Dipl&ocirc;m&eacute;e en 2009 de l&rsquo;EnVA (Ecole nationale v&eacute;t&eacute;rinaire d&rsquo;Alfort), Caroline Massis-Bidault, originaire de la r&eacute;gion parisienne, fait le choix de la rurale. Aux animaux domestiques, elle pr&eacute;f&egrave;re les animaux de rente (bovins, ovins et caprins) car elle aime de contact avec les agriculteurs et a toujours r&ecirc;v&eacute; de vivre &agrave; la campagne. En 2013, elle cesse de travailler en tant que salari&eacute;e pour ouvrir son propre cabinet v&eacute;t&eacute;rinaire, SELARL* Auvervet &agrave; Courpi&egrave;re (63). Pour la chef d&rsquo;entreprise, &eacute;galement conseill&egrave;re ordinale r&eacute;gionale, la p&eacute;nurie de v&eacute;t&eacute;rinaires en milieu rural est multifactorielle&nbsp;: manque d&rsquo;attractivit&eacute; des territoires, diminution du nombre de stages, augmentation de la demande de praticiens en canine&hellip; tout comme ses causes, les r&eacute;ponses &agrave; cette probl&eacute;matique devront &ecirc;tre multiples.<h2>Difficult&eacute;s de recrutement</h2>Si la praticienne ne souffre pas de la d&eacute;sertification v&eacute;t&eacute;rinaire, c&rsquo;est parce que les missions sont partag&eacute;es entre les v&eacute;t&eacute;rinaires de son cabinet&nbsp;: &laquo;&nbsp;la charge de travail a augment&eacute; en m&ecirc;me temps que le cabinet grossissait&nbsp;&raquo; explique Caroline Massis-Bidault. &laquo;&nbsp;J&rsquo;ai surtout observ&eacute; que le recrutement &eacute;tait plus difficile&nbsp;&raquo; note la v&eacute;t&eacute;rinaire, qui &eacute;voque une p&eacute;riode compliqu&eacute;e en 2021&nbsp;: &laquo;&nbsp;on a &eacute;t&eacute; en sous-nombre lors de ma deuxi&egrave;me grossesse, car on ne trouvait personne pour me remplacer&hellip; &ccedil;a a &eacute;t&eacute; une catastrophe pour le reste de mon &eacute;quipe qui a d&ucirc; en subir le poids&nbsp;&raquo;.<h2>Un manque d&rsquo;attractivit&eacute; du territoire</h2>Pour Caroline Massis-Bidault, le manque de praticiens en rural s&rsquo;explique en partie par des contraintes pratiques&nbsp;: nombreux trajets, conditions m&eacute;t&eacute;orologiques parfois difficiles, travail plus physique&hellip;<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Mais ce que la v&eacute;t&eacute;rinaire met surtout en cause, c&rsquo;est le manque d&rsquo;attractivit&eacute; du territoire en lui-m&ecirc;me&nbsp;: &laquo;&nbsp;les zones rurales ont de moins en moins de services&nbsp;: manque de m&eacute;decins, peu d&rsquo;&eacute;coles, services administratifs aux horaires d&rsquo;ouverture incompatibles avec les n&ocirc;tres, loisirs &eacute;loign&eacute;s de nos lieux de vie&hellip;&nbsp;&raquo;, un probl&egrave;me de fond qui p&egrave;se dans la balance lorsqu&rsquo;un choix entre la ville et la campagne s&rsquo;impose. 
</aside>
Un appel &agrave; manifestation d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t, lanc&eacute; en 2022 par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, met en avant un autre probl&egrave;me majeur&nbsp;: la difficult&eacute; &agrave; trouver des logements pour les stagiaires et les professionnels. &laquo;&nbsp;Il y a des r&eacute;flexions en cours pour faciliter les stages et installations, par exemple avec la loi DDADUE** qui permet aux collectivit&eacute;s de soutenir financi&egrave;rement les v&eacute;t&eacute;rinaires et &eacute;tudiants, mais ce n&rsquo;est pas encore tr&egrave;s d&eacute;velopp&eacute; dans le Puy-de-D&ocirc;me&nbsp;&raquo;. Concernant la r&eacute;mun&eacute;ration &laquo;&nbsp;elle est souvent inf&eacute;rieure en rural, mais pas toujours. C'est surtout qu'on ne vit pas de la m&ecirc;me fa&ccedil;on avec le m&ecirc;me salaire en campagne ou en grande ville...&nbsp;&raquo;.<h2>Un choix de vie avant tout</h2>&laquo;&nbsp;J&rsquo;ai choisi ce m&eacute;tier car j&rsquo;aime le contact avec les professionnels agricoles&nbsp;&raquo; explique Caroline Massis-Bidault, qui consid&egrave;re le milieu agricole plus propice au d&eacute;veloppement de &laquo;&nbsp;relations de confiance bas&eacute;e sur la dur&eacute;e&nbsp;&raquo; avec les clients, l&agrave; o&ugrave; la canine a une &laquo;&nbsp;client&egrave;le moins fid&egrave;le et se retrouve plus souvent confront&eacute;e &agrave; des incivilit&eacute;s&nbsp;&raquo;.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Pour la v&eacute;t&eacute;rinaire, l&rsquo;aspect humain et le plaisir d&rsquo;exercer &agrave; l&rsquo;ext&eacute;rieur compensent largement les contraintes de la profession rurale.
</aside>
Ces contraintes sont d&rsquo;ailleurs toute relatives d&rsquo;une personne &agrave; l&rsquo;autre, &laquo;&nbsp;je pr&eacute;f&egrave;re l&rsquo;odeur de la bouse &agrave; celle de la pisse de chat&nbsp;&raquo; avoue l&rsquo;int&eacute;ress&eacute;e en riant&nbsp;: s&rsquo;il y a bien un point sur lequel on ne pourra pas influencer les futurs praticiens, ce sont sur leurs pr&eacute;f&eacute;rences personnelles. En ville ou en campagne, &laquo;&nbsp;la p&eacute;nibilit&eacute; existe pour les deux, mais pas aux m&ecirc;mes moments&nbsp;&raquo; conclue-t-elle.<h2>Une p&eacute;nurie pas que rurale</h2>&laquo;&nbsp;Les besoins de la rurale sont forts mais ceux de la canine le sont encore plus&nbsp;&raquo; nuance Caroline Massis-Bidault, qui souligne une augmentation accrue de la demande, notamment due &agrave; une plus grande m&eacute;dicalisation des animaux de compagnie. &laquo;&nbsp;En 2019, une &eacute;tude prospective men&eacute;e par le syndicat des v&eacute;t&eacute;rinaires estime les besoins de la profession canine &agrave; 1&nbsp;000 v&eacute;t&eacute;rinaires suppl&eacute;mentaires par an pour suivre une &eacute;volution du march&eacute; de +4.5%. Aujourd&rsquo;hui, on constate une &eacute;volution de +8% sachant que chaque point demande 200 v&eacute;t&eacute;rinaires de plus&nbsp;&raquo;, constate la praticienne. Le probl&egrave;me ne tient donc pas qu&rsquo;&agrave; un probl&egrave;me d&rsquo;attractivit&eacute; ou de r&eacute;partition&nbsp;: il s&rsquo;agit avant tout d&rsquo;une p&eacute;nurie g&eacute;n&eacute;ralis&eacute;e sur tout le territoire et dans toutes les sp&eacute;cialisations. * SELARL&nbsp;: Soci&eacute;t&eacute; d'Exercice Lib&eacute;ral A Responsabilit&eacute; Limit&eacute;e **Loi DDADUE&nbsp;: diverses dispositions d&rsquo;adaptation au droit de l&rsquo;Union europ&eacute;enne dans le domaine des transports, de l&rsquo;environnement, de l&rsquo;&eacute;conomie et des finances.&nbsp;

Caroline Massis-Bidault, vétérinaire libérale depuis neuf ans à Courpière (63), explique les raisons qui l’ont poussée à pratiquer en campagne et évoque les causes de la pénurie dans sa filière.

[Témoignage d'un véto] Pénurie de vétérinaires : un problème multifactoriel

Avec 500 millions de m3&nbsp;d&rsquo;eau, 88 lacs, 262 stations de pompage et la r&eacute;alimentation de 3&nbsp;500&nbsp;km de rivi&egrave;res, la Compagnie d&rsquo;am&eacute;nagement des coteaux de Gascogne(<a href="https://www.cacg.fr/" target="_blank">CACG</a>)est un acteur majeur dans la gestion -&nbsp;quantitative et qualitative&nbsp;- de la ressource en eau en Occitanie et en Nouvelle Aquitaine. Son action est essentielle au maintien de la biodiversit&eacute; des cours d&rsquo;eau, &agrave; l&rsquo;alimentation en eau potable des habitants, et &agrave; la s&eacute;curisation de l&rsquo;activit&eacute; &eacute;conomique (agricole, industrielle et touristique).Pour financer son projet de d&eacute;veloppement et consolider sa position d&rsquo;acteur incontournable dans un contexte de transitions environnementales, la compagnie a souhait&eacute; proc&eacute;der &agrave; une augmentation de son capital.Cinq Caisses r&eacute;gionales (<a href="https://www.creditagricole.info/fnca/ca1_1110675/credit-agricole-de-pyrenees-gascogne" target="_blank">Pyr&eacute;n&eacute;es Gascogne</a>,&nbsp;<a href="https://www.creditagricole.info/fnca/ca1_1110770/credit-agricole-nord-midi-pyrenees" target="_blank">Nord Midi Pyr&eacute;n&eacute;es</a>,&nbsp;<a href="https://www.creditagricole.info/fnca/ca1_1110504/credit-agricole-toulouse-31">Toulouse 31</a>,&nbsp;<a href="https://www.creditagricole.info/fnca/ca1_1111701/credit-agricole-d-aquitaine">Aquitaine</a>&nbsp;et&nbsp;<a href="https://www.creditagricole.info/fnca/ca1_1110518/credit-agricole-sud-mediterranee" target="_blank">Sud M&eacute;diterran&eacute;e</a>) et Cr&eacute;dit Agricole S.A. ont r&eacute;pondu pr&eacute;sent et accompagnent la CACG &agrave; hauteur de 2,9&nbsp;M&euro;, soit 12&nbsp;% environ du projet global. A travers ce financement, le Cr&eacute;dit Agricole contribue &agrave; la construction de l&rsquo;avenir des territoires et apporte des solutions concr&egrave;tes en r&eacute;ponse aux enjeux environnementaux, alimentaires, agricoles et &eacute;nerg&eacute;tiques.De plus, en synergie avec les collectivit&eacute;s concern&eacute;es et les op&eacute;rateurs publics et priv&eacute;s, la CACG a pour ambition de contribuer &agrave; l&rsquo;acc&eacute;l&eacute;ration des programmes d&rsquo;am&eacute;nagement d&rsquo;infrastructures de production d&rsquo;&eacute;nergies renouvelables.

Cinq Caisses régionales et Crédit Agricole SA ont participé à l’augmentation de capital de la Compagnie d’aménagement des coteaux de Gascogne. Cet expert reconnu de la gestion de la ressource en eau, en Occitanie et en Nouvelle Aquitaine, souhaite rester un partenaire de premier plan capable d’assurer les transitions environnementales.

Le Crédit Agricole accompagne la Compagnie d’aménagement des coteaux de Gascogne dans son développement

R&eacute;duire l&rsquo;usage des herbicides tout en d&eacute;jouant les ph&eacute;nom&egrave;nes de r&eacute;sistance, limiter les &eacute;missions de CO2 et de carburant en r&eacute;duisant la profondeur de travail et enfin offrir une r&eacute;ponse &agrave; l&rsquo;agriculture de conservation des sols (ACS) , aux prises parfois avec de gros volumes de v&eacute;g&eacute;taux et interdite de travail du sol, du moins en profondeur&nbsp;: telles sont les missions d&eacute;volues au scalpeur de pr&eacute;cision Methys PCS de Sky Agriculture. Il ne s&rsquo;agit pas d&rsquo;un d&eacute;chaumeur &laquo; sans rouleau &raquo; ou d&rsquo;un vibroculteur redimensionn&eacute;, pr&eacute;cise le constructeur (Groupe Burel). Methys PCS a &eacute;t&eacute; enti&egrave;rement con&ccedil;u pour nettoyer superficiellement les parcelles dans toutes les conditions. 
<div class=" ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/3/7/5/4965738-1-fre-FR/5963c101c954-champ-jpg" alt="Le constructeur garantit un foisonnement &laquo; z&eacute;ro &raquo; pour &eacute;viter le recouvrement des racines d&eacute;chauss&eacute;es" height="1278" width="2614" /><figcaption>Le constructeur garantit un foisonnement &laquo; z&eacute;ro &raquo; pour &eacute;viter le recouvrement des racines d&eacute;chauss&eacute;es</figcaption></figure>

</div>
<h2>7 points d&rsquo;appui, 7 rang&eacute;es de dents</h2>Pour r&eacute;pondre &agrave; l&rsquo;ACS en particulier, le constructeur met en avant le d&eacute;gagement pour supprimer les bourrages, la puissance de p&eacute;n&eacute;tration pour pouvoir faire du 1er passage en d&eacute;chaumage (m&ecirc;me avec une&nbsp;grosse quantit&eacute; de paille) et enfin la faible perturbation du sol, gr&acirc;ce &agrave; la facult&eacute; de travailler entre 2 et 11cm. 
<div class=" ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/4/7/5/4965741-1-fre-FR/e7e1e98b422d-dents-jpg" alt="C&ocirc;t&eacute; consommation, le constructeur annonce 6,5l/ha au premier passage et 3l/ha au second, pour la version en 6 m&egrave;tres" height="1386" width="2552" /><figcaption>C&ocirc;t&eacute; consommation, le constructeur annonce 6,5l/ha au premier passage et 3l/ha au second, pour la version en 6 m&egrave;tres</figcaption></figure>

</div>
Pas moins de 7 points d&rsquo;appui et 12 roues de contr&ocirc;le permettent de garantir la ma&icirc;trise de la faible profondeur. La disposition des dents sur 7 rang&eacute;es r&eacute;duit le foisonnement par projection de terre des dents l&rsquo;une sur l&rsquo;autre, assortie d&rsquo;un recroisement important des socs. Dernier point&nbsp;: l&rsquo;angle des socs est agressif sur la face d&rsquo;attaque carbure (pour favoriser la p&eacute;n&eacute;tration) puis aplati pour soulever et retourner sans m&eacute;langer (effet vague a faible profondeur. Un passage des dents est syst&eacute;matique derri&egrave;re toutes les roues d&rsquo;appui. Une herse arri&egrave;re &agrave; longues dents fines &agrave; haute vibration permet de nettoyer les racines. C&ocirc;t&eacute; consommation, le constructeur annonce 6.5l/ha au premier passage et 3l/ha au second, pour la version en 6 m&egrave;tres.

Adapté notamment à l’agriculture de conservation des sols, le scalpeur est proposé en version trainée en 6m et 8m et sera décliné en porté 3m, 4m et 6m à l’automne 2023. A découvrir au SIMA (6-10 novembre).

Sky Agriculture présente le scalpeur de précision Methys PCS

<figure style="text-align: left;">
 <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/qJmb4MeTbnI?autoplay=0"
 frameborder="0"></iframe>
 <figcaption>Cliquez sur l&#039;image pour lancer la vid&eacute;o</figcaption>
</figure>
La cons&eacute;quence la plus visible de la d&eacute;capitalisation se situe au niveau du prix des carcasses, indique B&eacute;atrice Eon de Chezelles, experte viandes &agrave; la direction agri-agro du Cr&eacute;dit Agricole. Les prix actuels sont exceptionnels, et devraient rester &eacute;lev&eacute;s &eacute;tant donn&eacute; le d&eacute;s&eacute;quilibre entre l'offre et la demande. Les abattoirs sont en recherche active d'animaux et cette situation met les industriels dans l'incertitude. Selon l'experte, l'aval de la fili&egrave;re bovine va &ecirc;tre amen&eacute; &agrave; trouver des moyens de s&eacute;curiser ses approvisionnements, et cela passera notamment par des projets de fili&egrave;re et la contractualisation. Cette contractualisation serait d'ailleurs un bon moyen de rassurer les jeunes h&eacute;sitant &agrave; s'installer.&nbsp;<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank" title="">Retrouvez les cours et march&eacute;s du b&eacute;tail vif sur Pleinchamp</a>
</aside>

VIDEO - La décapitalisation qui est à l'œuvre depuis plusieurs années en France dans l’élevage bovin est aujourd’hui synonyme de déséquilibre entre l’offre et la demande. Elle explique en grande partie la flambée des prix de la viande bovine. Pour Béatrice Eon de Chezelles, experte viandes à la direction agri-agro du Crédit Agricole, la filière bovine française est à un tournant. Elle décrypte pour Pleinchamp les causes et les conséquences de cette situation.

La filière bovine française est entrée dans une nouvelle ère

<figure style="text-align: left;">
 <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/Aiat2beec2E?autoplay=0"
 frameborder="0"></iframe>
 <figcaption>cniel</figcaption>
</figure>
Ce contexte est &agrave; mettre en liaison avec une &eacute;volution peu dynamique de la production dans les grands bassins exportateurs mondiaux. En France, elle semble retrouver un peu de dynamisme. Selon les sondages hebdomadaires de FranceAgriMer, la collecte a, en effet, baiss&eacute; de 1,3% depuis le d&eacute;but de l&rsquo;ann&eacute;e 2022, mais d&eacute;passe l&eacute;g&egrave;rement le niveau de l&rsquo;ann&eacute;e pr&eacute;c&eacute;dente depuis quelques semaines.&nbsp;Le prix unitaire des charges dans les &eacute;levages laitiers augmente actuellement de fa&ccedil;on importante : +20% en l&rsquo;espace d&rsquo;un an. Cette augmentation s&rsquo;av&egrave;re &eacute;galement particuli&egrave;rement &eacute;lev&eacute;e en aval de la fili&egrave;re. Les activit&eacute;s de collecte, de transformation et de distribution sont affect&eacute;es par la hausse du prix du gaz et du gasoil, mais aussi par l&rsquo;augmentation du prix des emballages. Selon l&rsquo;enqu&ecirc;te mensuelle laiti&egrave;re de FranceAgriMer, le prix standard du lait de vache conventionnel connait une progression relative de 22%, par rapport &agrave; ao&ucirc;t 2021. Le contexte inflationniste concerne &eacute;galement les produits laitiers vendus en magasin. L&rsquo;&eacute;volution des prix sur un an se situe dans une fourchette allant de +9% &agrave; +16%, selon les familles de produits laitiers. En guise de conclusion, cette p&eacute;riode de forte inflation va perdurer au cours des prochains mois, sans grande visibilit&eacute; sur sa dur&eacute;e. La reprise de la production laiti&egrave;re dans plusieurs pays dont la France, si elle se confirme dans les semaines &agrave; venir, pourrait n&eacute;anmoins conforter la tendance actuelle &agrave; la stabilisation du prix des produits laitiers industriels.

[Conjoncture laitière - Octobre 2022] Les prix des produits laitiers industriels se stabilisent depuis quelques semaines à des niveaux très élevés.

[Vidéo] Après des mois de baisse régulière, la production laitière se redresse en France !

&nbsp;<figure style="text-align: left;">
 <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/gpd93pK9PYY?autoplay=0"
 frameborder="0"></iframe>
 <figcaption>ARVALIS</figcaption>
</figure>
Pr&eacute;alablement aux &eacute;ventuels traitements en cours de campagne, la lutte contre les limaces passe par l&rsquo;&eacute;valuation du risque agronomique de chaque parcelle.&nbsp;L&rsquo;abondance et l&rsquo;activit&eacute; des limaces d&eacute;pendent des syst&egrave;mes culturaux (en particulier du travail du sol), des conditions climatiques (pluie, temp&eacute;rature), du type de sol, du stade v&eacute;g&eacute;tatif de la plante et de son app&eacute;tence (tableau 1).Tableau 1Attention au semis direct laissant les graines en surface accessibles aux limaces.&nbsp;Il est imp&eacute;ratif de rouler le sol et d&rsquo;augmenter un peu la densit&eacute; de semis en cas de risque potentiel.<h2>Des pi&egrave;ges pour suivre les infestations...</h2>Le risque imm&eacute;diat, li&eacute; &agrave; la pr&eacute;sence de limaces, peut &ecirc;tre estim&eacute; par observation - quand le sol est humide, &agrave; l&rsquo;aube par exemple - ou par pi&eacute;geage. Un pi&egrave;ge efficace est un pi&egrave;ge plaqu&eacute; au sol, conservant l&rsquo;humidit&eacute; et isolant des &eacute;carts de temp&eacute;ratures : pi&egrave;ges &laquo; maison&nbsp;&raquo; (tuiles ondul&eacute;es, plaques de cartons humidifi&eacute;es) ou pi&egrave;ges standards de 50 cm de c&ocirc;t&eacute; (type INRAE, Bayer, De Sangosse, Certis). Pour&nbsp;un diagnostic&nbsp;efficace, il convient de commencer la surveillance au moins trois semaines avant le semis. Plusieurs pi&egrave;ges (quatre si possible pour couvrir au moins 1 m&sup2;), espac&eacute;s d&rsquo;au moins cinq m&egrave;tres, doivent &ecirc;tre positionn&eacute;s en bordure de parcelle - lieu des premi&egrave;res attaques de limaces - mais aussi &agrave; l&rsquo;int&eacute;rieur de la parcelle. Il faut humidifier les pi&egrave;ges par un trempage pr&eacute;alable. Ils doivent &ecirc;tre mis en place le soir, le comptage &eacute;tant &agrave; r&eacute;aliser le lendemain matin avant que la temp&eacute;rature ne soit trop &eacute;lev&eacute;e. Pour un suivi dans la dur&eacute;e, il est conseill&eacute; de d&eacute;placer les pi&egrave;ges toutes les semaines ou, a minima, de retirer les limaces &agrave; chaque observation (&eacute;viter de cr&eacute;er un refuge qui peut perturber l&rsquo;activit&eacute; naturelle). Le niveau de captures peut &ecirc;tre tr&egrave;s variable selon les conditions de la mesure (heure de la journ&eacute;e, r&eacute;partition dans la parcelle). Des conditions s&egrave;ches limitent les observations mais cela ne veut pas dire qu&rsquo;il n&rsquo;y a pas de limace. Un pi&eacute;geage ponctuel est insuffisant : il est imp&eacute;ratif d&rsquo;assurer un suivi avant et apr&egrave;s la lev&eacute;e de la culture.<h2>...puis d&eacute;cider d&rsquo;une intervention &eacute;ventuelle</h2>Lorsque le risque de limaces est important et n&eacute;cessite une intervention chimique, il est recommand&eacute; de soigner l&rsquo;application afin d&rsquo;apporter la bonne dose de fa&ccedil;on homog&egrave;ne.&nbsp;L&rsquo;&eacute;pandage en plein des produits donne g&eacute;n&eacute;ralement de meilleurs r&eacute;sultats. Une grille d&rsquo;&eacute;valuation du risque permet d'aider la d&eacute;cision d'intervenir&nbsp;(figure 1).&nbsp;TABLEAU 2Il semble judicieux de diversifier les modes d&rsquo;action disponibles. Les produits de biocontr&ocirc;le (phosphate ferrique) pr&eacute;sentent g&eacute;n&eacute;ralement une efficacit&eacute; comparable &agrave; celle des&nbsp;<a href="https://www.editions-arvalis.fr/cereales-a-paille-protection-des-semences-lutte-contre-les-ravageurs-et-la-verse-@/view-534-arveditions.html" target="_blank">antilimaces conventionnels (&agrave; base de m&eacute;tald&eacute;hyde)</a>&nbsp;pour un co&ucirc;t (achat + application) similaire (hors g&eacute;n&eacute;rique). Il faut toutefois prendre en compte le fait que les app&acirc;ts &agrave; base de phosphate ferrique agissent souvent moins rapidement que les antilimaces conventionnels.&nbsp; L&rsquo;application de granul&eacute;s a comme seul objectif de prot&eacute;ger la culture au stade sensible, au vu d&rsquo;un niveau de population active pr&eacute;occupant, mais ne r&eacute;duit pas durablement cette population. Pour cela, il faut engager sur plusieurs ann&eacute;es des m&eacute;thodes de lutte agronomique (labour et d&eacute;chaumages, surtout en conditions s&egrave;ches, couverts interm&eacute;diaires peu app&eacute;tents...), voire modifier le syst&egrave;me de culture pour d&eacute;truire le milieu de vie des limaces.<a href="https://www.arvalis.fr/infos-techniques/douceur-et-humidite-le-cocktail-prefere-des-limaces">Voir les tableaux</a>

Derrière leur aspect apathique, les limaces sont de redoutables ravageurs des céréales. Il existe des solutions de protection en cours de campagne, mais une lutte efficace repose sur la mise en place de mesures pluriannuelles sur les parcelles les plus touchées.

[vidéo] Douceur et humidité : le cocktail préféré des limaces

Des d&eacute;g&acirc;ts particuli&egrave;rement prononc&eacute;s dans l&rsquo;&eacute;levage, a annonc&eacute; mardi 18 octobre le Comit&eacute; national de la gestion des risques en agriculture (CNGRA). Le Comit&eacute; a identifi&eacute; des zones pour lesquelles les pertes constat&eacute;es sont suffisamment importantes pour faire l&rsquo;objet d&rsquo;une reconnaissance acc&eacute;l&eacute;r&eacute;e. Le paiement d&rsquo;acomptes est port&eacute; &agrave; 50% au mois de novembre, au titre d&rsquo;une pr&eacute;-reconnaissance. Le solde, quant &agrave; lui, devrait &ecirc;tre distribu&eacute; en d&eacute;cembre. Au plus tard en janvier.Ces zones identifi&eacute;es dans et autour du Massif Central, recouvrent 11 d&eacute;partements : l&rsquo;Ard&egrave;che, l&rsquo;Aveyron, le Cantal, la Dr&ocirc;me, la Loire, la Haute-Loire, le Lot, la Loz&egrave;re, le Puy-de-D&ocirc;me, le Rh&ocirc;ne et le Tarn. La d&eacute;cision du 18 octobre acte &laquo;une reconnaissance initiale sur la base d&rsquo;un taux de perte provisoire&raquo;. Le minist&egrave;re esp&egrave;re ainsi &laquo;&eacute;viter une d&eacute;capitalisation non contr&ocirc;l&eacute;e&raquo;. De nombreux &eacute;leveurs vendent d&eacute;j&agrave; une partie de leur cheptel qu&rsquo;ils n&rsquo;arrivent plus &agrave; nourrir, par manque d&rsquo;herbe r&eacute;colt&eacute;e ou faute de capitaux pour acheter des aliments excessivement chers.D&eacute;sormais, trois objectifs sont affich&eacute;s par la FDSEA. &laquo;Il y a deux crit&egrave;res qui ne nous conviennent pas. Le taux de perte individuel d&rsquo;abord puisqu&rsquo;ils comptent prendre 30% de la perte, alors que nous demandons 40% comme pour la viticulture l&rsquo;ann&eacute;e derni&egrave;re. Ensuite, la bataille des donn&eacute;es m&eacute;t&eacute;o : nous militons pour la prise en compte des donn&eacute;es recueillies sur le terrain puisque certaines donn&eacute;es et cartes sont bien en dessous de la r&eacute;alit&eacute; des pertes. Et puis, il y a cette histoire de valorisation de l&rsquo;UF : elle est &agrave; 1,14 euro. Ce n&rsquo;est pas suffisant, nous ne pouvons qu&rsquo;esp&eacute;rer am&eacute;liorer les choses d&eacute;sormais&raquo;, fait valoir Laurent Saint-Affre lors du conseil de la FDSEA.&nbsp;

11 départements vont bénéficier d’une indemnisation accélérée au titre des calamités agricoles induites par la sécheresse de ces derniers mois.

Le CNGRA statue sur les pertes sécheresse

&nbsp;<figure style="text-align: left;">
 <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/aPb_0l38zsU?autoplay=0"
 frameborder="0"></iframe>
 <figcaption>msa</figcaption>
</figure>

Témoignage d’éleveurs sur les étapes qu’ils ont suivi pour optimiser leur bâtiment d’élevage.

Les étapes à respecter pour optimiser son bâtiment d’élevage

La France est officiellement indemne de brucellose depuis 2005 mais la maladie a resurgi 2012 &agrave; partir d&rsquo;un foyer d&rsquo;infection persistant dans les populations de bouquetins du massif du Bargy (Haute-Savoie). En novembre 2021, un cas de brucellose avait &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute; dans un &eacute;levage de vaches laiti&egrave;res en Haute-Savoie. En juillet dernier, c&rsquo;est un bouquetin qui avait &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute; comme &eacute;tant infect&eacute; par cette maladie bact&eacute;rienne tr&egrave;s contagieuse pour les ruminants, et dont les bouquetins constituent un r&eacute;servoir. S&rsquo;en &eacute;tait ensuivi le &laquo;&nbsp;pr&eacute;l&egrave;vement&nbsp;&raquo; de 61 sp&eacute;cimens, au grand dam de certaines associations (AJAS, ASPAS, FNE, LPO...) d&eacute;non&ccedil;ant &laquo;&nbsp;un massacre, au sens propre du terme, car seuls un ou deux bouquetins parmi les 61 abattus &eacute;taient potentiellement s&eacute;ropositifs selon les premi&egrave;res analyses&nbsp;&raquo;, aux dires de ces associations.La maladie peut aussi se transmettre &agrave; l&rsquo;Homme, apr&egrave;s contact direct avec des animaux atteints de brucellose, sinon en consommant des produits laitiers frais au lait cru provenant d&rsquo;animaux infect&eacute;s.<h2>Surveiller et &eacute;radiquer</h2>Pour garantir la sant&eacute; des consommateurs tout en ma&icirc;trisant les effets de cette zoonose sur les &eacute;levages, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a &eacute;labor&eacute; une feuille de route en mobilisant &laquo;&nbsp;tous les acteurs (...) &eacute;leveurs, fromagers, association de protection de la nature, chasseurs, pour atteindre l&rsquo;objectif d&rsquo;&eacute;radication de cette maladie et prot&eacute;ger la sant&eacute; publique et la sant&eacute; animale tout en pr&eacute;servant la biodiversit&eacute;&nbsp;&raquo;.Le premier axe consiste &agrave; renforcer les mesures de surveillance et de lutte en vigueur depuis 2012 au sein de la faune sauvage, chez les bouquetins mais &eacute;galement chez les esp&egrave;ces chass&eacute;es (chamois cerfs&hellip;).&nbsp;La surveillance est &eacute;galement renforc&eacute;e dans les &eacute;levages estivant dans le massif des Aravis en Savoie.&nbsp;En cas de d&eacute;tection d&rsquo;un foyer en &eacute;levage, &laquo;&nbsp;seul l&rsquo;abattage total garantit l&rsquo;&eacute;radication de la maladie, en raison de la forte contagiosit&eacute; de la brucellose, de la dur&eacute;e d&rsquo;incubation longue et de l&rsquo;absence de sympt&ocirc;mes cliniques dans certains cas&nbsp;&raquo;, justifie le minist&egrave;re. L&rsquo;objectif est &eacute;galement de viser l&rsquo;extinction de la maladie dans les populations de bouquetins, via des op&eacute;rations de capture et de tirs visent &agrave; r&eacute;duire la pr&eacute;valence de la maladie au sein de la population de bouquetins, &laquo;&nbsp;sans menacer la survie de l&rsquo;esp&egrave;ce&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise le minist&egrave;re.<h2>Renforcer la connaissance et accompagner</h2>L&rsquo;Etat va par ailleurs mobiliser des moyens financiers pour am&eacute;liorer les performances d&rsquo;analyses et de d&eacute;tection de la bact&eacute;rie Brucella dans le lait et les fromages et suivre le comportement de brucella tout au long de la dur&eacute;e de vie de fromages qui seraient contamin&eacute;s, l&rsquo;objectif &eacute;tant de mieux ma&icirc;triser les effets des mesures de lutte sur les fili&egrave;res aval.Le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture s&rsquo;est enfin engag&eacute; &agrave; cr&eacute;er des groupes de travail et des comit&eacute;s de suivi avec les acteurs locaux pour partager les r&eacute;sultats des programmes de surveillance et discuter des mesures de gestion en cas de d&eacute;tection de foyer en &eacute;levage. La validation r&eacute;cente d&rsquo;un nouveau test par l&rsquo;Anses va permettre de diminuer le temps n&eacute;cessaire pour d&eacute;terminer si un foyer est indemne ou infect&eacute; de brucellose et de r&eacute;duire&nbsp;ainsi les impacts sur les cheptels suspects et leurs productions.

L’objectif est d’éradiquer une maladie à la fois très contagieuse et transmissible à l’homme, après la découverte d’un troupeau de bovins infectés en novembre 2021, puis d’un bouquetin infecté en juillet dernier.

Brucellose dans les Savoie : la feuille de route du ministère de l’Agriculture

Un nouvel appel &agrave; projet est ouvert pour b&eacute;n&eacute;ficier de cr&eacute;dits carbone.&nbsp;Si vous avez des projets d&rsquo;&eacute;volution sur votre &eacute;levage, les cr&eacute;dits carbone peuvent vous int&eacute;resser.Cette baisse passe soit par une r&eacute;duction des &eacute;missions de Gaz &agrave; Effet de Serre (GES), soit par une augmentation du stockage carbone&hellip; ou les 2 &agrave; la fois.Comment r&eacute;duire son empreinte carbone en &eacute;levage, comment b&eacute;n&eacute;ficier de cr&eacute;dits carbone ?&nbsp;

L’association France Carbon Agri lance son 3e appel à projet dans l’objectif de soutenir tous les projets d’exploitations agricoles qui permettent de baisser l’empreinte carbone.

Crédits carbone en élevage : s'engager ou pas ?

<h3>Concours interr&eacute;gional de bovins de race Charolaise</h3>

Prix d&rsquo;honneur des femelles de l&rsquo;ann&eacute;e, premier prix :&nbsp; Tourterell, Gaec Merlet ; prix d&rsquo;honneur des femelles d&rsquo;automne, premier prix : Satinette, Gaec de la Devini&egrave;re ; prix d&rsquo;ensemble des femelles : Earl la Filaine ; prix d&rsquo;honneur des bien na&icirc;tre (parrain&eacute; par la MSA), premier prix : Tarama, Gaec&nbsp; Aillerie ; prix d&rsquo;honneur des veaux m&acirc;les de l&rsquo;ann&eacute;e (parrain&eacute; par Agrial), premier prix : Top Chef, Gaec Merlet ; prix Ajec, premier prix : Elevage Corbin ; prix d&rsquo;ensemble des veaux m&acirc;les, premier prix : Pierre-Yves Salle ; prix d&rsquo;honneur junior femelles (parrain&eacute; par Pioneer) ; premier prix : Senteur, Pierre Yves Salle ; grand Prix d&rsquo;honneur femelles, premier prix : Lafayette, Earl La Filaine ; prix d&rsquo;honneur s&eacute;nior m&acirc;les, premier prix, Larry, Gaec de Villeneuve ; grand prix d&rsquo;honneur m&acirc;les, premier prix, Larry, Gaec de Villeneuve ; prix d&rsquo;ensemble femelles, trois femelles d&rsquo;au moins 18 mois, (parrain&eacute; par le Cr&eacute;dit Mutuel), Gaec du Haut Ch&ecirc;ne ; prix d&rsquo;&eacute;levage, trois femelles d&rsquo;au moins 18 mois et un taureau : Gaec du Haut Ch&ecirc;ne ; prix de famille par la m&egrave;re, une vache avec trois descendants directs) : Gaec du Haut Ch&ecirc;ne ; prix de famille par le p&egrave;re, un taureau avec quatre descendants directs, Gaec De Villeneuve ; prix de synth&egrave;se femelle : Lafayette, Earl La Filaine ; prix de synth&egrave;se m&acirc;le : Prestige, Gaec Aillerie.

Concours d&rsquo;animaux de forme 
Prix de championnat m&acirc;le : EARL La Belloni&egrave;re ; prix de championnat femelle, EARL La Belloni&egrave;re.

<h3>Concours morpho Normande</h3>

Section 1 (10 &agrave; 12 mois), 1 &ndash; Sadie du GAEC du Noireau 2 &ndash; Skiff de Sylvain Samson 3 &ndash; Saturne du GAEC de Magny ; Section 2 (13 &agrave; 15 mois), 1 &ndash; Sychelles du GAEC du Val d&rsquo;Orne 2 &ndash; Sichanteuse du GAEC du Bois Souchet 3 &ndash; Serisy de GAEC du Val d&rsquo;Orne ; Section 3 (16 &agrave; 18 mois) : 1 &ndash; Singerie de Sylvain Samson 2 &ndash; Suisse du GAEC Foucault 3 &ndash; Savante de Cl&eacute;ment Delaunay ; Section 4 (18 &agrave; 20 mois) 1 &ndash; Slov&eacute;nie de l&rsquo;EARL Thomas Dumesnil&nbsp; 2 &ndash; Sologne de l&rsquo;EARL de la Billardi&egrave;re 3 &ndash; Sylvia du Lyc&eacute;e Agricole de S&eacute;es.&nbsp;Grande championne&nbsp;: Singerie, de Sylvain Samson&nbsp;; grande championne r&eacute;serve&nbsp;: Slov&eacute;nie, de Thomas Dumesnil.

<div class="align-center">
 
 
 <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item"> <img loading="lazy" src="https://www.agriculteur-normand.com/sites/agriculteur-normand/files/styles/normal_size/public/jeunespresentateursdr_0.jpg?itok=ORDjr-my" width="747" height="494" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
 
 <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">Maxime Duval a remport&eacute; le titre de Grand champion du concours Jeunes pr&eacute;sentateurs</div>
 
&copy;
 DR

</div>
<h3>Concours jeunes pr&eacute;sentateurs</h3>

Section 1 (10 &agrave; 13 ans) : 1 &ndash; Z&eacute;lie Verhalle (12 ans) avec Sorelle des Grilles du GAEC des Grilles 2 &ndash; Aurore Samson (13 ans) avec Singerie de Sylvain Samson 3 &ndash; Charlotte Lengline (10 ans) avec Saturne du GAEC de Magny ; Section 2 (14 &agrave; 15 ans) : 1 &ndash; Tim&eacute;o Chatel (14 ans) avec Soline du GAEC des Vents d&rsquo;Ouest 2 &ndash; Zo&eacute; Verhalle (14 ans) avec Sultane des Grilles du GAEC des Grilles 3 &ndash; Luka Pelloin (14 ans) avec Sansas VO du GAEC des Vents d&rsquo;Ouest ; Section 3 (16 ans) : 1 &ndash; Gratien Travers (16 ans) avec Sichanteuse du GAEC du Bois Souchet 2 &ndash; Lucile Aguinet (16 ans) avec Sumatra du Lyc&eacute;e Agricole de S&eacute;es 3 &ndash; Coralie Lecherny (16 ans) avec Sicile du Lyc&eacute;e Agricole de Giel Champion Jeune : Tim&eacute;o Chatel Championne Jeune r&eacute;serve : Aurore Samson. Section 4 (17 ans) : 1 &ndash; Enzo Tison (17 ans) avec Suisse du GAEC Foucault 2 &ndash; Tom Dumesnil (17 ans) avec Slov&eacute;nie de l&rsquo;EARL Thomas Dumesnil 3 &ndash; Sacha Leroyer (17 ans) avec La Chapelle Tence Vita du GAEC de la Chapelle Sections 5 (18 &agrave; 19 ans) : 1 &ndash; Agathe Leroyer (19 ans) avec La Chapelle Tence Vita du GAEC de la Chapelle 2 &ndash; Adrien Douchy (19 ans) avec Sicile du Lyc&eacute;e Agricole de Giel 3 &ndash; L&eacute;onie Lemarchand (19 ans) avec Seychelles du GAEC du Val d&rsquo;Orne Section 6 (19 &agrave; 23 ans) : 1 &ndash; Ana&iuml;s Tison (23 ans) avec 3152 d&rsquo;Ana&iuml;s Tison 2 &ndash; Maxime Duval (20 ans) avec Sologne de l&rsquo;EARL de la Billardi&egrave;re 3 &ndash; Emie Tacheau (23 ans) avec Shakira du GAEC Bas Normand ; Champion S&eacute;nior : Ana&iuml;s Tison ; Champion S&eacute;nior r&eacute;serve : Maxime Duval ; Grand champion : Maxime Duval et grand champion r&eacute;serve : Tim&eacute;o Chatel.

<h3>Concours interd&eacute;partemental de bovins de race Blonde d&rsquo;Aquitaine</h3>

Section 1 A, g&eacute;nisses de moins de 12 mois, Tetrobelle du GAEC Debons&nbsp;; Section 1 B, g&eacute;nisses de moins de 12 mois, Smoothie du GAEC du Haut Matry&nbsp;; Section 1 C, g&eacute;nisses de moins de 12 mois, Sarriete de l&rsquo;EARL de la Recette&nbsp;; Section 1 D , g&eacute;nisses de moins de 12 mois, Suze de l&rsquo;EARL de la Recette&nbsp;; Section 2, m&acirc;les de moins de 12 mois, Truman du GAEC Lorin Bossuyt&nbsp;; Section 3 A, g&eacute;nisses de 12 &agrave; 18 mois, Selena de Franck Charrier&nbsp;; Section 3 B, g&eacute;nisses de 12 &agrave; 18 mois, Sorna du GAEC Dehail P&egrave;re et Fils&nbsp;; Section 3 C, g&eacute;nisses de 12 &agrave; 18 mois, Salsa du GAEC Lorin Bossuyt&nbsp;; Section 4 A, m&acirc;les de 12 &agrave; 18 mois n&eacute;s, Superman de Baptiste Caillouel&nbsp;; Section 4 B, m&acirc;les de 12 &agrave; 18 mois, Splash de Franck Charrier&nbsp;; Section 4 C, m&acirc;les de 12 &agrave; 18 mois, Spartacus du GAEC Debons&nbsp;; Section 5, g&eacute;nisses de 18 mois &agrave; 24 mois, Rhelma du GAEC Dehail P&egrave;re et Fils&nbsp;; Section 6, m&acirc;les de 18 &agrave; 20 mois, Safran de Baptiste Caillouel&nbsp;; Section 7, m&acirc;les de 20 &agrave; 24 mois, Sam de la SCEA Lucas&nbsp;; Section 8, g&eacute;nisses de 24 &agrave; 36 mois, Rosita du GAEC de l&rsquo;H&ocirc;pital&nbsp;; Section 9 , vaches de moins de 4 ans, Praline du GAEC Lorin Bossuyt&nbsp;; Section 10, m&acirc;les de moins de 4 ans, Rousseau du GAEC Bertrand / SCEA Lucas&nbsp;; Section 11, vaches plus de 4 ans, Nougatine de l&rsquo;EARL des Fontaines&nbsp;; Section 12, m&acirc;les de plus de 4 ans, Marco de l&rsquo;EARL Renard&nbsp;; Section 13, vaches suit&eacute;es, Nimoise et son veau Turquoise du GAEC Lorin Bossuyt.

<div class="encadre">Lire aussi : <a href="https://www.agriculteur-normand.com/levenement-reuni-6-000-visiteurs" target="_blank">Le Salon tous paysans a r&eacute;uni 6 000 visiteurs</a></div>

Prix de la meilleure reproductrice : Nimoise du Gaec Lorin Bossuyt ; prix du meilleur pointage : Spartacus, du GAEC Debons ; prix de synth&egrave;se viande Femelle, Suze de l&rsquo;EARL de la Recette ; prix de synth&egrave;se viande M&acirc;le, N&eacute;nuphar du Gaec de l&rsquo;Hopital ; prix d'&eacute;levage : GAEC Lorin Bossuyt ; prix de championnat femelles jeune : Salsa du GAEC Lorin Bossuyt ; prix de championnat femelles espoir : Rosita du Gaec de l&rsquo;Hopital ; prix de championnat femelles adulte : Nimoise du Gaec Lorin Bossuyt ; prix de championnat m&acirc;les jeune : Sam de la SCEA Lucas ; prix de championnat m&acirc;les adulte : Marco de l&rsquo;EARL Renard ; grand prix de championnat femelle : Salsa du Gaec Lorin Bossuyt ; grand prix de championnat m&acirc;le : Sam de la SCEA Lucas.

<div class="align-center">
 
 
 <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item"> <img loading="lazy" src="https://www.agriculteur-normand.com/sites/agriculteur-normand/files/styles/normal_size/public/06ee92ec-1987-4902-8976-0d611a91367a_1_105_c.jpeg?itok=_yT826GG" width="747" height="498" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
 
 <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">Sam de la SCEA Lucas, a remport&eacute; le grand prix de championnat m&acirc;le. </div>
 
&copy;
 Ludivine Ang&eacute;

</div>
<h3>Concours r&eacute;gional de bovins de race Prim&rsquo;Holstein</h3>

G&eacute;nisse de 6 &agrave; 15 mois A : La Chapelle Tence Vita,&nbsp; Gaec de la Chapelle ; La Chapelle Tini, Gaec de la Chapelle ; Taiga, Gaec des Vents d'Ouest ; La Bouhardi&egrave;re Taillefine, Gaec de la Bouhardi&egrave;re ; Tassi, Atomic red dassi, EARL du Tour de Vire ; Show R, Gaec du Ravalier ; Top Red, Gaec Maison Neuve ; Tamise Red, EARL Nuttens.

G&eacute;nisse de 6 &agrave; 15 mois B : Shakira, Gaec Bas normand ; Sorelle des Grilles, Gaec des Grilles ; Saline 16, Gaec des Vents d'Ouest ; 3152, Ana&iuml;s Tison ; Sumatra, Gaec Maison Neuve ; 3156, Ana&iuml;s Tison ; Sultane des Grilles, Gaec des Grilles ; Friendship Genetics Sky Summer, Coop Gaec de la Bouhardi&egrave;re / Friendship Genetics ; Sensas VO, Gaec des Vents d'Ouest. Grande championne, La Chapelle tence vita, Gaec de La Chapelle ; R&eacute;serve championne, Shakira, Gaec Bas normand ; mention, Sorelle des Grilles, Gaec des Grilles.

Concours r&eacute;gional Prim&rsquo;Holstein premier veau

Section premi&egrave;re lactation A : La Bouhardi&egrave;re Rave, Gaec de la Bouhardi&egrave;re ; Royce des Grilles, Gaec des Grilles ; Lezeaux Romance, Gaec Chapdelaine Lezeaux ; R&ecirc;veuse, Gaec de la Croquerie ; Perle Holi, Earl Lemenorel ; Radone, Gaec du Pasquet.

Section premi&egrave;re lactation&nbsp; B : Royale, Gaec de la Croquerie ; Aunay Bougrie Roxane, EARL Drakkar Holstein ; La Chapelle Rona Way, Gaec de la Chapelle ; Rafale R, Gaec du Ravalier ; Rikiki, SCEA de la Voie Lact&eacute;e ; Rature, Gaec du Petit Clos ; TVH Raya, EARL du Tour de Vire.

Section premi&egrave;re lactation C : La Jugleti&egrave;re Pandora,&nbsp; Gaec de la Jugleti&egrave;re ; Rivigne, Gaec des Deux Collines ; Regalac, Gaec Maison Neuve ; Perle, Gaec de Grosmont ; Popy CLBC , Gaec Colboc ; Poline, Gaec des Vents d'Ouest.

Meilleure mamelle espoir, La Bouhardi&egrave;re Rave, Gaec de la Bouhardi&egrave;re ; prix championnat r&eacute;serve espoir, 1 - La Bouhardi&egrave;re Rave, Gaec de la Bouhardi&egrave;re 2 - Royce des Grilles, Gaec des Grilles ; Royale, Gaec La Croquerie.

Concours r&eacute;gional Prim&rsquo;Holstein deuxi&egrave;me veau

Section deuxi&egrave;me lactation A : Lezeaux Paola, Gaec Chapdeleine Lezeaux ; Go Paimpol, &nbsp; Coop SCEA des Rives d'Or / Friendship Genetics ; Paillasse, Gaec du Gard ; Pilka, Gaec Maison Neuve ; Ph&oelig;nix, Gaec du Tertre ; Paprika, Gaec du Petit Clos.

Section deuxi&egrave;me lactation B : Ozette des Grilles,&nbsp; Coop SCEA des Rives d'or / Gaec Des Grilles ; Perle des Grilles, Gaec de la Bouhardi&egrave;re ; Othe des Grilles, Gaec des Grilles ; Opaline, Gaec Bas normand ; 3714, Gaec du Pasquet ; La Bouhardi&egrave;re Paddock, Gaec de la Bouhardi&egrave;re ; Primev&egrave;re,&nbsp; Lepa lyc&eacute;e agricole.

Section deuxi&egrave;me lactation C : Elip Otawa, Coop Gaec de la Bouhardi&egrave;re / Friendship genetics ; TVH Ocase, EARL du Tour de Vire ; Olivette, Gaec du Gard ; Omanie-R , Gaec du Ravalier ; Nevada, Lepa lyc&eacute;e agricole.

Meilleure mamelle jeune : Perle des Grilles, Gaec de la Bouhardi&egrave;re (61) ; prix championnat jeune : 1- Lezeaux Paola, Gaec Chapdelaine Lezeaux ; 2- Go Paimpol, Coop SCEA des Rives d'Or / Friendship Genetics.

Concours r&eacute;gional Prim&rsquo;Holstein troisi&egrave;me lactation et plus

Troisi&egrave;me lactation : Elip-Nike, SCEA des Rives d'Or ; Nantes, Gaec du Gard ; Mezanine, Gaec de Pr&eacute;fontaine ; Online, Gaec de Grosmont ; Tvh Natti, EARL du Tour de Vire ; La Jugleti&egrave;re Nova Mox, Gaec de la Jugleti&egrave;re ; La Chapelle Odeline, Gaec de la Chapelle ; Odyss&eacute;e, Lapa lyc&eacute;e agricole ; 9359, Gaec du Noireau.

Quatri&egrave;me lactation : Mafalda, SCEA de la Voie Lact&eacute;e ; La Jugleti&egrave;re Melisse, Gaec de la Jugleti&egrave;re ; Manille-R, GAEC du Ravalier ; Lis NTS, EARL Nuttens.

Cinqui&egrave;me lactation et plus : 1 - Fl&uuml;ck des Rives d'Or, SCEA des Rives d'Or ; 2 - Mayotte, GAEC d'Ozouville ; 3 - Ludique, Gaec des Deux Collines ; 4 - Lavera, Gaec de la Bouhardi&egrave;re.

1 - New York des Rives d'Or, SCEA des Rives d'Or ; 2 - Deslacs la Jonqui&egrave;re, Coop Gaec Maison Neuve / Gaec des Grilles ; 3 - Joie Fany, Gaec du Tertre ; 4 - Drakkar Babylone, EARL Drakkar Holstein ; 5 - La Chapelle Hill Vita, Gaec de la Chapelle.

Meilleure laiti&egrave;re : Deslacs la Jonqui&egrave;re, Coop Gaec Maison Neuve / Gaec des Grilles (61) ; meilleure fromag&egrave;re : Deslacs la Jonqui&egrave;re, Coop Gaec Maison Neuve / Gaec des Grilles (61) ; meilleure mamelle adulte : Elip-Nike, SCEA des Rives d&rsquo;Or (61) ; championne adulte : New York des Rives d&rsquo;Or, SCEA des Rives d&rsquo;Or ; Elip-Nike, SCEA des Rives d'Or et grande championne : New York des Rives d&rsquo;Or, SCEA des Rives d&rsquo;Or.

<div class="align-center">
 
 
 <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item"> <img loading="lazy" src="https://www.agriculteur-normand.com/sites/agriculteur-normand/files/styles/normal_size/public/e4d7aaff-04e4-4954-8cd1-febe7182de0e_1_105_c.jpeg?itok=RN07znBC" width="747" height="498" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
 
 <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">Le troph&eacute;e du meilleur &eacute;levage Elvup, lors du Salon tous paysans.</div>
 
&copy;
 Ludivine Ang&eacute;

</div>
<div class="encadre">Troph&eacute;e du meilleur &eacute;levage Elvup 2022</div>

<div class="encadre">Ce Troph&eacute;e existe depuis 2019. Il est remis par Elvup en partenariat avec les associations de race : Prim&rsquo;Holstein Orne, Normande 61, Aseban (en blonde d&rsquo;Aquitaine), Syndicat Charolais et Syndicat Limousin.</div>

<div class="encadre">
Les laur&eacute;ats 2022 : Gaec de L&rsquo;Araucaria &agrave; Tanville (61) en Blonde d&rsquo;Aquitaine ; SCA de la Corbini&egrave;re au Merlerault (61) en Charolaise ; EARL de la Cour &agrave; Saint-Denis-sur-Sarthon (61) en Limousine ; Gaec Enjalbert &agrave; Ferri&egrave;res-la-Verrerie (61) en Normande et Gaec des Fosses, &Agrave; Moussonvilliers (61), en Prim&rsquo;Holstein
</div>

<div class="encadre">Des crit&egrave;res de classement</div>

<div class="encadre">En races laiti&egrave;res, le classement s&rsquo;appuie sur l&rsquo;&acirc;ge au premier v&ecirc;lage, l&rsquo;intervalle v&ecirc;lage-v&ecirc;lage, la production de lait, le taux butyreux et prot&eacute;ique, le comptage cellulaire, le rang de lactation et l&rsquo;Isu. 
En races allaitantes, le classement s&rsquo;appuie sur l&rsquo;index IVMAT, l&rsquo;index IVSEVR, le poids &acirc;ge-type 210 j, la productivit&eacute; et l&rsquo;intervalle v&ecirc;lage-v&ecirc;lage.</div>

<div class="encadre">&nbsp;</div>

&nbsp;

Le Salon tous paysans s’est déroulé samedi 22 et dimanche 23 octobre 2022, à Anova, à Alençon (Orne), avec plusieurs concours bovins. Voici le palmarès.

Le palmarès complet des concours du Salon tous paysans

Un exemple est la consommation des glands. On observe quelques cas d&rsquo;intoxication (plus particuli&egrave;rement en bovins, ovins, &eacute;quins) cet automne. Ces animaux ayant pris l&rsquo;habitude de consommer les glands en quantit&eacute; limit&eacute; au fil du temps sur la parcelle parking. Ces derniers peuvent, en reprenant le p&acirc;turage, en avoir de plus grosse quantit&eacute; sur des parcelles o&ugrave; tous les glands sont sur place depuis le d&eacute;but de la chute des arbres. Ces quantit&eacute;s peuvent &ecirc;tre, &agrave; cet instant, importantes.Il serait suffisant avec 1 kg de glands verts pendant 15 jours pour voir les premiers sympt&ocirc;mes. En cas de consommation chronique, les sympt&ocirc;mes peuvent apparaitre 4 semaines apr&egrave;s le d&eacute;but de l&rsquo;ingestion. Le premier sympt&ocirc;me est une urine charg&eacute;e, soit brune au lieu de jaune. Les cons&eacute;quences peuvent &ecirc;tre mortelles &agrave; long terme et entra&icirc;ner des troubles et retards de croissance dans l&rsquo;ann&eacute;e qui suit&hellip;Il faut donc jeter un oeil sur les animaux lors de la mise dans une nouvelle parcelle pour surveiller ces comportements particuliers afin de mettre en place les mesures d&rsquo;isolement qui s&rsquo;imposent.<h2>Cas des "fleurs jaunes", plantes &agrave; rosettes dans les p&acirc;turages &eacute;quins</h2>En ing&eacute;rant certaines ast&eacute;rac&eacute;es, dont la parcelle enracin&eacute;e : le sene&ccedil;on de jacob par exemple, les chevaux risquent de d&eacute;velopper le syndrome de Harper. Cette maladie se caract&eacute;rise par une hyper flexion involontaire d&rsquo;un ou des deux post&eacute;rieurs. L&rsquo;ingestion de porcelle enracin&eacute;e n&rsquo;est pas la seule cause (multi-factorielle), mais souvent le lien est &eacute;tabli.Cependant, l&rsquo;ingestion arrive souvent en fin d&rsquo;&eacute;t&eacute;, au pic de d&eacute;veloppement des plantes estivales (en fleur) et en condition de surp&acirc;turage, avec peu de biomasse fourrag&egrave;re &agrave; ing&eacute;rer. L&rsquo;animal en fait une consommation par d&eacute;faut et tr&egrave;s peu dilu&eacute;e dans le bol alimentaire par d&eacute;ficit de biomasse.La r&egrave;gle &agrave; suivre n&rsquo;est pas la voie de destruction de la porcelle mais de la contenir dans son d&eacute;veloppement en ma&icirc;trisant la biomasse prairiale (hauteur et densit&eacute; d&rsquo;herbe). En effet la forte concurrence limite le d&eacute;veloppement de l&rsquo;esp&egrave;ce.<a href="https://pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr/fileadmin/user_upload/Pays_de_la_Loire/022_Inst-Pays-de-la-loire/Actus-agendas/2022/Fichiers/20221020_Les_risques_intoxication_paturage_en_cette_periode.pdf" target="_blank">T&eacute;l&eacute;charger l'article "Les risques d'intoxication au p&acirc;turage en cette p&eacute;riode" au format PDF</a>

Comme à chaque période où la quantité de fourrages est restreinte, les animaux ont tendance à élargir leur champ de consommation pour satisfaire leurs besoins quotidiens. A la suite de l’été que nous avons passé, les animaux en parcelles "parking" ont pris de nouvelles habitudes alimentaires, soit pour compenser un manque de quantité (ou d’accès) à suffisamment de nourriture, soit aussi pour diversifier leur alimentation.

Vos résultats de recherche

Tous les résultats (17218)

Les actualités (17186)

L'agenda (11)

Les outils (6)

Les guides (15)