Christine, d&eacute;j&agrave; install&eacute;e &agrave; proximit&eacute; avec 35 vaches allaitantes, et J&eacute;r&eacute;my, ouvrier agricole, cherchaient depuis longtemps une ferme adapt&eacute;e &agrave; leurs besoins. <a href="https://www.feve.co/les-feves-financees/la-ferme-de-dormeilloux?utm_source=plein_champ&amp;utm_medium=referral&amp;utm_campaign=nouvelle_feve&amp;utm_content=dormeilloux" title="">La ferme de Dormeilloux</a>, avec sa maison d'habitation et ses vastes terrains, repr&eacute;sentait une opportunit&eacute; inesp&eacute;r&eacute;e. Cependant, ils faisaient face &agrave; un obstacle financier majeur : l'achat de la ferme.La SAFER avait d&eacute;j&agrave; valid&eacute; leur projet, mais l&rsquo;acquisition restait hors de port&eacute;e financi&egrave;re. C'est alors qu'ils ont d&eacute;couvert <a href="https://www.feve.co/installation-agricole?utm_source=plein_champ&amp;utm_medium=social&amp;utm_campaign=site&amp;utm_content=article_dormeilloux" title="">FEVE</a>, une structure qui aide les agriculteurs &agrave; financer et &agrave; d&eacute;velopper leurs projets gr&acirc;ce &agrave; des investisseurs et investisseuses citoyens. Leur projet a pu se concr&eacute;tiser en un mois seulement.


 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/6/3/2/7/6287236-1-fre-FR/2ea64e5b45eb-copie-de-visuels-newsletter-horizontal-1920-x-950-px-jpg" alt="" height="500" width="1920" /></figure>

<h2>Les pratiques agro&eacute;cologiques</h2><div class="citation">
 "On est contents de pr&eacute;server ces surfaces-l&agrave;, c&rsquo;est tr&egrave;s important."
</div>
D&egrave;s l'acquisition, Christine et J&eacute;r&eacute;my ont entam&eacute; la conversion de la ferme en agriculture biologique. Ils maintiennent les prairies permanentes multi-esp&egrave;ces et pratiquent le p&acirc;turage tournant, favorisant ainsi la biodiversit&eacute; et la r&eacute;silience &eacute;cologique. La mise en place de haies et le maintien des surfaces herbag&egrave;res renforcent cette d&eacute;marche agro&eacute;cologique, essentielle dans une r&eacute;gion o&ugrave; l&rsquo;agroforesterie est peu d&eacute;velopp&eacute;e.Si vous aussi, vous souhaitez assurer la transmission de votre ferme,&nbsp;<a href="https://www.feve.co/transmettre-ma-ferme?utm_source=plein_champ&amp;utm_medium=social&amp;utm_campaign=cedants_formulaire&amp;utm_content=article_cheminot">contactez FEVE</a>.

Christine et Jérémy ont repris la ferme de Dormeilloux dans l'Orne, en Normandie, avec l’ambition de convertir ses 73 hectares en agriculture biologique. Historiquement dédiée à l’élevage équin, cette ferme accueille désormais également un atelier bovin viande. Située à 25 minutes d'Alençon, cette exploitation bénéficie de prairies permanentes, idéales pour un système de pâturage tournant.

Installation réussie pour Christine et Jérémy dans l'Orne

Conjoncture &ndash; &nbsp;Les courants d&rsquo;affaires ne sont pas tr&egrave;s dynamiques cette semaine et le seront encore moins &agrave; l&rsquo;approche du 15&nbsp;ao&ucirc;t. L&rsquo;&eacute;volution de notre soci&eacute;t&eacute; de consommation fait changer les mentalit&eacute;s, avec des professionnels de la viande qui prennent plus facilement des cong&eacute;s les 15&nbsp;premiers jours d&rsquo;ao&ucirc;t, ce qui lib&egrave;re &eacute;galement les chauffeurs et tout le personnel. Du c&ocirc;t&eacute; des industriels, la gestion de cette p&eacute;riode est compliqu&eacute;e avec de nombreux int&eacute;rimaires sur les cha&icirc;nes de production, avec des cadences ralenties.La belle r&eacute;ussite des JO, et les nombreux supporters pr&eacute;sents sur les sites g&eacute;n&egrave;rent une bonne activit&eacute; pour les fast-foods et les restaurants (m&ecirc;me si ces derniers ne servent pas toujours de viande fran&ccedil;aise). Les repas servis aux athl&egrave;tes aux d&eacute;buts des JO ont &eacute;t&eacute; critiqu&eacute;s, au niveau des quantit&eacute;s servies, du manque de prot&eacute;ines (&oelig;ufs, viandes&hellip;). La Sodexo qui g&egrave;re cette activit&eacute; de restauration au sein du village olympique a tr&egrave;s vite r&eacute;agi pour faire taire ces pol&eacute;miques. C&rsquo;est chose faite, car, depuis tout semble aller mieux.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Ce renforcement des quantit&eacute;s se ressent sur la demande de viande hach&eacute;e fra&icirc;che.
</aside>
Sur le reste du territoire, la consommation se montre &eacute;galement plus r&eacute;guli&egrave;re avec le retour &agrave; des temp&eacute;ratures plus estivales. Les barbecues sont ressortis, avec une demande dans les commerces qui se montre d&eacute;j&agrave; plus soutenue sur les brochettes et les pi&egrave;ces &agrave; griller.Cette m&eacute;t&eacute;o, plus propice &agrave; la consommation, sera en revanche perturb&eacute;e par le grand week-end de chass&eacute;-crois&eacute; du 15&nbsp;ao&ucirc;t avec de nombreux Franciliens sur les routes. Mais ce retour marquera &eacute;galement une p&eacute;riode de r&eacute;approvisionnent pour les boucheries et les magasins des grandes m&eacute;tropoles. Le cheptel allaitant qui conna&icirc;t une forte d&eacute;capitalisation b&eacute;n&eacute;ficie de conditions d&rsquo;enherbement des prairies assez favorables pour cette p&eacute;riode de l&rsquo;ann&eacute;e. Les disponibilit&eacute;s sont mesur&eacute;es et permettent une bonne r&eacute;sistance des prix.

Conjoncture : les besoins sont plus réguliers sur les zones de villégiature alors que l’offre se tasse.

[Cours et Marché bovins]  La demande se renforce

L&rsquo;Europe dispose-t-elle des capacit&eacute;s fonci&egrave;res n&eacute;cessaires pour satisfaire la production d&rsquo;&eacute;nergie renouvelable et son objectif de neutralit&eacute; carbone en 2040, conform&eacute;ment &agrave; la directive europ&eacute;enne sur les &eacute;nergies renouvelables (RED), sans oblit&eacute;rer la production agricole et sans porter atteinte aux zones naturelles&nbsp;? Une analyse du Bureau europ&eacute;en de l&rsquo;environnement (BEE) r&eacute;pond par l&rsquo;affirmative. Se fondant sur une &eacute;tude du JRC (Joint Research Center), un organisme de recherche &eacute;manant de la Commission europ&eacute;en, le BEE estime que seulement 2,2 % du total des terres de l'UE seront n&eacute;cessaires pour atteindre l&rsquo;objectif alors que 5,2% de ces m&ecirc;mes terres peuvent &ecirc;tre consid&eacute;r&eacute;es comme &laquo; adapt&eacute;es &raquo; au d&eacute;veloppement de l'&eacute;nergie solaire et &eacute;olienne, sur la base de crit&egrave;res agricoles, environnementaux et techniques stricts.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/agrivoltaisme-et-photovoltaisme-au-sol-l-essentiel-du-cadre-reglementaire" target="_blank" title="">Agrivolta&iuml;sme et photovolta&iuml;sme au sol : l&rsquo;essentiel du cadre r&eacute;glementaire</a>
</aside>
<h2>La France en position favorable&hellip;</h2>Cependant, tous les pays sont loin d&rsquo;&ecirc;tre &eacute;gaux. Si l&rsquo;Italie et l&rsquo;Allemagne font partie des pays affichant un d&eacute;ficit de terres &eacute;ligibles, la France est en situation favorable, tout comme l&rsquo;Espagne et la Roumanie, en situation de surplus. Un contexte qui impliquera &laquo;&nbsp;la cr&eacute;ation d&rsquo;un super-r&eacute;seau &nbsp;europ&eacute;en pour connecter les ressources, &eacute;quilibrer la distribution &eacute;nerg&eacute;tique et parvenir &agrave; une d&eacute;carbonation &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle de l&rsquo;UE&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise le BEE.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/photovoltaique-en-toiture-ou-tracker-solaire-quelle-technologie-choisir" target="_blank" title="">Photovolta&iuml;que en toiture ou tracker solaire : Quelle technologie choisir ?</a>
</aside>
En France, pour ce qui du photovolta&iuml;sme au sol, l&rsquo;&eacute;tude du BEE estime que 2,22% du territoire y est propice alors que 0,3% serait requis pour produire les 101GW programm&eacute;s. En ce qui concerne le photovolta&iuml;que en toiture, la capacit&eacute; requise de 158 GW n&eacute;cessiterait 0,17% de la superficie totale du territoire alors que 0,24% sont disponibles pour des am&eacute;nagements adapt&eacute;s. Enfin pour l&rsquo;&eacute;olien terrestre, la capacit&eacute; requise d&rsquo;ici &agrave; 2040 (82 GW) &eacute;quivaudra &agrave; 1,46% du territoire alors que le potentiel est estim&eacute; &agrave; 2,72%.<h2>&hellip; mais des handicaps</h2>Le BEE pointe tout de m&ecirc;me deux b&eacute;mols. Le premier r&eacute;side dans &laquo;&nbsp;l&rsquo;opposition locale aux d&eacute;veloppements &eacute;oliens et solaires qui s&rsquo;accro&icirc;t&nbsp;&raquo;, lesquelles n&eacute;cessiteront des&nbsp;proc&eacute;dures de consultation &laquo;&nbsp;significatives&nbsp;&raquo; pour satisfaire les objectifs de production d&rsquo;&eacute;nergies renouvelables. Le second est li&eacute; &agrave; la &laquo;&nbsp;complexit&eacute; bureaucratique&nbsp;&raquo;, qui a toujours constitu&eacute; &laquo;&nbsp;un d&eacute;fi important pour les le d&eacute;ploiement efficace des &eacute;nergies renouvelables&nbsp;&raquo;. Le BEE attend de voir si <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/agrivoltaisme-face-a-la-rente-des-champs-de-silicium-le-pari-d-une-terre-nourriciere" target="_blank">la loi d&rsquo;Acc&eacute;l&eacute;ration de production d&rsquo;&eacute;nergies renouvelables</a> (APER), vot&eacute;e en mars 2023, sera effectivement mise en &oelig;uvre d&rsquo;ici au 1er juillet 2026.

Une étude du Bureau européen de l’environnement (BEE) estime que le France dispose de suffisamment de terres pour développer l’énergie solaire et éolienne sans compromettre la production alimentaire ou nuire aux écosystèmes. A deux réserves près.

En France, les terres agricoles à l’abri de la course aux énergies renouvelables

Apr&egrave;s la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne, qui r&eacute;clame <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/fco-la-conf-reclame-une-cellule-de-crise" target="_blank">l&rsquo;ouverture d&rsquo;une cellule de crise et des mesures de soutien</a> pour les &eacute;leveurs du sud-ouest, menac&eacute;s par une &laquo;&nbsp;recrudescence brutale&nbsp;&raquo; de la fi&egrave;vre catarrhale ovine (FCO), c&rsquo;est au tour de la FNSEA et de ses associations sp&eacute;cialis&eacute;es (FNB, FNEC, FNO, FNPL), avec les JA, les Chambres d&rsquo;agriculture et la Coop&eacute;ration agricole de monter au cr&eacute;neau. &laquo;&nbsp;L&rsquo;Etat se doit d&rsquo;apporter dans les meilleurs d&eacute;lais les r&eacute;ponses concr&egrave;tes attendues par les &eacute;leveurs et d&rsquo;agir pour que les impacts sanitaires et &eacute;conomiques soient maitris&eacute;s&nbsp;&raquo;, r&eacute;clament les organisations dans un communiqu&eacute;.<h2>Des vaccins contre la&nbsp;FCO mais pas contre la MHE</h2>La FCO et la maladie h&eacute;morragique &eacute;pizootique (MHE) sont deux maladies virales transmises par des culico&iuml;des, des moucherons de petite taille (1 &agrave; 3 mm) qui se contaminent en piquant un premier animal infect&eacute; avant de &nbsp;transmettre le virus en piquant des animaux indemnes.La FCO est pr&eacute;sente en France continentale (s&eacute;rotypes 4 et 8) et en Corse (s&eacute;rotype 4) depuis novembre 2017. Depuis, le 1er&nbsp;janvier 2018,&nbsp;l'ensemble du territoire national continental est en zone r&eacute;glement&eacute;e&nbsp;vis-&agrave;-vis des s&eacute;rotypes 4 et 8 de la FCO.&nbsp;Apr&egrave;s les Pays-Bas et la Belgique, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/fco-mise-en-place-d-une-zone-regulee-le-long-de-la-frontiere-belge">la France est d&eacute;sormais confront&eacute;e &agrave; l&rsquo;&eacute;mergence d&rsquo;un nouveau s&eacute;rotype</a> (FCO 3), d&eacute;tect&eacute; le 5 ao&ucirc;t dans le d&eacute;partement du Nord.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/fco-mise-en-place-d-une-zone-regulee-le-long-de-la-frontiere-belge" target="_blank" title="">FCO&nbsp;: mise en place d&rsquo;une zone r&eacute;gul&eacute;e de long de la fronti&egrave;re belge</a>
</aside>
Anticipant l&rsquo;arriv&eacute;e de ce nouveau s&eacute;rotype, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture avait pris des dispositions pour faire homologuer des vaccins d&eacute;di&eacute;s. Gratuite et volontaire, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/fco-une-campagne-de-vaccination-volontaire-et-gratuite-dans-la-zone-regulee-du-nord-est" target="_blank">la campagne de vaccination d&eacute;marrera &agrave; compter du 14 ao&ucirc;t au sein d&rsquo;un zone r&eacute;gul&eacute;e longue de 150 km</a> entre le Pas-de-Calais et la Moselle, susceptible de prot&eacute;ger 600.000 ovins et 2 millions de bovins.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/mhe-un-risque-de-reactivation-et-d-extension-a-tout-le-pays-cet-ete" target="_blank" title="">MHE : un risque de r&eacute;activation et d&rsquo;extension &agrave; tout le pays cet &eacute;t&eacute;</a>
</aside>
En ce qui concerne <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/maladie-hemorragique-epizootique-453-foyers-detectes-dans-6-departements-du-sud-ouest" target="_blank">la MHE, d&eacute;tect&eacute;e pour la premi&egrave;re fois en France en septembre 2023</a>, il n&rsquo;existe pas de vaccin. Au 1er ao&ucirc;t, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture faisait &eacute;tat de 4350 foyers,&nbsp;un chiffre relativement stable, affectant 20 d&eacute;partements, avec une concentration sur le pi&eacute;mont pyr&eacute;n&eacute;en mais des cas d&eacute;tect&eacute;s en Vend&eacute;e, dans les Deux-S&egrave;vres ou encore dans le Morbihan.&nbsp;Au cours de l&rsquo;hiver, le gouvernement avait d&eacute;bloqu&eacute; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/mhe-les-deux-guichets-ouverts-premiers-paiements-des-fevrier" target="_blank">un fonds d&rsquo;urgence de 50 millions d&rsquo;euros</a> et port&eacute; &agrave; 90% le taux de prise en charge des frais v&eacute;t&eacute;rinaires.<h2>Deux maladies favoris&eacute;es par le changement climatique</h2>La MHE et la FCO sont des maladies favoris&eacute;es par le changement climatique. &laquo;&nbsp;Les larves de&nbsp;culico&iuml;des&nbsp;et les adultes r&eacute;sistent mieux pendant l&rsquo;hiver et il est beaucoup plus rare d&rsquo;observer plusieurs semaines cons&eacute;cutives d&rsquo;inactivit&eacute; vectorielle&nbsp;&raquo;, rel&egrave;ve <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/moucherons-les-culicoides-des-insectes-vecteurs-de-la-fco-et-de-la-mhe">le GDS de la Creuse</a>.&nbsp;FCO et MHE ne sont pas transmissibles &agrave; l&rsquo;Homme.

Des vaccins gratuits pour tous, l’indemnisation de l’intégralité des pertes et l’activation d’une diplomatie sanitaire propre à assurer la circulation des animaux : telles sont les attentes des éleveurs de ruminants confrontés à la FCO et la MHE, deux maladies vectorielles favorisées par le changement climatique.

FCO, MHE : les éleveurs appellent à l’aide

Comme les vaches et les ch&egrave;vres, les brebis sont beaucoup plus sensibles que les Hommes &agrave; la chaleur. En effet, pass&eacute; une vingtaine de degr&eacute;s, et suivant le taux d&rsquo;humidit&eacute; de l&rsquo;air, les brebis sont tr&egrave;s rapidement en stress thermique. Pour &eacute;valuer le degr&eacute; de stress des animaux, une simple observation du troupeau donne d&eacute;j&agrave; de bonnes indications.Une fois les animaux en stress thermique, les cons&eacute;quences sur leur sant&eacute; et leur production sont nombreuses&nbsp;: baisse g&eacute;n&eacute;rale de l&rsquo;immunit&eacute;, baisse de la production laiti&egrave;re, des taux et des performances de reproduction, augmentation des pathologies, des boiteries et de la fragilit&eacute; des agneaux. Enfin, dans les cas extr&ecirc;mes, les animaux n&rsquo;arrivent plus &agrave; contr&ocirc;ler la situation et meurent.<h2>Quelles solutions ?</h2>Tout d&rsquo;abord il faut se poser les bonnes questions&nbsp;: les brebis ont-elles un acc&egrave;s suffisant &agrave; l&rsquo;eau, en b&acirc;timent et au p&acirc;turage&nbsp;? Consomment-elles suffisamment de sel qui les incite &agrave; boire&nbsp;? Ont-elles une alimentation adapt&eacute;e aux fortes chaleurs&nbsp;? Au p&acirc;turage est-ce que les brebis ont de l&rsquo;ombre&nbsp;? Sont-elles sorties aux heures les plus fra&icirc;ches&nbsp;? Les b&acirc;timents sont-ils bien ventil&eacute;s ou au contraire &agrave; l&rsquo;int&eacute;rieur c&rsquo;est &eacute;touffant&nbsp;? Une fois les points faibles de son exploitation identifi&eacute;s, des actions correctrices peuvent &ecirc;tre mises en place&nbsp;tels que l&rsquo;ajout d&rsquo;abreuvoirs et/ou de brasseurs d&rsquo;air, l&rsquo;am&eacute;lioration de la ventilation et bien d&rsquo;autres encore. En revanche, prendre du recul sur son &eacute;levage n&rsquo;&eacute;tant pas toujours facile, un conseiller peut intervenir. Il pourra, avec un &oelig;il ext&eacute;rieur, faire un &eacute;tat des lieux des pratiques et proposer des solutions. Une visite peut &ecirc;tre programm&eacute;e avec L&eacute;a Carrere, conseill&egrave;re en b&acirc;timent et sant&eacute; du troupeau &agrave; FODSA &ndash; GDS Aveyron.La r&eacute;daction &ndash; source FODSA GDS Aveyron

L’été est enfin là et la canicule s’installe. Comment les brebis ressentent-elles ces grosses chaleurs ? Que peut-on faire pour leur apporter un peu de bien-être, limiter les problèmes de santé et les pertes de production ?

Ça chauffe dans les bergeries ! quelques conseils

[Vid&eacute;o]&nbsp;Agricultrice et consultante, Marjorie a explor&eacute; la conduite de projet en agriculture, au service de la r&eacute;silience des fili&egrave;res. La bourse Nuffield lui a permis de financer un voyage d'&eacute;tude dans des pays soumis &agrave; des contextes complexes tel que le Zimbabw&eacute; et le P&eacute;rou.<figure style="text-align: left;">
 <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/PphtnitYUA8?autoplay=0"
 frameborder="0"></iframe>
 <figcaption>nuffield</figcaption>
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Étude des Facteurs clés de succès pour la résilience des Filières Agricoles à l'Internationale

<h2>Avec quelle innovation avez-vous remport&eacute; un Sommet d&rsquo;Or&nbsp;?&nbsp; </h2>Romain Dumont&nbsp;: Il s&rsquo;agit du MPEV 600 CT, un enfonce-pieu &agrave; percussion, sans aucune vibration dans le mat du porteur. Il poss&egrave;de une pince de pr&eacute;hension des piquets pour que l&rsquo;utilisateur puisse travailler seul depuis la cabine, sans risque. On a remport&eacute; le prix pour cette machine en 2022. Vincent Engelbach&nbsp;: C&rsquo;&eacute;tait en 2014, et c&rsquo;&eacute;tait avec le filet TamaNet+ Edge to Edge. C&rsquo;est un filet qui sert &agrave; presser des balles rondes de 4500 m&egrave;tres de long, conditionn&eacute; dans un rouleau de 30 cm de diam&egrave;tre. Le rouleau est facile &agrave; manier et &agrave; mettre en place dans la presse et on doit le changer moins r&eacute;guli&egrave;rement que ceux contenant 3000 m&egrave;tres de filet. L&rsquo;agriculteur gagne donc du temps. Il y a aussi un b&eacute;n&eacute;fice &eacute;cologique, car on met beaucoup moins de plastique autour des bottes, donc on produit moins de d&eacute;chets.&nbsp;<h2>Comment est n&eacute;e l&rsquo;id&eacute;e de cette innovation&nbsp;? </h2>Romain Dumont&nbsp;: Dans notre fonctionnement, on travaille beaucoup en accompagnant nos clients sur le terrain, donc on est partis des remont&eacute;es lors de ces moments d&rsquo;&eacute;change. Le principal retour, c&rsquo;est qu&rsquo;il y a de moins en moins de monde sur les exploitations, donc les &eacute;leveurs ont besoin d&rsquo;outils qui permettent de travailler seul, tout en &eacute;tant de plus en plus efficace. D&rsquo;o&ugrave; l&rsquo;id&eacute;e de permettre aux agriculteurs d&rsquo;enfoncer des pieux de cl&ocirc;ture en toute autonomie. Vincent Engelbach&nbsp;: A l&rsquo;origine de l&rsquo;entreprise Tama, il y a des agriculteurs. Nous avons donc en t&ecirc;te les pr&eacute;occupations de ce domaine. Tama s&rsquo;est diversifi&eacute;e dans la production de plastique et nous avons fait le lien entre ce savoir en plasturgie, et nos besoins en tant qu&rsquo;agriculteurs. L&rsquo;id&eacute;e est venue de la principale contrainte quand on presse des bottes&nbsp;de foin ou de paille : il faut que tout s&rsquo;encha&icirc;ne rapidement, d&egrave;s que le soleil est au beau fixe sur plusieurs jours. Plus le filet est long, plus on gagne du temps, car on manipule plus facilement les rouleaux, et on perd moins de temps &agrave; recharger la presse.&nbsp;<h2>Quelles ont &eacute;t&eacute; les retomb&eacute;es apr&egrave;s avoir re&ccedil;u un Sommet d&rsquo;Or&nbsp;? </h2>Romain Dumont&nbsp;: D&eacute;j&agrave;, c&rsquo;&eacute;tait une grande fiert&eacute; d&rsquo;avoir une machine reconnue comme une innovation aupr&egrave;s de tout le monde, d&rsquo;autant plus qu&rsquo;avec Yanigav, nous avions d&eacute;j&agrave; re&ccedil;u deux Sommets d&rsquo;Or. Cela &eacute;tant, &ccedil;a reste une publicit&eacute; ph&eacute;nom&eacute;nale. Le Sommet de l&rsquo;&Eacute;levage, c&rsquo;est l&rsquo;un des meilleurs salons fran&ccedil;ais dans le domaine, et c&rsquo;est &eacute;norm&eacute;ment regard&eacute;. Donc c&rsquo;est une reconnaissance &eacute;norme d&rsquo;y &ecirc;tre r&eacute;compens&eacute;. Mais par la suite, apr&egrave;s avoir re&ccedil;u le prix, il a fallu aller d&eacute;montrer l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t de l&rsquo;innovation sur le terrain. J&rsquo;ai pass&eacute; une ann&eacute;e de folie, car on a eu &eacute;norm&eacute;ment de demandes d&rsquo;informations et de d&eacute;monstrations. Toutes mes interventions n&rsquo;ont pas donn&eacute; lieu &agrave; un achat, mais &ccedil;a reste le mod&egrave;le le plus vendu de notre catalogue. Vincent Engelbach&nbsp;: J&rsquo;&eacute;tais commercial dans l&rsquo;entreprise &agrave; l&rsquo;&eacute;poque, en 2014. Le prix avait permis de g&eacute;n&eacute;rer des contenus sur le produit&nbsp;: des articles, de la communication&hellip; Et &ccedil;a a rassur&eacute; nos clients de le voir r&eacute;compens&eacute;. Aujourd&rsquo;hui, dans cette gamme, c&rsquo;est la technologie qu&rsquo;on vend le plus. Et cette ann&eacute;e on a d&eacute;cid&eacute; de pr&eacute;senter deux nouvelles innovations au concours des Sommets d&rsquo;Or. D&rsquo;une part, l&rsquo;EZWeb, un filet qui permet de lier les balles rondes en &eacute;tant 100 % recyclable car autonettoyant et d&rsquo;autre part, la technologie de ficelle haute densit&eacute; TamaTwine+ Impax. Elle s&rsquo;adresse aux balles carr&eacute;es et permet d&rsquo;absorber les chocs re&ccedil;us par la balle dans la presse. Cette ficelle, plus fine et plus souple, permet d&rsquo;&eacute;carter les risques de glisse et de casse aux n&oelig;uds, de r&eacute;duire l&rsquo;usure des presses et d&rsquo;augmenter l&rsquo;autonomie aux champs avec des bobines contenant jusqu&rsquo;&agrave; 1800 m&egrave;tres.&nbsp;Les deux soci&eacute;t&eacute;s interrog&eacute;es, Tama et Yanigav, seront pr&eacute;sentes lors du Sommet de l&rsquo;&Eacute;levage, du 1er au 4 octobre prochains.&nbsp;Plus d'informations :Site internet : <a href="https://www.sommet-elevage.fr" target="_blank" title="">www.sommet-elevage.fr</a> R&eacute;seaux sociaux : <a href="https://www.facebook.com/SommetElevage/" target="_blank" title="">Facebook</a> - <a href="https://www.instagram.com/sommetelevage/" target="_blank" title="">Instagram</a> - <a href="https://www.tiktok.com/@sommetelevage?" target="_blank" title="">TikTok</a> - <a href="https://twitter.com/sommetelevage" title="">Twitter</a> - <a href="https://fr.linkedin.com/company/sommet-de-l-elevage" target="_blank" title="">LinkedIn</a>

Chaque année, au Sommet de l’Élevage, plusieurs dizaines d’entreprises présentent une innovation qui concourt pour obtenir un Sommet d’Or. Ce prix récompense les apports d’un produit ou d’un service en termes de confort, de sécurité, de bénéfice économique… Et bien souvent, change la destinée d’une entreprise. Exemple avec les témoignages de Romain Dumont, directeur commercial pour la société Yanigav, et Vincent Engelbach, de l’entreprise Tama. Toutes les deux ont reçu un Sommet d’Or, respectivement en 2022 et 2014.

[Témoignage] Lauréats du Sommet d’Or : leur réussite entre reconnaissance, ventes et image

Depuis quelques ann&eacute;es, la r&eacute;ussite de l&rsquo;implantation des colzas est devenue beaucoup plus al&eacute;atoire, sous l&rsquo;effet de la pr&eacute;cocification des semis, induite par l&rsquo;incertitude des pluies, et de l&rsquo;accentuation de la pression parasitaire, renforc&eacute;e par le retrait de mol&eacute;cules (chlorpyriphos, phosmet) et le d&eacute;veloppement de la r&eacute;sistance aux pyr&eacute;thrino&iuml;des.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/colza-le-risque-altise-s-invite-dans-le-choix-varietal" target="_blank" title="">Colza : le risque altise s&rsquo;invite dans le choix vari&eacute;tal</a>
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Pour d&eacute;jouer la fatalit&eacute;, qui a vu <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/il-faut-sauver-la-sole-de-colza">la sole de colza passer sous le seuil du million d&rsquo;ha</a> lors de la campagne 2020-2021, avec des d&eacute;g&acirc;ts collat&eacute;raux en cascade (gestion des assolements, souverainet&eacute; prot&eacute;ique, potentiel&nbsp;mellif&egrave;re&hellip;), Terres Inovia a d&eacute;velopp&eacute; le concept de &laquo;&nbsp;colza robuste&nbsp;&raquo;, consistant &agrave; essayer de prendre de vitesse les ravageurs, &agrave; commencer par les grosses altises adultes.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/comment-le-colza-tente-de-s-affranchir-des-insecticides-et-des-coleopteres" target="_blank" title="">Comment le colza tente de s&rsquo;affranchir des insecticides (et des col&eacute;opt&egrave;res)</a>
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Probl&egrave;me&nbsp;: la recherche d&rsquo;un colza &agrave; 4 feuilles avant l&rsquo;arriv&eacute;e des grosses altises adultes, entraine un risque de faim d&rsquo;azote pr&eacute;matur&eacute; &agrave; l&rsquo;automne. Cette faim d&rsquo;azote, augmente la sensibilit&eacute; du colza aux attaques larvaires, notamment pour ceux sem&eacute;s avant le 25 ao&ucirc;t, plus sujets aux faims d&rsquo;azote pr&eacute;coces que ceux sem&eacute;s plus tardivement. Second probl&egrave;me&nbsp;: en zone vuln&eacute;rable, l&rsquo;apport d&rsquo;azote &agrave; l&rsquo;automne &eacute;tait jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sente interdit, jusqu&rsquo;&agrave; ce que Terres Inovia fasse valoir ses arguments aupr&egrave;s des autorit&eacute;s. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/9/9/6/6286996-1-fre-FR/098f76872020-occitanie-png" alt="Conditions d&rsquo;apport d&rsquo;azote min&eacute;ral sur colza en Occitanie (Source Terres Inovia)" height="984" width="1634" /><figcaption>Conditions d&rsquo;apport d&rsquo;azote min&eacute;ral sur colza en Occitanie (Source Terres Inovia)</figcaption></figure>

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R&eacute;sultat&nbsp;: depuis l&rsquo;instauration du 7&egrave;me Programme d&rsquo;actions national (PAN7) nitrates et ses d&eacute;clinaisons r&eacute;gionales (PAR), il est d&eacute;sormais possible, pour les semis 2024, d&rsquo;appliquer jusqu&rsquo;&agrave; 30 unit&eacute;s d&rsquo;azote de type III (azote min&eacute;ral) en v&eacute;g&eacute;tation (&agrave; partir du stade 4 feuilles) entre le 1er septembre et le 15 octobre, sur des colzas sem&eacute;s avant le 25 ao&ucirc;t et sur des sols &agrave; faible disponibilit&eacute; en azote. Pour conna&icirc;tre dans le d&eacute;tail les dispositions propres &agrave; chaque r&eacute;gion, il faut se r&eacute;f&eacute;rer &agrave; l&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; sign&eacute; par le Pr&eacute;fet de R&eacute;gion.<h2>Azote au semis et/ou en v&eacute;g&eacute;tation&#8239;: les diff&eacute;rents cas de figure possibles</h2>- colza remplissant les conditions de l&rsquo;apport en v&eacute;g&eacute;tation&#8239;: apport possible au semis et en v&eacute;g&eacute;tation- colza sem&eacute; avant le 25/08 mais ne remplissant pas les conditions de l&rsquo;apport en v&eacute;g&eacute;tation&nbsp;: apport possible jusqu&rsquo;au 31/08 uniquement- colza sem&eacute; entre le 25/08 et 31/08&#8239;: apport possible jusqu&rsquo;au 31/08 uniquement- colzas sem&eacute;s apr&egrave;s le 31/08&#8239;: aucun apport possible autre que l&rsquo;apport localis&eacute; d&rsquo;un engrais compos&eacute; dans la limite de 10 unit&eacute;s d&rsquo;azote

Les Programmes d’actions régionaux (PAR) nitrates autorisent, sous conditions, l’apport de 30 unités maxi d’azote entre le 1er septembre et le 15 octobre, afin de fortifier les colzas semés avant le 25 août, de prendre de vitesse les grosses altises et de sécuriser l'installation de la culture.

Un petit coup de « pousse » de 30 unités d’azote pour des colzas robustes

Ce foyer, &laquo;&nbsp;confirm&eacute; le 5 ao&ucirc;t&nbsp;&raquo; par l'agence sanitaire Anses, est le premier en France de ce s&eacute;rotype, &laquo;&nbsp;la maladie &eacute;tant jusqu'alors pr&eacute;sente uniquement aux Pays-Bas, en Allemagne et en Belgique&nbsp;&raquo;, souligne la pr&eacute;fecture. &nbsp;La fi&egrave;vre catarrhale ovine (FCO), qui n'est pas transmissible aux humains, est d&eacute;j&agrave; pr&eacute;sente en France, avec les s&eacute;rotypes 4 (en Corse) et 8 (en France continentale).&nbsp;La FCO, &eacute;galement dite &laquo;&nbsp;maladie de la langue bleue&nbsp;&raquo;, se manifeste par de la fi&egrave;vre, des troubles respiratoires, une langue pendante ou encore la perte des petits en gestation.Elle passe d'un ruminant infect&eacute; &agrave; un animal indemne par l'interm&eacute;diaire d'insectes piqueurs, des moucherons culico&iuml;des. Elle affaiblit les animaux, provoque des pertes &eacute;conomiques et perturbe les &eacute;changes internationaux. Sa d&eacute;tection n'entra&icirc;ne pas l'euthanasie des animaux, contrairement &agrave; la grippe&nbsp;aviaire.<h2>Vaccination volontaire et gratuite</h2>&laquo;&nbsp;Le s&eacute;rotype 3 est une menace pour le cheptel ovin fran&ccedil;ais puisque c'est un virus qui induit des manifestations cliniques qui peuvent &ecirc;tre assez cons&eacute;quentes. (...) Tr&egrave;s clairement, il y a des ovins qui meurent&nbsp;&raquo; dans des proportions variables d'un &eacute;levage &agrave; l'autre, avait observ&eacute; fin juillet aupr&egrave;s de l'AFP le directeur du laboratoire de sant&eacute; animale de l'Anses, St&eacute;phan Zientara. Apr&egrave;s la d&eacute;tection de ce s&eacute;rotype dans un foyer belge proche de la France, le minist&egrave;re de l'Agriculture avait annonc&eacute; la semaine derni&egrave;re <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/fco-mise-en-place-d-une-zone-regulee-le-long-de-la-frontiere-belge" target="_blank">la cr&eacute;ation d'une zone &laquo;&nbsp;r&eacute;gul&eacute;e&nbsp;&raquo;, du Pas-de-Calais &agrave; la Moselle</a>, o&ugrave; les d&eacute;placements de bovins, ch&egrave;vres et moutons sont soumis &agrave; des restrictions.Le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a par ailleurs annonc&eacute; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/fco-une-campagne-de-vaccination-volontaire-et-gratuite-dans-la-zone-regulee-du-nord-est" target="_blank">le lancement d&rsquo;une campagne de vaccination</a>, &laquo;&nbsp;volontaire et gratuite&nbsp;&raquo;. Les premiers vaccins&nbsp;seront disponibles &agrave; compter du 14 ao&ucirc;t et administrables par les &eacute;leveurs. Anticip&eacute;e en juillet, la commande de vaccins par l&rsquo;Etat ouvre la voie &agrave; la protection de 600.000 ovins et de 2 millions de bovins.

Un premier foyer en France de fièvre catarrhale ovine (FCO) de sérotype 3 a été confirmé dans un élevage ovin de Marpent (Nord), a annoncé mercredi la préfecture du Nord.

Un premier foyer du sérotype 3 de la FCO détecté dans le Nord

Sommaire<ul><li><a href="https://www.arvalis.fr/infos-techniques/le-raisonnement-de-la-fertilisation-p-k-repose-sur-quatre-criteres#ancre_2">Engrais de fond : ne pas confondre exigences et besoins</a></li><li><a href="https://www.arvalis.fr/infos-techniques/le-raisonnement-de-la-fertilisation-p-k-repose-sur-quatre-criteres#ancre_3">Fumure de fond et analyse de terre</a></li><li><a href="https://www.arvalis.fr/infos-techniques/le-raisonnement-de-la-fertilisation-p-k-repose-sur-quatre-criteres#ancre_4">G&eacute;rer les r&eacute;sidus de r&eacute;colte</a></li></ul><h2>Les crit&egrave;res de la fertilisation PK en agriculture</h2>Les bases du raisonnement de la&nbsp;<a href="https://www.arvalis.fr/infos-techniques/lajustement-des-apports-passe-par-un-suivi-regulier" target="_blank">fertilisation PK</a>, &eacute;tablies par le Comifer (Comit&eacute; fran&ccedil;ais d&rsquo;&eacute;tude et de d&eacute;veloppement de la fertilisation raisonn&eacute;e), reposent sur quatre crit&egrave;res : l&rsquo;exigence des esp&egrave;ces cultiv&eacute;es, l&rsquo;analyse de terre, le pass&eacute; r&eacute;cent de fertilisation et la restitution ou non des r&eacute;sidus de culture du pr&eacute;c&eacute;dent.<a id="ancre_1"></a><h3><a id="ancre_2"></a>Engrais de fond : ne pas confondre exigences et besoins</h3>Les esp&egrave;ces cultiv&eacute;es ont des sensibilit&eacute;s diff&eacute;rentes &agrave; la carence en P et/ou K, qui se traduisent par des pertes de production d&rsquo;autant plus &eacute;lev&eacute;es que l&rsquo;esp&egrave;ce est sensible. Cette caract&eacute;ristique des esp&egrave;ces, li&eacute;e &agrave; la nature de leur syst&egrave;me radiculaire ou au r&ocirc;le de P et K dans l&rsquo;&eacute;laboration de leur production, est traduite par la notion d&rsquo;exigence. Elle ne signifie pas que les cultures exigeantes absorbent ou exportent plus de P ou de K que celles qui le sont moins (tableau 1 : Niveaux d&rsquo;exigence pour P et K de diff&eacute;rentes cultures).<a href="https://www.arvalis.fr/infos-techniques/le-raisonnement-de-la-fertilisation-p-k-repose-sur-quatre-criteres" target="_blank" title="">voir le tableau ici</a><h2><a id="ancre_3"></a>Fumure de fond et analyse de terre</h2>Les teneurs du sol en P et K, donn&eacute;es par l&rsquo;<a href="https://www.arvalis.fr/node/5726">analyse de terre</a>, constituent des indicateurs de leur niveau de disponibilit&eacute; dans le sol. Ces teneurs s&rsquo;interpr&egrave;tent diff&eacute;remment selon le niveau d&rsquo;exigences des cultures. Plusieurs valeurs seuils sont propos&eacute;es dans la grille PK de la m&eacute;thode du Comifer&nbsp;:<ul><li>T impasse : teneur au-dessus de laquelle il est possible de r&eacute;aliser une impasse de fumure de fond,</li><li>T renforc&eacute; : teneur au-dessous de laquelle il faut renforcer la fumure de fond ad&eacute;quate au-del&agrave; de la stricte compensation des exportations.</li></ul>Retrouvez le d&eacute;tail de ces valeurs seuils par r&eacute;gion, type de sol, et niveau d'exigence des cultures en PK en acc&eacute;dant &agrave; la&nbsp;<a href="https://www.arvalis.fr/node/4595" target="_blank">grille PK&nbsp;du Comifer</a>.<h3><a id="ancre_4"></a>G&eacute;rer les r&eacute;sidus de r&eacute;colte</h3>Lorsqu&rsquo;une esp&egrave;ce est cultiv&eacute;e pour ses graines (bl&eacute;, ma&iuml;s, colza, tournesol&hellip;), l&rsquo;essentiel du phosphore pr&eacute;lev&eacute; par la culture est pr&eacute;sent dans le grain et donc export&eacute;. En revanche, la majorit&eacute; du potassium (80 &agrave; 90 %) est pr&eacute;sent dans les tiges et les feuilles, sous une forme tr&egrave;s soluble. Au cours des premi&egrave;res phases de d&eacute;composition des r&eacute;sidus, ce potassium est lib&eacute;r&eacute; sous une forme identique &agrave; celle d&rsquo;un engrais potassique. La restitution des r&eacute;sidus de r&eacute;colte du pr&eacute;c&eacute;dent &eacute;quivaut donc &agrave; un apport important de K2O. Un bl&eacute; de 80 q restitue plus de 100 unit&eacute;s K2O/ha par les pailles et chaumes. Le potassium n&eacute;cessaire pour une culture est le compl&eacute;ment de ce qu&rsquo;ont restitu&eacute; les r&eacute;sidus de la culture pr&eacute;c&eacute;dente. Bien entendu, en l&rsquo;absence de restitution des r&eacute;sidus de r&eacute;colte, l&rsquo;impasse sur la fertilisation potassique est plus risqu&eacute;e et la dose de potassium n&eacute;cessaire est g&eacute;n&eacute;ralement plus importante.

Suivant le niveau d'exigence de la culture et la teneur en PK dans le sol, il est possible ou non de réaliser une impasse. Le passé de fertilisation et la restitution ou non des résidus de culture du précédent sont également des éléments à prendre en compte.

Fumure de fond : le raisonnement de la fertilisation PK repose sur quatre critères

Le Solitair MR est &eacute;quip&eacute; de la barre de semis sans entretien OptiDisc avec des espacements inter-rangs de 12,5 ou 15 cm. Les doubles disques mont&eacute;s sur parall&eacute;logramme et ses roues plombeuses &agrave; l'arri&egrave;re permettant des lev&eacute;es homog&egrave;nes. Le rampe de semis est par ailleurs disponible en version hydraulique (pression d'enterrage jusqu'&agrave; 70 kg) et m&eacute;canique (pression d'enterrage jusqu'&agrave; 45 kg). La pression d'enterrage et la profondeur de semis peuvent &ecirc;tre r&eacute;gl&eacute;es ind&eacute;pendamment l'une de l'autre et n'ont aucune influence l'une sur l'autre. Cet avantage est mis &agrave; profit dans les intercultures, une m&eacute;thode de culture de plus fr&eacute;quente. Il est possible de r&eacute;gler la bonne profondeur de semis selon chaque culture, car chaque deuxi&egrave;me rang est &eacute;quip&eacute; d'un r&eacute;glage de profondeur s&eacute;par&eacute;. M&ecirc;me &agrave; des vitesses d'avancement &eacute;lev&eacute;es et sur des sols irr&eacute;guliers, les semences sont toujours d&eacute;pos&eacute;es exactement &agrave; la m&ecirc;me profondeur. La roue plombeuse rappuie ensuite les graines pour assurer une lev&eacute;e rapide et r&eacute;guli&egrave;re.<h2>Single-Shot et Double-Shot</h2>Les t&ecirc;tes de distribution, sans retour de semence, plac&eacute;es directement au-dessus de la barre de semis garantissent une excellente r&eacute;partition transversale des semences. Le nouveau Solitair est &eacute;quip&eacute; de deux doseurs. Chacun alimente un distributeur de semences, de sorte qu'une commutation de tron&ccedil;ons ou de demi-largeurs est d&eacute;j&agrave; possible dans la version de base. Un dispositif de jalonnage hydraulique peut &ecirc;tre ajout&eacute; en option. Le logiciel iQblue Drill assiste le travail au champ, en v&eacute;rifiant par exemple si un dispositif de jalonnage est possible.Si l'on opte pour la version &agrave; &eacute;pandage unique (Single shot) ou &agrave; double &eacute;pandage (Double-Shot), le Solitair MR est &eacute;quip&eacute; de quatre doseurs pour deux tron&ccedil;ons chacun. Cela signifie que chaque tr&eacute;mie dispose &agrave; chaque fois de deux doseurs. Il est ainsi possible d'alimenter chacun des deux distributeurs avec les deux composants (Single-Shot) ou chacun des quatre distributeurs avec un composant &agrave; la fois (Double-Shot). <h2>1500 ou 2000 litres t MultiHub</h2>La s&eacute;rie Solitair MR dispose d'une tr&eacute;mie de 1500 litres, dont la version de base est d&eacute;j&agrave; compatible avec les engrais. La tr&eacute;mie d'une capacit&eacute; de 2000 litres est disponible en option, compartiment&eacute;e sur demande selon un rapport de 60/40, afin de distribuer plusieurs composants en m&ecirc;me temps. IL faut ajouter la possibilit&eacute; d&rsquo;int&eacute;grer le MultiHub d'une capacit&eacute; de 200 litres, apte &agrave; semer les intercultures peuvent &ecirc;tre sem&eacute;es en un seul passage. Les semences provenant du MultiHub sont d&eacute;pos&eacute;es devant ou derri&egrave;re les herses via les tubes de descente de semences existants ou via un d&eacute;flecteur.

Proposé avec une trémie compartimentée de 1500 litres avec quatre doseurs, le Solitair MR est équipé de la barre de semis OptiDisc à double disque montés sur parallélogramme et roues plombeuses, dans des largeurs de 3 ou 4 mètres.

Lemken présente le semoir Solitair MR associé à la herse rotative Zirkon

Existe-t-il une corr&eacute;lation entre le prix des mat&eacute;riels neufs et le montant des subventions publiques accord&eacute;es lors de leur acquisition ? Pour tenter de r&eacute;pondre &agrave; cette question qui revient fr&eacute;quemment dans la campagne, l&rsquo;&eacute;quipe de la FNCuma a analys&eacute; soigneusement les comptabilit&eacute;s de bon nombre de Cuma et les taux de subventions accord&eacute;es par type de mat&eacute;riel par les conseils r&eacute;gionaux. Soucieuse de ne pas fausser les r&eacute;sultats &agrave; cause de l&rsquo;inflation survenue en 2023, elle a retenu les chiffres de 2020 &agrave; 2022 pour mener &agrave; bien cette &eacute;tude.&nbsp;Afin d&rsquo;&ecirc;tre la plus pr&eacute;cise possible, la FNCuma a men&eacute; l&rsquo;enqu&ecirc;te sur plus de 1300 machines (bineuses, herses &eacute;trilles, rouleaux, t&eacute;lescopiques et tracteurs.) La p&eacute;riode &eacute;tudi&eacute;e rentre dans le programme de subvention du plan d&rsquo;aide &eacute;tabli entre 2015 et 2022 par les diff&eacute;rentes r&eacute;gions de France, en lien avec le Feader. Le constat de d&eacute;part est simple : les prix des mat&eacute;riels passent du simple au double, voire au triple pour certains outils, en fonction des r&eacute;gions. Pour exemple, le prix moyen d&rsquo;un chargeur t&eacute;lescopique est de 97.311 euros en r&eacute;gion Centre-Val de Loire, quand il descend &agrave; 67 906 euros en Bretagne pour un mod&egrave;le &eacute;quivalent.&nbsp;Grosse disparit&eacute; relev&eacute;e &eacute;galement sur les tracteurs, o&ugrave; la gamme &eacute;tudi&eacute;e se situe sur des mod&egrave;les allant de 150 &agrave; 180 ch. Pour un mod&egrave;le compris dans cette puissance, il faut compter 133.054 euros de moyenne en r&eacute;gion Grand-Est quand 106.367 euros suffisent en Nouvelle-Aquitaine.&nbsp;<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Pour exemple, le prix moyen d&rsquo;un chargeur t&eacute;lescopique est de 97 311 euros en r&eacute;gion Centre-Val de Loire, quand il descend &agrave; 67 906 euros en Bretagne pour un mod&egrave;le &eacute;quivalent.&nbsp;
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<h2>Pas de corr&eacute;lation imm&eacute;diate</h2>Effectivement, ces quelques chiffres d&eacute;montrent une forte variabilit&eacute; entre les r&eacute;gions. Mais prenons l&rsquo;exemple d&rsquo;un outil de d&eacute;sherbage m&eacute;canique, la bineuse six rangs, sans cam&eacute;ra. Il s&rsquo;agit l&agrave; d&rsquo;un mat&eacute;riel fortement subventionn&eacute; sur la p&eacute;riode &eacute;tudi&eacute;e pour r&eacute;pondre &agrave; la politique de baisse de l&rsquo;usage des produits phytosanitaires.La FNCuma a relev&eacute; un &eacute;cart du prix d&rsquo;achat qui va presque du simple au double entre les r&eacute;gions Bourgogne-Franche-Comt&eacute; et les Hauts-de-France. Certes, les subventions sont respectivement de 40% et 60% dans ces deux r&eacute;gions. On pourrait donc laisser entendre que les prix sup&eacute;rieurs dans le nord de la France sont corr&eacute;l&eacute;s avec le taux de subvention accord&eacute; par cette r&eacute;gion. Mais en Nouvelle-Aquitaine, ce m&ecirc;me outil, soutenu par des aides de m&ecirc;me niveau, est 9 % moins cher que le tarif moyen national. Difficile donc d&rsquo;&eacute;tablir une corr&eacute;lation. &laquo; Les raisons de ces disparit&eacute;s semblent donc &ecirc;tre situ&eacute;es ailleurs &raquo;, &eacute;crit la FNCuma.&nbsp;<h2>D'autres facteurs &agrave; prendre en consid&eacute;ration</h2>Pour la f&eacute;d&eacute;ration nationale, les facteurs qui influent sur le prix des mat&eacute;riels sont d&rsquo;une autre nature. Comme sur tous les march&eacute;s, la loi de l&rsquo;offre et la demande r&eacute;git bien souvent le prix. Le mat&eacute;riel agricole n&rsquo;&eacute;chappe pas &agrave; cette r&egrave;gle. Si nous revenons sur le t&eacute;lescopique, c&rsquo;est bien en terre bretonne, tr&egrave;s concern&eacute;e par l&rsquo;&eacute;levage, que les agriculteurs b&eacute;n&eacute;ficient des meilleurs tarifs. C&rsquo;est aussi la r&eacute;gion o&ugrave; on recense le plus grand nombre d&rsquo;immatriculations de ce type de mat&eacute;riels. Autre point, la relation constructeur/concessionnaire et les volumes &eacute;coul&eacute;s. Il est &eacute;vident qu&rsquo;un concessionnaire bien implant&eacute;, disposant d&rsquo;un nombre important de bases sur un secteur g&eacute;ographique &eacute;tendu est plus &agrave; m&ecirc;me d&rsquo;&eacute;couler des volumes importants de mat&eacute;riels neufs. Il b&eacute;n&eacute;ficie ainsi de prix plus comp&eacute;titifs de la part des constructeurs.&nbsp;La question de la concurrence locale, avec la pr&eacute;sence ou non de nombreux concessionnaires est &eacute;galement prise en consid&eacute;ration sur la construction du prix, tout comme le nombre de concessionnaires proposant la marque localement. &laquo; C&rsquo;est davantage sur le couple constructeur/concessionnaire que l&rsquo;on peut s&rsquo;interroger &raquo;, conclut la FNCuma.

On entend souvent dans la campagne française que les marchands de matériels gonflent leurs prix en présence de subventions publiques généreuses. Mais qu’en est-il vraiment ? La FNCuma a mené l’enquête.

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