<p>Face &agrave; l&rsquo;app&eacute;tit du march&eacute;, la banane &eacute;quitable <em>&laquo;&nbsp;va bien&nbsp;&raquo;.</em> La <strong>banane Fairtrade Max Havelaar</strong> a observ&eacute; une <strong>croissance de +10 %</strong> sur un march&eacute; fran&ccedil;ais de la banane &agrave; +3 %. <em>&laquo; Et 90 % de la banane Max Havelaar est aussi certifi&eacute;e bio.&nbsp;La <strong>banane bio &eacute;quitable</strong> prend des parts de march&eacute; et s&rsquo;installe comme <strong>un produit qui cr&eacute;&eacute; de la valeur</strong> et <strong>ne fait pas d&rsquo;ombre &agrave; la Banane Fran&ccedil;aise</strong>&nbsp;&raquo;, </em>analyse<em> </em>Blaise Desbordes, directeur g&eacute;n&eacute;ral de Max Havelaar France, que FLD a interview&eacute; sur le Salon de l'Agriculture le 1er mars.</p>

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/salon-de-l-agriculture-2022-max-havelaar-veut-commercialiser-yaourts-et-biscuits-100-equitable-dans" target="_blank">[Salon de l&rsquo;Agriculture 2022] Max Havelaar veut commercialiser yaourts et biscuits 100 % &eacute;quitable dans une alliance Nord-Sud d&rsquo;ingr&eacute;dients</a></div>

<p class="encadre"><strong>Du fruit de la passion au citron vert en passant par le gingembre et le curcuma, le tr&egrave;s fort d&eacute;veloppement de l&rsquo;offre fruits exotiques Fairtrade/Max Havelaar en France (donn&eacute;es 2021). </strong>Plus de <strong>92 000 t de bananes</strong> Fairtrade Max Havelaar ont &eacute;t&eacute; vendues en France en 2021, soit une hausse de +10 % sur un an et une part de march&eacute; de 12 %. 90% des bananes Max Havelaar sont aussi bio. Les autres fruits exotiques frais Fairtrade Max Havelaar ont totalis&eacute; 1&nbsp;524 t et plus de 60&nbsp;000 &euro; de prime de d&eacute;veloppement g&eacute;n&eacute;r&eacute;e pour les producteurs et travailleurs de ces fili&egrave;res fruits exotiques (+65 % vs 2020). <em>&laquo;&nbsp;Les volumes commercialis&eacute;s de fruits exotiques Fairtrade ont &eacute;t&eacute; multipli&eacute;s par plus de 3 depuis 2017 (449 t)&nbsp;&raquo;,</em> souligne Fairtrade Max Havelaar. On note ainsi une forte progression dans <strong>l&rsquo;ananas (732 t, +95 %)</strong> et la <strong>mangue (252 t, +32 %)</strong> mais surtout dans le <strong>fruit de la passion (28 t, +257 %)</strong>, relativement nouveau dans les rayons. Le <strong>citron vert</strong> a aussi fait son <strong>apparition en 2021 (avec 143 t</strong>). Le <strong>litchi de Madagascar a totalis&eacute; 366 t (+5 %). </strong>En France on trouve aussi du <strong>gingembre Fairtrade Max Havelaar (83 t en 2021</strong> contre 16 t en 2020) et du <strong>curcuma bio Fairtrade Max Havelaar (2 t</strong> vendues pour cette premi&egrave;re ann&eacute;e).</p>

<h2><strong>De Monoprix &agrave; Syst&egrave;me U et Biocoop&nbsp;: la grande distribution bascule en masse sur les fruits &eacute;quitables</strong></h2>

<p>La dynamique de la banane (bio) &eacute;quitable va-t-elle aider &agrave; tirer les autres produits labelis&eacute;s Max Havelaar&nbsp;? L&rsquo;ONG estime que oui. <em>&laquo;&nbsp;Chez <strong>Monoprix</strong>, c&rsquo;est en cours&nbsp;!&nbsp;&raquo;,</em> remarque Alice Doumengine, responsable Partenariats Entreprises March&eacute; Fruits, Fleurs, Th&eacute;. L&rsquo;enseigne r&eacute;f&eacute;rence uniquement de la banane bio Fairtrade et en 2021 elle a bascul&eacute; d&rsquo;autres fruits exotiques&nbsp;: <strong>100 % des ananas Extra Sweet, des fruits de la passion et des litchis de Madagascar -en fin d&rsquo;ann&eacute;e- qu&rsquo;elle commercialise sont Fairtrade Max Havelaar</strong>.</p>

<p><strong>Syst&egrave;me U dans l&rsquo;Est</strong> s&rsquo;engage aussi&nbsp;: en plus de la banane, l&rsquo;enseigne r&eacute;f&eacute;rence les ananas, le citron vert, les fruits de la passion, le litchi pendant les f&ecirc;tes. Et nouveaut&eacute; 2022&nbsp;: &agrave; la fois <strong>Syst&egrave;me U Est et Monoprix vont proposer &agrave; partir de fin avril avocat Fairtrade Max Havelaar </strong>(Afrique du Sud par Westfalia).</p>

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/le-distributeur-carrefour-investit-dans-la-filiere-banane-equitable" target="_blank">Carrefour investit dans la fili&egrave;re &laquo; banane &eacute;quitable &raquo;</a></div>

<p>Alice Doumengine confirme&nbsp;aussi : <em>&laquo;&nbsp;Nos standards qui ont fait leurs preuves en banane convainquent les enseignes de d&eacute;velopper de nouveaux produits.&nbsp;Le citron vert Max Havelaar, chez Lidl depuis 2021, va &ecirc;tre g&eacute;n&eacute;raliser. La Siim avec sa marque Dibra, s&rsquo;est lanc&eacute;. Biocoop r&eacute;f&eacute;rence la mangue bio Fairtrade et Carrefour l&rsquo;ananas bio Fairtrade.&nbsp;&raquo;</em></p>

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/styles/normal_size/public/rayons%20fruits%20exotiques.jpg?itok=0DvGzC6F" width="800" height="550" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">Des rayons exotiques dans la grande distribution de plus en plus &eacute;quitables.</div>
      
&copy;
    Fairtarde Max Havealaar France

</div>
<h2>&nbsp;</h2>

<h2><strong>La Suisse et l&rsquo;Allemagne restent des poids lourds de la consommation &eacute;quitable</strong></h2>

<p>Max Havelaar estime que ce d&eacute;veloppement par les enseignes fran&ccedil;aises est tir&eacute; par des exemples dans les pays comme la Suisse, o&ugrave; <strong>Migros et Coop</strong> r&eacute;f&eacute;rencent le citron vert et l&rsquo;ananas, ou encore l&rsquo;Allemagne sur des fruits similaires. Ce qui permet &agrave; l&rsquo;offre globale de se d&eacute;velopper.<em> &laquo;&nbsp;La France petit &agrave; petit s&rsquo;y met.&nbsp;&raquo; </em></p>

<p>Selon les chiffres mondiaux Fairtrade (donn&eacute;es 2020), <strong>la Suisse est le pays o&ugrave; l&rsquo;on vend le plus de fruits exotiques Fairtrade Max Havelaar : pr&egrave;s de 10 000 t</strong> vendues (principalement ananas et citron vert). Elle est suivie par <strong>l&rsquo;Allemagne, 5 425 t</strong> (principalement citron vert).</p>

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/styles/normal_size/public/Ananas%20Costa%20Rica%20Probio%20Cr%C3%A9dit%20Max%20Havelaar%20France%201.jpg?itok=25NevKvV" width="800" height="550" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">Ananas Costa Rica Probio</div>
      
&copy;
    Cr&eacute;dit Max Havelaar France

</div>
<h2>&nbsp;</h2>

<h2><strong>Interrogations des consommateurs&nbsp;: l&rsquo;&eacute;quitable s&rsquo;est aussi construit sur les pol&eacute;miques</strong></h2>

<p><em>&laquo;&nbsp;<strong>La dynamique de l&rsquo;offre tire le march&eacute;</strong>, mais le consommateur aussi commence &agrave; s&rsquo;int&eacute;resser et &agrave; <strong>s&rsquo;interroger</strong> sur la mani&egrave;re dont les produits agricoles sont cultiv&eacute;s&nbsp;&raquo;,</em> confirme Blaise, &eacute;voquant <strong>la pol&eacute;mique sur l&rsquo;avocat</strong>.</p>

<p>&laquo;&nbsp;<em>Beaucoup de fili&egrave;res &eacute;quitables se sont d&eacute;velopp&eacute;es sur des attentes soci&eacute;tales, </em>continue-t-il.<em>&nbsp;Si une fili&egrave;re est assimil&eacute;e &agrave; un risque -environnemental, humain..,- le consommateur va se tourner plus facilement sur le Fairtrade, comme on l&rsquo;a vu en fleurs.&nbsp;&raquo;</em></p>

<h2><strong>Prix minimum r&eacute;mun&eacute;rateur et produit d&rsquo;appel</strong></h2>

<p><em>&laquo;&nbsp;Attention toutefois aux d&eacute;rives</em>&nbsp;&raquo;, met en garde Blaise Desbordes, directeur g&eacute;n&eacute;ral de Max Havelaar France. La banane par exemple, qui est un produit d&rsquo;appel et qui fait l&rsquo;objet de la <strong>guerre des prix au Royaume-Uni, en Allemagne</strong>.</p>

<p><em>&laquo;&nbsp;Nous sommes vigilants. On aimerait voir basculer de l&rsquo;image <strong>d&rsquo;un produit d&rsquo;appel &agrave; un fruit embl&eacute;matique</strong>, pour faire consommer autrement. Il y a de la place pour &ccedil;a.&nbsp;&raquo;</em></p>

<div class="lireaussi">Tribune Le Monde du 20 f&eacute;vrier 2022 : <a href="https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/02/20/les-pays-producteurs-de-bananes-reclament-une-approche-equitable-basee-sur-la-fixation-de-prix-minimum_6114482_3232.html" target="_blank">&laquo; Les pays producteurs de bananes r&eacute;clament une approche &eacute;quitable bas&eacute;e sur la fixation de prix minimum &raquo;</a></div>

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/styles/normal_size/public/IMG_20220301_121416.jpg?h=1930a91a&amp;itok=jL5CdiI0" width="800" height="550" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">Max Havelaar France sur le Salon de l'Agriculture : Blaise Desbordes, directeur g&eacute;n&eacute;ral de Max Havelaar France, et Alice Doumengine, responsable Partenariats Entreprises March&eacute; Fruits, Fleurs, Th&eacute;</div>
      
&copy;
    Julia Commandeur - FLD

</div>
<p>&nbsp;</p>

<p>&nbsp;</p>



Le fort engagement de la grande distribution à référencer (parfois uniquement) des fruits exotiques labelisés Faitrade permet à l’offre de se développer. Mais l’ONG estime dans une interview à FLD que les interrogations des consommateurs poussent aussi la demande.

[Salon de l’Agriculture 2022] Fairtrade Max Havelaar : « Le développement de l’offre tire le marché de l’équitable »

<p class="MsoPlainText">L'Europe et l'Afrique <em>"seront tr&egrave;s profond&eacute;ment d&eacute;stabilis&eacute;es sur le plan alimentaire" </em>dans les 12 &agrave; 18 mois, a averti le pr&eacute;sident fran&ccedil;ais Emmanuel Macron le 11 mars &agrave; l'issue d'un sommet des Vingt-Sept, appelant &agrave; <em>"r&eacute;&eacute;valuer les strat&eacute;gies de production"</em> de l'UE. La guerre Russie-Ukraine, deux gros producteurs de c&eacute;r&eacute;ales, a propuls&eacute; <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/grandes-cultures" target="_blank" title="">les cours des huiles, bl&eacute;, soja, colza, tournesol et ma&iuml;s &agrave; des niveaux records </a>et Moscou menace de suspendre ses exportations d'engrais dont les Europ&eacute;ens sont d&eacute;pendants.</p><p class="MsoPlainText">Press&eacute;e d'adopter des mesures d'urgence, la Commission europ&eacute;enne envisage de puiser pour la premi&egrave;re fois dans la <em>"r&eacute;serve de crise"</em>, fonds de quelque 450 millions d'euros destin&eacute; &agrave; aider les agriculteurs en cas d'instabilit&eacute; des prix, a indiqu&eacute; &agrave; l'AFP une source europ&eacute;enne. &Eacute;tats et eurod&eacute;put&eacute;s doivent donner leur accord. L'ex&eacute;cutif europ&eacute;en &eacute;tudie aussi un possible soutien, pas encore d&eacute;fini, aux &eacute;leveurs porcins. Enfin, la Commission devrait proposer d'assouplir les r&egrave;gles sur les terres en jach&egrave;re, pour les remettre en culture.</p><p class="MsoPlainText">En revanche, de m&ecirc;me source, la Commission reste intransigeante sur sa strat&eacute;gie "De la ferme &agrave; la fourchette" qui vise, d'ici &agrave; 2030, &agrave; r&eacute;duire de moiti&eacute; l'usage de pesticides, de 20% celui d'engrais, et &agrave; consacrer un quart des terres au bio.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <p class="typography h2 dark text-left plc-mb-basis"><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-guerre-en-ukraine-reinterroge-le-modele-agricole-francais-et-europeen" target="_blank" title="">La guerre en Ukraine r&eacute;interroge le mod&egrave;le agricole fran&ccedil;ais et europ&eacute;en</a>
</aside>
<h2 class="MsoPlainText">"Mission nourrici&egrave;re"</h2><p class="MsoPlainText">D&eacute;but mars &agrave; Bruxelles, les ministres europ&eacute;ens de l'Agriculture avaient pourtant r&eacute;clam&eacute; &agrave; la Commission une <em>"r&eacute;&eacute;valuation" </em>: l'objectif prioritaire est de <em>"lib&eacute;rer le potentiel de production", "d'assurer notre mission nourrici&egrave;re (...) pour r&eacute;pondre &agrave; la demande europ&eacute;enne et mondiale"</em>, faisait valoir le Fran&ccedil;ais Julien Denormandie. Ce dernier avait rappel&eacute; les &eacute;tudes projetant des baisses de rendements de 10 &agrave; 15% pour les c&eacute;r&eacute;ales, ol&eacute;agineux, viandes bovine et porcine, dans les sc&eacute;narios int&eacute;grant la strat&eacute;gie verte. <em>"Si la s&eacute;curit&eacute; alimentaire est en p&eacute;ril, il faudra revoir nos objectifs et peut-&ecirc;tre les corriger"</em>, avait r&eacute;pondu le commissaire &agrave; l'Agriculture Janusz Wojciechowski.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <p class="typography h2 dark text-left plc-mb-basis"><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/denormandie-l-europe-doit-produire-plus-pour-eviter-une-crise-alimentaire-mondiale" target="_blank" title="">Denormandie : l'Europe doit "produire plus" pour "&eacute;viter une crise alimentaire mondiale"</a>
</aside>
<p class="MsoPlainText">Depuis, la Commission a r&eacute;uni les experts de son "M&eacute;canisme de pr&eacute;paration et r&eacute;action aux crises de s&eacute;curit&eacute; alimentaire". Or, <em>"il ressort clairement que l'UE n'est pas en danger de p&eacute;nuries alimentaires, que l'impact imm&eacute;diat se traduit plut&ocirc;t par des rench&eacute;rissements sur la cha&icirc;ne d'approvisionnement, des flux commerciaux boulevers&eacute;s, et des cons&eacute;quences pour la s&eacute;curit&eacute; alimentaire mondiale"</em>, selon un compte-rendu de la r&eacute;union. La Commission juge que <em>"la s&eacute;curit&eacute; alimentaire va de pair avec durabilit&eacute;".</em> Bruxelles souligne l'essor des biopesticides, une meilleure s&eacute;lection des vari&eacute;t&eacute;s, les changements de r&eacute;gimes alimentaires et des crit&egrave;res durcis pour les importations, facteurs non inclus dans les &eacute;tudes pr&eacute;disant une chute des productions.</p><h2 class="MsoPlainText">Sols affaiblis</h2><p class="MsoPlainText">Mais l'invasion de l'Ukraine par la Russie a r&eacute;veill&eacute; les d&eacute;tracteurs de cette strat&eacute;gie : <em>"La logique de d&eacute;croissance de la "ferme &agrave; la fourchette" doit &ecirc;tre profond&eacute;ment remise en question. Il faut produire plus"</em>, insiste la FNSEA, &agrave; l'unisson de la f&eacute;d&eacute;ration europ&eacute;enne Copa-Cogeca. L'eurod&eacute;put&eacute; conservateur Norbert Lins, pr&eacute;sident de la commission parlementaire agriculture, appelle &agrave; <em>"autoriser temporairement l'usage de produits phyto-sanitaires"</em> l&agrave; o&ugrave; ils sont restreints, et le groupe PPE (conservateurs) plaide pour <em>"reporter toutes les initiatives l&eacute;gislatives sur les pesticides ou la restauration d'espaces naturels".</em></p><p class="MsoPlainText"><em>"Ne croyez pas que vous aiderez la production alimentaire en la rendant moins durable",</em> alors que la potasse des engrais vient essentiellement de Russie et du B&eacute;larus, r&eacute;plique Frans Timmermans, vice-pr&eacute;sident de la Commission charg&eacute; du "Pacte vert". <em>"Labourer plus de terres, d&eacute;velopper des biocarburants et l'&eacute;levage intensif en utilisant davantage de pesticides et d'engrais synth&eacute;tiques augmenterait consid&eacute;rablement le risque d'effondrement des &eacute;cosyst&egrave;mes"</em>, avertissent &eacute;galement quelque 90 ONG (Greenpeace, ClientEarth...).</p><p class="MsoPlainText">En France, la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne d&eacute;nonce l'<em>"opportunisme malsain"</em> du <em>"monde productiviste",</em> jugeant que l'exploitation des jach&egrave;res et l'usage des pesticides menacent la qualit&eacute; des sols et, donc, la production &agrave; terme.</p><p class="MsoPlainText"><em>"Produire plus n'est pas une garantie pour nourrir le monde : l'agriculture paysanne produit 70-75% de l'alimentation mondiale sur un quart des terres cultiv&eacute;es, l'agriculture industrielle accapare trois quarts des terres"</em> dont seule une petite partie est d&eacute;di&eacute;e &agrave; l'alimentation humaine, affirme sa secr&eacute;taire nationale Laurence Marandola.&nbsp;&nbsp;</p>


Bruxelles prépare des aides aux agriculteurs pour contrer l'impact de la guerre en Ukraine, mais défend sa stratégie pour verdir les cultures en sabrant l'usage des pesticides - un plan remis en cause par des États, eurodéputés et organisations agricoles au nom de la souveraineté alimentaire.

Souveraineté alimentaire : l'UE veut aider les agriculteurs sans sacrifier le "verdissement"

<p class="MsoPlainText">Depuis le d&eacute;but des attaques sur l'Ukraine par la Russie fin f&eacute;vrier, le doute plane sur la capacit&eacute; des deux pays, respectivement quatri&egrave;me et cinqui&egrave;me exportateurs mondiaux de ma&iuml;s lors de la saison 2019-2020, d'apr&egrave;s les chiffres du d&eacute;partement am&eacute;ricain de l'agriculture (USDA), &agrave; assurer les livraisons de la c&eacute;r&eacute;ale, dont les cours ont fortement grimp&eacute;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <p class="typography h2 dark text-left plc-mb-basis"><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/cereales-quel-premier-bilan-dresser-quinze-jours-apres-le-debut-de-la-guerre-en-mer-noire" target="_blank" title="">C&eacute;r&eacute;ales : quel premier bilan dresser quinze jours apr&egrave;s le d&eacute;but de la guerre en mer Noire ?</a>
</aside>
<p class="MsoPlainText">Cela pourrait repr&eacute;senter &agrave; court terme une aubaine pour les producteurs du Br&eacute;sil, troisi&egrave;me exportateur mondial de ma&iuml;s. Apr&egrave;s avoir connu une forte baisse l'an dernier en raison des conditions climatiques, la r&eacute;colte br&eacute;silienne 2021/2022 de ma&iuml;s pourrait augmenter de 29% par rapport &agrave; la pr&eacute;c&eacute;dente, selon la Compagnie nationale d'approvisionnement (Conab) dans son rapport mensuel.</p><p class="MsoPlainText"><em>"Le prix du ma&iuml;s a atteint un des niveaux les plus &eacute;lev&eacute;s jamais observ&eacute;s et il est attractif pour le producteur br&eacute;silien, un facteur qui contribue &agrave; la progression de la surface de plantation"</em> pour le ma&iuml;s de seconde r&eacute;colte, la plus importante de la saison, explique &agrave; l'AFP Jo&atilde;o Pedro Lopes, de la firme d'analyse des march&eacute;s des mati&egrave;res premi&egrave;res StoneX. Concernant les ventes &agrave; l'&eacute;tranger, <em>"l'augmentation de la production br&eacute;silienne, align&eacute;e &agrave; une demande mondiale en hausse et un taux de change favorable, devrait permettre une augmentation de 67% des exportations"</em> de ma&iuml;s br&eacute;silien en 2022, souligne l'organisme gouvernemental.</p><p class="MsoPlainText">La premi&egrave;re &eacute;conomie d'Am&eacute;rique latine pourrait grimper &agrave; la deuxi&egrave;me place des exportateurs en 2021-2022 si sa bonne r&eacute;colte se confirme, selon les estimations de l'USDA.</p><h2 class="MsoPlainText">L'approvisionnement en engrais</h2><p class="MsoPlainText">Les effets du conflit se font d'ailleurs d&eacute;j&agrave; sentir sur les exportations br&eacute;siliennes : <em>"La demande &eacute;trang&egrave;re pour un envoi imm&eacute;diat de ma&iuml;s br&eacute;silien s'est manifest&eacute;e soudainement, ce qui n'est pas normal pour le premier semestre (lors duquel le Br&eacute;sil n'exporte pas, ndlr) et la demande s'est aussi acc&eacute;l&eacute;r&eacute;e pour le second semestre",</em> rel&egrave;ve Paulo Roberto Molinari, analyste chez Safras e Mercado.</p><p class="MsoPlainText">Cesario Ramalho, pr&eacute;sident institutionnel de l'Association br&eacute;silienne des producteurs de ma&iuml;s (Abramilho), appelle &agrave; la prudence pour la suite : <em>"Nous n'avons pas de garantie sur la question du transport maritime des marchandises"</em>, gravement perturb&eacute; par la guerre, <em>"ni sur celle de l'approvisionnement en engrais"</em>, explique-t-il &agrave; l'AFP.</p><p class="MsoPlainText">Le Br&eacute;sil importe environ 80% des engrais qu'il utilise et 20% d'entre eux proviennent de la Russie, son premier fournisseur, dont les capacit&eacute;s &agrave; exporter sont affect&eacute;es par les sanctions &eacute;conomique occidentales, tout comme son voisin le B&eacute;larus, autre grand fournisseur d'engrais, lui aussi durement sanctionn&eacute;. La semaine derni&egrave;re, la ministre br&eacute;silienne de l'Agriculture Tereza Cristina a affirm&eacute; que le Br&eacute;sil disposait de stocks suffisants jusqu'au mois d'octobre - tout en indiquant que le pays n&eacute;gociait d&eacute;j&agrave; avec d'autres importants exportateurs d'engrais.</p><h2 class="MsoPlainText">Activit&eacute;s mini&egrave;res en terres indig&egrave;nes</h2><p class="MsoPlainText">Dans son Plan national sur les engrais pour 2050, qui vient d'&ecirc;tre lanc&eacute; et auquel l'AFP a eu acc&egrave;s, le gouvernement br&eacute;silien entend aussi stimuler la production domestique de ces produits et investir dans la <em>"d&eacute;couverte de nouveaux gisements"</em> de min&eacute;raux dans le pays, et dans leur exploitation. Le sujet a &eacute;galement &eacute;t&eacute; &eacute;voqu&eacute; lundi dernier par le pr&eacute;sident br&eacute;silien Jair Bolsonaro, pour qui le conflit entre la Russie et l'Ukraine repr&eacute;sente <em>"une opportunit&eacute;" </em>pour faire approuver un projet de loi pol&eacute;mique autorisant l'activit&eacute; mini&egrave;re sur les terres indig&egrave;nes en Amazonie notamment, actuellement en discussion au Congr&egrave;s.</p><p class="MsoPlainText">En forte hausse, le co&ucirc;t des engrais pr&eacute;occupe le secteur agricole : en f&eacute;vrier, le prix de la tonne d'engrais import&eacute;e par le Br&eacute;sil avait d&eacute;j&agrave; bondi de 129% par rapport &agrave; f&eacute;vrier 2021. Gros demandeurs de rations animales &agrave; base de ma&iuml;s ainsi que de soja, dont les prix ont aussi augment&eacute;, les &eacute;levages de poulets et de porcs, viandes pour lesquelles le Br&eacute;sil &eacute;tait respectivement premier et quatri&egrave;me fournisseur mondial en 2020, voient &eacute;galement leurs co&ucirc;ts de production s'accro&icirc;tre. <em>"Ceci peut avoir un impact sur la quantit&eacute; produite, en raison de marges plus faibles"</em>, souligne Fernando Ferreira, du cabinet d'investissements XP Investimentos.</p>


Aubaine pour ses exportations de maïs ou inquiétude pour ses importations massives d'engrais, le Brésil, producteur agricole de premier plan, attend avec préoccupation que se précise l'impact de la guerre de la Russie contre l'Ukraine, pour l'instant très imprévisible.

Le Brésil va exporter plus de maïs, mais craint de manquer d'engrais russes

<p>Un dossier technique et &eacute;conomique, &eacute;labor&eacute; par l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage, restitue les enseignements issus de trois ann&eacute;es de travaux de deux programmes&nbsp;:<a href="https://idele.fr/?eID=cmis_download&amp;oID=workspace://SpacesStore/2b9a61b7-380e-4c42-b43d-1cf971663033" target="_blank"> Defiblonde</a> et<a href="https://idele.fr/?eID=cmis_download&amp;oID=workspace://SpacesStore/40f6a7cd-916e-42a6-95a3-42989cd88cfa" target="_blank"> Afivaq</a>.</p>

<p>Ce <a href="https://idele.fr/?eID=cmis_download&amp;oID=workspace%3A%2F%2FSpacesStore%2F8ee88933-f55e-4317-bb9c-a5f3858d9524&amp;cHash=feab2b27b6235bea39d80f2e82b3c088" target="_blank">document permet de fournir des r&eacute;f&eacute;rences techniques </a>propres &agrave; la race Blonde d&rsquo;Aquitaine ainsi que des outils d&rsquo;aide &agrave; la d&eacute;cision pour une meilleure valorisation de la finition des g&eacute;nisses lourdes et des vaches de race Blonde d&rsquo;Aquitaine.</p>

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<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/cinq-modeles-de-croissance-en-engraissement-pour-la-vache-de-boucherie-de-race-blonde-daquitaine" target="_blank">Cinq mod&egrave;les de croissance en engraissement pour la vache de boucherie de race Blonde d'Aquitaine</a></div>

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<p>Ce dossier compile 5 fiches r&eacute;f&eacute;rence...</p>

<ol><li>&nbsp;<a href="https://idele.fr/?eID=cmis_download&amp;oID=workspace%3A%2F%2FSpacesStore%2Fb8da44cb-c9ee-4283-8067-1d74131fae8b&amp;cHash=9e85601941459dc43cf4085b969a7e60" target="_blank">Conduite de l&rsquo;engraissement&nbsp;: les recommandations</a></li>
	<li>&nbsp;<a href="https://idele.fr/?eID=cmis_download&amp;oID=workspace%3A%2F%2FSpacesStore%2Fa610aec7-e53e-4b79-9f23-766218fedd85&amp;cHash=130ebd237065f40adf455885b506f494" target="_blank">Rendement, conformation, poids carcasse&nbsp;: de nouvelles grilles de r&eacute;f&eacute;rence</a></li>
	<li>&nbsp;<a href="https://idele.fr/?eID=cmis_download&amp;oID=workspace%3A%2F%2FSpacesStore%2F97ee3bb7-841c-4a5b-8abc-42a0150ea03c&amp;cHash=5ece8ceac208775dc563e46bc0a352d2" target="_blank">5 mod&egrave;les de croissance &agrave; rep&eacute;rer</a></li>
	<li>&nbsp;<a href="https://idele.fr/?eID=cmis_download&amp;oID=workspace%3A%2F%2FSpacesStore%2F882a7a97-7c11-4d1f-abad-ac346cf9fdf0&amp;cHash=9c2196318905e2f6425507f48a432ce9" target="_blank">Comment pr&eacute;dire le potentiel de croissance des femelles en finition&nbsp;? Indicateurs de pilotage</a></li>
	<li>&nbsp;<a href="https://idele.fr/?eID=cmis_download&amp;oID=workspace%3A%2F%2FSpacesStore%2F5b3eb9af-8418-42b3-a23d-90124c2a042c&amp;cHash=66b247b3b300d8b18fa60465a840f42d" target="_blank">L&rsquo;impact &eacute;conomique et environnemental &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle du syst&egrave;me</a></li>
</ol><p>&nbsp;</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/des-reperes-pour-piloter-la-finition-des-vaches-blonde-daquitaine" target="_blank">Diff&eacute;rents r&eacute;gimes pour l'engraissement des vaches de race Blonde d'Aquitaine</a></div>

<p>&nbsp;</p>

<p>...et 11 fiches itin&eacute;raires techniques.</p>

<ul><li>
	<p class="normal">Fiche 1&nbsp;: <a href="https://idele.fr/?eID=cmis_download&amp;oID=workspace%3A%2F%2FSpacesStore%2F5a06ed1a-bec8-45fc-a3e5-8ba783d0ccdf&amp;cHash=ac3db6b72e858fc5cf88267730bccfa1" target="_blank">Monophase r&eacute;gime sec - Ma&iuml;s grain humide, multi-tourteaux 35 % MAT, paille</a></p>
	</li>
	<li>
	<p>Fiche 2&nbsp;: <a href="https://idele.fr/?eID=cmis_download&amp;oID=workspace%3A%2F%2FSpacesStore%2F7cb0b14b-5f6e-449c-89c2-89178c4f1ac4&amp;cHash=2d63c8b3bac3a99a329c21100033b1ec" target="_blank">Monophase r&eacute;gime sec - C&eacute;r&eacute;ales &agrave; paille, foin de luzerne et&nbsp;multi-tourteaux 35 % MAT secs</a></p>
	</li>
	<li>
	<p>Fiche 3&nbsp;: <a href="https://idele.fr/?eID=cmis_download&amp;oID=workspace%3A%2F%2FSpacesStore%2F36adbf7b-ce43-4822-a5b7-53d6dc583c11&amp;cHash=15b8228feba077504396922ec3fccc11" target="_blank">Monophase r&eacute;gime sec - Mash 16 % MAT et paille</a></p>
	</li>
	<li>
	<p>Fiche 4&nbsp;: <a href="https://idele.fr/?eID=cmis_download&amp;oID=workspace%3A%2F%2FSpacesStore%2Fdbea54d2-37c1-4d68-895a-69feef312249&amp;cHash=bc43c7976e71be546280ea555509357b" target="_blank">Monophase r&eacute;gime semi-fourrager - Ma&iuml;s &eacute;pis entier ensil&eacute; et multi-tourteaux 35 % de MAT, foin et paille</a></p>
	</li>
	<li>
	<p>Fiche 5&nbsp;: <a href="https://idele.fr/?eID=cmis_download&amp;oID=workspace%3A%2F%2FSpacesStore%2Fcbe99bf5-4531-4140-a45d-666146f5ccab&amp;cHash=feb5c43b9ee5887413cc0f738587609d" target="_blank">Monophase r&eacute;gime semi-fourrager - Ma&iuml;s grain sec et enrubannage de luzerne, compl&eacute;mentaire azot&eacute; 28 % MAT et foin</a></p>
	</li>
	<li>
	<p>Fiche 6&nbsp;: <a href="https://idele.fr/?eID=cmis_download&amp;oID=workspace%3A%2F%2FSpacesStore%2F8a88ef5b-d1d3-48a9-b52b-67ad1351566d&amp;cHash=a7d80af9f451c380bca783112110ddee" target="_blank">Biphase r&eacute;gime semi-fourrager - Ma&iuml;s (ensilage &eacute;pis entier et grain) et multi-tourteaux 35 % de MAT, foin et paille</a></p>
	</li>
	<li>
	<p>Fiche 7&nbsp;: <a href="https://idele.fr/?eID=cmis_download&amp;oID=workspace%3A%2F%2FSpacesStore%2Fce825e3e-c97a-40da-a777-8cb07d4e56bf&amp;cHash=3301073a6460ccf4276de4ec0cfbee47" target="_blank">Biphase r&eacute;gime semi-fourrager - Ma&iuml;s (ensilage &eacute;pis entier et grain),multi-tourteaux 38 % de MAT et graine de soja, avec veau au pis</a></p>
	</li>
	<li>
	<p>Fiche 8&nbsp;: <a href="https://idele.fr/?eID=cmis_download&amp;oID=workspace%3A%2F%2FSpacesStore%2F1995b1a3-58d9-4c84-a113-e7cd82390c8d&amp;cHash=0f763046012b4b00ba0b4b09fa67c71a" target="_blank">Biphase r&eacute;gime semi-fourrager &agrave; base de c&eacute;r&eacute;ales (sec et ensilage), mash enrichi en lin, compl&eacute;mentaire azot&eacute; et luzerne fourrage</a></p>
	</li>
	<li>
	<p>Fiche 9&nbsp;: <a href="https://idele.fr/?eID=cmis_download&amp;oID=workspace%3A%2F%2FSpacesStore%2Fd35718b7-9ee8-4fd2-b809-430f72ae6c6f&amp;cHash=bd5079581ddc1f10b87594db827fac3f" target="_blank">Biphase r&eacute;gime semi-fourrager &agrave; base de c&eacute;r&eacute;ales (sec et ensilage), mash enrichi en lin, compl&eacute;mentaire azot&eacute; et luzerne fourrage</a></p>
	</li>
	<li>
	<p>Fiche 10&nbsp;: <a href="https://idele.fr/?eID=cmis_download&amp;oID=workspace%3A%2F%2FSpacesStore%2F71b8ad2f-24c8-44bd-9897-e92765d85a76&amp;cHash=7cc6c26e7085191d961590843c1bc97b" target="_blank">Biphase r&eacute;gime semi-fourrager &agrave; base d'ensilage d'herbe dominant et ma&iuml;s (ensilage et grain humide), prot&eacute;agineux et compl&eacute;mentaire azot&eacute; 40 % MAT</a></p>
	</li>
	<li>
	<p>Fiche 11&nbsp;: <a href="https://idele.fr/?eID=cmis_download&amp;oID=workspace%3A%2F%2FSpacesStore%2Ff8d8a33e-a518-4a97-9e54-fdf06cc8b38d&amp;cHash=db5776a010ad01d31a28ad07ec5eac29" target="_blank">Biphase r&eacute;gime fourrager avec pr&eacute;-engraissement au p&acirc;turage, finition r&eacute;gime sec</a></p>
	</li>
</ul><p>&nbsp;</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/sabots-dor-des-blondes-daquitaine-pour-produire-de-la-viande" target="_blank">[Sabots d'or] Des blondes d&rsquo;Aquitaine pour &laquo;&nbsp;produire de la viande&nbsp;&raquo;</a></div>

<p>&nbsp;</p>



L’institut de l’élevage a publié 11 itinéraires techniques et 5 fiches référence pour valoriser au mieux la finition des femelles Blondes d’Aquitaine.

[Blonde d’Aquitaine] Des recommandations pour la finition des vaches de boucherie

<p>Le conflit va fortement ralentir les &eacute;changes de produits laitiers avec la zone &laquo; Mer Noire &raquo;, notamment avec l&rsquo;UE-27. En particulier, un arr&ecirc;t quasi-total des exportations de produits laitiers des grands pays exportateurs vers la Russie est probable, compte tenu des r&eacute;torsions &eacute;conomiques et financi&egrave;res d&eacute;cid&eacute;es par les principaux pays occidentaux. Toutefois les flux en jeu &eacute;taient d&eacute;j&agrave; relativement modestes, surtout apr&egrave;s l&rsquo;embargo de 2014 suivant l&rsquo;annexion de la Crim&eacute;e par la Russie : en 2021, l&rsquo;Ukraine et la Russie repr&eacute;sentaient respectivement 1,5% et 1,1% des exportations totales de produits laitiers de l&rsquo;UE-27. Il n&rsquo;en reste pas moins que la guerre affecte d&egrave;s &agrave; pr&eacute;sent l&rsquo;activit&eacute; des trois principaux groupes laitiers fran&ccedil;ais (Danone, Lactalis et Savencia) implant&eacute;s dans les deux pays. C&ocirc;t&eacute; viande bovine, les importations russes et ukrainiennes de viande bovine &eacute;taient d&eacute;j&agrave; &agrave; l&rsquo;&eacute;tiage avant le d&eacute;but du conflit, notamment depuis l&rsquo;UE-27. C&ocirc;t&eacute; europ&eacute;en, les principaux risques concernent plut&ocirc;t les exportations de g&eacute;n&eacute;tique (animaux vivants pour la reproduction et semences) et certains coproduits comme les abats frais et congel&eacute;s et les cuirs dont les flux vers l&rsquo;Ukraine n&rsquo;ont cess&eacute; de progresser au cours de la derni&egrave;re d&eacute;cennie. Les exportations de bovins reproducteurs vers la Russie repr&eacute;sentaient 20% des volumes exp&eacute;di&eacute;s par l&rsquo;UE-27 entre 2018 et 2020. Pour les abats comme pour les cuirs, les parts de march&eacute; de l&rsquo;Ukraine repr&eacute;sentaient 5% de la valeur des exp&eacute;ditions totales de l&rsquo;UE-27 sur la m&ecirc;me p&eacute;riode. Autant les perturbations directes du commerce de produits animaux de l&rsquo;Union Europ&eacute;enne resteront modestes, autant les principaux impacts sont indirects, li&eacute;s &agrave; la flamb&eacute;e des march&eacute;s des grains, des engrais et de l&rsquo;&eacute;nergie qui sont et resteront majeur pour l&rsquo;ann&eacute;e qui vient, non seulement pour les fili&egrave;res ruminants, mais aussi pour la s&eacute;curit&eacute; alimentaire globale dans les pays importateurs nets.</p><h2>Le commerce ext&eacute;rieur de produits laitiers de l&rsquo;Ukraine et de la Russie en retrait</h2><h4>Ukraine : d&eacute;clin des &eacute;changes ext&eacute;rieurs</h4><p>Exportateur de produits laitiers, l&rsquo;Ukraine commer&ccedil;ait principalement avec la Russie jusqu&rsquo;&agrave; l&rsquo;annexion de la Crim&eacute;e en 2014. Depuis lors, les &eacute;changes commerciaux entre les deux pays se sont effondr&eacute;s. Parall&egrave;lement les exportateurs ukrainiens ont diversifi&eacute; leurs d&eacute;bouch&eacute;s en premier lieu vers les autres pays membres de l&rsquo;ex- CEI (Kazakhstan, Moldavie, G&eacute;orgie, Azerba&iuml;djan&hellip;) et en second lieu vers l&rsquo;UE. Cependant, le d&eacute;clin de la production laiti&egrave;re ukrainienne a progressivement entrain&eacute; le d&eacute;clin des exportations et la progression des importations, principalement de fromages et de produits frais en provenance de l&rsquo;UE.</p><p>Lire aussi&nbsp;<a href="https://idele.fr/detail-article/les-productions-bovines-ukrainiennes-pourraient-elles-profiter-de-laccord-avec-lue-dossier-economie-n493-novembre-2018">&rArr; Les productions bovines ukrainiennes pourraient-elles profiter de l&rsquo;accord avec l&rsquo;UE ? Dossier Economie de l'Elevage n&deg;493, Novembre 2018</a></p><h4><br>Des &eacute;changes ext&eacute;rieurs peu d&eacute;velopp&eacute;s</h4><p>Les &eacute;changes ext&eacute;rieurs en produits laitiers sont limit&eacute;s et s&rsquo;accompagnent d&rsquo;une d&eacute;gradation du solde commercial, devenu n&eacute;gatif en 2020 (-99 millions &euro;), premi&egrave;re ann&eacute;e depuis l&rsquo;ind&eacute;pendance de l&rsquo;Ukraine en 1991, sous l&rsquo;effet d&rsquo;une chute des exportations, divis&eacute;es par deux en dix ans &agrave; 227 millions &euro; en 2020 et d&rsquo;une progression des importations, essentiellement en provenance de l&rsquo;UE.</p><h4>Des exportations d&eacute;croissantes avec le d&eacute;clin de la production laiti&egrave;re</h4><p>Les transformateurs ukrainiens exportent essentiellement des commodit&eacute;s laiti&egrave;res dont les principaux d&eacute;bouch&eacute;s sont les pays membres de l&rsquo;ex CEI.</p><p>Malgr&eacute; la fermeture du march&eacute; russe et la baisse des disponibilit&eacute;s, les fabricants ukrainiens exportent encore vers une cinquantaine de destinations, pour 227 millions d&rsquo;euros en 2020. Les principaux d&eacute;bouch&eacute;s sont le Kazakhstan (36 millions &euro;), devant l&rsquo;UE-27 (32 millions &euro;), la Moldavie (31 millions &euro;), la G&eacute;orgie (20 millions &euro;) et les autres pays de la CEI.</p><p><a href="https://idele.fr/detail-article/la-guerre-en-ukraine-quels-possibles-impacts-sur-les-filieres-ruminants" target="_blank">Lire la suite de la note conjoncture Ukraine Idele n&deg;2 &ndash; le 11 mars 2022</a></p><p>&nbsp;</p><p>&nbsp;</p>


La guerre en Ukraine : quels possibles impacts sur les filières ruminants ?

<div>
<p>En 2020, le nombre d&rsquo;<a href="https://www.reussir.fr/lait/insemination">ins&eacute;minations</a> artificielles premi&egrave;res (IAP) r&eacute;alis&eacute;es par les &eacute;leveurs-ins&eacute;minateurs a bondi de 10&nbsp;% par rapport &agrave; 2019, selon l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage. <strong>L&rsquo;ins&eacute;mination par l&rsquo;&eacute;leveur (IPE) conna&icirc;t un engouement particulier depuis deux ans, et repr&eacute;sente d&eacute;sormais 12&nbsp;% des ins&eacute;minations r&eacute;alis&eacute;es.</strong> Le ph&eacute;nom&egrave;ne est tel que les coop&eacute;ratives modulent leurs services pour s&rsquo;adapter &agrave; cette activit&eacute;, &agrave; l&rsquo;image d&rsquo;Innoval, pr&eacute;sente dans le Grand Ouest et le Nord de la France.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="http://L&rsquo;ins&eacute;mination par l&rsquo;&eacute;leveur fait toujours plus d'adeptes">L&rsquo;ins&eacute;mination par l&rsquo;&eacute;leveur fait toujours plus d&rsquo;adeptes</a></div>

<p>Damien Behaghel est responsable du march&eacute; IPE : <em>&laquo;&nbsp;3 300 de nos&nbsp;27 000 adh&eacute;rents ins&eacute;minent eux-m&ecirc;mes. Nous les accompagnons selon leurs besoins.&nbsp;&raquo;</em> Parmi eux, Victor Charles, jeune &eacute;leveur install&eacute; &agrave; P&eacute;rign&eacute; (79), avec 80 Holstein. <em><strong>&laquo;&nbsp;J&rsquo;ai d&eacute;but&eacute; l&rsquo;IPE en 2019. Je voulais &ecirc;tre plus autonome dans la gestion de mon troupeau.&nbsp;&raquo;</strong></em> Si, comme Victor, vous envisagez de devenir &eacute;leveur-ins&eacute;minateur, voici quelques conseils pour se lancer.</p>

<div class="seqFleche">
<h3>R&eacute;fl&eacute;chir son projet en amont</h3>
</div>

<p><em>&laquo;&nbsp;L&rsquo;IPE, ce n&rsquo;est pas seulement la mise en place de la semence,</em> pr&eacute;vient Damien Behaghel. <em>Cette d&eacute;cision doit &ecirc;tre fond&eacute;e sur des crit&egrave;res allant au-del&agrave; des aspects financiers. Il faut avoir en t&ecirc;te l&rsquo;impact sur la reproduction du troupeau, son orientation <a href="https://www.reussir.fr/lait/genetique">g&eacute;n&eacute;tique</a>, la logistique et le temps de travail.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>&nbsp;</p>

<div class="clearl">&nbsp;</div>

<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/lait/sites/lait/files/_RLA366_REPRO_IPE_CHARLES.jpg" /><figcaption>Victor Charles a le projet d&rsquo;ins&eacute;miner lui-m&ecirc;me son troupeau depuis son installation. &laquo; J&rsquo;ai attendu trois ans pour me lancer, quand l&rsquo;organisation de l&rsquo;exploitation s&rsquo;est stabilis&eacute;e. &raquo; &copy; M. Giraud</figcaption></figure>
Victor a franchi le cap mi-2019. <em>&laquo;&nbsp;<strong>C&rsquo;&eacute;tait le moyen de m&rsquo;approprier pleinement le troupeau h&eacute;rit&eacute; de mon p&egrave;re.&nbsp;&raquo;</strong> </em>Le jeune &eacute;leveur s&rsquo;est nourri de l&rsquo;exp&eacute;rience de plusieurs voisins d&eacute;j&agrave; rod&eacute;s &agrave; la pratique. Victor r&eacute;alise toutes les ins&eacute;minations de son troupeau, soit environ 200 actes par an. <em>&laquo;&nbsp;Pour optimiser les co&ucirc;ts et garder un bon geste, il est conseill&eacute; de pratiquer au moins 100 IA par an</em>, estime Damien Behaghel.<em> En de&ccedil;&agrave;, la pratique peut &ecirc;tre justifi&eacute;e par la passion de la g&eacute;n&eacute;tique. Dans tous les cas, ce doit &ecirc;tre un choix &eacute;panouissant pour l&rsquo;&eacute;leveur.&nbsp;&raquo;</em>

<p>&nbsp;</p>

<div class="seqFleche">
<h3>Se former et &ecirc;tre accompagn&eacute;</h3>
</div>

<p>Les coop&eacute;ratives d&rsquo;ins&eacute;mination, les chambres d&rsquo;agriculture ou les entreprises distributrices de g&eacute;n&eacute;tique proposent des formations d&rsquo;&eacute;leveurs-ins&eacute;minateurs. <em>&laquo;&nbsp;Indispensable&nbsp;&raquo;</em>, selon Victor, qui a suivi quatre demi-journ&eacute;es dispens&eacute;es par Innoval, sur son exploitation.<strong><em> &laquo;&nbsp;J&rsquo;ai appris les gestes pratiques : rep&eacute;rer et manipuler le col de l&rsquo;ut&eacute;rus, passer le pistolet, confirmer les chaleurs &agrave; la palpation&hellip; J&rsquo;ai &eacute;galement revu les notions de reproduction et la manipulation des paillettes.&nbsp;&raquo;</em></strong> Les co&ucirc;ts varient selon l&rsquo;organisme, mais la plupart des formations sont &eacute;ligibles &agrave; la prise en charge Viv&eacute;a.</p>

<p>Tout au long de sa pratique de l&rsquo;IPE, l&rsquo;&eacute;leveur peut maintenir son accompagnement technique par la coop&eacute;rative. <em>&laquo;&nbsp;Tous nos services sont accessibles</em>, pr&eacute;cise Damien Behaghel,<em> notamment le suivi de reproduction. </em>&raquo; Le lien avec les professionnels de l&rsquo;ins&eacute;mination permet de confirmer l&rsquo;efficacit&eacute; de ses pratiques et de dresser des bilans de reproduction p&eacute;riodiques.</p>

<div class="seqFleche">
<h3>Bien suivre ses r&eacute;sultats de reproduction</h3>
</div>

<p>La synth&egrave;se 2020 de l&rsquo;Idele montre <strong>des r&eacute;sultats de r&eacute;ussite similaires entre les IAP mises en place par les ins&eacute;minateurs et celles mises en place par les &eacute;leveurs ins&eacute;minateur</strong>s, soit environ 60&nbsp;% d&rsquo;IAP f&eacute;condantes (sur le crit&egrave;re taux de non-retour des IAP &agrave; 90 jours).</p>

<p><em>&laquo;&nbsp;L&rsquo;important est de rester r&eacute;actif face &agrave; ses r&eacute;sultats de reproduction</em>, commente Damien Behaghel. <em><strong>Je conseille de maintenir un suivi de gestation pour avoir une bonne visibilit&eacute; et ne pas laisser d&eacute;river les indicateurs.</strong> Il est toujours possible de corriger ses pratiques ou de se reformer si besoin.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>Victor sollicite son v&eacute;t&eacute;rinaire pour les constats de gestation. <em>&laquo;&nbsp;Sa visite est un moment important, et va bien au-del&agrave; du diagnostic. Il me permet de comprendre les &eacute;checs de reproduction et leurs causes.&nbsp;&raquo;</em></p>

<div class="seqFleche">
<h3>Planifier sa strat&eacute;gie g&eacute;n&eacute;tique</h3>
</div>

<p>Pour pr&eacute;voir son stock de semences sur six mois, Victor &eacute;tablit un planning d&rsquo;accouplement, avec des objectifs de renouvellement du troupeau bien d&eacute;finis. <em>&laquo;&nbsp;Je travaille avec le technicien g&eacute;n&eacute;tique de la coop&eacute;rative. Nous d&eacute;terminons ensemble l&rsquo;orientation du troupeau et le choix des animaux &agrave; accoupler, pour obtenir trente g&eacute;nisses de bonne qualit&eacute; par an.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>Pour Damien Behaghel,<strong> il est indispensable de poser en amont sa strat&eacute;gie de renouvellement et faire le choix du niveau g&eacute;n&eacute;tique souhait&eacute; pour le troupeau, afin de disposer des paillettes ad&eacute;quates</strong> : Quels animaux sont destin&eacute;s &agrave; assurer le renouvellement ? Combien de g&eacute;nisses produire ? Quelle qualit&eacute; de semences ? L&rsquo;utilisation de g&eacute;n&eacute;tique non adapt&eacute;e peut rapidement faire stagner un troupeau.</p>

<div class="lireaussi">Pour aller plus loin : <a href="https://www.reussir.fr/lait/selection-la-revolution-genomique-ne-fait-que-commencer">La r&eacute;volution g&eacute;nomique ne fait que commencer !</a></div>

<p>Victor ventile ses achats entre de la semence laiti&egrave;re sex&eacute;e, de la conventionnelle et du croisement industriel, qui viennent compl&eacute;ter la reproduction par transplantation embryonnaire. <em>&laquo;&nbsp;Le r&eacute;approvisionnement en paillettes prend quinze jours, je dois anticiper les retours en chaleur et avoir un stock suffisant pour respecter le planning d&rsquo;accouplement.&nbsp;&raquo;</em></p>

<div class="seqFleche">
<h3>Disposer d&rsquo;&eacute;quipements de contention ad&eacute;quats</h3>
</div>

<p>Le syst&egrave;me de contention doit permettre de mettre les animaux au calme, sans &ecirc;tre d&eacute;rang&eacute; par les autres vaches, pour proc&eacute;der en toute s&eacute;curit&eacute; pour l&rsquo;&eacute;leveur et l&rsquo;animal. <strong>Un box de contention est bien s&ucirc;r l&rsquo;id&eacute;al. </strong>Les conditions de r&eacute;alisation de l&rsquo;IA influent sur la r&eacute;ussite. Victor a remplac&eacute; la barre au garrot de la table d&rsquo;alimentation par des cornadis : <em>&laquo;&nbsp;J&rsquo;ins&eacute;mine ou je fouille le matin ou le soir, apr&egrave;s la distribution de la ration, quand les vaches sont bloqu&eacute;es pour manger. Elles sont d&eacute;tendues. Il est important de travailler au calme, pour prendre le temps de me concentrer sur l&rsquo;animal, bien appr&eacute;hender son &eacute;tat et &eacute;ventuellement rep&eacute;rer des infections.&nbsp;&raquo;</em></p>

<div class="seqFleche">
<h3>D&eacute;gager du temps de travail</h3>
</div>

<p>L&rsquo;ins&eacute;mination d&rsquo;une vache demande en moyenne vingt minutes, estime Victor. Bloquer l&rsquo;animal, pr&eacute;parer le mat&eacute;riel, d&eacute;congeler puis d&eacute;poser la semence... La fouille des animaux, compl&eacute;mentaire au suivi de reproduction, doit aussi &ecirc;tre comptabilis&eacute;e. Il faut ajouter l&rsquo;intendance et l&rsquo;administratif : v&eacute;rifier et r&eacute;approvisionner ses stocks de semences et de consommables, et d&eacute;clarer les ins&eacute;minations.<em> &laquo;&nbsp;Un &eacute;leveur qui souhaite se lancer dans cette pratique doit avoir le temps de s&rsquo;y consacrer&nbsp;&raquo;</em>, confirme l&rsquo;&eacute;leveur, qui estime &agrave; <strong>une petite centaine d&rsquo;heures annuelles son activit&eacute; d&rsquo;IPE</strong>.</p>

<div class="seqFleche">
<h3>Se d&eacute;clarer aupr&egrave;s de l&rsquo;EDE</h3>
</div>

<p>&nbsp;</p>

<div class="clearl">&nbsp;</div>

<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/lait/sites/lait/files/_RLA366_REPRO_IPE_CUVE.jpg" /><figcaption>Avant de se lancer, l&rsquo;&eacute;leveur-ins&eacute;minateur doit se d&eacute;clarer aupr&egrave;s de l'EDE. &copy; Innoval</figcaption></figure>
Pour pouvoir d&eacute;tenir et utiliser du mat&eacute;riel g&eacute;n&eacute;tique, <strong>l&rsquo;&eacute;leveur-ins&eacute;minateur doit se d&eacute;clarer aupr&egrave;s de l&rsquo;EDE et indiquer le lieu de d&eacute;p&ocirc;t de la cuve de stockage, avant sa mise en service.</strong>

<p>&nbsp;</p>

<p>Au quotidien, l&rsquo;&eacute;leveur IPE doit assurer la tra&ccedil;abilit&eacute; des doses avec une tenue d&rsquo;inventaire, et enregistrer chaque ins&eacute;mination, dans un d&eacute;lai d&rsquo;un mois. Le d&eacute;lai moyen d&rsquo;enregistrement est de 17 jours et, s&rsquo;il s&rsquo;est am&eacute;lior&eacute; par rapport &agrave; 2019, il reste encore 20&nbsp;% des IA IPE d&eacute;clar&eacute;es hors d&eacute;lai. Ces IA sont d&eacute;class&eacute;es et la filiation des veaux est caduque.</p>

<div class="lireaussi">&Eacute;galement sur notre site : <a href="https://www.reussir.fr/lait/des-noms-en-t-pour-vos-vaches-en-2022">Des noms en T pour vos vaches en 2022</a></div>
</div>

<div class="outils__wrapper">
<div class="surtitre">
<h3>Chiffres cl&eacute;s</h3>
</div>

<h2>EARL de la Roseraie</h2>

<div class="relance">Troupeau : 80 vaches prim&rsquo;Holstein</div>

<div class="relance">Livraison 2021&nbsp;: 835 000 litres &agrave; la laiterie Terra Lacta</div>

<div class="relance">Intervalle v&ecirc;lage-v&ecirc;lage : 367 jours</div>

<div class="relance">Coefficient d&rsquo;utilisation de paillettes : 1,7</div>
</div>



L’insémination par l’éleveur implique bien plus que la seule mise en place de la semence. Victor Charles, éleveur en Deux-Sèvres, et Damien Behaghel, responsable IPE chez Innoval, partagent leur expérience avec les futurs éleveurs-inséminateurs.

Insémination par l’éleveur : comment bien se préparer

<p>Sp&eacute;cialis&eacute; depuis 30 ans dans la conception et la fabrication d&rsquo;automoteurs d&eacute;di&eacute;s &agrave; l&rsquo;&eacute;pandage, le constructeur n&eacute;erlandais pr&eacute;sente avec son dernier mod&egrave;le l&rsquo;&eacute;pure de son savoir-faire. Le Trac VT5536 est dot&eacute; d&rsquo;un moteur Scania de 550 ch conforme &agrave; Stage V, d&eacute;livrant un couple de 2465 Nm &agrave; 1350 tr/min, et de la transmission continue VVT550, d&eacute;velopp&eacute;e en interne, avec une plage de r&eacute;glage de 0 &agrave; 40 km/h (1080 tr/min &agrave; 40 km/h). L&rsquo;automoteur est &eacute;quip&eacute; en s&eacute;rie d'une unit&eacute; de filtration avec une pompe volum&eacute;trique de 12m3. La capacit&eacute; de chargement atteint 16 000 l/min, remplissant la cuve de 22m3 en une minute et demie. Le concept du bras d'aspiration assure un chargement &agrave; la fois &agrave; gauche et &agrave; droite.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/4/4/9/4379446-1-fre-FR/4ed45df74d56-capture-d-e-cran-2022-03-12-a-09-52-31-jpg" alt="Le Trac VT5536 peut recevoir en option le syst&egrave;me de t&eacute;l&eacute;gonflage BDWS" height="1128" width="2148" /><figcaption>Le Trac VT5536 peut recevoir en option le syst&egrave;me de t&eacute;l&eacute;gonflage BDWS</figcaption></figure>

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<h2>Porte-outils</h2><p>Selon Vredo, la combinaison du poids relatif (19,7 t &agrave; vide), de la direction en crabe et de la r&eacute;partition du poids et des ponts moteurs permet d'utiliser l&rsquo;automoteur dans les champs tr&egrave;s t&ocirc;t en saison. Gr&acirc;ce &agrave; l'unit&eacute; pompe-filtre d&eacute;tachable et &agrave; la cuve &agrave; lisier amovible, le VT5536 peut &ecirc;tre utilis&eacute; comme porte-outils. Positionn&eacute;e tr&egrave;s en avant, la cabine int&egrave;gre le syst&egrave;me de commande Vredo Trac Control, un joystick et des &eacute;crans multifonctions. Le syst&egrave;me de t&eacute;l&eacute;gonflage BDWS est disponible en option.</p>


Le véhicule à quatre roues directrices embarque une cuve en polyester de 22 m3 amovible. Convertible en porte-outils, le Trac VT5536 sera disponible au printemps 2023.

Vredro présente son nouvel enfouisseur automoteur Trac VT5536

<p>C'est &agrave; l'occasion du Conseil des Ministres du 2 mars dernier que la d&eacute;cision a &eacute;t&eacute; prise. &Acirc;g&eacute; de 67 ans, Jean-Francis Treffel a quitt&eacute; ses fonctions de pr&eacute;fet de l'Allier le mardi 15 mars dernier. Il sera remplac&eacute; par Val&eacute;rie Hatsch, nomm&eacute;e en Conseil des Ministres en date du 9 mars.<br><br><strong>L'ensemble des forces vives salu&eacute; </strong><br>Lundi 15 mars, le pr&eacute;fet de l'Allier, a souhait&eacute; r&eacute;unir les forces vives bourbonnaises avec lesquelles il a eu l'occasion de travailler tout au long de cette ann&eacute;e. L'occasion pour lui de dresser le bilan des actions auxquelles il a tenu &agrave; associer tous les partenaires de l'&Eacute;tat : &laquo; Le bilan de l'action d'un pr&eacute;fet n'est pas le sien mais celui d'un travail r&eacute;alis&eacute; en synergie par les agents de l'&Eacute;tat dans le territoire sous son autorit&eacute;. Je suis fier d'avoir servi l'&Eacute;tat dans ce beau d&eacute;partement de l'Allier et de n'avoir cess&eacute;, sans rel&acirc;che, de le valoriser. Durant ce temps pass&eacute; dans l'Allier, je me suis efforc&eacute;, comme je l'ai toujours fait, de donner une direction &agrave; l'action de l'&Eacute;tat sur le territoire, conforme aux valeurs qui sont les miennes, en coh&eacute;rence avec celles de la R&eacute;publique &raquo;.<br>Un peu plus d'une ann&eacute;e &agrave; la t&ecirc;te de la pr&eacute;fecture de l'Allier qui aura permis &agrave; Jean-Francis Treffel de travailler sur de nombreux dossiers. Tout d'abord, la crise sanitaire li&eacute;e &agrave; la Covid-19 et la mise en place du dispositif de vaccination partout sur l'ensemble du territoire, au plus pr&egrave;s des habitants.<br><br><strong>L'&eacute;conomie au centre des priorit&eacute;s </strong><br>Le volet &eacute;conomique, a occup&eacute;, lui aussi, les journ&eacute;es du pr&eacute;fet, notamment la mise en place du &laquo; Plan France Relance &raquo; et son enveloppe de cent milliards d'euros allou&eacute;s par l'&Eacute;tat sur deux ann&eacute;es. &Agrave; celui-ci, s'ajoutent ceux de l'emploi et l'&eacute;ducation avec &laquo; la mise en place du SNU (Service National Universel) avec une belle promotion en 2021 que j'ai eu le plaisir de saluer. 2022 s'av&egrave;re prometteur pour ce dispositif et cette jeunesse &raquo; tout en d&eacute;veloppant &laquo; les services civiques et l'engagement citoyen &raquo; et favorisant &laquo; l'acc&egrave;s des jeunes au travail, notamment dans notre d&eacute;partement qui concentre 7.9% de la population active au ch&ocirc;mage, par la signature de contrats tels que le CEJ, le plan &laquo; un jeune, une solution, valorisation des missions locales &raquo;.<br><br><strong>L' A79 en bonne voie </strong><br>La s&eacute;curit&eacute; routi&egrave;re et l'am&eacute;nagement de la future A79, ancienne RCEA, mais aussi la mise en place de l'observatoire de s&eacute;curit&eacute; du monde agricole ont &eacute;galement &eacute;t&eacute; au centre des priorit&eacute;s pour Jean-Francis Treffel.<br><br><strong>Des relations privil&eacute;gi&eacute;es avec le monde de l'agriculture </strong><br>Monsieur le pr&eacute;fet de l'Allier a aussi largement &eacute;voqu&eacute; ses relations avec les professionnels de l'agriculture qui occupe &laquo; une place pr&eacute;pond&eacute;rante donn&eacute;e &agrave; l'essence du territoire bourbonnais &raquo; en indiquant avoir eu &laquo; plaisir &agrave; travailler avec le pr&eacute;sident de la Chambre d'agriculture de l'Allier ainsi qu'avec les repr&eacute;sentants de toutes les professions agricoles &raquo;. Il a &eacute;galement insist&eacute; sur le fait que l'&Eacute;tat s'est efforc&eacute; de &laquo; maintenir et stabiliser les aides Pac fix&eacute;es &agrave; 500 millions d'euros sur le territoire national &raquo;.<br>Une p&eacute;riode pendant laquelle le pr&eacute;fet a pu constater les d&eacute;g&acirc;ts sur les vignes de Saint-Pour&ccedil;ain li&eacute;s au gel, en mars 2021, ce qui lui a permis de mettre en place un &laquo; dispositif d'urgence par le biais d'activation d'aides &raquo;.<br><br><strong>Patrimoine et culture en atouts </strong><br>Le pr&eacute;fet de l'Allier gardera aussi le souvenir d'un d&eacute;partement riche d'un patrimoine et d'une culture porteurs d'avenir : &laquo; le 24 juillet 2021, Vichy a &eacute;t&eacute; inscrite parmi les onze villes europ&eacute;ennes comme &laquo; grandes villes d'eaux d'Europe &raquo; au patrimoine mondial de l'Unesco. Cette inscription a permis de r&eacute;-impulser le thermalisme vichyssois et la ville de Vichy comme terre d'excellence sportive &raquo; en appuyant sur &laquo; l'inauguration de la m&eacute;diath&egrave;que Samuel-Paty, &agrave; Moulins, en hommage &agrave; ce fils de l'Allier, martyr de notre R&eacute;publique, dont la m&eacute;moire ne doit jamais s'effacer de notre conscience collective &raquo;.<br>Jean-Francis Treffel qui a termin&eacute; cette c&eacute;r&eacute;monie de d&eacute;part par ces mots : &laquo; Victor Hugo disait &laquo; le souvenir, c'est la pr&eacute;sence invisible &raquo;. Je garderai des souvenirs pr&eacute;cieux de l'Allier et vous remercie encore collectivement pour les bons moments, les bonnes actions, les bons projets men&eacute;s ou partag&eacute;s ensemble. Merci &agrave; toutes et tous et je souhaite la bienvenue, avant l'heure, &agrave; Madame Val&eacute;rie Hatsch, qui, je l'esp&egrave;re, aura autant de plaisir que moi &agrave; travailler dans cette belle maison, avec vous, et pour cet attachant territoire du Bourbonnais &raquo;.</p>


Après treize mois aux commandes de l'administration départementale, le préfet de l'Allier passe la main à Valérie Hatsch.

Préfecture de l'Allier : Jean-Francis Treffel passe la main

<p>D&eacute;j&agrave; bien repartis en hausse d&eacute;but f&eacute;vrier avec les craintes d&rsquo;un conflit potentiel, les prix de l&rsquo;orge, du bl&eacute; et du ma&iuml;s ont &eacute;t&eacute; propuls&eacute;s respectivement de 110, 120 et 130 &euro;/t en deux semaines &agrave; la suite du d&eacute;clenchement de l&rsquo;invasion de l&rsquo;Ukraine par la Russie. C&rsquo;est l&rsquo;orge qui a grimp&eacute; le plus mod&eacute;r&eacute;ment et le ma&iuml;s le plus fortement.</p><p>Le conflit a entra&icirc;n&eacute; la fermeture des ports ukrainiens de la mer Noire ainsi que des ports russes de la mer d&rsquo;Azov m&ecirc;me si quelques autorisations ont quand m&ecirc;me &eacute;t&eacute; n&eacute;goci&eacute;es par la Turquie, gros client en bl&eacute; de la Russie, pour le chargement de bateaux dans la mer d&rsquo;Azov. Le conflit a entra&icirc;n&eacute; aussi la mise en place de sanctions envers la banque centrale russe et l&rsquo;exclusion de plusieurs banques russes de la plateforme bancaire internationale Swift. Cette situation fait craindre des d&eacute;fauts possibles de la part des op&eacute;rateurs russes et rend tr&egrave;s prudents beaucoup d&rsquo;importateurs, d&rsquo;autant plus que les primes d&rsquo;assurances pour l&rsquo;affr&egrave;tement des gros bateaux en mer Noire ont explos&eacute;.</p><p>Cette situation suscite aussi beaucoup de r&eacute;actions de panique&nbsp;: plusieurs pays de l&rsquo;UE ont annonc&eacute; vouloir bloquer leurs exportations ou constituer des r&eacute;serves de mani&egrave;re unilat&eacute;rale alors que cela n&rsquo;est pas compatible avec la r&eacute;glementation du march&eacute; unique. D&rsquo;autres pays, hors UE, ont annonc&eacute; des blocages effectifs, comme la Serbie et la Moldavie.&nbsp;</p><h2><strong>Les chutes oblig&eacute;es des exportations de la</strong><strong> mer Noire</strong></h2><p>Une des premi&egrave;res cons&eacute;quences du conflit porte donc sur le trafic au d&eacute;part des deux pays, Ukraine et Russie. Les chargements maritimes ont quasiment stopp&eacute; au d&eacute;part d&rsquo;Ukraine. Pour l&rsquo;orge, cela n&rsquo;a pas une grande importance pour le march&eacute; mondial car l&rsquo;Ukraine, qui assure cette campagne environ 18 % des exportations mondiales, avait d&eacute;j&agrave; r&eacute;alis&eacute; l&rsquo;essentiel de ses exportations d&rsquo;orge. Cela explique que le prix de l&rsquo;orge a moins grimp&eacute; que celui du bl&eacute; et du ma&iuml;s.</p><p>La part de l&rsquo;Ukraine dans les exportations mondiales de bl&eacute; est moins &eacute;lev&eacute;e (14 %) que pour l&rsquo;orge&nbsp;; n&eacute;anmoins, cela repr&eacute;sente de plus gros volumes export&eacute;s et, surtout, le programme d&rsquo;exportation de bl&eacute; du pays n&rsquo;&eacute;tait pas termin&eacute; fin f&eacute;vrier. Nous estimons ainsi qu&rsquo;au moins 5 millions de tonnes de bl&eacute; ukrainien risquent d&rsquo;&ecirc;tre &laquo;&nbsp;retir&eacute;es&nbsp;&raquo; du march&eacute; mondial entre mars et juin 2022, stock&eacute;es voire d&eacute;grad&eacute;es et perdues pour une petite partie.</p><p>En ma&iuml;s, la part de l&rsquo;Ukraine dans les exportations mondiales est proche de 20 %. Potentiellement, nous pr&eacute;voyions que l&rsquo;Ukraine exporterait environ 33 millions de tonnes de ma&iuml;s au cours de la campagne actuelle. Si le conflit se prolonge pendant l&rsquo;&eacute;t&eacute;, l&rsquo;Ukraine peut perdre environ les 12 millions de tonnes qui lui restaient &agrave; exporter entre maintenant et la fin du mois de septembre. Il s&rsquo;agit d&rsquo;une chute colossale, dans un march&eacute; mondial d&eacute;j&agrave; assez tendu.</p><p>Les r&eacute;ductions possibles d&rsquo;exportations sont beaucoup plus difficiles &agrave; estimer pour la Russie&nbsp;; d&rsquo;une part, &eacute;videmment, comme pour l&rsquo;Ukraine, la dur&eacute;e du conflit reste un al&eacute;a de taille, et d&rsquo;autre part les flux au d&eacute;part des ports russes ne sont pas compl&egrave;tement arr&ecirc;t&eacute;s. La Russie va continuer de privil&eacute;gier ses destinations traditionnelles mais beaucoup d&rsquo;autres vont devoir se priver des c&eacute;r&eacute;ales russes, de bl&eacute; surtout, les flux du pays en orge et en ma&iuml;s &eacute;tant beaucoup plus modestes.</p><h2><strong>L&rsquo;UE &agrave; con</strong><strong>tribution pour exporter plus et importer moins</strong></h2><p>Le remaniement des flux mondiaux va forcer les autres pays exportateurs &agrave; maximiser leurs ventes. En bl&eacute;, ce sera l&rsquo;Australie, l&rsquo;Inde, l&rsquo;Am&eacute;rique du Nord et l&rsquo;UE dont la France. En ma&iuml;s, ce sera l&rsquo;Am&eacute;rique du Nord et du Sud principalement. L&rsquo;UE va &ecirc;tre doublement concern&eacute;e&nbsp;:</p><ul><li>Elle va devoir exporter plus de bl&eacute; que pr&eacute;vu et le retour en gr&acirc;ce de la France cette semaine sur le march&eacute; alg&eacute;rien en atteste, apr&egrave;s le passage &agrave; vide li&eacute; &agrave; la fois &agrave; la qualit&eacute; des bl&eacute;s fran&ccedil;ais et aux diff&eacute;rends diplomatiques entre les deux pays&nbsp;;</li><li>L&rsquo;UE va devoir importer moins de ma&iuml;s que pr&eacute;vu car il n&rsquo;appara&icirc;t pas envisageable de trouver suffisamment de ma&iuml;s alternatif, d&rsquo;autant plus que la Serbie, gros fournisseur de l&rsquo;UE, annonce de son c&ocirc;t&eacute; vouloir stopper ses ventes pour prot&eacute;ger son march&eacute; int&eacute;rieur.</li></ul><p>L&rsquo;envol&eacute;e du prix des mati&egrave;res premi&egrave;res agricoles vient fortement p&eacute;naliser les productions animales. La nouvelle hausse du prix des hydrocarbures est aussi une cons&eacute;quence du conflit qui affecte beaucoup les bilans des c&eacute;r&eacute;ales&nbsp;: les utilisateurs voient leur co&ucirc;t de production s&rsquo;envoler et cela devrait &agrave; court terme venir r&eacute;duire les productions industrielles, comme celle du bio&eacute;thanol par exemple.</p><p>Malgr&eacute; tout, m&ecirc;me si les utilisations se contractent, les bilans c&eacute;r&eacute;aliers de l&rsquo;UE et de la France sont en train de se tendre nettement pour la fin de la campagne en cours 2021/22. Il en est de m&ecirc;me &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle de la plan&egrave;te, soudainement priv&eacute;e d&rsquo;environ 15 millions de tonnes de c&eacute;r&eacute;ales ukrainiennes et russes. Avec cette offre &laquo;&nbsp;mise en berne&nbsp;&raquo;, les stocks des autres exportateurs mondiaux dont l&rsquo;UE s&rsquo;annoncent extr&ecirc;mement bas pour la fin de la campagne.</p><h2><strong>Des cons&eacute;quen</strong><strong>ces &agrave; moyen terme aussi</strong></h2><p>Si le conflit s&rsquo;&eacute;ternise, son impact sur la campagne 2022/23 sera encore plus fort. En effet, &agrave; cause de la hausse des prix des hydrocarbures et des engrais, les co&ucirc;ts de production pour les cultures se sont envol&eacute;s, alors qu&rsquo;ils &eacute;taient d&eacute;j&agrave; tr&egrave;s hauts, et cela va affecter les rendements partout dans le monde. En Ukraine, les semis de printemps qui d&eacute;butent ne vont pas pouvoir se d&eacute;rouler normalement&nbsp;: non seulement le pays sera handicap&eacute; pour ses exportations mais sa production de c&eacute;r&eacute;ales risque de s&rsquo;effondrer. Il va falloir des r&eacute;ductions drastiques de consommation pour que le bilan mondial des c&eacute;r&eacute;ales puisse s&rsquo;&eacute;quilibrer en 2022/23. Or, pour l&rsquo;instant, les utilisations mondiales &eacute;taient attendues en hausse, que ce soit pour le secteur humain, industriel ou animal avec la reprise &eacute;conomique apr&egrave;s Covid. D&rsquo;ores et d&eacute;j&agrave;, les prix cot&eacute;s pour la prochaine campagne nous ont conduits &agrave; &laquo;&nbsp;couper&nbsp;&raquo; cette demande pr&eacute;vue pour la prochaine campagne. N&eacute;anmoins, si le conflit perdure, il faudra la r&eacute;duire plus fortement encore et cela pourrait &ecirc;tre source de graves troubles sociaux dans les pays tr&egrave;s d&eacute;pendants des importations.</p><p style="font-family: Montserrat,sans-serif;font-size:1.6em;"> <img style="vertical-align:middle;" src="https://www.strategie-grains.com/images/expert.png" alt=""/> <strong> L'avis de Tallage</strong></p><p style="font-family: Montserrat,sans-serif;"><strong> Les bilans des c&eacute;r&eacute;ales europ&eacute;ennes et fran&ccedil;aises voient leurs stocks de fin de campagne r&eacute;tr&eacute;cir &agrave; grande vitesse alors que la situation s&rsquo;annon&ccedil;ait plus confortable en France avant le conflit. La suite est incertaine et va d&eacute;pendre de la dur&eacute;e du conflit mais la nouvelle envol&eacute;e des co&ucirc;ts de production des cultures indique d&eacute;j&agrave; que des pertes de rendement sont probables. Les prix, beaucoup plus hauts en euros qu&rsquo;en 2008, se sont d&eacute;j&agrave; ajust&eacute;s pour refl&eacute;ter cette tension potentielle. Si le conflit perdure en mer Noire et continue de priver le monde de tonnages importants de c&eacute;r&eacute;ales, leur &eacute;volution &agrave; venir d&eacute;pendra de la vitesse &agrave; laquelle les utilisations se contracteront. </strong> </p>



L’Europe doit exporter plus que prévu et importer moins : la campagne 2021/22 en cours est très touchée mais la prochaine pourrait l’être aussi à moins d’une forte réduction de la demande.

Céréales : quel premier bilan dresser quinze jours après le début de la guerre en mer Noire ?

<p>La volatilit&eacute; reste le ma&icirc;tre-mot sur les march&eacute;s, avec par exemple une amplitude de 25&euro;/t sur le march&eacute; du bl&eacute; le 10 mars sur Euronext. En l&rsquo;absence d&rsquo;offre russe et ukrainienne &agrave; l&rsquo;export, la demande internationale s&rsquo;oriente vers l&rsquo;Europe et en particulier vers la France, ce qui continue de soutenir les prix sur des niveaux tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;s. <em>&laquo;&nbsp;Ainsi l&rsquo;appel d&rsquo;offre de l&rsquo;Alg&eacute;rie en bl&eacute; cette semaine devrait se concr&eacute;tiser pour partie au moins par des achats origines fran&ccedil;aises&nbsp;&raquo;, </em>indique Agritel dans une note. Cette semaine, le bl&eacute; sur Euronext est venu chercher un record sur l&rsquo;&eacute;ch&eacute;ance mai 2022 &agrave; 425 &euro;/t.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/grandes-cultures" target="_blank" title="">Consultez vos cours et march&eacute;s en d&eacute;tail sur Pleinchamp</a>
</aside>
<p>Dans ce contexte, les bilans fran&ccedil;ais ont &eacute;t&eacute; r&eacute;ajust&eacute;s&nbsp;: le 9 mars, FranceAgriMer a augment&eacute; ses estimations d&rsquo;exportations de bl&eacute; fran&ccedil;ais de 50&nbsp;000 tonnes vers l&rsquo;Union europ&eacute;enne et de 800&nbsp;000 tonnes vers les pays tiers par rapport au mois dernier. Au total, les volumes fran&ccedil;ais de bl&eacute; export&eacute;s devraient s&rsquo;&eacute;tablir &agrave; 17,9 millions de tonnes, contre 16,8 Mt pr&eacute;vus en f&eacute;vrier. Le stock de fin de campagne est revu &agrave; la baisse, passant sous la barre des 3 millions de tonnes (2,96 Mt), contre 3,6 Mt le mois dernier.</p><h2>Tensions sur le ma&iuml;s</h2><p>Le march&eacute; du ma&iuml;s est lui aussi extr&ecirc;mement tendu, les cours ayant atteint un niveau record cette semaine, &agrave; 351,50 &euro;/t sur l&rsquo;&eacute;ch&eacute;ance juin sur Euronext. Selon Agritel, il reste encore 7,8 Mt de ma&iuml;s &agrave; importer en Europe, et l&rsquo;Ukraine est normalement l&rsquo;une des principales sources d&rsquo;importation. Les acheteurs europ&eacute;ens doivent donc revoir leurs sources d&rsquo;approvisionnement, et se tournent notamment vers l&rsquo;origine fran&ccedil;aise. Mais cette derni&egrave;re est loin de pouvoir r&eacute;pondre &agrave; la demande totale.</p><p>FranceAgriMer a ainsi r&eacute;ajust&eacute; &agrave; la hausse les estimations d&rsquo;exportations de ma&iuml;s de 20&nbsp;000 tonnes vers les pays tiers et de 220&nbsp;000 tonnes vers l&rsquo;Union europ&eacute;enne, pour un total de 5,7 Mt export&eacute;es. Le stock de fin de campagne est lui, abaiss&eacute; &agrave; 1,97 Mt contre 2,03 Mt le mois dernier.</p><h2>Incertitudes pour la prochaine campagne</h2><p>Pour la prochaine campagne, les inqui&eacute;tudes sont grandissantes quant aux surfaces qui pourront &ecirc;tre emblav&eacute;es en Ukraine.</p><p>En France, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/semis-d-hiver-en-france-moins-de-ble-plus-d-orge-et-de-colza" target="_blank">les surfaces de c&eacute;r&eacute;ales d&rsquo;hiver</a> sont en repli par rapport &agrave; l&rsquo;an dernier et par rapport &agrave; la moyenne des cinq derni&egrave;res ann&eacute;es.</p><p>Selon le rapport C&eacute;r&eacute;&rsquo;Obs de FranceAgriMer publi&eacute; le 11 mars, le stade &eacute;pi 1 cm est atteint pour 13% des surfaces fran&ccedil;aises de bl&eacute; tendre, 13% des surfaces de bl&eacute; dur et 10% des surfaces d&rsquo;escourgeon. Les orges de printemps sont sem&eacute;es &agrave; hauteur de 76%, 27% sont au stade de lev&eacute;e et 14% sont au stade d&eacute;but tallage. Les conditions de culture sont jug&eacute;es &laquo;&nbsp;bonnes &agrave; tr&egrave;s bonnes&nbsp;&raquo; pour 92% des bl&eacute;s tendres, 88% des bl&eacute;s durs et 89% des orges d&rsquo;hiver.</p>


La guerre en Ukraine rebat les cartes des échanges des grains et affole les marchés. Pour compenser une partie des volumes en provenance de la Mer Noire, les exportations françaises de blé et de maïs sont revues à la hausse et les stocks de fin de campagne à la baisse.

Blé et maïs : les stocks français revus à la baisse

<p class="MsoPlainText">Actuellement,<em> "on a &eacute;limin&eacute; environ 1,2 million d'animaux et on estime qu'on a encore trois millions d'animaux qui restent &agrave; abattre"</em> dans le Grand Ouest, a indiqu&eacute; le minist&egrave;re de l'Agriculture &agrave; la presse le 11 mars. L'ampleur de cette crise d&eacute;passe d'ores et d&eacute;j&agrave; celle de l'an dernier, surtout circonscrite au Sud-Ouest. Pr&egrave;s de 500 foyers avaient &eacute;t&eacute; recens&eacute;s dans des &eacute;levages et 3,5 millions de volailles, essentiellement des canards, abattues.</p><p class="MsoPlainText">Cette saison, depuis le premier cas d&eacute;tect&eacute; fin novembre, 649 foyers ont &eacute;t&eacute; comptabilis&eacute;s dans des &eacute;levages, selon le minist&egrave;re. Et plus de quatre millions de volailles ont &eacute;t&eacute; euthanasi&eacute;es, la plupart dans le Sud-Ouest, avant m&ecirc;me les nouveaux abattages massifs. La situation est surtout critique dans le d&eacute;partement la Vend&eacute;e o&ugrave; le nombre de foyers a bondi en quelques jours : de 74 dimanche &agrave; 187 au dernier bilan. La zone comporte de nombreux &eacute;levages de volailles, dont certains consid&eacute;r&eacute;s comme <em>"strat&eacute;giques"</em> car produisant des animaux servant &agrave; la reproduction. Sont aussi pr&eacute;sents des couvoirs, <em>"vraiment cl&eacute;s pour la reprise d'activit&eacute; dans quelques semaines quand on aura assaini la zone"</em>, rel&egrave;ve le minist&egrave;re.</p><p class="MsoPlainText">Un couvoir a d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; contamin&eacute;, <em>"tous les autres sont prot&eacute;g&eacute;s et l'objectif, c'est de cr&eacute;er une zone tampon tout autour des couvoirs pour pr&eacute;server nos capacit&eacute;s productrices pour l'avenir"</em>, poursuit-il.</p><p class="MsoPlainText"><em>"On va avoir des pertes &eacute;conomiques ph&eacute;nom&eacute;nales qui sont prises en charge tout ou partie par l'&Eacute;tat. Malgr&eacute; tout, il y aura des co&ucirc;ts de d&eacute;g&acirc;ts collat&eacute;raux, un manque de production (de volailles, ndlr) dans les semaines &agrave; venir qui va &ecirc;tre certain"</em>, note le syndicaliste Christophe Labour, de la FNSEA.</p><p class="MsoPlainText"><em>"Malgr&eacute; la tr&egrave;s grande mobilisation collective de toute la fili&egrave;re avicole fran&ccedil;aise, ce rebond inattendu d'influenza aviaire risque de profond&eacute;ment r&eacute;duire la disponibilit&eacute; de foie gras, comme des autres produits de volailles"</em>, estime l'interprofession du foie gras Cifog.</p>


La brusque flambée des contaminations d'élevages par la grippe aviaire dans le Grand Ouest de la France, principalement en Vendée, impose l'abattage de millions de volailles pour "assainir la zone".

Expansion de la grippe aviaire, des millions d'animaux à abattre dans l'Ouest

<p>La nutrition animale fran&ccedil;aise s&rsquo;est engag&eacute;e pour atteindre le &laquo;&nbsp;z&eacute;ro d&eacute;forestation import&eacute;e&nbsp;&raquo; avant le 1<sup>er</sup> janvier 2025.<a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/deforestation-lalimentation-animale-lance-le-manifeste-zero-deforestation-importee" target="_blank" title="L&rsquo;alimentation animale lance le manifeste &laquo; z&eacute;ro d&eacute;forestation import&eacute;e &raquo;"> </a><strong><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/deforestation-lalimentation-animale-lance-le-manifeste-zero-deforestation-importee" target="_blank" title="L&rsquo;alimentation animale lance le manifeste &laquo; z&eacute;ro d&eacute;forestation import&eacute;e &raquo;">Le Manifeste d&rsquo;engagement, lanc&eacute; le 2 mars lors du Salon International de l&rsquo;agriculture</a>, y a d&eacute;j&agrave; recueilli ses premi&egrave;res signatures dont celle d&rsquo;Alicoop</strong> (5 usines, 355 000 t fabriqu&eacute;es &agrave; 85% non OGM).</p>

<p>Filiale de la coop&eacute;rative Oc&eacute;alia, le fabricant est engag&eacute; depuis le milieu des ann&eacute;es 90 dans les fili&egrave;res non OGM et veut encore r&eacute;duire ses importations en accentuant son approvisionnement local gr&acirc;ce au d&eacute;veloppement de la culture dans la zone de la coop&eacute;rative (Nord de la R&eacute;gion Nouvelle Aquitaine). <strong>Le projet vise les 7 000 ha de soja</strong>&nbsp;: les adh&eacute;rents de la coop&eacute;rative en ont sem&eacute; 1000 l&rsquo;an dernier et le service agronomie a identifi&eacute; 5 000 hectares suppl&eacute;mentaires qui r&eacute;pondent d&eacute;j&agrave; aux conditions p&eacute;doclimatiques et d&rsquo;acc&egrave;s &agrave; l&rsquo;eau exig&eacute; par le soja (moins gourmand toutefois en eau que le ma&iuml;s). Pour atteindre les surfaces envisag&eacute;es, il faudrait disposer d&rsquo;acc&egrave;s &agrave; l&rsquo;eau suppl&eacute;mentaires.</p>

<p>Avec un rendement moyen de 3 t/ha (2,5 t/ha sans eau et 3,5 ha/t avec irrigation), <strong>ces 7 000 hectares apporteraient les 15 000 t de graines n&eacute;cessaires aux fili&egrave;res non OGM d&rsquo;Alicoop</strong>. C&rsquo;est le fabricant d&rsquo;aliments qui porterait l&rsquo;investissement industriel (6,5 M&euro; pour la trituration), les coop&eacute;ratives partenaires s&rsquo;engageant pour les surfaces et le stockage des graines. D&egrave;s le bouclage du financement (autofinancement, soutien de la r&eacute;gion Nouvelle Aquitaine dans le cadre du plan prot&eacute;ines r&eacute;gional, &eacute;ventuel soutien du Plan France Relance) les travaux pourraient d&eacute;marrer pour une unit&eacute; op&eacute;rationnelle en 2024.</p>

<p>Le projet associe Alicoop, des c&eacute;r&eacute;aliers, les coop&eacute;ratives actionnaires d&rsquo;Alicoop et des &eacute;leveurs. Il est en cours d&rsquo;&eacute;tude avec la soci&eacute;t&eacute; de d&eacute;veloppement Solea D&eacute;veloppement (Oc&eacute;alia, S&egrave;vre et Belle, Cap Faye, Terra Lacta, Caveb, Alicoop, Cr&eacute;dits agricoles).</p>

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Le fabricant d’aliments pour animaux Alicoop a été l’un des premiers à signer le Manifeste d’engagement « zéro déforestation importée » lancé lors du récent Salon International de l’agriculture par La Coopération agricole Nutrition animale et le Snia. Il prévoit d’investir dans sa propre unité de trituration de soja.

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