La production hexagonale d&rsquo;aliments pour animaux est en repli de 2,8% entre avril 2019 et 2020, pour tomber &agrave; un peu plus de 1,585 Mt en avril 2020, rapporte la lettre mensuelle de conjoncture du Syndicat national de l&rsquo;industrie de l&rsquo;alimentation animale (Snia) le 22 juin. Rappelons que les chiffres du syndicat sont collect&eacute;s aupr&egrave;s des sites de production de plus de 30 000 t/an, repr&eacute;sentant 95% de la production fran&ccedil;aise.<h3>La production pour volailles en repli de 2%</h3>Dans le d&eacute;tail, la production d&rsquo;aliments pour bovin enregistre un repli annuel de 5%, &agrave; 0,288 Mt. Celle pour volaille r&eacute;gresse de 2%, &agrave; 0,693 Mt, alors que celle pour porcin augmente l&eacute;g&egrave;rement, de 0,8%, &agrave; 0,405 Mt.Fait notable : la production d&rsquo;aliments pour pintade, canard et caille chute drastiquement, de respectivement 13% (10 600 t en avril 2020), 12,7% (90 900 t) et 27,5% (1 800 t) entre avril 2019 et 2020, cons&eacute;quence de la chute de la consommation hors domicile, li&eacute;e &agrave; la pand&eacute;mie de Covid-19 et les mesures de confinement.Au niveau des r&eacute;gions, la production globale d&rsquo;aliments pour animaux est en recul partout, sauf en Bretagne, o&ugrave; elle se stabilise entre avril 2019 et 2020. Le Snia justifie ce constat par la hausse annuelle de la production locale d'aliments pour porcins de 0,3% et de 2,3% pour poules pondeuses.

Le secteur des aliments pour porcin s’en sort bien, mais la production pour pintade, canard et caille dégringole, conséquence des effets de la pandémie de Covid-19, rapporte le Snia (Syndicat national de l’industrie de la nutrition animale).

[Covid-19] Recul de la production française d’aliments pour animaux de 2,8% entre avril 2019 et 2020

&laquo;&nbsp;Pour les ann&eacute;es qui viennent, une approche globale au cycle de l'eau est absolument n&eacute;cessaire&nbsp;&raquo;, alerte la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne dans un communiqu&eacute; le 17 juin. L'&eacute;t&eacute; 2019 a vu pr&egrave;s de 90 d&eacute;partements en alerte p&eacute;nurie d'eau ou soumis &agrave; restrictions de pr&eacute;l&egrave;vements. &laquo;&nbsp;Cette ann&eacute;e, les pr&eacute;visions ne sont gu&egrave;re meilleures, note le syndicat. Des territoires ont subi des graves inondations, tandis que d'autres n'ont pas &eacute;t&eacute; touch&eacute;s par des pr&eacute;cipitations suffisantes&nbsp;&raquo;.Si la recharge des nappes phr&eacute;atiques a &eacute;t&eacute; particuli&egrave;rement abondante cet hiver, &laquo;&nbsp;cette p&eacute;riode de recharge s'est toutefois termin&eacute;e pr&eacute;cocement, entre mars et avril, du fait de l'absence de pr&eacute;cipitation notable, de la reprise de la v&eacute;g&eacute;tation et de l'augmentation de l'&eacute;vapotranspiration d&egrave;s mi-mars&nbsp;&raquo;, indique le Bureau de recherches g&eacute;ologiques et mini&egrave;res (BGRM) dans son bulletin du mois de juin. La baisse du niveau des nappes est particuli&egrave;rement g&eacute;n&eacute;ralis&eacute;e sur la moiti&eacute; nord de la France&nbsp;: &laquo;&nbsp;les nappes de la plaine d'Alsace, des couloirs de la Sa&ocirc;ne et du Rh&ocirc;ne et de l'est du Massif Centre, affichent toujours des niveaux mod&eacute;r&eacute;ment bas &agrave; bas&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise le service g&eacute;ologique national.<h2></h2>&laquo;&nbsp;Cette ann&eacute;e, il est bien trop tard pour affronter de mani&egrave;re structurelle la s&eacute;cheresse qui s'annonce&nbsp;&raquo;, poursuit la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne, qui propose deux mesures afin de limiter les effets du manque d'eau&nbsp;: &laquo;&nbsp;l'interdiction d'alimenter les m&eacute;thaniseurs avec des fourrages et pailles pendant au moins toute la p&eacute;riode de tension sur les fourrages&nbsp;&raquo; et la possibilit&eacute; de pouvoir &laquo;&nbsp;d&eacute;roger &agrave; l'interdiction de valorisation des jach&egrave;res&nbsp;&raquo;, comme cela avait &eacute;t&eacute; fait l'&eacute;t&eacute; dernier.&laquo;&nbsp;Nous savons d&eacute;j&agrave; qu'il manquera de paille et qu'il sera difficile d'affourager les animaux. L'&eacute;levage doit primer sur la m&eacute;thanisation !&nbsp;&raquo;, affirme le syndicat. Il est aussi &laquo;&nbsp;indispensable d'anticiper en soutenant des pratiques agronomiques (couverture, haies, arbres, baisse de l'usage des intrants, etc.) qui limitent l'&eacute;rosion, permettent d'allonger la p&eacute;riode de s&eacute;jour de l'eau dans sa phase terrestre et d'augmenter la r&eacute;serve utile de nos sols.&nbsp;&raquo; conclut la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne, d&eacute;non&ccedil;ant la gestion &laquo;&nbsp;&agrave; court terme&nbsp;&raquo; face aux p&eacute;nuries.


En plus des mesures à court-terme, comme l’interdiction d’alimenter les méthaniseurs avec des fourrages, la Confédération paysanne prône une approche globale du cycle de l’eau, afin de faire face aux pénuries de plus en plus fréquentes.


Sécheresse : "une approche globale au cycle de l’eau est absolument nécessaire"

"La population de choucas des tours, esp&egrave;ce prot&eacute;g&eacute;e, augmente de mani&egrave;re exponentielle sur le d&eacute;partement des C&ocirc;tes-d'Armor et sur l'ensemble de la Bretagne depuis plus de 10 ans (...) L'ampleur des d&eacute;g&acirc;ts et la r&eacute;elle d&eacute;tresse des agriculteurs sont inqui&eacute;tants", a alert&eacute; la chambre d'agriculture des C&ocirc;tes-d'Armor dans un communiqu&eacute; le 19 juin.Quelques 2000 hectares de ma&iuml;s ont &eacute;t&eacute; d&eacute;truits dans le Finist&egrave;re, et 1 000 hectares dans les C&ocirc;tes-d'Armor, soit un pr&eacute;judice financier respectif de 2 millions d'euros et plus d'un million d'euros, selon la chambre d'agriculture r&eacute;gionale. Le Morbihan est &eacute;galement concern&eacute;. Au total, plus de 1 000 d&eacute;clarations de d&eacute;g&acirc;ts pour tous les corvid&eacute;s ont &eacute;t&eacute; effectu&eacute;es en Bretagne cette ann&eacute;e."Nombre d'&eacute;leveurs ne savent pas comment ils pourront nourrir leurs animaux l'hiver prochain, alors m&ecirc;me qu'aucune indemnisation n'existe actuellement", poursuivent les &eacute;lus des C&ocirc;tes-d'Armor, qui lancent un "appel de d&eacute;tresse" aux minist&egrave;res de la Transition &eacute;cologique et de l'Agriculture pour dresser un constat des d&eacute;g&acirc;ts et mettre en place une indemnisation. Dans les C&ocirc;tes-d'Armor, une quarantaine de r&eacute;f&eacute;rents ont d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; d&eacute;sign&eacute;s pour mener des op&eacute;rations de r&eacute;gulation mais "la population de choucas est telle qu'il est pour l'instant illusoire de parler de r&eacute;gulation", soulignent les &eacute;lus."Le choucas est un opportuniste, mais plut&ocirc;t que de les abattre, on pr&eacute;f&egrave;rerait un changement de pratique agricole pour r&eacute;guler les populations, faire en sorte qu'ils aient moins &agrave; manger et qu'on les emp&ecirc;che de nicher. Il y a tout un travail &agrave; faire pour traiter les causes de cette prolif&eacute;ration", a r&eacute;agi l'association environnementale Bretagne vivante.Une &eacute;tude a &eacute;t&eacute; lanc&eacute;e au printemps par la Direction r&eacute;gionale de l'Environnement, de l'am&eacute;nagement et du logement (Dreal) de Bretagne pour &eacute;tudier la r&eacute;partition de population, le comportement et le r&eacute;gime alimentaire de ces corvid&eacute;s.


Les agriculteurs bretons ont lancé "un appel de détresse" au gouvernement après les dégâts causés sur leurs cultures par les choucas, qu'ils évaluent à plus de trois millions d'euros.


Bretagne : appel à l'aide des producteurs face aux dégâts des choucas

En pr&eacute;sence d'un pulv&eacute;risateur travaillant sur 36 m dans un virage de 27 m de rayon, sur la base d'une dose nominale de 200 l/ha, la dose appliqu&eacute;e dans l'int&eacute;rieur du virage peut atteindre 600 l/ha tandis que celle &agrave; l'ext&eacute;rieur peut &ecirc;tre r&eacute;duite &agrave; 100 l/ha. Inutile de pr&eacute;ciser que les surdosages et sous-dosages induits lors des applications herbicides ou fongicides g&eacute;n&egrave;rent des d&eacute;fauts de protection ou des risques de phytotoxicit&eacute;, susceptibles d'alt&eacute;rer les rendements. Amazone a la parade&nbsp;: elle s'appelle AmaSelect CurveControl.AmaSelect d&eacute;signe le quadrijet &agrave; commutation et coupure &eacute;lectriques. Supprimant la s&eacute;lection manuelle et ses risques associ&eacute;s, le commutateur autorise les variations de d&eacute;bit (modulation) et de vitesse (acc&eacute;l&eacute;ration, d&eacute;c&eacute;l&eacute;ration) sans alt&eacute;rer le spectre de gouttelettes et donc la qualit&eacute; d'application. L'AmaSelect offre diff&eacute;rentes fonctionnalit&eacute;s&nbsp;: la coupure individuelle de buse (AmaSwitch), le traitement par tache (AmaSpot) ou par bande (AmaSpot Row), la prise en compte des oscillations horizontales (SwingStop pro).<h2>Dose homog&eacute;n&eacute;is&eacute;e</h2>Le CurveControl repose sur l'analyse du rayon de courbure pour interagir automatiquement sur le choix de buses. Dans l'exemple cit&eacute; pr&eacute;c&eacute;demment (dose nominale de 200 l/ha, virage de 27 m), la mise en &oelig;uvre du CurveControl permet de contenir la dose appliqu&eacute;e dans une fourchette comprise entre 120 l/ha et 300 l/ha selon la position de la buse sur la rampe (36 m), la plus grande amplitude &eacute;tant enregistr&eacute;e dans l'int&eacute;rieur. L'op&eacute;rateur garde la main sur le param&eacute;trage influence la fourchette &agrave; la hausse ou &agrave; la baisse, selon le le type d'application.Le dispositif CurveControl est de s&eacute;rie sur les pulv&eacute;risateurs tra&icirc;n&eacute;s UX Super et automoteurs Pantera &eacute;quip&eacute;s de l'AmaSelect et du suivi de terrain ContourControl.


La fonction CurveControl permet d’homogénéiser la dose dans les virages grâce à la mesure du rayon de courbure et à la commutation automatique des jeux de buses. La fonction CurveControl est disponible sur les pulvérisateurs traînés UX et sur l’automoteur Pantera.


Amazone lisse les sous-dosages et surdosages dans les courbes

&laquo; La zone estim&eacute;e comme &eacute;tant atteinte a fortement &eacute;volu&eacute; depuis l&rsquo;arriv&eacute;e de la myiase en zone limousine en 2012. Initialement il y avait quelques communes atteintes, et &agrave; ce jour plusieurs d&eacute;partements de deux r&eacute;gions sont atteints &raquo; informe Emmanuel Garin, v&eacute;t&eacute;rinaire &eacute;pid&eacute;miologiste de GDS France.<h3>Zone concern&eacute;e par la nouvelle forme de Wohlfahrtia en 2019</h3><img src="https://www.reussir.fr/bovins-viande/sites/bovins-viande/files/styles/crop_freeform/public/RBV283_myiasecarte.JPG?itok=MwjC1ZGx" alt="carte zone Wolfarthia magnifica 2019 _ GDS France" typeof="foaf:Image"/>
Cette maladie touche essentiellement les ovins, mais n&rsquo;&eacute;pargne pas les bovins. &laquo; Il est difficile de se prononcer &agrave; ce jour concernant le nombre de bovins atteints. Dans la majorit&eacute; des cas, il semble qu&rsquo;il s&rsquo;agisse de cas sporadiques mais il y a aussi des cas o&ugrave; plusieurs animaux sont atteints. Et en particulier pour les troupeaux mixtes bovins-ovins &raquo; explique Emmanuel Garin.Les recommandations pour la d&eacute;tection et la conduite &agrave; tenir face &agrave; cette maladie reprennent celles pour les ovins. &laquo; La chose la plus importante est la pr&eacute;vention des attaques de mouches, notamment la gestion des plaies du bouclage, du &laquo; gros nombril &raquo; et du prolapsus vaginal et ut&eacute;rin. &raquo;Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/une-mouche-qui-devient-preoccupante" target="_blank">Une mouche qui devient pr&eacute;occupante</a><a href="https://www.reussir.fr/patre/prevenir-et-la-traiter-la-myiase-wohlfahrtia-magnifica?utm_source=dlvr.it&amp;utm_medium=facebook&amp;fbclid=IwAR3OkG9RxdoykqGK-LLir1bejyjHmHrd9tYrQYLodnjmoKgnFKddrvlSBCc" target="_blank">Pr&eacute;venir et traiter la myiase &agrave; Wohlfahrtia magnifica</a>

La zone de vigilance concernée par la mouche carnassière Wolfarthia magnifica s'étend désormais sur plusieurs départements en régions Nouvelle-Aquitaine et Centre-Val de Loire. Les ovins sont les principales cibles mais les bovins sont aussi concernés.

Les myiases à Wolfarthia magnifica gagnent du terrain 

Le sp&eacute;cialiste fran&ccedil;ais des smartphones adapt&eacute;s aux conditions extr&ecirc;mes (&eacute;tanch&eacute;it&eacute; &agrave; l&rsquo;eau et &agrave; la poussi&egrave;re, r&eacute;sistance aux temp&eacute;ratures extr&ecirc;mes et aux chutes&hellip;) lance la nouvelle gamme Core regroupant trois smartphones et une tablette. Ces appareils mobiles b&eacute;n&eacute;ficient de la certification AER (Android Entreprise Recommended) et d&rsquo;une garantie de 3 ans. La tablette Core-T4 est dot&eacute;e d&rsquo;un &eacute;cran de 8 pouces, de 3 Go de m&eacute;moire vive, de 32 Go de stockage et d&rsquo;une connectivit&eacute; Wifi et 4G+ (double carte SIM). Elle int&egrave;gre une batterie de 7&thinsp;000 mAh et un capteur photo de 13 m&eacute;gapixels. Mod&egrave;le le plus haut de gamme, le smartphone Core-X4 l offre un &eacute;cran de 5,45 pouces au format 18:9 utilisable avec des gants ou des doigts mouill&eacute;s. Il profite d&rsquo;un processeur Qualcomm Snapdragon 450 de 1,8 GHz associ&eacute; &agrave; 3 Go de m&eacute;moire vive et 32 Go de stockage interne, extensibles via une carte micro SD jusqu&rsquo;&agrave; 512 Go. Il est dot&eacute; d&rsquo;un capteur optique de 48 m&eacute;gapixels, d&rsquo;un lecteur d&rsquo;empreinte digitale et de deux boutons personnalisables, notamment pour une fonction talkie-walkie. Il peut g&eacute;rer &eacute;galement deux cartes SIM. Plus abordable, le Core-M4 est &eacute;quip&eacute; d&rsquo;un &eacute;cran 5 pouces, d&rsquo;un processeur Qualcomm 215 et 2 Go de m&eacute;moire. Il profite d&rsquo;un capteur photo de 12 m&eacute;gapixels. En entr&eacute;e de gamme, le Core-M4 Go se veut plus basique avec seulement 1 Go de m&eacute;moire vive et 8 Go de stockage interne. Il se contente d&rsquo;une version all&eacute;g&eacute;e d&rsquo;Android.<a href="https://crosscall.com/" target="_blank">crosscall.com</a>Mod&egrave;le : Core-T4, Core-X4, Core-M4, Core-M4 Go, Tarif : 500, 450, 300, 220 euros TTC

La gamme Core de Crosscall regroupe trois smartphones et une tablette renforcés au design travaillé et bénéficiant d’une garantie 3 ans.

Crosscall - Une tablette et trois smartphones renforcés garantis 3 ans

&laquo; Nous sommes tr&egrave;s fiers d&rsquo;avoir pu collecter la totalit&eacute; du lait de nos adh&eacute;rents &raquo;, se f&eacute;licite Bertrand Rouault, directeur g&eacute;n&eacute;ral d&rsquo;<a href="https://www.reussir.fr/lait/eurial-poursuit-le-developpement-de-ses-marques" target="_blank">Eurial</a> (branche lait d'Agrial) Lors d&rsquo;un <a href="http://idele.fr/no_cache/recherche/publication/idelesolr/recommends/prenez-date-marches-mondiaux-2020.html" target="_blank" title="Idele">webinaire d&rsquo;Idele</a> du 3 juin sur les fili&egrave;res laiti&egrave;res europ&eacute;ennes face au crash-test du Covid-19. Un &laquo; succ&egrave;s &raquo; du &agrave; la mobilisation de toutes les &eacute;quipes et &agrave; une baisse de la collecte en avril (pr&egrave;s de 2 millions de litres). Mi-mars, le pari &eacute;tait loin d&rsquo;&ecirc;tre gagn&eacute; avec des taux d&rsquo;absent&eacute;isme alarmants sur plusieurs sites suite &agrave; la crise du Covid-19, mais aussi &agrave; l&rsquo;<a href="https://www.reussir.fr/lait/agrial-veut-reconstruire-la-fromagerie-de-lucon-en-vendee">incendie </a>qui avait ravag&eacute; la moiti&eacute; de l&rsquo;usine de Mozarella du groupe en f&eacute;vrier dernier. Si &laquo; aucun litre n&rsquo;a &eacute;t&eacute; jet&eacute; &raquo; , &laquo; les pertes ont &eacute;t&eacute; consid&eacute;rables &raquo; : &laquo; personne n&rsquo;&eacute;tait pr&eacute;par&eacute; &raquo; et il a fallu d&eacute;gager les stocks de produits p&eacute;rissables (de cr&egrave;me par exemple) constitu&eacute;s &agrave; tous les niveaux de la cha&icirc;ne.<h3 class="MsoNoSpacing">Un vrai chamboule-tout pour les destinations des produits</h3>C&ocirc;t&eacute; transformation, l&rsquo;entreprise a du s&rsquo;adapter &agrave; &laquo; un vrai chamboule tout pour les destinations des produits &raquo; suite &agrave; la disparition brutale du <a href="https://www.reussir.fr/lait/la-rhf-est-un-debouche-ne-pas-negliger">march&eacute; de la RHD</a> partout en Europe. Eurial a perdu 75% de son CA sur ce march&eacute; du 15 mars au 11 mai. &laquo; Il n&rsquo;a pas &eacute;t&eacute; toujours &eacute;t&eacute; possible de faire un transfert de la RHF vers la GMS pour des questions de volume, de packaging ou de nature de produit,&raquo; explique-t-il. La forte demande en GMS sur les produits de commodit&eacute;s n&rsquo;a pas permis de compenser l&rsquo;effondrement de la RHD et la baisse &agrave; l&rsquo;export. &laquo; Certaines destinations en Asie ont bien fonctionn&eacute;, notamment la Chine gr&acirc;ce au d&eacute;calage de l&rsquo;&eacute;pid&eacute;mie ; d&rsquo;autres en revanche , notamment le Moyen-Orient, ont sous-perform&eacute; &raquo;.L&rsquo;interprofession a &laquo; bien fonctionn&eacute; &raquo; qu&rsquo;il s&rsquo;agisse de la mise en place du dispositif de mod&eacute;ration de la collecte ou de l&rsquo;aide apport&eacute;e pour g&eacute;rer les probl&egrave;mes soulev&eacute;s par l&rsquo;&eacute;pid&eacute;mie : consignes sanitaires, saga des masques, &eacute;pandage des boues de station d&rsquo;&eacute;puration, mise en route de l&rsquo;aide au stockage priv&eacute;&hellip;Au-del&agrave; de la mise au ch&ocirc;mage partiel des &eacute;quipes commerciales pendant trois mois, du recours au t&eacute;l&eacute;travil des &eacute;quipes supports, la crise du Coid-19 a rendu n&eacute;cessaire un plan de r&eacute;duction des frais fixes (notamment la publicit&eacute;) et un plan de r&eacute;duction des investissements pendant deux mois. &laquo; Pour l&rsquo;instant, la baisse du prix du lait reste limit&eacute;e : on a eu peur, on a pens&eacute; &agrave; l&rsquo;intervention en allant jusqu&rsquo;&agrave; acheter des sacs (NDLR pour la poudre)mais aujourd&rsquo;hui on n&rsquo;imagine pas les utiliser,&raquo; rassure Bertrand Rouault.

Mi-mars, le pari était loin d’être gagné avec des taux d’absentéisme alarmants sur plusieurs sites , mais aussi à l’incendie qui avait ravagé la moitié de l’usine de Mozarella du groupe en février dernier

Eurial face à la crise du Covid-19: "Nous sommes fiers d'avoir pu collecter la totalité du lait"

A la diff&eacute;rence des full-liners et long-liners, le groupe Exel se d&eacute;finit comme un "spray-liner, c'est-&agrave;-dire comme un sp&eacute;cialiste de la pulv&eacute;risation" explique <a href="https://www.reussir.fr/machinisme/le-groupe-exel-nomme-un-nouveau-dirigeant-qui-nest-pas-de-la-famille-ballu">Yves Belegaud, nouveau directeur g&eacute;n&eacute;ral d'Exel</a> Industries, qui se veut rassurant quant &agrave; la sant&eacute; financi&egrave;re du groupe. Cette sp&eacute;cialisation a &eacute;t&eacute;<a href="https://www.reussir.fr/machinisme/le-groupe-exel-reorganise-sa-pulverisation-des-marques-vont-disparaitre"> entam&eacute;e il y a un an</a>.Sp&eacute;cialisation des marques :<ul><li>Agrifac, Berthoud, Evrard, Hardi, Matrot et Tecnoma en grandes cultures,</li> <li>Berthoud et Nicolas en vignes larges,</li> <li>Berthoud et Tecnoma en vignes &eacute;troites,</li> <li>Hardi et Nicolas en arboriculture</li> <li>CMC et Tecnoma en tracteurs enjambeurs.</li> </ul>Sp&eacute;cialisation des usines : <ul><li>La F&egrave;re champenoise (Pr&eacute;ciculture) pour les automoteurs,</li> <li>Beaurainville pour Evrard, Hardi et Matrot,</li> <li>Belleville-sur-Sa&ocirc;ne pour les pulv&eacute;risateurs port&eacute;s et tra&icirc;n&eacute;s grandes cultures Berthoud et Tecnoma,</li> <li>Norre Alslev (Danemark) pour les pulv&eacute;risateurs port&eacute;s et tra&icirc;n&eacute;s grandes cultures Hardi,</li> <li>Steenwijk (Pays-Bas) pour les automoteurs de pulv&eacute;risation et d'arrachage de betteraves. </li> </ul>Sp&eacute;cialisation des <a href="https://www.reussir.fr/machinisme/matthew-foster-rejoint-le-groupe-exel-industries-comme-directeur-commercial-de-tecnoma#:~:text=Carri%C3%A8re%20%7C%20Matthew%20Foster%20rejoint%20le,commercial%20de%20Tecnoma%20%7C%20R%C3%A9ussir%20machinisme">responsables marketing produits</a> qui ont vu leurs effectifs renforc&eacute;s et leurs missions &eacute;voluer par familles de produits et non plus par marque. Ces sp&eacute;cialisations s'accompagnent de fermeture d'usines. Le site de Lleida en Espagne (ex-Hardi viti-arbo) fermera cet &eacute;t&eacute;, tous comme celui de Saint-Denis-de-l'H&ocirc;tel (ex Caruelle-S&eacute;guip). La fermeture de Noyers-Saint-Martin (Matrot) interviendra plus tard. L'innovation a &eacute;t&eacute; centralis&eacute;e au sein de la nouvelle filiale <a href="https://www.reussir.fr/machinisme/colin-chaballier-prend-les-renes-dexxact-robotics-la-division-agriculture-de-precision-dexel">Exxact Robotics</a>, qui coordonne les &eacute;volutions techniques en pulv&eacute;risation agricole et viticole, tout en travaillant sur le d&eacute;veloppement de la robotique en agriculture, le domaine viticole en premier lieu. Parall&egrave;lement, Exel Industries participe &agrave; hauteur de 3 millions d'euros dans la structure Agrinnovation, dans le but de faire de la veille aupr&egrave;s des startups agricoles. Holmer met l'accent sur les d&eacute;terreurs et les automoteursDu c&ocirc;t&eacute; d'Holmer-Exxact, la fin des quotas et la concurrence de la canne &agrave; sucre a &eacute;galement malmen&eacute; le secteur betteravier. Plusieurs sucreries ont ferm&eacute; ou vont fermer, obligeant de nombreuses ETA &agrave; revendre leurs int&eacute;grales et freinant par la m&ecirc;me occasion les ventes de machines neuves. Le site bavarois d'Holmer s'est r&eacute;organis&eacute; ces derni&egrave;res ann&eacute;es et met l'accent sur les d&eacute;terreurs de betteraves et les automoteurs Terra Variant.

Le nouveau directeur général d'Exel Industries fait le point sur la phase de transition que connaît le groupe qu'il définit comme un "spray-liner". 

Yves Belegaud se montre rassurant quant à la mutation d'Exel Industries

L&rsquo;Assembl&eacute;e nationale a adopt&eacute; <a href="http://videos.assemblee-nationale.fr/video.9215763_5eeb0e148236f.1ere-seance--revalorisation-pensions-de-retraite-agricoles-en-france-continentale-et-dans-les-outre-18-juin-2020">le 18 juin en deuxi&egrave;me lecture</a> une proposition de loi du d&eacute;put&eacute; (PCF) Andr&eacute; Chassaigne garantissant une pension minimale de 85 % du SMIC aux retrait&eacute;s actuels. 196&thinsp;000 personnes b&eacute;n&eacute;ficieront d&rsquo;une hausse mensuelle de 110 euros en moyenne de leur pension de retraite. Les pensions dont le montant d&eacute;passe un plafond &eacute;quivalent &agrave; 1&thinsp;025 &euro; mensuels seront &eacute;cr&ecirc;t&eacute;es. Ce &laquo; d&eacute;tail &raquo; concerne tous les agriculteurs retrait&eacute;s ayant cotis&eacute; &agrave; plusieurs caisses de retraite, soit 100&thinsp;000 personnes. &laquo; Cet oubli doit &ecirc;tre r&eacute;par&eacute; &raquo; ont rapidement r&eacute;agi la FNSEA et les JA, qui regrettent que les pensions des conjointes et des aides familiaux ne b&eacute;n&eacute;ficient pas de cette revalorisation. Leur pension minimum reste fix&eacute;e &agrave; 555 &euro; par mois.<a href="https://twitter.com/LCP/statuses/1273649159673974789"></a>La Conf&eacute;d&eacute;ration Paysanne souligne que &laquo; le travail doit se poursuivre pour am&eacute;liorer les pensions qui ne b&eacute;n&eacute;ficieront pas de cette mesure &raquo;. &laquo; Nos organisations ne pourront se r&eacute;jouir que lorsque ces injustices seront r&eacute;solues &raquo;, indiquent la FNSEA et les JA. D&rsquo;autant que la mesure n&rsquo;est pas financ&eacute;e, rappelant la pr&eacute;c&eacute;dente revalorisation &agrave; 75 %, en 2016. Ce sont les actifs agricoles qui financent aujourd&rsquo;hui cette mesure. La nouvelle revalorisation entrera en vigueur le 1er janvier 2022, soit dans 18 mois.Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/transmettre-son-exploitation-eviter-les-embuches">Transmettre son exploitation agricole en &eacute;vitant les emb&ucirc;ches</a>

L’Assemblée nationale a adopté en seconde lecture une proposition de loi garantissant une pension minimale de 85 % du SMIC aux exploitants agricoles ayant une carrière complète. Environ 196 000 personnes devraient profiter d'une hausse mensuelle moyenne de 110 euros de leur pension de retraite à partir de 2022.

L'Assemblée nationale vote la revalorisation des retraites agricoles à 85 % du SMIC

La r&eacute;duction du travail du sol en bio pose trois probl&eacute;matiques principales&nbsp;: la ma&icirc;trise du salissement, la gestion des r&eacute;sidus pour le d&eacute;sherbage m&eacute;canique et la nutrition des plantes (min&eacute;ralisation). &laquo;&nbsp;Quand le sol est travaill&eacute;, a&eacute;r&eacute;, il se r&eacute;chauffe&nbsp;: l'activit&eacute; biologique des sols est bonne, assurant la nutrition des racines, rappelle Thomas Queuniet, animateur technique productions v&eacute;g&eacute;tales au Civam (Centre d'Initiatives pour Valoriser l'Agriculture et Milieu rural) bio 53. D'o&ugrave; l'enjeu de conserver une min&eacute;ralisation optimale quand on limite le travail du sol&nbsp;&raquo;.A travers l'Hexagone, des agriculteurs testent des solutions, comme en Mayenne, avec un groupe Ecophyto Dephy anim&eacute; par le Civam, ou en Vend&eacute;e, o&ugrave; le Gab (Groupement d'Agriculteurs Biologiques) et la Chambre d'agriculture co-animent un groupe Ecophyto &laquo;&nbsp;30&nbsp;000&nbsp;&raquo;. La Fnab et le Gab Vend&eacute;e ont d'ailleurs r&eacute;alis&eacute; une s&eacute;rie de huit vid&eacute;os techniques, avec une bande annonce, sur le th&egrave;me &laquo;&nbsp;Implanter une culture apr&egrave;s une prairie sans labour et en bio, mission impossible&nbsp;?&nbsp;&raquo;, &agrave; travers le t&eacute;moignage d'un producteur.&nbsp;<h2>&gt; Quel est le principe de l'ABC&nbsp;? Et quel int&eacute;r&ecirc;t&nbsp;?</h2>L'agriculture de conservation, en bio comme en conventionnel, repose sur trois piliers, comme l'explique Samuel Oheix, animateur technique en productions v&eacute;g&eacute;tales au Gab Vend&eacute;e&nbsp;: &laquo;&nbsp;Limitation du travail du sol, en profondeur et en fr&eacute;quence, maximisation de la couverture du sol dans le temps et dans l'espace, et une diversification des cultures et des couverts&nbsp;&raquo;. Qu'ils soient TCistes int&eacute;ress&eacute;s par le bio ou bios voulant moins travailler le sol, les motivations des producteurs sont multiples&nbsp;: probl&egrave;mes d'&eacute;rosion, de battance, de portance, augmentation du taux de mati&egrave;re organique, structure du sol...Pour les &eacute;conomies de carburant, c'est moins net.&nbsp;&laquo;&nbsp;Les passages superficiels sont moins consommateurs mais s'il faut les multiplier pour maintenir la propret&eacute; du terrain, on n'est pas si &eacute;conome&nbsp;&raquo;, nuance Samuel Oheix. C&ocirc;t&eacute; charge de travail, &laquo;&nbsp;on la r&eacute;partit diff&eacute;remment, observe le conseiller, en commen&ccedil;ant plus t&ocirc;t la pr&eacute;paration de sol.&nbsp;&raquo;Dans des syst&egrave;mes au salissement bien ma&icirc;tris&eacute;, certains agriculteurs se contentent de semer leur m&eacute;teil d'automne &agrave; la vol&eacute;e apr&egrave;s un passage d'outil superficiel type rotovator, d&eacute;chaumeur ou herse &agrave; paille, et compl&egrave;tent avec un deuxi&egrave;me passage.Parmi les producteurs du groupe vend&eacute;en, Camille Martineau est install&eacute; &agrave; Saint Florent des Bois. Il exploite 110 hectares, avec 65 vaches laiti&egrave;res, et une activit&eacute; de transformation &agrave; la ferme de millet et de sarrasin. Ces c&eacute;r&eacute;ales repr&eacute;sentent 8 hectares, le reste de la surface est d&eacute;di&eacute; &agrave; l'&eacute;levage&nbsp;: 3 hectares de ma&iuml;s, 1 hectare de betterave, 7 hectares de m&eacute;lange c&eacute;r&eacute;alier r&eacute;colt&eacute; en grain, et 85 hectares de prairies, dont 20 naturelles. Depuis 6 ans, seuls les ma&iuml;s et les prairies &eacute;taient labour&eacute;es, et depuis 4 ans, il n'y a plus du tout de labour.&nbsp;&laquo;&nbsp;Cela n'avait pas de sens de travailler si profond, juge l'agriculteur. Et pour l'&eacute;rosion, la battance, c'est mieux. On ne regrette pas. Economiquement, on ne gagne pas grand-chose car il y a un passage de plus par rapport au labour, mais ces passages demandent moins de carburant, et c'est b&eacute;n&eacute;fique pour les sols&nbsp;&raquo;.<h2>&gt; Est-ce possible sur toutes les exploitations&nbsp;?</h2>Oui, mais le travail du sol peut &ecirc;tre plus ou moins r&eacute;duit selon le syst&egrave;me. Les prairies sont un atout de taille. &laquo;&nbsp;Au-del&agrave; de 50 % de prairies dans la rotation, en nombre d'ann&eacute;es, il n'y a pas trop de soucis, souligne Thomas Queuniet. On peut s'en servir comme curatif si la gestion des adventices devient compliqu&eacute;e, et apr&egrave;s cinq ans de prairies, pour mettre une culture, on part d'un bon potentiel, avec une pression adventices r&eacute;duite, notamment gr&acirc;ce &agrave; la fauche et au p&acirc;turage&nbsp;&raquo;.&laquo;&nbsp;C'est une sorte de vide sanitaire&nbsp;&raquo;, appuie Samuel Oheix. La pr&eacute;sence de bovins permet d'ensiler une r&eacute;colte en cas de salissement trop important. La question de la fertilisation est moins probl&eacute;matique en polyculture-&eacute;levage qu'en grandes cultures. Quant au type de sols sur la ferme, pour Thomas Queuniet, ce n'est pas un frein. Ni pour Michel Roesch, install&eacute; &agrave; Mussig (Bas-Rhin), et formateur en agriculture de conservation bio&nbsp;: &laquo;&nbsp;Je ne vois pas de contre-indication, apr&egrave;s ce ne sera pas pareil dans un sol sableux et dans un sol argileux, car la temp&eacute;rature joue sur l'activit&eacute; biologique des sols&nbsp;&raquo;.<h2>&gt; Quels sont les leviers principaux&nbsp;?</h2>L'id&eacute;e centrale, c'est de maximiser la couverture du sol. En Mayenne, Thomas Queuniet met en avant le terme d'intensification v&eacute;g&eacute;tale&nbsp;: &laquo;&nbsp;c'est le fait de faire plus d'engrais verts, de cultures associ&eacute;es, de relay-cropping, qui permet de limiter le travail du sol&nbsp;&raquo;. Contre les adventices, pour Michel Roesch,&nbsp;&laquo;&nbsp;la r&egrave;gle de base c'est que la lutte m&eacute;canique est inefficace seule. Il faut allier m&eacute;canique et biologique&nbsp;&raquo;. Il prend l'exemple du chardon dans du bl&eacute;, que l'on peut affaiblir avec un couvert avant de biner.<h2>&gt; Faut-il du mat&eacute;riel particulier&nbsp;?</h2>Camille Martineau fait part de l'int&eacute;r&ecirc;t du rotovator, lou&eacute; &agrave; un entrepreneur. &laquo;&nbsp;Il nous fallait deux passages de d&eacute;chaumeur &agrave; disque pour un rotovator, et c'est plus efficace. Il scalpe bien toute la surface&nbsp;&raquo;. Il s'en sert notamment pour d&eacute;truire les prairies, avant de passer un outil &agrave; dents 15 jours &agrave; trois semaines apr&egrave;s. Le lit de semence est ensuite pr&eacute;par&eacute; &agrave; la herse rotative. &laquo;&nbsp;Le rotovator est un outil tr&egrave;s appr&eacute;ci&eacute; en TCS bio, mais il peut y avoir besoin de le modifier pour le stabiliser sur quatre roues, acc&eacute;l&eacute;rer la vitesse de rotation &agrave; 380 tours/min et am&eacute;liorer le recoupement des p&acirc;les&nbsp;&raquo;, confirme Samuel Oheix. La profondeur travaill&eacute;e tourne autour de 1 &agrave; 3 centim&egrave;tres. Pour le conseiller, le semoir semis direct est peu utilis&eacute; actuellement en TCS bio, car ensuite il n'est plus possible de d&eacute;sherber m&eacute;caniquement.<h2>&gt; Comment g&eacute;rer les couverts&nbsp;?</h2>Outil indispensable pour moins travailler le sol, les couverts ne sont pas simples &agrave; r&eacute;ussir en pratique. &laquo;&nbsp;Notamment pour les intercultures courtes, entre juillet et octobre, pointe Samuel Oheix. D'o&ugrave; l'id&eacute;e de semer avant la moisson, par exemple un tr&egrave;fle en f&eacute;vrier-mars pour les producteurs pouvant d&eacute;sherber. Et dans les terrains trop humides, cela peut valoir le coup de semer &agrave; l'automne en m&ecirc;me temps que les c&eacute;r&eacute;ales. Mais c'est encore une technique &agrave; affiner&nbsp;&raquo;.Camille Martineau, en Vend&eacute;e, a tent&eacute; l'exp&eacute;rience au printemps&nbsp;:&nbsp;&laquo;&nbsp;On a toujours cette question sur les couverts d'&eacute;t&eacute;&nbsp;: est-ce qu'on s&egrave;me derri&egrave;re la moisson, ou est-ce qu'on attend. Souvent on attendait les pluies. Cette ann&eacute;e j'ai sem&eacute; deux hectares de tr&egrave;fle dans du triticale en avril, il a bien pris, mais ce n'est pas toujours possible&nbsp;: un m&eacute;teil, bien d&eacute;velopp&eacute; a tendance &agrave; &eacute;touffer la l&eacute;gumineuse&nbsp;&raquo;.Reste ensuite sa destruction. En Alsace, pour d&eacute;truire un couvert avant un semis de ma&iuml;s, Michel Roesch commence par le rouler en hiver, avant de faire un mulch avec un d&eacute;chaumeur &agrave; disques. D'autres pr&eacute;f&egrave;rent le rotovator pour son efficacit&eacute; en travail superficiel.


Grâce au levier que représentent les prairies, les techniques culturales simplifiées (TCS) en bio sont plus abordables en polyculture-élevage que dans des systèmes en grandes cultures. Le point en questions sur le b.a.-ba de l'ABC, l'agriculture bio de conservation, cas pratiques à l'appui.


La prairie, un atout maître en TCS bio 

"C'est encore un peu trop r&eacute;cent", a d&eacute;clar&eacute; le pr&eacute;sident de l'Observatoire des prix et des marges (OFPM), Philippe Chalmin, le 18 juin lors d'une visioconf&eacute;rence de presse de pr&eacute;sentation du rapport 2020 de l'OFPM, qui fait un bilan de l'ann&eacute;e pr&eacute;c&eacute;dente.La loi Alimentation (Egalim), promulgu&eacute;e fin 2018, vise notamment &agrave; permettre aux 448 000 agriculteurs fran&ccedil;ais de vivre de leur m&eacute;tier, avec des prix davantage calcul&eacute;s sur la base de leurs co&ucirc;ts de production. Les d&eacute;crets d'application ont &eacute;t&eacute; publi&eacute;s en cours d'ann&eacute;e 2019, a rappel&eacute; Philippe Chalmin, qui n'a pas constat&eacute; depuis de "modification radicale" sur la formation des prix et des marges.En 2019, les prix pay&eacute;s aux agriculteurs ont progress&eacute; en moyenne de 1,8% par rapport &agrave; 2018, selon le rapport de l'Observatoire. Ils ont augment&eacute; de 21,9% pour le porc (qui a b&eacute;n&eacute;fici&eacute; d'une forte hausse de la demande en provenance de Chine o&ugrave; la peste porcine africaine a d&eacute;vast&eacute; le cheptel), de 9,7% pour le bl&eacute; dur, de 7,2% pour les l&eacute;gumes, de 3,9% pour le lait de vache et de 2,7% pour les volailles.<h2></h2>A l'inverse, les prix ont recul&eacute; pour les fruits (-5,9%), les bovins et veaux de boucherie (-1,3%) et le bl&eacute; tendre (-0,9%). Les prix pay&eacute;s aux &eacute;leveurs de bovins n'ont jamais couvert leurs co&ucirc;ts de production depuis la cr&eacute;ation de l'Observatoire en 2010, a fait remarquer M. Chalmin.Pour le lait, les prix de vente collaient "&agrave; peu pr&egrave;s" aux co&ucirc;ts de production en 2019, "sauf pour les producteurs de lait de montagne", a-t-il dit. &Eacute;voquant une "absence de transparence quand m&ecirc;me caract&eacute;ristique de l'industrie laiti&egrave;re", l'&eacute;conomiste a regrett&eacute; que les groupes priv&eacute;s et les coop&eacute;ratives du secteur n'aient pas particip&eacute; aux travaux de l'Observatoire.L'OFPM a pour mission d'&eacute;tudier les co&ucirc;ts de production, de transformation et de distribution afin d'assurer plus de transparence sur la formation des prix des produits alimentaires. Philippe Chalmin a par ailleurs estim&eacute; qu'il n'y avait "pas de p&eacute;nurie, et pas de flamb&eacute;e des prix" depuis le d&eacute;but de la crise li&eacute;e &agrave; l'&eacute;pid&eacute;mie de Covid-19, mettant cela "au cr&eacute;dit de l'ensemble des m&eacute;tiers qui servent notre assiette".


La loi Alimentation, censée rééquilibrer les relations entre producteurs, industriels et distributeurs, n'a pas eu d'effets sensibles sur les prix payés aux agriculteurs en 2019, estime le président de l'Observatoire des prix et des marges.


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