Implantation des prairies : soigner le d&eacute;marrageUne prairie bien implant&eacute;e est le 1er gage de productivit&eacute; et de p&eacute;rennit&eacute;. Les co&ucirc;ts engag&eacute;s lors du&nbsp;semis, entre 150 et 250 &euro;/ha de semences et entre 90 et 115 &euro;/ha de m&eacute;canisation, incitent &agrave; tout mettre en &oelig;uvre pour le r&eacute;ussir.Semer dans de bonnes conditions d&rsquo;humidit&eacute;Les bonnes conditions d&rsquo;humidit&eacute; du sol sont indispensables &agrave; une bonne&nbsp;lev&eacute;e de la prairie. Les conditions m&eacute;t&eacute;orologiques sont donc d&eacute;terminantes.Les conditions d&rsquo;installation se d&eacute;gradent actuellement avec une&nbsp;s&eacute;cheresse parfois marqu&eacute;e. Pour des semis sans labour, il peut s&rsquo;envisager d&egrave;s maintenant dans les situations peu marqu&eacute;es par la&nbsp;s&eacute;cheresse qui b&eacute;n&eacute;ficient des pluies orageuses.Pour les principales esp&egrave;ces fourrag&egrave;res, le semis peut s&rsquo;envisager jusqu&rsquo;&agrave; fin septembre. Au-del&agrave;, il est pr&eacute;f&eacute;rable d&rsquo;opter pour un semis de la prairie sous couvert d&rsquo;un m&eacute;teil ou d&rsquo;une c&eacute;r&eacute;ale.Un sol bien pr&eacute;par&eacute; pour un bon enracinementObtenir un bon enracinement sera la garantie d&rsquo;une meilleure aptitude des plantes &agrave; r&eacute;sister &agrave; la&nbsp;s&eacute;cheresse. L&rsquo;objectif est d&rsquo;avoir un sol fin, bien &eacute;miett&eacute; en surface et rappuy&eacute; en profondeur. Apr&egrave;s&nbsp;labour, il est conseill&eacute; de rouler avant le semis. Dans tous les cas, un passage de rouleau type cultipacker apr&egrave;s le semis assurera un bon contact entre le sol et la graine.Une bonne pr&eacute;paration du sol permet de bien contr&ocirc;ler la profondeur du semis. Les esp&egrave;ces prairiales ont majoritairement des petites, voire tr&egrave;s petites graines. Leurs r&eacute;serves sont faibles. Sem&eacute;es trop&nbsp;profond, les pertes &agrave; la lev&eacute;e vont &ecirc;tre importantes. Il faut viser de semer dans le 1er cm de sol sans laisser les semences en surface o&ugrave; elles seront expos&eacute;es au dess&egrave;chement et aux ravageurs. Les&nbsp;herses l&eacute;g&egrave;res derri&egrave;re le semoir et le passage du rouleau peuvent suffire &agrave; les enfouir.Une r&eacute;partition des graines homog&egrave;neLa r&eacute;partition des graines doit &ecirc;tre la plus homog&egrave;ne possible pour limiter les zones de sol nu propices&nbsp;au d&eacute;veloppement d&rsquo;esp&egrave;ces adventices. Le semis est possible avec un semoir &agrave; c&eacute;r&eacute;ales en relevant&nbsp;les descentes ou un semoir en ligne avec faible &eacute;cartement (8 &agrave; 12 cm). Le semoir centrifuge "&agrave; engrais" reste une alternative possible mais la densit&eacute; de semis est difficile &agrave; ma&icirc;triser et n&eacute;cessite de&nbsp;prendre ses rep&egrave;res sur des petites surfaces.Apr&egrave;s le semis, il faut rester vigilant aux limaces et &eacute;ventuels autres ravageurs herbivores (lapins,&nbsp;chevreuils&hellip;). Une exploitation pr&eacute;coce de la prairie, par le p&acirc;turage d&egrave;s l&rsquo;automne ou par une fauche&nbsp;ou un p&acirc;turage pr&eacute;coce au printemps, sera l&rsquo;&eacute;tape suivante pour la qualit&eacute; de la prairie.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 CONTACTS Elise MICHEL, CAPDL (44) &ndash; 02.53.46.62.74 &ndash; elise.michel@pl.chambagri.fr Jean-Luc GAYET, CAPDL (44) &ndash; 02.53.46.63.19 - jean-luc.gayet@pl.chambagri.fr Aude BRACHET, CAPDL (49+72) &ndash; 02.41.96.76.20 - aude.brachet@pl.chambagri.fr St&eacute;phanie GUIBERT, CAPDL (53) &ndash; 02.43.67.38.70 &ndash; stephanie.guibert@mayenne.chambagri.fr Etienne FRUCHET, CAPDL (53) &ndash; 02.43.67.36.89 &ndash; etienne.fruchet@mayenne.chambagri.fr Gr&eacute;goire DUFOUR, CAPDL (85) &ndash; 02.51.36.82.31 - gregoire.dufour@pl.chambagri.fr
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Une prairie bien implantée est le 1er gage de productivité et de pérennité. Les coûts engagés lors du semis direct incitent à tout mettre en œuvre pour le réussir.

Implantation des prairies : productivité et pérennité

La paratuberculose bovine est une maladie insidieuse avec des cons&eacute;quences &eacute;conomiques importantes. Les pertes sont directes (baisses de production, mortalit&eacute;, euthanasie des malades) et indirectes (non-acc&egrave;s &agrave; certains d&eacute;bouch&eacute;s commerciaux).Des caract&eacute;ristiques de cette maladie qui rendent sa ma&icirc;trise difficile&hellip;La paratuberculose clinique est provoqu&eacute;e par le d&eacute;veloppement dans les intestins d&rsquo;une bact&eacute;rie, Mycobacterium avium paratuberculosis. Quatre caract&eacute;ristiques de cette maladie conditionnent les plans de pr&eacute;vention et de lutte :<ul><li><a id="_Hlk79998897"></a>dans le milieu ext&eacute;rieur, tout particuli&egrave;rement en milieu acide.</li><li>Une sensibilit&eacute; des animaux qui d&eacute;pend de l&rsquo;&acirc;ge (contamination le plus souvent dans les premiers mois de vie du veau),&nbsp;de la g&eacute;n&eacute;tique (travaux en cours sur plusieurs races) et du niveau de pression infectieuse dans l&rsquo;environnement.</li><li>Un d&eacute;veloppement tr&egrave;s lent de la bact&eacute;rie, les premiers sympt&ocirc;mes apparaissant, en cheptel allaitant, entre 2 &agrave; 4 ans dans 50 % des cas, beaucoup plus tard (jusqu&rsquo;&agrave; l&rsquo;&acirc;ge de 10 ans et plus) pour les 50 autres %. La p&eacute;riode d&rsquo;excr&eacute;tion et donc de contamination du milieu sera plus ou moins longue en fonction de l&rsquo;animal et de son maintien dans l&rsquo;exploitation. Les animaux les plus dangereux sont les cliniques mais &eacute;galement certaines vaches &laquo;&nbsp;super-excr&eacute;trices&nbsp;&raquo; sans sympt&ocirc;mes visibles.</li><li>Des analyses disponibles pour d&eacute;tecter les bovins atteints imparfaites. La d&eacute;tection des bovins infect&eacute;s ne peut intervenir qu&rsquo;apr&egrave;s l&rsquo;&acirc;ge de 18 mois, lorsqu&rsquo;ils sont &agrave; un stade d&rsquo;infection avanc&eacute; (s&eacute;rologie ELISA), voire d&eacute;j&agrave; en phase d&rsquo;excr&eacute;tion (PCR sur les bouses). Seule la r&eacute;p&eacute;tition des analyses au niveau d&rsquo;un troupeau permet d&rsquo;apporter des garanties de cheptel.</li></ul>&hellip; une confirmation diagnostic lors de toute suspicion clinique&hellip;Les signes d&rsquo;appel sont un amaigrissement rapide des animaux pouvant &eacute;voluer vers la cachexie et, le plus souvent, une diarrh&eacute;e intermittente qui devient incoercible. La clinique est aggrav&eacute;e en pr&eacute;sence de carences alimentaires, de stress ou de parasitisme (notamment de paramphistome). Le diagnostic se fait en couplant analyse sanguine et pr&eacute;l&egrave;vement de bouse et s&rsquo;il est confirm&eacute;, nous proposons &agrave; l&rsquo;&eacute;leveur de rentrer en plan d&rsquo;assainissement.&hellip; une mise en place rapide du plan d&rsquo;assainissementDu fait des caract&eacute;ristiques de cette maladie, plus l&rsquo;intervention sera pr&eacute;coce, moins le plan d&rsquo;assainissement sera long et donc co&ucirc;teux. Le plan de lutte s&rsquo;appuie sur deux cat&eacute;gories de mesures : la d&eacute;tection des animaux infect&eacute;s et leur r&eacute;forme rapide, ainsi que leur dernier descendant, et la maitrise sanitaire des risques de contamination&nbsp;(d&eacute;sinfection des b&acirc;timents, abreuvement, gestion des fumiers...). Le risque d&rsquo;infection de nouveaux animaux est directement corr&eacute;l&eacute; au niveau de contamination environnementale, d&rsquo;o&ugrave; la n&eacute;cessit&eacute; de bien maitriser ces &eacute;l&eacute;ments.&hellip; pour limiter l&rsquo;impact &eacute;conomiqueLe b&eacute;n&eacute;fice imm&eacute;diat du plan d&rsquo;assainissement est la d&eacute;tection d&rsquo;animaux infect&eacute;s avant qu&rsquo;ils ne pr&eacute;sentent des sympt&ocirc;mes, ce qui permet de les r&eacute;former dans de bonnes conditions pour une bonne valorisation &eacute;conomique. D&egrave;s le d&eacute;but des signes cliniques, les animaux atteints voient leur &eacute;tat corporel se d&eacute;grader, ainsi que leurs performances laiti&egrave;res, leur fertilit&eacute; et leur immunit&eacute;, ce qui les fragilise vis-&agrave;-vis d&rsquo;autres pathologies. L&rsquo;impact &eacute;conomique d&ucirc; aux pertes de production peut &ecirc;tre estim&eacute; &agrave; 100 &euro; par animal et par an. Et du fait de l&rsquo;interdiction d&rsquo;introduire un animal malade &agrave; l&rsquo;abattoir, un bovin paratuberculeux ne pr&eacute;sente plus de valeur, sa seule destination sera l&rsquo;&eacute;quarrissage. Un d&eacute;pistage syst&eacute;matique pour aller vers l&rsquo;assainissement&hellip;359 cheptels sont en plan sur le d&eacute;partement pour 29.000 animaux d&eacute;pist&eacute;s. 11 &eacute;levages sont entr&eacute;s en plan sur la campagne suite &agrave; identification d&rsquo;un cas clinique ou pour obtenir l&rsquo;apport de garantie et 11 &eacute;levages en sont sortis pour cause de cessation ou parce que l&rsquo;objectif d&rsquo;assainissement &eacute;tait atteint. 21 cheptels sont en cours d&rsquo;acquisition de l&rsquo;apport de garantie et sur les 154 cheptels encore en assainissement, 55 ont obtenu une premi&egrave;re s&eacute;rie de r&eacute;sultats n&eacute;gatifs. L&rsquo;historique de d&eacute;pistage accumul&eacute; dans ces &eacute;levages permet de renforcer les garanties apport&eacute;es par rapport aux cheptels tout venant, m&ecirc;me si l&rsquo;assainissement n&rsquo;est pas termin&eacute;. Autre point positif, nous constatons une augmentation r&eacute;guli&egrave;re du nombre de cheptels sous apport de garantie montrant que le d&eacute;pistage s&eacute;rologique annuel et des mesures sanitaires rigoureuses permettent de maitriser la maladie dans un &eacute;levage.&hellip; et poursuivre sur l&rsquo;apport de garantie&hellip;Pour certaines races, l&rsquo;apport de garantie vis-&agrave;-vis de la paratuberculose est n&eacute;cessaire pour la vente de g&eacute;n&eacute;tique ou la fili&egrave;re de reproduction assist&eacute;e (ins&eacute;mination, transfert embryonnaire). Un r&eacute;f&eacute;rentiel technique national d&rsquo;apport de garantie de cheptel a &eacute;t&eacute; &eacute;labor&eacute; et mis &agrave; disposition de tous les GDS en 2004, avec des &eacute;volutions importantes en 2018. Il repose sur les donn&eacute;es scientifiques actualis&eacute;es et les &eacute;l&eacute;ments de terrain recueillis au sein des diff&eacute;rentes r&eacute;gions et en particulier sur le travail r&eacute;alis&eacute; dans le Limousin. Lors de mouvements d&rsquo;animaux, la connaissance du statut du cheptel d&rsquo;origine apporte une meilleure garantie qu&rsquo;un r&eacute;sultat n&eacute;gatif ponctuel. 184 &eacute;levages sont sous apport de garantie (au moins deux s&eacute;ries n&eacute;gatives sur tous les bovins de plus de 24 mois). La moiti&eacute; sont des cheptels reproducteurs de limousines, le d&eacute;pistage de la paratuberculose &eacute;tant une obligation pour l&rsquo;adh&eacute;sion au Herd-Book Limousin (HBL). En Creuse, 90 % des &eacute;levages adh&eacute;rents au HBL sont sous apport de garantie. Ce taux est sup&eacute;rieur &agrave; la moyenne nationale, preuve de la qualit&eacute; du travail entrepris par les &eacute;leveurs creusois. Outre ces &eacute;levages HBL, les &eacute;levages sous apport de garantie, essentiellement des &eacute;leveurs de limousines, ont fait la d&eacute;marche pour commercialiser des animaux reproducteurs ou pour pr&eacute;parer leur cessation et transmettre un cheptel sain. Ceci fait suite &agrave; la sensibilisation mise en place par GDS Creuse depuis de nombreuses ann&eacute;es.&hellip; en restant vigilant pour ne pas se contaminerTous les ans, des &eacute;leveurs perdent leur garantie du fait de la d&eacute;couverte d&rsquo;animaux positifs ou de cas cliniques. Les causes de cette recontamination sont multiples&nbsp;: achat de terrain contamin&eacute;, abreuvement &agrave; une eau contamin&eacute;e, introduction d&rsquo;un animal porteur. Les &eacute;leveurs sous apport de garantie sont fortement encourag&eacute;s &agrave; acheter des animaux dans des cheptels de m&ecirc;me statut. Si un bovin de plus de 18 mois provenant d&rsquo;un cheptel non garanti est introduit, il devra faire l&rsquo;objet d&rsquo;un contr&ocirc;le &agrave; l&rsquo;introduction en ayant conscience des limites de cet examen. GDS Creuse, avec l&rsquo;aide du Conseil D&eacute;partemental, prend en charge 50 % des frais d&rsquo;analyses lors d&rsquo;utilisation du billet de garantie conventionnelle. Sur les bovins de moins de 18 mois, tout d&eacute;pistage est inutile du fait du manque de sensibilit&eacute; de l&rsquo;analyse &agrave; cet &acirc;ge. Le d&eacute;pistage doit alors se faire dans le mois suivant son passage &agrave; 18 mois. Tout bovin introduit provenant d&rsquo;&eacute;levage sans garantie restera exclu de la garantie jusqu&rsquo;&agrave; l&rsquo;obtention de deux r&eacute;sultats n&eacute;gatifs &agrave; un an d&rsquo;intervalle.Le respect strict des mesures sanitaires avec un accompagnement de GDS CreuseLa r&eacute;ussite de la pr&eacute;vention et de la lutte contre la paratuberculose passe par un strict respect des mesures sanitaires et environnementales&nbsp;: pr&eacute;cautions &agrave; l&rsquo;introduction pour &eacute;viter son entr&eacute;e, mise en place rapide du plan et respect des mesures pr&eacute;conis&eacute;es en cas de pr&eacute;sence dans l&rsquo;&eacute;levage. Notre investissement dans cette action est technique (outils collectifs pour la pr&eacute;vention et la lutte et le suivi individuel, en relation avec le v&eacute;t&eacute;rinaire de l&rsquo;&eacute;levage, mise &agrave; disposition de vos r&eacute;sultats d&rsquo;analyse sur WebGDS) et financier (tarif d&rsquo;analyses n&eacute;goci&eacute;, visites et prise en charge &agrave; 50 % de la d&eacute;sinfection si r&eacute;alis&eacute;e par Farago Creuse). C&rsquo;est une des composantes de notre concept &laquo;&nbsp;Le sanitaire&hellip; j&rsquo;adh&egrave;re&nbsp;!&nbsp;&raquo;. Aur&eacute;lie DEFRENAIX - Dr Boris BOUBET &ndash; GDS Creuse &ndash; <a href="http://www.gdscreuse.fr/">www.gdscreuse.fr</a>&nbsp;&nbsp;

Paratuberculose bovine / Pour contrer la diffusion de cette maladie au sein des élevages, il est indispensable d’identifier sa présence en cas de suspicion clinique et de mettre en place un dépistage généralisé pour aller vers l’assainissement, voire la garantie.

Paratuberculose en Creuse – Bilan et perspectives. Se protéger et intervenir rapidement lors d’alertes

L&rsquo;&eacute;dition de Terr&rsquo;en F&ecirc;te de l&rsquo;ann&eacute;e 2021 aura &eacute;t&eacute; marqu&eacute;e par une affluence importante sur les terres du domaine de Montchenin, &agrave; Chevagnes, aimablement mis &agrave; disposition par Vincent Taboulot. Cela faisait sans doute bien longtemps que la capitale de la Sologne bourbonnaise n&rsquo;avait re&ccedil;u autant de public. Philippe Charrier, son maire, agriculteur, s&rsquo;en f&eacute;licite : &laquo; Je voudrais f&eacute;liciter toute l&rsquo;&eacute;quipe des Jeunes Agriculteurs et en particulier ceux du canton de Chevagnes qui ont permis de multiplier par trois la population de notre commune en 24 heures. Nous avons la chance, &agrave; Chevagnes, d&rsquo;avoir beaucoup de jeunes agriculteurs, ce qui permet une reprise de nos exploitations et &eacute;vite de voir des terres en friche &raquo;.La promotion des produits locaux Un bilan tr&egrave;s positif pour ce weekend de f&ecirc;te qui aura attir&eacute; pas moins de 3700 personnes dont 1400 d&rsquo;entre elles auront eu le plaisir de d&eacute;guster les produits de notre d&eacute;partement &agrave; travers les repas servis le samedi soir et le dimanche midi.Un comit&eacute; d&rsquo;organisation impliqu&eacute;Un &eacute;v&eacute;nement qui n&rsquo;aurait pu se tenir sans l&rsquo;implication d&rsquo;une vingtaine de jeunes professionnels de l&rsquo;agriculture issus du canton de Chevagnes soud&eacute;s autour de leur pr&eacute;sident Antoine Guillemet qui n&rsquo;a malheureusement pas pu assister &agrave; cette &eacute;dition de Terr&rsquo;en F&ecirc;te. Une absence pour la bonne cause car il participait &agrave; la finale nationale de labour &agrave; Corbi&egrave;res, en Provence, o&ugrave; il s&rsquo;est plac&eacute; &agrave; la cinqui&egrave;me position, en labour &agrave; plat, face &agrave; quinze concurrents venus de toute la France.Des messages en direction des repr&eacute;sentants politiques pr&eacute;sents Pour le remplacer dans la coordination de l&rsquo;&eacute;quipe du comit&eacute; d&rsquo;organisation, c&rsquo;est Sylvain Gilbert qui a assur&eacute; l&rsquo;int&eacute;rim de la pr&eacute;sidence. Une &eacute;dition qui aura aussi &eacute;t&eacute; marqu&eacute;e par la pr&eacute;sence de nombreux repr&eacute;sentants politiques et de l&rsquo;administration. Des d&eacute;placements qui montrent l&rsquo;importance de l&rsquo;agriculture dans le paysage &eacute;conomique fran&ccedil;ais, ce qui n&rsquo;est pas pour d&eacute;plaire &agrave; C&eacute;dric Fournier, pr&eacute;sident des Jeunes Agriculteurs de l&rsquo;Allier, qui en profit&eacute; pour leur transmettre plusieurs messages et alertes quant &agrave; l&rsquo;avenir de la profession : &laquo; Cela fait maintenant plus d&rsquo;un an que je suis &agrave; la pr&eacute;sidence des Jeunes Agriculteurs de l&rsquo;Allier et m&ecirc;me si ce n&rsquo;est pas simple tous les jours, &agrave; aucun moment je ne regrette ce choix. M&ecirc;me si tout n&rsquo;est pas parfait, je peux vous assurer que, sans le travail des repr&eacute;sentants syndicaux ou des &eacute;lus chambre aupr&egrave;s de l&rsquo;administration, ce serait encore pire. C&rsquo;est pour &ccedil;a que je suis heureux de voir aujourd&rsquo;hui Monsieur le Pr&eacute;fet ainsi que Madame la directrice d&eacute;partementale des Territoires de l&rsquo;Allier venir nous rendre visite sur le terrain. M&ecirc;me si la m&eacute;t&eacute;o nous a &eacute;t&eacute; plus favorable cette ann&eacute;e, avouons-le, il y a encore de nombreuses revendications &agrave; porter notamment sur le prix de vente de nos productions qui ne sont toujours pas &agrave; la hauteur de la flamb&eacute;e des cours des mati&egrave;res premi&egrave;res que nous avons subie depuis le d&eacute;but de cette ann&eacute;e. Les n&eacute;gociations de la nouvelle PAC &eacute;tant d&eacute;j&agrave; bien avanc&eacute;es, on se rend compte que, comme on pouvait l&rsquo;attendre, on veut nous emmener vers toujours plus de vert. N&rsquo;oublions pas que la PAC est un outil important certes sur nos exploitations mais que la r&eacute;mun&eacute;ration de notre travail &agrave; sa juste valeur est un enjeu majeur pour pouvoir continuer d&rsquo;installer des jeunes avec une vision &agrave; long terme convenable. Il est important que les JA soient repr&eacute;sent&eacute;s car nous sommes l&rsquo;avenir de ce si beau m&eacute;tier. Je me rends compte &eacute;galement que nous n&rsquo;avons pas forc&eacute;ment la m&ecirc;me vision des choses quand on a 25 ans et qu&rsquo;on est nouvel install&eacute; avec 200, 300, 400 000 &euro;, voire plus d&rsquo;investissements. Aujourd&rsquo;hui, je suis fi&egrave;re de tous ces jeunes qui se lancent dans ce m&eacute;tier et qui deviennent chef d&rsquo;exploitation car je sais que c&rsquo;est avant toute chose par passion que nous le faisons. Mais continuons &agrave; y croire car le d&eacute;fi est de taille. Notre m&eacute;tier est essentiel et tellement beau comme l&rsquo;indique notre devise : quand les jeunes poussent, l&rsquo;agriculture grandit ! &raquo;.Une envie de revivre Une vision partag&eacute;e par Patrice Bonnin, pr&eacute;sident de la Chambre d&rsquo;agriculture de l&rsquo;Allier : &laquo; Le succ&egrave;s de cette manifestation traduit &agrave; mes yeux que le monde agricole n&rsquo;est pas hostile &agrave; la vaccination car chacun d&rsquo;entre vous, ici pr&eacute;sent, est muni d&rsquo;un QRCode sur son t&eacute;l&eacute;phone ou d&rsquo;une attestation. Nous avons tous envie de revivre, de reprendre nos habitudes. Nous pouvons allez manifester quant tout va mal, nous savons le faire, mais nous savons aussi b&acirc;tir de belles manifestations comme aujourd&rsquo;hui. L&rsquo;agriculture est toutefois inqui&egrave;te quant &agrave; la loi EgaLim et la PAC. Cette derni&egrave;re est essentielle, bien s&ucirc;r, mais il ne faudrait pas qu&rsquo;elle occulte la probl&eacute;matique des prix. Nous avons besoin d&rsquo;une r&eacute;elle visibilit&eacute; &agrave; long terme. Avec les syndicats majoritaires dont font partie des JA, nous menons des combats tous les jours sur ces fronts pour donner des perspectives d&rsquo;avenir &agrave; nos agriculteurs &raquo;.825 nouvelles installations en 2020 en r&eacute;gion Aura Une intervention appuy&eacute;e par Emmanuel Ferrand, conseiller r&eacute;gional Auvergne Rh&ocirc;ne-Alpes, &agrave; l&rsquo;agriculture : &laquo; Je voudrais adresser un tr&egrave;s grand merci aux votes agricoles qui ont &eacute;t&eacute; d&eacute;terminants dans la reconduction de la majorit&eacute; autour de Laurent Wauquiez au Conseil r&eacute;gional. Nous venons tr&egrave;s souvent chercher vos voix avant les &eacute;lections, il est donc normal de venir vous dire merci lorsque celles-ci ont &eacute;t&eacute; remport&eacute;es. Et, si elles ont &eacute;t&eacute; remport&eacute;es c&rsquo;est que les faits sont l&agrave;. Rien que sur l&rsquo;installation des jeunes agriculteurs, entre 2016 et 2020, nous avons invers&eacute; le nombre d&rsquo;installations en Auvergne Rh&ocirc;ne-Alpes, seule r&eacute;gion fran&ccedil;aise, en passant de 515 installations en 2016 &agrave; 825 en 2020. Les chiffres sont l&agrave;, ils sont indiscutables. Nous avons l&rsquo;agriculture, chevill&eacute;e au corps et nous allons tout faire pour que, dans notre r&eacute;gion, l&rsquo;agriculture continue &agrave; &ecirc;tre une des premi&egrave;res puissances &eacute;conomiques et que les agriculteurs soient fiers de leur m&eacute;tier &raquo;.Donner des signaux positifs Aux c&ocirc;t&eacute;s des JA de l&rsquo;Allier, la FNSEA 03 qui &eacute;tait repr&eacute;sent&eacute;e par son vice-pr&eacute;sident Christophe Jardoux a tenu &agrave; pr&eacute;ciser qu&rsquo; &laquo; il fallait arriver &agrave; obtenir des choses m&ecirc;me s&rsquo;il ne fallait pas non plus faire r&ecirc;ver les gens. Nous n&rsquo;avons pas d&rsquo;effet garanti. Il faut arriver &agrave; finaliser un prix, un volume avec une vision comme toute entreprise. Nos parlementaires doivent se mobiliser dans ce sens. Concernant la PAC, notre plan strat&eacute;gique national est parti en examen au Minist&egrave;re de l&rsquo;environnement. Que va-t-il en ressortir ? Faut-il &ecirc;tre inquiet&hellip; La finalit&eacute; est que nous avons un budget en baisse de 2% avec la fili&egrave;re &eacute;levage qui va &ecirc;tre directement impact&eacute;e. La pyramide des &acirc;ges est &agrave; observer et la baisse du cheptel est amorc&eacute;e. Il va falloir donner des signaux positifs pour que des jeunes se lancent dans l&rsquo;&eacute;levage demain. Ceux qui nous dirigent aujourd&rsquo;hui sont avant tout des citadins. Il est donc primordial de leur faire part de notre vision des choses pour &eacute;viter les exc&egrave;s qu&rsquo;on a pu voir ces derni&egrave;res ann&eacute;es &raquo;.Former et aider financi&egrave;rement les futurs install&eacute;s Un message re&ccedil;u par le pr&eacute;fet de l&rsquo;Allier, Jean-Francis Treffel : &laquo; Je suis arriv&eacute; au mois de mars, le jour o&ugrave; le ministre de l&rsquo;agriculture avait choisi de se rendre dans l&rsquo;Allier. J&rsquo;ai pris conscience, &agrave; ce moment-l&agrave;, combien ce d&eacute;partement &eacute;tait agricole et o&ugrave; la fili&egrave;re viande &eacute;tait essentielle. J&rsquo;ai &eacute;galement pris la mesure des difficult&eacute;s rencontr&eacute;es par l&rsquo;agriculture telles que la s&eacute;cheresse, la faible r&eacute;mun&eacute;ration de votre travail ou encore de la m&eacute;connaissance que le public avait de votre activit&eacute; et de votre engagement au quotidien. Ce jour marque aussi le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations qui est, sans doute, un des sujets essentiels de cette journ&eacute;e. En effet, le maintien d&rsquo;un mod&egrave;le agricole fran&ccedil;ais, &agrave; taille humaine, r&eacute;sidera d&rsquo;abord par la capacit&eacute;, vous les jeunes, que vous aurez &agrave; prendre la rel&egrave;ve de ces hommes qui quitteront le m&eacute;tier. Vous le savez, 35% des agriculteurs, des agricultrices, vont quitter le m&eacute;tier d&rsquo;ici 2026. Un chiffre qui justifie, qu&rsquo;avec les r&eacute;gions de France, le Minist&egrave;re de l&rsquo;agriculture, nous soyons pleinement engag&eacute;s dans les renouvellements sur les territoires. L&rsquo;autre enjeu important, c&rsquo;est la souverainet&eacute; alimentaire pour assurer les besoins de notre population avec des produits sains et de qualit&eacute;. Ce d&eacute;fi, il ne pourra &ecirc;tre relev&eacute; qu&rsquo;avec des jeunes qui seront bien form&eacute;s, bien accompagn&eacute;s financi&egrave;rement. Pour ce faire, l&rsquo;Etat, l&rsquo;Europe, accompagnent &eacute;conomiquement les projets des jeunes agriculteurs &agrave; travers les aides &agrave; l&rsquo;installation. Cette dotation, vous le savez, n&rsquo;est pas accord&eacute;e au jug&eacute;. Le jeune doit avoir suivi une formation avec un plan d&rsquo;entreprise viable. En 2020, ce sont 71 DJA qui ont &eacute;t&eacute; attribu&eacute;es dans l&rsquo;Allier pour un montant total d&rsquo;un peu plus de 2.7 millions d&rsquo;euros avec une moyenne de 40 000 euros par dossier. Il faut savoir que 21% des installations sont r&eacute;alis&eacute;es par des femmes. La surface moyenne &agrave; l&rsquo;installation est de 110 hectares. Des entreprises qui g&eacute;n&egrave;rent des retomb&eacute;es &eacute;conomiques qui vont bien au del&agrave; de la seule dimension agricole. Des activit&eacute;s qui contribuent de mani&egrave;re essentielle &agrave; la valorisation et &agrave; l&rsquo;entretien des paysages et du territoire &raquo;.S&eacute;bastien Joly

Les Jeunes Agriculteurs de l’Allier ne peuvent qu’être satisfaits de la dernière édition de la fête de l’agriculture bourbonnaise avec des chiffres qui dépassent toutes leurs espérances.

Terr'en Fête : 3700 visiteurs et 1400 repas servis en deux jours !

&laquo;&nbsp;Traiter du bien-&ecirc;tre animal, c&rsquo;est d&rsquo;abord traiter du bien-&ecirc;tre des &eacute;leveurs&nbsp;&raquo;, a d&eacute;clar&eacute; le ministre de l&rsquo;Agriculture Julien Denormandie lors de sa visite au salon international des productions animales (Space) le 14 septembre &agrave; Rennes. Le bien-&ecirc;tre animal &eacute;tait au c&oelig;ur de la th&eacute;matique du salon cette ann&eacute;e, illustr&eacute; par les &eacute;ch&eacute;ances prochaines concernant<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-alternatives-a-la-castration-a-vif-dans-l-attente-des-instructions-ministerielles" target="_blank" title=""> la castration des porcelets</a> et l&rsquo;&eacute;limination des poussins m&acirc;les. &laquo;&nbsp;Si l&rsquo;on veut continuellement am&eacute;liorer le bien-&ecirc;tre dans nos &eacute;levages, la premi&egrave;re des priorit&eacute;s est d&rsquo;am&eacute;liorer le bien-&ecirc;tre de nos &eacute;leveurs. Et &agrave; ce titre, il y a deux &eacute;l&eacute;ments tr&egrave;s importants qui sont la consid&eacute;ration et la r&eacute;mun&eacute;ration&nbsp;&raquo;, a dit le ministre.S&rsquo;agissant de la consid&eacute;ration, Julien Denormandie estime qu&rsquo;il faut &laquo;&nbsp;lutter contre ceux qui pratiquent aujourd&rsquo;hui des comparaisons naus&eacute;abondes, des actions qui consistent &agrave; entrer ill&eacute;galement dans des &eacute;levages ou encore ceux qui veulent imposer leur fa&ccedil;on de penser&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;S&rsquo;opposer &agrave; tout cela, ce n&rsquo;est en aucun cas &ecirc;tre sur la d&eacute;fensive, mais au contraire &ecirc;tre &agrave; l&rsquo;offensive sur ces sujets&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Une porcherie de treize &eacute;tages ou une exploitation de vaches laiti&egrave;res de plus de 10&nbsp;000 vaches, ce genre d&rsquo;&eacute;levage ne se trouve en aucun cas en France, mais en Chine ou aux Etats-Unis&nbsp;&raquo;, a illustr&eacute; le ministre, d&eacute;plorant que certaines images soient v&eacute;hicul&eacute;es sur les r&eacute;seaux sociaux ou dans les &eacute;missions de t&eacute;l&eacute;vision sans mention de lieu, trompant ainsi le grand public. &laquo;&nbsp;Il faut &ecirc;tre &agrave; l&rsquo;offensive pour montrer que nos &eacute;levages sont des &eacute;levages de proximit&eacute;, de territoire, de qualit&eacute;&nbsp;&raquo;, a clam&eacute; le ministre.<h2>Un effort collectif &agrave; engager dans les fili&egrave;res</h2>&laquo;&nbsp;La consid&eacute;ration ne doit cependant pas occulter la question de la r&eacute;mun&eacute;ration, qui est la m&egrave;re des batailles&nbsp;&raquo;, a poursuivi Julien Denormandie, affirmant que des &laquo;&nbsp;r&eacute;ponses concr&egrave;tes&nbsp;&raquo; seraient donn&eacute;es dans la loi Egalim 2, qui sera pr&eacute;sent&eacute;e au S&eacute;nat la semaine prochaine, et assumant que la premi&egrave;re loi Egalim ait &eacute;t&eacute; &laquo;&nbsp;insuffisante&nbsp;&raquo;. En outre, &laquo; les demandes de la soci&eacute;t&eacute; ne doivent pas &ecirc;tre port&eacute;es par le compte d&rsquo;exploitation de l&rsquo;&eacute;leveur&nbsp;&raquo;, a poursuivi le ministre. &laquo;&nbsp;Il est logique que le surco&ucirc;t soit port&eacute; par les industriels, la grande distribution et les consommateurs&nbsp;&raquo;. A titre d&rsquo;exemple, Julien Denormandie a insist&eacute; sur le fait que le surco&ucirc;t de la fin de l&rsquo;&eacute;limination des poussins m&acirc;les devait &laquo;&nbsp;&ecirc;tre support&eacute; par le consommateur, qui est le premier &agrave; dire qu&rsquo;il faut arr&ecirc;ter le broyage&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;On parle d&rsquo;un centime d&rsquo;euro par &oelig;uf&nbsp;&raquo;.Enfin, le ministre a estim&eacute; que les questions de bien-&ecirc;tre animal devaient &ecirc;tre trait&eacute;es &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle de l&rsquo;Union europ&eacute;enne (UE) afin de lutter contre la concurrence d&eacute;loyale. Il a rappel&eacute; qu&rsquo;&agrave; l&rsquo;occasion de la pr&eacute;sidence fran&ccedil;aise de l&rsquo;UE &agrave; compter du 1er janvier 2022, sa &laquo;&nbsp;priorit&eacute;&nbsp;&raquo; &eacute;tait &laquo;&nbsp;la r&eacute;ciprocit&eacute; dans les &eacute;changes commerciaux, c&rsquo;est-&agrave;-dire qu&rsquo;on impose nos normes aux autres, et on arr&ecirc;te de se faire imposer les normes des autres&nbsp;&raquo;.

Les investissements liés au bien-être animal doivent être supportés par l’ensemble de la filière, jusqu’au consommateur, a martelé le ministre de l’Agriculture Julien Denormandie lors de sa visite au salon de l’élevage (Space) à Rennes.

« Les demandes de la société ne doivent pas être portées par le compte d’exploitation de l’éleveur »

Le 1er janvier prochain, la castration &agrave; vif des porcelets sera interdite, conform&eacute;ment &agrave; l&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; du 24 f&eacute;vrier 2020. &laquo;&nbsp;Au plan europ&eacute;en, les pr&eacute;mices de projet remontent &agrave; 2010, avec la d&eacute;claration de Bruxelles&nbsp;&raquo;, a rappel&eacute; Val&eacute;rie Courboulay, sp&eacute;cialiste du bien-&ecirc;tre animal &agrave; l&rsquo;Ifip, &agrave; l&rsquo;occasion d&rsquo;une Matinale au Space.La premi&egrave;re des substitutions consiste &agrave; produire des m&acirc;les entiers, sous r&eacute;serve que l&rsquo;abatteur, le transformateur ou encore le cahier des charges (Label rouge...) acceptent ce mode de production. &laquo;&nbsp;Son principal inconv&eacute;nient r&eacute;side dans le risque d&rsquo;odeur des carcasses, souligne Val&eacute;rie Courboulay. Cette probl&eacute;matique se trouve &agrave; la crois&eacute;e de multiples facteurs tels que les surfaces par animal, l&rsquo;alimentation, la sant&eacute; digestive, la g&eacute;n&eacute;tique, l&rsquo;environnement physique ou encore l&rsquo;&acirc;ge d&rsquo;abattage &raquo;. Les m&acirc;les entiers g&eacute;n&egrave;rent d&rsquo;autres inconv&eacute;nients tels que les chevauchements et le comportement des animaux. C&ocirc;t&eacute; b&eacute;n&eacute;fices, la production de m&acirc;les entiers s&rsquo;accompagne d&rsquo;une meilleure efficience alimentaire, d&rsquo;une diminution des d&eacute;jections et d&rsquo;une am&eacute;lioration du taux de muscle.<div class="citation">
 "Une r&eacute;cente &eacute;tude europ&eacute;enne a d&eacute;montr&eacute; que l&rsquo;immunocastration &eacute;tait bien accept&eacute;e par les consommateurs"
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L&rsquo;immunocastration consiste &agrave; injecter &agrave; deux reprises (voire trois) des analogues de l&rsquo;hormone GnRH ayant pour effet d&rsquo;arr&ecirc;ter sinon de r&eacute;duire la croissance des testicules et de bloquer la production de st&eacute;ro&iuml;des &agrave; l&rsquo;origine des odeurs de verrat. &laquo;&nbsp;L&rsquo;immunocastration est une m&eacute;thode qui fonctionne bien, avec une r&eacute;duction tr&egrave;s importante du risque d&rsquo;odeur, d&eacute;clare Val&eacute;rie Courboulay. Il faut cependant &ecirc;tre en capacit&eacute; de d&eacute;tecter les animaux mal vaccin&eacute;s avant leur d&eacute;part &agrave; l&rsquo;abattoir. Les points de vigilance se situent du c&ocirc;t&eacute; des risques li&eacute;s aux injections et des risques d&rsquo;agression en fin d&rsquo;engraissement. Les incidences alimentaires et environnementales, ainsi que sur le gras, se situent &agrave; mi-chemin entre les m&acirc;les entiers et la castration. Une r&eacute;cente &eacute;tude europ&eacute;enne a d&eacute;montr&eacute; que l&rsquo;immunocastration &eacute;tait bien accept&eacute;e par les consommateurs &raquo;.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Pour estimer l&rsquo;incidence de l&rsquo;arr&ecirc;t de la castration sur la charge alimentaire, la charge de main d&rsquo;&oelig;uvre, les d&eacute;penses de sant&eacute; et la r&eacute;mun&eacute;ration des carcasses, l&rsquo;Ifip a d&eacute;velopp&eacute; SIM&rsquo;Alter, une simulateur en ligne. Il permet d&rsquo;une part de consulter des scenarios d&eacute;j&agrave; param&eacute;tr&eacute;s, repr&eacute;sentant des cas-types moyens (3 scenarios r&eacute;alistes bas&eacute;s sur diff&eacute;rentes hypoth&egrave;ses de prix d&#039;aliment), et d&rsquo;autre part de construire sa propre analyse personnalis&eacute;e, avec un scenario libre permettant &agrave; chacun de simuler la variabilit&eacute; des situations. Pour chaque scenario, SIM&rsquo;Alter compare 2 situations d&rsquo;&eacute;levage en rythme de croisi&egrave;re : la production de femelles et de m&acirc;les castr&eacute;s (F-MC) avec distribution en engraissement d&rsquo;un aliment &laquo; classique &raquo;, la production de femelles et de m&acirc;les entiers (F-ME) recevant tous un aliment &laquo; m&acirc;les entiers &raquo; enrichi en acides amin&eacute;s. Les r&eacute;sultats sont exprim&eacute;s en &euro;/porc sorti (F+ME versus F+MC).
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<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Dans l&rsquo;attente des instructions minist&eacute;rielles</h2>La derni&egrave;re alternative consiste &agrave; produire des m&acirc;les castr&eacute;s, moyennant la prise en charge de la douleur via l&rsquo;administration de produits analg&eacute;siques et anesth&eacute;siant. &laquo;&nbsp;La pratique g&eacute;n&egrave;re un avantage qualitatif pour les diff&eacute;rentes fili&egrave;res de transformation, souligne Val&eacute;rie Courboulay. Elle permet d&rsquo;&eacute;viter les probl&egrave;mes de chevauchement et d&rsquo;agression. Si l&rsquo;anesth&eacute;sie g&eacute;n&eacute;rale permet d&rsquo;abolir compl&egrave;tement la douleur, quelques indicateurs ne r&eacute;pondent pas &agrave; l&rsquo;analg&eacute;sie et &agrave; l&rsquo;anesth&eacute;sie locale&nbsp;&raquo;.Le cadre r&eacute;glementaire de ces alternatives doit encore &ecirc;tre pr&eacute;cis&eacute; par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture car la pratique implique des besoins de formation des &eacute;leveurs et de leurs salari&eacute;s et le recours &agrave; des mol&eacute;cules dont certaines n&rsquo;ont pas &agrave; cette heure d&rsquo;autorisation de mise sur le march&eacute; en France. Des &eacute;quipements d&eacute;di&eacute;s &agrave; la contention dans le cadre d&rsquo;une anesth&eacute;sie locale ou sp&eacute;cifique dans le cadre d&rsquo;une anesth&eacute;sie g&eacute;n&eacute;rale sont requis, ajoutant aux surco&ucirc;ts d&eacute;j&agrave; induits par le temps de travail.Au-del&agrave; de ces nouvelles contraintes s&rsquo;imposant aux &eacute;leveurs, toute la question est de savoir si les surco&ucirc;ts, estim&eacute;s entre 10 et 15 euros par porc fini, seront pris en charge par l&rsquo;aval, avec ou sans formalisation dans un contrat.En Europe, l&rsquo;anesth&eacute;sie locale est pratiqu&eacute;e en Norv&egrave;ge par les v&eacute;t&eacute;rinaires et par les &eacute;leveurs en Su&egrave;de (depuis 2016) et au Danemark (depuis 2019). L&rsquo;anesth&eacute;sie g&eacute;n&eacute;rale est pratiqu&eacute;e au Pays-Bas &agrave; partir de CO2 et en Suisse et en Allemagne au moyen d&rsquo;un m&eacute;lange air-gaz (isoflurane).

En dehors de la production de mâles entiers, les alternatives que sont l’immunocastration et la castration sous analgésie et anesthésie réclament des compétences, du temps, des achats de consommables et des matériels dédiés. L’Ifip propose un simulateur économique en ligne.

Les alternatives à la castration à vif dans l’attente des instructions ministérielles

Ce lundi 13 septembre avait lieu la derni&egrave;re visite de la plateforme d'essai de l'Association C&eacute;r&eacute;ales de Montagne (ACM) &agrave; Celles-sur-Durolle. Les agriculteurs pr&eacute;sents ont eu connaissance des r&eacute;sultats et ont pu b&eacute;n&eacute;ficier de recommandations pour leurs choix vari&eacute;taux notamment en triticale. Orge d'hiver et bl&eacute; ont d&eacute;raill&eacute; Plus de 40 vari&eacute;t&eacute;s de c&eacute;r&eacute;ales ont &eacute;t&eacute; implant&eacute;es sur la plateforme d'essais. Apr&egrave;s une campagne rythm&eacute;e par une s&eacute;cheresse hivernale "moins de 50 mm en f&eacute;vrier et mars" a relev&eacute; Yoann Ginesti&egrave;re, conseiller agronomique &agrave; la Chambre d'agriculture du Puy-de-D&ocirc;me, le gel tardif, le coup de chaud d&eacute;but juin puis un nouveau rafra&icirc;chissement, l'impact climatique a &eacute;t&eacute; lourd sur les c&eacute;r&eacute;ales. Cet encha&icirc;nement plus ou moins malheureux explique pourquoi en orge d'hiver et en bl&eacute; " les r&eacute;sultats sont inexploitables". Mathias D&eacute;roul&egrave;de de la Chambre d'agriculture de Haute-Loire d&eacute;taille : "l'acidit&eacute; du sol a &eacute;t&eacute; tr&egrave;s p&eacute;nalisante et a accentu&eacute; l'effet m&eacute;t&eacute;o notamment en orge". Les bl&eacute;s accusent &eacute;galement le coup avec des rendements en grains et en paille tr&egrave;s h&eacute;t&eacute;rog&egrave;nes. "Certaines vari&eacute;t&eacute;s comme les bl&eacute;s venant des pays de l'Est, ont une production de paille tr&egrave;s int&eacute;ressante. Hormis cela, retenez qu'en montagne, si vous avez un d&eacute;bouch&eacute; pour du bl&eacute; panifiable avec un bon prix, il peut &ecirc;tre int&eacute;ressant de produire cette c&eacute;r&eacute;ale. &Agrave; contrario si vous fa&icirc;tes du bl&eacute; pour l'alimentation animale, vous serez d&eacute;&ccedil;u : les co&ucirc;ts sont trop importants et les rendements incertains." Quatre vari&eacute;t&eacute;s conseill&eacute;es en triticale Sur cette plateforme, le triticale a tir&eacute; son &eacute;pingle du jeu. "Rien d'&eacute;tonnant" pour les agriculteurs pr&eacute;sents habitu&eacute;s &agrave; cultiver cette c&eacute;r&eacute;ales &agrave; la fois pour son grain et sa paille.&nbsp; Le rendement moyen du triticale a ainsi atteint 74 qx/ha sur la plateforme. Le PS (Poids Sp&eacute;cifique) a &eacute;t&eacute; p&eacute;nalis&eacute; par les pluies fr&eacute;quentes de cet &eacute;t&eacute;. Aucune protection fongicide n'a &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;e sur la parcelle. Ces essais vari&eacute;taux ont permis &agrave; Mathias D&eacute;roul&egrave;de et Yoann Ginesti&egrave;re de conseiller certaines vari&eacute;t&eacute;s. Ainsi RAMDAM, vari&eacute;t&eacute; demi-pr&eacute;coce &agrave; &eacute;piaison, est la deuxi&egrave;me vari&eacute;t&eacute; la plus productive des essais en montagne pour la deuxi&egrave;me ann&eacute;e cons&eacute;cutive. " Son rendement est r&eacute;gulier mais son grain a une teneur en prot&eacute;ines peu &eacute;lev&eacute;e [...] elle peut n&eacute;anmoins vous sauver la mise en cas de semis tardif." ELICSIR est &eacute;galement une valeur s&ucirc;re "tr&egrave;s r&eacute;guli&egrave;re dans ses r&eacute;sultats" et pr&eacute;sente un "excellent profil agronomique vis-&agrave;-vis de l'o&iuml;dium et de la rhyncosporiose". TRICANTO est remarqu&eacute; pour sa productivit&eacute; en paille "au-dessus du lot" malgr&eacute; qu'elle ait &eacute;t&eacute; "p&eacute;nalis&eacute;e par le manque d'eau de d&eacute;but juin". Enfin BIKINI, vari&eacute;t&eacute; tr&egrave;s pr&eacute;coce est recommand&eacute;e dans les terres superficielles mais attention "elle ne doit pas &ecirc;tre sem&eacute;e trop t&ocirc;t au risque de l'exposer aux gel&eacute;es printani&egrave;res". Ces quatre vari&eacute;t&eacute;s ont fait leurs preuves depuis plusieurs ann&eacute;es en montagne. " Quelques nouveaut&eacute;s m&eacute;ritent &eacute;galement de l'attention comme RGT RUTENAC tr&egrave;s productive en grain et en paille, avec un bon profil maladies et une belle qualit&eacute; de grain." Mathias D&eacute;roul&egrave;de pose cependant un b&eacute;mol sur la vari&eacute;t&eacute; BREHAT, "nous avons constat&eacute; une grande irr&eacute;gularit&eacute; de r&eacute;sultats suivant les essais sans savoir pourquoi et le risque de verse est important".&nbsp;

La plateforme de l'Association des Céréales de Montagnes (ACM) installée à Celles-sur-Durolle est clôturée après une campagne d'essais variétaux dont les résultats offrent d'ores et déjà quelques pistes d'amélioration pour les agriculteurs.

Le triticale, une valeur sûre en montagne

Pierre et Laurianne Grancher sont deux jeunes agriculteurs install&eacute;s en Gaec &agrave; Boussac Bourg depuis 2017. Originaire des Alpes-de-Haute-Provence et issus du monde agricole, Pierre Grancher a commenc&eacute; sa carri&egrave;re comme tondeur de mouton. Dans le cadre de cette activit&eacute;, il a pas mal voyag&eacute;, notamment &agrave; l&rsquo;&eacute;tranger, et a pu ainsi observer et comparer les diff&eacute;rents syst&egrave;mes d&rsquo;&eacute;levage qu&rsquo;il a rencontr&eacute;s. C&rsquo;est justement &agrave; l&rsquo;occasion d&rsquo;un d&eacute;placement en Creuse dans le cadre de cette activit&eacute; de tonte que Pierre et Laurianne ont eu un coup de c&oelig;ur pour le d&eacute;partement. C&rsquo;est donc avec enthousiasme, et gr&acirc;ce &agrave; une opportunit&eacute; d&rsquo;installation, que ce couple de baroudeurs a pos&eacute; ses valises &agrave; Boussac en 2017. Ils ont choisi de s&rsquo;installer en ovin allaitant bio avec une orientation inspir&eacute;e du syst&egrave;me herbe n&eacute;oz&eacute;landais. Toutefois, en parall&egrave;le de son installation, Pierre a fait le choix de poursuivre son activit&eacute; de tonte de mouton, pour partie de son temps. &Agrave; l&rsquo;&eacute;poque, Pierre et Laurianne ont ainsi commenc&eacute; leur activit&eacute; sur 70 hectares en &eacute;levant 300 brebis. Aujourd&rsquo;hui se sont plus de 800 brebis qui sont pr&eacute;sentes sur l&rsquo;exploitation. Celle-ci s&rsquo;est &eacute;galement agrandie pour atteindre actuellement pr&egrave;s de 160 hectares.Une remise en &eacute;tat de&nbsp;l&rsquo;exploitation Cette installation a demand&eacute; beaucoup de travail puisque lorsque Laurianne et Pierre sont arriv&eacute;s, les terrains &eacute;taient en friche, les haies n&rsquo;avaient pas &eacute;t&eacute; taill&eacute;es depuis de nombreuses ann&eacute;es et les b&acirc;timents agricoles n&rsquo;&eacute;taient pas forc&eacute;ment adapt&eacute;s pour l&rsquo;&eacute;levage ovin. Des analyses de sol sur leurs diff&eacute;rentes parcelles ont &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;es afin de conna&icirc;tre leur potentiel et pouvoir l&rsquo;am&eacute;liorer. D&rsquo;un pH de moins de 5 ils sont pass&eacute;s tr&egrave;s rapidement &agrave; 5,8. Cette &eacute;l&eacute;vation du pH a ainsi permis l&rsquo;implantation de cultures comme le sorgho fourrager, de la luzerne pure. L&rsquo;am&eacute;lioration du sol a permis &eacute;galement plus derni&egrave;rement une implantation de plantes &agrave; tanins&nbsp;(chicor&eacute;e/plantain et lotier) qui semble leur donner satisfaction. Pierre t&eacute;moigne&nbsp;: &laquo; Ces plantes &agrave; tanin sont tr&egrave;s utilis&eacute;es dans les syst&egrave;mes herbagers de Nouvelle-Z&eacute;lande depuis une trentaine d&rsquo;ann&eacute;es et sont arriv&eacute;es dans nos prairies assez derni&egrave;rement gr&acirc;ce &agrave; leurs propri&eacute;t&eacute;s antiparasitaires, gr&acirc;ce aussi &agrave; leur pouvoir d&rsquo;augmentation de l&rsquo;assimilation des prot&eacute;ines et &agrave; leur teneur en MAT. Leur vitesse de croissance permet un retour rapide sur la parcelle. &raquo; Concernant le p&acirc;turage, il a pr&eacute;vu toute l&rsquo;installation en eau. Il a ainsi positionn&eacute; des conduites en poly&eacute;thyl&egrave;ne avec des vannes assez rapproch&eacute;es afin de n&rsquo;avoir que le bac d&rsquo;abreuvement &agrave; d&eacute;placer. Il a construit ses paddocks qu&rsquo;il red&eacute;coupe en fonction du nombre d&rsquo;animaux &agrave; p&acirc;turer. Les lots de brebis s&eacute;journent par paddock pour une dur&eacute;e maximale de 24 heures &agrave; 3 jours selon la quantit&eacute; d&rsquo;herbe disponible.Une installation en&nbsp;bio avec une autonomie &agrave;&nbsp;100 %. Avec un engraissement 100 % &agrave; l&rsquo;herbe bas&eacute; sur un syst&egrave;me de p&acirc;turage tournant dynamique, Pierre et Laurianne s&rsquo;&eacute;conomisent l&rsquo;achat de mat&eacute;riels couteux et la corv&eacute;e des moissons. Par contre, une surveillance des troupeaux est n&eacute;cessaire et c&rsquo;est dans ce cadre que le jeune couple a choisi de s&rsquo;appuyer sur l&rsquo;aide d&rsquo;un apprenti. Ce dernier permet aussi &agrave; Pierre de pouvoir continuer &agrave; s&rsquo;absenter pour son activit&eacute; de tonte, v&eacute;ritable passion qu&rsquo;il ne souhaite pas l&acirc;cher pour le moment. Les brebis ne sont rentr&eacute;es &agrave; la bergerie que deux mois dans l&rsquo;ann&eacute;e au moment des agnelages qui s&rsquo;&eacute;chelonnent sur une p&eacute;riode maximale de deux &agrave; trois semaines. Cette p&eacute;riode est intense et n&eacute;cessite &eacute;galement une surveillance rapproch&eacute;e car c&rsquo;est plus d&rsquo;un millier d&rsquo;agneaux qui naissent sur un laps de temps tr&egrave;s concentr&eacute;. Les agneaux sont ensuite engraiss&eacute;s eux aussi 100 % &agrave; l&rsquo;herbe et sont pr&eacute;lev&eacute;s &agrave; l&rsquo;&acirc;ge de 4 ou 5 mois avec un poids carcasse moyen de 19 kg.Des races rustiques adapt&eacute;es &agrave; leur syst&egrave;me Le troupeau qu&rsquo;il avait achet&eacute; lors de son installation pr&eacute;sentait des carences qui ont engendr&eacute; de nombreuses pathologies. Il a d&ucirc;, en cons&eacute;quence, proc&eacute;der &agrave; une s&eacute;lection drastique des agnelles ainsi qu&rsquo;&agrave; de nouveaux achats de renouvellement. Pour diminuer les risques sanitaires et afin de s&rsquo;all&eacute;ger la t&acirc;che de la surveillance du troupeau. Pierre et Laurianne ont s&eacute;lectionn&eacute; des races rustiques. Beaucoup de croisements sufolck, romney et bleu du Maine sont ainsi pr&eacute;sents. On note toutefois la pr&eacute;sence de quelques limousines qui se trouvent encore sur l&rsquo;exploitation. Elles sont issues des exploitations qu&rsquo;ils viennent de reprendre derni&egrave;rement.Le Gaec retenu pour les&nbsp;talents du salon Tech&amp;Bio&nbsp;2021 Le salon Tech&amp;Bio&nbsp; aura lieu les 21, 22 et 23 septembre prochains sur l&rsquo;exploitation biologique agricole du Valentin &agrave; Bourg-l&egrave;s-Valence dans la Dr&ocirc;me (26). Organis&eacute; tous les 2 ans par les Chambres d&rsquo;agriculture, ce salon international de la bio repr&eacute;sente l&rsquo;opportunit&eacute; de d&eacute;couvrir les nouvelles techniques de production biologique et alternative. Cette ann&eacute;e, ce ne sont pas moins de 80 conf&eacute;rences et 100 ateliers techniques, anim&eacute;s par des experts reconnus ainsi que des t&eacute;moignages d&rsquo;agriculteurs, qui seront propos&eacute;s aux visiteurs. 375 exposants seront &eacute;galement pr&eacute;sents pour les accueillir. A l&rsquo;occasion de ce salon, les organisateurs de Tech&amp;Bio&nbsp; mettent &agrave; l&rsquo;honneur des agriculteurs qui se d&eacute;marquent par leur savoir-faire, leurs r&eacute;sultats technico-&eacute;conomiques et socio-environnementaux : ce sont les talents Tech&amp;Bio de la performance durable. Dans ce cadre, la Chambre d&rsquo;agriculture de la Creuse a pr&eacute;sent&eacute; le dossier de Pierre et Laurianne GRANCHER. De sa conception &agrave; son fonctionnement au quotidien, c&rsquo;est un syst&egrave;me efficace au regard des r&eacute;sultats techniques obtenus et c&rsquo;est donc sur ces crit&egrave;res que le GAEC a &eacute;t&eacute; retenu pour les talents Tech&amp;Bio 2021.

Le talent creusois à Tech&Bio !

Le Cultro fonctionne pour ainsi dire &laquo;&nbsp;sur le fil du couteau&nbsp;&raquo;. Davantage qu&rsquo;une coupe, l&rsquo;outil assure un &eacute;crasement et un d&eacute;chiquetage m&eacute;canique des r&eacute;sidus de r&eacute;colte ou des repousses. Le travail sur chaumes de colza est l&rsquo;application la plus &eacute;vidente du double rouleau couteaux. Casser les tiges, les presser et les ramener en surface, sans travailler trop profond&eacute;ment le sol, pour ne pas enterrer les graines de colza sont les t&acirc;ches principales r&eacute;alis&eacute;es par l&rsquo;outil, &agrave; une vitesse pouvant atteindre 20 km/h. Le Cultro est compos&eacute; d&rsquo;un double rouleau couteaux dispos&eacute;s en X. L&rsquo;effet de broyage est renforc&eacute; par la vitesse de rotation &eacute;lev&eacute;e du second rouleau, au diam&egrave;tre inf&eacute;rieur au premier. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/3/4/1/4181437-1-fre-FR/9e8faba339af-capture-d-e-cran-2021-09-13-a-07-54-22-jpg" alt="Davantage qu&rsquo;une coupe, le Cultro assure un &eacute;crasement et un d&eacute;chiquetage m&eacute;canique des r&eacute;sidus de r&eacute;colte ou des repousses" height="842" width="1696" /><figcaption>Davantage qu&rsquo;une coupe, le Cultro assure un &eacute;crasement et un d&eacute;chiquetage m&eacute;canique des r&eacute;sidus de r&eacute;colte ou des repousses</figcaption></figure>

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<h2>5 largeurs de travail</h2>Le Culto &eacute;tait jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent propos&eacute; dans deux dimensions extr&ecirc;mes de 3 m et 12 m. Horsch compl&egrave;te la gamme avec des r&eacute;f&eacute;rences en 5 m, 6 m et 9 m. Les mod&egrave;les de 5 m et 6 m peuvent &ecirc;tre livr&eacute;s en version frontale et ainsi &ecirc;tre combin&eacute;es par exemple avec un d&eacute;chaumeur &agrave; disques Joker. Un attelage trois arri&egrave;re est par ailleurs propos&eacute; en option sur les 5 m, 6 m et 9 m, offrant la possibilit&eacute; d&rsquo;atteler une herse arri&egrave;re.

Après les versions en 3 m et 12 m, le Culto est désormais disponible en 5 m, 6 m et 9 m, avec des variantes frontales et arrière.

Horsch complète sa gamme de rouleaux couteaux Cultro

<div style="border:1px solid #84AF4B;margin-top:20px;" style="font-family: Montserrat,sans-serif;"> <table border="0" cellpadding="2" cellspacing="2"> <tr bgcolor="#84AF4B" style="color:white;"> <td colspan="2">Tendance prix</td> </tr> <tr> <td> <img src="https://www.strategie-grains.com/images/pictoBaisse.png" alt=""/> </td> <td>D&egrave;s l&rsquo;automne 2021 puis au printemps 2022 en raison d&rsquo;une faible demande</td> </tr> </table> </div> 
 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/2/1/9/4179122-1-fre-FR/c061c22a980e-poissept2021-png" alt="" height="1915" width="2928" /><figcaption>Graphique pois fourrager d&eacute;part Marne - Septembre 2021</figcaption></figure>

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<h2>&nbsp;</h2><h2>Des prix du pois historiquement hauts&nbsp;&nbsp;</h2>Entre le 11 ao&ucirc;t et le 13 septembre, le prix du pois s&rsquo;est appr&eacute;ci&eacute; de 25 &euro;/t, au m&eacute;pris de la baisse des cours de ses principaux concurrents. Il se situe &agrave; 300 &euro;/t d&eacute;part Marne en qualit&eacute; fourrag&egrave;re, un niveau qui n&rsquo;avait jamais &eacute;t&eacute; atteint auparavant. Plusieurs facteurs sont &agrave; l&rsquo;origine de cette appr&eacute;ciation&nbsp;: la r&eacute;vision en baisse de la production de pois en France, des probl&egrave;mes de qualit&eacute; li&eacute;s aux pluies de juin et juillet, ainsi que les stocks de pois relativement bas en France.En France, les r&eacute;coltes de pois ont &eacute;t&eacute; termin&eacute;es d&eacute;but septembre dans les zones les plus tardives. L'impact des forts cumuls de pluies re&ccedil;us entre juin et juillet a eu des cons&eacute;quences n&eacute;fastes pour la qualit&eacute; des grains, ainsi que pour les rendements. Sur la base des retours de nos contacts, nous avons revu en baisse le rendement du pois &agrave; seulement 3,03 t/ha. Ainsi par rapport au mois dernier, notre estimation de production fran&ccedil;aise est revue en forte baisse. Toutefois, la production 2021/22 reste pr&eacute;vue en hausse (de 17 % par rapport &agrave; l&rsquo;an dernier), en raison d&rsquo;une progression des surfaces de 6 % par rapport &agrave; 2020/21.Selon FranceAgrimer, les stocks de pois chez les collecteurs agr&eacute;&eacute;s&nbsp;au 1er ao&ucirc;t sont en baisse de 15 % par rapport au m&ecirc;me mois de l&rsquo;an dernier. Cela montre que le march&eacute; &eacute;tait moins bien approvisionn&eacute; en d&eacute;but de la campagne, ce qui a soutenu &eacute;galement des prix.<h2>&Agrave; 300 &euro;/t, le pois est trop cher pour l&rsquo;incorporation dans les rations animales</h2>La hi&eacute;rarchie des prix devient tr&egrave;s d&eacute;favorable &agrave; l&rsquo;incorporation du pois fourrager dans les rations animales, vue la baisse des prix du tourteau de soja et du bl&eacute; fourrager. A Montoir, les cours des tourteaux de soja ont recul&eacute; sur le mois (-5 &euro;/t &agrave; 407 &euro;/t) dans le sillage des prix mondiaux de la f&egrave;ve et des tourteaux de soja. Le bl&eacute; fourrager s&rsquo;est &eacute;galement repli&eacute; de 6 &euro;/t, d&eacute;part Eure-et-Loir &agrave; 210 &euro;/t, en raison de la forte progression de la part des bl&eacute;s&nbsp;fourragers dans la r&eacute;colte fran&ccedil;aise en 2021/22 (40 % contre 10 % en 2020/21). Ainsi, le pois est maintenant sup&eacute;rieur de 53 &euro;/t &agrave; son prix d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t dans les rations volailles et de 46 &euro;/t dans les rations porcines. Si les utilisations animales sont tr&egrave;s faibles sur les prochains mois, les stocks de pois pourraient remonter. Les prix&nbsp;du pois devraient alors s&rsquo;ajuster &agrave; la baisse, afin que le pois regagne sa place dans les rations animales. Ce mouvement de baisse devrait d&eacute;marrer &agrave; l&rsquo;automne 2021 puis s&rsquo;accentuer au printemps 2022, avec l&rsquo;arriv&eacute;e des nouvelles moissons de soja de l&rsquo;Am&eacute;rique du Sud sur le march&eacute; mondial. Toutefois, les prix du pois seront soutenus par la situation tr&egrave;s tendue &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle mondiale, ce qui devrait limiter l&rsquo;ampleur de la baisse des cours.<h2>Chute drastique de la production de pois au Canada </h2>La production mondiale est en effet estim&eacute;e en forte baisse du fait des difficult&eacute;s au Canada. Selon le minist&egrave;re de l&rsquo;agriculture canadien, la production canadienne de pois devrait reculer de 40 % en 2021/22 &agrave; 2,75 Mt seulement. Cela est d&ucirc; &agrave; des conditions extr&ecirc;mement s&egrave;ches et chaudes durant l&rsquo;&eacute;t&eacute;. Avec une baisse de l&rsquo;offre importante par rapport &agrave; la campagne pr&eacute;c&eacute;dente, due notamment &agrave; une baisse de la production, et une demande &agrave; l&rsquo;export plut&ocirc;t soutenue, les stocks canadiens de pois devraient chuter fortement. Ils sont pr&eacute;vus &agrave; un niveau extr&ecirc;mement bas, ce qui traduit une situation canadienne tr&egrave;s tendue en fin de campagne 2021/22. La chute des disponibilit&eacute;s canadiennes de pois devrait soutenir les prix fran&ccedil;ais et europ&eacute;ens du pois &agrave; des niveaux &eacute;lev&eacute;s.&nbsp; <img style="vertical-align:middle;" src="https://www.strategie-grains.com/images/expert.png" alt=""/> L'avis de Tallage La tr&egrave;s faible attractivit&eacute; du pois dans les rations animales en France et la forte disponibilit&eacute; en bl&eacute;s fourragers dans l&rsquo;UE pourraient peser sur les prix du pois cet automne. Les prix pourraient &ecirc;tre encore un peu plus comprim&eacute;s sous l&rsquo;effet de l&rsquo;afflux des nouvelles r&eacute;coltes de soja en Am&eacute;rique du Sud au printemps 2022. N&eacute;anmoins, la situation canadienne tr&egrave;s tendue en fin de campagne 2021/22 devrait emp&ecirc;cher une forte baisse des prix du pois en France. En cas d&rsquo;&eacute;ventuels accidents climatiques affectant les cultures de f&egrave;ves de soja en Am&eacute;rique du Sud, les prix du pois pourraient rester tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;s tout au long de la campagne.

[Tallage - Analyse Moyen Terme] Dans les prochains mois le prix du pois pourrait reculer : sa faible attractivité par rapport au blé fourrager et aux tourteaux de soja le pénalise fortement dans les rations animales

Le prix du pois fourrager atteint un nouveau sommet

Les nouveaux pr&ecirc;ts accord&eacute;s &agrave; l&rsquo;agriculture se sont &eacute;lev&eacute;s en 2020 &agrave; 7,6 milliards d&rsquo;euros, selon les chiffres du Cr&eacute;dit Agricole, qui repr&eacute;sente 82% du march&eacute; de l&rsquo;agriculture en France. C&rsquo;est en l&eacute;g&egrave;re baisse de 4% par rapport &agrave; 2019, mais celle-ci &eacute;tait une ann&eacute;e record. &laquo;&nbsp;On d&eacute;passe les 7 milliards d&rsquo;euros sur le march&eacute; de l&rsquo;agriculture pour la huiti&egrave;me ann&eacute;e cons&eacute;cutive, ce qui confirme que le march&eacute; est tr&egrave;s dynamique&nbsp;&raquo;, a indiqu&eacute; Jean-Christophe Roubin, directeur du march&eacute; de l&rsquo;agriculture &agrave; Cr&eacute;dit agricole SA lors d&rsquo;une conf&eacute;rence de presse au Space le 14 septembre. Les investissements sont en hausse pour l'ensemble des productions animales, et en baisse sur les productions v&eacute;g&eacute;tales.La moiti&eacute; des pr&ecirc;ts concerne les pr&ecirc;ts Agilor sur le machinisme, avec une croissance de 4% par rapport &agrave; 2019. &laquo;&nbsp;Les changements de pratique, comme les conversions au bio, ainsi que le plan de relance, participent au renouvellement du mat&eacute;riel&nbsp;&raquo;, poursuit Jean-Christophe Roubin. &laquo;&nbsp;Il y a aussi eu un effet PGE pour un certain nombre de fili&egrave;res, notamment viticoles&nbsp;&raquo;. <h2>Modernisation des &eacute;levages</h2>Les investissements li&eacute;s &agrave; la modernisation des &eacute;levages ainsi qu&rsquo;&agrave; la bios&eacute;curit&eacute; participent &eacute;galement &agrave; la hausse des pr&ecirc;ts. En mati&egrave;re de bien-&ecirc;tre animal, &laquo;&nbsp;beaucoup d&rsquo;investissements ne sont pas impos&eacute;s par la r&eacute;glementation, mais sont li&eacute;s &agrave; la demande soci&eacute;tale&nbsp;et aux attentes des consommateurs &raquo;, constate St&eacute;phane Bouganim, chef de file du march&eacute; de l&rsquo;agriculture au Cr&eacute;dit agricole de Bretagne, une r&eacute;gion pour laquelle les cr&eacute;dits &eacute;taient en hausse de 1,1% en 2020, alors qu&rsquo;ils &eacute;taient en baisse de 4% au niveau national.<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/banco-pour-le-bea-tant-pis-pour-l-ebe" target="_blank" title="">Banco pour le BEA, tant pis pour l&rsquo;EBE</a>
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Et l&rsquo;ann&eacute;e 2021 pourrait bien &ecirc;tre une nouvelle ann&eacute;e record en termes d&rsquo;investissement. Selon le Cr&eacute;dit Agricole, les attributions de cr&eacute;dits pour le premier semestre de cette ann&eacute;e s&rsquo;&eacute;l&egrave;vent &agrave; 4,1 milliards d&rsquo;euros, en hausse de 14% par rapport au premier semestre 2020. Elles concernent toutes les fili&egrave;res &agrave; l&rsquo;exception de la volaille. Les productions concern&eacute;es par une demande accrue de cr&eacute;dits au plan national sont les l&eacute;gumes (+40%), les c&eacute;r&eacute;ales (+21%), le porc (+19%) et les ovins (+13%). &laquo;&nbsp;La dynamique sur la fin de l&rsquo;ann&eacute;e sera cependant &agrave; surveiller, au regard du contexte &eacute;conomique un peu diff&eacute;rent et la reprise de l&rsquo;inflation&nbsp;&raquo;, temp&egrave;re Jean-Christophe Roubin. La hausse des co&ucirc;ts des mati&egrave;res premi&egrave;res et des composants pourrait aussi remettre en question des projets d&rsquo;investissements, tant en agro&eacute;quipements qu&rsquo;en b&acirc;timents.<aside class="read-also">
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Malgré la crise sanitaire, les investissements agricoles se sont maintenus à un niveau très élevé en 2020. Et si la dynamique se poursuit, 2021 pourrait bien dépasser les records, selon les derniers chiffres dévoilés par le Crédit Agricole.

L’investissement ne faiblit pas en agriculture

<h3 class="question">La D&eacute;p&ecirc;che-Le Petit Meunier&thinsp;: Comment s&rsquo;annonce cette &eacute;dition du retour de la Bourse aux grains de S&egrave;te&thinsp;?</h3>

M&eacute;lanie Mezza&thinsp;: C&rsquo;est une tr&egrave;s bonne chose de pouvoir organiser &agrave; nouveau cet &eacute;v&eacute;nement et d&rsquo;avoir trouv&eacute; une solution pour garder le lien dans une organisation tr&egrave;s incertaine. Mais la convivialit&eacute; ch&egrave;re &agrave; nos m&eacute;tiers nous a manqu&eacute;. La bourse se d&eacute;roulera selon un format inhabituel cette ann&eacute;e&thinsp;: un seul lieu pour la soir&eacute;e (&agrave; partir de 20&nbsp;h) et la journ&eacute;e d&rsquo;&eacute;changes (&agrave; partir de 10&nbsp;h) en bord de plage et sans exposant.

Nous avons environ 200&nbsp;inscrits pour la soir&eacute;e et la journ&eacute;e du lendemain. Nous attendons un peu plus de 300&nbsp;personnes assez motiv&eacute;es et qui font montre d&rsquo;une belle volont&eacute; de se retrouver et de renouer le contact en face-&agrave;-face. Nous avons fait le choix de ne pas solliciter de sponsor compte tenu du format. L&rsquo;organisation habituelle devrait revenir en 2022. Il faut faire en sorte que les bourses gagnent en fr&eacute;quentation et servent les int&eacute;r&ecirc;ts des op&eacute;rateurs qui y viennent.

<h3 class="question">La D&eacute;p&ecirc;che-Le Petit Meunier&thinsp;: Quel est le bilan de la moisson en bl&eacute; dur&thinsp;?</h3>

M&eacute;lanie Mezza&thinsp;: C&rsquo;est un bilan tr&egrave;s tendu avec des petites r&eacute;coltes en Europe &ndash;&nbsp;Espagne, France, Italie&nbsp;&ndash; en volume et avec des baisses de rendements. Les temps de chute de Hagberg posent probl&egrave;me pour la plus grande partie de la r&eacute;colte sur le territoire, sauf dans le Sud-Est et pour ce qui a &eacute;t&eacute; moissonn&eacute; avant les pluies. Il y aura beaucoup de d&eacute;classements en qualit&eacute; fourrag&egrave;re avec de grosses quantit&eacute;s de bl&eacute; dur pr&eacute;sentant des poids sp&eacute;cifiques (PS) de 70-71&nbsp;kg/hl.

<div class="sequence"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/ble-dur-louest-et-le-sud-ouest-en-souffrance-rapporte-arvalis-institut-du-vegetal" target="_blank">Lire aussi : "Bl&eacute; dur&thinsp;: l&rsquo;Ouest et le Sud-Ouest en souffrance, rapporte Arvalis-Institut du V&eacute;g&eacute;tal"</a></div>

On verra bien si des acheteurs acceptent des PS de ce niveau, notamment en Italie. Tout cela prend place dans un contexte de stocks bas dans le monde. On sait que la production du Canada et des &Eacute;tats-Unis sera bien en de&ccedil;&agrave; de ce qui &eacute;tait pr&eacute;vu. On est bien en situation de p&eacute;nurie et il faudra s&rsquo;adapter.

<h3 class="question">La D&eacute;p&ecirc;che-Le Petit Meunier&thinsp;: Comment se pr&eacute;sente la campagne de commercialisation de ce fait&thinsp;?</h3>

M&eacute;lanie Mezza&thinsp;: Avec cette production en baisse et des qualit&eacute;s insuffisantes, les prix ont tendance &agrave; s&rsquo;envoler. La tonne de bl&eacute; dur se paie quasiment deux fois plus ch&egrave;re que sa moyenne historique. &Agrave; certains niveaux de prix, les pays importateurs, le Maghreb par exemple, pr&eacute;f&egrave;rent passer sur du bl&eacute; tendre. On sait que la r&eacute;percussion du prix de la mati&egrave;re premi&egrave;re sur le produit final est difficile &agrave; passer.

Dans ce contexte, certains march&eacute;s non essentiels ne seront peut-&ecirc;tre pas au rendez-vous. Le march&eacute; va se r&eacute;guler en fonction de tout cela. Pour le moment, les affaires, peu nombreuses, portent sur des petits volumes. Les diff&eacute;rents op&eacute;rateurs sont pr&eacute;sents et les grands pays et acteurs utilisateurs de bl&eacute; dur demandent des prix qui seront sans doute soutenus toute la campagne.

<div class="sequence"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/melanie-mezza-des-fondamentaux-haussiers-priori-en-ble-dur-pour-20192020" target="_blank">Lire aussi : "M&eacute;lanie Mezza : &laquo; Des fondamentaux haussiers a priori en bl&eacute; dur pour 2019/2020 &raquo;"</a></div>

La Bourse aux grains de Sète est de retour en 2021, après avoir été annulée en 2020 pour cause de Covid-19. Entretien avec Mélanie Mezza, présidente de Cobesud (organisateur de la bourse) et du courtier Victor Giral & Cie.

Bourse aux grains de Sète : un peu plus de 300 personnes sont attendues, les 16 et 17 septembre à La Canopée

&laquo;&nbsp;Je voudrais saluer la performance et la d&eacute;termination qui sont les v&ocirc;tres&nbsp;&raquo;, a d&eacute;clar&eacute; le ministre de l&rsquo;Agriculture, qui a profit&eacute; de sa visite inaugurale au Space le 14 septembre pour signer l&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; actant la cr&eacute;ation officielle de l&rsquo;AOP Porc Grand Ouest. Cr&eacute;&eacute;e en avril dernier et f&eacute;d&eacute;rant dix OP, l&rsquo;AOP Porc Grand Ouest d&eacute;croche le Graal avec sa reconnaissance officielle. &laquo;&nbsp;L&rsquo;objectif de l&rsquo;AOP est de trouver un prix r&eacute;mun&eacute;rateur, qui permette aux &eacute;leveurs de vivre de leur m&eacute;tier, de se moderniser, d&rsquo;assurer la confiance des consommateurs et de r&eacute;pondre aux attentes soci&eacute;tales&nbsp;&raquo;, a r&eacute;sum&eacute; son pr&eacute;sident Jean-Luc Ch&eacute;reau.<div class="citation">
 "Quand on est dans une n&eacute;gociation, la force, le poids, et la taille sont des &eacute;l&eacute;ments incroyablement structurants"
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Depuis 2017, l&rsquo;Organisation commune de march&eacute; (OCM) a ouvert la voie &agrave; la cr&eacute;ation d&rsquo;autres AOP que celles existant notamment dans le secteur des l&eacute;gumes. Mais sa transcription au monde du vivant a n&eacute;cessit&eacute;, &agrave; Bruxelles, des &eacute;volutions r&eacute;glementaires. En France, il a fallu toute la pugnacit&eacute; des responsables d&rsquo;OP pour passer outre les bisbilles concurrentielles. L&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t collectif a fini par prendre le dessus. &laquo;&nbsp;L&rsquo;AOP conditionne la r&eacute;mun&eacute;ration et donc l&rsquo;avenir et le devenir des producteurs, a dit le ministre. Quand on est dans une n&eacute;gociation, la force, le poids, et la taille sont des &eacute;l&eacute;ments incroyablement structurants. Le fait d&rsquo;&ecirc;tre organis&eacute; permet de renforcer cette force face &agrave; ceux qui sont en face&nbsp;&raquo;.Julien Denormandie a gentiment titill&eacute; les professionnels. &laquo;&nbsp;Ce n&rsquo;est pas facile de se mettre d&rsquo;accord quand on est nombreux et c&rsquo;est parfois difficile dans la fili&egrave;re porc&nbsp;&raquo;, a-t-il relev&eacute;. Mais le ministre a lui-m&ecirc;me fait amende honorable. &laquo;&nbsp;Ma responsabilit&eacute; de ministre, c&rsquo;est de mettre fin au jeu de dupe de la guerre des prix&nbsp;&raquo;, faisant allusion au projet de loi Egalim 2. &laquo;&nbsp;La premi&egrave;re loi n&rsquo;a pas eu tous les effets escompt&eacute;s&nbsp;&raquo;, a conc&eacute;d&eacute; Julien Denormandie, pour qui&nbsp;la r&eacute;mun&eacute;ration&nbsp;des producteurs demeure &laquo; la m&egrave;re des batailles&nbsp;&raquo;.<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">L&rsquo;arr&ecirc;t de la castration &agrave; vif des porcelets</h2>Le projet de loi Egalim 2 fera office de crash test pour la fili&egrave;re porc, qui va conna&icirc;tre un chamboulement avec l&rsquo;interdiction, &agrave; compter du 1er janvier 2022, de la castration &agrave; vif des porcelets. Un morceau inaugural de choix pour l&rsquo;AOP Porc Grand Ouest. &laquo;&nbsp;Le porc castr&eacute; devra b&eacute;n&eacute;ficier d&rsquo;une plus-value pour r&eacute;mun&eacute;rer le travail induit et la baisse de performance&nbsp;&raquo;, a d&eacute;clar&eacute; Jean-Luc Ch&eacute;reau.La fili&egrave;re est en attente des instructions minist&eacute;rielles s&rsquo;agissant des solutions de prise en charge de la douleur lors de la castration. &laquo;&nbsp;Le sujet n&rsquo;est pas tant celui des conditions de la castration que la prise en compte des surco&ucirc;ts chez l&rsquo;industriel et chez le distributeur, a affirm&eacute; Julien Denormandie. C&rsquo;est plus facile quand la fili&egrave;re est solidaire&nbsp;&raquo;.La cr&eacute;ation et la reconnaissance de l&rsquo;AOP ouvre par ailleurs la voie &agrave; l&rsquo;obtention de fonds europ&eacute;ens via des programmes op&eacute;rationnels permettant de cofinancer des projets structurants.

Le ministre de l’Agriculture a salué la création de la première Association d’organisations de producteurs dans la filière porcine. Parmi les premiers dossiers de celle-ci figurent les conditions d’arrêt de la castration à vif des porcelets, qui télescope la question du prix, « la mère de toutes les batailles ».

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