Suite &agrave; son Assembl&eacute;e G&eacute;n&eacute;rale d&eacute;cal&eacute;e en septembre pour cause de covid 19, GDS Creuse a r&eacute;uni son CA le 02 d&eacute;cembre. Apr&egrave;s l&rsquo;&eacute;lection du bureau et le bilan de la campagne de prophylaxie 2019&ndash;2020, les administrateurs ont &eacute;chang&eacute; sur les sujets sanitaires du moment avec un point d&rsquo;attention sur la BVD.Une &eacute;lection du bureau dans la continuit&eacute;&hellip; un CA &agrave; votre &eacute;coute&nbsp;!18 membres &agrave; voix d&eacute;lib&eacute;ratives composent le CA&nbsp;:&nbsp;12 d&eacute;l&eacute;gu&eacute;s cantonaux (&eacute;lus pour 3 ans et renouvel&eacute;s par tiers par les 79 d&eacute;l&eacute;gu&eacute;s cantonaux lors de l&rsquo;AG) et 6 repr&eacute;sentants de structures (Groupement Technique V&eacute;t&eacute;rinaire (GTV), Ordre des V&eacute;t&eacute;rinaires, Syndicat D&eacute;partemental des V&eacute;t&eacute;rinaires d&rsquo;Exercice Lib&eacute;ral (SDVEL), Conseil D&eacute;partemental, Chambre d&rsquo;Agriculture et Syndicat D&eacute;partemental des Exploitants Agricoles majoritaire). Philippe Monteil a &eacute;t&eacute; reconduit au poste de pr&eacute;sident et nos trois nouveaux administrateurs &eacute;lus lors de la derni&egrave;re assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale ont pris leurs fonctions dans l&rsquo;organigramme de ce nouveau CA (cf. tableau). Vos administrateurs, r&eacute;partis sur le territoire creusois, sont &agrave; votre &eacute;coute, n&rsquo;h&eacute;sitez pas &agrave; les solliciter pour tout besoin ou suggestion.&nbsp; 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/5/8/9/3589851-1-fre-FR/a155bdb18621-2020-12-02-ca-gds-creuse-composition-jpg" alt="GDS23" height="1327" width="1130" /><figcaption>.</figcaption></figure>

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D&rsquo;excellents chiffres de la campagne de prophylaxie bovine 2019&ndash;2020Tous les d&eacute;tenteurs de bovins doivent effectuer leur prophylaxie durant la campagne et au premier octobre, date de d&eacute;but de la nouvelle campagne, un point est fait pour statuer sur les &eacute;leveurs qui n&rsquo;ont pas fini. Sur 2.480 cheptels, 1 seul a &eacute;t&eacute; d&eacute;qualifi&eacute; brucellose - leucose pour absence de prophylaxie et 15 ont &eacute;t&eacute; class&eacute;s &laquo;&nbsp;non conforme&nbsp;en IBR&nbsp;&raquo; pour prophylaxie incompl&egrave;te. Sanitairement, il n&rsquo;a &eacute;t&eacute; observ&eacute; aucune contamination importante en IBR et le nombre de cheptels d&eacute;tenant des positifs continue &agrave; baisser, nouvelle preuve de l&rsquo;excellence sanitaire du cheptel creusois.Un partenariat renouvel&eacute; Laboratoire D&eacute;partemental &ndash; Conseil D&eacute;partemental &ndash; GDS Creuse, avec un tiers-payant int&eacute;gral pour les ruminantsLa CDAAS (GDS 87) ayant d&eacute;cid&eacute; de ne pas renouveler son partenariat avec le LDA d&rsquo;Ajain, cela a entrain&eacute; une augmentation des tarifs des analyses. GDS Creuse s&rsquo;est rapproch&eacute; du Conseil D&eacute;partemental pour minimiser l&rsquo;impact de ce retrait pour les &eacute;leveurs et la concertation a permis de contenir cette hausse. Pour les ruminants, GDS Creuse assurait d&eacute;j&agrave; le tiers-payant sur les analyses prophylaxie et introduction, pour ses adh&eacute;rents. Le Conseil d&rsquo;Administration a valid&eacute; le passage en tiers-payant int&eacute;gral des analyses faites sur les ruminants au LDA. Pour les &eacute;leveurs, cela signifie que tout sera factur&eacute; par GDS Creuse, l&rsquo;objectif &eacute;tant de vous faire b&eacute;n&eacute;ficier de tarifs n&eacute;goci&eacute;s quelle que soit l&rsquo;analyse. Par ailleurs, le Conseil D&eacute;partemental accompagne GDS Creuse dans ses missions sanitaires dans le cadre de conventions sp&eacute;cifiques pour la gestion des introductions, la finalisation de l&rsquo;assainissement IBR ainsi que des actions ovines et &eacute;quines. La nouveaut&eacute; concerne son soutien au plan BVD, avec une aide d&rsquo;un euro par analyse de cartilage auriculaire.Une stabilit&eacute; des cotisations GDS Creuse, un focus sur le plan BVDL&rsquo;ann&eacute;e a &eacute;t&eacute; marqu&eacute;e par un contexte &eacute;conomique difficile avec la covid 19, aggrav&eacute;e pour le monde de l&rsquo;&eacute;levage par la morosit&eacute; des cours et un nouvel &eacute;pisode de s&eacute;cheresse. Dans le m&ecirc;me temps, GDS Creuse est confront&eacute; &agrave; l&rsquo;augmentation des cotisations r&eacute;gionales et nationales et &agrave; la baisse du nombre de bovins. Un compromis a donc &eacute;t&eacute; trouv&eacute; par les administrateurs, les cotisations GDS Creuse et fonds de solidarit&eacute; demeurent inchang&eacute;es et la cotisation maladie certifi&eacute;e enregistre une hausse minime en relation avec la hausse du tarif des analyses. Pour financer le plan d&rsquo;&eacute;radication BVD, la cotisation sp&eacute;cifique a &eacute;t&eacute; r&eacute;&eacute;valu&eacute;e &agrave; 1,30 &euro;/UGB moyen et sera compl&eacute;t&eacute;e par des pr&eacute;l&egrave;vements sur les fonds de r&eacute;serve sanitaires et l&rsquo;aide du Conseil D&eacute;partemental.Des perspectives d&rsquo;&eacute;volution avec la Loi de Sant&eacute; Animale europ&eacute;enneCe dossier sanitaire majeur va avoir un impact sur toutes les fili&egrave;res. La promulgation de la loi est pr&eacute;vue en avril 2021 et l&rsquo;application se fera suivant un calendrier qui reste &agrave; d&eacute;terminer. Pour nous, l&rsquo;&eacute;volution majeure concernerait la surveillance de l&rsquo;IBR dans les &eacute;levages. Pour les cheptels indemnes, un all&egrave;gement tr&egrave;s significatif du nombre d&rsquo;animaux &agrave; analyser est pr&eacute;vu, avec &agrave; la cl&eacute; des &eacute;conomies substantielles pour la ferme Creuse. A l&rsquo;inverse, pour les cheptels non encore indemnes, les mesures vont se renforcer, avec un d&eacute;pistage individuel des animaux et un objectif d&rsquo;&eacute;radication &agrave; moyen terme. D&egrave;s cette campagne, les &eacute;leveurs d&eacute;tenant moins de 10 animaux positifs ont &eacute;t&eacute; sensibilis&eacute;s &agrave; cette probl&eacute;matique afin de les inciter &agrave; les &eacute;liminer.Commission d&eacute;partementale op&eacute;rationnelle maltraitance animale (CDO MA)La commission s&rsquo;est tenue le matin du Conseil d&rsquo;Administration et un point de situation a &eacute;t&eacute; pr&eacute;sent&eacute; aux administrateurs. 45 dossiers ont &eacute;t&eacute; &eacute;tudi&eacute;s, de gravit&eacute; variable. Globalement, la situation n&rsquo;est pas pr&eacute;occupante &agrave; cette heure mais il convient de rester vigilant, l&rsquo;exp&eacute;rience d&eacute;montrant que l&rsquo;&eacute;tat des animaux pouvait tr&egrave;s rapidement se d&eacute;grader en passant l&rsquo;hiver dans un contexte de p&eacute;nurie de fourrage. M. Andrieu, Directeur de la DDCSPP, a rappel&eacute; que chaque situation &eacute;tait un cas particulier, &agrave; g&eacute;rer en prenant en compte la probl&eacute;matique animale mais &eacute;galement humaine et que du temps &eacute;tait souvent n&eacute;cessaire pour parvenir &agrave; une acceptation d&rsquo;une solution d&eacute;finitive de la part de l&rsquo;&eacute;leveur.Une r&eacute;gionalisation du sanitaire porcinFruit du rapprochement de 3 anciennes structures r&eacute;gionales, l&rsquo;Arepsa, l&rsquo;OS Porc Poitou-Charentes et les sections d&eacute;partementales des GDS en Limousin, l&rsquo;Assembl&eacute;e G&eacute;n&eacute;rale de l&rsquo;Association Sanitaire Porcine Nouvelle-Aquitaine s&rsquo;est tenue le 18 novembre 2020. Les actions conduites concerneront la gestion des prophylaxies porcines, l&rsquo;information sanitaire des &eacute;leveurs et la bios&eacute;curit&eacute; en &eacute;levage. Chaque ancienne r&eacute;gion conservera un interlocuteur privil&eacute;gi&eacute;, et pour le Limousin, ce sera GDS Creuse.Nous restons &agrave; votre disposition pour toute question concernant un de ces dossiers et ne manquerons pas de vous tenir au courant des &eacute;volutions.Marien BATAILLE - Dr Boris BOUBET - GDS Creuse &ndash; <a href="http://www.gdscreuse.fr/">www.gdscreuse.fr</a> &nbsp; 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/5/8/9/3589854-1-fre-FR/e19599261761-pose-boucle-bvd-veau-lim-i-jpg" alt="GDS23" height="2216" width="2528" /><figcaption>.</figcaption></figure>

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Plan BVD&nbsp;: le pr&eacute;l&egrave;vement de cartilage auriculaire sur tous les veaux d&egrave;s la naissancePour des raisons techniques et financi&egrave;res, les membres du CA ont vot&eacute; le 18/12/2019 l&rsquo;&eacute;volution du plan BVD avec la mise en place du pr&eacute;l&egrave;vement de cartilage auriculaire (boucle TST) pour un d&eacute;pistage virologique sur tous les veaux. Depuis le 01/10/2020 (d&eacute;but de la campagne de prophylaxie 2020-2021), tout veau nouveau-n&eacute; doit avoir un r&eacute;sultat virologique BVD. Pour rappel, l&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; minist&eacute;riel BVD du 31/07/2019 a pour objet de mettre en place le programme d&rsquo;&eacute;radication de la BVD avec les obligations suivantes :<ol><li>Surveillance de tous les troupeaux. Un troupeau est d&eacute;clar&eacute; &laquo;&nbsp;Infect&eacute; de BVD&nbsp;&raquo; s&rsquo;il pr&eacute;sente au moins un animal vir&eacute;mique.</li><li>Assainissement des troupeaux infect&eacute;s de BVD avec connaissance du statut, dans le mois suivant la notification de l&rsquo;infection, de tous les bovins du troupeau et d&eacute;pistage virologique sur tous les animaux naissant dans les 12 mois suivant l&rsquo;&eacute;limination du dernier porteur de virus. Les animaux reconnus IPI sont &eacute;limin&eacute;s du troupeau le plus rapidement possible et au plus tard dans un d&eacute;lai de 15 jours (euthanasie ou abattoir en transport)</li></ol>Un accompagnement technique au plus pr&egrave;s des &eacute;leveursLors de la d&eacute;couverte d&rsquo;une circulation virale dans un cheptel, l&rsquo;&eacute;leveur est contact&eacute; et une visite est programm&eacute;e par son v&eacute;t&eacute;rinaire et/ou GDS Creuse. Cela permet d&rsquo;expliquer la maladie et de pr&eacute;senter les modalit&eacute;s d&rsquo;assainissement &agrave; l&rsquo;&eacute;leveur.Un accompagnement financier mutualis&eacute; de GDS CreusePour les adh&eacute;rents de GDS Creuse (99,6 % des &eacute;leveurs de bovins creusois), la mutualisation des co&ucirc;ts analytiques, d&rsquo;indemnisation et d&rsquo;euthanasie des IPI a &eacute;galement &eacute;t&eacute; confirm&eacute;e. Un dispositif sp&eacute;cial pour les cheptels durement impact&eacute;s par le nombre d&rsquo;IPI a &eacute;t&eacute; propos&eacute; et valid&eacute;. Le financement de ce plan (autour de 6 &euro;/veau) s&rsquo;appuie sur plusieurs ressources financi&egrave;res&nbsp;: droit de tirage sur le FMGDS, provision sanitaire de GDS Creuse, poursuite de l&rsquo;implication du Conseil D&eacute;partemental, demande d&rsquo;aide aupr&egrave;s du Conseil R&eacute;gional, cotisation sp&eacute;cifique plan BVD).Face &agrave; ce plan d&rsquo;envergure, un investissement collectif est n&eacute;cessaireLa r&eacute;ussite de ce plan et surtout sa dur&eacute;e d&eacute;pendent de l&rsquo;investissement de chacun. Cela passe par un isolement et une &eacute;limination rapide des IPI, la gestion des foyers et la mise en &oelig;uvre de mesures de bios&eacute;curit&eacute; pour prot&eacute;ger votre cheptel. Nous comptons sur cette mobilisation collective pour un assainissement rapide de notre d&eacute;partement.&nbsp;

Conseil d'Administration (CA) de GDS Creuse = En cette année si particulière avec la covid 19, GDS Creuse a réuni son CA le 02 décembre 2020 afin d’élire son bureau, faire le point sur les cotisations et les sujets sanitaires et préparer 2021.

GDS Creuse – Cap sur 2021. Un tour d’horizon des sujets sanitaires

Pour son exercice 2019/2020 clos au 30 juin 2020, le groupe coop&eacute;ratif Arterris a publi&eacute; un chiffre d&rsquo;affaires de 1&nbsp;013 M&euro; (contre 998,4 M&euro; l&rsquo;an pass&eacute;). Le r&eacute;sultat net part du groupe s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve &agrave; 3,167 M&euro; (contre -6,462 M&euro; en 2018/2019). C&rsquo;est ce qui ressort des annonces faites le 14 d&eacute;cembre 2020 par vid&eacute;o interpos&eacute;e. L&rsquo;assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale d'Arterris aura lieu le 20 janvier 2021.

Fort de ses 1&nbsp;297 salari&eacute;s, l e p&ocirc;le agricole a r&eacute;alis&eacute; un chiffre d&rsquo;affaires de 630 M&euro;. Les m&eacute;tiers du grain p&egrave;sent pour 258 M&euro; de chiffre d&rsquo;affaires, avec une collecte de 978&nbsp;000 t (dont 30 % de bl&eacute; tendre, 27 % de bl&eacute; dur, 12 % de ma&iuml;s ou encore 10 % de tournesol).

Dans le rapport annuel, Daniel Gerber, pr&eacute;sident de la commission Collecte et March&eacute;s, note que &laquo;&nbsp;les rendements record de la collecte d&rsquo;&eacute;t&eacute; ont &eacute;t&eacute; compens&eacute;s par une collecte d&rsquo;automne d&eacute;cevante. Au final, le volume total n&rsquo;atteint que 87 % de celle de 2017/18, ann&eacute;e de r&eacute;f&eacute;rence. En termes de qualit&eacute;, les r&eacute;coltes ont globalement &eacute;t&eacute; bonnes&nbsp;&raquo;.

Arterris a bien s&ucirc;r subi la crise de la Covid-19 et de ses cons&eacute;quences (confinements, achats alimentaires&hellip;). Du coup, le ralentissement de la production industrielle et l&rsquo;arr&ecirc;t de la restauration hors foyer ont entra&icirc;n&eacute; une forte baisse du prix des mati&egrave;res premi&egrave;res, selon le groupe coop&eacute;ratif. Dans ce contexte, le bl&eacute; dur a fait &laquo; exception gr&acirc;ce au soutien permis par la forte consommation des m&eacute;nages en p&acirc;tes et semoules&nbsp;&raquo;.

Par ailleurs, les productions en grande culture s&rsquo;orientent &laquo;&nbsp;de plus en plus vers le d&eacute;veloppement de fili&egrave;res et la production sous cahiers des charges/chartes de production. Ce ph&eacute;nom&egrave;ne s&rsquo;acc&eacute;l&egrave;re d&rsquo;ailleurs suite &agrave; la crise sanitaire. Les deux grands axes de d&eacute;veloppement sont la r&eacute;duction de r&eacute;sidus de produits phytosanitaires et la diminution des &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre&nbsp;&raquo;.

<h3>Collecte plomb&eacute;e par la m&eacute;t&eacute;o mais le bio se porte bien</h3>

Le rapport pr&eacute;cise aussi que la collecte a &eacute;t&eacute; plomb&eacute;e par les intemp&eacute;ries. &laquo;&nbsp;Les semis des cultures d&rsquo;hiver sur notre territoire se sont faits dans de tr&egrave;s mauvaises conditions en raison d&lsquo;une pluviom&eacute;trie excessive. En cons&eacute;quence, la sole d&rsquo;hiver a diminu&eacute; de 8 %. Ce recul est compens&eacute; par une hausse des surfaces des cultures de printemps. Mais cette substitution se fait par des esp&egrave;ces dont le rendement est inf&eacute;rieur et nous attendons une baisse significative de 8 % du volume pr&eacute;visionnel de collecte pour la r&eacute;colte 2020/2021 par rapport &agrave; 2019/2020&nbsp;&raquo;, &eacute;crit Daniel Gerber dans le rapport annuel.

A noter &eacute;galement que cet exercice aura vu le bio gagner du terrain. &nbsp;&laquo;&nbsp;Le rythme des conversions en agriculture biologique dans le sud-ouest du territoire reste soutenu avec un gain annuel d&rsquo;environ 3 000 ha pour le groupe&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise le rapport. Au final, la collecte bio s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve &agrave; 21&nbsp;300 t, dont 7&nbsp;800 t en bl&eacute; tendre, 2&nbsp;300 t en orge, 1&nbsp;800 t en tournesol, 1&nbsp;300 t en bl&eacute; dur, 800 t en ma&iuml;s ou encore 100 t en sorgho.

<h3>Les semences perturb&eacute;es par les al&eacute;as climatiques</h3>

Le secteur Semences et L&eacute;gumes secs affiche un chiffre d&rsquo;affaires de 98 M&euro; sur 19&nbsp;700 ha de cultures. Si le ma&iuml;s semences a souffert de la chaleur, p&eacute;nalisant la f&eacute;condation, les productions de semences hybrides en bio (ma&iuml;s et tournesol) ont r&eacute;alis&eacute; &laquo;&nbsp;une perc&eacute;e&nbsp;&raquo; sur l&rsquo;exercice. Le sorgho se porte plut&ocirc;t bien. C&ocirc;t&eacute; semences autogames en c&eacute;r&eacute;ales &agrave; paille, les volumes ont progress&eacute; de 5 % mais, en raison de semis qui n&rsquo;ont pas pu se faire dans les d&eacute;lais requis, Arterris a enregistr&eacute; un taux de retour de 20 % en intra-groupe.

Du c&ocirc;t&eacute; des pois chiches, les ventes ont perdu 0,8 M&euro; de chiffre d&rsquo;affaires. &laquo;&nbsp;En cause : des prix moins bien valoris&eacute;s aupr&egrave;s des industriels de l&rsquo;agroalimentaire entra&icirc;nant une baisse de l&rsquo;assolement de cette production aupr&egrave;s des producteurs. Cette diminution de surface a pour cons&eacute;quence directe la r&eacute;duction de la consommation des semences&nbsp;&raquo;, &eacute;crit Beno&icirc;t Dal, responsable du secteur Semences. La crise sanitaire et la fermeture administrative des restaurants a &eacute;galement fait baisser les volumes commercialis&eacute;s de haricots et de lentilles, de 20 %. &laquo;&nbsp;&Agrave; l&rsquo;avenir, le label IGP en cours de finalisation devrait nous permettre de trouver de nouveaux d&eacute;bouch&eacute;s commerciaux aupr&egrave;s de conserveurs r&eacute;gionaux&nbsp;&raquo;, selon Beno&icirc;t Dal.

La branche Alimentation animale a connu une &laquo;&nbsp;bonne dynamique&nbsp;&raquo; sur l&rsquo;exercice 2019/2020, avec un chiffre d&rsquo;affaires de 44,7 M&euro; et des volumes commercialis&eacute;s s&rsquo;&eacute;levant &agrave; 132&nbsp;000 t. A noter une innovation sur ce segment&nbsp;: l&rsquo;installation, sur les cellules d&rsquo;aliments du b&eacute;tail, de capteurs (fabriqu&eacute;s par la jeune entreprise toulousaine Nanolike) donnant en temps r&eacute;el le niveau des stocks et qui permettent de d&eacute;clencher une alerte pour un r&eacute;approvisionnement en moins de 72 h.

<div class="sequence"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/nutrition-animale-arterris-lance-un-nouveau-service-dalerte-pour-assurer-une-livraison-dans-les-72h" target="_blank">Lire aussi : "Nutrition animale : Arterris lance un nouveau service d&rsquo;alerte pour assurer une livraison dans les 72 h !</a></div>

<h3>Qualit&eacute; et d&eacute;veloppement de nouveaux march&eacute;s en meunerie</h3>

Le p&ocirc;le agroalimentaire a r&eacute;alis&eacute; un chiffre d&rsquo;affaires de 331 M&euro;, gr&acirc;ce &agrave; ses 666 salari&eacute;s. L'activit&eacute; Meunerie repr&eacute;sente 26,3 M&euro; de chiffre d&rsquo;affaires, 63&nbsp;500 t de farine commercialis&eacute;e et 600 t de bl&eacute; &eacute;cras&eacute; par jour. Bien s&ucirc;r, l&rsquo;arr&ecirc;t de la restauration hors foyer pendant les confinements a entra&icirc;n&eacute; une baisse de la consommation de pain.

Arterris rappelle qu&rsquo;elle travaille &laquo;&nbsp;avec des bl&eacute;s durs et tendres cultiv&eacute;s exclusivement en r&eacute;gion Occitanie par les agriculteurs de la coop&eacute;rative&nbsp;&raquo;, afin de pouvoir proposer aux industriels et aux consommateurs &laquo;&nbsp;une fili&egrave;re vertueuse bl&eacute;-farine-pain&nbsp;&raquo; de type CRC (culture raisonn&eacute;e contr&ocirc;l&eacute;e). Elle a &eacute;galement mis en place une action d&rsquo;accompagnement HVE (haute valeur environnementale) pour ses grandes cultures.

La coop&eacute;rative se lance aussi sur trois nouveaux march&eacute;s. D&rsquo;abord, celui du levain CRC, o&ugrave; elle devient fabricant &laquo;&nbsp;de levain inactiv&eacute; de bl&eacute; dur d&rsquo;origine naturelle&nbsp;&raquo;, produit &agrave; partir des farines CRC r&eacute;gionales&nbsp;; ensuite, celui des petits conditionnements pour la farine dont l&rsquo;organisation de la commercialisation est en cours (&laquo;&nbsp;avec la p&eacute;nurie des paquets de farine d&rsquo;1 kg dans les rayons des magasins, nous avons re&ccedil;u des demandes de petits conditionnements et nous avons donc proposer &agrave; la vente des sacs de 10 kg&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise le rapport annuel) ; enfin, celui des coproduits des bl&eacute;s tendres CRC (son, remoulage, germes de bl&eacute;) qui sont d&eacute;sormais valoris&eacute;s en alimentation humaine pour la fabrication du pain complet (&laquo;&nbsp;De quoi am&eacute;liorer notre rentabilit&eacute; et r&eacute;pondre aux attentes des industriels&nbsp;&raquo;).

Le p&ocirc;le Distribution, avec 252 salari&eacute;s, a engrang&eacute; un chiffre d&rsquo;affaires de 53 M&euro;. Pendant l&rsquo;exercice 2019/2020, on notera le lancement de la marque &laquo;&nbsp;De Vous &agrave; Nous&nbsp;&raquo;, qui commercialise des productions des adh&eacute;rents de la coop&eacute;rative&nbsp;: p&acirc;tes issues des bl&eacute;s durs de la r&eacute;gion tout comme les lentilles&nbsp;; l&rsquo;arriv&eacute;e sur le march&eacute; de &laquo; Mie&rsquo;Nutie&nbsp;&raquo;, une baguette 100 % bl&eacute; dur occitan ou encore le lancement en septembre d&rsquo;une bi&egrave;re baptis&eacute;e Espigal (100 % orge origine Lauragais, Tarn, Ari&egrave;ge et Tarn-et-Garonne et brass&eacute;e par la Malterie Occitane, filiale d&rsquo;Arterris).

<div class="sequence">Lire aussi :<a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/mo-marche-occitan-le-premier-site-marchand-darterris" target="_blank" title=" &laquo; MO &ndash; March&eacute; Occitan &raquo;, le premier site marchand d&rsquo;Arterris"> "March&eacute; Occitan, le site marchand d'Arterris"</a></div>

<div class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/de-vous-nous-groupe-arterris-propose-des-pates-des-lentilles-et-du-riz-doccitanie" target="_blank" title="De Vous &agrave; Nous (groupe Arterris) propose des p&acirc;tes, des lentilles et du riz produits localement">"De Vous &agrave; Nous"</a></div>

Derni&egrave;re activit&eacute; n&eacute;e, la cr&eacute;ation de la soci&eacute;t&eacute; Vegedry, en partenariat avec le groupe Ciacam (leader fran&ccedil;ais de la vente de l&eacute;gumes secs), pour commercialiser, probablement en juin 2021, des farines de l&eacute;gumineuses qui permettront &agrave; Arterris de se placer sur le march&eacute; des l&eacute;gumineuses et des prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales. Parall&egrave;lement, la coop&eacute;rative d&eacute;veloppe sa marque Terra Occitana, qui propose une gamme vari&eacute;e de l&eacute;gumes secs (haricots de Castelnaudary, haricots rouges, pois chiche, lentilles vertes, blondes ou corail), cultiv&eacute;s de la plaine lauragaise jusqu&rsquo;aux pieds des Pyr&eacute;n&eacute;es. &laquo;&nbsp;Cette marque existe depuis 2009 mais nous sommes en train de la retravailler et d&rsquo;en assurer la relance localement en grande distribution&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise Le&iuml;la Veillon, directrice Marketing d'Arterris.

Après un exercice 2019/2020 sous le signe de la Covid-19, Arterris mise sur les diversifications, la qualité et des nouveaux marchés.

Chiffre d’affaires en légère hausse pour Arterris en 2019/2020

Cette semaine, &eacute;leveurs, associations &eacute;cologistes et de consommateurs se sont &eacute;lev&eacute;s ensemble contre le projet du gouvernement de notation environnementale destin&eacute;e &agrave; faciliter l'aiguillage des consommateurs vers des produits "respectueux de l'environnement", trop favorable selon eux &agrave; l'&eacute;levage intensif et industriel.Le projet de "score carbone", annonc&eacute; le 14 d&eacute;cembre par Emmanuel Macron devant la Convention citoyenne sur le climat sous le terme global de "Yuka du carbone", pr&eacute;c&eacute;d&eacute; d'un "ecoscore" appliqu&eacute; uniquement au secteur agroalimentaire, "favorise de mani&egrave;re aberrante l'agriculture intensive" sans prendre en compte les "externalit&eacute;s positives" des syst&egrave;mes d'&eacute;levage extensifs, indiquent 17 organisations de d&eacute;fense de l'environnement (Greenpeace, G&eacute;n&eacute;rations Futures, Agir pour l'environnement, Justice Pesticide..), de consommateurs (UFC Que Choisir), bien-&ecirc;tre animal (CIWF), ainsi que la fili&egrave;re de production biologique fran&ccedil;aise (Fnab, Synabio, NatexBio, BioConsommacteurs) et la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne.M&ecirc;me son de cloche du c&ocirc;t&eacute; de l'interprofession de la viande Interbev qui r&eacute;unit &eacute;leveurs, abatteurs et transformateurs industriels du secteur : elle tire "la sonnette d'alarme sur les incoh&eacute;rences de syst&egrave;mes d'&eacute;valuation environnementale incomplets et sources de confusion pour les Fran&ccedil;ais". <h2 class="MsoPlainText">P&eacute;nalit&eacute;s pour l'&eacute;levage &agrave; l'herbe</h2>D'ordinaire oppos&eacute;s sur le plan id&eacute;ologique, les deux blocs se rejoignent dans leur mise en cause d'une banque de donn&eacute;es publique Agribalyse, permettant aux op&eacute;rateurs &eacute;conomiques de proposer un "affichage environnemental des produits bas&eacute; sur la m&eacute;thode d'analyse du cycle de vie". Cette m&eacute;thode mise au point par l'industrie "p&eacute;nalise tr&egrave;s fortement les produits issus d'&eacute;levages herbagers ou de l'agriculture biologique" et "ne prend pas correctement en compte les atteintes &agrave; la biodiversit&eacute; et l'impact des pesticides", disent-ils.Or, cette banque de donn&eacute;es servirait de base aussi bien &agrave; "l'ecoscore" qui devrait entrer en test d&eacute;but 2021 en vue d'un futur &eacute;tiquetage environnemental des produits alimentaires, qu'au syst&egrave;me de notation surnomm&eacute; "Yuka du carbone", beaucoup plus large, annonc&eacute; par M. Macron.<h2 class="MsoPlainText">Le "cycle de vie" en question</h2>Interbev et les autres organisations "demandent au gouvernement de corriger au plus vite, en suspendant la publication de cette base de donn&eacute;es, tant que la m&eacute;thode est incompl&egrave;te". Tout part de "l'analyse du cycle de vie", ce proc&eacute;d&eacute; mis au point par l'industrie pour quantifier et objectiver l'impact d'une production sur l'environnement et le climat. Elle consiste &agrave; additionner les impacts environnementaux n&eacute;gatifs tout au long du cycle de production, pour les rapporter au kilogramme de produits.Mais celle-ci pr&eacute;sente un "biais majeur" selon les opposants, "en favorisant les cycles de production les plus courts, donc les plus industriels". Avec ce syst&egrave;me, une viande "issue de parcs d'engraissement intensif am&eacute;ricains affiche un meilleur score environnemental qu'une viande issue de bovins p&acirc;turant sur de grandes surfaces de prairie qui stockent du carbone et prot&egrave;gent la biodiversit&eacute; !", s'&eacute;meut Interbev.Car la m&eacute;thode ne mon&eacute;tise pas les impacts positifs ou "services rendus" &agrave; l'environnement par une agriculture vertueuse : entretien des prairies, stockage du CO2, moindre utilisation de pesticides, etc.<aside class="read-also">
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Tr&egrave;s concr&egrave;tement, constatait r&eacute;cemment un &eacute;leveur aupr&egrave;s de l'AFP, un poulet standard &agrave; croissance rapide, &eacute;lev&eacute; pendant 35 jours en b&acirc;timent, pr&eacute;sente une "efficacit&eacute; alimentaire bien sup&eacute;rieure" et donc un meilleur bilan carbone qu'un poulet Label rouge ou bio, qui a acc&egrave;s au plein air et n&eacute;cessitera "deux fois plus d'aliments et de temps pour faire ses deux kilos".Le ministre de l'Agriculture Julien Denormandie a &eacute;galement not&eacute; le paradoxe, cruel pour les &eacute;leveurs traditionnels qui conservent des exploitations &agrave; taille humaine et une large utilisation de prairies naturelles. "Quand vous prenez aujourd'hui les diff&eacute;rentes m&eacute;thodologies sur les bilans carbone, on se rend compte que parfois le bilan carbone d'un &eacute;levage de vaches en Argentine, du fait de son c&ocirc;t&eacute; tr&egrave;s intensif, est meilleur, y compris avec le transport, que le bilan carbone d'une production locale fran&ccedil;aise" a-t-il remarqu&eacute; r&eacute;cemment.

Faudra-t-il un jour choisir entre ses préférences alimentaires et ses convictions climatiques ? Si rien ne change, un poulet standard élevé en cinq semaines pourrait obtenir une meilleure notation environnementale sur une application de type Yuka qu'un poulet bio ou Label rouge.

Alimentation ou climat ? Le paradoxe des notations environnementales

On peut faire l&rsquo;impasse sur le glyphosate. La meilleure preuve, c&rsquo;est qu&rsquo;avant 1974, on faisait sans. Autre preuve&nbsp;: de nombreuses exploitations s&rsquo;en passent et pas seulement celles certifi&eacute;es en agriculture biologique.Probl&egrave;me&nbsp;: pour la tr&egrave;s grande majorit&eacute; des autres, l&rsquo;herbicide est un point de pivot de leur mod&egrave;le agronomique et &eacute;conomique. Dit autrement, se passer de l&rsquo;herbicide co&ucirc;terait un pognon de dingue. Pour les seules grandes cultures, le surco&ucirc;t est estim&eacute; annuellement entre 2 et 3 milliards d&rsquo;euros auxquels s&rsquo;ajoutent quelques centaines de milliers de tonnes additionnelles d&rsquo;&eacute;missions de carbone.C&rsquo;est l&rsquo;un des enseignements du rapport d&rsquo;information que vient de rendre la mission parlementaire sur le suivi de la strat&eacute;gie de sortie du glyphosate. On aurait aim&eacute; que la mission &eacute;value aussi l&rsquo;impact sur les rendements, la transition relevant d&rsquo;un art de tr&egrave;s haute voltige. Une preuve&nbsp;? Apr&egrave;s cinq ans de travaux dans le cadre du projet Syppre, nos meilleurs agronomes de &laquo;&nbsp;terrain&nbsp;&raquo; (Arvalis, Itb, Terres Inovia) ont toutes les peines du monde &agrave; trouver l&rsquo;&eacute;quation &eacute;conomique de syst&egrave;mes innovants &agrave; bas intrants, sauf &agrave; introduire des esp&egrave;ces, ou peu productives, ou peu valoris&eacute;es, ou les deux.<aside class="read-also">
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<h2 style="text-align:left;">Faire payer le surco&ucirc;t au consommateur par l&rsquo;imp&ocirc;t</h2>On aurait aim&eacute; aussi, de la part de la mission parlementaire, qu&rsquo;elle ne fasse pas l&rsquo;impasse sur l&rsquo;incidence d&rsquo;un retrait du glyphosate sur les conditions d&rsquo;acc&egrave;s au march&eacute; de nos mati&egrave;res premi&egrave;res agricoles, tant pour les fili&egrave;res v&eacute;g&eacute;tales qu&rsquo;animales.Si la mission a fait ces impasses, c&rsquo;est parce qu&rsquo;elle a trouv&eacute; la parade. &laquo;&nbsp;La transition ne pourra vraisemblablement s&rsquo;op&eacute;rer sans un accompagnement financier, au moins dans les premiers temps&nbsp;&raquo;, lit-on dans le rapport. Pas super engageant, mais passons. Rien sur le mode de calcul de la perte financi&egrave;re &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle de chaque exploitation, mais bon courage. Rien sur d&rsquo;&eacute;ventuelles restrictions europ&eacute;ennes quant aux aides nationales, mais passons.Peut-&ecirc;tre la France choisira-t-elle de faire du z&eacute;ro glyphosate le socle des &eacute;co-r&eacute;gimes de la prochaine r&eacute;forme de la Pac&nbsp;? En attendant, c&rsquo;est donc la piste de subventions pour les uns, donc de l&rsquo;imp&ocirc;t pour tout le monde, qui est appel&eacute;e &agrave; la rescousse pour sortir du glyphosate. Un bon moyen de mettre tous les consommateurs &agrave; &eacute;galit&eacute;, qui en prime n&rsquo;auraient pas &agrave; s&rsquo;interroger sur la l&eacute;gitimit&eacute; de tel ou tel label. Ouf. Il leur resterait simplement &agrave; s&rsquo;assurer que les produits en rayon ou &agrave; la cantine sont bien d&rsquo;origine fran&ccedil;aise, histoire qu&rsquo;ils en aient pour leur argent. Les agriculteurs seraient un peu plus d&eacute;pendants de l&rsquo;obole publique mais bon, un peu plus un peu moins...<aside class="read-also">
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<h2 style="text-align:left;">Le (bon) g&eacute;nie fran&ccedil;ais</h2>Assez de &laquo;&nbsp;France bashing&nbsp;&raquo;. L&rsquo;id&eacute;e de restreindre l&rsquo;usage du glyphosate pour les deux campagnes &agrave; venir est tout simplement extraordinaire. Elle est soupes&eacute;e, argument&eacute;e, sectoris&eacute;e, proportionn&eacute;e, en un mot&nbsp;: rationnelle.Cette rationalit&eacute; au nom de laquelle on pourrait, tant qu&rsquo;&agrave; y &ecirc;tre, s&rsquo;interroger sur le fait que onze agences sanitaires et scientifiques internationales sur douze font &eacute;tat d&rsquo;un fort consensus sur la non canc&eacute;rog&eacute;nicit&eacute; du glyphosate. Si la mol&eacute;cule est effectivement probl&eacute;matique, ces deux ann&eacute;es constitueront un galop d&rsquo;essai &agrave; grande &eacute;chelle, &agrave; d&eacute;faut d&rsquo;un grand pas de temps, n&eacute;cessaire aux agriculteurs et aux chercheurs pour conforter et trouver des solutions alternatives.Offrons-nous un autre luxe, qui consisterait, &agrave; l&rsquo;issue des deux prochaines campagnes, &agrave; r&eacute;aliser une &eacute;tude d&rsquo;impact tous azimuts. Et puis redevenons fous&nbsp;: pourquoi ne pas proposer, &agrave; l&rsquo;occasion du r&eacute;examen de la mol&eacute;cule par l&rsquo;Union europ&eacute;enne, ce r&eacute;gime de restrictions d&rsquo;usages plut&ocirc;t qu&rsquo;un retrait brutal et mortif&egrave;re&nbsp;? Au passage, on s&rsquo;&eacute;viterait le risque du syndrome des n&eacute;onicotino&iuml;des en betterave, un r&eacute;trop&eacute;dalage ravageur, pour les pucerons, mais pas seulement.

[Edito] Le retrait pur et simple de l’herbicide engendrerait un surcoût annuel de production de plusieurs milliards à l’agriculture française, non comptabilisées les pertes de rendement et de compétitivité. Pourquoi faudrait-il soumettre l’UE à ce régime mortifère ? Pourquoi ne pas défendre, dans le cadre du processus de ré-homologation fin 2022, les restrictions d’usage que la France s’apprête à mettre en œuvre, non sans poursuivre la recherche fondamentale et appliquée de solutions alternatives ?

Glyphosate : pourquoi ne pas défendre les restrictions d’usage au lieu du retrait ?

L&rsquo;activit&eacute; commerciale reste soutenue avec une offre qui reste globalement insuffisante pour satisfaire une demande plus ferme pour les f&ecirc;tes de fin d&rsquo;ann&eacute;e. Les transactions sont tr&egrave;s actives dans les agneaux laitons avec des tarifs toujours tr&egrave;s r&eacute;mun&eacute;rateurs pour les &eacute;leveurs. Les agneaux gris sont un peu moins recherch&eacute;s, mais la faiblesse de l&rsquo;offre permet une vente &eacute;galement compl&egrave;te pour des tarifs qui se maintiennent. Les agneaux Lacaunes sont plus nombreux, mais ils ne compensent pas la r&eacute;duction des importations avec des tarifs &eacute;galement &eacute;lev&eacute;s. Dans les agnelets, l&rsquo;offre progresse mais la demande est &eacute;galement plus soutenue. La commercialisation est fluide avec des tarifs en forte progression. Dans les brebis, la vente est r&eacute;guli&egrave;re dans les bonnes lourdes.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: La demande sera moins soutenue mais les tarifs resteront &agrave; des niveaux tr&egrave;s int&eacute;ressants pour les &eacute;leveurs

Le commerce reste fluide

Ovin : analyse commerciale sem 51-2020

Veaux&nbsp;: Les int&eacute;grateurs ont un peu plus de besoins avant d&rsquo;entamer un recul d&rsquo;activit&eacute; avec des &eacute;leveurs qui ne veulent pas rentrer de veau entre les f&ecirc;tes. L&rsquo;activit&eacute; commerciale reste n&eacute;anmoins tendue, car le niveau de l&rsquo;offre reste sup&eacute;rieur aux besoins. Les tarifs sont sans changement dans les bons veaux Prim&rsquo;Holsteins, Normands, Abondances ou Montb&eacute;liards. Les bons veaux lourds se maintiennent vers le march&eacute; espagnol.&nbsp;Les veaux l&eacute;gers restent invendables. Les tarifs sont stables dans les m&acirc;les crois&eacute;s laitiers ou mixtes de moyenne conformation. Les jolis crois&eacute;s viand&eacute;s ou Limousins sont moins offerts et s&rsquo;&eacute;coulent sans difficult&eacute;.Veaux de boucherie&nbsp;: L'activit&eacute; est un peu plus calme dans le veau standard avec la r&eacute;duction des commandes lors de la fermeture des cantines, mais la tendance est &agrave; la stabilit&eacute; avec une offre qui se met en ad&eacute;quation avec la demande. Les besoins restent en revanche assez fermes pour les veaux labels ou &eacute;lev&eacute;s sous la m&egrave;re avec un commerce soutenue par une demande locale pour les f&ecirc;tes de fin d&rsquo;ann&eacute;e.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Veaux d&rsquo;engraissement&nbsp;: Les int&eacute;grateurs vont maintenir leur volume de mise en place, mais l&rsquo;activit&eacute;&nbsp; export sera perturb&eacute;e &agrave; l&rsquo;approche de No&euml;l et nulle entre les f&ecirc;tes. &nbsp;Veaux de race &agrave; viande&nbsp;: Les bons crois&eacute;s et les &nbsp;Limousins seront demand&eacute;s et mieux valoris&eacute;s. &nbsp;&nbsp;&nbsp;Veaux de boucherie&nbsp;: Les bons veaux de qualit&eacute; resteront demand&eacute;s. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;

Statu quo dans les veaux

Veau : analyse commerciale sem 51-2020

En broutards&nbsp;et taurillons 12-18 mois&nbsp;: L&rsquo;animation est un peu plus r&eacute;guli&egrave;re dans le centre du pays pour cette derni&egrave;re semaine d&rsquo;activit&eacute; de l&rsquo;ann&eacute;e. Les volumes restent abondants, mais les op&eacute;rateurs cherchent &agrave; se couvrir avant la tr&ecirc;ve de fin d&rsquo;ann&eacute;e qui va se poursuivre jusqu&rsquo;au 6 janvier en Espagne avec l&rsquo;Epiphanie.&nbsp;Les tarifs progressent sensiblement dans les bons Charolais ou Limousins U de 300/400kg pr&eacute;par&eacute;s pour l&rsquo;export. Les lourds sont stables.&nbsp; Le placement est en revanche difficile pour les nombreux sujets de moins bonne conformation et non vaccin&eacute;s qui sortent &agrave; la saison. En laitonnes, les bonnes Charolaises, Limousines convenant au march&eacute; italien ou de qualit&eacute; &agrave; engraisser en France sont mieux demand&eacute;es. L&rsquo;offre est suffisante pour les besoins dans les ordinaires qui doivent toujours supporter le co&ucirc;t d&rsquo;une PCR sur des tarifs d&eacute;j&agrave; tr&egrave;s bas.&nbsp;En bovins maigres + 18 mois&nbsp;: L&rsquo;offre saisonni&egrave;re est souvent h&eacute;t&eacute;rog&egrave;ne en qualit&eacute;. L&rsquo;activit&eacute; commerciale de cette fin d&rsquo;ann&eacute;e ne fait pas appara&icirc;tre de grand changement sur le secteur maigre. Face &agrave; des tarifs qui sont sans &eacute;volution depuis quelques mois dans la viande. Les animaux de milieu de gamme avec du poids et du gabarit restent demand&eacute;s et normalement valoris&eacute;s. Les transactions sont plus difficiles avec un tri marqu&eacute; dans le b&eacute;tail de moyenne conformation ou plus l&eacute;ger &agrave; garder pour le printemps.&nbsp;Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Broutards&nbsp;: Les quinze prochains jours seront sans activit&eacute; export avec de nombreux march&eacute;s ferm&eacute;s. &nbsp;&nbsp;&nbsp;Bovins maigres +18 mois&nbsp;: L&rsquo;activit&eacute; va fortement diminuer pendant les f&ecirc;tes de fin d&rsquo;ann&eacute;e &nbsp;

Commerce plus régulier dans les bons mâles de 350/400kg

Bovins maigres : analyse commerciale sem 51-2020

L&rsquo;ambiance dans les campagnes est morose malgr&eacute; le rel&egrave;vement des prix initi&eacute; par les grands industriels au mois de juillet. Tous les animaux ne b&eacute;n&eacute;ficient pas de tarifs r&eacute;mun&eacute;rateurs. Le ciblage de la revalorisation sur la Charolaise a laiss&eacute; sur le bas c&ocirc;t&eacute;&nbsp;: les Rouges des pr&eacute;s, les Salers et tous les animaux issus de croisement avec des tarifs tr&egrave;s loin des 4&euro; pratiqu&eacute;s dans certains abattoirs. L&rsquo;&eacute;levage allaitant est &eacute;galement malmen&eacute; par la sous-valorisation des veaux, des broutards et des jeunes bovins. La d&eacute;structuration des march&eacute;s exports, engendr&eacute;e par la pand&eacute;mie de Covid19, a cr&eacute;&eacute; des d&eacute;s&eacute;quilibres en r&eacute;orientant les flux des marchandises avec un impact n&eacute;gatif sur les prix. Les &eacute;leveurs de tous les pays souffrent.&nbsp; Cette fin d&rsquo;ann&eacute;e est marqu&eacute;e par de nombreuses cessations d&rsquo;activit&eacute; avec des d&eacute;parts en retraite sans repreneur, mais avec &eacute;galement des &eacute;leveurs en grande difficult&eacute; que ce soit dans le secteur laitier ou allaitant. L&rsquo;amour du m&eacute;tier ne suffit plus. La d&eacute;tresse de ces &eacute;leveurs doit &ecirc;tre accompagn&eacute;e, car quitter un m&eacute;tier de passion c&rsquo;est toujours compliqu&eacute;, m&ecirc;me si la tr&egrave;s large palette du savoir-faire des &eacute;leveurs, leurs ouvrent souvent de belles opportunit&eacute;s pour la suite de leur carri&egrave;re.

L’ambiance reste morose dans les fermes

Bovin : conjoncture sem 51-2020

Bovins races allaitantes&nbsp;: Au niveau commercial, l&rsquo;activit&eacute; de cette fin d&rsquo;ann&eacute;e reste soutenue avec des volumes plus importants trait&eacute;s dans les abattoirs. En semaine 50, plus de 68700 animaux ont &eacute;t&eacute; travaill&eacute;s dans les abattoirs fran&ccedil;ais, pour une moyenne de r&eacute;f&eacute;rence fix&eacute;e &agrave; 60000. Les disponibilit&eacute;s couvrent largement les besoins des industriels que ce soit dans les animaux de race &agrave; viande ou dans le cheptel laitier. Les rayons pour No&euml;l seront en partie fournis par les animaux de concours ou par des animaux de bonne qualit&eacute; bouch&egrave;re avec des festivit&eacute;s qui seront atomis&eacute;es face aux restrictions pr&eacute;conis&eacute;es dans les r&eacute;unions de famille. Le rapprochement des consommateurs de la production locale de qualit&eacute; devrait permettre de garder une part pr&eacute;pond&eacute;rante &agrave; la viande de b&oelig;uf pour les r&eacute;veillons. Le commerce est r&eacute;gulier avec des tarifs qui se tiennent dans les Parthenaises, Blondes d&rsquo;Aquitaine (lourdes) ainsi que pour les femelles Charolaises, Blanc Bleus, Aubracs et Limousines de qualit&eacute; bouch&egrave;re.&nbsp;Les besoins sont en retrait dans les r&eacute;formes allaitantes de choix secondaire, mais les industriels ne font pas de pression particuli&egrave;re sur des tarifs qu&rsquo;ils ont d&eacute;fini comme base de n&eacute;gociation avec la distribution.&nbsp;Ces derni&egrave;res s&rsquo;annoncent tr&egrave;s tendues avec une forte pression des distributeurs. R&eacute;formes laiti&egrave;res &ndash; Les industriels pr&eacute;parent d&eacute;j&agrave; la rentr&eacute;e de janvier avec des produits sous vide qui ont 5 semaines de d&eacute;lais de conservation, mais la demande en frais se tasse avec l&rsquo;arriv&eacute;e des vacances de No&euml;l. L&rsquo;offre reste abondante en raison des cessations d&rsquo;activit&eacute;. La tendance est au maintien des prix pour la fin de l&rsquo;ann&eacute;e dans les bonnes vaches Holsteins, Normandes et Montb&eacute;liards. Les animaux en manque de conformation et de finition restent faiblement valoris&eacute;s.Jeunes bovins &ndash; L&rsquo;activit&eacute; des abattoirs est plus charg&eacute;e pour cette derni&egrave;re semaine d&rsquo;exp&eacute;dition sur&nbsp;l'Italie ou la Gr&egrave;ce. Le march&eacute; allemand est &eacute;galement demandeur. Les stocks se r&eacute;sorbent, mais les abattoirs couvrent leurs besoins sans difficult&eacute; ce qui conduit &agrave; une stabilisation des prix. Les stocks engendr&eacute;s tout au long de la pand&eacute;mie de Covid seront r&eacute;sorb&eacute;s en cette fin d&rsquo;ann&eacute;e.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins races allaitantes&nbsp;: La demande va se tasser dans les femelles bouch&egrave;res, mais le recul de l&rsquo;offre devrait permettre de tenir les prix. &nbsp;L&rsquo;offre restera suffisante dans les allaitantes de second choix &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Bovins races laiti&egrave;res&nbsp;: Le march&eacute; restera correctement approvisionn&eacute; pour des tarifs inchang&eacute;s.&nbsp; Jeunes bovins&nbsp;: L&rsquo;offre et la demande seront &agrave; l&rsquo;&eacute;quilibre, mais toujours pas de plus-values pour cette fin d&rsquo;ann&eacute;e. &nbsp;&nbsp;

Gros volume d’activité pour cette fin d’année

Bovin de boucherie : analyse commerciale sem 51-2020

Pour SNCF R&eacute;seau, d&eacute;sherber constitue un imp&eacute;ratif de s&eacute;curit&eacute; : la v&eacute;g&eacute;tation pourrait retenir l'eau et d&eacute;former la plateforme (et donc les rails) de ses 30.000 km de lignes. Les touffes d'herbe pourraient en outre g&ecirc;ner les rayons laser v&eacute;rifiant l'&eacute;cartement des voies ou perturber les tourn&eacute;es d'inspection des cheminots. Quant aux pistes longeant les voies, elles doivent imp&eacute;rativement &ecirc;tre d&eacute;gag&eacute;es pour que les agents puissent se d&eacute;placer rapidement et le cas &eacute;ch&eacute;ant &eacute;vacuer les voyageurs en cas de probl&egrave;me.Pour occire cette v&eacute;g&eacute;tation ind&eacute;sirable, des "trains d&eacute;sherbeurs" passent au printemps en aspergeant les voies et les pistes d'une solution &agrave; base de glyphosate. La SNCF en utilise entre 35 &agrave; 38 tonnes par an, ce qui en fait la plus grande utilisatrice de France... avec 0,4% du total.Le groupe public s'est lanc&eacute; dans la recherche d'alternatives au glyphosate depuis 2016, dans la perspective d'une interdiction du produit. Et l'annonce de l'arr&ecirc;t de son utilisation fin 2021 commen&ccedil;ait &agrave; donner des sueurs froides &agrave; ses ing&eacute;nieurs... et aux comptables, alors que SNCF R&eacute;seau manque de moyens pour entretenir le r&eacute;seau. "On a trouv&eacute; une solution qui reste herbicide", explique Jean-Pierre Pujols, responsable de la ma&icirc;trise de la v&eacute;g&eacute;tation chez SNCF R&eacute;seau. "On va commencer &agrave; utiliser ce nouveau m&eacute;lange l'ann&eacute;e prochaine, et le g&eacute;n&eacute;raliser en 2022", ajoute-t-il. Il s'agit d'un produit compos&eacute; &agrave; plus de 95% d'acide p&eacute;largonique, un produit de biocontr&ocirc;le et d'une mol&eacute;cule de synth&egrave;se de la famille des sulfonylur&eacute;es, "puisque l'acide p&eacute;largonique seul ne fonctionne pas", d&eacute;taille-t-il. "Ca donne un m&eacute;lange qui s'approche du glyphosate sans l'atteindre", ce qui imposera de passer deux fois par an avec des mat&eacute;riels plus pr&eacute;cis. <h2 class="MsoPlainText">Plan de relance</h2>La nouvelle solution donne tout de m&ecirc;me satisfaction, m&ecirc;me si elle est beaucoup plus ch&egrave;re, plus visqueuse et exige d'embarquer de plus grands volumes. Mais elle ne suscite pour l'instant pas de pol&eacute;mique, indique le responsable. Le m&eacute;lange sera uniquement utilis&eacute; sur les voies et les pistes, mais pas sur leurs abords - &agrave; plus de 3 m&egrave;tres, &agrave; proximit&eacute; des habitations, ZNT oblige -, qu'il faudra faucher, conform&eacute;ment &agrave; la r&eacute;cente loi Egalim."On estime notre surco&ucirc;t de maintenance li&eacute; &agrave; la sortie du glyphosate et &agrave; la loi Egalim &agrave; environ 110 millions par an", avance M. Pujols. Bien moins que les 300 &agrave; 500 millions d'euros un temps avanc&eacute;s en l'absence de solution. Cette somme devrait s'ajouter aux 150 millions actuellement d&eacute;pens&eacute;s pour la ma&icirc;trise de la v&eacute;g&eacute;tation, ce qui ferait passer l'enveloppe annuelle &agrave; quelque 260 millions d'euros.Pour couvrir la d&eacute;pense, le plan de relance du gouvernement vient d'attribuer 1,5 milliard d'euros "pour s&eacute;curiser et rendre plus durables les activit&eacute;s du groupe SNCF", ce qui comprend la sortie du glyphosate, mais aussi l'entretien de ponts. "Les arbitrages ne sont pas totalement termin&eacute;s", selon M. Pujols, qui note qu'il faudra acheter de nouveaux mat&eacute;riels - des machines intelligentes d&eacute;tectant automatiquement les plantes &agrave; asperger, notamment.A plus long terme, "on essaie de trouver des solutions qui nous permettraient de sortir des produits phytosanitaires de synth&egrave;se", note Jean-Pierre Pujols. SNCF R&eacute;seau "regarde", avec ses voisins europ&eacute;ens, d'autres solutions : de nouveaux produits de biocontr&ocirc;le qui pourraient &ecirc;tre utilis&eacute;s seuls pour d&eacute;truire les plantes, le d&eacute;sherbage &eacute;lectrique, la vapeur d'eau, des robots faucheurs... La soci&eacute;t&eacute; publique envisage aussi une &eacute;tude de faisabilit&eacute; sur les ondes &eacute;lectromagn&eacute;tiques et songe &agrave; la pose de g&eacute;otextiles - des mat&eacute;riaux synth&eacute;tiques - sur les pistes, ou &agrave; l'ensemencement choisi de certaines voies de service, en laissant d&eacute;lib&eacute;r&eacute;ment pousser des plantes que l'on ma&icirc;trise.

"On a trouvé une solution !" Soulagement à la SNCF, qui cherchait depuis plusieurs années une alternative abordable au glyphosate, dont elle est une grande utilisatrice pour désherber ses voies et leurs abords immédiats.

La SNCF tient son alternative au glyphosate

<h2>Une production contrari&eacute;e par la m&eacute;t&eacute;o et h&eacute;t&eacute;rog&egrave;ne</h2>S&rsquo;il est trop t&ocirc;t pour estimer pr&eacute;cis&eacute;ment la production de pommes de terre 2020, les volumes seront fortement r&eacute;duits par rapport &agrave; la campagne pr&eacute;c&eacute;dente. Les caprices de la m&eacute;t&eacute;o ont durement impact&eacute; les r&eacute;gions o&ugrave; la s&eacute;cheresse a s&eacute;vi, en particulier sur les cultures non irrigu&eacute;es. La pomme de terre aime l&rsquo;eau !L&rsquo;impact s&eacute;cheresse se marque aussi sur la qualit&eacute; des tubercules avec des teneurs en mati&egrave;re s&egrave;che tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;es, rendant les pommes de terre tr&egrave;s sensibles aux chocs et provoquant des noircissements internes. Ces d&eacute;fauts sont particuli&egrave;rement g&ecirc;nants pour le d&eacute;bouch&eacute; industriel.En outre, les premiers arrachages ont &eacute;t&eacute; effectu&eacute;s sous des temp&eacute;ratures &eacute;lev&eacute;es et certains lots ont &eacute;t&eacute; d&eacute;class&eacute;s voire perdus. Par la suite, la pluviom&eacute;trie est devenue trop excessive pour permettre des arrachages en bonnes conditions et, au 20 octobre, environ 75 % des surfaces de pommes de terre de conservation &eacute;taient r&eacute;colt&eacute;es. 2020 est aussi la premi&egrave;re ann&eacute;e sans l&rsquo;antigerminatif CIPC. Les producteurs auront d&ucirc; prendre toutes les pr&eacute;cautions n&eacute;cessaires pour nettoyer soigneusement leurs b&acirc;timents de stockage au regard de la persistance du produit.<h2 style="text-align:justify;">March&eacute; industriel et march&eacute; du frais atones</h2>La demande industrielle reste en dessous de la normale d&rsquo;environ 10 &agrave; 15 %.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Les volumes suivent la consommation des m&eacute;nages mais surtout celle de la restauration hors domicile particuli&egrave;rement impact&eacute;e par la crise de la Covid-19 ; les d&eacute;bouch&eacute;s en frites s&rsquo;effondrent avec les fermetures de restaurants et de cantines. En juillet et ao&ucirc;t, les m&eacute;nages fran&ccedil;ais ont consomm&eacute; plus de produits surgel&eacute;s qu&rsquo;&agrave; la m&ecirc;me &eacute;poque l&rsquo;an dernier, + 3 % en moyenne et + 10 % de chips. La r&eacute;duction des volumes de pommes de terre r&eacute;colt&eacute;s ne suffit pas &agrave; raffermir le march&eacute; qui reste globalement dans une fourchette moyenne de 25 &agrave; 50 &euro;/t selon les vari&eacute;t&eacute;s, &agrave; fin octobre.
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<h3>Quelle sera la sole en 2021 ?</h3>Les surfaces de pommes de terre ont consid&eacute;rablement augment&eacute; ces derni&egrave;res ann&eacute;es dans la perspective du d&eacute;veloppement du march&eacute; de l&rsquo;industrie. Les agriculteurs, soucieux de diversification ou de cr&eacute;ation de valeur, se sont tourn&eacute;s vers cette production, et cet engouement a &eacute;t&eacute; renforc&eacute;, notamment dans les Hauts de France, par des producteurs belges &agrave; la recherche de nouvelles surfaces. La faiblesse de la production 2020 sur ces nouvelles surfaces souvent non irrigu&eacute;es vient remettre en question l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t de la d&eacute;marche.Certains producteurs belges auraient d&rsquo;ailleurs annonc&eacute; leur retrait de certains secteurs.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Dans le contexte actuel impr&eacute;visible quant &agrave; l&rsquo;&eacute;volution de la situation sanitaire, les industriels recommandent la plus grande prudence pour les emblavements 2021 et l&rsquo;Union Nationale des Producteurs incite &agrave; une r&eacute;duction des surfaces de 15 %.
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<h3>Plusieurs d&eacute;fis attendent la fili&egrave;re</h3>Le march&eacute; de la pomme de terre a toujours &eacute;t&eacute; sp&eacute;culatif et l&rsquo;amplitude de sa r&eacute;action face &agrave; un faible d&eacute;s&eacute;quilibre offre/demande est tr&egrave;s grande. La question est de savoir si la discipline collective sera suffisante pour amortir une &eacute;ventuelle aggravation de la pand&eacute;mie dans un contexte de march&eacute; d&eacute;j&agrave; satur&eacute;.La s&eacute;lection par la qualit&eacute; des lots commercialis&eacute;s rappelle que cette production n&eacute;cessite un savoir-faire, un &eacute;quipement performant, une bonne organisation et une capacit&eacute; &agrave; encaisser les amplitudes de r&eacute;sultats. Avec le r&eacute;chauffement climatique, l&rsquo;irrigation devient un atout consid&eacute;rable. La protection phytosanitaire de la culture &eacute;tant lourde, un autre challenge sera &agrave; relever dans les prochains mois, celui de s&rsquo;ins&eacute;rer dans une d&eacute;marche qualit&eacute; de r&eacute;duction des intrants et plus particuli&egrave;rement des produits de synth&egrave;se.Article de la veille &eacute;conomique d&eacute;cembre 2020 - Thierry LEMA&Icirc;TRE Cerfrance<h1>&nbsp;</h1>

Beaucoup de cultures industrielles sont des cultures de printemps. Les conditions météorologiques ayant été globalement défavorables, la production de la plupart des cultures industrielles a été impactée et leurs débouchés subissent également la crise de la Covid-19.

Pommes de terre : incertitudes sur les marchés

L'essai d'un an a &eacute;t&eacute; mis en place &agrave; Borken (Rh&eacute;nanie du Nord-Westphalie) au printemps 2020. 5 r&eacute;p&eacute;titions ont &eacute;t&eacute; effectu&eacute;es sur des parcelles de 6 x 170 m&egrave;tres avec des taux de semis de 7, 8 et 9 grains par m&egrave;tre carr&eacute; pour &eacute;tudier les effets des deux m&eacute;thodes de semis sur diff&eacute;rents param&egrave;tres. R&eacute;sultat&nbsp;: le semis en mode DeltaRow, c&rsquo;est &agrave; dire en quinconce, r&eacute;alis&eacute; par l&rsquo;Azurit s&rsquo;est traduit par un gain de rendement de 4,5%, comparativement au semis sur une seule ligne.La r&eacute;partition des graines en quinconce sur deux rangs m&eacute;nage un espace de 12,5 cm, compatible avec les cueilleurs. Selon Lemken, chaque plante dispose ainsi de plus de 70 % d'espace suppl&eacute;mentaire, de sorte qu'elle est mieux aliment&eacute;e en eau et en nutriments. Les &eacute;l&eacute;ments semeurs de l'Azurit permettent de r&eacute;duire l&rsquo;espace entre rangs &agrave; 37,5 cm.<h1>El&eacute;ment DeltaRow &agrave; deux disques d&rsquo;enterrage</h1>Chaque &eacute;l&eacute;ment semeur est aliment&eacute; en graines depuis la tr&eacute;mie centrale par un dispositif "seed on demand". Deux disques perfor&eacute;s synchronis&eacute;s s&eacute;lectionnent alternativement les graines pour l&rsquo;un puis l&rsquo;autre des doubles disques d&rsquo;enterrage d'un &eacute;l&eacute;ment DeltaRow.Gr&acirc;ce &agrave; l'utilisation de deux disques perc&eacute;s synchronis&eacute;s, chaque disque ne doit s&eacute;parer qu'une graine sur deux, ce qui permet de limiter le diam&egrave;tre et donc la vitesse p&eacute;riph&eacute;rique des disques. Le d&eacute;lai de transition du processus de s&eacute;paration est suffisamment long pour am&eacute;liorer la qualit&eacute; du semis en termes de distribution longitudinale et disposition en quinconce.Chaque rang d&rsquo;un &eacute;l&eacute;ment de semis DeltaRow peut &ecirc;tre d&eacute;bray&eacute; individuellement pour le jalonnage. Il est alors possible d'ajuster &agrave; la demande l&rsquo;espacement entre graines afin de maintenir un nombre constant de plantes &agrave; l'hectare. Des largeurs de trace de roue jusqu'&agrave; 87,5 cm sont possibles.L&rsquo;&eacute;l&eacute;ment semeur est pr&eacute;c&eacute;d&eacute; d&rsquo;un chasse-d&eacute;bris &eacute;toil&eacute; &eacute;liminant les r&eacute;sidus de r&eacute;colte et les pierres. Un coutre fertiliseur d&eacute;pose l&rsquo;engrais au centre des deux rangs rapproch&eacute;s, au fond d&rsquo;un sillon referm&eacute; par le passage du rouleau plombeur Trap&egrave;ze dont les anneaux trap&eacute;zo&iuml;daux r&eacute;alisent en m&ecirc;me temps le pr&eacute;-rappuyage des lignes de semis. L&rsquo;Azurit est apte &agrave; semer &agrave; une vitesse pouvant atteindre 15 km/h.

Le constructeur crédite son semoir Azurit d’un gain de rendement de 4,5% comparativement au semis conventionnel. Le semoir est proposé en 4, 6 ou 8 rangs.

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