Monosem annonce le lancement &agrave; l&rsquo;horizon 2023 d&rsquo;une gamme de semoirs monograine &eacute;lectriques, vou&eacute;s &agrave; remplacer les Monoshox NG Plus ME qui cumulaient d&eacute;j&agrave; une distribution, un fertiliseur et un micro-granulateur &agrave; entrainement &eacute;lectrique. L&rsquo;alternateur embarqu&eacute; sur le ValoTerra d&eacute;livre une puissance de 7,2 kW et fournit une tension de 56 volt, apte &agrave; alimenter tous les organes sans le recours d&rsquo;une batterie.<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Nouveau boitier de s&eacute;lection</h2>Le ValoTerra h&eacute;rite d&rsquo;un nouveau boitier de s&eacute;lection brevet&eacute;, autorisant un r&eacute;glage par pas de 100 grains &agrave; l&rsquo;hectare. Pour passer d&rsquo;une culture &agrave; l&rsquo;autre, il faut moins d&rsquo;une minute par &eacute;l&eacute;ment pour changer le disque de s&eacute;lection. Les tr&eacute;mies individuelles ont une capacit&eacute; de 70 litres. Elles sont dot&eacute;es d&rsquo;un syst&egrave;me brevet&eacute; assurant leur inclinaison pour faciliter la vidange et l&rsquo;entretien. Les &eacute;l&eacute;ment semeurs Monoshox &agrave; doubles-disques ouvreurs (450 mm de diam&egrave;tre) ont &eacute;t&eacute; revisit&eacute;s pour gagner en vitesse (+2 km/h) en force de p&eacute;n&eacute;tration (145 kg &agrave; 225 kg), avec suspension pour assurer une profondeur de travail constante, r&eacute;glable selon 19 positions. Les chasse-d&eacute;bris (de s&eacute;rie) disposent de 8 niveaux de r&eacute;glage par pas de 5 mm. Des chasse-motte et coutres sont propos&eacute;s en option. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/8/9/0/4340983-1-fre-FR/5ab321dddca8-capture-d-e-cran-2022-02-14-a-15-34-56-jpg" alt="Le FertiSmart est apte &agrave; distribuer une large gamme d&rsquo;engrais (18-46, ur&eacute;e, granul&eacute;s organiques...) tandis que le microgranulateur MicroSmart peut distribuer simultan&eacute;ment des microgranul&eacute;s et des microfertilisants" height="1420" width="2590" /><figcaption>Le FertiSmart est apte &agrave; distribuer une large gamme d&rsquo;engrais (18-46, ur&eacute;e, granul&eacute;s organiques...) tandis que le microgranulateur MicroSmart peut distribuer simultan&eacute;ment des microgranul&eacute;s et des microfertilisants</figcaption></figure>

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Le nouveau dispositif de fertilisation FertiSmart est apte &agrave; distribuer une large gamme d&rsquo;engrais (18-46, ur&eacute;e, granul&eacute;s organiques...) avec pilotage individuel gr&acirc;ce aux moteurs MSM (Monosem Smart Motors). Une manette permet de s&eacute;lectionner trois courbes de d&eacute;bit. Avec ses tr&eacute;mies de 20 litres, le microgranulateur MicroSmart est apte &agrave; distribuer simultan&eacute;ment des microgranul&eacute;s et des microfertilisants,<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">La connectivit&eacute; John Deere</h2>Pass&eacute; dans le giron de John Deere en 2015, Monosem int&egrave;gre tous les &eacute;l&eacute;ments de connectivit&eacute; d&eacute;velopp&eacute;s par la maison-m&egrave;re et centralis&eacute;s dans son Operations center, d&eacute;clin&eacute; en version mobile avec l&rsquo;application Monosem Plus. Celle-ci permet de piloter toutes les fonctionnalit&eacute;s du semoir et de ses satellites. Les services de t&eacute;l&eacute;m&eacute;trie JDLink ainsi que le syst&egrave;me d&rsquo;assistance &agrave; distance Remote Display Access sont &eacute;galement int&eacute;gr&eacute;s.

La nouvelle gamme 100% électrique hérite d’un nouveau boitier de sélection breveté et des fonctions connectées de la maison-mère John Deere. Il sera disponible en série limitée pour les semis 2023.

ValoTerra, le nouveau monograine électrique de Monosem

Un moulin o&ugrave; ils produisent une farine locale &eacute;labor&eacute;e &agrave; partir du bl&eacute; produit sur l&rsquo;exploitation.Plus qu&rsquo;une diversification, l&rsquo;objectif &eacute;tait de transformer leur production c&eacute;r&eacute;ali&egrave;re pour aller au plus pr&egrave;s du consommateur, en recr&eacute;ant du lien et permettre au consommateur de trouver du sens dans son alimentation.Clients &agrave; titre priv&eacute; et professionnel du Cr&eacute;dit Agricole du Nord Est, c&rsquo;est tout naturellement avec le premier banquier-assureur du territoire dont ils appr&eacute;cient la proximit&eacute; et l&rsquo;expertise agricole qu&rsquo;ils ont financ&eacute; ce projet.<figure style="text-align: left;">
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Issu d’une famille d’agriculteurs ardennais depuis 300 ans, après avoir repris l’exploitation familiale Jean-Baptiste Potier a été rejoint par son épouse Stéphanie avec laquelle il a développé une activité de Meunerie intégrée à leur ferme, le Moulin des Courtils.

[Vidéo] interview  de la famille Potier : diversification, création d’un moulin sur une exploitation agricole

A moins de deux semaines de l&rsquo;ouverture du Salon international de l&rsquo;agriculture (SIA) &agrave; Paris (26 f&eacute;vrier &ndash; 6 mars), les conditions d&rsquo;accueil se pr&eacute;cisent. Le passe vaccinal sera requis &agrave; l&rsquo;entr&eacute;e du salon, et le port du masque sera obligatoire, au moins jusqu&rsquo;au 28 f&eacute;vrier, date &agrave; laquelle le gouvernement a annonc&eacute; un assouplissement des r&egrave;gles sanitaires. &laquo;&nbsp;Mais nous attendons de conna&icirc;tre les r&egrave;gles qui seront annonc&eacute;es par le pr&eacute;fet&nbsp;&raquo;, indique Val&eacute;rie Le Roy, directrice du SIA.Apr&egrave;s l&rsquo;annulation de l&rsquo;&eacute;dition 2021, l&rsquo;&eacute;dition 2022 se place comme celle des retrouvailles. Le public (entre 500 000 et 600 000 visiteurs habituellement) sera-t-il au rendez-vous&nbsp;? Les professionnels semblent en tout cas avoir r&eacute;pondu pr&eacute;sents. Selon Jean-Luc Poulain, pr&eacute;sident du SIA, le nombre d&rsquo;exposants est plus grand qu&rsquo;esp&eacute;r&eacute;. &laquo;&nbsp;On sait que ce ne sera pas le m&ecirc;me salon que d&rsquo;habitude, n&eacute;anmoins ce sera un vrai salon de l&rsquo;agriculture, avec beaucoup de participants&nbsp;&raquo;, affirme-t-il.<h2>Concours g&eacute;n&eacute;ral</h2>M&ecirc;me constat du c&ocirc;t&eacute; des candidats au Concours g&eacute;n&eacute;ral agricole (CGA), qui r&eacute;compense l&rsquo;excellence de l&rsquo;agriculture fran&ccedil;aise. Selon Olivier Alleman, commissaire g&eacute;n&eacute;ral du CGA, le nombre d&rsquo;inscrits dans la cat&eacute;gorie &laquo;&nbsp;Produits&nbsp;&raquo; est le m&ecirc;me qu&rsquo;en 2020. Idem pour les concours d&rsquo;animaux. &laquo;&nbsp;En revanche, il y a 12% d&rsquo;inscrits en moins dans la cat&eacute;gorie des vins, ce qui s&rsquo;explique par l&rsquo;ann&eacute;e difficile qu&rsquo;ont pass&eacute; les viticulteurs&nbsp;&raquo;, indique-t-il.Le salon f&ecirc;tera cette ann&eacute;e les 20 ans du Troph&eacute;e national des lyc&eacute;es agricoles, rebaptis&eacute; officiellement &laquo;&nbsp;Troph&eacute;e international de l&rsquo;enseignement agricole (TIEA). Le concours, qui valorise le travail r&eacute;alis&eacute; dans les &eacute;tablissements d&rsquo;enseignement agricole, s&rsquo;est ouvert au fil des ann&eacute;es aux &eacute;tablissements &eacute;trangers.Durant les 9 jours du salon, l&rsquo;avenir des jeunes dans le milieu agricole sera notamment mis en avant sur l&rsquo;espace &laquo;&nbsp;Agri&rsquo;Recrute&nbsp;&raquo;, lieu d&rsquo;&eacute;changes et de rencontres pour d&eacute;couvrir tous les m&eacute;tiers d&rsquo;une fili&egrave;re en qu&ecirc;te de candidats motiv&eacute;s.<h2>Innovations</h2>A l&rsquo;image d&rsquo;une agriculture de plus en plus technologique, l&rsquo;espace &laquo;&nbsp;Agri 4.0&nbsp;&raquo; accueillera cette ann&eacute;e plus de 60 start-up et entreprises innovantes, alors qu&rsquo;elles n&rsquo;&eacute;taient que 5 en 2016, lors de la cr&eacute;ation cette espace.Le salon 2022 consacrera &eacute;galement une place importante &agrave; la bio&eacute;conomie, avec une vitrine consacr&eacute;e aux produits issus de l&rsquo;agriculture &agrave; des fins non nourrici&egrave;res (construction, habillement, cosm&eacute;tique, etc.).En cette ann&eacute;e &eacute;lectorale, professionnels et visiteurs verront se succ&eacute;der les candidats &agrave; l&rsquo;&eacute;lection pr&eacute;sidentielle, certains ayant d&eacute;j&agrave; fix&eacute; leur date de visite, fait savoir Jean-Luc Poulain. La premi&egrave;re journ&eacute;e est traditionnellement r&eacute;serv&eacute;e &agrave; la visite du pr&eacute;sident de la R&eacute;publique Emmanuel Macron. Il sera accompagn&eacute; du ministre de l&rsquo;Agriculture Julien Denormandie, lequel sera pr&eacute;sent pendant toute la dur&eacute;e du salon.

La forte mobilisation des organisateurs du Salon de l’agriculture, couplée à une volonté politique en cette année électorale, permettent à « la plus grande ferme de France » de se maintenir. En espérant que le public sera au rendez-vous.

Salon de l’agriculture : les retrouvailles se précisent

Dans un communiqu&eacute; de presse, Interbev, l&rsquo;interprofession viande et b&eacute;tail, annonce le retour des rencontres Made in Viande pour sa 7e &eacute;dition qui aura lieu du 11 au 18 mai prochain. A cette occasion, elle invite avec l&rsquo;Inaporc, les professionnels &agrave; participer afin de pr&eacute;senter la pluralit&eacute; de leurs m&eacute;tiers et de valoriser leur engagement pour r&eacute;pondre aux attentes soci&eacute;tales des citoyens consommateurs.

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<div class="lireaussi">Lire aussi :<a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/jaccueille-les-citadins-sur-la-ferme" target="_blank"> &laquo;&nbsp;J&rsquo;accueille les citadins sur la ferme&nbsp;&raquo;</a></div>

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Quels que soient leur r&eacute;gion, la taille de leur structure et leur profil (&eacute;leveurs, commer&ccedil;ants en bestiaux, abatteurs, responsables ou op&eacute;rateurs de viande et de charcuterie, acheteurs, logisticiens, grossistes, artisans-bouchers, charcutiers ou tripiers ou encore bouchers en grandes surfaces, cuisiniers de la restauration commerciale ou collective), tous les maillons des fili&egrave;res bovine, ovine, &eacute;quine, caprine et porcine sont d&egrave;s &agrave; pr&eacute;sent invit&eacute;s &agrave; rejoindre le mouvement Made in Viande en prenant part &agrave; la 7e &eacute;dition de l&rsquo;op&eacute;ration. Il suffit de s'inscrire au plus vite sur le site <a href="https://www.la-viande.fr/made-in-viande" target="_blank">www.madeinviande.fr</a> pour remplir le formulaire d&rsquo;inscription dans la rubrique &laquo; professionnels &raquo;, ou bien en contactant son comit&eacute; r&eacute;gional Interbev ou Inaporc.

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<h3>Valoriser les pratiques</h3>

Organis&eacute;es depuis 2014, ces rencontres permettent aux professionnels des fili&egrave;res bovine, ovine, &eacute;quine, caprine et porcine de proposer au public une v&eacute;ritable immersion au c&oelig;ur de leurs m&eacute;tiers, de leurs valeurs et de leurs engagements. &laquo;&nbsp;Avec plus de 600 portes ouvertes organis&eacute;es chaque ann&eacute;e en France, cette op&eacute;ration a pour objectif de valoriser les pratiques vertueuses mises en place par les diff&eacute;rents maillons de la fili&egrave;re pour r&eacute;pondre au plus pr&egrave;s aux attentes des consommateurs pour la production d&rsquo;une viande durable et responsable, que ce soit en termes de bien-&ecirc;tre animal, de protection de l&rsquo;environnement ou de qualit&eacute; des viandes.&nbsp;&raquo;

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<div class="lireaussi">Lire aussi :<a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/les-charolaises-favorisent-la-biodiversite-du-marais" target="_blank" title="Aucun r&eacute;sultat"> [VIDEO] Les Charolaises favorisent la biodiversit&eacute; du marais</a></div>

Le rendez-vous annuel de la filière viande aura lieu du 11 au 18 mai prochain. Interbev et Inaporc appellent à la mobilisation les professionnels de la filière pour cette 7e édition.

Made in Viande 2022 : appel à la mobilisation

L&rsquo;apport d&rsquo;azote au stade tallage contribue &agrave; assurer un nombre optimal d&rsquo;&eacute;pis/m&sup2; en augmentant la capacit&eacute; des talles &agrave; monter &agrave; &eacute;pi. Par contre, il ne permet pas de compenser un d&eacute;faut de plantes ou un d&eacute;ficit du nombre de talles. Dans l&rsquo;id&eacute;al, la d&eacute;cision de r&eacute;aliser une impasse ou pas de l&rsquo;<a href="https://www.arvalis-infos.fr/fertilisation-du-ble-tendre-optimiser-l-alimentation-de-la-plante-en-fracionnant-l-azote-@/view-14759-arvarticle.html" target="_blank">apport au tallage</a>&nbsp;se fera sur la base d&rsquo;un reliquat r&eacute;el mesur&eacute; dans la parcelle, et/ou par l&rsquo;utilisation d&rsquo;un outil d&rsquo;aide &agrave; la d&eacute;cision certifi&eacute;. Dans le contexte de l&rsquo;ann&eacute;e, les cumuls de pluies automnale et hivernale sont proches de la moyenne ou l&eacute;g&egrave;rement d&eacute;ficitaires (cartes 1 et 2). Dans ces conditions, il est possible de s&rsquo;attendre &agrave; des valeurs de reliquats proches de la moyenne, voir un peu plus &eacute;lev&eacute;es dans les secteurs les moins arros&eacute;s. Cependant, cette valeur d&eacute;pend &eacute;galement du bilan de la culture pr&eacute;c&eacute;dente, du type de sol, de la min&eacute;ralisation et de l&rsquo;azote d&eacute;j&agrave; absorb&eacute; par la culture.Carte 1 : Ecart de pr&eacute;cipitations (en mm) &agrave; la moyenne sur 20 ans (2001-2020) sur la p&eacute;riode du 1er&nbsp;septembre 2021 au 31&nbsp;janvier 2022Carte 2 : Cumuls de pr&eacute;cipitations (en mm) sur la p&eacute;riode du 1er&nbsp;septembre 2021 au 31&nbsp;janvier 2022<a href="https://www.arvalis-infos.fr/azote-sur-ble-l-apport-au-tallage-loin-d-tre-systematique-@/view-36657-arvarticle.html" target="_blank">Voir les carte ici </a>&nbsp;A noter que le raisonnement concernant le&nbsp;<a href="https://www.arvalis-infos.fr/non-le-soufre-n-augmente-pas-la-valorisation-de-l-azote-@/view-18005-arvarticle.html" target="_blank">soufre</a>&nbsp;(&eacute;galement tr&egrave;s mobile dans le sol) est proche de celui de l&rsquo;azote.Trois cas possibles&rarr; Cas des premiers apports r&eacute;alis&eacute;s avec des engrais binaires ou ternaires, et o&ugrave; l&rsquo;impasse azot&eacute;e serait possible&nbsp;: Le premier apport est difficile &agrave; supprimer. Il est possible d&rsquo;envisager un apport minime permettant de limiter la&nbsp;<a href="https://www.arvalis-infos.fr/oui-mon-outil-de-pilotage-permet-de-reevaluer-la-dose-d-azote-totale-en-cours-de-campagne-@/view-18552-arvarticle.html" target="_blank">dose d&rsquo;azote</a>&nbsp;tout en apportant les quantit&eacute;s suffisantes concernant les autres &eacute;l&eacute;ments. Une dose limit&eacute;e &agrave; 40&nbsp;kg&nbsp;N/ha d&rsquo;azote semble &ecirc;tre un bon compromis dans cette situation. &rarr; Cas de premiers apports r&eacute;alis&eacute;s avec des engrais uniquement &agrave; base d&rsquo;azote&nbsp;: L&rsquo;impasse est techniquement possible et peut &ecirc;tre envisag&eacute;e si la culture est bien implant&eacute;e et dans l&rsquo;une des situations suivantes&nbsp;: -&nbsp;<a href="https://www.arvalis-infos.fr/reactualiser-les-valeurs-de-reliquat-azote-selon-la-lame-drainante-@/view-26763-arvarticle.html" target="_blank">Reliquat</a>&nbsp;dans les deux premiers horizons (0-60 cm) sup&eacute;rieurs &agrave; 60 unit&eacute;s&nbsp;; - Pr&eacute;c&eacute;dent riche en azote (l&eacute;gumineuse) ou fertilisation importante du pr&eacute;c&eacute;dent&nbsp;; - Apport r&eacute;cent de mati&egrave;re organique&nbsp;; - Sols profonds &agrave; bonne min&eacute;ralisation. &rarr; Dans les autres cas : Les impasses de l&rsquo;apport &agrave; tallage sont rarement justifi&eacute;es dans les situations suivantes&nbsp;: mauvaise qualit&eacute; d&rsquo;implantation de la culture, sols (tr&egrave;s) superficiels, pr&eacute;c&eacute;dents peu riches en azote (tournesol ou colza &agrave; bons rendements), d&eacute;veloppement faible des cultures&hellip; Dans ces cas, l&rsquo;apport devra &ecirc;tre limit&eacute; &agrave; 40 &agrave; 60&nbsp;kg&nbsp;N/ha (quantit&eacute; coh&eacute;rente avec les besoins actuels de la plante).Quel risque &agrave; trop en mettre ?Un apport trop cons&eacute;quent ou non justifi&eacute; est souvent pr&eacute;judiciable : augmentation du risque de verse, de maladies, mauvaise valorisation par la plante. Bien qu&rsquo;une&nbsp;<a href="https://www.arvalis-infos.fr/bien-diagnostiquer-une-carence-@/view-12301-arvarticle.html" target="_blank">carence</a>&nbsp;puisse limiter le rendement, &agrave; l&rsquo;inverse, l&rsquo;azote n&rsquo;acc&eacute;l&egrave;re ni l&rsquo;&eacute;mission des feuilles ni celle des talles&nbsp;! Il ne compensera en aucun cas un d&eacute;faut de plantes ou un d&eacute;ficit du nombre de talles li&eacute;s &agrave; de mauvaises conditions de semis.A quelle date positionner l&rsquo;apport&nbsp;?En ce qui concerne la date d&rsquo;apport, privil&eacute;gier des conditions favorables &agrave; la valorisation (<a href="https://www.arvalis-infos.fr/oui-il-faut-15-mm-de-pluie-pour-valoriser-un-apport-d-engrais-azote-@/view-18372-arvarticle.html">au moins 15&nbsp;mm de pluie</a>&nbsp;annonc&eacute;s dans les 15 jours). Si l&rsquo;apport &agrave; tallage est techniquement justifi&eacute;, le positionner le plus t&ocirc;t possible est pr&eacute;f&eacute;rable, tout en respectant la r&eacute;glementation en vigueur en Zone Vuln&eacute;rable. Pour les parcelles ayant une probl&eacute;matique d&rsquo;adventices, il est indispensable de d&eacute;sherber avant d&rsquo;intervenir (si l&rsquo;&eacute;tat de r&eacute;sistance des ray-grass et vulpins le permet).Pilotage de l&rsquo;apport d&rsquo;azote au tallage : pr&eacute;voir des zones de double densit&eacute; pour la prochaine campagne La d&eacute;cision de r&eacute;aliser ou non un apport peut s&rsquo;appuyer sur la m&eacute;thode des bandes &agrave; &laquo;&nbsp;double densit&eacute;&nbsp;&raquo;&nbsp;: la non d&eacute;coloration d&rsquo;une bande de 20 ou 30 m sem&eacute;e &agrave; double densit&eacute; signifie qu&rsquo;il n&rsquo;y a pas de carence et que l&rsquo;<a href="https://www.arvalis-infos.fr/fertilisation-pk-dans-quels-cas-faire-l-impasse--@/view-22919-arvarticle.html" target="_blank">impasse</a>&nbsp;est possible avec un report de la dose correspondante sur le deuxi&egrave;me et le troisi&egrave;me apport. Il s&rsquo;agit d&rsquo;un outil facile &agrave; mettre en place &agrave; condition d&rsquo;y penser d&egrave;s le semis. Concernant les pratiques de fertilisation azot&eacute;e dans leur ensemble, penser &agrave; consulter la r&eacute;glementation en vigueur sur la zone concern&eacute;e.&nbsp;

La météo est favorable aux interventions dans les parcelles et quelques pluies sont annoncées en fin de semaine. Est-ce l’occasion de positionner le premier apport d’azote au tallage du blé ? Une question qui mérite un raisonnement affiné, pour cet apport souvent mal valorisé et dont l’impasse est possible sous condition.

Azote sur blé : l’apport au tallage loin d’être systématique

Eh Cherry, la cerise de Bessenay, la p&ecirc;che de vigne, les framboises, les pommes, les poires&hellip; les fruits produits sont l&eacute;gions et ravissent les papilles des Rhodaniens et d&rsquo;ailleurs. Selon le dernier recensement g&eacute;n&eacute;ral agricole dont les r&eacute;sultats ont &eacute;t&eacute; d&eacute;voil&eacute;s en fin d&rsquo;ann&eacute;e derni&egrave;re, dans le Rh&ocirc;ne, 258 exploitations (soit pr&egrave;s de 6 % de l&rsquo;ensemble des exploitations) sont sp&eacute;cialis&eacute;es dans la culture de fruits avec une surface agricole moyenne de 18 ha. Entre 2020 et 2010, le nombre d&rsquo;exploitations sp&eacute;cialis&eacute;es fruits &agrave; diminuer de 28 %. &Agrave; noter qu&rsquo;il y a &eacute;galement 405 soci&eacute;t&eacute;s agricoles qui sont en polyculture, poly&eacute;levage dont certaines produisent des fruits. Les arboriculteurs rhodaniens cultivent 2465 de la surface agricole utile (SAU) soit 7 % de la SAU r&eacute;gionale. Elle est en recul de 3 % par rapport &agrave; 2010. Plus de 20 % des fruits sont produits sous signe de qualit&eacute; et/ou labellis&eacute;s agriculture biologique. Une large part des exploitations arboricoles du d&eacute;partement commercialisent leurs fruits frais et transform&eacute;s en circuit court en 2020.<h2 class="text-xl md:text-2xl ">D&rsquo;importants op&eacute;rateurs</h2>Les exploitations fruiti&egrave;res sont situ&eacute;es essentiellement dans les coteaux du Lyonnais et dans les monts du Lyonnais dans la r&eacute;gion de Bessenay. Plusieurs grandes entreprises de commercialisation sont recens&eacute;es dans le d&eacute;partement du Rh&ocirc;ne. Nous pouvons notamment citer la coop&eacute;rative Sicoly &agrave; Saint-Laurent-d&rsquo;Agny qui a &eacute;t&eacute; cr&eacute;&eacute;e il y a 60 ans, en 1962. Elle compte aujourd&rsquo;hui dans ses rangs 120 associ&eacute;s coop&eacute;rateurs qui cultivent 570 ha de vergers dans un rayon de 50 km autour de la coop&eacute;rative. Chaque ann&eacute;e, 9000 t de fruits frais et 5000 t de fruits surgel&eacute;s sont produits par an. &Agrave; Bessenay, deux importants op&eacute;rateurs se partagent l&rsquo;exp&eacute;dition de la cerise de Bessenay dont une partie est commercialis&eacute;e sous la marque Eh Cherry ! Cerise de Bessenay : Chambe et Cerifrais. Depuis 1947 et quatre g&eacute;n&eacute;rations, Chambe commercialise 2000 t de cerises chaque ann&eacute;e et 500 t de p&ecirc;ches et prunes d&rsquo;une centaine de producteurs partenaires. Elle embauche une soixantaine de jeunes venant de Bessenay et ses alentours pour la pr&eacute;paration des commandes et le conditionnement. Toujours situ&eacute;e dans la capitale de la cerise, la station d&rsquo;exp&eacute;dition Cerifrais, est &eacute;galement sp&eacute;cialis&eacute;e dans le conditionnement de la cerise a un potentiel de commercialisation de de 1000 t de cerises apport&eacute;es par environ 70 producteurs. Exp&eacute;diteurs et producteurs de la r&eacute;gion de Bessenay travaillent main dans la main au sein de Califruits. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/5/9/0/4340959-1-fre-FR/7b8755393581-info69-png" alt="" height="678" width="500" /><figcaption>.</figcaption></figure>

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Dans le Rhône, selon le dernier recensement général agricole, surface agricole utile en cultures fruitières est de 2465 ha.

Le poids de l’arboriculture dans le Rhône, dans la Drôme et en France

Kiwi rouge, changement de nom et stratégie de marques, dynamique de plantation, agrandissement des stations de conditionnement, bilan très satisfaisant de la reprise de l’activité Kiwi du groupe Rouquette… Les projets ne manquent pas chez Cancel Fruits

Forte dynamique d’investissement et d’innovation chez Cancel Fruits, désormais Vergers Cancel

Si, sur le plan environnemental, produire davantage de denr&eacute;es en agriculture biologique est souhaitable, sur le plan purement &eacute;conomique, cela semble plus p&eacute;rilleux. On a l&agrave; sans aucun doute un conflit entre la vision environnementale de l&rsquo;agriculture biologique, et celle qui accorde une sorte de priorit&eacute; aux r&eacute;sultats &eacute;conomiques des producteurs de biens alimentaires estampill&eacute;s biologiques.ECONOMIE AGRICOLELa production biologique, autrefois consid&eacute;r&eacute;e comme une niche, pouvait devenir la nouvelle norme, sans que les consommateurs soient encore tout &agrave; fait pr&ecirc;ts &agrave; franchir le pas, ne serait-ce qu&rsquo;en termes d&rsquo;acc&egrave;s &agrave; des biens alimentaires dont le prix reste &eacute;lev&eacute; comparativement aux biens dits conventionnels. Car la bio n&rsquo;est accessible que par certaines cat&eacute;gories sociales dot&eacute;es d&rsquo;un pouvoir d&rsquo;achat relativement plus &eacute;lev&eacute;.LE D&Eacute;VELOPPEMENT DE L&rsquo;AGRICULTURE BIOLOGIQUE D&rsquo;HIER &Agrave; AUJOURD&rsquo;HUIIl sera utile dans cette analyse de la crise que connaissent les producteurs de lait bio, de faire retour sur l&rsquo;affirmation &eacute;conomique, sociale et institutionnelle de l&rsquo;agriculture biologique. Utile dans la mesure o&ugrave; l&rsquo;implantation de l&rsquo;agriculture biologique est embl&eacute;matique de nouveaux itin&eacute;raires techniques adopt&eacute;s par certains agriculteurs, qui, ce faisant, ont &agrave; la fois initi&eacute; des r&eacute;ponses aux limites du mod&egrave;le agricole construit apr&egrave;s la guerre, et aux premi&egrave;res attentes des consommateurs, lesquels prennent de plus en plus conscience de l&rsquo;environnement dans leurs actes de consommation, et, plus g&eacute;n&eacute;ralement, qu&rsquo;ils vivent dans une &laquo; soci&eacute;t&eacute; du risque &raquo;. L&rsquo;agriculture biologique va par cons&eacute;quent et progressivement &ecirc;tre porteuse d&rsquo;un espoir, celui de r&eacute;concilier la d&eacute;cision de produire avec la nature. D&rsquo;une certaine mani&egrave;re, l&rsquo;agriculture biologique, de par les attentes dont elle fait l&rsquo;objet, et de par les r&eacute;ponses qu&rsquo;elle est en mesure d&rsquo;apporter, traduit la capacit&eacute; de la soci&eacute;t&eacute; &agrave; r&eacute;fl&eacute;chir &agrave; ce qu&rsquo;elle veut (des produits agricoles et alimentaires dont les conditions de production ne peuvent &ecirc;tre dissoci&eacute;s de l&rsquo;environnement, de la sant&eacute;, du go&ucirc;t, des territoires&hellip;), et, surtout, sur ce qu&rsquo;elle ne souhaite plus consommer. On rejoint ici la d&eacute;finition m&ecirc;me de l&rsquo;agriculture biologique, qui se trouve dans le R&egrave;glement (CE) 834/2007 de l&rsquo;Union europ&eacute;enne : &laquo; agriculture qui allie les meilleures pratiques environnementales, un haut degr&eacute; de biodiversit&eacute;, la pr&eacute;servation des ressources naturelles &raquo;. L&rsquo;agriculture biologique porte en elle la double id&eacute;e de confiance et d&rsquo;avenir. On sait que la France est consid&eacute;r&eacute;e comme un Etat membre pionnier en mati&egrave;re de d&eacute;veloppement de l&rsquo;agriculture biologique. C&rsquo;est en effet &agrave; partir des ann&eacute;es 1980 que plusieurs agronomes ont, au travers de travaux scientifiques, livr&eacute; leurs premi&egrave;res interrogations sur les limites du mod&egrave;le agricole qualifi&eacute; d&rsquo;intensif. Surmonter de telles limites a conduit certains de ces agronomes &agrave; montrer en quoi la contribution de l&rsquo;agriculture biologique, pouvait pr&eacute;senter une sorte d&rsquo;alternative.<a href="https://chambres-agriculture.fr/fileadmin/user_upload/National/002_inst-site-chambres/actu/2022/Analyses-et-Prespectives-fevrier-2022-lait-bio.pdf" target="_blank">Lire la suite de l&rsquo;article</a>

La filière du lait biologique fait face à une crise de surproduction en France. L’offre de produits laitiers biologiques est bien supérieure à la demande, et il semblerait que la tendance à la hausse de la production se maintienne dans les années à venir.

Le lait bio en mode turbulence

<h2>D&eacute;finir un objectif de rendement raisonnable</h2>Pour calculer les besoins de fertilisation, on utilise la m&eacute;thode des bilans appliqu&eacute;e aux prairies (m&eacute;thode r&eacute;f&eacute;renc&eacute;e dans l&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; Directive nitrates). L&rsquo;objectif de rendement et le mode d&rsquo;exploitation de la prairie d&eacute;terminent le niveau des exportations (plus l&rsquo;herbe est exploit&eacute;e &agrave; un stade jeune, plus elle exporte d&rsquo;azote), de 15 kg N/t MS export&eacute;e pour un foin tardif &agrave; 30 kg N/ t MS p&acirc;tur&eacute;e. Pour d&eacute;terminer cet objectif de rendement, vous pouvez utiliser la grille ci-dessous. Pour &ecirc;tre plus pr&eacute;cis, il est n&eacute;cessaire de calculer le rendement en herbe valoris&eacute; &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle des parcelles (m&eacute;thode du bilan fourrager ou valorisation des calendriers de p&acirc;turage).<h2>Quelle quantit&eacute; d&rsquo;azote dois-je apporter ?</h2>La fourniture en azote du sol d&eacute;pend de la nature du sol (profondeur et engorgement) et du mode d&rsquo;exploitation. Ainsi, les arri&egrave;re-effets du p&acirc;turage combin&eacute;s &agrave; ceux de la fertilisation organique vont diminuer les besoins de fertilisation de la prairie. Le principe du &laquo; plus il y a de rendement, plus je dois fertiliser &raquo; conduit souvent &agrave; sur-fertiliser les prairies &agrave; fort potentiel (fournitures du sol &eacute;lev&eacute;es) et &agrave; sous-fertiliser les prairies avec un niveau de production plus faible. Les l&eacute;gumineuses, en particulier le tr&egrave;fle blanc moteur azot&eacute; de la prairie, diminuent &eacute;galement les besoins de fertilisation. Au-del&agrave; de 30 % de tr&egrave;fle blanc dans la prairie au printemps, elles suffisent en g&eacute;n&eacute;ral &agrave; la nutrition azot&eacute;e du m&eacute;lange prairial.Exemple : calcul des besoins pour une prairie p&acirc;tur&eacute;e (RGA + 25 % TB), potentiel &eacute;lev&eacute; (8 t MS) avec des apports organiques forts par le p&acirc;turage par les vaches laiti&egrave;res.*Coefficient apparent d&rsquo;utilisation = 0,7 ; sur prairie, l&rsquo;int&eacute;gralit&eacute; de l&rsquo;azote apport&eacute; n&rsquo;est pas valoris&eacute; directement par les plantes. Sur de jeunes prairies implant&eacute;es en 2021, les apports d&rsquo;azote sont d&eacute;conseill&eacute;s la 1&egrave;re ann&eacute;e d&rsquo;exploitation, pour ne pas p&eacute;naliser l&rsquo;installation des l&eacute;gumineuses.<h2>Pourquoi azoter les prairies ?</h2>Comme rappel&eacute; ci-dessus, le calcul du bilan (entr&eacute;e sortie) permet d&rsquo;ajuster les apports d&rsquo;azote. Cependant, le poste fourniture d&rsquo;azote du sol est souvent sous-&eacute;valu&eacute;, voire n&eacute;glig&eacute;. Cette ann&eacute;e 2022 est, comme fr&eacute;quemment depuis une dizaine ann&eacute;es, riche en azote pr&eacute;sent dans les parcelles gr&acirc;ce &agrave; la min&eacute;ralisation automnale, post automnale et m&ecirc;me hivernale pour les prairies implant&eacute;es. En effet, les r&eacute;sultats des reliquats entr&eacute;e hiver sont importants (Ferme exp&eacute;rimentale de Derval, 20 novembre 2021) et sont compris entre 45 et 100 unit&eacute;s d&rsquo;azote disponibles sous prairies li&eacute;s au faible lessivage hivernal. (Une s&eacute;rie de collecte des reliquats sorties hiver sont en cours, nous permettant d&rsquo;&eacute;valuer l&rsquo;azote lessiv&eacute; avec les pr&eacute;cipitations).Synth&egrave;se m&eacute;t&eacute;o janvier 2022 Nantes &ndash; les 200 % jours sont atteints en Loire Atlantique &ndash; les pr&eacute;cipitations cumul&eacute;es sont faibles (inf&eacute;rieures &agrave; la moyenne) &ndash; un jour de gel (hors gel&eacute;es matinales) &ndash; temp&eacute;rature du sol : aujourd&rsquo;hui proche de 10&deg; actant la min&eacute;ralisation sortie hiver. La moyenne mesur&eacute;e des reliquats entr&eacute;e hiver est de 80 unit&eacute;s (NH4+, NO3-) sur des parcelles RGA TB et RGA TB f&eacute;tuque, avec des &eacute;carts compris entre 40 et 150 unit&eacute;s N li&eacute;s, en partie, aux apports de fertilisants organiques d&rsquo;automne, et &agrave; la profondeur de sol exploitable par les racines ainsi que, bien &eacute;videmment, la sensibilit&eacute; du sol au lessivage.Ce premier constat objectif, permet de mettre en &eacute;vidence que, quel que soit le mode d&rsquo;utilisation des prairies (p&acirc;ture, fauche), les reliquats permettent de r&eacute;aliser une impasse sur le premier apport. Pourquoi des reliquats &eacute;lev&eacute;s. L&rsquo;ann&eacute;e climatique 2021 a permis d&rsquo;optimiser le fonctionnement du sol&hellip; expliquant ces valeurs de reliquats entr&eacute;e hiver &eacute;lev&eacute;es. Compte-tenu des pr&eacute;cipitations mod&eacute;r&eacute;es (voire faibles) de l&rsquo;hiver, on peut penser que le lessivage sous prairie a &eacute;t&eacute; faible et que cet azote reste disponible pour le red&eacute;marrage des prairies.<h2>Quels indicateurs visuels ?</h2>L&rsquo;activit&eacute; biologique des sols : on mesure une bonne activit&eacute; biologique avec les vers de terre (nombre de turricules par m&sup2;). En ce d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e 2022, on constate une activit&eacute; lombricienne jusqu&rsquo;au 15 janvier, ce qui provoque une a&eacute;ration du sol, une remont&eacute;e des &eacute;l&eacute;ments min&eacute;raux en surface (digestion de la mati&egrave;re organique dans le tube digestif des lombrics an&eacute;ciques en particulier).Couleur de l&rsquo;herbe : la couleur est l&rsquo;expression visuelle de la bonne nutrition de la plante. Le vert fonc&eacute; est plut&ocirc;t la r&egrave;gle des parcelles ce d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e (hors parcelles dont le fonctionnement biologique est limitant, faible taux de mati&egrave;re organique, hydromorphie, tassement compaction, indice calcique bas &hellip;.). Exploration racinaire : plus le m&acirc;t racinaire est dense, dans la motte de terre soulev&eacute;e et avec un profil d&rsquo;exploration intense en profondeur, plus la plante est en &eacute;tat de mobiliser les ressources et moins elle aura besoin de substitut en apport d&rsquo;intrants.<h2>Mais peut-on fertiliser avec un apport min&eacute;ral et pourquoi ?</h2>Des essais (Derval 2017) ont montr&eacute; que la recherche de rendement et donc de la MAT suppl&eacute;mentaire produite pouvait avoir un int&eacute;r&ecirc;t avec un apport pr&eacute;coce et une unit&eacute; N &lt; 1 &euro; ; (augmentation l&eacute;g&egrave;re du rendement 0.3 TMS/ha sur une production de printemps).Dans le contexte d&rsquo;aujourd&rsquo;hui, il n&rsquo;est pas opportun, &eacute;conomiquement, d&rsquo;apporter de l&rsquo;azote min&eacute;ral et ce, quelle que soit sa forme.<h2>Quelles prairies fertiliser en priorit&eacute; ?</h2>Les parcelles avec une faible activit&eacute; biologique (identifier les causes), avec essentiellement des exportations par la fauche, peu de retours de mati&egrave;re organique et un faible taux de l&eacute;gumineuses. A contrario, dans les parcelles saines, qui vivent bien, avec des l&eacute;gumineuses (tr&egrave;fles, lotier, luzerne), il n&rsquo;est pas opportun d&rsquo;apporter de l&rsquo;azote min&eacute;ral, favorisant les gramin&eacute;es au d&eacute;triment des l&eacute;gumineuses (concurrence).&nbsp;

La fertilisation des prairies ne doit pas être systématique. La fertilisation doit se raisonner à l'échelle de la parcelle en tenant compte de l'objectif de production mais également de la fourniture en azote du sol, de la proportion de légumineuses et des apports du pâturage.

Raisonnement de la fertilisation azotée des prairies

&laquo;&nbsp;Chaque chasseur doit prendre conscience qu&rsquo;il est porteur d&rsquo;une capacit&eacute;&#769; de valorisation faible et de d&eacute;valorisation consid&eacute;rable, d&egrave;s lors que le gibier pr&eacute;lev&eacute;&#769; ne serait pas achemine&#769; dans les meilleures conditions possibles vers les diff&eacute;rentes modalit&eacute;s de consommation. (...) Cette situation in&eacute;dite r&eacute;sulte du fait que la chasse ne s&rsquo;est jamais organis&eacute;e dans son histoire comme une structure de production de viande destin&eacute;e a&#768; une consommation de masse comme l&rsquo;&eacute;levage. C&rsquo;est donc en r&eacute;alit&eacute;&#769; une r&eacute;volution sociologique, pour nombre de chasseurs, qui doivent d&eacute;sormais passer en quelque sorte &laquo; de la capture et du partage tribal &raquo; a&#768;, pour partie, une venaison a&#768; mettre en marche&#769; pour des tiers &raquo;.Dans un rapport consacr&eacute; &agrave; la valorisation de la venaison (d&eacute;finie comme toutes viandes et carcasses des esp&egrave;ces chass&eacute;es et destin&eacute;es &agrave; la consommation humaine), le Conseil g&eacute;n&eacute;ral de l&rsquo;Agriculture, de l&rsquo;alimentation et des espaces ruraux (CGAAER) invite le secteur de la chasse &agrave; s&rsquo;affranchir d&rsquo;une approche de cueillette au profit d&rsquo;une organisation de type fili&egrave;re.<h2>Une zone &laquo;&nbsp;grise&nbsp;&raquo; sur l&rsquo;autoconsommation</h2>La hausse des pr&eacute;l&egrave;vements depuis une vingtaine d&rsquo;ann&eacute;es justifie en grande partie ce changement de pied, selon la mission du CGAAER. Les pr&eacute;l&egrave;vements annuels sont estim&eacute;s &agrave; 1,5 million de t&ecirc;tes de grand gibier et 30 millions de petit gibier, soit respectivement 17.081 tonnes et 9.450 tonnes de viande nette, l&rsquo;&eacute;quivalent d&rsquo;environ 1% de la consommation fran&ccedil;aise de viande. Probl&egrave;me&nbsp;: aucune statistique officielle ne permet de quantifier l&rsquo;autoconsommation. Selon les estimations du CGAAER, fond&eacute;es sur des t&eacute;moignages des chasseurs, elle repr&eacute;senterait 90% des tonnages mais 44% de la venaison rapport&eacute;e &eacute;tant offerte, l&rsquo;autoconsommation &laquo;&nbsp;vraie&nbsp;&raquo; serait inf&eacute;rieure &agrave; 50%. Le solde de 50% constitue potentiellement une &laquo;&nbsp;zone grise&nbsp;&raquo;, avec une valorisation en circuits courts &laquo;&nbsp;occultes&nbsp;&raquo;, au-del&agrave; des proches des chasseurs, voire &agrave; des bouchers, traiteurs et restaurateurs sous forme de pi&egrave;ces de viande et non de carcasse. Cette pratique contrevient aux r&egrave;gles sanitaires en vigueur qui exigent en l&rsquo;esp&egrave;ce un agr&eacute;ment.En l&rsquo;absence d&rsquo;enregistrements centralise&#769;s des ventes en circuit court, le CGAAER estime qu&rsquo;il est impossible d&rsquo;estimer les volumes de venaison transitant par cette zone &laquo; grise &raquo;, puisqu&rsquo;elle est a&#768; la jonction de la destruction des carcasses, de l&rsquo;autoconsommation, des cessions par les chasseurs aux particuliers ou aux de&#769;taillants.Autre &eacute;l&eacute;ment d&eacute;favorable&nbsp;: du fait de la surabondance de certains tableaux de chasse, des animaux, notamment des sangliers seraient d&eacute;truits, une pratique &laquo;&nbsp;non objectiv&eacute;e&nbsp;&raquo; et relevant de &laquo;&nbsp;situations exceptionnelles&nbsp;&raquo;, relativise le CGGAER, mais de nature &agrave; porter pr&eacute;judice &agrave; l&rsquo;image de la chasse.<h2>Munitions, chambres froides et centres de collecte</h2>Le CGAAER formule plusieurs recommandations convergeant vers une seule et unique finalit&eacute;&nbsp;: valoriser l&rsquo;int&eacute;gralit&eacute; de la venaison aupr&egrave;s des consommateurs finaux. Selon un sondage Ifop (f&eacute;vrier 2021) mentionn&eacute; dans le rapport, deux tiers des fran&ccedil;ais (63%) se d&eacute;clarent pr&ecirc;ts &agrave; acheter du gibier issu du terroir de France. Or 51% des volumes de viande de gibier mis sur le march&eacute; national (circuit long et circuit court) sont issus de l&rsquo;importation.Pour assurer des d&eacute;bouch&eacute;s &agrave; la venaison, en pr&eacute;ambule, les chasseurs sont invit&eacute;s, dans un d&eacute;lai de trois &agrave; cinq ans, &agrave; ne plus utiliser les munitions comportant du plomb (utilis&eacute;es &agrave; 95%), dont les r&eacute;sidus dans les carcasses sont pr&eacute;judiciables &agrave; la sant&eacute; selon l&rsquo;Anses. Pour quelques euros de plus par an, le recours &agrave; des munitions &agrave; base de cuivre flatterait en plus la balance commerciale, en faisant le jeu des deux seuls encartoucheurs fran&ccedil;ais de munitions &agrave; balles ray&eacute;es, aujourd&rsquo;hui import&eacute;es &agrave; 95%.La mission invite la fili&egrave;re &agrave; r&eacute;diger un guide des bonnes pratiques d&rsquo;hygi&egrave;ne afin de renforcer la qualit&eacute; sanitaire initiale des carcasses et de donner des gages aux op&eacute;rateurs en aval. Pour les m&ecirc;mes raisons, le parc de chambres froides au sein des soci&eacute;t&eacute;s de chasse doit &ecirc;tre &eacute;toff&eacute; (50% en seraient dot&eacute;es, dont 50% &agrave; l&rsquo;&eacute;tat d&eacute;grad&eacute;), au m&ecirc;me titre que les centres de collecte, alimentant le circuit long, avec dans ce cas le soutien des communes, intercommunalit&eacute;s et re&#769;gions dans le cadre du Feader.En ce qui concerne l&rsquo;&eacute;coulement de grosses pi&egrave;ces, la mission propose d&rsquo;expe&#769;rimenter un dispositif de&#769;rogatoire de remise au commerce de de&#769;tail, ou au consommateur final, d&rsquo;une dur&eacute;e de 3 a&#768; 5 ans, pr&eacute;alable &agrave; une &eacute;ventuelle &eacute;volution de la r&eacute;glementation.<h2>Structuration, contractualisation et communication</h2>Le CGAAER recommande que les collecteurs, les ateliers de traitement, de de&#769;coupe, les unite&#769;s de transformation et les artisans traitant du gibier soient repre&#769;sente&#769;s a&#768; l&rsquo;interprofession et pre&#769;conise que celle-ci s&rsquo;attache a&#768; collationner et &agrave; publier, chaque anne&#769;e, un minimum de donne&#769;es sur les activite&#769;s lie&#769;es a&#768; la chasse et notamment la venaison.La mission recommande a&#768; l&rsquo;interprofession et au monde fe&#769;de&#769;ral d&rsquo;e&#769;tablir et d&rsquo;encourager les bases d&rsquo;une forme de contractualisation, communique&#769;e a&#768; l&rsquo;ensemble des gestionnaires de chasse concerne&#769;s. Cette anticipation prendrait tout son sens pour les chasses dont le volume de venaison de&#769;passe des niveaux de re&#769;fe&#769;rence.Elle recommande enfin a&#768; l&rsquo;interprofession, au monde fe&#769;de&#769;ral, aux transformateurs, aux distributeurs, de se mobiliser sans de&#769;lai pour e&#769;laborer un plan de communication durable, visant a&#768; re&#769;partir et de&#769;velopper la consommation sur l&rsquo;anne&#769;e, a&#768; assortir cette communication d&rsquo;une mise en avant de produits e&#769;labore&#769;s et conserve&#769;s de viande &laquo; de gibier &raquo; qui s&rsquo;appuie sur une communication ge&#769;ne&#769;rique du &laquo; gibier de France &raquo; assortie d&rsquo;une re&#769;fe&#769;rence ge&#769;ographique re&#769;gionale de forte notorie&#769;te&#769;.&laquo;&nbsp;Il est heureux que les promoteurs de la chasse, dans leur ensemble, aient pris conscience de cette ne&#769;cessite&#769; car il s&rsquo;agit d&rsquo;abord de ne pas "de&#769;valoriser" plus que de "valoriser" &raquo;, conclut le CGAAER. C&rsquo;est un enjeu majeur de le&#769;gitimation de la chasse franc&#807;aise, donc de son avenir&nbsp;&raquo;.

Selon un rapport du CGAAER, l’accroissement des prélèvements de gibier impose au monde de la chasse une mutation vers une organisation de type filière, au service d’une valorisation pleine et entière de la venaison. Au-delà des aspects sanitaires et financiers se joue aussi la légitimation de la chasse.

La chasse et la venaison invitées à s’organiser en filière

Afin de permettre &agrave; tous les &eacute;leveurs de bovins de se pr&eacute;parer aux diff&eacute;rents changements que va apporter la loi Besson-Moreau, ELVEA Normandie propose de venir assister &agrave; une r&eacute;union d'information le jeudi 17 f&eacute;vrier 2022 &agrave; 14h place de l'Eglise &agrave; La Ferriere-aux-Etangs.

Cette r&eacute;union abordera bien s&ucirc;r la loi Besson-Moreau et &eacute;claircira le calendrier d'application de la loi en fonction des types de production.

Il sera n&eacute;cessaire de s'inscrire afin de se rendre &agrave; cette r&eacute;union, par t&eacute;l&eacute;phone au 02 43 28 31 61 ou par mail &agrave; elvea-normandie@elveafrance.fr

ELVEA Normandie organise le Jeudi 17 février 2022 à 14h une réunion d'information sur la contractualisation.

Une réunion sur la Loi Besson-Moreau organisée par ELVEA Normandie

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&laquo;&nbsp;C&rsquo;est actuellement la bonne p&eacute;riode pour v&eacute;rifier la pr&eacute;sence du Torymus dans les galles s&egrave;ches de cynips&nbsp;&raquo;, informe l&rsquo;Union interprofessionnelle Ch&acirc;taigne Sud-ouest. En effet, de nombreux l&acirc;chers de Torymus ont &eacute;t&eacute; effectu&eacute;s depuis 2014. &laquo;&nbsp;La probabilit&eacute; que le Torymus soit d&eacute;j&agrave; implant&eacute; naturellement sur les ch&acirc;taigniers est &eacute;lev&eacute;e&nbsp;&raquo;, mentionne la Fredon Nouvelle-Aquitaine. Cette micro-gu&ecirc;pe parasito&iuml;de, originaire de Chine, est utilis&eacute;e dans la lutte biologique contre le cynips de la ch&acirc;taigne. Elle passe les mois d&rsquo;hiver au stade larvaire dans les galles s&egrave;ches form&eacute;es par le cynips au printemps.

<div class="lireaussi">A lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/le-torymus-prend-son-envol">Le Torymus prend son envol</a></div>

&laquo;&nbsp;Les larves sont visibles &agrave; l&rsquo;&oelig;il nu, &agrave; la coupe des galles. Ces larves ne sont pas celles du cynips, celui-ci &eacute;tant d&eacute;j&agrave; sorti de la galle durant l&rsquo;&eacute;t&eacute;&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise la structure. Pour &ecirc;tre certain qu&rsquo;il s&rsquo;agisse bien de Torymus sinensis, il est conseill&eacute; de proc&eacute;der &agrave; l&rsquo;&eacute;closion des insectes avant la fin f&eacute;vrier. Pour cela, il faut d&rsquo;abord pr&eacute;lever 300 galles s&egrave;ches de l&rsquo;ann&eacute;e de fa&ccedil;on al&eacute;atoire dans le verger, puis disposer les galles dans un r&eacute;cipient transparent et herm&eacute;tique, laisser le r&eacute;cipient &agrave; l&rsquo;int&eacute;rieur de la maison dans un endroit lumineux et enfin surveiller r&eacute;guli&egrave;rement le r&eacute;cipient.

<h3>Torymus pr&eacute;sent dans la majorit&eacute; des cas</h3>

En cas de pr&eacute;sence de Torymus, les insectes sortiront des galles et viendront s&rsquo;apposer contre les parois du r&eacute;cipient. Cela peut prendre jusqu&rsquo;&agrave; quatre semaines. &laquo;&nbsp;Dans la majorit&eacute; des cas, le Torymus est bien pr&eacute;sent. Il n&rsquo;est donc pas n&eacute;cessaire, ni efficace en tant que moyen de lutte, de proc&eacute;der &agrave; un nouveau l&acirc;cher&nbsp;&raquo;, mentionne l&rsquo;Union interprofessionnelle. Toutefois, si vous souhaitez&nbsp;commander du Torymus sinensis en vue d&rsquo;un l&acirc;cher au mois d&rsquo;avril, il est n&eacute;cessaire d&rsquo;en faire la commande aupr&egrave;s de la <a href="https://www.fredon.fr/nouvelle-aquitaine/contactez-nous" target="_blank">Fredon Nouvelle-Aquitaine</a> avant le 15&nbsp;f&eacute;vrier.
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