Seules quelques-unes d&rsquo;entre elles pr&eacute;sentent des inconv&eacute;nients. Dans la gamme des tr&egrave;fles, les Incarnats et d&rsquo;Alexandrie ne sont pas m&eacute;t&eacute;orisants. Ils sont pr&eacute;f&eacute;r&eacute;s aux tr&egrave;fles blancs et violets qui ne pr&eacute;sentent pas d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t dans les couverts v&eacute;g&eacute;taux. Par ailleurs, la vesce velue (contrairement &agrave; la vesce commune) et la gesse ne doivent pas &ecirc;tre p&acirc;tur&eacute;es si elles sont mont&eacute;es &agrave; graine sous peine de toxicit&eacute;. La moutarde sem&eacute;e en pure, qu&rsquo;elle soit blanche, brune ou d&rsquo;Abyssinie, peut &ecirc;tre &agrave; l&rsquo;origine de probl&egrave;me de sant&eacute; chez les brebis. Parce qu&rsquo;elle est riche en glucosinolates, l&rsquo;interf&eacute;rence avec la synth&egrave;se des hormones thyro&iuml;diennes reste la principale cause de pathologie (provoquant entre autres des probl&egrave;mes de reproduction).Pour en savoir plus, <a href="https://idele.fr/detail-article/les-derobees-et-les-ovins-especes-a-privilegier-et-modes-dutilisation" target="_blank">c'est ici</a>

Les espèces fourragères de couverts végétaux pâturables par les brebis sont très nombreuses. Etude menée par le centre Interrégional d’Information et de Recherche en Production Ovine (CIIRPO)

[Recherche] couverts végétaux : les brebis pâturent tout ou presque…

&laquo;Nous sommes chez nous depuis le 1er janvier 2024 et c&rsquo;est une grande satisfaction ! &raquo;, l&acirc;che Marie-Pierre Gervais, nouvelle maraich&egrave;re bio &agrave; Lunery. Avec son mari C&eacute;dric, elle a b&acirc;ti son projet depuis 2021. &laquo; Soignants en h&ocirc;pital psychiatrique, nous avons d&eacute;sert&eacute; la fonction publique apr&egrave;s le Covid-19 pour concr&eacute;tiser notre projet &raquo;, explique celle qui a &eacute;t&eacute; tr&egrave;s vite emball&eacute;e par sa nouvelle vie professionnelle.Aimant la nature, le jardinage et souhaitant travailler &agrave; leur compte, l&rsquo;id&eacute;e d&rsquo;une installation en mara&icirc;chage est all&eacute;e tr&egrave;s vite. A 35 et 39 ans, il ne fallait pas perdre de temps. &laquo; Dans nos connaissances, tout le monde nous disait que le parcours allait &ecirc;tre hard et long &raquo;, sourit Marie-Pierre Gervais. Le couple a tr&egrave;s vite &eacute;t&eacute; tranquillis&eacute; par des partenaires professionnels comp&eacute;tents et de confiance.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 &laquo; C&rsquo;est vrai que c&rsquo;est un peu le parcours du combattant pour s&rsquo;installer, administrativement c&rsquo;est compliqu&eacute;. Je comprends maintenant les agriculteurs, il faut vraiment veiller &agrave; ne rien oublier et y croire &raquo;
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Les rendez-vous &agrave; la chambre d&rsquo;agriculture Marie-Pierre et C&eacute;dric Gervais ont commenc&eacute; par un rendez-vous Point accueil installation &agrave; la chambre d&rsquo;agriculture du Cher d&egrave;s 2020, o&ugrave; toutes les notions pour une installation r&eacute;ussie leur ont &eacute;t&eacute; d&eacute;taill&eacute;es. C&eacute;dric Gervais &eacute;tait d&eacute;j&agrave; titulaire d&rsquo;un bac pro agro-&eacute;quipement et avait une exp&eacute;rience comme chef de cultures. Marie-Pierre Gervais n&rsquo;avait pas de formation agricole, elle a donc pass&eacute; un BPREA au CFPPA du Subdray. &laquo; C&rsquo;est vrai que c&rsquo;est un peu le parcours du combattant pour s&rsquo;installer, administrativement c&rsquo;est compliqu&eacute;. Je comprends maintenant les agriculteurs, il faut vraiment veiller &agrave; ne rien oublier et y croire &raquo;, rapporte-t-elle.Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/une-ferme-maraichere-economiquement-viable-sur-2500m2">Une ferme mara&icirc;ch&egrave;re &eacute;conomiquement viable sur 2500m2 - Pleinchamp</a>Elle a trouv&eacute; une oreille attentive aupr&egrave;s de la chambre d&rsquo;agriculture du Cher. &laquo; Dix-huit mois ont &eacute;t&eacute; n&eacute;cessaires pour faire les prescriptions du PPP (plan de professionnalisation personnalis&eacute;), avec des formations obligatoires, puis un examen final de validation &raquo;, d&eacute;taille Marie-Pierre Gervais. &laquo; Une fois le dossier ouvert, le processus d&rsquo;installation est enclench&eacute;. Nous sommes suivis par la conseill&egrave;re pendant quatre ans &raquo;.Parall&egrave;lement, la Cr&eacute;dit agricole Centre Loire a approuv&eacute; le projet. &laquo; Nous avons quand m&ecirc;me revu certains points ambitieux &agrave; la baisse &raquo;, reconnait-t-elle. Au final, la SCEA de l&rsquo;Appel du champ qu&rsquo;ils ont constitu&eacute;e a contract&eacute; plusieurs pr&ecirc;ts sur dix et quinze ans.Au terme de neuf mois d&rsquo;installation, Marie-Pierre et C&eacute;dric Gervais rentrent dans leur pr&eacute;visionnel et se sont d&eacute;j&agrave; constitu&eacute;s une client&egrave;le. &laquo; C&rsquo;est encourageant &raquo;, glisse la mara&icirc;ch&egrave;re, &laquo; m&ecirc;me si pour l&rsquo;heure nous ne nous r&eacute;mun&eacute;rons pas, nous y trouvons un confort de travail &raquo;. <aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Originaire de la commune, Marie- Pierre Gervais avait connaissance de cinq serres &agrave; vendre, soit 2 000 m2. Le couple en a fait l&rsquo;acquisition fin 2023
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Un site tout trouv&eacute; Originaire de la commune, Marie- Pierre Gervais avait connaissance de cinq serres &agrave; vendre, soit 2 000 m2. Le couple en a fait l&rsquo;acquisition fin 2023. Rapidement, il a consacr&eacute; une serre en p&eacute;pini&egrave;re pour y cultiver des plants et les commercialiser tout de suite pour une amorce de tr&eacute;sorerie. Ensuite, il a investi dans une parcelle de 2,5 ha pour des l&eacute;gumes de plein champ o&ugrave; il a install&eacute; un syst&egrave;me d&rsquo;irrigation.L&rsquo;autorisation d&rsquo;exploiter accord&eacute;e, il a fallu remettre en ordre les serres, avant d&rsquo;y int&eacute;grer le support de cultures et labourer le champ. Sur ce point, ils ont pu compter sur l&rsquo;aide des voisins. Marie- Pierre et C&eacute;dric Gervais ont achet&eacute; du mat&eacute;riel neuf et d&rsquo;occasion.Les jeunes install&eacute;s ne comptent pas leurs heures, mais ils sont vite r&eacute;compens&eacute;s de leur travail par leurs clients. &laquo; &Ccedil;a fait chaud au c&oelig;ur. Les clients nous f&eacute;licitent. Nous sommes pr&eacute;sents sur les r&eacute;seaux sociaux, nous avons d&eacute;j&agrave; organis&eacute; des portes ouvertes. Ce qui est important pour nous est de partager avec la client&egrave;le &raquo;, confie Marie-Pierre Gervais qui compte bien faire conna&icirc;tre davantage l&rsquo;Appel du champ.

Marie-Pierre et Cédric Gervais ont créé leur entreprise de maraîchage le 1er janvier 2024. En reconversion professionnelle, leur installation a été un peu longue mais ils sont aujourd’hui heureux dans leur nouveau métier.

Marie-Pierre Gervais : Le grand saut vers le maraîchage !

La laiterie de Verneuil collecte chaque ann&eacute;e 4 millions de litres de lait biologique valoris&eacute;s en lait UHT. Elle s&rsquo;appuyait jusque-l&agrave; sur un r&eacute;seau de huit &eacute;leveurs, sept en bovins et un en caprin pour alimenter sa production. Du fait du ralentissement du march&eacute; du bio, la laiterie a &eacute;t&eacute; contrainte de d&eacute;classer environ 50 % du volume collect&eacute; en conventionnel. Cette d&eacute;cision illustre la diminution de la demande en produits biologiques.&nbsp;&laquo; Les &eacute;leveurs de lait biologique sont particuli&egrave;rement touch&eacute;s par cette situation car ils ont des difficult&eacute;s &agrave; couvrir leurs co&ucirc;ts de production &raquo;, d&eacute;clare Denis Raguin, le pr&eacute;sident de la laiterie.LIRE AUSSI :<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/il-lait-la-c-est-notre-lait">&laquo;&nbsp;Il lait l&agrave;&nbsp;&raquo;&nbsp;: c&rsquo;est notre lait ! - Pleinchamp</a>La production de lait de ch&egrave;vre biologique est particuli&egrave;rement affect&eacute;e par cette situation.&nbsp;&laquo; Dans la r&eacute;gion Centre-Val de Loire, le lait conventionnel est valoris&eacute; &agrave; travers des fromages AOP. Il devient difficile de justifier l'augmentation des prix pour les produits en bio &raquo;, consid&egrave;re Denis Raguin. L&rsquo;&eacute;leveur caprin de la coop&eacute;rative a &eacute;t&eacute; contraint de se&nbsp;&laquo; d&eacute;convertir &raquo;, car il &eacute;tait dans l&rsquo;incapacit&eacute; de continuer &agrave; produire du lait bio du fait d'une r&eacute;mun&eacute;ration insuffisante. &laquo; Les volumes de commercialisation du lait bio auraient tendance &agrave; augmenter, mais au d&eacute;triment du prix &raquo;,&nbsp;r&eacute;v&egrave;le le pr&eacute;sident de la laiterie. Le maintien des marges &eacute;lev&eacute;es par les interm&eacute;diaires de la fili&egrave;re n&rsquo;arrange pas la situation des &eacute;leveurs.&nbsp;&laquo; Il y a une diff&eacute;rence de 50 euros pour 1 000 litres entre Verneuil et les autres coop&eacute;ratives laiti&egrave;res &raquo;,&nbsp;pr&eacute;cise Denis Raguin, illustrant les in&eacute;galit&eacute;s au sein de la fili&egrave;re.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 &laquo; Il y a une diff&eacute;rence de 50 euros pour 1 000 litres entre Verneuil et les autres coop&eacute;ratives laiti&egrave;res &raquo;
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<h6> Des produits laitiers l&eacute;s&eacute;s par la loi Egalim</h6> Les collectivit&eacute;s se sont engag&eacute;es avec la loi Egalim &agrave; approvisionner leurs cantines scolaires avec au moins 20 % de produits bio. Cependant,&nbsp;&laquo; les produits laitiers biologiques sont souvent absents des tables de la restauration collective,&nbsp;constate Denis Raguin.&nbsp;Les produits laitiers sont ceux pour lesquels la diff&eacute;rence de prix entre le conventionnel et le biologique est la plus importante. &raquo;<h6>Un effort collectif pour soutenir les &eacute;leveurs</h6>Face &agrave; cette crise,&nbsp;&laquo; il y a un effort collectif de la part des &eacute;leveurs de la coop&eacute;rative pour assurer une r&eacute;mun&eacute;ration correcte &agrave; leurs coll&egrave;gues en bio &raquo;,&nbsp;rapporte le pr&eacute;sident de la laiterie. La coop&eacute;rative fixe un prix minimum garanti &agrave; l&rsquo;ann&eacute;e, annonc&eacute; aux &eacute;leveurs un an &agrave; l&rsquo;avance, offrant ainsi une certaine stabilit&eacute;. De plus, les producteurs bio re&ccedil;oivent une prime d&rsquo;environ 90 euros par 1 000 litres de lait bio produits. Paradoxalement,&nbsp;&laquo; il y a une demande et une volont&eacute; de la part des &eacute;leveurs &agrave; produire en bio. Nous devons y r&eacute;pondre &raquo;,&nbsp;affirme-t-il.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 les producteurs bio re&ccedil;oivent une prime d&rsquo;environ 90 euros par 1 000 litres de lait bio produits.
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La coop&eacute;rative opte pour une strat&eacute;gie de soutien envers ses &eacute;leveurs existants, tout en prospectant de nouveaux march&eacute;s.&nbsp;&laquo; Nous devons d'abord soutenir ceux qui sont d&eacute;j&agrave; engag&eacute;s dans la fili&egrave;re, avant d'attirer de nouveaux producteurs &raquo;, explique Denis Raguin.

La coopérative lochoise a été contrainte de déclasser une part importante de son lait en conventionnel. Elle continue néanmoins de soutenir ses éleveurs et réfléchit à des solutions pour redynamiser ce segment d'activité.

La laiterie de Verneuil face à la crise bio

Install&eacute; en ao&ucirc;t 2018, Mar&shy;tial Richard &eacute;l&egrave;ve 300 brebis limousines et crois&eacute;es en agri&shy;culture biologique. Sur ses 84 hec&shy;tares de prairies et de cultures, il assure son autonomie en fourrage et en c&eacute;r&eacute;ales.&nbsp;Deux p&eacute;riodes d&rsquo;agnelage ryth&shy;ment l&rsquo;activit&eacute; : novembre-d&eacute;&shy;cembre et f&eacute;vrier-mars. Les ani&shy;maux sont &eacute;lev&eacute;s &agrave; l&rsquo;herbe, en plein air int&eacute;gral, avec un tunnel en libre acc&egrave;s. Toute la production d&rsquo;agneaux est vendue en direct &agrave; la ferme.&nbsp;<h6>Les d&eacute;fis des circuits courts&nbsp;</h6>Jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent, Martial Richard travaillait avec l&rsquo;abattoir local de Valen&ccedil;ay, mais l&rsquo;envol&eacute;e des prix l&rsquo;a contraint &agrave; diversifier ses par&shy;tenaires. &laquo; L&rsquo;abattage est pass&eacute; &agrave; plus de 2 &euro; par kilo, c&rsquo;est devenu insoutenable &raquo;, regrette-t-il, d&eacute;&ccedil;u de devoir renoncer partiellement &agrave; l&rsquo;abattage de proximit&eacute;.&nbsp;Pour diminuer les co&ucirc;ts, une par&shy;tie des agneaux est d&eacute;sormais abattue &agrave; Thouars (Deux-S&egrave;vres), les carcasses &eacute;tant rapatri&eacute;es par la SVEP. La d&eacute;coupe et la trans&shy;formation sont r&eacute;alis&eacute;es soit par la SVEP, soit par un fa&ccedil;onnier &agrave; Valen&ccedil;ay. La transformation n&rsquo;a pas &eacute;chapp&eacute; &agrave; la flamb&eacute;e des tarifs : &laquo; la d&eacute;coupe a augment&eacute; de 20 % et le conditionnement de 40 % &raquo;, d&eacute;plore Martial Richard.&nbsp;Il a limit&eacute; la hausse pour ses clients, n&rsquo;augmentant son prix que d&rsquo;un euro en deux ans.&nbsp;&laquo; Je sais pertinemment que je devrais vendre plus cher, mais je ne peux pas mettre un prix trop &eacute;lev&eacute;, sinon je ne vendrai plus. Si je continuais dans ce syst&egrave;me, ce ne serait plus rentable &raquo;,&nbsp;confie-t-il.&nbsp;lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/transformation-a-la-ferme-le-dispositif-d-aide" target="_blank" title="">Transformation &agrave; la ferme : le dispositif d&rsquo;aide</a>Ma&icirc;triser les co&ucirc;ts de transformation et &eacute;largir l&rsquo;offre&nbsp;Pour r&eacute;pondre &agrave; ces enjeux, Mar&shy;tial Richard a investi dans un laboratoire de d&eacute;coupe mobile de 10 m&sup2;.&nbsp;&laquo; La transformation me co&ucirc;tait en moyenne 13 000 &euro; par an. Le laboratoire, subventions d&eacute;duites, me revient &agrave; 22 000 &euro;. Il sera rapidement rentabilis&eacute; &raquo;,&nbsp;escompte-t-il.&nbsp;&Agrave; partir de mi-d&eacute;cembre, il assurera lui-m&ecirc;me la d&eacute;coupe des carcasses et la fabrication de saucisses et merguez.&nbsp;&laquo; Mon laboratoire me permet de ne pas augmenter mes prix en 2025 &raquo;,&nbsp;se r&eacute;jouit-il.&nbsp;Gr&acirc;ce &agrave; cette nouvelle autono&shy;mie, Martial Richard envisage des ventes tous les quinze jours, au lieu d&rsquo;une seule fois par mois, pour mieux satisfaire ses clients.&nbsp;&laquo; Les gens sont habitu&eacute;s &agrave; avoir tout, tout de suite, sinon ils vont chercher ailleurs &raquo;,&nbsp;souligne-t-il. Ce nouveau fonctionnement lui conf&eacute;rera &eacute;galement plus de sou&shy;plesse dans son offre.&nbsp;&laquo; Je pourrai adapter les colis &agrave; la demande et proposer de nouvelles pi&egrave;ces comme le carr&eacute;, la souris ou le gigot tran&shy;ch&eacute; &raquo;,&nbsp;pr&eacute;cise-t-il.&nbsp;&nbsp;<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 &laquo; La transformation me co&ucirc;tait en moyenne 13 000 &euro; par an. Le laboratoire, subventions d&eacute;duites, me revient &agrave; 22 000 &euro;. Il sera rapidement rentabilis&eacute; &raquo;
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<h6>Des comp&eacute;tences et du temps requis&nbsp;</h6>Cette nouvelle organisation n&eacute;&shy;cessite un temps de travail sup&shy;pl&eacute;mentaire.&nbsp;&laquo; Il faut environ trois quarts d&rsquo;heure pour d&eacute;couper une carcasse. M&ecirc;me si je mets plus de temps au d&eacute;but, il me faudra une bonne matin&eacute;e de travail tous les quinze jours &raquo;,&nbsp;estime-t-il.&nbsp;Pour ma&icirc;triser ce nouvel atelier, il a suivi des formations en hygi&egrave;ne et en &eacute;tiquetage avec la chambre d&rsquo;agriculture de l'Indre et le GD&shy;MA. Pour la partie technique, il se forme aupr&egrave;s d&rsquo;un boucher professionnel :&nbsp;&laquo; l&rsquo;objectif est que je sois capable de r&eacute;aliser les d&eacute;&shy;coupes simples, &agrave; court terme. Pour les t&acirc;ches plus complexes, je ferai appel &agrave; un boucher ind&eacute;pendant, si n&eacute;cessaire &raquo;,&nbsp;indique-t-il. Cer&shy;taines fabrications, comme les steaks hach&eacute;s et la conserverie, continueront d&rsquo;&ecirc;tre externalis&eacute;es &agrave; la SVEP.&nbsp;Gr&acirc;ce &agrave; ce projet, Martial Richard esp&egrave;re mieux contr&ocirc;ler ses co&ucirc;ts pour am&eacute;liorer la rentabilit&eacute; de sa production, tout en r&eacute;pondant plus efficacement aux attentes de sa client&egrave;le.Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/les-guides/commercialiser-ses-produits-en-circuits-courts~les-circuits-courts-une-pratique-en-pleine-ebullition">Les circuits courts, une pratique en pleine &eacute;bullition - Pleinchamp</a>

Martial Richard, éleveur ovin à Châtillon-sur-Indre, s’apprête à inaugurer mi-décembre son laboratoire de découpe. Un investissement stratégique pour la rentabilité de son activité, tout en diversifiant son offre de vente directe à la ferme.

Mon laboratoire me permet de ne pas augmenter mes prix

Les ins&eacute;minateurs du Groupe Connexyon (ex Elva Novia) vous invitent &agrave; leur soir&eacute;e g&eacute;n&eacute;tique charolaise.PROGRAMME : - 19h30 : Accueil des &eacute;leveurs. - 19h45 : Pr&eacute;sentations par S&eacute;bastien REVERET : &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; &gt; De la nouvelle gamme des taureaux charolais 2024-2025 et du <a href="https://www.connexyon.fr/hpinternet-ne-pas-toucher/carrousel-accueil-internet/vivigel-la-nouvelle-solution-de-surveillance-des-mises-bas-12091.aspx" title="">Vigivel</a> (nouveau dispositif de v&ecirc;lage). &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; &gt; Du service de Transplantation Embryonnaire. - 20h30 : Repas sur inscription offert par votre coop&eacute;rative.Confirmer la participation au repas aupr&egrave;s de votre ins&eacute;minateur au plus tard&nbsp; VEND 03 JANV. 2025Franck DUREUIL 06 25 20 43 95 Arnaud GUICHARD 06 25 20 47 95


 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/0/6/8/0/6440860-2-fre-FR/e8bd7460abce-sg38-070125-creancey-fdureuil-aguichard-jpg" alt="Elva Novia" height="2480" width="3508" /></figure>

Soirée génétique charolaise Connexyon à CREANCEY (58) le 07/01/25

Le 3 d&eacute;cembre, sur proposition de la Commission europ&eacute;enne et &agrave; une tr&egrave;s large majorit&eacute;, le Comit&eacute; permanent de la Convention de Berne du Conseil de l&rsquo;Europe a vot&eacute; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-statut-du-loup-abaisse-de-strictement-protege-a-protege" target="_blank">en faveur d&rsquo;une modification du statut de protection du loup</a>, passant de &laquo;&nbsp;strictement&nbsp;prot&eacute;g&eacute;&nbsp;&raquo; &agrave; &laquo;&nbsp;prot&eacute;g&eacute;. La modification entrera en vigueur le 7 mars 2025, date &agrave; partir de laquelle la Commission europ&eacute;enne proposera une modification l&eacute;gislative de la directive Habitats, comme elle l&rsquo;a indiqu&eacute; aussit&ocirc;t le vote prononc&eacute;. La proposition de , modification devra &ecirc;tre adopt&eacute;e par le Parlement europ&eacute;en et le Conseil, ce qui laisse un peu de r&eacute;pit au loup, si tant est que le d&eacute;classement modifie effectivement la donne. &laquo;&nbsp;Etant donn&eacute; que le loup restera une esp&egrave;ce prot&eacute;g&eacute;e, les mesures de conservation et de gestion des &Eacute;tats membres devront encore atteindre et maintenir un &eacute;tat de conservation favorable&nbsp;&raquo;, a mis en garde la Commission.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 La convention de Berne est un trait&eacute; intergouvernemental du Conseil de l&#039;Europe conclu en 1979 afin de conserver la flore et la faune sauvages europ&eacute;ennes et leurs milieux naturels, en particulier ceux dont la conservation requiert la coop&eacute;ration de plusieurs &Eacute;tats. Elle compte 50 parties contractantes, parmi lesquelles l&#039;ensemble des Etats membres de l&#039;Union. La directive Habitats de l&#039;Union met en &oelig;uvre les exigences de la convention de Berne et pr&eacute;voit, pour la plupart des populations de loups en Europe, une protection stricte, assortie de possibilit&eacute;s de d&eacute;rogation.
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<h2>&laquo;&nbsp;Un choix d&eacute;magogique qui n&rsquo;apporte aucune solution&nbsp;&raquo;</h2>Dans un communiqu&eacute; commun, plusieurs organisations de protection de la nature (Aspas, FNE, Humanit&eacute; &amp; Biodiversit&eacute;, LPO, WWF) ont d&eacute;nonc&eacute; la d&eacute;cision du Comit&eacute; permanent de la Convention de Berne, la qualifiant de &laquo;&nbsp;choix d&eacute;magogique qui n&rsquo;apporte aucune solution&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Le choix du d&eacute;classement entend faciliter les tirs de loups et de ce fait, les loups vis&eacute;s ne seront pas forc&eacute;ment ceux qui ont caus&eacute; des dommages sur des troupeaux, donc cela ne r&egrave;glera aucunement les difficult&eacute;s des &eacute;leveurs et bergers, &eacute;crivent-elles dans un communiqu&eacute;. Aucune &eacute;tude n&rsquo;a prouv&eacute; que les tirs permettent de pr&eacute;venir les dommages sur les animaux d&rsquo;&eacute;levage, au contraire, les destructions d&rsquo;individus provoquent la dispersion des meutes. La pr&eacute;sence du loup est une r&eacute;alit&eacute; durable : la seule voie possible est donc celle de la coexistence, qui passe par des mesures de protection efficaces qui ont fait leurs preuves : chiens de protection, cl&ocirc;tures et pr&eacute;sence humaine. C&rsquo;est mentir au monde agricole que de faire croire que les tirs sont la solution prioritaire pour g&eacute;rer la pr&eacute;sence du pr&eacute;dateur&nbsp;&raquo;.&nbsp; 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/3/8/0/6440836-1-fre-FR/b7ed53ab3181-barnier-jpg" alt="Au Sommet de l&rsquo;&eacute;levage le 4 octobre dernier, le Premier ministre Michel Barnier, la ministre de l&rsquo;Agriculture Annie Genevard et la prsidente de la FNO Mich&egrave;le Boudoin" height="1412" width="2410" /><figcaption>Au Sommet de l&rsquo;&eacute;levage le 4 octobre dernier, le Premier ministre Michel Barnier, la ministre de l&rsquo;Agriculture Annie Genevard et la pr&eacute;sidente de la FNO Mich&egrave;le Boudoin</figcaption></figure>

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<h2>Quid des tirs et des seuils de pr&eacute;l&egrave;vement</h2>Du c&ocirc;t&eacute; des &eacute;leveurs, la FNO se veut prudente et &laquo;&nbsp;salue&nbsp;&raquo; une d&eacute;cision qu&rsquo;elle qualifie de &laquo;&nbsp;premi&egrave;re &eacute;tape concr&egrave;te vers un d&eacute;classement du loup au niveau UE&nbsp;&raquo; &laquo;&nbsp;C&rsquo;est une satisfaction, d&eacute;clare Mich&egrave;le Boudoin, &eacute;leveuse de brebis dans le Puy-de-Dome et pr&eacute;sidente de la FNO. La d&eacute;cision ent&eacute;rine la reconnaissance de l&rsquo;impact du loup sur les activit&eacute;s d&rsquo;&eacute;levage, en terme &eacute;conomique et psychologique mais aussi pour les communaut&eacute;s rurales compte tenu du nombre de loups de plus en plus important et de leur dangerosit&eacute;&nbsp;&raquo;.<h3>&laquo;&nbsp;Lorsque qu&rsquo;un loup s&rsquo;approchera des troupeaux, il s&rsquo;exposera &agrave; des chiens de protection, &agrave; des filets et potentiellement &agrave; des tirs de d&eacute;fense&nbsp;&raquo;</h3>L&rsquo;association Cercle 12, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-trois-doleances-des-eleveurs-face-au-loup" target="_blank">aux avant-postes de la lutte contre la pr&eacute;dation</a>, avec le Collectif P&acirc;turage et Biodiversit&eacute;,&nbsp;attend des adaptations concr&egrave;tes. &laquo;&nbsp;On r&eacute;clame un assouplissement des tirs de d&eacute;fense&nbsp;&raquo;, explique M&eacute;lanie Brunet, pr&eacute;sidente du Cercle 12. L&rsquo;&eacute;leveuse de brebis install&eacute;e dans l&rsquo;Aveyron &eacute;voque l&rsquo;instauration de tirs en dehors de la pr&eacute;sence des troupeaux et en dehors des parcelles des &eacute;leveurs pr&eacute;dat&eacute;s, et plus seulement &agrave; poste fixe, comme l&rsquo;impose la loi dans le cadre des d&eacute;rogations.&nbsp;&laquo;&nbsp;On ne veut pas que le loup soit compl&egrave;tement chassable, temp&egrave;re Mich&egrave;le Boudoin. L&rsquo;id&eacute;e, c&rsquo;est que&nbsp;l&rsquo;on puisse le r&eacute;guler avec un normatif r&egrave;glementaire sans &eacute;quivoque, au moyen de tirs de d&eacute;fense s&rsquo;apparentant &agrave; une mesure de protection et de r&eacute;&eacute;ducation du loup. Lorsque qu&rsquo;un loup s&rsquo;approchera des troupeaux, il s&rsquo;exposera &agrave; des chiens de protection, &agrave; des filets et potentiellement &agrave; des tirs de d&eacute;fense. Impuni aujourd&rsquo;hui, on va r&eacute;apprendre au loup &agrave; avoir peut de l&rsquo;homme. Ce faisant, il fera son boulot de r&eacute;gulation dans la faune sauvage et calera ses naissances sur sa nourriture. On va donner un peu d&rsquo;espoir &agrave; tous ces &eacute;leveurs impact&eacute;s par la pr&eacute;dation depuis 20 ou 30 ans&nbsp;&raquo;.Le Cercle 12 escompte par ailleurs des d&eacute;cisions concernant le seuil de pr&eacute;l&egrave;vement, fix&eacute; aujourd&rsquo;hui &agrave; 19%. &laquo;&nbsp;Dans certains d&eacute;partements, le pr&eacute;fet freine les tireurs ou les louvetiers parce que le quota est presque atteint, indique M&eacute;lanie Brunet. Nous r&eacute;clamons la suppression du quota au profit d&rsquo;une gestion adapt&eacute;e au niveau local en fonction des sinistres et des meutes en pr&eacute;sence, ainsi que le renforcement de la formation des tireurs&nbsp;&raquo;.<h2>La Conf&rsquo; r&eacute;clame le renforcement de la protection des troupeaux</h2>La Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne ne se fait gu&egrave;re d&rsquo;illusion quant &agrave; la r&eacute;vision du seuil de pr&eacute;l&egrave;vement. &laquo;&nbsp;Le taux de pr&eacute;l&egrave;vement restera le m&ecirc;me, devise-t-elle dans un communiqu&eacute;. Il nous para&icirc;t donc irresponsable de faire croire qu&rsquo;abattre 200 loups au hasard sera efficace pour prot&eacute;ger les troupeaux. C&rsquo;est avant tout la r&eacute;gulation des attaques qui doit &ecirc;tre recherch&eacute;e, c&rsquo;est &agrave; dire des tirs cibl&eacute;s en situation d&rsquo;attaque par la Louveterie et la brigade OFB sur des &eacute;levages pr&eacute;dat&eacute;s afin de soulager concr&egrave;tement les &eacute;leveurs dans le cadre de la protection des troupeaux&nbsp;&raquo;. Le syndicat r&eacute;clame le financement de la protection des troupeaux &agrave; 100%, une anticipation de la protection pour les &eacute;leveurs volontaires sur les fronts de colonisation avec l&rsquo;extension du cercle 3 &agrave; l&rsquo;ensemble des d&eacute;partements, le financement de la protection pour les &eacute;leveurs bovins volontaires et enfin la mise en place de programmes de recherche avec la pose de GPS sur des meutes afin d&rsquo;am&eacute;liorer la connaissance sur le comportement des loups.<h2>En attendant la r&eacute;union du Groupe national loup</h2>Programm&eacute;e &agrave; la mi-d&eacute;cembre, la prochaine r&eacute;union du Groupe national loup (GNL) devrait &eacute;clairer le positionnement des diff&eacute;rentes parties prenantes, dont l&rsquo;Etat. Lors de la pr&eacute;sentation du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-plan-national-d-action-loup-2024-2029-sur-les-rails" target="_blank">Plan national d&rsquo;actions loup 2024-2029</a> &agrave; l&rsquo;automne 2023, le ministre de l&rsquo;Agriculture Marc Fesneau avait d&eacute;clar&eacute; que le Plan pourrait &ecirc;tre modifi&eacute; au cas o&ugrave; le statut du loup &eacute;voluerait au niveau europ&eacute;en. &laquo;&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/futur-plan-loup-pas-de-fusion-des-tirs-de-defense">C&rsquo;est la premi&egrave;re fois que l&rsquo;on affiche cette ambition d&rsquo;un PNA plastique, adaptatif&nbsp;</a>&raquo;, avait-il dit.Lors la r&eacute;union du GNL, l&rsquo;OFB devrait communiquer la derni&egrave;re estimation en date du nombre de loups pr&eacute;sents sur le territoire national, d&eacute;terminant le nombre d&rsquo;animaux pr&eacute;lev&eacute;s en 2025 sur la base du taux de 19%. L&rsquo;estimation de la population sera bas&eacute;e sur une nouvelle m&eacute;thode, intronis&eacute;e par&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-plan-national-d-action-loup-2024-2029-sur-les-rails" target="_blank">le PNA 2024-2029</a>, et reposant sur l&rsquo;analyse g&eacute;n&eacute;tique de pr&eacute;l&egrave;vements en lieu et place d&rsquo;indices visuels ou sonores. Et cens&eacute;e clore les controverses. M&eacute;lanie Brunet n&rsquo;y croit pas un instant.&nbsp;&laquo;&nbsp;On n&rsquo;a toujours pas confiance, d&eacute;clare l&rsquo;&eacute;leveuse. On a abandonn&eacute; les hurlements provoqu&eacute;s alors que la m&eacute;thode &eacute;tait efficace. Quant aux analyses g&eacute;n&eacute;tiques, elles ne porteront que sur quelques indices &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle d&rsquo;une maille de 10 km sur 10 km, avec des pr&eacute;l&egrave;vements encore plus restreints en dehors des zones de pr&eacute;sence permanente&nbsp;&raquo;.En visite au Sommet de l&rsquo;&eacute;levage le 4 octobre dernier, le Premier ministre avait donn&eacute; des gages aux &eacute;leveurs. &nbsp;&laquo;&nbsp;Pour moi l&rsquo;Homme reste au milieu et la priorit&eacute;&nbsp;&nbsp;&raquo;, avait d&eacute;clar&eacute; le Premier ministre, &eacute;voquant les &laquo;&nbsp;d&eacute;g&acirc;ts que fait le loup sur beaucoup d&rsquo;exploitations en cassant le moral des &eacute;leveurs&nbsp;&raquo; et se projetant sur la r&eacute;union du GNL &agrave; la mi-d&eacute;cembre, vue comme &laquo;&nbsp;comme une moment-cl&eacute; pour augmenter la capacit&eacute; de pr&eacute;l&egrave;vement&nbsp;(...) Je veux dire aussi, d&rsquo;une mani&egrave;re non pas optimiste ni euphorique, qu&rsquo;il y a enfin un mouvement sur cette question vers moins d&rsquo;id&eacute;ologie et plus de pragmatisme au niveau europ&eacute;en&nbsp;&raquo;. C&rsquo;&eacute;tait le 4 octobre dernier, il y a deux mois jour pour jour.&nbsp;Avant la censure-morsure&nbsp;?

Si la décision du Comité permanent de la Convention de Berne horripile les organisations de protection de la nature, elle ne rassure pas totalement les éleveurs, qui s’interrogent notamment sur l’adaptation en conséquence des tirs de défense ainsi que des seuils de prélèvement. Premières indications lors de la réunion prochaine du Groupe national loup, où sera communiquée la nouvelle estimation de la population.

Déclassement du loup : et après ?

"Perdre un gouvernement aujourd'hui serait une vraie catastrophe" pour les agriculteurs, a estim&eacute; mercredi le pr&eacute;sident du syndicat des betteraviers, &eacute;voquant notamment la fragilisation du barrage de la France contre l'accord de libre-&eacute;change entre l'UE et des pays du Mercosur."On a besoin aujourd'hui d'un ministre de l'Agriculture, on a besoin d'un gouvernement" pour "cranter" des mesures en faveur des agriculteurs contenues dans le projet de budget 2025 et dans celui de la s&eacute;curit&eacute; sociale (PLFSS), a d&eacute;clar&eacute; lors d'une conf&eacute;rence de presse le pr&eacute;sident de la Conf&eacute;d&eacute;ration g&eacute;n&eacute;rale des planteurs de betteraves (CGB), Franck Sander. "Perdre un gouvernement aujourd'hui serait une vraie catastrophe (...) pour nous, pour le monde agricole", a ajout&eacute; le vice-pr&eacute;sident de la FNSEA. "<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/des-centaines-d-agriculteurs-manifestent-devant-des-institutions-publiques-dont-l-anses-et-l-inrae" target="_blank" title="">Quand il y a autant de manifestations partout, c'est pas pour rien</a>. Et l&agrave;, on avait quand m&ecirc;me un d&eacute;but de solution", a-t-il estim&eacute;.Selon lui, un p&eacute;ril se profile &agrave; tr&egrave;s court terme: <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-agriculteurs-mobilises-contre-les-entraves-debat-sur-le-mercosur-a-l-assemblee-nationale" target="_blank" title="">la conclusion de l'accord de libre-&eacute;change entre l'Union europ&eacute;enne et le Mercosur</a>. "La premi&egrave;re des choses, c'est le Mercosur. [Le Premier ministre Michel] Barnier tombe... La Commission europ&eacute;enne va tracer, c'est s&ucirc;r et certain. (...) C'est quand m&ecirc;me Barnier qui a r&eacute;ussi &agrave; entra&icirc;ner avec lui la Pologne, l'Italie dans une moindre mesure, les Pays-Bas, l'Autriche", a poursuivi Franck Sander. "On a besoin d'un gouvernement fort qui aille trouver des alliances [dans l'UE]. Si ce n'est pas Barnier, il va falloir que le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique le fasse", a-t-il encha&icirc;n&eacute;. Les pays du Mercosur esp&egrave;rent une finalisation "historique" de l'accord commercial avec l'Union europ&eacute;enne lors du 65e sommet qui s'ouvre vendredi &agrave; Montevideo, comme l'a encore r&eacute;clam&eacute; avec insistance l'Allemagne, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/mercosur-pourquoi-la-france-n-impose-t-elle-pas-son-droit-de-veto" target="_blank" title="">malgr&eacute; l'opposition de la France et les r&eacute;ticences de la Pologne.</a> "On a pu trouver quelques supports dans d'autres pays europ&eacute;ens, mais &ccedil;a risque d'&ecirc;tre insuffisant pour enrayer la dynamique port&eacute;e par la Commission europ&eacute;enne", a relev&eacute; le directeur g&eacute;n&eacute;ral de la CGB, Nicolas Rialland.

Le monde agricole redoute que les mentions de censure ne donnent le champ-libre à la Commission européenne pour valider l'accord. Sans un gouvernement solide, il n'y aura pas d'opposition forte.

Censure du gouvernement, une vraie catastrophe pour lutter contre l'accord du Mercosur

Participez &agrave; la Semaine de la M&eacute;thanisation du 02 au 06 d&eacute;cembre 2024 , cet &eacute;v&egrave;nement est organis&eacute; sur 11 d&eacute;partements.Au programme&middot; Informez vous sur les projets de m&eacute;thanisation&middot; Assistez aux t&eacute;moignages d'agriculteurs qui ont franchi le pas&middot; Profitez du premier &eacute;change avec le conseiller du d&eacute;partement&middot; D&eacute;couvrez les &eacute;tapes de montage d'un projet de m&eacute;thanisation&middot; D&eacute;couvrez les aides financi&egrave;res, subventions et formations disponiblesQue vous soyez agriculteur-m&eacute;thaniseur, porteur d'un projet ou novice ! 
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Ne laissez pas passer cette occasion unique de d&eacute;couvrir les atouts de la m&eacute;thanisation et de poser les bases de votre propre projet en Nouvelle Aquitaine !<a href="https://methanaction.com/semaine-de-la-methanisation-2024/" target="_blank" title="Semaine de la M&eacute;thanisation en Nouvelle-Aquitaine">Pour en savoir plus rendez-vous sur le site internet methan-action.</a>

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&nbsp;Bilan en vid&eacute;o avec Cl&eacute;mence Aliaga, ing&eacute;nieure chez ARVALIS et Patrice Mahieu, conseiller &agrave; la Chambre d&rsquo;agriculture des Pyr&eacute;n&eacute;es Atlantiques.&nbsp;<figure style="text-align: left;">
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 <figcaption>Syppre B&eacute;arn : les cultures d&rsquo;&eacute;t&eacute; &agrave; l&rsquo;&eacute;preuve de trois techniques de semis innovantes - ARVALIS.fr</figcaption>
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Pour répondre au double objectif de simplification du travail du sol et de contrôle des adventices, plusieurs modalités d’implantation des cultures de maïs et de soja ont été testées sur la plateforme Syppre Béarn.

[Vidéo] Syppre Béarn : les cultures d’été à l’épreuve de trois techniques de semis innovantes

Sur proposition de la Commission europ&eacute;enne et &agrave; une tr&egrave;s large majorit&eacute;, le Comit&eacute; permanent de la Convention de Berne du Conseil de l&rsquo;Europe a modifi&eacute; ce mardi le statut de protection du loup, qui passe ainsi de &laquo; esp&egrave;ces de faune strictement prot&eacute;g&eacute;es &raquo; (Annexe II) &agrave; &laquo; esp&egrave;ces de faune prot&eacute;g&eacute;es &raquo; (Annexe III). &laquo;&nbsp;La d&eacute;cision finale sera publi&eacute;e le vendredi 6 d&eacute;cembre, pr&eacute;cise le Comit&eacute; permanent dans un communiqu&eacute;. La modification entrera en vigueur dans trois mois, sauf si au moins un tiers des Parties &agrave; la Convention de Berne (17) s&rsquo;y oppose, auquel cas elle ne prendra pas effet. Si moins d&rsquo;un tiers des Parties s&rsquo;y oppose, la d&eacute;cision entrera en vigueur uniquement pour les Parties qui n&rsquo;ont pas formul&eacute; d&rsquo;objections&nbsp;&raquo;.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 La convention de Berne est un trait&eacute; intergouvernemental du Conseil de l&#039;Europe conclu en 1979 afin de conserver la flore et la faune sauvages europ&eacute;ennes et leurs milieux naturels, en particulier ceux dont la conservation requiert la coop&eacute;ration de plusieurs &Eacute;tats. Elle compte 50 parties contractantes, parmi lesquelles l&#039;ensemble des Etats membres de l&#039;Union. La directive Habitats de l&#039;Union met en &oelig;uvre les exigences de la convention de Berne et pr&eacute;voit, pour la plupart des populations de loups en Europe, une protection stricte, assortie de possibilit&eacute;s de d&eacute;rogation.
</aside>
Le classement du loup en tant qu'&nbsp;&laquo;&nbsp;esp&egrave;ce strictement prot&eacute;g&eacute;e&nbsp;&raquo; interdisait toute vell&eacute;it&eacute; de r&eacute;gulation. Mais en France et plus largement en Europe, l&rsquo;esp&egrave;ce r&eacute;apparue dans les ann&eacute;es 1970 a largement prosp&eacute;r&eacute;, au point d&rsquo;atteindre et de d&eacute;passer des seuils de viabilit&eacute;, accentuant la vuln&eacute;rabilit&eacute; de nombre d&rsquo;&eacute;leveurs&nbsp;au sein des 70 d&eacute;partements actuellement colonis&eacute;s.En France, le seuil de viabilit&eacute;, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/loup-y-es-tu-et-si-le-statut-du-loup-changeait" target="_blank">une notion diversement interpr&eacute;t&eacute;e selon les parties</a>, est fix&eacute; &agrave; 500 individus. Selon le dernier comptage de l&rsquo;Office fran&ccedil;ais de la biodiversit&eacute; (OFB) communiqu&eacute; en mai dernier, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/loup-la-population-2023-revue-a-la-baisse-le-nombre-de-prelevements-2024-maintenu-a-209" target="_blank">la population hexagonale s&rsquo;&eacute;levait &agrave; 1003 individus</a> contre 921 un an plus t&ocirc;t,&nbsp;la France appliquant un taux de pr&eacute;l&egrave;vement de 19% en recourant aux d&eacute;rogations permises par la&nbsp;directive Habitats.<h2>La pr&eacute;sidente de la Commission aux avant-postes</h2>En d&eacute;cembre 2023, sur la base de nouvelles donn&eacute;es relatives &agrave; l'augmentation des populations et &agrave; ses impacts, la Commission europ&eacute;enne avait propos&eacute; de modifier le statut international du loup, sa pr&eacute;sidente Ursula von der Leyen estimant que &laquo;&nbsp;la concentration de meutes de loups dans certaines r&eacute;gions d'Europe [&eacute;tait] devenue <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/loup-la-commission-europeenne-propose-d-abaisser-d-un-cran-le-statut-de-protection-de-l-espece" target="_blank">un v&eacute;ritable danger pour le b&eacute;tail et, potentiellement, pour l'homme</a> &raquo;.&nbsp;La proposition de la Commission correspondait &agrave; la position exprim&eacute;e par le Parlement europ&eacute;en en novembre 2022.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <h1><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/loup-y-es-tu-et-si-le-statut-du-loup-changeait" target="_blank" title="">Loup y es-tu ? Et si le statut du loup changeait ?</a></h1>
</aside>
<h2>Quid du Plan loup ?</h2>La d&eacute;cision du Comit&eacute; permanent de la Convention de Berne doit encore &ecirc;tre transpos&eacute;e dans le droit communautaire et notamment dans la directive Habitats, o&ugrave; le loup passerait de l&rsquo;annexe&nbsp;IV (esp&egrave;ce&nbsp;strictement prot&eacute;g&eacute;e)&nbsp;&agrave; l&rsquo;annexe&nbsp;V (esp&egrave;ce prot&eacute;g&eacute;e).Pour ce qui est de la France, lors de la pr&eacute;sentation du futur&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-plan-national-d-action-loup-2024-2029-sur-les-rails" target="_blank">Plan national d&rsquo;actions loup (PNA)&nbsp;2024-2029</a> &agrave; l&rsquo;automne 2023, le ministre&nbsp;de l&rsquo;Agriculture Marc Fesneau avait d&eacute;clar&eacute; que le Plan pourrait &ecirc;tre modifi&eacute; au cas o&ugrave; le statut du loup &eacute;voluerait au niveau europ&eacute;en. &laquo;&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/futur-plan-loup-pas-de-fusion-des-tirs-de-defense" target="_blank">C&rsquo;est la premi&egrave;re fois que l&rsquo;on affiche cette ambition d&rsquo;un PNA plastique, adaptatif&nbsp;</a>&raquo;, avait-il d&eacute;clar&eacute;. Reste &agrave; savoir dans quelle mesure et avec quels effets escompt&eacute;s.

La décision du Comité permanent de la Convention de Berne, qui doit encore être transposée dans le droit communautaire et notamment dans la Directive Habitat, ouvre la voie à des mesures de régulation de l’espèce.

Le statut du loup abaissé de « strictement protégé » à « protégé »

<table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td>&gt;&gt; <a href="https://www.pleinchamp.com/les-guides/agritourisme-le-guide-pratique-pour-diversifier-ses-revenus~bienvenue-sur-ce-guide-consacre-a-l-agritourisme">Consultez le guide Agritourisme sur Pleinchamp</a></td></tr></tbody></table>&nbsp;L'h&eacute;bergement touristique &agrave; la ferme offre aux agriculteurs une opportunit&eacute; int&eacute;ressante de diversifier leurs revenus et de valoriser leur patrimoine. Ce guide pratique vous accompagne dans toutes les &eacute;tapes de votre projet, de la conception &agrave; la r&eacute;alisation.Le guide aborde les diff&eacute;rentes formules d'h&eacute;bergement possibles, telles que les g&icirc;tes, les chambres d'h&ocirc;tes, les campings &agrave; la ferme et les h&eacute;bergements insolites. Vous d&eacute;couvrirez les aspects r&eacute;glementaires et urbanistiques &agrave; prendre en compte, ainsi que les strat&eacute;gies pour &eacute;valuer la rentabilit&eacute; de votre projet.Le guide vous aidera &eacute;galement &agrave; concilier vos activit&eacute;s agricoles avec l'accueil touristique, en tenant compte des contraintes op&eacute;rationnelles et saisonni&egrave;res. Les meilleures pratiques pour commercialiser votre offre sont explor&eacute;es, notamment le r&eacute;f&eacute;rencement sur les plateformes sp&eacute;cialis&eacute;es et les techniques de marketing pour valoriser votre h&eacute;bergement.Enfin, vous apprendrez comment enrichir l'exp&eacute;rience de vos visiteurs en proposant des activit&eacute;s compl&eacute;mentaires, des petits-d&eacute;jeuners aux ateliers d&eacute;couverte, pour leur cr&eacute;er un s&eacute;jour m&eacute;morable &agrave; la ferme.&nbsp;Au sommaire de ce guide&nbsp;: <ol><li><a href="https://www.pleinchamp.com/les-guides/agritourisme-le-guide-pratique-pour-diversifier-ses-revenus~l-agritourisme-une-opportunite-a-explorer-pour-les-agriculteurs" target="_blank">L'agritourisme : une opportunit&eacute; &agrave; explorer pour les agriculteurs</a></li><li><a href="https://www.pleinchamp.com/les-guides/agritourisme-le-guide-pratique-pour-diversifier-ses-revenus~rentabilite-chiffrer-son-projet-d-hebergement-a-la-ferme" target="_blank">Rentabilit&eacute; : chiffrer son projet d&rsquo;h&eacute;bergement &agrave; la ferme</a></li><li><a href="https://www.pleinchamp.com/les-guides/agritourisme-le-guide-pratique-pour-diversifier-ses-revenus~reglementation-et-urbanisme-ce-qu-il-faut-savoir-pour-l-agritourisme" target="_blank">R&eacute;glementation et urbanisme : ce qu'il faut savoir pour l'agritourisme</a></li><li><a href="https://www.pleinchamp.com/les-guides/agritourisme-le-guide-pratique-pour-diversifier-ses-revenus~gestion-du-temps-concilier-les-activites-agricoles-et-touristiques" target="_blank">Gestion du temps&nbsp;: concilier les activit&eacute;s agricoles et touristiques</a></li><li><a href="https://www.pleinchamp.com/les-guides/agritourisme-le-guide-pratique-pour-diversifier-ses-revenus~referencer-son-hebergement-a-la-ferme-choisir-les-meilleures-plateformes" target="_blank">R&eacute;f&eacute;rencer son h&eacute;bergement &agrave; la ferme : choisir les meilleures plateformes</a></li><li><a href="https://www.pleinchamp.com/les-guides/agritourisme-le-guide-pratique-pour-diversifier-ses-revenus~marketing-les-strategies-pour-valoriser-son-hebergement" target="_blank">Marketing&nbsp;: les strat&eacute;gies pour valoriser son h&eacute;bergement</a></li><li><a href="https://www.pleinchamp.com/les-guides/agritourisme-le-guide-pratique-pour-diversifier-ses-revenus~du-petit-dejeuner-aux-ateliers-enrichir-l-experience-a-la-ferme" target="_blank">Du petit-d&eacute;jeuner aux ateliers&nbsp;: enrichir l&rsquo;exp&eacute;rience &agrave; la ferme</a></li></ol>&nbsp;<table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td><a href="https://www.pleinchamp.com/les-guides/agritourisme-le-guide-pratique-pour-diversifier-ses-revenus~bienvenue-sur-ce-guide-consacre-a-l-agritourisme">&gt;&gt; Cliquez ici pour d&eacute;marrer le guide Agritourisme</a></td></tr></tbody></table>&nbsp;

Transformer sa ferme en un lieu d'accueil touristique ? Se lancer dans l’agritourisme peut être une opportunité pour diversifier ses revenus et valoriser son patrimoine agricole. Pleinchamp publie un guide pratique pour vous accompagner étape par étape, des aspects réglementaires aux conseils de commercialisation, pour créer un hébergement rural attractif et générateur de nouvelles ressources économiques.

[Nouveau] Agritourisme : le guide pratique pour diversifier ses revenus

&laquo;&nbsp;Le retrait de substances du march&eacute; et les restrictions d&rsquo;usage des produits sont un levier efficace (&hellip;) La fiscalit&eacute; sur l&rsquo;utilisation des produits phytopharmaceutiques n&rsquo;est pas suffisante pour r&eacute;duire les usages (&hellip;) Les contr&ocirc;les de l&rsquo;utilisation des produits phytosanitaires sont un levier &agrave; mieux mobiliser &raquo;. C&rsquo;est ce qu&rsquo;on peut lire dans un rapport interminist&eacute;riel (Agriculture, Sant&eacute;, Transition &eacute;cologique), qui fait le constat que plus de plus de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pesticides-au-robinet-1-4-10-2-millions-de-francais-boivent-de-l-eau-non-conforme" target="_blank">10 millions de Fran&ccedil;ais, en 2022, ont &eacute;t&eacute; aliment&eacute;s par une eau non conforme</a> aux exigences r&eacute;glementaires vis-&agrave;-vis des pesticides et de leurs m&eacute;tabolites&nbsp;et que <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pesticides-au-robinet-2-4-comment-preserver-les-aires-d-alimentation-de-captage" target="_blank">les mesures pr&eacute;ventives de protection des aires d&rsquo;alimentation de captage sont inefficaces sinon inexistantes</a>. D&rsquo;o&ugrave; le brandissement d&rsquo;une arme coercitive &agrave; plusieurs coups&nbsp;: interdictions sinon restrictions d&rsquo;usage, alourdissement de la redevance pour pollution diffuse, renforcement des contr&ocirc;les par les services de l&rsquo;OFB.<h2>75 substances sur la sellette, 79% des tonnages</h2>Les interdictions d&rsquo;usage, les agriculteurs y sont plut&ocirc;t coutumiers. Ces derni&egrave;res ann&eacute;es, ils ont d&ucirc; notamment composer avec le retrait des <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-etat-donne-des-gages-financiers-aux-betteraviers-en-cas-d-attaque-de-jaunisse" target="_blank">n&eacute;onicotino&iuml;des</a> (avec un cas de surtransposition concernant <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pour-la-cgb-5-movento-n-egalent-pas-l-acetamipride-et-le-flupyradifurone" target="_blank">l&rsquo;ac&eacute;tamipride</a>), du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/au-robinet-des-metabolites-de-chlorothalonil-et-de-s-metolachlore" target="_blank">chlorothalonil</a>, du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/il-faut-sauver-la-sole-de-colza" target="_blank">phosmet</a>, du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-ministere-au-chevet-de-la-filiere-cerise" target="_blank">dim&eacute;thoate</a>, du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-anses-enterine-le-retrait-des-principaux-usages-du-s-metolachlore">S-m&eacute;tolachlore</a>, de la chloridazone ou encore des restrictions d&rsquo;usage concernant par exemple le prosulfocarbe. Le <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-glyphosate-officiellement-reapprouve-jusqu-au-15-decembre-2033">glyphosate</a> a quant &agrave; lui &eacute;t&eacute; r&eacute;autoris&eacute; jusqu&rsquo;en 2033, sauf proc&eacute;dure exceptionnelle qui serait motiv&eacute;e par de nouveaux &eacute;l&eacute;ments scientifiques. &laquo;&nbsp;Le non renouvellement de l&rsquo;approbation d&rsquo;une substance contribue efficacement &agrave; la pr&eacute;servation des eaux brutes utilis&eacute;es pour produire des eaux destin&eacute;es &agrave; la consommation humaine, m&ecirc;me si l&rsquo;effet peut n&rsquo;&ecirc;tre constat&eacute; que de nombreuses ann&eacute;es apr&egrave;s le retrait du march&eacute;&nbsp;&raquo;, lit-on dans le rapport.Dans les 3 &agrave; 5 ans &agrave; venir, dans le cadre europ&eacute;en du r&eacute;examen p&eacute;riodique des Autorisations de mise sur le march&eacute; (AMM), 75 substances actives, repr&eacute;sentant 79 % des quantit&eacute;s de substances actives utilis&eacute;es en France en 2022, pourraient potentiellement &ecirc;tre bannies du local phyto. En guise de parade, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a lanc&eacute; fin 2023 le <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/protection-des-cultures-218-millions-d-euros-pour-changer-de-paradigme" target="_blank">Plan d&rsquo;action strat&eacute;gique pour l&rsquo;anticipation du potentiel retrait europ&eacute;en des substances actives</a> (Parsada), lequel passe en revue 14 couples bioagresseurs / cultures sous la menace d&rsquo;un retrait voire d&rsquo;une impasse.<h2>Les incidences du Plan eau et de la Strat&eacute;gie Ecophyto 2030</h2>En mati&egrave;re d&rsquo;encadrement des usages, tout ne se joue pas au niveau europ&eacute;en. Conform&eacute;ment au <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/plan-eau-stocker-plus-irriguer-plus-et-mieux-et-repenser-les-assolements" target="_blank">Plan eau</a>, d&eacute;voil&eacute; en mars 2023, la <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/objectifs-leviers-indicateur-budget-tout-sur-la-strategie-ecophyto-2030">Strat&eacute;gie Ecophyto 2030</a> a instaur&eacute; la notion d&rsquo;aires d&rsquo;alimentation de captage &laquo;&nbsp;sensibles et prioritaires&nbsp;&raquo;, qui doivent d&eacute;finies par arr&ecirc;t&eacute; avant fin 2024. Dans les zones en question, &laquo;&nbsp;en cas de d&eacute;passement des exigences de qualit&eacute; fix&eacute;es pour les eaux destin&eacute;es &agrave; la consommation humaine par un pesticide toujours utilis&eacute;, des mesures de gestion permettant de juguler le risque seront mises en place automatiquement par le pr&eacute;fet, en compl&eacute;ment des mesures du plan de gestion de la s&eacute;curit&eacute; sanitaire des eaux de la collectivit&eacute;&nbsp;(PGSSE) &raquo;. Si la mesure est suivie d&rsquo;effet, elle pour resserrer l&rsquo;&eacute;tau sur les phytos car en l&rsquo;&eacute;tat actuel des choses, les arr&ecirc;t&eacute;s pr&eacute;fectoraux de D&eacute;claration d&rsquo;utilit&eacute; publique (DUP), qui r&eacute;gissent les p&eacute;rim&egrave;tres de protection de captage (PPC) et les prescriptions associ&eacute;es sont &laquo;&nbsp;centr&eacute;es sur les pollutions ponctuelles&nbsp;&raquo; et &laquo;&nbsp;rarement utilis&eacute;es pour prescrire des servitudes sur les pollutions diffuses&nbsp;&raquo;, note la mission. &laquo;&nbsp;Rien n&rsquo;emp&ecirc;che de d&eacute;limiter le p&eacute;rim&egrave;tre de protection rapproch&eacute;e pour y ma&icirc;triser les pollutions diffuses qui sont li&eacute;es aux pratiques plus qu&rsquo;&agrave; la pr&eacute;sence de telle ou telle installation, et d&rsquo;inscrire dans l'arr&ecirc;t&eacute; de DUP des restrictions concernant l&rsquo;usage de produits phytosanitaires et/ou engrais min&eacute;raux, notamment si la mauvaise qualit&eacute; de l&rsquo;eau entra&icirc;ne un risque d&rsquo;abandon du captage&nbsp;&raquo;. Selon l&rsquo;OFB, sur la p&eacute;riode 1980-2019, sur pr&egrave;s de 50.000 captages d&rsquo;eau potable, 12.500 captages ont &eacute;t&eacute; ferm&eacute;s, en raison de la d&eacute;gradation de la qualit&eacute; de la ressource en eau, due, dans 41 % des cas, &agrave; des teneurs excessives en nitrates et pesticides.<h2>Des arr&ecirc;t&eacute;s de DUP assortis de servitudes et d&rsquo;indemnisations</h2>La mission, qui rel&egrave;ve que servitudes mises en pratique ou l&agrave; sont jug&eacute;es efficaces, pr&eacute;conise d&rsquo;inscrire dans les nouveaux arr&ecirc;t&eacute;s de DUP des servitudes sur l'affectation ou l'utilisation des sols (obligation de boisement, de cr&eacute;ation ou maintien de prairie, d'agriculture biologique, de cultures &agrave; bas niveau d&rsquo;intrant) et les pratiques agricoles (plafonnement des quantit&eacute;s de produits phytosanitaires, pratique du d&eacute;sherbage m&eacute;canique&hellip;). Pour les DUP en cours, la mission juge utile d&rsquo;enclencher, au cas par cas, une proc&eacute;dure de &laquo; r&eacute;vision simplifi&eacute;e &raquo; d&egrave;s lors que cela ne remet pas en cause les p&eacute;rim&egrave;tres de protection concern&eacute;s. Le Code de sant&eacute; publique reconna&icirc;t le droit &agrave; indemnisation pour les propri&eacute;taires et les exploitants des terrains soumis &agrave; des restrictions d&rsquo;usage, ce qui concourt &agrave; leur &laquo;&nbsp;acceptation&nbsp;&raquo;. La mission constate que ces indemnit&eacute;s, subventionn&eacute;es par les agences de l&rsquo;eau et qui ne sont pas consid&eacute;r&eacute;es comme une aide agricole, &laquo;&nbsp;sont bien accept&eacute;es par les b&eacute;n&eacute;ficiaires&nbsp;&raquo;.<h2>Les Zones soumises &agrave; contrainte environnementale</h2>Outre les DUP, un autre levier r&eacute;glementaire pour encadrer sinon restreindre l&rsquo;usage des produits phytosanitaires r&eacute;side dans l&rsquo;instauration de Zones soumises &agrave; contrainte environnementale (ZSCE), institu&eacute;es par la loi sur l&rsquo;eau et les milieux aquatiques de 2006 et &agrave; la main des pr&eacute;fets. Le dispositif repose sur un programme d&rsquo;actions avec objectifs et indicateurs de r&eacute;sultats sur toutes les aires de captages en d&eacute;passement ou proches des limites de qualit&eacute; pour les pesticides et leurs m&eacute;tabolites. En cas de non atteinte des objectifs de qualit&eacute; &agrave; l&rsquo;issue du premier plan, un arr&ecirc;t&eacute; doit mettre en place, sans d&eacute;lai, un programme de mesures obligatoires de restriction voire d&rsquo;interdiction d&rsquo;usages des produits phytopharmaceutiques sur ces aires, accompagn&eacute; d&rsquo;indemnit&eacute;s compensatoires pour les agriculteurs concern&eacute;s.Cependant, la mission rel&egrave;ve que l&rsquo;opportunit&eacute; de mobiliser le levier ZSCE ainsi que son efficacit&eacute; ne font pas consensus. La mise en place d&rsquo;une ZSCE est v&eacute;cue par certains comme un aveu d&rsquo;&eacute;chec de la mobilisation du monde agricole ou d&rsquo;&eacute;chec des mesures mises en &oelig;uvre. Le d&eacute;lai de trois ans entre la mise en place du programme d&rsquo;action volontaire et l&nbsp;&raquo;&eacute;valuation des r&eacute;sultats est souvent beaucoup trop court. Les agriculteurs craignent qu&rsquo;un programme d&rsquo;action avec des mesures rendues obligatoires emp&ecirc;che que des aides leur soient vers&eacute;es pour soutenir l&rsquo;&eacute;volution de leurs pratiques, ce qui les mettrait encore davantage en difficult&eacute;. Le risque d&rsquo;opposition forte des agriculteurs et de leurs repr&eacute;sentants, susceptible de bloquer les d&eacute;marches engag&eacute;es ou que l&rsquo;on souhaite engager, explique ainsi par exemple pourquoi Eau de Paris n&rsquo;est pas favorable au recours &agrave; des mesures r&eacute;glementaires, l&rsquo;absence de menace &eacute;tant jug&eacute;e comme l&rsquo;un des facteurs ayant permis d&rsquo;&eacute;viter la structuration d&rsquo;une opposition de la profession agricole aux actions que qu&rsquo;Eau de Paris a mises en &oelig;uvre avec un certain succ&egrave;s. En outre, la mission pr&eacute;conise de fondre les dispositifs de DUP et de ZSCE en un seul acte r&eacute;glementaire de protection des captages.<table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td>Tous les articles de la s&eacute;rie&nbsp;:Pesticides au robinet (1/4)&nbsp;: <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pesticides-au-robinet-1-4-10-2-millions-de-francais-boivent-de-l-eau-non-conforme" target="_blank">10,2 millions de Fran&ccedil;ais boivent de l&rsquo;eau non conforme</a>Pesticides au robinet (2/4)&nbsp;: <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pesticides-au-robinet-2-4-comment-preserver-les-aires-d-alimentation-de-captage" target="_blank">comment pr&eacute;server les aires d&rsquo;alimentation de captage&nbsp;?</a></td></tr></tbody></table>

A défaut de mesures préventives efficaces, la lutte contre la pollution diffuse des eaux peut faire l’objet de mesures de restriction d’usage des produits phytos au sein des périmètres de protection de captage. Ce que les autorités peinent à mettre en œuvre. Jusqu’à quand ?

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