<p style="text-align:justify;">Pour la 25<sup>e</sup> fois, les v&eacute;t&eacute;rinaires intervenant en Creuse ont r&eacute;pondu &agrave; l&rsquo;invitation de Philippe MONTEIL, Pr&eacute;sident de GDS Creuse et du Dr Nicolas ATHANASSIADIS, Pr&eacute;sident du Groupement Technique V&eacute;t&eacute;rinaire 23. Avec 30 personnes pr&eacute;sentes, la th&eacute;matique retenue a fortement mobilis&eacute; et a permis des &eacute;changes nourris.</p><p style="text-align:justify;"><strong>Immunit&eacute; et vaccination&hellip;</strong></p><p style="text-align:justify;">Pour mieux comprendre les diff&eacute;rences de r&eacute;sistance &agrave; ces maladies dans les &eacute;levages, un rappel a &eacute;t&eacute; fait sur les deux branches de l&rsquo;immunit&eacute;. <strong>L&rsquo;immunit&eacute; inn&eacute;e</strong> permet &agrave; tout organisme d&rsquo;identifier un agent pathog&egrave;ne et de mettre en place <strong>rapidement</strong> des m&eacute;canismes de d&eacute;fense <strong>non sp&eacute;cifiques</strong> pour neutraliser l&rsquo;agression. Elle fait intervenir des &laquo;&nbsp;globules blancs&nbsp;&raquo; (neutrophiles, cellules tueuses, macrophages) et des mol&eacute;cules (cytokines, compl&eacute;ment). Elle reste cependant limit&eacute;e et pour mieux se d&eacute;fendre, l&rsquo;organisme active apr&egrave;s quelques jours la deuxi&egrave;me branche, <strong>l&rsquo;immunit&eacute; acquise ou adaptative</strong>. L&rsquo;agent pathog&egrave;ne ayant &eacute;t&eacute; identifi&eacute;, des m&eacute;canismes se mettent en place&nbsp;: production de lymphocytes B et T, mais surtout de mol&eacute;cules (les anticorps). Cette immunit&eacute; est donc <strong>plus tardive</strong> mais <strong>sp&eacute;cifique</strong>, et surtout avec une capacit&eacute; de m&eacute;moire qui permet de r&eacute;agir tr&egrave;s rapidement en cas de nouvelle agression. La vaccination utilise cette capacit&eacute; du syst&egrave;me immunitaire &agrave; se souvenir d&rsquo;un agent pathog&egrave;ne, en exposant l&rsquo;animal &agrave; du virus inactiv&eacute; ou des morceaux de virus afin de le sensibiliser.</p><p style="text-align:justify;"><strong>&hellip; avec des facteurs de variation</strong></p><p style="text-align:justify;">Pour que l&rsquo;organisme r&eacute;agisse en cas d&rsquo;agression ou que la m&eacute;moire se mette en place suite &agrave; une vaccination, il faut que le syst&egrave;me immunitaire soit pleinement fonctionnel. De nombreux facteurs interviennent&nbsp;:</p><ul><li>La g&eacute;n&eacute;tique, des animaux &eacute;tant naturellement plus r&eacute;sistants, des travaux de recherche sont en cours sur ce point.</li><li>L&rsquo;&acirc;ge, les jeunes &eacute;tant plus vuln&eacute;rables (d&rsquo;o&ugrave; la n&eacute;cessit&eacute; de la prise de colostrum) mais &eacute;galement les animaux &acirc;g&eacute;s qui peuvent pr&eacute;senter des d&eacute;fenses moins performantes.</li><li>Le microbiote (flore pr&eacute;sente avec laquelle l&rsquo;organisme vit en &eacute;quilibre, que ce soit au niveau digestif, respiratoire ou cutan&eacute;) de l&rsquo;animal, qui perturbe l&rsquo;arriv&eacute;e des agents pathog&egrave;nes.</li><li>Le statut sanitaire des animaux, notamment s&rsquo;ils sont parasit&eacute;s ou porteurs d&rsquo;une maladie affectant leur syst&egrave;me immunitaire (paratuberculose par exemple).</li><li>Des facteurs alimentaires au sens large, que ce soit les apports &eacute;nerg&eacute;tiques ou prot&eacute;iques, mais surtout les oligo&eacute;l&eacute;ments et les vitamines. Toute carence aura un impact majeur sur la capacit&eacute; des animaux &agrave; lutter contre une agression.</li><li>Des facteurs environnementaux, trop souvent sous-estim&eacute;s, comme le stress, l&rsquo;ambiance du b&acirc;timent, l&rsquo;hygi&egrave;ne g&eacute;n&eacute;rale du troupeau.</li></ul><p style="text-align:justify;"><strong>FCO et MHE, des virus &eacute;mergents en France&hellip;</strong></p><p style="text-align:justify;">Le Dr Guillaume CONVERT, v&eacute;t&eacute;rinaire sp&eacute;cialiste de ces maladies, a fait le point sur la FCO et la MHE. Ces virus ont de tr&egrave;s nombreux points communs&nbsp;: famille des orbivirus, transmis par des moucherons du genre <em>culicoides</em>, provoquant des signes cliniques assez similaires sur les ruminants. On les distingue par le num&eacute;ro de leur s&eacute;rotype (plus de 30 pour la FCO et au moins 7 identifi&eacute;s pour la MHE) et on ne peut malheureusement pas compter sur une immunit&eacute; crois&eacute;e entre s&eacute;rotypes. Comme tous les virus &agrave; ARN, ils peuvent facilement muter, entrainant un pouvoir pathog&egrave;ne variable, y compris au sein d&rsquo;un m&ecirc;me s&eacute;rotype. Ils sont end&eacute;miques en Afrique et plus globalement dans les zones tropicales &agrave; subtropicales. </p><p style="text-align:justify;"><strong>&hellip; en lien avec les &eacute;changes internationaux et l&rsquo;activit&eacute; des vecteurs</strong></p><p style="text-align:justify;">Plusieurs &eacute;l&eacute;ments peuvent expliquer l&rsquo;arriv&eacute;e de ces virus en Europe. Les culico&iuml;des ont des capacit&eacute;s de vol limit&eacute;es mais les vents chauds leur ont permis de survoler la mer M&eacute;diterran&eacute;e et ont permis l&rsquo;introduction de la MHE 8 en Espagne et en Sicile. Pour la FCO, l&rsquo;arriv&eacute;e aux Pays-Bas des s&eacute;rotypes 8, puis 3 et enfin 12 est due aux mouvements internationaux et m&ecirc;me si on n&rsquo;a jamais pu identifier pr&eacute;cis&eacute;ment l&rsquo;origine de la contamination, la pr&eacute;sence de moucherons dans des conteneurs de fleurs est une hypoth&egrave;se s&eacute;rieuse. Transmis par des culico&iuml;des africains ou m&eacute;diterran&eacute;ens comme <em>C. imicola</em>, les virus se sont parfaitement adapt&eacute;s aux culico&iuml;des nordiques comme <em>C. obsoletus</em> ou <em>C. pulicaris</em>. Avec le changement climatique, plusieurs facteurs permettent d&rsquo;expliquer la meilleure transmission de ces virus&nbsp;: une temp&eacute;rature moyenne plus favorable &agrave; la multiplication du virus dans l&rsquo;h&ocirc;te, moins de froid et donc une p&eacute;riode d&rsquo;activit&eacute; des moucherons plus importante et des p&eacute;riodes humides tr&egrave;s favorables &agrave; leur reproduction. Les mesures de contr&ocirc;le des vecteurs &eacute;tant tr&egrave;s limit&eacute;es, les seules solutions pour se prot&eacute;ger restent la vaccination et la sant&eacute; globale des troupeaux.</p><p style="text-align:justify;"><strong>Un retour d&rsquo;exp&eacute;rience sur l&rsquo;&eacute;pisode de MHE 8 en 2023</strong></p><p style="text-align:justify;">Le Dr J&eacute;r&ocirc;me LAFON, v&eacute;t&eacute;rinaire praticien &agrave; Oloron-Sainte-Marie (64) est venu t&eacute;moigner de ce qu&rsquo;il avait observ&eacute; lors de l&rsquo;arriv&eacute;e de la MHE 8 en France &agrave; l&rsquo;&eacute;t&eacute; 2023. Les informations venant d&rsquo;Espagne &eacute;taient contradictoires et globalement, ils ont &eacute;t&eacute; surpris par l&rsquo;ampleur et la violence des sympt&ocirc;mes observ&eacute;s. Le tableau clinique &eacute;tait semblable &agrave; celui de la FCO, avec abattement, l&eacute;sions sur le mufle et dans la bouche, salivation, l&eacute;sions podales et une hyperthermie variable. Rapidement, ils ont mis en place les traitements sur les animaux les plus atteints, principalement des anti-inflammatoires (AINS et cortico&iuml;des) pour les soulager. Pour ceux qui n&rsquo;arrivaient plus &agrave; boire, ils ont &eacute;t&eacute; perfus&eacute;s ou abreuv&eacute;s par drenchage. La maladie a touch&eacute; tr&egrave;s principalement les bovins et si la mortalit&eacute; est rest&eacute;e faible (environ 0,5 %, surtout des animaux &acirc;g&eacute;s), la morbidit&eacute; a &eacute;t&eacute; beaucoup plus importante (13 % des bovins en moyenne) avec les impacts associ&eacute;s&nbsp;: avortements, mise-bas pr&eacute;matur&eacute;es avec vaches sans lait et de nombreux animaux devenus des non-valeurs &eacute;conomiques qu&rsquo;il a fallu euthanasier plusieurs semaines ou mois plus tard. Une &eacute;tude est en cours pour &eacute;valuer l&rsquo;impact sur la reproduction et s&rsquo;il ne semble pas y avoir de probl&egrave;me de st&eacute;rilit&eacute; sur les vaches, les taureaux atteints pr&eacute;sentent souvent des l&eacute;sions testiculaires avec une baisse de la f&eacute;condit&eacute;. Le taux de bovins contamin&eacute;s en 2023 a &eacute;t&eacute; variable suivant les cheptels ce qui peut expliquer la deuxi&egrave;me vague observ&eacute;e en cette fin d&rsquo;ann&eacute;e 2024, d&rsquo;animaux non immunis&eacute;s.</p><p style="text-align:justify;"><strong>Une n&eacute;cessaire adaptation des &eacute;levages &agrave; ces maladies vectorielles</strong></p><p style="text-align:justify;">La journ&eacute;e a &eacute;t&eacute; riche en &eacute;changes, instructive et force est de constater qu&rsquo;il va falloir nous habituer &agrave; vivre avec ces vagues de maladies vectorielles. Elles entrainent des exigences commerciales avec la vaccination ou les PCR pour l&rsquo;exportation, des n&eacute;gociations europ&eacute;ennes sont en cours sur ce sujet. La Creuse n&rsquo;a pas encore &eacute;t&eacute; impact&eacute;e par la FCO 3 ou la MHE 8 (seulement deux foyers d&eacute;clar&eacute;s), <strong>plus que jamais la recommandation reste la m&ecirc;me, prot&eacute;gez votre outil de travail&nbsp;!</strong> Rapprochez-vous de votre v&eacute;t&eacute;rinaire pour d&eacute;terminer le protocole le plus adapt&eacute; &agrave; votre situation. Et pour avoir un troupeau plus r&eacute;sistant &agrave; tous ces al&eacute;as, la conduite de troupeau reste la principale mesure &agrave; mettre en &oelig;uvre, en g&eacute;rant l&rsquo;alimentation, la min&eacute;ralisation au sens large, la gestion du parasitisme, l&rsquo;alotement... Pour vous aider, votre v&eacute;t&eacute;rinaire et vous pouvez vous appuyer sur la bo&icirc;te &agrave; outils GDS Creuse (kit parasitisme, dosage oligo&eacute;l&eacute;ments, transferts immunitaires&hellip;). Pour plus de renseignements, n&rsquo;h&eacute;sitez pas &agrave; nous contacter ou votre v&eacute;t&eacute;rinaire.</p><p style="text-align:right;"><strong>Dr Boris BOUBET &ndash; GDS Creuse &ndash; www.gdscreuse.fr</strong></p><p>&nbsp;</p>


Journée GDS Creuse - GTV 23 : Le 13 novembre 2024, les vétérinaires intervenant en Creuse étaient conviés à la 25e journée GDS - GTV pour échanger sur les maladies vectorielles.

Les maladies vectorielles. Une problématique émergente avec le changement climatique

<p>"<em>C'est plut&ocirc;t un bon&nbsp;accord pour les Europ&eacute;ens et m&ecirc;me un accord correct pour l'agriculture fran&ccedil;aise"</em>,&nbsp;assure Pascal Lamy&nbsp;au micro de BFMTV Business, estimant que les industries des vins spiritueux et du fromage avaient &agrave; y "<em>gagner</em>", mais que demeurait un "<em>probl&egrave;me</em>"<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/des-bovins-au-cout-de-production-ce-n-est-plus-une-utopie" target="_blank" title=""> circonscrit &agrave; la fili&egrave;re bovine.</a></p><h2>Des manifestations en Europe</h2><p>"<em>Il ne faut pas laisser les Chinois occuper compl&egrave;tement l'Am&eacute;rique latine"</em>, a l&acirc;ch&eacute; l'ancien directeur g&eacute;n&eacute;ral de l'OMC et ex-commissaire europ&eacute;en pour le commerce,<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/projet-d-accord-commercial-ue-mercosur-une-large-majorite-de-deputes-dit-non" target="_blank" title=""> qui a exprim&eacute; des r&eacute;serves sur la facult&eacute; de la France &agrave; r&eacute;unir une minorit&eacute; de blocage &agrave; Bruxelles pour emp&ecirc;cher l'entr&eacute;e en vigueur du texte.</a></p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/mercosur-pourquoi-la-france-n-impose-t-elle-pas-son-droit-de-veto" target="_blank" title="">Mercosur : pourquoi la France n'impose-t-elle pas son droit de v&eacute;to ?</a>
</aside>
<p>Les contours de l'accord de l'Union europ&eacute;enne avec <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-ue-mercosur-un-ocean-de-distorsions-de-concurrence-et-de-differentiels-de-competitivite" target="_blank" title="">des pays du Mercosur (Argentine, Br&eacute;sil, Paraguay et Uruguay)</a>, ont &eacute;t&eacute; arr&ecirc;t&eacute;s en 2019, mais certains pays de l'UE, dont la France et la Pologne, s'y opposent, craignant qu'il affecte leurs secteurs agricoles. "<em>Le probl&egrave;me de la Pologne, ce n'est pas le Mercosur, c'est l'Ukraine</em>", a jug&eacute; M. Lamy.</p><p>Des agriculteurs polonais ont organis&eacute; samedi le blocage d'un important poste frontalier avec l'Ukraine, pays dont les exportations agricoles sont soutenues par des politiques europ&eacute;ennes dans le cadre de la guerre entre Kiev et Moscou.</p><h2>La difficult&eacute; pour les Etats-Unis d'imposer leurs taxes&nbsp;</h2><p>"<em>Il peut y avoir des positions tactiques, donc je ne suis pas s&ucirc;r que la position de la Pologne ne c&egrave;de pas</em>", a ajout&eacute; l'ancien chef de cabinet de Jacques Delors. Interrog&eacute; sur la port&eacute;e des annonces de Donald Trump promettant des hausses de droits de douane contre la Chine, le Mexique et le Canada, Pascal Lamy n'y croit "<em>pas beaucoup</em>" et a relativis&eacute; les effets de ces promesses sur le commerce mondial.</p><p>"<em>M&ecirc;me si on commence dans cette direction, Wall Street est assez puissant sur le pr&eacute;sident des &Eacute;tats-Unis pour lui faire comprendre que &ccedil;a ne fait pas beaucoup de sens"</em>, a-t-il &eacute;valu&eacute;. Une augmentation des taxes douani&egrave;res aux Etats-Unis aurait toutefois "<em>un<br>impact sur l'&eacute;conomie mondiale, plut&ocirc;t sur l'inflation</em>", a jug&eacute; M. Lamy,&nbsp;mais "<em>ne va pas faire un incendie pour peu que les membres de l'OMC se comportent conform&eacute;ment aux engagements qu'ils ont pris les uns vis &agrave; vis des autres".&nbsp;</em></p>


L'ancien chef de l'Organisation mondiale du commerce, Pascal Lamy, a déclaré mercredi 27 novembre que le projet d'accord de libre-échange entre l'UE et des pays du Mercosur, massivement refusé à l'Assemblée nationale française dans un vote symbolique mardi, était un "accord correct pour l'agriculture française".

UE-Mercosur : un accord "correct" pour l'agriculture française, selon l'ex-directeur de l'OMC

<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/egalim-1-2-3-appliquer-la-loi-appliquer-la-loi-appliquer-la-loi" target="_blank">Egalim 1, 2, 3 : appliquer la loi, appliquer la loi, appliquer la loi</a></h2><p>Le groupe de suivi des lois Egalim du S&eacute;nat met en garde contre la tentation d&rsquo;un bouleversement du cadre des n&eacute;gociations commerciales et d&rsquo;une complexication, tout en s&rsquo;alarmant du d&eacute;crochage de la &laquo; ferme France &raquo; dans les rayons. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/egalim-1-2-3-appliquer-la-loi-appliquer-la-loi-appliquer-la-loi" target="_blank">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/9/4/3/6433493-1-fre-FR/c27b80d8498b-caddie-jpg" alt="Selon les rapporteurs, les distributeurs ont consenti des baisses de prix sur les MDD qu&rsquo;ils ont financ&eacute;es en ne r&eacute;percutant pas int&eacute;gralement les baisses de prix consenties par les industriels sur les marques nationales (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)" height="1230" width="2004" /><figcaption>Selon les rapporteurs, les distributeurs ont consenti des baisses de prix sur les MDD qu&rsquo;ils ont financ&eacute;es en ne r&eacute;percutant pas int&eacute;gralement les baisses de prix consenties par les industriels sur les marques nationales (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/egalim-1-2-et-3-couts-de-production-trop-bas-certains-acteurs-ont-invente-leurs-propres-references" target="_blank">Egalim 1,2 et 3 : co&ucirc;ts de production trop bas, certains acteurs ont invent&eacute; leurs propres r&eacute;f&eacute;rences</a></h2><p>Les lois Egalim avaient pour objectif de redonner l&rsquo;initiative de la formation des prix aux producteurs, en se basant sur les co&ucirc;ts de production. Ces textes l&eacute;gislatifs ont &eacute;galement mis en place l&rsquo;encadrement des promotions et la majoration de 10 % du seuil de revente &agrave; perte, des mesures pour lesquelles le bilan semble plut&ocirc;t positif. Cependant, ces processus s&rsquo;av&egrave;rent trop peu encadr&eacute;s et contourn&eacute;s par plusieurs acteurs. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/egalim-1-2-et-3-couts-de-production-trop-bas-certains-acteurs-ont-invente-leurs-propres-references" target="_blank">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/5/7/6/6126758-1-fre-FR/4ef8a368840a-camembert-jpg" alt="Egalim plafonne les promotions sur les produits alimentaires &agrave; 34% et majore de 10% le seuil de revente &agrave; perte (Cr&eacute;dit photo : Tanguy Dhelin)" height="1074" width="1840" /><figcaption>Egalim plafonne les promotions sur les produits alimentaires &agrave; 34% et majore de 10% le seuil de revente &agrave; perte (Cr&eacute;dit photo : Tanguy Dhelin)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/egalim-1-2-3-ce-qui-a-vraiment-change-pour-les-agriculteurs" target="_blank">Egalim 1, 2, 3 : ce qui a vraiment chang&eacute; pour les agriculteurs</a></h2><p>Avec l'approche imminente de la loi Egalim 4, il est temps de r&eacute;&eacute;valuer les impacts des trois premi&egrave;res l&eacute;gislations &eacute;ponymes. Entre ce qui a &eacute;t&eacute; annonc&eacute; et appliqu&eacute;, quel est le bilan pour les agriculteurs ? Retour sur le feuilleton en cours de la loi Egalim. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/egalim-1-2-3-ce-qui-a-vraiment-change-pour-les-agriculteurs" target="_blank">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/9/4/0/6090491-1-fre-FR/7e3ad47b428c-netto-jpg" alt="La concentration de la distribution alli&eacute;e au d&eacute;veloppement des marques distributeurs phagocyte le pouvoir de n&eacute;gociation (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)" height="1176" width="2010" /><figcaption>La concentration de la distribution alli&eacute;e au d&eacute;veloppement des marques distributeurs phagocyte le pouvoir de n&eacute;gociation (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/viande-bovine-et-lait-l-application-d-egalim-a-l-amende" target="_blank">Viande bovine et lait : l&rsquo;application d&rsquo;Egalim &agrave; l&rsquo;amende</a></h2><p>Un rapport de la Cour des comptes bas&eacute; sur les contr&ocirc;les de la DGCCRF r&eacute;v&egrave;le le faible taux de contractualisation en viande bovine, en partie li&eacute; &agrave; la complexit&eacute; des clauses contractuelles et des dispositions de la loi, ainsi que l&rsquo;absence de sanctions. La Cour pr&eacute;conise un meilleur accompagnement des producteurs et une plus grande transparence sur les contr&ocirc;les r&eacute;alis&eacute;s... et l&rsquo;application de sanctions. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/viande-bovine-et-lait-l-application-d-egalim-a-l-amende" target="_blank">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/9/4/0/6090494-1-fre-FR/1e807611aaac-charolais-jpg" alt="En d&eacute;pit d&rsquo;Egalim, la &laquo; culture d&rsquo;ind&eacute;pendance &raquo;, de &laquo; maquignonnage &raquo; ou de &laquo; cueillette &raquo; reste tr&egrave;s forte au sein de la fili&egrave;re bovine (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)" height="1186" width="2062" /><figcaption>En d&eacute;pit d&rsquo;Egalim, la &laquo; culture d&rsquo;ind&eacute;pendance &raquo;, de &laquo; maquignonnage &raquo; ou de &laquo; cueillette &raquo; reste tr&egrave;s forte au sein de la fili&egrave;re bovine (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/video-michel-biero-lidl-si-tout-le-monde-vendait-le-lait-a-1-on-n-en-vendrait-pas-un-litre-de-moins" target="_blank">Michel Biero (Lidl) : &laquo; Si tout le monde vendait le litre de lait &agrave; 1 &euro;, on n&rsquo;en vendrait pas un litre de moins &raquo;</a></h2><p>[Vid&eacute;o] Prix plancher ou interdiction de revente &agrave; perte, peu importe : le pr&eacute;sident de Lidl France, qui n&rsquo;a pas la pr&eacute;tention de &laquo; sauver le monde agricole &raquo; appelle &agrave; sortir de l&rsquo;hypocrisie et un &eacute;lan collectif en s&rsquo;inspirant de ses contrats tripartites sous peine &laquo; de manger du poulet ukrainien et de boire du lait polonais &raquo;. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/video-michel-biero-lidl-si-tout-le-monde-vendait-le-lait-a-1-on-n-en-vendrait-pas-un-litre-de-moins" target="_blank">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/9/4/0/6090497-1-fre-FR/6f843d3720f6-biero-jpg" alt="Michel Biero, PDG de Lidl France, interview&eacute; au Salon de l&rsquo;agriculture 2024 (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: Louise Delaroa)" height="998" width="1858" /><figcaption>Michel Biero, PDG de Lidl France, interview&eacute; au Salon de l&rsquo;agriculture 2024 (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: Louise Delaroa)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/promotions-penalites-rapports-de-force-ce-que-change-la-loi-egalim-3" target="_blank">Promotions, p&eacute;nalit&eacute;s, rapports de force... Ce que change la loi Egalim 3</a></h2><p>Le Parlement a adopt&eacute; le 22 mars 2023 la proposition de loi du d&eacute;put&eacute; Renaissance Fr&eacute;d&eacute;ric Descrozaille, qui modifie &agrave; titre exp&eacute;rimental les relations commerciales entre les supermarch&eacute;s et leurs fournisseurs et pourrait entra&icirc;ner de nouvelles hausses des prix dans les grandes surfaces. En voici les principaux points. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/promotions-penalites-rapports-de-force-ce-que-change-la-loi-egalim-3" target="_blank">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/0/5/0/6090500-1-fre-FR/88796a3a8f8d-leclerc-jpg" alt="Panier anti-inflation ou anti-revalorisation des prix agricoles&nbsp;? (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)" height="1186" width="1984" /><figcaption>Panier anti-inflation ou anti-revalorisation des prix agricoles&nbsp;? (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/denormandie-egalim-2-est-une-loi-anti-lme" target="_blank">Julien Denormandie : &laquo; Egalim 2 est une loi anti-LME &raquo;</a></h2><p>Au Sommet de l&rsquo;&eacute;levage 2021, le ministre de l'Agriculture a longuement &eacute;voqu&eacute; la loi de protection de la r&eacute;mun&eacute;ration des agriculteurs, dite loi Egalim 2. Adopt&eacute;e le 4 octobre en Commission mixte paritaire, elle entrera en vigueur &agrave; partir du 1er janvier 2022. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/denormandie-egalim-2-est-une-loi-anti-lme">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/0/5/0/6090506-1-fre-FR/ea13256c3330-tribune1-jpg" alt="Julien Denormandie aux c&ocirc;t&eacute;s de Gr&eacute;gory Besson-Moreau, d&eacute;put&eacute;, auteur et rapporteur de la loi de protection de la r&eacute;mun&eacute;ration des agriculteurs, dite loi Egalim 2 (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)" height="1190" width="2006" /><figcaption>Julien Denormandie aux c&ocirc;t&eacute;s de Gr&eacute;gory Besson-Moreau, d&eacute;put&eacute;, auteur et rapporteur de la loi de protection de la r&eacute;mun&eacute;ration des agriculteurs, dite loi Egalim 2 (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/cadeau-la-foire-aux-questions-egalim-2" target="_blank">Cadeau&nbsp;: la foire aux questions Egalim 2</a></h2><p>Le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a publi&eacute; une Foire aux questions, &eacute;clairant les diff&eacute;rents articles de la loi Egalim 2. Un cadeau pr&eacute;cieux, sans emballage, mais difficile &agrave; revendre. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/cadeau-la-foire-aux-questions-egalim-2" target="_blank">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/0/5/0/6090503-1-fre-FR/7c83f283f54a-bov-jpg" alt="Egalim 2 a consacr&eacute; la contractualisation &eacute;crite pour la plupart des bovins, ainsi que pour les porcs charcutiers castr&eacute;s, le lait de ch&egrave;vre cru et le lait de vache cru (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)" height="1242" width="1996" /><figcaption>Egalim 2 a consacr&eacute; la contractualisation &eacute;crite pour la plupart des bovins, ainsi que pour les porcs charcutiers castr&eacute;s, le lait de ch&egrave;vre cru et le lait de vache cru (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/negociations-commerciales-les-9-propositions-de-serge-papin">Mission post-Egalim 1 : les 9 propositions de Serge Papin</a></h2><p>Dans son rapport de mission post-EGAlim, le m&eacute;diateur Serge Papin propose notamment de sanctuariser le prix des mati&egrave;res premi&egrave;res agricoles entre agriculteurs et transformateurs, un prix bas&eacute; sur des indicateurs de co&ucirc;t de production et non n&eacute;gociable par les distributeurs. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/negociations-commerciales-les-9-propositions-de-serge-papin">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/6/5/0/6090566-1-fre-FR/a722b0201230-bov1-jpg" alt="En octobre 2020, Julien Denormandie, ministre de l&rsquo;Agriculture et Agn&egrave;s Pannier-Runacher, ministre d&eacute;l&eacute;gu&eacute;e charg&eacute;e de l&rsquo;Industrie, confiaient &agrave; Serge Papin une mission d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t g&eacute;n&eacute;ral destin&eacute;e &agrave; renforcer la loi Egalim &raquo;. (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)" height="1002" width="1770" /><figcaption>En octobre 2020, Julien Denormandie, ministre de l&rsquo;Agriculture et Agn&egrave;s Pannier-Runacher, ministre d&eacute;l&eacute;gu&eacute;e charg&eacute;e de l&rsquo;Industrie, confiaient &agrave; Serge Papin une mission d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t g&eacute;n&eacute;ral destin&eacute;e &agrave; renforcer la loi Egalim &raquo;. (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)</figcaption></figure>

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Votées entre 2018 et 2023, les trois lois Egalim ont modifié à la marge le rapport de force entre agriculteurs, industriels et distributeurs. La transparence reste illusoire, la contractualisation marginale et les sanctions anecdotiques. Les consommateurs et les intermédiaires restent les principaux bénéficiaires de la guerre des prix dans les rayons et de la déflation au long cours des matières premières agricoles. Qui a le droit de vendre à perte en France ?

[DOSSIER] Egalim dans la cour de ferme : saisons 1, 2, 3 et bientôt 4 ?

<p>Comme chaque ann&eacute;e, &agrave; l&rsquo;issue du cycle de n&eacute;gociations commerciales, le groupe de suivi <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/promotions-penalites-rapports-de-force-ce-que-change-la-loi-egalim-3">des</a>&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/promotions-penalites-rapports-de-force-ce-que-change-la-loi-egalim-3">lois Egalim</a> du S&eacute;nat se livre &agrave; un travail d&rsquo;&eacute;valuation de l&rsquo;application des dispositions issues des&nbsp;lois de 2018, 2021 et 2023. Concernant le cycle de n&eacute;gociations de l&rsquo;hiver dernier, les rapporteurs rel&egrave;vent que le climat fut &laquo;&nbsp;<em>particuli&egrave;rement d&eacute;l&eacute;t&egrave;re</em>&nbsp;&raquo; et caract&eacute;ris&eacute; par le retour du rapport de force &laquo; <em>pur et dur </em>&raquo;.&nbsp;&laquo;&nbsp;<em>La pression d&eacute;flationniste du gouvernement de l&rsquo;&eacute;poque a confort&eacute; les demandes de baisses de tarifs des distributeurs. Cette fa&ccedil;on de proc&eacute;der, partant du prix aval en d&eacute;flation pour obtenir le tarif de l&rsquo;industriel, est aux antipodes de la logique Egalim qui construit le prix &laquo; marche en avant &raquo; afin de pr&eacute;server la r&eacute;mun&eacute;ration de l&rsquo;amont agricole</em>&nbsp;&raquo;.</p><h2>Contractualisation et indicateurs de r&eacute;f&eacute;rence &agrave; la peine</h2><p>Selon les rapporteurs, les lois Egalim souffrent d&rsquo;un d&eacute;ficit d&rsquo;application, &agrave; commencer par la contractualisation &eacute;crite, s&rsquo;imposant &laquo;&nbsp;<em>en principe&nbsp;</em>&raquo; &agrave; la quasi-totalit&eacute; des productions animales. Si la fili&egrave;re laiti&egrave;re fait exception, du fait d&rsquo;un ancrage historique, le taux de contractualisation est pass&eacute; de &laquo;&nbsp;<em>seulement</em>&nbsp;&raquo; 17% en 2022 &agrave; 25% fin 2023. Les rapporteurs appellent ainsi les<em> </em>interprofessions<strong> </strong>&agrave; poursuivre les efforts d&rsquo;accompagnement &agrave; la contractualisation. Les rapporteurs accueillent positivement les demandes de fili&egrave;res v&eacute;g&eacute;tales exempt&eacute;es (riz, lin, chanvre, ol&eacute;o-prot&eacute;agineux, fruits et l&eacute;gumes, certains vins&hellip;) de rentrer dans le champ de la contractualisation &eacute;crite obligatoire. Ils d&eacute;noncent aussi une application lacunaire de publication des indicateurs de r&eacute;f&eacute;rence, faute d&rsquo;accord entre les acteurs, alors que &laquo;&nbsp;<em>les indicateurs fournissent une base de discussion ainsi qu&rsquo;un r&eacute;f&eacute;rentiel fiable et objectif&nbsp;</em>&raquo;.</p><h2>Contournement de la loi Egalim du 30 mars 2023</h2><p>Le groupe de suivi d&eacute;nonce par ailleurs les man&oelig;uvres de contournement de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/promotions-penalites-rapports-de-force-ce-que-change-la-loi-egalim-3" target="_blank">la loi Egalim du 30 mars 2023</a>, avec comme <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-grande-distribution-se-reorganise-en-super-centrales-d-achat-europeennes">cheval de Troie les centrales d&rsquo;achats bas&eacute;es &agrave; l&rsquo;&eacute;tranger</a>. &laquo;&nbsp;<em>Environ 20 % en valeur ou jusqu&rsquo;&agrave; 50 % en volume des produits commercialis&eacute;s par la grande distribution en France pourraient &ecirc;tre n&eacute;goci&eacute;s &agrave; l&rsquo;&eacute;tranger</em>, &eacute;crivent les rapporteurs. <em>Les industriels sont de plus en plus nombreux &agrave; &ecirc;tre convoqu&eacute;s par ces structures internationales qui ne se limitent plus aux multinationales, mais int&egrave;grent aussi des PME et ETI</em>&nbsp;&raquo;. &Agrave; ces centrales internationales d&rsquo;achat s&rsquo;ajoutent des centrales de services commerciaux, qui&nbsp;se superposent &agrave; des services d&eacute;j&agrave; pay&eacute;s au niveau national et qui peuvent s&rsquo;apparenter &agrave; un droit&nbsp;d&rsquo;entr&eacute;e en n&eacute;gociations sans contrepartie &eacute;conomique r&eacute;elle, indique le groupe de suivi. Ce dernier salue l&rsquo;initiative europ&eacute;enne visant &agrave; cr&eacute;er un cadre commun de r&eacute;gulation des pratiques des centrales et &agrave; renforcer la coop&eacute;ration des autorit&eacute;s de r&eacute;pression des fraudes, tout en appelant,&nbsp;en attendant sa concr&eacute;tisation, &agrave; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/egalim-a-l-amende-mais-sans-les-amendes">syst&eacute;matiser les sanctions</a>.</p><h2>Le &laquo;&nbsp;d&eacute;crochage&nbsp;&raquo; des marques la &laquo;&nbsp;ferme France&nbsp;&raquo;</h2><p>Selon le groupe de suivi, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-fnsea-et-les-ja-denoncent-le-defaut-de-sanctuarisation-du-prix-de-la-matiere-premiere-agricole" target="_blank">l&rsquo;affaiblissement de la sanctuarisation de la mati&egrave;re premi&egrave;re agricole</a> et la g&eacute;n&eacute;ralisation des centrales d&rsquo;achat internationales ont engendr&eacute; un &laquo; <em>d&eacute;crochage</em>&nbsp;&raquo; des marques de la &laquo; ferme France &raquo; dans les rayons. Il se mat&eacute;rialise&nbsp;par une progression des produits dont la mati&egrave;re premi&egrave;re agricole est d&rsquo;origine &laquo; Union europ&eacute;enne &raquo; (ou ailleurs),<strong> </strong>notamment au niveau des produits de<strong> </strong>marque de distributeur (MDD). Apr&egrave;s des ann&eacute;es de retrait, la part de march&eacute; des produits sous MDD a augment&eacute; et s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve &agrave; 34 % en valeur. Le groupe de suivi a &eacute;t&eacute; alert&eacute; &agrave; plusieurs reprises sur le fait que le recul de la consommation en 2023 a<strong> </strong>plus fortement impact&eacute; les marques nationales que les MDD.&nbsp; Certains acteurs l&rsquo;ont expliqu&eacute; par une d&eacute;corr&eacute;lation<strong> </strong>entre la hausse du tarif consentie &agrave; l&rsquo;industriel et celle du prix de vente en rayon de certains produits de marques nationales, compens&eacute;e par des baisses de prix de produits MDD &ndash; notamment dans le cadre du &laquo; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/leclerc-instaure-un-bouclier-tarifaire-sur-120-produits-de-grande-consommation" target="_blank">panier anti- inflation</a> &raquo;. &laquo;&nbsp;<em>Si le distributeur est ma&icirc;tre de sa strat&eacute;gie commerciale, il n&rsquo;est pas acceptable que les industriels aient &eacute;t&eacute; d&eacute;sign&eacute;s responsables de la d&eacute;gradation du pouvoir d&rsquo;achat des Fran&ccedil;ais alors m&ecirc;me que les &eacute;volutions de leurs tarifs ne refl&eacute;taient pas toujours celles des prix en rayon</em>&nbsp;&raquo;, taclent&nbsp;les rapporteurs.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-egalim-dans-la-cour-de-ferme-saisons-1-2-3-et-bientot-4" target="_blank" title="">[DOSSIER] Egalim dans la cour de ferme : saisons 1, 2, 3 et bient&ocirc;t 4</a>
</aside>
<p>La progression des MDD n&rsquo;est pas sans incidence sur<strong> </strong>l&rsquo;origine des mati&egrave;res premi&egrave;res, chaque fournisseur &eacute;tant libre de r&eacute;pondre aux appels d&rsquo;offres internationaux des distributeurs. &laquo; <em>Cette guerre des prix au d&eacute;triment des mati&egrave;res premi&egrave;res agricoles fran&ccedil;aises confirme les doutes formul&eacute;s d&egrave;s l&rsquo;examen de la premi&egrave;re loi Egalim par le S&eacute;nat sur la strat&eacute;gie de &laquo; mont&eacute;e en gamme &raquo; de l&rsquo;agriculture fran&ccedil;aise &ndash; doutes par ailleurs confirm&eacute;s par la non-atteinte des objectifs de <a href="http://Dans%20les%20cantines%20aussi,%20les%20produits%20bio%20et%20durables%20a%CC%80%20la%20die%CC%80te" target="_blank">produits bios et de qualit&eacute; dans la restauration collective publique&nbsp;</a></em>&raquo;, tranchent les s&eacute;nateurs.</p><h2>Les recommandations du groupe de suivi des lois Egalim</h2><p>Mettant aussi en avant des &laquo;&nbsp;<em>r&eacute;ussites r&eacute;centes</em>&nbsp;&raquo;, comme l&rsquo;encadrement des p&eacute;nalit&eacute;s logistiques ou l&rsquo;extension de l&rsquo;encadrement des promotions &agrave; tous les produits de grande consommation, les rapporteurs mettent en garde contre &laquo; <em>la tentation d&rsquo;un bouleversement du cadre des n&eacute;gociations commerciales et d&rsquo;une complexification &agrave; l&rsquo;heure o&ugrave; les acteurs sont en qu&ecirc;te de stabilit&eacute; juridique</em>&nbsp;&raquo;. Le groupe de suivi formule les recommandations suivantes&nbsp;:</p><p>- renforcer la construction &laquo; marche en avant &raquo; du prix selon les r&eacute;alit&eacute;s &eacute;conomiques agricoles : le groupe de suivi appelle les interprofessions &agrave; prendre leurs responsabilit&eacute;s en publiant les indicateurs de r&eacute;f&eacute;rence. Une place pr&eacute;pond&eacute;rante doit &ecirc;tre donn&eacute;e aux indicateurs de co&ucirc;ts de production au sein des formules de d&eacute;termination et de r&eacute;vision du prix, afin de prot&eacute;ger les agriculteurs de la volatilit&eacute; des prix.</p><p>- g&eacute;n&eacute;raliser enfin la contractualisation &eacute;crite amont : les rapporteurs recommandent qu&rsquo;un bilan annuel des contr&ocirc;les de la contractualisation soit rendu public et d&rsquo;assurer un suivi de la contractualisation, aujourd&rsquo;hui trop peu appliqu&eacute;e.</p><p>- fluidifier les relations commerciales aval au service de la sanctuarisation de la mati&egrave;re premi&egrave;re agricole : face &agrave; la p&eacute;riode d&rsquo;inflation r&eacute;cente qui a montr&eacute; les faiblesses des clauses de r&eacute;vision automatique du prix, les rapporteurs recommandent de les renforcer en les int&eacute;grant au socle unique de la n&eacute;gociation. Ils recommandent aussi, pour les n&eacute;gociations post&eacute;rieures &agrave; 2025, un all&egrave;gement de la dur&eacute;e de n&eacute;gociation de trois mois &agrave; deux mois.</p><p>- mieux documenter les effets de la guerre des prix sur la mati&egrave;re premi&egrave;re agricole fran&ccedil;aise : les rapporteurs d&eacute;plorent l&rsquo;absence d&rsquo;&eacute;valuation du rel&egrave;vement du seuil de revente &agrave; perte (SRP + 10 %) dont l&rsquo;exp&eacute;rimentation arrive &agrave; &eacute;ch&eacute;ance en avril 2025. Conscient des effets assur&eacute;ment n&eacute;fastes pour les agriculteurs d&rsquo;une guerre des prix entra&icirc;n&eacute;e par la fin du SRP +10 %, ils plaident n&eacute;anmoins pour une prolongation assortie d&rsquo;une v&eacute;ritable &eacute;valuation et non pour une p&eacute;rennisation. Ils estiment aussi important d&rsquo;&eacute;valuer les effets sur l&rsquo;amont agricole de la publicit&eacute; comparative portant sur les prix des denr&eacute;es alimentaires et d&rsquo;envisager son encadrement. Enfin, ils recommandent que soit assur&eacute; un suivi des prix et de l&rsquo;origine des produits vendus sous &laquo; marque de distributeurs &raquo; par rapport aux produits de marques nationales.</p><p>- mieux r&eacute;guler les pratiques des centrales d&rsquo;achat et de services &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle europ&eacute;enne. Pour Anne&#8209;Catherine Loisier, s&eacute;natrice de C&ocirc;te-d&rsquo;Or (Union centriste) et rapporteure du groupe de suivi, &laquo; <em>les centrales d&rsquo;achats et de services &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle europ&eacute;enne sont devenues une voie de contournement des lois Egalim, quand elles ne sont pas le support de pratiques abusives. Il faut &ecirc;tre intraitable &agrave; leur &eacute;gard et ne pas amoindrir la port&eacute;e de la loi du 30 mars 2023, qui &eacute;rige le cadre fran&ccedil;ais des n&eacute;gociations commerciales, protecteur pour l&rsquo;amont agricole, en loi de police. Nous appelons le ministre &agrave; intensifier les contr&ocirc;les et &agrave; syst&eacute;matiquement prononcer des sanctions importantes &agrave; leur encontre</em> &raquo;.</p>


Le groupe de suivi des lois Egalim du Sénat met en garde contre la tentation d’un bouleversement du cadre des négociations commerciales et d’une complexication, tout en s’alarmant du décrochage de la « ferme France » dans les rayons.

Egalim 1, 2, 3 : appliquer la loi, appliquer la loi, appliquer la loi

<p>Il a tout d&rsquo;abord &eacute;t&eacute; int&eacute;rimaire pendant 1 an dans la m&eacute;tallurgie. Puis il a rejoint la Cuma de Mayet dans Sarthe en tant que saisonnier &agrave; 21 ans. Durant cette p&eacute;riode, un salari&eacute; a quitt&eacute; le poste et il l&rsquo;a remplac&eacute; dans la foul&eacute;e en tant que chauffeur m&eacute;canicien.</p><p>Il est par ailleurs est fervent promoteur de son m&eacute;tier, notamment avec sa <a href="https://www.tiktok.com/@robinmillet/video/7200735530861071621" target="_blank">chaine Tiktok</a> et fait des vid&eacute;os sur son quotidien &agrave; la ferme.&nbsp;</p><h2><strong>Ses missions au sein de la cuma ?</strong></h2><p>Il fait la maintenance des machines de la Cuma, surtout en pr&eacute;ventif.<br>Il se d&eacute;place chez les adh&eacute;rents avec le mat&eacute;riel de la Cuma et r&eacute;alise les travaux pour les adh&eacute;rents</p><h2><strong>Ce qu&rsquo;il aime dans son m&eacute;tier ?</strong></h2><p>L&rsquo;autonomie, la libert&eacute;, la vari&eacute;t&eacute; et le travail en ext&eacute;rieur. Pour lui, &laquo; c&rsquo;est du plaisir d&rsquo;aller au boulot &raquo;.</p><p>&nbsp;</p><figure  style="text-align: left;">
    <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/RLyE400hojA?autoplay=0"
            frameborder="0"></iframe>
    <figcaption>M&eacute;tier en Cuma - Robin, 29 ans, chauffeur m&eacute;canicien en cuma</figcaption>
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<h3><a href="https://ouest.cuma.fr/travailler-dans-une-cuma/" target="_blank">D&eacute;couvrez la diversit&eacute; des m&eacute;tiers en cuma :</a> </h3><p>Conduite d&rsquo;engins agricoles, entretien et r&eacute;paration du mat&eacute;riel, travail chez les adh&eacute;rents de Cuma, la gestion de la Cuma&hellip; de nombreux postes sp&eacute;cialis&eacute;s ou polyvalents sont ouverts toute l&rsquo;ann&eacute;e partout en France avec 16 offres d'emploi actuellement dans l'Ouest</p><p><strong>D&eacute;couvrez la f&eacute;d&eacute;ration r&eacute;gionale des cuma de l'Ouest, la plus importante de France avec + de 54 000 agriculteurs + de 2 300 cuma et + de 80 000 mat&eacute;riels agricoles actifs, ses services et ces projets : </strong><a href="https://ouest.cuma.fr/" target="_blank">https://ouest.cuma.fr/</a></p>


Depuis tout petit, il est passionné par les machines agricoles. Fils d’agriculteur, il a grandi à la ferme. C’était donc un évidence. Il a fait un BAC Pro agricole puis un BTS ACSE (Analyse et conduite des systèmes d’exploitations).

[VIDEO] Mon métier, ma passion : Robin, 29 ans, chauffeur mécanicien en cuma

<p>Des jantes, un toit de cabine et des carters moteur lat&eacute;raux couleur gris de la marque, le monogramme Claas sur les flancs du capot moteur trait&eacute; en blanc sur fond gris, le moyeu du volant et le tapis de sol int&eacute;grant un monogramme Night Edition ou encore un autoradio dot&eacute; de la fonction Apple CarPlay&nbsp;: tels sont quelques-uns des signes distinctifs de la s&eacute;rie limit&eacute;e Night Edition.</p><h2>6 mod&egrave;les &agrave; transmission CMatic</h2><p>La s&eacute;rie limit&eacute;e concerne les 4 cylindres Arion 550 (165ch) et 660 (205ch), les 6 cylindres Axion 830 (235ch) et 870 (295ch), et les 6 cylindres Axion 930 (355ch) et 960 (445ch), tous dot&eacute;s de la transmission &agrave; variation continue CMatic. Celle-ci est dot&eacute;e de quatre&nbsp;gammes m&eacute;caniques &agrave; passage automatique et d&eacute;livre son couple maximum &agrave; n&rsquo;importe quelle vitesse entre 0,05 et 50&nbsp;km/h. Elle permet au tracteur d&rsquo;atteindre sa vitesse maximale de 40 ou 50&nbsp;km/h &agrave; un r&eacute;gime compris entre 1400 tr/min et 1470tr/min. Le r&eacute;gime de ralenti est abaiss&eacute; &agrave; 650&nbsp;tr/min. En fonction des applications, le conducteur peut choisir entre trois&nbsp;plages de vitesses virtuelles.</p>


Baptisée Night Edition, la série limitée concerne six modèles dotés de la transmission à variation continue CMatic, héritant d’un design différenciant et d’une panoplie d'équipements spécifiques

Une série spéciale pour les Claas Arion et Axion à transmission continue

<p>Par 484 voix contre 70, les d&eacute;put&eacute;s ont approuv&eacute;, par un vote non contraignant, la position du gouvernement dans ces n&eacute;gociations. Ce r&eacute;sultat donne &agrave; l'ex&eacute;cutif un &laquo;&nbsp;<em>mandat d&eacute;mocratique</em>&nbsp;&raquo; qui va renforcer sa &laquo;&nbsp;<em>l&eacute;gitimit&eacute; pour d&eacute;fendre la voix du "non"&nbsp;aupr&egrave;s de la Commission et du Conseil europ&eacute;en&nbsp;</em>&raquo;, s'est f&eacute;licit&eacute;e la ministre du Commerce ext&eacute;rieur, Sophie Primas. Un vote du S&eacute;nat sur le m&ecirc;me sujet est attendu mercredi. &laquo;&nbsp;<em>Dans les conditions actuelles</em>&nbsp;&raquo;, ce projet d'accord entre l'Union europ&eacute;enne et les pays du Mercosur (Br&eacute;sil, Argentine, Uruguay, Paraguay) ne garantit pas des &laquo;&nbsp;<em>conditions de concurrence loyales pour nos agriculteurs</em>&nbsp;&raquo;, a soulign&eacute; devant les d&eacute;put&eacute;s la ministre de l'Agriculture Annie Genevard.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/mercosur-pourquoi-la-france-n-impose-t-elle-pas-son-droit-de-veto" target="_blank" title="">Mercosur : pourquoi la France n'impose-t-elle pas son droit de v&eacute;to ?</a>
</aside>
<p>Pendant le long d&eacute;bat consacr&eacute; &agrave; ce sujet inflammable, tous les groupes politiques, sans exception, ont exprim&eacute; leur rejet de l'accord commercial, mais avec des nuances. Ainsi les d&eacute;put&eacute;s du "socle commun" ont soutenu la position du gouvernement selon lequel l'accord pourrait &ecirc;tre amend&eacute;, car il ne faut pas &laquo;&nbsp;<em>s'opposer par anticipation et par principe &agrave; tout accord de libre-&eacute;change</em>&nbsp;&raquo;, comme l'a r&eacute;sum&eacute; Mme Genevard. D'autres, notamment les &eacute;lus insoumis et &eacute;cologistes, ont insist&eacute; sur leur refus de tout accord, quel qu'il soit, &laquo;&nbsp;<em>ni aujourd'hui ni demain</em>&nbsp;&raquo;, comme l'a dit l'&eacute;cologiste Marie Pochon. &laquo;&nbsp;<em>Il n'y a pas de bon accord UE-Mercosur possible</em>&nbsp;&raquo;, a &eacute;galement martel&eacute; Arnaud Le Gall (LFI).&nbsp;Le parti de la gauche radicale, qui r&eacute;clamait l'abandon pur et simple de ce projet d'accord, s&rsquo;est distingu&eacute; en refusant son soutien au gouvernement.</p><h3>&laquo;&nbsp;On nous interdit des insecticides, des herbicides, des semences OGM, des produits qu'on consid&egrave;re dangereux pour la sant&eacute; humaine, et tous ces pays d'Am&eacute;rique du Sud travaillent avec &ccedil;a, &agrave; grands renforts de d&eacute;forestation. C'est aberrant&nbsp;&raquo;</h3><p>La France n'est en tout cas plus seule dans son refus : le gouvernement polonais a adopt&eacute; mardi une r&eacute;solution proclamant que Varsovie n'accepterait pas l'accord &laquo;&nbsp;<em>sous cette forme</em>&nbsp;&raquo;, notamment en raison de &laquo;&nbsp;<em>l'inqui&eacute;tude pour les agriculteurs polonais et la s&eacute;curit&eacute; alimentaire</em>&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;<em>Des actions diplomatiques sont en cours pour constituer une minorit&eacute; qui emp&ecirc;chera l'entr&eacute;e en vigueur de l'accord</em>&nbsp;&raquo;, a soulign&eacute; le vice-premier ministre Wladyslaw Kosiniak-Kamysz.</p><p>En France, parall&egrave;lement aux avanc&eacute;es politiques, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-agriculteurs-mobilises-contre-les-entraves-debat-sur-le-mercosur-a-l-assemblee-nationale" target="_blank">les agriculteurs ont continu&eacute; mardi &agrave; multiplier leurs actions sur le terrain</a>. A Strasbourg, une cinquantaine de tracteurs d'agriculteurs de la Coordination rurale ont ainsi &eacute;t&eacute; bloqu&eacute;s par les forces de l'ordre &agrave; environ un kilom&egrave;tre du Parlement europ&eacute;en, o&ugrave; ils souhaitaient dire leur opposition &agrave; l'accord. &laquo;&nbsp;<em>On nous interdit des insecticides, des herbicides, des semences OGM, des produits qu'on consid&egrave;re dangereux pour la sant&eacute; humaine, et tous ces pays d'Am&eacute;rique du Sud travaillent avec &ccedil;a, &agrave; grands renforts de d&eacute;forestation. C'est aberrant</em>&nbsp;&raquo;, a d&eacute;clar&eacute; Cyril Hoffmann, venu de C&ocirc;te d'Or.</p><p>Dans le Gers, une quarantaine d'agriculteurs ont d&eacute;vers&eacute; des pneus, de la boue et de l'engrais devant le site de Danone &agrave; Villecomtal-sur-Arros, &eacute;galement &agrave; l'appel de la CR, avec l'intention de bloquer la plateforme pour la nuit.</p><p>De son c&ocirc;t&eacute;, l'alliance majoritaire FNSEA-Jeunes agriculteurs a lanc&eacute; partout en France de nouvelles actions jusqu'&agrave; jeudi, visant &laquo;&nbsp;<em>tout ce qui entrave la vie des agriculteurs</em>&nbsp;&raquo;, notamment les administrations (pr&eacute;fectures, agences de l'eau, etc.), a pr&eacute;cis&eacute; sur France 2 le pr&eacute;sident de la FNSEA Arnaud Rousseau.</p><h2>En ordre dispers&eacute;</h2><p>&laquo;&nbsp;<em>Stop les papiers on en a marre</em>&nbsp;&raquo; ou &laquo;&nbsp;<em>Ras-le-bol</em>&nbsp;&raquo;, clamaient des pancartes accroch&eacute;es &agrave; des tracteurs venus bloquer la cit&eacute; administrative de Lille (Nord). A Perpignan (Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales), une centaine d'agriculteurs v&ecirc;tus de noir ont d&eacute;fil&eacute; derri&egrave;re un cercueil, jusqu'&agrave; la pr&eacute;fecture.</p><p>A la mi-journ&eacute;e, quelque 660 agriculteurs menaient une vingtaine d'actions dans 15 d&eacute;partements, selon le dernier bilan des autorit&eacute;s, qui &eacute;voque notamment des rassemblements &agrave; Rouen (Seine-Maritime) ou Laon (Aisne), un barrage filtrant &agrave; Poitiers (Vienne) et des op&eacute;rations sur des plateformes logistiques de supermarch&eacute;s comme &agrave; Saint-Quentin-Fallavier (Is&egrave;re).</p><p>Moins d'un an apr&egrave;s <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/du-malaise-a-la-pause-les-enseignements-d-une-crise-agricole-inedite" target="_blank">une mobilisation historique</a> et apr&egrave;s un &eacute;t&eacute; difficile marqu&eacute; par de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/moisson-2024-des-rendements-moyens-en-baisse-pour-les-recoltes-d-automne" target="_blank">mauvaises r&eacute;coltes</a> et la flamb&eacute;e de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/avances-sur-indemnisations-fco-3-la-procedure-de-teledeclaration-est-ouverte" target="_blank">FCO</a> et de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/mhe-la-strategie-vaccinale-devoilee-les-vaccins-disponibles" target="_blank">MHE</a>, les agriculteurs estiment n'avoir pas obtenu suffisamment d'avanc&eacute;es concr&egrave;tes. Si les deux premiers syndicats partagent des revendications - comme de pouvoir utiliser des pesticides aujourd'hui autoris&eacute;s en Europe et interdits en France du fait de leur toxicit&eacute; -, ils occupent le terrain en ordre dispers&eacute;, dans un climat tendu &agrave; deux mois des &eacute;lections des Chambres d&rsquo;agriculture. La Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne, troisi&egrave;me syndicat repr&eacute;sentatif, continue aussi ses mobilisations contre le Mercosur, avec une action en Dordogne.</p>


L'Assemblée nationale a affiché mardi son soutien au gouvernement dans son opposition au projet d'accord de libre-échange entre l'UE et le Mercosur, tel qu'il est envisagé par la Commission européenne. Une position également endossée par la Pologne qui vient d'officialiser son refus de l'accord en l'état. En ordre dispersé, les manifestations se poursuivent en France.

Projet d’accord commercial UE-Mercosur : une large majorité de députés dit « non »

<p style="text-align:justify;">&nbsp;</p><figure  style="text-align: left;">
    <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/17YU95mdKKY?autoplay=0"
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    <figcaption>fnab</figcaption>
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<p style="text-align:justify;">Le site www.agribiolien.fr est un site de petites annonces et d&rsquo;&eacute;changes entre producteurs bio. &nbsp;D&eacute;sormais accessible depuis un t&eacute;l&eacute;phone mobile, son design a &eacute;t&eacute; am&eacute;lior&eacute; pour permettre aux agriculteurs et agricultrices bio de publier ou de consulter des petites annonces, sans passer par un interm&eacute;diaire.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/large/0/0/3/0/6400300-1-fre-FR/ba9e257f741e-post-facebook-agribiolien-1-png" alt="" height="252" width="300" /></figure>

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<h3 style="text-align:justify;"><strong>La garantie de rechercher ou proposer, de mani&egrave;re dir</strong><strong>ecte entre agriculteurs, des produits issus de fermes certifi&eacute;es bio</strong></h3><p style="text-align:justify;">www.agribiolien, c&rsquo;est tout d&rsquo;abord et avant tout la garantie de trouver des petites annonces certifi&eacute;es bio. En effet, tous les annonceurs mettent &agrave; disposition leurs certificats bio dans leur offre dans un souci de transparence. De plus, seuls les agriculteurs dot&eacute;s de leur code de notification de <a href="https://www.agencebio.org/" target="_blank">l&rsquo;Agence bio</a> ont la possibilit&eacute; de publier des offres.</p><h3 style="text-align:justify;"><strong>On trouve tout sur www.agribiolien.fr</strong></h3><p style="text-align:justify;"><a href="http://www.agribiolien.fr" target="_blank">www.agribiolien.fr</a> se veut complet&nbsp;: foncier, animaux, mat&eacute;riel agricole, fourrage, c&eacute;r&eacute;ales, que votre besoin concerne le mara&icirc;chage, la viticulture, l&rsquo;arboriculture, les PPAM , les m&eacute;langes et m&eacute;teils, les ol&eacute;o prot&eacute;agineux&hellip; vous pouvez trouver de tout sur le site www.agribiolien.fr</p><div class="citation">
    <span>"Il y a de tout sur Agribiolien. &Ccedil;a permet d&rsquo;avoir un regard sur tout ce qui est disponible au niveau national chez les agriculteurs biologiques. [&hellip;] C&rsquo;est un outil d&rsquo;&eacute;change. Je suis entr&eacute; sur Agribiolien et avant de mettre mon annonce, j&rsquo;ai &eacute;t&eacute; voir ce qui &eacute;tait publi&eacute; d&eacute;j&agrave;. Je trouve qu&rsquo;il y a beaucoup moins de sp&eacute;culation du coup, parce qu&rsquo;on sait qu&rsquo;on est entre agriculteurs biologiques. "</span>
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<p style="text-align:justify;">La consultation des annonces est gratuite et ouverte &agrave; tous et toutes. L&rsquo;adh&eacute;sion &agrave; un groupement d&rsquo;agriculture biologique (GAB) donne acc&egrave;s &agrave; toutes les fonctionnalit&eacute;s du site&nbsp;: acc&egrave;s aux coordonn&eacute;es de l&rsquo;ensemble des annonceurs,&nbsp; possibilit&eacute; de d&eacute;poser des annonces dans toutes les cat&eacute;gories, cr&eacute;ation d&rsquo;alertes avec des mots cl&eacute;s, vue cartographique. Pour vous renseigner sur l&rsquo;adh&eacute;sion <a href="https://www.agribiolien.fr/reseau/reseau/" target="_blank">cliquez ici</a></p><h3 style="text-align:justify;"><strong>Une navigation facilit&eacute;e</strong></h3><p style="text-align:justify;">Son design a &eacute;t&eacute; revu pour rendre la navigation plus ais&eacute;e et agr&eacute;able. &nbsp;Une fonction recherche permet de voir en un coup d&rsquo;&oelig;il ce qui est disponible sur le site</p><p style="text-align:justify;"><strong>Plus de 750 annonces bio, plus 6200 producteurs</strong><strong> inscrits</strong></p><p style="text-align:justify;">Unique site de petites annonces entre agriculteurs bio, Agribiolien rassemble d&eacute;j&agrave; plus de 750 annonces. Ne tardez plus &agrave; le d&eacute;couvrir.</p><p style="text-align:justify;">Pour en savoir plus&nbsp;: <a href="https://www.produire-bio.fr/articles-pratiques/decouvrez-agribiolien-le-site-de-petites-annonces-bio/" target="_blank" title="www.produirebio.fr">www.produirebio.fr</a></p><p style="text-align:justify;">&nbsp;</p><p>&nbsp;</p>


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<p>L&rsquo;Association Contrat de solutions organise une journ&eacute;e technique multipartenaire et interg&eacute;n&eacute;rationnelle accueillie &agrave; l&rsquo;<strong>Institut Agricole Hazebrouck (59),</strong>&nbsp;<strong>le mardi 3 d&eacute;cembre</strong>&nbsp;prochain.&nbsp;</p><p>La th&eacute;matique phare : &laquo; La transition phyto : un d&eacute;fi pour l&rsquo;agriculture contemporaine ! &raquo;.&nbsp;</p><p><strong>Cet &eacute;v&eacute;nement se composera d&rsquo;une table ronde autour de la r&eacute;duction des usages et des impacts des produits phytos. La DRAAF, la MSA et deux&nbsp;agriculteurs seront pr&eacute;sents pour d&eacute;battre sur cette th&eacute;matique &agrave; partir de 9h30.</strong></p><p>S'en suivra&nbsp;une s&eacute;rie d&rsquo;ateliers tournants participatifs ou de d&eacute;monstration,&nbsp;organis&eacute;s autour de l&rsquo;agriculture num&eacute;rique, de la reconception de syst&egrave;mes &agrave; l'&eacute;chelle de l'exploitation, des nouveaut&eacute;s en mati&egrave;re de pulv&eacute;risateurs,&nbsp;de la r&eacute;glementation lors des contr&ocirc;les pulv&eacute;,&nbsp;de la pr&eacute;vention sant&eacute;, du recyclage des produits agricoles ou encore de la mise en place de bandes fleuries.&nbsp;</p><p><strong>Cette journ&eacute;e vous int&eacute;resse,</strong> n&rsquo;attendez plus, inscrivez vous vite&nbsp;<strong><a href="https://forms.office.com/e/w82eQriL2g" target="_blank">ICI</a></strong>&nbsp;!</p><p>Pour en savoir plus,&nbsp;<strong><a href="https://contratsolutions.fr/wp-content/uploads/2024/11/Flyer-invitation-031224-Institut-agricole-dHazebrouck.pdf" target="_blank">t&eacute;l&eacute;charger le programme</a>&nbsp;!</strong></p>


L’Association Contrat de solutions organise une journée technique multipartenaire à l’Institut Agricole Hazebrouck (59) le mardi 3 décembre prochain autour de la « Transition phyto : un défi pour l’agriculture contemporaine ! ». Cette journée est gratuite et ouverte à tous sur inscription.

Réservez votre Journée technique gratuite :  Transition phyto  un défi pour l’agriculture contemporaine !

<p class="MsoPlainText"><em>"Les agriculteurs doivent de fa&ccedil;on permanente s'adapter"</em> alors que<em> "le changement climatique apporte de nouvelles maladies dans les champs"</em> et met le secteur au d&eacute;fi du manque d'eau, a-t-il r&eacute;cemment d&eacute;clar&eacute; &agrave; l'AFP, en marge d'une r&eacute;union de la f&eacute;d&eacute;ration &agrave; Gen&egrave;ve.</p><p class="MsoPlainText">Au m&ecirc;me moment le monde perd <em>"de fa&ccedil;on permanente des terres arables"</em> sous l'effet du changement climatique qui provoque de trop fortes pluies dans certaines r&eacute;gions et en d&eacute;sertifie d'autres, explique-t-il, soulignant aussi le b&eacute;tonnage croissant.</p><p class="MsoPlainText">Face aux d&eacute;fis du changement climatique et de l'ins&eacute;curit&eacute; alimentaire, il faut trouver des solutions pour produire plus et <em>"accro&icirc;tre le rendement"</em>, estime M. Keller, pour qui <em>"l'appel est tr&egrave;s clair : laissez-nous innover mais aussi laissez-nous utiliser tous les outils existants en termes de m&eacute;thode de s&eacute;lection".</em></p><p class="MsoPlainText">L'ISF, qui repr&eacute;sente tous les grands semenciers mondiaux, d&eacute;fend en particulier le d&eacute;veloppement des "nouvelles techniques g&eacute;nomiques" (NGT ou NBT selon leurs acronymes en anglais), qui &eacute;dite le mat&eacute;riel g&eacute;n&eacute;tique des plantes, via par exemple la technologie des ciseaux mol&eacute;culaires (CRISPR-Cas), sans ajout ext&eacute;rieur - contrairement aux organismes g&eacute;n&eacute;tiquement modifi&eacute;s (OGM), transg&eacute;niques.</p><p class="MsoPlainText">Ces technologies sont au c&oelig;ur d'une controverse entre ceux qui estiment ces biotechnologies indispensables &agrave; l'heure du changement climatique et ceux qui veulent qu'elles restent s&eacute;v&egrave;rement encadr&eacute;s, comme les OGM, redoutant des effets incontr&ocirc;lables quand les plantes qui en sont issues se diffuseront dans la nature.</p><p class="MsoPlainText">En juin dernier, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/toujours-pas-de-ngt-en-vue-dans-l-espace-europeen" target="_blank" title="">les &Eacute;tats de l'Union europ&eacute;enne ont renonc&eacute;</a>, faute de majorit&eacute;, &agrave; se prononcer sur un texte d&eacute;r&eacute;gulant ces biotechnologies g&eacute;n&eacute;tiques, tandis qu'en France, l'agence sanitaire Anses a recommand&eacute; en mars d'&eacute;valuer <em>"au cas par cas"</em> avant toute mise sur le march&eacute;.</p><p class="MsoPlainText"><em>"Nous avons besoin d'innover</em>" et "<em>de plus en plus vite"</em> pour pouvoir d&eacute;velopper de nouvelles vari&eacute;t&eacute;s en 5 ans et non plus en 10-15 ans, et <em>"plus il y a de m&eacute;thode de s&eacute;lection qui sont &agrave; notre port&eacute;e, plus nous serons capables d'amener de nouvelles solutions aux agriculteurs"</em>, fait valoir M. Keller.&nbsp;</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ngt-le-plaidoyer-de-limagrain" target="_blank" title="">NGT : le plaidoyer de Limagrain</a>
</aside>
<h2 class="MsoPlainText">"Des zones d'ombre"</h2><p class="MsoPlainText">Affirmant par ailleurs que la biodiversit&eacute; est <em>"une priorit&eacute; pour le secteur semencier"</em>, il souligne l'importance que ces entreprises aient acc&egrave;s aux ressources g&eacute;n&eacute;tiques des plantes.</p><p class="MsoPlainText">A cet &eacute;gard, les 196 nations de la COP16 biodiversit&eacute; ont adopt&eacute; d&eacute;but novembre &agrave; Cali, en Colombie, la mise en &oelig;uvre d'un fonds multilat&eacute;ral cens&eacute; &ecirc;tre abond&eacute; par les entreprises faisant des b&eacute;n&eacute;fices gr&acirc;ce au g&eacute;nome num&eacute;ris&eacute; de plantes ou d'animaux issus des pays en d&eacute;veloppement.</p><p class="MsoPlainText">Ces pays esp&egrave;rent que ce m&eacute;canisme financier, baptis&eacute; "Fonds Cali", permettra de lever des milliards de dollars, destin&eacute;s &agrave; financer leurs engagements de protection de la nature.</p><p class="MsoPlainText">Ces questions sont<em> "extr&ecirc;mement importantes" </em>car elles portent&nbsp;<em>"sur la question de l'acc&egrave;s et de l'utilisation de l'information num&eacute;rique : l'acc&egrave;s aux connaissances"</em> et non pas &agrave; la ressource g&eacute;n&eacute;tique elle-m&ecirc;me, soul&egrave;ve M. Keller.</p><p class="MsoPlainText">Il appelle toutefois &agrave; une plus grande<em> "clart&eacute;"</em> et <em>"pr&eacute;dictibilit&eacute;"</em>, consid&eacute;rant qu'<em>"il y a beaucoup de zones d'ombres"</em> entourant le fonctionnement du m&eacute;canisme et sur la fa&ccedil;on dont une entreprise <em>"peut prouver qu'elle n'a pas utilis&eacute;"</em> ces informations.</p><p class="MsoPlainText">Les<em> "informations de s&eacute;quen&ccedil;age num&eacute;rique sur les ressources g&eacute;n&eacute;tiques"</em>, issues souvent d'esp&egrave;ces pr&eacute;sentes dans les pays pauvres, sont utilis&eacute;es dans la fabrication de m&eacute;dicaments ou de cosm&eacute;tiques, entre autres, qui peuvent rapporter des milliards.&nbsp;Mais peu de b&eacute;n&eacute;fices tir&eacute;s de ces donn&eacute;es g&eacute;n&eacute;tiques - t&eacute;l&eacute;charg&eacute;es dans des bases de donn&eacute;es en libre acc&egrave;s - reviennent aux communaut&eacute;s d'origine.</p>


L'agriculture peut apporter des solutions aux effets destructeurs du changement climatique sur les cultures mais pour cela, "laissez-nous innover", demande le secrétaire général de la Fédération internationale des semences (ISF), Michael Keller.

« Laissez-nous innover » : l'appel des semenciers

Retrouvez toutes les informations utiles pour découvrir ou redécouvrir cette méthode de production respectueuse de l'environnement et du bien-être animal. Quelles sont les normes ? Est-ce que le label AB est meilleur qu'Eurofeuille (label européen) ? Comment se déroule les contrôles ?

Qu'est-ce que l'Agriculture Biologique (AB) ? Définition et certification

<p>&laquo;&nbsp;<em>La pr&eacute;gnance de pollutions diffuses de produits phytopharmaceutiques dans les ressources en eau rend n&eacute;cessaire une action pour ramener les taux de m&eacute;tabolites d&eacute;tect&eacute;s en-de&ccedil;&agrave; des seuils r&eacute;glementaires au niveau de la distribution d&rsquo;eau destin&eacute;e &agrave; la consommation humaine, dans une logique de principe de pr&eacute;caution pour la protection de population</em>&nbsp;&raquo;. C&rsquo;est sur ce constat que le gouvernement, en novembre 2023, avait missionn&eacute; trois inspections g&eacute;n&eacute;rales, &agrave; savoir le CGAAER (*) pour l&rsquo;Agriculture, l&rsquo;IGEDD (**) pour la Transition &eacute;cologique et l&rsquo;IGAS (***) pour la Sant&eacute;. Objectif de la mission&nbsp;: formuler des recommandations pour restaurer la qualit&eacute; des eaux d&eacute;grad&eacute;es par des contaminations aux pesticides et &agrave; leurs m&eacute;tabolites.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/au-robinet-des-metabolites-de-chlorothalonil-et-de-s-metolachlore" target="_blank" title="">Au robinet, des m&eacute;tabolites de chlorothalonil et de S-m&eacute;tolachlore</a>
</aside>
<p>Les trois inspections ont rendu leur rapport &ndash; 586 pages pour le tome 1 sous-titr&eacute; &laquo;&nbsp;synth&egrave;se&nbsp;&raquo; &ndash; en juin dernier, mais il n&rsquo;a &eacute;t&eacute; rendu public qu&rsquo;&agrave; la mi-novembre. Le constat est grave pour ne pas dire alarmiste. &laquo;&nbsp;<em>La pr&eacute;servation de la qualit&eacute; des ressources en eau est en &eacute;chec pour ce qui concerne les pesticides</em> (&hellip;) &nbsp;<em>La politique de protection des captages est &agrave; refonder</em> (&hellip;) <em>Les leviers &laquo; r&eacute;galiens &raquo; sont insuffisamment utilis&eacute;s pour r&eacute;duire les usages des produits phytosanitaires</em> (&hellip;) <em>Sans mesures pr&eacute;ventives ambitieuses et cibl&eacute;es, la reconqu&ecirc;te de la qualit&eacute; des eaux est illusoire</em>&nbsp;&raquo;.</p><h2>Moins de captages, plus de captages prioritaires</h2><p>La France compte environ 30.000 captages sur lesquels sont pr&eacute;lev&eacute;s 18 millions de m3 par jour pour produire des Eaux destin&eacute;es &agrave; la consommation humaine (EDCH). Deux tiers sont en eaux souterraines et un tiers en eaux superficielles. Selon l&rsquo;OFB, sur la p&eacute;riode 1980-2019, pr&egrave;s de 12.500 captages d&rsquo;eau potable ont &eacute;t&eacute; ferm&eacute;s, en raison de la d&eacute;gradation de la qualit&eacute; de la ressource,&nbsp;due, dans 41 % des cas, &agrave; des teneurs excessives en nitrates et pesticides. Si, initialement, la pollution de l&rsquo;eau &eacute;tait principalement li&eacute;e &agrave; des pollutions ponctuelles, les pollutions diffuses constituent d&eacute;sormais le principal motif de fermeture.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/0/5/8/6428504-1-fre-FR/80e0afb2f2f2-prioritaire-jpg" alt="R&eacute;partition des captages prioritaires en France hexagonale (Source : CGAAER, IGAS, IGEDD)" height="1068" width="1804" /><figcaption>R&eacute;partition des captages prioritaires en France hexagonale (Source : CGAAER, IGAS, IGEDD)</figcaption></figure>

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<p>Autre signe d&rsquo;inqui&eacute;tude&nbsp;: l&rsquo;augmentation du nombre de captages dit prioritaires, au nombre de 1374 inscrits dans les SDAGE 2022- 2027 des six bassins de l&rsquo;Hexagone, soit une augmentation de 24 % par rapport aux SDAGE pr&eacute;c&eacute;dents. Depuis 2009 et le Grenelle de l&rsquo;environnement, les captages dit prioritaires font l&rsquo;objet de plans d&rsquo;action visant &agrave; la restauration et &agrave; la pr&eacute;servation de la ressource. Selon une &eacute;tude de l&rsquo;INRAE cit&eacute;e dans le rapport, seulement une douzaine d&rsquo;aires d&rsquo;alimentation de captage (AAC) auraient &eacute;t&eacute; restaur&eacute;es en 25 ans sous l&rsquo;effet du changement des pratiques agricoles.</p><h2>10,2 millions de Fran&ccedil;ais boivent de l&rsquo;eau non conforme</h2><p>Les taux excessifs concernent les eaux brutes destin&eacute;es &agrave; la consommation humaine mais &eacute;galement l&rsquo;eau distribu&eacute;e au robinet. Concernant cette derni&egrave;re, la r&eacute;glementation fixe les limites de concentration &agrave; 0,1 &micro;g/l par pesticide ou m&eacute;tabolite pertinent et &agrave; 0,5 &micro;g/l en cumul, et &agrave; 0,9 &micro;g/l par m&eacute;tabolite non pertinent. Selon le dernier bilan en date &eacute;tabli par le minist&egrave;re de la sant&eacute;, relatif &agrave; l&rsquo;ann&eacute;e 2022,&nbsp;10,2 millions de Fran&ccedil;ais ont &eacute;t&eacute; aliment&eacute;s au moins une fois par une eau non conforme aux exigences r&eacute;glementaires vis-&agrave;-vis des pesticides et de leurs m&eacute;tabolites.</p><p>En 2022, 61 mol&eacute;cules &eacute;taient &agrave; l&rsquo;origine des situations de d&eacute;passements r&eacute;currents des limites, les substances retrouv&eacute;es le plus fr&eacute;quemment &agrave; des concentrations &eacute;lev&eacute;es &eacute;tant par ordre d&eacute;croissant la chloridazone desph&eacute;ny (herbicide betterave interdit en 2020), le m&eacute;tolachlore (herbicide ma&iuml;s et sorgho interdit en 2023), la chloridazone m&eacute;thyl desph&eacute;nyl (herbicide betterave interdit en 2020),&nbsp;l&rsquo;atrazine d&eacute;s&eacute;thyl d&eacute;isopropyl et l'atrazine d&eacute;s&eacute;thyl. &laquo;&nbsp;<em>Interdite depuis 2003, l&rsquo;atrazine figure pourtant encore parmi les principaux contaminants, d&rsquo;o&ugrave; l&rsquo;absolue n&eacute;cessit&eacute; de mesures pr&eacute;ventives urgentes pour &eacute;viter que ce type de ph&eacute;nom&egrave;ne se reproduise. Ce constat peut aussi &ecirc;tre fait pour le chlorothalonil</em>&nbsp;&raquo;, lit-on dans le rapport.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/0/5/8/6428507-1-fre-FR/0b264086579a-conforme-jpg" alt="Proportion de la population desservie par une eau conforma en permanence aux limites de qualit&eacute; pour les pesticides (situation C) en 2022 (Source : Direction g&eacute;n&eacute;rale de la sant&eacute;)" height="1196" width="1534" /><figcaption>Proportion de la population desservie par une eau conforma en permanence aux limites de qualit&eacute; pour les pesticides (situation C) en 2022 (Source : Direction g&eacute;n&eacute;rale de la sant&eacute;)</figcaption></figure>

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<p>Si dans un peu moins d&rsquo;un tiers des d&eacute;partements, 30 exactement, plus de 98% de la population a &eacute;t&eacute; desservie par une eau respectant en permanence les limites de qualit&eacute; pour les pesticides, dans&nbsp;27 d&eacute;partements, cette proportion est inf&eacute;rieure &agrave; 80%. Les r&eacute;gions Hauts-de-France, Normandie, Grand-est ou encore Ile-de-France figurent parmi les plus critiques, non sans lien avec les cultures &laquo;&nbsp;<em>intensives</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>Deux d&eacute;partements en particulier sont point&eacute;s du doigts, &agrave; savoir le Calvados et l&rsquo;Aisne. Dans l&rsquo;Aisne, fin 2023, 72 % des unit&eacute;s de distribution desservant environ 400.000 personnes &eacute;taient concern&eacute;es par des concentrations sup&eacute;rieures &agrave; 0,1 &micro;g/l pour la chloridazone desph&eacute;nyl et il en est de m&ecirc;me pour 78 % des unit&eacute;s desservant 467.000 habitants pour le chlorothalonil R471811.</p><h2>Le cas des eaux brutes</h2><p>S&rsquo;agissant des eaux brutes, dont la r&eacute;glementation fixe les limites de concentration &agrave; 2 &micro;g/l par pesticide ou m&eacute;tabolite pertinent et 5 &micro;g/l pour le cumul, le rapport pointe la chloridazone desph&eacute;nyl dans des zones de culture de la betterave, la situation la plus critique se trouvant dans l&rsquo;Aisne qui concentre de nombreux captages o&ugrave; la concentration moyenne dans les eaux brutes d&eacute;passe 2 &micro;g/l, avec une pointe &agrave; 23,28 &micro;g/l. &laquo;&nbsp;<em>Ces teneurs sup&eacute;rieures &agrave; 2 &micro;g/l signifient que des ressources ne devraient plus &ecirc;tre utilis&eacute;es pour produire des eaux destin&eacute;es &agrave; la consommation humaine et devraient &ecirc;tre abandonn&eacute;es&nbsp;</em>&raquo;, rappelle la mission. Pour le chlorothalonil R471811, 32 d&eacute;partements pr&eacute;sentent des concentrations comprises entre 0,9 et 2 &micro;g/l. Ils sont situ&eacute;s majoritairement dans les r&eacute;gions Hauts-de-France et Normandie. Les concentrations d&eacute;passant 3 &micro;g/l sont localis&eacute;s &agrave; 35 % dans le Calvados et 31 % dans l&rsquo;Aisne.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/7/5/8/6428572-1-fre-FR/72139ec79350-normandie-jpg" alt="Non-conformit&eacute;s r&eacute;currentes en pesticides dans l&rsquo;eau distribu&eacute;e en Normandie en 2022 (Source : ARS)" height="1312" width="2014" /><figcaption>Non-conformit&eacute;s r&eacute;currentes en pesticides dans l&rsquo;eau distribu&eacute;e en Normandie en 2022 (Source : ARS)</figcaption></figure>

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<h2>Les limites et les co&ucirc;ts des mesures curatives</h2><p>Face aux pics de contamination, susceptibles d&rsquo;entra&icirc;ner des restrictions de consommation de l&rsquo;eau du robinet, les Personnes responsables de la production et de la distribution d&rsquo;eau (PRPDE) peuvent solliciter des d&eacute;rogations, &laquo;&nbsp;au <em>prix d&rsquo;une lourde charge administrative</em>&nbsp;&raquo;. &nbsp;D&rsquo;o&ugrave; les 10,2 millions de Fran&ccedil;ais buvant de l&rsquo;eau non conforme.... Mais la directive europ&eacute;enne (UE) n&deg;2020/2184, traduite en droit fran&ccedil;ais en 2022, en a sensiblement r&eacute;duit le champ,&nbsp;en les limitant &agrave; deux (au lieu de trois dans le cadre de la directive pr&eacute;c&eacute;dente), pour une dur&eacute;e maximale de trois ans, renouvelable une fois.&nbsp;Selon la directive europ&eacute;enne, ces d&eacute;rogations ne doivent pas&nbsp;&laquo; <em>constituer un danger potentiel pour la sant&eacute; humaine</em> &raquo; et il ne doit pas &laquo; <em>exister d&rsquo;autre moyen&nbsp;</em><em>raisonnable de maintenir la distribution des eaux destin&eacute;es &agrave; la consommation humaine dans le&nbsp;</em><em>secteur concern&eacute;</em> &raquo;.&nbsp;</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/0/5/8/6428501-1-fre-FR/b2d95705959a-cout-png" alt="Surco&ucirc;t sur le prix de l&rsquo;eau distribu&eacute;e de deux fili&egrave;res de traitement en fonction de la population desservie (Source : Mission et entreprises de l&rsquo;eau)" height="854" width="1512" /><figcaption>Surco&ucirc;t sur le prix de l&rsquo;eau distribu&eacute;e de deux fili&egrave;res de traitement en fonction de la population desservie (Source : Mission et entreprises de l&rsquo;eau)</figcaption></figure>

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<p>Ce cadre plus restrictif a&nbsp;pour effet de multiplier le recours &agrave; des solutions curatives et co&ucirc;teuses. &laquo;&nbsp;<em>Dans le contexte de l&rsquo;ampleur des contaminations des eaux brutes par les m&eacute;tabolites de pesticides et du d&eacute;r&egrave;glement climatique, le changement de ressource est d&eacute;sormais plus difficile &agrave; mettre en &oelig;uvre. De m&ecirc;me, la dilution de ressources diff&eacute;rentes ne peut plus &ecirc;tre consid&eacute;r&eacute;e comme une r&eacute;ponse syst&eacute;matique aux situations de non-conformit&eacute;. Les concentrations en m&eacute;tabolites sont telles qu&rsquo;il faudrait diluer dans un rapport de 1 &agrave; 20, voire 30, pour respecter les limites r&eacute;glementaires</em>&nbsp;&raquo;, indique le rapport.</p><p>L&rsquo;autre solution consiste &agrave; recourir &agrave; des traitements, par adsorption sur charbon actif ou par r&eacute;tention physique par filtration membranaire. A quel prix&nbsp;? La mission a constat&eacute; que &laquo;&nbsp;<em>les diff&eacute;rentes autorit&eacute;s publiques ne disposaient pas d&rsquo;&eacute;l&eacute;ments de r&eacute;f&eacute;rence &agrave; jour sur les co&ucirc;ts de traitement. Certaines agences de l&rsquo;eau ont une connaissance partielle de ces co&ucirc;ts, mais pas les Agances r&eacute;gionales de sant&eacute;&nbsp;</em>&raquo;. Le surco&ucirc;t du traitement au charbon actif est estim&eacute; entre 0,2&euro;/m3 et 0,3&euro;/m3 et celui de la nanofiltration entre 0,5&euro;/m3&nbsp;et 1,2&euro;/m3 en fonction des volumes en jeu.</p><p>Conform&eacute;ment au <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/plan-eau-stocker-plus-irriguer-plus-et-mieux-et-repenser-les-assolements" target="_blank">Plan eau</a>, d&eacute;voil&eacute; en mars 2023, la <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/objectifs-leviers-indicateur-budget-tout-sur-la-strategie-ecophyto-2030" target="_blank">Strat&eacute;gie Ecophyto 2030</a> instaure la notion d&rsquo;aires d&rsquo;alimentation de captage &laquo;&nbsp;sensibles et prioritaires&nbsp;&raquo;. Celles-ci doivent d&eacute;finies par un arr&ecirc;t&eacute; publi&eacute; avant fin 2024. Dans les zones en question, en cas de d&eacute;passement des exigences de qualit&eacute; fix&eacute;es pour les EDCH par un pesticide toujours utilise&#769;, les Pr&eacute;fets pourront d&eacute;cr&eacute;ter des mesures de gestion &laquo;&nbsp;contraignantes&nbsp;&raquo;, qui restent &agrave; d&eacute;finir et qui seront financi&egrave;rement assorties de mesures type <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/maec-l-etat-debloque-150-millions-d-euros-pour-couvrir-les-contrats-2023">MAEC</a> et <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/nous-testons-des-pse-carbone-qualite-de-l-eau-et-biodiversite">PSE</a>.</p><h2>La surveillance perfectible</h2><p>Selon le rapport, l&rsquo;ajout de nouvelles mol&eacute;cules aux listes de surveillance et le perfectionnement des techniques d&rsquo;analyse contribue &agrave; augmenter la fr&eacute;quence de non-conformit&eacute;. Qu&rsquo;en sera-t-il quand les compos&eacute;s perfluor&eacute;s, les PFAS, qualifi&eacute;s de &laquo;&nbsp;polluant &eacute;ternels&nbsp;&raquo;, rejoindront la liste des mol&eacute;cules sous surveillance&nbsp;?&nbsp; La mission ne s&rsquo;est pas pench&eacute;e &laquo;&nbsp;<em>en d&eacute;tail&nbsp;</em>&raquo; sur le sujet. L&rsquo;agriculture est indirectement concern&eacute;e via&nbsp;les boues d&rsquo;&eacute;puration et directement via les pesticides. Un <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/polluants-eternels-pesticides-et-boues-sous-surveillance" target="_blank">rapport de l&rsquo;IGEDD publi&eacute; en 2023</a> indiquait que &laquo;&nbsp;l<em>e sujet des pesticides potentiellement concern&eacute;s est tr&egrave;s mal document&eacute;, ce qui justifierait la mise en place d&rsquo;une enqu&ecirc;te aupr&egrave;s des fabricants pour d&eacute;terminer les pesticides concern&eacute;s, les quantit&eacute;s vendues en France, sur quelles cultures et dans quelles r&eacute;gions&nbsp;</em>&raquo;. Ind&eacute;pendamment des PFAS, le rapport des trois inspections estime perfectible la surveillance des EDCH, pointant les retards d&rsquo;accr&eacute;ditation des laboratoires pour les nouvelles mol&eacute;cules, l&rsquo;absence de liste socle nationale de mol&eacute;cules &agrave; surveiller ou encore des ph&eacute;nom&egrave;nes de&nbsp;variabilit&eacute; des mesures.</p><h2>Les pr&eacute;conisations de la mission</h2><p>Pour (tenter de) restaurer la qualit&eacute; des eaux, la mission identifie &laquo;&nbsp;<em>des mesures pr&eacute;ventives ambitieuses, &agrave; mettre en place d&rsquo;urgence</em>&nbsp;&raquo;, &agrave; commencer par la r&eacute;duction des usages. &laquo;&nbsp;<em>Le retrait de substances du march&eacute; et les restrictions d&rsquo;usage des produits sont un levier efficace</em>&nbsp;&raquo;, lit-on dans le rapport qui &eacute;voque sans plus de fard une fiscalit&eacute; sur l&rsquo;utilisation des produits phytos &laquo;&nbsp;<em>pas suffisante pour r&eacute;duire les usages</em>&nbsp;&raquo; ou encore le levier du contr&ocirc;le des utilisations, &agrave; &laquo;&nbsp;<em>mieux mobiliser&nbsp;</em>&raquo;. Dans un autre registre, le rapport pr&eacute;conise un renforcement de la la pr&eacute;vention et de la protection des aires d&rsquo;alimentation de captage, en mobilisant des strat&eacute;gies d&rsquo;acquisitions fonci&egrave;res de la part des collectivit&eacute;s assorties de pratiques agricoles idoines sinon de clauses environnementales (telles les obligations environnementales r&eacute;elles) et en renfor&ccedil;ant les actions d&rsquo;animation et de conseil aupr&egrave;s des agriculteurs.&nbsp;Un dernier (gros) volet concerne les dispositifs incitatifs des politiques publiques, &agrave; commencer par la premi&egrave;re d&rsquo;entre elles, c&rsquo;est-&agrave;-dire la Pac et sa d&eacute;clinaison nationale qu&rsquo;est le PSN, au c&ocirc;t&eacute;&nbsp;des programmes des Agence de l&rsquo;eau. Et de citer la conversion &agrave; l&rsquo;agriculture biologique, les cultures &agrave; bas niveau d&rsquo;intrant (BNI), les paiements pour services environnementaux (PSE), les infrastructures agro&eacute;cologiques (IAE) pour limiter les transferts, le tout avec &laquo;&nbsp;<em>un financement li&eacute; &agrave; des objectifs de r&eacute;sultats</em>&nbsp;&raquo;.&nbsp;&laquo;&nbsp;<em>Si les effets sanitaires de la pr&eacute;sence des pesticides et des m&eacute;tabolites dans les EDCH sur la sant&eacute; humaine demeurent mal quantifi&eacute;s, il est &eacute;vident que leur absence est un gage de protection des consommateurs. L&rsquo;objectif de reconqu&ecirc;te de la qualit&eacute; des eaux est donc, plus que jamais, &agrave; l&rsquo;ordre du jour. Cela impose de r&eacute;duire au maximum la concentration dans les eaux brutes des mol&eacute;cules qui restent autoris&eacute;es</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>(*) Conseil g&eacute;n&eacute;ral de l&rsquo;agriculture de l&rsquo;alimentation et des espaces ruraux</p><p>(**) Inspection g&eacute;n&eacute;rale de l&rsquo;environnement et du d&eacute;veloppement durable</p><p>(***) Inspection g&eacute;n&eacute;rale des affaires sociales</p>


Le rapport de trois inspections générales dresse un constat sévère pour ne pas dire alarmiste de la qualité des eaux destinées à la consommation humaine en France, appelant à agir d’urgence sur les conditions d’autorisation et d’usage des pesticides et sur les mesures de protection des aides d’alimentation de captages.

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