<p>Les soci&eacute;t&eacute;s Feed Alliance (filiale du groupe Avril), sp&eacute;cialis&eacute;e dans l'achat et la vente de mati&egrave;res premi&egrave;res agricoles &agrave; destination des fabricants d&rsquo;aliments pour animaux, et Solteam, soci&eacute;t&eacute; nantaise sp&eacute;cialis&eacute;e dans l&rsquo;importation de tourteaux de soja non OGM trac&eacute;s et garantis "z&eacute;ro d&eacute;forestation", ont annonc&eacute; le 1er f&eacute;vrier &ecirc;tre entr&eacute;es en n&eacute;gociation exclusive afin que la premi&egrave;re devienne actionnaire majoritaire de la seconde.</p>

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<div class="sequence"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/lacquisition-du-groupe-soufflet-par-invivo-est-achevee" target="_blank">Lire aussi: Officiellement propri&eacute;taire du Groupe Soufflet, InVivo entre en n&eacute;gociation exclusive avec Avril pour la cession de Soufflet Alimentaire</a></div>

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<p>Dans le d&eacute;tail, et sous r&eacute;serve de l'approbation de l'autorit&eacute; de la concurrence, <strong>Feed Alliance d&eacute;tiendra 51% du capital de Solteam</strong>, aux c&ocirc;t&eacute;s des quatre autres actionnaires historiques que sont les coop&eacute;ratives Agrial, Terrena, Fermiers de Lou&eacute;, et Cavac.</p>

<p>L'objectif de l'op&eacute;ration est &laquo; de renforcer la structure financi&egrave;re de Solteam, un des leaders fran&ccedil;ais de l&rsquo;importation de tourteaux de soja non OGM, trac&eacute;s et garantis "z&eacute;ro d&eacute;forestation", et ainsi de s&eacute;curiser les approvisionnements responsables pour le secteur de la nutrition animale &raquo;, explique un communiqu&eacute;.</p>

<p>&laquo; Cette prise de participation nous donne plus de moyens pour agir en faveur de la protection des ressources naturelles et de la biodiversit&eacute;, conform&eacute;ment &agrave; notre objectif : d&rsquo;ici 2030, 100% de nos approvisionnements en palme et en soja seront issus de cultures durables &raquo;, a pr&eacute;cis&eacute; Jean-Philippe Puig, directeur g&eacute;n&eacute;ral du groupe Avril.</p>

<p>Le si&egrave;ge social de Solteam restera &agrave; Nantes, sous la direction des deux fondateurs que sont Laurent Houis et Guillaume Bettinger.</p>

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Feed Alliance et Solteam espèrent optimiser la sécurisation des approvisionnements en tourteau de soja non OGM des éleveurs français.

Nutrition animale : Feed Alliance en négociation exclusive avec Solteam pour une prise de participation majoritaire

<p>Pour la deuxi&egrave;me ann&eacute;e cons&eacute;cutive et conform&eacute;ment &agrave; la loi du 14 d&eacute;cembre 2020, les semences de betteraves sucri&egrave;res pourront &ecirc;tre prot&eacute;g&eacute;es des attaques de la jaunisse par les traitements de semences Gaucho 600 FS ou Cruiser SB, &agrave; base de n&eacute;onicotino&iuml;des. En l&rsquo;absence de solutions alternatives efficaces mobilisables a&#768; grande e&#769;chelle, le Conseil de surveillance institue&#769; par la loi a en effet donn&eacute; son aval &agrave; la r&eacute;autorisation d&eacute;rogatoire. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vers-une-reconduction-des-neonicotinoides-sur-betteraves-en-2022" target="_blank">L&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; du 31 janvier 2022 d&eacute;taille la liste des cultures pouvant &ecirc;tre sem&eacute;es, plant&eacute;es ou replant&eacute;es lors des campagnes suivant une betterave trait&eacute;e</a>, sur la base d&rsquo;une expertise de l&rsquo;Anses.</p><h2>Une dispositif assurantiel sp&eacute;cifique, au cas o&ugrave;...</h2><p>Afin de r&eacute;duire les risques d&rsquo;exposition des pollinisateurs, des essais seront men&eacute;s pour jauger la faisabilite&#769; et l&rsquo;efficacite&#769; de semis avec une moindre densite&#769; de semences enrobe&#769;es. La fili&egrave;re s&rsquo;est par ailleurs engag&eacute;e &agrave; porter &agrave; 4000 ha les surfaces des bandes mellif&egrave;res en bordure des champs de betteraves. La campagne 2022 sera celle aussi de l&rsquo;exp&eacute;rimentation d&rsquo;un dispositif&nbsp;assurantiel, d&eacute;nomm&eacute; &laquo; instrument de stabilisation des revenus &raquo;. Port&eacute; par le gouvernement via le Plan national de recherche et innovation (PNRI), il a vocation &agrave; compenser une partie des pertes de revenus des producteurs en cas de pertes de rendement dues au virus de la jaunisse, dans le cas o&ugrave; les alternatives aux ne&#769;onicotinoi&#776;des n&rsquo;offriraient pas une protection e&#769;quivalente. Le dispositif pourrait &ecirc;tre g&eacute;n&eacute;ralis&eacute; &agrave; compter de 2024, ann&eacute;e o&ugrave; le principe d&eacute;rogatoire &agrave; l&rsquo;utilisation des n&eacute;onicotino&iuml;des prendra fin, ind&eacute;pendamment des alternatives alors disponibles.</p><h2>Les alternatives en bonne voie</h2><p>A cet &eacute;gard, l&rsquo;INRAE se montre optimiste quant aux travaux du PNRI, dot&eacute; de 7 millions d&rsquo;euros. &laquo;&nbsp;<em>Au terme de cette premi&egrave;re ann&eacute;e de travaux, et sur la base des premiers r&eacute;sultats encourageants, l&rsquo;INRAE estime que le PNRI fournira des solutions efficaces r&eacute;duisant significativement le risque de jaunisse de betteraves</em>, indique le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture dans un communiqu&eacute;. <em>Cela permettra de se passer d&eacute;finitivement des n&eacute;onicotino&iuml;des au plus tard &agrave; partir de la saison 2024 dans la conduite des cultures betteravi&egrave;res</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>Parmi les solutions alternatives figurent l&rsquo;utilisation de cultures auxiliaires qui repoussent les pucerons, la mise en place d&rsquo;infrastructures agro&eacute;cologiques &agrave; proximit&eacute; des champs de betteraves, la s&eacute;lection vari&eacute;tale, le biocontr&ocirc;le avec l&rsquo;utilisation de m&eacute;diateurs chimiques ou encore le recours &agrave; des pr&eacute;dateurs naturels des pucerons.</p>


La dérogation est de nouveau accordée pour les semis 2022, assortie de nouvelles mesures de réduction d’impact. Un système de « sécurisation de revenu » sera également testé. L’INRAE se veut confiant quant aux alternatives pour 2024, année où prendra fin le régime dérogatoire.

Feu vert pour les néonicotinoïdes sur betteraves sucrières

<p>L&rsquo;Anses propose une nouvelle m&eacute;thode d&rsquo;&eacute;valuation des m&eacute;dicaments v&eacute;t&eacute;rinaires &agrave; base de plante ou d&rsquo;huile essentielle. Les &eacute;leveurs et leurs fournisseurs d&rsquo;aliments travaillent depuis plus de vingt ans avec de tels produits &agrave; base de plante ou d&rsquo;huiles essentielles pour favoriser le maintien en bonne sant&eacute; des animaux. Mais, les usages v&eacute;t&eacute;rinaires sont &eacute;galement possibles pour traiter des animaux malades et certains usages sont tr&egrave;s anciens, avec une innocuit&eacute; pr&eacute;sum&eacute;e. Or, pour cette seconde cat&eacute;gorie d&rsquo;usages, th&eacute;rapeutiques, c&rsquo;est la r&eacute;glementation sur le m&eacute;dicament v&eacute;t&eacute;rinaire qui doit s&rsquo;appliquer. Les dossiers d&rsquo;agr&eacute;ment doivent, notamment, &eacute;tablir des limites maximales de r&eacute;sidus (LMR) afin de prot&eacute;ger le consommateur des produits animaux.</p>

<p>Or, la difficult&eacute; d&rsquo;&eacute;valuer cet aspect bloque le d&eacute;ploiement de ce type de solutions ou tout au moins leur d&eacute;ploiement dans un cadre l&eacute;gal. D&rsquo;o&ugrave; l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t du nouveau rapport de l&rsquo;Anses qui propose une m&eacute;thodologie adapt&eacute;e. Il s&rsquo;agit au final d&rsquo;&eacute;tablir une liste de plantes pour lesquelles il n&rsquo;y aurait pas besoin de LMR. &laquo; Cette m&eacute;thode propose une approche scientifique pour &eacute;valuer les plantes et v&eacute;rifier qu&rsquo;elles ne pr&eacute;sentent pas de danger. Une reconnaissance europ&eacute;enne de cette methode permettrait le classement LMR de nombreuses plantes et &eacute;viterait que les utilisateurs aient recours &agrave; la phytoth&eacute;rapie et &agrave; l&rsquo;aromath&eacute;rapie en dehors du cadre r&egrave;glementaire comme c&rsquo;est le cas actuellement &raquo; indique Jean-Pierre Orand, le directeur de l&rsquo;Anses-ANMV (agence du m&eacute;dicament v&eacute;t&eacute;rinaire), dans la pr&eacute;sentation de ce nouveau rapport de 284 pages. Il porte en annexes les listes des plantes, extraits de plante et huiles essentielles d&eacute;j&agrave; utilis&eacute;es sur le terrain.</p>

<p>L&rsquo;agence a test&eacute; 21 des 80 plantes, huiles essentielles et substances significativement pr&eacute;sentes dans les huiles essentielles couramment utilis&eacute;es actuellement en m&eacute;decine v&eacute;t&eacute;rinaire. Il s&rsquo;agit de plantes qui ont d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; &eacute;valu&eacute;es dans d&rsquo;autres cadres, par exemple consomm&eacute;es habituellement par les animaux ou les hommes sous forme de compl&eacute;ments alimentaires. Certaines sont par ailleurs autoris&eacute;es dans des m&eacute;dicaments pour les humains. L&rsquo;Anse &eacute;carte d&rsquo;autres plantes dont la toxicit&eacute; pour l&rsquo;humain est av&eacute;r&eacute;.</p>

<p>L&rsquo;agence porte d&eacute;sormais sa m&eacute;thode dont les arbres de d&eacute;cisions &eacute;tablis &agrave; l&rsquo;issue de son analyse, au niveau europ&eacute;en pour que le dossier avance car la r&eacute;glementation LMR est une r&eacute;glementation europ&eacute;enne.</p>

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L’Anses s’est autosaisie de la question des produits à base de plante et des huiles essentielles en médecine vétérinaire pour en faciliter l’utilisation sans risque cependant pour le consommateur.

Nutrition animale : faciliter l’usage des produits à base de plantes

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<p>La Caisse r&eacute;gionale du Cr&eacute;dit agricole des C&ocirc;tes d&rsquo;Armor veut soutenir les agriculteurs dans la transition agro&eacute;cologique. Elle a choisi de valider un partenariat avec France Carbon Agri Association (FCAA) pour <strong>soutenir une dizaine d&rsquo;&eacute;leveurs costarmoricains</strong> qui se sont <a href="https://www.reussir.fr/lait/pres-de-400-eleveurs-bovins-engages-dans-le-label-bas-carbone" target="_blank">engag&eacute;s volontairement dans le premier appel &agrave; projet de FCAA, en janvier&nbsp;2020</a>. La banque reconna&icirc;t ainsi -et r&eacute;mun&egrave;re- les <strong>efforts de r&eacute;duction des &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre (GES)</strong> sur ces exploitations agricoles, sur une dur&eacute;e de cinq ans. Elle soutient du m&ecirc;me coup les partenaires techniques locaux des &eacute;leveurs&thinsp;: BCEL Ouest, la chambre d&rsquo;agriculture r&eacute;gionale et Sodiaal.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/lagriculture-fait-avancer-la-neutralite-carbone" target="_blank">L&rsquo;agriculture fait avancer la neutralit&eacute; carbone</a></div>

<p>La banque s&rsquo;engage &agrave; acheter 5000 tonnes de carbone &eacute;vit&eacute;es, &agrave; 38&nbsp;&euro;/t&thinsp;: 30&nbsp;&euro;/t reviennent aux &eacute;leveurs, 5&nbsp;&euro; aux partenaires techniques et 3&nbsp;&euro; &agrave; FCAA.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi&thinsp;: <a href="https://www.reussir.fr/lait/pres-de-400-eleveurs-bovins-engages-dans-le-label-bas-carbone" target="_blank">Pr&egrave;s de 400 &eacute;leveurs bovins engag&eacute;s dans le label bas carbone</a></div>
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Via l’association France Carbon Agri, le Crédit agricole des Côtes d’Armor s’engage à acheter 5000 tonnes de crédits carbone à 38 €/t, dont 30 € reviennent aux agriculteurs.

Le Crédit agricole des Côtes d’Armor commande 5000 tonnes de crédits carbone

<p>L&rsquo;<strong>Association nationale pommes poires (ANPP)</strong> a fait le point sur la seconde partie d&rsquo;une campagne marqu&eacute;e par le gel. Si les tonnages seront au rendez-vous, la hausse qualifi&eacute;e d&rsquo; &laquo;&nbsp;historique&nbsp;&raquo; des co&ucirc;ts de production suscite une vive inqui&eacute;tude.</p>

<h3>Les stocks de pommes seront suffisants pour le march&eacute;</h3>

<p>Les stocks vont permettre d&lsquo;approvisionner les march&eacute;s sans ruptures, indique l&rsquo;ANPP. La r&eacute;colte 2021 de pommes a &eacute;t&eacute; durement touch&eacute;e par le gel intervenu en avril dernier. Ainsi, 1 363 000 tonnes de pommes ont pu &ecirc;tre r&eacute;colt&eacute;es en France, avec des calibres limit&eacute;s et quelques d&eacute;fauts visuels. Leur coloration est attractive et la qualit&eacute; gustative est au rendez-vous.</p>

<p>Du coup, l&rsquo;ANNP confirme que <strong>la r&eacute;colte est suffisante pour approvisionner normalement le march&eacute; de frais fran&ccedil;ais jusqu&rsquo;&agrave; la fin de la campagne</strong>. Au 1er janvier 2022,<strong> le stock de pommes &laquo; Vergers &eacute;coresponsables &raquo; s&rsquo;&eacute;levait &agrave; 597 000 tonnes</strong>, soit 5 % de plus que l&rsquo;ann&eacute;e pr&eacute;c&eacute;dente &agrave; la m&ecirc;me date, et conforme &agrave; la moyenne triennale.</p>

<h3>La hausses des co&ucirc;ts de production inqui&egrave;tent les producteurs</h3>

<p>Cependant, la situation n&rsquo;est pas pour autant rose. En effet, <strong>l&rsquo;amont fait face &agrave; d&rsquo;importantes hausses qui impactent le co&ucirc;t global de production</strong>. On pourrait ainsi citer le <strong>co&ucirc;t des intrants au verger </strong>(+16.5% selon l&rsquo;indice IPAMPA) ou les <strong>surco&ucirc;ts li&eacute;s aux emballages cartons impos&eacute;s par la loi Agec</strong>, &nbsp;les <strong>difficult&eacute;s d&rsquo;organisation li&eacute;es au Covid-19</strong>&hellip;.Mais c&rsquo;est sur le <strong>prix de l&rsquo;&eacute;nergie </strong>que les inqui&eacute;tudes les plus fortes se font sentir&nbsp;: &laquo;&nbsp;<em>Les contrats d&rsquo;approvisionnement en &eacute;lectricit&eacute; ren&eacute;goci&eacute;s en 2021 entra&icirc;nent une multiplication du co&ucirc;t de conservation par 2 &agrave; 3 ce qui peut amputer de 15% la r&eacute;mun&eacute;ration du producteur. Si l&rsquo;&eacute;tat fran&ccedil;ais a pris des mesures pour limiter la hausse pour les m&eacute;nages ou les entreprises les plus &eacute;nerg&eacute;tivores il n&rsquo;en est rien pour nos entreprises de production et d&rsquo;exp&eacute;dition de fruits&nbsp;</em>&raquo; explique l&rsquo;ANPP dans sa communication.</p>

<h3>Limiter les promotions pour valoriser la pomme fran&ccedil;aise</h3>

<p>L&rsquo;ensemble de ces param&egrave;tres intervient alors que <strong>les prix de vente font preuve de stabilit&eacute;</strong>. Pour les principales vari&eacute;t&eacute;s, les prix de vente &laquo; nu d&eacute;part &raquo; depuis le d&eacute;but de la campagne sont proches de ceux de la campagne pr&eacute;c&eacute;dente&nbsp;: &laquo; <em>les prix constat&eacute;s jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent ne permettent pas d&rsquo;assurer la p&eacute;rennit&eacute; des entreprises pomicoles fran&ccedil;aises&nbsp;</em>&raquo; alerte l&rsquo;association. Elle demande &agrave; l&rsquo;&eacute;tat fran&ccedil;ais et le ministre de l&rsquo;&Eacute;conomie d&rsquo;adopter des <strong>mesures d&rsquo;urgence pour limiter la hausse du prix de l&rsquo;&eacute;lectricit&eacute;</strong> et , comme pour la viande, une <strong>identification obligatoire de l&rsquo;origine dans les produits transform&eacute;s &agrave; base de fruits</strong> tout comme &agrave; faciliter le stickage des fruits. Les producteurs appellent donc les grossistes et les distributeurs &agrave; soutenir la valorisation des pommes fran&ccedil;aises, notamment en <strong>limitant les promotions &agrave; des prix qui ne tiendraient pas compte de l&rsquo;&eacute;quilibre &eacute;conomique des exploitations</strong>.</p>

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Malgré le gel du printemps dernier, les rayons seront bien approvisionnés en pommes françaises. Cependant, l’augmentation des coûts de production pèse très lourd sur l’activité des pomiculteurs.

Pommes : l’offre sera suffisante mais les producteurs sont inquiets

<p><em>"La baisse de l'offre dans le pays, qui s'est amplifi&eacute;e comme partout en Europe au dernier trimestre en raison des anticipations d'abattages les mois pr&eacute;c&eacute;dents, a contraint les abatteurs &agrave; conc&eacute;der ces fortes revalorisations"</em> commente l'Institut de l'Elevage dans sa lettre de conjoncture mensuelle <a href="https://www.tendances-lait-viande.fr/" target="_blank">Tendances</a>.</p>

<p>La cotation du jeune bovin polonais avait commenc&eacute; &agrave; progresser apr&egrave;s le printemps 2020 et a poursuivi depuis sur la m&ecirc;me ligne.</p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/la-production-de-viande-bovine-poursuivra-sa-baisse-en-2022" target="_blank">La production de viande bovine poursuivra sa baisse en 2022 </a></div>

<p>Le manque d'offre face &agrave; une demande europ&eacute;enne dynamique donne la m&ecirc;me orientation dans les autres pays europ&eacute;ens producteurs de jeunes bovins.&nbsp;</p>

<p><strong>En Allemagne, les cours des jeunes bovins continuent de s'envoler</strong>. <em>"Le d&eacute;clin de l'engraissement se poursuit&nbsp; avec -3 % de m&acirc;les &acirc;g&eacute;s de un &agrave; deux ans dans le cheptel allemand en novembre 2021 soit -22 000 t&ecirc;tes."</em></p>

<p><strong>En Italie, les prix se tiennent bien<em> </em></strong><em>"avec un manque d'offre et une tr&egrave;s faible pression de la viande d'import dont le prix a beaucoup augment&eacute;". </em></p>

<p><strong>En Espagne, l'appel d'air du march&eacute; europ&eacute;en</strong> fait aussi son effet et les cours se redressent rapidement.</p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi : </strong><a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/des-effectifs-charolais-penalises-par-la-charrue" target="_blank">Des effectifs charolais p&eacute;nalis&eacute;s par la &laquo; charrue &raquo;</a></div>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi :</strong>&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/les-charges-de-mecanisation-par-hectare-augmentent-avec-la-taille-des-exploitations-bovins-viande" target="_blank">&laquo; Les charges de m&eacute;canisation par hectare augmentent avec la taille des exploitations bovins viande &raquo;</a></div>



En Pologne, le jeune bovin O démarre l'année 2022 à 4,27 €/kgC. C'est 38 % de plus qu'à la même période il y a un an.

Pologne : les cours des jeunes bovins s'alignent sur ceux des autres pays européens

<p>Le rebond du secteur porcin apr&egrave;s les &eacute;pisodes tr&egrave;s rudes de fi&egrave;vre porcine africaine notamment en Chine, explique pour partie la nouvelle hausse de la production mondiale d&rsquo;aliments pour animaux en 2021. D&rsquo;apr&egrave;s Alltech qui conduit cette enqu&ecirc;te chaque ann&eacute;e aupr&egrave;s de ses clients fabricants d&rsquo;aliments,<strong> la production mondiale aurait en effet atteint 1 235 millions de tonnes contre 1 209 Mt en 2020</strong>. Les aliments pour porc auraient ainsi progress&eacute; de plus de 6% au niveau international, mais de 14,2% dans la seule r&eacute;gion Asie-Pacifique. L&rsquo;aquaculture grandit aussi &agrave; +3,7%, mais la plus forte croissance est celle des aliments pour animaux familiers (+8,2%). La plus forte croissance est, sans surprise, r&eacute;alis&eacute;e dans la zone Asie-Pacifique (+5,7% &agrave; 458 121 Mt) alors que l&rsquo;Europe traine des pieds et enregistre la plus forte baisse (-1,2% &agrave; 266 840 Mt). L&rsquo;Am&eacute;rique du Nord (+1,9% &agrave; 252 938 Mt) et l&rsquo;Afrique (+2,4% &agrave; 44 221 Mt) continuent &agrave; la hausse. L&rsquo;Am&eacute;rique Latine (178 382 Mt) progresse de +0,5% quand les plus petits volumes du Moyen Orient, &agrave; la baisse (-0,8% &agrave; 24 592 Mt), et de l&rsquo;Oc&eacute;anie &agrave; la hausse (+0,7% &agrave; 10 433 Mt) compl&egrave;tent le panorama.</p>

<p>La hi&eacute;rarchie des pays de t&ecirc;te reste similaire &agrave; l&rsquo;an pass&eacute; <strong>: Chine (261 424 Mt), USA (226 753 Mt) et Br&eacute;sil (80 094 Mt) m&egrave;nent la danse</strong>, le premier europ&eacute;en, l&rsquo;Espagne (35 580 Mt) selon Alletch est en 6eme place. A noter que l&rsquo;Inde la pr&eacute;c&egrave;de en 4 &egrave;me position (44 059 Mt) juste devant le Mexique (38857 Mt). Comme chaque ann&eacute;e, il existe une diff&eacute;rence dans les volumes donn&eacute;s pour l&rsquo;Espagne avec les chiffres de la Fefac, diff&eacute;rence qui s&rsquo;expliquerait par la part importante d&rsquo;int&eacute;gration totale de la production porcine espagnole.</p>

<p>Du c&ocirc;t&eacute; des esp&egrave;ces, pas de surprise non plus :<strong> les aliments pour poulet de chair dominent largement avec 350 921 Mt produites, affichant une hausse de 2,3%</strong>, boost&eacute;s par la fermeture de la restauration dans de nombreux pays et le retour au fait maison, <strong>suivi des porcs qui se redressent (310 214 Mt &agrave; +6,6%)</strong>, les <strong>pondeuses se contractant un peu (158 789 Mt &agrave; -1,4%)</strong> peut &ecirc;tre &agrave; cause de l&rsquo;augmentation de leurs couts de production.<br /><strong>Les aliments pour vaches laiti&egrave;res prennent pr&egrave;s de 2% (132 946 Mt) </strong>mais la situation est tr&egrave;s contrast&eacute;e entre les fermiers am&eacute;ricains qui peinent avec des prix tr&egrave;s bas du lait alors que le premier pays producteur, l&rsquo;Inde, continue &agrave; progresser et &agrave; rationaliser l&rsquo;alimentation de ses troupeaux. Le secteur des ruminants se compl&egrave;te avec les aliments pour <strong>bovins viande (115 486 Mt en perte de 1,9%)</strong> notamment sous l&rsquo;effet de la lutte contre les gaz &agrave; effet de serre et des mesures plus environnementales plus contraignantes dans certains pays. Suivent l&rsquo;aquaculture (51355 Mt) et les petfood (34 165 Mt). Ces derniers ont profit&eacute; du confinement avec une augmentation du nombre d&rsquo;animaux familiers dans les foyers du monde entier.</p>



L’enquête annuelle d’Alltech établit la production mondiale à 1 235 millions de tonnes d’aliments composés en 2021 une hausse de 2,3% malgré la pandémie.

Une production d’aliments composés en hausse de 2,3% en 2021

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<p>Historiquement, Olivier Denis, associ&eacute; de l&rsquo;EARL des Rives de l&rsquo;Anglin &agrave; Lurais (36) conduisait son troupeau exclusivement en mise bas d&rsquo;automne pour produire le maximum de lait l&rsquo;hiver, au moment o&ugrave; il est le mieux pay&eacute;. Cela lui permettait&nbsp;pendant les deux mois de tarissement de g&eacute;rer les chantiers de paille, les semis de prairies, et de prendre des vacances. &Agrave;&nbsp;cet objectif principal est venu s&rsquo;ajouter celui de d&eacute;gager un revenu suppl&eacute;mentaire sans augmenter le troupeau avec l&rsquo;installation de Beno&icirc;t en 2014.</p>

<p><em>&laquo;&nbsp;Nous avons am&eacute;lior&eacute;&nbsp;les performances du troupeau, optimis&eacute; la qualit&eacute; des fourrages et la conduite alimentaire, et d&eacute;velopp&eacute; la vente de reproducteurs, </em>expliquent les deux associ&eacute;s.<em> Parmi les solutions mises en place, nous avons d&eacute;cid&eacute; de conduire 30&nbsp;% des ch&egrave;vres en lactation longue. Si cette option n&eacute;cessite de la main-d&rsquo;&oelig;uvre suppl&eacute;mentaire l&rsquo;&eacute;t&eacute;, elle&nbsp;diminue le travail au moment des mises bas.&nbsp;&raquo;</em></p>

<div class="lireaussi"><em>Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/chevre/dossier/la-strategie-des-lactations-longues" target="_blank">[Dossier] : </a></em><a href="https://www.reussir.fr/chevre/dossier/la-strategie-des-lactations-longues" target="_blank">La strat&eacute;gie des lactations longues</a></div>

<p>Autre avantage, la r&eacute;solution de la probl&eacute;matique des r&eacute;formes pour &eacute;chec de reproduction. Avec une conduite exclusive en mises bas d&rsquo;automne, il fallait tous les ans r&eacute;former une vingtaine de ch&egrave;vres vides alors qu&rsquo;elles &eacute;taient encore bonnes productrices. &Agrave; pr&eacute;sent, ces ch&egrave;vres sont maintenues en lactation longue. <em>&laquo;&nbsp;Nous avons d&eacute;sormais besoin de 20 chevrettes de renouvellement en moins, ce qui repr&eacute;sente des &eacute;conomies significatives chaque ann&eacute;e.&nbsp;&raquo;</em></p>

<h3>30&nbsp;% des ch&egrave;vres en lactation longue</h3>

<p>Avant la p&eacute;riode de reproduction, 60 &agrave; 70 ch&egrave;vres &agrave; mettre ou maintenir en lactation longue et&nbsp;150 ch&egrave;vres &agrave; ins&eacute;miner sont s&eacute;lectionn&eacute;es. Les ch&egrave;vres trouv&eacute;es vides apr&egrave;s &eacute;chographie (de l&rsquo;ordre de 20 &agrave; 30 par an), rejoignent le lot des lactations longues. Ainsi, lorsque le reste du troupeau est tari, il reste environ 90 ch&egrave;vres &agrave; la traite l&rsquo;&eacute;t&eacute; soit 30&nbsp;% de l&rsquo;effectif.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/chevre/la-productivite-des-chevres-en-lactations-longues-est-maintenue" target="_blank">La productivit&eacute; des ch&egrave;vres en lactations longues est maintenue</a></div>

<p>Apr&egrave;s la p&eacute;riode de mises bas, en novembre, les ch&egrave;vres en lactation longue sont int&eacute;gr&eacute;es au reste du troupeau. Elles sont alors toutes r&eacute;allot&eacute;es en fonction de leurs r&eacute;sultats de concentrations cellulaires. Cette organisation dure jusqu&rsquo;au mois de mars suivant, au moment de la mise &agrave; la reproduction.</p>

<h3>3,9&nbsp;kg de lait par jour</h3>

<p>Pour constituer le lot des lactations longues, sont cibl&eacute;es en priorit&eacute; : les ch&egrave;vres d&eacute;j&agrave; en lactation longue et ayant des concentrations cellulaires faibles (pr&eacute;sum&eacute;es saines)<em> ; </em>et les bonnes ch&egrave;vres pr&eacute;sentant un risque d&rsquo;&eacute;chec &agrave; l&rsquo;ins&eacute;mination : trop &acirc;g&eacute;es ou ayant eu un &eacute;chec ant&eacute;rieur &agrave; condition qu&rsquo;elles n&rsquo;aient pas de r&eacute;sultats de concentrations cellulaires trop &eacute;lev&eacute;s. <em>&laquo;&nbsp;Chaque ann&eacute;e entre 50 et 70&nbsp;% des ch&egrave;vres du lot lactation longue l&rsquo;&eacute;taient l&rsquo;ann&eacute;e pr&eacute;c&eacute;dente.&nbsp;&raquo;</em></p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/chevre/les-lactations-longues-outil-dajustement-de-la-production-des-chevres" target="_blank">Les lactations longues, outil d&rsquo;ajustement de la production des ch&egrave;vres</a></div>

<p>En moyenne le lot constitu&eacute; produit 3,9&nbsp;kg de lait et reste sous la barre du million de cellules somatiques par millilitre.</p>

<p>L&rsquo;objectif principal &eacute;tant de produire du lait quand il est le mieux pay&eacute;, le niveau de production en hiver est optimis&eacute;. Cela passe par les choix des &eacute;leveurs en termes de reproduction et par l&rsquo;alimentation. <em>&laquo;&nbsp;En hiver, nous cumulons le pic de lactation des mises bas d&rsquo;automne ainsi qu&rsquo;un bon niveau de production du lot de lactations longues.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>Les taux de r&eacute;forme tant pour les ch&egrave;vres conduites en lactation longue (choisies et vides) que pour les autres restent &agrave; 30&nbsp;%. La majorit&eacute; des reformes sont choisies sur des crit&egrave;res de production (lait et concentrations cellulaires).</p>

<h3>Fourrage de qualit&eacute;&nbsp;et statut sanitaire</h3>

<p><em>&laquo;&nbsp;Pour nous, la bonne persistance laiti&egrave;re sur le lot de lactations longues passe en grande partie par la qualit&eacute; de l&rsquo;alimentation.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>D&rsquo;ao&ucirc;t &agrave; f&eacute;vrier, les longues lactations re&ccedil;oivent les m&ecirc;mes fourrages que les ch&egrave;vres en d&eacute;but de lactation, c&rsquo;est-&agrave;-dire les meilleurs &eacute;tant donn&eacute; l&rsquo;objectif de produire du lait d&rsquo;hiver. Ensuite, une fois le lot de lactations longues refait au mois de mars, c&rsquo;est lui qui re&ccedil;oit les meilleurs fourrages alors que, en fonction des stocks, les &eacute;leveurs acceptent une baisse de la qualit&eacute; sur les autres ch&egrave;vres surtout apr&egrave;s la mise &agrave; la reproduction.</p>

<p>Comme les lactations longues sont m&eacute;lang&eacute;es aux autres de novembre &agrave; mars, elles re&ccedil;oivent les m&ecirc;mes apports de concentr&eacute;s, soit 1 &agrave; 1,1&nbsp;kg. En revanche, lorsqu&rsquo;elles sont s&eacute;par&eacute;es d&rsquo;avril &agrave; octobre, la quantit&eacute; de c&eacute;r&eacute;ales apport&eacute;e est r&eacute;duite de 100&nbsp;g car elles se maintiennent toujours en &eacute;tat.</p>

<p>Afin d&rsquo;&eacute;viter des risques de d&eacute;gradation des concentrations cellulaires, l&rsquo;ordre de traite est adapt&eacute; aux diff&eacute;rentes p&eacute;riodes de l&rsquo;ann&eacute;e. <em>&laquo;&nbsp;Lors de la mise en lot pour la reproduction, en mars, nous passons &agrave; la traite en premier le lot de lactations longues 'choisies'. Au moment de la p&eacute;riode de mise bas, en septembre, cet ordre est modifi&eacute; pour permettre le passage en premier des primipares puis des nouvelles mises bas. En novembre, apr&egrave;s le r&eacute;allotement (en fonction du statut sanitaire) les ch&egrave;vres consid&eacute;r&eacute;es comme les plus infect&eacute;es passent en dernier &agrave; la traite.&nbsp;&raquo;</em></p>
</div>

<div class="outils__wrapper">
<div class="surtitre">
<h3>Chiffres cl&eacute;s</h3>
</div>

<div class="relance"><strong>320 </strong>ch&egrave;vres Alpines et Saanens</div>

<div class="relance"><strong>356 000&nbsp;</strong>l de lait livr&eacute; en coop&eacute;rative (1 100&nbsp;l/ch&egrave;vres) AOP Pouligny Saint Pierre</div>

<div class="relance"><strong>2</strong> associ&eacute;s et&nbsp;<strong>2 </strong>salari&eacute;s</div>

<div class="relance"><strong>115</strong><em>&nbsp;</em>ha dont 65&nbsp;ha de prairies</div>

<div class="relance"><strong>30&nbsp;</strong>% des ch&egrave;vres en lactation longue</div>
</div>

<div class="avis__wrapper">
<div class="surtitre">
<h3>&nbsp;</h3>

<div class="clearl">&nbsp;</div>
</div>

<div class="surtitre">
<h3>Brenda Oviedo, conseill&egrave;re &agrave; la Chambre d&rsquo;Agriculture de l&rsquo;Indre</h3>
</div>

<p>&Agrave; l&rsquo;EARL de Rives de L&rsquo;Anglin, le lot en lactation longue a permis d&rsquo;une part d&rsquo;optimiser la production de lait par rapport &agrave; la place disponible et aux effectifs, et d&rsquo;autre part de diminuer le renouvellement en ne r&eacute;formant plus de bonnes ch&egrave;vres vides. Cette conduite r&eacute;guli&egrave;re d&rsquo;une ann&eacute;e sur l&rsquo;autre est relativement simple &agrave; mettre en &oelig;uvre. Mais elle n&rsquo;a port&eacute; ses fruits qu&rsquo;en parall&egrave;le d&rsquo;une tr&egrave;s bonne conduite du troupeau notamment sur l&rsquo;alimentation. Il faut &eacute;galement veiller &agrave; ce que la nouvelle organisation du travail soit compatible avec la main-d&rsquo;&oelig;uvre disponible.</p>
</div>



À l’EARL des Rives de l’Anglin dans l’Indre, la conduite d’une partie du troupeau en lactation longue est en place depuis 2014. À la clé, une augmentation du volume de lait produit avec le même effectif et moins de réformes liées à d’un échec à la reproduction.

Plus de lait avec autant de chèvres et moins de réformes grâce aux lactations longues

<p class="MsoPlainText"><em>"Sans cette aide, 30% des &eacute;leveurs pourraient s'arr&ecirc;ter dans les 12 &agrave; 18 prochains mois"</em>, a affirm&eacute; le 31 janvier le ministre de l'Agriculture Julien Denormandie, &agrave; l'issue d'une r&eacute;union avec les professionnels de la fili&egrave;re, qui se mobilisaient depuis plusieurs semaines, notamment en Bretagne, principale r&eacute;gion productrice. &nbsp; Il s'agit de <em>"consolider les tr&eacute;soreries de nos &eacute;leveurs porcins"</em>, a ajout&eacute; le ministre. Il a estim&eacute; &agrave; plusieurs reprises qu'il s'agissait d'une <em>"crise in&eacute;dite" - "de m&eacute;moire c'est probablement l'une des crises les plus graves travers&eacute;es par le secteur porcin depuis maintenant de nombreuses ann&eacute;es".</em></p><p class="MsoPlainText">Le plan de l'ex&eacute;cutif compte un premier volet qui doit &ecirc;tre <em>"vers&eacute; dans les prochaines semaines"</em> via les pr&eacute;fectures : une <em>"aide d'urgence de 75 millions d'euros" </em>pour les &eacute;leveurs &agrave; court de tr&eacute;sorerie - <em>"je pense aux jeunes agriculteurs qui parfois ont des endettements significatifs"</em>, a dit M. Denormandie. Un second volet plus important, de 175 millions, devrait intervenir dans un second temps, une fois obtenu l'aval de l'Union europ&eacute;enne. Il souhaite que cette aide<em> "puisse arriver dans les cours de ferme d&egrave;s le courant du mois d'avril, au plus tard d&eacute;but mai".</em> Enfin, les producteurs b&eacute;n&eacute;ficieront d'exon&eacute;rations de charges &agrave; hauteur de 20 millions d'euros. </p><p class="MsoPlainText"><em>"Certes, ce n'est pas suffisant, &ccedil;a ne va pas boucher tous les trous, mais c'est un premier pas, un accompagnement dont beaucoup auront besoin"</em>, a r&eacute;agi Fran&ccedil;ois Valy, vice-pr&eacute;sident de l'interprofession Inaporc et pr&eacute;sident de la F&eacute;d&eacute;ration nationale porcine (FNP). <em>"270 millions d'euros, cela peut para&icirc;tre &eacute;norme, mais la situation est catastrophique, notamment pour les jeunes agriculteurs qui ont beaucoup investi",</em> a soulign&eacute; l'&eacute;leveur. La semaine derni&egrave;re, Inaporc avait appel&eacute; &agrave; un<em> "soutien urgent de l'&Eacute;tat"</em>, pour &eacute;ponger les quelque<em> "440 millions d'euros de pertes" </em>subies par les &eacute;leveurs de la fili&egrave;re en un an. </p><h2 class="MsoPlainText">Sous la menace de la peste porcine africaine</h2><p class="MsoPlainText">M. Denormandie a par ailleurs appel&eacute; les industriels et les distributeurs &agrave; une <em>"mise en oeuvre compl&egrave;te"</em> de la loi Egalim 2, r&eacute;cemment adopt&eacute;e, qui doit renforcer la prise en compte des co&ucirc;ts de production des agriculteurs dans la construction des prix des produits vendus en magasin. Ces co&ucirc;ts s'envolent pour les &eacute;leveurs porcins, particuli&egrave;rement expos&eacute;s &agrave; la flamb&eacute;e de l'aliment des animaux (c&eacute;r&eacute;ales, soja), qui repr&eacute;sente 75% du prix de revient d'un porc. </p><p class="MsoPlainText">En parall&egrave;le, l'Europe produit actuellement trop de porcs, ce qui se traduit par des cours de <em>"10% inf&eacute;rieurs &agrave; ceux de l'an dernier",</em> selon Inaporc. Le march&eacute; souffre du brusque recul de la demande chinoise et de la fermeture de d&eacute;bouch&eacute;s &agrave; l'exportation pour l'Allemagne, deuxi&egrave;me producteur europ&eacute;en, touch&eacute; par la peste porcine africaine. La situation s'est compliqu&eacute;e depuis que l'Italie a, &agrave; son tour, d&eacute;clar&eacute; les premiers cas de ce virus sur son sol, d&eacute;but janvier, &agrave; une centaine de kilom&egrave;tres de la fronti&egrave;re fran&ccedil;aise.</p><p class="MsoPlainText"><em>"La fi&egrave;vre porcine africaine pourrait arriver bient&ocirc;t en France",</em> a estim&eacute; Fran&ccedil;ois Valy. Dans ce cas, le pays esp&egrave;re moins souffrir que ses voisins europ&eacute;ens, dans la mesure o&ugrave; un accord a &eacute;t&eacute; conclu avec la Chine qui pr&eacute;voit que de la viande porcine issue d'une zone non touch&eacute;e par la maladie puisse continuer &agrave; y &ecirc;tre export&eacute;e. <em>"Bien s&ucirc;r si cela arrive en Bretagne cela n'aurait pas le m&ecirc;me impact que si elle est d&eacute;tect&eacute;e dans les Alpes"</em>, souffle M. Valy.</p>


Le gouvernement vole au secours des éleveurs porcins, en promettant un "plan d'urgence" de 270 millions d'euros pour soutenir leurs trésoreries malmenées par la flambée des coûts de production et l'engorgement du marché européen du porc.

Un plan d'urgence de 270 millions d'euros pour la filière porcine

<p>Le 3 mai 2021, &agrave; la station&nbsp; exp&eacute;rimentale de Derval (44), nous avons test&eacute;&nbsp; diff&eacute;rents &eacute;quipements d'&eacute;pandage, avec une m&eacute;thode visuelle de mesure de concentration d'ammoniac : les tubes Dr&auml;ger. Ces tubes donnent un r&eacute;sultat instantan&eacute; et fonctionnent comme un "&eacute;thylotest", la m&eacute;thode est tr&egrave;s simple &agrave; mettre en place. Le tube est cass&eacute; des deux c&ocirc;t&eacute;s, ins&eacute;r&eacute; dans la pompe, une certaine quantit&eacute; d'air doit &ecirc;tre pomp&eacute;e, puis le tube r&eacute;agit imm&eacute;diatement &agrave; la pr&eacute;sence d'ammoniac. Toutes les informations compl&eacute;mentaires ici : <a href="http://www.ouest.cuma.fr/actualites/teplis-synthese-des-essais-mesure-de-la-volatilisation-dammoniac-en-fonction-des">http://www.ouest.cuma.fr/actualites/teplis-synthese-des-essais-mesure-de-la-volatilisation-dammoniac-en-fonction-des</a></p>


Dans le cadre du projet TepLis+, le réseau cuma Ouest avec ses partenaires techniques a réalisé en 2021 un essai de mesure de la volatilisation d'ammoniac suivant les équipements d'épandage. Cet essai a permis de tester une méthode visuelle, au champ, les tubes Dräger.

TepLis + : Synthèse des essais "mesure de la volatilisation d'ammoniac en fonction des équipements d'épandage"

<p>La feuille de route v&eacute;t&eacute;rinaire mise &agrave; jour en 2017 afin de renforcer un r&eacute;seau territorial v&eacute;t&eacute;rinaire adapt&eacute; aux besoins des &eacute;leveurs &eacute;tait suspendue depuis plusieurs ann&eacute;es.<br>Afin de relancer une dynamique, Chambres d&rsquo;agriculture France a port&eacute; aupr&egrave;s du Minist&egrave;re de l'agriculture et de l'alimentation une proposition reposant sur une approche ascendante, venant des territoires directement concern&eacute;s et pour lesquels les acteurs (&eacute;leveurs, v&eacute;t&eacute;rinaires, collectivit&eacute;s locales) souhaitent se mobiliser dans la recherche et la mise en place de solutions sur le long terme.</p><p>Le Minist&egrave;re de l&rsquo;agriculture a accept&eacute; de financer une exp&eacute;rimentation. Le principe est de r&eacute;aliser, dans six territoires pilotes, un diagnostic de leur situation (&eacute;valuer sur le plan qualitatif et quantitatif l'offre v&eacute;t&eacute;rinaire et la demande des &eacute;levages) sur la base d&rsquo;un cadre qui sera d&eacute;fini par un prestataire national et de coconstruire, au sein d'un collectif d'acteurs locaux, un plan d'actions en cons&eacute;quence.</p><p>Un&nbsp;<a href="https://www.veterinaire.fr/communications/actualites/maintien-des-veterinaires-en-zones-rurales" target="_blank">premier appel &agrave; manifestation d'int&eacute;r&ecirc;t</a>&nbsp;est d&eacute;sormais lanc&eacute;.</p><p>Les Chambres d&rsquo;agriculture seront mobilis&eacute;es pour se proposer comme pilote de ces collectifs de territoire. "Je me f&eacute;licite que cette initiative, que nous avons initi&eacute;e avec nos partenaires syndicaux et des fili&egrave;res, aboutisse gr&acirc;ce au soutien financier du Minist&egrave;re de l&rsquo;agriculture. Ce programme est important tant pour les &eacute;leveurs, les fili&egrave;res que pour les v&eacute;t&eacute;rinaires. Le r&eacute;seau des Chambres d&rsquo;agriculture se mobilisera pleinement pour la r&eacute;ussite de cette initiative." S&eacute;bastien Windsor, pr&eacute;sident des Chambres d&rsquo;agriculture.</p><p>&nbsp;</p><p>&nbsp;</p><p></p><p>&nbsp;</p>


Le manque de vétérinaires dans les zones rurales pénalise les éleveurs et accroit la tension sur les vétérinaires encore présents, accélérant de fait la désaffection des jeunes pour s’installer dans les territoires concernés.
Cette situation fait en outre courir un risque pour le bien-être et la santé des animaux, mais aussi pour la santé publique.

Chambres d’agriculture France se félicite de la mise en place du dispositif expérimental d’appui au maillage vétérinaire.

<div class="rendezvous">
<div class="question">
<h3>Quels sont les grands &eacute;v&egrave;nements qui ont marqu&eacute; l&rsquo;ann&eacute;e 2021 pour la fili&egrave;re fruits fran&ccedil;aise ?</h3>
</div>

<p>&laquo; L&rsquo;ann&eacute;e 2021 a &eacute;t&eacute; intense syndicalement ! Elle a &eacute;t&eacute; marqu&eacute;e par l&rsquo;&eacute;pisode de gel en avril dernier. <strong>Nous nous sommes tr&egrave;s vite mobilis&eacute;s afin de trouver tous les dispositifs qui puissent aider les agriculteurs &agrave; passer ce coup dur.</strong> Sur les calamit&eacute;s, nous avons travaill&eacute; &agrave; &eacute;viter les biais d&rsquo;appr&eacute;ciation des d&eacute;g&acirc;ts, nous avons pu ajouter un forfait taille en vert et une indemnisation pour les fruits partis &agrave; l&rsquo;industrie. Nous avons ren&eacute;goci&eacute; le plan de relance afin d&rsquo;augmenter les montants des investissements subventionnables pour la lutte contre les al&eacute;as climatiques.</p>

<div class="lireaussi"><strong>A lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/gel-tous-les-potentiels-de-production-sont-orientes-a-la-baisse">Gel : tous les potentiels de production de fruits d'&eacute;t&eacute; sont orient&eacute;s &agrave; la baisse</a></div>

<p>Trois vagues d&rsquo;accompagnement ont &eacute;t&eacute; ouvertes sur l&rsquo;ann&eacute;e. Le total des trois vagues peut repr&eacute;senter jusqu&rsquo;&agrave; 340 000&nbsp;&euro; d&rsquo;investissement. Le Covid a aussi bloqu&eacute; l&rsquo;arriv&eacute;e de saisonniers sous contrat OFI cet &eacute;t&eacute;. Nous nous sommes donc mobilis&eacute;s afin que le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture d&eacute;bloque la situation aupr&egrave;s du minist&egrave;re de l'Int&eacute;rieur et que les salari&eacute;s arrivent &agrave; temps pour les r&eacute;coltes. Nous y sommes parvenus mais &ccedil;a a &eacute;t&eacute; tr&egrave;s chaud pour certains ! <strong>Nous avons aussi interpell&eacute; le minist&egrave;re sur le risque de francisation des fruits.</strong> Un probl&egrave;me qui a &eacute;t&eacute; bien entendu avec plus de contr&ocirc;les dans les entreprises. &raquo;</p>

<div class="lireaussi"><strong>A lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/une-condamnation-exemplaire-pour-la-francisation-de-kiwis">Une condamnation exemplaire pour la &laquo; francisation &raquo; de kiwis</a></div>

<div class="question">
<h3>Quels seront les chantiers qui seront annonc&eacute;s lors du Congr&egrave;s de la FNPF les 16 et 17&nbsp;f&eacute;vrier 2022 ?</h3>
</div>

<p>&laquo; Face au constat que nous &eacute;tions syst&eacute;matiquement dans la r&eacute;action, nous avons cherch&eacute; un moyen d&rsquo;&ecirc;tre plus proactifs. Nous lan&ccedil;ons donc une cartographie des risques. Un exercice connu par les industriels qui consiste &agrave; lister tous les risques possibles autour de la fili&egrave;re : l&eacute;gislatifs, sanitaires, &eacute;conomiques&hellip; puis de trouver risque par risque les leviers et solutions possibles pour les &eacute;viter. <strong>L&rsquo;objectif final est de cr&eacute;er des fiches pour que le producteur ne se trouve pas au pied du mur quand le risque devient r&eacute;el pour lui</strong>, sachant que tous les leviers ne se trouvent pas sur l&rsquo;exploitation. Cette th&eacute;matique des risques sera l&rsquo;objet de la table ronde et le projet cartographie sera pr&eacute;sent&eacute; par le cabinet March. &raquo;</p>

<div class="question">
<h3>D&rsquo;autres r&eacute;flexions sont-elles en cours ?</h3>
</div>

<p>&laquo; Oui, nous r&eacute;fl&eacute;chissons aux moyens pour inverser la tendance m&eacute;diatique qui relaye plus la parole de quelques influenceurs anti-produits de synth&egrave;se que la n&ocirc;tre. <strong>Les &eacute;tudes d&rsquo;opinion montrent que les consommateurs sont tr&egrave;s bienveillants vis-&agrave;-vis des producteurs et pourtant on continue &agrave; nous expliquer que nous sommes des pollueurs.</strong> Nous avons besoin d'investir les m&eacute;dias pour expliquer le pourquoi des phytos. &raquo;</p>
</div>



Françoise Roch, présidente de la Fédération nationale des producteurs de fruits (FNPF), évoque les actualités syndicales de la filière fruits, qui seront notamment au programme du congrès de la FNPF les 16 et 17 février 2022.

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