<div>
<p>Le projet Reveil a pour but de recherche des vari&eacute;t&eacute;s &eacute;conomes en intrants de phosphore (P) et de&nbsp;potassium (K) pour la tomate, sol et hors-sol, et la laitue. Celui-ci a deux objectifs. Le premier est de quantifier les r&eacute;ductions possibles d&rsquo;apport de P et de K sur ces cultures, tr&egrave;s repr&eacute;sent&eacute;es dans le Sud-est de la France, et ce, pour les principales vari&eacute;t&eacute;s pr&eacute;sentes sur le march&eacute;. Ce premier enjeu r&eacute;side donc dans la mise &agrave; disposition aupr&egrave;s des agriculteurs d&rsquo;outils de rationalisation des apports de P et de K aux cultures mara&icirc;ch&egrave;res. Le second objectif est d&rsquo;identifier la variabilit&eacute; g&eacute;n&eacute;tique de l&rsquo;efficience de P et de K vis-&agrave;-vis de crit&egrave;res physiologiques utilis&eacute;s comme indicateurs.</p>

<h3>Distinguer des vari&eacute;t&eacute;s &agrave; conduite&nbsp;bas intrants</h3>

<p>Les nouvelles vari&eacute;t&eacute;s sont &eacute;valu&eacute;es dans des r&eacute;seaux d&rsquo;essais o&ugrave; les conditions de disponibilit&eacute; en P et en K sont supra-optimales, ce qui ne permet pas de quantifier des diff&eacute;rences d&rsquo;efficience d&rsquo;origine g&eacute;n&eacute;tique. Or il a &eacute;t&eacute; montr&eacute;, en particulier sur le riz et le bl&eacute;, que des diff&eacute;rences d&rsquo;efficience d&rsquo;origine g&eacute;n&eacute;tique existent, avec des rapports allant souvent de 1 &agrave; 2 entre les vari&eacute;t&eacute;s les moins efficientes&nbsp;et celles les plus efficientes. En cons&eacute;quence, un second enjeu r&eacute;side dans la mise en place de dispositifs permettant d&rsquo;&eacute;valuer l&rsquo;efficience de l&rsquo;absorption et de l&rsquo;utilisation du P et du K chez les vari&eacute;t&eacute;s de l&eacute;gumes mises &agrave; disposition sur le march&eacute;. Des travaux dans ce sens permettraient de distinguer des vari&eacute;t&eacute;s destin&eacute;es &agrave; des conduites &agrave; bas niveaux d&rsquo;intrants, pour l&rsquo;agriculture conventionnelle aussi bien que pour l&rsquo;agriculture biologique.&nbsp;Le projet Reveil s&rsquo;inscrit dans la r&eacute;duction des impacts environnementaux n&eacute;gatifs r&eacute;sultant d&rsquo;une suraccumulation des min&eacute;raux dans les sols et dans la gestion durable des ressources mondiales non renouvelables en phosphore issu&nbsp;de phosphates rocheux. Il est propos&eacute; dans ce projet de mettre en place un Groupe op&eacute;rationnel constitu&eacute; de mara&icirc;chers, de conseillers techniques de CETAs, d&rsquo;ing&eacute;nieurs de station de recherche et d&rsquo;exp&eacute;rimentation (Aprel, CTIFL, Grab), et de chercheurs (Inrae).</p>
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<p><strong>A lire aussi :&nbsp;</strong><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/la-genetique-un-levier-pour-reduire-les-intrants">L&eacute;gumes : la g&eacute;n&eacute;tique, un levier pour r&eacute;duire les intrants</a></p>

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En recherchant des variétés de tomate et de salade économes en fertilisants, le projet Reveil s’inscrit dans la réduction des impacts environnementaux et dans la gestion durable des ressources minérales.

Tomate : Le projet Reveil à l’heure des économies d’intrants

<p>Les autorit&eacute;s allemandes et n&eacute;erlandaises continuent de trouver des oiseaux porteurs de virus<a href="https://www.reussir.fr/volailles/influenza-aviaire?page=0" target="_blank"> influenza aviaire</a> du sous type H5N8 hautement pathog&egrave;ne dans la zone bordant la Mer Baltique.</p>

<p>Jeudi 5 novembre, en Allemagne un petit &eacute;levage de 68 poules pondeuses a &eacute;t&eacute; confirm&eacute; positif en Frise du Nord, pr&egrave;s de la fronti&egrave;re avec le Danemark. Aux Pays-Bas, c&rsquo;est un &eacute;levage de 100&nbsp;000 poules pondeuses qui a &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute; &agrave; Puiflijk dans la zone des 5 km autour du premier foyer. Un autre &eacute;levage de 115&nbsp;000 poules &agrave; moins d&rsquo;un km sera lui aussi euthanasi&eacute;.</p>

<p><strong>Les cas r&eacute;pertori&eacute;s aux Pays-Bas par le laboratoire de r&eacute;f&eacute;rence de Wageningen</strong></p>

<p><iframe height="480" src="https://www.google.com/maps/d/embed?mid=1x7SFs7RmI08K1CW8bGcKpX18gf-0eoZi" width="640"></iframe></p>

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<p><strong>Les cas d&eacute;clar&eacute;s &agrave; l'OIE ou en passe de l'&ecirc;tre (r&eacute;alisation R&eacute;ussir Volailles)</strong></p>

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<p><iframe height="480" src="https://www.google.com/maps/d/embed?mid=1wfXyMUq5m6Qn9M0dybX1mWonW0Z_SpOG" width="640"></iframe></p>

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D’autres oiseaux migrateurs continuent d’être détectés positifs au virus H5N8 et aux Pays-Bas une ferme de ponte est positive non loin du premier foyer découvert.

Influenza H5N8 : Deux nouveaux foyers dans des élevages aux Pays-Bas et en Allemagne

<p class="CxSpMiddle">Comment les relations m&eacute;dias et influenceurs apportent une valeur ajout&eacute;e au bio ? Attentes des journalistes et des influenceurs, ton &agrave; employer par les marques, contrepartie financi&egrave;re&hellip; Tous ces points ont &eacute;t&eacute; abord&eacute;s lors de une formation digitale, contexte sanitaire oblige, tenue par Isabelle Bar&egrave;ges et Ludivine Di M&eacute;glio, cofondatrices et attach&eacute;es de presse chez l'agence ComRP et organis&eacute;e par le Cluster Bio Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes le 3 novembre dans le cadre du report des B.I.O.N&rsquo;Days.</p>

<h3 class="CxSpMiddle"><strong>La visibilit&eacute; gratuite acquise, en hausse dans les budgets</strong></h3>

<p class="CxSpMiddle">Une marque utilise trois types d&rsquo;expositions pour communiquer aupr&egrave;s de ses consommateurs&nbsp;: les POEM, soit Paid, Owned and Earned Media, c&rsquo;est-&agrave;-dire la visibilit&eacute; achet&eacute;e (publicit&eacute;s, sponsoring, etc.), la visibilit&eacute; d&eacute;tenue (site Internet, r&eacute;seaux sociaux de la marque, newsletter&hellip;) et la visibilit&eacute; gratuite acquise. <em>&laquo;&nbsp;C&rsquo;est cette derni&egrave;re qui va nous int&eacute;resser aujourd&rsquo;hui&nbsp;: relations presse, influenceurs, mentions sur les r&eacute;seaux sociaux, avis consommateurs&hellip;&nbsp;, </em>souligne Isabelle Bar&egrave;ges.<em> Bas&eacute; sur une strat&eacute;gie de contenu, elle a pour objectif de gagner la confiance des consommateurs, de d&eacute;velopper une bonne image de marque et d&rsquo;augmenter sa notori&eacute;t&eacute;.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p class="CxSpMiddle">Selon un sondage de 2019, les marques utilisaient 35 % de leur budget de communication dans la visibilit&eacute; achet&eacute;e, 31 % dans la visibilit&eacute; d&eacute;tenue, et 34 % dans la visibilit&eacute; acquise, cette derni&egrave;re &eacute;tant en hausse, avec un effort d&rsquo;engagement vers les m&eacute;dias (61% vers les journalistes contre 39 % vers les influenceurs).</p>

<h3 class="CxSpMiddle"><strong>M&eacute;dias traditionnels et influenceurs&nbsp;: deux strat&eacute;gies &agrave; associer</strong></h3>

<p class="CxSpMiddle">A l&rsquo;heure du digital, la caution des m&eacute;dias traditionnels est indispensable aux marques. Pour autant, la pr&eacute;dominance des m&eacute;dias digitaux &ndash; les Fran&ccedil;ais y passent en moyenne 4 heures par jour &ndash; a rendu les relations m&eacute;dias prot&eacute;iformes. <em>&laquo;&nbsp;M&eacute;dias traditionnels et influenceurs sont deux strat&eacute;gies compl&eacute;mentaires qu&rsquo;il faut associer, </em>estiment Isabelle Bar&egrave;ges et Ludivine Di M&eacute;glio. <em>Ce n&rsquo;est pas une question de rentabilit&eacute; de l&rsquo;un des deux types par rapport &agrave; l&rsquo;autre. Les journalistes apportent de la cr&eacute;dibilit&eacute; l&agrave; o&ugrave; les influenceurs apportent de l&rsquo;exp&eacute;rience, par les tests produits par exemple.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p class="CxSpMiddle">C&ocirc;t&eacute; m&eacute;dias traditionnels, le format &eacute;ditorial de la recette est en belle croissance et est particuli&egrave;rement adapt&eacute; pour le secteur. La communication corporate (RSE, approvisionnement, valeurs&hellip;) est &eacute;galement &agrave; utiliser avec les m&eacute;dias traditionnels, selon les deux communicantes.</p>

<p class="CxSpMiddle">Envois de produits aux influenceurs ou de codes promotionnels (qui g&eacute;n&egrave;rent ainsi du trafic sur le propre site de la marque), organisation de concours ou de challenges par l&rsquo;influenceur, l&rsquo;&eacute;v&eacute;nementiel (ateliers ou visites d&rsquo;entreprise), co-cr&eacute;ation de produits ou partenariat type &ldquo;ambassadeur&rdquo; de la marque sont autant de possibilit&eacute;s de travailler avec les influenceurs. Quand on voit l&rsquo;&eacute;volution des hashtags d&eacute;di&eacute;s au bio (de cet &eacute;t&eacute; &agrave; novembre, le #organic est pass&eacute; de 41 millions d&rsquo;utilisation &agrave; 44, et le #bio de 7,7 millions &agrave; 9 millions), cela peut &ecirc;tre un bon compl&eacute;ment de communication pour le secteur du bio.</p>



Le Cluster Bio Auvergne-Rhône-Alpes a organisé une formation digitale pour apprendre à ses adhérents à communiquer via les médias traditionnels et surtout les influenceurs.

A l’heure du digital, la caution des médias traditionnels est indispensable aux marques

<p>Apr&egrave;s un surcro&icirc;t d&rsquo;activit&eacute; en fin de semaine dans les magasins avec l&rsquo;annonce du nouveau confinement, les demandes sont plus r&eacute;serv&eacute;es avec toujours un impact de la disparition de la restauration. N&eacute;anmoins, la modestie saisonni&egrave;re de l&rsquo;offre permet de tenir des niveaux de r&eacute;mun&eacute;ration tr&egrave;s convenables pour les &eacute;leveurs dans un flux commercial assez fluide. En brebis le commerce est r&eacute;gulier avec des tarifs stables. </p><p><strong>Avis d&rsquo;expert&nbsp;: </strong></p><p>Les sorties seront limit&eacute;es avec le f&eacute;ri&eacute;s du 11 novembre ce qui devrait permettre de tenir les prix</p>


Le commerce reste fluide dans les agneaux

Ovin : analyse commerciale sem 45-2020

<p><strong>Veaux&nbsp;: </strong>Les exp&eacute;ditions vers le march&eacute; ib&eacute;rique restent incontournables face &agrave; une production fran&ccedil;aise toujours exc&eacute;dentaire en petits veaux. L&rsquo;activit&eacute; commerciale demeure r&eacute;guli&egrave;re sur le march&eacute; espagnol dans les gros veaux laitiers ou Montb&eacute;liards, mais les exportateurs sont exc&eacute;d&eacute;s par la gestion des PCR. Les frais engendr&eacute;s pour exporter sont pharaoniques et se chiffrent &agrave; plusieurs millions d&rsquo;euros, chaque ann&eacute;e. Les int&eacute;grateurs fran&ccedil;ais entament une forte r&eacute;duction de leurs mises en place pour pouvoir tenir les prix sur le march&eacute; de la viande &agrave; l&rsquo;approche des beaux jours (Avril). Les tarifs sont stables dans les Holsteins, Normands ou Montb&eacute;liards, mais les tarifs propos&eacute;s aux &eacute;leveurs restent ind&eacute;cents. Le commerce demeure compliqu&eacute; dans les crois&eacute;s (taupes, gris ou blanc bleus) de moyenne conformation avec une m&eacute;vente dans les femelles. En veaux de race &agrave; viande ou crois&eacute;s de bonne conformation, les tarifs se maintiennent dans les tr&egrave;s bons crois&eacute;s (jaunes ou blanc bleus) U et E de conformation.&nbsp;La tendance est au plafonnement dans les limousins avec plus d&rsquo;offres. &nbsp;</p><p><strong>Veaux de boucherie&nbsp;:</strong> La r&eacute;duction des volumes mis en production et la forte activit&eacute; du week-end dans les magasins avec le confinement permet de tenir un assez bon commerce et des tarifs fermes. Les int&eacute;grateurs restent n&eacute;anmoins prudents avec en m&eacute;moire l&rsquo;h&eacute;catombe qui avait suivi le confinement de Mars.</p><p><strong>Avis d&rsquo;expert&nbsp;: </strong></p><p><strong>Veaux d&rsquo;engraissement</strong>&nbsp;: Les mises en place seront &agrave; la baisse, mais les volumes seront r&eacute;duits sur les march&eacute;s avec des reports pour la semaine suivante. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;</p><p><strong>Veaux de race &agrave; viande</strong>&nbsp;: Le commerce sera calme avec des cours stables &nbsp;</p><p><strong>Veaux de boucherie</strong>&nbsp;: L&rsquo;&eacute;quilibre offre/demande semble tenir pour que les tarifs se stabilisent. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;</p>


Pas de changement

Veau : analyse commerciale sem 45-2020

<p><strong>En broutards&nbsp;et taurillons 12-18 mois&nbsp;:</strong> Le climat commercial reste morose. Le recul des exp&eacute;ditions que ce soit sur l&rsquo;Italie ou l&rsquo;Espagne p&egrave;se s&eacute;rieusement sur la tendance et l&rsquo;ambiance des march&eacute;s. Les ventes sur l&rsquo;Italie sont pass&eacute;es de 23800 animaux en semaine 42 &agrave; 19500 sur la semaine 44. Ce reflux de la demande p&egrave;se s&eacute;rieusement sur le moral des &eacute;leveurs qui subissent une forte croissance de leurs co&ucirc;ts de production (paille, aliments&hellip;). Les tarifs restent sous pression dans les bons Charolais ou Limousins lourds. Le commerce est laborieux dans la moyenne marchandise non-vaccin&eacute;e &agrave; destination de l&rsquo;Espagne avec de gros soucis de gestion des cas positifs FCO. Le commerce des femelles se montre en revanche tr&egrave;s porteur avec des tarifs fermes depuis quelques mois. La demande italienne est soutenue pour une production de babinettes qui a trouv&eacute; son march&eacute; aupr&egrave;s des distributeurs et qui prennent souvent la place des m&acirc;les avec des pi&egrave;ces plus l&eacute;g&egrave;res. Les acheteurs privil&eacute;gient les animaux vaccin&eacute;s qui restent tr&egrave;s bien valoris&eacute;s, mais la demande se porte &eacute;galement sur des non-vaccin&eacute;s chez des op&eacute;rateurs qui font de la repousse.</p><p><strong>En bovins maigres + 18 mois&nbsp;:</strong> Les volumes restent modestes sur les march&eacute;s, avec une m&eacute;t&eacute;o assez favorable. La stabilit&eacute; des prix pratiqu&eacute;s dans la viande permet de tenir les prix dans le bon maigre pr&eacute;par&eacute; pour l&rsquo;embouche. Peu de changement &eacute;galement dans le b&eacute;tail de moyenne conformation, mais le tri est marqu&eacute; avec de la baisse dans le b&eacute;tail de moindre conformation ou trop maigre. </p><p><strong>Avis d&rsquo;expert&nbsp;: </strong></p><p><strong>Broutards</strong>&nbsp;: Avec le f&eacute;ri&eacute; du 11 novembre un mercredi, l&rsquo;activit&eacute; sera tr&egrave;s perturb&eacute;, mais cela ne devrait pas avoir d&rsquo;impact sur des tarifs d&eacute;j&agrave; tr&egrave;s bas.</p><p><strong>Bovins maigres +18 mois</strong>&nbsp;: Le commerce sera perturb&eacute; avec des cours stables. </p>


Commerce morose

Bovins maigres : analyse commerciale sem 45-2020

<p><strong>Bovins races allaitantes</strong>&nbsp;: L&rsquo;activit&eacute; commerciale est tr&egrave;s calme et si peu de mouvements tarifaires ont &eacute;t&eacute; observ&eacute;s cette semaine dans les femelles de qualit&eacute; bouch&egrave;re, les achats sont s&eacute;rieusement ajust&eacute;s. Les animaux haut de gamme se maintiennent, mais un certain nombre de concours pr&eacute;vus pour la fin de l&rsquo;ann&eacute;e sont d&eacute;j&agrave; annul&eacute;s.&nbsp; Les tarifs se maintiennent pour les Blondes d&rsquo;Aquitaine lourdes ainsi que dans les Parthenaises, Limousines ou Charolaises de qualit&eacute; bouch&egrave;re. Les &eacute;changes sont de plus en plus s&eacute;lectifs dans les Charolaises o&ugrave; les besoins sont limit&eacute;s, ce qui engendre toujours de gros &eacute;carts de valorisation entre les animaux correspondant &agrave; des commandes et ceux qui se retrouvent en surplus sur le march&eacute;. La vente est plus difficile dans les crois&eacute;s et les allaitantes de choix secondaire avec des tarifs qui tendent &agrave; baisser notamment dans la marchandise en manque de viande ou de finition.</p><p><strong>R&eacute;formes laiti&egrave;res &ndash;</strong> La qualit&eacute; de l&rsquo;offre reste d&eacute;grad&eacute;e dans les abattoirs. La sp&eacute;cialisation des ateliers a conduit &agrave; une augmentation des animaux class&eacute;s P. Une vache sur trois est not&eacute;e un ou deux d&rsquo;engraissement qui finissent int&eacute;gralement dans le hach&eacute; qui est un secteur sous forte tension. Les volumes disponibles restent largement suffisants pour les besoins des industriels &agrave; la veille d&rsquo;une semaine &eacute;court&eacute;e. La tendance est &agrave; la baisse dans les bonnes vaches viand&eacute;es, et la pression reste tr&egrave;s forte dans l&rsquo;entr&eacute;e de gamme.</p><p><strong>Jeunes bovins &ndash;</strong> Le reconfinement des populations europ&eacute;ennes, la fermeture des restaurants et la forte r&eacute;duction d&rsquo;activit&eacute; de la RHF sont un nouveau coup dur pour une production qui &eacute;tait pourtant en bonne voie pour r&eacute;duire les stocks engrang&eacute;s en d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e. Le recul de la demande engendre une nouvelle tension sur des prix d&eacute;j&agrave; tr&egrave;s bas.</p><p><strong>Avis d&rsquo;expert&nbsp;: </strong></p><p><strong>Bovins races allaitantes</strong>&nbsp;: Le commerce sera perturb&eacute; par le f&eacute;ri&eacute; du 11 novembre avec moins de besoins et des tarifs plus discut&eacute;s. &nbsp;&nbsp;</p><p><strong>Bovins races laiti&egrave;res</strong>&nbsp;: Face au recul des ventes, les industriels vont accentuer la pression sur les prix. &nbsp;</p><p><strong>Jeunes bovins</strong>&nbsp;: Le commerce sera tr&egrave;s compliqu&eacute; avec des tarifs plus discut&eacute;s. &nbsp;</p>


Tendance baissière dans les laitières

Bovin de boucherie : analyse commerciale sem 45-2020

<p>Contrairement au confinement du mois de mars o&ugrave; le commerce de la viande avait &eacute;t&eacute; &eacute;pargn&eacute; par des achats massifs dans les GMS et un renforcement de la vente directe, le nouveau&nbsp; confinement des populations destin&eacute; &agrave; freiner la propagation du covid 19 se montre moins favorable.&nbsp; Les disponibilit&eacute;s se montrent suffisantes pour des besoins amoindris des industriels. La m&eacute;vente des morceaux nobles destin&eacute;s aux restaurants est tr&egrave;s p&eacute;nalisante &agrave; une p&eacute;riode o&ugrave; les barbecues sont rentr&eacute;s. La restauration hors domicile reste possible, mais avec des contraintes qui p&eacute;nalisent les viandes &agrave; griller au profit des celles &agrave; bouillir, souvent d&rsquo;importation dans les grosses structures. Cette crise profite en revanche &agrave; la vente &agrave; emporter, que ce soit dans les food truck, les boulangeries ou les restaurants qui se sont adapt&eacute;s pour sauver leurs entreprises.&nbsp;</p><p>Au printemps, l&rsquo;afflux des consommateurs dans les GMS avait fait cro&icirc;tre les ventes de viande hach&eacute;e, mais &eacute;galement des rayons traditionnels. Les mesures visant &agrave; r&eacute;duire la commercialisation d&rsquo;un certain nombre de produits non essentiels pour plus d&rsquo;&eacute;quit&eacute; avec le petit commerce, va g&eacute;n&eacute;rer moins de flux dans ces grands magasins donc moins de vente. Cela se ressent d&eacute;j&agrave; dans les commandes pass&eacute;es aupr&egrave;s des abattoirs. Ce nouveau d&eacute;s&eacute;quilibre &agrave; un impact tr&egrave;s fort sur les animaux crois&eacute;s et les bonnes laiti&egrave;res ou mixtes qui trouvaient souvent leurs places dans la RHF. Les pi&egrave;ces nobles sont les plus touch&eacute;es, et partent de plus en plus vers la production de minerai. Les stocks montent dans ce dernier, et si les industriels ont toujours la possibilit&eacute; de congeler pour maintenir l&rsquo;activit&eacute; des usines de transformation, les co&ucirc;ts g&eacute;n&eacute;r&eacute;s et la moindre valorisation de ces produits par rapport aux viandes&nbsp; fraiches engendrent une forte tension sur la viande industrielle.</p><p>&nbsp;</p><p>Dans les races &agrave; viande, la situation n&rsquo;est pas meilleure avec un recul des commandes. La campagne sur les viandes &laquo;&nbsp;label rouge&nbsp;&raquo; appelle les Fran&ccedil;ais &agrave; consommer de la viande de qualit&eacute;, mais le relais dans l&rsquo;acte d&rsquo;achat est compliqu&eacute;. La tendance au &laquo;&nbsp;locavorisme&nbsp;&raquo;, c&rsquo;est-&agrave;-dire &agrave; la consommation de produits locaux, est en revanche clairement renforc&eacute;e par cette crise. La vente directe &agrave; la ferme et les drives fermiers connaissent un grand succ&egrave;s.</p>


La viande sous tension

Bovin : conjoncture sem 45-2020

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<p><strong>Chez Yves Boll&eacute;, 2016 avait &eacute;t&eacute; une ann&eacute;e difficile</strong>, entra&icirc;nant des reports d&rsquo;annuit&eacute;s et des emprunts suppl&eacute;mentaires. Et 2020 est survenue alors que tout n&rsquo;&eacute;tait pas encore &eacute;pong&eacute;. <em>&laquo;&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/moisson-2020-des-recoltes-dans-le-rouge-pour-une-annee-noire-en-grandes-cultures">Cette ann&eacute;e est pire que 2016, car c&rsquo;est la catastrophe sur toutes les cultures</a>&nbsp;&raquo;</em>, explique l&rsquo;agriculteur de 59 ans. Il le reconna&icirc;t&thinsp;: <em>&laquo; J&rsquo;arrive en fin de carri&egrave;re, fatigu&eacute; de me battre pour rester debout face &agrave; tous les obstacles, malgr&eacute; la passion pour ce m&eacute;tier.&nbsp;&raquo;</em></p>

<div class="sequence">Lire aussi :<em> </em><a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/les-vrais-chiffres-des-revenus-des-grandes-cultures">peut-on encore gagner sa vie en grandes cultures ?</a></div>

<p>Install&eacute; depuis 1982, <strong>Yves Boll&eacute; a vu la situation se d&eacute;grader fortement depuis une vingtaine d&rsquo;ann&eacute;es</strong>. <em>&laquo;&nbsp;Nous avions diversifi&eacute; notre activit&eacute; au d&eacute;but des ann&eacute;es 1990 avec la vente de sapins de No&euml;l, </em>raconte-t-il.<em> Puis j&rsquo;ai mont&eacute; une soci&eacute;t&eacute; de vente de pailles et de fourrages pour les centres &eacute;questres et les particuliers. C&rsquo;est beaucoup de travail afin de maintenir un revenu.&nbsp;&raquo;</em></p>

<h3>&laquo;&nbsp;Tous les ans, on nous grignote les DPB&nbsp;&raquo;</h3>

<p><strong>Sur la ferme, tout se passait bien jusqu&rsquo;au d&eacute;but des ann&eacute;es 2000</strong>, puis <em>&laquo;&nbsp;le prix des intrants et du mat&eacute;riel ont explos&eacute;, tandis que les prix des c&eacute;r&eacute;ales n&rsquo;ont pas &eacute;volu&eacute;&nbsp;&raquo;</em>. S&rsquo;y est ajout&eacute;e la diminution des aides PAC. <em>&laquo;&nbsp;Tous les ans, on nous grignote les DPB. Ce n&rsquo;est pas normal. Les aides &eacute;taient au d&eacute;part des aides compensatoires, afin de compenser le fait que nos produits devaient &ecirc;tre vendus aux cours mondiaux. On est toujours au cours mondial, mais les aides baissent. Les promesses n&rsquo;ont pas &eacute;t&eacute; tenues.&nbsp;&raquo;</em></p>

<div class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/les-revenus-en-grandes-cultures-expliques-en-3-graphiques">le revenu en grandes cultures expliqu&eacute; en 3 graphiques</a></div>

<p><strong>&Agrave; ces questions &eacute;conomiques s&rsquo;ajoute un contexte de contraintes administratives</strong>. <em>&laquo;&nbsp;Nous subissons une pression de l&rsquo;administration pour <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/secheresse-possibilite-de-declarer-des-cultures-derobees-en-sie-en-cas-de-non-levee-liee-au-sec">implanter des couverts SIE alors que c&rsquo;est techniquement impossible</a>. On se pose en permanence la question de savoir ce que l&rsquo;on a le droit de faire, qu&rsquo;il s&rsquo;agisse des &eacute;pandages ou du broyage.&nbsp;&Ccedil;a complique fortement l&rsquo;organisation du travail.&nbsp;&raquo;</em></p>

<div class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/reglementationznt-les-8-questions-que-tout-agriculteur-doit-se-poser-pour-eviter-les-pieges" title="R&eacute;glementation/ZNT&thinsp;: les 8 questions que tout agriculteur doit se poser pour &eacute;viter les pi&egrave;ges">les 8 questions que tout agriculteur doit se poser sur les ZNT pour &eacute;viter les pi&egrave;ges</a></div>

<h3>&laquo;&nbsp;Nous manquons d&rsquo;outils pour g&eacute;rer les &eacute;normes fluctuations&nbsp;&raquo;</h3>

<p>Le moment de passer le flambeau &agrave; sa fille approche. <em>&laquo;&nbsp;Pourra-t-elle reprendre&thinsp;? Ne sera-t-elle pas oblig&eacute;e de conserver une activit&eacute; &agrave; l&rsquo;ext&eacute;rieur, au moins tant que je pourrai aider sur la ferme, </em>s&rsquo;interroge Yves Boll&eacute;. <em>Et faudra-t-il diversifier un peu plus l&rsquo;activit&eacute; si le revenu d&eacute;gag&eacute; par les cultures alimentaires reste insuffisant, notamment pour faire face aux n&eacute;cessaires emprunts qu&rsquo;implique l&rsquo;installation&thinsp;? Nous manquons d&rsquo;outils pour g&eacute;rer les &eacute;normes fluctuations de nos ressources et s&eacute;curiser une tr&eacute;sorerie long terme. Le monde agricole s&rsquo;est toujours adapt&eacute;, mais l&agrave;, je suis plus inquiet qu&rsquo;auparavant.&nbsp;&raquo;</em></p>

<div class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/la-deduction-pour-epargne-de-precaution-vraie-solution-de-lissage-du-revenu-agricole" title="La d&eacute;duction pour &eacute;pargne de pr&eacute;caution, vraie solution de lissage du revenu agricole">la d&eacute;duction pour &eacute;pargne de pr&eacute;caution, vraie solution de lissage du revenu agricole</a></div>

<div class="note">SAU de 218&nbsp;ha (bl&eacute;, betteraves, pommes de terre, escourgeon, avoine, tournesol, ma&iuml;s).</div>
</div>



Yves Bollé, agriculteur à Cambronne-lès-Clermont, dans l’Oise, a vu sa situation économique se dégrader depuis le début des années 2000. Il a dû développer des activités de diversification pour maintenir son revenu, au prix d’une charge de travail conséquente.

Revenu/grandes cultures : « Nous nous sommes toujours adaptés, mais je suis plus inquiet qu’avant »

<div class="encadre">
<h3 class="encadre">Huit derni&egrave;res ann&eacute;es tr&egrave;s peu r&eacute;mun&eacute;ratrices en c&eacute;r&eacute;ales et ol&eacute;oprot&eacute;agineux</h3>

<p><img alt="" src="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/sites/grandes-cultures/files/_RGC351_ACTU_ENQU_INFOGRAPHIE1.jpg" />Pour l&rsquo;Otex 15 (c&eacute;r&eacute;ales et ol&eacute;oprot&eacute;agineux), une fois les cotisations sociales de l&rsquo;exploitation d&eacute;duites, <strong>le RCAI (r&eacute;sultat courant avant imp&ocirc;ts, voir lexique ci-dessous) &eacute;tait inf&eacute;rieur &agrave; 10&nbsp;000 euros entre 2013 et 2015&nbsp;rapport&eacute; &agrave; l&rsquo;unit&eacute; de travail non salari&eacute;</strong> (un temps plein d&rsquo;exploitant agricole ou UTANS, voir lexique ). Il a ensuite plong&eacute; &agrave; -10&nbsp;000 euros en 2016. La timide remont&eacute;e entre 2017 et 2019 (entre 14&nbsp;000 et 17&nbsp;000 euros) va de nouveau &ecirc;tre balay&eacute;e en 2020.</p>

<p>&laquo;<em>&nbsp;Pour 2020, nous pr&eacute;voyons que <strong>pr&egrave;s de la moiti&eacute; des exploitations en c&eacute;r&eacute;ales et ol&eacute;o-prot&eacute;agineux pourraient d&eacute;gager un RCAI n&eacute;gatif</strong></em>, annonce Val&eacute;rie Leveau, responsable de l&rsquo;&eacute;quipe Economie et strat&eacute;gie d&rsquo;exploitation chez Arvalis. <em>Entre 2017 et 2019, il y avait entre 50 et 60 % de ces exploitations dont le RCAI d&eacute;gageait moins d&rsquo;un Smic. Le produit hors aide en euros courants de 2020 serait sup&eacute;rieur &agrave; celui de la p&eacute;riode 2002-2006 en euros courants, mais avec moins d&rsquo;aides et plus de charges. <strong>En 2020, 80 % des exploitations c&eacute;r&eacute;ali&egrave;res risquent de d&eacute;gager moins d&rsquo;un Smic par unit&eacute; de travail non salari&eacute;</strong>.</em>&nbsp;&raquo;</p>
</div>

<div class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/les-vrais-chiffres-des-revenus-des-grandes-cultures">peut-on encore gagner sa vie en grandes cultures ?</a></div>

<div class="encadre">
<h3 class="encadre">Un r&eacute;sultat courant en c&eacute;r&eacute;ales et ol&eacute;oprot&eacute;agineux sous la moyenne des autres secteurs depuis 2013</h3>

<p><img alt="" src="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/sites/grandes-cultures/files/_RGC351_ACTU_ENQU_INFOGRAPHIE2.jpg" />Privil&eacute;gi&eacute;s, les c&eacute;r&eacute;aliers&thinsp;? Entre&nbsp;2000 et&nbsp;2005, un producteur de grandes cultures d&eacute;gageait en moyenne un RCAI proche de celui de la moyenne de l&rsquo;ensemble des exploitations agricoles fran&ccedil;aises. Les profils de grandes cultures ont ensuite fortement profit&eacute; de la conjoncture favorable entre&nbsp;2007 et&nbsp;2012 (2009 except&eacute;), creusant l&rsquo;&eacute;cart avec la moyenne.</p>

<p><em>&laquo;&nbsp;Mais, <strong>depuis 2013, le RCAI rapport&eacute; &agrave; l&rsquo;unit&eacute; de travail (UTANS, voir lexique ci-dessous) de l&rsquo;Otex 15 est &eacute;quivalent ou inf&eacute;rieur &agrave; la moyenne des autres cat&eacute;gories</strong>&nbsp;&raquo;</em>, souligne Val&eacute;rie Leveau, chez Arvalis.</p>

<p>L&rsquo;Otex 16 (grandes cultures avec cultures sp&eacute;cialis&eacute;es comme la betterave ou la pomme de terre) continue &agrave; faire mieux, mais la situation va &ecirc;tre beaucoup plus compliqu&eacute;e pour cette cat&eacute;gorie avec la r&eacute;colte 2020.</p>
</div>

<div class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/revenu-en-grandes-cultures-nous-nous-sommes-toujours-adaptes-sur-nos-exploitations-mais-je-suis">&laquo;&nbsp;Nous nous sommes toujours adapt&eacute;s, mais je suis plus inquiet qu&rsquo;avant&nbsp;&raquo;</a></div>

<div class="encadre">
<h3 class="encadre">Des charges &agrave; l'hectare qui redescendent plus lentement que la valeur de la production depuis 2012 en grandes cultures</h3>

<div alt="infographie aides, produit et charges en grandes cultures" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-type="media" data-entity-uuid="7a02e269-49bc-4bfe-bb7e-b209d5d5fdd0" title="infographie aides, produit et charges en grandes cultures" data-langcode="fr" class="embedded-entity">  <img src="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/sites/grandes-cultures/files/_RGC351_ACTU_ENQU_INFOGRAPHIE3_0.jpg" alt="infographie aides, produit et charges en grandes cultures" typeof="foaf:Image" /></div>
<p>En euros courants, les charges moyennes (en incluant les cotisations sociales de l&rsquo;exploitant, mais pas la r&eacute;mun&eacute;ration de la main-d&rsquo;&oelig;uvre familiale) sont pass&eacute;es <strong>de 1&thinsp;000&nbsp;euros/hectare en 2006 &agrave; 1245 euros/hectare en 2018</strong>. Apr&egrave;s avoir atteint un sommet en 2013 (1500 &euro;/ha), elles ont amorc&eacute; une l&eacute;g&egrave;re d&eacute;crue, <em>&laquo;&nbsp;mais plus lentement que celle de la production, et ce ph&eacute;nom&egrave;ne est aggrav&eacute; par l&rsquo;&eacute;rosion des aides&nbsp;&raquo;</em>, analyse Vincent Chatellier.</p>

<p>Entre&nbsp;2006 et&nbsp;2018, les aides directes (premier et deuxi&egrave;me pilier) ont en effet gliss&eacute; en moyenne de 368&nbsp;euros/hectare &agrave; moins de 250&nbsp;euros/hectare chez les scopeurs. <strong>Rapport&eacute; &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle de l&rsquo;exploitation, les fermes c&eacute;r&eacute;ali&egrave;res ont touch&eacute; 31&thinsp;000&nbsp;euros d&rsquo;aides en moyenne en 2018</strong>, un niveau similaire &agrave; la moyenne toutes Otex confondues (29&thinsp;000&nbsp;&euro;). C&rsquo;est 10&thinsp;000&nbsp;euros de moins qu&rsquo;au d&eacute;but des ann&eacute;es 2000.</p>
</div>

<div class="outils">
<div class="surtitre">
<h3>LEXIQUE</h3>
</div>

<p><strong>Rica :</strong> le R&eacute;seau d&rsquo;information comptable agricole est un outil statistique construit pour &ecirc;tre repr&eacute;sentatif des exploitations agricoles en France et dans l&rsquo;UE.</p>

<p><strong>Otex 15 :</strong> il s&rsquo;agit de la cat&eacute;gorie regroupant les exploitations sp&eacute;cialis&eacute;es en c&eacute;r&eacute;ales et ol&eacute;oprot&eacute;agineux (52 300 exploitations en France avec une SAU moyenne de 126 ha).</p>

<p><strong>Otex 16 :</strong> exploitations sp&eacute;cialis&eacute;es en grandes cultures (c&eacute;r&eacute;ales avec aussi d&rsquo;autres cultures telles que les betteraves et/ou les pommes de terre&hellip;). Les 19 300 exploitations ont une SAU moyenne de 121 ha.</p>

<p><strong>RCAI :</strong> le r&eacute;sultat courant avant imp&ocirc;ts. C&rsquo;est l&rsquo;indicateur le plus classiquement utilis&eacute; pour &eacute;voquer les revenus en agriculture. Il provient de l&rsquo;activit&eacute; courante de l&rsquo;entreprise, en tenant compte de son cycle de financement, soit la somme des produits dont sont d&eacute;duites les charges op&eacute;rationnelles et de structures, les dotations aux amortissements et les frais financiers. Ce revenu sert &agrave; alimenter les pr&eacute;l&egrave;vements priv&eacute;s. Les cotisations sociales des exploitants non salari&eacute;s ne sont pas d&eacute;duites du RCAI.</p>

<p><strong>UTANS :</strong> unit&eacute; de travail non salari&eacute;. Un exploitant travaillant &agrave; mi-temps sera comptabilis&eacute; comme 0,5 UTANS.</p>
</div>



Privilégiés, les producteurs de grandes cultures ? L'étude des chiffres montre que leurs revenus se situent plutôt en-dessous de la moyenne de l'ensemble des exploitations françaises depuis 5 ans. Explications en graphiques.

Le revenu en grandes cultures expliqué en 3 graphiques

<div class="node__content clearfix">
<div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field__item">
<p>Les prix du lait recueillis par le r&eacute;seau LTO Nederland et European dairy farmers montrent un prix du lait standard (1) en septembre 2020 &agrave; <strong>329,9 &euro;/t en moyenne sur 16 transformateurs laitiers europ&eacute;ens</strong> enqu&ecirc;t&eacute;s, en<strong> hausse de 2,8 &euro;/t</strong> par rapport &agrave; la moyenne du mois pr&eacute;c&eacute;dent. Compar&eacute; &agrave; septembre 2019, le prix moyen est inf&eacute;rieur de 7,9 &euro;/t.</p>

<p>Le prix du lait de Milcobel (Belgique) est inchang&eacute; pour le sixi&egrave;me mois cons&eacute;cutif. C'est le plus faible prix des 16 laiteries enqu&ecirc;t&eacute;es ; sous la barre des 300 &euro;/t depuis mars 2020.</p>

<p>Pour octobre, plusieurs laiteries annoncent des prix en hausse : +10 &euro;/t pour DMK (Allemagne), +5 &euro; pour Arla foods (et +10 &euro;/t annonc&eacute; pour novembre), +5 &euro;/t pour FrieslandCampina qui annonce un prix stable pour novembre.</p>

<p><em>"On s'attend &agrave; ce que le prix moyen de 2020 soit inf&eacute;rieur de 1 &agrave; 2% par rapport &agrave; celui de 2019"</em>, estime le r&eacute;seau LTO.</p>

<p>En <strong>Nouvelle-Z&eacute;lande, Fonterra</strong> avait annonc&eacute; le 15 octobre <em>"remonter le point m&eacute;dian de sa fourchette pr&eacute;visionnelle de prix du lait &agrave; la production &agrave; 6,80 dollars par kgMS, contre 6,40 dollars, tout en conservant sa fourchette actuelle de +/-50c par kgMS"</em>. Cette hausse est li&eacute;e &agrave; une demande chinoise dynamique. N&eacute;anmoins, les incertitudes de march&eacute;s font que Fonterra conserve une large fourchette de prix pr&eacute;visionnel, de 6,30 $ &agrave; 7,30 $ par kgMS.</p>
</div>
</div>



<h2>En Europe, le prix du lait des laiteries enquêtées par le réseau LTO Nederland est soit en légère hausse soit stable. Très peu de laiteries baissent légèrement. Les annonces pour octobre suggèrent de légères hausses.</h2>

Le prix du lait en Europe monte très légèrement en septembre 2020

<p>Springer Proteissimo 101 est le nom d&rsquo;une nouvelle prot&eacute;ine d&eacute;velopp&eacute;e chez Biospringer (sp&eacute;cialiste des ingr&eacute;dients d&rsquo;origine naturelle obtenus par fermentation de levure cr&eacute;&eacute; en 1872 &agrave; Paris et aujourd&rsquo;hui filiale de Lesaffre) destin&eacute;e &agrave; &ecirc;tre utilis&eacute;e sur les march&eacute;s des prot&eacute;ines alternatives pour servir les segments des v&eacute;gans, des v&eacute;g&eacute;tariens et des fl&eacute;xitariens.</p>

<p>Il s&rsquo;agit d&rsquo;une prot&eacute;ine de levure obtenue par fermentation. &laquo; <em>La prot&eacute;ine de levure est un ingr&eacute;dient d&rsquo;origine naturelle, qui est obtenue &agrave; partir d&rsquo;un simple proc&eacute;d&eacute; de fermentation, avec une transformation minimale&nbsp;</em>&raquo; pr&eacute;cise l&rsquo;entreprise dans sa communication.</p>

<p>Biospringer explique que ce nouveau produit, polyvalent, est &laquo;&nbsp;<em>destin&eacute; &agrave; la formulation de substituts de viande ou de produits laitiers&nbsp;</em>&raquo;. Il poss&egrave;de un go&ucirc;t neutre et &laquo;&nbsp;<em>d&eacute;nu&eacute; de notes aromatiques ind&eacute;sirables, par exemple vertes ou terreuses, assez communes chez les prot&eacute;ines issues de plantes</em>&nbsp;&raquo;, qui plus est riche en nutriments.</p>

<p>La Proteissimo 101, disponible pour les march&eacute;s Europe Moyen-Orient et Afrique, contient tous les acides amin&eacute;s essentiels (un profil &eacute;quilibr&eacute; d&rsquo;acides amin&eacute;s avec une haute teneur en leucine/isoleucine/valine et en lysine&nbsp;; excellents scores de digestibilit&eacute;&hellip;).</p>

<h3>Evolution des comportements alimentaires</h3>

<p>Pour se lancer sur ce nouveau segment, Biospringer est parti du constat qu&rsquo;un nombre grandissant de citoyens &agrave; travers le monde modifiaient leur comportement alimentaire. &laquo;&nbsp;<em>Etant donn&eacute; qu&rsquo;&agrave; travers le monde, un tiers des consommateurs limite sa consommation de viande ou d&eacute;cide de ne plus consommer de produits laitiers, les produits v&eacute;gans et v&eacute;g&eacute;tariens gagnent de plus en plus en popularit&eacute;. Qu&rsquo;il s&rsquo;agisse de consommateurs d&eacute;cidant de devenir v&eacute;gans pour faire des &eacute;conomies, am&eacute;liorer leur sant&eacute; ou r&eacute;duire leur empreinte carbone &ndash; changer de r&eacute;gime alimentaire est devenu une tendance mondiale. Des recherches montrent que la sant&eacute; est le premier crit&egrave;re d&rsquo;achat pour les produits &agrave; base de prot&eacute;ines alternatives, y compris pour les substituts de viande et de fromage</em>&nbsp;&raquo;.</p>

<p>Selon Vanessa Gougeon, chef de produit Springer Proteissimo 101, <em>&laquo; la levure a l&rsquo;avantage d&rsquo;&ecirc;tre connue et appr&eacute;ci&eacute;e des consommateurs dans le monde entier. En effet, selon une &eacute;tude ind&eacute;pendante r&eacute;alis&eacute;e pour Biospringer, 83% des adultes consid&egrave;rent que la prot&eacute;ine de levure est une bonne source de prot&eacute;ines. Utiliser la levure dans les aliments pour sa teneur en prot&eacute;ines est seulement une nouvelle fa&ccedil;on de valoriser cet ingr&eacute;dient, utilis&eacute; depuis des mill&eacute;naires&nbsp;&raquo;. </em></p>

<p>Autres avantages avanc&eacute;s par Biospringer, la prot&eacute;ine de levure est non allerg&egrave;ne et sans gluten, avec une cha&icirc;ne d&rsquo;approvisionnement qui ne d&eacute;pend pas des r&eacute;coltes ou des saisons. Elle n&rsquo;est pas obtenue &agrave; partir d&rsquo;organismes g&eacute;n&eacute;tiquement modifi&eacute;s, explique aussi l&rsquo;entreprise.</p>



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