<p>&nbsp;</p><figure  style="text-align: center;">
    <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/5jxFnv1EI9w?autoplay=0"
            frameborder="0"></iframe>
    <figcaption>conjoncture laiti&egrave;re novembre 2020</figcaption>
</figure>



Benoît Rouyer, économiste au Cniel, revient sur la collecte et le prix du lait en France et dans le monde au mois de novembre 2020. Le tournage de cette vidéo a eu lieu le 10 novembre 2020.

[Vidéo] Incertitude sur le marché des produits laitiers - conjoncture laitière, novembre 2020 :

<p>Assouplir, voire supprimer, tout ou partie des instruments de r&eacute;gulation pour laisser jouer plus librement le march&eacute;. Cr&eacute;er un outil centralis&eacute; de r&eacute;gulation du foncier agricole, dot&eacute; de pouvoirs renforc&eacute;s, confi&eacute;s &agrave; une autorit&eacute; administrative ind&eacute;pendante. Tels sont les deux sc&eacute;narios antagonistes propos&eacute;s par la Cour des comptes, qui se risque &agrave; la radicalit&eacute;, histoire de mettre un coup de pied dans la fourmili&egrave;re, avant de se raviser et de revenir &agrave; la sagesse. Le premier scenario, d&rsquo;inspiration lib&eacute;rale, souffrirait d&rsquo;une &laquo;&nbsp;<em>faible acceptabilit&eacute; par les professionnels concern&eacute;s et d&rsquo;incertitudes quant aux cons&eacute;quences d&rsquo;une telle option sur les ph&eacute;nom&egrave;nes de concentration et d&rsquo;artificialisation</em>&nbsp;&raquo;. Le second, s&rsquo;apparentant &agrave; une mise sous tutelle &eacute;tatique, n&rsquo;a pas davantage ses faveurs. &laquo;&nbsp;<em>Outre les r&eacute;serves que la Cour a d&eacute;j&agrave; eu l&rsquo;occasion de formuler sur la multiplication des autorit&eacute;s administratives ind&eacute;pendantes, la mise en &oelig;uvre de ce sc&eacute;nario para&icirc;t malais&eacute;e&nbsp;</em>&raquo;, &eacute;crivent les Sages. Reste le troisi&egrave;me, qualifi&eacute; de &laquo;&nbsp;pragmatique&nbsp;&raquo;, consistant &agrave; am&eacute;liorer les &eacute;l&eacute;ments constitutifs du dispositif actuel en mati&egrave;re de planification, d&rsquo;urbanisme, de zones de protection, de ma&icirc;trise des concentrations, des agrandissements et de l&rsquo;usage des sols, des dispositifs de r&eacute;gulation et enfin des r&eacute;gimes d&rsquo;aides, Pac comprise. Si ce troisi&egrave;me sc&eacute;nario rel&egrave;ve du pragmatisme, il pourrait vite tourner &agrave; l&rsquo;immobilisme. Il n&rsquo;y a qu&rsquo;&agrave; regarder par-dessus la haie.</p><h1>L&rsquo;artificialisation, cet anachronisme</h1><p>Le ph&eacute;nom&egrave;ne de l&rsquo;artificialisation en est la d&eacute;monstration. Depuis des ann&eacute;es, les pouvoirs publics multiplient les lois pour contrer le ph&eacute;nom&egrave;ne. Parmi les derni&egrave;res dates figurent la loi de modernisation pour l'agriculture du 27 juillet 2010 instituant les Commissions d&eacute;partementales de consommation des espaces agricoles (CDCEA) et la Loi d&rsquo;avenir de l&rsquo;agriculture du 13 octobre 2014 instituant le dispositif de compensation collective et sa formule &laquo;&nbsp;&eacute;viter, sinon r&eacute;duire et compenser&nbsp;&raquo; &agrave; faire fuir les am&eacute;nageurs et lotisseurs... sur la parcelle d&rsquo;&agrave; c&ocirc;t&eacute;. R&eacute;sultats&nbsp;: entre 2010 et 2018, 282 000 ha de terres agricoles ont &eacute;t&eacute; perdus, soit en moyenne 35 000 ha par an. &laquo;&nbsp;<em>In&eacute;galement r&eacute;parti sur le territoire, ce ph&eacute;nom&egrave;ne d&rsquo;artificialisation est particuli&egrave;rement pr&eacute;judiciable &agrave; l&rsquo;agriculture p&eacute;riurbaine, &agrave; un moment o&ugrave; les fili&egrave;res de proximit&eacute; sont tr&egrave;s recherch&eacute;es, ainsi que dans les zones littorales et outre-mer&nbsp;</em>&raquo;, rel&egrave;ve la Cour des comptes. &laquo;&nbsp;<em>En outre, il concerne, &agrave; hauteur de 70 %, des terres agricoles riches</em>&nbsp;&raquo;. La Cour des Comptes recommande d&rsquo;acc&eacute;l&eacute;rer et achever d&rsquo;ici 2023, la mise en place de l&rsquo;observatoire de l&rsquo;artificialisation des sols, dans sa dimension interminist&eacute;rielle et territoriale.</p><h1>La concentration, ce rouleau compresseur</h1><p>La concentration des terres agricoles est un autre ph&eacute;nom&egrave;ne point&eacute; par la Cour des Comptes. Le nombre d&rsquo;exploitations agricoles a baiss&eacute; de plus de la moiti&eacute; en une trentaine d&rsquo;ann&eacute;es (436 000 exploitations en 2016 contre 1 017 000 en 1988. Le nombre de nouvelles installations est pass&eacute; de 17.000 en 2000 &agrave; 14.300 nouveaux en 2017, selon les chiffres de la Mutualit&eacute; sociale agricole. &laquo;<em>&nbsp;Au regard des orientations retenues depuis dix ans en faveur d&rsquo;un mod&egrave;le d&rsquo;agriculture durable, multifonctionnelle, d&eacute;velopp&eacute;e par des entreprises familiales, la question de la structure des exploitations consid&eacute;r&eacute;e comme souhaitable se pose&nbsp;</em>&raquo;, rel&egrave;vent les Sages. La Cour des comptes jette au passage une pierre dans le jardin du travail &agrave; fa&ccedil;on int&eacute;gral, qui permet &agrave; un exploitant de confier l&rsquo;int&eacute;gralit&eacute; des travaux &agrave; une entreprise de travaux agricoles sans limitation de surface et en s&rsquo;affranchissant des r&egrave;gles du fermage.</p><h1 style="text-align:justify;">La d&eacute;r&eacute;gulation, ce cheval de Troie</h1><p>La Cour des comptes s&rsquo;est par ailleurs empar&eacute;e de la probl&eacute;matique des formes soci&eacute;taires, porte ouverte au contournement des missions de r&eacute;gulation des Safer. Les transactions portant sur des parts de soci&eacute;t&eacute;s agricoles, qui &eacute;taient au nombre de 275 pour une valeur de 132 M&euro; en 2014, repr&eacute;sentent, en 2018, 8.611 op&eacute;rations pour une valeur de 1,1 Md&euro;, soit l&rsquo;&eacute;quivalent de 18 % du march&eacute; foncier agricole, selon les chiffres de la FNSafer. &laquo;&nbsp;<em>La constitution sous forme soci&eacute;taire, qui permet d&rsquo;isoler le patrimoine familial et le patrimoine professionnel, concerne aujourd&rsquo;hui 36 % des exploitations et s&rsquo;accompagne de l&rsquo;essor de soci&eacute;t&eacute;s de portage foncier et de la concentration des exploitations, avec l&rsquo;entr&eacute;e au capital d&rsquo;associ&eacute;s non exploitants</em>&nbsp;&raquo;, note la Cour des comptes. Celle-ci recommande d&eacute;finir un cadre d&rsquo;intervention des Safer sur les parts sociales, leur permettant d&rsquo;agir en s&eacute;curit&eacute; et de rendre compte pr&eacute;cis&eacute;ment de ces op&eacute;rations, sous le contr&ocirc;le renforc&eacute; des commissaires du gouvernement. Elle recommande par ailleurs de regrouper la FNSafer et Terres d&rsquo;Europe SCAFR au sein d&rsquo;une entit&eacute; unique avant la fin de l&rsquo;ann&eacute;e 2021.</p><h1>L&rsquo;Europe &agrave; la rescousse&nbsp;?</h1><p>Pour appuyer ses messages, la Cour des comptes convoque la Commission europ&eacute;enne. Celle-ci a en effet expos&eacute; les enjeux du foncier agricole et pr&eacute;cis&eacute; les instruments de r&eacute;gulation que les &Eacute;tats membres peuvent mettre en &oelig;uvre, &agrave; savoir&nbsp;: soumission du transfert de propri&eacute;t&eacute; des terres &agrave; une autorisation administrative, droit de pr&eacute;emption en faveur des fermiers et des agriculteurs, mesures anti-sp&eacute;culatives, plafonnement de la taille de la propri&eacute;t&eacute; fonci&egrave;re. Sont en revanche proscrits l&rsquo;obligation d&rsquo;exploitation faite au propri&eacute;taire, les qualifications professionnelles ou obligation de r&eacute;sidence de l&rsquo;acqu&eacute;reur, l&rsquo;interdiction de vendre &agrave; une personne morale, la pr&eacute;f&eacute;rence locale.</p><p>La Cour des comptes appelle aussi la Pac &agrave; la rescousse. &laquo;&nbsp;<em>Une meilleure utilisation de Pac pourrait contribuer &agrave; ma&icirc;triser les ph&eacute;nom&egrave;nes de concentration et d&rsquo;accaparement des terres&nbsp;</em>&raquo;, &eacute;crit-elle. Et de citer des mesures concr&egrave;tes&nbsp;: calculer les paiements directs sur la base d&rsquo;avantages environnementaux et socio-&eacute;conomiques et non sur la seule surface, utiliser les marges de man&oelig;uvre d&eacute;j&agrave; pr&eacute;vues pour, par exemple, r&eacute;duire de 5 % les paiements directs pour la partie du montant sup&eacute;rieure &agrave; 150.000 &euro;, accro&icirc;tre le b&eacute;n&eacute;fice des aides agricoles sur les premiers hectares et donner la priorit&eacute; aux jeunes agriculteurs. La Pac a d&eacute;cid&eacute;ment les &eacute;paules larges.</p>


Artificialisation, concentration, dérégulation : face aux trois menaces qui continuent inlassablement d’hypothéquer la maîtrise du foncier agricole, la Cour des comptes évoque deux scénarios radicaux et antagonistes. L’institution en suggère un troisième, consistant à renforcer les outils de régulation actuels. Au risque de l’immobilisme.

Foncier : les trois menaces et les trois scénarios de la Cour des comptes

<p>Face aux s&eacute;cheresses estivales r&eacute;currentes, comment s&rsquo;assurer un stock de fourrage pour l&rsquo;hiver ? &Agrave; la demande du groupement de vulgarisation agricole (GVA) de Mauriac-Pleaux-Salers, une journ&eacute;e technique a &eacute;t&eacute; anim&eacute;e par la Chambre d&rsquo;agriculture ce jeudi 29 octobre. Au programme, l&rsquo;implantation d&rsquo;un m&eacute;teil fourrager avec ray-grass et tr&egrave;fle sur prairie d&eacute;grad&eacute;e. Le rendez-vous &eacute;tait donn&eacute; au Gaec Viallemonteil &agrave; Sourniac o&ugrave; cette technique a &eacute;t&eacute; mise en &oelig;uvre. Les participants &agrave; cette formation ont pu constater les premiers effets de cette r&eacute;g&eacute;n&eacute;ration et d&eacute;couvrir le mat&eacute;riel qui l&rsquo;a permise. En l&rsquo;occurrence, le Bednar Omega 3 000L de la Cuma du Labiou. Didier Nureau, conseiller agricole &agrave; l&rsquo;antenne mauriacoise de la Chambre d&rsquo;agriculture, en a profit&eacute; pour effectuer des analyses de sol tant au niveau chimique que biologique. Avec une excellente r&eacute;action gazeuse &agrave; l&rsquo;eau oxyg&eacute;n&eacute;e qui r&eacute;v&egrave;le une bonne dynamique organique et un pH de 6, la terre du Gaec Viallemonteil a de quoi faire des envieux. &Agrave; l&rsquo;aide de son p&eacute;n&eacute;trom&egrave;tre, Marc Peilleron, conseiller sp&eacute;cialis&eacute; en agronomie et animateur du r&eacute;seau Dephy, constatait une bonne descente racinaire de 30 &agrave; 40 cm. L&rsquo;implantation de m&eacute;teil vise justement &agrave; favoriser cette exploration racinaire.</p><p>Gratter sans r&eacute;serve</p><p>En d&eacute;but de r&eacute;union, devant l&rsquo;&eacute;cran de projection, il a &eacute;t&eacute; rappel&eacute; que l&rsquo;on n&rsquo;est pas dans une r&eacute;gion o&ugrave;, traditionnellement, on gratte beaucoup, mais que les successions de s&eacute;cheresses estivales doivent inciter &agrave; se remettre en question pour rem&eacute;dier au compactage des sols qui nuit &agrave; leur vie souterraine et donc &agrave; leur productivit&eacute;. Quand l&rsquo;apport de calcaire n&rsquo;est plus suffisant, il faut en venir au semis direct sur prairie vivante. Marc Peilleron a rappel&eacute; que le sursemis &agrave; la herse &eacute;trille peut fonctionner de fa&ccedil;on tr&egrave;s peu agressive. La technique banza&iuml;, qui revient &agrave; griffer superficiellement pour faire une terre fine et implanter ce que l&rsquo;on veut, est &eacute;galement efficace sans &ecirc;tre, pour autant, la m&eacute;thode la plus propre. &ldquo;Plus tu fais de terre, plus &ccedil;a marche&rdquo;, a assur&eacute; l&rsquo;intervenant. Ce 29 octobre, c&rsquo;est le semis direct de m&eacute;teil sur prairie vivante qui &eacute;tait au programme. Sur parcelle ab&icirc;m&eacute;e, cette m&eacute;thode qui revient &agrave; fissurer la terre en profondeur pour redonner de la porosit&eacute; au sol permet d&rsquo;esp&eacute;rer six tonnes de mati&egrave;re s&egrave;che en premi&egrave;re coupe au printemps. Quelques conditions sont toutefois n&eacute;cessaires. Marc Peilleron invite &agrave; cibler une prairie de vieux dactyles bien d&eacute;grad&eacute;e et &agrave; semer t&ocirc;t (mi-septembre &agrave; mi-octobre) en &eacute;vitant les p&eacute;riodes humides. Dans l&rsquo;id&eacute;al, l&rsquo;intervention devrait se faire juste avant la pluie. L&rsquo;implantation doit concerner une culture &agrave; pousse de d&eacute;but de printemps avec un apport de lisier &agrave; la fin de l&rsquo;hiver. Le technicien pr&eacute;conise les m&eacute;langes de seigle, avoine, vesce, ray-grass et tr&egrave;fle blanc. Pour le semoir, il conseille les outils &eacute;quip&eacute;s d&rsquo;un disque ouvreur et d&rsquo;un disque semeur &nbsp;(Simtech, Terrasem, Bednar&hellip;). Dans l&rsquo;assistance, un &eacute;leveur convaincu s&rsquo;est d&eacute;clar&eacute; tent&eacute; par l&rsquo;exp&eacute;rience &ldquo;sur 3 ou 4 hectares, pour essayer&rdquo;.</p>


Pour faire revivre des parcelles épuisées par le compactage, une journée technique était organisée par la Chambre d'agriculture du Cantal, portant sur le semis direct de méteil sur prairie vivante.

Du méteil pour booster les prairies

<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Apr&egrave;s le T6.180 Dynamic Command de 145 ch, New Holland compl&egrave;te sa gamme T6 &agrave; 6 cylindres avec le T6.160 Dynamic Command affichant 135 ch. C&rsquo;est, selon New Holland, le seul 6 cylindres du march&eacute; &agrave; ce niveau de puissance. Le tracteur re&ccedil;oit un moteur moteur NEF conforme &agrave; la norme Stage V gra&#770;ce au syste&#768;me de post-traitement sans entretien SCR ECO Blue 2.0. Outre sa sp&eacute;cificit&eacute; moteur, le T6.160 se distingue par sa transmission Dynamic Command.</p><h1 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Les fonctionnalit&eacute;s&nbsp;de la transmission</h1><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Il s&rsquo;agit d&rsquo;une semi-powershfit offrant 8 rapports sous charge. Elle met en &oelig;uvre un bouton-poussoir a&#768; 8 positions pour la se&#769;lection des rapports, &nbsp;en utilisant la technologie du double embrayage, et un bouton-poussoir a&#768; 3 positions pour les changements de gammes robotise&#769;s. Le tout permet d&rsquo;obtenir d'obtenir le meilleur rapport en re&#769;duisant les interventions de l'utilisateur. Dot&eacute; de la m&ecirc;me logique que qu&rsquo;une variation continue, le syst&egrave;me Ground Speed Management II utilise une combinaison de donn&eacute;es relatives &agrave; la charge du moteur, &agrave; la vitesse en marche avant et au r&eacute;glage du conducteur pour g&eacute;rer &agrave; la fois le r&eacute;gime du moteur et le rapport de la transmission. Avec la fonction Dynamic StartStop, disponible dans les vitesses de travail les plus basses, comme celles couramment associ&eacute;es aux travaux de manutention, il suffit d&rsquo;appuyer sur les p&eacute;dales de frein pour s&rsquo;arr&ecirc;ter, sans avoir &agrave; utiliser la p&eacute;dale d&rsquo;embrayage, avant de repartir en l&acirc;chant la p&eacute;dale. La Dynamic Command&nbsp;permet des changements de direction quasi instantan&eacute;s gr&acirc;ce &agrave; la technologie Powershuttle.</p><h1 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Connectivit&eacute;</h1><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">En cabine, le T6.160 Dynamic Command est e&#769;quipe&#769; de l'accoudoir SideWinder, associ&eacute; la &agrave; poigne&#769;e multifonctions CommandGrip et &agrave; l&rsquo;e&#769;cran tactile couleur IntelliView IV. Gra&#770;ce a&#768; la te&#769;le&#769;matique embarque&#769;e, il est possible, depuis une tablette, d&rsquo;envoyer et de recevoir en temps re&#769;el toute une se&#769;rie d'informations &agrave; partir de la plateforme MyPLM Connect. Il est &eacute;galement possible de ge&#769;rer sa flotte de machines et les donne&#769;es de son exploitation dans un seul environnement, en te&#769;le&#769;chargeant ses donne&#769;es agronomiques a&#768; partir de Farm Tab.</p>


Le 6 cylindres de 135 ch (seulement) de New Holland est doté d’une transmission semi-powershift à 8 rapports et inverseur sous charge. Il peut être connecté à la plateforme MyPLM Connect.

T6.160 Dynamic Command : 135 ch dans un 6 cylindres

        
<div  class="align-center ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/0/5/0/3560500-1-fre-FR/d7d175bc109e-tourteau-novembre-png" alt="" height="597" width="943" /><figcaption>Tourteau</figcaption></figure>

</div>
<div style="border:1px solid #84AF4B;margin-top:20px;" style="font-family: Montserrat,sans-serif;"> <table border="0" cellpadding="2" cellspacing="2"> <tr bgcolor="#84AF4B" style="color:white;"> <td colspan="2">Tendance prix</td> </tr> <tr> <td> <img src="https://www.strategie-grains.com/images/pictoHausse.png" alt=""/> </td> <td>Prix soutenus compte tenu de la fragilit&eacute; du bilan de soja jusqu&rsquo;en janvier</td> </tr> <tr> <td> <img src="https://www.strategie-grains.com/images/pictoBaisse.png" alt=""/> </td> <td>Baisse des cours &agrave; la sortie de l&rsquo;hiver avec l&rsquo;arriv&eacute;e de la r&eacute;colte sud-am&eacute;ricaine </td> </tr> </table> </div> 
<p><strong>Les prix sont tir&eacute;s &agrave; la hausse par des r&eacute;coltes de soja revues en baisse alors que les besoins mondiaux demeurent tr&egrave;s soutenus</strong></p><p>Les prix mondiaux du tourteau de soja ont connu un nouveau cycle de hausse depuis le mois dernier. Ils se sont appr&eacute;ci&eacute;s de presque 38 $/t &agrave; Chicago entre le 13 octobre et le 11 novembre (&agrave; 433 $/t) et sont d&eacute;sormais au plus haut depuis la campagne 2015/16. La r&eacute;duction des perspectives d&rsquo;offre en soja explique cette nouvelle envol&eacute;e des prix. En effet, au Br&eacute;sil, les semoirs accusent un important retard &agrave; cause du manque de pluie persistant. En outre, la r&eacute;colte s&rsquo;est av&eacute;r&eacute;e un peu d&eacute;cevante dans les plaines du Midwest selon l&rsquo;USDA,&nbsp;qui l&rsquo;a revue en baisse de presque 3 millions de tonnes en raison de rendements inf&eacute;rieurs aux attentes. Cette diminution est d&rsquo;autant plus haussi&egrave;re que la d&eacute;pendance du march&eacute; mondial au soja US est tr&egrave;s importante, les disponibilit&eacute;s br&eacute;siliennes &eacute;tant presque ass&eacute;ch&eacute;es. Les acheteurs chinois devraient acheter aux USA jusqu&rsquo;&agrave; l&rsquo;arriv&eacute;e de la r&eacute;colte br&eacute;silienne, qui accusera du retard.</p><p>Le tourteau de soja argentin s&rsquo;est par ailleurs appr&eacute;ci&eacute; fortement (+52 $/t depuis mi-octobre). En termes de production, le panorama n&rsquo;est pas tr&egrave;s encourageant en raison du d&eacute;ficit hydrique qui entrave le bon d&eacute;roulement des semis dans la <em>pampa</em>. Par ailleurs, un r&eacute;cent accident mortel dans une usine de trituration argentine a engendr&eacute; un arr&ecirc;t de l&rsquo;exploitation &ndash; et donc de la production de tourteau - pour une dur&eacute;e ind&eacute;termin&eacute;e. Notons que sur le plan macro-&eacute;conomique, la r&eacute;cente baisse du dollar a exacerb&eacute;e la hausse des cours mondiaux.</p><p><strong>Les prix UE du tourteau de soja ont &eacute;galement progress&eacute; mais la hausse devrait rester limit&eacute;e par de moindres besoins animaux</strong></p><p>Depuis le 13 octobre, les cours du tourteau de soja dans l&rsquo;UE ont suivi la hausse des prix mondiaux en gagnant 35 &euro;/t &agrave; Montoir (&agrave; 427 &euro;/t). La baisse des disponibilit&eacute;s en tourteau de colza et de tournesol dans l&rsquo;UE entra&icirc;ne un regain de demande des fabricants d&rsquo;aliments en tourteaux de soja. Toutefois nous attendons un recul de la consommation d&rsquo;aliments en 2020/21 par les animaux, ce qui va temp&eacute;rer le potentiel de hausse des prix des tourteaux dans l&rsquo;UE.</p><p>La production totale d&rsquo;aliments compos&eacute;s en 2020/21 est attendue en baisse en raison de la r&eacute;cession &eacute;conomique qui devrait freiner la consommation de viandes des m&eacute;nages. De plus, les r&eacute;centes augmentations de prix des mati&egrave;res premi&egrave;res devraient se r&eacute;percuter sur les marges des &eacute;leveurs via une hausse du co&ucirc;t des rations animales. Cela devrait limiter le recours aux aliments concentr&eacute;s et entrainer un regain de demande pour les aliments fabriqu&eacute;s &agrave; la ferme ou pour des aliments moins &eacute;labor&eacute;s. Par ailleurs des incertitudes p&egrave;sent sur les perspectives de production et de demande.</p><p>Dans le secteur volailles, alors que la sant&eacute; &eacute;conomique des fili&egrave;res avicoles est perturb&eacute;e la baisse des cours de la viande, la r&eacute;cente d&eacute;tection de cas de grippe aviaire sur des oiseaux sauvages ravive les craintes d&rsquo;&eacute;pizootie. Des contaminations d&rsquo;animaux d&rsquo;&eacute;levage pourraient en effet faire perdre des d&eacute;bouch&eacute;s &agrave; l&rsquo;export. Dans le secteur porcin, alors que la production d&rsquo;aliments est d&eacute;j&agrave; pr&eacute;vue en baisse en raison d&rsquo;une chute de consommation de viandes des m&eacute;nages en viandes, en Allemagne, la peste porcine continue sa progression dans la faune sauvage. Cela pourrait p&eacute;naliser les exportations allemandes vers les pays d&rsquo;Asie pendant de longs mois, et freiner la production porcine europ&eacute;enne.</p><p style="font-family: Montserrat,sans-serif;font-size:1.6em;"> <img style="vertical-align:middle;" src="https://www.strategie-grains.com/images/expert.png" alt=""/> <strong> L'avis de Tallage</strong></p><p style="font-family: Montserrat,sans-serif;"><strong> Le bilan mondial de tourteau apparait tout juste &eacute;quilibr&eacute; : il n&rsquo;y a aucun exc&eacute;dent en perspective chez les principaux exportateurs, voire un l&eacute;ger d&eacute;ficit en Am&eacute;rique du sud. Le potentiel d&rsquo;&eacute;volution des prix mondiaux du tourteau de soja est l&eacute;g&egrave;rement haussier. Les devraient suivre la hausse attendue des cours du soja d&rsquo;ici fin janvier. Le moindre signe de d&eacute;gradation suppl&eacute;mentaire des perspectives de r&eacute;coltes au Br&eacute;sil et/ou en Argentine renforcerait ce potentiel de hausse. Toutefois la r&eacute;cente r&eacute;duction de taxe &agrave; l&rsquo;exportation pour le tourteau en Argentine pourrait entrainer une acc&eacute;l&eacute;ration de la trituration dans les semaines qui viennent. Cela limiterait la hausse des cours. En l&rsquo;absence d&rsquo;incident climatique majeur, les prix mondiaux des tourteaux devraient ensuite s&rsquo;affaisser en seconde moiti&eacute; de campagne une fois la r&eacute;colte sud-am&eacute;ricaine s&eacute;curis&eacute;e. </li> </strong> </p>



Le retard attendu de la moisson brésilienne et la forte demande mondiale devraient orienter les prix à la hausse durant l’hiver

[Tallage - Analyse Moyen Terme] Les prix du soja à leur plus haut niveau depuis 2015/2016

<div class="QmZWSe">
<div class="DHcWmd">
<div id="tw-target">
<div class="g9WsWb" id="kAz1tf">
<div class="tw-ta-container hide-focus-ring tw-nfl" id="tw-target-text-container">
<p>L'Arabie Saoudite r&eacute;tablira un r&ocirc;le du secteur priv&eacute; dans l'importation d'orge fourrag&egrave;re, a annonc&eacute; le minist&egrave;re de l'agriculture le 11 novembre. La SAGO (Saudi Grains Organization), organisme actuellement en charge de l'importation de ces grains, lancera une plate-forme &eacute;lectronique pour habiliter les investisseurs priv&eacute;s &agrave; importer et &agrave; assurer la r&eacute;gulation de l'offre sur le march&eacute; local.</p>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>

<p class="normal">L'Arabie Saoudite avait d&eacute;j&agrave; par le pass&eacute; r&eacute;serv&eacute; les importations nationales d'orge fourrag&egrave;re au secteur priv&eacute;, mais depuis 2016, la SAGO a repris en charge l'activit&eacute;.</p>

<p class="normal">Rappelons que le royaume est devenu un importateur majeur de bl&eacute; et d'orge depuis que les projets d'autosuffisance ont &eacute;t&eacute; abandonn&eacute;s en 2008, l'agriculture dans le d&eacute;sert drainant d'importantes quantit&eacute;s d'eau. Il est aujourd'hui le plus important importateur d'orge au monde.</p>

<h3 class="normal">Un dernier appel d'offres de la SAGO?</h3>

<p class="normal">Le 12 novembre, la SAGO a lanc&eacute; un appel d'offres pour l'achat de 720 000 t d'orge fourrag&egrave;re, d'origine optionnelle, livraisons janvier-f&eacute;vrier 2021. Cet appel d'offres pourrait &ecirc;tre le dernier lanc&eacute; par l'organisme.</p>

<p class="normal">La France devra nouer des relations avec ces importateurs priv&eacute;s et &ecirc;tre comp&eacute;titive, si elle veux fournir le futur march&eacute; priv&eacute; saoudien, commente Roland Guiragossian, sp&eacute;cialiste de la r&eacute;gion au sein de France Export C&eacute;r&eacute;ales.</p>

<p class="normal">&nbsp;</p>

<p class="normal">&nbsp;</p>

<p>&nbsp;</p>

<p class="normal">&nbsp;</p>

<p>&nbsp;</p>

<p class="normal">&nbsp;</p>

<p>&nbsp;</p>



L'Arabie Saoudite est le premier importateur mondial d'orges.

Arabie Saoudite : importations d'orges déléguées au secteur privé

<p>Les entreprises allemandes Bosch et Basf Digital Farming, annoncent voir sign&eacute; un accord de joint-venture 50/50 destin&eacute; &agrave; commercialiser des solutions intelligentes pour l&rsquo;agriculture partout dans le monde, &agrave; partir d'une source unique. Soumis &agrave; l&rsquo;approbation des autorit&eacute;s antitrust comp&eacute;tentes sera effectif au cours du premier trimestre 2021. L&rsquo;entit&eacute; sera bas&eacute;e &agrave; Cologne en Allemagne. Le premier produit commun, &agrave; savoir Smart Spraying, sera commercialis&eacute; en 2021 au Br&eacute;sil &agrave; raison de quelques unit&eacute;s, puis en Europe et en Am&eacute;rique du Nord.</p><h1>L&rsquo;outil digital Xarvio</h1><p>Dans le secteur agricole, Bosch d&eacute;veloppe des capteurs connect&eacute;s capables de mesurer en continu diff&eacute;rentes variables agronomiques relatives &agrave; la culture en place (stades ph&eacute;nologiques, &eacute;tat de nutrition, pathog&egrave;nes), au sol (infestations, humidit&eacute;...) et au climat (temp&eacute;rature, hygrom&eacute;trie...). De son c&ocirc;t&eacute;, Basf d&eacute;veloppe des moyens d&rsquo;analyse de donn&eacute;es, alimentant des mod&egrave;les agronomiques qui, sur la base de seuils de nuisibilit&eacute; de diff&eacute;rents bio-agresseurs, aboutissent &agrave; des recommandations d&rsquo;intervention. Ces expertises se mat&eacute;rialisent par la solution digitale Xarvio. Celle-ci se constitue de l&rsquo;appli mobile Scouting assurant l&rsquo;identification d&rsquo;adventices, la reconnaissance de maladies, le statut azot&eacute; de la culture, l&rsquo;analyse des cuvettes jaunes, l&rsquo;&eacute;valuation des d&eacute;g&acirc;ts foliaires ou encore l&rsquo;analyse de lev&eacute;e. Ces informations alimentent le second outil de Xarvio, &agrave; savoir le Field Manager, centralisant toutes les informations relatives &agrave; l&rsquo;exploitation (parcellaire, carte de biomasse, de potentiels, donn&eacute;es m&eacute;t&eacute;o) et assurant la planification des travaux, avec connexion au tracteur via un smartphone. En bout de chaine, Bosch reprend la main sur les semoirs, pulv&eacute;risateurs et distributeurs d&rsquo;engrais pour assurer l&rsquo;interface entre la console et les outils attel&eacute;s. </p><h1>Smart Spraying</h1>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/4/0/9/3559042-1-fre-FR/8da8f3d92c71-xarvio-jpg" alt="La chaine de d&eacute;cision et d&#039;application diff&eacute;renci&eacute;e (Cr&eacute;dit photo : Basf ) Bosch)" height="1352" width="1872" /><figcaption>La chaine de d&eacute;cision et d&#039;application diff&eacute;renci&eacute;e (Cr&eacute;dit photo : Basf ) Bosch)</figcaption></figure>

</div>
<p>Smart Spraying est une solution de pulv&eacute;risation par tache. Gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;intelligence artificielle, les capteursBosch font la diff&eacute;rence entre les plantes cultiv&eacute;es et les adventices. L&rsquo;&eacute;clairage actif &agrave; LED permet d&rsquo;obtenir, de jour comme de nuit, un bon taux de d&eacute;tection sans impact des variations de l&rsquo;&eacute;clairage naturel. Chaque cam&eacute;ra scannant une largeur de 1,10 m, le traitement des mesures en 4 canaux permet une pr&eacute;cision de l&rsquo;ordre de 25 cm. Xarvio calcule en temps r&eacute;el le taux d&rsquo;adventice et alimente un calculateur&nbsp; qui prend en compte la culture, le moment d&rsquo;application et la strat&eacute;gie sp&eacute;cifique au champ pour le traitement des adventices. Charge ensuite aux porte-jets &agrave; modulation de fr&eacute;quence et de largeur d&rsquo;impulsions (PWFM) d&rsquo;op&eacute;rer un traitement par taches, avec un laps de temps entre la reconnaissance et le traitement de 300 millisecondes. Selon Bosch et Basf, le Smart Spraying laisse entrevoir des r&eacute;ductions d&rsquo;herbicides pouvant atteindre 70% par rapport &agrave; des applications aveugles en plein.</p><h1>Smart Planting</h1><p>Dans le domaine du semis, les deux entreprises d&eacute;veloppent le Smart Planting, un syst&egrave;me de modulation de dose. Sur la base des informations collect&eacute;es par les capteurs respectifs et des cartes num&eacute;riques pour une application variable, le syst&egrave;me contr&ocirc;le la quantit&eacute; optimale de semences, gr&acirc;ce au contr&ocirc;le de la distance de chaque plante pour chaque rang&eacute;e. Si la fertilit&eacute; du sol fluctue &agrave; travers le champ, le syst&egrave;me r&eacute;gule automatiquement la quantit&eacute; de semences sans que l'agriculteur n'ait &agrave; intervenir. Le syst&egrave;me assure &eacute;galement une r&eacute;partition optimale des graines sur une topographie courbe en ajustant de mani&egrave;re cibl&eacute;e la quantit&eacute; de graines pour les sillons int&eacute;rieurs et ext&eacute;rieurs. Le syst&egrave;me &eacute;vite aussi les recouvrements.</p>


Les deux entreprises viennent de créer une joint-venture pour accélérer la transition numérique et agroécologique de l’agriculture. Illustration avec la modulation de dose Smart Planting en semis et Smart Spraying en pulvérisation.

Basf et Bosch s’associent dans l’agriculture de précision

<p>"<em>Nos r&eacute;sultats financiers refl&egrave;tent un trimestre o&ugrave;, pour la premi&egrave;re fois depuis le d&eacute;but de la pand&eacute;mie, nous avons subi tout le poids et l'impr&eacute;visibilit&eacute; du Covid-19 sur notre chiffre d'affaires et, par cons&eacute;quent, sur nos pertes et profits. Nos r&eacute;sultats pour ce troisi&egrave;me trimestre sont donc inf&eacute;rieurs &agrave; ce qui &eacute;tait pr&eacute;vu</em>" a pr&eacute;cis&eacute; Ethan Brown, fondateur et directeur g&eacute;n&eacute;ral de Beyond Meat, dans le communiqu&eacute; accompagnant la publication, le 9 novembre, des r&eacute;sultats financiers de l&rsquo;entreprise d&rsquo;El Segundo en Californie.</p>

<p>A noter que ce sont surtout les activit&eacute;s internationales (seulement 17 % du total cependant) qui ont subi un net recul. De fa&ccedil;on plus globale, ce sont les activit&eacute;s de services aux entreprises qui ont le plus souffert, plus que celles des ventes au d&eacute;tail.</p>

<p>En chiffres, le plus connu et le plus ancien acteur des fabricants de produits alternatifs (&agrave; base de prot&eacute;ine v&eacute;g&eacute;tale) aux produits carn&eacute;s, enregistre un chiffre d&lsquo;affaires de 94,436 M$ pour la p&eacute;riode juillet-septembre 2020 contre 91,961 M$ pour la m&ecirc;me p&eacute;riode l&rsquo;an pass&eacute;. Sur neuf mois d&rsquo;exercice, ces chiffres ressortent respectivement &agrave; 304,848 M$ et 199,418 M$.</p>

<p>L&rsquo;entreprise a &eacute;galement indiqu&eacute; qu&rsquo;elle poursuivait ses investissements pour asseoir sa pr&eacute;sence sur ses march&eacute;s. Les fondamentaux du segment des alternatives de viande &agrave; base de prot&eacute;ine v&eacute;g&eacute;tale semblent toujours au vert selon Beyond Meat&nbsp;: taux de p&eacute;n&eacute;tration de ces produits aupr&egrave;s des m&eacute;nages, volumes globaux en hausse, fr&eacute;quence d&rsquo;achat, visibilit&eacute; aupr&egrave;s des acheteurs&hellip; La soci&eacute;t&eacute; a aussi pr&eacute;cis&eacute; qu&rsquo;elle avait continu&eacute; &agrave; investir, tant en termes de personnel qu&rsquo;en usines de fabrication, dans l&rsquo;Union europ&eacute;enne et en Chine pendant le trimestre &eacute;coul&eacute;.</p>

<p>Compte tenu des incertitudes qui p&egrave;sent sur l&rsquo;&eacute;conomie mondiale, Beyond Meat, qui avait suspendu ses pr&eacute;visions de r&eacute;sultats financiers pour l&rsquo;ann&eacute;e en cours en f&eacute;vrier 2020, ne publie pas de nouveaux objectifs.</p>

<p>Rappelons &eacute;galement que Beyond Meat a sign&eacute;, en janvier 2020, un contrat d&rsquo;achat aupr&egrave;s de Roquette Fr&egrave;res portant sur 154,1 M$ de pois entre 2020 et 2022.</p>



Les résultats financiers du spécialiste des protéines alternatives à la viande sont inférieurs à ce qui était attendu.

Difficile troisième trimestre pour Beyond Meat

<p>&laquo; <em>Il y a trois conditions &agrave; remplir pour que des industriels substituent des biomat&eacute;riaux aux mati&egrave;res premi&egrave;res conventionnelles</em>&nbsp;&raquo;, d&eacute;clare Patrick Navard, chercheur au Centre de mise en forme des mat&eacute;riaux. &laquo;&nbsp;<em>Leur profil environnemental doit &ecirc;tre meilleur, leur co&ucirc;t doit &ecirc;tre identique voire moins &eacute;lev&eacute;, leur int&eacute;gration dans les process de fabrication doit pouvoir se r&eacute;aliser avec les outils industriels existants. Le miscanthus remplit ces trois conditions pour remplacer partiellement la fibre de verre en usage dans l&rsquo;industrie automobile&nbsp;ou encore le ciment pour fabriquer des blocs de b&eacute;ton non porteurs </em>&raquo;.</p><div class="citation">
    <span>"Un des d&eacute;fis consistait &agrave; d&eacute;jouer le manque de d&eacute;bouch&eacute;s pour les agriculteurs et le manque de source d&rsquo;approvisionnement pour les industriels"</span>
</div>
<p>Le chercheur sp&eacute;cialis&eacute; en biomat&eacute;riaux a particip&eacute; au Programme d&rsquo;investissements d&rsquo;avenir (PIA) d&eacute;di&eacute; aux potentialit&eacute;s offertes par deux cultures, le miscanthus et le sorgho. Baptis&eacute; &laquo;&nbsp;Biomass for the futur&nbsp;&raquo; (BFF), le programme vient d&rsquo;arriver &agrave; son terme apr&egrave;s huit ans de recherches explorant de nombreuses disciplines, de la science de mat&eacute;riaux &agrave; l&rsquo;&eacute;cophysiologie en passant par g&eacute;nomique v&eacute;g&eacute;tale, l&rsquo;agronomie ou encore l&rsquo;analyse du cycle de vie (ACV). &laquo; <em>Le but &eacute;tait d&rsquo;activer tous les leviers pour donner une v&eacute;ritable impulsion &agrave; ces nouvelles fili&egrave;res</em>&nbsp;&raquo;, d&eacute;clare Herman H&ouml;fte, directeur de recherche &agrave; l&rsquo;Inrae et coordinateur du programme. &laquo;&nbsp;<em>Un des d&eacute;fis consistait &agrave; d&eacute;jouer le manque de d&eacute;bouch&eacute;s pour les agriculteurs et le manque de source d&rsquo;approvisionnement pour les industriels</em>&nbsp;&raquo;.</p><h1>7.000 ha de miscanthus, 3.000 ha de sorgho &eacute;nergie</h1><p>Au-del&agrave; des avanc&eacute;es r&eacute;alis&eacute;es en mati&egrave;re de s&eacute;lection g&eacute;n&eacute;tique et d&rsquo;analyse du cycle de vie, c&rsquo;est peut-&ecirc;tre la plus belle r&eacute;ussite du programme que d&rsquo;avoir cass&eacute; ce cercle vicieux propre &agrave; toute nouvelle fili&egrave;re. &laquo;&nbsp;<em>Les surfaces de miscanthus ont progress&eacute; de 13% par an au cours des cinq ans pass&eacute;s pour atteindre 7.000 ha</em> &raquo;,&nbsp;d&eacute;clare Alain Jeanroy, pr&eacute;sident de l&rsquo;association France Miscanthus. &laquo;&nbsp;<em>Au fil des ans, les d&eacute;bouch&eacute;s en liti&egrave;re animale et en paillage horticole ont pris le dessus sur l&rsquo;&eacute;nergie. L&rsquo;esp&egrave;ce rec&egrave;le des potentiels de d&eacute;veloppement, notamment dans le secteur des mat&eacute;riaux bio-sourc&eacute;s. Un composite prometteur a &eacute;t&eacute; valid&eacute; par le groupe PSA Peugeot Citro&euml;n&nbsp;</em>&raquo;.</p><p style="text-align:justify;">En ce qui concerne le sorgho, c&rsquo;est la m&eacute;thanisation qui offre pour le moment des perspectives de d&eacute;veloppement &agrave; l&rsquo;esp&egrave;ce. &laquo;&nbsp;<em>Les surfaces ont progress&eacute; de 35% cette ann&eacute;e pour atteindre 115.000 ha</em>&nbsp;&raquo;, d&eacute;clare Pierre Guillaumin, charg&eacute; de mission &eacute;conomie et international &agrave; l&rsquo;association Sorghum ID.&nbsp;&laquo;&nbsp;<em>Les types fourragers ont couvert 28.000 ha dont 3.000 ha destin&eacute;s &agrave; la m&eacute;thanisation</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>Pour ces deux esp&egrave;ces, la composition en ligno-cellulose constitue la ligne de d&eacute;marcation entre bio-mat&eacute;riaux et m&eacute;thanisation. La teneur en lignine du miscanthus, parce que r&eacute;colt&eacute; sec en fin d&rsquo;hiver pour assurer sa p&eacute;rennit&eacute;, le pr&eacute;dispose aux d&eacute;bouch&eacute;s mat&eacute;riaux. Il pourrait ainsi servir la fabrication de blocs en b&eacute;ton porteurs, sauf que son ACV est dans ce cas moins bonne que celle du ciment pur.</p><p>Le sorgho coup&eacute; en vert est en revanche plus propice &agrave; la m&eacute;thanisation, m&ecirc;me s&rsquo;il poss&egrave;de des propri&eacute;t&eacute;s m&eacute;caniques qui pourraient &ecirc;tre exploit&eacute;es dans l&rsquo;industrie, moyennant un pr&eacute;-traitement.</p><h1>La comp&eacute;titivit&eacute; &eacute;conomique sans la comp&eacute;tition alimentaire</h1><div class="citation">
    <span>"Le potentiel du miscanthus en zones de protection de captage d&rsquo;eau est tr&egrave;s loin d&rsquo;&ecirc;tre combl&eacute;"</span>
</div>
<p>Si les analyses de cycle de vie laissent augurer &agrave; ces deux esp&egrave;ces un avenir industriel, encore faut-il qu&rsquo;elle soient comp&eacute;titives au sein des assolements. &laquo;&nbsp;<em>Le miscanthus revient moins cher que la fibre de verre&nbsp;</em>&raquo;, d&eacute;clare Alain Jeanroy. &laquo;&nbsp;<em>Les d&eacute;bouch&eacute;s ne paillage et liti&egrave;re ont par ailleurs permis de revaloriser la mati&egrave;re premi&egrave;re. Le miscanthus est par ailleurs &eacute;ligible aux SIE et aux ZNT. Si la sole se d&eacute;veloppe, c&rsquo;est parce que les agriculteurs y trouvent leur compte</em>&nbsp;&raquo;. Le miscanthus requiert un investissement compris entre 3.500 &euro;/ha et 4.000 &euro;/ha &agrave; la plantation pour une p&eacute;rennit&eacute; comprise entre 15 et 20 ans. Il est principalement implant&eacute; en nord de Loire mais entame une progression vers le sud, &agrave; l&rsquo;exact inverse du sorgho. Au plan &eacute;conomique, ce dernier tire quant &agrave; lui son &eacute;pingle du jeu en &eacute;tant cultiv&eacute; en d&eacute;rob&eacute;, au titre des cultures interm&eacute;diaires &agrave; vocation &eacute;nerg&eacute;tique (Cive).</p><p>La question de la comp&eacute;tition &agrave; l&rsquo;&eacute;gard des cultures alimentaires se pose-t-elle&nbsp;? &laquo;&nbsp;<em>Pour le sorgho,&nbsp; la r&eacute;ponse est donn&eacute;e&nbsp;par les Cive</em>&nbsp;&raquo;, r&eacute;pond Herman H&ouml;fte. &laquo;&nbsp;<em>S&rsquo;agissant du miscanthus, outre son int&eacute;r&ecirc;t en tant que SIE, la culture occupe des terres pollu&eacute;es ou encore des zones de protection des captages d&rsquo;eau et &agrave; ce titre, le potentiel est tr&egrave;s loin&nbsp;d'&ecirc;tre combl&eacute;&nbsp;</em>&raquo;.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Bois, p&acirc;te &agrave; papier, textiles, caoutchouc, bio-plastiques, bio-composites, bio-mol&eacute;cules (solvants, lubrifiants, tensio-actifs...), biogaz, biocarburants (biomasse, cellulose, algues...), chaleur (bois, plaquettes, pellets&hellip;), engrais et amendements organiques... : tel est l&rsquo;&eacute;ventail des produits issus de la bio&eacute;conomie. Celle-ci recouvre l&rsquo;ensemble des activit&eacute;s &eacute;conomiques fond&eacute;es sur les bioressources, c&rsquo;est &agrave; dire les mati&egrave;res organiques terrestres ou marines, v&eacute;g&eacute;tales ou animales, y compris les biod&eacute;chets. Par&eacute;e d&rsquo;externalit&eacute;s positives, la bio&eacute;conomie r&eacute;duit notre d&eacute;pendance aux &eacute;nergies fossiles et participe au stockage du carbone, &agrave; l&rsquo;att&eacute;nuation du changement climatique, &agrave; l&rsquo;&eacute;conomie des territoires. Les bio-fili&egrave;res repr&eacute;sentent aujourd&#039;hui environ 5% &agrave; 6 % des approvisionnements de l&#039;&eacute;conomie fran&ccedil;aise pour l&#039;&eacute;nergie, les mat&eacute;riaux et la chimie, soit un chiffre d&rsquo;affaires estim&eacute; &agrave; 14 milliards d&rsquo;euros. La bio&eacute;conomie g&eacute;n&egrave;re environ 100 000 emplois directs. Afin d&rsquo;encourager les initiatives, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture organise les Troph&eacute;es de l&rsquo;agronomie. La s&eacute;lection des candidats &agrave; la 3&egrave;me &eacute;dition s&rsquo;ach&egrave;ve le 15 novembre.</p>
</aside>



Le premier trouve des débouchés dans la fabrication de blocs de béton non porteurs et de pièces automobiles. Le second cible la méthanisation. Servies par des bilans économiques et écologiques positifs, les surfaces de miscanthus et de sorgho connaissent des croissances à deux chiffres en France.

Le miscanthus et le sorgho s’invitent dans la bioéconomie

<p>La soci&eacute;t&eacute; de droit n&eacute;erlandais Louis Dreyfus Company Holdings B. V. (holding d&eacute;tenue &agrave; 96 % par Akira, la soci&eacute;t&eacute; de Margarita Louis-Dreyfus) a annonc&eacute;, mercredi 11 novembre, la cession indirecte de 45 % de ses parts d&eacute;tenues dans Louis Dreyfus Company B. V. (LDC), g&eacute;ant de la collecte, de la transformation et du transport de mati&egrave;res premi&egrave;res agricoles et alimentaires (16,3 Md$ de ventes au premier semestre de l&rsquo;exercice 2020).</p>

<div class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/louis-dreyfus-company-annonce-une-baisse-de-son-revenu-entre-2018-et-2019" target="_blank" title="Louis Dreyfus Company annonce une baisse de son revenu entre 2018 et 2019">Baisse du chiffre d'affaires entre 2018 et 2019 pour LDC</a></div>

<p>C&rsquo;est ADQ (ex-Abu Dhabi Developmental Holding Company) qui se porte acqu&eacute;reur de cette tranche de capital. Li&eacute; &agrave; cette op&eacute;ration, un autre accord commercial de long terme a &eacute;t&eacute; sign&eacute;&nbsp;entre les deux structures : il pr&eacute;voit que Louis Dreyfus Company fournisse des mati&egrave;res premi&egrave;res agricoles aux Emirats arabes unis. Aucune information pr&eacute;cise n&rsquo;a &eacute;t&eacute; fournie sur la dur&eacute;e de ce contrat, les volumes et le genre de mati&egrave;res premi&egrave;res agricoles concern&eacute;es.</p>

<p>ADQ, contr&ocirc;l&eacute; par le gouvernement de l&rsquo;&eacute;mirat d&rsquo;Abu Dhabi (le plus important des Emirats arabes unis), est &eacute;galement une holding d&eacute;veloppant de nombreuses activit&eacute;s dans les mati&egrave;res premi&egrave;res agricoles et l&rsquo;alimentation (Silal, Agthia et Al Foah, entre autres). En d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e, ADQ avait acquis 50 % du capital d&rsquo;Al Dahra Holdings, une soci&eacute;t&eacute; multinationale sp&eacute;cialis&eacute;e dans l&rsquo;alimentation pour le b&eacute;tail et les denr&eacute;es alimentaires essentielles.</p>

<p>Une fois l&rsquo;op&eacute;ration financi&egrave;re termin&eacute;e, au moins 800 M$ de son montant seront investis par LDC pour aider &agrave; la r&eacute;alisation de sa strat&eacute;gie et de son plan de d&eacute;veloppement commercial de long terme. &laquo;&nbsp;<em>Notre strat&eacute;gie consiste &agrave; tirer parti des tendances globales de consommation &agrave; travers des investissements dans de nouvelles opportunit&eacute;s de business, tout en devenant de plus en plus une soci&eacute;t&eacute; int&eacute;gr&eacute;e dans les domaines de l&rsquo;alimentation, de l&rsquo;alimentation animale, des fibres et des ingr&eacute;dients</em>&nbsp;&raquo;, a rappel&eacute; le nouveau PDG de LDC, Michael Gelchie, dans le communiqu&eacute; de presse publi&eacute; par LDC.</p>

<div class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/un-nouveau-dirigeant-chez-louis-dreyfus-company-en-octobre-2020" target="_blank" title="Un nouveau dirigeant chez Louis Dreyfus Company en octobre 2020">Un nouveau patron pour LDC</a></div>



Le géant de l’agribusiness Louis Dreyfus Company s’engage également dans un partenariat de long terme pour la vente de matières premières agricoles aux Emirats arabes unis.

ADQ acquiert 45 % du capital de Louis Dreyfus Company

<p>Dans le cadre des&nbsp;Etats g&eacute;n&eacute;raux de l'Alimentation, Interbev &eacute;labore&nbsp;et diffusent des&nbsp;<a href="http://www.interbev.fr/indicateurs-de-prix-du-marche-ovin/" rel="nofollow noopener">indicateurs &eacute;conomiques&nbsp;relatifs&nbsp;aux prix de march&eacute;s des ovins et des viandes&nbsp;ovines</a>.&nbsp;</p>

<p>La cotation de l&rsquo;agneau fran&ccedil;ais s&rsquo;est stabilis&eacute;e &agrave; de tr&egrave;s hauts niveaux, autour de la barre symbolique des sept euros par kilo. C'est plus de 80 centimes au dessus des cotations de l&rsquo;an pass&eacute;.&nbsp;Malgr&eacute; une consommation en berne, l&rsquo;offre fran&ccedil;aise est telle que le march&eacute; est &eacute;quilibr&eacute;, expliquant la stabilisation du cours fran&ccedil;ais.&nbsp;</p>

<p>Pour faciliter la contractualisation, l'interprofession du b&eacute;tail et des viandes&nbsp;met aussi &agrave; disposition :</p>

<ul><li>-&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/patre/un-prix-de-revient-de-950-12-euros-pour-avoir-trois-smic-en-elevage-ovin" target="_blank" title="Prix de revient">Une publication annuelle relative aux co&ucirc;ts de production et aux prix de revient</a></li>
	<li>-&nbsp;<a href="http://www.interbev.fr/wp-content/uploads/2019/09/04-interbev-guide-contractualisation-a4-ovins-valide.pdf" rel="nofollow noopener" target="_blank" title="Guide de contractualisation volontaire">Un guide de contractualisation volontaire</a></li>
	<li>-&nbsp;<a href="http://www.interbev.fr/ressource/contrat-type-modifiable-entre-leleveur-et-acheteur-portant-sur-la-vente-dagneaux-destines-a-labattage/" rel="nofollow noopener" target="_blank" title="Exemple de contrat">Un exemple modifiable de trame pour un engagement contractuel entre l&rsquo;&eacute;leveur et son acheteur portant sur la vente d&rsquo;agneaux destin&eacute;s &agrave; l&rsquo;abattage</a></li>
</ul><p>&nbsp;</p>



La cotation de l’agneau français a dépassé les sept euros en moyenne en octobre.

Les indicateurs économiques ovins de novembre 2020

<p><strong>S</strong>uite &agrave; la crise de la Covid, un accord a &eacute;t&eacute; obtenu en juillet 2020 sur le plan de relance et le cadre financier pluriannuel de l&rsquo;UE par les chefs d&rsquo;Etat europ&eacute;ens. Le budget de la nouvelle PAC, initialement annonc&eacute; en forte baisse, en sort finalement renforc&eacute; : la baisse ne sera pas aussi cons&eacute;quente que pr&eacute;vu.</p><p><strong>A</strong>insi, ce sont 386,7 milliards d&rsquo;euros qui seront consacr&eacute;s &agrave; la <a href="https://www.pac.alteor-environnement.com/">Pac</a> pour la p&eacute;riode 2021-2027 au niveau des 27 Etats membres, contre 380 milliards d&rsquo;euros pour la p&eacute;riode 2014-2020. L&rsquo;enveloppe reste donc plut&ocirc;t stable. Notons que ce montant est exprim&eacute; en euros courants, c&rsquo;est-&agrave;-dire qu&rsquo;il ne tient pas compte de l&rsquo;inflation. Il est &eacute;galement ajust&eacute; pour tenir compte de la sortie du Royaume-Uni. En euros constants <em>(avec inflation)</em>, on estime que le budget subit une baisse d&rsquo;environ 1 &agrave; 4%.</p><p><strong>P</strong>our la France, c&rsquo;est surtout le premier pilier de la PAC qui subit une baisse. En effet, la convergence &ldquo;externe&rdquo; s&rsquo;applique. Cela signifie que chaque &Eacute;tat europ&eacute;en doit arriver &agrave; un montant minimal d&rsquo;aide &agrave; l&rsquo;hectare <em>(200 &euro; en 2022 et 215 &euro; en 2027)</em>. La France b&eacute;n&eacute;ficiant d&eacute;j&agrave; de montants sup&eacute;rieurs aux autres Etats, elle en sort perdante. En revanche, le second pilier est revaloris&eacute; pour la France, notamment gr&acirc;ce au plan de relance qui renforce les actions en faveur de de la transition agro-&eacute;cologique.</p><h2><strong>Une orientation plus verte</strong></h2><p><strong>L</strong>a proposition de 2018 doit &ecirc;tre repens&eacute;e pour participer &agrave; l'atteinte des objectifs du Pacte Vert europ&eacute;en, annonc&eacute; fin 2019 et pour participer aux actions en faveur du climat et de l'environnement pr&eacute;vues dans le plan de relance. L&rsquo;agriculture doit y participer par une baisse des intrants, un d&eacute;veloppement du bio et la pr&eacute;servation des &eacute;l&eacute;ments paysagers et de la biodiversit&eacute;. Le plan de relance pr&eacute;voit d&rsquo;encourager la production de prot&eacute;ines, de financer des bilans carbone et de la Haute Valeur Environnementale (HVE), de renforcer le bio et d&rsquo;aider les agriculteurs &agrave; s'adapter au changement climatique.</p><p><strong>L</strong>a nouvelle PAC sera l&rsquo;un des instruments majeurs pour atteindre ces objectifs. La France doit r&eacute;diger son &ldquo;plan strat&eacute;gique national&rdquo;. Dans la bo&icirc;te &agrave; outils de la PAC, ce sont les Mesures agro-environnementales et climatiques (MAEC) du second pilier, les &ldquo;&eacute;co-schemes&rdquo; ou programmes &eacute;cologiques du premier pilier ainsi que la conditionnalit&eacute; des aides, transversale aux 2 piliers, qui doivent y participer.</p><p><strong>L</strong>a conditionnalit&eacute; est l&rsquo;ensemble des r&egrave;gles de base &agrave; respecter lorsqu&rsquo;on b&eacute;n&eacute;ficie d&rsquo;aides PAC. Elle concerne l&rsquo;environnement, le changement climatique, la sant&eacute; publique, animale et v&eacute;g&eacute;tale, le bien-&ecirc;tre animal et les &ldquo;bonnes conditions agricoles et environnementales&rdquo; <em>(BCAE)</em>. Par rapport &agrave; l&rsquo;&eacute;co-conditionnalit&eacute; des aides actuelle, ce sont surtout les BCAE qui seront renforc&eacute;es dans la nouvelle PAC. En effet, les crit&egrave;res de l&rsquo;actuelle aide verte int&egrave;grent les BCAE : ils seront donc &agrave; respecter pour &ecirc;tre &eacute;ligible &agrave; toutes les aides et non plus &agrave; la seule aide verte. Il s&rsquo;agit de la diversit&eacute; des cultures, du maintien de surfaces d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t &eacute;cologique et du maintien des prairies permanentes.</p>


En 2018, la Commission européenne a fait ses propositions législatives et financières pour la réforme de la PAC. Initialement prévue pour 2021, elle sera finalement reportée à 2022 ou 2023.

Vos résultats de recherche

Tous les résultats (17218)

Les actualités (17186)

L'agenda (11)

Les outils (6)

Les guides (15)