<p>Ironie du calendrier&nbsp;: alors que s&rsquo;est ouvert le Salon de l&rsquo;herbe et des fourrages &agrave; Villefranche d&rsquo;Allier, une &eacute;dition 2022 plac&eacute;e sous le sceau d&rsquo;une plus forte souverainet&eacute; alimentaire des &eacute;levages, Jean-Michel Fages ne peut que constater une nouvelle fois l&rsquo;ampleur du d&eacute;sastre et la maigreur des stocks &agrave; venir. Mardi, l&rsquo;&eacute;leveur de vaches allaitantes de Saint-Simon a propos&eacute; au pr&eacute;sident du FMSE (fonds de mutualisation sanitaire et environnemental) un large tour d&rsquo;horizon de ses parcelles. Des prairies certes vertes qu&rsquo;une vue a&eacute;rienne conclurait denses ; mais foul&eacute;es au pied, le verdict est sans appel&nbsp;: pire qu&rsquo;un gruy&egrave;re. Des prairies mit&eacute;es par de t&acirc;ches de terre, de trous et galeries. L&rsquo;&oelig;uvre des rats taupiers &agrave; l&rsquo;activit&eacute; repartie de plus belle sur cette exploitation, s&eacute;v&egrave;rement touch&eacute;e par une nouvelle pullulation d&rsquo;ampleur. &ldquo;Sauf que cette ann&eacute;e, on va devoir faire face sans stock d&rsquo;avance&rdquo;, soupire Jean-Michel Fages qui, depuis son installation en 2004, en est d&eacute;j&agrave; &agrave; une troisi&egrave;me vague de campagnols.<br>La saison derni&egrave;re, pourtant des plus favorables en termes climatiques, les r&eacute;coltes s&rsquo;&eacute;taient r&eacute;duites au strict minimum en raison de prairies &ldquo;d&eacute;j&agrave; esquint&eacute;es&rdquo;, et l&rsquo;agriculteur de Roudadou avait d&ucirc;&nbsp; acheter pour pr&egrave;s de 4 000 &euro; de fourrages. &ldquo;Cette ann&eacute;e, il en faudra au minimum 10 000 &euro;&rdquo;, augure l&rsquo;&eacute;leveur que l&rsquo;absence de pic de pullulation - contrairement aux &eacute;pisodes ant&eacute;rieurs - inqui&egrave;te. &ldquo;D&rsquo;habitude, on savait qu&rsquo;on les avait pour 18-24 mois, l&agrave; ils ne s&rsquo;en vont plus&rdquo;, a-t-il expliqu&eacute; &agrave; Jo&euml;l Limousin, invit&eacute; par la FDSEA et les Jeunes agriculteurs du Cantal, en associant &agrave; cette journ&eacute;e leurs homologues du Grand massif central(1).<br><strong>Perte de rendements et de diversit&eacute; florale</strong><br>Sur ses 78 hectares, l&rsquo;exploitant a fait le compte, hormis 15 ha d&rsquo;estives pour l&rsquo;heure pr&eacute;serv&eacute;es et<br>5 ha de ma&iuml;s, le reste est touch&eacute; avec des parcelles dont le rendement ne d&eacute;passera pas les 25 % par rapport &agrave; une ann&eacute;e &ldquo;normale&rdquo;. C&rsquo;est le cas sur cette vaste parcelle dont la diversit&eacute; et la richesse florales ont disparu, exit les l&eacute;gumineuses notamment, les pieds de tr&egrave;fle se comptant sur les doigts de la main : &ldquo;En moyenne, je fais entre 65 et 75 bottes de 260 kg, une ann&eacute;e de rats, c&rsquo;est 27 bottes mais cette ann&eacute;e, je ne suis m&ecirc;me pas s&ucirc;r de les rentrer&rdquo;, d&eacute;clare Jean-Michel Fages. Jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent, ce dernier a d&eacute;ploy&eacute; une lutte constante contre le ravageur. Ce sont ainsi 40 ha qui ont &eacute;t&eacute; trait&eacute;s(2) au Ratron GW et au PH3 en 2021. Un traitement chimique efficace en d&eacute;but de pullulation, mais &ldquo;apr&egrave;s, &ccedil;a explose, les rats prennent le dessus&rdquo; t&eacute;moigne l&rsquo;&eacute;leveur, qui a d&eacute;j&agrave; d&ucirc; se s&eacute;parer de sept vaches face &agrave; cette p&eacute;nurie annonc&eacute;e de fourrages (68 m&egrave;res salers aujourd&rsquo;hui). Des propos confirm&eacute;s par le pr&eacute;sident de la FDSEA Jo&euml;l Piganiol, et Simon Veschambre, pr&eacute;sident de la FDGDon, militant pour des doses et modalit&eacute;s de lutte pertinentes &agrave; m&ecirc;me de faire reculer ce fl&eacute;au.<br>Au passage, les &eacute;leveurs pr&eacute;sents &eacute;voquent aussi les cons&eacute;quences sur la sant&eacute; des animaux avec l&rsquo;ingestion de terre, de la terre qui vient aussi boucher le tuyau d&rsquo;application des grains de Ratron lors du passage de la charrue sur des parcelles infest&eacute;es.<br>&ldquo;Ce qui m&rsquo;impressionne et qui m&rsquo;inqui&egrave;te vraiment, c&rsquo;est l&rsquo;&eacute;largissement du territoire concern&eacute;, a r&eacute;agi Jo&euml;l Limousin, d&eacute;j&agrave; venu par le pass&eacute; constater la dimension du ph&eacute;nom&egrave;ne. Le Cantal, c&rsquo;est vraiment le c&oelig;ur de ce territoire mais &ccedil;a gagne autour. Ce qui m&rsquo;inqui&egrave;te aussi, c&rsquo;est potentiellement un cumul campagnols plus s&eacute;cheresse qui pourrait &ecirc;tre violent pour les agriculteurs. Il faut &agrave; tout prix &eacute;viter que l&rsquo;&eacute;levage disparaisse dans cette r&eacute;gion o&ugrave; on ne peut pas faire autre chose.&rdquo;<br>Deux al&eacute;as, l&rsquo;un climatique, l&rsquo;autre li&eacute; &agrave; un ravageur(3), qui doivent pouvoir &ecirc;tre distingu&eacute;s et faire l&rsquo;objet de r&eacute;ponses diff&eacute;rentes, estime le pr&eacute;sident du FMSE, fonds aupr&egrave;s duquel la profession cantalienne et du Massif central sollicite l&rsquo;activation d&rsquo;une indemnisation des pertes fourrag&egrave;res comme cela avait &eacute;t&eacute; le cas en 2017. L&rsquo;impact de la s&eacute;cheresse devant lui &ecirc;tre trait&eacute; dans le cadre du fonds des calamit&eacute;s qui persiste en 2022, a indiqu&eacute; Jo&euml;l Limousin, par ailleurs responsable du dossier climatique &agrave; la FNSEA. Mais l&rsquo;un ne devra pas exclure l&rsquo;autre, pr&eacute;vient-il&nbsp;: &ldquo;Il ne faudra pas se faire avoir comme en 2017.&rdquo; L&rsquo;occasion pour Jo&euml;l Piganiol d&rsquo;alerter d&rsquo;ores et d&eacute;j&agrave; son homologue national sur un ph&eacute;nom&egrave;ne de s&eacute;cheresse qui pourrait effectivement s&rsquo;installer, notamment &ldquo;sur la partie Est du Cantal&rdquo;.<br><br>(1) &Eacute;taient pr&eacute;sents des repr&eacute;sentants du Puy-de-D&ocirc;me, de l&rsquo;Aveyron et de Corr&egrave;ze.<br>(2) Non trait&eacute;s les 15 ha d&rsquo;estives, 8,5 ha situ&eacute;s en p&eacute;rim&egrave;tre de captage, les 5 ha de ma&iuml;s et 2,5 ha proches d&rsquo;un ruisseau.<br>(3) Le rapprochement des cycles des campagnols et l&rsquo;extension des pullulations<br>posant la question d&rsquo;un lien avec le changement climatique, pour Jo&euml;l Limousin.</p>


Le président du FMSE Joël Limousin était à Saint-Simon  pour mesurer l’ampleur des dégâts et travailler sur un critère d’appréciation des pertes fourragères.

Des stocks fourragers déjà confisqués

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    <figcaption>Du bl&eacute; dur aux p&acirc;tes : la vraie histoire fran&ccedil;aise - ARVALIS-infos.fr</figcaption>
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<p><em>Retrouvez toutes les vid&eacute;os d&rsquo;ARVALIS-Institut du v&eacute;g&eacute;tal sur </em><a href="http://www.youtube.com/"><em>http://www.youtube.com/</em></a></p>


Les pâtes, c’est simplement du blé dur et de l’eau. Mais connaissez-vous vraiment l’histoire de cette culture en France ?

Du blé dur aux pâtes : une histoire très récente en France

<p class="MsoPlainText">Apr&egrave;s plus de six mois d'une &eacute;pizootie des plus meurtri&egrave;res, <em>"c'est une nouvelle &eacute;tape tr&egrave;s favorable, qui permet de consid&eacute;rer que la crise est derri&egrave;re nous"</em>, a estim&eacute; le cabinet du ministre Marc Fesneau, lors d'un point de presse. Un arr&ecirc;t&eacute; a &eacute;t&eacute; publi&eacute; le 8 juin au Journal officiel sur <em>"recommandation des autorit&eacute;s sanitaires, vu l'absence de nouveaux foyers depuis le 17 mai".</em></p><p class="MsoPlainText"><em>"L'am&eacute;lioration globale de la situation dans les couloirs migratoires, associ&eacute;e &agrave; des temp&eacute;ratures de saison d&eacute;favorables &agrave; la survie du virus"</em>, a aussi pes&eacute; dans la d&eacute;cision du minist&egrave;re.</p><p class="MsoPlainText">Tous les d&eacute;partements fran&ccedil;ais redescendent dans la cat&eacute;gorie <em>"n&eacute;gligeable"</em>, mais certaines zones, comme le Grand Ouest ou la Dordogne, les plus meurtries par cet &eacute;pisode, <em>"restent concern&eacute;es par des mesures sanitaires".</em> Elles conservent des obligations de nettoyage ou des interdictions de mouvement, que le minist&egrave;re esp&egrave;re lever <em>"d'ici quelques semaines"</em>, avec un retour progressif des volailles dans les &eacute;levages.</p><p class="MsoPlainText">Plusieurs aides ont d'ores et d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; d&eacute;bloqu&eacute;es pour soutenir les &eacute;leveurs : un acompte sur la valeur marchande des animaux abattus de 54,4 millions d'euros a &eacute;t&eacute; vers&eacute; et sera compl&eacute;t&eacute; par 6,2 autres millions. Un dispositif d'aide &eacute;conomique de 33 millions d'euros a &eacute;galement &eacute;t&eacute; ouvert pour soutenir la fili&egrave;re lors de cette crise<em> "sans pr&eacute;c&eacute;dent"</em>, ciblant pour l'instant la r&eacute;gion Sud-Ouest et le Nord, avec 17 millions d&eacute;j&agrave; vers&eacute;s. Une autre enveloppe sera ult&eacute;rieurement mise &agrave; disposition pour le Centre et le Grand Ouest, a pr&eacute;cis&eacute; le minist&egrave;re, qui attend de <em>"conna&icirc;tre l'effet sur les fili&egrave;res pour &eacute;valuer les besoins".</em></p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <p class="typography h2 dark text-left plc-mb-basis"><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/influenza-aviaire-on-n-a-pas-reussi-a-y-echapper" target="_blank" title="">Influenza aviaire&nbsp;: &laquo; On n'a pas r&eacute;ussi &agrave; y &eacute;chapper &raquo;</a>
</aside>
<p class="MsoPlainText">Le risque d&eacute;fini comme <em>"&eacute;lev&eacute;"</em> depuis le 5 novembre &eacute;tait redescendu au niveau <em>"mod&eacute;r&eacute;" </em>le 10 mai sur une majorit&eacute; du territoire, &agrave; l'exception de 19 d&eacute;partements. Cet &eacute;pisode de grippe aviaire d'une ampleur in&eacute;dite a conduit &agrave; l'abattage de 16 millions de volailles depuis novembre, dont 11 millions dans le Grand Ouest, avec un total de 1.378 &eacute;levages atteints par le virus.</p><p class="MsoPlainText">Les ministres europ&eacute;ens de l'Agriculture ont approuv&eacute; fin mai le d&eacute;veloppement de la vaccination des volailles afin d'endiguer la propagation de la grippe aviaire. En France, des exp&eacute;rimentations ont &eacute;t&eacute; lanc&eacute;es le 10 mai, avec des r&eacute;sultats <em>"attendus fin 2022 au plus tard".</em></p>


Le gouvernement a abaissé le niveau de risque lié à l'influenza aviaire de "modéré" à "négligeable" sur l'ensemble du territoire français, en "l'absence de nouveaux foyers depuis le 17 mai", a annoncé le ministère de l'Agriculture le 8 juin.

Grippe aviaire : le risque redescend à un niveau "négligeable" en France

<p>Arvalis-l'Institut du v&eacute;g&eacute;tal a ouvert &agrave; ses partenaires sa plateforme de Sardon o&ugrave; 39 vari&eacute;t&eacute;s de bl&eacute;s tendre sont &agrave; l'essai. Cet &eacute;ventail compte une vingtaine de vari&eacute;t&eacute;s nouvellement inscrites dont quatre d&eacute;di&eacute;es &agrave; l'agriculture biologique. R&eacute;sistance &agrave; la verse, au froid, au pi&eacute;tain verse, &agrave; l'o&iuml;dium, &agrave; la rouille jaune, pr&eacute;cocit&eacute; &agrave; &eacute;piaison, taux de prot&eacute;ines... Autant de points cl&eacute;s sur lesquels se penche l'institut agronomique avant de rendre des r&eacute;sultats finaux.<br><strong>"Les plus faibles cumuls depuis 20 ans "</strong><br>En ce jour de d&eacute;but juin, c'est davantage la m&eacute;t&eacute;o qui interroge les visiteurs de la plateforme. Les cumuls pluviom&eacute;triques de l'automne et de l'hiver sont les derniers du genre de la campagne 2021-2022. "Les cumuls de pluies depuis le 1er janvier sont les plus faibles depuis 20 ans avec des ETP (&eacute;vapotranspiration) records " souligne Chlo&eacute; Malaval-Juery d'Arvalis.<br>Cons&eacute;quences du changement climatique, la m&eacute;t&eacute;o se fait r&eacute;guli&egrave;rement de plus en plus extr&ecirc;me. Les cultures entrent plus rapidement et plus t&ocirc;t dans la campagne, en stress hydrique.<br>"D&egrave;s d&eacute;but mai, la manque d'eau et les fortes temp&eacute;ratures ont p&eacute;nalis&eacute; les plantes." Les agronomes de l'institut ont relev&eacute; depuis janvier, un cumul de 71 mm pour Clermont-Ferrand&nbsp; et 50 mm &agrave; Plauzat (NDLR : chiffres communiqu&eacute;s avant les orages des 3 et 4 juin). C&ocirc;t&eacute; temp&eacute;ratures et ETP, l&agrave; aussi les r&eacute;sultats atteignent des niveaux records avec des pics &agrave; 29-32&deg;C sur le mois de mai et 5 &agrave; 8 mm d'ETP/j pendant six jours.<br>Cette m&eacute;t&eacute;o a acc&eacute;l&eacute;r&eacute; l'avancement des stades physiologiques du bl&eacute; mais sans pour autant favoriser la biomasse moyenne qui est inf&eacute;rieure sur cette campagne. C'est dans cette ambiance estivale qu'a eu lieu la floraison, l'&eacute;tape charni&egrave;re de la culture. "Le risque est d'avoir un avortement de jeunes grains tout de suite apr&egrave;s la floraison."&nbsp; Chlo&eacute; Malaval-Juery donne peu d'optimisme sur cette campagne puisqu'elle ajoute que "les parcelles les plus stress&eacute;es" voient d'ores et d&eacute;j&agrave; "le remplissage des grains entrav&eacute; m&ecirc;me en cas de retour de la pluie".</p>


Arvalis-l'Institut du végétal suit une quarantaine de variétés de blés tendres sur sa plateforme de Sardon dont les
résultats finaux seront connus après la moisson.

Les blés dans la tourmente de la sécheresse

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<p>La loi n&deg;&nbsp;2021-1357&nbsp;visant &agrave; prot&eacute;ger la r&eacute;mun&eacute;ration des agriculteurs&nbsp;instaure l&rsquo;obligation de conclure par &eacute;crit un contrat pluriannuel entre le producteur et le premier acheteur, avec un m&eacute;canisme de r&eacute;vision automatique du prix (&agrave; l&rsquo;exclusion de la vente directe, organisations caritatives, march&eacute;s d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t national, march&eacute;s de gros). La contractualisation &eacute;crite devient donc la norme pour tous les produits agricoles, sauf accord interprofessionnel. Un seuil d&rsquo;application a &eacute;t&eacute; d&eacute;fini en lait de brebis, avec un chiffre d&rsquo;affaires minimum de l&rsquo;acheteur sup&eacute;rieur &agrave; 700 000&nbsp;euros.</p>

<h3>Des contrats de cinq ans minimum</h3>

<p><em>&laquo;&nbsp;Avec 70&nbsp;% de la collecte de lait de brebis d&eacute;j&agrave; contractualis&eacute;e, il s&rsquo;agit pour beaucoup d&rsquo;&eacute;leveurs et transformateurs de mettre en conformit&eacute; les contrats existants avec la loi EGAlim 2&nbsp;&raquo;</em>, pr&eacute;cise S&eacute;bastien Bouyssi&egrave;re, directeur de France Brebis Laiti&egrave;re (FBL).</p>

<p><em>&laquo;&nbsp;Si la loi pr&eacute;voit des contrats de trois ans minimum, nous recommandons de porter cette dur&eacute;e &agrave; cinq ans, plus deux ans pour les nouveaux install&eacute;s et attendons un d&eacute;cret afin de conforter cette disposition&nbsp;&raquo;</em>, explique Laurent Reversat, pr&eacute;c&eacute;dent pr&eacute;sident de FBL.</p>

<h3>D&eacute;ficit de connaissance sur le prix de vente industriel</h3>

<p>Pour accompagner &eacute;leveurs et transformateurs, FBL publiera deux fois par an des indicateurs &eacute;conomiques refl&eacute;tant : le prix &agrave; la production en France, la concurrence internationale sur le lait de brebis vrac (prix du lait pay&eacute; dans diff&eacute;rents pays europ&eacute;ens), le co&ucirc;t de production du lait de brebis, le co&ucirc;t de la main-d&rsquo;&oelig;uvre dans l&rsquo;industrie, et des indicateurs de march&eacute; sur la consommation fran&ccedil;aise et &agrave; l&rsquo;export. <em>&laquo;&nbsp;Nous avons un d&eacute;ficit de connaissance sur le prix de vente industriel, </em>regrettent les membres de FBL.<em> La demande a &eacute;t&eacute; formul&eacute;e aupr&egrave;s de l&rsquo;Insee et de FranceAgriMer, l&rsquo;absence de ces indicateurs mettant &agrave; mal la bonne mise en &oelig;uvre de la contractualisation.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>&Agrave; l&rsquo;heure o&ugrave; nous &eacute;crivons ces lignes, un guide des bonnes pratiques contractuelles est en cours de finalisation et devrait &ecirc;tre diffus&eacute; courant mai.</p>
</div>



Instaurée par la loi dite EGAlim 2, la contractualisation entre en vigueur au 1<sup>er</sup> octobre 2022 pour les ovins lait. France Brebis Laitière prépare un guide des bonnes pratiques contractuelles pour accompagner les acteurs de la filière dans sa mise en œuvre.

La contractualisation devient la norme au 1er octobre pour la filière ovin lait

<p><strong>Le dernier des 1378 foyers en &eacute;levages remontant au 17 mai</strong>, <em>&laquo;on peut consid&eacute;rer que la crise est derri&egrave;re nous&raquo;</em>, indique le cabinet du ministre de l&rsquo;Agriculture.</p>

<p>S&rsquo;ajoutent l&rsquo;&eacute;volution favorable de la situation sanitaire observ&eacute;e dans les couloirs migratoires de l&rsquo;avifaune sauvage et les temp&eacute;ratures saisonni&egrave;res d&eacute;favorables &agrave; la survie des virus de l&rsquo;influenza aviaire hautement pathog&egrave;ne.</p>

<p>A ces conditions, le territoire qui &eacute;tait pass&eacute; en risque mod&eacute;r&eacute; le 9 mai, passe un mois apr&egrave;s en <a href="https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000045873840" target="_blank">risque n&eacute;gligeable</a>.</p>

<p>Les mesures sanitaires renforc&eacute;es (claustration obligatoire, restrictions de mouvements &hellip;) sont lev&eacute;es pour toutes les volailles sur tout le territoire, hormis dans les derni&egrave;res zones encore touch&eacute;es par la maladie, dans le grand Ouest et le P&eacute;rigord qui remettent progressivement en place les volailles.</p>



L’arrêté en date du 3 juin, et paru ce mercredi  8 juin au Journal officiel, abaisse le niveau de risque vis-à-vis de l’influenza aviaire à «négligeable» pour l’ensemble du territoire français.

Grippe aviaire : la France revient en risque influenza négligeable

<div class="rendezvous">
<p>Les deux cadors du march&eacute; mondial de l&rsquo;asperge, le Mexique et le P&eacute;rou, continuent &agrave; dominer le march&eacute; en concentrant 60&nbsp;% de la valeur des exports. Mais leur part de march&eacute; reste stable. Le Mexique, premier pays exportateur, a&nbsp;export&eacute; plus de 200 000&nbsp;t d&rsquo;asperge en 2021, pour une valeur de plus de 400&nbsp;millions de dollars. Sa production en 2020 &eacute;tait de&nbsp;300 000&nbsp;t. <strong>Les Etats-Unis absorbent la quasi-totalit&eacute; des volumes mexicains export&eacute;s (97&nbsp;%)</strong>.&nbsp;Le P&eacute;rou a lui&nbsp;export&eacute; 177 000&nbsp;t pour 540&nbsp;millions de dollars en 2021, une augmentation de 4,1&nbsp;% en volume et de 3,5&nbsp;% en valeur par rapport &agrave; 2020. Sa production en 2020 &eacute;tait de 370 000&nbsp;t.</p>

<div class="lireaussi"><strong>A lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/asperge-le-perou-recupere-la-couronne-mondiale">Asperge : le P&eacute;rou r&eacute;cup&egrave;re la couronne mondiale des exportations</a></div>

<p>La principale destination des asperges p&eacute;ruviennes est aussi le march&eacute; am&eacute;ricain pour 75&nbsp;% et l&rsquo;Europe pour 24&nbsp;%. L&rsquo;Espagne, le Royaume-Uni et les Pays-Bas ont chacun import&eacute;&nbsp;pr&egrave;s de 8 000&nbsp;t d&rsquo;asperges p&eacute;ruviennes en 2020. Les Etats-Unis arrivent en troisi&egrave;me place, loin derri&egrave;re avec seulement <strong>50 000&nbsp;t export&eacute;es en 2021 pour une valeur de 156&nbsp;millions de dollars, soit 12&nbsp;% des exportations mondiales.</strong> Le pays de l&rsquo;oncle Sam exporte pour la moiti&eacute; de ses volumes vers le Canada, 5 000&nbsp;t vers le Royaume-Uni, 4 800&nbsp;t vers le Japon et 4 400&nbsp;t&nbsp;vers l&rsquo;Australie. L&rsquo;Espagne arrive en quatri&egrave;me place, repr&eacute;sentant 7&nbsp;% des exports en valeur avec 28 000&nbsp;t. Un tiers de ses volumes sont export&eacute;s vers la France, un autre tiers vers l&rsquo;Allemagne.</p>

<div class="lireaussi"><strong>A lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/asperge-les-ambitions-de-l-origine-france">Asperge : les ambitions de l&rsquo;origine France</a></div>

<p>&nbsp;</p>

<p>Sources : <a href="https://agraria.pe/" target="_blank">agraria.pe</a> ; <a href="https://comtrade.un.org/" target="_blank">comtrade.un.org</a> ; <a href="https://www.trademap.org/Index.aspx" target="_blank">trademap.org</a> ; <a href="https://www.fao.org/faostat/fr/" target="_blank">FAOstat</a></p>
</div>



Mexique et Pérou représentent à eux deux 60 % des exports mondiaux d'asperge en valeur.

Asperge : l'export dominé par le Mexique et le Pérou

<div>
<div class="seqFleche">
<h3>Les &eacute;labor&eacute;s de viande de porc &agrave; la hausse</h3>
</div>

<p>Entre&nbsp;2019 et&nbsp;2021, les volumes d&rsquo;achat des m&eacute;nages en&nbsp;produits &eacute;labor&eacute;s de porc frais (saucisserie fra&icirc;che, marin&eacute;s et porc demi-sel) ont augment&eacute;&nbsp;de 1,9&nbsp;%. En revanche, leurs&nbsp;achats de viande&nbsp;de porc fra&icirc;che &laquo;&nbsp;brute&nbsp;&raquo; ont recul&eacute;&nbsp;de 1,2&nbsp;%.</p>

<p>&nbsp;</p>

<div class="clearl">&nbsp;</div>

<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/_RPO298_ESSE_TECHPORC_CONSO_LEAD_GRAPH01.jpg" /></figure><p>&nbsp;</p>

<p>Cette &eacute;rosion s&rsquo;explique notamment par des volumes par consommateur en baisse de 1,7&nbsp;% alors que le nombre d&rsquo;acheteurs se maintient (+0,3&nbsp;%).&nbsp;Ils pr&eacute;f&egrave;rent de plus en plus les produits &eacute;labor&eacute;s, pratiques et faciles &agrave; assembler tout en &eacute;tant compatibles avec leur aspiration pour le &laquo;<em>&nbsp;fait maison&nbsp;</em>&raquo; comme le d&eacute;clarent 44&nbsp;% d&rsquo;entre eux selon Kantar Insights. En grandes surfaces, l&rsquo;offre s&rsquo;adapte&nbsp;et tend vers des &eacute;labor&eacute;s de viande de porc frais plus cuisin&eacute;s et en partie confectionn&eacute;s au sein des points de vente, dans l&rsquo;esprit du &laquo;<em>&nbsp;fait maison</em>&nbsp;&raquo;. Par comparaison, cette tendance se retrouve en volaille puisque les d&eacute;coupes et transform&eacute;s se d&eacute;veloppent devant le poulet entier pr&ecirc;t &agrave; cuire.&nbsp;Cette recherche de praticit&eacute; participe aussi &agrave; la croissance en volume du traiteur qui a retrouv&eacute; son dynamisme d&rsquo;avant crise. En deux ans, les volumes augmentent de 7,8&nbsp;% en libre-service et de 12,8&nbsp;% &agrave; la coupe, notamment gr&acirc;ce &agrave; un march&eacute; de la pause d&eacute;jeuner stimul&eacute; par le t&eacute;l&eacute;travail. Cependant, cet engouement profite moins qu&rsquo;auparavant aux ingr&eacute;dients issus des produits du porc car l&rsquo;adaptation des recettes &agrave; la mont&eacute;e du flexitarisme conduit &agrave; l&rsquo;incorporation d&rsquo;une part moindre de prot&eacute;ines carn&eacute;es.</p>

<div class="seqFleche">
<h3>La charcuterie au-dessus de ses niveaux de 2019</h3>
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<p>Par rapport &agrave; 2019, la charcuterie augmente de 1,2&nbsp;%. Les gains s&rsquo;observent notamment en saucissons secs (+7,2&nbsp;%) toujours tir&eacute;s par la hausse des occasions de consommation autour de l&rsquo;ap&eacute;ritif, de m&ecirc;me qu&rsquo;en lardons poitrine bacon (+5,4&nbsp;%) et en saucisses p&acirc;tes fines (+4,6&nbsp;%).</p>

<p>&nbsp;</p>

<div class="clearl">&nbsp;</div>

<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/_RPO298_ESSE_TECHPORC_CONSO_LEAD_GRAPH02.jpg" /></figure><p>&nbsp;</p>

<p>Ces trois familles contribuent &agrave; plus de 80&nbsp;% &agrave; la croissance en charcuterie.&nbsp;La charcuterie coupe poursuit son recul (-3,5&nbsp;% par rapport &agrave; 2019) au profit du libre-service (+2,7&nbsp;%) compte tenu des motivations hygi&eacute;nistes des consommateurs et de l&rsquo;essor du drive. Ainsi, les jambons cuits d&eacute;passent leurs volumes de 2019 au libre-service (+1,3&nbsp;%) sans compenser leur perte &agrave; la coupe (-7,6&nbsp;%), cl&ocirc;turant l&rsquo;ann&eacute;e en recul de 0,7&nbsp;%. Les pertes de volume concernent &eacute;galement les p&acirc;t&eacute;s (-2,6&nbsp;%) et les jambons secs (-3,2&nbsp;%).</p>

<div class="seqFleche">
<h3>Retour des promotions en viande de porc</h3>
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<p>La sortie de la crise du Covid-19 marque le retour du prix comme facteur d&rsquo;attractivit&eacute; aupr&egrave;s des consommateurs. En 2021, la viande de porc brute ne retrouve pas en volume&nbsp;de d&eacute;penses son niveau de 2019 (-0,8&nbsp;%), malgr&eacute; un prix de vente moyen en hausse de 0,4&nbsp;% (7,66&nbsp;&euro;/kg).&nbsp;En grandes surfaces, l&rsquo;augmentation de la pression promotionnelle de +7,8 points en 21/19 et celle du taux de r&eacute;duction des prix accord&eacute; au consommateur (+0,9 point en 21/19) participent &agrave; cette &eacute;volution. En p&eacute;riode promotionnelle, la viande de porc joue le r&ocirc;le de produit d&rsquo;appel aupr&egrave;s de consommateurs particuli&egrave;rement attentifs aux prix en temps de crise ou de reprise d&rsquo;inflation. Sur la m&ecirc;me p&eacute;riode, les d&eacute;penses en &eacute;labor&eacute;s de viande de porc frais croissent de 7,1&nbsp;% avec un prix moyen &agrave; +5,2&nbsp;%.&nbsp;Sur ces deux derni&egrave;res ann&eacute;es, cette sensibilit&eacute; au prix se v&eacute;rifie &agrave; nouveau chez les 13&nbsp;% des consommateurs les plus modestes (baisse de 11,5&nbsp;% de la consommation de viande de porc frais). Mais ce n&rsquo;est pas le cas pour les classes &laquo;&nbsp;moyenne inf&eacute;rieure&nbsp;&raquo; et surtout pour les plus ais&eacute;s qui ont stabilis&eacute; ou augment&eacute; leur consommation de viande de porc (+0,2&nbsp;% et +11,6&nbsp;%). Ces deux cat&eacute;gories repr&eacute;sentent 58&nbsp;% des d&eacute;penses en viande de porc frais en 2021.&nbsp;La charcuterie hors saucisserie, quant &agrave; elle progresse en d&eacute;penses &agrave; +6,6&nbsp;% avec un prix moyen en hausse de 4,6&nbsp;%. Dans le d&eacute;tail, la cat&eacute;gorie des premiers prix en grande distribution a b&eacute;n&eacute;fici&eacute;, en particulier sur&nbsp;deux ans, d&rsquo;un regain de d&eacute;penses (+19,2&nbsp;%) au travers d&rsquo;une hausse de prix. Dans le m&ecirc;me temps, les MDD ne progressent que 8,3&nbsp;% et les marques nationales de 3,2&nbsp;%.</p>

<div class="seqFleche">
<h3>Progression du&nbsp;commerce de proximit&eacute; et de l&rsquo;e-commerce</h3>
</div>

<p>La fragmentation des circuits de distribution se poursuit.&nbsp;En viande de porc, les circuits de proximit&eacute; affichent +12,1&nbsp;% en d&eacute;penses compar&eacute;s &agrave; 2019 dans un contexte de p&eacute;riodes de confinement.</p>

<p>&nbsp;</p>

<div class="clearl">&nbsp;</div>

<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/_RPO298_ESSE_TECHPORC_CONSO_LEAD_GRAPH03.jpg" /></figure><p>&nbsp;</p>

<p>La fin d&rsquo;ann&eacute;e 2021 confirme par ailleurs la diversification des circuits d&rsquo;achat au travers de l&rsquo;e-commerce pour environ un quart des Fran&ccedil;ais. N&eacute;anmoins, ce circuit ne repr&eacute;sente que 2,7&nbsp;% des d&eacute;penses de viande de porc (+&nbsp;0,8 point vs 2019).&nbsp;Les hypermarch&eacute;s et supermarch&eacute;s restent des d&eacute;bouch&eacute;s majeurs (60&nbsp;% des d&eacute;penses en 2021), malgr&eacute; un recul de 4&nbsp;% et de 7,6&nbsp;% sur deux ans. Les discounters ont capitalis&eacute; sur la sensibilit&eacute; au prix des m&eacute;nages fragiles. Ils p&egrave;sent d&eacute;sormais 10,2&nbsp;% du march&eacute; en valeur (+9,8&nbsp;% en 2021/19). Quant aux r&eacute;seaux sp&eacute;cialis&eacute;s, les artisans bouchers retrouvent leurs volumes de 2019 (+0,1&nbsp;%). La vente directe fait &eacute;tat en viande de porc d&rsquo;un d&eacute;veloppement mod&eacute;r&eacute; (+5,4&nbsp;%), pour un poids en valeur de 2,5&nbsp;%. Les sp&eacute;cialistes du frais (1,8&nbsp;% de part de march&eacute; en valeur) d&eacute;collent de +19,9&nbsp;%. Cependant, il faut noter que malgr&eacute; les services accrus propos&eacute;s par l&rsquo;e-commerce (retrait au drive, livraison &agrave; domicile&hellip;), les prix pratiqu&eacute;s sont souvent moins &eacute;lev&eacute;s que dans les rayons des hypermarch&eacute;s, ce qui interroge sur la solidit&eacute; de cette croissance.</p>

<div class="note">Source : Kantarworldpanel, Dares, A3Distribution.</div>
</div>

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<div class="surtitre">
<h3>Rep&egrave;res</h3>
</div>

<h2>Plus de consommation &agrave; domicile</h2>

<p>En 2021, le contexte a continu&eacute; &agrave; &ecirc;tre favorable &agrave; la consommation &agrave; domicile compte tenu de fortes contraintes li&eacute;es aux fermetures des &eacute;tablissements de restauration en premi&egrave;re partie d&rsquo;ann&eacute;e. Ce secteur n&rsquo;a pas retrouv&eacute; ses volumes de 2019 malgr&eacute; le d&eacute;veloppement soutenu de la livraison et de la restauration rapide.</p>
</div>



En 2021, la consommation de charcuterie de porc a dépassé son niveau d’avant Covid. En revanche en viande de porc frais, seuls les élaborés se développent, portés par les attentes de praticité des consommateurs.

La consommation de charcuterie et d'élaborés de viande de porc en hausse sur deux ans

<p>Les prix des produits laitiers industriels atteignent actuellement des niveaux tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;s, &agrave; savoir : 4&nbsp;000 &euro;/t pour la poudre de lait &eacute;cr&eacute;m&eacute; et 6&nbsp;800 &euro;/t pour le beurre.</p><p>Sur un an, cela correspond &agrave; des progressions relatives de 55% pour la poudre de lait &eacute;cr&eacute;m&eacute; et 70% pour le beurre. Les tendances r&eacute;centes sont un peu diff&eacute;rentes pour les deux produits : le prix du beurre poursuit sa progression de fa&ccedil;on r&eacute;guli&egrave;re, tandis que celui de la poudre de lait &eacute;cr&eacute;m&eacute; a recul&eacute; de 350 &euro; en l&rsquo;espace d&rsquo;un mois.</p><figure  style="text-align: left;">
    <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/5pJ0k7hnLH8?autoplay=0"
            frameborder="0"></iframe>
    <figcaption>cniel</figcaption>
</figure>



Benoît Rouyer, économiste au Cniel, revient sur la collecte et le prix du lait en France et dans le monde au mois de mai 2022.

[Conjoncture Laitière - mai 2022] L’inflation s’installe durablement à tous les maillons de la filière

<p>Une exp&eacute;rience d&rsquo;achat et d'assistance concessionnaire plus simple et plus intelligente, une offre de chargeurs frontaux et d&rsquo;outils plus vaste et enfin des caract&eacute;ristiques techniques et performances sup&eacute;rieures, telle est la promesse de case IH qui s&rsquo;en est remis au constructeur fran&ccedil;ais MX pour proposer une large gamme de chargeur frontaux elle-m&ecirc;me susceptible de couvrir une large de gamme de ses tracteurs.</p><h2>Gammes A, U et T</h2><p>La s&eacute;rie se d&eacute;compose en trois gamme A, U et T. La gamme d&rsquo;entr&eacute;e de gamme A s&rsquo;adapte du Farmall 55 C au Maxxum 150, soit des tracteurs allant de 50 &agrave; 140 ch. Elle compte 3 mod&egrave;les &agrave; parall&eacute;logramme m&eacute;canique pour les travaux simples du quotidien (1,3 t &agrave; 1,7 t, 3,5 m et 4). La gamme U est compos&eacute;e de 14 mod&egrave;les, propos&eacute;e avec ou sans parall&eacute;logramme m&eacute;canique, peut &eacute;quiper les tracteurs allant de 50 ch &agrave; 220 ch, soit du Farmall 55 C au Puma 175 (3,5 m &agrave; 4,5 m, 1, 2 t &agrave; 2,2 t). &nbsp;La gamme T est compos&eacute;e de 10 mod&egrave;les premium. Elle est dot&eacute;e de s&eacute;rie d&rsquo;un parall&eacute;logramme hydraulique et peut se monter sur les tracteurs de 60 ch &agrave; 300 ch (3,75 m &agrave; 4,70 m, 1,4 t &agrave; 2,7 t). La gamme T b&eacute;n&eacute;ficie d&rsquo;une conception prot&egrave;geant les conduites hydrauliques positionn&eacute;es &agrave; l'int&eacute;rieur des bras du chargeur frontal et de la traverse. Le parall&eacute;logramme hydraulique comprend des v&eacute;rins de compensation int&eacute;gr&eacute;s et connect&eacute;s aux v&eacute;rins hydrauliques de d&eacute;versement, qui sont &agrave; l&rsquo;origine de cycles de chargement/d&eacute;chargement plus rapides. L&rsquo;Auto-Unload System (option) facilite ces op&eacute;rations en synchronisant les fonctions d&rsquo;ouverture de la griffe et de d&eacute;versement du godet.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/0/2/7/4517207-1-fre-FR/18d8e64e71d6-inte-rieur-jpg" alt="La nouvelle s&eacute;rie de chargeurs vue de l&rsquo;int&eacute;rieur de la cabine" height="1500" width="2262" /><figcaption>La nouvelle s&eacute;rie de chargeurs vue de l&rsquo;int&eacute;rieur de la cabine</figcaption></figure>

</div>
<h2>Configurateur Case IH</h2><p>Les toutes nouvelles gammes de chargeurs frontaux A, U et T peuvent &ecirc;tre command&eacute;es en utilisant le configurateur Case IH. Il permet d&rsquo;acheter ensemble le tracteur s&eacute;lectionn&eacute;, un chargeur compatible, ainsi que tous les outils, en ayant la certitude de configurer la meilleure combinaison possible pour les exigences du client.</p><p>Les tracteurs sp&eacute;cifi&eacute;s comme &eacute;tant compatibles chargeur &agrave; la sortie de l&rsquo;usine sont &eacute;quip&eacute;s d&rsquo;un support commun et du coupleur rapide multiple Mach System pour la connexion simultan&eacute;e des fonctions hydrauliques et &eacute;lectriques. La commande du chargeur, de la troisi&egrave;me et de la quatri&egrave;me fonction hydraulique se fait par le biais des distributeurs hydrauliques et du joystick du tracteur. L'ensemble se compl&egrave;te d&rsquo;une traverse robuste et de protections du capot int&eacute;gr&eacute;es.</p>


Issus d’un partenariat avec MX, les chargeurs sont déclinés en trois gammes totalisent 27 modèles, avec des hauteurs de levage maxi de 3,5 m à 4,7 m et des capacités de levage de 1,2 t à 2,7 t, couvrant une plage de puissance comprise entre 50 ch pour les Farmall C à 300 ch pour les Puma.

Case IH lance trois gammes de chargeurs frontaux

<p><em>&laquo;&nbsp;A quelques jours du premier tour des &eacute;lections l&eacute;gislatives, France OP Lait s&rsquo;interroge sur la volont&eacute; politique de concr&eacute;tiser le renforcement du pouvoir de n&eacute;gociation des producteurs de lait au sein d&rsquo;OP et d&rsquo;associations d&rsquo;OP&nbsp;&raquo;</em>, interpelle le syndicat dans un communiqu&eacute; du 7 juin.</p>

<p>Alors que la DGCCRF (Fraudes) &oelig;uvre au respect des loi Egalim dans le cadre des n&eacute;gociations commerciales qui se jouent entre la grande distribution et les industriels, l&rsquo;organisation d&eacute;plore <em>&laquo;&nbsp;l&rsquo;absence totale de contr&ocirc;les de la DGCCRF sur les relations OP / industriels quant &agrave; l&rsquo;application de la loi Egalim et aux abus qui gangr&egrave;nent la fili&egrave;re&nbsp;&raquo;</em>. <em>&laquo;<strong>&nbsp;Les abus des acheteurs doivent &ecirc;tre aujourd'hui sanctionn&eacute;s.</strong> Tout est question de volont&eacute; politique !&nbsp;&raquo;</em>, estime France OP Lait.</p>

<p><em>&laquo;&nbsp;Les OP refusent non seulement d&rsquo;&ecirc;tre la variable d&rsquo;ajustement de la guerre entre industriels et distributeurs sur l&rsquo;inflation, mais aussi d&rsquo;&ecirc;tre assign&eacute;es &agrave; un r&ocirc;le de fournisseur de minerai,</em> revendique Lo&iuml;c Adam, pr&eacute;sident de France OP Lait.<em> Notre f&eacute;d&eacute;ration d&rsquo;OP est d&eacute;termin&eacute;e &agrave; poursuivre son combat pour d&eacute;fendre la place et le r&ocirc;le des OP au sein de la fili&egrave;re laiti&egrave;re, au b&eacute;n&eacute;fice de leurs membres&nbsp;&raquo;.</em></p>



Le syndicat des organisations de producteurs laitiers demande aux pouvoirs publics des contrôles et le cas échéant des sanctions dans le cadre des relations OP/industriels.

France OP Lait réclame plus de contrôles des industriels

<p>&laquo;&nbsp;Pour un Ch&egrave;que Alimentaire p&eacute;renne&nbsp;!&nbsp;&raquo; Tel est l&rsquo;appel de la FNSEA et de La Coop&eacute;ration Agricole (LCA) qui invitent banques alimentaires, associations locales d&rsquo;aide, &eacute;piceries soliadires, collectivit&eacute;s, monde agricole, distributeurs&hellip; -bref, tous les acteurs de la cha&icirc;ne alimentaire et de la solidarit&eacute;- &agrave; rejoindre le Collectif.</p>

<p><em>&laquo;&nbsp;Dans un contexte d&rsquo;inflation galopante, jamais les prix alimentaires n&rsquo;ont &eacute;t&eacute; aussi hauts, jamais il n&rsquo;y a eu autant de pr&eacute;caires alimentaires. C&rsquo;est bien <strong>l&rsquo;&eacute;chec du leitmotiv du &ldquo;pas cher alimentaire&rdquo; pr&ocirc;n&eacute; par les distributeurs</strong>&nbsp;&raquo;,</em> constate Christiane Lambert, pr&eacute;sidente de la FNSEA, lors d&rsquo;une conf&eacute;rence de presse sur le sujet le 7 juin<strong>. 10 millions de personnes en France vivent sous le seuil de pauvret&eacute;</strong> et 5,5 millions ont recours &agrave; l&rsquo;aide alimentaire. <strong>L&rsquo;alimentation est le 4<sup>e</sup> poste</strong> de d&eacute;penses des m&eacute;nages (apr&egrave;s se loger, se d&eacute;placer, se connecter/t&eacute;l&eacute;phone et est <strong>souvent la variable d&rsquo;ajustement</strong>. <em>&laquo;&nbsp;La part de l&rsquo;alimentation dans les budgets est pass&eacute;e de 30 % &agrave; moins de 15 % (12 % aujourd&rsquo;hui)&nbsp;&raquo;,</em> illustre Dominique Charg&eacute;, pr&eacute;sident de la Coop&eacute;ration Agricole.</p>

<p>&nbsp;</p>

<h2><strong>Une id&eacute;e vieille comme le monde (ou presque) mais qui bloque en raison de son co&ucirc;t</strong></h2>

<p>Le nouveau Collectif (FNSEA, LCA, JA, Solaal, MSA, associations locales de dons&hellip;) <strong>revendique la fin de la destruction de valeur des fili&egrave;res agri-agro-alimentaires et l&rsquo;accompagnement des plus pr&eacute;caires avec un ch&egrave;que</strong> (ou une carte) alimentaire, <strong>en compl&eacute;mentarit&eacute; de ce qui est d&eacute;j&agrave; fait par les associations et banques alimentaires. </strong><em>&laquo;&nbsp;Nous voulons un ch&egrave;que dans la dur&eacute;e, <strong>prendre part au d&eacute;bat public et &ecirc;tre force de propositions</strong> en France mais aussi au niveau europ&eacute;en (Feader)&nbsp;&raquo;,</em> r&eacute;sume Christiane Lambert.</p>

<p>L&rsquo;id&eacute;e d&rsquo;un ch&egrave;que alimentaire ne date pas d&rsquo;hier. <strong>Interfel r&eacute;clame depuis de nombreuses ann&eacute;es un ch&egrave;que fruits et l&eacute;gumes</strong>.</p>

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/consommation-emballages-communication-recherche-gastronomie-les-enjeux-et-defis-de-la-filiere-pour" target="_blank">Consommation, emballages, communication, recherche, gastronomie&hellip; Les enjeux et d&eacute;fis de la fili&egrave;re fruits et l&eacute;gumes pour 2022</a></div>

<p>La <strong>loi Climat-R&eacute;silience vot&eacute;e en ao&ucirc;t 2021</strong> avait grav&eacute; la mise en place d&rsquo;un ch&egrave;que, un <strong>rapport avait &eacute;t&eacute; demand&eacute;, certains op&eacute;rateurs audit&eacute;s</strong>. Mais les r&eacute;sultats de ce rapport sont encore attendus. <strong>Si &ccedil;a bloque au niveau de Bercy, c&rsquo;est pour une raison de co&ucirc;t,</strong> difficile &agrave; estimer (3&euro;/jour&nbsp;?) et qui va forc&eacute;ment &ecirc;tre cons&eacute;quent, ont estim&eacute; les syndicats.</p>

<p>En parall&egrave;le, face au contexte &eacute;conomique, le nouveau gouvernement a &eacute;voqu&eacute; une mise en &oelig;uvre d&rsquo;un ch&egrave;que alimentaire en deux temps, avec en premier lieu une mesure d&rsquo;urgence de type ch&egrave;que inflation.</p>

<p>&nbsp;</p>

<p class="encadre"><strong>Ch&egrave;que inflation&nbsp;: premi&egrave;re mesure d&rsquo;urgence (par Agra presse).</strong> La Premi&egrave;re ministre Elisabeth Borne a d&eacute;taill&eacute; le 7 juin sur France Bleu la mesure d&rsquo;urgence pr&eacute;vue dans le futur dispositif de ch&egrave;que alimentation pour les m&eacute;nages les plus modestes. <em>&laquo; Ce sera une aide vers&eacute;e directement sur le compte en banque, en une fois, tenant compte naturellement du nombre d&rsquo;enfants dans la famille &raquo;,</em> a-t-elle d&eacute;clar&eacute; sans pr&eacute;ciser le montant de base. <em>&laquo; C&rsquo;est quelque chose qui peut se mettre en place &agrave; la rentr&eacute;e &raquo;</em>, a-t-elle ajout&eacute;.</p>

<p>&nbsp;</p>

<h2><strong>P&eacute;rennit&eacute;, simplicit&eacute;, accessibilit&eacute;, sans stigmatisation&nbsp;: des conditions sine qua non pour le Collectif</strong></h2>

<p>La FNSEA et LCA militent pour que cette mesure d&rsquo;urgence s&rsquo;accompagne r&eacute;ellement d&rsquo;une deuxi&egrave;me mesure, p&eacute;renne&nbsp;: <strong>un ch&egrave;que non conditionn&eacute; &agrave; une dur&eacute;e pr&eacute;cise ou une situation &eacute;conomique donn&eacute;e</strong>.</p>

<p><em>&nbsp;&laquo;&nbsp;Quels b&eacute;n&eacute;ficiaires&nbsp;? Quels montants&nbsp;? Quels produits&nbsp;? On n&rsquo;est pas &agrave; ce niveau de d&eacute;tails et ce sont les Pouvoirs publics qui fixeront. Mais <strong>nous voulons un acc&egrave;s &agrave; une alimentation &eacute;quilibr&eacute;e et durable, sans stigmatisation quant aux produits, aux lieux d&rsquo;achat, &agrave; l&rsquo;utilisation</strong>.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>Pour atteindre son objectif, le Ch&egrave;que Alimentaire doit donc, selon les parties prenantes, r&eacute;pondre &agrave; quatre fondamentaux essentiels :</p>

<p>&bull;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; il doit &ecirc;tre <strong>p&eacute;renne</strong></p>

<p>&bull;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; il doit &ecirc;tre <strong>simple</strong>, afin que les ayants-droit ne rencontrent aucune difficult&eacute; &agrave; y avoir acc&egrave;s et &agrave; l'utiliser ;</p>

<p>&bull;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; il doit &ecirc;tre <strong>accessible</strong>, en permettant aux b&eacute;n&eacute;ficiaires de l'utiliser dans <strong>tous les canaux de distribution sans restriction </strong>afin de couvrir toutes les habitudes de consommation et tous les territoires ; <strong>78 % des achats alimentaires se font en effet en GMS</strong>, rappellent les syndicats.</p>

<p>&bull;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; il doit concerner <strong>tous les produits alimentaires, bruts ou transform&eacute;s, d'origine animale ou v&eacute;g&eacute;tale</strong> (pour conserver la <em>&laquo;&nbsp;libert&eacute; de consommer&nbsp;&raquo;),</em> et <strong>inciter &agrave; consommer local</strong>, avec des garanties solides sur l'origine. <em>&laquo;&nbsp;Nous &eacute;tudions tout ce que nous autorisent la r&eacute;glementation, PAT, etc.&nbsp;&raquo;.</em></p>

<p>&nbsp;</p>

<p>Enfin, les acteurs rappellent <strong>l&rsquo;importance d&rsquo;un accompagnement p&eacute;dagogique</strong>. <em>&laquo;&nbsp;Nous [FNSEA] militons aussi pour une &eacute;ducation &agrave; l&rsquo;alimentation avec <strong>1h de cours sur l&rsquo;&eacute;quilibre alimentaire &agrave; l&rsquo;&eacute;cole</strong>. Donner acc&egrave;s &agrave; des fruits et l&eacute;gumes ne sert &agrave; rien si derri&egrave;re on ne sait pas comment les cuisiner. <strong>Savoir cuisiner &agrave; partir de produits bruts moins chers permet de se nourrir de mani&egrave;re &eacute;quilibr&eacute;e et accessible</strong>&nbsp;&raquo;,</em> rappelle Christiane Lambert.</p>

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/pourquoi-inscrire-l-education-a-l-alimentation-dans-les-programmes-scolaires" target="_blank">Pourquoi inscrire l&rsquo;&eacute;ducation &agrave; l&rsquo;alimentation dans les programmes scolaires ?</a></div>



En parallèle de la mesure d’urgence annoncée par le gouvernement, les syndicats ont exprimé leurs revendications pour une mesure pérenne, sans stigmatisation des ayants-droits, afin d’accompagner les précaires alimentaires et de redonner de la valeur à la chaîne agri-alimentaire.

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