Le saviez-vous ? 1 bière sur 5 brassée dans le monde l’est avec de l’orge française ! Ce succès est lié au dynamisme de la filière orge/malt/bière. Mais comment est-elle organisée ?

Articles et actus techniques Du semis au demi, le savoir-faire de toute la filière brassicole française

<p>Avec pr&egrave;s de 6,6 millions de t&ecirc;tes, le cheptel ovin fran&ccedil;ais a recul&eacute; de 8,6% sur dix ans, soit une baisse de 617.000 t&ecirc;tes. Cette diminution est particuli&egrave;rement marqu&eacute;e pour le troupeau viande, en baisse de 12,9% par rapport &agrave; 2013, malgr&eacute; une l&eacute;g&egrave;re reprise en 2023 (+ 0,9% sur un an). Les effectifs des ovins laitiers continuent de d&eacute;cro&icirc;tre, mais &agrave; un rythme beaucoup plus lent que les ovins de boucherie (- 2,8% sur 10 ans). Tel est le constat dress&eacute; par le service statistique du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture. Il y a fort &agrave; craindre que les &eacute;pizooties de FCO-3 et de FCO-8 noircissent consid&eacute;rablement le tableau, les estimations de source syndicale faisant &eacute;tat d&rsquo;une perte de 10% du cheptel, en attendant la comptabilisation officielle.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/fco-8-j-ai-perdu-28-brebis-sur-80-et-20-000-euros-en-deux-mois" target="_blank" title="">FCO-8 : &laquo; J&rsquo;ai perdu 28 brebis sur 80 et 20.000 euros en deux mois &raquo;</a>
</aside>
<h2>Recul de la production et des abattages d&rsquo;agneaux et d&rsquo;adultes</h2><p>La baisse du cheptel induit une baisse de la production d&rsquo;ovins et d&rsquo;agneaux de respectivement -5,9% et -6,5% sur un an, ainsi que des abattages de -6,8% et -8,3%. Sur 5 ans (2028-2022), le recul des abattages d&rsquo;adultes et d&rsquo;agneaux atteinte respectivement -10,9% et -6%.</p><p>En ce qui concerne la balance des imports-exports d&rsquo;animaux vivants, les importations ont baiss&eacute; de 4,4% (23.861 t&ecirc;tes) et les exportations de -0,6% (462.572 t&ecirc;tes). &nbsp;Les agneaux repr&eacute;sentent 88,7% de l&rsquo;effectif export&eacute;. Ils sont traditionnellement destin&eacute;s aux march&eacute;s espagnol et italien, entre les mois d&rsquo;octobre et de f&eacute;vrier.</p><h2>Stabilit&eacute; des importations, consommation en baisse, cours en hausse</h2><p>En 2023, les importations de viande ovine ont baiss&eacute; de 0,5% (84.321 tec). Elles proviennent principalement du Royaume-Uni (44,0%), suivi de l&rsquo;Irlande (20,3%), de l&rsquo;Espagne (13,8%) et de la Nouvelle-Z&eacute;lande (12,9%). Les exportations ont baiss&eacute; de 1,4% (8.500 tec). La part de viande import&eacute;e dans la viande consomm&eacute;e&nbsp;atteint 56,6% en 2023 contre 59,5 % en 2013. </p><p>Apr&egrave;s un l&eacute;ger sursaut en 2022, la consommation de viande ovine repart &agrave; la baisse en 2023 (- 4,2%), en baisse de 5,8% sur un an et de 5,8% sur cinq ans. La consommation moyenne par habitant est de 2,2 kg en 2023, contre 2,7 kg en 2013.</p><p>Les cours de l&rsquo;agneau ont progress&eacute; de 3,4% pour s&rsquo;&eacute;tablir &agrave; 8,2 &euro;/kg carcasse, un niveau record mais relatif, compte-tenu de l&rsquo;augmentation des co&ucirc;ts de production.</p>


La production d’ovins a reculé de 6,4% sur un an et de 8,4% sur cinq ans. Le taux d’importation de viande reste stable, à 56,6% sur fond de baisse de la consommation. Les épidémies de FCO laissent craindre une dégradation de la situation en 2024.

La décapitalisation ovine s’accélère

<p>Apr&egrave;s avoir enregistr&eacute; une croissance de 3% en 2023, pour atteindre 224 &oelig;ufs par personne tous produits (&oelig;ufs et ovoproduits) et tous circuits confondus, les achats d&rsquo;&oelig;ufs ont augment&eacute; de 4,4% sur les 8 premiers mois de l&rsquo;ann&eacute;e, selon le Comit&eacute; national pour la promotion de l&rsquo;&oelig;uf (CNPO).&nbsp;L&rsquo;interprofession l&rsquo;explique par la conjonction de deux facteurs que sont d&rsquo;une part les vertus nutritionnelles de l&rsquo;&oelig;uf (acides amin&eacute;s essentiels, vitamin&eacute;s) et d&rsquo;autre part son rapport qualit&eacute;-prix, l&rsquo;&oelig;uf &eacute;tant selon le CNPO &laquo;&nbsp;la prot&eacute;ine animale la moins ch&egrave;re du march&eacute;&nbsp;&raquo;.</p><h2>Origine France et syst&egrave;me alternatifs</h2><p>Deux autres param&egrave;tres caract&eacute;risent le march&eacute; hexagonal de l&rsquo;&oelig;uf : la pr&eacute;dilection pour l&rsquo;origine France et le bien-&ecirc;tre des poules. Selon le CNPO, qui se fond sur une enqu&ecirc;te de l&rsquo;institut CSA r&eacute;alis&eacute;e en ao&ucirc;t 2023, 9 Fran&ccedil;ais sur 10 citent l&rsquo;origine fran&ccedil;aise comme &eacute;tant un crit&egrave;re de choix important. S&rsquo;agissant du mode d&rsquo;&eacute;levage, les &oelig;ufs alternatifs aux cages am&eacute;nag&eacute;es sont toujours plus pl&eacute;biscit&eacute;s par les consommateurs&nbsp;: pr&egrave;s de 8 &oelig;ufs achet&eacute;s sur 10 en magasins (78,6%), contre 74,3% en 2022. Sur les huit premiers mois 2024, la proportion atteint pr&egrave;s de 80 % (79,9 %) des &oelig;ufs achet&eacute;s en magasins. Dans le cadre de son Plan de fili&egrave;re 2030, le CNPO vise 90 % de poules pondeuses en syst&egrave;me alternatifs (sol, plein air et AB) d&rsquo;ici &agrave; 2030.</p><h2>La menace des &oelig;ufs ukrainiens</h2><p>Pour atteindre cet objectif, le CNPO ambitionne de faire &eacute;merger <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/aeufs-et-souverainete-300-nouveaux-poulaillers-d-ici-a-2030" target="_blank">300 nouveaux poulaillers d&rsquo;ici &agrave; 2030</a>, &eacute;quivalant &agrave; un investissement de 300 millions d&rsquo;euros, en &eacute;vitant les zones o&ugrave; sont pr&eacute;sentes des couvoirs, dont les &eacute;pid&eacute;mies d&rsquo;IAHP ont montr&eacute; la vuln&eacute;rabilit&eacute;, et en am&eacute;liorant le maillage. Un d&eacute;fi financier mais aussi soci&eacute;tal pour le CNPO, qui estime n&eacute;cessaire de travailler sur l&rsquo;attractivit&eacute; du m&eacute;tier d&rsquo;une part et sur l&rsquo;acceptabilit&eacute; des &eacute;levages d&rsquo;autre part. Mais pas seulement. A quelques jours de la Journ&eacute;e mondiale de l&rsquo;&oelig;uf (vendredi 11 octobre), l&rsquo;interprofession s&rsquo;inqui&egrave;te des flux d&rsquo;&oelig;ufs en provenance d&rsquo;Ukraine. En 2023, les quantit&eacute;s import&eacute;es par l&rsquo;Union europ&eacute;enne ont progress&eacute; de 108 % par rapport &agrave; 2022, pour atteindre pr&egrave;s de 50.000 tonnes (&eacute;quivalent &oelig;uf coquille - teoc). De janvier &agrave; d&eacute;but septembre 2024, les importations europ&eacute;ennes en provenance d&rsquo;Ukraine ont d&eacute;j&agrave; progress&eacute; de +35 % par rapport &agrave; la m&ecirc;me p&eacute;riode 2023. &laquo;&nbsp;<em>Si les professionnels des &OElig;ufs de France sont solidaires des Ukrainiens, ils ne peuvent cependant pas accepter la concurrence d&rsquo;&oelig;ufs &agrave; bas co&ucirc;t, non soumis aux m&ecirc;mes contraintes que leurs produits et demandent le contr&ocirc;le syst&eacute;matique par les autorit&eacute;s sanitaires fran&ccedil;aises des &oelig;ufs import&eacute;s &agrave; l&rsquo;identique des contr&ocirc;les effectu&eacute;s sur les &oelig;ufs fran&ccedil;ais&nbsp;</em>&raquo;, met en garde le CNPO.</p><h2>Le taux d&rsquo;auto-approvisionnement &agrave; la hausse</h2><p>L&rsquo;interprofession a pour vigie le taux d&rsquo;auto-approvisionnement de la France. En 2023, il est remont&eacute; &agrave; 99,1% alors qu&rsquo;il avait recul&eacute; &agrave; 97% en 2022, ann&eacute;e marqu&eacute;e par un passage historique sous la barre des 100%. D&rsquo;apr&egrave;s les projections de l&rsquo;ITAVI pour 2024, il devrait poursuivre sa remont&eacute;e pour atteindre 99,7% en fin d&rsquo;ann&eacute;e, en raison du report des exportations vers le march&eacute; national. &laquo;<em>&nbsp;Il restera cependant insuffisant pour r&eacute;pondre &agrave; la croissance de la demande nationale</em>, estime le CNPO. <em>Seule une autosuffisance &agrave; 102% ou 103% permettra de r&eacute;pondre au succ&egrave;s des &oelig;ufs en France et de continuer &agrave; exporter</em>&nbsp;&raquo;.</p>


L’interprofession réitère sa volonté de construire 300 poulaillers d’ici à 2030 et de poursuivre la mutation vers des élevages alternatifs aux cages aménagées, alors que les importations, notamment d’Ukraine, constituent une menace pour la filière française.

Œufs de France : ne pas casser la dynamique

<p>David, apr&egrave;s avoir travaill&eacute; dans de grandes entreprises juridiques &agrave; Paris, a ressenti le besoin de revenir &agrave; ses racines. Il a progressivement acquis des hectares de terres et, gr&acirc;ce &agrave; la Dotation Jeune Agriculteur (DJA), a entam&eacute; une reconversion agricole. Lorraine, partageant son amour pour la campagne, a rejoint ce projet ambitieux.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/8/4/9/6289485-1-fre-FR/affdd88f934d-visuels-plein-champ-horizontal-1920-x-950-px-jpg" alt="" height="500" width="1920" /></figure>

</div>
<p><strong>FEVE a aid&eacute; David et Lorraine &agrave; stabiliser leur situation fonci&egrave;re, en facilitant l'acquisition des terres qu'ils louaient.</strong> Cette structure aide les agriculteurs &agrave; financer et d&eacute;velopper leurs projets gr&acirc;ce &agrave; des investissements citoyens. Gr&acirc;ce &agrave; l'intervention de FEVE, Lorraine a &eacute;galement pu s'installer sur l'exploitation, tout en lib&eacute;rant le couple de la pression de l'endettement. Ils peuvent maintenant&nbsp;se consacrer pleinement &agrave; la production agricole.</p><div class="citation">
    <span>"FEVE me lib&egrave;re de l&rsquo;endettement sur le foncier pour que je puisse me concentrer sur des outils productifs comme un b&acirc;timent de stockage et la partie boulangerie"</span>
</div>
<p><strong>Pratiques agro&eacute;cologiques</strong></p><p>David et Lorraine se sont engag&eacute;s dans la production de semences anciennes, comme le bl&eacute; khorasan, et la cr&eacute;ation d'un atelier paysan-boulanger. Ils trient, nettoient, moulent leur grain, et produisent du pain directement &agrave; partir de leurs r&eacute;coltes. L<strong>eur objectif est de ma&icirc;triser l'ensemble du processus, du champ &agrave; l'assiette, et d'offrir des produits finis provenant directement de leur exploitation.</strong></p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/les-guides/le-guide-de-la-transmission-en-agriculture~des-solutions-innovantes-facilitent-la-reprise-de-votre-exploitation">Des solutions innovantes facilitent la reprise de votre exploitation - Pleinchamp</a>
</aside>
<p><strong><a href="https://www.feve.co/les-feves-financees/perouti?utm_source=plein_champ&amp;utm_medium=referral&amp;utm_campaign=nouvelle_feve&amp;utm_content=perouti" target="_blank" title="">La ferme de P&eacute;routi</a></strong> offre &eacute;galement des possibilit&eacute;s d'agro-tourisme gr&acirc;ce &agrave; une maison r&eacute;nov&eacute;e en g&icirc;te. David et Lorraine souhaitent faire d&eacute;couvrir le Lot-et-Garonne et leurs pratiques agricoles durables &agrave; travers des s&eacute;jours immersifs.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/installation-reussie-pour-simon-qui-realise-son-reve-d-enfance">[T&eacute;moignage Installation] Simon r&eacute;alise son r&ecirc;ve d&rsquo;enfance gr&acirc;ce &agrave; une fonci&egrave;re solidaire - Pleinchamp</a>
</aside>
<p>Si vous aussi, vous souhaitez assurer la transmission de votre ferme,&nbsp;<strong><a href="https://www.feve.co/" target="_blank">contactez FEVE</a>.</strong></p>


David et Lorraine, juriste et infirmière de formation, se sont lancés dans une aventure agricole avec la ferme de Pérouti, située dans le Lot-et-Garonne. Leur projet de vie se concentre sur la polyculture et l'élevage en plein air, avec une conversion complète en agriculture biologique.

[Polyculture et élevage en plein air] Une installation réussie pour David et Lorraine

<p>Fabricant d&rsquo;outils frontaux pour collectivit&eacute;s, le constructeur autrichien Hydrac est &eacute;galement un sp&eacute;cialiste du chargeur frontal &agrave; usage agricole. Au dernier Agritechnica, il a pr&eacute;sent&eacute; sa nouvelle gamme SmartLine, compos&eacute;e de 8 chargeurs pour tracteurs de 50 &agrave; 240ch. La marque est d&eacute;sormais distribu&eacute;e en France par Terr&rsquo;Impulse, bas&eacute;e en Meurthe-et-Moselle.</p><h2>Positionnement premium</h2><p>Avec le retour programm&eacute; &agrave; la position d'excavation, le secouement automatique du godet ou encore pesage embarqu&eacute;, les SmartLine et leur technologie Isobus sont positionn&eacute;s dans le haut de gamme, plus encore dans la version AutoLock, qui permet d&rsquo;atteler et de d&eacute;teler l&rsquo;outil sans descendre du tracteur. Pour am&eacute;liorer la visibilit&eacute;, le relevage sur parall&eacute;logramme a &eacute;t&eacute; repens&eacute; et les flexibles hydrauliques sont d&eacute;sormais enti&egrave;rement prot&eacute;g&eacute;s &agrave; l&rsquo;int&eacute;rieur des bras. Le bloc hydraulique, y compris l'accumulateur d'amortissement de la fl&egrave;che, est contenu dans la traverse et coulisse pour tout entretien. L&rsquo;am&eacute;lioration de la cin&eacute;matique entra&icirc;ne une augmentation de 10 % de la capacit&eacute; de levage tandis que l&rsquo;angle de basculement/d&eacute;versement au godet a &eacute;t&eacute; consid&eacute;rablement accru sur toute la plage de levage. Les SmartLine sont constitu&eacute;s d&rsquo;aciers autrichiens &agrave; grains fins &agrave; haute r&eacute;sistance (jusqu&rsquo;&agrave; 700 N/mm2).</p>


La marque autrichienne propose avec la gamme SmartLine des chargeurs frontaux Isobus avec pour la version AutoLock, la connexion automatique pour l'hydraulique, l’activation de la béquille et des fonctions électriques.

Les chargeurs frontaux Hydrac distribués en France par Terr’Impulse

<p>Kiah...kiah... kiah...&nbsp;: son cri est reconnaissable entre tous et s&rsquo;av&egrave;re rapidement des plus insupportables le matin comme &agrave; la tomb&eacute;e de la nuit.</p><p>&Agrave; Marcol&egrave;s, comme dans un certain nombre de communes du d&eacute;partement, une colonie de&nbsp;choucas des tours a &eacute;lu domicile il y a un peu plus de deux ans dans le vieux bourg m&eacute;di&eacute;val avec une pr&eacute;f&eacute;rence pour l&rsquo;&eacute;glise Saint-Martin et ses abords, o&ugrave; les cavit&eacute;s sont nombreuses, lui permettant d&rsquo;y nidifier et de s&rsquo;y regrouper. <em>&ldquo;Ils aiment le patrimoine, le b&acirc;ti dense et serr&eacute;&rdquo;</em>, ironise Christian Montin, maire de la Petite cit&eacute; de caract&egrave;re.&nbsp; Labellis&eacute;e depuis peu Plus beau village de France, la commune se passerait bien de ces nouveaux arrivants dont les nuisances sonores chroniques d&eacute;passent de loin les d&eacute;cibels des bals populaires. <em>&ldquo;C&rsquo;est assez curieux, parfois ils partent, on ne les voit pas pendant quelques temps et puis ils reviennent en nombre, entre 100 et 200 peut-&ecirc;tre&rdquo;</em>, observe l&rsquo;&eacute;lu.</p><h2><strong>Gare</strong><strong> aux feux de chemin&eacute;e</strong></h2><p>Si le bruit de ce petit corvid&eacute; - qui ne croasse pas mais &eacute;met un cri &ldquo;explosif&rdquo; dixit les experts - est la premi&egrave;re des nuisances, Christian Montin met aussi en garde, en ce d&eacute;but d&rsquo;automne, les propri&eacute;taires de maisons avec chemin&eacute;e, o&ugrave; le volatil a aussi pris l&rsquo;habitude de nicher.</p><p>Avec le <strong>risque d&rsquo;incendie en cas de conduit bouch&eacute; </strong>comme cela a d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; le cas au moins &agrave; deux reprises dans le d&eacute;partement par le pass&eacute;, l&rsquo;un de ces feux de chemin&eacute;e ayant fait une victime. Et puis il y a les fientes et de possibles probl&egrave;mes sanitaires, &ldquo;mais pas plus qu&rsquo;avec les pigeons&rdquo;, reconna&icirc;t le maire.<br>Ce dernier a tap&eacute; &agrave; toutes les portes (Direction d&eacute;partementale des territoires, f&eacute;d&eacute;ration des chasseurs, pr&eacute;fecture...) pour trouver une solution &agrave; ces nuisances et occupations ind&eacute;sirables. Sans succ&egrave;s. L&rsquo;esp&egrave;ce est en effet prot&eacute;g&eacute;e strictement et consid&eacute;r&eacute;e comme <em>&ldquo;non susceptible de faire des d&eacute;g&acirc;ts&rdquo; </em>selon les textes en vigueur.</p><p>Une campagne d&rsquo;effarouchement, soumise &agrave; autorisation du pr&eacute;fet, serait envisageable, <em>&ldquo;mais il faudrait sonoriser tout le village avec du mat&eacute;riel sp&eacute;cialis&eacute;(1)&rdquo;</em>, expose, dubitatif, Christian Montin qui, avec sa casquette de pr&eacute;sident de l&rsquo;Association des maires et pr&eacute;sidents d&rsquo;EPCI du Cantal (AMF 15), a soumis &agrave; ses coll&egrave;gues concern&eacute;s l&rsquo;adoption d&rsquo;une motion dans leur commune. Une initiative qui a d&eacute;j&agrave; re&ccedil;u l&rsquo;adh&eacute;sion d&rsquo;une trentaine de municipalit&eacute;s. <em>&ldquo;Bien &eacute;videmment, il n&rsquo;est pas question d&rsquo;&eacute;radiquer le choucas de la surface de la terre, nuance l&rsquo;&eacute;lu castanha&iuml;re. Mais on voit bien qu&rsquo;on est l&agrave; &agrave; la limite des mesures de protection d&rsquo;une esp&egrave;ce dite prot&eacute;g&eacute;e qui, &agrave; un moment donn&eacute;, devient invasive, se d&eacute;veloppe et se reproduit de fa&ccedil;on exponentielle sans v&eacute;ritable pr&eacute;dateur.&rdquo;</em></p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/video-proteger-les-tournesols-des-pigeons-et-corbeaux">[Vid&eacute;o] Prot&eacute;ger les tournesols des pigeons et corbeaux - Pleinchamp</a>
</aside>
<p><strong>Effaro</strong><strong>ucher : pas si simple</strong></p><p>Contact&eacute;s, les services de la Dreal Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes confirment avoir re&ccedil;u une demande de d&eacute;rogation &agrave; la protection stricte de ce corvid&eacute; de la part de onze communes cantaliennes, de Ch&acirc;taigneraie mais pas que, ainsi que d&rsquo;un particulier. Ces demandes de d&eacute;rogation visent l&rsquo;autorisation de mesures de perturbation intentionnelle (effarouchement...), de capture ou de destruction.<em> &ldquo;Nous attendons une concertation collective avec les &eacute;lus de ces communes avant toute proc&eacute;dure&rdquo;</em>, indique Jean-Marc Salles, en charge du dossier &agrave; la Dreal Aura. Sachant que la possibilit&eacute; d&rsquo;effarouchement n&rsquo;est envisag&eacute;e que dans le cas de colonies importantes en milieu urbain via le recours &agrave; des professionnels.</p><p><em>Des fauconniers sp&eacute;cialistes de l&rsquo;effarouchement peu nombreux dans la R&eacute;gion comme dans l&rsquo;Hexagone. &ldquo;On est un peu d&eacute;muni&rdquo;</em>, conc&egrave;de M. Salles, tout en pr&eacute;cisant qu&rsquo;un diagnostic r&eacute;gional diligent&eacute; par la Dreal aupr&egrave;s de la LPO, <strong>Ligue de protection des oiseaux, a conclu &agrave; une population de choucas plut&ocirc;t stable dans Cantal et en Auvergne, avec des nuisances davantage recens&eacute;es sur les b&acirc;timents.</strong> Il invite les propri&eacute;taires &agrave; grillager les sorties de chemin&eacute;e pour emp&ecirc;cher le choucas de s&rsquo;y installer. Pour l&rsquo;heure, &agrave; Marcol&egrave;s comme ailleurs, il va donc falloir continuer &agrave; composer avec l&rsquo;aga&ccedil;ante m&eacute;lodie des &ldquo;kiah kiah...&rdquo;, une m&eacute;lodie que n&rsquo;aurait pas reni&eacute;e Alfred Hitchock...<br>Patricia Olivieri<br>(1) L&rsquo;effarouchement par diffusion de cris de certains des pr&eacute;dateurs du choucas semble avoir port&eacute; ses fruits par endroits.</p>


À Marcolès comme de nombreuses autres communes de Châtaigneraie mais pas que, le cri atypique des colonies de choucas des tours n’en finit pas d’exaspérer les habitants.

Choucas des tours : le trop plein de décibels

<p>Une journ&eacute;e durant laquelle l&rsquo;actualit&eacute; et en particulier la FCO a occup&eacute; une place de choix. <strong>C&rsquo;&eacute;tait l&rsquo;effervescence le 18&nbsp;septembre au matin sur le site de la ferme exp&eacute;rimentale du Mourier o&ugrave; 19 &eacute;tablissements d&rsquo;enseignement agricole de toute la R&eacute;gion &eacute;taient r&eacute;unis pour les Rencontres du CIIRPO.</strong></p><p>Chaque ann&eacute;e, c&rsquo;est d&eacute;sormais un passage oblig&eacute; pour les lyc&eacute;es agricoles qui emm&egrave;nent leurs &eacute;l&egrave;ves &agrave; la d&eacute;couverte de la production ovine lors d&rsquo;une journ&eacute;e coorganis&eacute;e par le CIIRPO et le comit&eacute; r&eacute;gional Innovin.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Les dix-sept ateliers mis en place ont accueilli les groupes de jeunes autour de th&egrave;mes vari&eacute;s&nbsp;: l&rsquo;installation, le salariat, le p&acirc;turage, la surveillance par drone, les nouvelles technologies en &eacute;levage, l&rsquo;&eacute;levage durable ou encore le sanitaire.</p>
</aside>
<p>Sur ce dernier sujet, la FCO qui s&eacute;vit actuellement a bien &eacute;videmment &eacute;t&eacute; abord&eacute;e. <em>&laquo;&thinsp;Aborder la question sanitaire est une habitude pour nous et pour cela nous nous appuyons sur le GDS&nbsp;23 et la f&eacute;d&eacute;ration r&eacute;gionale des GDS</em>, explique Guillaume Metz pr&eacute;sident d&rsquo;Innovin. On y aborde les questions de pr&eacute;vention et de bios&eacute;curit&eacute;. C&rsquo;est encore plus important actuellement et nous insistons particuli&egrave;rement sur la pr&eacute;vention. Quand arrivent des difficult&eacute;s sanitaires, il ne faut pas rester seul. La fili&egrave;re ovine est une grande famille et tous les acteurs doivent r&eacute;pondre pr&eacute;sents&thinsp;&raquo;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/crises-sanitaires-et-autres-les-premieres-annonces-d-annie-genevard">Crises sanitaires : les premi&egrave;res annonces d&rsquo;Annie Genevard - Pleinchamp</a>
</aside>
<p>Au-del&agrave; des messages pass&eacute;s aux lyc&eacute;ens, Guillaume Metz profite de l&rsquo;&eacute;v&eacute;nement pour adresser un appel aux pouvoirs publics. <em>&laquo;&thinsp;Il faut vacciner au plus vite et pour cela nous appelons l&rsquo;&Eacute;tat &agrave; &ecirc;tre r&eacute;actif pour que des vaccins soient disponibles pour tous et dans tout le pays, reprend l&rsquo;&eacute;leveur ovin. Il y va de la survie de l&rsquo;&eacute;levage herbivore, de notre souverainet&eacute; alimentaire, de nos paysages</em>&hellip; Dans un second temps, l&rsquo;Europe doit &eacute;galement mettre des soutiens en place. Pour garantir la s&eacute;curit&eacute; sanitaire, l&rsquo;Union Europ&eacute;enne devrait se doter d&rsquo;un dispositif de veille sanitaire, or aujourd&rsquo;hui il n&rsquo;en existe pas. Nous appelons aussi les collectivit&eacute;s &agrave; &ecirc;tre au plus pr&egrave;s des &eacute;leveurs dans cette crise. Elle doit &ecirc;tre v&eacute;cue collectivement. R&eacute;armer l&rsquo;&eacute;levage apr&egrave;s, le monde agricole sait faire mais avant il faut une aide et pas seulement financi&egrave;re. C&rsquo;est d&rsquo;un plan Marshall dont nous avons besoin&thinsp;!&thinsp;&raquo;. Revenant sur les Rencontres du <strong><a href="https://www.pleinchamp.com/nos-partenaires/ciirpo-ferme-d-innovation-et-de-recherche-le-mourier" target="_blank" title="">CIIRPO</a></strong> alors que des groupes d&rsquo;&eacute;l&egrave;ves se croisent sans discontinuer, le pr&eacute;sident d&rsquo;Innovin sourit&nbsp;: &laquo;&thinsp;voir autant de jeunes motiv&eacute;s et int&eacute;ress&eacute;s dans le climat actuel, cela donne le sourire quand m&ecirc;me&thinsp;&raquo;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/sommet-de-l-elevage-2024-vaccins-risques-et-aides-les-eleveurs-exigent-des-reponses-claires">[Sommet de l'&eacute;levage 2024] Vaccins, risques et aides : les &eacute;leveurs exigent des r&eacute;ponses claires - Pleinchamp</a>
</aside>
<p>&nbsp;</p>


Plus de 700 élèves de lycée agricole étaient réunis au Centre Interrégional d'Information et de Recherche en Production Ovine (CIIRPO) le 18 septembre pour une journée de découverte de la production ovine.

Rencontres du CIIRPO : l’importance du sanitaire en lumière pour 700 élèves

<p>Apr&egrave;s la race normande et, alternance oblige entre race &agrave; laiti&egrave;re et race &agrave; viande, c&rsquo;est la race limousine qui sera &agrave; l&rsquo;affiche (et sur les billets) du prochain Salon de l&rsquo;agriculture, ont fait savoir ses organisateurs ce 8 octobre. Grande habitu&eacute;e du Salon, la Limousine est pr&eacute;sente chaque ann&eacute;e au Concours g&eacute;n&eacute;ral agricole, depuis sa participation &agrave; la premi&egrave;re &eacute;dition en 1870. Reconnaissable &agrave; sa robe froment vif, c&rsquo;est une race &agrave; viande de grand format, &eacute;galement reconnue pour son &eacute;quilibre entre qualit&eacute;s maternelles et qualit&eacute;s bouch&egrave;res. Fa&ccedil;onn&eacute;e au fil des si&egrave;cles par sa r&eacute;gion natale &agrave; dominante herbag&egrave;re &ndash; le Limousin (aujourd&rsquo;hui int&eacute;gr&eacute; &agrave; la Nouvelle-Aquitaine), elle est appr&eacute;ci&eacute;e pour son grain tr&egrave;s fin, son onctuosit&eacute; et sa jutosit&eacute;. Elle est la premi&egrave;re &agrave; avoir d&eacute;croch&eacute; le label rouge en race bovine.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/1/9/2/6362913-1-fre-FR/b048dede9115-oreillette-jpg" alt="En f&eacute;vrier dernier, Oreillette avait assist&eacute; &agrave; une inauguration mouvement&eacute;e du Salon de l&rsquo;agriculture" height="1402" width="2410" /><figcaption>En f&eacute;vrier dernier, Oreillette avait assist&eacute; &agrave; une inauguration mouvement&eacute;e du Salon de l&rsquo;agriculture</figcaption></figure>

</div>
<h2>La vache &eacute;g&eacute;rie d&eacute;voil&eacute;e en novembre</h2><p>La Limousine est la 2<sup>&egrave;me</sup> race allaitante fran&ccedil;aise avec 1,1 million de m&egrave;res, pr&eacute;sentes dans 30.000 &eacute;levages. La race est &eacute;lev&eacute;e dans 80 pays &agrave; travers les 5 continents, faisant d&rsquo;elle la premi&egrave;re race &agrave; viande &agrave; l&rsquo;export. Il faudra attendre le mois prochain pour conna&icirc;tre le nom de la vache &eacute;g&eacute;rie, qui succ&eacute;dera &agrave; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/sia-2024-lucie-une-fierte-encore-plus-grande-qu-oreillette" target="_blank">Oreillette</a> (Normande, 2024), <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/en-gaec-se-detacher-du-patrimonial-pour-favoriser-l-integration-d-un-associe-exterieur" target="_blank">Ovalie</a> (Salers, 2023), Neige (Abondance, 2022), Id&eacute;ale (Charolaise, 2020), Imminence (Bleu du Nord, 2019)&hellip;</p>


Après la Normande en 2024, c’est une race à viande qui aura les honneurs du prochain Salon de l’agriculture, programmé du 22 février au 2 mars prochain. La vache égérie sera dévoilée en novembre.

La Limousine, race égérie du Salon de l’agriculture 2025

<p>351 mm au Ballon de Servance (1213 m - Haute-Sa&ocirc;ne), soit 2,5 fois la normale d&rsquo;un mois de septembre, 333 mm &agrave; Gavarnie (1410 m - Hautes-Pyr&eacute;n&eacute;es), soit plus de 3 fois la normale, 364 mm &agrave; &Eacute;gletons (Corr&egrave;ze), soit plus de 3 fois la normale, 234 mm &agrave; Fr&eacute;jus (Var), soit plus de 3 fois la normale, 190 mm &agrave; Oletta (Haute-Corse), soit pr&egrave;s de 4 fois la normale&nbsp;: ce sont quelques-uns des cumuls pluviom&eacute;triques relev&eacute;s par M&eacute;t&eacute;o-France au mois de septembre 2024, marqu&eacute; par une pluviom&eacute;trie exc&eacute;dentaire sur la quasi-totalit&eacute; du pays.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/meteo-quelles-sont-les-previsions-pour-debut-octobre-2024-la-chronique-de-nicolas-le-friant-expert-meteo" target="_blank" title="">M&eacute;t&eacute;o : quelles sont les pr&eacute;visions pour d&eacute;but octobre 2024 ? La chronique de Nicolas Le Friant, expert m&eacute;t&eacute;o</a>
</aside>
<p>Avec un exc&eacute;dent pluviom&eacute;trique de pr&egrave;s de 60 % par rapport aux normales 1991-2020 (119 mm), septembre 2024 devient le mois de septembre le plus arros&eacute; depuis 25 ans (septembre 1999 : 130 mm, soit + 72 %).</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/2/5/2/6362522-1-fre-FR/023cdb363247-pluies-png" alt="Pluies&nbsp;: &eacute;carts &agrave; la moyenne de r&eacute;f&eacute;rence 1991-2020 (Source&nbsp;: M&eacute;t&eacute;o-France)" height="1026" width="1738" /><figcaption>Pluies&nbsp;: &eacute;carts &agrave; la moyenne de r&eacute;f&eacute;rence 1991-2020 (Source&nbsp;: M&eacute;t&eacute;o-France)</figcaption></figure>

</div>
<p>R&eacute;sultat&nbsp;: depuis janvier 2024, le cumul pluviom&eacute;trique d&eacute;passe d&rsquo;ores et d&eacute;j&agrave; le cumul moyen annuel (normales 1991-2020) dans certaines villes, comme Paris (660 mm depuis janvier 2024, contre 634 mm de cumul annuel moyen, Strasbourg (669 mm contre 636 mm), Nice (850 mm contre 791 mm), Le Mans (761 mm contre 693 mm), Clermont-Ferrand (588 mm contre 563 mm, Saint-Nazaire (848 mm, contre 792 mm). Seuls le sud de la Bretagne, le Languedoc et le Roussillon pr&eacute;sentent une pluviom&eacute;trie d&eacute;ficitaire, qui atteint <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/plaine-du-roussillon-le-niveau-des-nappes-phreatiques-historiquement-bas-quelles-consequences-pour-ce-territoire" target="_blank">-30 % sur les Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales</a>.</p><h2>Temp&eacute;ratures de saison, avec deux &eacute;pisodes de fraicheur</h2><p>C&ocirc;t&eacute; temp&eacute;rature, septembre 2024 est proche de la normale &agrave; l'&eacute;chelle du pays avec -0,3&deg;C rapport aux valeurs de r&eacute;f&eacute;rence 1991-2020. En revanche, avec une anomalie de 1&deg;C en dessous des valeurs de saison (-1,2&deg;C), les temp&eacute;ratures maximales laissent une sensation tr&egrave;s fra&icirc;che.&nbsp;Septembre 2024 a connu deux &eacute;pisodes de fra&icirc;cheur, en milieu et en toute fin de mois, ce qui contraste avec septembre 2023, qui a &eacute;t&eacute; le mois de septembre le plus chaud jamais enregistr&eacute; depuis le d&eacute;but des mesures en 1900 (+3.6&deg;C). Aussi, au cours des six derni&egrave;res ann&eacute;es (2018 &agrave; 2023), chaque mois de septembre affichait une temp&eacute;rature moyenne au-dessus des normales de saison.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/8/6/2/6362682-1-fre-FR/ac6b02b96407-temperature-png" alt="Temp&eacute;rature moyenne du 1er au 29 septembre (normale 1991-2020) (Source : M&eacute;t&eacute;o-France)" height="878" width="1426" /><figcaption>Temp&eacute;rature moyenne du 1er au 29 septembre (normale 1991-2020) (Source : M&eacute;t&eacute;o-France)</figcaption></figure>

</div>
<h2>Un soleil &agrave; nouveau timide</h2><p>En lien avec les pluies r&eacute;currentes, l&rsquo;ensoleillement a &eacute;t&eacute; d&eacute;ficitaire sur le pays (-20 %). Le soleil a &eacute;t&eacute; particuli&egrave;rement peu pr&eacute;sent sur le Massif Central et le nord des Alpes (-30 %). &nbsp;Depuis le d&eacute;but de l&rsquo;ann&eacute;e, seuls les mois de janvier et ao&ucirc;t ont eu un ensoleillement plus g&eacute;n&eacute;reux que la normale 1991-2020.</p>


Avec 119 mm et un excédent pluviométrique de près de 60 % par rapport aux normales 1991-2020, septembre 2024 devient le mois de septembre le plus arrosé depuis 1999 et ses 130 mm, selon Météo-France.

En 2024, un mois de septembre le plus pluvieux depuis 25 ans

<p style="text-align:justify;"><strong><a href="https://smartlink.ausha.co/cultiver-l-avenir" target="_blank" title="Ecouter sur https://smartlink.ausha.co/cultiver-l-avenir">Ecouter le podcast ici</a></strong><a href=""><strong>&nbsp;</strong></a><a href="https://smartlink.ausha.co/cultiver-l-avenir" target="_blank">https://smartlink.ausha.co/cultiver-l-avenir</a></p><p style="text-align:justify;">S&rsquo;il est en partie responsable du changement climatique et de l&rsquo;effondrement de la biodiversit&eacute;, le secteur agricole est l&rsquo;un des premiers &agrave; en subir les impacts. Les agriculteurs doivent composer avec des al&eacute;as climatiques de plus en plus fr&eacute;quents et de plus en plus extr&ecirc;mes, ayant des cons&eacute;quences sur l&rsquo;ensemble de leur production. L&rsquo;agriculture biologique, bien que plus r&eacute;siliente gr&acirc;ce &agrave; ses pratiques reposant davantage sur la diversification des cultures et l&rsquo;alliance avec la biodiversit&eacute;, doit &eacute;galement s&rsquo;adapter.&nbsp;</p><p style="text-align:justify;">Comment stocker du carbone dans ses sols, faire face &agrave; la s&eacute;cheresse, prot&eacute;ger la biodiversit&eacute; en pr&eacute;servant les haies ou en se diversifiant, ou encore comment concevoir son syst&egrave;me autour de la qualit&eacute; du sol ? Que faire face aux &eacute;pisodes de canicules suivis d&rsquo;&eacute;pisodes de gel pr&eacute;coce&nbsp;?</p><h2 style="text-align:justify;"><strong>Le collectif au service de l&rsquo;adaptation des fermes</strong></h2><p style="text-align:justify;">Depuis 1978, les conseiller&middot;es du r&eacute;seau FNAB, au travers de ses <a href="https://www.fnab.org/notre-reseau/" target="_blank">groupements locaux</a>, accompagnent ses adh&eacute;rent&middot;es dans l&rsquo;am&eacute;lioration continue de leurs pratiques. En fonction des besoins de chaque ferme, cet accompagnement peut prendre la forme de formations (agronomique, technique, r&egrave;glementaire, sociale&hellip;), de diagnostics (biodiversit&eacute;, climat, &hellip;), de groupes d&rsquo;&eacute;changes entre pairs, notamment des GIEE (groupements d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;ts &eacute;conomiques et environnementaux) ou groupes DEPHY.</p><p style="text-align:justify;"><strong>Une immersion sur des fermes bio des quatre coins de la France </strong></p><p style="text-align:justify;">Lanc&eacute; en 2023 par la FNAB avec <strong><a href="https://www.produire-bio.fr/articles-pratiques/climat-la-bio-lance-son-podcast-cultiver-lavenir/" target="_blank">4 &eacute;pisodes</a></strong> autour de l&rsquo;adaptation au changement climatique, le podcast &laquo;&nbsp;Cultiver l&rsquo;Avenir&nbsp;&raquo;, soutenu par l&rsquo;<strong><a href="https://www.ofb.gouv.fr/" target="_blank">Office Fran&ccedil;ais de la Biodiversit&eacute;</a></strong> et le Minist&egrave;re de la Transition Ecologique et de la Coh&eacute;sion des Territoires, revient avec 6 nouveaux &eacute;pisodes int&eacute;grant en plus les enjeux de pr&eacute;servation de la biodiversit&eacute; sur les fermes.</p><p style="text-align:left;">Du Doubs aux Hautes-Alpes en passant par le Morbihan, les Pyr&eacute;n&eacute;es Orientales, le Puy-de-D&ocirc;me, la Somme et la Mayenne, nous partons &agrave; la rencontre d&rsquo;agriculteurs et agricultrices bio qui adaptent leurs pratiques pour faire face aux al&eacute;as climatiques et favoriser la biodiversit&eacute; sur leur ferme.</p><p style="text-align:left;">Ils s&rsquo;appellent Marion, Fran&ccedil;ois, Damien, Gonzague, K&eacute;vin, Sophie, B&eacute;n&eacute;dicte, Germain, Carmen et Martin, et ils vous font part de leurs r&eacute;flexions, des difficult&eacute;s rencontr&eacute;es et des solutions qu&rsquo;ils ont mis en place sur leur ferme.</p><div class="citation">
    <span>"&ldquo;Notre objectif c&rsquo;est vraiment de mettre toutes les cartes possibles sur la table pour que la ferme, dans 30 ans, elle soit encore viable et vivable pour les g&eacute;n&eacute;rations futures.&rdquo; &ndash; B&eacute;n&eacute;dicte, &eacute;leveuse en Ille-et-Vilaine."</span>
</div>
        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/0/7/4/6354705-1-fre-FR/20ab857f3d63-tournage-chez-benedicte-eleveuse-en-ile-et-vilaine-credit-fnab-jpg" alt="Cr&eacute;dit FNAB" height="520" width="780" /><figcaption>Tournage chez B&eacute;n&eacute;dicte &eacute;leveuse en Ile - et - Vilaine</figcaption></figure>

</div>
<h2><strong>Des probl&eacute;matiques qui peuvent &ecirc;tre tr&egrave;s diff&eacute;rentes d&rsquo;un endroit ou d&rsquo;une production &agrave; une autre</strong></h2><p style="text-align:justify;">Acc&egrave;s et gestion de l&rsquo;eau en mara&icirc;chage et en viticulture, gestion des infrastructures agroenvironnementales et diversification / r&eacute;duction de la taille des parcelles ou encore qualit&eacute; des sols, &laquo;&nbsp;Cultiver l&rsquo;Avenir&nbsp;&raquo; a souhait&eacute; illustrer de grands enjeux en donnant la parole &agrave; diff&eacute;rents types de fermes pour donner diff&eacute;rents points de vue.</p><p style="text-align:justify;">Si chaque &eacute;pisode porte un regard plus pouss&eacute; sur une th&eacute;matique pr&eacute;cise, ils sont &agrave; chaque fois l&rsquo;occasion d&rsquo;&eacute;changer sur de nombreuses initiatives mises en place par les fermes rencontr&eacute;es.</p><p style="text-align:justify;"><em>&laquo;&nbsp;En plus de prot&eacute;ger de l&rsquo;ass&egrave;chement, mon objectif &eacute;tait de donner au sol la capacit&eacute; de plus retenir d&rsquo;eau, parce que j&rsquo;ai un sol avec tr&egrave;s, tr&egrave;s peu d&rsquo;argile&nbsp;&raquo; </em>explique K&eacute;vin, mara&icirc;cher bio dans le Puy-de-D&ocirc;me, que l&rsquo;on rencontre dans le premier &eacute;pisode. Il explique alors comment il travaille sur le taux de mati&egrave;re organique dans ses sols et ses techniques pour &eacute;viter le soleil en grande p&eacute;riode de s&eacute;cheresse ou encore le travail en collectif men&eacute; avec son GIEE, gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;accompagnement de Bio 63, qui leur a permis d&rsquo;explorer diff&eacute;rentes techniques d&rsquo;adaptation.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/1/7/4/6354715-1-fre-FR/2afb9a74daa7-tournage-chez-kevin-dans-le-puy-de-dome-credit-fnab-jpg" alt="cr&eacute;dit FNAB" height="541" width="1114" /><figcaption>Tournage chez K&eacute;vin, dans le Puy-de-D&ocirc;me</figcaption></figure>

</div>
<p><strong>Un podcast agricole, mais accessible au plus grand nombre</strong></p><p style="text-align:justify;">&laquo;&nbsp;Cultiver l&rsquo;Avenir&nbsp;&raquo; s&rsquo;adresse en priorit&eacute; &agrave; un public professionnel agricole&nbsp;(agriculteurs et agricultrices mais aussi salari&eacute;s agricoles et conseillers/techniciens) mais pourra &eacute;galement int&eacute;resser tout&middot;e citoyen&middot;ne sensible &agrave; ces sujets.</p><p style="text-align:justify;"><strong>Pour en savoir plus&nbsp;: <a href="http://www.produire-bio.fr" target="_blank">www.produire-bio.fr</a></strong></p><p style="text-align:justify;">&nbsp;</p>


[Podcast] Comment faire face à la sécheresse, protéger la biodiversité en préservant les haies ou encore concevoir son système autour de la qualité du sol ? Le podcast « Cultiver l’Avenir » vous emmène à la rencontre de fermes bio qui adaptent leurs pratiques pour préserver la biodiversité et faire face au changement climatique.

Climat et biodiversité : à la rencontre d’agriculteurs bio qui s’adaptent

<h2><strong>Une</strong><strong> d&eacute;marche collective pour un avenir durable</strong></h2><p><strong>En Dordogne, les CUMA s'illustrent dans la valorisation du bois d&eacute;p&eacute;rissant en plaquettes foresti&egrave;res pour alimenter des chaufferies collectives.</strong>75 chaufferies collectives fonctionnent gr&acirc;ce &agrave; la valorisation de pr&egrave;s de 30 000 tonnes de bois &eacute;nergie, destin&eacute;es &agrave; chauffer des b&acirc;timents communaux, des EHPAD et des coll&egrave;ges. Parmi ces 30 000 tonnes, 12 000 tonnes sont produites par les CUMA, un t&eacute;moignage de leur engagement en faveur de l&rsquo;&eacute;conomie locale et du d&eacute;veloppement durable.&nbsp;</p><figure  style="text-align: center;">
    <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/oUwKSNYmtRU?autoplay=0"
            frameborder="0"></iframe>
    <figcaption> 1:34 En cours de lecture &Agrave; regarder plus tard Ajouter &agrave; la file d&#039;attente Le bois, source d&#039;&eacute;nergie renouvelable</figcaption>
</figure>
<p>Les CUMA de Dordogne ont &eacute;t&eacute; des pr&eacute;curseurs dans l&rsquo;utilisation du bois &eacute;nergie, contribuant activement &agrave; son d&eacute;veloppement. <strong>Avec l&rsquo;appui financier du Conseil D&eacute;partemental de la Dordogne, de l&rsquo;ADEME et de la R&eacute;gion Nouvelle-Aquitaine, elles ont su structurer une fili&egrave;re locale efficace et durable.</strong> Cette dynamique permet de valoriser une ressource naturelle tout en r&eacute;duisant l'empreinte carbone des collectivit&eacute;s et des entreprises agricoles.</p><p>Gr&acirc;ce aux initiatives des CUMA et &agrave; l&rsquo;engagement des collectivit&eacute;s locales, la fili&egrave;re bois &eacute;nergie ne cesse de cro&icirc;tre, offrant des solutions concr&egrave;tes pour un avenir plus durable. Pour plus d'informations ou pour &ecirc;tre accompagn&eacute; dans vos projets de bois &eacute;nergie, n'h&eacute;sitez pas &agrave; <a href="https://nouvelle-aquitaine.cuma.fr/contacter-une-federation/" target="_blank" title="">contacter votre F&eacute;d&eacute;ration des CUMA de proximit&eacute;</a>.</p><p>D&eacute;couvez les&nbsp;<a href="https://nouvelle-aquitaine.cuma.fr/actualites/" target="_blank" title="">actualit&eacute; des Cuma de Nouvelle Aquitaine </a>sur notre site internet.</p>


Le bois énergie, première source d'énergie renouvelable en France, joue un rôle crucial dans la transition écologique du pays. Abondant, local, et durable, il permet de renforcer l'indépendance énergétique et de développer l’emploi local.

[vidéo] Le bois, une énergie renouvelable au cœur de la transition énergétique

<p>&laquo;&nbsp;<em>Compte tenu du caract&egrave;re novateur du RDUE, du calendrier rapide et de la diversit&eacute; des parties prenantes internationales concern&eacute;es, la Commission consid&egrave;re qu'un&nbsp;d&eacute;lai suppl&eacute;mentaire de 12 mois pour la mise en place progressive du syst&egrave;me est&nbsp;une&nbsp;solution &eacute;quilibr&eacute;e pour aider les op&eacute;rateurs du monde entier &agrave; assurer une mise en &oelig;uvre sans heurts d&egrave;s le d&eacute;part</em>&nbsp;&raquo;&nbsp;: telle est la justification fournie par la Commission europ&eacute;enne pour d&eacute;caler au<strong>&nbsp;</strong>30&nbsp;d&eacute;cembre 2025 pour les grandes entreprises et au 30 juin 2026 pour les micro et petites entreprises l&rsquo;entre en application du r&egrave;glement europ&eacute;en contre la d&eacute;forestation et la d&eacute;gradation des for&ecirc;ts, &eacute;quivalant &agrave; un report d&rsquo;un an. La d&eacute;cision doit encore &ecirc;tre avalis&eacute;e par le Parlement et le Conseil europ&eacute;en.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/soja-non-deforestant-les-fabricants-d-aliment-dans-l-expectative" target="_blank" title="">Soja non d&eacute;forestant : les fabricants d&rsquo;aliment dans l&rsquo;expectative</a>
</aside>
<p>Publi&eacute; au Journal officiel de l&rsquo;UE le 9 juin 2023, le r&egrave;glement (UE) 2023/1115, vise &agrave; interdire la mise sur le march&eacute; ou l&rsquo;exportation depuis le march&eacute; europ&eacute;en de produits ayant contribu&eacute; &agrave; la d&eacute;forestation ou &agrave; la d&eacute;gradation des for&ecirc;ts apr&egrave;s le 31 d&eacute;cembre 2020.</p><h2>Soja, b&oelig;uf, caf&eacute;&hellip;</h2><p>Le champ d&rsquo;application du texte couvre sept commodit&eacute;s que sont le caf&eacute;, le cacao, le caoutchouc, l'huile de palme, le soja, le&nbsp;b&oelig;uf et le bois, ainsi que certains produits d&eacute;riv&eacute;s comme le cuir, le charbon de bois, le papier imprim&eacute;. Le r&egrave;glement demande aux entreprises concern&eacute;es (op&eacute;rateurs et commer&ccedil;ants tels que d&eacute;finis &agrave; l&rsquo;article 2 du r&egrave;glement) de garantir que les produits qu&rsquo;elles exportent, mettent sur le march&eacute; ou mettent &agrave; disposition sur le march&eacute; comportent un risque nul ou n&eacute;gligeable de d&eacute;forestation. Elles devront notamment g&eacute;olocaliser l&rsquo;origine des produits jusqu&rsquo;aux parcelles de production.</p><h2>La Coop&eacute;ration agricole satisfaite</h2><p>Dans un communiqu&eacute;, La Coop&eacute;ration agricole (LCA) salue &laquo;&nbsp;<em>l'approche pragmatique</em>&nbsp;&raquo; adopt&eacute;e par la Commission. &laquo;&nbsp;<em>A trois mois de l&rsquo;&eacute;ch&eacute;ance, les incertitudes qui entouraient la mise en &oelig;uvre du r&egrave;glement EUDR cr&eacute;aient une situation dangereuse pour les &eacute;leveurs, les coop&eacute;ratives et leurs fournisseurs, particuli&egrave;rement en ce qui concerne l'approvisionnement en soja ou la production de viande bovine</em>&nbsp;&raquo;. LCA rappelle que les importateurs et les fournisseurs avaient suspendu leurs cotations de tourteaux de soja, ingr&eacute;dient cl&eacute; pour l'alimentation des animaux dans toutes les fili&egrave;res, laissant les fabricants d'aliments pour animaux d'&eacute;levage &laquo;&nbsp;<em>dans une situation incertaine, avec des informations limit&eacute;es sur les volumes disponibles</em>&nbsp;&raquo;. LCA pr&eacute;cise que &laquo;&nbsp;<em>ce d&eacute;lai ne constitue en rien un renoncement aux engagements en faveur d'une alimentation animale et de fili&egrave;res &laquo;&nbsp;z&eacute;ro d&eacute;forestation&nbsp;&raquo; et durables, d&eacute;j&agrave; en cours au sein de la fili&egrave;re&nbsp;</em>&raquo;.</p>


Sous réserve de l’approbation du Parlement et du Conseil européen, la Commission européenne reporte au 30 décembre 2025 l’entrée en vigueur du règlement RDUE, qui concerne notamment la viande bovine et le soja.

Vos résultats de recherche

Tous les résultats (17210)

Les actualités (17177)

L'agenda (12)

Les outils (6)

Les guides (15)