<p>Selon un sondage BVA-Cr&eacute;dit Agricole-#Agridemain, r&eacute;alis&eacute; en mai dernier, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/sondage-l-image-des-agriculteurs-aupres-des-francais-s-ameliore" target="_blank" title="">71 % des Fran&ccedil;ais ont une tr&egrave;s bonne opinion de l&rsquo;agriculture</a>. La crise sanitaire, les confinements r&eacute;p&eacute;t&eacute;s, les p&eacute;nuries ponctuelles sur des aliments de base, ont probablement contribu&eacute; &agrave; leur rappeler le r&ocirc;le essentiel et vital des agriculteurs.</p><p>Toujours selon ce m&ecirc;me sondage, neuf Fran&ccedil;ais sur dix aimeraient pouvoir &eacute;changer avec des agriculteurs. L'&eacute;t&eacute; qui arrive devrait leur en donner l'occasion, pourquoi pas lors de leurs s&eacute;jours de vacances. D'autant plus que les vacances &laquo;&nbsp;au vert&nbsp;&raquo; sont particuli&egrave;rement pris&eacute;es en cet &eacute;t&eacute; 2021: selon l'Ademe, qui pilote un fonds de relance consacr&eacute; au tourisme durable, 63% des Fran&ccedil;ais envisagent pour cet &eacute;t&eacute; <em>&laquo;&nbsp;des vacances en dehors des zones urbaines&nbsp;&raquo;.</em></p><h2><strong>G&icirc;tes de France&nbsp;: l'acteur histo</strong><strong>rique</strong></h2><p>En mati&egrave;re de tourisme &agrave; la ferme, les pionniers sont sans aucun doute les G&icirc;tes de France. L'institution a d'ailleurs &eacute;t&eacute; cr&eacute;&eacute;e, apr&egrave;s la guerre, sp&eacute;cifiquement pour permettre aux agriculteurs d'avoir un revenu compl&eacute;mentaire issu de la location touristique. Connu et reconnu, ce label a eu, et continue d'avoir, un effet positif sur la cr&eacute;ation d'h&eacute;bergements ruraux, en particulier sur les exploitations agricoles. Il garantit la qualit&eacute; des h&eacute;bergements, mais aussi celle de l'accueil des vacanciers, avec <em>&laquo;&nbsp;des h&ocirc;tes heureux de faire d&eacute;couvrir leur r&eacute;gion, mais aussi leur travail quotidien&nbsp;&raquo;</em>, explique la charg&eacute;e de communication de G&icirc;tes de France.</p><p>Aujourd'hui, sur les 56 000 h&eacute;bergements disponibles &agrave; la location, seuls 3000 sont enregistr&eacute;s dans la cat&eacute;gorie &laquo;&nbsp;Vacances &agrave; la ferme&nbsp;&raquo;. Mais selon l'organisme, la crise sanitaire r&eacute;cente a consid&eacute;rablement augment&eacute; les demandes sur ce type de s&eacute;jour&nbsp;: <em>&laquo;&nbsp;Les vacanciers recherchent de la nature, du local&nbsp;&raquo;.</em></p><h2><strong>Bienvenue &agrave; la ferme&nbsp;: diversifier </strong><strong>les activit&eacute;s</strong></h2><p>Autre acteur de longue date en mati&egrave;re d'h&eacute;bergement &agrave; la ferme et lui aussi label de qualit&eacute;&nbsp;: Bienvenue &agrave; la ferme. Cr&eacute;&eacute;e il y a 33 ans, la marque appartenant &agrave; l'Assembl&eacute;e permanente des chambres d'agriculture (APCA) compte plus de 8000 adh&eacute;rents et propose un vaste panel de prestations agritouristiques.</p><p>Aujourd'hui, ces prestations penchent un peu plus du c&ocirc;t&eacute; des <a href="https://www.pleinchamp.com/les-guides/commercialiser-ses-produits-en-circuits-courts~bienvenue-sur-ce-guide-destine-a-accompagner-votre-projet-de-vente-en-circuits-courts" target="_blank" title="">circuits courts</a> avec 5000 points de vente de produits fermiers (magasins &agrave; la ferme, march&eacute;s, drive fermiers et m&ecirc;me un r&eacute;seau de commerces sous enseigne Bienvenue &agrave; la ferme). On compte n&eacute;anmoins 1276 exploitations proposant des h&eacute;bergements&nbsp;: chambres d'h&ocirc;tes, campings, h&eacute;bergements insolites.</p><p>Les h&ocirc;tes font en sorte d'int&eacute;grer totalement les clients dans leur univers. D'ailleurs, la plupart du temps, les h&eacute;bergeurs font aussi de la vente de produits fermiers ou des animations. <em>&laquo;&nbsp;En proposant des s&eacute;jours, ils boostent leurs ventes directes en faisant venir et rester des h&ocirc;tes sur leur ferme&nbsp;&raquo;</em>, pr&eacute;cise la charg&eacute;e de communication de Bienvenue &agrave; la Ferme.</p><p>La recherche de contacts, le go&ucirc;t pour les nouveaux projets font &eacute;galement partie des motivations pour int&eacute;grer le r&eacute;seau&nbsp;: <em>&laquo; Chaque adh&eacute;rent est accompagn&eacute; par des &eacute;quipes professionnelles des chambres d&rsquo;agriculture, sp&eacute;cialis&eacute;es en circuit court et agritourisme, et b&eacute;n&eacute;ficie de conseils, de formations et d&rsquo;outils du r&eacute;seau. Le producteur est &eacute;galement anim&eacute; par cette volont&eacute; de d&eacute;velopper des projets qui lui tiennent &agrave; c&oelig;ur et qui ont du sens pour les consommateurs&nbsp;&raquo;,</em> d&eacute;crit Jean-Marie Lenfant, le pr&eacute;sident d&eacute;l&eacute;gu&eacute; de Bienvenue &agrave; la ferme.</p><h2><strong>Des start-up sur ce cr&eacute;n</strong><strong>eau</strong></h2><p>A c&ocirc;t&eacute; de ces anciens op&eacute;rateurs qui ont su r&eacute;aliser leur transition vers internet et le num&eacute;rique, d'autres acteurs se sont lanc&eacute;s directement sur la toile. C'est le cas de la plate-forme Agrivillage, cr&eacute;&eacute;e en 2019, et enti&egrave;rement d&eacute;di&eacute;e aux s&eacute;jours &agrave; la ferme&nbsp;: elle propose aujourd'hui plus de 500 offres.</p><p>Son fondateur, Adrien Gabillet, est fils d'agriculteurs bretons et c'est apr&egrave;s une exp&eacute;rience personnelle qu'il a eu l'id&eacute;e de sa start-up&nbsp;: <em>&laquo;&nbsp;J</em><em>&rsquo;ai accueilli des amis citadins dans la ferme familiale pour une f&ecirc;te. Voir tous ces gens si curieux de comprendre le cycle de production d&rsquo;un troupeau de vaches laiti&egrave;res, ou la conduite d&rsquo;un engin agricole, m&rsquo;a ouvert les yeux&nbsp;&raquo;. </em>Adrien Gabillet souhaite <em>&laquo;&nbsp;recr&eacute;er du lien entre la soci&eacute;t&eacute; et le monde agricole&nbsp;&raquo;</em> et c'est pourquoi, durant chaque s&eacute;jour, un rendez-vous est pris entre l'agriculteur et son h&ocirc;te pour partager une activit&eacute; durant une heure et demie.</p><p>Derni&egrave;re innovation de l'entrepreneur&nbsp;: vendre ou louer des &laquo;&nbsp;tiny houses&nbsp;&raquo; &agrave; des exploitants qui n'auraient pas la possibilit&eacute; de cr&eacute;er des h&eacute;bergements sur leur ferme. Ces petits&nbsp;logements &laquo;&nbsp;cl&eacute;s en main&nbsp;&raquo; sont pile dans la tendance du tourisme durable et responsable.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/1/1/9/4039118-1-fre-FR/498b0858bed7-pcagritoursejour2-jpg" alt="" height="720" width="1280" /><figcaption>Exemple d&#039;h&eacute;bergement agritouristique insolite :  des chambres en forme de tonneau sur une exploitation viticole. (Cr&eacute;dit photo : Catherine Perrot)</figcaption></figure>

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<h2><strong>&laquo;&nbsp;&Ecirc;tre acteur, pas seuleme</strong><strong>nt spectateur&nbsp;&raquo;</strong></h2><p class="MsoBodyText">Sur le m&ecirc;me cr&eacute;neau, mais offrant des exp&eacute;riences d'immersion encore plus intenses, on trouve la jeune entreprise Oh la vache&nbsp;!. Fond&eacute;e par Clara B&eacute;niac, elle aussi issue de famille agricole, Oh la vache&nbsp;! propose des s&eacute;jours dans lesquels le visiteur participe &agrave; la vie de l'exploitation.<em> &laquo;&nbsp;C'est int&eacute;ressant d'&ecirc;tre acteur, pas seulement spectateur&nbsp;&raquo;,</em> commente ainsi Sol&egrave;ne &agrave; propos de son s&eacute;jour en mai dernier dans une exploitation caprine savoyarde&nbsp;: elle a particip&eacute; &agrave; la traite et fabriqu&eacute; des savons et des fromages de ch&egrave;vre.</p><p>D&eacute;marr&eacute;e doucement, l'activit&eacute; de Oh la vache&nbsp;! s'est accrue en 2020, lors du premier &eacute;t&eacute; Covid et continue de progresser cette ann&eacute;e. <em>&laquo;&nbsp;Nos s&eacute;jours avec animaux sont ceux qui ont le plus de succ&egrave;s, autant que ceux avec fabrication de fromages&nbsp;&raquo;</em>, confie Clara B&eacute;niac.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/2/1/9/4039121-1-fre-FR/09ae8db65fbf-pcagritour3-jpg" alt="" height="5616" width="3744" /><figcaption>Particuli&egrave;rement pris&eacute;s sur la plate-forme Oh la vache ! : les s&eacute;jours avec animaux. (Cr&eacute;dit photo : Oh la vache ! S&eacute;jours &agrave; la ferme)</figcaption></figure>

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<h2><strong>Airbnb, incontournabl</strong><strong>e&nbsp;m&ecirc;me &agrave; la campagne </strong></h2><p>Enfin, en mati&egrave;re de start-up sur le secteur du tourisme, s'il en est une qui a bien r&eacute;ussi, c'est Airbnb&nbsp;! Elle aussi constate une v&eacute;ritable <em>&laquo;&nbsp;ru&eacute;e vers le vert&nbsp;&raquo;</em> de la part de ses clients, suite &agrave; la crise sanitaire&nbsp;: la part de s&eacute;jours ruraux r&eacute;serv&eacute;s sur la plate-forme a pratiquement doubl&eacute; entre l'&eacute;t&eacute;&nbsp;2019 (24%) et l'&eacute;t&eacute; 2021 (45% des r&eacute;servations pr&eacute;vues). Pour l'&eacute;t&eacute; 2021, la premi&egrave;re destination r&eacute;serv&eacute;e sur Airbnb n'est plus Paris, mais le d&eacute;partement du Var&nbsp;!</p><p>D'ailleurs, avant m&ecirc;me la crise sanitaire, l'entreprise fond&eacute;e en Californie avait d&eacute;j&agrave; commenc&eacute; &agrave; s&rsquo;investir sur les s&eacute;jours ruraux et la mise en valeur des territoires fran&ccedil;ais. Pour la quatri&egrave;me ann&eacute;e cons&eacute;cutive, avec Bienvenue &agrave; la ferme et MiiMOSA, elle lance un appel &agrave; projets commun nomm&eacute;&nbsp;&laquo;&nbsp;Tous &agrave; la Ferme&nbsp;&raquo;. Les agriculteurs ont jusqu'au 1er octobre 2021 pour publier leur projet touristique et lancer leur collecte de financement participatif. Airbnb et Bienvenue &agrave; la ferme choisiront 10 projets qui pourront b&eacute;n&eacute;ficier d'une dotation comprise entre 1 000&euro; et 4 000&euro;. Au cours des trois derni&egrave;res saisons, pr&egrave;s de 500 agriculteurs ont pu proposer leur projet d'agritourisme. Et 150 ont lanc&eacute; leur collecte.</p><p>Plus r&eacute;cemment, la plate-forme a cr&eacute;&eacute;&nbsp;&laquo;&nbsp;Campagne d'avenir&nbsp;&raquo;, une&nbsp;nouvelle initiative&nbsp;en partenariat avec l'Association des maires ruraux de France pour soutenir l'acc&eacute;l&eacute;ration du tourisme rural. Enfin, depuis peu, elle propose &agrave; ses h&ocirc;tes ruraux un programme de formation d&eacute;di&eacute; :&nbsp;le Rural Boot Camp. Preuve suppl&eacute;mentaire que le tourisme rural et l'agritourisme ont un potentiel &eacute;conomique consid&eacute;rable.</p>


Comme en 2020, les Français vont privilégier cet été des destinations moins urbaines, moins lointaines qu'avant, mais plus vertes. La demande pour des séjours à la campagne, et particulièrement à la ferme, est en hausse.

Tourisme à la ferme (1/4) : La vogue des séjours fermiers

<p>IBMA France, l'association fran&ccedil;aise des entreprises de produits de biocontr&ocirc;le, annonce que le chiffre d'affaires des produits de biocontr&ocirc;le s'&eacute;l&egrave;ve en 2020 &agrave; 236 millions d'euros, soit plus de 12 % du march&eacute; de la protection des plantes. C'est une progression de 9 % par rapport &agrave; 2019. <em>&laquo;&nbsp;Il existe des disparit&eacute;s de d&eacute;ploiement entre les diff&eacute;rents grands types d&rsquo;usage &raquo;</em>, souligne IBMA France. <strong>Le segment sur lequel le biocontr&ocirc;le est le plus d&eacute;velopp&eacute; est celui des insecticides, avec 37 % de part de march&eacute;.</strong> Suivent les molluscicides (26 %), les fongicides (13 %) et les herbicides (3 %).</p>

<p class="sequence"><strong>Lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/quels-sont-les-produits-de-biocontrole-disponibles-en-maraichage">Quels sont les produits de biocontr&ocirc;le disponibles en mara&icirc;chage ?</a></p>

<p>Plus des deux tiers du chiffre d'affaires du biocontr&ocirc;le est repr&eacute;sent&eacute; par les substances naturelles, suivies par les m&eacute;diateurs chimiques (15 %), les macro-organismes (10 %) et les micro-organismes (8 %).<strong> Les fili&egrave;res des cultures ornementales, l&eacute;gumi&egrave;res et fruiti&egrave;res sont les mieux pourvues en substances de biocontr&ocirc;le.</strong> La plus grande augmentation du nombre de nouvelles solutions ces derni&egrave;res ann&eacute;es concerne les culture fruiti&egrave;res : 99 substances et macro-organismes sont disponibles en 2021, contre 68 en 2018.</p>

<h3>IBMA France pr&eacute;sent aux Culturales pour la premi&egrave;re fois</h3>

<p>Les grandes cultures, sont encore peu consommatrices de biocontr&ocirc;le en raison d'une offre limit&eacute;e. Mais <strong>le nombre de solutions destin&eacute;es &agrave; cette fili&egrave;re devrait nettement augmenter dans les ann&eacute;es &agrave; venir.</strong> Selon une enqu&ecirc;te interne r&eacute;alis&eacute;e par IBMA France aupr&egrave;s de ses membres en janvier 2020, <em>&laquo; les grandes cultures se positionnaient en quatri&egrave;me position en nombre d&rsquo;innovations attendues &raquo;</em> (pour un taux de r&eacute;ponse de 62 %). Preuve que les entreprises du biocontr&ocirc;le sont mobilis&eacute;es pour fournir le march&eacute; des grandes cultures, IBMA France &eacute;tait pr&eacute;sent pour la premi&egrave;re fois au salon des Culturales, organis&eacute; par Arvalis du 15 au 17 juin derniers pr&egrave;s de Reims.</p>

<p class="sequence"><strong>Lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/le-biocontrole-microbien-en-arboriculture-a-une-marge-de-progression">Le biocontr&ocirc;le microbien en arboriculture a une marge de progression</a></p>

<p>&nbsp;</p>



Le marché du biocontrôle a augmenté de 9 % entre 2019 et 2020, pour atteindre 236 millions d'euros.

Le biocontrôle représente 12 % du marché de la protection des plantes, annonce IBMA France

<p><strong>C&rsquo;est reparti pour une nouvelle ann&eacute;e d&rsquo;&eacute;changes entre &eacute;l&egrave;ves et agriculteurs gr&acirc;ce &agrave; la plateforme Monchamp, d&egrave;s la rentr&eacute;e scolaire 2021.</strong></p><p class="paragraph">L&rsquo;id&eacute;e est simple&#8239;: &agrave; la mani&egrave;re d&rsquo;un r&eacute;seau social, agriculteurs et enseignants s&rsquo;inscrivent sur la plateforme MonChamp.fr et cr&eacute;ent leurs profils. Les agriculteurs proposent un de leurs champs de c&eacute;r&eacute;ales aux enseignants et &agrave; leurs &eacute;l&egrave;ves, qui n&rsquo;ont plus qu&rsquo;&agrave; choisir le champ qui leur plait.&nbsp;&nbsp;<br>Une fois la connexion &eacute;tablie, l&rsquo;agriculteur, l&rsquo;enseignant et sa classe &eacute;changent tout au long de l&rsquo;ann&eacute;e scolaire sur la vie du champ, ses &eacute;volutions et le travail quotidien de l&rsquo;agriculteur, tout en s&rsquo;appuyant sur un ensemble de ressources p&eacute;dagogiques adapt&eacute;es aux programmes scolaires.&nbsp;</p><p class="paragraph">Pour faciliter les &eacute;changes, une application pour smartphone est &eacute;galement disponible&nbsp;: elle permet de saisir plus ais&eacute;ment des moments&nbsp;sur le vif. Des rencontres virtuelles ou en pr&eacute;sentiel peuvent aussi &ecirc;tre organis&eacute;es.</p><p class="paragraph">Depuis le lancement de Monchamp.fr en 2017, pr&egrave;s de 400 agriculteurs ont partag&eacute; leur m&eacute;tier et contribu&eacute; &agrave; mieux faire comprendre le monde agricole. Plus de 9&nbsp;000 &eacute;l&egrave;ves ont pouss&eacute; les portes d&rsquo;un univers qui leur &eacute;tait s&ucirc;rement inconnu, pour en apprendre plus sur l&rsquo;origine d&rsquo;une partie de leur alimentation.</p><p>Monchamp.fr est ouvert &agrave; tous les agriculteurs cultivant des c&eacute;r&eacute;ales. Les polyculteurs-&eacute;leveurs peuvent bien s&ucirc;r s&rsquo;inscrire pour expliquer le lien entre leurs animaux et les cultures qui les nourrissent.</p><p><strong>Pour vous inscrire et d&eacute;marrer l&rsquo;aventure avec une classe, rendez-vous sur <a href="https://www.monchamp.fr/" target="_blank" title="">Monchamp.fr.</a></strong></p>


Monchamp.fr est une plateforme d’échange qui met en relation agriculteurs, enseignants et leurs élèves durant toute une année scolaire. C’est l’occasion pour les professionnels du milieu agricole de mettre en lumière leur métier. Quant aux élèves, cela leur permet de suivre la vie d’une parcelle et plus généralement de découvrir l’univers de la culture des céréales et/ou de l’agriculture.

Monchamp.fr : des classes et des agriculteurs connectés

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<p><em>"Nous voulons que l'&eacute;levage soit reconnu capable de r&eacute;pondre aux enjeux climatiques, et le faire savoir au consommateur"</em>, indiquent Fr&eacute;d&eacute;ric Dorilleau et Yoann L&eacute;z&eacute;, vice-pr&eacute;sidents de l'APBO. <a href="https://www.reussir.fr/lait/bel-et-lapbo-renouvellent-un-accord-et-un-prix-du-lait-objectif-350-eu" target="_blank">L'organisation de producteurs APBO (Association des producteurs Bel Ouest)</a> veut renforcer sa position commerciale avec son action collective pour r&eacute;duire l'empreinte carbone de l'ensemble des fermes adh&eacute;rentes : <strong>pr&egrave;s de 800 exploitations</strong> pour 400 millions de litres de r&eacute;f&eacute;rence. Son action se d&eacute;compose en trois axes.</p>

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<h3>1 - D&eacute;marche bas carbone pour tous</h3>
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<p>Le premier axe est de faire entrer l'ensemble des fermes adh&eacute;rentes, <strong>en trois ans</strong>, dans une d&eacute;marche d'am&eacute;lioration de leur empreinte carbone. Les &eacute;tapes sont : un premier audit (CAP'2ER de niveau 2), deux jours de formation collective, une demi journ&eacute;e de conseil individuel avec &eacute;laboration d'un plan d'actions et mesure de l'impact des leviers, et un audit final au bout de cinq ans. <em>"En 2020, plus de la moiti&eacute; des adh&eacute;rents APBO a d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; audit&eacute;e. L&rsquo;objectif est que <strong>100 % des exploitations adh&eacute;rentes le soit d&rsquo;ici 2023</strong>"</em>, indiquent Fr&eacute;d&eacute;ric Dorilleau et Yoann L&eacute;z&eacute;, vice-pr&eacute;sidents de l'APBO. Pour l'instant, cette d&eacute;marche bas carbone n'est pas valoris&eacute;e. <em>"La premi&egrave;re valorisation passera par notre communication sur notre engagement."</em> L'int&eacute;r&ecirc;t pour l'OP d'&ecirc;tre proactive sur ce dossier est aussi que la coordination des audits et des formations lui permet de constituer <strong>une base de donn&eacute;es importante</strong> et de disposer d'une vue globale sur les strat&eacute;gies et r&eacute;sultats des fermes adh&eacute;rentes.</p>

<p>La d&eacute;marche est accompagn&eacute;e par le Conseil r&eacute;gional des Pays de la Loire, Cilouest, Ademe, Viv&eacute;a... Le reste &agrave; charge est support&eacute; par l'APBO, soit un budget d&eacute;di&eacute; de plus de 500 000 &euro; sur trois ans. Financ&eacute; par les cotisations des adh&eacute;rents (1,25 &euro;/1000 l en 2021) et le retour de p&eacute;nalit&eacute;s pour d&eacute;passement de r&eacute;f&eacute;rence laiti&egrave;re.</p>

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<h3>2 - Valoriser les efforts via le label bas carbone</h3>
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<p>Le deuxi&egrave;me axe est l'accompagnement par l'APBO de fermes volontaires dans <a href="https://www.reussir.fr/lait/pres-de-400-eleveurs-bovins-engages-dans-le-label-bas-carbone" target="_blank">la labellisation bas carbone, qui permet de r&eacute;mun&eacute;rer les efforts via la vente de cr&eacute;dits carbone</a>. Cette d&eacute;marche nationale, initi&eacute;e par <strong>France Carbon Agri Association</strong> (FCAA), repose sur la <strong>m&eacute;thode Carbon Agri</strong>, labellis&eacute;e par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture. Via l&rsquo;APBO (NDLR : le portage des dossiers est obligatoirement r&eacute;alis&eacute; par un collectif), les &eacute;leveurs portent &agrave; la connaissance de FCAA leur projet ainsi que le plan d&rsquo;actions choisi. C'est FCAA qui se charge de trouver des acheteurs de cr&eacute;dit carbone. Le d&eacute;roul&eacute; pour l'&eacute;leveur est le m&ecirc;me que pour la d&eacute;marche bas carbone, avec en plus un suivi annuel. A mi-parcours, un accompte pour paiement de cr&eacute;dits carbone est pr&eacute;vu. <em>"La limite de ce dispositif est sa faible attractivit&eacute; pour l'&eacute;leveur : 30 &euro;/t CO2 &eacute;vit&eacute;e. Ceci dit, le prix sur le march&eacute; mondial pourrait grimper. L'autre limite est la lourdeur administrative, avec un co&ucirc;t pour l'APBO de 1000 &euro; par dossier."</em> Quand une tonne de CO2 &eacute;vit&eacute;e est vendue, 30 &euro; revient &agrave; l'&eacute;leveur, 5 &euro; revient au porteur de projet (l'APBO ici), et 3 &euro; &agrave; FCAA. <em>"Il faudrait donc 200 tonnes de cr&eacute;dits carbone par dossier pour rentrer dans nos frais."</em></p>

<p>L'APBO veut <strong>valoriser d'autres projets d'&eacute;leveurs via <a href="https://www.reussir.fr/lait/changement-climatique-le-label-bas-carbone-valide-pour-les-haies" target="_blank">Carbocage</a></strong><a href="https://www.reussir.fr/lait/changement-climatique-le-label-bas-carbone-valide-pour-les-haies" target="_blank"> (gestion durable des haies)</a>, avec l'association Solenat qui vise la r&eacute;mun&eacute;ration des services environnementaux (NDLR : une exploitation ne peut pas cumuler Label bas carbone et Carbocage). <em>"La r&eacute;mun&eacute;ration des &eacute;leveurs est plus int&eacute;ressante (80 &euro;/t CO2 &eacute;vit&eacute;e), et la relation se fait avec des clients - entreprises et collectivit&eacute;s - plus locaux. Mais le Covid a mis un coup d'arr&ecirc;t &agrave; ces d&eacute;marches. Nous esp&eacute;rons que &ccedil;a va red&eacute;marrer."</em></p>

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<h3>3 - Partager les connaissances et exp&eacute;riences</h3>
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<p>Le troisi&egrave;me axe est l'organisation d'un<strong> r&eacute;seau de fermes pilotes</strong>, pour le partage d'exp&eacute;riences entre &eacute;leveurs, et pour accueillir tout public : clients, &eacute;lus...</p>

<p>Enfin, l'APBO participe &agrave; deux projets de recherche ayant un lien avec l'am&eacute;lioration de l'empreinte carbone : un projet sur <strong>l'am&eacute;lioration de l'autonomie prot&eacute;ique</strong> des &eacute;levages, et une &eacute;tude de faisabilit&eacute; sur la cr&eacute;ation d'une <strong>fili&egrave;re soja en Sarthe</strong>.</p>
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<h2>L'alimentation non OGM des vaches permet de r&eacute;duire les &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre</h2>

<p>L'APBO a pr&eacute;sent&eacute; une enqu&ecirc;te r&eacute;alis&eacute;e par Seenovia sur 126 fermes adh&eacute;rentes repr&eacute;sentatives. En moyenne, entre la campagne 2017/2018 et 2019/2020, les <strong>quantit&eacute;s de tourteau de soja utilis&eacute;es par l'atelier bovin lait ont baiss&eacute; de 29% par exploitation</strong>. Sur les 785 &eacute;levages adh&eacute;rents, cela repr&eacute;senterait l'&eacute;quivalent de 5843 tonnes de CO2 non &eacute;mis, sur la base d'une substitution par du tourteau de colza, soit l'&eacute;quivalent de 755 fois le tour de la Terre en voiture.</p>

<div class="sequence">Lire aussi <a href="https://www.reussir.fr/lait/la-ferme-laitiere-ensaia-reduit-son-empreinte-carbone-lalimentation-des-vaches" target="_blank" title="La ferme laiti&egrave;re de l&amp;#039;Ensaia r&eacute;duit son empreinte carbone via l&amp;#039;alimentation des vaches">La ferme laiti&egrave;re de l'Ensaia r&eacute;duit son empreinte carbone via l'alimentation des vaches</a></div>
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L'Association des producteurs laitiers Bel Ouest (APBO) déploie sa démarche bas carbone pour tous les adhérents, et fait entrer 85 exploitations dans le label bas carbone. 

Lait bas carbone : les éleveurs Bel de l'APBO s'engagent

<p>SAS agricole mont&eacute;e en 2019, Amandera produira et distribuera une gamme fruits secs bio agro&eacute;cologique fran&ccedil;aise, avec pour missions la restructuration des sols, des environnements, et f&eacute;d&eacute;rer autour de ce projet pour convertir toujours plus de territoire &agrave; l&rsquo;agro&eacute;cologie et l&rsquo;agriculture biologique. <strong>Sur un march&eacute; des amandes et autres fruits &agrave; coque ultra-demandeur, les projets qui ambitionnent de fournir des produits de qualit&eacute;, durables et surtout made in France, se multiplient.</strong></p>

<p><em>&laquo; Ce qui nous diff&eacute;rencie des projets similaires qui &eacute;mergent en ce moment ? Nous sommes nous-m&ecirc;me agriculteurs, nous faisons nos propres exp&eacute;rimentations et nous montons des partenariats et des formations avec d&rsquo;autres agriculteurs, des instituts techniques, les chambres d&rsquo;agriculture&hellip;,</em> revendiquent les fondateurs R&eacute;my Frissant et Fr&eacute;d&eacute;ric Lagacherie.<em> La raison d&rsquo;&ecirc;tre d&rsquo;Amandera et des autres structures du groupe est la volont&eacute; de mettre en &oelig;uvre un ensemble de techniques et de savoir-faire pour d&eacute;montrer qu&rsquo;il est possible de r&eacute;pondre aux besoins du march&eacute; (des fruits secs bio par exemple) gr&acirc;ce &agrave; une pratique agricole r&eacute;g&eacute;n&eacute;ratrice (restructuration des sols, stimulation de la biodiversit&eacute;, anticipation des changements climatiques) &raquo;.</em></p>

<h3><strong>Exp&eacute;rimenter l&rsquo;agro&eacute;cologie en amande et d&eacute;sormais en noisette</strong></h3>

<p>Amandera consiste en effet, d&rsquo;une part, en une exploitation de <strong>22 ha d&rsquo;amandiers &agrave; Aix-en-Provence</strong>. Les itin&eacute;raires techniques sont toujours en construction et en test continu pour le c&ocirc;t&eacute; agro&eacute;cologie (densit&eacute; des arbres &agrave; l&rsquo;hectare, mati&egrave;res vivantes et travail du sol&hellip;) car aucune &eacute;tude, aucun mod&egrave;le n&rsquo;existe encore vraiment.</p>

<p>Forte de ces exp&eacute;riences et comp&eacute;tences anciennement et nouvellement acquises, Amandera propose aussi de la prestation de services pour diffuser son savoir-faire et accompagner des agriculteurs (<em>&laquo; on l&rsquo;a d&eacute;j&agrave; fait une fois pour un producteur d&rsquo;amandes &agrave; Aix-en-Provence &raquo;, </em>pr&eacute;cise&nbsp;R&eacute;my Frissant<em>)</em>. Une session de formation sur les biofertilisants a ainsi &eacute;t&eacute; organis&eacute;e <em>(lire encadr&eacute; en fin d&rsquo;article).</em></p>

<p>Et <strong>apr&egrave;s les amandes, les noisettes !</strong> Mi-juin, Amandera acquiert <strong>24 ha de noisetiers dans le Lot-et-Garonne</strong>. Suite &agrave; un partenariat de long terme, les arbres sont d&eacute;j&agrave; plant&eacute;s et devraient entrer en pleine production dans deux ans, comme les amandiers de l&rsquo;exploitation proven&ccedil;ale.</p>

<figure role="group"><div alt="amandera" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-type="media" data-entity-uuid="deaa47e3-f924-4bf0-bbf3-c0d15b06c44d" title="amandera" data-langcode="fr" class="embedded-entity">  <img src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/Bande%20fleurie%20et%20mulch%20au%20pied%20des%20amandiers%20apr%C3%A8s%20le%20passage%20du%20gyrobroyeur%20sur%20l%E2%80%99inter%20rang.jpg" alt="amandera" typeof="foaf:Image" /></div>
<figcaption>Bandes fleuries et mulch au pied des amandiers apr&egrave;s le passage du gyrobroyeur sur l&rsquo;inter-rang. (c) Amandera</figcaption></figure><p>&nbsp;</p>

<figure role="group"><div alt="amandera" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-type="media" data-entity-uuid="cb003470-9b4e-484b-9818-67fe2b447c1c" title="amandera" data-langcode="fr" class="embedded-entity">  <img src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/Opposition%20entre%20une%20plantation%20de%20vigne%20en%20culture%20traditionnelle%20et%20nos%20amandiers.jpg" alt="amandera" typeof="foaf:Image" /></div>
<figcaption>Opposition entre une plantation de vigne en culture traditionnelle et les amandiers Amandera. (c) Amandera</figcaption></figure><figure role="group"><div alt="amandera" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-type="media" data-entity-uuid="3b411e15-6565-43b4-8386-1470ebca51a3" title="amandera" data-langcode="fr" class="embedded-entity">  <img src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/V%C3%A9g%C3%A9tation%20spontan%C3%A9e%20%2840%20esp%C3%A8ces%29%20qui%20resurgit%20apr%C3%A8s%20deux%20sans%20travail%20des%20sols%20et%20pulv%C3%A9risation%20de%20d%C3%A9sherbants.jpg" alt="amandera" typeof="foaf:Image" /></div>
<figcaption>V&eacute;g&eacute;tation spontan&eacute;e (40 esp&egrave;ces) qui resurgit apr&egrave;s deux ans sans travail des sols et pulv&eacute;risation de d&eacute;sherbants. (c) Amandera</figcaption></figure><h3><strong>Objectif : r&eacute;pondre aux besoins du march&eacute; et cr&eacute;er une vraie fili&egrave;re bio agro&eacute;cologique</strong></h3>

<p><em>&laquo; L&rsquo;objectif est de cro&icirc;tre et de planter chaque ann&eacute;e &agrave; la fois en amandes et en noisettes, cultures pour lesquelles il y a peu d&rsquo;origine France en bio, </em>explique R&eacute;my Frissant. <em><strong>Les courbes de consommation de la viande et des fruits et l&eacute;gumes secs sont en train de se croiser, la tendance va &agrave; une alimentation plus durable, avec moins de viande. Fruits et l&eacute;gumes secs et l&eacute;gumineuses, r&eacute;pondent &agrave; ces enjeux et sont source d&rsquo;&eacute;nergie, facile &agrave; conserver</strong>&hellip; Les demandes du march&eacute; portent &agrave; la fois sur le local ou au moins le Made in France et sur le bio, un peu sur l&rsquo;&eacute;quitable &raquo;.</em></p>

<p>Dans les quatre ans &agrave; venir, Amandera a pour vocation de d&eacute;velopper 400 ha de fruits secs bio agro&eacute;cologiques en France en fonction de la disponibilit&eacute; des terres, tout en gardant une coh&eacute;rence de durabilit&eacute; tout le long de la cha&icirc;ne (production, finance, logistique, emballages, formations&hellip;). <strong>Les amandes de Provence et les noisettes du Lot-et-Garonne en seront les principales productions mais la diversification est aussi en r&eacute;flexion, avec la pistache par exemple.</strong></p>

<h3><strong>Amandera, Forestera, Amasisa : trois entreprises pour des projets de fili&egrave;res agro&eacute;cologiques financ&eacute;e par l&rsquo;&eacute;pargne solidaire</strong></h3>

<p>Amandera d&eacute;coule d&rsquo;une soci&eacute;t&eacute;-m&egrave;re, Amasisa. Celle-ci est sp&eacute;cialis&eacute;e dans la mise en place de projets agro&eacute;cologiques et agroforestiers dans un but de restauration des sols et de la biodiversit&eacute;, avec une dimension sociale tr&egrave;s pr&eacute;gnante. Elle a l&rsquo;agr&eacute;ment d&rsquo;&eacute;tat Esus (Entreprise solidaire d'utilit&eacute; sociale). Chaque projet lanc&eacute; l&rsquo;est par la cr&eacute;ation d&rsquo;une entreprise d&eacute;di&eacute;e : Amandera en 2019 pour les fruits secs fran&ccedil;ais bio, mais aussi Forestera depuis 2015, avec une production de cacao au P&eacute;rou en agroforesterie.</p>

<p>Les entreprises sont financ&eacute;es par de l&rsquo;actionnariat priv&eacute;, le crowdfunding repr&eacute;sente entre 25 % et 50 % du financement, le reste provenant des fonds institutionnels issus de la finance solidaire et &agrave; impact. Forestera a &eacute;t&eacute; financ&eacute;e &agrave; hauteur de 2,5 M&euro; dont 1 M&euro; par le crowdfunding et le reste par les institutionnels (grande majorit&eacute; du FCP Finance et Solidarit&eacute;s d&rsquo;AMUNDI).</p>

<p>Fin juin, Amandera annonce avoir lev&eacute; 1 M&euro; aupr&egrave;s de partenaires financiers engag&eacute;s : 860 investisseurs issus du crowdfunding &agrave; travers la plateforme Wiseed, la Fondation Daniel et Nina Carasso (&agrave; travers son fonds d&rsquo;impact d&eacute;di&eacute; &agrave; l&rsquo;alimentation durable g&eacute;r&eacute; par Quadia), le pionnier de la finance solidaire France Active, et le sp&eacute;cialiste importateurs de fruits secs bio Agro Sourcing.</p>

<figure role="group"><div alt="Amandera fondateurs" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-type="media" data-entity-uuid="5ad3f3dc-34c3-480a-9b3f-5b011d54405b" title="Amandera fondateurs" data-langcode="fr" class="embedded-entity">  <img src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/remy%20et%20fred.jpg" alt="Amandera fondateurs" typeof="foaf:Image" /></div>
<figcaption>Les fondateurs d'Amandera, R&eacute;my Frissant et Fr&eacute;d&eacute;ric Lagacherie. (c) R&eacute;my Frissant / (c) Fr&eacute;d&eacute;ric Lagacherie</figcaption></figure><h3><strong>GMS et distribution sp&eacute;cialis&eacute;e bio, industrie, ingr&eacute;dients : multiplier les d&eacute;bouch&eacute;s</strong></h3>

<p>Les amandes et noisettes d&rsquo;Amandera, dont les premiers volumes cons&eacute;quents sont attendus pour dans deux ans, seront commercialis&eacute;es sous diff&eacute;rentes formes (enti&egrave;res, en vert, en coque, en brisures, en poudre&hellip;) et sur diff&eacute;rents march&eacute;s : en grande majorit&eacute; sur les march&eacute;s PGC, fruits et l&eacute;gumes et vrac en GMS et distribution bio sp&eacute;cialis&eacute;e, et en transform&eacute;s (premiers transformateurs, industriels&hellip;).</p>

<p>Amandera pr&eacute;voit d&eacute;j&agrave; <em>&laquo; une gamme tr&egrave;s large &raquo;</em>, avec la possibilit&eacute; &agrave; long terme de <em>&laquo; d&eacute;velopper de nouveaux savoir-faire, dans la transformation pourquoi pas &raquo;</em>.</p>

<div alt="amandera logo" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-type="media" data-entity-uuid="4a103ca6-8648-4e1f-90bb-1bf33259c4cd" title="amandera logo" data-langcode="fr" class="embedded-entity">  <img src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/logo_0.jpg" alt="amandera logo" typeof="foaf:Image" /></div>
<p>L&rsquo;ambition est aussi de croiser les discussions des produits de France m&eacute;tropolitaine avec celles des produits p&eacute;ruviens. <em>&laquo; La soci&eacute;t&eacute;-m&egrave;re Amasisa a d&eacute;j&agrave; des contacts avec des chocolatiers et industriels fran&ccedil;ais dans le cadre du projet cacao p&eacute;ruvien Forestera, </em>rappelle Fr&eacute;d&eacute;ric Lagacherie. <em>Ce qui permet d&rsquo;envisager la commercialisation de produits bruts (cacao, amande, noisette&hellip;) et transform&eacute;s &agrave; base de ces ingr&eacute;dients. <strong>Notre projet de fruits secs est n&eacute; du march&eacute;</strong>, <strong>suite &agrave; ces discussions lors des d&eacute;marchages des industriels pour notre cacao p&eacute;ruviens qui ont aussi des besoins forts en fruits secs &raquo;.</strong></em></p>

<h3><strong>Cacao, banane et piment p&eacute;ruviens avec Forestera</strong></h3>

<p>Forestera produit du cacao au P&eacute;rou en agroforesterie, c&rsquo;est-&agrave;-dire associ&eacute;e &agrave; d&rsquo;autres cultures qui fonctionnent en symbiose : banane, piment, fruitiers. Ces productions secondaires sont pour le moment &eacute;coul&eacute;es sur le march&eacute; local, comme le cacao. D&egrave;s l&rsquo;ann&eacute;e prochaine, un premier conteneur de cacao arrivera en France, &agrave; destination des chocolatiers et transformateurs. Les cultures associ&eacute;es devraient elles aussi &ecirc;tre valoris&eacute;es.</p>

<figure role="group"><div alt="amandera formation" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-type="media" data-entity-uuid="5d2c0e15-1c07-4d8c-a853-6ba467da2433" title="amandera formation" data-langcode="fr" class="embedded-entity">  <img src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/formations.jpg" alt="amandera formation" typeof="foaf:Image" /></div>
<figcaption>Amandera a organis&eacute; six jours de formation pour des viticulteurs, c&eacute;r&eacute;aliers, arboriculteurs, mara&icirc;chers afin de les sensibiliser &agrave; la microbiologie et &agrave; la fertilit&eacute; des sols. (c) Amandera</figcaption></figure><p class="encadre"><strong>Amandera forme &agrave; la bio-fertilisation et exp&eacute;rimente la LiFoFer. </strong>Dans une d&eacute;marche de catalyseur et d&rsquo;incubateur, Amandera, avec la soci&eacute;t&eacute; Symbiotik et soutenue par la chambre d&rsquo;agriculture et la Station d&rsquo;Exp&eacute;rimentation Arboricole la Pug&egrave;re, a r&eacute;uni durant six jours (16-17 d&eacute;cembre ; 17-18 f&eacute;vrier ; 30-31 mars) de formation des viticulteurs, c&eacute;r&eacute;aliers, arboriculteurs, mara&icirc;chers afin de les sensibiliser &agrave; la microbiologie et &agrave; la fertilit&eacute; des sols. Les participants ont aussi pu produire leurs propres biofertilisants et notamment la LiFoFer (Liti&egrave;re Foresti&egrave;re Ferment&eacute;e, une alternative agro&eacute;cologique aux engrais de synth&egrave;se) en version liquide. Celle-ci fait l&rsquo;objet d&rsquo;une exp&eacute;rimentation men&eacute;e par la Pug&egrave;re. Amandera continuera &agrave; organiser ce type de formations et de diffusion de ces m&eacute;thodes agro&eacute;cologiques.</p>

<p>&nbsp;</p>



Actualités riches pour Amandera, la société de l’économie sociale et solidaire spécialisée dans le développement de filières de fruits secs bio et agroécologiques français : acquisition d’une nouvelle exploitation, levée de fonds, diversification, projet croisé avec le cacao du Pérou… Les premiers volumes conséquents devraient être disponibles dans deux ans. Le point avec les fondateurs Rémy Frissant et Frédéric Lagacherie.

Fruits à coque : Amandera lève 1 M€ et se lance dans les noisettes

<p><em>&laquo;&nbsp;Les fondamentaux propres aux march&eacute;s des grains ne plaident pas pour un supercycle haussier des prix&nbsp;&raquo;</em>, s&rsquo;est exprim&eacute; Maximo&nbsp;Torero Cullen, &eacute;conomiste en chef de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l&rsquo;agriculture et l&rsquo;alimentation), lors d&rsquo;un webinaire pr&eacute;sentant le 5 juillet le nouveau rapport annuel sur les <a href="https://www.oecd-ilibrary.org/agriculture-and-food/perspectives-agricoles-de-l-ocde-et-de-la-fao-2021-2030_e32fb104-fr" target="_blank">Perspectives agricoles 2021-2030</a>&nbsp;cor&eacute;dig&eacute; avec l&rsquo;OCDE (Organisation de Coop&eacute;ration et de d&eacute;veloppement &eacute;conomique).&nbsp;Il pr&eacute;cise que le haut niveau des prix est plut&ocirc;t d&rsquo;ordre conjoncturel, et que les prix sont amen&eacute;s &agrave; baisser &agrave;&nbsp;court-moyen&nbsp;terme.</p>

<div class="sequence"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/philippe-chalmin-je-nexclus-pas-que-les-marches-se-reequilibrent" target="_blank">Lire aussi:&nbsp;Philippe Chalmin&thinsp;: &laquo; je n&rsquo;exclus pas que les march&eacute;s agricoles se r&eacute;&eacute;quilibrent &raquo;</a></div>

<p>Bien entendu, une flamb&eacute;e des prix n&rsquo;est pas &agrave; exclure en cas d&rsquo;incident climatique grave, sachant que le changement climatique rend de plus en plus complexe les pr&eacute;visions m&eacute;t&eacute;orologiques, rappellent les sp&eacute;cialistes des deux organisations. Un maintien d'une forte volatilit&eacute; des prix &agrave; court terme est donc envisageable, affirment-ils.</p>

<p>Les &eacute;conomistes de l&rsquo;OCDE et de la FAO expliquent que les r&eacute;coltes de c&eacute;r&eacute;ales sont attendues abondantes dans le monde pour 2021/2022, mais aussi pour 2022/2023. Le rapport estime par exemple que la production mondiale de bl&eacute; 2021/2022 atteindra 776,2 Mt, puis 780,4 Mt en 2022/2023, contre 752,7 Mt en moyenne sur la p&eacute;riode 2018/2020, permettant aux stocks de fin de campagne de remonter &agrave; 295,4 Mt, puis &agrave; 300,3 Mt, contre 277,9 Mt sur 2018/2020. Et ce malgr&eacute; une hausse annuelle de la demande en alimentation humaine (passant de 518,9 Mt &agrave; 531,6 Mt, puis 537 Mt) et animale (152,3 Mt, puis 153,4 Mt, contre 146 Mt).</p>

<p>Cons&eacute;quence, si les prix moyens du bl&eacute; (&eacute;valu&eacute;s en base Fob ports &eacute;tats-uniens du golfe du Mexique)&nbsp;passeraient&nbsp;de 233,6 $/t sur 2018/2020 en moyenne &agrave; 234,4 $/t en 2021/2022, ils retomberaient d&egrave;s 2022/2023 &agrave; 215,4 $/t.</p>

<p>Ainsi, le rapport commun de la FAO/OCDE maintien sa vision baissi&egrave;re &agrave; court et moyen terme des prix des grains, comme lors de sa pr&eacute;c&eacute;dente publication&thinsp;: Perspectives agricoles 2020/2029. Et cela concerne la plupart des commodit&eacute;s agricoles (notamment le ma&iuml;s et le soja).</p>

<div class="sequence"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/legere-baisse-prevue-des-prix-agricoles-sur-2020-2029-selon-locde-et-la-fao" target="_blank">Lire aussi&thinsp;: L&eacute;g&egrave;re baisse pr&eacute;vue des prix agricoles sur 2020-2029 selon l&rsquo;OCDE et la FAO</a></div>

<h3>87&nbsp;% de la hausse de la production agricole li&eacute;e &agrave; la hausse de rendements</h3>

<p>Entre&nbsp;2021 et&nbsp;2030, la production mondiale agricole devrait poursuivre sa progression, mais &agrave; un rythme plus lent que celui observ&eacute; au cours de la d&eacute;cennie ant&eacute;rieure&thinsp;: plus 1,4&nbsp;% par an, contre plus 1,7&nbsp;% par an pr&eacute;c&eacute;demment. 87&nbsp;% de la hausse de la production serait attribu&eacute;e &agrave; la hausse des rendements, 7&nbsp;% sur la hausse de l&rsquo;intensit&eacute; des cultures, et 6&nbsp;% seulement sur la hausse des surfaces. La progression des rendements se&nbsp;ferait&nbsp;essentiellement au sein des pays &eacute;mergents.&nbsp;&Agrave;&nbsp;titre d&rsquo;exemple, la production mondiale de bl&eacute; passerait de 776,2&nbsp;Mt&nbsp;en 2021 &agrave; 839,7 Mt en 2030.</p>

<h3>La hausse de la demande mondiale devrait cro&icirc;tre &agrave; un rythme moins &eacute;lev&eacute; que la hausse de la&nbsp;production</h3>

<p>La demande mondiale en produits agricoles devrait elle aussi continuer de grimper, essentiellement du fait de la hausse de la population. Toutefois, cette croissance de la consommation, notamment chinoise, se ferait &agrave; un rythme plus faible que celle de la production agricole, &agrave; seulement 1,2&nbsp;% par an en moyenne sur 2021-2030, contre 2,2&nbsp;% lors de la pr&eacute;c&eacute;dente d&eacute;cennie.</p>

<h3>Le dirigeant de l&rsquo;OCDE inquiet quant &agrave; l&rsquo;atteinte des objectifs de d&eacute;veloppement durable</h3>

<p>Le nouveau secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral de l&rsquo;OCDE, Mathias Cormann, a tenu &agrave; alerter sur le fait que les objectifs de d&eacute;veloppement durable, &agrave; savoir la s&eacute;curit&eacute; alimentaire pour tous et la pr&eacute;servation de l&rsquo;environnement, ne seront pas atteint si les gouvernements ne s&rsquo;investissent pas davantage. Par ailleurs, il pr&ocirc;ne une ouverture plus grande des march&eacute;s&thinsp;: <em>&laquo;&nbsp;le commerce mondial a tenu dans l&rsquo;ensemble, permettant en p&eacute;riode de pand&eacute;mie de Covid-19 de maintenir l&rsquo;alimentation de populations. Toutefois, des restrictions ont &eacute;t&eacute; adopt&eacute;es, ce qui a g&eacute;n&eacute;r&eacute; des probl&egrave;mes voire ont aggrav&eacute; ceux d&eacute;j&agrave; existants&nbsp;&raquo;</em>, a-t-il d&eacute;clar&eacute;.</p>

<p>&nbsp;</p>



Le rapport annuel sur les Perspectives agricoles 2021-2030, rédigé par l’OCDE (Organisation de Coopération et de développement économique) et la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation) estime que la production agricole mondiale grimpera de 1,4 % par an en moyenne entre 2021 et 2030. En blé, elle passerait de 776,2 Mt en 2021 à 839,7 Mt en 2030.

FAO-OCDE: "Les fondamentaux du marché des grains ne plaident pas pour un supercycle haussier des prix"

<p><u><strong>- un guide de l'&eacute;leveur pour l'identification des sangliers :&nbsp;<a href="https://www.ifip.asso.fr/sites/default/files/sangliers_guide_identification_eleveur_2020.pdf">cliquez ici</a></strong></u></p><p><strong>Des modalit&eacute;s qui &eacute;voluent ...</strong></p><p>Les op&eacute;rations d&rsquo;identification des sangliers comprennent :</p><ul><li>l&rsquo;identification des exploitations et des sites d&rsquo;&eacute;levage par un num&eacute;ro unique,</li><li>le marquage des sangliers par un num&eacute;ro propre au site d&rsquo;&eacute;levage appel&eacute; &laquo; indicatif de marquage &raquo;,</li><li>la tenue d&rsquo;un registre d&rsquo;&eacute;levage,</li><li>la notification des mouvements des sangliers aupr&egrave;s d&rsquo;une base de donn&eacute;es.</li></ul><p><strong>Qu&rsquo;est ce qui a &eacute;volu&eacute; en 2020&nbsp;?</strong></p><ul><li>la d&eacute;finition du site d&rsquo;&eacute;levage,</li><li>la g&eacute;n&eacute;ralisation du code pays FR sur les identifiants appos&eacute;s sur les animaux,</li><li>la n&eacute;cessit&eacute; d'identifier les sangliers n&eacute;s sur le site au moment du sevrage ou &agrave; la perte de la livr&eacute;e,</li><li>l&rsquo;archivage dans le registre d&rsquo;&eacute;levage des documents d&rsquo;accompagnement correspondant aux entr&eacute;es et sorties des sangliers du site d&rsquo;&eacute;levage concern&eacute;,</li><li>la notification de ces entr&eacute;es et sorties, pour qu&rsquo;elles soient enregistr&eacute;es dans la base de donn&eacute;es nationale d&rsquo;identification des porcins.</li></ul><p><strong>Qui est concern&eacute; ?&nbsp;</strong><u>Tout &eacute;leveur d&eacute;tenant au moins un sanglier.</u></p><p><strong>Pourquoi ces &eacute;volutions ?&nbsp;</strong>Elles correspondent &agrave; la mise en conformit&eacute; des modalit&eacute;s d&rsquo;identification fran&ccedil;aises &agrave; la r&eacute;glementation europ&eacute;enne. Elles g&eacute;n&eacute;ralisent les garanties sanitaires d'origine des sangliers d'&eacute;levage, permettant ainsi de pr&eacute;venir l'introduction de maladies dans les &eacute;levages et sur le territoire national. La tra&ccedil;abilit&eacute; est am&eacute;lior&eacute;e. L&rsquo;enregistrement des mouvements de sangliers dans une base de donn&eacute;es permet&nbsp;une meilleure gestion sanitaire du cheptel fran&ccedil;ais, notamment en cas de crise sanitaire.</p><p><em>Au sommaire : d&eacute;finition d'un site d'&eacute;levage, marquage des sangliers, r&ocirc;le de l'&eacute;leveur, modalit&eacute;s d'identification, documents d'accompagnement des mouvements, tenue du registre d'&eacute;levage</em></p><p><em>En partenariat avec les Minist&egrave;res de l'agriculture et de la transition &eacute;cologique, la F&eacute;d&eacute;ration nationale des &eacute;leveurs de sangliers (FNES), les chambres d'agriculture&nbsp;</em></p><p><u><strong>- un guide pour la notification des mouvements de sangliers :&nbsp;<a href="https://www.ifip.asso.fr/sites/default/files/sangliers_guide_notification_eleveur_2020.pdf">cliquez ici</a></strong></u></p><p><strong>La notification des mouvements est obligatoire :&nbsp;</strong>elle consiste &agrave; transmettre dans un d&eacute;lai maximum de 7 jours les informations d&eacute;crivant un&nbsp;mouvement d&rsquo;animaux &agrave; BDPORC, la base de donn&eacute;es nationale agr&eacute;&eacute;e par le Minist&egrave;re en&nbsp;charge de l&rsquo;Agriculture.</p><p><strong>Qui est responsable de la notification ?</strong>&nbsp;L&rsquo;&eacute;leveur... La notification doit &ecirc;tre r&eacute;alis&eacute;e dans un d&eacute;lai maximum de 7 jours calendaires (d&eacute;lai calcul&eacute; entre la date du mouvement et selon le cas la date de saisie dans BDPORC ou la date de r&eacute;ception du courrier par l&rsquo;EdE).</p><p>Pour toute question, contactez votre EdE, ou votre correspondant r&eacute;gional BDPORC (liste disponible sur le site de BDPORC).&nbsp;Les professionnels de la fili&egrave;re porcine ont favoris&eacute; la mise en place d&rsquo;une base de donn&eacute;es permettant de simplifier les d&eacute;marches r&eacute;glementaires des &eacute;leveurs. Cette base nationale va accro&icirc;tre la r&eacute;activit&eacute; en cas de probl&egrave;me sanitaire, et plus g&eacute;n&eacute;ralement favoriser la tra&ccedil;abilit&eacute; &agrave; travers l&rsquo;ensemble de la fili&egrave;re.<br>L&rsquo;acc&egrave;s &agrave; BDPORC est strictement r&eacute;serv&eacute; aux abonn&eacute;s, qui disposent d&rsquo;un acc&egrave;s s&eacute;curis&eacute;.</p><p><em>Au sommaire :&nbsp; Que dois je notifier ?, quelles informations ? Comment ?</em></p><p><em>En partenariat avec BDPORC,&nbsp; le&nbsp;Minist&egrave;re&nbsp;de l'agriculture, la F&eacute;d&eacute;ration nationale des &eacute;leveurs de sangliers (FNES) et&nbsp;les chambres d'agriculture.&nbsp;</em></p><p><em>Contact IFIP pour l'identification et la tra&ccedil;abilit&eacute; des porcs :&nbsp;<a href="mailto:alexia.aubry@ifip.asso.fr">alexia.aubry@ifip.asso.fr</a></em></p><p><a href="https://www.ifip.asso.fr/fr/content/3-guides-pour-l%E2%80%99identification-et-la-notification-des-mouvements-des-porcins-r%C3%B4le-des" title="Acc&egrave;s aux 3 Guides pour l&rsquo;identification et la notification des mouvements des porcins : r&ocirc;le des &eacute;leveurs (actualisation 2020)">Acc&egrave;s aux 3 Guides pour l&rsquo;identification et la notification des mouvements des porcins : r&ocirc;le des &eacute;leveurs (actualisation 2020)</a></p><p><a href="https://www.ifip.asso.fr/sites/default/files/pdf-documentations/sangliers_guide_notification_eleveur_2020.pdf" title="T&eacute;l&eacute;chargez le guide pour la notification des mouvements de sangliers 2020">T&eacute;l&eacute;chargez le guide pour la notification des mouvements de sangliers 2020</a></p><p><a href="https://www.ifip.asso.fr/sites/default/files/pdf-documentations/sangliers_guide_identification_eleveur_2020.pdf" title="T&eacute;l&eacute;chargez le guide de l'&eacute;leveur pour l'identification des sangliers">T&eacute;l&eacute;chargez le guide de l'&eacute;leveur pour l'identification des sangliers</a></p>


En 2020, l’IFIP a mis à jour les documents de notifications de mouvement et d’identification à destination des détenteurs de sangliers :

Eleveurs de sangliers : 2 guides pour identifier et notifier les mouvements

<p><em>&laquo;&nbsp;Ouvrir le chanvre des possibles&nbsp;&raquo;</em> a &eacute;t&eacute; le th&egrave;me d&rsquo;une journ&eacute;e organis&eacute;e &agrave; Avignon, consacr&eacute;e &agrave; la culture et &agrave; la valorisation du chanvre et du cannabis, issus de la m&ecirc;me plante, <em>Cannabis sativa</em>. Ainsi, le p&ocirc;le Innov&rsquo;Alliance a fait le point sur une plante aux multiples facettes, un &laquo;&nbsp;docteur Jekyll et Mister Hyde&nbsp;&raquo; de la botanique et de l&rsquo;agriculture, <strong>cumulant des propri&eacute;t&eacute;s industrielles, alimentaires, th&eacute;rapeutiques et psychotropes</strong>. Et offrant de nombreux d&eacute;bouch&eacute;s parfois d&eacute;licats &agrave; appr&eacute;hender.</p>

<p class="sequence"><strong>A lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/ouverture-prochaine-en-france-du-marche-du-cannabidiol-et-autres-extraits-de-chanvre">Ouverture prochaine du march&eacute; fran&ccedil;ais du cannabidiol et autres extraits de chanvre</a></p>

<p>La culture du chanvre occupe 20&nbsp;000 ha en France, ce qui en fait le premier pays producteur europ&eacute;en. Elle pr&eacute;sente un potentiel de croissance important, gr&acirc;ce &agrave; diff&eacute;rents d&eacute;bouch&eacute;s : secteur du b&acirc;timent (notamment l&rsquo;isolation ou le b&eacute;ton de chanvre qui sera utilis&eacute; dans la construction du village olympique Paris 2024), textile (alternative au coton), alimentation (graines)... <strong>De plus, c'est une culture sobre, qui pr&eacute;sente peu de besoins d&rsquo;irrigation et de protection chimique.</strong></p>

<h3>Un taux de THC inf&eacute;rieur &agrave; 0,2 %</h3>

<p>Mais le grand march&eacute; &agrave; venir, qui semble faire tourner les t&ecirc;tes, <strong>est celui du bien-&ecirc;tre, avec l'essor rapide des produits &agrave; base de cannabidiol (CBD)</strong>. Cette mol&eacute;cule aux bienfaits th&eacute;rapeutiques est tr&egrave;s en vogue aupr&egrave;s des jeunes trentenaires urbains. En 2020, 11% des fran&ccedil;ais ont d&eacute;clar&eacute; avoir consomm&eacute; des produits &agrave; base de CBD. Il s&rsquo;agit de produits finis &eacute;labor&eacute;s &agrave; partir de fleurs de chanvre qui pr&eacute;sentent un taux de THC inf&eacute;rieur &agrave; 0,2 %. Ces produits contiennent certains des 80 principes actifs du chanvre, dont le CBD non psychotrope.</p>

<p class="sequence"><strong>A lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/projet-de-decret-sur-le-cannabidiol-rate-le-coche-dune-filiere-encadree-et-securisee-estime">Projet de d&eacute;cret sur le cannabidiol &ndash; &laquo; On rate le coche d&rsquo;une fili&egrave;re encadr&eacute;e et s&eacute;curis&eacute;e &raquo; selon le syndicat du chanvre</a></p>

<p>Dans ce contexte en pleine &eacute;volution, Innov&rsquo;Alliance a souhait&eacute; explorer et anticiper les pistes d&rsquo;innovation en proposant de nombreuses interventions sur la production de chanvre et de cannabis et la valorisation des cannabino&iuml;des sur des march&eacute;s &laquo; bien &ecirc;tre &raquo; (nutraceutique, cosm&eacute;tique et boisson alimentation). Le chanvre ou cannabis a aussi des propri&eacute;t&eacute;s m&eacute;dicinales dont les exp&eacute;rimentations aujourd&rsquo;hui autoris&eacute;es en France peuvent en faire de v&eacute;ritables m&eacute;dicaments au rapport b&eacute;n&eacute;fices/risques favorable.</p>

<p>Se pose ainsi la question de la structuration d&rsquo;une fili&egrave;re chanvre et cannabis fran&ccedil;aise pour r&eacute;pondre &agrave; une multitude de d&eacute;bouch&eacute;s repr&eacute;sentant de tr&egrave;s importants march&eacute;s, en premier lieu pour l&rsquo;agriculture. L&rsquo;&eacute;volution r&egrave;glementaire attendue cette ann&eacute;e en fait partie. <strong>Elle devrait permettre une r&eacute;colte et une valorisation des sommit&eacute;s (fleurs et feuilles)</strong> dans le cadre du march&eacute; du bien-&ecirc;tre, et appr&eacute;hender le b&eacute;n&eacute;fice du cannabis &agrave; des fins m&eacute;dicales.</p>

<p class="sequence"><strong>A lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/le-cannabis-potentielle-culture-d-avenir">Le cannabis, potentielle culture d&rsquo;avenir</a></p>



Le chanvre ou cannabis est une plante aux multiples débouchés. Très bien définis pour certains (industrie, bâtiment, alimentaire), en pleine évolution pour le marché du « bien-être » et en devenir notamment pour le monde médical. Sa réglementation à venir, européenne et française, devrait permettre de construire des filières dédiées.

Le pôle Innov’Alliance fait le point sur les multiples facettes du chanvre et du cannabis

<p>En 2020, pour la seconde ann&eacute;e cons&eacute;cutive, la consommation totale de viande, calcul&eacute;e par bilan, recule de 1,5% sur un an. Ce repli global correspond &agrave; une baisse de la consommation moyenne de viande par habitant de 1,7 %, qui passe de 86 kg en 2019 &agrave; 84,5 kg en 2020. Tel est le constat dress&eacute; par Agreste, le service statistique du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture.</p><p>D&eacute;velopp&eacute;e par FranceAgriMer et exprim&eacute;e en tonne &eacute;quivalent-carcasse (Tec), la m&eacute;thode dite par bilan int&egrave;gre l&rsquo;ensemble des utilisations de viande (&eacute;labor&eacute;e, non &eacute;labor&eacute;e, import&eacute;e), &agrave; l&rsquo;exception des &eacute;changes ext&eacute;rieures de plats pr&eacute;par&eacute;s, dont les quantit&eacute;s physiques ne sont pas connues.</p><h2>Toutes les viandes en baisse</h2><p>La baisse de consommation affecte toutes les viandes de boucherie, c&rsquo;est &agrave; dire bovine (-2,9%), porcine (-0,9%), ovine (-5,1%), &eacute;quine (-21,3%). Toutes viandes de boucheries confondues, la baisse s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; 2,1%, un niveau sup&eacute;rieur &agrave; la moyenne 2010-2019 (-0,4%/an).</p><p>Exprim&eacute;e en kilo &eacute;quivalente-carcasse (kgec), la consommation moyenne par habitant s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; 23,6 kgec (-2,8%) en viande bovine et &agrave;&nbsp;33,4 kgec (-0,09%) en viande porcine.</p><p>De son c&ocirc;t&eacute;, la consommation de volaille de chair fl&eacute;chit de 0,3%, apr&egrave;s une hausse moyenne annuelle de 2% entre 2010 et 2019, passant de 23,8 kgec par habitant en 2010, &agrave; 28,3 kgec en 2019. La baisse est toutefois tr&egrave;s relative et &agrave; mettre sur le compte de la viande de canard, le poulet de chair et la dinde progressant respectivement de 1,5% et 1,8% sur un an.</p><h2>Les importations en baisse</h2><p>Sous l&rsquo;effet des diff&eacute;rents confinements et des fermetures de restaurants commerciaux et collectifs, les importations de viande ont recul&eacute; de 7,5% sur un an. Elles ont chut&eacute; de 16,8% en viande bovine, de 3,6% en viande porcine, de 10% en viande ovine et de 3,8% en poulet. La part des importations de viande dans la consommation nationale s&rsquo;&eacute;tablit ainsi &agrave; 18,9% en viande bovine, &agrave; 25,7% en viande porcine, &agrave; 53% en viande ovine et &agrave; 43% en viande de poulet (16,2% pour la dinde).</p><h2>Achats des m&eacute;nages et prix en hausse</h2><p>La baisse de consommation en restauration hors domicile a &eacute;t&eacute; en grande partie, mais pas totalement, compens&eacute;e par les achats des m&eacute;nages pour leur consommation &agrave; domicile, laquelle s&rsquo;affiche en baisse depuis cinq ans.</p><p>Les achats de viande de boucherie (y compris les produits &eacute;labor&eacute;s, surgel&eacute;s et charcuterie), qui repr&eacute;sentent 71% des quantit&eacute;s achet&eacute;es en 2020, ont augment&eacute; de 6,4% sur un an en tonnage. Leur prix moyen s&rsquo;est &eacute;tabli &agrave; 11,4 &euro;/kg, en hausse de 3,1 % par rapport &agrave; 2019. Le prix de la viande bovine &agrave; griller s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; 17,5 &euro;/kg (+2,6%) contre 9,3 &euro;/kg (+5,5%) pour la viande &agrave; bouillir. La longe de porc est &agrave; 8 &euro;/kg (+3,1%) et le gigot d&rsquo;agneau &agrave; 15,7 &euro;/kg (+4,9%).</p><p>Les achats de viande de volaille (y compris les &eacute;labor&eacute;s, surgel&eacute;s et charcuterie) sont en hausse de 9,1 % en tonnage, alors qu&rsquo;ils &eacute;taient en stagnation voire l&eacute;g&egrave;re baisse au cours des cinq ann&eacute;es pr&eacute;c&eacute;dentes. Le poulet est au prix de 7,2 &euro;/kg (+2,2%) contre 9,1 &euro;/kg (-0,1%) pour la dinde et 12,7 &euro;/kg (+1,9%) pour le canard.</p>


La baisse concerne toutes les viandes, y compris celles de volailles. Sous l’effet des confinements, les achats par les ménages ont en revanche fortement progressé, s’accompagnant d’une hausse des prix. Les importations ont reculé de 7,5%.

La consommation de viande a baissé de 1,5% en 2020

<p class="MsoPlainText">Plusieurs perquisitions et gardes &agrave; vue ont &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;es dans ce dossier pr&eacute;par&eacute; depuis plusieurs mois, impliquant la direction d&eacute;partementale de la protection des populations des Bouches-du-Rh&ocirc;ne, la gendarmerie d'Arles et la Direction g&eacute;n&eacute;rale de la concurrence, de la consommation et de la r&eacute;pression des fraudes (DGCCRF). Et qui a abouti &agrave; la mi-juin &agrave; une op&eacute;ration de contr&ocirc;le, a pr&eacute;cis&eacute; la pr&eacute;fecture des Bouches-du-Rh&ocirc;ne dans un communiqu&eacute; le 5 juillet.<em> "Les investigations sont toujours en cours"</em>, a simplement confirm&eacute; aupr&egrave;s de l'AFP le procureur de Tarascon Laurent Gumbau.</p><p class="MsoPlainText"><em>"En mati&egrave;re de fruits et l&eacute;gumes, la fraude dite de la "francisation" consiste pour une entreprise &agrave; acheter des produits &agrave; l'&eacute;tranger, souvent &agrave; bas prix, et &agrave; les revendre en pr&eacute;tendant qu'ils sont issus de la production fran&ccedil;aise",</em> a d&eacute;taill&eacute; la pr&eacute;fecture.<em> "Dans cette affaire, le grossiste en fruits et l&eacute;gumes est suspect&eacute; d'avoir achet&eacute; en 2020 et 2021 plusieurs centaines de tonnes de l&eacute;gumes (courgettes, poivrons, courges, asperges...) et d'avoir maquill&eacute; leur origine. Les &eacute;tiquettes des l&eacute;gumes indiquant Espagne auraient &eacute;t&eacute; retir&eacute;es des colis et des emballages et remplac&eacute;es par des &eacute;tiquettes indiquant une origine France"</em>, a encore ajout&eacute; la pr&eacute;fecture. </p><p class="MsoPlainText">Des factures sur lesquelles &eacute;tait inscrit "origine : France" ont &eacute;galement &eacute;t&eacute; &eacute;dit&eacute;es par le grossiste, toujours selon la pr&eacute;fecture.<em> "Impossible d&egrave;s lors pour ses clients, et le consommateur final, de s'apercevoir qu'il s'agissait, en fait, de l&eacute;gumes espagnols". </em></p><h2 class="MsoPlainText">Diff&eacute;rence de prix et de saisonnalit&eacute;</h2><p class="MsoPlainText">L'enqu&ecirc;te a permis de d&eacute;terminer que les clients concern&eacute;s seraient pour l'essentiel des enseignes de la grande distribution. <em>"Ce grossiste pourrait &eacute;galement avoir agi avec la complicit&eacute; d'un conditionneur de fruits et l&eacute;gumes charg&eacute; de reconditionner certains l&eacute;gumes en filet et d'y &eacute;tiqueter l'origine France"</em>, a encore poursuivi la pr&eacute;fecture. </p><p class="MsoPlainText"><em>"L'int&eacute;r&ecirc;t &agrave; la fraude r&eacute;side dans les diff&eacute;rences de prix et de saisonnalit&eacute; des fruits et l&eacute;gumes entre les pays producteurs. Par exemple, en juin dernier, le poivron espagnol se n&eacute;gociait sur le march&eacute; de gros aux alentours de 2 euros/kg alors que le poivron fran&ccedil;ais, dont la r&eacute;colte d&eacute;bute &agrave; peine, s'ach&egrave;te &agrave; pr&egrave;s de 3 euros/kg",</em> a-t-elle aussi expliqu&eacute;. Lorsqu'elle est &eacute;tablie, cette pratique constitue un d&eacute;lit de pratique commerciale trompeuse punissable d'un emprisonnement de deux ans et d'une amende de 300.000 euros.</p><p class="MsoPlainText">En mati&egrave;re de "francisation", le bilan d'activit&eacute; 2020 de la DGCCRF fait &eacute;tat de 392 &eacute;tablissements contr&ocirc;l&eacute;s, pour un "taux global d'anomalies" de 25%. 23 &eacute;tablissements ont fait ou vont faire l'objet de proc&egrave;s-verbaux p&eacute;naux, selon la pr&eacute;fecture.<em> "Les Fran&ccedil;ais sont attach&eacute;s &agrave; la consommation de la production de nos agriculteurs. La tra&ccedil;abilit&eacute; des produits alimentaires est tr&egrave;s importante pour nos concitoyens"</em>, a comment&eacute; le ministre de l'Economie Bruno Le Maire dans un communiqu&eacute; saluant l'action de la DGCCRF.</p>


Un grossiste en fruits et légumes est au coeur d'une vaste enquête menée sous l'autorité du parquet de Tarascon, soupçonné d'avoir fait passer pour des produits français des centaines de tonnes de légumes espagnols.

Un grossiste soupçonné d'avoir "francisé" des centaines de tonnes de légumes espagnols

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<p>Import&eacute;e d&rsquo;Allemagne depuis 2018, cette plante originaire des plaines d&rsquo;Am&eacute;rique du Nord suscite l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t de plus en plus d&rsquo;&eacute;leveurs. <em>&laquo;&nbsp;Elle est pr&eacute;sente dans 80&nbsp;% des d&eacute;partements fran&ccedil;ais&nbsp;&raquo;</em>, se r&eacute;jouit Am&eacute;d&eacute;e Perrein, g&eacute;rant de la soci&eacute;t&eacute; Silphie France (importateur exclusif de la vari&eacute;t&eacute; Abica Perfo).</p>

<p>Comment expliquer ce d&eacute;but d&rsquo;engouement ? Oubli&eacute;e depuis les ann&eacute;es 1960, <strong>elle a refait surface il y a trois ans par le biais de la m&eacute;thanisation.</strong> Cette plante p&eacute;renne (environ 15 ans) peut en effet atteindre 3,50&nbsp;m de hauteur avec un taux de mati&egrave;re s&egrave;che de&nbsp;28-30&nbsp;% lorsqu&rsquo;elle est r&eacute;colt&eacute;e &agrave; cette fin, avec une seule coupe fin ao&ucirc;t-d&eacute;but septembre. Le rendement peut alors atteindre 18 &agrave; 20&nbsp;t MS en ann&eacute;e normale, affirme Am&eacute;d&eacute;e Perrein.</p>

<p>Le regain d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t observ&eacute; en 2021 est li&eacute; &agrave; sa valorisation en alimentation animale. <em>&laquo;&nbsp;<strong>Cette ann&eacute;e, plus de 70&nbsp;% de nos ventes de semences sont destin&eacute;es &agrave; fournir un fourrage aux bovins.</strong> Cela s&rsquo;explique par le fait que depuis deux ou trois ans la s&eacute;cheresse plombe les rendements de ma&iuml;s dans certaines r&eacute;gions.&nbsp;&raquo;</em></p>

<div class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/lait/jenvisage-de-mettre-35-de-silphie-dans-la-ration-des-genisses" target="_blank">&laquo;&nbsp;J&rsquo;envisage de mettre 35&nbsp;% de silphie dans la ration des g&eacute;nisses&nbsp;&raquo;</a></div>

<p>Pourquoi la silphie ferait-elle mieux que le ma&iuml;s ? <em>&laquo;&nbsp;<strong>La silphie n&rsquo;est pas une plante miracle. Elle a besoin d&rsquo;autant d&rsquo;eau que le ma&iuml;s, mais pas aux m&ecirc;mes moments.</strong> Quand elle est destin&eacute;e &agrave; fournir du fourrage, elle peut &ecirc;tre r&eacute;colt&eacute;e une premi&egrave;re fois mi-juin avec un rendement compris entre 5 et 9&nbsp;t MS/ha. Elle mesure d&eacute;j&agrave; 1,70&nbsp;m alors que le ma&iuml;s n&rsquo;est sem&eacute; que depuis quelques semaines.&nbsp;&raquo;</em> Autre point fort, lorsqu&rsquo;elle est bien implant&eacute;e - compter trois ans &ndash; <strong>son syst&egrave;me racinaire profond (2 &agrave; 3&nbsp;m) lui permet de mieux r&eacute;sister &agrave; la s&eacute;cheresse.</strong></p>

<p>Elle boostera d&rsquo;autant plus les stocks fourragers qu&rsquo;une deuxi&egrave;me coupe est possible fin septembre, avec toutefois un rendement plus modeste : 3 &agrave; 5&nbsp;t MS/ha. Autrement dit, <strong>en ann&eacute;e normale, on peut esp&eacute;rer r&eacute;colter jusqu&rsquo;&agrave; 14&nbsp;t MS/ha, selon Am&eacute;d&eacute;e Perrein.</strong></p>

<h3>Pas de r&eacute;colte lors de la premi&egrave;re ann&eacute;e</h3>

<p>&nbsp;</p>

<div class="clearl">&nbsp;</div>

<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/lait/sites/lait/files/_RLA359_DOSS_SILPHIE_NIV1_FAUCHE.jpg" /><figcaption>La silphie peut &ecirc;tre enrubann&eacute;e ou ensil&eacute;e. Les essais en cours dans les &eacute;levages apporteront des informations utiles &agrave; son potentiel de valorisation en fourrage. &copy; Silphie France</figcaption></figure><p>&nbsp;</p>

<p>Mais attention, compte tenu de son d&eacute;lai d&rsquo;installation, <strong>il faudra patienter plus d&rsquo;un an avant de r&eacute;colter les premiers kilos de silphie.</strong> &laquo;<em>&nbsp;Une fois sem&eacute;e et d&eacute;sherb&eacute;e, je pr&eacute;conise aux &eacute;leveurs d&rsquo;attendre le mois de mai suivant pour aller revoir la culture pour &eacute;viter de se faire peur</em>&nbsp;&raquo;, explique Am&eacute;d&eacute;e Perrein.</p>

<p>Elle n&rsquo;atteindra sa vitesse de croisi&egrave;re que trois ans apr&egrave;s son implantation. D&rsquo;o&ugrave; le choix de certains de la semer sous couvert de ma&iuml;s. <em>&laquo;&nbsp;Comme cela p&eacute;nalise son installation, je ne le conseille pas aux &eacute;leveurs qui veulent faire un essai sur une surface limit&eacute;e. En revanche, vous pouvez le faire si vous l&rsquo;implantez sur une grande surface pour ne pas trop p&eacute;naliser la quantit&eacute; de fourrages r&eacute;colt&eacute;s en premi&egrave;re ann&eacute;e.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p><strong>L&rsquo;absence de donn&eacute;es r&eacute;centes et de r&eacute;colte en premi&egrave;re ann&eacute;e incitent cependant &agrave; la prudence sur le terrain.</strong> Les r&eacute;coltes des prochains mois apporteront plus d&rsquo;&eacute;l&eacute;ments, notamment du c&ocirc;t&eacute; de sa valeur alimentaire et de la consommation par les animaux.</p>
</div>

<div class="encadre">
<h2>Une valeur alimentaire &agrave; confirmer</h2>

<p>La seule v&eacute;ritable r&eacute;f&eacute;rence sur la valeur alimentaire de la silphie est puis&eacute;e dans les tables Inra de 2007. Les premi&egrave;res analyses r&eacute;alis&eacute;es l&rsquo;ann&eacute;e derni&egrave;re par la chambre d&rsquo;agriculture des Vosges ont confirm&eacute; des valeurs proches de 0,70 &agrave; 0,85 UFL selon le stade de r&eacute;colte. <em>&laquo;&nbsp;Sa teneur en prot&eacute;ines est comprise entre 12,8 et 16,9&nbsp;% de MAT. Cette plante contient deux fois plus de prot&eacute;ines que le ma&iuml;s. En revanche, faute de grains, elle est moins riche en &eacute;nergie&nbsp;&raquo;</em>, souligne Am&eacute;d&eacute;e Perrein, de Silphie France.</p>

<p><em>&laquo;&nbsp;<strong>Ces valeurs se rapprochent de celles d&rsquo;un ensilage d&rsquo;herbe. </strong>Mais ce sont des valeurs en vert. Avec la conservation, elles risquent de diminuer&nbsp;&raquo;</em>, indique No&eacute;mie Choffel, de la chambre d&rsquo;agriculture des Vosges.</p>

<p>Am&eacute;d&eacute;e Perrein pr&eacute;conise de ne pas en distribuer plus de 30&nbsp;% dans la ration pour limiter le risque d&rsquo;acidose en raison de sa richesse en sucres solubles. Les valeurs alimentaires de la silphie devront &ecirc;tre confirm&eacute;es avec des analyses d&rsquo;ensilages ou d&rsquo;enrubannages r&eacute;alis&eacute;s en&nbsp;2021 et&nbsp;2022.</p>
</div>

<div class="outils">
<div class="surtitre">
<h3>C&ocirc;t&eacute; &eacute;co</h3>
</div>

<p>Le co&ucirc;t de la semence est de 1 710&nbsp;&euro;/ha, auxquels il faut ajouter 60&nbsp;&euro;/ha d&rsquo;engrais starter.</p>

<p>En cas de semis sous couvert de ma&iuml;s, ce co&ucirc;t avoisine 1 900&nbsp;&euro;/ha.</p>
</div>

<div class="encadre">
<h2>Les conseils de Silphie France pour la cultiver</h2>

<div class="relance">Implanter si possible sur des parcelles propres.</div>

<div class="relance">R&eacute;aliser un &agrave; trois faux semis au printemps avant de semer.</div>

<div class="relance">Semer en mai 170 000 graines/ha entre 0 et 2&nbsp;cm de profondeur avec un semoir monograine pneumatique : maximum 50&nbsp;cm d&rsquo;interrang en pur. Taux de germination garanti de 90&nbsp;%.</div>

<div class="relance">Possibilit&eacute; de l&rsquo;associer &agrave; un ma&iuml;s pour avoir une r&eacute;colte de fourrage en premi&egrave;re ann&eacute;e.</div>

<div class="relance">Bien rappuyer.</div>

<div class="relance">D&eacute;sherbage en post-semis&nbsp;selon un protocole divulgu&eacute; seulement aux clients de Silphie France.</div>

<div class="relance">D&eacute;sherbage m&eacute;canique pour les bios (essais en cours avec herse &eacute;trille et rotative).</div>

<div class="relance">D&eacute;sherbage d&rsquo;automne avec un antigramin&eacute;e.</div>
</div>

<div class="encadre">
<h2>Les avantages et inconv&eacute;nients de la silphie</h2>

<p>Les plus :</p>

<div class="relance">Bonne r&eacute;sistance &agrave; la s&eacute;cheresse et au gel</div>

<div class="relance">Culture p&eacute;renne (plus de 15 ans)</div>

<div class="relance">Source d&rsquo;&eacute;nergie pour les m&eacute;thaniseurs</div>

<div class="relance">Peu d&rsquo;intrants</div>

<div class="relance">Plante mellif&egrave;re (100 &agrave; 150&nbsp;kg de miel/ha)</div>

<p>Les moins :</p>

<div class="relance">Culture &agrave; implantation d&eacute;licate</div>

<div class="relance">Aucune r&eacute;colte la premi&egrave;re ann&eacute;e</div>

<div class="relance">Pas encore reconnue comme surface d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t &eacute;cologique</div>
</div>

<div class="avis">
<div class="surtitre">
<h3>Avis d&rsquo;&eacute;leveur : Julien Soltys, Gaec de la Souche, dans les Vosges</h3>
</div>

<h2>&laquo;&nbsp;Nous testons la silphie enrubann&eacute;e&nbsp;&raquo;</h2>

<p>&nbsp;</p>

<div class="clearl">&nbsp;</div>

<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/lait/sites/lait/files/_RLA359_DOSS_SILPHIE_AVIS.jpg" /><figcaption>Julien Soltys. &laquo; Nous avons r&eacute;colt&eacute; 9 t MS de silphie en 2020. Elle s'est bien conserv&eacute;e. Nous allons poursuivre nos essais. &raquo; &copy; A. Perrein</figcaption></figure><p>&nbsp;</p>

<p>&laquo;&nbsp;Nous avons commenc&eacute; &agrave; tester la silphie sur un hectare en 2019. Notre objectif &eacute;tait de nous faire la main sur sa culture et sa r&eacute;colte en enrubannage. Lors de la premi&egrave;re r&eacute;colte r&eacute;alis&eacute;e mi-juin&nbsp;2020, nous n&rsquo;avons r&eacute;colt&eacute; que 6&nbsp;tonnes de mati&egrave;re s&egrave;che (62&nbsp;% MS) apr&egrave;s un s&eacute;chage au champ de trois jours. Puis 3&nbsp;t MS en septembre, soit un cumul de 9&nbsp;t MS. Cela s&rsquo;est plut&ocirc;t bien pass&eacute;. Les tiges de silphie restent souples. Elles n&rsquo;ont pas perc&eacute; les films d&rsquo;enrubannage. Il y a eu tr&egrave;s peu de moisissure. Au final, cela ressemble &agrave; de la luzerne. Nous en avons ressem&eacute; deux hectares l&rsquo;ann&eacute;e derni&egrave;re. Et comme c&rsquo;est une plante qui ne n&eacute;cessite pas de traitements phytosanitaires, nous allons en semer sur une bande de 10&nbsp;m&egrave;tres de large en guise de zones de non-traitement (ZNT) dans nos champs situ&eacute;s en zone p&eacute;riurbaine. La surface totale avoisinera 5 &agrave; 6&nbsp;hectares. Notre objectif est d&rsquo;en distribuer aux jeunes g&eacute;nisses plut&ocirc;t qu&rsquo;&agrave; nos vaches (120 Prim&rsquo;Holstein &agrave; 10 000&nbsp;kg en traite robotis&eacute;e) parce que nous n&rsquo;avons pas assez de stocks. Les g&eacute;nisses la consomment tr&egrave;s bien.&nbsp;&raquo;</p>
</div>



Avec plus de 3 000 hectares implantés en France 2021, la surface en silphie a été multipliée par trois par rapport à 2020. Après la méthanisation, c’est en tant que fourrage qu’elle est testée.

La silphie, une pérenne remise au goût du jour

<p class="MsoNormal">Cet index est construit &agrave; partir des donn&eacute;es du programme Valoris 38, qui a port&eacute; sur plus de 5000 v&ecirc;lages par an pendant cinq ans, et &agrave; partir des donn&eacute;es d&rsquo;IA des &eacute;levages rattach&eacute;s &agrave; son organisme de s&eacute;lection dont dispose G&egrave;nes Diffusion - date d&rsquo;IA et date de v&ecirc;lage &eacute;tant connues.</p>

<p class="MsoNormal"><em>&laquo;&nbsp;Au total, les dur&eacute;es de 154&nbsp;000 gestations de charolaises ont &eacute;t&eacute; analys&eacute;es par les chercheurs de G&egrave;nes Diffusion&nbsp;&raquo;</em> a expliqu&eacute; Mathieu Bobineau, technicien g&eacute;n&eacute;tique Apis Diffusion lors d&rsquo;une<a href="https://www.youtube.com/channel/UCwWDKKfcD_iXXl3wbbhyfwg/videos" target="_blank"> porte-ouverte</a> &agrave; la ferme exp&eacute;rimentale des Etabli&egrave;res (Vend&eacute;e). Seulement les gestations &laquo;&nbsp;normales&nbsp;&raquo;, d&rsquo;une dur&eacute;e comprise au sein d'une fourchette donn&eacute;e, ont &eacute;t&eacute; &eacute;tudi&eacute;es pour &eacute;carter les avortements ou les gestations anormalement longues.</p>

<p class="MsoNormal">Ces donn&eacute;es ont permis d&rsquo;&eacute;tablir un nouvel index g&eacute;nomique, qui sera publi&eacute; <strong>en octobre 2021 </strong>pour tous les taureaux d&rsquo;IA et sera &eacute;galement disponible pour toutes les femelles g&eacute;notyp&eacute;es GDScan.</p>

<p class="MsoNormal">Il s&rsquo;appelle dur&eacute;e de gestation DGest, et se formule, comme les autres index g&eacute;nomiques GDscan, par une note allant de 0 &agrave; 10. La note 0 correspond &agrave; une dur&eacute;e moyenne de gestation &laquo;&nbsp;tr&egrave;s longue&nbsp;&raquo; de 293,5 jours, et la note 10 &agrave; une dur&eacute;e moyenne de gestation &laquo;&nbsp;tr&egrave;s courte&nbsp;&raquo; de 281,5 jours.</p>

<p class="sequence">Lire aussi&nbsp;: <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/single-step-la-methode-dindexation-la-plus-aboutie">Single Step, la m&eacute;thode d&rsquo;indexation des bovins la plus aboutie</a></p>

<p class="MsoNormal">Cet index prend en compte l&rsquo;effet du sexe du veau, du rang de v&ecirc;lage, de la combinaison troupeau/ann&eacute;e/saison, ainsi qu&rsquo;un effet direct du veau et un effet maternel. <em>&laquo;&nbsp;L&rsquo;h&eacute;ritabilit&eacute; est tr&egrave;s bonne. Elle est de 0,6<sup></sup>&raquo;</em> informe Mathieu Bobineau. <em>&laquo;&nbsp;De bons niveaux de CD sont aussi obtenus&nbsp;&raquo;.</em></p>

<h3 class="MsoNormal">Un argument pour affiner les choix d&rsquo;accouplement</h3>

<p class="MsoNormal">Pour les &eacute;leveurs, cet index apporte une information int&eacute;ressante pour affiner les choix d&rsquo;accouplement.<em> &laquo;&nbsp;C&rsquo;est &agrave; mettre en balance avec l&rsquo;index FNAIS&nbsp;&raquo;</em> explique Mathieu Bobineau. <em>&laquo;&nbsp;Par&nbsp; exemple Mimosa, qui a un tr&egrave;s bon index FNAIS, a &eacute;galement un excellent DGest &agrave; 9,3. Ceci correspond bien aux remont&eacute;es du terrain selon lesquelles ses veaux naissent en moyenne sept jours avant terme. Ces deux index allant dans le m&ecirc;me sens, c&rsquo;est un argument suppl&eacute;mentaire pour dire que ce taureau s&rsquo;utilise bien sur g&eacute;nisses pour un v&ecirc;lage &agrave; trois ans ou trente mois.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/de-nouveaux-index-de-synthese-plus-lisibles-arrivent-pour-le-troupeau-allaitant">De nouveaux index de synth&egrave;se plus lisibles arrivent pour le troupeau allaitant</a></p>

<p class="MsoNormal">Dans l&rsquo;autre sens, prenons l&rsquo;exemple d&rsquo;un taureau qui est &agrave; 105 en FNAIS. On consid&egrave;re en g&eacute;n&eacute;ral qu&rsquo;il est possible de l&rsquo;utiliser sur g&eacute;nisses pour un v&ecirc;lage &agrave; trois ans. Mais si ce taureau r&eacute;v&egrave;le un DGest inf&eacute;rieur &agrave; 5, cela incitera &agrave; le r&eacute;server plut&ocirc;t pour des primipares, voire juste pour des vaches.</p>

<p class="MsoNormal"><em>&laquo;&nbsp;Cet index permet aussi de &laquo;&nbsp;faire du correctif&nbsp;&raquo;&nbsp;&raquo;</em> compl&egrave;te S&eacute;bastien Landemaine, responsable g&eacute;n&eacute;tique races allaitantes chez G&egrave;nes Diffusion. <em>&laquo;&nbsp;Un &eacute;leveur pourra pour ceci utiliser des taureaux bons en Dgest sur des souches &agrave; longue gestation, afin de ne pas cumuler sur ces gestations non souhaitables.&nbsp;&raquo;</em></p>

<h3 class="MsoNormal">Un indicateur suppl&eacute;mentaire de la facilit&eacute; de naissance</h3>

<p class="MsoNormal">C'est aussi un index tr&egrave;s utile&nbsp;pour la s&eacute;lection des animaux candidats &agrave; la diffusion. <em>&laquo;&nbsp;DGest est un indicateur suppl&eacute;mentaire favorable aux facilit&eacute;s de naissance&nbsp;&raquo;</em> pr&eacute;cise S&eacute;bastien Landemaine. <em>&laquo;&nbsp;Un jeune m&acirc;le candidat &agrave; l'achat et &agrave; la diffusion, qui serait&nbsp;neutre en facilit&eacute;s de naissance mais disposerait d'une indexation favorable en DGest aura davantage de chance de basculer dans la cat&eacute;gorie "utilisable sur g&eacute;nisses" qu'un taureau ayant un index DGest inf&eacute;rieur &agrave; 5.&nbsp;&raquo; </em>Le sp&eacute;cialiste constate d&rsquo;ailleurs que cet index est <strong>particuli&egrave;rement appr&eacute;ci&eacute; et utilis&eacute; par les &eacute;trangers,</strong> qui le prennent comme le meilleur indicateur de la facilit&eacute; de naissance.</p>

<p class="sequence">Lire aussi&nbsp;: <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/des-donnees-sur-la-duree-de-gestation-en-race-limousine">Des donn&eacute;es sur la dur&eacute;e de gestation en race Limousine</a></p>

<p class="sequence">Lire aussi&nbsp;: <a href="https://www.reussir.fr/lait/genes-diffusion-2020-ete-une-belle-annee-et-offre-des-perspectives-prometteuses">G&egrave;nes Diffusion : &laquo; 2020 a &eacute;t&eacute; une belle ann&eacute;e et offre des perspectives prometteuses. &raquo;</a></p>



A l’automne 2021, l’organisme de sélection Gènes Diffusion diffusera un nouvel index génomique GDScan sur la durée de gestation. Il se révèle intéressant pour affiner les choix d’accouplement, en balance avec les facilités de naissance.

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