<div>
<p>&Agrave; la t&ecirc;te d&rsquo;un &eacute;levage de 250 truies naisseur&nbsp;engraisseur &agrave; La Pyle dans l&rsquo;Eure, Philippe Heughebaert et&nbsp;sa salari&eacute;e Marion Fortin obtiennent des r&eacute;sultats de productivit&eacute; de haut niveau sur leurs truies&thinsp;: pr&egrave;s de 36 porcelets sevr&eacute;s par truie productive et par an, et 14,5 porcelets sevr&eacute;s par port&eacute;e. Mais le plus remarquable est la mani&egrave;re d&rsquo;obtenir ces r&eacute;sultats, avec pr&egrave;s de 95&nbsp;% des porcelets qui restent sous les truies de la bande jusqu&rsquo;au sevrage 27 jours, et des poids de port&eacute;es &eacute;lev&eacute;s, autour de 107&nbsp;kilos&nbsp;en moyenne. <em>&laquo;&nbsp;L&rsquo;objectif est d&rsquo;exploiter au mieux le potentiel g&eacute;n&eacute;tique de ces truies, sans faire appel &agrave; des artifices tels que l&rsquo;allaitement artificiel,</em> r&eacute;sume Philippe Heughebaert. <em>Pour cela, nous avons mis en place avec Marion des outils de pilotage et des indicateurs qui permettent de visualiser en temps r&eacute;el les performances et l&rsquo;&eacute;tat de forme des reproductrices. Ces indicateurs nous permettent de mettre en place des actions correctives en cas de probl&egrave;me et de faire progresser les r&eacute;sultats.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>Les performances de l&rsquo;&eacute;levage ont &eacute;t&eacute; mises en &eacute;vidence par Lo&iuml;c Havez, responsable technique du sch&eacute;ma g&eacute;n&eacute;tique Danbred, dans le cadre de l&rsquo;<a href="https://www.reussir.fr/porc/comment-sevrer-un-maximum-de-porcelets-par-les-truies" target="_blank">enqu&ecirc;te r&eacute;alis&eacute;e aupr&egrave;s de 28 &eacute;leveurs utilisateurs de cette g&eacute;n&eacute;tique</a>. L&rsquo;&eacute;leveur et sa cheffe d&rsquo;&eacute;levage travaillent aussi avec Mathieu Brigoulet, technico-commercial Vetagri, pour la partie alimentation. Nous sommes all&eacute;s les voir pour d&eacute;tailler les points essentiels de la conduite d&rsquo;&eacute;levage qui permettent d&rsquo;obtenir ces r&eacute;sultats.</p>

<div class="seqNum">
<h3>1&nbsp;Des &eacute;tats d&rsquo;engraissement homog&egrave;nes &agrave; la mise&nbsp;bas</h3>
</div>

<p>Les &eacute;paisseurs de lard dorsal (ELD) r&eacute;v&egrave;lent une bonne homog&eacute;n&eacute;it&eacute; de l&rsquo;&eacute;tat du troupeau &agrave; la mise bas, avec des valeurs majoritairement comprises entre 16 et 20&nbsp;mm. <em>&laquo;&nbsp;Il faut &eacute;viter d&rsquo;avoir des truies grasses, plus difficiles &agrave; g&eacute;rer qu&rsquo;un troupeau maigre et homog&egrave;ne&nbsp;&raquo;,</em> estime Marion Fortin.&nbsp;La cheffe d&rsquo;&eacute;levage mesure les ELD de toutes les truies au sevrage, &agrave; l&rsquo;&eacute;chographie et &agrave; l&rsquo;entr&eacute;e en maternit&eacute;. Au moment des ins&eacute;minations artificielles, l&rsquo;&eacute;paisseur de lard dorsal se situe en majorit&eacute; entre 8 et 14&nbsp;mm. <em>&laquo;&nbsp;Ce n&rsquo;est pas dramatique d&rsquo;avoir des truies maigres &agrave; ce stade, &agrave; condition de mettre en place un programme alimentaire qui leur permet de reconstituer rapidement leurs r&eacute;serves&nbsp;&raquo;,</em> constate-t-elle. Pour cela, elle estime que les DAC qui permettent d&rsquo;attribuer un programme alimentaire &agrave; chaque truie gestante en fonction de son &eacute;tat corporel sont les alimentateurs les mieux adapt&eacute;s &agrave; cette strat&eacute;gie. Cinq courbes d&rsquo;alimentation sont utilis&eacute;es. En d&eacute;but de gestation, les plus maigres re&ccedil;oivent jusqu&rsquo;&agrave; 4,7&nbsp;kilos&nbsp;d&rsquo;aliment par jour. La reprise d&rsquo;&eacute;tat est spectaculaire, avec en moyenne 3&nbsp;mm de lard dorsal en plus &agrave; l&rsquo;&eacute;chographie pour ces animaux. La ration du creux du milieu de gestation descend entre 2,25 et 22,9&nbsp;kilos&nbsp;d&rsquo;aliment par jour, un niveau &eacute;galement d&eacute;fini par l&rsquo;&eacute;tat d&rsquo;engraissement des truies &agrave; l&rsquo;&eacute;chographie. <em>&laquo;&nbsp;On n&rsquo;h&eacute;site pas &agrave; changer de courbe si besoin.&nbsp;&raquo;</em> Philippe Heughebaert utilise deux aliments de gestation&thinsp;: un aliment &laquo;&nbsp;riche&nbsp;&raquo; jusqu&rsquo;&agrave; 35 jours de gestation et trois semaines avant l&rsquo;entr&eacute;e en maternit&eacute;, et un aliment &laquo;&nbsp;entretien&nbsp;&raquo; utilis&eacute; en milieu de gestation.</p>

<div class="seqNum">
<h3>2&nbsp;Les port&eacute;es sont pes&eacute;es &agrave; la naissance</h3>
</div>

<p>Dans le prolongement de l&rsquo;enqu&ecirc;te terrain r&eacute;alis&eacute; par Lo&iuml;c Havez, Philippe Heughebaert et sa cheffe d&rsquo;&eacute;levage ont d&eacute;cid&eacute; de continuer la pes&eacute;e des port&eacute;es &agrave; la naissance. <em>&laquo;&nbsp;Cela permet de faire un r&eacute;trocontr&ocirc;le des niveaux d&rsquo;alimentation de chaque truie en gestante, de d&eacute;tecter les truies qui ont des porcelets trop l&eacute;gers et de voir l&rsquo;&eacute;volution de ce crit&egrave;re dans le temps&nbsp;apr&egrave;s la mise en place des actions correctives&nbsp;&raquo;,</em> appr&eacute;cie Marion. Et cela prend tr&egrave;s peu de temps suppl&eacute;mentaire&thinsp;: les porcelets sont pes&eacute;s dans la caisse qui sert aussi &agrave; faire faire les soins. Malgr&eacute; la forte prolificit&eacute; des truies (18,5 n&eacute;s totaux et 17 n&eacute;s vivants par port&eacute;s sur les neuf derniers mois), les porcelets p&egrave;sent en moyenne 1,3&nbsp;kilo. Et surtout, les poids sont stables d&rsquo;une bande &agrave; l&rsquo;autre (entre 1,27 et 1,41&nbsp;kg). Une preuve suppl&eacute;mentaire de la bonne gestion de l&rsquo;alimentation des truies en cours de gestation, qui permet d&rsquo;orienter les ressources alimentaires suffisantes &agrave; la croissance intra-ut&eacute;rine des porcelets.</p>

<div class="seqNum">
<h3>3&nbsp;Alimentation de pr&eacute;cision manuelle en maternit&eacute;</h3>
</div>

<p>L&rsquo;alimentation des truies en maternit&eacute; constitue le point essentiel pour obtenir des port&eacute;es lourdes au sevrage. Les cases sont &eacute;quip&eacute;es de doseurs individuels. <em>&laquo;&nbsp;Je suis une trame g&eacute;n&eacute;rale, mais je l&rsquo;ajuste chaque jour &agrave; la truie en fonction de son app&eacute;tit ou d&rsquo;&eacute;ventuelles apparitions de diarrh&eacute;es&nbsp;&raquo;, </em>explique Marion. La ration quotidienne d&eacute;marre &agrave; un niveau &eacute;lev&eacute; (4&nbsp;kilos&nbsp;par jour). Elle progresse r&eacute;guli&egrave;rement jusqu&rsquo;&agrave; 110&nbsp;kilos&nbsp;par jour, un plafond atteint au cas par cas. L&rsquo;aliment est distribu&eacute; en trois fois d&egrave;s le milieu de la semaine qui suit les mises&nbsp;bas. Les refus sont nettoy&eacute;s avant chaque repas. L&rsquo;eau est distribu&eacute;e deux fois manuellement pendant et apr&egrave;s les repas. Les truies disposent aussi d&rsquo;un bol et d&rsquo;une pipette &agrave; volont&eacute;. Avant la mise&nbsp;bas, les truies re&ccedil;oivent des radicelles d&rsquo;orge ou de la pulpe de betterave pour favoriser le transit digestif. Marion leur distribue aussi des levures et de l&rsquo;huile de foie de morue en une prise. L&rsquo;aliment de lactation distribu&eacute; &agrave; partir du lendemain des naissances est riche en &eacute;nergie (4&nbsp;% de mati&egrave;re grasse, et une ration &agrave; base de bl&eacute; essentiellement).</p>

<div class="seqNum">
<h3>4&nbsp;Un minimum d&rsquo;adoptions par les truies de r&eacute;forme</h3>
</div>

<p>Plus de 95&nbsp;% des porcelets sont sevr&eacute;s par les truies. Le protocole d&rsquo;adoption des porcelets exc&eacute;dentaires est bien r&ocirc;d&eacute;. Il se limite &agrave; l&rsquo;utilisation de trois coches de r&eacute;forme de la bande pr&eacute;c&eacute;dente pour 34 mises bas par bande. Les porcelets allait&eacute;s par ces truies sont sevr&eacute;s &agrave; trois semaines, pour &ecirc;tre remplac&eacute;s par des porcelets exc&eacute;dentaires de la bande suivante. Ces porcelets (pas plus de 11 par port&eacute;e) restent entre 6 et 8 jours sous ces truies, jusqu&rsquo;au jour du sevrage. Ils sont ensuite log&eacute;s dans une petite nurserie o&ugrave; ils re&ccedil;oivent un aliment pr&eacute;starter distribu&eacute; sous forme de bouillie. Au sevrage de leur bande, ils rejoignent leurs cong&eacute;n&egrave;res en post-sevrage. <em>&laquo;&nbsp;Au fur et &agrave; mesure que la prolificit&eacute; augmente, nous ne changeons pas de m&eacute;thode, </em>pr&eacute;cise Marion. <em>Le nombre de porcelets adopt&eacute;s reste donc stable, tandis que les porcelets suppl&eacute;mentaires sont tous allait&eacute;s par les truies jusqu&rsquo;au sevrage.&nbsp;&raquo;</em> Par ailleurs, elle souligne l&rsquo;importance d&rsquo;avoir des truies maternelles et capables d&rsquo;adopter sans difficult&eacute; des porcelets en cours de lactation.</p>

<div class="seqNum">
<h3>5&nbsp;L&rsquo;autorenouvellement du cheptel est bas&eacute; sur des crit&egrave;res rigoureux</h3>
</div>

<p>Marion Fortin s&eacute;lectionne dix truies toutes les deux bandes sur le rang de port&eacute;e (entre 3 et 5), leur productivit&eacute; (entre 13 et 15 sevr&eacute;s), et leur nombre de t&eacute;tines (15 minimum). Ce dernier crit&egrave;re est &eacute;galement pris en compte dans le choix du verrat, alternativement de race Landrace et Large White Danbred. L&rsquo;objectif est d&rsquo;&eacute;lever 50 &agrave; 70 cochettes par lot. Les quinze meilleures sont s&eacute;lectionn&eacute;es en sortie d&rsquo;engraissement &agrave; 145 jours sur leur morphologie (aplombs, &eacute;limination des cochettes trop conform&eacute;es), et le nombre de t&eacute;tines fonctionnelles (quinze minimum). Apr&egrave;s une phase de quarantaine durant laquelle les cochettes sont entra&icirc;n&eacute;es au DAC&nbsp;et o&ugrave; elles s&rsquo;habituent &agrave; la proximit&eacute; humaine, elles sont introduites dans deux bandes, avec un objectif de poids de 130&nbsp;kilos&nbsp;&agrave; 200 jours.</p>

<p>Le taux de renouvellement annuel est de 36&nbsp;%, avec en moyenne 4,2 port&eacute;es par truie r&eacute;form&eacute;e. La pyramide d&rsquo;&acirc;ge d&eacute;cro&icirc;t r&eacute;guli&egrave;rement, avec un maintien des performances de prolificit&eacute; quel que soit le rang de port&eacute;e. Il n&rsquo;y a pas de truies &agrave; plus de sept port&eacute;es dans le troupeau.</p>
</div>

<div class="encadre">
<h2>&nbsp;</h2>

<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/_RPO285_DOSS_HEUGHEBAERT_NIV1_INFO01.jpg" /><figcaption>&nbsp;</figcaption></figure></div>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/_RPO285_DOSS_HEUGHEBAERT_NIV1_INFO02_bis.jpg" /><figcaption>&nbsp;</figcaption></figure></div>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/_RPO285_DOSS_HEUGHEBAERT_NIV1_INFO03.jpg" /><figcaption>&nbsp;</figcaption></figure></div>



Philippe Heughebaert et sa cheffe d’élevage Marion Fortin ont mis en place une conduite d’élevage rigoureuse pour permettre à leurs truies hyperprolifiques de conserver la plupart de leurs porcelets jusqu’au sevrage.

Cinq points clés pour sevrer les porcelets sans artifices

<p>Produits phytosanitaires syst&eacute;miques, facteurs pathologiques parasitaires viraux ou bact&eacute;riens, insuffisance de traitements appropri&eacute;s, prolif&eacute;ration d&rsquo;esp&egrave;ces envahissantes, stress li&eacute;s &agrave; des changements dans l&rsquo;alimentation, &eacute;volutions des conditions climatiques, diminution de la biodiversit&eacute; agricole et foresti&egrave;re, importation non ma&icirc;tris&eacute;e de reines&nbsp;: le d&eacute;clin des colonies d&rsquo;abeilles est multifactoriel. Il faut aussi compter avec le varroa (<em>Varroa destructor</em>), un petit acarien parasite, capable de d&eacute;cimer des colonies enti&egrave;res.</p><p>Des chercheurs de l&rsquo;Inrae, du CNRS, de l&rsquo;Universit&eacute; de Rennes 1 et de l&rsquo;Universit&eacute; d&rsquo;Otago (Nouvelle-Z&eacute;lande) ont d&eacute;couvert que les alv&eacute;oles parasit&eacute;es par le&nbsp;varroa &eacute;mettent un cocktail sp&eacute;cifique de mol&eacute;cules qui d&eacute;clenche, chez certaines abeilles, un comportement hygi&eacute;nique consistant &agrave; percer et nettoyer les alv&eacute;oles contamin&eacute;es, sacrifiant la nymphe en cours de d&eacute;veloppement et permettant ainsi de contr&ocirc;ler la propagation du parasite et de pr&eacute;server la colonie.</p><h1>Abeilles hygi&eacute;niques</h1><p>Les chercheurs ont constat&eacute; que toutes les abeilles d&rsquo;une m&ecirc;me colonie n&rsquo;avaient pas les m&ecirc;mes capacit&eacute;s hygi&eacute;nistes. Si elles sont toutes capables de d&eacute;tecter les mol&eacute;cules au niveau de leurs antennes, seules les abeilles hygi&eacute;niques vont pouvoir int&eacute;grer les informations au niveau central dans le cerveau et ainsi adopter un comportement de nettoyage des alv&eacute;oles contamin&eacute;es.</p><p>La d&eacute;couverte de ce cocktail de mol&eacute;cules sp&eacute;cifique aux alv&eacute;oles contamin&eacute;es par <em>Varroa destructor</em> ouvre de nouvelles perspectives pour les apiculteurs dans la lutte contre ce parasite. Cela leur permettrait de pouvoir rep&eacute;rer et s&eacute;lectionner les colonies qui seront plus r&eacute;sistantes face au parasite en &eacute;tudiant leur r&eacute;action face au cocktail de mol&eacute;cules. L&rsquo;Inrae et l&rsquo;Universit&eacute; d&rsquo;Otago ont d&eacute;pos&eacute; un brevet sur ces mol&eacute;cules et leur application. Des recherches sont actuellement en cours pour d&eacute;velopper des tests fiables et utilisables par les apiculteurs pour s&eacute;lectionner les colonies potentiellement arm&eacute;es pour r&eacute;sister au varroa.</p>


Une étude révèle que certaines abeilles sont capables de détecter à la présence de nymphe de varroa dans les alvéoles et de déclencher un comportement hygiéniste, permettant de contrôler la propagation du parasite. Des tests pourraient permettre de sélectionner les colonies résistantes à l’acarien.

Certaines abeilles capables de nettoyer les alvéoles contaminées par le varroa

<div class="relance">- <strong>L'Asie</strong> consomme d&eacute;j&agrave; beaucoup d'alternatives v&eacute;g&eacute;tales aux produits laitiers. <em>&laquo; Par exemple, en Tha&iuml;lande, elles repr&eacute;sentent plus de 40 % du march&eacute; 'lait et alternatives v&eacute;g&eacute;tales' &raquo;</em>, cite Beno&icirc;t Rouyer, &eacute;conomiste au Cniel.</div>

<div class="relance">- <strong>L'Am&eacute;rique du Nord</strong> est aussi un march&eacute; important. Danone nous donne quelques chiffres march&eacute;s : <em>&laquo; aux USA en 2020, l&rsquo;offre v&eacute;g&eacute;tale en ultrafrais (UF) repr&eacute;sente 3,5 % du total UF (FY 2019) et les boissons v&eacute;g&eacute;tales repr&eacute;sentent 16 % (FY 2019) &raquo;</em>.</div>

<div class="relance">- <strong>En Australie,</strong> la croissance serait de <em>&laquo; +18 % en 2020 pour l&rsquo;offre v&eacute;g&eacute;tale UF et +8 % pour les boissons v&eacute;g&eacute;tales &raquo;</em>, selon Danone.</div>

<div class="relance">- <strong>En Europe,</strong> <em>&laquo; la croissance du v&eacute;g&eacute;tal (incluant boisson, UF et desserts) est tir&eacute;e par le Royaume-Uni et l&rsquo;Allemagne &raquo;</em>, selon Danone. La Laiterie Saint Denis de l'H&ocirc;tel (LSDH) cite l'Espagne, la Belgique et les Pays-Bas comme pays &agrave; forte demande.</div>

<div class="relance">&nbsp;</div>

<div class="relance">- <strong>La croissance serait tr&egrave;s forte aux &Eacute;tats-Unis et en Europe,</strong> selon Danone. Pour les boissons v&eacute;g&eacute;tales, aux &Eacute;tats-Unis (+20 % en 2020) et en Europe (+24 %) ; ainsi que sur l&rsquo;offre v&eacute;g&eacute;tale en ultrafrais (UF) : +24 % aux USA en 2020, +22 % en Europe. <em>&laquo; D'autres zones sont aussi en forte croissance (Am&eacute;rique latine, Russie&hellip; ). &raquo;</em></div>

<div class="relance">&nbsp;</div>

<div class="relance">- <strong>En France,</strong> les chiffres publi&eacute;s par FranceAgriMer sur la consommation des m&eacute;nages en 2019 sont beaucoup moins impressionnants. La croissance semble stopp&eacute;e pour les jus v&eacute;g&eacute;taux (-3,7 % de volumes achet&eacute;s). Les achats de cr&egrave;me d&rsquo;origine v&eacute;g&eacute;tale et de margarine ont fl&eacute;chi (-13 % et -4,4 % en volume respectivement). Seul l&rsquo;ultrafrais (UF) v&eacute;g&eacute;tal est dynamique : +6,4 % en volume en 2019. En UF, le brebis et le ch&egrave;vre sont aussi en forte hausse. Ces trois segments restent marginaux en volumes ; <strong>l&rsquo;UF v&eacute;g&eacute;tal n&rsquo;a repr&eacute;sent&eacute; que 2,2 % du total UF en 2019</strong>. Pour 2020, Danone indique que la cat&eacute;gorie v&eacute;g&eacute;tale renoue avec la croissance : <em>&laquo; proche de 10 % sur tous les segments (boissons, UF) &raquo;</em>.</div>

<div class="relance">&nbsp;</div>

<div class="note">Pour toutes les zones, Danone nous cite des chiffres march&eacute;s, et pas ses propres chiffres.</div>



Consommation. Entre 10 et 20 % des « laits » achetés par les ménages sont végétaux, en Amérique du Nord, en Europe de l'Ouest, en Chine...

Le succès des jus végétaux face au lait présente de fortes variations géographiques

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[Question 2] Je ne reçois pas le mail d'activation

<p>Les prix du lait recueillis par le r&eacute;seau LTO Nederland et European dairy farmers montrent un prix du lait standard (1) en novembre 2020 &agrave; <strong>333,7</strong> <strong>&euro;/t en moyenne sur 16 transformateurs laitiers europ&eacute;ens</strong> enqu&ecirc;t&eacute;s, en<strong> hausse de 1,1 &euro;/t</strong> par rapport &agrave; la moyenne du mois pr&eacute;c&eacute;dent. C'est le 6e mois cons&eacute;cutif o&ugrave; une petite hausse du prix du lait moyen est constat&eacute;. <strong>Compar&eacute; &agrave;</strong> <strong>novembre 2019, le prix moyen est inf&eacute;rieur de 5,7 &euro;/t</strong>.</p>

<p><strong>Pour d&eacute;cembre</strong>, Arla foods, Milcobel et DMK annoncent un prix stable. FrieslandCampina annonce un prix en hausse de 9 &euro;/t.</p>

<p>Mais <strong>pour janvier 2021</strong>, FrieslandCampina pr&eacute;voit une baisse de 9 &euro;/t. Arla foods pr&eacute;voit aussi une baisse de 12 &euro;/t. Milcobel pr&eacute;voit une hausse de 14 &euro;/t, la premi&egrave;re hausse de son prix du lait depuis d&eacute;cembre 2019.</p>

<p>Les premi&egrave;res estimations du r&eacute;seau LTO donnent un prix moyen des seize laiteries enqu&ecirc;t&eacute;es de <strong>330,1 &euro;/t pour l'ann&eacute;e 2020, en baisse de 7 &euro;/t par rapport &agrave; 2019 (-2,1%).</strong> Ces prix n'int&egrave;grent pas les compl&eacute;ments de prix des coop&eacute;ratives. Les prix complets seront publi&eacute;s en juin prochain.</p>



En Europe, le prix du lait de novembre est marqué pour la plupart des laiteries par une stabilité par rapport au mois d'octobre. Pour décembre, les annonces des laiteries suggèrent une stabilité des prix.

Prix du lait : une petite hausse pour le 6e mois consécutif

<p>Les exploitations familiales et herbag&egrave;res de montagne se sentent en phase avec le &laquo;&nbsp;mod&egrave;le&nbsp;&raquo; pr&ocirc;n&eacute; par les pouvoirs publics. Mais ils se sentent tout autant &laquo;&nbsp;<em>dans une situation extr&ecirc;mement fragile</em>&raquo;, expliquent d&rsquo;une m&ecirc;me voix dans un communiqu&eacute; le 13 janvier, les agriculteurs des Alpes, de Corse, du Jura, du Massif Central, des Pyr&eacute;n&eacute;es et des Vosges. &laquo;&nbsp;<em>La future PAC est la seule politique &agrave; m&ecirc;me d&rsquo;assurer la p&eacute;rennit&eacute; du secteur</em>.&raquo; , d&eacute;fendent-ils. Ils pr&eacute;sentent dans <strong><a href="https://www.sidam-massifcentral.fr/2020/12/la-montagne-dans-la-prochaine-pac-le-livre-blanc-des-massifs-francais/" target="_blank">un livre blanc</a></strong> leurs attentes par rapport &agrave; la future PAC :</p>

<p>- Maintenir &agrave; leur niveau actuel les aides coupl&eacute;es.</p>

<p>- Renforcer l&rsquo;ICHN et la cibler sur l&rsquo;&eacute;levage</p>

<p>- R&eacute;mun&eacute;rer en priorit&eacute; les services environnementaux r&eacute;els et existants rendus par les exploitations herbag&egrave;res et les surfaces pastorales dans le cadre du futur &laquo;&nbsp;sch&eacute;ma vert&nbsp;&raquo; (&eacute;co dispositif) du premier pilier.</p>

<p>- Maintenir l&rsquo;&eacute;gibilit&eacute; des surfaces agropastorales aux aides surfaciques.</p>

<p>- Permettre aux exploitations des massifs de renforcer leur autonomie fourrag&egrave;re et prot&eacute;qiue &agrave; travers la conditionnalit&eacute;.</p>

<p>- Garantir un paiement redistributif (surprime aux premiers ha) fort</p>

<p>- D&eacute;ployer des aides utiles &agrave; l&rsquo;accompagnement de la structuration de certaines fili&egrave;res.</p>

<p>- Assurer le maintien d&rsquo;aides &agrave; l&rsquo;investissement sp&eacute;cifiques</p>

<p>- Doter les agriculteurs d&rsquo;outils de gestion des risques efficaces , enti&egrave;rement mutualis&eacute;s , notamment pour les risques climatiques.</p>

<h3 class="sequence">A lire aussi <a href="https://www.google.com/search?client=firefox-b-d&amp;q=R%C3%A9ussir+lait+la+Pac+en+dix+questions" target="_blank">Les dix points &agrave; savoir sur la prochaine Pac</a></h3>

<p>&nbsp;</p>

<p>&nbsp;</p>



« Quelle politique pour l’agriculture de montagne dans la future PAC ? » Les agriculteurs des différents massifs français présentent leur livre blanc.

Future Pac : une feuille de route collective pour les agriculteurs de montagne

<p>A quatre semaines (1<sup>er</sup> mars) de la fin des n&eacute;gociations commerciales, le gouvernement prend acte du fait que la loi EGAlim est insuffisamment outill&eacute;e. &laquo;&nbsp;<em>L</em><em>&rsquo;appel a&#768; la responsabilite&#769; re&#769;ite&#769;re&#769; lors d&rsquo;e&#769;changes bilate&#769;raux mais e&#769;galement lors des comite&#769;s de suivi des relations commerciales a ses limites</em>, constatent dans un communiqu&eacute; les minist&egrave;res de l&rsquo;Agriculture et de l&rsquo;Industrie, &agrave; l'issue d'un comit&eacute; de suivi des relatons commerciales. <em>Les retours de terrain montrent que les difficulte&#769;s persistent, de fac&#807;on he&#769;te&#769;roge&#768;ne selon les enseignes, les entreprises et les filie&#768;res. En particulier, la prise en compte des hausses de cou&#770;ts de production, pourtant constate&#769;es dans bon nombre de filie&#768;res agricoles cette anne&#769;e, cristallise les tensions</em>&nbsp;&raquo;.</p><h1>D&eacute;noncer les prix trop bas</h1><p>Pour tenter de ramener la distribution &agrave; la raison, les minist&egrave;res ont mis en place une adresse mail (<a href="mailto:signalement@agriculture.gouv.fr">signalement@agriculture.gouv.fr</a>) permettant de signaler des prix manifestement trop bas par rapport aux co&ucirc;ts de production ainsi que des probl&egrave;mes d&rsquo;&eacute;tiquetage. Une initiative salu&eacute;e par la FNSEA et les JA, qui autorisera &laquo;&nbsp;<em>une transmission directe de toutes les pratiques abusives et d&eacute;lictueuses constat&eacute;es lors des n&eacute;gociations</em>&nbsp;&raquo;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/negociations-commerciales-tendues-pour-l-agroalimentaire" target="_blank" title="">N&eacute;gociations commerciales tendues pour l'agroalimentaire</a>
</aside>
<p>Les minist&egrave;res ont &eacute;galement demand&eacute; &agrave; la DGCCRF de renforcer les contr&ocirc;les aupr&egrave;s des enseignes, notamment la mise en &oelig;uvre des p&eacute;nalit&eacute;s logistiques, ainsi que le respect des r&egrave;gles de formation des conventions annuelles. Il a enfin &eacute;t&eacute; d&eacute;cid&eacute; de renforcer la me&#769;diation en mutualisant un certain nombre de moyens entre le me&#769;diateur des relations commerciales agricoles et le me&#769;diateur des entreprises s&rsquo;agissant des relations avec la distribution alimentaire.</p><p>&laquo;&nbsp;<em>Ces constats montrent e&#769;galement la ne&#769;cessite&#769; de re&#769;fle&#769;chir sur les outils a&#768; de&#769;velopper a&#768; moyen terme pour faciliter ces ne&#769;gociations et sortir des confrontations ste&#769;riles</em>&nbsp;&raquo;, pointent les minist&egrave;res dans leur communiqu&eacute; commun. Le travail est d&eacute;j&agrave; engag&eacute; via la mission confi&eacute;e &agrave; l&rsquo;automne dernier &agrave; Serge Papin, ancien PDG de Syst&egrave;me U. Les produits laitiers font actuellement l&rsquo;objet d&rsquo;un test-pilote destin&eacute; &agrave; jauger l&rsquo;impact des tarifs pratiqu&eacute;s sur le revenu des producteurs. A compter du mois de mars, la Commission d&rsquo;examen des pratiques commerciales (CEPC) &eacute;tudiera sur le passage de n&eacute;gociations annuelles &agrave; des n&eacute;gociations inter-annuelles, , potentiellement porteuses de partenariats.</p>


A l’issue d’un comité de suivi des relations commerciales, les ministères de l’Agriculture et de l’Industrie ont pris plusieurs mesures pour rappeler à la grande distribution le principe de construction des prix inscrit dans la loi EGAlim. D’autres dispositions devraient émerger de la mission confiée à Serge Papin.

Prix trop bas ? "signalement@agriculture.gouv.fr"

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<h3 class="normal">LAIT : un divorce d&eacute;j&agrave; bien entam&eacute;</h3>

<p class="normal">&laquo; On restera &raquo;. Pour Daniel Delahaye, directeur de la coope&#769;rative Isigny-Sainte Me&#768;re,c&rsquo;est une e&#769;vidence, malgre&#769; les pertes sur le marche&#769; britannique (- 40%) depuis trois ans. Le Royaume-Uni repre&#769;sente 8% de ses exportations en frais. Face au <a href="https://www.agriculteur-normand.com/brexit-entreprises-et-administrions-normandes-sont-pretes" target="_blank">ministre de l&rsquo;Agriculture Julien Denormandie, mardi 5 janvier 2021</a>, le directeur explique cette baisse : &laquo; la forte de&#769;valuation de la Livre sterling,la hausse des prix de vente et un de&#769;re&#769;fe&#769;rencement par les enseignes outre-Manche qui ont tendance a&#768; remplacer par des produits autochtones &raquo;. Pour les entreprises qui commercent avec l&rsquo;Angleterre, &laquo; le divorce est de&#769;ja&#768; consomme&#769; depuis quelques temps &raquo;, ironise Daniel Delahaye,mais &laquo; aujourd&rsquo;hui,on sait ou&#768; on va &raquo;. La coope&#769;rative a e&#769;value&#769; le cou&#770;t des nouvelles re&#768;gles de transit,&laquo; co&#770;te&#769; franc&#807;ais,entre 20 et 40 cts, co&#770;te&#769; anglais, 60 a&#768; 80 cts&raquo;, un euro voire plus sur le produit.&laquo; Sur les petits clients avec des petits volumes,c&#807;a repre&#769;sente 10%, soit une hausse de 15% prix consommateur &raquo;. Sans compter la perte de temps occasionne&#769;e par ces nouvelles formalite&#769;s, &laquo; une heure de chaque co&#770;te&#769; &raquo;, estime le directeur.</p>

<div class="encadre">Lire aussi <a href="https://www.agriculteur-normand.com/brexit-le-secteur-laitier-normand-en-premiere-ligne" target="_blank">Brexit, le secteur laitier normand en premi&egrave;re ligne</a></div>

<h3 class="normal">POMMES : one apple a day pour garder le moral</h3>

<p class="normal">Une semaine apre&#768;s le re&#769;tablissement de la frontie&#768;re, Jean-Luc Duval, responsable de la branche cidre d&rsquo;Agrial, souffle : &laquo; je suis content qu&rsquo;il y ait un accord. Le no deal aurait e&#769;te&#769; la pire situation &raquo;. Agrial exporte vers le Royaume-Uni 2 000 a&#768; 3 000 tonnes de concentre&#769;s de pommes, pour la production du cider. &laquo; Nous n&rsquo;avons pas de taxes a&#768; l&rsquo;entre&#769;e du territoire anglais. Le concentre&#769; n&rsquo;est pas un produit frais, il peut passer deux jours a&#768; la douane &raquo;, relativise Jean-Luc Duval. Mais force est quand me&#770;me de constater que &laquo; les relations se compliquent &raquo;. Ajoutez a&#768; cela la pande&#769;mie de la Covid-19 et sa nouvelle variante qui se&#769;vissent outre- Manche et &laquo; c&rsquo;est le flou. Le moral et l&rsquo;e&#769;conomie britanniques sont bons, la population consomme. Mais le reconfinement total n&rsquo;est pas une bonne chose. Si l&rsquo;e&#769;conomie et la situation sanitaire sont sinistre&#769;es, cela deviendra proble&#769;matique. Dans les affaires, l&rsquo;incertitude n&rsquo;est jamais bonne &raquo;. Didier Be&#769;du,directeur ge&#769;ne&#769;ral du Cha&#770;teau du Breuil, ou&#768; est produit du calvados Pays d&rsquo;Auge, &laquo; ne panique pas. Nous exportons dans le monde entier, nous savons remplir les formulaires et les de&#769;clarations. &raquo; L&rsquo;entreprise craint en revanche une &laquo; de&#769;valuation de la Livre sterling, car nous facturons en euros. Mais le commerce vers le Royaume-Uni pe&#768;se pour 50 000 euros sur 4 millions d&rsquo;euros de chiffre d&rsquo;affaires. Si l&rsquo;export vers l&rsquo;Angleterre baisse, ce ne sera pas la catastrophe &raquo;.</p>

<div class="encadre">Lire aussi <a href="https://www.agriculteur-normand.com/brexit-90-jours-pour-trouver-un-nouvel-accord-sur-la-peche" target="_blank">Brexit : 90 jours pour trouver un nouvel accord sur la p&ecirc;che</a></div>

<h3 class="normal">LEGUMES : go salades</h3>

<p class="normal">Bernard Guillard, pre&#769;sident de l&rsquo;OP de le&#769;gumes Agrial, fait le point sur le marche&#769; : &laquo; nous exportons principalement deux espe&#768;ces de salades via Florette. La premie&#768;re, la chicore&#769;e frise&#769;e, d&rsquo;avril a&#768; novembre, pour un volume de 2 000 t. La seconde, la tre&#769;vise, part en sachets pour un volume compris entre 2 et 3 000 t &raquo;. Bernard Guillard anticipe, avec le retour de la frontie&#768;re, des passages de camions contraints par des temps d&rsquo;attente plus longs. &laquo; S&rsquo;il faut compter deux journe&#769;es de transport au lieu d&rsquo;une, le cou&#770;t va augmenter. Mais, entre le cou&#770;t re&#769;el, celui accepte&#769; par le client et celui facture&#769;, je ne peux pas dire pour le moment de combien sera le surcou&#770;t. L&rsquo;organisation des pas-sages aux frontie&#768;res sera la clef. On observe et on espe&#768;re que les Anglais n&rsquo;arre&#770;teront pas de manger de la salade. Florette est aussi bien e&#769;tablie en Angleterre et produit la&#768;- bas. &raquo; Si Bernard Guillard appre&#769;cie pouvoir &laquo; y voir plus clair &raquo; gra&#770;ce a&#768; l&rsquo;accord conclu entre Londres et Bruxelles, il constate surtout que la &laquo; grande dif culte&#769; reste la Covid-19, la fermeture de la restauration hors domicile. Nous sommes sortis du flou pour le Brexit, mais nous restons vigilants pour maintenir nos affaires avec le Royaume-Uni &raquo;.</p>
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<h3>BOVINS VIVANTS : statu quo</h3>

<p class="normal">Le Royaume-Uni est le 22e pays vers lequel la France exporte des bovins vivants. Ce commerce repre&#769;sente &laquo; 0,01 % des parts de marche&#769;s nationales en 2019, soit 114 bovins &raquo;, chiffre Chloe&#769; Serre, directrice d&rsquo;<a href="https://www.interbev-normandie.fr/index.php" target="_blank">Interbev Normandie</a>. Le re&#769;tablissement de la frontie&#768;re avec les Britanniques ne devrait pas changer grand-chose. Patrick Herman,marchand de bestiaux a&#768; Conde&#769;-sur-Vire (50), reconnai&#770;t ne pas vendre d&rsquo;animaux en Angleterre. En revanche, il ache&#768;te pre&#768;s de 500 laitie&#768;res allemandes qu&rsquo;il exporte au Royaume-Uni. A&#768; date du 7 janvier, il constate que &laquo; c&rsquo;est surtout le virus &raquo; qui bloque les e&#769;changes. &laquo; Nous ne sommes pas su&#770;rs que les chauffeurs puissent entrer en Angleterre.</p>

<div class="encadre">Lire aussi <a href="https://www.agriculteur-normand.com/le-brexit-santicipe-des-maintenant" target="_blank">Le Brexit s'anticipe d&egrave;s maintenant</a></div>



Depuis le 1er janvier 2021, la rupture entre le Royaume-Uni et l’Union européenne est prononcée. Retenant leur souffle depuis quatre ans, les acteurs économiques ont accueilli avec soulagement l’accord signé le 24 décembre. Deux ministres se sont déplacés en Normandie début janvier pour appréhender la réalité de cette nouvelle situation sur le terrain. 4 920 entreprises normandes commercent avec les Britanniques. 18% des exportations normandes vers le Royaume-Uni sont des produits agroalimentaires. Le pays est dans le top 3 des clients de la région Normandie et son septième fournisseur. A Granville, 110 bateaux pêchent dans les eaux anglo-normandes. Enfin, 9 000 Britanniques vivent en Normandie. La rédaction a pris le pouls des secteurs concernés par ces changements.

Bye bye England et à tantôt

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<p>Une page se tourne pour le bo&icirc;tier de r&eacute;gulation Avitouch, qui lors de son lancement en 2008 avait fait faire un bond &agrave; l&rsquo;automatisation des poulaillers. Place d&eacute;sormais &agrave; l&rsquo;outil Serenity, qui comme son nom le sugg&egrave;re, ambitionne d&rsquo;apporter encore plus de s&eacute;r&eacute;nit&eacute; &agrave; l&rsquo;&eacute;leveur dans son travail au quotidien.</p>

<p>&laquo;<em>&nbsp;L&rsquo;objectif est de lui faire gagner du temps et &eacute;conomiser de l&rsquo;&eacute;nergie, gr&acirc;ce &agrave; des fonctionnalit&eacute;s innovantes facilitant la prise de d&eacute;cision et permettant un pilotage plus pr&eacute;cis</em>&nbsp;&raquo;, explique Xavier Moine, directeur commercial de Tuffigo-Rapidex. &laquo;&nbsp;<em>Avec sa nouvelle interface, l&rsquo;automate se veut aussi plus simple &agrave; comprendre et &agrave; utiliser.&nbsp;Sa manipulation est inspir&eacute;e de celle des smartphones.</em>&nbsp;&raquo;</p>

<p class="accroche">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/volailles/comment-tuffigo-rapidex-integre-le-gaz-carbonique" target="_blank">Comment Tuffigo int&eacute;gre le gaz carbonique</a></p>

<p>En un coup d&rsquo;&oelig;il, avec l&rsquo;infographie du b&acirc;timent en 3D, l&rsquo;&eacute;leveur visualise jusqu&rsquo;&agrave; 30 param&egrave;tres sur la page d&rsquo;accueil. Il rep&egrave;re par un code couleur les crit&egrave;res &agrave; surveiller, l&rsquo;aidant&nbsp;&agrave; anticiper les actions correctives. Via les tableaux de bord, il analyse rapidement la situation gr&acirc;ce &agrave; des crit&egrave;res synth&eacute;tiques, des graphiques, des mesures comparatives. En quelques clics, il peut modifier les param&egrave;tres, en direct ou en se connectant &agrave; distance.</p>

<h3>Une ergonomie optimis&eacute;e avec les &eacute;leveurs</h3>

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<figure><img alt="" height="368" src="https://www.reussir.fr/volailles/sites/aviculture/files/_RAV263_ENELEVAGE_TUFFIGO_SERENITY_NIV1IMG_7876.JPG" width="553" /><figcaption>J&eacute;r&eacute;my Choquet (&agrave; droite) et Xavier Moine, de Tuffigo-Rapidex : "Plus accessible, ce bo&icirc;tier incite &agrave; aller plus loin dans l&rsquo;optimisation des r&eacute;glages. &raquo; &copy; A. Puybasset</figcaption></figure>
La sp&eacute;cificit&eacute; de ce nouveau produit est aussi d&rsquo;avoir impliqu&eacute; des &eacute;leveurs dans sa conception. &laquo;&nbsp;<em>Un travail en synergie avec notre &eacute;quipe de d&eacute;veloppeurs pour mieux r&eacute;pondre aux attentes des futurs utilisateurs en termes de nouvelles fonctionnalit&eacute;s et d&rsquo;ergonomie.</em>&nbsp;&raquo; Des dix &eacute;leveurs impliqu&eacute;s au d&eacute;part du projet en 2018, ils ont &eacute;t&eacute; quatre &agrave; tester l&rsquo;automate depuis quelques mois, un par concept de ventilation, dont l&rsquo;&eacute;levage SCEA de la Ville aux Houx &agrave; Tr&eacute;dion, dans le Morbihan. &laquo;&nbsp;<em>Cette phase de pr&eacute;test a notamment aid&eacute; &agrave; s&eacute;lectionner et &agrave; regrouper les donn&eacute;es, pour acc&eacute;der plus vite &agrave; l&rsquo;info</em>&nbsp;&raquo;, explique J&eacute;r&eacute;my Choquet, associ&eacute; avec son p&egrave;re Jean-Michel. &laquo;&nbsp;<em>On apporte notre exp&eacute;rience d&rsquo;utilisateurs. C&rsquo;est vraiment appr&eacute;ciable d&rsquo;&ecirc;tre entendu.</em>&nbsp;&raquo; Le bo&icirc;tier Serenity est install&eacute; depuis quatre lots dans l&rsquo;un des b&acirc;timents de poulets lourds, &eacute;quip&eacute; d&rsquo;une ventilation bilat&eacute;rale progressive puis pignon. &laquo;&nbsp;<em>La prise en main a &eacute;t&eacute; facile, &eacute;galement pour le salari&eacute; habituellement moins &agrave; l&rsquo;aise avec les nouvelles technologies. Plus accessible, ce bo&icirc;tier incite &agrave; aller plus loin dans l&rsquo;optimisation des r&eacute;glages.</em>&nbsp;&raquo; Parmi les nouvelles fonctionnalit&eacute;s qui ont retenu l&rsquo;attention&nbsp;de l&rsquo;&eacute;leveur&thinsp;: la fonction &laquo;&nbsp;speed up&nbsp;&raquo; qui permet d&rsquo;anticiper facilement un coup de froid ou de chaleur, l&rsquo;optimisation du programme lumineux, l&rsquo;activation de l&rsquo;ouverture des caches turbines ou encore le diagramme sur la zone de confort du poussin.

<p>&nbsp;</p>

<p>Con&ccedil;u au d&eacute;part pour les b&acirc;timents de volailles de chair, Serenity sera dans un second temps adapt&eacute; aux &eacute;levages de poules pondeuses et de volailles reproductrices. Il est commercialis&eacute; depuis d&eacute;cembre avec une livraison &agrave; partir de f&eacute;vrier&nbsp;2021.</p>
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<h2>Les principales nouveaut&eacute;s et sp&eacute;cificit&eacute;s de Serenity</h2>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/volailles/sites/aviculture/files/_RAV263_ENEL_TUFFIGO_SERENITY%203D.JPG" /><figcaption>Sur l'&eacute;cran d'accueil de Serenity, un code couleur "vert, orange, rouge" permet de visualiser en un coup d'oeil les crit&egrave;res &agrave; surveiller. &copy; Tuffigo-Rapidex</figcaption></figure>
- Un &eacute;cran d&rsquo;accueil avec le synoptique du b&acirc;timent en 3D personnalis&eacute; sur lequel l&rsquo;&eacute;leveur peut visualiser jusqu&rsquo;&agrave; 30 donn&eacute;es.

<p>&nbsp;</p>

<p>- Un code couleur &agrave; trois niveaux pour chaque param&egrave;tre d&rsquo;ambiance et de bien-&ecirc;tre. La couleur d&rsquo;avertissement en orange permet d&rsquo;anticiper un r&eacute;glage avant d&rsquo;arriver en zone rouge, qui d&eacute;clenche une alarme.</p>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/volailles/sites/aviculture/files/_RAV263_ENEL_TUFFIGO_SERENITY%20Ventilation.png" /><figcaption>Le tableau de bord de ventilation regroupe les indicateurs d'oxyg&eacute;nation et de refroidissement. &copy; Tuffigo-Rapidex</figcaption></figure>
- Quatre tableaux de bord personnalisables d&rsquo;analyses des donn&eacute;es&thinsp;: alimentation et croissance des animaux, indicateurs d&rsquo;oxyg&eacute;nation des animaux et de refroidissement du b&acirc;timent, mesures mini/maxi et comparaison &agrave; J-1, analyse graphique des donn&eacute;es (plusieurs courbes juxtaposables et diff&eacute;rents pas de temps)

<p>&nbsp;</p>

<p>- Un menu p&eacute;dagogique pour comprendre &agrave; quoi correspond chaque ic&ocirc;ne</p>

<p>- Une fonction &laquo;&nbsp;speed up&nbsp;&raquo; pour acc&eacute;l&eacute;rer ou r&eacute;duire temporairement la ventilation sans modifier les param&eacute;trages de base, par exemple lors d&rsquo;un coup de chaleur</p>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/volailles/sites/aviculture/files/_RAV263_ENELEVAGE_TUFFIGO_SERENITY_NIV1TableauBord-Animaux.jpg" /><figcaption>Sur le tableau de bord d&eacute;di&eacute; &agrave; l'alimentation et aux animaux, est pr&eacute;sent&eacute; un diagramme sur la zone de confort du poussin. &copy; Tuffigo-Rapidex</figcaption></figure>
- Un graphique de suivi de la neutralit&eacute; thermique du poussin (en fonction de l&rsquo;&acirc;ge, de la temp&eacute;rature et de l&rsquo;hygrom&eacute;trie).

<p>&nbsp;</p>

<p>&ndash; Mais aussi&thinsp;: la personnalisation des niveaux d&rsquo;alerte, les calculs instantan&eacute;s du rapport eau/aliment &agrave; l&rsquo;instant T, du taux de perte, un histogramme des poids m&acirc;le et femelle&hellip;</p>
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<div class="outils">
<h2>C&ocirc;t&eacute; Eco</h2>

<p>La r&eacute;gulation est propos&eacute;e en deux versions&thinsp;:</p>

<p>- Petit mod&egrave;le avec 16 relais, 12 entr&eacute;es, 12 sorties&thinsp;: 3&thinsp;750&nbsp;euros<br />
- Grand mod&egrave;le avec 16 ou 24 relais&thinsp;: tarif de 3&thinsp;836 &agrave; 4&thinsp;201&nbsp;&euro; selon le nombre d&rsquo;entr&eacute;es et de sorties</p>

<p>&nbsp;</p>

<p class="accroche">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/volailles/une-gestion-de-la-ventilation-adapter-dans-les-batiments-equipes-de-jardins-dhiver" target="_blank">Une gestion de la ventilation &agrave; adapter dans les b&acirc;timents &eacute;quip&eacute;s de jardins d'hiver</a></p>

<p class="accroche">&nbsp;</p>
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L’équipementier Tuffigo-Rapidex innove avec l’ordinateur de régulation Serenity. Il est doté de nouvelles fonctionnalités, plus simples à utiliser pour un pilotage plus précis du poulailler.

Une régulation de poulailler conçue « pour et avec » les éleveurs

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<p class="normal">Le Royaume-Uni est sorti de l&rsquo;Union europe&#769;enne le 31 de&#769;cembre 2020. L&rsquo;accord conclu six jours auparavant met un terme au Traite&#769; de la baie de Granville signe&#769; il y a 20 ans, au terme d&rsquo;une ne&#769;gociation qui aura dure&#769; 10 ans,et qui re&#769;git les modalite&#769;s de la pe&#770;che dans la baie de Granville a&#768; proximite&#769; de Jersey. Autrement dit, la sortie de la Grande Bretagne de l&rsquo;Europe re&#769;duit la zone de pe&#770;che des i&#770;les anglo-normandes (Jersey et Guernesey). Ces i&#770;les ont pris des dispositions prorogeant les droits d&rsquo;acce&#768;s existants de manie&#768;re transitoire jusqu&rsquo;a&#768; la mise en place de licences dans un de&#769;lai de 90 jours pour Guernesey et 120 jours pour Jersey. &laquo; Il n&rsquo;y a donc pas d&rsquo;interruption de l&rsquo;activite&#769; comme me l&rsquo;avait assure&#769; Ian Gorst, ministre des Affaires e&#769;trange&#768;res de Jersey &raquo;, a souligne&#769; Marc Lefe&#768;vre, pre&#769;sident du Conseil de&#769;partemental de la Manche. Les armements manchois actuellement autorise&#769;s a&#768; pe&#770;cher vont donc poursuivre leur activite&#769; dans les 3 a&#768; 12 milles autour de Jersey et dans les 6 a&#768; 12 milles autour de Guernesey. Pour autant, la situation n&rsquo;est pas sans inqui&eacute;ter les pe&#770;cheurs franc&#807;ais. Et ils l&rsquo;ont fait savoir a&#768; la ministre de la mer, Annick Girardin venue jeudi 7 janvier a&#768; Port-en-Bessin le matin et a&#768; Granville l&rsquo;apre&#768;s-midi.&laquo; Nous allions vers un &laquo; no deal &raquo;,rappelle Annick Girardin face aux pe&#770;cheurs normands &laquo; On est passe&#769; a&#768; co&#770;te&#769; d&rsquo;une catastrophe... Maintenant, cet accord n&rsquo;est bon que si nous restons vigilants &raquo;, pre&#769;cise la ministre.</p>

<div class="encadre">Lire aussi <a href="https://www.agriculteur-normand.com/bye-bye-england-et-tantot" target="_blank">Bye bye England et &agrave; tant&ocirc;t</a></div>

<h3 class="normal">Un accord catastrophique</h3>

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<p class="normal">&laquo; Pour nous,c&rsquo;est une catastrophe. Et quand je dis catastrophe, le mot est faible. L&rsquo;accord, c&rsquo;est 100% de l&rsquo;activite&#769; pour beaucoup de bateaux &raquo;, a lance&#769; E&#769;ric Leguelinel, vice-pre&#769;sident du comite&#769; re&#769;gional des pe&#770;ches de Normandie. &laquo; De- puis le 26 de&#769;cembre, je ne dors plus &raquo;, a-t-il ajoute&#769;, affirmant avoir de&#769;ja&#768; ve&#769;cu l&rsquo;accord de la Baie de Granville, comme &laquo; une diminution conside&#769;rable de mes droits.Avant,on pouvait pe&#770;cher partout &raquo;, a rappele&#769; le professionnel.La ministre a tente&#769; de rassurer. &laquo; On a 90 jours pour trouver un nouveau traite&#769;, et ainsi pre&#769;ciser le cadre de nos e&#769;changes. Jersey se dit volontaire a&#768; un travail collaboratif pour arriver a&#768; un accord tous ensemble.Mais les conditions d&rsquo;aujourd&rsquo;hui ne sont pas suffisamment claires pour connaitre la nouvelle organisation. La France a de&#769;ja&#768; signale&#769; son souhait a&#768; la Commission europe&#769;enne &raquo;, poursuit-elle.</p>

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<h3>En ordre de bataille</h3>

<p class="normal">De&#769;sormais,&laquo; on a inte&#769;re&#770;t a&#768; se mettre en ordre de bataille imme&#769;diatement, a&#768; faire des propositions. Le combat ne fait que commencer &raquo;, assure- t-elle, e&#769;voquant de&#768;s maintenant la mise en place d&rsquo;une &laquo; task force administrative et professionnelle &raquo;, soit un groupe de travail auquel les pe&#770;cheurs normands sont pre&#770;ts a&#768; apporter leur contribution. A l&rsquo;issue de la visite ministe&#769;rielle, Eric Leguelinel s&rsquo;est dit satisfait. &laquo; On a un message clair qui va dans le sens de nos attentes &raquo;, a-t- il dit.Il faut de&#769;sormais arriver a&#768; &laquo; un consentement mutuel &raquo;, comme l&rsquo;espe&#768;re le de&#769;pute&#769; Bertrand Sorre, permettant aux pe&#770;cheurs de travail- leur tout en assurant une gestion de la ressource. Aujourd&rsquo;hui, pre&#768;s de 110 bateaux normands de&#769;pendent de cet accord.</p>
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Le 7 janvier, Annick Girardin,ministre de la Mer, s’est déplacée aux ports de Port-en-Bessin (Calvados) et Granville (Manche) pour rencontrer les professionnels de la filière pêche, avec, au menu, les conséquences de l’accord du Brexit sur leurs activités.

Brexit : 90 jours pour trouver un nouvel accord sur la pêche

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<p>En Normandie, depuis lundi (4 janvier 2021, ndlr), &laquo; nous sommes beaucoup sollicite&#769;s sur le Brexit &raquo;, re&#769;ve&#768;le Ele&#769;onore Eveno, conseille&#768;re en de&#769;veloppement international au sein de la hotline re&#768;glementaire de la Team France Export.Elle re&#769;pond aux questions des entreprises qui commercent avec l&rsquo;Angleterre : &laquo; soit elles font de&#769;ja&#768; de l&rsquo;export hors-UE et elles sont pre&#770;tes, soit elles ne faisaient que du commerce intracommunautaire,et la&#768;,elles sont perdues &raquo;.</p>

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<p>Pour Ele&#769;onore Eveno, il reste des incertitudes, notamment pour les produits alimentaires et vivants : &laquo; on n&rsquo;a pas encore les mode&#768;les des certificats sanitaires ne&#769;gocie&#769;s. On a six mois pour re&#769;gulariser, mais il y aura quand me&#770;me des contro&#770;les &raquo;. Certains syndicats de produits frais appellent leurs adhe&#769;rents a&#768; diffe&#769;rer les exports de deux ou trois semaines pour e&#769;viter que les produits ne pe&#769;riment dans les ports.</p>

<div class="encadre">Lire aussi <a href="https://www.agriculteur-normand.com/bye-bye-england-et-tantot" target="_blank">Bye bye England et &agrave; tant&ocirc;t</a></div>

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<h3>Sujets non re&#769;gle&#769;s</h3>

<p>Les entreprises de&#769;couvrent le temps et les cou&#770;ts supple&#769;mentaires induits par le Brexit. &laquo; Les questions concernent les documents a&#768; donner aux transporteurs, le statut des salarie&#769;s envoye&#769;s outre-Manche, la fiscalite&#769; des filiales &raquo;, comple&#768;te Guillaume Ouinas,responsable marketing ; des sujets non re&#769;gle&#769;s par l&rsquo;accord signe&#769; le 24 de&#769;cembre.&laquo; Notre ro&#770;le est de les aiguiller vers les bons contacts aupre&#768;s de la douane et de faire connai&#770;tre toutes les formalite&#769;s ne&#769;cessaires &raquo;. Certaines doivent revoir leur sche&#769;ma d&rsquo;export. Pour la conseille&#768;re,&laquo; ce sera la question du premier semestre 2021 &raquo;, le temps que les entreprises s&rsquo;adaptent et que chacun inte&#768;gre les nouvelles re&#768;gles.</p>

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<p>Plateforme d&rsquo;informations sur le Brexit : <a href="https://www.teamfrance-export.fr/%20xport-normandie/actualites/actu-live-brexit" target="_blank">www.teamfrance-export.fr</a>. La team France export propose un accompagnement personnalise&#769;, Easy Brexit.</p>
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<div class="encadre">Lire aussi <a href="https://www.agriculteur-normand.com/le-brexit-santicipe-des-maintenant" target="_blank">Le Brexit s'anticipe d&egrave;s maintenant</a></div>
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La Team France Export, qui regroupe Business France, les Chambres de commerce et d’industrie et des partenaires privés et publics, accompagne les entreprises françaises dans les nouvelles formalités liées au Brexit.

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