Con&ccedil;u pour guider les&nbsp;consommateurs&nbsp;dans leurs achats alimentaires,<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/danone-retire-le-logo-nutri-score-de-ses-emballages" target="_blank" title="">&nbsp;le&nbsp;Nutriscore&nbsp;est un indicateur de&nbsp;qualit&eacute; nutritionnelle</a> qui p&egrave;se lourd dans les caddies. Or, avec le durcissement des r&egrave;gles d'&eacute;tiquetage de 2024,&nbsp;certains produits, qui affichaient jusque-l&agrave;&nbsp;de bons&nbsp;scores&nbsp;(A ou B), voient leur note d&eacute;gringoler jusqu'&agrave; C, voire D. En cause notamment : la pr&eacute;sence insuffisante de&nbsp;fibres&nbsp;ou de&nbsp;prot&eacute;ines, li&eacute;e &agrave;&nbsp;l'usage d'additifs&nbsp;et de&nbsp;farines raffin&eacute;es&nbsp;dans leurs&nbsp;listes d'ingr&eacute;dients.&nbsp;Face &agrave; la menace de&nbsp;d&eacute;classement&nbsp;et &agrave; l'&eacute;volution des&nbsp;attentes de la soci&eacute;t&eacute;, en qu&ecirc;te de produits plus&nbsp;naturels&nbsp;et meilleurs pour la&nbsp;sant&eacute;,&nbsp;les&nbsp;industriels&nbsp;de l'agroalimentaire&nbsp;sont de plus en plus nombreux &agrave; chercher des&nbsp;ingr&eacute;dients alternatifs.Parmi eux,&nbsp;les&nbsp;farines fonctionnelles&nbsp;et textur&eacute;es&nbsp;affichent des r&eacute;sultats tr&egrave;s prometteurs. Une fili&egrave;re dans laquelle&nbsp;Limagrain Ingredients&nbsp;se positionne en premi&egrave;re place sur&nbsp;le podium europ&eacute;en gr&acirc;ce &agrave; deux usines&nbsp;situ&eacute;es &agrave; Arques, dans le Pas-de-Calais, et Weert, aux Pays-Bas, bient&ocirc;t rejointes par une troisi&egrave;me &agrave; Saint-Ignat, pr&egrave;s de Clermont-Ferrand. Celle-ci&nbsp;devrait permettre de transformer 4 000 tonnes de farines par an.<h2>Les farines fonctionnelles</h2>Limagrain Ingredients (anciennement "Limagrain c&eacute;r&eacute;ales ingredients") est&nbsp;une filiale de la coop&eacute;rative&nbsp;Limagrain. Cr&eacute;&eacute;e en 2002, elle permet au groupe de d&eacute;velopper&nbsp;trois gammes de farines fonctionnelles, destin&eacute;es &agrave; l'alimentation humaine (Innosense), animale (Uniflour) et "petfood" (Petflour).&nbsp;<div class="citation">
 "Nous partons de nos c&eacute;r&eacute;ales et semences pour en r&eacute;v&eacute;ler tout&nbsp;leur&nbsp;potentiel naturel et&nbsp;leurs bienfaits, pour une meilleure exp&eacute;rience sensorielle et nutritionnelle."
</div>
Fabriqu&eacute;es&nbsp;&agrave; partir&nbsp;de grains de&nbsp;c&eacute;r&eacute;ales&nbsp;ou de&nbsp;l&eacute;gumineuses&nbsp;soigneusement s&eacute;lectionn&eacute;s, ces farines sont ensuite trait&eacute;es&nbsp;thermiquement&nbsp;en fonction des&nbsp;caract&eacute;ristiques recherch&eacute;es par les industriels. Elles peuvent notamment am&eacute;liorer&nbsp;la&nbsp;texture, le&nbsp;go&ucirc;t&nbsp;ou&nbsp;encore la&nbsp;viscosit&eacute;&nbsp;d'une grande vari&eacute;t&eacute; de produits aux&nbsp;moments de leur fabrication et de leur consommation&nbsp;:&nbsp;chips, sauces,&nbsp;pains, brioches ou encore steaks. Par exemple,&nbsp;&laquo;&nbsp;une farine fonctionnelle pourra &eacute;viter qu'un biscuit ne se fende au moment de sa fabrication, une autre de mieux&nbsp;conserver le moelleux d'une brioche, une autre encore de r&eacute;duire la quantit&eacute; de&nbsp;viande dans un plat pr&eacute;par&eacute; tout en conservant un taux prot&eacute;ique &eacute;quivalent&nbsp;&raquo;&nbsp;illustre&nbsp;Emmanuel Goujon, directeur g&eacute;n&eacute;ral&nbsp;de Limagrain Ingredients.&nbsp;&nbsp;&laquo; Et cela&nbsp;tout en &eacute;tant labellis&eacute;s "Clean Label", avec l'inscription "farine" dans la liste d'ingr&eacute;dients.&nbsp;&raquo;&nbsp;<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 La cuisson Presco utilis&eacute;e pour&nbsp;la fabrication des farines fonctionnelles produit deux fois moins de CO2 qu&#039;un extrudeur&nbsp;classique.
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Au-del&agrave; de leurs qualit&eacute;s intrins&egrave;ques,&nbsp;&laquo;&nbsp;les farines fonctionnelles peuvent &eacute;galement permettre aux fabricants, en investissant dans un nouveau produit plut&ocirc;t que dans un nouveau process, de gagner de la place sur leurs lignes de production&nbsp;&raquo;.&nbsp;<h2>Un chiffre d'affaires multipli&eacute; par deux d'ici 2030</h2>Depuis plusieurs ann&eacute;es, la filiale place les farines fonctionnelles&nbsp;au coeur de sa strat&eacute;gie commerciale. Se faisant,&nbsp;&laquo; nous sommes parvenus &agrave; multiplier par deux&nbsp;le montant total de nos ventes sur les sept derni&egrave;res ann&eacute;es.&nbsp;Aujourd'hui, nous entendons de nouveau doubler notre chiffre d'affaires (plus de 400 millions d'euros d'ici 2030&nbsp;Ndlr),&nbsp;en&nbsp;associant &agrave; notre dynamique&nbsp;d'acquisition&nbsp;une dynamique d'innovation, partout en&nbsp;Europe.&nbsp;&raquo;<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Limagrain Ingredients transforme 330 000 tonnes de c&eacute;r&eacute;ales et emploie 400 salari&eacute;s sur ses 3 sites.
</aside>
Pour le directeur, le secteur agroalimentaire repr&eacute;sente un d&eacute;bouch&eacute; d'avenir pour les c&eacute;r&eacute;aliers de Limagne, gr&acirc;ce &agrave;&nbsp;l'ouverture prochaine de la nouvelle&nbsp;ligne&nbsp;&agrave;&nbsp;Saint-Ignat, dont 80% de la mati&egrave;re premi&egrave;re proviendra&nbsp;d'exploitations locales.&nbsp;&laquo;&nbsp;Notre objectif est de valoriser au mieux les productions des agriculteurs pour assurer le maintien de leur&nbsp;revenu et la p&eacute;rennit&eacute; de leur mod&egrave;le, m&ecirc;me en cas de chute de rendement li&eacute;e&nbsp;au changement climatique&nbsp;&raquo;.&nbsp;<h2>Recherche et d&eacute;veloppement</h2>Pour garder sa premi&egrave;re place, la filiale de Limagrain investit largement dans la&nbsp;recherche,&nbsp;indispensable pour identifier les&nbsp;vari&eacute;t&eacute;s&nbsp;de c&eacute;r&eacute;ales et de l&eacute;gumineuses, ainsi que les&nbsp;processus de fabrication&nbsp;qui permettront d'obtenir&nbsp;les ingr&eacute;dients les plus adapt&eacute;s en termes de&nbsp;nutrition&nbsp;et&nbsp;fonctionnalit&eacute;s.Pour faciliter le travail des chercheurs, les laboratoires sont construits &agrave; proximit&eacute; des&nbsp;lignes d'extrusion&nbsp;d&eacute;di&eacute;es &agrave; la fabrication des farines. Au sein du site d'Arques, ce sont ainsi pas moins de 33 laborantins qui s'affairent pour d&eacute;velopper les meilleures farines fonctionnelles. Leur&nbsp;exp&eacute;rience la plus r&eacute;cente leur a permis de r&eacute;duire de 40% la quantit&eacute; de beurre dans un brownie, am&eacute;liorant ainsi ses&nbsp;propri&eacute;t&eacute;s nutritives&nbsp;et sa&nbsp;saveur, tout en conservant sa texture, gr&acirc;ce &agrave; une farine&nbsp;fonctionnelle&nbsp;fabriqu&eacute;e &agrave; partir de&nbsp;bl&eacute; Waxy, une des vari&eacute;t&eacute;s phares d&eacute;velopp&eacute;es&nbsp;par&nbsp;Limagrain.&nbsp;&laquo;&nbsp;C'est sa composition mol&eacute;culaire particuli&egrave;re qui lui conf&egrave;re ces propri&eacute;t&eacute;s texturantes&nbsp;&raquo;&nbsp;explique un des membres&nbsp;de l'&eacute;quipe.&nbsp;C&ocirc;t&eacute;&nbsp;alimentation animale, les farines fonctionnelles font &eacute;galement l'objet de recherches, dans l'usine de&nbsp;Weert, ou elles&nbsp;sont notamment utilis&eacute;es&nbsp;pour mieux lier les pellets.<h2>Usine d'Arques (Pas-de-Calais)</h2>Cr&eacute;&eacute; en 1988, le site d'Arques (dans le Pas-de-Calais) repr&eacute;sente le coeur de la production de farines fonctionnelles de Limagrain Ingredients, qu'elle a rejoint en 2004.&nbsp;&laquo;&nbsp;Ici, nous fabriquons une centaines de produits diff&eacute;rents &agrave; destination d'environ 300 clients&nbsp;&raquo;, d&eacute;taille Isabelle Vendroux, directrice des op&eacute;rations chez Limagrain Ingr&eacute;dients. Chaque ann&eacute;e, 34 000 tonnes de farines fonctionnelles sont produites gr&acirc;ce aux quatre lignes&nbsp;automatis&eacute;es&nbsp;de l'usine, dont&nbsp;&laquo;&nbsp;15 000 tonnes &agrave; partir de farine de ma&iuml;s, 13 000 t &agrave; partir de farine de bl&eacute; et 6 000 t &agrave; partir de farines de l&eacute;gumineuses et de riz&nbsp;&raquo;.&nbsp;<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 En moyenne, 30 camions par jour d&eacute;chargent leur farine sur le site.
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Le site atteignant d&eacute;j&agrave; sa capacit&eacute; maximum de production,&nbsp;&laquo;&nbsp;notre objectif est d'en faire&nbsp;l'usine la plus &agrave; la pointe des farines fonctionnelles&nbsp;&raquo;, conclut Emmanuel Goujon, confiant pour l'avenir de cette fili&egrave;re. Un optimisme soutenu par les donn&eacute;es de Mordor Intelligence, qui indique une&nbsp;croissance de&nbsp;5%&nbsp;par an d'ici 2028&nbsp;pour le&nbsp;march&eacute; des ingr&eacute;dients, et ce en d&eacute;pit de l'inflation des mati&egrave;res premi&egrave;res.

Limagrain Ingrédients poursuit sa conquête de la filière des farines fonctionnelles et texturées, qui répondent aux besoins des industriels de l'agroalimentaire et, en cascade, aux attentes des consommateurs.

Limagrain Ingrédients : les farines fonctionnelles prennent le relais des additifs

Avec presque 3 semaines de retard par rapport &agrave; l&rsquo;ann&eacute;e derni&egrave;re, l&rsquo;essai Esti&rsquo;VAL a enfin pu &ecirc;tre implant&eacute; le 11 juin. Cet essai pilot&eacute; par la Ferme Exp&eacute;rimentale des Bordes en partenariat avec ARVALIS, le programme Herbe et Fourrages Centre Val de Loire, INRAE, le CIIRPO et les lyc&eacute;es agricoles de Tours et de Bourges est financ&eacute; par la R&eacute;gion Centre Val de Loire. L&rsquo;objectif est de tester la valorisation par le p&acirc;turage de cultures estivales. Sur la station, 4 esp&egrave;ces ou vari&eacute;t&eacute;s diff&eacute;rentes sont mises en test&nbsp;: sorgho Sudan x Sudan, sorgho hybride, Moha et Teff Grass. Quatre paddocks de chacune de ces cultures ont &eacute;t&eacute; implant&eacute;s. Des g&eacute;nisses viendront ensuite p&acirc;turer ces cultures (un lot par type de culture) en avan&ccedil;ant dans les paddocks au fur et &agrave; mesure. Ces cultures d&rsquo;&eacute;t&eacute; sont implant&eacute;es suite &agrave; un m&eacute;teil fourrage r&eacute;colt&eacute; fin avril. La portance des sols a retard&eacute; l&rsquo;implantation mais les conditions ont finalement &eacute;t&eacute; tr&egrave;s bonnes pour le semis.Rendez-vous le 18 juillet prochain pour visiter cette plateforme d&rsquo;essai. &nbsp;3 ATELIERS&nbsp;:<ul><li>Valorisation des cultures fourrag&egrave;res estivales par le p&acirc;turage</li><li>Les cultures fourrag&egrave;res estivales multicoupes (sorghos, teff grass, moha, millet, &hellip;)</li><li>Comparaison des potentiels des sorghos monocoupe et du ma&iuml;s fourrage</li></ul>Inscriptions&nbsp;: <a href="https://my.weezevent.com/cultures-fourrageres-dete-jeu-les-bois-18072024">https://my.weezevent.com/cultures-fourrageres-dete-jeu-les-bois-18072024</a> ou <a href="mailto:v.bonneau@arvalis.fr">v.bonneau@arvalis.fr</a>

Visite de l’essai Esti’VAL

Alors que la mise &agrave; l&rsquo;herbe avait &eacute;t&eacute; assez tardive et compliqu&eacute;e du fait des pr&eacute;cipitations (autour du 15 avril), les 130 mm de pluie tomb&eacute;s au mois de mai nous ont encore plus compliqu&eacute; la t&acirc;che.Le 1er mai plus de 30 mm sont tomb&eacute;s en une journ&eacute;e conduisant &agrave; l&rsquo;inondation d&rsquo;une partie des 30 ha de prairie permanente du syst&egrave;me conventionnel. Il a donc &eacute;t&eacute; n&eacute;cessaire de rapatrier les animaux sur des surfaces plus portantes.Malgr&eacute; cela, nous avons d&ucirc; rentrer l&rsquo;ensemble du cheptel Charolais en b&acirc;timent sur la premi&egrave;re quinzaine de mai &agrave; cause d&rsquo;un manque de portance g&eacute;n&eacute;ral et du matraquage des prairies par les animaux.Le troupeau n&rsquo;a &eacute;t&eacute; remis &agrave; l&rsquo;herbe que le 29 mai. En Bio, les surfaces plus portantes ont permis de maintenir les Limousines au p&acirc;turage bien que la portance &eacute;tait l&agrave; aussi parfois &agrave; la limite.

Ferme Expérimentale des Bordes (36)

Deuxième mise à l’herbe sur le troupeau Charolais

En 2023, chaque Fran&ccedil;ais a consomm&eacute; en moyenne l&rsquo;&eacute;quivalent de 224 &oelig;ufs, dont 45% &agrave; domicile, 41% sous forme d&rsquo;ovoproduits et 12% hors domicile. C&rsquo;est 24 de plus qu&rsquo;il y a dix ans (2013) et il s&rsquo;agit d&rsquo;un record, selon le Comit&eacute; national pour la promotion de l&rsquo;&oelig;uf (CNPO).&nbsp;Cette app&eacute;tence des consommateurs fran&ccedil;ais pour les &oelig;ufs titille notre souverainet&eacute; en la mati&egrave;re. Le taux d&rsquo;auto-approvisionnement en &oelig;ufs et ovoproduits, qui &eacute;tait positif en 2019 (108%) et 2020 (110%), est pass&eacute; en n&eacute;gatif au cours des trois derniers exercices, passant de 99% en 2021 &agrave; 97% en 2022, notamment sous l&rsquo;effet <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/top-depart-pour-la-vaccination-des-canards-contre-l-influenza-aviaire" target="_blank">des &eacute;pid&eacute;mies successives d&rsquo;Influenza aviaire hautement pathog&egrave;ne (IAHP)</a>.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/un-plan-elevage-pour-produire-ce-que-nous-consommons" target="_blank" title="">Un Plan &eacute;levage pour &laquo;&nbsp;produire ce que nous consommons&nbsp;&raquo;</a>
</aside>
En 2023, le taux d&rsquo;auto-approvisionnement est remont&eacute; &agrave; 99,1%, gr&acirc;ce &agrave; la hausse de la production de 4% (14,9 milliards d&rsquo;&oelig;ufs, soit 930.000 tonnes), plus forte que la hausse de consommation (+3%). La France a du reste retrouv&eacute; en 2023 son statut de premier producteur de l&rsquo;UE (14,6% de la zone), devant l&rsquo;Espagne et l&rsquo;Allemagne. Et, selon les projections de l&rsquo;ITAVI pour 2024, la production d&rsquo;&oelig;ufs en France devrait rester stable en 2024 par rapport &agrave; 2023, &agrave; +0,1 %. Quant &agrave; la consommation, rien ne dit qu&rsquo;elle a atteint un plafond. Selon le CNPO, l&rsquo;&oelig;uf est la source de prot&eacute;ines la moins ch&egrave;re du march&eacute; alimentaire et consid&eacute;r&eacute; &agrave; ce titre comme un produit anti-crise par plus de 7 Fran&ccedil;ais sur 10, sans compter ses autres propri&eacute;t&eacute;s nutritionnelles (vitamines des groupes B, A, E et D, fer).<h2>300 poulaillers, 300 millions d&rsquo;euros</h2>Pour garantir la souverainet&eacute; alimentaire en &oelig;ufs et ovoproduits, la fili&egrave;re vient de se doter d&rsquo;une nouvelle strat&eacute;gie collective baptis&eacute;e Plan de fili&egrave;re 2030. &nbsp;Ce dernier se fixe pour objectif de faire &eacute;merger 300 nouveaux poulaillers d&rsquo;ici &agrave; 2030, &eacute;quivalant &agrave; un investissement de 300 millions d&rsquo;euros, en &eacute;vitant les zones o&ugrave; sont pr&eacute;sentes des couvoirs, dont les &eacute;pid&eacute;mies d&rsquo;IAHP ont montr&eacute; la vuln&eacute;rabilit&eacute;, et en am&eacute;liorant le maillage. Un d&eacute;fi financier mais aussi soci&eacute;tal pour le CNPO, qui estime n&eacute;cessaire de travailler sur l&rsquo;attractivit&eacute; du m&eacute;tier d&rsquo;une part et sur l&rsquo;acceptabilit&eacute; des &eacute;levages d&rsquo;autre part. Sur ce dernier point, l&rsquo;interprofession attend beaucoup des pouvoirs publics, en termes de simplification administrative, de soutien &agrave; la transition et &agrave; la promotion du label &OElig;ufs de France ou encore de d&eacute;fense de l&rsquo;&eacute;levage &laquo;&nbsp;face aux attaques et intimidations de certains d&eacute;tracteurs extr&eacute;mistes&nbsp;&raquo;.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/directive-ied-vers-une-baisse-tres-importante-de-la-production-d-aeufs-en-france-dans-les-5-ans-a-venir" target="_blank" title="">Directive IED&nbsp;: &laquo;&nbsp;Vers une baisse tr&egrave;s importante de la production d&rsquo;&oelig;ufs en France dans les 5 ans &agrave; venir&nbsp;&raquo;</a>
</aside>
<h2>Plus de 8 &oelig;ufs alternatifs sur 10</h2>Outre le volet production, le Plan de fili&egrave;re 2030 renferme &eacute;galement des objectifs relatifs aux transitions, dont la d&eacute;carbonation, en misant sur l&rsquo;att&eacute;nuation, notamment du poste alimentation qui repr&eacute;sente 73 % du bilan carbone de l&rsquo;&oelig;uf, via la r&eacute;alisation de diagnostics CAP2ER ouvrant la voie aux cr&eacute;dit carbone, et sur la production d&rsquo;&eacute;nergies renouvelables.Avec l&rsquo;am&eacute;lioration de la biodiversit&eacute; (arbres et haies sur les parcours) et la valorisation des coproduits (fientes, coquilles), les actions en faveur du bien-&ecirc;tre animal figurent en bonne place du Plan, qui fixe un objectif de 90% des poules pondeuses &eacute;lev&eacute;es dans des syst&egrave;mes alternatifs (sol, plein air et <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/biodiversite-climat-sante-des-sols-sante-humaine-quelles-differences-entre-agriculture-biologique-et-conventionnelle" target="_blank" title="">agriculture biologique</a> &agrave; horizon 2030, contre 73% &agrave; fin 2023 (40% dans l&rsquo;UE). Il faut dire qu&rsquo;en 2023, les &oelig;ufs alternatifs repr&eacute;sentaient pr&egrave;s de 8 &oelig;ufs achet&eacute;s sur 10 en magasins (78,6%), contre 74,3% en 2022. Et si les achats des m&eacute;nages ont progress&eacute; de 3% toutes cat&eacute;gories d&rsquo;&oelig;ufs confondus, ceux d&rsquo;&oelig;ufs de poules &eacute;lev&eacute;es au sol ont progress&eacute; de 22,4% et ceux de plein air (hors label Rouge) de 13,2%.&nbsp;Les achats en magasins repr&eacute;sentent 45% du march&eacute; des &oelig;ufs et ovoproduits.

La filière entend accompagner la croissance de la consommation intérieure, tout juste autosuffisante, sans rien abandonner des transitions en matière de bien-être animal notamment, qui tire le marché de l’œuf.

Œufs et souveraineté : 300 nouveaux poulaillers d’ici à 2030

En Creuse, les prophylaxies en esp&egrave;ce porcine sont essentiellement centr&eacute;es sur le SDRP (Syndrome Dysg&eacute;n&eacute;sique Respiratoire Porcin) dans tous les &eacute;levages et la maladie d&rsquo;Aujeszky dans les &eacute;levages plein air. L&rsquo;ASPNA, votre structure sanitaire r&eacute;gionaleDans le cadre d&rsquo;un rapprochement r&eacute;gional, les diff&eacute;rentes structures sanitaires porcines (Arepsa, OS Porc Poitou-Charentes, sections porcines des GDS) sont r&eacute;unies au sein de l&rsquo;Association Sanitaire Porcine Nouvelle-Aquitaine (ASPNA), membre unique de la section porcine de la FRGDS Nouvelle-Aquitaine. L&rsquo;objectif de cette structure est d&rsquo;harmoniser et d&rsquo;organiser la prophylaxie SDRP et Aujeszky au niveau de la r&eacute;gion, en concertation avec les DDETSPP locales, et d&rsquo;accompagner les &eacute;leveurs sur les dossiers de bios&eacute;curit&eacute;, au travers de formations et d&rsquo;audits. Le financement de ces actions se fait par une cotisation pr&eacute;lev&eacute;e &agrave; l&rsquo;abattoir ou d&rsquo;un forfait pour les petits d&eacute;tenteurs. GDS Creuse est le coordinateur des actions en Creuse, Corr&egrave;ze et Haute-Vienne, et assure le tiers-payant analyses et frais v&eacute;t&eacute;rinaires.<h1 style="text-align:justify;">La France indemne de maladie d&rsquo;Aujeszky en &eacute;levage</h1>La France continentale est reconnue indemne de maladie d&rsquo;Aujeszky chez les suid&eacute;s domestiques depuis le 28 mars 2008. Mais plusieurs signalements de chiens de chasse infect&eacute;s sont r&eacute;guli&egrave;rement remont&eacute;s en Nouvelle-Aquitaine, preuve d&rsquo;une circulation active sur les sangliers. La d&eacute;couverte de foyers dans des &eacute;levages porcins des Pyr&eacute;n&eacute;es-Atlantiques et du Tarn-et-Garonne vient rappeler que le risque de r&eacute;&eacute;mergence en &eacute;levage est toujours pr&eacute;sent. C&rsquo;est pourquoi la surveillance s&eacute;rologique est maintenue dans les &eacute;levages de sangliers, les &eacute;levages plein-air (risque d&rsquo;introduction par les sangliers sauvages) et les &eacute;levages de s&eacute;lection-multiplication (fort risque de diffusion). En Creuse, tous les r&eacute;sultats de la prophylaxie se sont av&eacute;r&eacute;s une fois de plus n&eacute;gatifs et la surveillance favorable sur les sangliers dans le cadre de notre suivi de la faune sauvage est rassurante.Le SDRP, un danger sanitaire majeur pour les porcs avec une prophylaxie syst&eacute;matique en Nouvelle-AquitaineLe SDRP est une maladie virale contagieuse surtout par contact direct entre animaux mais &eacute;galement possible par voie a&eacute;rienne, par les camions de transport et par la semence. Le virus induit des troubles de la reproduction et l&rsquo;apparition d&rsquo;un syndrome grippal notamment en engraissement, avec une alt&eacute;ration pendant plusieurs mois des performances de l&rsquo;&eacute;levage. Cette maladie est pr&eacute;sente dans plusieurs r&eacute;gions fran&ccedil;aises et un foyer en &eacute;levage a &eacute;t&eacute; mis en &eacute;vidence en mars 2020 en Dordogne, en lien avec la Corr&egrave;ze. Le d&eacute;pistage se pratique dans tous les &eacute;levages sur un &eacute;chantillonnage d&rsquo;animaux. Les contr&ocirc;les se r&eacute;alisent entre mars et novembre. En Creuse, en 2023, les contr&ocirc;les ont &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;s dans 97 &eacute;levages et tous ont pr&eacute;sent&eacute; des r&eacute;sultats n&eacute;gatifs. Les adh&eacute;rents &agrave; l&rsquo;ASPNA b&eacute;n&eacute;ficient des attestations d&rsquo;apport de garantie SDRP leur permettant l&rsquo;acc&egrave;s &agrave; toutes les fili&egrave;res commerciales. Toutes les zones pouvant fournir des animaux ne poss&egrave;dent pas un statut favorable par rapport au SDRP. Face &agrave; une pathologie pouvant avoir un fort impact &eacute;conomique, une vigilance accrue est fondamentale lors d&rsquo;introduction, elle s&rsquo;appuie sur la connaissance du statut du cheptel d&rsquo;origine.Des alertes r&eacute;gionales sur la brucellose porcineLa France a notifi&eacute; le 16 mai 2024 &agrave; l&rsquo;Organisation Mondiale de la Sant&eacute; Animale (OMSA) deux nouveaux foyers de brucellose porcine &agrave; Brucella suis, dans les Deux-S&egrave;vres et dans la Vienne. Cette maladie est pr&eacute;sente sur la faune sauvage creusoise avec pr&egrave;s de 50 % des analyses de surveillance positives. Pour rappel, la prophylaxie brucellose est obligatoire chez les diffuseurs de reproducteurs. Cela vient rappeler la n&eacute;cessaire protection des &eacute;levages par la mise en place de mesures de bios&eacute;curit&eacute;, et tout particuli&egrave;rement les &eacute;levages plein-air.Des mesures de bios&eacute;curit&eacute; &agrave; mettre en &oelig;uvre dans votre &eacute;levagePour contrer l&rsquo;&eacute;mergence de la fi&egrave;vre porcine africaine (cf. encadr&eacute;) et la menace de ces maladies sur l&rsquo;&eacute;levage porcin, l&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; minist&eacute;riel bios&eacute;curit&eacute; du 16 octobre 2018, compl&eacute;t&eacute; par l&rsquo;instruction technique du 15 mai 2019, impose la formation d&rsquo;un r&eacute;f&eacute;rent bios&eacute;curit&eacute; porcine dans toutes les exploitations professionnelles. Pour les personnes non encore form&eacute;es, GDS Creuse, en partenariat avec la Chambre d&rsquo;Agriculture de la Creuse, organise des formations de rattrapage. Dans les &eacute;levages, les principales mesures &agrave; mettre en &oelig;uvre sont l&rsquo;interdiction de distribuer des restes alimentaires aux porcins, la ma&icirc;trise des contacts entre les porcs et l&rsquo;ext&eacute;rieur, et la mise en place de syst&egrave;mes de protection vis-&agrave;-vis des sangliers pour tous les d&eacute;tenteurs. Pour aider les &eacute;leveurs dans l&rsquo;&eacute;quipement de leur structure, les investissements sont &eacute;ligibles au PCAE &eacute;levage porcin. Et nous proposons des audits PigConnect si vous souhaitez faire un &eacute;tat des lieux de votre exploitation.L&rsquo;action sanitaire, pour un int&eacute;r&ecirc;t individuel et collectifEn Creuse, le maintien de notre situation globalement favorable passe par un engagement de chacun en mati&egrave;re de ma&icirc;trise des risques sanitaires avec pour objectif un b&eacute;n&eacute;fice sanitaire individuel et collectif. Bien que ne repr&eacute;sentant que 6 % de la production de Nouvelle-Aquitaine, cela nous permet de maintenir notre production porcine. Avec les professionnels regroup&eacute;s au sein de sa section porcine, GDS Creuse, via l&rsquo;ASPNA, s&rsquo;investit avec un accompagnement technique (gestion des prophylaxies en relation avec la DDETSPP, attestations SDRP, formation bios&eacute;curit&eacute;, audits&hellip;) et financier (tiers-payant, fonds de solidarit&eacute; Aujeszky et SDRP&hellip;). Pour tout renseignement compl&eacute;mentaire, n&rsquo;h&eacute;sitez pas &agrave; nous contacter.Aur&eacute;lie DEFRENAIX, Dr Boris BOUBET &ndash; ASPNA et GDS Creuse &ndash; www.gdscreuse.fr&nbsp;Fi&egrave;vre porcine africaine, un foyer en Allemagne &agrave; 100 km de la fronti&egrave;re fran&ccedil;aiseUne maladie virale tr&egrave;s contagieuseCette maladie virale se transmet &laquo;&nbsp;de groin &agrave; groin&nbsp;&raquo; ou par les restes alimentaires. Elle se manifeste de mani&egrave;re variable suivant le pouvoir pathog&egrave;ne du virus ou le stade physiologique des animaux. Elle peut s&rsquo;exprimer sous une forme suraig&uuml;e et mortelle en moins de 48h &agrave; une forme chronique att&eacute;nu&eacute;e, en passant par des formes f&eacute;briles associant des troubles digestifs, respiratoires, h&eacute;matologiques et nerveux. Seule l&rsquo;analyse de laboratoire permet de faire la distinction entre la peste porcine classique (PPC) et la fi&egrave;vre porcine africaine (FPA). Un vaccin est &agrave; l&rsquo;&eacute;tude mais &agrave; ce jour, la pr&eacute;vention passe par des mesures de bios&eacute;curit&eacute;. En cas de foyer av&eacute;r&eacute;, l&rsquo;abattage reste la seule solution.Une diffusion mondiale avec une situation inqui&eacute;tante en EuropeIdentifi&eacute;e en 2007 en G&eacute;orgie, la FPA s&rsquo;est diss&eacute;min&eacute;e dans le nord-est de l&rsquo;Europe et en Russie. Elle est &eacute;galement pr&eacute;sente en Asie, ayant entrain&eacute; de tr&egrave;s grosses pertes au Vietnam et en Chine. Depuis 2014, elle progresse dans l&rsquo;Union europ&eacute;enne depuis les zones frontali&egrave;res et une diffusion &laquo;&nbsp;en tache d&rsquo;huile&nbsp;&raquo;. La d&eacute;couverte de sangliers morts en Belgique en septembre 2018 a confirm&eacute; le risque li&eacute; aux mouvements d&rsquo;animaux ou aux denr&eacute;es alimentaires contamin&eacute;es. Les mesures mises en place ont permis l&rsquo;assainissement du foyer et la Belgique a recouvr&eacute; son statut de pays indemne le 20 novembre 2020. En Allemagne, un premier cas a &eacute;t&eacute; d&eacute;couvert pr&egrave;s de la fronti&egrave;re polonaise le 10 septembre 2020 et la progression est inqui&eacute;tante, avec 5.658 cas d&eacute;clar&eacute;s dont le dernier sur un sanglier le 15 juin 2024, &agrave; 100 km de la fronti&egrave;re fran&ccedil;aise. En Italie, le premier cas a &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute; le 5 janvier 2022, et depuis, 5 zones sont d&eacute;clar&eacute;es infect&eacute;es pour plus de 1.500 cas d&eacute;clar&eacute;s, le plus proche &agrave; 55 km de la fronti&egrave;re fran&ccedil;aise. La FPA n&rsquo;est pour le moment pas pr&eacute;sente en France mais sa diffusion en Europe continentale, en Sardaigne (proximit&eacute; avec la Corse) et dans les Cara&iuml;bes (proximit&eacute; avec les Antilles) inqui&egrave;te.Des mesures sanitaires pour freiner la diffusionPour contrer l&rsquo;avanc&eacute;e de la maladie, des mesures sont mises en place&nbsp;autour des foyers (installation de cl&ocirc;tures de confinement). Les voyageurs sont sensibilis&eacute;s&nbsp;: ne revenez pas de pays infect&eacute;s avec des produits &agrave; base de porc et ne jetez pas les restes alimentaires dans la nature mais dans des poubelles ferm&eacute;es et adapt&eacute;es. Et si vous trouvez un cadavre de sanglier, signalez-le &agrave; l&rsquo;OFB ou la F&eacute;d&eacute;ration des chasseurs.&nbsp;Pour &eacute;viter l&rsquo;introduction de maladies en &eacute;levage, il est indispensable de mettre en &oelig;uvre des mesures de bios&eacute;curit&eacute;. Cela passe par la mise en place de cl&ocirc;tures pour &eacute;viter la contamination par les sangliers, du passage par un sas sanitaire pour toute intervention en zone &eacute;levage et d&rsquo;une grande vigilance dans la gestion des effluents d&rsquo;&eacute;levage et des cadavres. Farago Creuse peut vous accompagner dans la fourniture des &eacute;quipements.

Sanitaire porcin : La situation départementale reste favorable mais les informations nationales et internationales inquiètent. Au quotidien, il convient de rester vigilant dans vos élevages en restant strict sur les mesures de biosécurité.

Actualités sanitaires porcines. Une situation départementale favorable, la biosécurité face aux menaces

&ldquo;Une tuerie&rdquo;, &ldquo;extra&rdquo;, &ldquo;super tendre et fine en bouche&rdquo;... les marcheurs de la randonn&eacute;e des Carrous n&rsquo;ont pas m&acirc;ch&eacute; leurs superlatifs apr&egrave;s avoir d&eacute;gust&eacute; les pav&eacute;s de b&oelig;uf accompagn&eacute;s de truffade servis par une arm&eacute;e de b&eacute;n&eacute;voles souriants rassembl&eacute;s sur l&rsquo;exploitation de Laurent Laverri&egrave;re et Val&eacute;rie Sagette, &eacute;leveurs salers &agrave; Rouziers sur les hauteurs de V&eacute;zac. De la viande bovine locale, de la salers label rouge majoritairement mais pas que (les g&eacute;nisses crois&eacute;es ou encore de la viande&nbsp; limousine &eacute;taient &eacute;galement au menu), cuite sur des braseros g&eacute;ants par les six bouchers engag&eacute;s dans l&rsquo;op&eacute;ration autour de Serge Tardif et Claude Meinier, co-pr&eacute;sidents du syndicat des artisans bouchers charcutiers du Cantal. &Eacute;leveurs et bouchers associ&eacute;s Pour la premi&egrave;re fois, Interviande Cantal, l&rsquo;interprofession d&eacute;partementale des m&eacute;tiers de la viande r&eacute;unissant &eacute;leveurs et bouchers, s&rsquo;est associ&eacute;e &agrave; l&rsquo;UTPMA, et en particulier &agrave; la randonn&eacute;e organis&eacute;e par la commune de Polminhac et les Pas v&eacute;zacois, pour promouvoir la fili&egrave;re bovins viande et ses produits dans le cadre du dispositif &ldquo;Rencontres &agrave; table&rdquo;. Ce nouveau concept propos&eacute; par Interbev en r&eacute;gion Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes se substitue avec succ&egrave;s aux anciennes rencontres &ldquo;Made in viande&rdquo; (visites d&rsquo;&eacute;levages, abattoirs...). C&rsquo;est donc sur son exploitation que Laurent Laverri&egrave;re, pr&eacute;sident d&rsquo;Interviande, a propos&eacute; d&rsquo;accueillir les quelque 500 randonneurs pour une pause gourmande et conviviale au terme de leurs douze premiers kilom&egrave;tres de marche. &ldquo;L&rsquo;UTPMA m&rsquo;avait d&eacute;j&agrave; demand&eacute; d&rsquo;accueillir une halte sur l&rsquo;exploitation, j&rsquo;avais propos&eacute; de faire une petite d&eacute;gustation... et puis en discutant avec Andr&eacute; Bonhomme (maire de Polminhac) et Gilles Gasnault (tr&eacute;sorier des Pas v&eacute;zacois), l&rsquo;id&eacute;e est venue d&rsquo;associer &ccedil;a &agrave; Rencontres &agrave; table, avec la viande du repas offerte par Interviande&rdquo;, explique l&rsquo;&eacute;leveur, entour&eacute; de coll&egrave;gues de la section bovine de la FDSEA et des Jeunes agriculteurs. Des pratiques vertueuses et des savoir-faire Objectif&nbsp;: communiquer sur les bienfaits de la viande, y compris pour les sportifs, ainsi que sur les modes d&rsquo;&eacute;levages vertueux du d&eacute;partement, en capitalisant sur l&rsquo;importante participation et les horizons divers et vari&eacute;s des marcheurs. &ldquo;Les gens qui le souhaitent peuvent aller voir mes vaches salers label rouge et mes g&eacute;nisses crois&eacute;es qui sont juste &agrave; c&ocirc;t&eacute;&rdquo;, compl&egrave;te l&rsquo;agriculteur install&eacute; en 1990. Pl&eacute;biscite Charg&eacute;s d&rsquo;ouvrir la marche, Fabienne et J&eacute;r&ocirc;me, de Polminhac, n&rsquo;auront pas le temps de s&rsquo;attarder mais ils ont pris celui de d&eacute;guster la pi&egrave;ce de b&oelig;uf : &ldquo;On s&rsquo;est r&eacute;gal&eacute; !&rdquo;, confient-ils. S&rsquo;ils ont r&eacute;duit leur consommation de viande bovine (gu&egrave;re plus qu&rsquo;une fois par semaine), c&rsquo;est contraints par le porte-monnaie. &ldquo;Aujourd&rsquo;hui, on privil&eacute;gie la viande de volaille, plus abordable&rdquo;, expliquent-ils. Un peu plus loin, Alain, Patricia et Christiane, eux aussi Polminhacois, n&rsquo;entendent pas se priver, quels que soient les messages pr&ocirc;n&eacute;s en boucle par certains : &ldquo;On est dans un pays o&ugrave; on mange de la viande et on a la chance d&rsquo;avoir de la bonne viande, on a tout ce qu&rsquo;il faut... Et la salers, c&rsquo;est la meilleure !&rdquo;, scandent-ils. La salers, les Charentais Micka&euml;l, Anne et leurs amis, en avaient entendu parler, mais n&rsquo;en avaient jamais go&ucirc;t&eacute; le persill&eacute;. Samedi, ils n&rsquo;ont pas &eacute;t&eacute; d&eacute;&ccedil;us : &ldquo;C&rsquo;est top !&rdquo; Conquis par la randonn&eacute;e, la verdure, la gentillesse des b&eacute;n&eacute;voles, ils ont particuli&egrave;rement appr&eacute;ci&eacute; que les produits locaux soient ainsi valoris&eacute;s, &ldquo;mis en harmonie avec le paysage&rdquo;. &nbsp;

Samedi 15 juin, alors que les ultra-trailers affrontaient des conditions dantesques, les randonneurs de l’UTPMA ont découvert et savouré toutes les qualités de la viande bovine locale.

Rencontres à table : coup de projecteur sportif et festif sur la filière viande

<h3>Une collecte alimentaire organis&eacute;e dans 6 r&eacute;gions !</h3>Pour cette collecte de printemps, l&rsquo;objectif &eacute;tait de mobiliser&nbsp;39 magasins&nbsp;pour la premi&egrave;re fois au sein de leurs rayons terroirs. Ils se situent dans 6 r&eacute;gions diff&eacute;rentes&nbsp;:&nbsp;Bourgogne-Franche-Comt&eacute;, Bretagne, Centre-Val de Loire, Ile-de-France, Nouvelle-Aquitaine et Pays de la Loire. L&rsquo;int&eacute;gration de ces nouveaux magasins Gamm Vert permet de d&eacute;velopper le maillage territorial des collectes et ainsi, de proposer &agrave; davantage d&rsquo;associations sur le territoire national d&rsquo;en b&eacute;n&eacute;ficier. SOLAAL et ses antennes ont donc assur&eacute; la coordination sur l&rsquo;ensemble des r&eacute;gions concern&eacute;es. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/medium/4/7/6/8/6198674-1-fre-FR/d1defcbb29ca-medias-newsletter-mai-2-png-png" alt="" height="160" width="200" /></figure>

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<h3>Un bilan tr&egrave;s positif</h3>Le bilan de cette collecte est tr&egrave;s encourageant au regard de l&rsquo;enseigne Gamm Vert qui n&rsquo;est pas sp&eacute;cialis&eacute;e dans le domaine alimentaire. Pour assurer &agrave; minima un certain volume de don, chaque magasin s&rsquo;&eacute;tait engag&eacute; &agrave; offrir des denr&eacute;es essentielles et non p&eacute;rissables &agrave; hauteur de 100 &euro; pour les associations participantes. Par cet engagement, le groupe Teract poursuit son aide aux associations d&rsquo;aide alimentaire pour am&eacute;liorer le quotidien des personnes en difficult&eacute;s et d&eacute;velopper une solidarit&eacute; de proximit&eacute; en sensibilisant ses clients &agrave; leurs besoins.<h3>Au b&eacute;n&eacute;fice des associations d&rsquo;aide alimentaire</h3>Pour cette &eacute;dition, ce sont les&nbsp;Restos du C&oelig;ur, le Secours Populaire Fran&ccedil;ais, la Banque Alimentaire, la Croix-Rouge Fran&ccedil;aise, 4 associations partenaires d&rsquo;une Banque Alimentaire, des associations r&eacute;gionales et un Centre intercommunal d&rsquo;action sociale&nbsp;qui ont mobilis&eacute; leurs b&eacute;n&eacute;voles durant deux jours.SOLAAL et ses antennes tiennent encore une fois &agrave; remercier&nbsp;chaleureusement&nbsp;les b&eacute;n&eacute;voles qui se sont mobilis&eacute;s durant ce week-end plac&eacute; sous le signe de la solidarit&eacute; et de la g&eacute;n&eacute;rosit&eacute;&nbsp;! Nous remercions &eacute;galement les responsables des magasins participants d&rsquo;avoir permis&nbsp;cette op&eacute;ration&nbsp;ainsi que&nbsp;l&rsquo;&eacute;quipe du groupe Teract&nbsp;pour l&rsquo;organisation&nbsp;de cette belle action solidaire.Prochain rendez-vous &agrave; venir en septembre 2024 avec une nouvelle collecte alimentaire pour l&rsquo;enseigne Bio&amp;Co dans le cadre des Journ&eacute;es nationales du don agricole&nbsp;!

Depuis 3 ans, le groupe Teract (anciennement Invivo Retail) confie à SOLAAL l’organisation de ses collectes alimentaires. Pour la deuxième fois de l’année 2024, le groupe a souhaité s’engager pour la solidarité alimentaire en mobilisant 39 magasins intégrés de son enseigne Gamm Vert pour une collecte alimentaire. Au total, ce sont des centaines de kg de produits alimentaires qui ont été collectés du vendredi 31 mai au samedi 1er juin.

Collecte alimentaire du groupe Teract : une collaboration qui porte ses fruits !

Pourquoi avoir fait de la d&eacute;gustation le sujet de votre th&egrave;se ?M&eacute;ven Otheguy : Ma th&egrave;se portait sur la question suivante : comment les diff&eacute;rents experts que sont les &oelig;nologues, les sommeliers et les journalistes, appr&eacute;hendent-ils la d&eacute;gustation ? J&rsquo;ai ensuite questionn&eacute; leurs pratiques de la d&eacute;gustation, les objectifs recherch&eacute;s, l&rsquo;organisation, ainsi que les verres et les mots utilis&eacute;s.L&rsquo;id&eacute;e n&rsquo;est pas de remettre en cause la d&eacute;gustation professionnelle qui est norm&eacute;e sur le mod&egrave;le &oelig;il, nez, puis bouche depuis une quarantaine d&rsquo;ann&eacute;es mais de se demander s&rsquo;il s&rsquo;agit de la seule m&eacute;thode existante.&nbsp;Quel est le lien entre le consommateur et la d&eacute;gustation professionnelle ?M. O. : Lors des d&eacute;gustations professionnelles, les consommateurs lambdas sont un peu perdus. Ils ont souvent peur de ce qu&rsquo;ils vont dire sur les vins. Pour nous, l&rsquo;objectif est de faire communiquer les experts et consommateurs entre eux, puisqu&rsquo;in fine, c&rsquo;est le consommateur qui va d&eacute;cider d&rsquo;acheter le vin ou non.&nbsp;Si le consommateur a une exp&eacute;rience qui le met mal &agrave; l&rsquo;aise, il sera, de fait, moins enclin &agrave; retourner vers le produit.&nbsp;Le vin d&eacute;crit par les experts serait donc trop &eacute;litiste ?M. O. : La pens&eacute;e selon laquelle le vin est quelque chose de trop complexe ressort beaucoup dans la bouche des consommateurs. En revanche, les nouveaux experts du vin ont bien souvent des philosophies moins classiques et sont donc ouverts &agrave; de nouvelles m&eacute;thodes de d&eacute;gustation. Le but est alors de retourner le script que nous connaissons aujourd&rsquo;hui et de se focaliser davantage sur ce qu&rsquo;il y a en bouche, par rapport au nez. Le second objectif est d&rsquo;&eacute;voquer les &eacute;motions ressenties lors de la d&eacute;gustation, puis de s&eacute;quencer par type de sens, en terminant par la vue.&nbsp;Comment fonctionnent ces nouvelles techniques de d&eacute;gustation ?M. O. : La d&eacute;gustation par l&rsquo;&eacute;motion permet aux consommateurs de pouvoir exprimer avec des mots ou des &eacute;motic&ocirc;nes ce qu&rsquo;ils ressentent et de cr&eacute;er ainsi une interaction avec les autres d&eacute;gustateurs. Encore aujourd&rsquo;hui, le fait qu&rsquo;une personne dise que le vin sent la fraise, tandis que personne d&rsquo;autre ne partage cette sensation, peut susciter une impression d&rsquo;exclusion.Il s&rsquo;agit &eacute;galement de ne pas forc&eacute;ment d&eacute;battre du mill&eacute;sime, du c&eacute;page ou du domaine, mais de parler des ressentis, comme la joie ou la tristesse, et de savoir si le consommateur a envie de reboire ce vin. Ce premier questionnement permet aux consommateurs de s&rsquo;exprimer en confiance et d&rsquo;initier, ensuite, les aspects descriptifs et analytiques avec les experts. Quant &agrave; la d&eacute;gustation avec des textures, l&rsquo;objectif est de mettre le vin en bouche tout en ayant des morceaux de tissu &agrave; disposition, afin de faire un parall&egrave;le entre les deux.&nbsp;Pourquoi utiliser des &eacute;motic&ocirc;nes ?M. O. : C&rsquo;est parfois difficile de verbaliser ses &eacute;motions. Or, les &eacute;motic&ocirc;nes sont dor&eacute;navant utilis&eacute;s partout : dans les &eacute;changes de&nbsp;mail, sur les r&eacute;seaux sociaux, par SMS&hellip; Le consommateur peut en utiliser plusieurs et de fa&ccedil;on tr&egrave;s rapide. Dans une &eacute;tude scientifique men&eacute;e en 2023 dans les secteurs de l&rsquo;agroalimentaire et du cosm&eacute;tique, les chercheurs ont constat&eacute; que plus les &eacute;motic&ocirc;nes &laquo; heureux &raquo; ou &laquo; c&oelig;ur &raquo; &eacute;taient utilis&eacute;s par les consommateurs,&nbsp;plus le prix qu&rsquo;ils &eacute;taient pr&ecirc;ts &agrave; mettre pour le produit augmentait. Il existe donc un lien important entre les &eacute;motions et le consentement &agrave; payer un produit.&nbsp;Ces m&eacute;thodes sont-elles d&eacute;j&agrave; utilis&eacute;es ?M. O. : Certains domaines qui proposent des parcours oenotouristiques essaient d&eacute;j&agrave; de se d&eacute;marquer avec ces m&eacute;thodes. En formation, je n&rsquo;en ai, en revanche, aucune id&eacute;e. Il faut dire que ces m&eacute;thodes ne sont pas encore officielles, puisqu&rsquo;elles sont souvent jug&eacute;es marginales. Il n&rsquo;existe d&rsquo;ailleurs pas de publications &agrave; leur sujet. Ce changement n&rsquo;est pourtant pas r&eacute;volutionnaire. Je prends souvent l&rsquo;exemple des d&eacute;gustations au verre noir. Ce processus a certainement &eacute;t&eacute; complexe &agrave; faire accepter au d&eacute;but. Pourtant, tous les projets de recherche se d&eacute;roulent dor&eacute;navant au verre noir et certains domaines en poss&egrave;dent &eacute;galement. Il va donc falloir plusieurs ann&eacute;es de travail afin de faire accepter l&rsquo;existence de ces nouvelles m&eacute;thodes de d&eacute;gustation.

Chercheur en analyse sensorielle pour la Sicarex Beaujolais, Méven Othéguy a dédié sa thèse aux méthodes de dégustation menées par les experts du vin. Selon lui, la dégustation traditionnelle : œil, nez et bouche peut parfois éloigner les 
 consommateurs du monde viticole.

Interview « Faire communiquer les experts de la dégustation et les consommateurs entre eux »

Florian Chagnon a commenc&eacute; son parcours avec un Bac Pro suivi d'un BTS, avant de rejoindre la Cuma Vingt Trois en 2015 en tant que chauffeur m&eacute;canicien. Depuis, il assure diverses missions au sein de la coop&eacute;rative, notamment en tant que chauffeur de batteuse ensileuse et dans l'entretien des &eacute;quipements.&nbsp;<figure style="text-align: center;">
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 <figcaption>Salari&eacute; de Cuma : un m&eacute;tier diversifi&eacute;</figcaption>
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Pour se former sur son poste &agrave; la Cuma, Florian a b&eacute;n&eacute;fici&eacute; de l'exp&eacute;rience de son coll&egrave;gue ainsi que de formations sp&eacute;cifiques. Ce qui le motive dans son travail, c'est l'autonomie qu'il a dans la gestion de ses tourn&eacute;es et de son mat&eacute;riel, ainsi que la diversit&eacute; des exploitations rencontr&eacute;es.Ce profil illustre parfaitement la diversit&eacute; des parcours et des opportunit&eacute;s offerts par le secteur agricole, o&ugrave; chaque individu peut trouver sa voie en fonction de ses passions et de ses comp&eacute;tences.<a href="">Lire aussi :&nbsp;</a><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-cuma-un-lieu-de-vie-avant-tout">La Cuma, un lieu de vie avant tout - Pleinchamp</a>

Florian Chagnon, chauffeur mécanicien au sein de la Cuma Vingt Trois nous présente son parcours professionnel riche et passionnant.

[Témoignage] salarié de Cuma :un travail diversifié selon les exploitations rencontrées

Du miel, des &oelig;ufs, des hu&icirc;tres, du vin, de la viande de b&oelig;uf ou de canard, des p&acirc;tes s&egrave;ches, des bi&egrave;res&hellip; Ils sont une cinquantaine d&rsquo;adh&eacute;rents &agrave; l&rsquo;association Produit en Pays de Retz dont l&rsquo;objectif est, depuis sa cr&eacute;ation en 2013, de mettre en avant les produits et savoir-faire de ce territoire bord&eacute; par l&rsquo;oc&eacute;an. &laquo;&nbsp;Nous avons la chance d&rsquo;avoir une belle diversit&eacute; de produits&nbsp;&raquo;, constate Pierre-Yves Gu&eacute;nol&eacute; &agrave; la t&ecirc;te de la microbrasserie Brewen &agrave; Saint-Brevin-les-Pins et nouveau pr&eacute;sident de cette association.&nbsp;Les id&eacute;es ne manquent pas pour renforcer le dynamisme de cette structure et accro&icirc;tre sa notori&eacute;t&eacute;. Le conseil d&rsquo;administration compte notamment travailler sur la communication &agrave; diff&eacute;rents niveaux&nbsp;: promouvoir l&rsquo;association aupr&egrave;s des producteurs du territoire&nbsp;; faire conna&icirc;tre les producteurs entre eux&nbsp;; toucher davantage le grand public. Pour cela, l&rsquo;association cr&eacute;e un catalogue de pr&eacute;sentation des producteurs de la marque afin de gagner en visibilit&eacute;. &laquo;&nbsp;C&rsquo;est important aussi de raconter une histoire aux consommateurs. Nous sommes en lien avec l&rsquo;office de tourisme de Pornic pour proposer, par exemple, des circuits de randonn&eacute;e ou &agrave; v&eacute;lo passant chez certains producteurs &raquo;, rel&egrave;ve Pierre-Yves Gu&eacute;nol&eacute;.&nbsp;Travailler avec les restaurateursLa nouvelle &eacute;quipe s&rsquo;appuie &eacute;galement sur ce qui fonctionne d&eacute;j&agrave;&nbsp;: depuis plusieurs ann&eacute;es, Produit en Pays de Retz participe &agrave; quelques march&eacute;s de producteurs (confr&eacute;rie de la T&ecirc;te de veau, braderie de Pornic) et propose des colis. &laquo;&nbsp;En 2023, 1 200 colis ont &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;s par les producteurs pour les a&icirc;n&eacute;s de Pornic et 300 colis pour les employ&eacute;s de Pornic agglo Pays de Retz&nbsp;&raquo;, souligne le pr&eacute;sident. L&rsquo;objectif serait d&rsquo;&eacute;toffer cette offre. &laquo;&nbsp;On pourrait, par exemple, cr&eacute;er notre propre march&eacute; sous la banni&egrave;re Produit en Pays de Retz&nbsp;ou carr&eacute;ment ouvrir notre magasin de producteurs.&nbsp;&raquo;&nbsp;En plus du grand public, l&rsquo;association souhaite toucher le public professionnel, notamment les restaurateurs. &laquo;&nbsp;Ils sont demandeurs d&rsquo;un syst&egrave;me qui centralise les produits du territoire avec un mode de commande et de livraison simple pour tout le monde. Nous travaillons avec Pornic agglo Pays de Retz sur ce sujet et nous avons d&eacute;j&agrave; rencontr&eacute; un distributeur qui pourrait mettre &agrave; disposition son logiciel de commandes&nbsp;&raquo;, confie Pierre-Yves Gu&eacute;nol&eacute;.&nbsp;Enfin, Produit en Pays de Retz porte une autre envie&nbsp;: celle de cr&eacute;er des synergies entre les producteurs. &laquo;&nbsp;On peut utiliser les produits des uns et des autres, voire les coproduits.&nbsp;&raquo; Par exemple, le brasseur a confectionn&eacute; une bi&egrave;re avec des fraises de La Fraiseraie, et donne ses dr&ecirc;ches &agrave; une ferme voisine pour l&rsquo;alimentation animale ou le paillage. &laquo;&nbsp;Une autre id&eacute;e &agrave; d&eacute;velopper serait de mettre en place des achats group&eacute;s. Nous sommes nombreux &agrave; avoir besoin de bouteilles, d&rsquo;&eacute;tiquettes, de cartons. Il y a un foisonnement de producteurs int&eacute;ress&eacute;s par le fait de se f&eacute;d&eacute;rer et d&rsquo;int&eacute;grer un collectif. Le champ des possibles est tr&egrave;s large&nbsp;!&nbsp;&raquo;&nbsp; Alors, il n&rsquo;y a plus qu&rsquo;&agrave;&hellip;&nbsp;

Les membres de Produit en Pays de Retz souhaitent maintenir le dynamisme de cette structure en consolidant ce qui existe déjà tout en développant de nouvelles idées.

Fédérer les producteurs du Pays de Retz : travailler avec les restaurateurs

&laquo; J&rsquo;ai profit&eacute; l&rsquo;an dernier du plan d&rsquo;aides France AgriMer pour investir dans ma troisi&egrave;me rampe d&rsquo;irrigation tra&icirc;n&eacute;e par l&rsquo;enrouleur, satisfait de l&rsquo;efficacit&eacute; sup&eacute;rieure de cet &eacute;quipement face au traditionnel canon &raquo;, se f&eacute;licite S&eacute;bastien Pichard, agriculteur &agrave; Santilly en Eure-et-Loir. Install&eacute; sur 220 hectares, il s&rsquo;est &eacute;quip&eacute; d&rsquo;une premi&egrave;re rampe en 2015, suivie d&rsquo;une seconde en 2018, pour irriguer principalement ses betteraves et pommes de terre. &laquo; &Agrave; partir de cette ann&eacute;e, elles ne vont plus me servir qu&rsquo;aux betteraves, car j&rsquo;arr&ecirc;te les pommes de terre. Mais elles me seront de plus en plus utiles pour l&rsquo;orge de printemps, afin de faire face aux printemps secs et plus globalement pour s&eacute;curiser les c&eacute;r&eacute;ales lors des &eacute;pisodes de s&eacute;cheresse. &raquo; L&rsquo;irrigant ne dispose ainsi que d&rsquo;un seul enrouleur &eacute;quip&eacute; d&rsquo;un canon d&eacute;di&eacute; &agrave; l&rsquo;arrosage des tourni&egrave;res ou des bandes restantes trop &eacute;troites pour un passage de rampe.D&rsquo;une envergure de 64 m&egrave;tres, les trois rampes tra&icirc;n&eacute;es Briggs fournies par les &eacute;tablissements Chesneau couvrent une largeur de 84 m&egrave;tres &agrave; l&rsquo;aide de deux canons d&rsquo;extr&eacute;mit&eacute;, un multiple des passages de pulv&eacute;risateur de 28 m&egrave;tres. La derni&egrave;re a &eacute;t&eacute; achet&eacute;e 34 800 euros HT en 2023. &laquo; C&rsquo;est 5 000 euros de plus que la premi&egrave;re acquise en 2015. Heureusement qu&rsquo;il y a les aides&hellip; &raquo;, observe-t-il.<h3>UNE IRRIGATION PR&Eacute;CISE ET HOMOG&Egrave;NE</h3>Durant ses huit ann&eacute;es d&rsquo;exp&eacute;rience, S&eacute;bastien Pichard a pu observer la meilleure r&eacute;partition de l&rsquo;eau offerte par la rampe. &laquo; Avec la vingtaine de rotobuses r&eacute;partis sur toute la largeur, la dose est homog&egrave;ne. Je dispose de deux s&eacute;ries de buses pour adapter la taille des gouttes et la quantit&eacute; d&rsquo;eau apport&eacute;e. Pour faire lever les betteraves, je peux par exemple cr&eacute;er un brouillard g&eacute;n&eacute;rant un apport de 10-15 mm avec un d&eacute;bit de 22 m3/h. Et en pleine saison, l&rsquo;autre jeu me permet de monter jusqu&rsquo;&agrave; 40 mm &agrave; 55 m3/h &raquo;.Le travail uniforme de la rampe est visible sur les cultures. &laquo; Que ce soit en pommes de terre ou en betteraves, leur calibre est beaucoup plus homog&egrave;ne sur toute la surface des parcelles. En betteraves, j&rsquo;ai d&rsquo;ailleurs progress&eacute; en rendement ces derni&egrave;res ann&eacute;es &raquo;, appr&eacute;cie l&rsquo;irrigant. La r&eacute;gularit&eacute; de l&rsquo;arrosage a aussi &eacute;t&eacute; valid&eacute;e par l&rsquo;entrepreneur charg&eacute; d&rsquo;arracher les pommes de terre : &laquo; l&rsquo;arracheuse avance de mani&egrave;re beaucoup plus r&eacute;guli&egrave;re que dans des parcelles arros&eacute;es avec un canon. &raquo;Cette technique d&rsquo;irrigation est &eacute;galement mise en avant pour sa capacit&eacute; &agrave; travailler &agrave; de plus faibles pressions qu&rsquo;un pivot. &laquo; Avec les asperseurs, on pourrait en effet descendre &agrave; 3 bars, mais ce n&rsquo;est malheureusement pas du tout suffisant pour faire tourner la turbine de mes enrouleurs de 750 m, en diam&egrave;tre 125 mm. Le gain sur la pression est donc dans mon cas n&eacute;gligeable. &raquo;<h3>DES ARROSAGES PAS PERTURB&Eacute;S PAR LE VENT</h3>La rampe a aussi l&rsquo;avantage de pouvoir travailler quelles que soient les conditions de vent. &laquo; Contrairement au canon, on n&rsquo;est jamais arr&ecirc;t&eacute;. Je peux facilement faire cinq passages de 40 mm pour apporter 200 mm sur les betteraves. En pomme de terre, je ne d&eacute;passais pas les 35 mm et je pouvais revenir tous les six jours, alors qu&rsquo;avec&nbsp;le canon c&rsquo;est au moins 40 mm avec des passages plus espac&eacute;s, argumente S&eacute;bastien Pichard. En arrosant plus r&eacute;guli&egrave;rement et de mani&egrave;re homog&egrave;ne, on peut ainsi se permettre de r&eacute;duire les doses et donc d&rsquo;&eacute;conomiser de l&rsquo;eau. &raquo;Cet &eacute;quipement offre par ailleurs davantage de tranquillit&eacute; &agrave; l&rsquo;agriculteur, dont certaines parcelles sont situ&eacute;es entre une route nationale et une ligne de chemin de fer. &laquo; La rampe me permet d&rsquo;aller au ras, sans risque d&rsquo;arroser au large et sans astreinte pour r&eacute;gler le canon. &raquo; Le syst&egrave;me de rotation donne aussi la possibilit&eacute; d&rsquo;ajuster l&rsquo;orientation de la rampe en fonction de la forme de la parcelle, tandis que la suspension pendulaire favorise le suivi des d&eacute;vers. Sa mise en &oelig;uvre est en revanche plus contraignante que celle d&rsquo;un canon. &laquo; Sa largeur de moins de 4 m repli&eacute;e et ses quatre roues directrices, la rendent assez maniable sur la route en la tirant avec le tracteur sans l&rsquo;enrouleur. En revanche, une fois au champ, il faut d&eacute;plier les six bras de la rampe. Je cale ensuite ses roues pour d&eacute;rouler l&rsquo;enrouleur et le chantier est pr&ecirc;t, une fois que j&rsquo;ai retir&eacute; les cales. Finalement, il faut compter une heure pour d&eacute;placer l&rsquo;enrouleur et la rampe, alors qu&rsquo;une demi-heure suffit avec un canon. &raquo;La rampe impose d&rsquo;autres contraintes comme une rotation r&eacute;guli&egrave;re de l&rsquo;enrouleur. &laquo; Il faut &eacute;viter les &agrave;-coups au risque de plier un bras de rampe, ce qui m&rsquo;est d&eacute;j&agrave; arriv&eacute;. &raquo; Cet &eacute;quipement d&rsquo;irrigation est aussi plus sensible &agrave; la qualit&eacute; de l&rsquo;eau. &laquo; Les particules issues de la d&eacute;gradation de la colonne d&rsquo;un de mes enrouleurs ont fini par boucher des asperseurs. Ce ne serait pas arriv&eacute; avec un canon &raquo;, illustre S&eacute;bastien Pichard. L&rsquo;entretien est aussi rendu plus fastidieux par la multiplication des graisseurs au niveau des diff&eacute;rentes articulations, de points de pivot et du syst&egrave;me de verrouillage.&nbsp;Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/des-innovations-encore-attendues-en-gestion-de-l-eau" target="_blank">Irrigation: nouveaut&eacute;s &amp; d&eacute;veloppements futurs - Pleinchamp</a>&nbsp;

En s’équipant de trois rampes traînées pour remplacer ses canons, Sébastien Pichard, agriculteur en Eure-et-Loir, a amélioré l’efficacité de l’irrigation de ses betteraves et pommes de terre, avec des économies d’eau et des apports plus homogènes sur toute la saison, moyennant une mise en œuvre plus contraignante.

[Irrigation] j'ai fait des économies d'eau

Diffuser les innovations porteuses d&rsquo;alternatives aux produits phytosanitaires en soutenant les distributeurs de mat&eacute;riels et en recueillant les commentaires des viticulteurs testeurs&nbsp;: tel est l&rsquo;objet du partenariat conclu entre Kubota et UV-Boosting, dans deux territoires pilotes que sont l&rsquo;Anjou pour la France et la r&eacute;gion de Brescia pour l&rsquo;Italie, ciblant dans les deux cas la vigne.<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Le concept UV-Boosting</h2>Cr&eacute;&eacute;e en 2017 par la startup studio Technofounders, UV-Boosting est une start-up fran&ccedil;aise qui a mis en &eacute;vidence l&rsquo;effet de flashs UV-C &agrave; haute &eacute;nergie sur les m&eacute;canismes de d&eacute;fense des plantes et qui se traduit concr&egrave;tement par <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/des-uv-contre-le-mildiou-et-l-oidium-de-la-vigne" target="_blank" title="">une moindre sensibilit&eacute; aux maladies telles que le mildiou et l&rsquo;o&iuml;dium et par voie de cons&eacute;quence par un moindre recours aux fongicides</a>, dans une fourchette comprise entre 25% et 75% selon le contexte. UV-Boosting a &eacute;galement d&eacute;montr&eacute; l&rsquo;effet des rayons UV-C sur <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/uv-boosting-defie-aussi-les-exces-climatiques" target="_blank" title="">des stress abiotiques tels que le gel et la s&eacute;cheresse</a>.La projection d&rsquo;UV-C est assur&eacute;e par des panneaux distants de 10 cm de chacune des deux faces du rang &agrave; raison de 2 &agrave; 4 rangs par passage selon les mod&egrave;les, adaptables &agrave; des tracteurs interligne et &agrave; des enjambeurs. Une g&eacute;n&eacute;ratrice anim&eacute;e par la prise de force procure l&rsquo;&eacute;nergie n&eacute;cessaire &agrave; leur &eacute;mission. Le constructeur pr&eacute;conise de traiter tous les 8 &agrave; 12 jours, entre les stades 2-3 feuilles et fermeture de la grappe.<h2>Kubota &agrave; l&rsquo;affut de la transition &eacute;cologique et de la robotique</h2>Depuis quelques ann&eacute;es, Kubota multiplie les acquisitions, les prises de participations et les partenariats avec nombre de start-up &agrave; travers le monde, dans deux directions que sont la transition &eacute;cologique et l&rsquo;automatisation des t&acirc;ches. Tout r&eacute;cemment, par l&rsquo;entremise de sa filiale Kverneland, le groupe nippon a conclu <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/kverneland-et-abelio-allies-pour-cibler-les-adventices" target="_blank">un partenariat strat&eacute;gique avec l&rsquo;entreprise Abelio</a> dans l&rsquo;objectif de d&eacute;ployer &agrave; grande &eacute;chelle la technologie de pulv&eacute;risation localis&eacute;e &agrave; partir de la d&eacute;tection d&rsquo;adventices par drone. Kubota est aussi engag&eacute; dans <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/kubota-investit-dans-la-cueillette-robotisee-des-fraises" target="_blank">la cueillette robotis&eacute;e des fraises</a> avec la start-up am&eacute;ricaine Advanced Farm Technologie et <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/kubota-et-tevel-distingues-pour-leur-robot-cueilleur-de-pommes">des pommes avec la start-up isra&eacute;lienne Tevel</a>.Au dernier Agritechnica, Kubota a pr&eacute;sent&eacute; une version autonomis&eacute;e de son tracteur M5112 &agrave; moteur thermique de 100 ch et transmission &agrave; variation continue KVT, capable de travailler en solo, en bin&ocirc;me sinon avec un chauffeur.

Le constructeur et ses distributeurs vont promouvoir l’utilisation des appareils Helios développés par la start-up française UV-Boosting, diffusant en face par face des rayons UV-C, stimulant les défenses naturelles de la vigne contre le mildiou et l’oïdium, moyennant 4 à 7 passages.

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