<p><strong>L</strong>&rsquo;aide &agrave; l&rsquo;embauche est applicable aux entreprises qui recrutent un jeune de moins de 26 ans, dont la r&eacute;mun&eacute;ration pr&eacute;vue au contrat de travail est inf&eacute;rieure ou &eacute;gale &agrave; deux fois le Smic. Pour en b&eacute;n&eacute;ficier, l&rsquo;entreprise doit remplir plusieurs conditions cumulatives. En premier lieu, l&rsquo;embauche doit se faire en contrat &agrave; dur&eacute;e ind&eacute;termin&eacute;e (CDI) ou &agrave; dur&eacute;e d&eacute;termin&eacute;e (CDD) d&rsquo;au moins 3 mois, entre le 1er ao&ucirc;t 2020 et le 31 janvier 2021. En outre, l&rsquo;entreprise doit &ecirc;tre &agrave; jour de ses obligations d&eacute;claratives et de paiement &agrave; l'&eacute;gard de l'administration fiscale et de la MSA (ou bien respecter un plan d'apurement conclu avec l&rsquo;organisme).</p><p><strong>P</strong>ar ailleurs, l&rsquo;employeur ne doit pas b&eacute;n&eacute;ficier d'une autre aide de l'&Eacute;tat &agrave; l'insertion, &agrave; l'acc&egrave;s ou au retour &agrave; l'emploi vers&eacute;e au titre du salari&eacute; concern&eacute;. Il ne doit pas avoir proc&eacute;d&eacute;, depuis le 1er janvier 2020, &agrave; un licenciement pour motif &eacute;conomique sur le poste concern&eacute; par l'aide. Le salari&eacute; ne doit pas avoir appartenu aux effectifs de l'employeur &agrave; compter du 1er ao&ucirc;t 2020 au titre d'un contrat n'ayant pas ouvert droit au b&eacute;n&eacute;fice de l'aide (sauf contrat d&rsquo;apprentissage ou de professionnalisation). II doit &ecirc;tre maintenu dans les effectifs de l'employeur pendant au moins 3 mois &agrave; compter du premier jour d'ex&eacute;cution du contrat.</p><h2><strong>Montant de l&rsquo;aide</strong></h2><p><strong>L</strong>e montant de l&rsquo;aide est &eacute;gal &agrave; 4 000 &euro; pour un m&ecirc;me salari&eacute;. Il est proratis&eacute; en fonction du temps de travail du salari&eacute; et de la dur&eacute;e du contrat. L&rsquo;aide est vers&eacute;e &agrave; l&rsquo;employeur &agrave; la fin de chaque trimestre &agrave; raison de 1&thinsp;000 &euro; au maximum, dans la limite d'un an. L'aide n'est pas due pour les p&eacute;riodes d'absence du salari&eacute; qui n'ont pas donn&eacute; lieu au maintien de la r&eacute;mun&eacute;ration par l'employeur, les p&eacute;riodes au cours desquelles le salari&eacute; est plac&eacute; en position d'<a href="https://www.cogedis.com/actualites/activite-partielle-de-longue-duree-une-alternative-au-licenciement-economique/" target="_blank">activit&eacute; partielle</a>.</p><p><strong>L</strong>orsque le salari&eacute; pr&eacute;c&eacute;demment li&eacute; &agrave; l'entreprise par un CDD ayant ouvert droit &agrave; l'aide conclut, avant le 31 janvier 2021, un CDI ou un CDD d'au moins 3 mois, l'employeur continue &agrave; b&eacute;n&eacute;ficier de l'aide, m&ecirc;me si le salari&eacute; a d&eacute;pass&eacute; l'&acirc;ge de 26 ans au cours du pr&eacute;c&eacute;dent contrat, dans la limite du montant maximal de 4&thinsp;000 &euro;.</p><h2><strong>Les d&eacute;marches pour percevoir l&rsquo;aide</strong></h2><p><strong>L</strong>&rsquo;employeur qui remplit les conditions doit adresser la demande d&rsquo;aide &agrave; l&rsquo;Agence de services et de paiement (ASP) &agrave; compter du 1er octobre 2020. La demande doit &ecirc;tre effectu&eacute;e dans un d&eacute;lai maximal de 4 mois suivant la date de d&eacute;but d&rsquo;ex&eacute;cution du contrat. Chaque versement intervient sur la base d&rsquo;une attestation justifiant la pr&eacute;sence du salari&eacute; et transmise &agrave; l&rsquo;ASP. L&rsquo;employeur dispose d&rsquo;un d&eacute;lai de 4 mois suivant l&rsquo;&eacute;ch&eacute;ance de chaque trimestre pour transmettre cette attestation. Elle mentionne, le cas &eacute;ch&eacute;ant, les p&eacute;riodes d'absence du salari&eacute; ne donnant pas droit &agrave; l&rsquo;aide.</p>


Les entreprises qui embauchent un jeune de moins de 26 ans peuvent prétendre à une aide de l’État d’un montant maximal de 4 000 €. Détails.

Employeurs : le point sur les aides à l’embauche

<p class="MsoPlainText">"On redoutait l'escalade du conflit, on y est, et &ccedil;a va durer", a d&eacute;plor&eacute; aupr&egrave;s de l'AFP le pr&eacute;sident de la F&eacute;d&eacute;ration des exportateurs de vins et spiritueux fran&ccedil;ais, C&eacute;sar Giron, estimant que le manque &agrave; gagner pourrait d&eacute;passer le milliard d'euros pour la fili&egrave;re viticole. A trois semaines de la fin de son mandat, l'administration Trump a annonc&eacute; dans la nuit de mercredi 30 &agrave; jeudi 31 d&eacute;cembre qu'elle s'appr&ecirc;tait &agrave; imposer des droits de douane suppl&eacute;mentaires sur des produits europ&eacute;ens, notamment les vins (hors vins effervescents comme le champagne) et cognacs.</p><p class="MsoPlainText">Washington y est autoris&eacute; par l'Organisation mondiale du commerce (OMC) dans le cadre de son interminable diff&eacute;rend avec l'UE sur les aides aux g&eacute;ants de l'a&eacute;ronautique. Depuis octobre 2019, les Etats-Unis imposent un droit de douane de 25% sur les vins tranquilles de moins de 14 degr&eacute;s, vendus en contenants de moins de deux litres. </p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-ue-instaure-des-surtaxes-de-25-sur-des-produits-agricoles-americains" target="_blank" title="">L&rsquo;UE instaure des surtaxes de 25% sur des produits agricoles am&eacute;ricains</a>
</aside>
<p class="MsoPlainText">Selon les informations de la FEVS, cette taxe de 25% va d&eacute;sormais s'&eacute;tendre &agrave; l'ensemble des vins tranquilles, y compris en vrac, ainsi qu'aux spiritueux &agrave; base de vin, comme le cognac. "De nouvelles cat&eacute;gories (de produits) sont inclues, il n'y a plus d'&eacute;chappatoire, c'est toute la fili&egrave;re issue des vignobles qui est impact&eacute;e", a regrett&eacute; C&eacute;sar Giron, exprimant sa "col&egrave;re" et sa "consternation". </p><p class="MsoPlainText">Le manque &agrave; gagner de la fili&egrave;re fran&ccedil;aise &eacute;tait jusque-l&agrave; estim&eacute; &agrave; 600 millions d'euros. "La 2e vague (de taxes) est encore plus puissante que la premi&egrave;re", a relev&eacute; le pr&eacute;sident de la F&eacute;d&eacute;ration, rappelant que les Etats-Unis &eacute;tait "le march&eacute; le plus important au monde pour les vins et spiritueux". La FEVS appelle l'UE &agrave; "mettre un coup de collier pour r&eacute;soudre enfin ce conflit entre Airbus et Boeing" et &agrave; "compenser les entreprises fran&ccedil;aises et europ&eacute;ennes qui sont les dommages collat&eacute;raux de ce conflit interminable". La F&eacute;d&eacute;ration demande aussi au gouvernement fran&ccedil;ais de soutenir la fili&egrave;re. "Il fait la sourde oreille", a reproch&eacute; M. Giron.</p>


La filière française des vins et spiritueux est "sacrifiée pour un différend sur l'aéronautique", dénonce sa Fédération d'exportateurs FEVS, après l'annonce de droits de douane supplémentaires par Washington dans le cadre d'un vieux litige entre Boeing et Airbus.

Nouvelles taxes américaines : colère et consternation des exportateurs français de vins et spiritueux

<h1>Le vendeur cantonn&eacute; &agrave; un conseil de s&eacute;curit&eacute;</h1><p>Lors de la vente d&rsquo;un produit phytosanitaire, une personne titulaire du certificat individuel pour l'activit&eacute; &laquo; mise en vente, vente des produits phytopharmaceutiques &raquo; est disponible pour fournir aux utilisateurs les informations appropri&eacute;es concernant l&rsquo;utilisation des produits phytopharmaceutiques, notamment la cible, la dose recommand&eacute;e et les conditions de mise en &oelig;uvre, les risques pour la sante&#769; et l&rsquo;environnement lie&#769;s a&#768; une telle utilisation et les consignes de se&#769;curite&#769; afin de ge&#769;rer ces risques.</p><h1>Qu&rsquo;en est-il des produits de biocontr&ocirc;le&nbsp;?</h1><p>Les produits de biocontr&ocirc;le (substances naturelles, m&eacute;diateurs chimiques, macro-organismes et micro-organismes) sont consid&eacute;r&eacute;s comme des produits phytosanitaires et sont donc exclus du champ du conseil pour les vendeurs.</p><h1>Conseil strat&eacute;gique&nbsp;: un diagnostic, un plan d&rsquo;action</h1><p>Obligatoire, le conseil strat&eacute;gique comporte un diagnostic et un plan d&rsquo;action. Le diagnostic repose sur une analyse du contexte de l&rsquo;exploitation (types de production, organisation de l&rsquo;entreprise, enjeux sanitaires et environnementaux) et d&rsquo;autre part des modes de production (principaux bioagresseurs, strat&eacute;gie de protection des cultures, identification des produits utilis&eacute;s susceptibles d&rsquo;&ecirc;tre retir&eacute;s &agrave; court terme ou avec des impacts majeurs sur l&rsquo;environnement ou la sant&eacute;). Le plan d&rsquo;action d&eacute;finit et priorise les leviers permettant de r&eacute;duire l&rsquo;usage et/ou l&rsquo;impact des produits phytosanitaires. Le second conseil strat&eacute;gique permet de dresser un bilan du d&eacute;ploiement du plan d&rsquo;actions, d&rsquo;identifier les difficult&eacute;s et les facteurs de r&eacute;ussite et&nbsp;de proposer des &eacute;volutions.</p><h1>2 conseils strat&eacute;giques espac&eacute;s de 2 &agrave; 3 ans en moins de 5 ans</h1><p>Les agriculteurs devront se faire d&eacute;livrer 2 conseils strat&eacute;giques par p&eacute;riode de 5 ans, avec une p&eacute;riode de 2 ans minimum et de 3 ans maximum entre deux conseils C&rsquo;est &agrave; l&rsquo;occasion du renouvellement du Certiphyto que les justificatifs leur seront demand&eacute;s</p><h1>Le conseil strat&eacute;gique&nbsp;: par qui et pour quand&nbsp;?</h1><p>Les organismes de conseil ind&eacute;pendant de la vente de produits phytos, tels que les Chambres d&rsquo;agriculture, sont habilit&eacute;s &agrave; d&eacute;livrer les conseils strat&eacute;giques. Le conseil strat&eacute;gique ne sera pas exig&eacute; pour les agriculteurs appel&eacute;s &agrave; renouveler leur Certiphyto en 2021, en 2022 ou en 2023. En 2024 et 2025, il faudra justifier un conseil strat&eacute;gique de moins de 3 ans. A compter de 2026, il faudra justifier des 2 conseils strat&eacute;giques espac&eacute;s de 2 &agrave; 3 ans en moins de 5 ans. Autrement dit, il faudra proc&eacute;der &agrave; un premier conseil &agrave; compter de 2023 pour qui sera concern&eacute; par le renouvellement de son Certiphyto en 2026.</p><h1>L&rsquo;AB et la HVE exempt&eacute;es de conseil strat&eacute;gique</h1><p>Les exploitations certifi&eacute;es en bio ainsi que celles en cours de conversion sont dispens&eacute;es du conseil strat&eacute;gique pour peu que la certification (ou la conversion) porte sur l&rsquo;int&eacute;gralit&eacute; de l&rsquo;exploitation. Il en est de m&ecirc;me pour les exploitations certifi&eacute;es Haute valeur environnementales (HVE). Sont &eacute;galement exempt&eacute;es les exploitations n&rsquo;utilisant que des produits de biocontr&ocirc;le et/ou que des substances de base ou des substances &agrave; faible risque.</p><h1>Un seul conseil strat&eacute;gique pour les petites exploitations</h1><p>Les exploitations totalisant moins de 2 ha en arboriculture, viticulture, horticulture et cultures maraich&egrave;res sont soumises &agrave; un seul conseil strat&eacute;gique tous les 5 ans. Pour toutes les autres cultures, le seuil en-de&ccedil;&agrave; duquel un seul conseil strat&eacute;gique est requis est fix&eacute; &agrave; 10 ha.</p><h1>Un conseil sp&eacute;cifique non obligatoire</h1><p>Le conseil sp&eacute;cifique ou conseil de pr&eacute;conisation &agrave; l&rsquo;utilisation d&rsquo;un produit phytosanitaire est un dispositif qui existe depuis plusieurs ann&eacute;es et qui encadre l&rsquo;activit&eacute; de conseil de pr&eacute;conisation entre un technicien/conseiller et un agriculteur pour des besoins ponctuels en saison. Il reste facultatif mais ne peut &ecirc;tre d&eacute;livr&eacute; que par un organisme de conseil ind&eacute;pendant, comme le conseil strat&eacute;gique.</p><h1>Et les CEPP&nbsp;?</h1><p>Instaur&eacute;s en 2016, les Certificats d&rsquo;&eacute;conomie de produits phytosanitaires (CEPP) sont destin&eacute;s &agrave; authentifier des d&eacute;marches de r&eacute;duction d&rsquo;usage de produits phytosanitaires par des actions et produits alternatifs (biocontr&ocirc;le, vari&eacute;t&eacute;s r&eacute;sistantes, OAD, mat&eacute;riel de pr&eacute;cision, pratiques agronomiques...). A compter du 1<sup>er</sup> janvier 2021, les organismes de conseil doivent participer au dispositif tandis que les organismes de vente peuvent continuer d&rsquo;en faire la promotion.</p><h1>Quid&nbsp;du conseil pour les coop&eacute;ratives et n&eacute;goces&nbsp;?</h1><p>Avec l&rsquo;instauration d&rsquo;un conseil strat&eacute;gique en mati&egrave;re de protection phytosanitaire, les coop&eacute;ratives et les n&eacute;goces perdent leur statut de prescripteur, qui leur permettait jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent de conseiller l&rsquo;usage de tel ou tel produit et de le vendre dans la foul&eacute;e. Au 15 d&eacute;cembre 2020, coops et n&eacute;goces ont d&ucirc; choisir entre vente ou conseil. Les distributeurs ont tr&egrave;s majoritairement conserv&eacute; l&rsquo;activit&eacute; de vente, un fondement de leur &laquo;&nbsp;business model&nbsp;&raquo;. Pour autant, l&rsquo;ordonnance du 24 avril 2019 ne concerne que l&rsquo;usage des produits phytosanitaires. Les autres intrants (semences, engrais, biostimulants...) ne sont pas concern&eacute;s. L'activit&eacute; de conseil, hors produits phytosanitaires, reste&nbsp;possible, ce qui pr&eacute;serve le conseil global ainsi que&nbsp;les conseils th&eacute;matiques (agro&eacute;cologie, &eacute;nergie, climat...).</p>


L’ordonnance du 24 avril 2019 met fin au statut de prescripteur-vendeur des distributeurs à compter du 1er janvier 2021. Elle entérine l'accès à un conseil indépendant voué à concilier production, réduction d’usage de produits phytopharmaceutiques et recours à des techniques et produits alternatifs. L’instauration d’un conseil stratégique est le principal fait marquant. Première échéance notable en 2023 pour les agriculteurs. Décryptage.

Produits phytosanitaires : un conseil désormais segmenté

<p>A l&rsquo;&eacute;preuve &laquo;&nbsp;rapport qualit&eacute; / prix des stages &raquo;, les constructeurs obtiennent un 9,8/20 et sont donc recal&eacute;s. C&rsquo;est ce qui ressort du dernier l&rsquo;Indice de satisfaction des concessionnaires (ISC) publi&eacute; par le Syndicat national des entreprises de services et distribution du machinisme agricole, d&rsquo;espaces verts et des m&eacute;tiers sp&eacute;cialis&eacute;s (Sedima). Chaque ann&eacute;e, depuis maintenant 16 ans, le syndicat jauge la qualit&eacute; de la relation entre concessionnaires et conc&eacute;dants sur une dizaine de crit&egrave;res, dont le SAV, la garantie, les offres de financement ou encore la formation des collaborateurs. Une enqu&ecirc;te peu attaquable de par son historique, sa constance et sa repr&eacute;sentativit&eacute;, 57% des adh&eacute;rents du Sedima se pr&ecirc;tant &agrave; l&rsquo;exercice, repr&eacute;sentant plus de 60% des immatriculations de tracteurs neufs.</p><h1>La gestion plante par plante, point de rupture</h1><p>Le syndicat conc&egrave;de cependant que les r&eacute;seaux n&rsquo;ont pas n&eacute;cessairement le m&ecirc;me degr&eacute; d&rsquo;exigences vis &agrave; vis des conc&eacute;dants, ce qui peut g&eacute;n&eacute;rer des diff&eacute;rences d&rsquo;appr&eacute;ciation.</p><p>&laquo;&nbsp;<em>On est &agrave; l&rsquo;aube de l&rsquo;arriv&eacute;e de machines autonomes et de celles qui vont assurer une gestion plante par plante, une v&eacute;ritable rupture technologique comparativement &agrave; la gestion parcellaire qui pr&eacute;vaut aujourd&rsquo;hui</em>, explique Pierre Prim, pr&eacute;sident du Sedima. <em>Pour assurer le suivi et la maintenance de ces machines, nos &eacute;quipes vont avoir besoin d&rsquo;une formation de qualit&eacute;, tant en formation initiale qu&rsquo;en formation continue. Vis-&agrave;-vis des &eacute;tablissements scolaires, on essaie au maximum de travailler main dans la main, notamment sur les r&eacute;f&eacute;rentiels de formation pour leur donner les cl&eacute;s et les axes prioritaires de travail en terme de connaissances techniques. Du c&ocirc;t&eacute; des constructeurs, on a des inqui&eacute;tudes</em>&nbsp;&raquo;.</p><h1>Bons et mauvais points</h1><p>Si la moyenne du rapport qualit&eacute;/prix des stages s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; 9,8/20, le classement r&eacute;serve des &eacute;carts importants entre les onze marques repr&eacute;sent&eacute;es dans l&rsquo;ISC. Avec une note de 13,3/20, Kubota caracole en t&ecirc;te devant Fendt (12,8/20) et Massey Ferguson (11,2). En bas de tableau, on trouve John Deere et Same (ex-aequo avec 8,8/20), New Holland (8,1/20) et Case IH, qui ferme le banc avec 7,7/20. En ce qui concerne la comp&eacute;tence des formateurs, Fendt devance Kubota et Massey Ferguson.</p><p>&nbsp;&laquo;&nbsp;<em>Plus que la note, c&rsquo;est l&rsquo;&eacute;volution d&rsquo;une ann&eacute;e sur l&rsquo;autre qui est importante et qui t&eacute;moigne de la prise en compte par les constructeurs des remont&eacute;es des distributeurs</em>, souligne Anne Fradier, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;rale du Sedima. <em>Toujours sur ce crit&egrave;re du rapport qualit&eacute;/prix des stages, Same, Massey Ferguson et Deutz ont r&eacute;alis&eacute; les progr&egrave;s les plus notables en 2020. En revanche, la note des trois derniers du classement continue de se d&eacute;grader&nbsp;&raquo;. </em></p><p>A noter que les trois marques en question, &agrave; savoir Case IH, John Deere et New Holland, culminent &agrave; plus de 70% de taux de r&eacute;ponse. <em>&laquo;&nbsp;C&rsquo;est toujours difficile pour un constructeur de faire face &agrave; la critique</em>, conc&egrave;de Pierre Prim. <em>Ce travail de mise en lumi&egrave;re est de notre point de vue indispensable, car au final, le client fera ses choix et changera de cr&eacute;merie s&rsquo;il n&rsquo;est pas satisfait. La formation est un sujet de fond qui conditionne tr&egrave;s fortement la qualit&eacute; du service rendu</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>Les distributeurs sont d&rsquo;autant plus enclins &agrave; formaliser leurs critiques que les deux tiers de leurs budgets de formation continue sont fl&eacute;ch&eacute;s vers les centres de formation des constructeurs.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/4/3/3/3613342-1-fre-FR/deb852efc898-fendt-jpg" alt="Fendt, un constructeur tr&egrave;s appr&eacute;ci&eacute; des distributeurs, en France et en Europe (Cr&eacute;dit photo : Fendt)" height="1454" width="1844" /><figcaption>Fendt, un constructeur tr&egrave;s appr&eacute;ci&eacute; des distributeurs, en France et en Europe (Cr&eacute;dit photo : Fendt)</figcaption></figure>

</div>
<p>Au classement g&eacute;n&eacute;ral, tous crit&egrave;res confondus, la moyenne s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; 10,9 en 2020 contre 10,6 en 2019. Un score jug&eacute; &laquo;&nbsp;faible&nbsp;&raquo; par le Sedima. En t&ecirc;te du classement figurent Fendt (13,5/20), talonn&eacute; par Kubota (13,4/20) et John Deere (12,2/20). En fin de classement figurent New Holland (9,8/20), Case IH (9,4/20) et Same (8,1/20). Les plus fortes progressions sont &agrave; mettre &agrave; l&rsquo;actif de Massey Ferguson, Fendt, Kubota, Claas et Deutz tandis que Case IH, New Holland et John Deere sont en baisse.</p><p>Au plan europ&eacute;en, o&ugrave; la m&ecirc;me enqu&ecirc;te est diligent&eacute;e dans huit pays, sous l&rsquo;&eacute;gide du Climmar, Fendt (14,5/20) se place en t&ecirc;te devant Kubota et Claas. John Deere, Case IH et New Holland (11,5/20) ferment la marche.</p>


Alors que les deux tiers de leurs budgets de formation continue alimentent les centres de formation des constructeurs, les concessionnaires jugent plutôt négativement les stages et appréhendent une dégradation du service rendu aux agriculteurs. C’est ce qui ressort de la dernière enquête annuelle de satisfaction ISC, menée par le Sedima. Tous critères confondus, Fendt caracole en tête.

Les distributeurs s’estiment mal formés par les constructeurs

<p>En ce jeudi 17 d&eacute;cembre, une semaine avant le d&eacute;but des f&ecirc;tes, Denise et Georges Angot savourent l&rsquo;approche de No&euml;l dans leur maison enguirland&eacute;e. Le sapin est &eacute;toil&eacute;. La cr&egrave;che &agrave; son pied. <em>&laquo; J&rsquo;aime le mois de d&eacute;cembre, car je sais qu&rsquo;au bout il y a No&euml;l &raquo;</em>, appr&eacute;cie madame. Le couple est retrait&eacute; agricole.<em> &laquo; Nous nous sommes install&eacute;s tous les deux &agrave; Tinchebray en 1963. Mais en 1975, on a vendu pour venir &agrave; Saint-Gervais-du-Perron, en lait, pommes et c&eacute;r&eacute;ales, sur une ferme plus group&eacute;e. &raquo; </em>Denise et Georges Angot ont deux filles : Annie, aujourd&rsquo;hui professeure des &eacute;coles &agrave; Mortagne-au-Perche, et Marie-Laure, comptable au CER. La famille compte cinq petits-enfants, qui ont entre 22 et 30 ans. Deux d&rsquo;entre eux habitent &agrave; Caen et trois &agrave; Paris.</p>

<div class="encadre">Lire aussi <a href="https://www.agriculteur-normand.com/chez-les-biderre-noel-bonne-distance" target="_blank">Chez les Biderre, No&euml;l &agrave; bonne distance</a></div>

<h3>Retrait&eacute;s des ann&eacute;es 2000</h3>

<p><em>&laquo; La ferme a &eacute;t&eacute; reprise par notre gendre. Nous sommes retrait&eacute;s depuis les ann&eacute;es 2000. Plus &ccedil;a va, plus &ccedil;a passe vite &raquo;, </em>sourit le couple. Puis, 2020, virus et confinements sont arriv&eacute;s. <em>&laquo; La premi&egrave;re fois, &ccedil;a a &eacute;t&eacute; un coup de massue. Les enfants nous faisaient les courses, car ils disent que nous sommes &agrave; risque. Je ne me voyais pas si &acirc;g&eacute;e que cela &raquo;</em>, l&acirc;che, sous son masque, Denise Angot. Tous les deux, ils prennent leur mal en patience et s&rsquo;autorisent quand m&ecirc;me un voyage estival. <em>&laquo; Cet &eacute;t&eacute;, nous sommes all&eacute;s &agrave; des fian&ccedil;ailles dans la famille &raquo;</em>, appr&eacute;cie Denise. Puis, rebelote : deuxi&egrave;me confinement fin octobre.<em> &laquo; On suit les r&egrave;gles &raquo;, </em>dit simplement Georges Angot. Et Denise de pr&eacute;ciser : <em>&laquo; cette fois, je fais mes courses et je marche avec une compagne &raquo;.</em></p>

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<h3>Le hasard</h3>

<p>En attendant No&euml;l, les Angot s&rsquo;occupent :<em> &laquo; on aide notre voisine, on monte la cr&egrave;che &agrave; la basilique, on a d&eacute;cor&eacute; la maison. No&euml;l me met en joie &raquo;.</em> La dinde est command&eacute;e. D&rsquo;habitude, les Angot r&eacute;veillonnent tous &agrave; S&eacute;es. Cette ann&eacute;e, ce sera en comit&eacute; restreint : les parents, leurs deux filles et leurs maris. <em>&laquo; Les petits enfants passent No&euml;l dans la famille de leurs conjoints. Ils commencent &agrave; f&ecirc;ter No&euml;l un an sur deux.&nbsp;&raquo; </em>Donc s&rsquo;ils ne sont que six cette ann&eacute;e, c&rsquo;est plus <em>&laquo; par hasard qu&rsquo;&agrave; cause de la Covid-19 &raquo;. </em>Quant &agrave; la messe de No&euml;l, l&rsquo;option du M&ecirc;le-sur-Sarthe l&rsquo;emporte sur la cath&eacute;drale de S&eacute;es, <em>&laquo; pas chauff&eacute;e. On ne veut pas que nos filles soient malades&nbsp;&raquo;</em>. Et pour la Saint-Sylvestre&nbsp;?<em> &laquo; Normalement, on se r&eacute;unit &agrave; cinq couples. On tourne chez les uns et les autres. Nos enfants et petits-enfants viennent le 1<sup>er</sup> janvier. &raquo;</em> Cette ann&eacute;e, rien n&rsquo;est encore cal&eacute;.&nbsp; Quant &agrave; la question &laquo; vous ferez-vous vacciner&nbsp;? &raquo; Si Denise Angot semble m&eacute;fiante, Georges le dit : <em>&laquo; il faut des courageux &raquo;.</em></p>



Denise et Georges Angot habitent à Sées (61). À 79 et 84 ans, ils vont fêter Noël avec leurs deux filles et leurs maris. Si les petits enfants ne sont pas de la partie, ce n’est pas à cause de la Covid-19.

Chez les Angot : « Noël, c’est mon rayon de soleil »

<p><em>&laquo; D&eacute;but 2020, les n&eacute;gociations se passaient bien, en application de la loi Egalim. Les prix pay&eacute;s &eacute;taient en hausse au premier trimestre par rapport &agrave; la m&ecirc;me p&eacute;riode l&rsquo;ann&eacute;e derni&egrave;re. Et puis, il y a eu la Covid-19.&nbsp;&raquo;</em> &Eacute;ric Hatteville, responsable de la section lait &agrave; la FDSEA de l&rsquo;Orne, a propos&eacute; aux &eacute;leveurs un bilan de l&rsquo;ann&eacute;e 2020 mardi 15 d&eacute;cembre. Et pand&eacute;mie oblige, par visioconf&eacute;rence.</p>

<h3>March&eacute; porteur</h3>

<p>Avec le confinement,<em> &laquo; les &eacute;changes internationaux &eacute;taient en berne, le prix des mati&egrave;res premi&egrave;res beure et poudre est tomb&eacute; de 328 &agrave; 254 &euro;/t en six semaines. Mais les produits de grande consommation se sont maintenus. Le volume de la restauration collective a &eacute;t&eacute; absorb&eacute; par les GMS. Les gens ont consomm&eacute; et cuisin&eacute; des produits laitiers fran&ccedil;ais &raquo;</em>, appr&eacute;cie le responsable lait. C&ocirc;t&eacute; prix pay&eacute; aux producteurs, &Eacute;ric Hatteville relativise et rappelle que<em> &laquo; le sud-est de la France a beaucoup plus souffert que notre r&eacute;gion. Les fromages comme le comt&eacute; ou le cantal ont perdu jusqu&rsquo;&agrave; 80 % de leur chiffre d&rsquo;affaires &raquo;</em>. Il salue l&rsquo;effet des EGA qui ont permis une augmentation des prix de <em>&laquo; 12&euro; en deux ans &raquo;</em> et d&eacute;crit un <em>&laquo; effet amortisseur sur l&rsquo;impact de la Covid-19. Aujourd&rsquo;hui, les entreprises laiti&egrave;res fran&ccedil;aises paient le lait 10 &agrave; 15 &euro; plus cher que celles &eacute;quivalentes en Allemagne, en Belgique ou en Angleterre. M&ecirc;me si les prix ne sont pas encore assez &eacute;lev&eacute;s, ils prouvent que les EGA fonctionnent&nbsp;&raquo;</em>. Les n&eacute;gociations commerciales se terminent le 28 f&eacute;vrier.<em> &laquo; Depuis un mois, les coop&eacute;ratives laiti&egrave;res de l&rsquo;Ouest parlent d&rsquo;un prix objectif pour appliquer les EGA. Nous aimerions rencontrer en janvier les responsables de coop et d&rsquo;OP pour conna&icirc;tre les tendances et savoir &agrave; quoi s&rsquo;attendre. Nous vous tiendrons au courant de l&rsquo;actualit&eacute; laiti&egrave;re. &raquo; </em>&Eacute;ric Hatteville constate aussi que &laquo;<em> la production mondiale est en hausse depuis quinze mois cons&eacute;cutifs. Le march&eacute; est porteur &raquo;.</em></p>

<h3>Lait et analyses</h3>

<p>Deuxi&egrave;me sujet d&rsquo;actualit&eacute; &agrave; l&rsquo;ordre du jour : la panne du Lilano, privant les producteurs de leurs analyses de lait. <em>&laquo; Le 12 novembre, une attaque ext&eacute;rieure a bloqu&eacute; l&rsquo;acc&egrave;s aux r&eacute;sultats. &raquo; </em>Depuis le 7 d&eacute;cembre, les producteurs ont de nouveau acc&egrave;s &agrave; leurs donn&eacute;es. Lors du dernier conseil d&rsquo;administration du Criel, les repr&eacute;sentants de la FRSEA lait ont demand&eacute; un accord afin que les &eacute;leveurs ne soient pas p&eacute;nalis&eacute;s par la panne. Si la coop&eacute;ration a dit oui, les industriels n&rsquo;ont, eux, pas valid&eacute; le principe mais restent ouverts &agrave; la discussion <em>(Lire L&rsquo;Agriculteur normand du jeudi 17 d&eacute;cembre)</em>. Troisi&egrave;me et dernier sujet abord&eacute; : le nouvel &eacute;talonnage pour compter les cellules somatiques du lait.<em> &laquo; La base 0 n&rsquo;&eacute;tait pas la m&ecirc;me dans tous les pays. Des USA &agrave; la Chine, tout a &eacute;t&eacute; remis &agrave; plat pour traiter les producteurs de la m&ecirc;me fa&ccedil;on.&nbsp;&raquo;</em> Le nouvel &eacute;talon aurait d&ucirc; s&rsquo;appliquer au 1<sup>er</sup> janvier mais sa mise en route est repouss&eacute;e en avril. <em>&laquo; Le niveau de cellules va baisser chez une grosse partie des producteurs. Surtout ceux qui se trouvent dans la tranche 250 000 - 300 000 cellules. Il vont b&eacute;n&eacute;ficier d&rsquo;une hausse de prix gr&acirc;ce &agrave; la baisse de ses analyses. En revanche, cela ne changera rien pour l&rsquo;&eacute;leveur &agrave; 80 000 cellules. Les diff&eacute;rences calcul&eacute;es sont souvent de 20 % mais parfois, les r&eacute;sultats ne bougent pas. Nous ne connaissons pas encore pr&eacute;cis&eacute;ment les niveaux de variation &raquo;</em>. Affaire &agrave; suivre, donc.</p>



Mardi 15 décembre, Éric Hatteville, responsable de la section lait à la FDSEA, a présenté un bilan de l’année aux producteurs, en visioconférence. Malgré une année compliquée, il relativise et salue un effet amortisseur de la loi Egalim.

2020, une année soupe au lait… ou pas

<p>En 2020, le monde agricole s&rsquo;est vu f&eacute;licit&eacute;, applaudi. Au mois de mars, tandis que la population se confinait, les travaux des champs d&eacute;marraient. Dans la &laquo;&nbsp;guerre&nbsp;&raquo; contre le Covid-19, la &laquo;&nbsp;deuxi&egrave;me ligne&nbsp;&raquo;, celle qui nourrit, &eacute;tait bien l&agrave;. Aux messages de soutien de la population sont venus s'ajouter les courriers envoy&eacute;s par le ministre de l'Agriculture aux agriculteurs et salari&eacute;s agricoles, tandis que les grandes surfaces remerciaient l'ensemble de la cha&icirc;ne alimentaire dans leurs publicit&eacute;s. Emmanuel Macron lui-m&ecirc;me &eacute;tait venu f&eacute;liciter la &laquo;&nbsp;ferme&nbsp;France&nbsp;&raquo; lors d&rsquo;un d&eacute;placement en Bretagne.</p><p>Non, les relations entre le grand public et les agriculteurs ne se sont pas magiquement apais&eacute;es. Mais, &agrave; la faveur des discours sur la souverainet&eacute; alimentaire, sur le local, sur la qualit&eacute; des produits fran&ccedil;ais, et alors que la vente &agrave; la ferme et les circuits de proximit&eacute; ont explos&eacute;, les relations ont sembl&eacute; se d&eacute;tendre.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/actualites-generales~pour-les-agriculteurs-le-confinement-est-moins-fort-qu-il-y-a-un-an" target="_blank">"Pour les agriculteurs, le confinement est moins fort qu&rsquo;il y a un an"</a>
</aside>
<p>L&rsquo;ann&eacute;e a &eacute;t&eacute; dure pour de nombreux secteurs agricoles. A la crise sanitaire et &eacute;conomique s&rsquo;est ajout&eacute;e une nouvelle s&eacute;cheresse, des rendements c&eacute;r&eacute;aliers et betteraviers en berne, le retour de la grippe aviaire et une conjoncture toujours aussi morose pour la viande bovine.</p><p>Il va sans dire que la crise n&rsquo;est pas finie et que, m&ecirc;me avec l&rsquo;arriv&eacute;e salutaire des vaccins, les prochains mois resteront difficiles. Alors, malgr&eacute; cette pand&eacute;mie qui nous d&eacute;sunit, nous emp&ecirc;che de voir nos proches, plombe l&rsquo;&eacute;conomie, plus que jamais, des liens sont &agrave; cr&eacute;er, &agrave; maintenir, &agrave; retisser.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/actualites-generales~paroles-de-citoyens-l-agribashing-c-est-insupportable" target="_blank">[Paroles de citoyens] "L&rsquo;agribashing, c&rsquo;est insupportable"</a>
</aside>
<p>Des liens avec la soci&eacute;t&eacute;, en inventant de nouvelles fa&ccedil;ons de communiquer en l&rsquo;absence des grands salons nationaux. Des liens avec les consommateurs, &agrave; travers la vente directe, l&rsquo;accueil &agrave; la ferme, les r&eacute;seaux sociaux, etc. Et bien-s&ucirc;r des liens au sein m&ecirc;me de la profession agricole, qui fourmille d&eacute;j&agrave; d&rsquo;associations, de groupes d&rsquo;exp&eacute;rimentations, de coop&eacute;ratives et d&rsquo;instituts qui font l&rsquo;agriculture de demain.</p><p>En 2021, on cherchera &agrave; recr&eacute;er les liens que la pand&eacute;mie a distendus, et &agrave; amplifier ceux qui ont &eacute;t&eacute; cr&eacute;&eacute;s. Toute l&rsquo;&eacute;quipe Pleinchamp vous souhaite, &agrave; tous et toutes, une bonne ann&eacute;e.</p>


[Edito] Souvenons-nous, il y a un an à peine : les arrêtés anti-pesticides, l’instauration des ZNT, les intrusions dans les élevages, la mise en place d’une cellule spéciale de la gendarmerie nommée Demeter, les feux de la colère et les manifestations. L’agribashing, c’est "so" 2019.

En 2021, amplifions les liens

<div class="rendezvous">&nbsp;</div>

<div class="encadre">
  <div class="surtitre">
    <h3>Fran&ccedil;oise Le Bras, &eacute;leveuse dans le Finist&egrave;re</h3>
  </div>

  <h2>OUI</h2>

  <p>&nbsp;</p>
  <figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/lait/sites/lait/files/_RLA353_RUE_DEBAT_TARISSEMENT_FrancoiseLebras.jpg" /><figcaption>&copy; F. Lebras</figcaption></figure><strong>Nous sommes convaincus de l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t de la m&eacute;thode pour limiter
    l&rsquo;antibior&eacute;sistance. Et puis, la r&eacute;duction des antibiotiques est dans l&rsquo;air
    du temps.</strong> Il faut bien s&rsquo;y mettre&nbsp;! Depuis quatre ans, nous
  avons mis en place un protocole avec notre v&eacute;t&eacute;rinaire pour limiter le recours
  syst&eacute;matique aux antibios au tarissement. Aujourd&rsquo;hui nos 80 vaches sont
  toutes taries avec un obturateur, et <strong>on se passe d&rsquo;antibiotiques pour
    un quart d&rsquo;entre elles, principalement de mai &agrave; septembre. L&rsquo;hiver, on ne
    prend pas de risque. On raisonne au cas par cas selon les r&eacute;sultats
    cellulaires des trois derniers contr&ocirc;les et l&rsquo;historique des mammites sur la
    lactation.</strong> D&rsquo;une mani&egrave;re g&eacute;n&eacute;rale, les vaches taries sans antibios
  sont saines au d&eacute;marrage. Nous avons &eacute;galement remarqu&eacute; que nos vaches &laquo;
  s&egrave;chent &raquo; plus rapidement au tarissement depuis que l'on utilise des
  obturateurs. <strong>En 4 ans, on a bien r&eacute;duit la pression cellulaire, et le
    nombre de mammites a &eacute;t&eacute; divis&eacute; par deux. </strong>On utilise beaucoup moins
  d&rsquo;intrammaires et on a bien r&eacute;duit la facture v&eacute;t&eacute;rinaire.

  <p>&nbsp;</p>
</div>

<div class="encadre">
  <div class="surtitre">
    <h3>Eric Berrou, &eacute;leveur dans le Finist&egrave;re</h3>
  </div>

  <h2>NON</h2>
  <p>&nbsp;</p>
  Je n&rsquo;ai pas envie de renouveler l&rsquo;exp&eacute;rience. <strong>J&rsquo;ai fait un test sur
    trois vaches et &ccedil;a n&rsquo;a pas &eacute;t&eacute; tr&egrave;s concluant. </strong>J&rsquo;avais pourtant
  s&eacute;lectionn&eacute; des vaches saines au tarissement avec mon v&eacute;t&eacute;rinaire. J&rsquo;ai
  appliqu&eacute; un obturateur pour chacune, mais une des trois a eu un quartier qui
  s&rsquo;est infect&eacute; pendant le tarissement. Cela m&rsquo;a refroidi. <strong>Je vois
    plut&ocirc;t &ccedil;a comme une prise de risque plut&ocirc;t qu&rsquo;un gain potentiel. D&rsquo;autant
    qu&rsquo;il n&rsquo;y a pas de diff&eacute;rence entre le co&ucirc;t d&rsquo;un obturateur et celui de
    l&rsquo;antibiotique&hellip;</strong> En plus, &agrave; l'&eacute;poque, j'ai trouv&eacute; que l&rsquo;obturateur
  n&rsquo;&eacute;tait pas &eacute;vident &agrave; appliquer du fait du conditionnement du tube (prise
  d&rsquo;air). Je n'ai pas sp&eacute;cialement de probl&egrave;mes de cellules (moyenne &agrave; 160
  000) mais j'avoue que devoir <strong>raisonner le tarissement en se r&eacute;f&eacute;rant
    &agrave; un protocole pr&eacute;cis en fonction des r&eacute;sultats cellulaires individuels,
    de l'&eacute;tat des trayons, des sphincters, des risques li&eacute;s &agrave; la p&eacute;riode de
    l'ann&eacute;e... me semble compliqu&eacute;.</strong>

  <p>&nbsp;</p>
</div>

<div class="encadre">
  <div class="surtitre">
    <h3>Chantal Aumar, &eacute;leveuse dans le Cantal</h3>
  </div>

  <h2>OUI</h2>

  <figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/lait/sites/lait/files/_RLA353_RUE_DEBAT_TARISSEMENT_ChantalAumar.jpg" /><figcaption>&copy; C. Aumar</figcaption></figure>
  Nous avons arr&ecirc;t&eacute; de tarir syst&eacute;matiquement avec des antibiotiques depuis 2-3
  ans. <strong>M&ecirc;me si nous avons de tr&egrave;s bons r&eacute;sultats cellulaires (moins de
    100&nbsp;000 en moyenne) et tr&egrave;s peu de mammites, nous &eacute;tions r&eacute;ticents au
    d&eacute;part.</strong> Si notre conseiller de Cantal Conseil &eacute;levage ne nous y
  avait pas incit&eacute;s, nous n&rsquo;aurions pas essay&eacute;. Surtout que les obturateurs ne
  co&ucirc;tent pas moins cher, et que nous n&rsquo;avions pas de probl&egrave;me...
  <strong>Aujourd&rsquo;hui, on utilise uniquement des obturateurs pour la grande
    majorit&eacute; des vaches. Cela marche tr&egrave;s bien.</strong> Il y en a juste trois
  pour lesquelles nous avons d&ucirc; coupler obturateur et antibiotique car elles
  avaient fait une mammite, certainement suite au changement du produit de
  trempage qui cr&eacute;ait un film protecteur trop collant et n&eacute;cessitait de frotter
  fort les trayons pour les nettoyer&hellip; <strong>Nous utilisons moins
    d&rsquo;antibiotiques, c&rsquo;est bien &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle d&rsquo;un &eacute;levage, mais &ccedil;a n&rsquo;a d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t
    que si tout le monde s&rsquo;y met, sinon l&rsquo;impact global reste limit&eacute;...
  </strong>

  <p>&nbsp;</p>
</div>

<div>
  <div class="seqFleche">
    <h3><strong>Sur le m&ecirc;me th&egrave;me :</strong></h3>
  </div>

  <div class="seqFleche">
    <h3><a href="https://www.reussir.fr/lait/traitement-selectif-au-tarissement-bien-identifier-les-vaches-traiter" target="_blank">Tarissement s&eacute;lectif : bien identifier les vaches &agrave;
        traiter</a></h3>
  </div>

  <div class="seqFleche">
    <h3><a href="https://www.reussir.fr/lait/passer-le-cap-du-traitement-selectif-au-tarissement" target="_blank">Passer le cap du traitement s&eacute;lectif au tarissement</a>
    </h3>
  </div>
</div>



Dans beaucoup d'élevages, les vaches sont toutes traitées au tarissement avec un antibiotique. Certains d'entre vous ont adopté le traitement sélectif pour limiter la consommation d’antibiotiques et les risques d’antibiorésistance.

Élevage laitier : Pratiquez-vous le tarissement sélectif ?

<div>
<p>S&rsquo;il a pris son temps, c&rsquo;est pour mieux sonder le march&eacute;. &laquo;&nbsp;<em>J&rsquo;ai eu envie de m&rsquo;installer d&egrave;s 2001, sit&ocirc;t mon certificat de sp&eacute;cialisation &laquo;&nbsp;porc&nbsp;&raquo; obtenu &agrave; l&rsquo;Ireo de Lesneven</em>, dit Mathieu Abgrall, originaire de Landivisiau dans le Finist&egrave;re. <em>Mais ce que j&rsquo;ai vu &eacute;tait trop cher.&nbsp;</em>&raquo; Il confie aussi qu&rsquo;&agrave; l&rsquo;&eacute;poque, il n&rsquo;&eacute;tait pas certain de faire carri&egrave;re dans le cochon. Le lait l&rsquo;attirait plus. Il se fait pourtant recruter d&egrave;s 2001 comme salari&eacute; dans un &eacute;levage mixte lait-porc &agrave; La Martyre, celui de Jean-Michel Donval. Et c&rsquo;est la conduite de l&rsquo;atelier porc (140 truies naisseur engraisseur) qu&rsquo;on lui confie. &laquo;&nbsp;<em>L&agrave;, j&rsquo;ai appris l&rsquo;autonomie, les objectifs techniques qu&rsquo;on se fixe &eacute;tape par &eacute;tape pour faire progresser l&rsquo;&eacute;levage.&nbsp;</em>&raquo; Mathieu va y passer 18 ans. Sans jamais &eacute;prouver l&rsquo;envie de tenter d&rsquo;autres syst&egrave;mes pour enrichir ses connaissances. Il s&rsquo;int&eacute;resse tr&egrave;s t&ocirc;t au volet exploitant en militant au coll&egrave;ge salari&eacute; des JA. Car au fond de lui, il a toujours eu envie de devenir son propre patron. En 2010-2011, il visite un nouvel &eacute;levage. Encore trop cher. Puis un autre en 2012. Il s&rsquo;appr&ecirc;te &agrave; signer mais abandonne au dernier moment pour raisons personnelles. &Agrave; cette &eacute;poque, Mathieu Abgrall est tout pr&egrave;s de changer de vie. Mais quand il voit le vent de l&rsquo;agribashing se lever, il d&eacute;cide de rester au pays et de s&rsquo;investir dans le cochon. Il se met alors &laquo;&nbsp;en mode guerrier&nbsp;&raquo;.</p>

<p class="accroche">Retrouvez d'autres t&eacute;moignages de jeunes install&eacute;s <a href="https://www.reussir.fr/porc/installation" target="_blank">ici</a></p>

<h3>Un &eacute;levage &agrave; vendre &agrave; 6 kilom&egrave;tres</h3>

<p>Avec le technicien du groupement de ses parents (Por&eacute;lia), il &eacute;tablit un plan de bataille pour son installation, avec comme pivot l&rsquo;engraissement de ses parents bient&ocirc;t en retraite. &laquo;<em>&nbsp;Aux c&ocirc;t&eacute;s de l&rsquo;atelier de Landivisiau, soit je reconstruisais une partie naissage et post-sevrage, soit j&rsquo;y rajoutais un atelier volaille chair, soit je reprenais un &eacute;levage naisseur engraisseur en coh&eacute;rence avec l&rsquo;atelier.</em>&nbsp;&raquo; Il choisit la derni&egrave;re option. Quand Mathieu visite l&rsquo;&eacute;levage d&rsquo;un c&eacute;dant &agrave; Guiclan situ&eacute; &agrave; 6 kilom&egrave;tres, il voit tout de suite son potentiel. &laquo;<em>&nbsp;Mon pr&eacute;d&eacute;cesseur sevrait 6&thinsp;000 &agrave; 6&thinsp;200 porcelets par an avec ses 260 truies, mais n&rsquo;avait la place que pour 5&thinsp;500 charcutiers environ. Avec l&rsquo;engraissement de Landivisiau, je peux engraisser tous les animaux n&eacute;s sur la ferme. Et avec ses 47 hectares de SAU qui s&rsquo;ajoutent aux 45 hectares de mes parents, je peux couvrir les besoins de l&rsquo;engraissement.</em>&nbsp;&raquo; Pour monter le dossier de reprise des deux outils (650&thinsp;000&nbsp;euros au total avec les stocks), Mathieu a b&eacute;n&eacute;fici&eacute; de l&rsquo;aide &agrave; la reprise des stocks du groupement (50&thinsp;000&nbsp;euros), et du <a href="https://www.reussir.fr/porc/le-financement-des-investissements-en-elevages-porcins-se-diversifie" target="_blank">pr&ecirc;t Brit de la r&eacute;gion Bretagne</a> (50&thinsp;000&nbsp;euros sans int&eacute;r&ecirc;ts). Ses voisins lui ont fait preuve d&rsquo;une grande solidarit&eacute; pour r&eacute;nover les b&acirc;timents existants. Il a financ&eacute; le reste aupr&egrave;s du Cr&eacute;dit agricole. Il n&rsquo;a pas consolid&eacute; les deux ateliers dans une m&ecirc;me structure. Il serait pass&eacute; au-dessus du seuil des 20&thinsp;000 unit&eacute;s d&rsquo;azote qui oblige un &eacute;leveur &agrave; &eacute;pandre uniquement sur ses terres en propre et &agrave; traiter le reste.</p>

<h3>Performances techniques sup&eacute;rieures aux objectifs</h3>

<p>Avec sa salari&eacute;e, Mathieu Abgrall conduit l&rsquo;&eacute;levage comme il proc&eacute;dait auparavant &agrave; La Martyre&thinsp;: en se fixant des objectifs pour am&eacute;liorer progressivement l&rsquo;outil. &laquo;<em>&nbsp;Pour l&rsquo;instant, tout va bien,</em> sourit Mathieu. <em>Nous sommes au-dessus des objectifs de l&rsquo;&eacute;tude chambre. Ce n&rsquo;est pas difficile pour le prix de base (1,28&nbsp;euro en objectif), vu les cours au MPB. De plus, on est bien sur les param&egrave;tres techniques&thinsp;: 12,7 &agrave; 12,8 porcelets sevr&eacute;s vivants par port&eacute;e contre 12,5 pr&eacute;vus au d&eacute;part, un indice de consommation de 2,40 en sevrage-vente, et un indice global de 2,70.</em>&nbsp;&raquo; Sur le plan alimentaire avec sa FAF simplifi&eacute;e, l&rsquo;&eacute;leveur atteint un prix moyen de 219&nbsp;euros par tonne &mdash; y compris les aliments complets pour les reproducteurs et les porcelets achet&eacute;s &agrave; l&rsquo;ext&eacute;rieur, alors qu&rsquo;il visait 239&nbsp;euros par tonne. Ce n&rsquo;est l&agrave; que le d&eacute;but. Mathieu Abgrall est d&eacute;j&agrave; en train de r&eacute;gler l&rsquo;outil &agrave; sa main. Premi&egrave;re &eacute;volution, la maternit&eacute;. &laquo;<em>&nbsp;J&rsquo;ai refait au printemps une salle de seize cases dont dix d&rsquo;occasion, et six neuves</em>.&nbsp;&raquo; Ce sont des cases standards avec caillebotis plastique et truie sur&eacute;lev&eacute;e pour r&eacute;duire le taux de pertes sous la m&egrave;re. Les trois autres salles seront r&eacute;nov&eacute;es dans les prochains mois, avec un investissement couvert &agrave; 35&nbsp;% par le PCAEA. Seconde &eacute;volution en cours, le changement de g&eacute;n&eacute;tique pour r&eacute;duire le nombre d&rsquo;&eacute;cras&eacute;s, avec le choix de la Libra Star d&rsquo;Hypor. L&rsquo;avantage&thinsp;? &laquo;&nbsp;<em>Les Libra Star sont dociles, elles mettent bas sans se lever, ce qui r&eacute;duit le risque de pertes.</em>&nbsp;&raquo; Mathieu a introduit 15 &agrave; 20&nbsp;% de Libra Star &agrave; ce jour (bandes de 32 &agrave; 34 truies) et vise les 100&nbsp;% d&rsquo;ici deux ans. Pas s&ucirc;r cependant qu&rsquo;il reste dans ce format. &laquo;&nbsp;<em>La verraterie est cal&eacute;e pour fonctionner sur ce nombre, la maternit&eacute; aussi mais le goulot d&rsquo;&eacute;tranglement, c&rsquo;est le post-sevrage de 800 places. Cons&eacute;quence, je transf&egrave;re les animaux du post-sevrage &agrave; l&rsquo;engraissement &agrave; 25&nbsp;kg contre 30&nbsp;kg normalement.</em>&nbsp;&raquo; Deux solutions s&rsquo;offrent &agrave; lui pour r&eacute;soudre ce probl&egrave;me&thinsp;: <em>&laquo;&nbsp;soit j&rsquo;agrandis le post-sevrage apr&egrave;s passage devant l&rsquo;administration et &eacute;tablissement d&rsquo;un nouveau plan d&rsquo;&eacute;pandage, soit j&rsquo;abaisse le nombre de truies par bande &agrave; 30-32 contre 34 aujourd&rsquo;hui. Je devrais opter pour la derni&egrave;re solution.&nbsp;&raquo;</em> En faisant progresser la productivit&eacute;, Mathieu pourrait fonctionner en bandes de 32 truies et viser les 7&thinsp;000 cochons engraiss&eacute;s par an. Id&eacute;alement, il souhaiterait aussi renforcer son autonomie alimentaire en portant son foncier &agrave; 120 hectares. Mais dans son secteur, la pression fonci&egrave;re est forte avec une densit&eacute; importante d&rsquo;&eacute;leveurs et de producteurs de pommes de terre.</p>

<div class="accroche">
<h2>"J&rsquo;ai appris l&rsquo;autonomie, les objectifs techniques qu&rsquo;on se fixe &eacute;tape par &eacute;tape pour faire progresser l&rsquo;&eacute;levage"</h2>
</div>
</div>

<div class="outils">
<div class="surtitre">
<h3>Curriculum</h3>
</div>

<p><strong>Mathieu Abgrall</strong></p>

<div class="relance">40 ans</div>

<div class="relance">Bac pro CGEA puis CS porc &agrave; l&rsquo;Ireo de Lesneven</div>

<div class="relance">Salari&eacute; du m&ecirc;me &eacute;levage pendant 18 ans avant de s&rsquo;installer</div>
</div>

<div class="outils">
<div class="surtitre">
<h3>C&ocirc;t&eacute; &eacute;co</h3>
</div>

<p><strong>Prix d&rsquo;&eacute;quilibre pr&eacute;visionnel (base cadran)</strong>&thinsp;: 1,28&nbsp;euro du kilo de carcasse</p>

<p><strong>Prix de l&rsquo;aliment moyen</strong>, (FAF en engraissement, aliments reproducteurs et porcelets achet&eacute;s)&thinsp;: 219&nbsp;euros la tonne</p>
</div>

<div class="outils">
<div class="surtitre">
<h3>Fiche d&rsquo;&eacute;levage</h3>
</div>

<div class="relance">2 UTH</div>

<div class="relance">260 truies naisseur engraisseur</div>

<div class="relance">Conduite en 7 bandes de 32 truies</div>

<div class="relance">G&eacute;n&eacute;tique femelle Hypor Libra Star</div>

<div class="relance">Groupement Por&eacute;lia</div>

<div class="relance">92 hectares de SAU</div>
</div>

<div class="encadre">
<h2>L&rsquo;accompagnement personnalis&eacute; du groupement&nbsp;Por&eacute;lia</h2>

<p><em>&laquo;&nbsp;Quand nous accompagnons l&rsquo;installation de jeunes dans notre groupement (22 depuis 2018), notre objectif consiste &agrave; mettre en place un syst&egrave;me naisseur engraisseur coh&eacute;rent avec la meilleure efficacit&eacute; alimentaire et sanitaire pour disposer de marges de man&oelig;uvre en toutes circonstances</em>&nbsp;&raquo;, explique R&eacute;mi Berthevas, responsable technique de Por&eacute;lia. Le groupement propose un volet financier (pr&ecirc;t &agrave; 1&nbsp;% &agrave; hauteur de 250&nbsp;euros par truie, avec un plafond de 200 truies, soit 50&thinsp;000&nbsp;euros maximum). <em>&laquo;&nbsp;Mais ce n&rsquo;est pas cela le plus important. Por&eacute;lia prend soin, d&egrave;s le montage du dossier, d&rsquo;&ecirc;tre un interm&eacute;diaire vigilant dans toutes les discussions du futur install&eacute; avec les acteurs au projet&thinsp;: administration, chambres d&rsquo;agriculture, banques, organismes techniques et de gestion,&nbsp;etc. Nous d&eacute;fendons le jeune et son projet dans une sorte de contrat d&rsquo;engagement r&eacute;ciproque. Car il arrive parfois que le projet &eacute;volue dans sa derni&egrave;re ligne droite, sans que le groupement en ait connaissance. Auquel cas, la rentabilit&eacute; de l&rsquo;&eacute;levage peut &ecirc;tre menac&eacute;e &agrave; moyen terme</em>.&nbsp;&raquo; Pour faire prendre conscience &agrave; l&rsquo;&eacute;leveur de la n&eacute;cessit&eacute; d&rsquo;&ecirc;tre performant, Por&eacute;lia impose aux nouveaux install&eacute;s le suivi de gestion technique et &eacute;conomique de leur &eacute;levage. <em>&laquo;&nbsp;Il s&rsquo;agit de tout faire pour que l&rsquo;&eacute;leveur parvienne le plus rapidement au meilleur co&ucirc;t de revient.</em>&nbsp;&raquo;</p>
</div>



Mathieu Abgrall aura pris son temps avant de s’installer. À trente-neuf ans, il saute le pas en reprenant un élevage de 260 truies à un tiers, et l’atelier d’engraissement de ses parents. Deux sites complémentaires qui forment un système cohérent.

Mathieu Abgrall, jeune installé en porc, renforce la cohérence de son exploitation avec deux sites

<p><strong>Veaux d&rsquo;&eacute;levage et d&rsquo;engraissement &ndash;</strong> Pendant les f&ecirc;tes, peu d&rsquo;&eacute;leveurs sont dispos&eacute;s &agrave; rentrer des lots de veaux, surtout dans les grands ateliers (200-400 ou 800 veaux). L&rsquo;activit&eacute; ne peut pourtant pas s&rsquo;arr&ecirc;ter, car les v&ecirc;lages se poursuivent malgr&eacute; les f&ecirc;tes, et les int&eacute;grateurs, qui ont toujours des besoins, cherchent &agrave; &eacute;viter les variations trop importantes des mises en place. L&rsquo;activit&eacute; est concentr&eacute;e sur les centres d&rsquo;allotements des int&eacute;grateurs. La grande majorit&eacute; des veaux n&eacute;goci&eacute;s cette semaine sont des laitiers. Les tarifs n&rsquo;ont enregistr&eacute; aucun changement et ce sera le cas encore en janvier, o&ugrave; les mises en place seront pour les sorties d&rsquo;&eacute;t&eacute;.</p><p><strong>Veaux de boucherie &ndash;</strong>&nbsp;L'activit&eacute; est r&eacute;duite pendant les f&ecirc;tes avec une faible consommation de viande de veau conventionnel. La demande reste en revanche assez soutenue pour le label ou le veau &eacute;lev&eacute; sous la m&egrave;re.</p><p><strong>Avis d&rsquo;expert&nbsp;: </strong></p><p><strong>Veaux d&rsquo;engraissement</strong>&nbsp;: Les volumes seront assez &eacute;toff&eacute;s pour la reprise, m&ecirc;me si les collecteurs devront encore se soumettre aux contingents impos&eacute;s par les int&eacute;grateurs. &nbsp;</p><p><strong>Veaux de race &agrave; viande</strong>&nbsp;: Les veaux de qualit&eacute; seront peu nombreux et rapidement commercialis&eacute;s. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;</p><p><strong>Veaux de boucherie</strong>&nbsp;: L&rsquo;absence du d&eacute;bouch&eacute; de la restauration restera tr&egrave;s p&eacute;nalisante pour le veau standard. Les bons veaux de qualit&eacute; resteront demand&eacute;s. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;</p>


Faible activité

Veau : analyse commerciale sem 53-2020

<p class="TexteMarchs" style="text-align:justify;">La pr&eacute;sentation en agneaux sur les march&eacute;s est r&eacute;duite, car de nombreux op&eacute;rateurs ont fait l&rsquo;impasse sur cette semaine de faible activit&eacute;. Face &agrave; ces petits volumes, les abattoirs dont les besoins en agneaux de qualit&eacute; restent r&eacute;guliers sont encore pr&eacute;sents &agrave; l&rsquo;achat, ce qui permet une facile reconduction des prix dans les agneaux laitons. Moins de demande dans les agneaux gris. &nbsp;Peu de changement dans les brebis.</p><p><strong>Avis d&rsquo;expert&nbsp;: </strong></p><p class="TexteMarchs" style="text-align:justify;">Les volumes resteront limit&eacute;s, mais la demande sera &eacute;galement en replis sur le d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e. Les tarifs vont s&rsquo;&eacute;roder tout en restant &agrave; des niveaux tr&egrave;s convenables. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;</p>


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