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Le syst&egrave;me Digikerg est un outil digital, interactif et ludique, qui propose une visite 2.0 de la station agronomique de Kergu&eacute;hennec. &Agrave; partir d&rsquo;une tablette, est propos&eacute; un parcours de formation portant dans sa premi&egrave;re version sur l&rsquo;agro&eacute;cologie. Il comprend plus de 100 activit&eacute;s, r&eacute;parties en 9 th&egrave;mes, pour d&eacute;couvrir les essais et innovations. Gr&acirc;ce &agrave; la fonction 360&deg; des tablettes, il est aussi possible d&rsquo;observer l&rsquo;&eacute;volution des cultures au fil des saisons en immersion.

Emplacement au Space&thinsp;: hall 5, stand B 33
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Digikerg des chambres d’Agriculture de Bretagne est une aide digitale pour découvrir ce qui se fait dans une station expérimentale.

Digikerg, la visite digitale d’une station expérimentale

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La fiche automatis&eacute;e TRI est utilis&eacute;e par le tandem &eacute;leveur-v&eacute;t&eacute;rinaire. C&rsquo;est une aide pour la mise en pratique d&rsquo;une vermifugation raisonn&eacute;e et non plus syst&eacute;matique. Cela permet de bien prot&eacute;ger les animaux &agrave; risque, tout en r&eacute;duisant l&rsquo;exposition du troupeau aux mol&eacute;cules, ce qui freine le d&eacute;veloppement de r&eacute;sistance des vers aux vermifuges.

Emplacement&thinsp;au Space : hall 1, stand E 47
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À partir des données des performances laitières, la fiche automatisée TRI permet d’évaluer l’intérêt d’une vermifugation sélective en ciblant les animaux à risque.

La fiche automatisée TRI de CEVA accompagne la vermifugation raisonnée

&laquo;&nbsp;C'est une loi immuable et je suis s&ucirc;re que beaucoup d'agriculteurs la connaissent&nbsp;: au moment de partir en vacances, il y a toujours un souci. L'an dernier, c'&eacute;tait une vache &agrave; terre, qu'il a fallu relever et qui a retard&eacute; notre d&eacute;part d'une journ&eacute;e. Cette ann&eacute;e, une mammite colibacillaire et une boiterie, alors que nous n'en avons pas eu de l'ann&eacute;e&nbsp;! Nous sommes quand m&ecirc;me partis, mais les animaux avaient des traitements et nous &eacute;tions un peu stress&eacute;s&nbsp;&raquo;, raconte Cl&eacute;mence Borro, agricultrice en production laiti&egrave;re &agrave; Lusanger (44). L'&eacute;leveuse vient de rentrer d'une semaine de vacances &agrave; la mer, pass&eacute;e avec son compagnon et associ&eacute;, Gildas Roux, et leurs trois enfants. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/2/9/0/4600928-1-fre-FR/cc195f242821-rempalcementconges2-jpg" alt="" height="640" width="480" /><figcaption>Pour Cl&eacute;mence (ici avec ses trois filles), les vacances sont une n&eacute;cessit&eacute; &laquo; psychologique et physique &raquo;.</figcaption></figure>

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<h2 class="Standard">L'angoisse du premier week-end</h2>Cette ann&eacute;e, la poisse des vacances ne s'est pas arr&ecirc;t&eacute;e au jour du d&eacute;part, puisque c'est ensuite la personne charg&eacute;e d'assurer les traites du premier week-end qui est tomb&eacute;e malade et n'a pas pu assurer celle du dimanche soir. &laquo; L'association de remplacement a appel&eacute; en urgence le salari&eacute; qui ne devait d&eacute;marrer chez nous que lundi. De mon c&ocirc;t&eacute;, j'ai r&eacute;ussi &agrave; joindre Morgane, notre super stagiaire BTS, pour qu'elle vienne lui donner un coup de main, car il allait commencer la traite tr&egrave;s tard chez nous. Ce premier week-end de vacances, c'&eacute;tait l'angoisse, on l'a pass&eacute; au t&eacute;l&eacute;phone&nbsp;!&nbsp;&raquo;.Heureusement pour Gildas et Cl&eacute;mence, ce second rempla&ccedil;ant, Guillaume, s'est av&eacute;r&eacute; fiable et efficace. &laquo;&nbsp;Il a assur&eacute; et m&ecirc;me bien au-del&agrave; de son boulot de rempla&ccedil;ant, reconna&icirc;t Cl&eacute;mence. Le lundi, notre vache &agrave; mammite colibacillaire &eacute;tait toujours couch&eacute;e. Guillaume est all&eacute; chercher un tracteur et il l'a relev&eacute;e. Et il nous a envoy&eacute; la photo de la vache debout. On a enfin commenc&eacute; &agrave; se d&eacute;tendre&nbsp;!&nbsp;&raquo;<div class="citation">
 "Ce qui est difficile, ce n&#039;est pas tellement de partir, c&#039;est de confier sa ferme et ses animaux &agrave; quelqu&#039;un d&#039;autre&nbsp;! "
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Pour Cl&eacute;mence et Gildas, comme beaucoup d'autres &eacute;leveurs, prendre des vacances, du repos, du bon temps en famille, loin de la ferme et de ses astreintes quotidiennes, est une &eacute;vidence, et m&ecirc;me une n&eacute;cessit&eacute; &laquo;&nbsp;psychologique et physique&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Il faut s'autoriser de temps en temps &agrave; l&acirc;cher prise, &agrave; revoir nos priorit&eacute;s, &agrave; penser &agrave; nos enfants qui grandissent vite. Pour les gens qui sont en Gaec &agrave; plusieurs, les vacances et les week-ends sont devenues une &eacute;vidence, car il y a des roulements entre associ&eacute;s. C'est plus difficile pour des &eacute;leveurs comme nous, qui travaillent seuls ou en couple&nbsp;&raquo;.&nbsp;&laquo;&nbsp;Ce qui est difficile, ce n'est pas tellement de partir, c'est de confier sa ferme et ses animaux &agrave; quelqu'un d'autre&nbsp;! Mais depuis 4 ans que nous sommes install&eacute;s, et sauf notre premi&egrave;re ann&eacute;e, on s'oblige &agrave; prendre une semaine par an. C'est moi qui r&eacute;serve le s&eacute;jour, en g&eacute;n&eacute;ral d&egrave;s le mois de mars, et c'est Gildas qui g&egrave;re le contact avec l'association de remplacement&nbsp;&raquo;, explique Cl&eacute;mence.<h2 class="Standard">R&eacute;server t&ocirc;t et partir en d&eacute;cal&eacute;</h2>Pour le couple, l'adh&eacute;sion &agrave; un service de remplacement d&egrave;s l'installation &eacute;tait une &eacute;vidence, d'autant plus que Gildas a lui-m&ecirc;me &eacute;t&eacute; salari&eacute; de remplacement. En Loire-Atlantique, les services de remplacement sont structur&eacute;s en 25 associations locales. C'est donc aupr&egrave;s d'un des responsables de planning&nbsp;de la Rempla&ccedil;ante, son association locale, que Gildas a soumis, au mois de mars, sa demande d'un remplacement d'une semaine d&eacute;but juillet.&laquo;&nbsp;Comme on n'a pas de c&eacute;r&eacute;ales, on prend toujours nos vacances d&eacute;but juillet, quand tout le monde est encore aux battages&nbsp;et qu'il n'y pas encore trop de demandes de cong&eacute;s, commente Cl&eacute;mence. On a ainsi plus de chances d'avoir un rempla&ccedil;ant disponible&nbsp;&raquo;. Un remplacement pour un motif de vacances n'est cependant jamais 100% garanti&nbsp;: &laquo;&nbsp;Notre priorit&eacute;, ce sont toujours les accidents, maladies et h&eacute;las, les d&eacute;c&egrave;s&nbsp;: nous en avons eu deux l'an dernier &raquo;, rappelle Adrien Gr&eacute;goire, le pr&eacute;sident de la Rempla&ccedil;ante. &laquo;&nbsp;On comprend bien et on sait que c'est le jeu, r&eacute;pond Cl&eacute;mence. Pour l'instant nous avons toujours eu quelqu'un&nbsp;&raquo;.<h2 class="Standard">Transmettre les consignes et pr&eacute;parer le terrain</h2>Ce &laquo;&nbsp;quelqu'un&nbsp;&raquo;, &agrave; qui ils vont confier leur ferme, Cl&eacute;mence et Gildas tiennent toujours &agrave; le rencontrer en personne, sur leur exploitation. &laquo;&nbsp;Cela nous prend une demi-journ&eacute;e &agrave; chaque fois, mais on pr&eacute;f&egrave;re payer cette demi-journ&eacute;e et prendre notre temps pour bien transmettre toutes les consignes, c'est trop important&nbsp;! On pose le cadre&nbsp;: le salari&eacute; fait la traite avec moi, soigne les veaux, utilise la m&eacute;langeuse, la pailleuse, on lui montre tout. En plus, on laisse des tableaux dans les diff&eacute;rents b&acirc;timents et dans la salle de traite&nbsp;: tout est &eacute;crit&nbsp;&raquo;.La pr&eacute;paration de la venue du salari&eacute; de remplacement, c'est aussi d&eacute;cacher les silos, remplir les r&acirc;teliers, mettre &agrave; disposition les sacs de granul&eacute;s... &laquo; On souhaite que son travail soit facile et efficace&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Quand on part, on laisse aussi au salari&eacute; nos num&eacute;ros de t&eacute;l&eacute;phones, celui des deux v&eacute;t&eacute;rinaires d'urgence, et celui de notre c&eacute;dant, Alain, toujours pr&ecirc;t &agrave; donner un coup de main &raquo;.Derni&egrave;re pr&eacute;caution&nbsp;: Cl&eacute;mence et Gildas ne partent jamais bien loin. Par chance, les plages de la Loire-Atlantique et du Morbihan sont &agrave; moins d'une heure trente de route de la ferme. Cette ann&eacute;e, pour la famille, c'&eacute;tait P&eacute;nestin (56), dans le pays de Gu&eacute;rande. Quelques jours de vraie d&eacute;tente, mais un retour un peu difficile, pour cause de fortes chaleurs. &laquo;&nbsp;On red&eacute;marre sur les chapeaux de roue&nbsp;&raquo;. Mais le retour est agr&eacute;able sur un point&nbsp;: &laquo;&nbsp;On a retrouv&eacute; la ferme exactement dans l'&eacute;tat o&ugrave; on l'a laiss&eacute;e. Et je crois m&ecirc;me que mon troupeau est encore plus calme et zen que d'habitude&nbsp;: notre rempla&ccedil;ant est une perle&nbsp;!&nbsp;&raquo;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/3/9/0/4600931-1-fre-FR/7d299bddd1fd-remplacementconges1-jpg" alt="" height="2160" width="3840" /><figcaption>Apr&egrave;s une semaine de vacances, la reprise s&#039;est faite &laquo; sur les chapeaux de roue &raquo;, avec une canicule in&eacute;dite sur la Loire-Atlantique. Cl&eacute;mence Borro prend conscience qu&#039;une semaine de cong&eacute;s par an, &laquo; c&#039;est sans doute trop peu &raquo;. &laquo; Notre prochain objectif sera une deuxi&egrave;me semaine en hiver &raquo;.</figcaption></figure>

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<table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td><h3 class="Standard">Un Cr&eacute;dit d'imp&ocirc;t depuis 2006</h3>&laquo;&nbsp;Le remplacement nous co&ucirc;te environ 1500 euros pour une semaine, avant la r&eacute;duction d'imp&ocirc;t. Mais m&ecirc;me sans cette r&eacute;duction d'imp&ocirc;t, m&ecirc;me si on &eacute;tait dans le rouge, on partirait quand m&ecirc;me, on ferait l'impasse sur autre chose, c'est trop important &raquo;, estime Cl&eacute;mence Borro.Le cr&eacute;dit d'imp&ocirc;t au titre des d&eacute;penses de remplacement pour cong&eacute; des exploitants agricoles a &eacute;t&eacute; institu&eacute; par l&rsquo;article 25 de la loi d'orientation agricole du 5 janvier 2006. Il a contribu&eacute; &agrave; renforcer la tendance d&eacute;j&agrave; engag&eacute;e de prise de cong&eacute;s par les agriculteurs. Les demandes de remplacement pour cong&eacute;s sont le deuxi&egrave;me motif de demande de remplacement en nombre d&rsquo;heures mais le premier en nombre d&rsquo;utilisateurs.Le b&eacute;n&eacute;fice du cr&eacute;dit d'imp&ocirc;t est subordonn&eacute; &agrave; la condition que l'activit&eacute; exerc&eacute;e requi&egrave;re la pr&eacute;sence du contribuable sur l'exploitation chaque jour de l'ann&eacute;e. Cette condition est r&eacute;put&eacute;e satisfaite lorsque l'exploitant exerce une activit&eacute; d'&eacute;levage ; elle doit &ecirc;tre d&eacute;montr&eacute;e par un calendrier de travaux pour les autres activit&eacute;s agricoles. Le cr&eacute;dit d'imp&ocirc;t est &eacute;gal &agrave; 50% des d&eacute;penses de remplacement, dans la limite annuelle de quatorze jours de remplacement pour cong&eacute;. Ce cr&eacute;dit d'imp&ocirc;t a &eacute;t&eacute; reconduit jusqu'au 31/12/2024</td></tr></tbody></table>&nbsp;<table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td>Les autres articles de la s&eacute;rie :&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-remplacement-agricole-a-50-ans-1-4-un-acteur-incontournable-de-l-agriculture-francaise" target="_blank" title="">Le remplacement agricole a 50 ans&nbsp;(1/4)&nbsp;: Un acteur incontournable de l'agriculture fran&ccedil;aise</a><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/rencontre-avec-adrien-robin-agent-de-remplacement-super-polyvalent" target="_blank" title="">Rencontre avec Adrien Robin, agent de remplacement "super polyvalent"</a></td></tr></tbody></table>

Série d'été : « Le remplacement agricole a 50 ans » (2/4). Prendre des vacances est de moins en moins tabou dans la population agricole. Pour les agriculteurs qui travaillent seuls ou en couple, en particulier pour les éleveurs laitiers, il est indispensable de se faire remplacer. Toutefois, confier sa ferme et son troupeau à un tiers n'est pas facile. Témoignage.

Vacances, j'oublie tout ? Pas vraiment...

L&rsquo;activit&eacute; commerciale est plus difficile avec des besoins limit&eacute;s face aux fortes chaleurs car les consommateurs se tournent plus facilement vers les l&eacute;gumes et les fruits et sont peu enclins aux barbecues. Les abattoirs sont suffisamment couverts d&rsquo;o&ugrave; une demande peu tonique sur les march&eacute;s. Les bons agneaux de pays restent sollicit&eacute;s et bien valoris&eacute;s. En revanche, le commerce est beaucoup plus calme dans les agneaux ordinaires et ceux mal finis sont d&eacute;laiss&eacute;s. Les tarifs baissent &eacute;galement dans les agneaux d&rsquo;herbe lourds. Dans les brebis, la demande italienne n&rsquo;est pas aussi tonique que les autres ann&eacute;es et les tarifs sont juste maintenus.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: La demande devrait &ecirc;tre plus r&eacute;guli&egrave;re dans les bons agneaux pour couvrir les zones de vill&eacute;giatures&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

[Ovins – analyse commerciale sem 29-2022]

Ovins – La consommation est peu dynamique.

Veaux d&rsquo;engraissement et label &ndash; Les disponibilit&eacute;s sont plus r&eacute;guli&egrave;res, mais elles correspondent aux besoins des int&eacute;grateurs malgr&eacute; des sorties pour la fin de l&rsquo;ann&eacute;e. Les tarifs sont stables dans les veaux Frisons, Normands ou Montb&eacute;liards convenables, mais le tri est plus s&eacute;v&egrave;re dans les veaux l&eacute;gers ou fragilis&eacute;s par les fortes temp&eacute;ratures. Les bons veaux viand&eacute;s restent correctement valoris&eacute;s &agrave; l&rsquo;export avec des transports qui ont d&ucirc; &ecirc;tre adapt&eacute;s pour le bien-&ecirc;tre des veaux. Les taupes et crois&eacute;s Blanc bleus l&eacute;gers ou R de conformation, se maintiennent. Les crois&eacute;s, Blanc Bleus, Limousins ou Charolais, U de conformation se vendent sans difficult&eacute;.Veaux de boucherie &ndash;&nbsp;La consommation reste fortement p&eacute;nalis&eacute;e par la mont&eacute;e des temp&eacute;ratures. Le commerce est difficile avec des tarifs qui peinent &agrave; se maintenir dans les laitiers. Les bons veaux de qualit&eacute; ou &eacute;lev&eacute;s sous la m&egrave;re retrouvent une demande locale pour la saison estivale. Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Veaux&nbsp;: les &eacute;changes seront plus s&eacute;lectifs dans la moyenne marchandiseVeaux de boucherie&nbsp;: les transactions resteront compliqu&eacute;es au regard des retards de sortie&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

[Veaux – analyse commerciale sem 29-2022]

Veaux – Commerce assez régulier

Bovins d&rsquo;embouche et d&rsquo;&eacute;levage &ndash; Les disponibilit&eacute;s de la semaine sont r&eacute;duites avec des structures commerciales au ralenti. Les engraisseurs qui ont des besoins de rotation restent &agrave; l&rsquo;achat pour des tarifs fermes dans un contexte o&ugrave; le prix de la viande tend &agrave; plafonner et o&ugrave; les frais d&rsquo;alimentation restent &eacute;lev&eacute;s..Broutards &ndash; Les volumes ne sont pas tr&egrave;s abondants avec des &eacute;leveurs qui &eacute;vitent de bouger les animaux sous les fortes chaleurs. Les mouvements &agrave; l&rsquo;export sont perturb&eacute;s et se font aux heures les plus fra&icirc;ches (moins chaudes) de la journ&eacute;e. L&rsquo;activit&eacute; commerciale est peu repr&eacute;sentative, apr&egrave;s une semaine du 14 juillet tr&egrave;s faible en activit&eacute;. Les engraisseurs ne sont pas int&eacute;ress&eacute;s pour des mises en place dans ces conditions extr&ecirc;mes. La demande italienne et espagnole est faible et les exportations vers les pays tiers ne sont plus possibles par les fortes chaleurs. Le commerce est irr&eacute;gulier, d&rsquo;un march&eacute; &agrave; l&rsquo;autre avec des orientations tarifaires peu significatives au regard des volumes mis en &oelig;uvre.&nbsp;&nbsp; Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Broutards&nbsp;: le flux &agrave; l&rsquo;export devrait reprendre doucement. Les bons broutards seront mieux demand&eacute;s mais la vente restera s&eacute;lective dans le second choix.Bovins maigres +18 mois&nbsp;: le bon maigre va se maintenir mais la vente sera compliqu&eacute;e dans les animaux en manque de poids et de conformation<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

[Bovins maigres – analyse commerciale sem 29-2022]

Bovins maigres – Vente peu représentative en raison des fortes chaleurs.

Bovins de boucherie &ndash; Sur les march&eacute;s, l'activit&eacute; est fortement perturb&eacute;e. Les horaires ont &eacute;t&eacute; adapt&eacute;s (plus t&ocirc;t le matin), pour r&eacute;pondre aux contraintes de transport. De nombreuses structures commerciales sont &eacute;galement en cong&eacute; et ont tr&egrave;s peu villag&eacute;es la semaine derni&egrave;re.&nbsp; Cela permet une relative stabilit&eacute; des prix avec un &eacute;quilibre entre une offre faible et une demande atone. Les femelles de qualit&eacute; bouch&egrave;re sont moins recherch&eacute;es pour la capitale, et peinent &agrave; trouver preneur sur les zones de vill&eacute;giature, sous les fortes chaleurs. L'&eacute;coulement de la viande Charolaise reste compliqu&eacute;, mais on ne ressent pas de volont&eacute; marqu&eacute;e des abattoirs de peser sur les prix. Ce serait un tr&egrave;s mauvais signe donn&eacute; aux distributeurs. Le commerce est tr&egrave;s calme pour les allaitantes R de conformation avec des tarifs qui se maintiennent, m&ecirc;me si des &eacute;carts de prix sont observ&eacute;s en fonction du poids, de l&rsquo;&acirc;ge ou de l&rsquo;&eacute;tat de finitionR&eacute;formes laiti&egrave;res &ndash; Les industriels adaptent leur activit&eacute; pour r&eacute;pondre &agrave; une faible demande. Les approvisionnent de cette semaine ont &eacute;t&eacute; programm&eacute;s sur des bases tarifaires relativement stables dans les bonnes vaches Holsteins, Normandes ou Montb&eacute;liardes. Le tri reste en revanche tr&egrave;s s&eacute;v&egrave;re &agrave; l&rsquo;encontre des animaux en manque de viande (P-).&nbsp; Les taureaux de r&eacute;formes sont moins recherch&eacute;s faute de besoins en minerai.Jeunes bovins &ndash; La tension commerciale est plus sensible sur ces gammes de marchandise, qui ont perdu le d&eacute;bouch&eacute; de la restauration scolaire et qui sont fortement impact&eacute;es &agrave; l&rsquo;export par la canicule. Le commerce du c&ocirc;t&eacute; italien reste peu soutenu, et une forte concurrence est observ&eacute;e du c&ocirc;t&eacute; de la Pologne. L&rsquo;offre fran&ccedil;aise est modeste, mais les prix se replient l&eacute;g&egrave;rement dans un commerce qui manque s&eacute;rieusement de fluidit&eacute;.&nbsp; &nbsp;Avis d'expert :Bovins races allaitantes&nbsp;: le rafra&icirc;chissement des temp&eacute;ratures devrait permettre un &eacute;coulement plus r&eacute;gulier dans la bonne&nbsp; viande &agrave; griller sur les zones de vill&eacute;giature. Les tarifs ne devraient pas&nbsp; beaucoup &eacute;voluer dans les races &agrave; viande. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Bovins races laiti&egrave;res&nbsp;: la vente sera normale dans les bonnes vaches viand&eacute;es. Le tri restera s&eacute;v&egrave;re dans les vaches maigres.Jeunes bovins&nbsp;: les transactions resteront tr&egrave;s calmes avec des tarifs orient&eacute;s &agrave; la baisse &nbsp;&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

[Bovin de boucherie : analyse commerciale sem 29-2022]

Viande bovine – Tension sur le jeune bovin.

Dans une Europe qui croule sous des chaleurs extr&ecirc;mes et o&ugrave;&nbsp;la moiti&eacute; des pays subit un risque majeur de s&egrave;cheresse, l&rsquo;heure est &agrave; la protection des hommes et des animaux. Les ombrages, l&rsquo;abreuvement et la ventilation sont les actions prioritaires men&eacute;es par les &eacute;leveurs, quelle que soit la production engag&eacute;e. Malheureusement ces gros coups de chaleur ne sont pas toujours faciles &agrave; r&eacute;guler, avec une mortalit&eacute; accrue sur les productions hors-sol en phase de finition.Les associations de d&eacute;fense des animaux et antisp&eacute;cistes&nbsp;sont sur le qui-vive et vont chasser les contrevenants pour en faire une g&eacute;n&eacute;ralit&eacute; &agrave; force d&rsquo;images chocs, relay&eacute;es par des m&eacute;diats complaisants en recherche&nbsp;de scoop, que les populations vont accueillir sans filtres.Dans un contexte d&eacute;j&agrave; tr&egrave;s compliqu&eacute;, les &eacute;leveurs regardent avec une certaine impuissance les lignes de l&rsquo;agriculture de demain o&ugrave; les contraintes environnementales&nbsp; &laquo;&nbsp;Green Deal&nbsp;&raquo; et du bien-&ecirc;tre animal seront omnipr&eacute;sents. Mais en regardant plus largement, c&rsquo;est toute une &eacute;conomie qui sera impact&eacute;e par ces nouvelles orientations. Une question simple doit se poser&nbsp;: comment arriver &agrave; une neutralit&eacute; carbone ou nitrate quand la France comme les autres pays de l&rsquo;UE se posent des questions sur la souverainet&eacute; alimentaire et voient dispara&icirc;tre de nombreux &eacute;leveurs chaque ann&eacute;e&nbsp;?&nbsp;Pour le moment, si la saison estivale est bien lanc&eacute;e, les temp&eacute;ratures caniculaires p&eacute;nalisent s&eacute;rieusement la consommation de viande rouge (le porc est &eacute;galement impact&eacute;). Les ventes de produits &agrave; griller sont &agrave; la baisse, et les stocks gonflent sur les pi&egrave;ces arri&egrave;re. Les abattoirs proposent des produits &agrave; prix cass&eacute;s pour &eacute;couler plus de produits avec des situations assez paradoxales dans certains magasins o&ugrave;&nbsp;le r&ocirc;ti de b&oelig;uf en promo se retrouve pratiquement aux prix des steaks hach&eacute;s pr&eacute;miums.Les pays du sud de l&rsquo;Europe sont comme en France sous des chaleurs extr&ecirc;mes, avec des consommateurs qui vont pr&eacute;f&eacute;rer un melon, une tranche de past&egrave;que ou des tomates &agrave; la place d&rsquo;une partie de barbecue. En Allemagne, la situation est &eacute;galement tendue avec un fort recul des commandes, notamment dans les jeunes bovins.&nbsp; En France, le niveau de l&rsquo;offre est limit&eacute; avec des &eacute;leveurs qui sont surtout pr&eacute;occup&eacute;s par la surveillance des troupeaux. Ils sont peu disponibles pour la vente de leurs animaux, mais on observe n&eacute;anmoins un accroissement de l&rsquo;offre dans le b&eacute;tail d&rsquo;entr&eacute;e de gamme que les &eacute;leveurs ne veulent pas nourrir tout l&rsquo;&eacute;t&eacute; pour entamer les stocks pour l&rsquo;hiver.&nbsp;Acheter des aliments est trop on&eacute;reux. Le souci, c&rsquo;est que ces gammes de marchandise ne correspondent pas aux besoins du moment et apportent trop de minerais sur le march&eacute;.<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

[Bovins : conjoncture sem 29-2022] Les mouvements d’animaux sont également fortement perturbés avec une concentration sur les heures les moins chaudes de la journée et dans des camions adaptés (ventilation et abreuvement) lors des longs transports. Cela amoindrit beaucoup les mouvements à l’export. Quant aux abattoirs dont les besoins sont limités, ils ont mis en place les mesures pour protéger les hommes et les animaux (brumisateurs, accueil d’animaux avant 13h….).

Bovins : Semaine perturbée par la canicule

La s&eacute;ance du 22 juillet s'av&egrave;re tr&egrave;s mouvement&eacute;e du c&ocirc;t&eacute; des prix des c&eacute;r&eacute;ales et des ol&eacute;agineux. Les cours du bl&eacute; tendre sur le contrat Euronext ont s&eacute;v&egrave;rement d&eacute;croch&eacute; : ils perdaient 20 &euro;/t sur la premi&egrave;re &eacute;ch&eacute;ance de livraison (septembre 2022) en d&eacute;but de s&eacute;ance le 22 juillet et la fin de celle du 21 juillet, suite &agrave; l'annonce d'un accord imminent entre la Russie et l'Ukraine sur la reprise des exportations de grains ukrainiens via la mer Noire (cf. graph). Une tendance similaire sur les contrats &agrave; terme de Chicago (bl&eacute;, ma&iuml;s, soja...).

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<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/export-de-grains-sur-la-mer-noire-lukraine-refuse-de-signer-laccord-avec-la-russie" target="_blank">Lire aussi : Export de grains sur la mer Noire - L'Ukraine refuse de signer l'accord avec la Russie </a></div>

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Vers 14h30, la tendance baissi&egrave;re s'att&eacute;nuait quelque peu mais se confirmait tout de m&ecirc;me, suite &agrave; l'annonce de deux accords s&eacute;par&eacute;s. En effet, l'Ukraine &agrave; signifier son intention de ne rien signer avec la Russie, et qu'elle acceptait uniquement les conditions des autres parties, &agrave; savoir les Nations Unies et la Turquie. La Russie signe un accord miroir, pr&eacute;cise les officiels ukrainiens. L'&eacute;ch&eacute;ance septembre perdait 15,25 &euro;/t, celle de d&eacute;cembre 13 &euro;/t, celle de septembre 2023 10,25 &euro;/t... Les prix du ma&iuml;s s'effritaient &eacute;galement, mais dans une moindre mesure et surtout de mani&egrave;re diff&eacute;rente: les &eacute;ch&eacute;ances &eacute;loign&eacute;es reculaient davantage que celles rapproch&eacute;es.&nbsp; A titre illustratif, l'&eacute;ch&eacute;ance ao&ucirc;t du contrat Euronext perdait 7,50 &euro;/t, celle de novembre 8,75 &euro;/t, et celle de mars 2023 10,25 &euro;/t.

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 <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item"> <img loading="lazy" src="https://www.reussir.fr/ladepeche/sites/ladepeche/files/styles/normal_size/public/ble_22072022_ok_ru-uk.png.webp?itok=eEf8Is13" width="747" height="408" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
 
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La raison de la baisse des prix des grains sur les march&eacute;s &agrave; termes europ&eacute;ens et &eacute;tats-uniens est simple: les accords sign&eacute;s par la Russie, l'Ukraine, la Turquie et les Nations Unies pourraient permettre un afflux plus important d'offre de grains ukrainiens sur le march&eacute; mondial, notamment du bl&eacute; tendre, du ma&iuml;s, mais aussi du colza, du tournesol, de l'orge... Rappelons que l'Ukraine ne peut exporter par voies terrestres/fluviales que 1 Mt &agrave; 2 Mt par mois, contre 6 Mt &agrave; 7 Mt via ses ports sur la mer Noire, selon divers analystes priv&eacute;s.

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/guerre-en-ukraine-la-russie-et-lukraine-saccorde-pour-une-reprise-de-lexport-de-grain-par-la-mer" target="_blank">Lire aussi : Guerre en Ukraine - La Russie et l'Ukraine pourraient signer un accord pour une reprise de l'export de grain par la mer Noire</a>&nbsp;</div>

Toutefois, il convient de rester prudent quant &agrave; la signature de ces accords. Seront-ils respect&eacute;s? Le fait que les combats regagnent en intensit&eacute; ne va-t-il pas perturber les flux? Le fait qu'il s'agisse de deux accords et non d'un seul n'est-il pas un signe que la reprise des exp&eacute;ditions de grains ukrainiens ne sera pas aussi facile que pr&eacute;vu? Quid des d&eacute;minages des sites portuaires? La situation reste volatile malgr&eacute; tout.

Un contexte incertain que confirme l'analyste Matt Ammermann du cabinet d'analyse StoneX, bas&eacute; aux Etats-Unis : "Il est possible que les flux depuis l'Ukraine restent tr&egrave;s irr&eacute;guliers malgr&eacute; l'accord... Sachant que la guerre peut encore s'intensifier"

Vers 14h30, les cours du blé tendre perdaient entre 10 et 15 €/t sur les diverses échéances du contrat Euronext. Resta à savoir si les termes des accords seront respectés par les diverses parties.

Les accords sur la reprise des exportations ukrainiennes de grains via la Mer Noire plombent les prix du blé tendre

L&rsquo;accord de libre-&eacute;change UE/Nouvelle-Z&eacute;lande, annonc&eacute; le 30 juin dernier, pr&eacute;voit notamment une suppression, d&egrave;s son entr&eacute;e en vigueur, des droits de douane sur l&rsquo;export des kiwis n&eacute;o-z&eacute;landais vers l&rsquo;UE. Le mastodonte n&eacute;oz&eacute;landais du kiwi Zespri vient de saluer par voie m&eacute;diatique cet accord et annoncer d&rsquo;ores et d&eacute;j&agrave; la volont&eacute; d&rsquo;accro&icirc;tre ses volumes vers l&rsquo;Europe.

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/zespri-va-accroitre-ses-exportations-de-kiwis-grace-a-l-accord-de-libre-echange-uenouvelle-zelande" target="_blank">Zespri va accro&icirc;tre ses exportations de kiwis gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;accord de libre-&eacute;change UE/Nouvelle-Z&eacute;lande</a></div>

Cet accord, d&eacute;cri&eacute; par les &eacute;leveurs fran&ccedil;ais, qui craignent une concurrence d&eacute;loyale en lait et viandes ovines et bovines, inqui&egrave;te-t-il &eacute;galement notre fili&egrave;re fran&ccedil;aise&nbsp;? Fran&ccedil;ois Lafitte, pr&eacute;sident de la jeune AOP Kiwi de France, r&eacute;pond aux questions de FLD.

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sival-2022-les-producteurs-de-kiwi-creent-une-association-de-producteurs-nationale" target="_blank">[Sival 2022] Les producteurs de kiwi cr&eacute;ent une association de producteurs nationale</a></div>

&nbsp;

<h2>Que penser de cet accord de libre-&eacute;change avec la Nouvelle-Z&eacute;lande&nbsp;?</h2>

Fran&ccedil;ois Lafitte&nbsp;: A l&rsquo;AOP Kiwi de France, nous sommes tr&egrave;s inform&eacute;s sur cet accord de libre-&eacute;change et ce depuis le d&eacute;but des n&eacute;gociations. Nous sommes favorables &agrave; la libre circulation des marchandises et des personnes et nous sommes satisfait que l&rsquo;Europe puisse signer un tel accord. Nous avons d&rsquo;excellentes relations avec les institutions et professionnels n&eacute;o-z&eacute;landais. Je suis personnellement un professionnel qui a connu depuis 1980 l&rsquo;&eacute;volution &eacute;conomique de ce pays et son professionnalisme.

&nbsp;

<h2>Est-ce que cet accord est de nature &agrave; inqui&eacute;ter notre fili&egrave;re fran&ccedil;aise du kiwi&nbsp;?</h2>

Fran&ccedil;ois Lafitte&nbsp;: En tant que professionnels producteurs de kiwis en France, nous avons de bonnes relations avec les producteurs n&eacute;o-z&eacute;landais et de r&eacute;guliers &eacute;changes. Mais deux points peuvent nous inqui&eacute;ter. Le premier, vis-&agrave;-vis de la Commission europ&eacute;enne&nbsp;: l&rsquo;absence de r&eacute;ciprocit&eacute;. Les N&eacute;o-z&eacute;landais exportent librement en Europe mais les producteurs fran&ccedil;ais ne peuvent pas exporter en Nouvelle Z&eacute;lande. Ce genre de distorsion est inacceptable et malheureusement a &eacute;t&eacute; r&eacute;guli&egrave;rement observ&eacute; lors de pr&eacute;c&eacute;dents accords de libre-&eacute;change avec d&rsquo;autres pays.&nbsp; Une absence de volont&eacute; politique de la Commission europ&eacute;enne met en permanence les producteurs de fruits et l&eacute;gumes europ&eacute;ens en difficult&eacute; !

&nbsp;

<h2>Vous parlez de deux points d&rsquo;inqui&eacute;tude. Quel est le second&nbsp;?</h2>

Fran&ccedil;ois Lafitte&nbsp;: Il est vis-&agrave;-vis du gouvernement n&eacute;o-z&eacute;landais et concerne le non-respect de leur signature &agrave; l&rsquo;OMC et la n&eacute;cessaire &eacute;quit&eacute; dans une &eacute;conomie lib&eacute;rale, c&rsquo;est-&agrave;-dire l&rsquo;absence de monopole organis&eacute; par l&rsquo;Etat n&eacute;oz&eacute;landais. Or dans le cas pr&eacute;sent, le groupe Zespri est une soci&eacute;t&eacute; priv&eacute;e propri&eacute;t&eacute; des producteurs n&eacute;o-z&eacute;landais qui b&eacute;n&eacute;ficie d&rsquo;un agr&eacute;ment annuel pour monopoliser l&rsquo;exportation des kiwis n&eacute;o-z&eacute;landais en dehors de l&rsquo;Australie. Cette situation est anormale !! Si l&rsquo;exportation et son organisation des producteurs de kiwis n&eacute;o-z&eacute;landais n&rsquo;est pas une difficult&eacute;, ce qui est inacceptable est le r&ocirc;le que joue cette entreprise en Europe ! Pour Zespri, sa puissance financi&egrave;re g&eacute;n&eacute;r&eacute;e par le statut monopolistique lui donne des moyens pour cr&eacute;er des conditions de concurrence en Europe chez les producteurs europ&eacute;ens.

&nbsp;

<h2>Zespri serait donc en position de quasi-monopole&nbsp;? Avec un risque de concurrence d&eacute;loyale et de distorsion de march&eacute;&nbsp;?</h2>

De fait, une distorsion de la situation &eacute;conomique &agrave; la production et dans la distribution des fruits et une concurrence fauss&eacute;e est v&eacute;cue par les acteurs europ&eacute;ens locaux. Les organisations de producteurs europ&eacute;ens n&rsquo;ont pas la puissance financi&egrave;re de Zespri et subissent une concurrence grave. Elle met potentiellement la production europ&eacute;enne en sous-traitance et en d&eacute;pendance &eacute;conomique vis-&agrave;-vis des int&eacute;r&ecirc;ts n&eacute;o-z&eacute;landais. Il existe un risque r&eacute;el de perte d&rsquo;autonomie &eacute;conomique et de d&eacute;stabilisation des organisations de producteurs europ&eacute;ens. Le pouvoir de d&eacute;cision pour l&rsquo;avenir peut se d&eacute;placer en dehors de l&rsquo;Europe. La Commission Europ&eacute;enne doit avoir des exigences sur le respect de l&rsquo;&eacute;quit&eacute; et l&rsquo;absence de distorsion.

François Lafitte, président de l’AOP Kiwi de France, répond aux questions de FLD sur l’accord de libre-échange UE/Nouvelle-Zélande, son impact potentiel sur le marché européen du kiwi et les points d’inquiétudes pour les producteurs français.

 

AOP Kiwi de France : « Les organisations de producteurs européens n’ont pas la puissance financière de Zespri et subissent une concurrence grave »

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Flex V2 est une boucle de monitoring pour le suivi de la reproduction, de la sant&eacute; et de la nutrition. Bien que tr&egrave;s l&eacute;g&egrave;re, elle est &eacute;quip&eacute;e d&rsquo;un indicateur LED qui permet de retrouver rapidement des animaux identifi&eacute;s par des alertes. D&rsquo;une dur&eacute;e de vie de cinq ans, cette boucle peut &ecirc;tre r&eacute;utilis&eacute;e sur un autre animal.

Emplacement&thinsp;au Space : Hall 1, Stand E 47
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Grâce à une LED, le capteur auriculaire Flex V2 facilite le repérage des animaux

La boucle Flex V2 de MSD facilite le repérage des animaux

Le Planet-score, l&rsquo;&eacute;tiquetage environnemental d&eacute;velopp&eacute; par l&rsquo;Itab dans le cadre de l&rsquo;exp&eacute;rimentation inscrite dans la loi Climat et r&eacute;silience, devient un peu plus r&eacute;alit&eacute;. Alors que <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-planet-score-s-affiche-on-line-et-bientot-on-pack" target="_blank">plusieurs marques le faisaient appara&icirc;tre depuis quelques mois au sein de leurs catalogues num&eacute;riques</a>, la coop&eacute;rative des Fermiers de Lou&eacute; (Sarthe) a d&eacute;cid&eacute; de sauter l&rsquo;&eacute;tape &laquo;&nbsp;on line&nbsp;&raquo; pour passer &agrave; au stade &laquo;&nbsp;on pack&nbsp;&raquo;, consistant &agrave; apposer l&rsquo;&eacute;tiquetage sur les boites d&rsquo;&oelig;ufs ou encore l&rsquo;emballage de leurs volailles.&laquo;&nbsp;Cette initiative s&rsquo;inscrit dans la suite logique de nos engagements, tels que le renoncement au mati&egrave;res premi&egrave;res OGM et plus r&eacute;cemment le bien-&ecirc;tre animal, explique Benoit Drouin, &eacute;leveur dans la Sarthe et vice-pr&eacute;sident de la coop&eacute;rative. Dans la perspective des futurs r&egrave;glements, fran&ccedil;ais et europ&eacute;ens, la coop&eacute;rative a souhait&eacute; prendre les devants en portant son choix sur&nbsp;une m&eacute;thode scientifique qu&rsquo;est l&rsquo;analyse du cycle de vie, compl&eacute;t&eacute;e par des indicateurs en mati&egrave;re de pesticides, de biodiversit&eacute;, de climat et de bien-&ecirc;tre animal&nbsp;&raquo;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/6/3/0/4600363-1-fre-FR/143045bbb8b6-inte-rieur2-jpg" alt="Le Planet-score s&rsquo;affiche sur quatre premi&egrave;res r&eacute;f&eacute;rences de la coop&eacute;rative" height="516" width="1643" /><figcaption>Le Planet-score s&rsquo;affiche sur quatre premi&egrave;res r&eacute;f&eacute;rences de la coop&eacute;rative</figcaption></figure>

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<h2>Des produits class&eacute;s A mais aussi B</h2>Le Planet-score affiche un score environnemental global sur une &eacute;chelle &agrave; cinq couleurs (vert &agrave; rouge) et cinq grades (A, B, C, D, E), compl&eacute;t&eacute;e par trois sous-indicateurs, not&eacute;s &eacute;galement de A &agrave; E, relatifs aux pesticides, &agrave; la biodiversit&eacute; et au climat. Ces sous-indicateurs permettent de prendre en compte les externalit&eacute;s positives des syst&egrave;mes de production les plus vertueux (infrastructures agroe&#769;cologiques, biodiversite&#769;, stockage de carbone...) et les impacts n&eacute;gatifs des syst&egrave;mes les plus critiques (pesticides, antibiotiques, &eacute;rosion de la biodiversit&eacute;, qualit&eacute; des sol, d&eacute;forestation...). &laquo;&nbsp;Quand on parle d&rsquo;environnement, on ne peut pas s&rsquo;arr&ecirc;ter aux compartiments qui nous sont a priori favorables&nbsp;&raquo;, plaide l&rsquo;&eacute;leveur.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-planet-score-a-la-conquete-de-l-europe" target="_blank" title="">Le Planet-score &agrave; la conqu&ecirc;te de l&rsquo;Europe</a>
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La coop&eacute;rative, qui arbore la mention valorisante &laquo;&nbsp;&eacute;lev&eacute;s en libert&eacute;&nbsp;&raquo; et dont une partie de la production est d&eacute;j&agrave; sous signes de qualit&eacute; (AB, Label rouge, IGP) s&rsquo;est-elle engag&eacute;e dans le Planet-score avec la garantie que ses produits allaient ressortir plut&ocirc;t vert qu&rsquo;orange ou rouge&nbsp;? &laquo;&nbsp;Notre engagement est d&eacute;nu&eacute; de tout calcul, r&eacute;pond Benoit Drouin. Du reste, des quatre produits actuellement scor&eacute;s, trois ressortent avec la note B contre un avec la note A, &agrave; savoir les &oelig;ufs bio gr&acirc;ce au soja bio contractualis&eacute; avec la Cavac. Mais on est p&eacute;nalis&eacute; par ailleurs par des c&eacute;r&eacute;ales qui font du chemin ou encore par l&rsquo;usage de pesticides. C&rsquo;est l&rsquo;une des vertus du Planet-score, qui fait office de de toise et permet de s&rsquo;inscrire dans une d&eacute;marche de progr&egrave;s, car l&rsquo;adh&eacute;sion au dispositif implique un nouveau scorage tous les ans&nbsp;&raquo;. Rien &agrave; redire en revanche sur le mode d&rsquo;&eacute;levage.<h2>En attendant l&rsquo;&eacute;tiquetage officiel</h2>Qu&rsquo;on se le dise&nbsp;: le Planet-score n&rsquo;est pas inf&eacute;od&eacute; &agrave; l&rsquo;agriculture biologique. &laquo;&nbsp;Les trois-quarts des produits scor&eacute;s sont conventionnels&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise Benoit Drouin. L&rsquo;Itab est du reste en train de se d&eacute;charger de cette activit&eacute; de scoring, au profit d&rsquo;une structure ind&eacute;pendante, histoire de lever toute ambigu&iuml;t&eacute; savamment exploit&eacute;e par certains.<div class="citation">
 "Le Planet-score permet de s&rsquo;inscrire dans une d&eacute;marche de progr&egrave;s, car l&rsquo;adh&eacute;sion au dispositif implique un nouveau scorage tous les ans"
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La coop&eacute;rative affirme n&rsquo;avoir pas fait davantage de calcul au plan commercial. &laquo;&nbsp;A chaque fois que la coop&eacute;rative a op&eacute;r&eacute; un choix strat&eacute;gique en mati&egrave;re d&rsquo;itin&eacute;raire de production, elle l&rsquo;a fait au nom de ses valeurs et pour r&eacute;pondre aux attentes soci&eacute;tales&nbsp;&raquo;, d&eacute;clare Benoit Drouin. Les Fermiers de Lou&eacute; esp&egrave;rent simplement toujours faire partie du paysage alimentaire de demain, qui verra &laquo;&nbsp;moins et mieux&nbsp;&raquo; de viande dans les assiettes des consommateurs, mieux inform&eacute;s par... l&rsquo;&eacute;tiquetage environnemental. En vertu de la loi Climat et r&eacute;silience, ce dernier devrait &ecirc;tre officialis&eacute; courant 2023 en France. Les promoteurs du Planet-score viennent assur&eacute;ment de marquer des points.

La coopérative est la première à apposer sur l’emballage de ses œufs et de certaines de ses volailles l’étiquetage environnemental promu par l’Itab. Une nouvelle étape dans la quête de reconnaissance et la préfiguration du futur étiquetage officiel.

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