Pour r&eacute;pondre aux attentes soci&eacute;tales, p&eacute;renniser les exploitations et faire face au changement climatique, les agriculteurs doivent modifier certaines de leurs pratiques culturales. Afin de r&eacute;pondre &agrave; ces enjeux, le dispositif exp&eacute;rimental Syppre teste des strat&eacute;gies mobilisant l&rsquo;agro&eacute;cologie dans une approche syst&eacute;mique pour y r&eacute;pondre.Lanc&eacute;e en 2015, l&rsquo;action Syppre est pilot&eacute;e par Arvalis, Terres Inovia et l&rsquo;ITB (institut technique de la betterave). Le dispositif comprend cinq plateformes d&rsquo;exp&eacute;rimentation, dont une &agrave; Villedieu-sur-Indre (36). Il vise &agrave; r&eacute;pondre &agrave; un triple objectif pour les agriculteurs : une production de qualit&eacute; en quantit&eacute; suffisante, la rentabilit&eacute; &eacute;conomique de leurs exploitations et l&rsquo;excellence environnementale. La plateforme Syppre Berry est implant&eacute;e &agrave; Villedieu-sur-Indre, sur une parcelle de 9 hectares, en argilo-calcaires.Sur site est test&eacute; un syst&egrave;me t&eacute;moin correspondant &agrave; un syst&egrave;me de culture existant optimis&eacute; (colza ou tournesol-bl&eacute; tendre orge d&rsquo;hiver), ainsi qu&rsquo;un syst&egrave;me innovant reposant sur une rotation de 9 ans.<h3> PLUSIEURS LEVIERS &Eacute;TUDI&Eacute;S</h3>Chacune des cultures des deux syst&egrave;mes est pr&eacute;sente chaque ann&eacute;e. Le dispositif compte 12 modalit&eacute;s, avec 3 r&eacute;p&eacute;titions pour chaque terme de la rotation, soit 36 parcelles, avec pour fils conducteurs : la maitrise des adventices et la fertilit&eacute; des sol pour la robustesse des cultures. Pour r&eacute;pondre aux enjeux globaux et locaux &agrave; relever, plusieurs leviers agronomiques sont &eacute;tudi&eacute;s sur la plateforme du Berry. C&rsquo;est le cas de l&rsquo;allongement de la rotation avec l&rsquo;introduction de cultures de diversification adapt&eacute;es au contexte local (lentilles, millet, pois d&rsquo;hiver&hellip;), tout en maintenant une part de cultures majeures.Les autres leviers &eacute;tudi&eacute;s sont l&rsquo;introduction des l&eacute;gumineuses, en cultures principales et en couvert, et la mise en place de couverts v&eacute;g&eacute;taux en interculture, en couvert associ&eacute; et semi-permanent.Dans un objectif de ma&icirc;trise des adventices, l&rsquo;introduction de culture de printemps/&eacute;t&eacute; offre une rupture du cycle des gramin&eacute;es. De plus, est men&eacute;e une r&eacute;flexion sur la r&eacute;duction et la flexibilit&eacute; du travail du sol, selon l&rsquo;&eacute;tat structurel et les cultures suivantes.D&egrave;s le d&eacute;but du projet Syppre, des agriculteurs du Berry r&eacute;unis en r&eacute;seau ont contribu&eacute; &agrave; concevoir le syst&egrave;me de culture innovant exp&eacute;riment&eacute; sur la plateforme. Ce travail collaboratif a permis d&rsquo;int&eacute;grer des innovations &eacute;prouv&eacute;es par les agriculteurs au sein de leur ferme mais &eacute;galement, de mettre en place des strat&eacute;gies plus risqu&eacute;es qui demandaient &agrave; &ecirc;tre test&eacute;es en exp&eacute;rimentation.Le suivi r&eacute;gulier des r&eacute;sultats de la plateforme permet aux agriculteurs du r&eacute;seau Berry de contribuer &agrave; sa mise au point au fil des ans, de favoriser les &eacute;changes et de stimuler l&rsquo;innovation, tant en ferme que sur la plateforme exp&eacute;rimentale. Pilot&eacute; par Terres Inovia, le r&eacute;seau Syppre Berry comprend une dizaine d&rsquo;agriculteurs et associe Arvalis ainsi que la chambre d&rsquo;agriculture de l&rsquo;Indre, Ax&eacute;r&eacute;al, Villemont, le Ceta de Champagne berrichonne, l&rsquo;Ucata* et la FDGEDA du Cher.&nbsp;<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Pour faire le bilan des huit ann&eacute;es de recherche innovante, la plateforme d&rsquo;exp&eacute;rimentation Syppre Berry a ouvert ses portes le 16 mai, lors de visites techniques, afin de pr&eacute;senter ses conclusions sur l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t de raisonner &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle du syst&egrave;me de culture.
</aside>
*&nbsp;Union c&eacute;r&eacute;ali&egrave;re des applications des techniques agricoles.

Le dispositif expérimental Syppre, via ses cinq plateformes en France, accompagne les agriculteurs vers de nouveaux systèmes de production, tout en veillant aux performances économiques et environnementales. Après huit années d’expérimentation, les premières conclusions sont présentées.

Les plateformes Syppre, par et pour les agriculteurs

&laquo; Construire notre souverainet&eacute;, impulser les transitions&nbsp;&raquo;. Tel est le th&egrave;me principal du rapport d&rsquo;orientation qui sera pr&eacute;sent&eacute; et d&eacute;battu par les Jeunes Agriculteurs lors de leur prochain congr&egrave;s pr&egrave;s de Poitiers, les 4, 5 et 6 juin. Bien que ce rapport ne sera finalis&eacute; qu&rsquo;&agrave; l&rsquo;issue de cette assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale, les responsables des Jeunes Agriculteurs en ont d&eacute;voil&eacute; les grandes lignes. Il y sera notamment question d&rsquo;avenir du monde agricole &agrave; l&rsquo;aune du contexte g&eacute;opolitique, du changement climatique ainsi que des objectifs politiques que d&eacute;termineront les pouvoirs publics.&laquo;&nbsp;Il faudra bien d&eacute;finir ce qu&rsquo;on entend par souverainet&eacute; agricole et souverainet&eacute; alimentaire&nbsp;&raquo;, a pos&eacute; comme pr&eacute;alable Maxime Buizard-Blondeau, agriculteur dans le Loiret, l&rsquo;un des cor&eacute;dacteurs de ce rapport. Constatant la d&eacute;su&eacute;tude et l&rsquo;inadaptation des outils actuels, &laquo;&nbsp;h&eacute;rit&eacute;s des lois Pisani des ann&eacute;es 1960&nbsp;&raquo;, il souhaite que la future planification agricole tienne compte des aspects du foncier et de sa transmission pour maintenir les installations.S&rsquo;ils ont &laquo;&nbsp;abandonn&eacute; l&rsquo;objectif d&rsquo;une installation pour un d&eacute;part en 2020&nbsp;&raquo;, a rappel&eacute; Arnaud Gaillot, pr&eacute;sident sortant des Jeunes Agriculteurs, les jeunes exploitants entendent toujours renforcer les conditions d&rsquo;acc&egrave;s au m&eacute;tier. Il&nbsp;souhaite &laquo;&nbsp;stopper l&rsquo;h&eacute;morragie&nbsp;&raquo; d&eacute;mographique et &laquo;&nbsp;pr&eacute;server une agriculture fran&ccedil;aise &agrave; visage humain&nbsp;&raquo;.<div class="citation">
 "Certains partis pr&ocirc;nent le retour &agrave; un million d&rsquo;agriculteurs. &Ccedil;a se fera sans moi. Je n&rsquo;ai pas envie de revenir &agrave; l&rsquo;agriculture de mon grand-p&egrave;re."
</div>
<h3>ENCADRER LES GFAI</h3>L&rsquo;une des clefs de la r&eacute;ussite passera n&eacute;cessairement par l&rsquo;acc&egrave;s au foncier, l&rsquo;un des points sensibles examin&eacute;s par le projet de loi d&rsquo;orientation agricole (PLOA), &agrave; travers les groupements fonciers agricoles d&rsquo;investissements (GFAI). La mesure a &eacute;t&eacute; abandonn&eacute;e pour le moment car plusieurs organisations (FNSEA, FNSafer notamment) s&rsquo;inqui&egrave;tent des sp&eacute;culations fonci&egrave;res que pourrait g&eacute;n&eacute;rer ce dispositif, au d&eacute;triment des pratiques agricoles durables et des petits exploitants. Les Jeunes Agriculteurs ne sont &laquo;&nbsp;pas oppos&eacute;s sur le principe&nbsp;&raquo; &agrave; ces GFAI &agrave; condition de bien les encadrer. Il s&rsquo;agit concr&egrave;tement d&rsquo;assurer le portage du foncier, de limiter leur gouvernance aux seules personnes physiques et de garantir le droit de pr&eacute;emption de la Safer lors de la transmission des parts sociales du GFAI, a pr&eacute;cis&eacute; Maxime Buizard-Blondeau tout aussi conscient qu&rsquo;ils &laquo;&nbsp;ne permettront pas de r&eacute;gler le probl&egrave;me d&rsquo;apports en capitaux en agriculture&nbsp;&raquo;. Une quinzaine de propositions devraient &ecirc;tre &eacute;mises sur le sujet du foncier avant l&rsquo;&eacute;t&eacute; par le syndicat agricole qui plaide toujours pour une grande loi fonci&egrave;re.D&rsquo;une mani&egrave;re g&eacute;n&eacute;rale, le rapport d&rsquo;orientation souhaite que les futurs install&eacute;s soient en prise avec les r&eacute;alit&eacute;s &eacute;conomiques, sociales et environnementales et que ces derni&egrave;res r&eacute;pondent aux enjeux futurs que constituent notamment les &eacute;nergies vertes (biocarburant, m&eacute;thanisation, agrivolta&iuml;sme&hellip;), la captation carbone, etc. &laquo;&nbsp;Il faut surtout qu&rsquo;ils puissent vivre dignement et d&eacute;cemment de leur travail&nbsp;&raquo;, ont soulign&eacute; les responsables syndicaux, rappelant que c&rsquo;est l&rsquo;une des raisons qui les avaient fait descendre dans la rue &agrave; l&rsquo;automne et l&rsquo;hiver derniers.<div class="citation">
 "&Ecirc;tre agriculteur, ce n&rsquo;est pas faire le choix de la pauvret&eacute;."
</div>

C’est sur le site du Futuroscope que les Jeunes Agriculteurs organiseront leur 57e congrès la semaine prochaine. L’occasion pour eux de présenter le rapport d’orientation sur leur stratégie à l’horizon 2050.

Cap sur 2050

[Focus Revenus] Épisode 4 : enfin un peu de répit ! Le retournement des marchés agricoles offre des marges bienvenues. Prudence, l'impact sur la trésorerie dépendra des récoltes à venir. Les agriculteurs sont invités à se préparer dès maintenant pour 2025. Analyse et conseil par Sylvain Jessionesse, agriculteur et cofondateur de Piloter sa ferme

Et si la période était ENFIN propice à faire de la marge ?

Le mois de mai s&rsquo;ach&egrave;ve en Europe sur une globale stabilit&eacute; des cours du porc m&ecirc;me si quelques places laissent d&eacute;j&agrave; appara&icirc;tre les pr&eacute;misses d&rsquo;une &eacute;volution bien plus positive pour cette nouvelle semaine. Car les offres sont d&eacute;j&agrave; insuffisantes malgr&eacute; les r&eacute;cents f&eacute;ri&eacute;s de mai qui ont ralenti l&rsquo;activit&eacute; et g&eacute;n&eacute;r&eacute; quelques reports. Mais ceux-ci sont sans comparaison avec les ann&eacute;es pr&eacute;c&eacute;dentes tant la production europ&eacute;enne a baiss&eacute; en 2023 sans pr&eacute;senter de r&eacute;elles r&eacute;cup&eacute;rations dans cette premi&egrave;re partie de l&rsquo;ann&eacute;e 2024.C&rsquo;est ainsi qu&rsquo;en Allemagne dont l&rsquo;activit&eacute; d&rsquo;abattage a &eacute;t&eacute; ralentie par la pr&eacute;sence d&rsquo;un f&eacute;ri&eacute; r&eacute;gional, le cours a &eacute;t&eacute; reconduit une 13&egrave;me fois dans un contexte de march&eacute; assez &eacute;quilibr&eacute; entre des offres qui ne sont pas trop &eacute;lev&eacute;es malgr&eacute; les diff&eacute;rents f&eacute;ri&eacute;s de mai et un commerce plus calme &agrave; pr&eacute;sent que le froid et la pluie ont fait leur retour. Toutefois, il est signal&eacute; par endroit un manque de porcs et la tenue prochaine du championnat d&rsquo;Europe de football devrait animer, &agrave; nouveau, la demande.En Belgique, les prix du porc et de la viande sont stables sur le march&eacute; int&eacute;rieur. L&rsquo;export pr&eacute;sente de l&eacute;g&egrave;res impulsions tant en termes de volumes qu&rsquo;en tarifs. Une rapide &eacute;volution positive des march&eacute;s est esp&eacute;r&eacute;e car le prix du porcelet est rest&eacute; tr&egrave;s &eacute;lev&eacute; depuis des mois, il est actuellement 5 euros plus cher qu&rsquo;il y a un an alors que le prix actuel du porc se situe 15 cents en-dessous de la m&ecirc;me r&eacute;f&eacute;rence 2023.En Espagne, la hausse tant esp&eacute;r&eacute;e par les &eacute;leveurs depuis de nombreuses semaines ne s&rsquo;est pas produite &agrave; Mercolleida et ce, malgr&eacute; la demande en porcs des abattoirs qui ne faiblit pas alors que les offres vont d&eacute;croitre plus franchement &agrave; pr&eacute;sent que la saison estivale se rapproche. Les &eacute;leveurs qui disposent de place et b&eacute;n&eacute;ficient d&rsquo;une baisse des prix de l&rsquo;aliment, &eacute;l&egrave;vent des porcs plus lourds de 2 kilos par rapport &agrave; l&rsquo;an pass&eacute; et de 5 kilos sup&eacute;rieurs &agrave; la m&ecirc;me p&eacute;riode 2022. En Italie, la situation &eacute;volue tr&egrave;s lentement. Les abattoirs qui ont retrouv&eacute; de la rentabilit&eacute; exploitent &agrave; pr&eacute;sent pleinement leur capacit&eacute; d&rsquo;abattage. Cependant, le d&eacute;but du mois s&rsquo;accompagne d&rsquo;une offre plus &eacute;lev&eacute;e de porcs beaucoup plus lourds que les ann&eacute;es ant&eacute;rieures tandis que la consommation subit toujours les effets de l&rsquo;inflation.Aux Etats-Unis, le prix du porc semble s&rsquo;orienter actuellement &agrave; la baisse. Il est vrai que le f&eacute;ri&eacute; du Memorial Day a ralenti l&rsquo;activit&eacute; la derni&egrave;re semaine de mai. Toutefois, sur les 4 premiers mois de l&rsquo;ann&eacute;e, la hausse du prix du porc a &eacute;t&eacute; en moyenne de 6,3 % d'une ann&eacute;e sur l'autre, tandis que la valeur de la carcasse de porc en gros a augment&eacute; de plus de 13 % au cours de la m&ecirc;me p&eacute;riode. Par ailleurs, l&rsquo;Universit&eacute; de l&rsquo;Iowa a, publi&eacute; les derniers chiffres sur la rentabilit&eacute; d&rsquo;un &eacute;levage de type naisseur[1]engraisseur et qui r&eacute;v&egrave;lent un profit de 11,92 $ par porc pour le mois d&rsquo;avril, cette situation ne s&rsquo;&eacute;tait pas produite depuis 9 mois. Au cours des 18 derniers mois, seuls trois mois ont enregistr&eacute; un b&eacute;n&eacute;fice : juillet 2023 (9,39 $), ao&ucirc;t 2023 (4,60 $) et avril 2024 (11,92 $). A noter enfin que les stocks de viande de porcs en entrep&ocirc;ts frigorifiques sont en baisse de 11% par rapport &agrave; l&rsquo;an pass&eacute; mais avec une hausse de 8% par rapport au mois de mars.&nbsp;En Chine, au 29 mai, le prix du porc moyen s&rsquo;affiche &agrave; 17,46 CNY (2,23 euros) et rejoint le niveau le plus &eacute;lev&eacute; depuis un an, le 3 ao&ucirc;t 2023 &agrave; 17,61 CNY.Une tendance nettement positive s&rsquo;affirme donc actuellement. Selon les commentaires chinois, les &eacute;leveurs retiennent un peu plus leurs porcs, l&rsquo;approvisionnement des abattoirs est plus difficile m&ecirc;me si la consommation reste encore assez faible pour le moment. Les cours sont attendus en hausse &agrave; court terme.MPB : cours inchang&eacute; &agrave; 2,003 euros Au March&eacute; du Porc Breton, le cours est rest&eacute; stable &agrave; 2,003 euros pour cette derni&egrave;re semaine du mois de mai. Toutefois, l&rsquo;aspect positif est le retour rapide &agrave; la fluidit&eacute; dans les &eacute;levages apr&egrave;s les 4 f&eacute;ri&eacute;s du mois de mai. Cette situation est assez in&eacute;dite et laisse pr&eacute;sager de l&rsquo;imminence d&rsquo;un creux de production favorable &agrave; la reprise du cours. Rappelons que l&rsquo;activit&eacute; ne sera plus entrav&eacute;e par un f&eacute;ri&eacute; avant le jeudi 15 ao&ucirc;t. L&rsquo;activit&eacute; sur la zone Uniporc de la semaine pass&eacute;e s&rsquo;est &eacute;lev&eacute;e &agrave; 364 930 porcs. Sur des bases comparables, les abattages depuis le d&eacute;but de l&rsquo;ann&eacute;e seraient en l&eacute;g&egrave;re baisse de 0,6 % environ en comparaison avec la m&ecirc;me p&eacute;riode de l&rsquo;an pass&eacute;, ce qui repr&eacute;sente environ 2 000 porcs de moins abattus chaque semaine ; les poids de la semaine derni&egrave;re ont amorc&eacute; leur d&eacute;crue estivale en perdant 354 grammes pour s&rsquo;&eacute;tablir &agrave; 96,82 kilos.&nbsp;Lire la note avec les graphiques :&nbsp;<a href="https://www.marche-porc-breton.com/extranet/extranetMPB/function/afficher_note.php?nom_fichier=nth2224.pdf" target="_blank">afficher_note.php (marche-porc-breton.com)</a>

Note hebdomadaire : Information de la semaine  SEMAINE N° 22 / 2024

[Porc] des marchés équilibrés malgré les fériés

Une fois le bl&eacute; r&eacute;colt&eacute; vient le temps du labour&hellip; Les cantons de Loire-Atlantique se sont alors attel&eacute;s, non pas encore aux charrues, mais plut&ocirc;t aux pr&eacute;paratifs de leur concours de labour. Ils anticipent chacun ce jour&nbsp;: choix du terrain, inscription des concurrents, pr&eacute;paration des animations, r&eacute;servation des repas&hellip;La finale d&eacute;partementale aura lieu cette ann&eacute;e les 24 et 25 ao&ucirc;t et est en cours d&rsquo;organisation par les Jeunes agriculteurs du canton de Nozay. Ces concours de labour mettent au d&eacute;fi les jeunes agriculteurs de r&eacute;aliser le meilleur labour dans un espace et un temps limit&eacute;s. Les premiers de chaque canton pourront s&rsquo;ils le souhaitent participer &agrave; la finale d&eacute;partementale afin de se qualifier pour repr&eacute;senter le d&eacute;partement lors de l&rsquo;&eacute;preuve r&eacute;gionale.&nbsp;&nbsp;Le canton qui ouvre le bal cette ann&eacute;e est celui du Pays de Redon, &agrave; Avessac, un premier concours pour une nouvelle &eacute;quipe cantonale. Celui de Nozay fermera la saison des concours samedi 24 ao&ucirc;t, soit la veille de la finale d&eacute;partementale.&nbsp;Calendrier des concours de labour cantonaux


 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/4/9/6/3/6143694-1-fre-FR/afeed123148c-calendrier-concours-labour-laa-png" alt="" height="831" width="1116" /></figure>

La saison des concours de labour approche. Certains rendez-vous sont déjà fixés. Onze concours cantonaux en préparation pour cet été

Les concours de labour ont toujours la côte !

&laquo;&nbsp;C&rsquo;est l&rsquo;histoire de la marque, indique Thierry Lumineau, ambassadeur Juste&reg; et pr&eacute;sident de la section avicole de la FDSEA 85. Puisque le prix de l&rsquo;aliment a baiss&eacute; depuis plusieurs mois, nous allons r&eacute;ajuster le prix pay&eacute; aux producteurs d&rsquo;&oelig;ufs Juste.&nbsp;La Juste r&eacute;mun&eacute;ration est le moteur de notre d&eacute;marche, r&eacute;mun&eacute;rer les producteurs &agrave; la hauteur de leurs co&ucirc;ts de production est notre valeur fondatrice. En avril 2023, le prix de vente avait &eacute;t&eacute; augment&eacute; pour compenser l&rsquo;explosion du prix des c&eacute;r&eacute;ales et des autres charges sur l&rsquo;ann&eacute;e 2022. Depuis, l&rsquo;indice interprofessionnel Itavi poule pondeuse, qui refl&egrave;te l&rsquo;&eacute;volution mensuelle du co&ucirc;t des mati&egrave;res premi&egrave;res et sur lequel la fili&egrave;re avicole s&rsquo;appuie, est pass&eacute; de 132.88 en mai 2023 &agrave; 108.23 en mars 2024. Nous avons donc logiquement revu nos prix de vente pour nos clients. <aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Avec un retour aux producteurs qui sera de 0.58&euro; pour une boite de six, les producteurs peuvent investir, se d&eacute;velopper et assurer leur avenir.
</aside>
Nous esp&eacute;rons que les enseignes avec qui nous travaillons en partenariat depuis de nombreuses ann&eacute;es, retranscrirons &agrave; la m&ecirc;me hauteur la baisse sur le prix de vente aux consommateurs.&nbsp;&raquo;Les &oelig;ufs Juste Vend&eacute;en &amp; de Loire-Atlantique en bo&icirc;te de six et de douze sont distribu&eacute;s dans les enseignes U, Leclerc et Carrefour en Vend&eacute;e et Loire-Atlantique ainsi que dans les magasins Vergers de Vend&eacute;e. La marque commercialise aussi du lait, du miel Juste &amp; Vend&eacute;en, et depuis peu d&rsquo;une bi&egrave;re IPA 75cl et d&rsquo;un seau de gros sel 1kg.

Depuis bientôt trois ans, la marque Juste commercialise des œufs de plein air dans les supermarchés de Vendée et de Loire-Atlantique. Les producteurs de la marque « Juste & transparent » annoncent une baisse des prix pour juin.

[Juste] Baisse du prix des œufs Juste Vendéen et de Loire-Atlantique

Bovins de boucherie &ndash; L&rsquo;animation commerciale du moment fait face &agrave; un recul de la demande pour cette fin de mois. Le manque d&rsquo;ensoleillement p&eacute;nalise toujours les ventes des pi&egrave;ces nobles &agrave; griller.&nbsp; Les Fran&ccedil;ais ach&egrave;tent un peu moins de viande dans les magasins ou les boucheries. En revanche, au restaurant, la viande bovine reste pris&eacute;e, avec une proportion plus importante de viande fran&ccedil;aise. Les industriels constatent &eacute;galement un recul des ventes en viande hach&eacute;e fra&icirc;che sur cette fin de mois, mais cela devrait &ecirc;tre corrig&eacute; d&egrave;s la semaine prochaine.L&rsquo;activit&eacute; commerciale sur les march&eacute;s est un peu contradictoire. Les bonnes femelles de qualit&eacute; bouch&egrave;re se vendent bien, alors que les ventes en boucherie reculent. Une des raisons &agrave; cette tendance est le recul de la production avec des engraisseurs qui ont s&eacute;rieusement r&eacute;duit leur activit&eacute; sur ces gammes de marchandise face &agrave; la flamb&eacute;e des co&ucirc;ts de production et du prix du maigre. Les tarifs restent fermes dans les femelles Parthenaises, Blondes d&rsquo;Aquitaine ou Limousines et se maintiennent sans difficult&eacute; dans les Charolaises de qualit&eacute; bouch&egrave;re. Le march&eacute; est &agrave; l&rsquo;&eacute;quilibre dans les allaitantes de milieux de gamme R de conformation avec des abatteurs qui peuvent s&rsquo;appuyer sur les engraisseurs sp&eacute;cialis&eacute;s pour faire face au recul des disponibilit&eacute;s dans les &eacute;levages avec des &eacute;leveurs accapar&eacute;s par les semis tardifs de ma&iuml;s et le ramassage de l&rsquo;herbe. Les tarifs progressent doucement dans ces gammes de marchandise.R&eacute;formes laiti&egrave;res &ndash; Les disponibilit&eacute;s ne sont pas tr&egrave;s abondantes, mais les industriels couvrent n&eacute;anmoins une demande en repli sur la fin mai. Les tarifs des vaches Prim&rsquo;Holsteins, Normandes et Montb&eacute;liardes sont facilement reconduits. Cette stabilisation des prix est &eacute;galement observ&eacute;e chez nos voisins europ&eacute;ens, m&ecirc;me si le climat est plut&ocirc;t haussier.Jeunes bovins &ndash; Les niveaux tarifaires pratiqu&eacute;s dans les jeunes bovins permettent aux industriels un renforcement des ventes sur le territoire national, en compensation du manque de vaches Charolaises. Les avants sont valoris&eacute;s dans le steak hach&eacute;, mais ils sont &eacute;galement exp&eacute;di&eacute;s sur la Gr&egrave;ce. Les arri&egrave;res font face &agrave; une demande italienne moins relev&eacute;e en attendant la p&eacute;riode estivale sur l&rsquo;Italie. Les tarifs se sont stabilis&eacute;s depuis quelques semaines dans les Charolais.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins de races &agrave; viande&nbsp;: Une m&eacute;t&eacute;o plus favorable devrait permettre aux &eacute;leveurs de finaliser leurs semis de ma&iuml;s. L&rsquo;offre sera peu abondante et favorable &agrave; une remont&eacute;e des cours pour des achats de d&eacute;but de mois. Ce beau temps devrait &eacute;galement lancer la pr&eacute;saison estivale sur la C&ocirc;te d&rsquo;Azur. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Bovins de races laiti&egrave;res&nbsp;: Les industriels vont faire face au creux saisonnier de l&rsquo;offre, ce qui devrait entra&icirc;ner une hausse des prix dans les laiti&egrave;res.&nbsp;Jeunes bovins&nbsp;: Le commerce sera plus r&eacute;gulier, pour des tarifs qui seront plus facilement maintenus.<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Décryptage et avis d’expert

Bovins viande – Léger mieux dans les Charolaises

Apr&egrave;s avoir renouvel&eacute;, au printemps dernier, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/john-deere-presente-les-nouvelles-moissonneuses-batteuses-mono-rotor-s7" target="_blank">les nouvelles mono-rotor S7</a> (4 mod&egrave;les d&rsquo;une puissance comprise entre 467 ch et 625 ch), le constructeur pr&eacute;sente les rempla&ccedil;antes de la s&eacute;rie T &agrave; 5 et 6 secoueurs. Premier constat&nbsp;: quand l&rsquo;ex-s&eacute;rie T totalisait 4 mod&egrave;les, les T5 comptent &agrave; elles seules 4 mod&egrave;les et les T6 autant. Elles sont toutes dot&eacute;es du moteur JD9X 6 cylindres de 9 litres, &agrave; l&rsquo;exception de la T5 400, recevant le PowerTech PSS 6 cylindres d&eacute;livrant 305 ch de puissance maxi. Second constat&nbsp;: les T5 et T6 montent en gamme, en &eacute;tant notamment dot&eacute;es de la cabine de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/machinisme~john-deere-leve-le-voile-sur-les-moissonneuses-batteuses-x9">la s&eacute;rie X9</a> (2 mod&egrave;les &agrave; double rotor de 639 et 700 ch). 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/4/6/1/6141641-1-fre-FR/c75a7d0a98af-t5-jpg" alt="La s&eacute;rie T5 compte quatre mod&egrave;les (T5 400 de 305ch, T5 500 de 348 ch, T5 600 de 387 ch et T5 700 de 421 ch de puissance maxi) &agrave; 5 secoueurs (Cr&eacute;dit photo : John Deere)" height="1150" width="2214" /><figcaption>La s&eacute;rie T5 compte quatre mod&egrave;les (T5 400 de 305ch, T5 500 de 348 ch, T5 600 de 387 ch et T5 700 de 421 ch de puissance maxi) &agrave; 5 secoueurs (Cr&eacute;dit photo : John Deere)</figcaption></figure>

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<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">La s&eacute;rie T5</h2>La s&eacute;rie T5 compte quatre mod&egrave;les (T5 400 de 305ch, T5 500 de 348 ch, T5 600 de 387 ch et T5 700 de 421 ch de puissance maxi) &agrave; 5 secoueurs. Les deux premiers mod&egrave;les disposent d&rsquo;une tr&eacute;mie de 10.000 litres contre 11.500 litres pour les deux autres. La capacit&eacute; respective des r&eacute;servoirs de GNR et d&rsquo;AdBlue est de 800 et 48 litres, sp&eacute;cificit&eacute;s communes &agrave; l&rsquo;ensemble des mod&egrave;les des deux s&eacute;ries, tout comme le syst&egrave;me de compensation de pente de 7% (14% (avec le kit de compensation des d&eacute;vers et 22% avec la technologie HillMaster). 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/4/6/1/6141644-1-fre-FR/c3a772fdae7c-t6-jpg" alt="La s&eacute;rie T6 compte quatre mod&egrave;les (T6 500 de 348 ch, T6 600 de 387 ch, T6 700 de 421 ch et T6 800 de 468 ch de puissance maxi) &agrave; 6 secoueurs (Cr&eacute;dit photo : John Deere)" height="1216" width="1970" /><figcaption>La s&eacute;rie T6 compte quatre mod&egrave;les (T6 500 de 348 ch, T6 600 de 387 ch, T6 700 de 421 ch et T6 800 de 468 ch de puissance maxi) &agrave; 6 secoueurs (Cr&eacute;dit photo : John Deere)</figcaption></figure>

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<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">La s&eacute;rie T6</h2>La s&eacute;rie T6 compte quatre mod&egrave;les (T6 500 de 348 ch, T6 600 de 387 ch, T6 700 de 421 ch et T6 800 de 468 ch de puissance maxi) &agrave; 6 secoueurs. La T6 500 dispose d&rsquo;une tr&eacute;mie de 11.000 litres contre 13.500 litres pour les trois autres mod&egrave;les. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/1/6/1/6141612-1-fre-FR/3dc8d63b5538-gamme-jpg" alt="Renouvel&eacute;es en 2024, les s&eacute;ries T5/T6 (5/6 secoueurs) et S7 (mono-rotor) h&eacute;ritent de la cabine de la X9 (double rotor) (Cr&eacute;dit photo : John Deere)" height="1066" width="2260" /><figcaption>Renouvel&eacute;es en 2024, les s&eacute;ries T5/T6 (5/6 secoueurs) et S7 (mono-rotor) h&eacute;ritent de la cabine de la X9 (double rotor) (Cr&eacute;dit photo : John Deere)</figcaption></figure>

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<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Cabine haut de gamme</h2>Les T5 et T6 h&eacute;ritent de la cabine de de la X9 (3,68 m3) comprenant une porte &agrave; fermeture &eacute;lectronique et un int&eacute;rieur pressuris&eacute; pour emp&ecirc;cher la poussi&egrave;re et les d&eacute;bris de p&eacute;n&eacute;trer &agrave; l&rsquo;int&eacute;rieur. Le si&egrave;ge ActiveSeat II (option) dispose de commandes &eacute;lectroniques enti&egrave;rement r&eacute;glables, d&rsquo;un syst&egrave;me de refroidissement int&eacute;gral et d&rsquo;une technologie de suspension &eacute;lectronique. Pour ajouter des &eacute;crans suppl&eacute;mentaires et des appareils mobiles (compatibles Apple CarPlay et Android Auto). Le joystick CommandPRO, ergonomique et personnalisable, permet de programmer et de m&eacute;moriser diff&eacute;rents r&eacute;glages pour diff&eacute;rents conducteurs sur l&rsquo;&eacute;cran tactile, tels que la vitesse du tapis de plate-forme de coupe, la hauteur de rabatteur, l&rsquo;escamotage de la vis de vidange ou l&rsquo;inclinaison du convoyeur d&rsquo;alimentation.<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">Packs optionnels</h2>Les T5 et T6 peuvent &ecirc;tre livr&eacute;es avec diff&eacute;rents packs int&eacute;grant par exemple la console CommandCenter G5Plus. Celle-ci est dot&eacute;e de fonctionnalit&eacute;s d&rsquo;agriculture intelligente comme AutoTrac, l&rsquo;automatisation de demi-tour AutoTrac, la documentation et Data Sync. Le r&eacute;cepteur StarFire int&eacute;gr&eacute; garantit un signal stable avec une pr&eacute;cision de 2,5 cm d&rsquo;un passage au suivant. Les fonctions d&rsquo;agriculture de pr&eacute;cision int&eacute;gr&eacute;es sont compl&eacute;t&eacute;es par JDLink, offrant une connectivit&eacute; r&eacute;ciproque pour l&rsquo;envoi automatique des donn&eacute;es machine et de r&eacute;colte au John Deere Operations Center et pour la surveillance &agrave; distance en temps r&eacute;el.

Les nouvelles séries T5 (5 secoueurs, 305 à 421ch maxi) et T6 (6 secoueurs, 348 à 460 ch maxi) héritent de la cabine de la X9 à double rotor et de son joystick CommandPRO. Elles peuvent être livrées avec des packs incluant le récepteur StarFire 7500, la console CommandCenter G5Plus et la connectivité JDLink.

John Deere présente ses nouvelles moissonneuses-batteuses à secoueurs T5 et T6

Achats des plants (sur la base des factures), pr&eacute;paration de sol (de 935&euro;/ha &agrave; 4325&euro;/ha selon les esp&egrave;ces), plantation (de 1,40&euro;/ha &agrave; 24,0/ha selon les esp&egrave;ces ou forfaitaire pour certaines), palissage (de 0,9&euro;/ha &agrave; 23,1&euro;/ha selon les esp&egrave;ces)&nbsp;: tels sont les prestations susceptibles d&rsquo;&ecirc;tre subventionn&eacute;es &agrave; hauteur de 40% par le guichet d&rsquo;aide &agrave; l&rsquo;investissement ouvert le 30 mai par FranceAgriMer au titre de la <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/planification-ecologique-les-7-chantiers-capitaux">Planification &eacute;cologique</a>.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/planification-ecologique-goutte-a-goutte-sondes-et-capteurs-subventionnes-a-30" target="_blank" title="">Planification &eacute;cologique (1/11) : 30% de subvention pour les goutte-&agrave;-goutte, sondes et capteurs</a>
</aside>
La r&eacute;novation des vergers est l&rsquo;un des 11 guichets dot&eacute;s au total d&rsquo;un budget de 291 millions et s&rsquo;inscrit dans le cadre du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/en-fruits-et-legumes-une-souverainete-a-rude-epreuve-du-climat-des-phytos-et-de-la-competitivite">Plan de souverainet&eacute; fruits et l&eacute;gumes</a>, qui vise &agrave; regagner 5&nbsp;points de souverainet&eacute; d'ici &agrave;&nbsp;2030 et enclencher une hausse tendancielle de 10 points &agrave; horizon 2035.&nbsp;L&rsquo;aide est destin&eacute;e &agrave; accompagner les adaptations structurelles des exploitations arboricoles, sur la base des quatre priorit&eacute;s hi&eacute;rarchis&eacute;es suivantes&nbsp;: le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations, la lutte contre les maladies v&eacute;g&eacute;tales, le taux d&rsquo;approvisionnement de l&rsquo;esp&egrave;ce concern&eacute;e par le projet et la performance environnementale.<h2>40 hectares, 40% d'aide</h2>L&rsquo;aide est limit&eacute;e &agrave; 40 hectares par exploitation et &agrave; 30 hectares par esp&egrave;ce. Le taux d'aide est fix&eacute; &agrave; 40% avec une bonification de 10 points pour les jeunes agriculteurs et les nouveaux install&eacute;s et une bonification de 5% pour :- les exploitations touch&eacute;es par la Sharka, l'ECA (enroulement chlorotique de l'abricotier) ou tout autre organisme nuisible r&eacute;glement&eacute;- les esp&egrave;ces dont le&nbsp;taux d&rsquo;auto-approvisionnement est inf&eacute;rieur &agrave; 50%- les exploitations certifi&eacute;es en agriculture biologique ou Haute valeur environnementale (HVE)- les demandes port&eacute;es par des adh&eacute;rents d&rsquo;une organisation de producteurs reconnues ou coop&eacute;ratives.Le dispositif &laquo;&nbsp;r&eacute;novation des vergers &raquo; est accessible <a href="https://pad.franceagrimer.fr/pad-presentation/vues/publique/retrait-dispositif.xhtml?codeDispositif=RENOAAC2024" target="_blank">en ligne sur le site de t&eacute;l&eacute;proc&eacute;dure de FranceAgriMer</a>. Il est ouvert jusqu&rsquo;au 31 juillet 2024 pour toutes les esp&egrave;ces sauf pour les fruits &agrave; noyaux (abricot, cerise de table, cerise d'industrie, p&ecirc;che et prune de table et prune d'ente), la date limite &eacute;tant fix&eacute;e au 15 septembre 2024, dans la limite des cr&eacute;dits disponibles.

Le taux est bonifié de 5% les exploitations certifiées AB, HVE ou atteintes de sharka et de 10% pour les jeunes et nouveaux installés. Le dispositif est ouvert jusqu’au 31 juillet 2024 pour toutes les espèces sauf pour les fruits à noyaux, dont la date limite est fixée au 15 septembre 2024, le tout dans la limite de 40 hectares par exploitation et des crédits disponibles.

Planification écologique (2/11) : 40% de subvention pour rénover les vergers

Conjoncture &ndash; Malgr&eacute; les crises et les al&eacute;as climatiques qui se succ&egrave;dent, les pr&eacute;tendants &agrave; la reprise des exploitations sont motiv&eacute;s par des m&eacute;tiers de passion. Certes, ils ne sont pas assez nombreux pour assurer la rel&egrave;ve, mais ils ont une vision assez claire de la charge de travail qui les attend. Ils sont de moins en moins nombreux issu du milieu agricole, mais ils ont des formations solides et des projets plein la t&ecirc;te, pour adapter leur production au march&eacute; de demain.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Ce renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations devrait se renforcer dans les ann&eacute;es &agrave; venir, grasse &agrave; une pyramide des &acirc;ges moins d&eacute;favorable avec un recul des d&eacute;parts en retraite.
</aside>
Pour autant, le chemin vers l&rsquo;installation reste compliqu&eacute; avec des montants de reprise qui se sont envol&eacute;s en m&ecirc;me temps que la revalorisation du prix de la viande. Cette valorisation assure en revanche une belle capitalisation pour les &eacute;leveurs qui partent &agrave; la retraite.L&rsquo;&eacute;levage fran&ccedil;ais &agrave; la chance de poss&eacute;der de nombreuses races, avec des viandes de qualit&eacute; que chacun d&eacute;fend &agrave; sa fa&ccedil;on. Les GMS cherchent toujours de la proximit&eacute; en mettant en valeur la race locale et les bouchers communiquent sur la qualit&eacute; et la provenance de leurs animaux. La dynamique autour des races Limousine ou Aubrac en sont de bel exemple.Les &eacute;leveurs d&rsquo;aujourd&rsquo;hui et de demain seront &agrave; la pointe de la technologie, pour peu qu&rsquo;on leur en donne les moyens. Les innovations sont nombreuses et permanentes sur les salons avec toujours des sujets sur le bien-&ecirc;tre animal, les performances techniques, l&rsquo;utilisation de l&rsquo;herbe, la ma&icirc;trise de la consommation de l&rsquo;eau ou de l&rsquo;&eacute;nergie, et ce qui devrait &ecirc;tre la priorit&eacute;, le bien-&ecirc;tre de l&rsquo;&eacute;leveur, car c&rsquo;est la condition &laquo;&nbsp;sine qua none&nbsp;&raquo; de la r&eacute;ussite.Les industriels, les coop&eacute;ratives et les instances professionnelles cherchent &agrave; accompagner ces nouveaux entrants, mais ils cherchent &eacute;galement &agrave; faire &eacute;voluer les productions en place pour qu&rsquo;elles correspondent aux besoins des consommateurs et c&rsquo;est beaucoup plus long. Les Fran&ccedil;ais aiment la viande, m&ecirc;me si leur mode de consommation &eacute;volue toujours vers plus de flexibilit&eacute; et de viande transform&eacute;e. Le prix du minerai est une donn&eacute;e importante et la base de la valorisation de 60% de la viande consomm&eacute;e. La demande des industriels s&rsquo;oriente &eacute;galement vers des carcasses plus l&eacute;g&egrave;res, pour que le pi&eacute;&ccedil;age individuel corresponde &agrave; des budgets plus serr&eacute;s. Il n&rsquo;en demeure pas moins que les standards restent &agrave; avoir des animaux de gabarit notamment dans le secteur allaitant dont la finalit&eacute; reste la vente de la filiation (m&acirc;les ou femelles), et en tout &eacute;tat de cause, on ne sait pas faire de gros broutards avec des petites vaches.&nbsp;Les voies d&rsquo;avenir pour une meilleure adaptation de la production &agrave; la consommation sont une utilisation performante de l&rsquo;herbe (pour peu que les conditions climatiques le permettent), avec des animaux pr&eacute;coces et de carcasse plus l&eacute;g&egrave;re. Comme le pr&eacute;conisent d&eacute;j&agrave; certains industriels, l&rsquo;utilisation des croisements &agrave; partir de veaux permet de tendre vers ces objectifs. Les mod&egrave;les &eacute;conomiques devront assurer la p&eacute;rennit&eacute; d&rsquo;un revenu d&eacute;cent aux &eacute;leveurs, tout en se confrontant &agrave; une r&eacute;alit&eacute; d&rsquo;un march&eacute; en perp&eacute;tuelle &eacute;volution.&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>&nbsp;

[Conjoncture] Les prétendants à la reprise des exploitations sont motivés par des métiers de passion.

Le renouvellement des générations devrait se renforcer.

Le cr&eacute;dit d'imp&ocirc;t pour l'agriculture biologique, la haute valeur environnementale et l'abandon du glyphosate repr&eacute;sentent les 3 principaux cr&eacute;dits d&rsquo;imp&ocirc;t pour l&rsquo;agriculture durable. Certes, ils donnent acc&egrave;s &agrave; des avantages, notamment des aides financi&egrave;res, mais ils engagent les agriculteurs dans des d&eacute;marches de long terme pour l&rsquo;exploitation.<h2>Le cr&eacute;dit d'imp&ocirc;t pour l'agriculture biologique</h2>A condition de percevoir au moins 40% de leurs recettes agricoles en provenance de l&rsquo;agriculture biologique, les exploitants peuvent b&eacute;n&eacute;ficier du cr&eacute;dit d'imp&ocirc;t bio. Ind&eacute;pendamment du mode d&rsquo;exploitation ou du r&eacute;gime d&rsquo;imposition, ce dispositif est ouvert jusqu'en 2025, Depuis 2023, il a &eacute;t&eacute; augment&eacute; jusqu&rsquo;&agrave; 4 500&euro; (3 500 &euro; auparavant).Par ailleurs, il est possible de cumuler le cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t pour l&rsquo;agriculture biologique avec les MAEC sp&eacute;cifiques bio. Toutefois, un plafond maximum existe : 5 000 &euro; entre les deux dispositifs. Inversement, il n&rsquo;y a pas de limite en cumul avec les MAEC non sp&eacute;cifiques bio.<h2>Haute valeur environnementale</h2>Contrairement &agrave; des id&eacute;es re&ccedil;ues, la certification HVE ne se limite pas aux grandes exploitations ou &agrave; des fili&egrave;res sp&eacute;cifiques. Elle est ouverte &agrave; tous, y compris aux petites exploitations diversifi&eacute;es. La certification de Haute Valeur Environnementale de niveau 3 octroie un cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t de 2 500 &euro; l'ann&eacute;e de son obtention. Elle est accessible &agrave; tous les exploitants agricoles, qui entreprennent des d&eacute;marches pour promouvoir ou mettre en &oelig;uvre une gestion durable de l'exploitation.<h2>Le cr&eacute;dit d'imp&ocirc;t pour l'abandon du glyphosate</h2>Ce cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t vise &agrave; soutenir les exploitants qui s&rsquo;engagent dans ce virage &eacute;cologique. En effet, les agriculteurs qui choisissent de ne pas utiliser le glyphosate peuvent pr&eacute;tendre &agrave; un cr&eacute;dit d'imp&ocirc;t de 2 500&euro; par an, applicable &agrave; l'imp&ocirc;t sur le revenu ou &agrave; l'imp&ocirc;t sur les soci&eacute;t&eacute;s.Ce cr&eacute;dit d'imp&ocirc;t n'est pas cumulable avec les cr&eacute;dits d'imp&ocirc;t bio et HVE, pour une m&ecirc;me structure et au titre de la m&ecirc;me ann&eacute;e. En revanche, il est applicable pour la derni&egrave;re ann&eacute;e au titre de 2023. Mais il n&rsquo;a pas &eacute;t&eacute; reconduit pour 2024.En conclusion, ces dispositifs fiscaux montrent l'engagement croissant pour une agriculture durable. Il est crucial pour les exploitants de se renseigner et de profiter de ces aides pour favoriser une transition &eacute;cologique de leurs pratiques. En GAEC, ces montants de cr&eacute;dits d&rsquo;imp&ocirc;ts sont &agrave; multiplier par le nombre d&rsquo;associ&eacute;s (dans la limite de 4).&nbsp;

Dans un paysage agricole en constante évolution, les crédits d'impôt visant à promouvoir des pratiques respectueuses de l'environnement jouent un rôle crucial. Zoom sur trois dispositifs phares.

Crédits d'impôt pour l'agriculture durable : vérités et mythes

Agneaux - Les conditions climatiques restent d&eacute;favorables aux grillades, et les disponibilit&eacute;s sont suffisantes dans la r&eacute;gion ouest du pays. L'offre se renforce dans le centre de la France avec plus d&rsquo;agneaux d&rsquo;herbe. La proximit&eacute; de l'A&iuml;d-El-K&eacute;bir prot&egrave;ge les m&acirc;les lourds alors que la tendance est s&eacute;rieusement baissi&egrave;re dans les autres cat&eacute;gories. En brebis, la demande italienne pour la saison estivale est encore peu pr&eacute;sente dans les grosses brebis, es les tarifs se tassent&nbsp; Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Les tarifs des agneaux m&acirc;les lourds devraient se tenir pour l&rsquo;A&iuml;d-El-K&eacute;bir. L&rsquo;am&eacute;lioration des conditions climatiques sera plus favorable &agrave; la vente de grillage et devrait permettre de stabiliser les prix dans les bons agneaux. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

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