<p>Grande r&eacute;gion productrice de fruits et l&eacute;gumes, la Nouvelle-Aquitaine ne figure pourtant pas en t&ecirc;te de classement en ce qui concerne la consommation.&nbsp;</p><p><strong>Avec 830&thinsp;000 tonnes de fruits et l&eacute;gumes frais r&eacute;colt&eacute;s chaque ann&eacute;e la Nouvelle-Aquitaine peut se targuer d&rsquo;&ecirc;tre le potager de la France.</strong></p><p>Premi&egrave;re r&eacute;gion productrice d&rsquo;asperges, de carottes, de fraises, de kiwis et de noisettes, elle occupe la seconde place du podium,&nbsp;pour la production de tomates, aubergines, framboises, noix et ch&acirc;taignes et la 3e place pour les melons, courges, citrouilles, potirons et prunes.<br>Pour autant, les n&eacute;o-aquitains ne sont pas de grands consommateurs de fruits et l&eacute;gumes. Si<strong> la premi&egrave;re r&eacute;gion fran&ccedil;aise o&ugrave; la consommation de fruits et l&eacute;gumes frais est la plus &eacute;lev&eacute;e est Provence-Alpes-C&ocirc;te-d&rsquo;Azur avec 192&thinsp;kg par m&eacute;nage et par an</strong>,</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>la Nouvelle-Aquitaine n&rsquo;arrive qu&rsquo;en septi&egrave;me position avec 158&thinsp;kg achet&eacute;s en moyenne chaque ann&eacute;e.</p>
</aside>
<p>Parmi les raisons invoqu&eacute;es, le niveau de vie annuel des n&eacute;o-aquitains&nbsp;(25&thinsp;447&thinsp;&euro;), plus faible que la moyenne nationale&nbsp;(28&thinsp;447&thinsp;&euro;).</p><p>Ainsi, <strong>la d&eacute;pense annuelle des m&eacute;nages pour l'achat de fruits et l&eacute;gumes frais est en moyenne de 403&thinsp;&euro; en Nouvelle-Aquitaine contre plus de 500&thinsp;&euro; en &Icirc;le-de-France ou en PACA</strong>. Dans tout l'Hexagone, les portions de fruits et l&eacute;gumes consomm&eacute;s par jour demeurent inf&eacute;rieures aux recommandations du Plan National Nutrition Sant&eacute; pour les enfants comme pour les adultes.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Pour favoriser la consommation, Interfel multiplie les actions en direction du grand public. Une campagne de communication nationale baptis&eacute;e Fra&icirc;ch&rsquo;force qui s&#039;appuie notamment sur des animations p&eacute;dagogiques est sur le point d&#039;&ecirc;tre lanc&eacute;e.</p>
</aside>
<p><strong>Des di&eacute;t&eacute;ticiens seront pr&eacute;sents lors de nombreuses manifestations de cette fin d'ann&eacute;e </strong>tel que La ferme s'invite &agrave; Poitiers les 9, 10 et 11&nbsp;novembre prochains ou les Gastronomades les 29, 30&nbsp;novembre et le 1er d&eacute;cembre &agrave; Angoul&ecirc;me. Ils proposeront &eacute;galement leurs animations dans les restaurants scolaires et centres de loisirs &agrave; Gradignan, Dax, ou encore Boisseuil.</p><p>Enfin une nouvelle version du site <strong><a href="https://www.interfel.com/actualites/campagne/la-nouvelle-campagne-jamais-trop-econome/" target="_blank" title="">web www.j'aime trop &eacute;conome.fr</a></strong> est d&egrave;s &agrave; pr&eacute;sent disponible avec des menus propos&eacute;s chaque semaine &agrave; base de fruits et de l&eacute;gumes de saison et la possibilit&eacute; d'&eacute;tablir une liste de courses en fonction du nombre de personnes du foyer.</p>


Un défi à relever pour le comité régional de l’interprofession des fruits et légumes (INTERFEL)

Fruits et légumes en Nouvelle-Aquitaine, une consommation plus faible qu’ailleurs

<p>En effet, <strong>celle-ci dispara&icirc;tra &agrave; la fin de l'ann&eacute;e au profit de la cr&eacute;ation des "Producteurs de la Marche",</strong> <strong>nouvelle coop&eacute;rative</strong> qui rassemblera les forces de Celmar et de CCBE.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Cette derni&egrave;re vente a &eacute;t&eacute; une r&eacute;ussite&nbsp;: la pluie aidant, le public est venu nombreux et la totalit&eacute; des veaux pr&eacute;sents a &eacute;t&eacute; vendue.</p>
</aside>
<p>&nbsp;Il y a toutefois eu un b&eacute;mol de taille&nbsp;: la totalit&eacute; des veaux s&eacute;lectionn&eacute;s n'ont pas pu &ecirc;tre pr&eacute;sent&eacute;s en raison des contraintes administratives li&eacute;es &agrave; la situation sanitaire.</p><h2>De belles ench&egrave;res</h2><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Les 20 veaux propos&eacute;s dans le ring ont tous rencontr&eacute; un beau succ&egrave;s, particuli&egrave;rement chez les adh&eacute;rents Celmar, ils sont partis pour une moyenne de 5&thinsp;900&nbsp;euros, un record.</p>
</aside>
<p><strong>La plus forte ench&egrave;re a &eacute;t&eacute; remport&eacute;e par Ultime, pr&eacute;sent&eacute; par le Gaec Aucomte et fils (Arnac-la-Poste, 87)</strong>.</p><p>Ce veau de tout juste un an est de type mixte grandissant, avec un bassin exceptionnel et une bonne rectitude de dessus. Son ascendance r&eacute;v&egrave;le de grandes qualit&eacute;s laiti&egrave;res, avec des parents qualifi&eacute;s RR. <strong>Ce bel animal part chez l&rsquo;EARL du Mas Jude, l&rsquo;EARL Lauzelle et le Gaec Lavergne (&eacute;leveurs de la Haute-Vienne) pour 8&thinsp;600&thinsp;&euro;</strong></p><p><strong>La deuxi&egrave;me ench&egrave;re </strong>a &eacute;t&eacute; remport&eacute;e par Ulrich&nbsp;P, issu de chez Thomas Letessier (Montchevrier, 36). Il s'agit un homozygote sans cornes &agrave; v&ecirc;lage facile, avec un tr&egrave;s beau quartier arri&egrave;re et un bon travers. <strong>Sa docilit&eacute; a &eacute;galement s&eacute;duit le Gaec Arvis de Saint-Frion (23) qui l'a ramen&eacute; pour 7&thinsp;500&nbsp;euros.</strong></p><h2>La barre vid&eacute;e</h2><p><strong>Du c&ocirc;t&eacute; des veaux vendus</strong> sous pli cachet&eacute;, tous sont &eacute;galement partis. <strong>La moyenne des prix s'est &eacute;tablie &agrave; 4&thinsp;400&nbsp;euros, avec un maximum &agrave; 6&thinsp;712&thinsp;&euro;.</strong> Cette ench&egrave;re maximum a &eacute;t&eacute; remport&eacute;e par Ultrabeau, n&eacute; au Gaec de la Pierre Folle (Saint-Plantaire). Gr&acirc;ce &agrave; sa belle ascendance, ce veau de pile un an propose de la puissance et de la longueur et un travers exceptionnel. Achet&eacute; par l&rsquo;EARL Maillochon (36)</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    Si vous &ecirc;tes int&eacute;ress&eacute;s par un des 6 animaux qui n'ont pu &ecirc;tre visibles &agrave; Malonze, ne tardez pas &agrave; contacter le service repro de la Celmar : 05&nbsp;55&nbsp;63&nbsp;92&nbsp;41.
</aside>
<p>&nbsp;</p>


Jeudi 26 septembre a eu lieu la toute dernière vente de taureaux reproducteurs de la coopérative Celmar, un record

La dernière vente d'automne de la Celmar a remporté un beau succès.

<p>Cons&eacute;quence de la dynamique d&rsquo;infection chez les oiseaux sauvages et en &eacute;levages en Europe, notamment au sein des couloirs de migration en amont de la France, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a d&eacute;cid&eacute; ce 15 octobre de relever d&rsquo;un cran le statut de l&rsquo;Influenza aviaire hautement pathog&egrave;ne (IAHP) de &laquo;&nbsp;n&eacute;gligeable&nbsp;&raquo; &agrave; &laquo;&nbsp;mod&eacute;r&eacute;&nbsp;&raquo; sur l&rsquo;ensemble du territoire national. En date du 14 octobre et depuis le 1<sup>er</sup> ao&ucirc;t, quatre foyers ont &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute;s en &eacute;levage : un en Ille-et-Vilaine, le 12 ao&ucirc;t 2024, un dans le Morbihan, le 20 ao&ucirc;t, deux dans le Finist&egrave;re, le 2 et le 29 septembre.</p><h2>Les incidences sur les pratiques d&rsquo;&eacute;levage</h2><p>Le rel&egrave;vement d&rsquo;un cran du niveau de risque implique le renforcement des mesures de pr&eacute;vention et de bios&eacute;curit&eacute; suivantes&nbsp;:</p><p>- pour l&rsquo;ensemble du territoire :&nbsp;b&acirc;chage des v&eacute;hicules de transports de palmip&egrave;des.</p><p>- en zones &agrave; risque de diffusion (ZRD), concernant les communes &agrave; forte densit&eacute; de palmip&egrave;des : mise &agrave; l'abri des palmip&egrave;des de moins de 42 jours.</p><p>- en zones &agrave; risque particulier (ZRP), zones humides dans lesquelles les conditions naturelles augmentent le risque de contamination des &eacute;levages par la faune sauvage : mise &agrave; l'abri des volailles de toutes esp&egrave;ces et, concernant la chasse : restrictions sur le transport et l&rsquo;emploi d&rsquo;appelants, conditions avant le l&acirc;cher de gibier &agrave; plumes.</p><p>- en zones &agrave; risque de diffusion (ZRD) et en zones &agrave; risque particulier (ZRP) : interdiction de rassemblements d'oiseaux.</p><h2>La 2<sup>&egrave;me</sup> campagne de vaccination en cours</h2><p>Outre le cort&egrave;ge de mesures de bios&eacute;curit&eacute;, depuis l&rsquo;automne 2023, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/influenza-aviaire-700-foyers-evites-grace-a-la-vaccination-la-2eme-campagne-lancee" target="_blank">la France dispose avec la vaccination d&rsquo;une nouvelle arme pour abaisser la pression &eacute;pizootique de l&rsquo;IAHP</a>. Elle cible sp&eacute;cifiquement les canards et s&rsquo;av&egrave;re obligatoires pour les &eacute;levages d&eacute;tenant plus de 250 individus (Barbarie, mulard et P&eacute;kin) dont les produits (viande et foie gras) sont destin&eacute;s &agrave; la commercialisation. L&rsquo;ensemble du territoire hexagonal (&agrave; l&rsquo;exception de la Corse) est concern&eacute;, ce qui repr&eacute;sente environ<strong>&nbsp;</strong>62 millions de canards &agrave; vacciner dans 2500 &eacute;levages. L&rsquo;Etat assortit l&rsquo;obligation d&rsquo;une enveloppe budg&eacute;taire 100 millions d&rsquo;euros, &eacute;quivalant &agrave; une prise en charge de 70% jusqu&rsquo;&agrave; la fin de l&rsquo;ann&eacute;e.</p><p>Selon une &eacute;tude de la Chaire de bios&eacute;curit&eacute; et de sant&eacute; aviaires de l&rsquo;Ecole nationale v&eacute;t&eacute;rinaire de Toulouse (Unit&eacute; IHAP - ENVT-INRAE), en l&rsquo;absence de vaccination, la France aurait pu connaitre jusqu&rsquo;&agrave; 701 foyers en &eacute;levage en 2023-2024 contre dix foyers effectivement constat&eacute;s.</p>


Ce statut implique le renforcement des mesures de prévention et de biosécurité dans les élevages de volailles. En date du 14 octobre, quatre foyers en élevage ont été détectés depuis le 1er août. La seconde campagne de vaccination des canards est active depuis le 1er octobre.

Influenza aviaire : le niveau de risque relevé de « négligeable » à « modéré »

<p>Krone propose depuis plusieurs ann&eacute;es des solutions de t&eacute;l&eacute;m&eacute;trie gr&acirc;ce &agrave; ses boitiers embarqu&eacute;s SmartConnect (aliment&eacute;s par la machine) et SmartConnect Solar (autonome) permettant de transf&eacute;rer en temps r&eacute;el les donn&eacute;es des machines Krone dans l&rsquo;application Smart Telematics sur le portail mykrone.green. Un service gratuit que le constructeur a d&eacute;cid&eacute; d&rsquo;enrichir de nouvelles fonctionnalit&eacute;s disponibles &agrave; l&rsquo;achat dans sa boutique E-Solutions mais que tout &agrave; chacun peut pr&eacute;alablement tester gratuitement durant quatre semaines.</p><h2>La carte de rendement des ensilages</h2><p>La licence Smart Telematics Plus permet notamment de g&eacute;n&eacute;rer les cartes de rendement et de qualit&eacute; des ensileuses BiG X &eacute;quip&eacute;es du capteur Kro,ne NIR Control Dual et de les exporter au format Shapefile. Ces donn&eacute;es peuvent ensuite &ecirc;tre trait&eacute;es par les syst&egrave;mes de gestion d&rsquo;exploitation pour une analyse pr&eacute;cise de la qualit&eacute; des r&eacute;coltes. Elles permettront &agrave; l&rsquo;utilisateur d&rsquo;affiner son analyse et de prendre les bonnes d&eacute;cisions&nbsp; pour optimiser ses rendements futurs, comme par exemple en ajustant ses doses de semis, sa fertilisation ou encore ses produits phytosanitaires &agrave; chaque parcelle selon ses caract&eacute;ristiques. En outre, avec la nouvelle version Smart Telematics Plus, les donn&eacute;es de rendement et de la machine en elle-m&ecirc;me peuvent &ecirc;tre export&eacute;es au format PDF, mais d&eacute;sormais aussi aux formats Excel et ISOXML. Ainsi, l&rsquo;utilisateur sera capable d&rsquo;exporter et de travailler ais&eacute;ment de grandes quantit&eacute;s de donn&eacute;es, par exemple sur plusieurs journ&eacute;es de travail ou une saison enti&egrave;re de r&eacute;colte.</p><h2>Visualisation de toutes les machines gr&acirc;ce au geofencing</h2><p>La fonction Geofence, c&rsquo;est-&agrave;-dire le gardiennage virtuel, permet &agrave; l&rsquo;utilisateur de d&eacute;limiter une zone sur la carte pour visualiser les d&eacute;placements de ses machines. Le syst&egrave;me montre alors les machines se trouvant dans cette g&eacute;o-barri&egrave;re, comme par exemple le site d&rsquo;exploitation. Cette fonction enregistre &eacute;galement les heures auxquelles les machines entrent et sortent de cette zone. Les heures de d&eacute;part et d&rsquo;arriv&eacute;e permettent ensuite de calculer automatiquement le temps de marche des machines, une information pr&eacute;cieuse, en particulier pour la facturation de la prestation effectu&eacute;e. En compl&eacute;ment, l&rsquo;utilisateur peut configurer des notifications par e-mail pour savoir quand une machine entre ou sort de la g&eacute;o-barri&egrave;re.</p><h2>La gestion des balles avec l&rsquo;application SmartBale</h2><p>Via l&rsquo;application SmartBale, toutes les balles rondessont affich&eacute;es sur une carte. Ainsi, le chauffeur du plateau trouve rapidement et en autonomie la parcelle, mais &eacute;galement visualise toutes les balles m&ecirc;me si elles sont difficiles &agrave; voir de nuit, dans une pointe par exemple. En plus de la position des balles, l&rsquo;application SmartBale communique &eacute;galement des informations sur l&rsquo;humidit&eacute;, le poids et les dimensions de chaque botte, en fonction de l&rsquo;&eacute;quipement de la presse. Gr&acirc;ce une valeur de seuil r&eacute;glable, les balles trop humides sont indiqu&eacute;es en couleur sur la carte de mani&egrave;re &agrave; ce que le chauffeur puisse les isoler. Les balles cubiques dot&eacute;es du Krone BaleTag sont identifiables avec pr&eacute;cision gr&acirc;ce &agrave; un QR Code disponible dans l&rsquo;application SmartBale et sont donc tra&ccedil;ables m&ecirc;me apr&egrave;s le ramassage dans le champ pour une tr&egrave;s grande tra&ccedil;abilit&eacute;.</p><h2>Suivi centralis&eacute; des donn&eacute;es avec CCI.Maps</h2><p>Avec le Smart Telematics Plus, l&rsquo;utilisateur a aussi acc&egrave;s &agrave; la nouvelle gestion des donn&eacute;es de base gr&acirc;ce &agrave; CCI.Maps. Les donn&eacute;es basiques comme les informations sur les clients, les contours et noms des parcelles sont g&eacute;r&eacute;es de mani&egrave;re centralis&eacute;e dans une base de donn&eacute;es. Avantage : la synchronisation automatique entre CCI.Maps, les terminaux CCI et les syst&egrave;mes connect&eacute;s permet que les donn&eacute;es soient les m&ecirc;mes &agrave; tout moment. Dans Smart Telematics Plus, les contours des champs sont de plus visualis&eacute;s avec les informations associ&eacute;es correspondantes.</p>


Le constructeur propose avec la licence Smart Telematics Plus des cartes de rendement des ensilages, la localisation des balles et leur taux d’humidité ou encore ou encore la localisation de toutes les machines grâce au geofencing.

Davantage de fonctionnalités pour le boitier de télémétrie Smart Telematics Plus de Krone

<h2>Pourquoi un programme d&rsquo;arrachage&nbsp;?</h2><p>Confront&eacute;e &agrave; une distorsion persistante, voire croissante, entre l&rsquo;offre et la demande, la fili&egrave;re viticole est aux prises &agrave; une surproduction structurelle, que n&rsquo;a pas r&eacute;solue&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/distillation-de-crise-l-enveloppe-portee-a-200-millions-d-euros" target="_blank">un vaste programme de distillation op&eacute;r&eacute; en 2023</a> et ayant permis de sortir du march&eacute; plus de 4Mhl de vin, &eacute;quivalant &agrave; 10% d&rsquo;une vendange moyenne.&nbsp;&laquo;&nbsp;<em>Ce m&eacute;canisme permet d&rsquo;apporter un soutien imm&eacute;diat face &agrave; la crise de march&eacute; que traverse le secteur en contribuant au r&eacute;&eacute;quilibrage des volumes de production au regard de la demande</em>&nbsp;&raquo;, indiquait le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, apr&egrave;s que <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/crise-viticole-la-commission-europeenne-valide-le-plan-d-arrachage-de-la-france" target="_blank">la Commission europ&eacute;enne ait valid&eacute;, le 3 octobre dernier, la demande fran&ccedil;aise</a>. Les primes &agrave; l&rsquo;arrachage ayant disparu du lexique et du droit europ&eacute;ens, c&rsquo;est au nom des &laquo;&nbsp;cons&eacute;quences de l&rsquo;agression de la Russie contre l&rsquo;Ukraine&nbsp;&raquo; que la France a pu b&eacute;n&eacute;ficier d&rsquo;un sauf-conduit, qualifi&eacute; de dispositif &laquo;&nbsp;exceptionnel&nbsp;&raquo; d&rsquo;aide &agrave; la r&eacute;duction d&eacute;finitive du potentiel viticole.</p><h2>A combien s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve la prime d&rsquo;arrachage&nbsp;?</h2><p>Le montant de l&rsquo;aide forfaitaire s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve &agrave; 4000&euro;/ha. Les surfaces planchers et plafonds sont fix&eacute;es respectivement &agrave; 0,25 ha et 70ha. Le dispositif&nbsp; exclut les parcelles dont l&rsquo;arrachage ne g&eacute;n&egrave;re pas d&rsquo;autorisations de replantation telles que les plantations ill&eacute;gales et les friches.</p><h2>Quid de la prime en cas de d&eacute;passement du budget&nbsp;?</h2><p>Le dispositif est plafonn&eacute; &agrave; 120 millions d&rsquo;euros, ce qui impliquera l&rsquo;application d&rsquo;un coefficient stabilisateur au cas o&ugrave; les demandes exc&eacute;deraient l&rsquo;enveloppe budg&eacute;taire. A cet &eacute;gard, le dispositif fait un distinguo entre les exploitations candidates &agrave; l&rsquo;arrachage total ou partiel de leurs surfaces, en privil&eacute;giant les premi&egrave;res aux secondes. En effet, si la demande des premi&egrave;res d&eacute;passe les 30.000 ha (30.000 X 4000 euros = 120M&euro;), les secondes seront exclues du dispositif. Et si les demandes des premi&egrave;res sont inf&eacute;rieures &agrave; 30.000ha, elles ne se verront pas appliquer de coefficient stabilisateur, lequel ne concernera que les secondes si la demande globale d&eacute;passe les 30.000ha.</p><h2>Quelles incidences pour les exploitations demandeuses&nbsp;?</h2><p>L&rsquo;adh&eacute;sion au dispositif implique l&rsquo;impossibilit&eacute; d&rsquo;obtenir des autorisations de replantation correspondantes aux surfaces en vignes arrach&eacute;es, l&rsquo;abandon des autorisations de plantations nouvelles non utilis&eacute;es d&eacute;tenues en portefeuille et arrivant &agrave; &eacute;ch&eacute;ance en 2024 ou 2025 et enfin la renonciation &agrave; la possibilit&eacute; d&rsquo;obtenir des autorisations de plantations nouvelles pour les six prochaines campagnes viticoles &agrave; compter de 2024/25.</p><h2>Quel est le calendrier du dispositif&nbsp;?</h2><p>La demande d&rsquo;aide est d&eacute;mat&eacute;rialis&eacute;e en ligne sur <a href="https://cas.franceagrimer.fr/cas/login?service=https%3A%2F%2Fpad.franceagrimer.fr%2Fpad-presentation%2Flogin%2Fcas" target="_blank">la Plateforme d&rsquo;acquisition de Donn&eacute;es (PAD) de&nbsp;FranceAgriMer</a>. La cl&ocirc;ture&nbsp;est fix&eacute;e au 13 novembre prochain. Les vignes devront &ecirc;tre arrach&eacute;es au plus tard le 2 juin 2025, date &agrave; laquelle les viticulteurs b&eacute;n&eacute;ficiaires pourront formuler leur demande de paiement.</p><h2>Un t&eacute;lescopage avec les 100 ans de l&rsquo;OIV</h2><p>L&rsquo;ouverture imminente du guichet de FranceAgriMer co&iuml;ncide avec l&rsquo;ouverture du 45<sup>&egrave;me</sup> congr&egrave;s de l&rsquo;Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV), &agrave; Dijon (C&ocirc;te-d&rsquo;Or), o&ugrave; elle vient d&rsquo;inaugurer son nouveau si&egrave;ge, transf&eacute;r&eacute; de Paris.</p><p>A la veille de l&rsquo;ouverture du congr&egrave;s, qui va marquer le centenaire de l&rsquo;organisation, 37 pays ont adopt&eacute; une d&eacute;claration commune pour renouveler leur engagement aupr&egrave;s de la fili&egrave;re et de l&rsquo;OIV. Outre les enjeux de durabilit&eacute;, la d&eacute;claration pointe les difficult&eacute;s &eacute;conomiques qui d&eacute;passent largement les fronti&egrave;res hexagonales. La d&eacute;claration ne passe pas sous silence les nouveaux d&eacute;fis de la fili&egrave;re que sont la r&eacute;duction des surfaces et de la production mondiales, l&rsquo;&eacute;volution des modes de consommation de boissons alcoolis&eacute;es globalement pr&eacute;judiciables au vin ou encore le ralentissement du commerce international, sous l&rsquo;effet notamment de barri&egrave;res techniques et non tarifaires. Ce dont <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pekin-punit-les-brandys-europeens-et-electrise-la-filiere-cognac" target="_blank">le Cognac peut t&eacute;moigner depuis quelques jours&nbsp;avec l&rsquo;application, par la Chine, de surtaxes &agrave; l&rsquo;importation</a> en r&eacute;ponse &agrave; la d&eacute;cision de l&rsquo;UE de taxer davantage les v&eacute;hicules &eacute;lectriques chinois.</p>


Mis en œuvre par FranceAgriMer jusqu’au 13 novembre prochain, le dispositif alloue une aide forfaitaire de 4000€/ha à l’arrachage définitif de parcelles, dans la limite des 120 millions d’euros de crédits alloués par le ministère de l’Agriculture au plan de réduction du potentiel viticole.

Arrachage définitif de vignes : l’essentiel du dispositif

<p>Tiktok a rapidement &eacute;volu&eacute; passant d'un simple r&eacute;seau social &agrave; un v&eacute;ritable m&eacute;dia d'information. Aujourd'hui, il est suivi par des millions de personnes et permet une diffusion instantan&eacute;e de contenus vari&eacute;s.&nbsp;&nbsp;De nombreux m&eacute;dias nationaux, tels que&nbsp;<strong>Le Figaro</strong>,&nbsp;<strong>Le Parisien</strong>,&nbsp;<strong>France Info</strong>, et le s&eacute;rieux&nbsp;<strong>Le Monde</strong>, ont &eacute;galement adopt&eacute; cette plateforme pour partager des actualit&eacute;s.</p><p>Le contenu sur TikTok n'est plus exclusivement r&eacute;cr&eacute;atif ni r&eacute;serv&eacute; aux adolescents. En tant qu'expert dans le secteur agricole, Pleinchamp a d&eacute;cid&eacute; de s'y engager &eacute;galement. &Agrave; travers des vid&eacute;os courtes de moins d'une minute, vous pourrez d&eacute;couvrir&nbsp; des analyses du march&eacute; des grains et de la viande fournies par des experts du secteur, des reportages et des t&eacute;moignages enrichissants, des &eacute;claircissements sur la g&eacute;opolitique qui influe sur le prix et des pr&eacute;visions&nbsp;et tendances m&eacute;t&eacute;orologiques.&nbsp;</p><p>Nous avons &agrave; c&oelig;ur de vous proposer le meilleur contenu possible&nbsp;et nous serions heureux de vous compter parmi nos abonn&eacute;s. Plus de 2000 agriculteurs nous suivent d&eacute;j&agrave; et nous font confiance.</p><p>


        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/5/6/1/0/6370165-1-fre-FR/012785707a56-unnamed-jpg" alt="LD" height="2556" width="1179" /></figure>

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<p><em>&ldquo; Selon les vignerons, selon les types de sol, selon la vigueur des plantes &agrave; l&rsquo;automne, on a des fortunes diverses &raquo;,</em>&nbsp;r&eacute;sume Francis Jourdain, viticulteur &agrave; Lye. Sur le secteur de Valen&ccedil;ay, le coup d&rsquo;envoi des vendanges 2024 a &eacute;t&eacute; donn&eacute; autour du 20 septembre, m&ecirc;me si en ce d&eacute;but de semaine quelques viticulteurs n&rsquo;avaient pas encore d&eacute;but&eacute; les leurs. Les autres&nbsp;<em>&laquo; r&eacute;coltent en fonction des coups d&rsquo;eau. Si les averses se poursuivent, sur certaines parcelles, entrer dans les vignes avec les machines &agrave; vendanger pourra s&rsquo;av&eacute;rer difficile &raquo;</em>, avance-t-il. &nbsp;</p><p>&nbsp;</p><div class="citation">
    <span>"la vigne veut du chaud et du sec, on a eu du froid et du mouill&eacute;"</span>
</div>
<h6>TROP D&rsquo;EAU POUR LES VIGNES&nbsp;</h6><p>A l&rsquo;image des autres cultures, la vigne a elle aussi &eacute;t&eacute; malmen&eacute;e par les intemp&eacute;ries cette ann&eacute;e. Le printemps plus qu&rsquo;humide a laiss&eacute; des traces de coulures et de mildiou sur la majeure partie du vignoble. Pr&egrave;s de 250 mm de pluie sont tomb&eacute;s sur les mois de mai-juin-juillet,&nbsp;<em>&laquo; alors que la vigne veut du chaud et du sec, on a eu du froid et du mouill&eacute; &raquo;</em>, d&eacute;crit Francis Jourdain. Un cumul d&rsquo;eau pr&eacute;judiciable pour la vigne en g&eacute;n&eacute;ral, mais surtout pour les jeunes plans et les viticulteurs du secteur estiment en avoir perdu pr&egrave;s de 30 %. &nbsp;</p><p>Francis Jourdain juge avoir deux tiers de pertes sur certaines parcelles par rapport &agrave; 2023, tout comme ses confr&egrave;res de Meusnes. Et comme un malheur n&rsquo;arrive jamais seul,&nbsp;<em>&laquo; les averses des derniers jours et l&rsquo;humidit&eacute; ambiante sont propices au d&eacute;veloppement du botrytis &raquo;</em>, d&eacute;plore-t-il.&nbsp;<em>&laquo; M&ecirc;me si je suis agr&eacute;ablement surpris, pour le moment &ccedil;a tient ; compte tenu du temps, &ccedil;a pourrait-&ecirc;tre pire &raquo;,</em>&nbsp;nuance Benoit Lagarde, du vignoble Gibault. Se pr&eacute;sentent aux vignerons deux solutions : vendanger des grains pas tr&egrave;s m&ucirc;rs ou des grains touch&eacute;s par la maladie pouvant donner un&nbsp;<em>&laquo; go&ucirc;t de poussi&egrave;re, de terre &raquo;.</em>&nbsp;</p><blockquote><p>&nbsp;</p></blockquote><div class="citation">
    <span>"On a un &eacute;quilibre correct, &nbsp;entre degr&eacute; et acidit&eacute;. La qualit&eacute; est plut&ocirc;t pas trop mal pour &nbsp;le moment"</span>
</div>
<h6>VERS DES VINS L&Eacute;GERS&nbsp;</h6><p>Pour l&rsquo;heure, Francis Jourdain ne remarque &laquo; aucune d&eacute;rivation aromatique et gustative &raquo; sur les bennes de rouge et de sauvignon blanc qu&rsquo;il a r&eacute;colt&eacute;s.&nbsp;<em>&laquo; Pour le moment, on est surpris de n&rsquo;avoir aucune trace de faux-go&ucirc;t sur les rouges, li&eacute;e &agrave; l&rsquo;&eacute;ventuelle pr&eacute;sence de brotrytis &raquo;,</em>&nbsp;d&eacute;veloppe-t-il. M&ecirc;me son de cloche &agrave; chez Benoit Lagarde,<em>&nbsp;&laquo; on a un &eacute;quilibre correct, entre degr&eacute; et acidit&eacute; &raquo;.</em>&nbsp;&nbsp;</p><p>En pr&eacute;sence du champignon, les viticulteurs ont &agrave; leur disposition des techniques de vinification pouvant gommer le mauvais go&ucirc;t caus&eacute; par ce dernier.<em>&nbsp;&laquo; Ce truchement d&eacute;nature le vin, car pour retirer ce go&ucirc;t et cet ar&ocirc;me de pourriture, on &ocirc;te automatiquement les gouts francs du mill&eacute;sime. L&agrave; aussi c&rsquo;est une question de choix : on fait ce qu&rsquo;il faut en cave ou non, et dans ce cas le vin ne se vendra pas &raquo;</em>, estime Francis Jourdain. &nbsp;</p><p>Si le volume p&ecirc;che cette ann&eacute;e, la qualit&eacute; est<em>&nbsp;&laquo; plut&ocirc;t pas trop mal pour le moment. Il est s&ucirc;r que l&rsquo;on ne sera pas sur un mill&eacute;sime m&ucirc;r comme en 2020 ou 2023 &raquo;</em>, avance Benoit Lagarde. Les vignerons annoncent des blancs aux notes de fra&icirc;cheur et des rouges assez l&eacute;gers.&nbsp;</p><p>Les vendanges vont aller assez vite pour de nombreux vignerons de l&rsquo;appellation, afin de prendre le maximum de grains lorsque la m&eacute;t&eacute;o le permettra,&nbsp;<em>&laquo; vu les conditions climatiques, la nature prendra sa part &raquo;,</em>&nbsp;philosophe Francis Jourdain.&nbsp;</p>


Les viticulteurs de l’AOC valençay jonglent avec la météo capricieuse pour ces vendanges 2024. L’objectif est de récolter le grain le plus vite possible, avant que la pourriture ne se développe trop et en altère la qualité.

Millésime 2024 : une qualité relative à Valençay

<p>Joffrey Beaujoin, salari&eacute; viticole qualifi&eacute;, a eu re cours &agrave; un exosquelette assez rapidement apr&egrave;s son arriv&eacute;e au domaine Roger &agrave; Bu&eacute;. Embauch&eacute; au 1er mars 2021, le travail de la taille et du pliage de la vigne le faisant de plus en plus souffrir, il a en effet opt&eacute; pour l&rsquo;&eacute;quipement d&egrave;s 2022.&nbsp;<em>&laquo;&nbsp;A force d&rsquo;&ecirc;tre pli&eacute;, j&rsquo;avais vraiment trop mal, je ne pouvais plus accomplir tous les mouvements ou me redresser&nbsp;&raquo;</em>, relate-t-il. Ce qui l&rsquo;am&egrave;ne &agrave; consulter son m&eacute;decin puis un radiologue, verdict&nbsp;: des vert&egrave;bres &eacute;cras&eacute;es. Son employeur ayant entendu parler d&rsquo;exosquelette lui propose une d&eacute;monstration, en partenariat avec la MSA Beauce C&oelig;ur de Loire et la m&eacute;decine du travail.&nbsp;<em>&laquo;&nbsp;J&rsquo;ai appr&eacute;ci&eacute; cette d&eacute;monstration. J&rsquo;ai ensuite b&eacute;n&eacute;fici&eacute; d&rsquo;un pr&ecirc;t d&rsquo;exosquelette pour la saison de taille de d&eacute;cembre 2022 &agrave; mars 2023&nbsp;&raquo;</em>, &eacute;voque le salari&eacute;.</p><p>&nbsp;</p><div class="citation">
    <span>"A force d&rsquo;&ecirc;tre pli&eacute;, j&rsquo;avais vraiment trop mal, je ne pouvais plus accomplir tous les mouvements ou me redresser&nbsp;"</span>
</div>
<h5>TEST&Eacute; ET ADOPT&Eacute;</h5><p>Tr&egrave;s rapidement, Joffrey Beaujoin a constat&eacute; des effets positifs, avec moins de douleurs et donc des bienfaits pour sa sant&eacute;. L&rsquo;exosquelette lui permet en effet de travailler sans trop peiner &agrave; la cadence demand&eacute;e.<em>&nbsp;&laquo;&nbsp;&Ccedil;a ne r&eacute;parera pas mes lombaires, mais il &eacute;vite leur compression donc cela me soulage, et r&eacute;duit la fatigue&nbsp;&raquo;</em>, explique le salari&eacute;. Il constate, par contre, que l&rsquo;exosquelette est plus efficace pour le travail sur sol plan qu&rsquo;en pente.&nbsp;<em>&laquo;&nbsp;En fait, il n&rsquo;est pas adapt&eacute; quand j&rsquo;ai un pied plus bas que l&rsquo;autre entre les rangs, ce n&rsquo;est pas agr&eacute;able,</em>&nbsp;souligne-t-il.<em>&nbsp;Je l&rsquo;enl&egrave;ve quand je travaille dans une pente&nbsp;&raquo;.&nbsp;</em></p><p>Apr&egrave;s la phase de test, son employeur investit dans un Exoviti, aupr&egrave;s du concessionnaire Alabeurthe &agrave; Sury en Vaux.&nbsp;<em>&laquo;&nbsp;C&rsquo;est comme un sac &agrave; dos, c&rsquo;est encombrant mais il est fabriqu&eacute; en carbone, il est donc l&eacute;ger : 2,2 kg&nbsp;&raquo;,&nbsp;</em>note le salari&eacute; viticole. Il est constitu&eacute; de deux ressorts tendus gr&acirc;ce &agrave; un c&acirc;ble, avec une prise sur les cuisses reli&eacute;e &agrave; la ceinture et aux &eacute;paules. Con&ccedil;u en mati&egrave;re textile souple, respirante et moelleuse, avec des appuis ergonomiquement r&eacute;partis sur le corps, il permet un confort optimal Si l&rsquo;exosquelette ne r&eacute;sout bien &eacute;videmment pas les probl&egrave;mes de vert&egrave;bres, il soulage et pr&eacute;serve le dos en le maintenant align&eacute; de travail. Plusieurs r&eacute;glages sont possibles pour &ecirc;tre adapt&eacute; au buste selon la taille de l&rsquo;utilisateur (S, M et L). La duret&eacute; des ressorts peut &eacute;galement &ecirc;tre adapt&eacute;e selon quatre niveaux :&nbsp;<em>&laquo;&nbsp;De mon c&ocirc;t&eacute; j&rsquo;utilise les niveaux 2 ou 3, ce qui est suffisant, et je reste souple dans mes mouvements&nbsp;&raquo;</em>, explique le salari&eacute; qui porte l&rsquo;&eacute;quipement toute la journ&eacute;e, soit 8 heures, except&eacute; aux moments des pauses ou pour conduire un v&eacute;hicule.&nbsp;<em>&laquo;&nbsp;Il est facile &agrave; mettre et &agrave; enlever&nbsp;&raquo;</em>, appr&eacute;cie-t-il.</p><p>&nbsp;</p><div class="citation">
    <span>"C&rsquo;est comme un sac &agrave; dos, c&rsquo;est encombrant mais il est fabriqu&eacute; en carbone, il est donc l&eacute;ger : 2,2 kg&nbsp;"</span>
</div>
<p>Joffrey Beaujoin pr&ecirc;te un soin particulier &agrave; son&nbsp;<em>&laquo;&nbsp;assistant&nbsp;&raquo;</em>&nbsp;quant &agrave; son utilisation et son entretien, car&nbsp;<em>&laquo;&nbsp;&ccedil;a frotte, &ccedil;a casse&nbsp;&raquo;</em>, souligne-t-il, ce qui use les c&acirc;bles et n&eacute;cessite leur remplacement.&nbsp;</p><p>Si l&rsquo;exosquelette n&rsquo;a bien &eacute;videmment pas r&eacute;solu son probl&egrave;me de vert&egrave;bres, il soulage et pr&eacute;serve son dos en le maintenant align&eacute;, en r&eacute;duisant la fatigue des muscles dorsaux lombaires et en limitant la compression des disques intervert&eacute;braux.&nbsp;<em>&laquo;&nbsp;En fin de journ&eacute;e, j&rsquo;ai moins mal. L&rsquo;Exoviti me permet de travailler comme un autre salari&eacute; viticole&nbsp;&raquo;</em>, conclut-il.</p>


C’est un tassement de vertèbres et les douleurs qui l’accompagnent qui ont conduit Joffrey Beaujoin à recourir à un exosquelette pour les travaux de taille et de pliage. Depuis deux ans, il en constate les bienfaits sur sa santé.

« L’exosquelette Exoviti me permet de travailler comme un autre salarié viticole »

<p>Dans le cadre du salon Tech &Eacute;levage, la chambre d&rsquo;agriculture, en partenariat avec la R&eacute;gion Pays de la Loire et l&rsquo;association OS Farm, organise la premi&egrave;re &eacute;dition d&rsquo;Agreen D&eacute;fi mardi 19 et mercredi 20 novembre &agrave; La Roche-sur-Yon. Ce nouveau format met &agrave; l&rsquo;honneur l&rsquo;intelligence artificielle (IA) g&eacute;n&eacute;rative, une technologie qui pourrait bien changer le quotidien des agriculteurs.</p><p>L&rsquo;objectif d&rsquo;Agreen D&eacute;fi est simple : aider les agriculteurs &agrave; d&eacute;couvrir comment l&rsquo;IA g&eacute;n&eacute;rative peut r&eacute;pondre &agrave; leurs besoins concrets. Que ce soit pour la gestion des cultures, le suivi des troupeaux, ou encore les t&acirc;ches administratives, cette technologie ouvre de nouvelles perspectives. Agriculteurs, coop&eacute;ratives, instituts techniques, salari&eacute;s d&rsquo;OPA ou encore &eacute;tudiants auront l&rsquo;opportunit&eacute; de collaborer pour imaginer des usages de l&rsquo;IA g&eacute;n&eacute;rative adapt&eacute;s aux r&eacute;alit&eacute;s du terrain.</p><p><strong>S&rsquo;informer</strong></p><p>Jeudi 3 octobre, une r&eacute;union d&rsquo;information a permis aux organisateurs &ndash; Jordy Bouancheau (pr&eacute;sident du salon Tech &Eacute;levage), Herv&eacute; Pillaud (fondateur des concours Agreen Startup) et Nicolas Dorison (coordinateur des &eacute;v&eacute;nements Agreen) &ndash; de d&eacute;tailler le d&eacute;roulement du challenge. Ils ont r&eacute;pondu aux questions des participants sur le d&eacute;roulement du hackathon, les raisons de participer, et m&ecirc;me la possibilit&eacute; de venir avec sa propre id&eacute;e de l&rsquo;utilisation de l&rsquo;IA g&eacute;n&eacute;rative en agriculture.</p><p>Concr&egrave;tement, l&rsquo;Agreen D&eacute;fi est construit sur le mod&egrave;le d&rsquo;Agreen Startup, l&rsquo;&eacute;v&eacute;nement qui favorise l&rsquo;intelligence collective et l&rsquo;innovation ouverte en mixant les comp&eacute;tences (instituts techniques, entreprises, start-ups, &eacute;tudiants&hellip;).</p><p>Durant deux jours, les participants auront pour mission de r&eacute;soudre un probl&egrave;me concret du monde agricole gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;IA.</p><p>Aussi que vous soyez agriculteur, &eacute;tudiant ou acteur du monde agricole, Agreen D&eacute;fi est une occasion &agrave; ne pas manquer pour comprendre et appr&eacute;hender l&rsquo;usage de l&rsquo;IA dans nos m&eacute;tiers.</p><p><strong>Programme en trois temps</strong></p><p><strong>1. CAF&Eacute; IA &ndash;</strong> Mardi 19 novembre de 9h &agrave; 10h30, espace Conf&eacute;rences du salon Tech &Eacute;levage.</p><p>Un moment d&rsquo;&eacute;changes convivial pour d&eacute;couvrir l&rsquo;IA g&eacute;n&eacute;rative et r&eacute;fl&eacute;chir &agrave; des id&eacute;es d&rsquo;utilisation de l&rsquo;IA en r&eacute;ponse aux d&eacute;fis du terrain.</p><p><strong>2. HACKATHON &ndash; </strong>Mardi 19 et mercredi 20 novembre, Lyc&eacute;e des &Eacute;tabli&egrave;res.</p><p>&Agrave; l&rsquo;issue du Caf&eacute; IA, &agrave; partir de cas d&rsquo;usages concrets dans leurs entreprises ou &eacute;manant du Caf&eacute; IA, huit &eacute;quipes compos&eacute;es de collaborateurs d&rsquo;OPA, d&rsquo;agriculteurs, de sp&eacute;cialistes en IA et d&rsquo;&eacute;tudiants volontaires, auront deux demi-journ&eacute;es pour d&eacute;velopper un prototype ou une strat&eacute;gie de projet d&rsquo;IA g&eacute;n&eacute;rative.</p><p><strong>3. PR&Eacute;SENTATIONS &ndash; </strong>Mercredi 20 novembre &agrave; partir de 16h15, espace Conf&eacute;rences du salon Tech &Eacute;levage.</p><p>Les solutions seront pr&eacute;sent&eacute;es devant un jury et au public de Tech &Eacute;levage sur l&rsquo;espace Conf&eacute;rence.&nbsp;</p>


L'intelligence artificielle générative sera mise à l’honneur mardi 19 et mercredi 20 novembre à La Roche-sur-Yon , dans le cadre du salon Tech Élevage.

Agreen Défi : nouveau rendez-vous innovant

<p>Davantage de capacit&eacute; hydraulique, un nouveau pont avant, la possibilit&eacute; d&rsquo;opter pour un chargeur mont&eacute; d&rsquo;usine, des fonctions de connectivit&eacute; et de guidage compl&egrave;tes, le dernier style New Holland&nbsp;: tels sont les arguments de la s&eacute;rie T5 Dual Command que New Holland vient de revisiter. La s&eacute;rie compte cinq mod&egrave;les de 80 &agrave; 117 ch, tous &eacute;quip&eacute;s de moteurs quatre cylindres FPT F36 de 3,6 litres. Elle est dot&eacute;e de la transmission Dual Command 24F/24R, avec quatre vitesses, trois gammes et un powershift &agrave; deux vitesses et un inverseur &eacute;lectronique. Un nouveau blocage automatique du diff&eacute;rentiel et l'engagement automatique des 4 roues motrices simplifient les virages en bout de champ, tandis qu'une nouvelle prise de force avant &agrave; embrayage humide, sans entretien, plus silencieuse et facile &agrave; engager, offre plus de confort et de polyvalence. Les T5 Dual Command b&eacute;n&eacute;ficient &eacute;galement d'une augmentation de 7% de la capacit&eacute; du relevage arri&egrave;re, qui passe &agrave; 4700kg, tandis qu'une nouvelle pompe hydraulique de 82 l/min fournit un d&eacute;bit hydraulique sup&eacute;rieur de 30%.</p><h2>Nouveau pont avant</h2><p>Dot&eacute; de la cabine Comfort Ride &agrave; suspension m&eacute;canique, le T5 Dual Command offre le choix entre deux configurations de pont avant&nbsp;: le standard qui b&eacute;n&eacute;ficie d'une augmentation de 20% du rapport de direction sous charge pour une meilleure maniabilit&eacute;, tandis que l'essieu HD plus robuste augmente le poids brut autoris&eacute; du v&eacute;hicule &agrave; 7000kg. En option, le pont avant SuperSteer offre un angle de braquage de 76&deg;. Lorsqu'ils sont &eacute;quip&eacute;s de pneus arri&egrave;re de 38 pouces, les tracteurs T5 combinent une garde au sol &eacute;lev&eacute;e de 480mm et une hauteur totale inf&eacute;rieure &agrave; 2,67m. L&rsquo;empattement est de 2,35m.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/2/8/9/6369829-1-fre-FR/accb4d0083e7-interieur-jpg" alt="En cabine, outre un nouveau tableau de bord num&eacute;rique, le T5 Dual Command peut se parer m&ecirc;mes normes de technologie d&#039;agriculture de pr&eacute;cision que les mod&egrave;les plus puissants" height="1604" width="2708" /><figcaption>En cabine, outre un nouveau tableau de bord num&eacute;rique, le T5 Dual Command peut se parer m&ecirc;mes normes de technologie d&#039;agriculture de pr&eacute;cision que les mod&egrave;les plus puissants</figcaption></figure>

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<h2>Les attributs technologiques des &laquo;&nbsp;gros&nbsp;&raquo; </h2><p>En cabine, outre un nouveau tableau de bord num&eacute;rique, le T5 Dual Command peut se parer m&ecirc;mes normes de technologie d'agriculture de pr&eacute;cision que les mod&egrave;les plus puissants, telles que la t&eacute;l&eacute;matique et une suite compl&egrave;te de technologies d'agriculture de pr&eacute;cision, y compris l'autoguidage, le terminal &agrave; &eacute;cran tactile IntelliView 12 et la connexion Isobus de classe 2 pour les outils. La surveillance en temps r&eacute;el des donn&eacute;es de la machine &ndash; y compris la localisation pr&eacute;cise et l'&eacute;tat de fonctionnement - ainsi que la visualisation &agrave; distance des affichages en cabine et la visualisation des couches de donn&eacute;es agronomiques peuvent &ecirc;tre g&eacute;r&eacute;es pour de nombreuses gammes de machines gr&acirc;ce &agrave; la plateforme New Holland FieldOps.</p>


Outre un nouveau style, les nouveaux T5 héritent d’un nouveau pont avant et d’une plus grosse capacité hydraulique. La série, qui compte 5 modèles 4 cylindres de 80 à 117ch, peut être équipée de télématique et d’une suite complète de technologies d’agriculture de précision.

New Holland présente les nouveaux T5 Dual Command

<p>La France compte 855.942 plans d&rsquo;eau repr&eacute;sentant, &agrave; leur remplissage maximum, une superficie en eau de l&rsquo;ordre de 500.000 ha, soit 0,9 % du territoire national. Parmi ces 855.942 plans d&rsquo;eau, 333.026 ont une superficie sup&eacute;rieure &agrave; 1.000 m2 (39% des effectifs) et 522.916 une superficie inf&eacute;rieure &agrave; 1000 m2&nbsp;(61% des effectifs). Les 250.700 retenues (retenues de barrages, retenues collinaires, &eacute;tangs&hellip;) de plus de 1000 m2, qui stockent l&rsquo;essentiel du volume mobilisable pour la gestion quantitative, fournissent une capacit&eacute; de stockage cumul&eacute;e estim&eacute;e &agrave; 17 milliards de m3, &agrave; +/- 0,8 milliard de m3. Les 12.300 retenues de plus de 3 ha, soit 5% de l&rsquo;effectif, constituent 85% de la capacit&eacute; de stockage cumul&eacute;e, soit environ 14,1 milliards de m3.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/5/8/6/6366859-1-fre-FR/734366e24c28-bassins-png" alt="R&eacute;partition entre bassins hydrographiques de la capacit&eacute; de stockage des retenues de plus de 1000 m2 (Source : IGEDD)" height="894" width="1462" /><figcaption>R&eacute;partition entre bassins hydrographiques de la capacit&eacute; de stockage des retenues de plus de 1000 m2 (Source : IGEDD)</figcaption></figure>

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<p>Tels sont quelques-uns des chiffres extraits d&rsquo;un rapport de l&rsquo;Inspection g&eacute;n&eacute;rale de l&rsquo;environnement et du d&eacute;veloppement durable (IGEDD). Ils figurent dans le tout nouvel Inventaire national des plans d&rsquo;eau (INPE) dont la r&eacute;alisation &eacute;tait inscrite dans la feuille de route des Assises de l&rsquo;eau (2019) et dans les conclusions du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/varenne-de-l-eau-les-engagements-du-gouvernement" target="_blank">Varenne agricole de l&rsquo;eau et du changement climatique</a> (2022). &laquo;&nbsp;<em>Dans un contexte g&eacute;n&eacute;ral de tensions autour des milieux aquatiques et de la ressource en eau, de la gestion quantitative de l&rsquo;eau, de la protection de l&rsquo;environnement et de l&rsquo;adaptation au changement climatique, l&rsquo;INPE vise &agrave; soutenir la transparence de l&rsquo;information et &agrave; alimenter l&rsquo;intelligence collective</em>&nbsp;&raquo;, indique l&rsquo;IGEDD dans son rapport.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/eau-climat-et-agriculture-parce-que-ca-ne-coule-pas-de-source" target="_blank" title="">Eau, climat et agriculture&nbsp;: parce que &ccedil;a ne coule pas de source</a>
</aside>
<p>L&rsquo;ann&eacute;e 2024, bien partie pour <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/septembre-2024-le-mois-le-plus-pluvieux-depuis-25-ans" target="_blank">battre des records de pr&eacute;cipitations</a>, aura un tant soit peu, mais pas compl&egrave;tement, offert un peu de r&eacute;pit sur <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/irrigation-le-marais-poitevin-au-regime-la-coop-de-l-eau-79-medusee" target="_blank">le front de la guerre de l&rsquo;eau</a>, tout en apportant de l&rsquo;eau au moulin du stockage, par un effet de vases communicants. A titre indicatif, et pour mieux jauger la valeur de ces17 milliards de m3 stockables et mobilisables, sur la p&eacute;riode 2010-2019, 32,8 milliards de m3/an ont &eacute;t&eacute; pr&eacute;lev&eacute;s (rivi&egrave;res, lacs, et nappes souterraines), dont 9% servant les usages agricoles, tandis que la&nbsp;consommation (solde entre pr&eacute;l&egrave;vement et restitution au milieu) s&rsquo;&eacute;levait &agrave; 4,1 milliards de m3/an.</p><h2>Du bon usage du l&rsquo;INPE</h2><p>Au-del&agrave; de son r&ocirc;le de r&eacute;f&eacute;rentiel national des plans d&rsquo;eau, aux c&ocirc;t&eacute;s du r&eacute;f&eacute;rentiel &laquo; cours d&rsquo;eau &raquo; et du r&eacute;f&eacute;rentiel &laquo; zones humides &raquo;, l&rsquo;INPE a &eacute;t&eacute; con&ccedil;u comme un outil de co-construction et de partage de connaissances. Selon l&rsquo;IGEDD, il doit permettre aux porteurs d&rsquo;inventaires locaux &agrave; la fois d&rsquo;enrichir leur propre inventaire et de reverser dans l&rsquo;inventaire national les connaissances locales qu&rsquo;ils souhaitent partager et capitaliser. Il doit aussi permettre aux territoires qui ne disposent pas d&rsquo;inventaires locaux des plans d&rsquo;eau de constituer rapidement une base de travail adapt&eacute;e &agrave; leurs besoins. Accessible aux citoyens d&eacute;sireux d&rsquo;acc&eacute;der &agrave; une information publique sur les plans d&rsquo;eau, l&rsquo;INPE pourra &ecirc;tre mobilis&eacute; par les acteurs en charge de missions de service public li&eacute;es &agrave; l&rsquo;eau (services de l&rsquo;Etat, &eacute;tablissements publics) comme par les acteurs des SAGE, des PTGE, des OUGC, les collectivit&eacute;s territoriales en charge de la GEMAPI, les acteurs &eacute;conomiques, les acteurs de la pr&eacute;servation de l&rsquo;environnement, les associations de propri&eacute;taires de plans d&rsquo;eau.</p><h2>Tableau de bord satellitaire</h2><p>La cr&eacute;ation de l&rsquo;INPE se double d&rsquo;un outil satellitaire de suivi en temps r&eacute;el des volumes stock&eacute;s. Il a vocation &agrave; enrichir sinon &agrave; remplacer le bulletin national mensuel de situation hydrologique, qui fait office de &laquo;&nbsp;jauge&nbsp;&raquo; mais avec des limites ne terme de couverture spatiale, fr&eacute;quence d&rsquo;actualisation et de nature des donn&eacute;es. D&eacute;velopp&eacute; en partenariat entre l&rsquo;IGEDD et le CNES, avec l&rsquo;appui de la DREAL Occitanie, le tableau de bord satellitaire a permis le suivi de 374 retenues en temps r&eacute;el au cours de l&rsquo;ann&eacute;e 2023, et la reconstitution de leur historique 2017-2023. Il montera en puissance &agrave; 5000 retenues en 2024 puis 9000 retenues en 2025, dans le cadre du programme France 2030 Hydro.</p>


Le tout nouvel Inventaire national des plans d’eau (INPE) a vocation à « soutenir la transparence de l’information et à alimenter l’intelligence collective », sur fond de tensions croissantes sur la ressource. Il se double d’un outil satellitaire de suivi en temps réel des volumes stockés.

La France compte 250.700 plans d’eau mobilisables, totalisant 17 milliards de m3

<p>Ils n&rsquo;&eacute;taient pas peu fiers, les porteurs du projet &laquo;&nbsp;Handi-CAP vers l&rsquo;agriculture&nbsp;&raquo; lorsqu&rsquo;ils ont appris cet &eacute;t&eacute; que leur initiative avait re&ccedil;u un Innov&rsquo;Space&nbsp;! Ce n&rsquo;est pas tous les jours en effet qu&rsquo;une initiative humaine et sociale se retrouve ainsi reconnue comme innovation remarquable par un jury d&rsquo;une cinquantaine d&rsquo;experts sp&eacute;cialis&eacute;s en &eacute;levage.</p><p>Handi-CAP vers l&rsquo;agriculture est un projet men&eacute; depuis plusieurs ann&eacute;es par le groupe de travail &eacute;galit&eacute;-parit&eacute; de la chambre d&rsquo;agriculture de Bretagne, et qui a pour but de &laquo;&nbsp;faire tomber les barri&egrave;res&nbsp;&raquo; entre les mondes de l&rsquo;agriculture et du handicap. Dans ce projet, la chambre d&rsquo;agriculture est accompagn&eacute;e d&rsquo;une vingtaine de partenaires (dont la MSA, la Fondation Avril, Ocapiat, Agefiph, le Cr&eacute;dit agricole de Bretagne&hellip;).</p><h2><strong>Deux mondes qui ont int&eacute;r&ecirc;t &agrave; mieux se conna&icirc;tre</strong></h2><p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/une-proposition-de-loi-pour-pallier-le-manque-de-saisonniers-et-si-les-mineurs-etaient-la-solution" target="_blank" title="">Dans un contexte o&ugrave; l&rsquo;agriculture est en grand manque de main d&rsquo;&oelig;uvre</a>, et o&ugrave; de nombreuses personnes en situation<strong> </strong>de handicap aimeraient travailler en agriculture (plus de 5 % des demandeurs d&rsquo;emploi en situation de handicap l&rsquo;expriment), ces deux mondes ont tout int&eacute;r&ecirc;t &agrave; se rapprocher.<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/faire-communiquer-le-monde-du-handicap-avec-le-secteur-agricole" target="_blank" title=""> Et pour se rapprocher, rien de mieux que d&rsquo;apprendre &agrave; se conna&icirc;tre et chercher &agrave; d&eacute;passer les peurs et les id&eacute;es re&ccedil;ues.&nbsp;</a></p><p>&laquo;&nbsp;<em>Les m&eacute;tiers de l&rsquo;agriculture sont parfois per&ccedil;us comme physiques, p&eacute;nibles et peu adapt&eacute;s aux personnes en situation de handicap. Pourtant, des solutions sont possibles face aux handicaps, qu&rsquo;ils soient visibles ou non !&nbsp;</em>&raquo;, assure Marie-Christine Le Crubi&egrave;re, la pr&eacute;sidente du groupe de travail &eacute;galit&eacute;-parit&eacute; de la chambre d&rsquo;agriculture de Bretagne, qui m&egrave;ne ce projet avec un dynamisme et un enthousiasme contagieux.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/5/2/6/6366257-1-fre-FR/eca880362f76-pchandi1-png" alt="Handi-CAP vers l&rsquo;agriculture est un projet port&eacute; par le groupe de travail &eacute;galit&eacute;-parit&eacute; de la chambre d&rsquo;agriculture de Bretagne. Il a re&ccedil;u un Innov&rsquo;Space en septembre dernier." height="921" width="646" /></figure>

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<p>D&eacute;jouer les pr&eacute;jug&eacute;s, c&rsquo;est d&rsquo;abord faire savoir que le handicap est pr&eacute;sent en agriculture&nbsp;: 2,2 % des personnes ayant un emploi en agriculture sont porteuses de handicap. C&rsquo;est sensiblement la m&ecirc;me proportion que la moyenne de toutes les professions (2,4 %). Une partie de ces personnes sont devenues handicap&eacute;es dans le cadre de leur travail : le secteur agricole est, malheureusement, l&rsquo;un de ceux <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/femmes-en-elevage-quand-un-materiel-non-adapte-degrade-leur-sante" target="_blank" title="">o&ugrave; les accidents du travail et les TMS (troubles musculosquelettiques) sont les plus fr&eacute;quents.&nbsp;</a></p><p>Il est important aussi de rappeler que 80 % des handicaps sont invisibles&nbsp;: les maladies invalidantes, les d&eacute;ficiences visuelles, auditives, intellectuelles, les troubles psychiques, les troubles cognitifs (dont font partie tous les troubles &laquo;&nbsp;dys&nbsp;&raquo;, dyslexique, dyspraxique&hellip;) peuvent engendrer des handicaps qui se voient beaucoup moins que les troubles moteurs. &laquo;<em>&nbsp;Il faut d&eacute;mystifier le handicap</em>&nbsp;&raquo; assure Marie-Christine Le Crubi&egrave;re, qui, apr&egrave;s toutes ces ann&eacute;es pass&eacute;es &agrave; piloter ce travail, est d&eacute;sormais convaincue que &laquo;&nbsp;<em>tout handicap a sa solution</em>&nbsp;&raquo; et que &laquo;&nbsp;<em>la diff&eacute;rence est une chance</em>&nbsp;&raquo;.</p><h3><strong>Un guide pratique et inspirant</strong></h3><p>Concr&egrave;tement, le projet Handi-CAP a d&eacute;bouch&eacute; sur la r&eacute;alisation d&rsquo;un guide pratique de 32 pages comprenant des fiches techniques, des contacts et glossaires, mais dont l&rsquo;essentiel du contenu est constitu&eacute; de 8 t&eacute;moignages inspirants de personnes handicap&eacute;es qui travaillent en agriculture. &laquo;&nbsp;<em>On aurait pu en faire une bible&nbsp;</em>&raquo;, raconte Nabila Gain-Nachi, charg&eacute;e de mission &eacute;galit&eacute;/parit&eacute; et conseill&egrave;re en relations humaines, &laquo;&nbsp;<em>mais on a pr&eacute;f&eacute;r&eacute; parler de l&rsquo;humain. C&rsquo;est mieux lorsque les gens racontent ce qu&rsquo;ils ont v&eacute;cu</em>&nbsp;&raquo;.&nbsp;</p><p>Ce guide pratique est illustr&eacute; de portraits des personnes interview&eacute;es, et toutes ces photos font partie d&rsquo;une exposition itin&eacute;rante &laquo;<em>&nbsp;Nouveaux regards sur le handicap en agriculture</em>&nbsp;&raquo; qui aura vocation &agrave; voyager &agrave; travers la r&eacute;gion. Pour &ecirc;tre accessibles au plus grand nombre, les textes des t&eacute;moignages ont &eacute;t&eacute; adapt&eacute;s par une sp&eacute;cialiste en &eacute;criture &laquo;&nbsp;Falc&nbsp;&raquo; (Facile &agrave; lire et &agrave; comprendre) et ils sont &eacute;galement d&eacute;clin&eacute;s en podcasts.</p><h3><strong>Une premi&egrave;re journ&eacute;e de rencontre</strong></h3><p>Handi-CAP vers l&rsquo;agriculture a &eacute;galement produit une mallette p&eacute;dagogique destin&eacute;e &agrave; sensibiliser les centres de formation agricole aux enjeux du handicap. Enfin, l&rsquo;un des points d&rsquo;orgue du projet a &eacute;t&eacute; l&rsquo;organisation de la premi&egrave;re rencontre r&eacute;gionale <a href="https://www.pleinchamp.com/meteo/36-heures/56500-moustoir-ac" target="_blank" title="">&laquo;<em>&nbsp;handicap et travail en agriculture</em>&nbsp;&raquo; &agrave; Moustoir-Ac (56)</a> le 12 septembre dernier. Pr&egrave;s de 200 personnes y ont assist&eacute;, en situation de handicap ou non, et de nombreux contacts ont &eacute;t&eacute; pris.</p><p>Cette journ&eacute;e, qui &eacute;tait enti&egrave;rement traduite en langue des signes, a constitu&eacute; l&rsquo;occasion de montrer, l&rsquo;&eacute;tendue des possibilit&eacute;s de travailler en agriculture pour les personnes en situation de handicap. Les dispositifs sp&eacute;cifiques, les possibilit&eacute;s d&rsquo;accompagnement techniques et financiers, sont nombreux et efficaces, qu&rsquo;il s&rsquo;agisse de la formation, de l&rsquo;installation, du recrutement ou du maintien en emploi.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/5/2/6/6366254-1-fre-FR/4643f2eba328-pchandi2-jpg" alt="La premi&egrave;re rencontre r&eacute;gionale handicap et travail en agriculture s&rsquo;est tenue &agrave; Moustoir-Ac (56) en septembre dernier. Cr&eacute;dit : Catherine Perrot" height="2160" width="3000" /></figure>

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<p>Consulter mes cours</p><p>Les avanc&eacute;es en mati&egrave;re d&rsquo;insertion professionnelle sont bien r&eacute;elles, a rappel&eacute; J&eacute;r&eacute;my Boroy, le pr&eacute;sident du Conseil national consultatif des personnes handicap&eacute;s, parrain de Handi-CAP vers l&rsquo;agriculture&nbsp;: le taux de ch&ocirc;mage des personnes handicap&eacute;es est pass&eacute; de 17 % en 2015 &agrave; 12 % aujourd&rsquo;hui. Tous les freins sont cependant loin d&rsquo;&ecirc;tre lev&eacute;s concernant l&rsquo;inclusion des personnes handicap&eacute;es en agriculture, certains &eacute;tant administratifs (reconnaissance du statut, calcul d&rsquo;un taux d&rsquo;incapacit&eacute;&hellip;), d&rsquo;autres financiers (acc&egrave;s &agrave; des pr&ecirc;ts bancaires par exemple), d&rsquo;autres, enfin, de nature soci&eacute;tale (pr&eacute;jug&eacute;s, discriminations&hellip;).</p><p>Lors de la journ&eacute;e, Marie-Christine Le Crubi&egrave;re a insist&eacute; sur le fait que le secteur agricole avait des caract&eacute;ristiques qui peuvent &ecirc;tre favorables &agrave; l&rsquo;insertion de personnes en situation de handicap. On y trouve des entreprises de taille familiale, des valeurs de solidarit&eacute; encore actives et une tradition d&rsquo;accueil qui ne date pas d&rsquo;hier&nbsp;: beaucoup d&rsquo;agriculteurs se souviennent en effet des commis plac&eacute;s dans les fermes, souvent des personnes en situation de d&eacute;ficience intellectuelle l&eacute;g&egrave;re, qui trouvaient ainsi une insertion professionnelle et un environnement familial.</p>


Travailler en agriculture lorsqu’on est en situation de handicap est non seulement possible, mais souhaitable : le secteur a besoin de main d’œuvre, salariée ou installée, et les personnes handicapées peuvent trouver en agriculture une insertion et un épanouissement professionnels. Avec le projet Handi-CAP vers l’agriculture, la chambre d’agriculture de Bretagne souhaite prévenir, sensibiliser et agir sur ce sujet

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