D&egrave;s 9h30, ils se retrouvent sur le parking du centre E. Leclerc en plein travaux, &agrave; Lisieux. L&rsquo;objectif&nbsp;: rencontrer S&eacute;bastien Loysel, le dirigeant de l&rsquo;enseigne. Le secr&eacute;taire adjoint de la FDSEA 14, Guillaume Ferey, accompagn&eacute; de Thierry Leroux et de Philippe Pralus, membres du CA, ont d&eacute;roul&eacute; les arguments en faveur de meilleurs prix pour les producteurs. &laquo;&nbsp;Tous les indicateurs sont au vert pour que les prix augmentent, relate Guillaume Ferey en sortant de la rencontre, les mati&egrave;res premi&egrave;res, comme les c&eacute;r&eacute;ales, sont en hausse, le lait aussi et les charges par exploitation augmentent sans cesse, la consommation de viande a repris en 2020. Tout va bien, sauf le prix de vente aux agriculteurs&nbsp;&raquo;, ironise le secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral adjoint.

<div class="encadre">Lire aussi <a href="https://www.agriculteur-normand.com/une-mobilisation-active-devant-les-grilles-de-la-prefecture" target="_blank">Dans la Manche, une mobilisation active devant les grilles de la pr&eacute;fecture</a></div>

<h3>4 l. de lait pour 1 timbre</h3>

L&rsquo;&eacute;leveur soul&egrave;ve aussi le durcissement des cahiers des charges ou encore les interdictions de traitement sans solution alternative et sans retour financier. Les agriculteurs craignent que la valeur obtenue gr&acirc;ce aux EGAlim ne disparaisse. Thierry Leroux, install&eacute; en 1986, a fait le calcul&nbsp;: &laquo;&nbsp;quand je me suis install&eacute;, le lait &eacute;tait pay&eacute; 2 francs (soit 30 cts d&rsquo;euros) et le timbre co&ucirc;tait 1,80 franc. En 2020, le lait est toujours pay&eacute; autour de 30-35 cts d&rsquo;euros, mais le timbre, lui, co&ucirc;te plus d&rsquo;un euro. Il faut presque quatre litres de lait pour acheter un timbre&nbsp;&raquo;. Le constat est clair, &laquo;&nbsp;on n&rsquo;a m&ecirc;me pas b&eacute;n&eacute;fici&eacute; de l&rsquo;inflation&nbsp;&raquo;. Une autre &eacute;quipe a rencontr&eacute; le dirigeant du Carrefour de Villers-Bocage dans l&rsquo;apr&egrave;s-midi, &laquo;&nbsp;ce sont les plus gros dans lesquels nous avons l&rsquo;habitude de faire nos actions&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise Thierry Leroux. &laquo;&nbsp;On va aller voir nos industriels et nos coop&eacute;ratives, ajoute Guillaume Ferey, pour leur demander de maintenir les prix et de nous redonner du ruissellement, comme ils disent&nbsp;&raquo;, soit redonner de la valeur aux agriculteurs. &laquo;&nbsp;C&rsquo;est une petite action, conclut le secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral adjoint, elle a un impact parce qu&rsquo;elle est mont&eacute;e &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle nationale, &agrave; l&rsquo;appel de la FNSEA et de JA.&nbsp;&raquo; Pour lui, il est important de communiquer pour &laquo;&nbsp;toucher les consommateurs, leur expliquer notre r&eacute;alit&eacute;, lancer des discussions&nbsp;&raquo;.

En pleine période de négociations commerciales jusqu’au 1er mars, la FDSEA du Calvados, à l’appel de la FNSEA et de JA, a rencontré, ce mercredi 20 janvier, des directeurs de supermarchés pour les sensibiliser aux prix.

A Lisieux, la FDSEA rencontre les dirigeants du Leclerc

Stb16q&nbsp;: c&rsquo;est le nom du g&egrave;ne de r&eacute;sistance &agrave; la septoriose (Zymoseptoria tritici) identifi&eacute; et caract&eacute;ris&eacute; par une &eacute;quipe de chercheurs de l'INRAE, de l&rsquo;Universit&eacute; de Wageningen (Pays-Bas), et de l&rsquo;USDA (D&eacute;partement de l&rsquo;Agriculture des Etats-Unis). Il s&rsquo;agit d&rsquo;une d&eacute;couverte prometteuse &agrave; plusieurs titres. Le g&egrave;ne pr&eacute;sente un spectre large de r&eacute;sistance aux populations de champions. Il permet de stopper la croissance du champignon d&egrave;s le d&eacute;but de l&rsquo;infection, au moment o&ugrave; il p&eacute;n&egrave;tre dans le tissu v&eacute;g&eacute;tal. Enfin, sur un criblage de 805 vari&eacute;t&eacute;s de bl&eacute; sauvage et cultiv&eacute;es &agrave; travers le monde, il n&rsquo;a &eacute;t&eacute; r&eacute;pertori&eacute; que dans six vari&eacute;t&eacute;s, limitant ainsi les risques d&rsquo;apparition de souches r&eacute;sistantes.Las, l&rsquo;&eacute;tude n&rsquo;&eacute;tait pas parue dans la revue Nature Communications que la r&eacute;alit&eacute; rattrapait le g&egrave;ne. &laquo;&nbsp;Malheureusement, ce g&egrave;ne a d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; contourn&eacute; sur le territoire fran&ccedil;ais et des souches virulentes sont donc d&eacute;j&agrave; pr&eacute;sentes, indique Cyrille Saintenac, chercheur &agrave; l&rsquo;INRAE. Ce g&egrave;ne a &eacute;t&eacute; introduit dans la vari&eacute;t&eacute; Cellule, l&rsquo;une des plus cultiv&eacute;es en France ces derni&egrave;res ann&eacute;es, ce qui a vraisemblablement conduit au contournement de Stb16q. Depuis il est &eacute;galement pr&eacute;sent dans d&rsquo;autres vari&eacute;t&eacute;s fran&ccedil;aises. L&rsquo;utilisation d&rsquo;un g&egrave;ne majeur de r&eacute;sistance unique dans une vari&eacute;t&eacute; conduit dans la grande majorit&eacute; des cas &agrave; son contournement si celle-ci est pr&eacute;sente sur de grandes surfaces &raquo;.<h1>Rotation vari&eacute;tale</h1>En 2018, la m&ecirc;me &eacute;quipe de recherche, qui travaille sur le sujet depuis 2012, avait caract&eacute;ris&eacute; un autre g&egrave;ne de r&eacute;sistance (Stb6). A ce jour, 21 g&egrave;nes de r&eacute;sistance &agrave; la septoriose ont &eacute;t&eacute; identifi&eacute;s en bl&eacute; tendre, un nombre relativement r&eacute;duit qui limite la s&eacute;lection de plantes durablement r&eacute;sistantes vis-&agrave;-vis de ce champignon.&laquo;&nbsp;Le g&egrave;ne Stb16q pr&eacute;sente toujours un int&eacute;r&ecirc;t important car il conf&egrave;re une r&eacute;sistance contre une grande majorit&eacute; des individus de la population de Zymoseptoria en France, poursuit le chercheur. Il est ainsi int&eacute;ressant de le maintenir mais en combinaison avec d&rsquo;autres g&egrave;nes et locus de caract&egrave;res quantitatifs (QTL). Les pr&eacute;conisations pour &eacute;viter ou retarder le ph&eacute;nom&egrave;ne sont l&rsquo;utilisation de g&egrave;nes majeurs en combinaison avec d&rsquo;autres g&egrave;nes de r&eacute;sistances, en pyramidage mais &eacute;galement des solutions &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle des parcelles comme&nbsp; la rotation plus rapide des vari&eacute;t&eacute;s pour &eacute;viter d&rsquo;utiliser toujours la m&ecirc;me g&eacute;n&eacute;tique de la r&eacute;sistance ou encore les m&eacute;langes vari&eacute;taux&nbsp;&raquo;.De son c&ocirc;t&eacute;, l&rsquo;&eacute;quipe de recherche poursuit ses travaux pour comprendre comment la virulence vis-&agrave;-vis de Stb16q est apparue chez le champignon sur le territoire fran&ccedil;ais, comment elle se diffuse et quelles sont les solutions pour lutter contre cette nouvelle virulence.

Un consortium comptant notamment l’INRAE et Florimond-Desprez a identifié un gène de résistance à la septoriose très prometteur. Le champignon n’a cependant pas tardé à le contourner, avec une virulence étonnante. La recherche n’abdique pas pour autant.

La septoriose plus forte que les gènes de résistance du blé

En 2020, gr&acirc;ce aux dons des producteurs laitiers et de la fili&egrave;re laiti&egrave;re les Restos du C&oelig;ur ont pu r&eacute;colter plus de 3 millions de litres de lait. &laquo;&nbsp;Nous saluons cette mobilisation qui a contribu&eacute; &agrave; soutenir le dispositif de lutte contre l&rsquo;exclusion et &agrave; distribuer des millions de repas aux 875 000 personnes accueillies pendant cette p&eacute;riode, dont beaucoup de jeunes de moins de 25 ans, 30 000 b&eacute;b&eacute;s de moins de 12 mois et des familles pr&eacute;caires&nbsp;&raquo;, indique l&rsquo;association dans un communiqu&eacute; de presse du 19 janvier.

&laquo;&nbsp;L&rsquo;association distribue plus de 20 millions de litres par an, auxquels s&rsquo;ajoutent plus de 5 000 tonnes de produits laitiers (yaourt, fromage, beurre&hellip;). Compte tenu du contexte sanitaire et social actuel, les dons de lait sont plus que jamais vitaux pour fournir l&rsquo;aide alimentaire.&nbsp;&raquo;

<h3 class="normal">Un dispositif fiscal avantageux et solidaire</h3>

Comment aider Les Restos du C&oelig;ur ? Depuis huit ans, le dispositif fiscal &laquo; don de lait &raquo; permet aux producteurs laitiers de faire un don de leur production &agrave; une association, par l&rsquo;interm&eacute;diaire de leurs entreprises laiti&egrave;res. &laquo;&nbsp;Les producteurs de lait qui feront un don de lait avant le 15 f&eacute;vrier &agrave; une association habilit&eacute;e de leur choix, comme Les Restos, pourront b&eacute;n&eacute;ficier d&rsquo;une d&eacute;duction fiscale &agrave; hauteur de 60% de la valeur de leur don (dans la limite de 5 pour mille du chiffre d&rsquo;affaires hors taxes de l&rsquo;exploitation agricole) &nbsp;&raquo;, explique l'association. &laquo; Une convention aura pr&eacute;alablement &eacute;t&eacute; &eacute;tablie entre l&rsquo;association et la laiterie qu&rsquo;elle soit de statut priv&eacute; ou coop&eacute;rative.&nbsp;&raquo;

<h3 class="encadre"> Les quatre &eacute;tapes pour r&eacute;aliser un don du lait </h3>

1.&nbsp;Se renseigner aupr&egrave;s de sa laiterie, priv&eacute;e ou coop&eacute;rative, pour savoir si elle est partenaire des Restos du Coeur. 2.&nbsp;Transmettre sa d&eacute;claration de don (en litres) &agrave; sa laiterie avant le 15 f&eacute;vrier 2021. 3.&nbsp;Votre don sera d&eacute;duit du bordereau de paiement du lait du mois de mars 2021. 4.&nbsp;Vous recevrez des Restos du Coeur un justificatif de don avant le 31 mars 2021 qui vous permettra de b&eacute;n&eacute;ficier d&rsquo;un avantage fiscal &agrave; hauteur de 60 % de la valeur du don.

www.restosducoeur.org

&nbsp;

Les producteurs de lait qui feront un don de lait avant le 15 février à une association habilitée de leur choix, comme Les Restos du Coeur, pourront bénéficier d’une déduction fiscale précise l’association.

Don du lait : Les Restos du Cœur lance un appel aux producteurs laitiers

&Agrave; l&rsquo;heure o&ugrave; la construction du Plan strat&eacute;gique national (PSN), outil central de la nouvelle Pac, doit d&eacute;marrer, quelle ligne doit, selon, vous guider les pouvoirs publics&nbsp;? Patrick B&eacute;n&eacute;zit&nbsp;: &ldquo;En premier lieu, fort de la pression syndicale du r&eacute;seau FNSEA-JA, on peut se f&eacute;liciter du maintien quasi stable du budget de la Pac avec un premier pilier &agrave; - 2 % et un second pilier &agrave; + 6 %. C&rsquo;&eacute;tait loin d&rsquo;&ecirc;tre gagn&eacute;. C&rsquo;est un premier pas, car reste d&eacute;sormais &agrave; garantir l&rsquo;efficience de la Pac. Nous, agriculteurs du grand Massif central, des zones de montagne et d&eacute;favoris&eacute;es et de tous les massifs fran&ccedil;ais, d&eacute;fendons une Pac &eacute;conomique qui permette d&rsquo;orienter les soutiens vers les agriculteurs tr&egrave;s prioritairement voire exclusivement. Nous avons formul&eacute; des propositions &agrave; travers un livre blanc (voir par ailleurs), qui sont en parfaite ad&eacute;quation avec les enjeux de souverainet&eacute; alimentaire d&eacute;taill&eacute;s par le Pr&eacute;sident de la R&eacute;publique. Nous militons pour une Pac qui serve la diversit&eacute; des productions, la valeur des produits, le nombre d&rsquo;agriculteurs, et non pas pour une Pac qui privil&eacute;gierait une logique des hectares illimit&eacute;s qui conduiraient de fait &agrave; aseptiser et &agrave; d&eacute;truire la valeur de nos productions en cr&eacute;ant des rentes de situation.&rdquo; &nbsp; En quoi, selon vous, la Pac peut-elle accompagner le retour de valeur &agrave; la production, question centrale pour l&rsquo;avenir de l&rsquo;agriculture&nbsp;? P. B.&nbsp;: &ldquo;On l&rsquo;oublie souvent, car quand il est question de la Pac, on pense d&rsquo;abord aux aides, mais dans le cadre de la Pac. Mais il existe des leviers et des outils de gestions de march&eacute;, permettant de tendre vers l&rsquo;objectif des Ega&nbsp;: &agrave; savoir une meilleure r&eacute;mun&eacute;ration des producteurs. Des r&egrave;glements europ&eacute;ens comportent des ouvertures sur la constitution d&rsquo;entente de producteurs sans pour autant &ecirc;tre tax&eacute; de cartel. Nos pouvoirs publics doivent profiter de ces derniers rounds de n&eacute;gociations pour s&rsquo;en emparer afin de donner plus de moyens aux producteurs.&rdquo;Le volet environnemental est encore tr&egrave;s pr&eacute;sent dans la Pac avec l&rsquo;enjeu pour des zones comme le grand Massif central de la reconnaissance de l&rsquo;existant&hellip; P. B.&nbsp;: &ldquo;Nous souhaitons que certaines logiques environnementales reconnaissent en effet, en priorit&eacute;, les efforts d&eacute;j&agrave; faits par les agriculteurs. Des pratiques extr&ecirc;mement vertueuses existent, il convient aujourd&rsquo;hui de les r&eacute;mun&eacute;rer sans en ajouter d&rsquo;autres. Au regard de la dynamique de l&rsquo;&eacute;levage herbager, de la polyculture &eacute;levage, et de toutes les am&eacute;nit&eacute;s positives de l&rsquo;agriculture du Massif central sur l&rsquo;environnement, l&rsquo;&eacute;co-scheme (&eacute;co-dispositif) doit, de fait, &ecirc;tre important pour nos zones.&rdquo;En quoi le maintien des aides coupl&eacute;es est-il strat&eacute;gique pour l&rsquo;&eacute;conomie agricole&nbsp;? P. B.&nbsp;: &ldquo;Les aides coupl&eacute;es sont une n&eacute;cessit&eacute; vitale pour les productions qui les per&ccedil;oivent. Le budget qui leur est allou&eacute; doit rester identique, il ne doit pas &ecirc;tre diminu&eacute; de quelques mani&egrave;res que ce soit. On peut &eacute;videmment envisager qu&rsquo;elles puissent &eacute;voluer pour s&rsquo;adapter aux attentes soci&eacute;tales, et force est de constater qu&rsquo;elles n&rsquo;en sont pas loin, notre mod&egrave;le d&rsquo;&eacute;levage &eacute;tant largement pl&eacute;biscit&eacute; par nos concitoyens, ou pour r&eacute;pondre &agrave; des consid&eacute;rations d&rsquo;ordre technique de productivit&eacute;. Mais il sera suicidaire de vouloir amoindrir leur port&eacute;e en baissant leur budget.&rdquo;Sur l&rsquo;ICHN (indemnit&eacute;s com-pensatoires de handicaps naturels), l&agrave; aussi vous d&eacute;fendez le principe d&rsquo;ad&eacute;quation avec les r&eacute;alit&eacute;s du terrain et d&rsquo;&eacute;quit&eacute;&hellip; P. B.&nbsp;: &ldquo;L&rsquo;ICHN est un soutien vertueux, parce qu&rsquo;il est d&eacute;gressif et plafonn&eacute;. Cette aide a un vrai effet pour maintenir des productions dans des zones difficiles, mais &eacute;galement des actifs et de l&rsquo;emploi. Malgr&eacute; sa revalorisation lors de la derni&egrave;re Pac en zones de montagne et d&eacute;favoris&eacute;e, elle est encore tr&egrave;s loin de couvrir l&rsquo;ensemble des handicaps de ces zones difficiles. C&rsquo;est pourquoi, nous demandons qu&rsquo;elle soit renforc&eacute;e. L&rsquo;ICHN doit rester cibler sur l&rsquo;&eacute;levage afin de ne pas accentuer la probl&eacute;matique des zones interm&eacute;diaires.&rdquo;Le ministre de l&rsquo;Agriculture semble particuli&egrave;rement sensible &agrave; la situation des zones interm&eacute;diaires. Comment la Pac peut-elle les accompagner&nbsp;? P. B.&nbsp;: &ldquo;Il y a besoin d&rsquo;accentuer la politique d&rsquo;investissement sur ces zones, et de limiter la perte de l&rsquo;&eacute;levage par un maintien des aides coupl&eacute;es. Il est clair que pour les gens qui sont au-dessous des niveaux de soutien, de mani&egrave;re tr&egrave;s factuelle, plus la convergence des aides sera rapide plus ces zones l&agrave; seront soutenues. Parall&egrave;lement, il peut aussi s&rsquo;imaginer aussi d&rsquo;autres mesures sp&eacute;cifiques. De mani&egrave;re g&eacute;n&eacute;rale, la Pac doit accompagner l&rsquo;investissement et l&rsquo;innovation et &ecirc;tre assortie d&rsquo;une politique de gestion des risques enti&egrave;rement mutualis&eacute;e.&rdquo;Sur la convergence des aides, quelle position porte le grand Massif central&nbsp;et plus globalement les massifs fran&ccedil;ais ? P. B.&nbsp;: &ldquo;Les massifs ont toujours soutenu une politique qui maintient des agriculteurs nombreux et qui cr&eacute;&eacute; de l&rsquo;&eacute;conomie. Pour nous, le paiement redistributif a du sens, et pas seulement dans les zones d&rsquo;&eacute;levage, mais &eacute;galement dans certaines zones v&eacute;g&eacute;tales, comme la Limagne par exemple. Nous pr&eacute;f&eacute;rons, et pr&eacute;f&egrave;rerons toujours des fermes &agrave; des firmes. Dans le m&ecirc;me sens, il est absolument n&eacute;cessaire d&rsquo;avoir une politique d&rsquo;installation forte qui, l&agrave; aussi, prenne en consid&eacute;ration les handicaps et sp&eacute;cificit&eacute;s des territoires, par la d&eacute;clinaison de la DJA (Dotation jeune agriculteur).&rdquo; Propos recueillis par Sophie Chatenet (1) Structure professionnelle compos&eacute;e des pr&eacute;sidents des Chambres d&rsquo;agriculture et des syndicats jeunes et a&icirc;n&eacute;s des d&eacute;partements du grand Massif central : Allier, Ard&egrave;che, Aveyron, Cantal, Corr&egrave;ze, Creuse, Haute-Loire, Haute-Vienne, H&eacute;rault, Loire, Lot, Loz&egrave;re, Ni&egrave;vre, Puy-de-D&ocirc;me, Rh&ocirc;ne, Sa&ocirc;ne-et-Loire et Tarn.&nbsp;

Patrick Bénézit, agriculteur dans le Cantal et président de la Copamac(1), milite pour une
Pac économique garante de la diversité des productions, d’agriculteurs nombreux sur les territoires,...

[interview] Patrick Bénézit : “Une Pac qui maintient des agriculteurs et qui crée de l’économie”

A la suite d&rsquo;une requ&ecirc;te d&rsquo;associations environnementales, le tribunal administratif de Nantes a demand&eacute; au pr&eacute;fet de Vend&eacute;e de modifier l&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; d&eacute;partemental du 4 mai 2017 relatif &agrave; l&rsquo;interdiction de l&rsquo;application de produits phytopharmaceutiques &agrave; proximit&eacute; des milieux aquatiques. 
 
Un nouveau projet d&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; a donc &eacute;t&eacute; &eacute;tabli par l&rsquo;administration et mis en consultation pour trois semaines, qui met en p&eacute;ril tout le travail r&eacute;alis&eacute; par les vend&eacute;ens sur la question des cours d&rsquo;eau. 
 
Rappel des enjeux 
 
L&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; en question d&eacute;finit les points d&rsquo;eau aupr&egrave;s desquels les traitements phyto sont interdits et o&ugrave; il faut respecter une ZNT. Depuis 2017, les points d&rsquo;eau concern&eacute;s sont ceux r&eacute;pertori&eacute;s sur la carte cours d&rsquo;eau &laquo;&nbsp;loi biodiversit&eacute;&nbsp;&raquo; de Vend&eacute;e en cours de construction depuis 4 ans gr&acirc;ce &agrave; un travail colossal de r&eacute;unions et d&rsquo;expertises terrain. Or le juge a demand&eacute; au pr&eacute;fet de r&eacute;introduire comme r&eacute;f&eacute;rence de points d&rsquo;eau les lin&eacute;aires en traits bleus pleins et pointill&eacute;s pr&eacute;sents sur la carte IGN. 
 
&laquo;&nbsp;Cette d&eacute;cision est inadmissible&nbsp;!&nbsp;&raquo; fulmine Eric Coutand, responsable syndical &agrave; la FDSEA de Vend&eacute;e. &laquo;&nbsp;Depuis quatre ans, nous avions obtenu la mise en place d&rsquo;une carte coh&eacute;rente avec les r&eacute;alit&eacute;s du terrain et unique &agrave; toutes les r&eacute;glementations (phytosanitaire, IOTA, PAC, Directive Nitrates) pour simplifier le travail des exploitants et assurer la protection des milieux aquatiques. La carte IGN est bourr&eacute;e d&rsquo;erreurs et d&rsquo;incoh&eacute;rences. Nous l&rsquo;&eacute;tudions d&eacute;j&agrave; lors des expertises. Une nouvelle fois &agrave; cause de FNE nos r&eacute;f&eacute;rentiels vont se complexifier !&nbsp;&raquo; 
 
La consultation comme dernier recours 
 
En d&eacute;cembre, FDSEA, JA et chambre d&rsquo;agriculture de Vend&eacute;e ont d&eacute;nonc&eacute; ce jugement dans un courrier envoy&eacute; &agrave; la DDTM. Philippe Ducept, responsable environnement &agrave; la FDSEA de Vend&eacute;e t&eacute;moigne&nbsp;: &laquo;&nbsp;Nos arguments sont nombreux et solides malheureusement l&rsquo;administration ne nous a pas entendu ni r&eacute;pondu. Nous n&rsquo;allons pas en rester l&agrave;&nbsp;et nous allons &eacute;tablir une strat&eacute;gie avec la chambre et les JA.&nbsp;&raquo; 
 
&laquo;&nbsp;Mais &agrave; ce stade il est essentiel que tous les agriculteurs vend&eacute;ens prennent quelques minutes pour r&eacute;pondre &agrave; la consultation.&nbsp;&raquo; poursuit Philippe Ducept. &laquo;&nbsp;Nous sommes tous concern&eacute;s, que l&rsquo;on soit agriculteur dans le marais ou le bocage, &eacute;leveurs ou c&eacute;r&eacute;aliers&hellip; Les r&egrave;gles sont d&eacute;j&agrave; suffisamment compliqu&eacute;es pour qu&rsquo;elles ne se basent pas sur des r&eacute;f&eacute;rentiels complexes et faux&hellip; Les avis recueillis p&egrave;seront dans la balance lors de la d&eacute;cision finale. Montrons donc &agrave; l&rsquo;administration notre force de terrain&nbsp;! &raquo; 
 
==&gt; Pour participer, il suffit d&rsquo;envoyer un mail &agrave; l&rsquo;adresse <a href="mailto:pref-participationdupublic@vendee.gouv.fr?Subject=Projet%20d%27arr%C3%AAt%C3%A9%20portant%20interdiction%20de%20l%27application%20de%20produits%20phytopharmaceutiques%20%C3%A0%20proximit%C3%A9%20des%20milieux%20aquatiques.">pref-participationdupublic@vendee.gouv.fr</a> en expliquant sa profession, son point de vue sur le sujet et les cons&eacute;quences d&rsquo;une telle d&eacute;cision sur son m&eacute;tier. La consultation est ouverte du 12 janvier au 2 f&eacute;vrier 2021. 
&nbsp;

La FDSEA de Vendée appelle à une participation massive des agriculteurs à la consultation du public relative à l’arrêté phyto, pour éviter la réintroduction de la carte IGN.

Arrêté phyto - non au retour de la carte IGN

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 <figcaption>La r&eacute;volution num&eacute;rique au service de l&#039;agriculture - ARVALIS-infos.fr</figcaption>
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Retrouvez toutes les vid&eacute;os d&rsquo;ARVALIS-Institut du v&eacute;g&eacute;tal sur <a href="http://www.youtube.com/">http://www.youtube.com/</a>

Pour Christian Huygue, Directeur scientifique adjoint de l'Inra, la révolution numérique profite aussi au monde agricole avec notamment l'utilisation de capteurs et de logiciels de traitement des données. Ces nouveaux outils permettent d'obtenir des informations toujours plus précises et sécurisent les prises de décision.

[Vidéo] La révolution numérique au service de l'agriculture

Un producteur de lait dans le Tarn nous a &eacute;crit pour nous faire part de son interrogation. En comparant le prix du lait de FranceAgriMer que notre newsletter Cot'hebdo relaye de temps &agrave; autre (pas chaque semaine), il trouve une &laquo; sacr&eacute;e diff&eacute;rence &raquo; avec son prix du lait. Par exemple, pour le mois d'ao&ucirc;t dernier, le prix FAM relay&eacute; par Cot'hebdo &eacute;tait de 365,45 &euro;/1 000 l. Bien loin de son prix de 337,26 &euro;, sans p&eacute;nalit&eacute;s de qualit&eacute;.

Le prix FAM publi&eacute; par ce Cot'hebdo est un prix r&eacute;el pay&eacute;, "toutes primes comprises, toutes qualit&eacute;s confondues, cotisations non d&eacute;duites, avances ou r&eacute;cup&eacute;rations d'avances comprises, TVA non comprise&nbsp;; ce prix est &agrave; teneurs r&eacute;elles en mati&egrave;re grasse et mati&egrave;re prot&eacute;ique. Il inclut tous les types de lait&nbsp;: AOP, IGP, conventionnel, biologique, et toutes les segmentations&nbsp;: p&acirc;turage, sans OGM, &eacute;quitable...", pr&eacute;cise l'office FranceAgriMer. Ce prix montre la capacit&eacute; de la fili&egrave;re fran&ccedil;aise &agrave; valoriser l&rsquo;ensemble du lait de vache.&nbsp;En France, en 2020, le bio repr&eacute;sente environ 4% du lait collect&eacute;, et le lait sous cahier des charges AOP ou IGP repr&eacute;sente environ 16% de la collecte.

<h3 class="field_LQ1918C">La part d'AOP - IGP fait la diff&eacute;rence</h3>

FranceAgriMer donne aussi les moyennes par r&eacute;gion. Le prix de l&rsquo;Occitanie est de 353,97 &euro;/1 000 l en r&eacute;el pay&eacute;. Un chiffre inf&eacute;rieur &agrave; 365,45 &euro;, li&eacute; &agrave; une part de lait AOP-IGP dans la collecte totale moins &eacute;lev&eacute;e dans cette r&eacute;gion qu&rsquo;en moyenne en France. L'office publie aussi ces prix ramen&eacute;s en 38-32, pour pouvoir comparer des laits &agrave; teneurs en prot&eacute;ine et mati&egrave;re grasse &eacute;quivalentes.

Dans notre Barom&egrave;tre publi&eacute; chaque mois dans notre &eacute;dition papier, nous pr&eacute;sentons deux graphiques avec des prix du lait FranceAgriMer : le prix du lait standard (38-32) conventionnel et le prix du lait biologique.

<div alt="graphiques prix du lait France" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-embed-display-settings="minuscule_227x156_" data-entity-type="media" data-entity-uuid="d5e5e7c8-e127-443f-98d3-39e27b19b71c" title="Graph-Prix-Lait-France-2020" data-langcode="fr" class="embedded-entity"> <img src="https://www.reussir.fr/lait/sites/lait/files/styles/minuscule_227x156_/public/Baro-Prix-Lait-France.JPG?itok=2fbE97Ag" width="229" height="157" alt="graphiques prix du lait France" typeof="foaf:Image" /></div>
L'office FranceAgriMer publie aussi le prix du lait r&eacute;el pay&eacute; en fili&egrave;re conventionnelle. C'est &agrave; celui-ci que peut se comparer l'&eacute;leveur du Tarn qui nous a contact&eacute;. Pour le mois d&rsquo;ao&ucirc;t, le prix FAM &eacute;tait de 346,70 &euro;/1 000 l ; celui de l'&eacute;leveur &agrave; 337,26 &euro;. Par contre, FAM ne d&eacute;taille pas les prix conventionnels par r&eacute;gion.

<h3 class="field_LQ1068C">Un indice d'&eacute;volution des prix en AOP - IGP</h3>

Enfin, l'office ne publie pas de prix moyens AOP - IGP. "Le prix AOP &eacute;tant calcul&eacute; &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle nationale uniquement, il inclut toutes les AOP lait de vache fran&ccedil;aises, y compris le beurre et la cr&egrave;me. Une moyenne de tous ces prix, tr&egrave;s divergents selon les produits et les r&eacute;gions, n&rsquo;a pas de sens en soi&nbsp;; c&rsquo;est l&rsquo;&eacute;volution de ce prix qui pr&eacute;sente un int&eacute;r&ecirc;t. C&rsquo;est pour cette raison que la donn&eacute;e est pr&eacute;sent&eacute;e en indice. Le mois de janvier 2017 (1&egrave;re donn&eacute;e disponible dans notre s&eacute;rie) sert de base 100", d&eacute;veloppe FranceAgriMer.

Pour 2020, les indices d'&eacute;volution nationale sont en hausse sur le premier trimestre par rapport &agrave; 2019. Et en baisse d'avril &agrave; septembre, marqu&eacute;s par les effets du confinement d&ucirc; au coronavirus.

Prix standard du lait conventionnel ou prix réel payé moyen toutes filières confondues : FranceAgriMer publie des prix qui ont un sens différent.

Prix du lait FranceAgriMer : à quoi correspondent-ils ?

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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/4/5/1/3631542-1-fre-FR/0a92fd739206-orgebrasseriejan21-png" alt="" height="1320" width="2085" /><figcaption>Cotations</figcaption></figure>

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<div style="border:1px solid #84AF4B;margin-top:20px;" style="font-family: Montserrat,sans-serif;"> <table border="0" cellpadding="2" cellspacing="2"> <tr bgcolor="#84AF4B" style="color:white;"> <td colspan="2">Tendance prix</td> </tr> <tr> <td> <img src="https://www.strategie-grains.com/images/pictoHausse.png" alt=""/> </td> <td>Les prix brassicoles pourraient r&eacute;agir &agrave; la hausse &agrave; court terme pour redonner du souffle aux primes brassicoles et cette tendance devrait se maintenir dans les prochains mois, dans le sillage des orges fourrag&egrave;res et des c&eacute;r&eacute;ales de mani&egrave;re g&eacute;n&eacute;rale </td> </tr> </table> </div> 
<h1>L&eacute;g&egrave;re reprise de l&rsquo;activit&eacute; &agrave; l&rsquo;export</h1>La situation sanitaire fran&ccedil;aise reste un frein tr&egrave;s important &agrave; la consommation de bi&egrave;re dans l&rsquo;Hexagone. Dans un bon nombre de pays europ&eacute;ens, le constat est plus ou moins similaire. En revanche, la demande en orge de brasserie et en malt d&rsquo;orge des pays tiers est bien moins d&eacute;cevante que ce qui a pu &ecirc;tre anticip&eacute; il y a quelques mois. En effet, le Mexique reste une destination importante pour les orges de brasserie puisque 130&nbsp;000 tonnes ont d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; exp&eacute;di&eacute;es, soit un niveau &eacute;quivalent &agrave; celui de la campagne pass&eacute;e &agrave; la m&ecirc;me &eacute;poque (alors m&ecirc;me que le pays n&rsquo;a pas &eacute;t&eacute; &eacute;pargn&eacute; par la Covid). Cependant, la principale destination hors Union Europ&eacute;enne des orges de brasserie de la France reste la Chine, bien qu&rsquo;il soit difficile de diff&eacute;rencier les flux brassicoles des flux fourragers vers cette destination.&nbsp; &nbsp;&nbsp;<h2>Les perspectives de consommation s&rsquo;am&eacute;liorent sur la prochaine campagne</h2>Si la situation &eacute;pid&eacute;mique s&rsquo;am&eacute;liore au printemps &mdash; &agrave; la faveur d&rsquo;une m&eacute;t&eacute;o moins adapt&eacute;e &agrave; l&rsquo;expansion du virus et gr&acirc;ce au d&eacute;veloppement de la vaccination &mdash;la consommation de bi&egrave;re devrait progresser gr&acirc;ce &agrave; la r&eacute;ouverture des bars et restaurants. Les malteurs fran&ccedil;ais devraient donc acc&eacute;l&eacute;rer la cadence dans les prochains mois et ainsi revenir aux achats pour les orges de brasserie. Les prix brassicoles devraient donc r&eacute;agir &agrave; la hausse gr&acirc;ce &agrave; la reprise d&rsquo;activit&eacute; des malteurs et brasseurs. Cette hausse devrait &ecirc;tre appuy&eacute;e par des intentions de semis nettement plus basses que lors des deux derni&egrave;res campagnes. La surface d&rsquo;orge de printemps en France en 2021 pourrait d&eacute;cliner d&rsquo;une ann&eacute;e sur l&rsquo;autre de 20 &agrave; 37 % en fonction des diff&eacute;rentes sources. &Agrave; l&rsquo;&eacute;chelle de l&rsquo;UE, toutefois, la r&eacute;duction de la surface d&rsquo;orge de printemps devrait &ecirc;tre bien moins importante qu&rsquo;en France. Pour les orges d&rsquo;hiver, la surface fran&ccedil;aise est estim&eacute;e &agrave; un niveau &eacute;quivalent &agrave; celui de la campagne pass&eacute;e, mais la r&eacute;colte est pr&eacute;vue en fort rebond apr&egrave;s la tr&egrave;s mauvaise r&eacute;colte 2020. <img style="vertical-align:middle;" src="https://www.strategie-grains.com/images/expert.png" alt=""/> L'avis de Tallage Au 15 janvier, la prime brassicole de printemps atteignait 11 &euro;/t &agrave; Creil et celle d&rsquo;hiver s&rsquo;&eacute;levait &agrave; 6 &euro;/t seulement (diff&eacute;rence entre prix brassicole Fob Creil et prix fourrager Fob Moselle). Par rapport au 16 d&eacute;cembre dernier, les primes se sont donc nettement contract&eacute;es de 16 &euro;/t pour celles de printemps et de 15 &euro;/t pour celle d&rsquo;hiver. Les primes brassicoles ont &eacute;t&eacute; &eacute;cras&eacute;es par la flamb&eacute;e des prix fourragers, mais les prix brassicoles ont un potentiel de hausse qui donnera ainsi plus d&rsquo;ampleur aux primes.

[Tallage - Analyse Moyen Terme] Au 15 janvier, l’orge de brasserie de printemps Fob Creil était cotée à 211 €/t et l’orge d’hiver à 206 €/t en base juillet. Par rapport au 16 décembre dernier, le prix de l’orge de printemps a gagné 1 €/t et celui de l’orge d’hiver a gagné 2 €/t. La hausse des cours est très modérée au regard de la fièvre subie par les cours fourragers, qui eux ont grimpé de plus de 16 €/t (sur la Moselle et jusqu’à 24 €/t pour le rendu Rouen). Le marché brassicole étant bien moins liquide que le marché des orges fourragères, les prix brassicoles sont moins réactifs que les fourragers.

[Tallage - Analyse Moyen Terme] Orges brassicoles : potentiel de hausse des primes

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Une double compétence en AgroTechnologie : numérique et technologies embarquées appliqués à l’agriculture.

Nouveau Bachelor en Sciences et en Ingénierie Agriculture, Numérique et Technologies embarquées

Les chariots MLT 737-130 PS+ (129 ch, 3,7t, 6,9 m) et MLT 741-140 V+ (136 ch, 4,1t, 6,9 m) sont propos&eacute;s sous une forme exclusive, arborant la couleur gris Volcano et la signature NewAg sous la forme d&rsquo;un logo en 3D. S&eacute;rie limit&eacute;e oblige (133 exemplaires), les deux chariots, disponibles au choix avec deux types transmission (Powershift et M-Vario Plus) disposent d&rsquo;un large panel d&rsquo;&eacute;quipements. En cabine figurent notamment un si&egrave;ge pneumatique basse fr&eacute;quence avec rev&ecirc;tement en cuir, le volant les accoudoirs b&eacute;n&eacute;ficiant du m&ecirc;me rev&ecirc;tement, deux cam&eacute;ras SafeView plac&eacute;es sur le c&ocirc;t&eacute; droit et &agrave; l'arri&egrave;re de la machine un autoradio USB bluetooth avec micro d&eacute;port&eacute; (100W) et un &eacute;cran &ldquo;Vision&rdquo; pour une plus grande visibilit&eacute; des informations pr&eacute;sent&eacute;es sur le tableau de bord. Des phares de travail LED sont pr&eacute;sents sur la cabine, et composent &eacute;galement l&rsquo;&eacute;clairage des phares de travail sur fl&egrave;che et des feux de route.<h1>Fonction EcoStop</h1>Les deux chariots sont dot&eacute;s de la suspension de fl&egrave;che Active CRC, limitant les secousses lors d&rsquo;un d&eacute;placement avec charge tout en pr&eacute;servant les composants de la fl&egrave;che. La s&eacute;rie limit&eacute;e MLT 741-140 V+ b&eacute;n&eacute;fice en prime du triptyque Intelligent Hydraulics, assurant le secouage du godet, le retour &agrave; la position de chargement et les mouvements combin&eacute;s de la fl&egrave;che et du t&eacute;lescope en un seul geste. Le MLT 741-140 V+ h&eacute;rite &eacute;galement de la fonction Regenerative Hydraulics, assurant la descente de la fl&egrave;che par gravit&eacute;, am&eacute;liorant la rapidit&eacute; des mouvements hydrauliques et r&eacute;duisant l&rsquo;utilisation de carburant. Cette fonction r&eacute;duit aussi les nuisances sonores, notamment li&eacute;es &agrave; l&rsquo;utilisation de l&rsquo;hydraulique.Les deux chariot e s&eacute;rie limit&eacute;e b&eacute;n&eacute;ficient enfin de la fonction Ecostop, coupant automatiquement e moteur et l&rsquo;horom&egrave;tre, lorsque la machine est au ralenti, sans conducteur en cabine.

Le design et le niveau d’équipements distinguent les deux chariots télescopiques. Ils arborent notamment la suspension de flèche, le verrouillage hydraulique et la fonction EcoStop.

Les Manitou NewAg MLT 737 et MLT 741 en série limitée

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R&eacute;unis au sein d&rsquo;Alliance, les &eacute;leveurs de ruminants (bovins, ovins, caprins) affichent leurs positions communes pour la future Politique agricole commune. La FNO, la FNB, la FNPL et la Fnec r&eacute;affirment leur volont&eacute; de pr&eacute;server &laquo;&nbsp;un mod&egrave;le durable caract&eacute;ris&eacute; par une forte valorisation de l&rsquo;herbe et des fourrages produits sur nos fermes pour tendre &agrave; l&rsquo;autonomie alimentaire des troupeaux, &agrave; l&rsquo;origine de nombreux services rendus aux territoires et &agrave; l&rsquo;environnement.&nbsp;&raquo; Pour la prochaine PAC, ils demandent que le service d&rsquo;entretien des 13&nbsp;millions d&rsquo;hectares de prairies soit r&eacute;mun&eacute;r&eacute;, que les aides coupl&eacute;es soient maintenues &agrave; leur niveau actuel et que l&rsquo;ICHN soit revaloris&eacute; et cibl&eacute;&nbsp;sur les productions animales. &laquo;&nbsp;L&rsquo;&eacute;levage de ruminants est la seule activit&eacute; &eacute;conomique &agrave; m&ecirc;me de maintenir dynamisme et lien social sur des territoires subissant de forts handicaps naturels&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise le <a href="https://drive.google.com/file/d/17xwjSqCzdCpixRNOFByUFpqG1wPe9avx/view" target="_blank">communiqu&eacute; du 11&nbsp;janvier</a>. &laquo;&nbsp;Dans le sch&eacute;ma vert du premier pilier, les productions les plus durables doivent &ecirc;tre r&eacute;mun&eacute;r&eacute;es en priorisant la valorisation des services environnementaux existants rendus par l&rsquo;&eacute;levage de ruminants, tel que l&rsquo;entretien des prairies (stockage de carbone, pr&eacute;servation de la biodiversit&eacute;&hellip;), et la production des fourrages destin&eacute;e &agrave; nos troupeaux pour tendre &agrave; l&rsquo;autonomie alimentaire, notamment prot&eacute;ique.&nbsp;&raquo;

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<h3>R&eacute;mun&eacute;rer les services environnementaux de la prairie et de l'&eacute;levage</h3>

Les agriculteurs des massifs fran&ccedil;ais embrayent le pas dans un <a href="https://www.sidam-massifcentral.fr/2021/01/les-agriculteurs-des-massifs-francais-presentent-leur-position-pour-la-future-pac/" target="_blank">communiqu&eacute; du 13&nbsp;janvier</a> en rappelant que leurs &laquo;&nbsp;exploitations familiales et herbag&egrave;res produisent, chaque jour, une multitude de produits d&rsquo;excellence, tout en rendant des services in&eacute;galables en mati&egrave;re d&rsquo;entretien des paysages, d&rsquo;animation des territoires et de protection de l&rsquo;environnement&nbsp;&raquo;. Pour compenser leur vuln&eacute;rabilit&eacute;, les agriculteurs des Alpes, de Corse, du Jura, du Massif central, des Pyr&eacute;n&eacute;es et des Vosges demandent &eacute;galement le maintien des aides coupl&eacute;es &agrave; leur niveau actuel, le renforcement de l&rsquo;ICHN, la r&eacute;mun&eacute;ration des services environnementaux r&eacute;els ou le maintien de l&rsquo;&eacute;ligibilit&eacute; des surfaces agropastorales aux aides surfaciques.
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