<p>Apr&egrave;s un mois d&rsquo;ao&ucirc;t, le mois le plus chaud de l&rsquo;&eacute;t&eacute; 2024 avec un exc&eacute;dent de 1,44 degr&eacute;, cet &eacute;t&eacute; 2024 s&rsquo;ach&egrave;ve sur une anomalie positive de 0,67 degr&eacute; ce qui le place au 10&egrave;me rang des &eacute;t&eacute;s les plus chauds depuis 1930. Cet &eacute;t&eacute; se rapproche donc des &eacute;t&eacute;s dits &laquo;&nbsp;normaux&nbsp;&raquo; m&ecirc;me si les temp&eacute;ratures ont &eacute;t&eacute; &eacute;lev&eacute;es sur l&rsquo;est et encore davantage sur le sud-est de la France. En revanche, &agrave; Paris, cet &eacute;t&eacute; fut tout &agrave; fait normal que ce soit au niveau des temp&eacute;ratures, des pr&eacute;cipitations et de l&rsquo;ensoleillement. Nous sommes tr&egrave;s &eacute;loign&eacute;s des &laquo;&nbsp;&eacute;t&eacute; pourris&nbsp;&raquo;.&nbsp;</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/5/2/7/6317250-1-fre-FR/586dcec138d9-photo-1-jpg" alt="Sources&nbsp;: donn&eacute;es de M&eacute;t&eacute;o France et graphique de Nicolas Le Friant" height="421" width="608" /></figure>

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<h2>Quelles sont les pr&eacute;visions pour cette premi&egrave;re quinzaine de septembre<br>2024&nbsp;?</h2><p>Autant le dire sans tarder, les mod&egrave;les n&rsquo;envisagent pas le retour de conditions anticycloniques au-dessus de la France au cours de cette p&eacute;riode. La fiabilit&eacute; de cette tendance est plut&ocirc;t bonne dans sa globalit&eacute; mais elle est &eacute;videmment nettement plus limit&eacute;e si nous voulons faire des pr&eacute;visions plus pr&eacute;cises. En effet, l&rsquo;anticyclone restera situ&eacute; entre les A&ccedil;ores et le Proche Atlantique et ce sont des gouttes froides qui nous concerneront fr&eacute;quemment en provoquant de l&rsquo;instabilit&eacute;.</p><h3>Mais la question primordiale est de savoir o&ugrave; ces gouttes froides vont-elles se positionner exactement&nbsp;?</h3><p>En effet, les mod&egrave;les m&eacute;t&eacute;orologiques appr&eacute;hendent difficilement ce genre de ph&eacute;nom&egrave;nes. En cons&eacute;quence, si elles restent dans les parages du golfe de Gascogne alors ce seront surtout les r&eacute;gions de l&rsquo;ouest de la France qui seront sous la menace des orages les plus forts tandis que l&rsquo;est sera sous une chaleur assez marqu&eacute;e, mais &eacute;galement sous une certaine instabilit&eacute;.<br>En revanche, si elles plongent sur la P&eacute;ninsule Ib&eacute;rique, il faudra d&egrave;s lors craindre des intemp&eacute;ries en M&eacute;diterran&eacute;e. Ce risque &eacute;tant plus important en lien avec la temp&eacute;rature de la mer qui est fortement exc&eacute;dentaire.</p><h3><strong>Mardi et mercredi</strong></h3><p>Dans les d&eacute;tails, apr&egrave;s une journ&eacute;e de mardi tr&egrave;s pluvieuse des Pyr&eacute;n&eacute;es aux Alpes et &agrave; l&rsquo;Alsace, nous retrouverons toujours ce m&ecirc;me front, mercredi, se calant des Pyr&eacute;n&eacute;es &agrave; l&rsquo;Alsace et &agrave; la Corse. Il occasionnera de tr&egrave;s fr&eacute;quentes averses et des orages. Attention car cette fois, le pourtour m&eacute;diterran&eacute;en sera concern&eacute;, sauf une partie du Roussillon o&ugrave; une l&eacute;g&egrave;re Tramontane soufflera mod&eacute;r&eacute;ment. Sur le reste de la France, les nuages domineront &eacute;galement avec quelques ond&eacute;es. Les temp&eacute;ratures poursuivront leur baisse et passeront l&eacute;g&egrave;rement en-dessous des normales climatiques.</p><h3>Jeudi&nbsp;</h3><p>Le front pluvieux et orageux persistera sur le flanc est du pays, attir&eacute; qu&rsquo;il sera par l&rsquo;arriv&eacute;e d&rsquo;une goutte froide sur le Proche-Atlantique. Cette derni&egrave;re nous enverra des pluies &eacute;galement orageuses par l&rsquo;ouest de la Bretagne. Entre ces deux zones, le temps sera variable, entre &eacute;claircies et ond&eacute;es. Temps sec et ensoleill&eacute; sur le Languedoc-Roussillon en raison de la pr&eacute;sence de la Tramontane et du Mistral. Les temp&eacute;ratures baisseront encore et passeront 2 &agrave; 3 degr&eacute;s en-dessous des normales climatiques&nbsp;!</p><h3>Vendredi&nbsp;</h3><p>Nous pourrons retrouver le 1 er front pluvio-orageux s&rsquo;&eacute;vacuant vers la Belgique et la Manche et le 2 &egrave;me glissant le long de la c&ocirc;te Atlantique aux Pyr&eacute;n&eacute;es et au Roussillon. Ailleurs, l&rsquo;ambiance sera nuageuse avec toujours un risque d&rsquo;averses. Les temp&eacute;ratures pourraient remonter quelque peu pour se rapprocher des normales climatiques.</p><h3>De samedi &agrave; lundi&nbsp;prochain</h3><p>La fiabilit&eacute; est tr&egrave;s limit&eacute;e avec le d&eacute;calage de la goutte froide de l&rsquo;Espagne vers l&rsquo;Italie et donc de bonnes pluies orageuses pr&eacute;vues sur les r&eacute;gions m&eacute;ridionales entre samedi et dimanche. Globalement, ce qu&rsquo;il faut retenir est que l&rsquo;anticyclone pourrait influencer la moiti&eacute; nord avec des conditions peu &agrave; peu moins instables&hellip; Le tout sous des temp&eacute;ratures proches des normales climatiques&nbsp;!</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/5/2/7/6317253-1-fre-FR/afe556643d24-meteo-2-jpg" alt="Anomalies des temp&eacute;ratures et des pr&eacute;cipitations pr&eacute;vues par le mod&egrave;le  europ&eacute;en (ECMWF) entre 2 et le 16 septembre 2024" height="425" width="611" /></figure>

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<h3>1&egrave;re d&eacute;cade de septembre marqu&eacute;e par l'instabilit&eacute;</h3><p>En cons&eacute;quence, pour l&rsquo;heure, il est fort probable que cette 1&egrave;re d&eacute;cade de septembre soit marqu&eacute;e par l&rsquo;instabilit&eacute;, sous des temp&eacute;ratures plut&ocirc;t situ&eacute;es un peu au-dessus des normales climatiques mais sans exc&egrave;s particuliers (plut&ocirc;t frais &agrave; l&rsquo;ouest et assez chaud &agrave; l&rsquo;est). Nous surveillerons surtout les pr&eacute;cipitations et les orages pr&eacute;vus sur l&rsquo;ensemble des r&eacute;gions m&eacute;diterran&eacute;ennes, notamment entre le mercredi 4 et le jeudi 5 septembre mais &eacute;galement entre pour ce prochain week-end des 6 et 7 septembre. En effet, la temp&eacute;rature de la mer, &eacute;tant plus &eacute;lev&eacute;e que la normale, sera un facteur aggravant si les orages se d&eacute;veloppent.</p><h3>2&egrave;me d&eacute;cade de septembre&nbsp;</h3><p>Enfin, pour la 2&egrave;me , la tendance g&eacute;n&eacute;rale serait &agrave; l&rsquo;installation de conditions m&eacute;t&eacute;orologiques probablement plus automnales, et donc de saison (l&rsquo;automne m&eacute;t&eacute;orologique d&eacute;but le 1 er septembre) &agrave; savoir le passage de fronts oc&eacute;aniques pluvieux et vent&eacute;es et s&rsquo;accompagnant de temp&eacute;ratures proches des moyennes saisonni&egrave;res.</p><p><u>&Agrave; voir aussi :&nbsp;</u></p><h4><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/meteo-quelles-sont-les-previsions-pour-la-fin-du-mois-d-aout-2024-la-chronique-de-nicolas-le-friant-expert-meteo" target="_blank" title="">M&eacute;t&eacute;o : quelles sont les pr&eacute;visions pour la fin du mois d'ao&ucirc;t 2024 ? La chronique de Nicolas Le Friant, expert m&eacute;t&eacute;o</a></h4><h4>Nicolas Le Friant, expert m&eacute;t&eacute;o&nbsp;</h4>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/medium/0/5/8/6/6076850-1-fre-FR/e387be8f14f1-capture-d-e-cran-2024-05-03-a-16-40-27-png" alt="&copy;Nicolas le Friant" height="200" width="162" /></figure>

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<p>"Passionn&eacute; de M&eacute;t&eacute;orologie depuis mon enfance, j&rsquo;ai appris le m&eacute;tier aupr&egrave;s d&rsquo;un M&eacute;t&eacute;orologue professionnel chez M&eacute;t&eacute;o- France. Je travaille depuis 25 ans au sein d&rsquo;entreprises priv&eacute;es de m&eacute;t&eacute;orologie avec, comme sp&eacute;cialit&eacute;s, les m&eacute;dias, les formations et la p&eacute;dagogie. Je suis &eacute;galement titulaire d'un Master en Climatologie (2010), dont le m&eacute;moire de fin d&rsquo;&eacute;tude est ax&eacute; sur le changement climatique en cours et ses&nbsp;cons&eacute;quences sur la hausse du niveau marin."&nbsp;</p><p>&nbsp;</p>


Baisse de température et pluie prévue sur une bonne partie de la France... Retrouvez les prévisions de Nicolas Le Friant

Météo : quelles sont les prévisions pour le début du mois de septembre 2024 ? La chronique de Nicolas Le Friant, expert météo

<p>Fils et petit-fils d&rsquo;agriculteurs, Simon a grandi &agrave; proximit&eacute; de la ferme. Apr&egrave;s des &eacute;tudes en agronomie, il a pass&eacute; quatre ans et demi &agrave; d&eacute;couvrir l&rsquo;agriculture &agrave; travers le monde. De retour en France, il a travaill&eacute; dans&nbsp;des&nbsp;vergers pour acqu&eacute;rir de l&rsquo;exp&eacute;rience, notamment dans la gestion des vergers de pommes.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/1/4/9/6289414-1-fre-FR/7422b887c859-copie-de-visuels-newsletter-horizontal-1920-x-950-px-1-jpg" alt="" height="500" width="1920" /></figure>

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<h3>Le Soutien de FEVE</h3><p>La reprise de la <a href="https://www.feve.co/les-feves-financees/la-ferme-de-coutemilliere?utm_source=plein_champ&amp;utm_medium=referral&amp;utm_campaign=nouvelle_feve&amp;utm_content=coutemilliere" title="">ferme de Coutemilli&egrave;re</a> repr&eacute;sentait un d&eacute;fi financier. Simon a donc sollicit&eacute; <a href="https://www.feve.co/les-feves-financees/la-ferme-de-coutemilliere?utm_source=plein_champ&amp;utm_medium=referral&amp;utm_campaign=nouvelle_feve&amp;utm_content=coutemilliere" title="">FEVE</a>, une fonci&egrave;re solidaire, pour l&rsquo;aider &agrave; financer son projet. Gr&acirc;ce &agrave; <a href="https://www.feve.co/les-feves-financees/la-ferme-de-coutemilliere?utm_source=plein_champ&amp;utm_medium=referral&amp;utm_campaign=nouvelle_feve&amp;utm_content=coutemilliere" title="">FEVE</a>, Simon a pu acheter la ferme rapidement et mettre en place un atelier de transformation de noisettes.&nbsp;</p><p><strong>Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/installation-reussie-pour-christine-et-jeremy-dans-l-orne" target="_blank" title="">Installation r&eacute;ussie pour Christine et J&eacute;r&eacute;my dans l'Orne</a></strong></p><h3>Un Projet Agro&eacute;cologique</h3><p>Simon s'engage &agrave; convertir la ferme en bio et &agrave; diversifier ses activit&eacute;s avec une noiseraie, un atelier bovin viande et des volailles de chair. Il pr&eacute;voit aussi d'am&eacute;liorer la biodiversit&eacute; en int&eacute;grant des poulaillers mobiles sous le verger pour lutter contre les ravageurs et en conservant&nbsp;des haies et zones humides.</p><h3>Une Transmission R&eacute;ussie</h3><div class="citation">
    <span>"Simon a sollicit&eacute; FEVE pour le financement, &ccedil;a a &eacute;t&eacute; tr&egrave;s rapide. En 3-4 mois la ferme a pu &ecirc;tre reprise."</span>
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<p>La famille pr&eacute;c&eacute;dente, qui ne pouvait pas reprendre la ferme, a &eacute;t&eacute; s&eacute;duite par le projet de Simon et la charte agro&eacute;cologique de FEVE. En quelques mois, la transmission s&rsquo;est r&eacute;alis&eacute;e avec succ&egrave;s, permettant &agrave; Simon de concr&eacute;tiser ses ambitions tout en pr&eacute;servant le patrimoine agricole.</p><p><strong>Lire aussi : <a href="https://www.pleinchamp.com/les-guides/le-guide-de-la-transmission-en-agriculture~des-solutions-innovantes-facilitent-la-reprise-de-votre-exploitation" target="_blank" title="">Le guide de la transmission en agriculture</a></strong></p><p>Si vous aussi, vous souhaitez transmettre votre ferme&nbsp;visitez le&nbsp;<a href="https://www.feve.co/les-feves-financees/la-ferme-de-coutemilliere?utm_source=plein_champ&amp;utm_medium=referral&amp;utm_campaign=nouvelle_feve&amp;utm_content=coutemilliere">site officiel de FEVE</a>.</p>


À 32 ans, Simon réalise enfin son rêve d’enfance : devenir agriculteur sur la ferme de Coutemillière, située en Mayenne. Avec ses 50 hectares comprenant une maison et quatre granges, cette ferme est l’endroit idéal pour ses projets de diversification et de conversion en agriculture biologique.

[Témoignage installation] Simon réalise son rêve d’enfance grâce à une foncière solidaire

<p>Apr&egrave;s des retards importants caus&eacute;s par la saturation des usines d'&eacute;quarrissage, ont indiqu&eacute; l'entreprise et des responsables du secteur. "<em>L'Etat nous a aid&eacute; &agrave; faire du d&eacute;lestage sur d'autres usines</em>" d'&eacute;quarrissage, permettant de r&eacute;duire les stocks, a expliqu&eacute; vendredi Sophie Gr&eacute;goire, directrice de la communication pour l'<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/equarrissage-crises-sanitaires-et-canicules-attention-danger" target="_blank" title="">entreprise d'&eacute;quarrissage Atemax (enl&egrave;vement des animaux morts)</a>.</p><h2>Le collectage encore sous tension</h2><p>En raison d'une surmortalit&eacute; des animaux d'&eacute;levage et de pics de chaleur de fin juillet/d&eacute;but ao&ucirc;t, deux usines Atemax sont satur&eacute;es &agrave; <a href="https://www.pleinchamp.com/meteo/36-heures/02510-venerolles" target="_blank" title="">V&eacute;n&eacute;rolles (Aisne)</a> et <a href="https://www.pleinchamp.com/meteo/36-heures/61400-saint-langis-les-mortagne" target="_blank" title="">Saint-Langis-l&egrave;s-Mortagne</a> (Orne), et l'entreprise comptait initialement sur un retour &agrave; la normale d'ici lundi. "<em>Il y a une am&eacute;lioration</em>", note Jennifer Humbert, responsable du service fili&egrave;re &eacute;levage &agrave; la Chambre d'Agriculture de l'Aube et de la Haute-Marne. Selon elle, seuls quatre animaux attendaient encore d'&ecirc;tre ramass&eacute;s le 29 ao&ucirc;t en Haute-Marne, contre 231 une semaine auparavant. Mais elle pr&eacute;cise que les d&eacute;lais de collecte sont toujours sup&eacute;rieurs &agrave; la normale: "<em>minimum une semaine, contre 48 heures d'habitude</em>". Pour Sophie Gr&eacute;goire, il faudra encore attendre la semaine prochaine pour retrouver un rythme de collecte habituel dans le nord-est de la France. La situation est plus complexe dans l'ouest, o&ugrave; les demandes sont plus nombreuses.</p><h3>L'Etat &agrave; la rescousse&nbsp;</h3><p>"<em>Les retards de collecte occasionn&eacute;s par les difficult&eacute;s de l'entreprise sont en train d'&ecirc;tre rattrap&eacute;s</em>", a indiqu&eacute; le minist&egrave;re de l'Agriculture &agrave;&nbsp;l'AFP jeudi. "<em><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/fco-la-conf-reclame-une-cellule-de-crise" target="_blank" title="">Les services de l'Etat ont accompagn&eacute; l'entreprise, en facilitant ses d&eacute;marches administratives et en identifiant les sites de d&eacute;lestage possibles</a></em>". Ces retards peuvent poser des probl&egrave;mes de salubrit&eacute; publique, selon les<br>&eacute;leveurs, qui craignent que le ph&eacute;nom&egrave;ne s'accentue, compte tenu d'une <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/fievre-catarrhale-ovine-pas-de-festivites-pour-les-ovins" target="_blank" title="">flamb&eacute;e &eacute;pid&eacute;mique de fi&egrave;vre catarrhale ovine</a> (FCO). La pand&eacute;mie touche de nombreux &eacute;levages de moutons et de brebis, pr&eacute;cis&eacute;ment dans le nord-est du pays, o&ugrave; est install&eacute;e une des usines satur&eacute;es.</p>


La collecte d'animaux morts reprend lentement son rythme normal dans le nord, l'est et l'ouest de la France.

Cantal: plusieurs cas de fièvre charbonneuse détectés sur des bovins

Le revenu des agriculteurs dépend de 3 paramètres : les dépenses engagées à l’hectare, les volumes récoltés et la valorisation de la récolte. Analysons ces aspects fortement pénalisés cette année. Chronique par Sylvain Jessionesse, agriculteur et cofondateur de Piloter sa ferme

Le revenu des agriculteurs en forte baisse

<p><strong>Ovins &ndash;</strong> Les temp&eacute;ratures estivales maintiennent un bon commerce sur les c&ocirc;tes Fran&ccedil;aises. Les abatteurs pr&eacute;parent la rentr&eacute;e, ce qui permet de maintenir des niveaux de prix tr&egrave;s correct dans les agneaux de qualit&eacute;. La vente est &eacute;galement convenable dans les cat&eacute;gories plus communes, recherch&eacute;e par les boucheries halal. En brebis, la demande est soutenue pour la reprise des boucheries parisiennes.</p><p><strong>Avis d&rsquo;expert&nbsp;: </strong></p><p>L&rsquo;activit&eacute; restera soutenue avant de marquer le pas sur la mi-septembre. </p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a></p>


Ovins – Les bons agneaux restent demandés.

<p>En ce dernier week-end d&rsquo;ao&ucirc;t, les Jeunes Agriculteurs du d&eacute;partement organisaient leur traditionnelle f&ecirc;te de l&rsquo;agriculture autour des concours de labour sur la commune de Gouzon et sous les houlettes des pr&eacute;sidents Florian Derboule pour le d&eacute;partemental et Alexis Rival pour le cantonal.<br>C&rsquo;est sur un site compos&eacute; de plusieurs parcelles en bordure de la RN 145 que les finalistes des &eacute;preuves cantonales en labour &agrave; planche et en labour &agrave; plat se sont confront&eacute;s pour la finale d&eacute;partementale afin de d&eacute;partager les repr&eacute;sentants creusois pour les futures &eacute;preuves r&eacute;gionales et nationales.<br>Les festivit&eacute;s ont d&eacute;but&eacute; d&egrave;s samedi avec le concours cantonal et une soir&eacute;e cl&ocirc;tur&eacute;e par un repas convivial, plus de 900 repas confectionn&eacute;s &agrave; partir de produits locaux ont &eacute;t&eacute; servis sous chapiteau dans une ambiance chaleureuse. Le d&eacute;jeuner du dimanche a &eacute;galement rencontr&eacute; le succ&egrave;s puisque l&agrave; encore les 900 repas ont &eacute;t&eacute; atteints. Durant les 2 jours, la centaine de b&eacute;n&eacute;voles des jeunes agriculteurs a propos&eacute; aux visiteurs un tr&egrave;s large panel d&rsquo;activit&eacute;s, diverses animations et d&eacute;monstrations ainsi qu&rsquo;une grande exposition de mat&eacute;riel agricole neuf et ancien. Le village des partenaires a fait le plein et les diverses d&eacute;monstrations, des chiens de troupeau aux traine-culs, ont &eacute;t&eacute; particuli&egrave;rement appr&eacute;ci&eacute;es.<br>Sous le regard expert des spectateurs venus tr&egrave;s nombreux gr&acirc;ce &agrave; une m&eacute;t&eacute;o propice, les concurrents engag&eacute;s dans cette comp&eacute;tition ont su donner le meilleur d&rsquo;eux-m&ecirc;mes pour r&eacute;aliser le plus beau labour et ainsi aller chercher leur qualification pour les prochaines &eacute;preuves r&eacute;gionales et nationales &agrave; venir. Les organisateurs se sont montr&eacute;s particuli&egrave;rement contents de cette &eacute;dition et de l&rsquo;affluence qu&rsquo;elle a apport&eacute; dans le canton.</p>


Les concours de labours des Jeunes Agriculteurs de la Creuse ont eu lieu le week-end dernier.

Les JA retournent les terres de Gouzon

<p>De premiers cas ont &eacute;t&eacute; d&eacute;cel&eacute;s en juillet sur une <a href="https://www.pleinchamp.com/meteo/36-heures/15400-collandres" target="_blank" title="">parcelle d'estive &agrave;<br>Collandres</a>. La vaccination et des mesures de bios&eacute;curit&eacute; (isolement,<br>d&eacute;sinfection...) avaient permis de prot&eacute;ger le cheptel, souligne la pr&eacute;fecture.</p><h2>La maladie se propage</h2><p>Un nouveau foyer a toutefois &eacute;t&eacute; identifi&eacute; le 13 ao&ucirc;t &agrave; proximit&eacute; sur la<br>commune de Trizac o&ugrave; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/bovins-en-montagne-des-episodes-de-charbon-symptomatique-cet-ete-dans-le-cantal" target="_blank" title="">des animaux ont &eacute;t&eacute; retrouv&eacute;s morts</a>. Un troisi&egrave;me foyer, pour lequel des analyses sont en cours, est suspect&eacute; depuis mardi, toujours sur la commune de Trizac.<br>"<em>Sans attendre la confirmation de la maladie par le laboratoire national de r&eacute;f&eacute;rence, l'&eacute;levage concern&eacute; est mis sous surveillance avec interdiction de sortie des animaux de l'exploitation et des p&acirc;turages o&ugrave; ils se trouvent</em>",<br>pr&eacute;cise la pr&eacute;fecture. L'interdiction d'acc&egrave;s &agrave; la zone "est signal&eacute;e sur site et doit &ecirc;tre strictement respect&eacute;e ainsi que des mesures de bon sens &agrave; proximit&eacute; (tenir les chiens en laisse, ne pas toucher d'animaux morts, ne pas ramasser de v&eacute;g&eacute;taux de types fleurs, baies, champignons, etc.)".</p><h3>Une transmission &agrave; l'homme mod&eacute;r&eacute;e</h3><p>Selon la pr&eacute;fecture, "<em>seules les personnes ayant manipul&eacute; les<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/veaux-morts-a-trizac-proies-ou-charognes-du-vautour-fauve" target="_blank" title=""> cadavres<br>d'animaux morts de la maladie</a> peuvent pr&eacute;senter un risque d'avoir &eacute;t&eacute;<br>contamin&eacute;es</em>": "<em>e</em><em>lles ont toutes &eacute;t&eacute; identifi&eacute;es et orient&eacute;es vers leur m&eacute;decin traitant afin de pouvoir b&eacute;n&eacute;ficier si besoin d'un traitement antibiotique pr&eacute;ventif</em>". Les cas de contaminations d'animal &agrave; homme restent "<em>rares et cons&eacute;cutifs &agrave; des contacts directs ou &agrave; l'ingestion de viande contamin&eacute;e</em>", pr&eacute;cise-t-elle.</p><h3>Peu de risques d'&eacute;pid&eacute;mie humaine</h3><p>La fi&egrave;vre charbonneuse affecte principalement les herbivores. Elle est due &agrave; la <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/elevage~anthrax-dans-les-hautes-alpes-les-conditions-climatiques-en-cause-anses" target="_blank" title="">bact&eacute;rie Bacillus anthracis</a> qui a la particularit&eacute; de persister pendant plusieurs ann&eacute;es sous forme de spores dans les sols.<br>La maladie se manifeste chez les animaux sous la forme notamment d'une forte fi&egrave;vre, avec des sympt&ocirc;mes g&eacute;n&eacute;raux, circulatoires, h&eacute;morragiques, digestifs et urinaires, et &eacute;volue rapidement vers la mort. Les derniers cas humains en France remontent &agrave; 2008. La transmission de la fi&egrave;vre charbonneuse d'une personne &agrave; une autre n'a jamais &eacute;t&eacute; observ&eacute;e.</p>


Plusieurs cas de fièvre charbonneuse, une maladie transmissible à l'homme, ont été détectés chez des bovins dans le Cantal, conduisant les services de l'Etat à prendre des mesures sanitaires, a indiqué vendredi la préfecture.

<p><strong>Bovins d&rsquo;embouche et d&rsquo;&eacute;levage &ndash;</strong> Les volumes sont insuffisants pour couvrir la demande des engraisseurs sp&eacute;cialis&eacute;s, qui ont fourni de gros volumes aux abattoirs pour cette rentr&eacute;e. Ces derniers sont &agrave; l&rsquo;achat pour leurs besoins de rotations. Avec des tarifs fermes dans la viande, le commerce est fluide dans les bonnes femelles d&rsquo;embouche avec du poids et du gabarit. Les engraisseurs se rabattent sur le b&eacute;tail ordinaire dont les tarifs se raffermissent.</p><p><strong>Broutards &ndash;</strong> L&rsquo;animation commerciale est soutenue, car les volumes dans les animaux conformes pour &ecirc;tre export&eacute;s sont insuffisants pour couvrir les besoins de l&rsquo;ensemble de nos clients exports UE ou pays tiers. Les transactions sont fluides sur les march&eacute;s et les cadrans avec des tarifs qui retrouvent des niveaux tarifaires attractifs dans les broutards ou les taurillons Charolais, Limousins ou Blond d&rsquo;Aquitaine. La demande int&eacute;rieure se montre &eacute;galement plus soutenue avec des engraisseurs qui vont pouvoir b&eacute;n&eacute;ficier d&rsquo;une bonne r&eacute;colte de ma&iuml;s. La crainte d&rsquo;une extension de la zone r&eacute;gul&eacute;e FCO3&nbsp;tend en revanche &agrave; accro&icirc;tre les volumes dans les r&eacute;gions limitrophes. La MHE et la FCO 8 et 3&nbsp;se d&eacute;veloppent tr&egrave;s rapidement avec des cons&eacute;quences dramatiques pour les &eacute;leveurs. Dans les femelles, la modestie de l&rsquo;offre est tr&egrave;s favorable aux &eacute;changes avec des tarifs soutenus pour les Limousines et les Charolaises de plus de 300kg.</p><p><strong>Avis d&rsquo;expert&nbsp;: </strong></p><p><strong>Bovins maigres +18 mois</strong>&nbsp;: La demande restera soutenue face a des volumes amput&eacute;s ou sous contrainte PCR des zones par les diff&eacute;rents zonages.</p><p><strong>Broutards</strong>&nbsp;: La demande restera soutenue que ce soit &agrave; l&rsquo;export ou sur la France, avec toujours la crainte d&rsquo;une extension du zonage FCO 3 sur le centre du pays. </p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a></p>


Bovins maigres – l’offre est insuffisante pour la demande.

<p><strong>Bovins de boucherie -</strong> Au niveau commercial, l&rsquo;&eacute;quilibre offre/demande reste favorable &agrave; la production. Les bouchers reconstituent leurs stocks avec le retour des populations dans les grandes m&eacute;tropoles. La demande sera &eacute;galement pr&eacute;sente sur les animaux pr&eacute;sent&eacute;s sur les concours d&rsquo;animaux haut de gamme qui se d&eacute;roulent sur cette p&eacute;riode de rentr&eacute;e. Sur les march&eacute;s, l&rsquo;offre est limit&eacute;e dans les bonnes femelles bouch&egrave;res, car elles partent souvent en direct chez un boucher professionnel en boucherie ou en magasin. Les tarifs restent fermes dans les bonnes femelles Blondes d&rsquo;Aquitaine, Limousines ou Aubrac et les Parthenaises. Les bonnes Charolaises correctement finies sont recherch&eacute;es, avec une offre insuffisante pour la demande dans le centre du pays. M&ecirc;me si les tarifs se stabilisent, cette fluidit&eacute; commerciale b&eacute;n&eacute;ficie &agrave; l&rsquo;ensemble des allaitantes R et O de conformation, avec une demande de minerai de race &agrave; viande plus ferme.</p><p><strong>R&eacute;formes laiti&egrave;res &ndash;</strong> Les abattoirs sont mieux approvisionn&eacute;s, apr&egrave;s avoir donn&eacute; du lest aux acheteurs de campagne. Le commerce reste tr&egrave;s fluide, mais les tarifs tendent &agrave; se stabiliser dans les vaches Prim&rsquo;Holsteins, Normandes ou Montb&eacute;liardes.</p><p><strong>Jeunes bovins &ndash;</strong> Le niveau de l&rsquo;offre est plus en accord avec une demande qui cherche &agrave; compenser le manque de femelles. Les tarifs se raffermissent en Italie avec une bonne activit&eacute; pour la rentr&eacute;e, apr&egrave;s un &eacute;t&eacute; plut&ocirc;t morose en termes de vente. En France comme en Allemagne, les tarifs se stabilisent.</p><p><strong>Avis d&rsquo;expert&nbsp;: </strong></p><p><strong>Bovins de races &agrave; viande</strong>&nbsp;: Le commerce restera r&eacute;gulier dans les femelles de race &agrave; viande avec des tarifs qui devrait se maintenir sans difficult&eacute;. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; </p><p><strong>Bovins de races laiti&egrave;res</strong>&nbsp;: Les abatteurs seront mieux couverts, ce qui devrait amener une stabilisation des prix.&nbsp; &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; </p><p><strong>Jeunes bovins</strong>&nbsp;: Les jeunes bovins ne devraient pas beaucoup &eacute;voluer. &nbsp; </p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a></p>


Bovins viande – Le commerce est fluide avec une stabilisation des prix.

<p>L'alliance syndicale agricole majoritaire a propos&eacute; jeudi d'imposer aux industriels de l'agroalimentaire de n&eacute;gocier les prix avec les agriculteurs avant d<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-egalim-dans-la-cour-de-ferme-saisons-1-2-3-et-bientot-4" target="_blank" title="">'entamer des discussions avec les supermarch&eacute;s</a>, une id&eacute;e soutenue par les distributeurs mais &eacute;cart&eacute;e par l'Association nationale des industries alimentaires (Ania).</p><h2>Fixer une date pour fixer les prix&nbsp;</h2><p>Les agriculteurs veulent &ecirc;tre "<em>pay&eacute;s au juste prix de leurs produits</em>" et ne pas se retrouver face &agrave; une entreprise leur disant, apr&egrave;s des n&eacute;gociations avec les distributeurs, "<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/egalim-1-2-et-3-couts-de-production-trop-bas-certains-acteurs-ont-invente-leurs-propres-references" target="_blank" title=""><em>voil&agrave; ce qu'il vous reste</em></a>", a expliqu&eacute; Arnaud Rousseau&nbsp;(FNSEA).<br>Pour s'assurer de cette construction du prix "en avant", la FNSEA et son<br>alli&eacute; Jeunes agriculteurs proposent d'imposer une date butoir, le 1er d&eacute;cembre, comme il en existe une pour les n&eacute;gociations entre industriels et distributeurs.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <h4><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/egalim-on-va-multiplier-les-controles-les-sanctions-tomberont" target="_blank" title="">Egalim : &laquo; on va multiplier les contr&ocirc;les, les sanctions tomberont &raquo;</a></h4>
</aside>
<p>Thierry Cotillard, patron des Mousquetaires/Intermarch&eacute; et vice-pr&eacute;sident de la F&eacute;d&eacute;ration du commerce et de la distribution (FCD), d&eacute;fend cette &eacute;volution. Actuellement, "<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/lactalis-ne-respecte-pas-la-loi-un-manquement-a-la-loi-egalim" target="_blank" title=""><em>on signe avec Lactalis</em></a>" alors que "<em>les producteurs n'ont toujours pas fix&eacute; le prix du lait</em>" auquel ils vendent &agrave; Lactalis, a-t-il regrett&eacute; mardi sur BFM Business. Il faudrait plut&ocirc;t "<em>un premier niveau de n&eacute;gociation (...) entre agriculteurs et transformateurs</em>", a-t-il dit.</p><h3>Difficile &agrave; mettre en place&nbsp;</h3><p>Une telle id&eacute;e est toutefois compliqu&eacute;e &agrave; mettre en &oelig;uvre, r&eacute;torque<br>Jean-Fran&ccedil;ois Loiseau, pr&eacute;sident de l'Ania. "<em>En agriculture, il y a des sp&eacute;cificit&eacute;s suivant les fili&egrave;res</em>", c&eacute;r&eacute;aliers, viticulteurs ou &eacute;leveurs, "<em>il y a des clients avec qui on n&eacute;gocie deux ou trois fois par an, d'autres quasiment tous les jours</em>", a-t-il expliqu&eacute; &agrave; l'AFP. "<em>On ne peut pas faire une r&egrave;gle unique, parce que ces fili&egrave;res sont elles-m&ecirc;mes compl&egrave;tement atomis&eacute;es</em>", a ajout&eacute; le responsable. D'autant qu'&agrave; l'autre bout de la cha&icirc;ne, l'agroalimentaire doit n&eacute;gocier avec un secteur, la distribution, tr&egrave;s concentr&eacute;, fait-il valoir.</p><p>M. Rousseau a par ailleurs &eacute;voqu&eacute; jeudi la possibilit&eacute; d'encadrer non seulement les n&eacute;gociations avec la distribution, mais aussi avec la restauration hors foyer <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/egalim-a-la-cantine-1-commune-sur-5-respecte-la-loi-2-sur-3-invoquent-le-surcout" target="_blank" title="">(restaurant, cantines, etc</a>), qui consomme environ 55% des produits alimentaires. Il ne s'agit pas de viser "<em>le petit restaurateur qui ach&egrave;te deux cageots de" tomates"</em>, a-t-il soulign&eacute;, mais <em>"il y a quand m&ecirc;me des acheteurs massifs qui (...) doivent, au m&ecirc;me titre que la distribution, respecter la mati&egrave;re premi&egrave;re agricole</em>", a-t-il estim&eacute;. "<em>Vous imaginez le bazar, l'inefficacit&eacute;, la perte de temps, les co&ucirc;ts que cela va entra&icirc;ner pour nos 19.500 entreprises ?</em>" a r&eacute;pondu M. Loiseau. "<em>N'allons pas dans de la suradministration qui ferait du tort &agrave; la comp&eacute;titivit&eacute; de nos fili&egrave;res</em>", a-t-il ajout&eacute;.</p>


Des prix justes pour les agriculteurs dans le secteur agroalimentaire

Prix des aliments: agriculteurs, industriels et distributeurs débattent d'un nouveau calendrier

<p>Pour les agriculteurs, 2024 sera marqu&eacute;e dans les m&eacute;moires comme&nbsp;une&nbsp;ann&eacute;e noire. Les r&eacute;coltes fran&ccedil;aises sont descendues &agrave; 25.17 millions de tonnes, soit -27,3 % par rapport &agrave; la moyenne de ces 5 derni&egrave;res ann&eacute;es. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/moisson-2024-entre-250-et-600-ha-de-perte-de-revenu" target="_blank" title="">Un triste record qui ne s&rsquo;&eacute;tait pas produit depuis 1983</a>. Moins de r&eacute;coltes dit aussi moins de potentiel exportable. La France risque donc de perdre 1,4 milliard d&rsquo;euros de chiffre d&rsquo;affaires, selon Argus M&eacute;dia. Les exportations en bl&eacute; tendre depuis la France vers les pays tiers &eacute;taient de 10,2 M/t pour la&nbsp;p&eacute;riode&nbsp;2023-2024 contre 4,10 M/t estim&eacute;es pour la campagne 2024-2025. Une funeste performance jamais atteinte depuis 2001-2002.</p><h2>Les &eacute;changes mondiaux &agrave; l'&eacute;quilibre</h2><p>Les besoins d&rsquo;importation et les disponibles exportables sont &agrave; peu pr&egrave;s stables gr&acirc;ce aux bonnes r&eacute;coltes dans le reste du monde, <a href="https://www.youtube.com/watch?v=5LUwRmUieyY" target="_blank" title="">comme les &Eacute;tats-Unis</a>, le Canada, l'Argentine, l&rsquo;Australie et le Kazakhstan qui viennent compenser les pertes de l&rsquo;Europe occidentale. En revanche, les faibles rendements fran&ccedil;ais ne vont pas perturber les &eacute;changes internationaux. Bien au contraire. Si l&rsquo;Allemagne et l&rsquo;Angleterre ont &eacute;galement eu de petites r&eacute;coltes, les autres pays d&rsquo;Europe, notamment la Roumanie, la Bulgarie, l&rsquo;Espagne, l&rsquo;Italie et les pays baltes &eacute;quilibrent les baisses par des rendements satisfaisants. Ce n&rsquo;est pas forc&eacute;ment le cas de l&rsquo;Ukraine. <a href="https://www.youtube.com/watch?v=Mm8yVRv-WIw" target="_blank" title="">Toujours en guerre contre la Russie, elle a &eacute;galement subi une m&eacute;t&eacute;o difficile avec des s&eacute;cheresses et des gel&eacute;es</a>. Sa r&eacute;colte reste correcte &agrave; 21,7 M/t, mais le pays a moins de bl&eacute; exportable car ses stocks accumul&eacute;s lors du blocage maritime de 2022 sont &eacute;coul&eacute;s.&nbsp;</p><h3>Exploration de nouveaux march&eacute;s pour nos partenaires&nbsp;</h3><p>De plus, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-cerealiers-francais-s-inquietent-de-la-menace-russe" target="_blank" title="">les pays d&rsquo;Afrique du Nord - de gros importateurs de bl&eacute; - diversifient</a> les offres pour s&rsquo;approvisionner. Rassurons-nous, la France, l&rsquo;un de ses principaux partenaires, restera toujours dans la course. Cependant, cette ann&eacute;e tr&egrave;s difficile&nbsp;fragilise les &eacute;changes commerciaux avec le Maghreb&nbsp;et favorise l&rsquo;arriv&eacute;e de nouveaux partenaires. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/moissons-2024-allons-nous-vers-une-annee-noire" target="_blank" title="">C&rsquo;&eacute;tait d&eacute;j&agrave; le cas de l&rsquo;Alg&eacute;rie qui a massivement achet&eacute; du bl&eacute; russe</a>. La Russie lorgne de plus en plus sur Tunisie. Le pays&nbsp;compte&nbsp;dans ses habitudes alimentaires et sa&nbsp;gastronomie &eacute;norm&eacute;ment de p&acirc;tes et de pain. Ses&nbsp;habitants consomment annuellement environ 265 kg de c&eacute;r&eacute;ales, dont 50 % en bl&eacute; tendre par personne.&nbsp;En comparaison, les Fran&ccedil;ais consomment &agrave; 116 kg 2021-2022.&nbsp;</p><h3>Un repli des importations pour certains pays</h3><p>Mais cette ann&eacute;e, la demande mondiale &agrave; l&rsquo;importation devrait reculer. La Russie accuse notamment une baisse de -5 Mt car ses trois principaux clients ont drastiquement limit&eacute; leurs &eacute;changes. Le Pakistan a r&eacute;alis&eacute; une bonne r&eacute;colte, le Bangladesh conna&icirc;t une crise &eacute;conomique et la Turquie a, quant &agrave; elle, mis un frein &agrave;&nbsp;l&rsquo;importation<br>pour des raisons de protectionnisme&nbsp;jusqu&rsquo;au 15 octobre. Avec le r&eacute;chauffement climatique, de nombreux pays pourraient dor&eacute;navant d&eacute;velopper leurs propres cultures comme l'Alg&eacute;rie qui s'est engag&eacute;e sur cette voie en&nbsp;signant&nbsp;un accord avec l'Italie. Mais l'autosuffisance reste un r&ecirc;ve pour certains, difficilement atteignable.&nbsp;</p><h3>Rien ne pourra enrayer&nbsp;la perte de revenus des agriculteurs fran&ccedil;ais</h3><p>Si le march&eacute; international du bl&eacute; est &eacute;quilibr&eacute;, les prix mondiaux sont bas. Une tr&egrave;s mauvaise nouvelle pour nos agriculteurs. Depuis mai dernier, l&rsquo;effet ciseau entre le prix de vente des c&eacute;r&eacute;ales et les charges des exploitations tendait &agrave; s&rsquo;inverser.<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/moisson-2024-le-revenu-des-agriculteurs-en-forte-baisse" target="_blank" title=""> Les co&ucirc;ts engendr&eacute;s par la production &eacute;taient pass&eacute;s de 240 &euro; la tonne de bl&eacute; &agrave;&nbsp;205 &euro;/t de bl&eacute;</a> (d&rsquo;apr&egrave;s les chiffres de Piloter sa ferme). Ils restent n&eacute;anmoins tr&egrave;s hauts. Malheureusement avec la mauvaise m&eacute;t&eacute;o, l&rsquo;&eacute;cart co&ucirc;t/vente s&rsquo;est &agrave; nouveau creus&eacute;. La marge par hectare pour le bl&eacute; tendre, l&rsquo;orge fourrag&egrave;re et le colza &eacute;tait de&nbsp;2022 &agrave; 2 200 &euro; (prix de vente moyen sur la campagne). Elle a&nbsp;pu permettre de compenser la perte de revenus de 2023 &agrave; environ -200 &euro;. Cette ann&eacute;e, sans tr&eacute;sorerie, les agriculteurs ne parviendront pas &agrave; se payer. On estime que c&rsquo;est environ -800 &euro; de revenus par hectare. &Agrave; cela s'ajoute la d&eacute;claration de revenus pour l'ann&eacute;e 2023, qui &eacute;tait bien meilleure qu'aujourd'hui. Encore un co&ucirc;t suppl&eacute;mentaire pour les agriculteurs.&nbsp;</p><p>La France, pays producteur, semble isol&eacute;e des &eacute;changes internationaux. Le paradoxe est l&agrave;. Il est difficile en effet&nbsp;d'entendre pour nos agriculteurs que le march&eacute; mondial est &eacute;quilibr&eacute; apr&egrave;s des r&eacute;coltes aussi catastrophiques ! Esp&eacute;rons que la m&eacute;t&eacute;o sera meilleure pour la future campagne.&nbsp;</p>


Bien que les agriculteurs aient souffert de la météo qui a réduit les rendements à peau de chagrin, les échanges à l’exportation sont à l’équilibre. Comment expliquer ce paradoxe ?

Les récoltes françaises en berne dans un marché du blé mondial équilibré

<p><strong>Conjoncture &ndash;</strong> M&ecirc;me si tout le monde est conscient du probl&egrave;me, le milieu de l&rsquo;&eacute;levage se d&eacute;peuple. La d&eacute;croissance des volumes perdure avec toujours plus de d&eacute;parts que de reprises. Quand les terres sont cultivables, les animaux sont remplac&eacute;s par des cultures et cela est tr&egrave;s souvent irr&eacute;m&eacute;diable. Dans les zones d&rsquo;&eacute;levage pures, les fermes s&rsquo;agrandissent, mais sans progression des cheptels, faute de temps ou de main-d&rsquo;&oelig;uvre. La s&eacute;curisation alimentaire est une pr&eacute;occupation forte du monde de l&rsquo;&eacute;levage, avec des changements climatiques aux effets d&eacute;vastateurs (s&eacute;cheresse), m&ecirc;me si 2023 et 2024 avaient &eacute;t&eacute; deux ann&eacute;es tr&egrave;s cl&eacute;mentes &agrave; ce sujet. Le niveau des prix des aliments a baiss&eacute; dans le sillage du prix des c&eacute;r&eacute;ales. Sur cette seconde moiti&eacute; de l&rsquo;ann&eacute;e, les &eacute;leveurs vont pouvoir souffler un peu face &agrave; des r&eacute;coltes de ma&iuml;s qui s&rsquo;annoncent tr&egrave;s bonnes en volumes et en qualit&eacute; malgr&eacute; des implantations compliqu&eacute;es et des semis tardifs. L&rsquo;&eacute;t&eacute; pluvieux aura &eacute;t&eacute; tr&egrave;s favorable et les stocks vont pouvoir &ecirc;tre reconstitu&eacute;s.</p><p>La seule ombre au tableau et elle n&rsquo;est pas des moindres, c&rsquo;est l&rsquo;&eacute;volution des maladies vectorielles (FCO &ndash; MHE), avec des r&eacute;percussions &eacute;conomiques et sanitaires importantes sur les &eacute;levages touch&eacute;s, et des contraintes fortes pour les autres. La vaccination de masse est la seule solution, avec des vaccins disponibles et pris en charge par l&rsquo;&eacute;tat. La difficult&eacute; sera dans la mise en &oelig;uvre, car tous les &eacute;leveurs ne sont pas pr&ecirc;ts &agrave; vacciner (face &agrave; la charge de travail ou par conviction).</p><p>Dans le nord du pays, la FCO 3&nbsp;entra&icirc;ne de fortes baisses de production laiti&egrave;re avec des animaux tr&egrave;s affaiblis qu&rsquo;il faut soigner. Les cons&eacute;quences sur le commerce des broutards et des petits veaux sont catastrophiques, car les sujets qui r&eacute;agissent aux PCR ne trouvent pas preneur ou pour des prix fortement d&eacute;grad&eacute;s (c&rsquo;est la double peine). La recrudescence de la FCO 8 et de la MHE, a &eacute;galement des cons&eacute;quences dramatiques pour les &eacute;levages touch&eacute;s. La douceur de cette fin d&rsquo;&eacute;t&eacute; et le rel&egrave;vement des temp&eacute;ratures vont contribuer &agrave; une multiplication des moucherons vecteurs de ces maladies avec une explosion des cas recens&eacute;s et une extension rapide des zones r&eacute;gul&eacute;es.</p><p>Dans un contexte d&eacute;j&agrave; tr&egrave;s inqui&eacute;tant, la production laiti&egrave;re reste en net repli, m&ecirc;me si les projectionnistes annoncent un ralentissement dans cette baisse. Les effets de ce repli de la production sont tr&egrave;s impactant pour les outils industriels qui ont et auront de plus en plus de mal &agrave; trouver la marchandise n&eacute;cessaire pour couvrir leurs commandes, dans un mixte viande transform&eacute;e/pi&egrave;ces &agrave; d&eacute;couper en pleine &eacute;volution. Apr&egrave;s avoir contenu les prix sur l&rsquo;&eacute;t&eacute; sur les prix pour amoindrir l&rsquo;&eacute;cart avec nos voisins europ&eacute;ens, les industriels observent depuis deux semaines un manque de vaches pour servir les magasins ou les restaurants scolaires pour la rentr&eacute;e.</p><p>Cette rentr&eacute;e 2024 se fait sur une dynamique positive en termes de valorisation pour les &eacute;leveurs faute d&rsquo;offre suffisante, quelle que soit la gamme de marchandise. Les ensilages de ma&iuml;s devraient bient&ocirc;t d&eacute;buter et qui vont s&rsquo;&eacute;taler jusqu&rsquo;&agrave; la fin octobre en fonction des indices sem&eacute;s, de l&rsquo;avancement des cultures et des r&eacute;gions. Cela contribuera ponctuellement &agrave; un ralentissement de l&rsquo;offre. Depuis le d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e, les abattages de races &agrave; viande ont recul&eacute; de 6,7&nbsp;% (6,8&nbsp;% l&rsquo;an pass&eacute;) et de 2,7&nbsp;% en laiti&egrave;res (-5,6&nbsp;% l&rsquo;an pass&eacute;). La semaine 33 (15&nbsp;ao&ucirc;t) a marqu&eacute; le plus faible volume d&rsquo;abattage de l&rsquo;ann&eacute;e avec seulement 45600 animaux abattus. Les volumes disponibles ont depuis progress&eacute;, pour permettre une meilleure couverture de la demande. Les industriels ont d&eacute;sengorg&eacute; leurs frigos.</p><p>Cette progression des prix appr&eacute;ciables pour les &eacute;leveurs n&rsquo;est pas sans poser de probl&egrave;me dans le secteur de la restauration hors foyer, attach&eacute; au VBF (notamment scolaire) o&ugrave; les budgets restent serr&eacute;s avec des enjeux soci&eacute;taux importants, dans cette p&eacute;riode de trouble politique. La loi de programmation agricole est toujours en attente.</p>


Les épizooties de FCO 3 et 8 et de MHE se développent à grande vitesse au profit d’une météo très favorable. Les conséquences pour les élevages touchés sont dramatiques.

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