<p>Apr&egrave;s 2 &eacute;ditions annul&eacute;es suite &agrave; l'&eacute;pid&eacute;mie de Covid-19, le <strong>Salon de l'herbe et des fourrages</strong> marque un retour en force pour son &eacute;dition 2022, avec 31 670 visiteurs sur 2 jours (32 745 en 2019).</p><p>Les exposants proposant des d&eacute;monstrations de mat&eacute;riels ont r&eacute;uni &eacute;norm&eacute;ment de visiteurs sur leurs espaces.</p><p>Autre sp&eacute;cificit&eacute; du Salon de l'herbe et des fourrages : la pr&eacute;sence de nombreux semenciers venus exposer leurs esp&egrave;ces. <em>&laquo;&nbsp;Install&eacute;s tout au long de l'all&eacute;e unique de circulation, ces espaces constituaient la plus grande vitrine fourrag&egrave;re de France, sur plus de 2 hectares&nbsp;&raquo;</em>, pr&eacute;cisent les organisateurs du salon.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/1/7/5/4515710-1-fre-FR/831957058867-gopr0043-jpg" alt="" height="750" width="1000" /></figure>

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<p>Cette ann&eacute;e a &eacute;t&eacute; marqu&eacute;e par l'arriv&eacute;e du Village de l'<strong>autonomie prot&eacute;ique et fourrag&egrave;re</strong> organis&eacute; par Arvalis, Idele-Institut de l&rsquo;&eacute;levage, Semae, et leurs nombreux partenaires. Cet espace au c&oelig;ur du salon a pr&eacute;sent&eacute; des solutions pour aller vers davantage de souverainet&eacute; alimentaire dans les &eacute;levages, notamment &agrave; travers 6 ateliers techniques et 25 conf&eacute;rences.</p><p>Les visiteurs curieux d'aborder ces sujets ont &eacute;galement pu s'entretenir avec les 60 experts ing&eacute;nieurs des organismes partenaires de <strong>Cap Prot&eacute;ines</strong> venus de la France enti&egrave;re.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/les-guides/vers-des-elevages-autonomes-en-proteines~bienvenue-sur-ce-guide-consacre-a-l-autonomie-en-proteines" target="_blank" title="">[Guide] Vers des &eacute;levages autonomes en prot&eacute;ines</a>
</aside>



Le Salon de l’herbe et des fourrages 2022 s’est tenu les 1er et 2 juin 2022 à Villefranche-d’Allier (03). Pour les organisateurs, cette 23ème édition est couronnée de succès et a rempli toutes ses promesses.

Le salon de l’herbe a rassemblé 32 000 visiteurs

<p><a href="https://www.fromagora.fr/" target="_blank">Fromagora</a>, seul concours national de fromages de ch&egrave;vre fermiers, a eu lieu le 4 juin dernier &agrave; Rocamadour dans le Lot. Organis&eacute; par la f&eacute;d&eacute;ration nationale des &eacute;leveurs de ch&egrave;vre (<a href="http://www.fnec.fr/" target="_blank">Fnec</a>) et le <a href="https://www.aop-rocamadour.com/" target="_blank">syndicat des producteurs de fromages Rocamadour</a>, il &eacute;tait parrain&eacute; par Fran&ccedil;ois Robin, cr&eacute;mier-fromager formateur et Meilleur Ouvrier de France (MOF), et pr&eacute;sid&eacute; par Laurence Gueit, &eacute;leveuse de ch&egrave;vres, productrice fermi&egrave;re dans le Gard et tr&eacute;sori&egrave;re de la Fnec.</p>

<p>Au total, 91 produits qui ont &eacute;t&eacute; m&eacute;daill&eacute;s : 40 m&eacute;dailles d&rsquo;or,&nbsp;35 m&eacute;dailles d&rsquo;argent et 16 m&eacute;dailles de bronze. Et de l'avis de tous, le niveau &eacute;tait &eacute;lev&eacute; !</p>

<p>Retrouvez ci-dessous le palmar&egrave;s complet, &agrave; t&eacute;l&eacute;charger &eacute;galement en fin d'article.</p>

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img src="https://www.reussir.fr/chevre/sites/chevre/files/styles/normal_size/public/fromagora1.jpg.webp?itok=q5832v5j" width="747" height="401" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img src="https://www.reussir.fr/chevre/sites/chevre/files/styles/normal_size/public/fromagora2.jpg.webp?itok=kGkmyYIR" width="747" height="385" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img src="https://www.reussir.fr/chevre/sites/chevre/files/styles/normal_size/public/fromagora3.jpg.webp?itok=k4fZdZON" width="747" height="354" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img src="https://www.reussir.fr/chevre/sites/chevre/files/styles/normal_size/public/fromagora4.jpg.webp?itok=GNY9I3SY" width="747" height="405" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
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108 dégustateurs ont départagé 291 échantillons de fromages de chèvre fermiers venant de toute la France pour l'édition 2022 de Fromagora organisée à Rocamadour dans le Lot par la fédération nationale des éleveurs de chèvre et le syndicat des producteurs de fromages rocamadour. 91 médailles, or, argent et bronze, ont été décernées.

Découvrez le palmarès du concours de fromages de chèvre fermiers Fromagora

<p><strong>Oofrais, la filiale de Sofrilog,</strong> a annonc&eacute; l&rsquo;ouverture, le 1<sup>er</sup> juin dernier, d&rsquo;une <strong>nouvelle plateforme de logistique urbaine &agrave; Strasbourg (Bas-Rhin)</strong>. Elle s&rsquo;inscrit dans une longue liste d&rsquo;installations du sp&eacute;cialiste de la livraison du dernier kilom&egrave;tre en temp&eacute;rature dirig&eacute;e (Caen, Rouen, Le Havre, Lille, Rungis, Avignon, Bordeaux, Lyon).</p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi : </strong><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/ile-de-france-le-chiffre-d-affaires-de-rungis-a-depasse-10-mdeu-en-2021" target="_blank" title="Ile-de-France : le chiffre d&rsquo;affaires de Rungis a d&eacute;pass&eacute; 10 Md&euro; en 2021">Ile-de-France : le chiffre d&rsquo;affaires de Rungis a d&eacute;pass&eacute; 10 Md&euro; en 2021</a></div>

<p><strong>Le site de cross-docking, d&rsquo;une surface de 150 m<sup>2</sup>, est situ&eacute; sur le march&eacute; d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t national de Strasbourg &agrave; 500 m de l&rsquo;hypercentre</strong> et permet le stockage et la pr&eacute;paration de commandes en proximit&eacute; en sec, frais et surgel&eacute;. L&rsquo;ouverture de cette nouvelle plateforme s&rsquo;inscrit dans l&rsquo;accompagnement du client d&rsquo;Oofrais &agrave; Lille, <strong>Forezia, distributeur alimentaire de produits snacking qui se d&eacute;veloppe sur la capitale alsacienne</strong>.</p>

<p>Oofrais pr&eacute;voit une moyenne de<strong> 60 livraisons par jour du site du MIN de Strasbourg</strong>. Elles seront assur&eacute;es par un v&eacute;hicule l&eacute;ger Oofrais et trois poids lourds Sofrilog.</p>

<p>En s&rsquo;appuyant sur son offre multiformat et une croissance de 15 % par an,<strong> Oofrais pr&eacute;voit l&rsquo;implantation d&rsquo;une neuvi&egrave;me plateforme &agrave; Toulouse d&rsquo;ici 2023.</strong></p>



Après Caen, Rouen, Le Havre, Lille, Rungis, Avignon, Bordeaux ou encore Lyon, le spécialiste de la distribution urbaine sous température dirigée Oofrais arrive en Alsace.

Distribution urbaine : Oofrais (groupe Sofrilog) étend son maillage à Strasbourg 

<p>Pour l'instant, les fruits et l&eacute;gumes sont <em>&laquo; plut&ocirc;t &eacute;pargn&eacute;s &raquo;</em> par les d&eacute;g&acirc;ts d'orages, a t&eacute;moign&eacute; Daniel Sauvaitre, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral d'Interfel et pr&eacute;sident de l'Association nationale pommes poires, <a href="https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/intemperies-pour-l-instant-les-fruits-et-legumes-sont-plutot-epargnes-assure-daniel-sauvaitre-de-l-interprofession-des-fruits-et-legumes-frais_5181949.html" target="_blank">lundi 6 juin sur franceinfo</a>. En arboriculture, la <strong>forte couverture par les filets paragr&ecirc;le</strong> a limit&eacute; les dommages. Le responsable professionnel rel&egrave;ve des d&eacute;g&acirc;ts localis&eacute;s, qui ne refl&egrave;tent pas&nbsp;<em>&laquo; la situation globale dans le pays &raquo;</em>.</p>

<div class="lireaussi"><strong>A lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/grele-sur-les-vignes-cereales-et-batiments-une-catastrophe-pour-lagriculture">Gr&ecirc;le sur les vignes, c&eacute;r&eacute;ales et b&acirc;timents : une &laquo; catastrophe &raquo; pour l&rsquo;agriculture</a></div>

<p><em>&laquo; Je connais quelques vergers qui ont &eacute;t&eacute; touch&eacute;s. <strong>C'est dramatique pour ceux qui ont ces orages de gr&ecirc;le qui sont vraiment destructeurs.</strong> Mais &agrave; ce jour, ce n'est pas le verger qui a le plus souffert &raquo;, </em>a indiqu&eacute; Daniel Sauvaitre.&nbsp;<em>&laquo; Je n'ai pas vraiment d'information qui me ferait dire qu'on aurait endommag&eacute; le potentiel de r&eacute;colte. Mais l&agrave; o&ugrave; je suis prudent, c'est que la r&eacute;colte de pommes aura lieu au mois de septembre, octobre ou novembre. C'est la m&ecirc;me chose pour les poires. Des &eacute;pisodes de gr&ecirc;le qui, en moins de 5 minutes, mettent &agrave; bas une r&eacute;colte, cela peut arriver &agrave; n'importe quel instant, jusqu'au dernier moment o&ugrave; l'on cueille les fruits. &raquo;</em></p>

<div class="lireaussi"><strong>A lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/orages-quelles-mesures-pour-les-exploitations-agricoles-touchees-par-la-grele">Orages : quelles mesures pour les exploitations agricoles touch&eacute;es par la gr&ecirc;le ?</a></div>

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Les violents orages qui ont touché plusieurs régions françaises le week-end des 4 et 5 juin ont surtout touché les grandes cultures et les vignobles. Les fruits et légumes sont plutôt épargnés, a indiqué Daniel Sauvaitre à franceinfo.

Les fruits et légumes « plutôt épargnés » par les dégâts d'orages à ce jour, selon Daniel Sauvaitre

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<p>Une &eacute;tude terrain r&eacute;alis&eacute;e par le laboratoire Ceva avec quatre structures v&eacute;t&eacute;rinaires dans 39 &eacute;levages utilisant du fer oral montre que &laquo;&nbsp;<em>pour 82&nbsp;% d&rsquo;entre eux (32 sur 39), l&rsquo;an&eacute;mie des porcelets n&rsquo;est pas ma&icirc;tris&eacute;e&nbsp;</em>&raquo;. En effet, ces &eacute;levages n&rsquo;atteignent pas l&rsquo;objectif de 85&nbsp;% de porcelets pr&eacute;sentant un taux d&rsquo;h&eacute;moglobine sup&eacute;rieur ou &eacute;gal &agrave; 10&nbsp;g/dl.</p>

<p>&nbsp;</p>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/_RPO298_ELEV_SANTE_ANEMIE_NIV1_GRAPH_01.jpg" /></figure><p>&nbsp;</p>

<p>&laquo;<em>&nbsp;Cette valeur est consid&eacute;r&eacute;e comme la concentration minimale recommand&eacute;e pour r&eacute;pondre de fa&ccedil;on optimale aux besoins de croissance du porcelet&nbsp;&raquo;, </em>Rappelle&nbsp;Sophie Brilland, responsable technique de la gamme porc Ceva France. Pour un tiers des &eacute;levages, c&rsquo;est plus de 50&nbsp;% des porcelets pr&eacute;lev&eacute;s qui pr&eacute;sentent un titre en h&eacute;moglobine inf&eacute;rieur &agrave; 10&nbsp;g/dl, et pr&egrave;s d&rsquo;un &eacute;levage sur deux (19 sur 39) pr&eacute;sente au moins un quart des porcelets an&eacute;mi&eacute;s.&nbsp;Sur l&rsquo;ensemble des 1 203 porcelets analys&eacute;s, un quart d&rsquo;entre eux &eacute;tait an&eacute;mi&eacute;. En comparaison, ce taux n&rsquo;est que de 15&nbsp;% pour des porcelets ayant re&ccedil;u du fer sous forme injectable, selon une autre &eacute;tude r&eacute;alis&eacute;e par Ceva en 2019. &laquo;&nbsp;<em>Cette &eacute;tude met donc en avant l&rsquo;incapacit&eacute; du fer oral &agrave; pr&eacute;venir l&rsquo;an&eacute;mie ferriprive du porcelet quand la ma&icirc;trise de la distribution et de l&rsquo;absorption du produit par chaque porcelet n&rsquo;est pas contr&ocirc;l&eacute;e</em>&nbsp;&raquo;, affirme Sophie Brilland. Elle souligne que &laquo;<em>&nbsp;les niveaux d&rsquo;h&eacute;moglobine au sevrage sont tr&egrave;s dispers&eacute;s au sein des &eacute;levages et entre &eacute;levages&nbsp;</em>&raquo;. Le faible nombre d&rsquo;&eacute;levages o&ugrave; le niveau de ma&icirc;trise est bon (7 sur 39) n&rsquo;a pas permis aux auteurs de cette &eacute;tude d&rsquo;identifier les strat&eacute;gies de distribution &agrave; succ&egrave;s.</p>

<p>&nbsp;</p>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/_RPO298_ELEV_SANTE_ANEMIE_NIV1_GRAPH.jpg" /></figure><p>&nbsp;</p>

<h3>Plus grande variabilit&eacute; avec la forme orale</h3>

<p>Une seconde &eacute;tude publi&eacute;e dans Cooperl Mag d&rsquo;octobre&nbsp;2021 aboutit aux m&ecirc;mes conclusions. Elle met en &eacute;vidence &laquo;<em>&nbsp;une plus grande variabilit&eacute; individuelle avec le fer oral par rapport aux fers injectables&nbsp;</em>&raquo;. Dans cette &eacute;tude, 16&nbsp;% des porcelets ayant re&ccedil;u du fer oral sont an&eacute;mi&eacute;s, contre 4,5&nbsp;% avec du fer injectable. Elle met en &eacute;vidence l&rsquo;influence des bonnes pratiques de distribution, avec une meilleure assimilation quand le fer oral est distribu&eacute; sur un tapis, avec une ou deux distributions de plus. &laquo;&nbsp;<em>Ce ne serait donc pas le type de fer qui serait le facteur limitant, mais plut&ocirc;t la mani&egrave;re dont il est mis &agrave; disposition</em>&nbsp;&raquo;, souligne &Eacute;lisabeth Chabeauti, v&eacute;t&eacute;rinaire Selas Hyovet. Elle pr&eacute;conise d&rsquo;&eacute;valuer r&eacute;guli&egrave;rement le statut en h&eacute;moglobine des porcelets au sevrage pour suivre l&rsquo;assimilation du fer, &laquo;&nbsp;<em>m&ecirc;me si tout va bien&nbsp;</em>&raquo;, notamment dans le cadre de l&rsquo;utilisation d&rsquo;un fer oral. Ce test se fait rapidement en &eacute;levage avec un appareil portable sur une goutte de sang pr&eacute;lev&eacute;e &agrave; l&rsquo;oreille du porcelet.</p>

<div class="note">(1) AFMVP : Association fran&ccedil;aise de m&eacute;decine v&eacute;t&eacute;rinaire porcine</div>
</div>

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<h2>&laquo;&nbsp;Je suis revenu au fer injectable&nbsp;&raquo;</h2>

<p class="chapo">La d&eacute;tection de porcelets an&eacute;mi&eacute;s au sevrage a incit&eacute; le responsable de l&rsquo;EARL Emily &agrave; remplacer le fer oral par du fer injectable. Pratique d&rsquo;autant bien accept&eacute;e que la solution choisie se combine avec un anticoccidien.</p>

<p class="chapo">&nbsp;</p>

<div class="clearl">&nbsp;</div>

<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/_RPO298_ELEV_SANTE_ANEMIE_SP.JPG" /><figcaption>Depuis deux ans, Erwan Le Gall, responsable de L&rsquo;EARL Emily (29) est repass&eacute; au fer injectable afin d&rsquo;&ecirc;tre certain que chaque porcelet ait bien re&ccedil;u ce min&eacute;ral essentiel &agrave; sa bonne sant&eacute;. &copy; B. Plesse</figcaption></figure><p>&nbsp;</p>

<p>&laquo;&nbsp;<em>Depuis que l&rsquo;&eacute;levage est repass&eacute; &agrave; un fer injectable, nos porcelets ont gagn&eacute; 500&nbsp;g au sevrage &agrave; 21 jours&nbsp;</em>&raquo;, constate Erwan Le Gall, responsable de l&rsquo;EARL Emily dans le Finist&egrave;re. Suite &agrave; la volont&eacute; de gagner du temps pendant les soins par une injection en moins, les salari&eacute;s de l&rsquo;&eacute;levage ont distribu&eacute;, pendant quatre ans, du fer oral aux porcelets &agrave; la naissance. Et ce n&rsquo;est qu&rsquo;il y a deux ans que, sur les conseils de leur v&eacute;t&eacute;rinaire de l&rsquo;&Eacute;lorn, Wouter Stynen, cette pratique a &eacute;t&eacute; totalement arr&ecirc;t&eacute;e pour repasser &agrave; l&rsquo;injection. &laquo;&nbsp;<em>On constatait que, sur une bande, 6&nbsp;% des porcelets &eacute;taient, en moyenne, an&eacute;mi&eacute;s au sevrage. Cela jouait forc&eacute;ment sur les performances de croissance et sur le bon d&eacute;marrage en post-sevrage. Il fallait donc que l&rsquo;on s&eacute;curise la bonne administration du min&eacute;ral&nbsp;</em>&raquo;, analyse Erwan Le Gall. Ce retour &agrave; l&rsquo;injectable a &eacute;t&eacute; d&rsquo;autant bien pris par le personnel que le produit propos&eacute; se combine avec un anticoccidien. &laquo;&nbsp;<em>Jusqu&rsquo;&agrave; peu, nous traitions ce parasite intestinal par une solution en droguerie dans la bouche du porcelet &agrave; deux jours de vie</em>&nbsp;&raquo;, d&eacute;taille le responsable.</p>

<h3>Le surco&ucirc;t relativis&eacute; par les gains techniques</h3>

<p>Ainsi, d&eacute;sormais, les salari&eacute;s de l&rsquo;&eacute;levage disposent d&rsquo;un produit tout en un qui, au final, ne demande pas plus de temps. &laquo;<em>&nbsp;Nous l&rsquo;administrons lors des soins aux porcelets. Ainsi pour la main-d&rsquo;&oelig;uvre, tout est regroup&eacute;.&nbsp;</em>&raquo; Reste le probl&egrave;me de l&rsquo;utilisation de l&rsquo;aiguille, propice au d&eacute;veloppement de l&rsquo;arthrite. Pour l&rsquo;&eacute;viter, le personnel applique les recommandations &agrave; la lettre, c&rsquo;est-&agrave;-dire : administrer le produit 24&nbsp;heures minimum apr&egrave;s la naissance, utiliser une aiguille adapt&eacute;e &agrave; l&rsquo;&acirc;ge de l&rsquo;animal et la changer &agrave; chaque port&eacute;e, piquer au bon endroit et ne pas injecter trop vite. Quant au co&ucirc;t de 30&nbsp;% plus cher que les solutions initiales, il est &agrave; relativiser avec les gains techniques engendr&eacute;s et surtout l&rsquo;assurance d&rsquo;avoir administr&eacute; le fer &agrave; tous les porcelets. &laquo;&nbsp;<em>Globalement, on observe que les animaux ont plus de vigueur apr&egrave;s l&rsquo;injection, que leur tube digestif est moins fragile au sevrage avec en plus un meilleur d&eacute;marrage alimentaire. Pour preuve, nous avons fait un gain minimum de 100&nbsp;euros par bande en antibiotique et gagn&eacute; 4 kilos par porcelet &agrave; 70 jours de vie&nbsp;</em>&raquo;, assure Erwan La Gall. Et de poursuivre : &laquo;<em>&nbsp;Bien s&ucirc;r tous ces bons r&eacute;sultats se combinent avec d&rsquo;autres changements, mais notre nouveau protocole reste l&rsquo;une des raisons majeures&nbsp;</em>&raquo;.</p>
</div>

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<h2>Avis : Wouter Stynen, v&eacute;t&eacute;rinaire de l&rsquo;&Eacute;lorn (29)</h2>

<h2>Fer +&nbsp;anticoccidien : une solution deux en un efficace</h2>

<h2>&nbsp;</h2>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/_RPO298_ELEV_SANTE_ANEMIE_STYNEN_AVIS.JPG" /><figcaption>Wouter Stynen, v&eacute;t&eacute;rinaire de l'&Eacute;lorn. &copy; B. PLesse</figcaption></figure><p>&laquo;&nbsp;Le fer oral est g&eacute;n&eacute;ralement d&eacute;velopp&eacute; dans les &eacute;levages qui sont confront&eacute;s &agrave; des probl&egrave;mes d&rsquo;arthrite. Mais, s&rsquo;assurer d&rsquo;une bonne administration g&eacute;n&eacute;ralis&eacute;e est plus compliqu&eacute;. &Agrave; cela peuvent s&rsquo;ajouter des probl&egrave;mes de coccidiose dans l&rsquo;exploitation. Dans ce cas, je pr&eacute;conise d&rsquo;office l&rsquo;injection qui combine les deux solutions (fer +&nbsp;anticoccidien). Le co&ucirc;t d&rsquo;achat est certes plus &eacute;lev&eacute;, mais &agrave; terme, cela co&ucirc;te moins cher que des porcelets avec des probl&egrave;mes de croissance.&nbsp;&raquo;</p>
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Une étude terrain présentée au dernier congrès de l’AFMVP(1) en décembre dernier met en évidence une fréquence élevée de l’anémie ferriprive des porcelets ayant reçu du fer oral.

Maîtrisez-vous l’anémie ferriprive de vos porcelets ?

<p>Claas f&ecirc;te cette ann&eacute;e les 25 ans des Terra Trac, qui sont apparues pour la premi&egrave;re fois en 1997 sur les moissonneuses-batteuses Lexion. Elles se sont depuis invit&eacute;es sur les ensileuses Jaguar, sur les tracteurs Axion 900 ainsi que sur les moissonneuses-batteuses Trion.</p><p>Les chenilles Terra Trac sont dot&eacute;es d&rsquo;une suspension hydropneumatique. Les galets et les rouleaux de maintien sont suspendus s&eacute;par&eacute;ment, garantissant la stabilit&eacute; en courbe et la possibilit&eacute; de se d&eacute;placer de se d&eacute;placer jusqu'&agrave; 40&nbsp;km/h. Les galets de grand format &eacute;vitent l'enfoncement rapide de la machine dans le sol et l'aident &agrave; mieux sortir des traces en conditions extr&ecirc;mes. Leur diam&egrave;tre important accro&icirc;t &eacute;galement la surface de contact avec la chenille. L&rsquo;entra&icirc;nement des chenilles s&rsquo;op&egrave;re par tension et non par des syst&egrave;mes de pignons dent&eacute;s. Les chenilles sont tendues &agrave; l'aide d'un v&eacute;rin hydraulique suppl&eacute;mentaire, avec information et alerte en cabine. Les chenilles permettent d&rsquo;adapter l&rsquo;assiette du tracteur et sont r&eacute;glables en hauteur sur une plage de 120&nbsp;mm. Il est ainsi par exemple possible de r&eacute;gler de fa&ccedil;on optimale le point de traction d&rsquo;un outil attel&eacute; via la hauteur du point d&rsquo;attelage.</p><h2>Quatre largeurs sur les Axion 900</h2><p>Deux&nbsp;nouvelles largeurs de chenilles viennent s&rsquo;ajouter aux mod&egrave;les de 635&nbsp;mm et 735&nbsp;mm. Pour faciliter le travail dans les cultures en rangs, par exemple pour la fertilisation organique des cultures ou le chantier de binage, Claas propose d&eacute;sormais des chenilles de 457&nbsp;mm. Des chenilles de 890&nbsp;mm sont &eacute;galement disponibles depuis l&rsquo;automne&nbsp;2021, permettant elles aussi &agrave; l&rsquo;Axion Terra Trac de conserver une largeur hors tout inf&eacute;rieure &agrave; 3m. En ce qui concerne le pont avant, l&rsquo;Axion Terra Trac peut d&eacute;sormais &ecirc;tre &eacute;quip&eacute; du syst&egrave;me de contr&ocirc;le de la pression des pneus Claas CTIC. Les pneus avant sont gonfl&eacute;s via le compresseur d'air du syst&egrave;me de freinage.</p>


Le constructeur complète l’offre actuelle composée des modèles de 635 mm et 735 mm avec deux nouvelles références en 457 mm et 890 mm. Les chenilles Terra Trac sont disponibles sur les Axion 930 (355 ch) et Axion 960 (435 ch).

Quatre largeurs de chenilles sur les Axion Terra Trac de Claas

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<p>La production de concombre sous abri peut concerner deux types de fruits : le type long lisse (30 &agrave; 35&nbsp;cm), le plus demand&eacute; sur le march&eacute; d&rsquo;exp&eacute;dition et le type court &eacute;pineux (20-24&nbsp;cm) souvent propos&eacute; en diversification de gamme sur les march&eacute;s. <strong>Des vari&eacute;t&eacute;s de diversification existent aussi en concombre avec des types Beith alpha (moins de 10&nbsp;cm) et mini-fruits.</strong> Un essai vari&eacute;tal Aprel r&eacute;alis&eacute; en 2021 dans le Sud-est ainsi que la synth&egrave;se des observations de terrain ont permis de r&eacute;actualiser la fiche de pr&eacute;conisation vari&eacute;tale disponible sur le site de l&rsquo;Aprel. La fiche conseille de privil&eacute;gier les r&eacute;sistances g&eacute;n&eacute;tiques qui sont disponibles pour le CMV, le CVYV et le CGMMV.</p>

<div class="lireaussi"><strong>A lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/concombre-la-lutte-contre-les-pucerons-se-systemise">Concombre&thinsp;: le palissage sur fil haut r&eacute;duit les populations de pucerons</a></div>

<p>Le CMV, transmis par les pucerons, est le plus fr&eacute;quent sur concombre. Le CVYV et le CYSDV, transmis par l&rsquo;aleurode <em>Bemisia tabaci</em>, sont des virus soumis &agrave; r&eacute;glementation (lutte obligatoire). Le CTSV (virus de la peau de crapaud) est transmis par les cicadelles. <strong>Le CGMMV est un nouveau virus transmis par semences et par contact de la s&egrave;ve.</strong> L&rsquo;entretien des abords et l&rsquo;emploi de filets anti-insectes peuvent limiter leur d&eacute;veloppement dans la culture mais peuvent aussi augmenter le risque mildiou.</p>

<div class="lireaussi"><strong>A lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/concombre-sous-abri-reguler-la-charge-en-fruit-pour-une-meilleure-production">Concombre sous abri : &laquo; R&eacute;guler la charge en fruit pour une meilleure production &raquo;</a></div>

<p><em>&laquo;&nbsp;L&rsquo;acquisition de plants de concombre (ou d&rsquo;autres plants) provenant de r&eacute;gions contamin&eacute;es pr&eacute;sente un risque important d&rsquo;introduction de maladies car ils peuvent &ecirc;tre porteurs d&rsquo;insectes, de virus ou leur vecteur&nbsp;&raquo;</em>, pr&eacute;vient le document. Sur cucurbitac&eacute;es, le <strong>ToLCNDV transmis par <em>Bemisia tabaci</em>, virus &eacute;mergent de quarantaine, a &eacute;t&eacute; identifi&eacute; en France &agrave; l&rsquo;automne 2020</strong> en cultures de courgette, notamment dans les Bouches-du-Rh&ocirc;ne. Il n&eacute;cessite une surveillance particuli&egrave;re. Tout sympt&ocirc;me douteux doit faire l&rsquo;objet d&rsquo;analyse et &ecirc;tre signal&eacute; au SRAL.</p>
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Des variétés de diversification existent aussi en concombre. L'Aprel a réalisé un essai variétal en 2021 dans le Sud-est et recommande de privilégier certaines résistances génétiques.

Variétés de concombre : quelles sont les résistances génétiques à privilégier ?

<p><em>&laquo;&nbsp;Et merde, la bouffe c&rsquo;est la vie&nbsp;!</em>&nbsp;&raquo; Le <strong>journaliste Olivier Dauvers</strong>, connu pour son franc-parler, a dit tout au ce qu&rsquo;on pense tous tout bas. <em>&laquo;&nbsp;Et en ce sens, <strong>savoir comment manger est aussi important voire plus que de savoir que 1+1=2&nbsp;!</strong>&nbsp;&raquo; </em>Apprendre &agrave; s&rsquo;alimenter&nbsp;: aussi important que d&rsquo;apprendre &agrave; lire et &agrave; &eacute;crire et &agrave; compter.</p>

<p>Le 24 mai, &agrave; l&rsquo;occasion des Mardis de Medfel et de la pr&eacute;sentation en visio des pr&eacute;visions de r&eacute;colte europ&eacute;enne des p&ecirc;ches nectarines, Medfel a ainsi propos&eacute; une table-ronde sur l&rsquo;&eacute;ducation &agrave; l&rsquo;alimentation, avec Olivier Dauvers et <strong>Florence Dupraz, directrice de l&rsquo;Open Agri Food</strong>.</p>

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/climat-plus-favorable-mais-contexte-inflationniste-comment-la-peche-nectarine-francaise-prepare-son" target="_blank">Climat plus favorable mais contexte inflationniste : comment la p&ecirc;che nectarine fran&ccedil;aise pr&eacute;pare son retour ?</a></div>

<p>Se battre pour une &eacute;ducation &agrave; l&rsquo;alimentation est tellement une &eacute;vidence de nombreuses organisations en ont fait leur combat.</p>

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/comment-reapprendre-a-bien-manger-les-multiples-leviers-de-l-education-alimentaire" target="_blank">P&eacute;dagogie&nbsp;: Comment (r&eacute;)apprendre &agrave; bien manger ? Les multiples leviers de l&rsquo;&eacute;ducation alimentaire</a></div>

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/styles/normal_size/public/Medfel%20conf%20%C3%A9ducation%20alim%20240522.jpg?itok=lBz198kT" width="800" height="550" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">Table-ronde sur l'&eacute;ducation alimentaire, anim&eacute;e par Olivier Masbou, avec la directrice d'Open Agri Food Florence Durpaz et le journaliste Olivier Dauvers.</div>
      
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    Capture d'&eacute;cran - FLD/Medfel

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<h2><strong>Pourquoi c&rsquo;est du bon sens de vouloir remettre l&rsquo;&eacute;ducation alimentaire au c&oelig;ur des pr&eacute;occupations&nbsp;?</strong></h2>

<p>Comme l&rsquo;explique Olivier Dauvers, il convient, primo, de prendre acte de la <strong>d&eacute;connexion entre la soci&eacute;t&eacute; et son agriculture</strong>. Comment retricoter ce lien&nbsp;?</p>

<p>Deuxio, sociologiquement, <strong>la transmission des savoirs intrafamiliaux s&rsquo;est perdue.</strong> Choisir, cuisiner, savourer&hellip; <em>&laquo;&nbsp;Les prises alimentaires ont chang&eacute;, le repas se prend de plus en plus devant le frigo, debout &agrave; l&rsquo;am&eacute;ricaine. <strong>La famille n&rsquo;est plus ce temps &agrave; l&rsquo;&eacute;ducation. Les repas &agrave; table, c&rsquo;est &agrave; la cantine qu&rsquo;ils se passent</strong>&nbsp;&raquo;,</em> regrette Florence Dupraz.</p>

<p>Tertio, le <strong>lien av&eacute;r&eacute; entre alimentation et sant&eacute;</strong>. C&rsquo;est donc aussi une question de sant&eacute; publique et de son co&ucirc;t. <em>&laquo;&nbsp;<strong>Les d&eacute;penses de sant&eacute; li&eacute;es &agrave; une mauvaise alimentation sont estim&eacute;e &agrave; une vingtaine de milliards d&rsquo;euros par an</strong>&nbsp;!&nbsp;L&rsquo;&eacute;ducation &agrave; l&rsquo;alimentation n&rsquo;est donc pas un co&ucirc;t mais un investissement&nbsp;!&nbsp;&raquo;,</em> revendique Olivier Dauvers.</p>

<p>&nbsp;</p>

<h2><strong>Pourquoi maintenant&nbsp;?</strong></h2>

<p>Le confinement et ses restrictions ont acc&eacute;l&eacute;r&eacute; ces tendances<em>. &laquo;&nbsp;Lors de la fermeture des restaurants, on a vu <strong>des jeunes qui ne savent pas s&rsquo;alimenter autrement qu&rsquo;avec des fast-foods faire la queue devant les Crous</strong>&nbsp;! Car ils ne savent m&ecirc;me pas qu&rsquo;avec une pomme de terre et une carotte on peut se nourrir&nbsp;! C&rsquo;est un exemple, ce n&rsquo;est pas une g&eacute;n&eacute;ralit&eacute;, mais c&rsquo;est une r&eacute;alit&eacute; et une dynamique n&eacute;gative&nbsp;&raquo;,</em> t&eacute;moigne, alarm&eacute;e, Florence Dupraz.</p>

<p>&nbsp;</p>

<h2><strong>Pourquoi dans les programmes scolaires&nbsp;?</strong></h2>

<p>Parmi les projets, un Manifeste pour une &eacute;ducation &agrave; l&rsquo;alimentation <strong>pour tous et partout</strong>, a &eacute;t&eacute; pr&eacute;sent&eacute; le 3 mars dernier au salon international de l&rsquo;Agriculture. A l&rsquo;initiative de ce projet&nbsp;: Olivier Dauvers, fondateur du think tank Agroalimentaire &ndash; Les Echos&nbsp;; Open Agri Food&nbsp;; l&rsquo;association du frais alimentaire Acofal (Interfel, CNIPT, Interbev et France Fili&egrave;re P&ecirc;che)&nbsp;; et l&rsquo;association Euro-Toques. L&rsquo;objectif de ce projet est de (re)mettre l&rsquo;alimentation au c&oelig;ur des programme scolaires, de la maternelle &agrave; la terminale, afin de rappeler d&egrave;s le plus jeune &acirc;ge l&rsquo;importance de bien manger.</p>

<p>Si<strong> bien des initiatives ont &eacute;t&eacute; mises en place, &agrave; droite, &agrave; gauche</strong>, par des enseignants impliqu&eacute;s, par <strong>la Semaine du Go&ucirc;t</strong>&hellip;, <strong>elles ne sont pas g&eacute;n&eacute;ralis&eacute;es partout, et pas tous les enfants et adolescents y ont donc acc&egrave;s</strong>. Rien de tel, donc, que des programmes scolaires pour graver dans le marbre cette obligation.</p>

<p><em>&laquo;&nbsp;Les cantines scolaires, qui ferment &agrave; 14h, pourraient &ecirc;tre des lieux &agrave; l&rsquo;&eacute;ducation, pour autant que l&rsquo;on arrive &agrave; faire travailler ensemble les professeurs et l&rsquo;&eacute;ducation nationale, la RHD et les collectivit&eacute;s territoriales, </em>estime Florence Dupraz.<em>&nbsp;D&eacute;j&agrave;, commen&ccedil;ons par <strong>utiliser l&rsquo;heure du d&eacute;jeuner pour apprendre</strong> &agrave; go&ucirc;ter, pour d&eacute;velopper une palette des go&ucirc;ts et acc&eacute;der &agrave; la diversit&eacute;.&nbsp;&raquo;</em></p>

<h2>&nbsp;</h2>

<figure role="group" class="align-center"><div>
  
  
            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/styles/normal_size/public/cantine%20enfants%20fld%20jc.jpg?itok=bkB6cV7v" width="800" height="550" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
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    Archives FLD -Julia Commandeur

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<figcaption>La cantine est d&eacute;sormais parfois le seul moment o&ugrave; le repas est pris assis, &agrave; table, et donc un lieu &agrave; privil&eacute;gier pour l'&eacute;ducation &agrave; l'alimentation. (c) Julia Commandeur - FLD</figcaption></figure><p>&nbsp;</p>

<h2><strong>Cultiver, cuisiner, go&ucirc;ter, choisir&nbsp;: un parcours &eacute;ducatif en quatre piliers</strong></h2>

<p>Savoir r&eacute;aliser les principaux plats et recettes de base de notre alimentation pour &ecirc;tre ensuite en capacit&eacute; de se d&eacute;brouiller par soi-m&ecirc;me avec des produits frais. Quelques sauces, une vinaigrette, une b&eacute;chamel&hellip; Et apprendre &agrave; d&eacute;coder les informations sur les emballages (liste d&rsquo;ingr&eacute;dients, pouvoirs sucrants, origine des ingr&eacute;dients, impacts sur le produit fini&hellip;). Le r&ecirc;ve et l&rsquo;ambition des r&eacute;dacteurs et signataires du manifeste.</p>

<p>Les programmes scolaires ne sont <strong>malheureusement pas extensibles. L&rsquo;alimentation est en comp&eacute;tition avec d&rsquo;autres sujets d&rsquo;importance comme le d&eacute;veloppement durable, l&rsquo;&eacute;ducation sexuelle</strong>, les activit&eacute;s physiques et artistiques&hellip; qui s&rsquo;ajoutent aux bases que sont le fran&ccedil;ais, les math&eacute;matiques, l&rsquo;Histoire-g&eacute;o&hellip; <em>&laquo;&nbsp;On se donne une ambition d&rsquo;une heure par semaine, en se concentrant sur les <strong>petites classes pour le c&ocirc;t&eacute; ludique</strong>&nbsp;&raquo;,</em> explique Florence Dupraz. Quatre axes d&rsquo;apprentissage sont revendiqu&eacute;s&nbsp;: <strong>cultiver, cuisiner, go&ucirc;ter. Et choisir</strong>&nbsp;!</p>

<p><em>&laquo;&nbsp;L&rsquo;alimentation, &ccedil;a s&rsquo;apprend d&rsquo;abord en cultivant, <strong>en faisant, en observant, pas dans les livres</strong>. On le voit tr&egrave;s bien&nbsp;: les petits spots ne sont pas suffisants<strong>, Top Chef et autres &eacute;missions n&rsquo;ont jamais pouss&eacute; les gens qui ne cuisinaient pas &agrave; s&rsquo;y mettre</strong>&nbsp;&raquo;,</em> estime Florence Dupraz. Quant &agrave; savoir ses aliments, les vari&eacute;t&eacute;s, l&rsquo;origine, les produits selon les ingr&eacute;dients et les labels&hellip; Olivier Dauvers estime&nbsp;: <strong><em>&laquo;&nbsp;Si on sait ce qu&rsquo;on ach&egrave;te, on donne plus de sens &agrave; son achat</em></strong><em>. Eveiller les consciences des futurs acheteurs consommateurs permettra de <strong>soutenir nos agriculteurs fran&ccedil;ais</strong>. C&rsquo;est donc une convergence d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t.&nbsp;&raquo; </em>Et de donner l&rsquo;exemple confusant du melon charentais, vari&eacute;t&eacute; et non pas origine.</p>

<p>&nbsp;</p>

<h2><strong>Quid du &ldquo;calendrier&rdquo;&nbsp;?</strong></h2>

<p>Les r&eacute;dacteurs co-signataires du Manifeste sont, comme pr&eacute;cis&eacute; plus haut, Open Agri Food, le think tank Agroalimentaire les Echos, l&rsquo;Acopole, Euro-Toques, mais aussi l&rsquo;association Les Enfants Cuisinent. Depuis le 3 mars, le manifeste a recueilli plus d&rsquo;un millier de signataires : entreprises, institutionnels, parents, entreprises&hellip; <em>&laquo;&nbsp;Les enseignants nous suivent. Je pense que <strong>les collectivit&eacute;s ne sont pas r&eacute;fractaires.</strong> Il y a un soutien politique malgr&eacute; tour exprim&eacute;</em>&nbsp;&raquo;, explique Forence Dupraz. Et avec les parents d&rsquo;&eacute;l&egrave;ves&nbsp;? Selon le cabinet d&rsquo;&eacute;tudes Mon Avis Citoyen, <strong>80 % des parents d&rsquo;&eacute;l&egrave;ves sont convaincus du bien-fond&eacute; de l&rsquo;&eacute;ducation &agrave; l&rsquo;alimentation et certains sont m&ecirc;me pr&ecirc;ts &agrave; payer</strong> (50 &euro; en moyenne) pour cela.</p>

<p>Mais le travail de conviction n&rsquo;est pas si rapide que cela. Les nouveaux ministres vont avoir de nombreux dossiers &agrave; travailler. L&rsquo;id&eacute;e des parties prenantes du Manifeste&nbsp;<strong>: travailler avec le Conseil sup&eacute;rieur des programmes pour un pilote</strong> sur un niveau et une zone g&eacute;ographique.</p>

<p><em>&laquo;&nbsp;L&rsquo;&eacute;ducation &agrave; l&rsquo;alimentation, c&rsquo;est un v&eacute;ritable enjeu et &ccedil;a fonctionne. <strong>La Finlande et le Japon, qui ont inscrit l&rsquo;&eacute;ducation &agrave; l&rsquo;alimentation dans les programmes scolaires, ont vu une baisse de 50 % de l&rsquo;ob&eacute;sit&eacute; infantile en cinq ans.</strong> Je pense <strong>que si on arrive &agrave; mettre en place un pilote, le reste viendra facilement</strong>. Il y a une vraie attente et une vraie prise de conscience&nbsp;&raquo;</em>, conclut Florence Dupraz.</p>

<p>La <a href="https://www.openagrifood-orleans.org/signez-le-manifeste/" target="_blank">p&eacute;tition est &agrave; retrouver et signer sur le site de l&rsquo;Open Agro Food</a>. Avec 150&nbsp;000 signatures, le Manifeste<em> &laquo;&nbsp;pourrait <strong>saisir le CESE</strong>&nbsp;&raquo;.</em></p>



Dans une table-ronde organisée par Medfel, les organisateurs du “Manifeste pour une éducation à l’alimentation pour tous et partout” ont expliqué les enjeux de l’éducation à l’alimentation, le bien-fondé de leur démarche, les soutiens dont ils disposent et (tout) ce qu’il reste à faire.

Pourquoi inscrire l’éducation à l’alimentation dans les programmes scolaires ?

<p><strong><a href="https://www.reussir.fr/vigne/grele" target="_blank">Gr&ecirc;le</a>, vent, et m&ecirc;me tornade.</strong> C'est un ph&eacute;nom&egrave;ne m&eacute;t&eacute;o de grande ampleur qui s'est abattu jeudi dans le Sud-Ouest de la France. "<em>Il y a une zone globale, toutes cultures confondues, <strong>de 3 000 hectares qui a &eacute;t&eacute; touch&eacute;e le 2 juin</strong></em>", annonce Bruno Samie, conseiller &agrave; la chambre d'agriculture de la Gironde. Un <a href="https://www.reussir.fr/vigne/aleas-climatiques" target="_blank">incident climatique</a> malheureusement sans surprise, l'alerte m&eacute;t&eacute;o ayant &eacute;t&eacute; donn&eacute;e pour une p&eacute;riode allant du 2 juin 15 heures, au 4 juin 8 heures, puis pour la nuit du 4 au 5 juin.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi | <a href="https://www.reussir.fr/vigne/filets-antigrele-les-bonnes-questions-avant-linstallation" target="_blank" title="Filets antigr&ecirc;le, les bonnes questions avant l&rsquo;installation">Filets antigr&ecirc;le, les bonnes questions avant l&rsquo;installation</a></div>

<p>Au niveau des d&eacute;g&acirc;ts sur vigne, aucune estimation pr&eacute;cise de surface ni d'intensit&eacute; n'&eacute;tait encore diffus&eacute;e &agrave; l'heure o&ugrave; nous &eacute;crivons ces lignes. "<em>L'orage est parti de Gensac, Massugas, et a englob&eacute; toute une zone allant jusqu'&agrave; Bergerac, et l'AOC pecharmant</em>", poursuit le conseiller. <strong>Des communes comme Les L&egrave;ves-et-Thoumeyragues ou Saint-Andr&eacute;-et-Appelles ont &eacute;t&eacute; particuli&egrave;rement touch&eacute;es</strong>, certaines vignes n'ayant plus que leurs bois pour survivre.</p>

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<p>Le lendemain soir, c'&eacute;tait au tour des<strong> Landes et du Gers</strong> de faire les frais des gr&ecirc;lons.</p>

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<p>Lors d'une r&eacute;union d'information d'urgence qui a rassembl&eacute; une centaine de vignerons, la chambre d'agriculture de la Gironde a tenu &agrave; rappeler les bons gestes post-gr&ecirc;le. "<em>Cela ne sert &agrave; rien de mettre des produits cicatrisants ou autre, </em>indique Bruno Samie.<em> Le vent et le soleil se chargeront de cela. <strong>Il faut en revanche prot&eacute;ger &agrave; tout prix les feuilles, c'est-&agrave;-dire faire un cuivre si on est en bio, et anticiper la protection si on est en conventionnel.</strong></em>"</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi | <a href="https://www.reussir.fr/vigne/bien-utiliser-les-engrais-foliaires" target="_blank" title="Bien utiliser les engrais foliaires">Bien utiliser les engrais foliaires</a></div>

<p><strong>Quinze jours plus tard</strong>, lorsque les entre-c&oelig;urs et le nouvelles feuilles seront sorties, <strong>un engrais foliaire basique pourra &ecirc;tre b&eacute;n&eacute;fique</strong>.</p>

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<p>Les <strong>mesures classiques d'accompagnement de l'&eacute;tat seront activ&eacute;es</strong>, une fois que la commission d'enqu&ecirc;te aura &eacute;tabli les surfaces exactes impact&eacute;es.</p>

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<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/grele-sur-les-vignes-cereales-et-batiments-une-catastrophe-pour-lagriculture" target="_blank">Gr&ecirc;le sur les vignes, c&eacute;r&eacute;ales et b&acirc;timents : une &laquo; catastrophe &raquo; pour l&rsquo;agriculture</a></div>



La grêle est tombée sur environ 3 000 hectares en Gironde et Dordogne le 2 juin. Elle a également saccagé des zones des Landes et du Gers le 3 juin au soir.

Sud-Ouest : la grêle ravage les vignes

<div><p><em>&laquo;&nbsp;Nous avons eu notre premi&egrave;re ch&egrave;vre anglo-nubienne dans les ann&eacute;es 2000. Nous avions voulu nous faire plaisir, le physique nous plaisait bien. Nous nous sommes ensuite procur&eacute; un bouc. Aujourd&rsquo;hui, nous en avons une vingtaine pures, mais aussi pas mal de crois&eacute;es parmi les 120 ch&egrave;vres du troupeau&nbsp;&raquo;</em>, raconte volontiers C&eacute;line Br&egrave;s du gaec de BretteVielle dans la Dr&ocirc;me. Originaire de Grande-Bretagne, cette race est reconnaissable gr&acirc;ce &agrave; son nez busqu&eacute; ainsi que ses longues oreilles incurv&eacute;es.</p><h3>Un recensement des &eacute;levages anglo-nubiens en cours</h3><p>Et au-del&agrave; du physique, ce sont aussi ses qualit&eacute;s laiti&egrave;res qui sont appr&eacute;ci&eacute;es.<em> &laquo;&nbsp;L&rsquo;anglo-nubienne, quand on a de vraies souches laiti&egrave;res, produit autant de lait - voire plus - qu&rsquo;une alpine ou une saanen, avec des taux &eacute;lev&eacute;s.&nbsp;&raquo;</em></p><p>Voil&agrave; pourquoi C&eacute;line Br&egrave;s a d&eacute;cid&eacute; avec d&rsquo;autres &eacute;leveurs&nbsp;de cr&eacute;er courant f&eacute;vrier l&rsquo;association fran&ccedil;aise de la ch&egrave;vre anglo-nubienne laiti&egrave;re (Afcal). <em>&laquo;&nbsp;Cela nous trottait dans la t&ecirc;te depuis 5 ou 6 ans. Cette fois-ci, nous nous sommes lanc&eacute;s. L&rsquo;id&eacute;e, c&rsquo;est de promouvoir cette race et ses qualit&eacute;s laiti&egrave;res&nbsp;&raquo;</em>, pr&eacute;cise C&eacute;line Br&egrave;s. Elle en a d&rsquo;ailleurs &eacute;t&eacute; &eacute;lue pr&eacute;sidente.</p><p>Le conseil d&rsquo;administration compte &agrave; ce jour 6 &eacute;leveurs. Lesquels sont originaires de la Dr&ocirc;me, mais aussi de l&rsquo;Ard&egrave;che, du Var, des Alpes-Maritimes ainsi que de l&rsquo;Aveyron. Une association qui aimerait voir grossir ses rangs. C&rsquo;est d&rsquo;ailleurs pour cela qu&rsquo;elle vient de lancer un recensement des &eacute;levages anglo-nubiens en France (en race pure et en crois&eacute;s). Pour acc&eacute;der au formulaire d&eacute;di&eacute;, il suffit de se connecter &agrave; l&rsquo;adresse suivante : https://tinyurl.com/recensementafcal. &Agrave; l&rsquo;heure o&ugrave; nous &eacute;crivons ces lignes, 38 &eacute;leveurs ont d&eacute;j&agrave; r&eacute;pondu et 300 t&ecirc;tes pures (500 en comptabilisant les crois&eacute;es) ont &eacute;t&eacute; recens&eacute;es.</p><p>Aur&eacute;lien Tournier</p></div>



L’association française de la chèvre anglo-nubienne laitière a été créée au début de ce mois de février à l’initiative de plusieurs éleveurs. Présentations.

Une association pour promouvoir les chèvres anglo-nubiennes

<div class="rendezvous">&nbsp;</div>

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<div class="surtitre">
<h3>Nad&egrave;ge Douay, en cours d&rsquo;installation dans le Rh&ocirc;ne</h3>
</div>

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<div class="clearl">&nbsp;</div>

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<h2>NON</h2>

<p><strong>Ce n'est pas le prix qui fait l'&eacute;leveur bio.</strong> Bien s&ucirc;r, nous sommes contents si la d&eacute;marche est valoris&eacute;e, mais <strong>&ecirc;tre en bio</strong> <strong>c'est avant tout une philosophie. </strong>La volont&eacute; d'impacter au minimum notre environnement, de viser l'autonomie, de favoriser la biodiversit&eacute;, de travailler pour un produit sain et respectueux de ceux qui l'ont produit, comme de ceux qui le consomment. Aujourd'hui, le prix du lait est en baisse et il faut &ecirc;tre r&eacute;silient. Il est temps d'aller plus loin que le cahier des charges AB et chercher la coh&eacute;rence maximum : r&eacute;duire notre d&eacute;pendance &eacute;nerg&eacute;tique, reprendre la main sur nos fermes. <strong>Arr&ecirc;ter la bio, &ccedil;a ne me traverse m&ecirc;me pas l'esprit&nbsp;!</strong></p>
</div>

<div class="encadre__wrapper">
<div class="surtitre">
<h3>Aur&eacute;lie Chevillon, &eacute;leveuse en Vend&eacute;e</h3>
</div>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/lait/sites/lait/files/_RLA369_RUE_DEBAT_BIO_CHEVILLON.jpg" /><figcaption>&copy; A. Chevillon</figcaption></figure><p>&nbsp;</p>

<h2>OUI</h2>

<p>Ce fut une d&eacute;cision difficile mais <strong>nous avons d&eacute;cid&eacute; d'arr&ecirc;ter notre conversion en bio</strong>. Plusieurs raisons &agrave; cela, li&eacute;es au contexte de notre installation en ao&ucirc;t dernier, mais aussi &agrave; la conjoncture actuelle. Le cours des mati&egrave;res premi&egrave;res a augment&eacute; sans que pour autant le prix du lait bio suive cette tendance. Aujourd'hui, nous ne sommes pas encore autonomes sur notre ferme. Mais <strong>m&ecirc;me en tablant sur une moindre consommation de concentr&eacute;s achet&eacute;s &agrave; l&rsquo;ext&eacute;rieur, nous ne serons pas en mesure d'absorber ces co&ucirc;ts une fois en bio</strong>. L&rsquo;absence de perspective incitatrice forte dans la r&eacute;forme de la Pac ne nous a pas aid&eacute;s non plus. Nous allons poursuivre notre orientation vers un syst&egrave;me herbager et p&acirc;turant, mais en nous laissant plus de souplesse. Pour nous qui d&eacute;marrons, le bio constitue une contrainte et une pression psychologique suppl&eacute;mentaire. <strong>Nous avions sous-estim&eacute; les impacts techniques, &eacute;conomiques et humains que cela g&eacute;n&egrave;rerait</strong>.</p>
</div>

<div class="encadre__wrapper">
<div class="surtitre">
<h3>Pierre Barbe, &eacute;leveur dans les Vosges&nbsp;</h3>
</div>

<p>&nbsp;</p>

<div class="clearl">&nbsp;</div>

<p>&nbsp;</p>

<h2>NON MAIS...</h2>

<p><strong>Cela pose quand m&ecirc;me question</strong>. Je suis en conversion depuis un an. Mon lait est encore livr&eacute; en conventionnel, et pay&eacute; &agrave; un prix sup&eacute;rieur &agrave; celui du lait bio &agrave; l&rsquo;heure actuelle. La conjoncture lati&egrave;re sera peut-&ecirc;tre diff&eacute;rente d&rsquo;ici six mois. <strong>Il faudra voir ce que cela donne &agrave; moyen terme.</strong> J&rsquo;ai repris la ferme de mes parents en remodelant le syst&egrave;me pour viser un maximum d&rsquo;autonomie avec des vaches &agrave; 5&nbsp;000 kg. J&rsquo;ai adh&eacute;r&eacute; au bio pour valoriser ma strat&eacute;gie du mieux possible et aller au bout de ma d&eacute;marche, plus que par philosophie. Comme mes achats ext&eacute;rieurs restent assez limit&eacute;s, je ne serai pas durement impact&eacute; par le prix des intrants. Et quand je vois le prix de l&rsquo;azote, je ne suis pas s&ucirc;r que j&rsquo;en aurai achet&eacute; de toute fa&ccedil;on. <strong>Il n&rsquo;y a pas grand-chose &agrave; envier en syst&egrave;me conventionnel.</strong></p>
</div>

<div class="encadre__wrapper">
<div class="surtitre">
<h3>Ronan Chauvin, &eacute;leveur en Mayenne</h3>
</div>

<p>&nbsp;</p>

<div class="clearl">&nbsp;</div>

<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/lait/sites/lait/files/_RLA369_RUE_DEBAT_CHAUVIN.jpg" /><figcaption>&copy; R. Chauvin</figcaption></figure><p>&nbsp;</p>

<h2>NON</h2>

<p>Le passage au bio m&rsquo;a fait remettre en cause beaucoup de choses sur l&rsquo;exploitation. La conversion est totale depuis un an, et <strong>malgr&eacute; le diff&eacute;rentiel actuel entre le prix du lait bio et le conventionnel, je gagne bien plus qu&rsquo;avant</strong>. L&rsquo;&eacute;conomie de charges permises gr&acirc;ce au p&acirc;turage notamment, a consid&eacute;rablement am&eacute;lior&eacute; mes r&eacute;sultats &eacute;conomiques et ma tr&eacute;sorerie.</p>
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<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/lait/le-prix-du-lait-bio-rejoint-celui-du-lait-conventionnel" target="_blank">Le prix du lait bio rejoint celui du conventionnel</a></div>
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Le prix du lait bio rejoint celui du conventionnel. Vous êtes en bio depuis peu ou vous avez un projet de conversion, ce contexte de baisse du prix du lait bio et les niveaux très élevés du prix des aliments remet-elle en cause votre stratégie ?

En bio, la conjoncture actuelle vous incite-t-elle à revoir votre stratégie ?

<p>C&rsquo;est sur l&rsquo;une des parcelles plant&eacute;e en bl&eacute; dur de l&rsquo;exploitation (350 ha plant&eacute;s en tout en c&eacute;r&eacute;ales et ol&eacute;agineux dont 145 ha de bl&eacute; dur) de Vincent Jonqui&egrave;res, situ&eacute;e &agrave; Juzes en Haute Garonne, que le sp&eacute;cialiste des p&acirc;tes et semoules Panzani a choisi de pr&eacute;senter sa d&eacute;marche qualit&eacute;, responsabilit&eacute; sociale et environnementale et engagement aupr&egrave;s de la fili&egrave;re ce mardi 31 mai 2022.</p>

<p>&laquo;&nbsp;<em>Avec les crises actuelles qui fragilisent la fili&egrave;re et les prises de conscience et demandes des consommateurs sur le local et le durable, nous voulons faire savoir ce que nous faisons. C&rsquo;est important car nous voyons bien qu&rsquo;&agrave; chaque fois qu&rsquo;une question anxiog&egrave;ne touche la soci&eacute;t&eacute; (Covid-19, guerre en Ukraine), les p&acirc;tes jouent un r&ocirc;le important encore plus important dans l&rsquo;alimentation des citoyens. D&rsquo;autant que 95 % des Fran&ccedil;ais ach&egrave;tent des p&acirc;tes et 65 % en consomment deux fois par semaine.&nbsp;Notre d&eacute;marche bl&eacute; responsable fran&ccedil;ais s&rsquo;engage &agrave; une tra&ccedil;abilit&eacute; absolue des bl&eacute;s utilis&eacute;s et veut pr&eacute;server la qualit&eacute; et les approvisionnements 100 % fran&ccedil;ais</em> &raquo; a expliqu&eacute; Albert Mathieu, directeur g&eacute;n&eacute;ral de Panzani.</p>

<p>&laquo;&nbsp;<em>Cette d&eacute;marche qualit&eacute; et biodiversit&eacute; a commenc&eacute; en 2016</em>&nbsp;&raquo; a poursuivi C&eacute;cile Renault, responsable R&amp;D et RSE, pour pr&eacute;ciser ensuite que &laquo;&nbsp;<em>l&rsquo;ensemble a &eacute;t&eacute; coconstruit avec les agriculteurs et les coop&eacute;ratives partenaires</em>&nbsp;&raquo; (NDLR&nbsp;: Arterris pour la partie sud-ouest de la France). Le projet vise donc &agrave; s&eacute;curiser, &agrave; pr&eacute;server et &agrave; p&eacute;renniser la fili&egrave;re bl&eacute; dur origine France ainsi que sa cha&icirc;ne de production.</p>

<p>&nbsp;</p>

<h2>Cahier des charges, bandes fleuries et nichoirs &agrave; oiseaux</h2>

<p>A ce jour, environ 70&nbsp;000 t de bl&eacute; dur sont produites selon le cahier des charges BRF, incluant notamment des sp&eacute;cificit&eacute;s sur l&rsquo;itin&eacute;raire technique de culture, des tests de caract&eacute;risation des sols simples et fiables et le choix des vari&eacute;t&eacute;s &agrave; planter.</p>

<p>Des accompagnements et des formations sont pr&eacute;vus en mati&egrave;re d&rsquo;outils d&rsquo;aide &agrave; la d&eacute;cision, notamment num&eacute;rique, et de mise en place de bonnes pratiques de culture (cr&eacute;ation de Club Panzani dans les coop&eacute;ratives concern&eacute;es). Cela concerne 800 agriculteurs partenaires en 2022 et Panzani compte sur 3&nbsp;000 producteurs engag&eacute;s en 2025. Ce qui porterait &agrave; 260&nbsp;000 t (l&rsquo;&eacute;quivalent des tonnages utilis&eacute;s actuellement) les bl&eacute;s sous cahier des charges BRF en 2025.</p>

<p>&nbsp;</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/contrats-pates-premium-comment-la-France-veut-relancer-sa-fili%C3%A8re-ble-dur" target="_blank" title="Contrats, p&acirc;tes premium : comment la France veut relancer sa fili&egrave;re bl&eacute; dur">Contrats, p&acirc;tes premium : comment la France veut relancer sa fili&egrave;re bl&eacute; dur</a></div>

<p>Autres &eacute;l&eacute;ments inscrits dans les crit&egrave;res pour faire partie de ce programme, des aspects li&eacute;s &agrave; l&rsquo;environnement. Panzani va, d&rsquo;une part, aider les agriculteurs participants &agrave; planter 1&nbsp;000 ha de bandes fleuries et &agrave; installer plus de 5&nbsp;000 refuges et nichoirs &agrave; oiseaux, d&rsquo;autre part, pour faire revenir de la biodiversit&eacute; dans les parcelles. &laquo;&nbsp;&laquo;&nbsp;<em>Nous travaillons avec un sp&eacute;cialiste du m&eacute;lange des plantes &agrave; semer en fonction des types de sols et qui peuvent perdurer sur deux trois ans, pas seulement une ann&eacute;e&nbsp;</em>&raquo; pr&eacute;cise encore C&eacute;cile Renault.</p>

<p>Des travaux sur de nouvelles vari&eacute;t&eacute;s de bl&eacute; dur, sur la sant&eacute; des sols ou encore sur la fertilisation existent aussi depuis plusieurs ann&eacute;es, encadr&eacute;s par des comit&eacute;s techniques ad hoc. Un comit&eacute; scientifique de trois experts (BioM&eacute;rieux, Inrae, Arvalis) a valid&eacute; les d&eacute;marches en d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e 2022.</p>

<p>Enfin, une prime financi&egrave;re de 20 &euro;/t est vers&eacute;e aux adh&eacute;rents de ce programme (dont 12 reviennent r&eacute;ellement &agrave; l&rsquo;agriculteur), &agrave; valoir pour la premi&egrave;re fois sur la r&eacute;colte 2022.</p>

<p>Mais pour Vincent Jonqui&egrave;res, le plus fort levier pur continuer &agrave; produire du bl&eacute; dur est ailleurs. &laquo;&nbsp;<em>C&rsquo;est une fiert&eacute; de r&eacute;colter du bl&eacute; dur pour l&rsquo;alimentation des Fran&ccedil;ais et de savoir que je produis quelque chose qui va finir totalement dans leur assiette. Moi, je le raisonne comme &ccedil;a sur le long terme&nbsp;</em>&raquo; conclut-il en fin de visite.</p>



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