<p>En 2016, Fran&ccedil;oise Rossi est &acirc;g&eacute;e de 46 ans et officie en tant que comptable &agrave; l&rsquo;a&eacute;roport de Nice (Alpes-Maritimes). Un an plus tard, elle est berg&egrave;re-fromag&egrave;re &agrave; Bussi&egrave;re-Poitevine (Haute-Vienne) sur une SAU de 27 ha. Elle n&rsquo;est pas issue du milieu agricole, elle n&rsquo;a pas d&rsquo;exp&eacute;rience si ce n&rsquo;est quelques stages furtifs en exploitations laiti&egrave;res bovines et caprines, en guise de mise en bouche, avant d&rsquo;entamer le plat de r&eacute;sistance&nbsp;: son installation. &laquo;&nbsp;<em>Faut pas h&eacute;siter, faut se lancer&nbsp;</em>&raquo;, lance-t-elle &agrave; l&rsquo;adresse des visiteurs de Tech-Ovin o&ugrave; la Chambre d&rsquo;agriculture de Haute-Vienne l&rsquo;a invit&eacute;e &agrave; partager son exp&eacute;rience.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/9/2/7/5757297-1-fre-FR/0b72f057d375-inte-rieur-jpg" alt="Florence Rossi : &laquo; Je travaille &eacute;norm&eacute;ment mes p&acirc;tures, je fais mon propre m&eacute;teil, je cultive du grand &eacute;peautre pour la rumination, je suis tr&egrave;s attentive aux fibres &raquo;" height="1112" width="1882" /><figcaption>Florence Rossi : &laquo; Je travaille &eacute;norm&eacute;ment mes p&acirc;tures, je fais mon propre m&eacute;teil, je cultive du grand &eacute;peautre pour la rumination, je suis tr&egrave;s attentive aux fibres &raquo;</figcaption></figure>

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<p>&laquo;&nbsp;<em>Le m&eacute;tier d&rsquo;&eacute;leveur, c&rsquo;est beaucoup d&rsquo;observation&nbsp;</em>&raquo;, dit-elle, comme pour excuser son d&eacute;ficit de formation et d&rsquo;exp&eacute;rience. On peut &ecirc;tre tent&eacute; de gloser. Sauf que.</p><h2>Deux mamelles&nbsp;: l&rsquo;observation et pr&eacute;vention</h2><p>Sept ans plus tard, Florence Rossi a largement fait ses preuves et &agrave; tous les niveaux&nbsp;: conduite des p&acirc;tures et des cultures, conduite du troupeau, traite, transformation, commercialisation&nbsp;: l&rsquo;&eacute;leveuse coche toutes les cases et d&eacute;coche toutes ses cartes. &laquo;&nbsp;<em>Je travaille &eacute;norm&eacute;ment mes p&acirc;tures, je fais mon propre m&eacute;teil, je cultive du grand &eacute;peautre pour la rumination, je suis tr&egrave;s attentive aux fibres</em>&nbsp;&raquo;.</p><div class="citation">
    <span>"La pr&eacute;vention, c&rsquo;est capital, d&rsquo;autant plus en lait o&ugrave; l&rsquo;on a droit &agrave; rien"</span>
</div>
<p>Avec l&rsquo;observation, la pr&eacute;vention est l&rsquo;autre mamelle de l&rsquo;&eacute;levage. &laquo;&nbsp;<em>La pr&eacute;vention, c&rsquo;est capital, d&rsquo;autant plus en lait o&ugrave; l&rsquo;on a droit &agrave; rien</em>&nbsp;&raquo;, dit l&rsquo;&eacute;leveuse, ax&eacute;e sur l&rsquo;hom&eacute;opathie et convertie &agrave; la bio en 2020. Les min&eacute;raux sont un point d&rsquo;attention particulier, tout comme l&rsquo;hygi&egrave;ne. &laquo;&nbsp;<em>A l&rsquo;int&eacute;rieur, &agrave; l&rsquo;ext&eacute;rieur, tout doit &ecirc;tre propre</em>&nbsp;&raquo;, dit Florence Rossi, qui dit passer beaucoup de temps avec ses brebis. &laquo;&nbsp;<em>Elles savent me dire quand je suis fatigu&eacute;e, je sais aussi les &eacute;couter</em>&nbsp;&raquo;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/tech-ovin-2023-l-elevage-ovin-parmi-les-plus-attractifs-mais-pas-forcement-pour-la-vie" target="_blank" title="">[Tech-Ovin 2023] L&rsquo;&eacute;levage ovin parmi les plus attractifs... mais pas forc&eacute;ment pour la vie</a>
</aside>
<p>Pratiquant le d&eacute;saisonnement naturel, Florence Rossi trait ses brebis toute l&rsquo;ann&eacute;e. Toute la production est transform&eacute;e en fromages (frais et tomes), yaourts, desserts lact&eacute;s et glaces depuis l&rsquo;an pass&eacute;. &laquo;&nbsp;<em>Je privil&eacute;gie la qualit&eacute; &agrave; la quantit&eacute; de lait et je valorise tr&egrave;s bien</em>&nbsp;&raquo;, dit-elle.&nbsp;Actuellement, elle produit bon an mal an 8000 &agrave; 9000 litres.</p><p>Dans un bassin o&ugrave; les ovins lait p&egrave;sent peu par rapport aux ovins viande, l&rsquo;&eacute;leveuse a su capter un march&eacute; en d&eacute;sh&eacute;rence. &laquo;&nbsp;<em>Contrairement &agrave; une id&eacute;e courante, le lait de brebis, dont on dit qu&rsquo;il caille tr&egrave;s vite, c&rsquo;est tr&egrave;s complexe, plus que le lait de vache et de ch&egrave;vre. C&rsquo;est passionnant</em>&nbsp;&raquo;. Les agneaux sont aussi valoris&eacute;s en direct, sinon en traiteur aupr&egrave;s d&rsquo;une boucherie. L&rsquo;&eacute;leveuse travaille &eacute;galement avec les plateformes de restauration collective Agrilocal de Vienne et Haute-Vienne.</p><p>Le tout prend un peu de temps... &laquo;&nbsp;<em>La premi&egrave;re ann&eacute;e, j&rsquo;ai fait plus de 400 march&eacute;s&nbsp;pour faire conna&icirc;tre mes produits.&nbsp;Je suis un peu folle</em>&nbsp;&raquo;, conc&egrave;de celle qui a baptis&eacute; son EARL &laquo;&nbsp;La Brebili&egrave;re zinzin du Limousin&nbsp;&raquo;. Depuis peu, elle est en qu&ecirc;te d&rsquo;un associ&eacute;, pour travailler un peu moins... mais aussi pour d&eacute;velopper d&rsquo;autres projets. Avis aux &laquo;&nbsp;<em>zinzins</em>&nbsp;&raquo;.</p>


[Tech-Ovin 2023] A Bussière-Poitevine (Haute-Vienne), Florence Rossi trait 70 Manech tête rousse toute l’année et transforme et vend 100% de sa production bio en direct... toute seule... en attendant un ou une associée.

« Bergère-fromagère à près de 50 ans, sans expérience, c’est possible »

<p>Avec pas loin d&rsquo;une trentaine d&rsquo;exposants d&eacute;di&eacute;s, il serait fallacieux d&rsquo;affirmer que l&rsquo;&eacute;dition 2023 de Tech-Ovin est la vitrine, tout en silicium, du photovolta&iuml;sme &agrave; la mode agricole. &Ccedil;a sent encore le mouton &agrave; Bellac (Haute-Vienne) et les champs de silicium ne sont que maquettes et posters au sein des stands concern&eacute;s.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/9/6/6/5756690-1-fre-FR/d280b4118cfb-conf-jpg" alt="Julien Roujolle, co-porte-parole de la Conf&rsquo; 87 : &laquo; Les projets photovolta&iuml;ques n&rsquo;ont un seul but : tirer un homme, une ferme, de la panade. Notre question, c&rsquo;est : comment on sort l&rsquo;&eacute;levage ovin de la mis&egrave;re, collectivement &raquo;" height="1138" width="2006" /><figcaption>Julien Roujolle, co-porte-parole de la Conf&rsquo; 87 : &laquo; Les projets photovolta&iuml;ques n&rsquo;ont un seul but : tirer un homme, une ferme, de la panade. Notre question, c&rsquo;est : comment on sort l&rsquo;&eacute;levage ovin de la mis&egrave;re, collectivement &raquo;</figcaption></figure>

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<p>Mais du virtuel au r&eacute;el, la fronti&egrave;re est t&eacute;nue, selon la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne. &laquo; <em>En Haute-Vienne, il y a &eacute;norm&eacute;ment de projets, et qui sont de nature &agrave; d&eacute;stabiliser la fili&egrave;re ovine</em>, d&eacute;nonce Julien Roujolle, co-porte-parole de la Conf&rsquo; 87. <em>Ces projets n&rsquo;ont qu'un seul but&nbsp;: tirer un homme, une ferme, de la panade. </em><em>Notre question, c&rsquo;est&nbsp;: comment on sort l&rsquo;&eacute;levage ovin de la mis&egrave;re, collectivement</em>&nbsp;&raquo;.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/8/6/6/5756684-1-fre-FR/f6a327f9dd98-stand-jpg" alt="&Ccedil;a sent encore le mouton &agrave; Bellac (Haute-Vienne) et les champs de silicium ne sont que maquettes et posters au sein des stands" height="1236" width="1864" /><figcaption>&Ccedil;a sent encore le mouton &agrave; Bellac (Haute-Vienne) et les champs de silicium ne sont que maquettes et posters au sein des stands</figcaption></figure>

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<p>Du c&ocirc;t&eacute; de la Coordination rurale, majoritaire dans le d&eacute;partement, on ne fait pas la m&ecirc;me analyse. &laquo;&nbsp;<em>Aujourd&rsquo;hui, un agriculteur qui s&rsquo;installe n&rsquo;est pas en capacit&eacute; d&rsquo;&ecirc;tre financ&eacute; sur le foncier, le cheptel, le mat&eacute;riel et les b&acirc;timents</em>, d&eacute;clare Pierrick Gouteron, pr&eacute;sident de la CR 87. <em>On est &agrave; 100% pour les panneaux en toiture de b&acirc;timent. Concernant le photovolta&iuml;sme au sol, par principe, on ne s&rsquo;y oppose pas. Pourquoi le monde agricole ne profiterait-il pas de cette diversification&nbsp;? Si ce n&rsquo;est pas les agriculteurs, c&rsquo;est d&rsquo;autres op&eacute;rateurs qui en profiteront.&nbsp;Et dans le d&eacute;partement, on a aussi des projets collectifs associant plusieurs &eacute;leveurs sur des parcelles mitoyennes </em>&raquo;.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/6/6/6/5756660-1-fre-FR/c776ad711427-cr-jpg" alt="Pierrick Gouteron, pr&eacute;sident de la CR 87 : &laquo; Si ce n&rsquo;est pas les agriculteurs, c&rsquo;est d&rsquo;autres op&eacute;rateurs qui profiteront de l&rsquo;agrivolta&iuml;sme &raquo;" height="1274" width="1908" /><figcaption>Pierrick Gouteron, pr&eacute;sident de la CR 87 : &laquo; Si ce n&rsquo;est pas les agriculteurs, c&rsquo;est d&rsquo;autres op&eacute;rateurs qui profiteront de l&rsquo;agrivolta&iuml;sme &raquo;</figcaption></figure>

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<p>La fili&egrave;re ovine&nbsp;est-elle en passe de devenir le faire-valoir du photovolta&iuml;sme au sol&nbsp;? La question peut se poser au vu du nombre d&rsquo;op&eacute;rateurs pr&eacute;sents &agrave; Bellac. Pour la&nbsp;Conf&rsquo;, c&rsquo;est pire que du&nbsp;faire-valoir. &laquo;&nbsp;<em>Avec le photovolta&iuml;sme, la fili&egrave;re se tire une balle dans le pied</em>, d&eacute;clare Julien Roujolle. <em>Si demain, on a 150 centrales photovolta&iuml;ques, c&rsquo;est 150 personnes de moins qui auront envie de faire avancer les choses de mani&egrave;re collective et qui sont en prime susceptibles d&rsquo;exercer une concurrence d&eacute;loyale vis-&agrave;-vis des autres &eacute;leveurs&nbsp;</em>&raquo;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/tech-ovin-2023-en-2022-les-comptes-d-exploitation-se-degradent-en-lait-comme-en-viande" target="_blank" title="">[Tech-Ovin 2023] En 2022, les comptes d&rsquo;exploitation se d&eacute;gradent en lait comme en viande</a>
</aside>
<p>Du c&ocirc;t&eacute; de la FNO, on n&rsquo;&eacute;lude pas le risque, mais on le relativise. &laquo;&nbsp;<em>Cette fr&eacute;n&eacute;sie, c&rsquo;est un vrai risque, mais la FNO n&rsquo;est pas complice de cela</em>, affirme Claude Font, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral de la FNO. <em>Nous avons &eacute;labor&eacute; une charte qui fait du photovolta&iuml;sme un compl&eacute;ment &agrave; l&rsquo;activit&eacute; agricole, et qui au passage, a fait office de filtre aupr&egrave;s des op&eacute;rateurs solaires souhaitent exposer &agrave; Tech-Ovin, sans quoi on aurait eu le double d&rsquo;exposants. Au sein de chaque d&eacute;partement, il y a des garde-fous avec les CDPENAF </em>[Commission de pr&eacute;servation des espaces naturels, agricoles et forestiers]. <em>Les professionnels ont donc la main sur les projets&nbsp;</em>&raquo;.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/8/6/6/5756687-1-fre-FR/97db2b034475-font-jpg" alt="Claude Font, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral de la FNO : &laquo; La FNO a &eacute;labor&eacute; une charte qui fait du photovolta&iuml;sme un compl&eacute;ment &agrave; l&rsquo;activit&eacute; agricole &raquo;" height="1192" width="2008" /><figcaption>Claude Font, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral de la FNO : &laquo; La FNO a &eacute;labor&eacute; une charte qui fait du photovolta&iuml;sme un compl&eacute;ment &agrave; l&rsquo;activit&eacute; agricole &raquo;</figcaption></figure>

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<p>A propos des CDPENAF, la Conf&rsquo; se montre beaucoup plus circonspecte. &laquo;&nbsp;<em>En Haute-Vienne, un projet retoqu&eacute; en CDPENAF, amend&eacute; en Comit&eacute; ERC</em> [&eacute;vitement, r&eacute;duction, compensation], <em>tr&egrave;s majoritairement amend&eacute; en enqu&ecirc;te publique a &eacute;t&eacute; au final sign&eacute; par le pr&eacute;fet</em>, souligne Julien Roujolle.&nbsp;<em>Le probl&egrave;me, ce n&rsquo;est pas de faire de l&rsquo;&eacute;nergie sur des terrain agricoles. Le probl&egrave;me, c&rsquo;est&nbsp;: qui touche la manne, pourquoi &ccedil;a avance &agrave; cette vitesse, pourquoi on impose aux collectivit&eacute;s territoriales de mettre en place un zonage dans le PLU avec des terres ouvertes au photovolta&iuml;sme</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>La Coordination demande l&rsquo;abaissement du seuil de passage en comit&eacute; ERC,&nbsp;de 5 ha &agrave; 2 ha. &laquo;&nbsp;<em>On voit beaucoup de projets &agrave; 4,80 ha qui &eacute;chappent ainsi &agrave; la compensation</em>&nbsp;&raquo;, justifie Pierrick Gouteron.&nbsp;Eleveurs, op&eacute;rateurs solaires, collectivit&eacute;s territoriales devraient &ecirc;tre attentifs aux futurs d&eacute;crets relatifs &agrave; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-decrets-entourant-l-agrivoltaisme-se-font-attendre" target="_blank">la loi d&rsquo;Acc&eacute;l&eacute;ration de la production d&rsquo;&eacute;nergies renouvelables</a>.</p>


[Tech-Ovin 2023] En Haute-Vienne, terre d’accueil de Tech-Ovin, la Confédération paysanne dénonce la frénésie de projets photovoltaïques, dont le caractère « individuel » irait contre la sauvegarde « collective » de la filière. La Coordination rurale, majoritaire dans le département, soutient les projets, à une réserve près. La FNO estime qu’il y a des garde-fous.

L’élevage ovin, faire-valoir du photovoltaïsme au sol ?

<p>Identifier les codes de d&eacute;fauts activ&eacute;s, consulter la position en temps r&eacute;el ou encore le compteur horaire d&rsquo;une machine&nbsp;: telles sont quelques-unes des informations accessibles via le service Smart Support, propos&eacute; par Krone. Le constructeur pr&eacute;cise d&rsquo;embl&eacute;e que le propri&eacute;taire de la machine reste enti&egrave;rement ma&icirc;tre des donn&eacute;es qu&rsquo;il est susceptible de partager avec son concessionnaire, partage qu&rsquo;il peut interrompre &agrave; tout moment, de son propre chef.</p><h2>Am&eacute;liorer la qualit&eacute; du service</h2><p>Avec le syst&egrave;me Smart Support, Krone permet&nbsp;&agrave; ses distributeurs de proposer &laquo;&nbsp;<em>un service complet, efficace et tourn&eacute; vers l&rsquo;avenir</em>&nbsp;&raquo;. Les concessionnaires peuvent ainsi r&eacute;agir rapidement et se pr&eacute;parer au mieux aux interventions qui les attendent sur le terrain. L&rsquo;objectif de la d&eacute;marche est de r&eacute;duire au maximum le temps d&rsquo;immobilisation des machines.</p>


Le service doit permettre aux concessionnaires de réduire les temps d’immobilisation des machines, moyennant l'accord de leur propriétaire.

Krone se lance dans le diagnostic à distance

<p>Le 3 juillet dernier, l&rsquo;Office fran&ccedil;ais de la biodiversit&eacute; (OFB) avait estim&eacute; &agrave; 906 le nombre de loups au sortir de l&rsquo;hiver 2022-2023, soit 15 de moins qu&rsquo;un an plus t&ocirc;t. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/en-2022-moins-de-loups-davantage-d-attaques" target="_blank">L&rsquo;annonce avait d&eacute;clench&eacute; la col&egrave;re&nbsp;des organisations agricoles (FNSEA, JA, FNO, FNB, FNC et Chambres d&rsquo;agriculture France) qui avaient claqu&eacute; la porte du Groupe national loups</a>.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-loup-un-objet-politique-intelligent-mais-pas-trop-quand-meme" target="_blank" title="">Le loup, un objet politique intelligent, mais pas trop quand m&ecirc;me</a>
</aside>
<p>Le nouveau d&eacute;compte, communiqu&eacute; par la Pr&eacute;f&egrave;te coordinatrice du Plan loup, s'&eacute;tablit &agrave; 1104, ce qui satisfait (pour autant que l&rsquo;on puisse se satisfaire de la hausse du nombre de grands pr&eacute;dateurs) la FNO. &laquo;&nbsp;<em>Ce chiffre est davantage conforme au ressenti des &eacute;leveurs mais &eacute;galement aux chiffres de l&rsquo;Administration, notamment de la Dreal Auvergne</em>, r&eacute;agit Claude Font, secr&eacute;taire national de la FNO, en charge de la pr&eacute;dation. <em>La r&eacute;&eacute;valuation de l&rsquo;effectif est importante car elle conditionne le quota des futurs pr&eacute;l&egrave;vements qui, les ann&eacute;es pr&eacute;c&eacute;dentes, &eacute;taient bas&eacute;s sur les chiffres estim&eacute;s par l&rsquo;OFB et non consolid&eacute;s</em>&nbsp;&raquo;. L&rsquo;an pass&eacute;, le diff&eacute;rentiel r&eacute;troactif flirtait avec les 160 sp&eacute;cimens. Ceci explique peut-&ecirc;tre (aussi) pourquoi la population a bondi de 19,5% en un an (1104 contre 921), le taux de pr&eacute;l&egrave;vement de 19% s&rsquo;appliquant &agrave; un effectif estim&eacute; plus faible que l&rsquo;effectif r&eacute;el.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/1/2/6/5756211-1-fre-FR/dbae2a36ef64-claude-font-jpg" alt="Claude Font, secr&eacute;taire national de la FNO : &laquo; Fusionner les tirs de d&eacute;fense simple et renforc&eacute;e, avec plusieurs fusils d&egrave;s la premi&egrave;re attaque, et accessibles aux louveteaux, c&rsquo;est le meilleur moyen d&rsquo;allier efficacit&eacute;, rapidit&eacute; et transparence &raquo;" height="1144" width="1964" /><figcaption>Claude Font, secr&eacute;taire national de la FNO : &laquo; Fusionner les tirs de d&eacute;fense simple et renforc&eacute;e, avec plusieurs fusils d&egrave;s la premi&egrave;re attaque, et accessibles aux louveteaux, c&rsquo;est le meilleur moyen d&rsquo;allier efficacit&eacute;, rapidit&eacute; et transparence &raquo;</figcaption></figure>

</div>
<h2>Fusionner les tirs de d&eacute;fense simple et renforc&eacute;e</h2><p>Selon l&rsquo;OFB, les relev&eacute;s hivernaux ont &eacute;t&eacute; fauss&eacute;s par le d&eacute;faut de manteau neigeux. &laquo;&nbsp;<em>Si l&rsquo;estimation du nombre de loups, et donc les interventions &agrave; suivre sur la r&eacute;gulation de la population, sont li&eacute;es au manteau neigeux, on a du souci &agrave; se faire&nbsp;</em>&raquo;, se d&eacute;sole Claude Font. La FNO r&eacute;clame une remise &agrave; plat de la comptabilisation, sinon les moyens d&rsquo;estimer pr&eacute;cis&eacute;ment les effectifs. C&rsquo;est l&rsquo;une de ses dol&eacute;ances, qu&rsquo;elle esp&egrave;re voir formaliser dans le prochain Plan national d&rsquo;actions loup 2024-2029, qui devrait &ecirc;tre pr&eacute;sent&eacute; &agrave; partir du 18 septembre, date de la prochaine r&eacute;union du Groupe national loup. Au premier rang des dol&eacute;ances figure la fusion des tirs de d&eacute;fense simple et renforc&eacute;e, avec plusieurs fusils d&egrave;s la premi&egrave;re attaque, et accessibles aux louvetiers. &laquo;&nbsp;<em>C&rsquo;est le meilleur moyen d&rsquo;allier efficacit&eacute;, rapidit&eacute; et transparence</em>&nbsp;&raquo;, argumente Claude Font.</p><div class="citation">
    <span>"Avec des tirs d&rsquo;effarouchement, des tirs de d&eacute;fense et des tirs de pr&eacute;l&egrave;vement, l&rsquo;exigence de gradation est respect&eacute;e"</span>
</div>
<p>Les arr&ecirc;t&eacute;s actuels distinguent les tirs de d&eacute;fense simple, op&eacute;r&eacute;s par un seul tireur non aguerri et priv&eacute; de vis&eacute;e nocturne. Selon la Dreal Auvergne, en 2020, les tirs de d&eacute;fense simple sont &agrave; l&rsquo;origine de 86,6% des autorisations de tirs pour seulement 17% des loups pr&eacute;lev&eacute;s. Les tirs de d&eacute;fense renforc&eacute;e sont bien davantage efficaces mais administrativement contraints et d&eacute;clench&eacute;s r&eacute;troactivement apr&egrave;s attaque. Reste &agrave; savoir si la fusion des deux proc&eacute;dures serait, le cas &eacute;ch&eacute;ant, conforme aux d&eacute;rogations &agrave; l&rsquo;interdiction de destruction d&rsquo;esp&egrave;ces strictement prot&eacute;g&eacute;e, telles que le loup. &laquo;&nbsp;<em>Avec des tirs d&rsquo;effarouchement, des tirs de d&eacute;fense et des tirs de pr&eacute;l&egrave;vement, l&rsquo;exigence de gradation est respect&eacute;e&nbsp;</em>&raquo;, veut croire Claude Font.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/populations-de-loups-le-hola-de-la-commission-europeenne" target="_blank" title="">Populations de loups&nbsp;: le hol&agrave; de la Commission europ&eacute;enne&nbsp;?</a>
</aside>
<p>La FNO ne d&eacute;sesp&egrave;re pas le d&eacute;classement du loup d&rsquo;esp&egrave;ce strictement prot&eacute;g&eacute;e. Un v&oelig;u qui a pris un peu de poil de la b&ecirc;te, suite aux d&eacute;clarations de la pr&eacute;sidente de la Commission euro&eacute;penne, le 4 septembre dernier. &laquo;&nbsp;<em>La concentration de meutes de loups dans certaines r&eacute;gions d'Europe est devenue un v&eacute;ritable danger pour le b&eacute;tail et, potentiellement, pour l'homme</em>&nbsp;&raquo;, a d&eacute;clar&eacute; Ursula von der Leyen qui, &agrave; titre personnel, a fait les frais du grand pr&eacute;dateur, qui a attaqu&eacute; mortellement son vieux&nbsp;poney Dolly &agrave; l&rsquo;automne 2022.</p><p>La Commission invite les communaut&eacute;s locales, les scientifiques et toutes les parties int&eacute;ress&eacute;es &agrave; soumettre, d'ici au 22 septembre 2023, des donn&eacute;es actualis&eacute;es sur les populations de loups et leurs impacts. &laquo;&nbsp;<em>Sur la base des donn&eacute;es collect&eacute;es, la Commission d&eacute;cidera d'une proposition visant &agrave; modifier, le cas &eacute;ch&eacute;ant, le statut de protection du loup au sein de l'UE et &agrave; mettre &agrave; jour le cadre juridique, afin d'introduire, lorsque c'est n&eacute;cessaire, davantage de flexibilit&eacute;, &agrave; la lumi&egrave;re de l'&eacute;volution de cette esp&egrave;ce</em>&nbsp;&raquo;.</p>


La FNO réclame plus que jamais la fusion des tirs de défense simple et renforcée, sans désespérer une révision du statut de l’espèce aujourd’hui strictement protégée. La prochaine réunion du Groupe national loup est programmée le 18 septembre. La dernière avant l’annonce du Plan national d’actions loup 2024-2029.

Loup : 1104 spécimens au sortir de l’hiver 2022-2023, +20% en un an

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    <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/KtjvaUymj2I?autoplay=0"
            frameborder="0"></iframe>
    <figcaption>Stockage de la g&eacute;n&eacute;tique mondiale du Lin - ARVALIS-infos.fr</figcaption>
</figure>
<p><em>Retrouvez toutes les vid&eacute;os d&rsquo;ARVALIS sur </em><a href="http://www.youtube.com/"><em>http://www.youtube.com/</em></a></p>


De Natasha à Bolchoï, des variétés ont marqué l’évolution génétique du lin depuis les années 1970. Rétrospective avec Isabelle Chaillet, ingénieur variétés lin fibre chez ARVALIS.

50 ans de progrès génétique en lin fibre

<p class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">&laquo;&nbsp;<em>En s&eacute;lection de chien de conduite du troupeau, on est l&agrave; o&ugrave; en &eacute;tait la s&eacute;lection ovine dans les ann&eacute;es 1960</em>&nbsp;&raquo;. Pas tout &agrave; fait la Pr&eacute;histoire mais pas loin donc. Le r&eacute;quisitoire de Jean-Claude Reynaud est&nbsp;s&eacute;v&egrave;re. Mais l&rsquo;&eacute;leveur pseudo-retrait&eacute; de Saint-Yrieix-la-Perche (Haute-Vienne) est optimiste. &laquo;&nbsp;<em>L&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage vient de mettre au point un test d&rsquo;aptitude naturelle des chiens de troupeau. Face &agrave; une esp&egrave;ce &agrave; multipare et &agrave; intervalle de g&eacute;n&eacute;ration court, d&rsquo;ici &agrave; 10 ans, &ccedil;a devrait bien se conna&icirc;tre</em>&nbsp;&raquo;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/chiens-de-conduite-de-troupeau-vers-une-indexation-genetique-de-leur-valeur" target="_blank" title="">Chiens de conduite de troupeau : vers une indexation g&eacute;n&eacute;tique de leur valeur ?</a>
</aside>
<p class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">L&rsquo;&eacute;leveur fait r&eacute;f&eacute;rence au programme de recherche Canidea, pilot&eacute; par l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage, qui a d&eacute;bouch&eacute; sur <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/chiens-de-conduite-de-troupeau-vers-une-indexation-genetique-de-leur-valeur" target="_blank">la mise au point d&rsquo;un test fiable, norm&eacute;, accessible &agrave; toutes les races de chien de conduite, r&eacute;p&eacute;table en diff&eacute;rents endroits</a> et qui permet de distinguer&nbsp;<em>la valeur d&rsquo;usage du chien, ind&eacute;pendamment des habitudes et des interactions avec l&rsquo;&eacute;leveur.</em></p><p class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">&nbsp;</p><div class="citation">
    <span>"En terme de bien-&ecirc;tre animal, vous n&rsquo;aurez jamais des animaux aussi proches de l&rsquo;Homme avec un chien bien dress&eacute;, bien utilis&eacute;"</span>
</div>
<p class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">&laquo;&nbsp;<em>Un bon chien bien dress&eacute; dans une exploitation de 400 brebis, c&rsquo;est l&rsquo;&eacute;quivalent d&rsquo;un quart de salari&eacute;. On fait pas joujou. C&rsquo;est r&eacute;ellement un usage professionnel, indispensable &eacute;galement pour la pratique de l&rsquo;&eacute;co-p&acirc;turage. En terme de bien-&ecirc;tre animal, vous n&rsquo;aurez jamais des animaux aussi proches de l&rsquo;Homme avec un chien bien dress&eacute;, bien utilis&eacute;</em>&nbsp;&raquo;.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">&nbsp;</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/8/8/7/5757889-1-fre-FR/d5c22516ff56-inte-jpg" alt="Au sein du p&ocirc;le chiens de conduite et chiens de protection, Tech-Ovin et ses formateurs sp&eacute;cialis&eacute;s ont permis de sensibiliser le public aux enjeux des chiens de troupeaux" height="1274" width="2116" /><figcaption>Au sein du p&ocirc;le chiens de conduite et chiens de protection, Tech-Ovin et ses formateurs sp&eacute;cialis&eacute;s ont permis de sensibiliser le public aux enjeux des chiens de troupeaux</figcaption></figure>

</div>
<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">Les chiens de protection aussi</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">C&rsquo;est en tout cas ces derniers qui sont mobilis&eacute;s par l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage pour ses sessions de formation. A Tech-Ovin, l&rsquo;&eacute;leveur s&rsquo;attache &agrave; porter la bonne parole aupr&egrave;s des &eacute;leveurs. Dans quelques jours, au Festival de l&rsquo;agriculture et de l&rsquo;&eacute;levage de Panazol (Haute-Vienne), il ciblera le&nbsp;grand public, pour expliquer le r&ocirc;le des chiens de conduite mais aussi celui des chiens de protection.</p><div class="citation">
    <span>"Le chien de protection, c&rsquo;est compliqu&eacute;. On ne peut pas parler de dressage"</span>
</div>
<p class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">Il en poss&egrave;de lui-m&ecirc;me deux. &laquo;&nbsp;<em>En Haute-Vienne, il n&rsquo;y a pas de meutes de loups mais simplement des passages. Si vous voulez faire de la mise bas au p&acirc;turage, c&rsquo;est indispensable. Mais le chien de protection, c&rsquo;est compliqu&eacute;. On ne peut pas parler de dressage. C&rsquo;est la g&eacute;n&eacute;tique et les conditions d&rsquo;&eacute;levage les premiers mois qui font la diff&eacute;rence.&nbsp;Le chien de conduite, quand il est avec les animaux, vous y &ecirc;tes aussi, ce qui n&rsquo;est pas le cas avec le chien de protection</em>&nbsp;&raquo;.</p><h2 class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">On n&rsquo;oublie pas les bovins</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Pour Jean-Claude Reynaud, si la cause est entendue pour les &eacute;leveurs ovins, les &eacute;leveurs sont encore bien trop nombreux &agrave; ignorer les bienfaits d&rsquo;un chien de conduite, moyennant un niveau d&rsquo;exigence encore plus relev&eacute;. &laquo;&nbsp;<em>En ovin, on peut faire de l&rsquo;&agrave; peu-pr&egrave;s, pas en bovin. Un Border Collie de 20 kilos ou un Beauceron de 40 kilos face &agrave; un troupeau de 50 vaches de 800 kilos ne fait pas le poids par la force. Il faut provoquer avec le chine ce qu&rsquo;un fil &eacute;lectrique fait. Il faut que la vache identifie bien le chien en tant que contrainte, quitte &agrave; aller jusqu&rsquo;&agrave; la morsure du nez, l&rsquo;endroit le plus sensible, pour que le vache se rappelle que le petit truc noirs, quand il passe devant son nez, on y va pas mais que l&rsquo;on va vers l&rsquo;&eacute;leveur, qui aura alors un statut tr&egrave;s favorable, car il sera le conducteur, le protecteur du troupeau&nbsp;</em>&raquo;.</p>


[Tech-Ovin 2023] Eleveur pseudo-retraité à Saint-Yrieix-la-Perche (Haute-Vienne), Jean-Claude Reynaud attend beaucoup du tout récent test de sélection des chiens de protection mis au point par l’Institut de l’élevage. Tout en insistant sur la nécessité, pour les éleveurs, de se former au dressage.

« Un bon chien bien dressé, c’est l’équivalent d’un quart de salarié »

<p>&laquo;&nbsp;Le li&egrave;vre est abondant dans tout le d&eacute;partement et les populations de chevreuils et de sangliers restent stables&nbsp;&raquo; rapporte Dominique Busson, pr&eacute;sident de la f&eacute;d&eacute;ration des chasseurs du Puy-de-D&ocirc;me (FDC 63). &Agrave; la veille de l&rsquo;ouverture de la chasse (pr&eacute;vue le 10 septembre), la f&eacute;d&eacute;ration des chasseurs du Puy-de-D&ocirc;me fait le point sur la saison &eacute;coul&eacute;e.<br><strong>Tarif avantageux pour les agris</strong><br>En 2023, la FDC 63 compte pr&egrave;s de 11&nbsp;000 adh&eacute;rents et 202 nouveaux chasseurs parmi ses rangs. &laquo;&nbsp;Depuis trois ou quatre ans, une vingtaine d&rsquo;agriculteurs nous rejoignent chaque ann&eacute;e. Leur motivation premi&egrave;re est d&rsquo;assurer la protection de leurs cultures face aux d&eacute;g&acirc;ts caus&eacute;s par certaines esp&egrave;ces.&nbsp;Gr&acirc;ce &agrave; notre partenariat avec la Chambre d&rsquo;agriculture, ils peuvent profiter d&rsquo;un tarif pr&eacute;f&eacute;rentiel sur la formation et le permis, passant de 146 &agrave; 23 &euro; seulement&nbsp;&raquo; note Dominique Busson.<br><strong>Les d&eacute;g&acirc;ts dus au gibier</strong><br>Les d&eacute;g&acirc;ts occasionn&eacute;s par le gibier concernent principalement les champs de bl&eacute; et de ma&iuml;s, ainsi que les prairies, selon la FDC 63. &laquo;&nbsp;L&rsquo;an dernier, pr&egrave;s de 200 dossiers ont &eacute;t&eacute; d&eacute;pos&eacute;s et plus de<br>160&nbsp;000 &euro; d&rsquo;indemnisation ont &eacute;t&eacute; vers&eacute;s aux exploitants ayant subi des dommages dus au gibier&nbsp;&raquo; d&eacute;taille Dominique Busson. En t&ecirc;te des esp&egrave;ces impliqu&eacute;es&nbsp;: le sanglier, responsable de 98% des d&eacute;g&acirc;ts d&eacute;clar&eacute;s dans le Puy-de-D&ocirc;me, suivi du chevreuil et du cerf.<br>Pour un meilleur suivi, une application sera prochainement propos&eacute;e aux agriculteurs puyd&ocirc;mois pour faciliter le signalement des d&eacute;g&acirc;ts caus&eacute;s par la faune sauvage sur leurs parcelles (voir article ci-dessous). Au niveau national,&nbsp;un d&eacute;cret d&rsquo;application concernant l&rsquo;indemnisation des d&eacute;g&acirc;ts agricoles caus&eacute;s par les sangliers sera bient&ocirc;t publi&eacute;. Il est assorti d&rsquo;un objectif, d&rsquo;ici 3 ans, de r&eacute;duire au niveau national de 20 &agrave; 30 % les surfaces agricoles d&eacute;truites par les sangliers.<br><strong>Actions pour la biodiversit&eacute;</strong><br>Cette ann&eacute;e, 1&nbsp;130 ha de CIPAN (cultures interm&eacute;diaires pi&egrave;ges &agrave; nitrate) ont &eacute;t&eacute; sem&eacute;s en partenariat avec l&rsquo;association Mission haies. &laquo;&nbsp;L&rsquo;implantation de ces m&eacute;langes de semences est un pari gagnant-gagnant pour les chasseurs et les agriculteurs&nbsp;&raquo; estime Dominique Busson, pr&eacute;sident de la f&eacute;d&eacute;ration d&eacute;partementale. &laquo;&nbsp;Pour les premiers, elle permet de maintenir la pr&eacute;sence du gibier apr&egrave;s la p&eacute;riode de moisson, et pour les seconds, elle enrichit les sols, au b&eacute;n&eacute;fice des cultures suivantes &raquo;. Par ailleurs, une trentaine de points d&rsquo;eau ont &eacute;t&eacute; cr&eacute;&eacute;s et quelques 8&nbsp;350 m&egrave;tres de haie ont &eacute;t&eacute; plant&eacute;s dans le cadre du programme &laquo;&nbsp;Plantons des haies&nbsp;!&nbsp;&raquo; du plan France relance. &laquo;&nbsp;Ces am&eacute;nagements participent &eacute;galement &agrave; pr&eacute;server nos paysages&nbsp;&raquo; rappelle Dominique Busson.</p><p>&nbsp;</p>


À la veille de l’ouverture de chasse, la fédération des chasseurs du Puy-de-Dôme fait le point sur l'année 2023.

Point sur la chasse dans le Puy-de-Dôme

<p>En ovins viande comme en ovins lait, l&rsquo;augmentation des produits ne compense pas la hausse des charges&nbsp;: telle est la conclusion du volet &eacute;conomique d&rsquo;un webinaire organis&eacute; par l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage en juin dernier dans le cadre du Comit&eacute; de fili&egrave;re ovine.&nbsp;</p><p>La situation s&rsquo;est nettement d&eacute;grad&eacute;e entre 2021 et 2022 comme l&rsquo;illustrent les analyses du r&eacute;seau de fermes Inosys (161 &eacute;levages ovins viande, 48 &eacute;levages ovins lait). Si le r&eacute;seau Inosys est repr&eacute;sentatif de la diversit&eacute; des syst&egrave;mes d&rsquo;&eacute;levage&nbsp;dans les territoires, il faut savoir que ses r&eacute;sultats, en ovins lait comme en ovins viande, sont historiquement et syst&eacute;matiquement sup&eacute;rieurs &agrave; ceux du R&eacute;seau d&rsquo;information comptable agricole (Rica), du fait de leur profil et de leur efficience plus favorables que la moyenne des &eacute;levages.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    L&rsquo;&eacute;levage ovin parmi les plus attractifs... mais pas forc&eacute;ment pour la vie
</aside>
<p>Les indications de revenu courant par Unit&eacute; de main d&rsquo;&oelig;uvre (UMO) correspondent &agrave; des estimations, bas&eacute;es sur les r&eacute;sultats 2021 et un certain nombre d&rsquo;hypoth&egrave;ses concernant les produits et charges de 6 syst&egrave;mes (2 ovins lait, 4 ovins viande)</p><h2>Ovins lait Nord-Occitanie&nbsp;: 1,0 Smic par UMO, -0,4 Smic en un an</h2><p>Sur la zone Roquefort, le co&ucirc;t de production (2163&euro;/1000l) augmente de 9,1% sur un an (soit +180&euro;/1000l). La hausse du prix du lait (+2% &agrave; 1296&euro;/l) et des produits joints (agneaux, r&eacute;formes) ne compense pas, aides comprises, la hausse des co&ucirc;ts de production et ne permet pas de r&eacute;mun&eacute;rer la main d&rsquo;&oelig;uvre &agrave; hauteur de 2 Smic par Unit&eacute; de main d&rsquo;&oelig;uvre (UMO) comme attendu mais &agrave; 1,0 Smic, soit une baisse de 0,4 Smic sur un an.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/9/4/4/5754497-1-fre-FR/f5f8b4b69614-ol-12-png" alt="Co&ucirc;ts de production et r&eacute;mun&eacute;ration permise en ovins lait Nord-Occitanie  (Source / Inosys &ndash; Institut de l&rsquo;&eacute;levage)" height="1434" width="1922" /><figcaption>Co&ucirc;ts de production et r&eacute;mun&eacute;ration permise en ovins lait Nord-Occitanie  (Source / Inosys &ndash; Institut de l&rsquo;&eacute;levage)</figcaption></figure>

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<h2>Ovins lait Pyr&eacute;n&eacute;es-Atlantiques : 0,6 Smic par UMO, -0,3 Smic en un an</h2><p>Sur le bassin laitier des Pyr&eacute;n&eacute;es-Atlantiques, le co&ucirc;t de production (2508&euro;/1000l) augmente de 8,9% sur un an (soit +206&euro;/1000l). La hausse du prix du lait (+3,9% &agrave; 1154&euro;/l) et des produits joints (agneaux, r&eacute;formes) ne compense pas, aides comprises, la hausse des co&ucirc;ts de production. La r&eacute;mun&eacute;ration permise chute fortement&nbsp;: elle passe de 0,9 Smic par UMO &agrave; 0,6 Smic par Unit&eacute; de main d&rsquo;&oelig;uvre.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/0/5/4/5754500-1-fre-FR/7e1bd51a9ffc-ol-64-png" alt="Co&ucirc;ts de production et r&eacute;mun&eacute;ration permise en ovins lait Pyr&eacute;n&eacute;es-Atlantiques (Source / Inosys -  Institut de l&rsquo;&eacute;levage)" height="1432" width="1904" /><figcaption>Co&ucirc;ts de production et r&eacute;mun&eacute;ration permise en ovins lait Pyr&eacute;n&eacute;es-Atlantiques (Source / Inosys -  Institut de l&rsquo;&eacute;levage)</figcaption></figure>

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<h2>Ovins viande pastoraux&nbsp;: 1,1 Smic par UMO, -0,5 Smic en un an</h2><p>Dans les syst&egrave;mes pastoraux, o&ugrave; les parcours sont pr&eacute;dominants (&gt;66% des ressources fourrag&egrave;res, chargement &lt;0,5UGB/ha), le co&ucirc;t de production s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; 26,3&euro;/kgc, en hausse de 10% sur un an. Le prix des agneaux progresse de 8% &agrave; 7,6&euro;/kgc. La r&eacute;mun&eacute;ration permise passe de 1,6 Smic &agrave; 1,1 Smic par Unit&eacute; de main d&rsquo;&oelig;uvre.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/0/5/4/5754506-1-fre-FR/29d158816b78-ov-pastoraux-png" alt="Co&ucirc;ts de production et r&eacute;mun&eacute;ration permise en ovins viande pastoraux (Source / Inosys -  Institut de l&rsquo;&eacute;levage)" height="1432" width="1916" /><figcaption>Co&ucirc;ts de production et r&eacute;mun&eacute;ration permise en ovins viande pastoraux (Source / Inosys -  Institut de l&rsquo;&eacute;levage)</figcaption></figure>

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<h2>Ovins viande herbagers pastoraux et montagne&nbsp;: 0,1 Smic par UMO, -0,5 Smic en un an</h2><p>Dans les syst&egrave;mes herbagers des zones pastorales et de montagne (Massif central et son pourtour, chargement &lt;1,4UGB/ha), le co&ucirc;t de production s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; 18,9&euro;/kgc, en hausse de 12% sur un an. Le prix des agneaux progresse de 8% &agrave; 7,6&euro;/kgc. La r&eacute;mun&eacute;ration permise passe de 0,6 Smic &agrave; 0,1 Smi par Unit&eacute; de main d&rsquo;&oelig;uvre.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/0/5/4/5754503-1-fre-FR/2e49bc868a67-ov-pasto-et-montagne-png" alt="Co&ucirc;ts de production et r&eacute;mun&eacute;ration permise en ovins viande herbagers pastoraux et montagne  (Source / Inosys -  Institut de l&rsquo;&eacute;levage)" height="1428" width="1918" /><figcaption>Co&ucirc;ts de production et r&eacute;mun&eacute;ration permise en ovins viande herbagers pastoraux et montagne  (Source / Inosys -  Institut de l&rsquo;&eacute;levage)</figcaption></figure>

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<h2>Ovins viande herbagers plaine&nbsp;: 1,0 Smic par UMO, -0,4 Smic en un an</h2><p>Dans les syst&egrave;mes herbagers des zones de plaine et herbag&egrave;res (zones d&eacute;favoris&eacute;es du Nord Nouvelle-Aquitaine au Grand Est, chargement &lt;1,4UGB/ha), le co&ucirc;t de production s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; 15,9&euro;/kgc, en hausse de 13% sur un an. Le prix des agneaux progresse de 8% &agrave; 8,0&euro;/kgc La r&eacute;mun&eacute;ration permise passe de 1,4 Smic &agrave; 1,0 Smic par Unit&eacute; de main d&rsquo;&oelig;uvre.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/0/5/4/5754509-1-fre-FR/a38930c689fb-ov-herbagers-plaine-png" alt="Co&ucirc;ts de production et r&eacute;mun&eacute;ration permise en ovins viande herbagers plaine (Source / Inosys -  Institut de l&rsquo;&eacute;levage)" height="1438" width="1918" /><figcaption>Co&ucirc;ts de production et r&eacute;mun&eacute;ration permise en ovins viande herbagers plaine (Source / Inosys -  Institut de l&rsquo;&eacute;levage)</figcaption></figure>

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<h2>Ovins viande fourragers&nbsp;: 0,9 Smic par UMO, -0,5 Smic en un an</h2><p>Dans les syst&egrave;mes fourragers (syst&egrave;mes majoritairement mixtes ovins-cultures, ovins-bovins), le co&ucirc;t de production s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; 12,9&euro;/kgc, en hausse de 13% sur un an. Le prix des agneaux progresse de 10% &agrave; 8,1&euro;/kgc. La r&eacute;mun&eacute;ration permise passe de 1,4 Smic &agrave; 0,9 Smic par Unit&eacute; de main d&rsquo;&oelig;uvre.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/1/5/4/5754512-1-fre-FR/6d906799684b-ov-fourragers-png" alt="Co&ucirc;ts de production et r&eacute;mun&eacute;ration permise en ovins viande fourragers (Source / Inosys -  Institut de l&rsquo;&eacute;levage)" height="1430" width="1916" /><figcaption>Co&ucirc;ts de production et r&eacute;mun&eacute;ration permise en ovins viande fourragers (Source / Inosys -  Institut de l&rsquo;&eacute;levage)</figcaption></figure>

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<h2>Les perspectives 2023</h2><p>En d&eacute;pit de la d&eacute;crue de certains postes de charges et d&rsquo;une &eacute;volution positive du prix des produits (+10% en lait, +5% pour les agneaux), l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage juge le contexte &laquo;&nbsp;tr&egrave;s incertain&nbsp;&raquo; et r&eacute;it&egrave;re son leitmotiv&nbsp;: &laquo;&nbsp;toujours plus d&rsquo;efficience&nbsp;&raquo;. Pas de recette magique et universelle mais des leviers &agrave; explorer au cas par cas, selon le contexte, le syst&egrave;me et les objectifs des &eacute;leveurs. A commencer par la qu&ecirc;te d&rsquo;autonomie alimentaire&nbsp;(produire plus de c&eacute;r&eacute;ales et de prot&eacute;agineux quand c&rsquo;est possible, maximiser la p&acirc;turage, notamment en automne-hiver o&ugrave; la production d&rsquo;herbe est cens&eacute;e &ecirc;tre plus importante sous l&rsquo;effet du changement climatique et la qu&ecirc;te de productivit&eacute; (gestion des vides). Et de rappeler que la m&eacute;canisation reste le premier poste de charges courantes des exploitations ovines.</p>


[Tech-Ovin 2023] L’évolution positive des prix du lait et de la viande n’a pas compensé la hausse des coûts de production. Tous les systèmes voient le revenu courant par unité de main d’œuvre baisser de plus de 30%, voire davantage, et rémunérer à peine un Smic. Décryptage de l’Institut de l’élevage.

Ovins : en 2022, les comptes d’exploitation se dégradent en lait comme en viande

<p>A partir de cet automne, les automoteurs de pulve&#769;risation actuellement commercialise&#769;s sous la marque Artec by Kuhn inte&#768;greront la strate&#769;gie de marque unique du groupe Kuhn. Ils seront de&#769;sormais commercialise&#769;s sous les couleurs et la marque Kuhn sur l&rsquo;inte&#769;gralite&#769; des marche&#769;s, incluant le marche&#769; franc&#807;ais. C&rsquo;est ce que vient d&rsquo;annoncer le groupe Kuhn, propri&eacute;taire d&rsquo;Artec depuis novembre 2018. La cr&eacute;ation d&rsquo;Artec Pulv&eacute;risation remonte &agrave; 2005. Le changement de marque ne modifie pas l&rsquo;organisation commerciale et technique d&rsquo;Artec Pulve&#769;risation, ni le re&#769;seau de distribution actuel, pr&eacute;cise le groupe. Les premiers automoteurs sous la marque et aux couleurs Kuhn seront livre&#769;s en France courant 2024.</p><h2>1 automoteur sur 4</h2><p>Le premier exemplaire de l&rsquo;automoteur de pulve&#769;risation Kuhn Artec F40 EVO sera pre&#769;sente&#769; en avant-premie&#768;re au marche&#769; franc&#807;ais lors du salon Innov-Agri, qui se tient &agrave; Outarville (Loiret) du 5 au 7 septembre.</p><p>Le F40 Evo (rampe frontale, 218 et 252ch, 4 roues motrices et directrices, cuve inox 5000l) est l&rsquo;un des mod&egrave;les phares de la gamme, qui compte aussi le RS20 (rampe arri&egrave;re, 175 ch, voie variable hydraulique, cuve polyester de 2000l ou 2800), le RSC (le RS20 avec un relevage avant et hauteur de ch&acirc;ssis fixe ou variable) et enfin le R40 (rampe arri&egrave;re, 217 et 250ch, 4 roues motrices et directrices, cuve polyester de 4000l).</p><p>Depuis plusieurs ann&eacute;es, Artec Pulv&eacute;risation caracole en t&ecirc;te des ventes de pulv&eacute;risateurs automoteurs en France. En 2022, selon les donn&eacute;es d&rsquo;Axema, il s&rsquo;est octroy&eacute; la deuxi&egrave;me place du march&eacute; (26,1%) derri&egrave;re John Deere (26,4%) et devant France Pulv&eacute; (20,8%).</p>


Racheté par Kuhn fin 2018, le spécialiste du pulvérisateur automoteur en adopte les couleurs. Sur le marché français des automoteurs, Artec talonne John Deere avec 26,1% de part de marché selon Axema.

Les pulvérisateurs automoteurs Artec aux couleurs Kuhn

<p>Le soleil rayonnait sur le lieu-dit les Benoisti&egrave;res de la petite commune de La Mouche (canton de La Haye-Pesnel) dans la <a href="https://www.agriculteur-normand.com/manche?page_manager_page_variant_weight=-99&amp;overridden_route_name=entity.taxonomy_term.canonical&amp;base_route_name=entity.taxonomy_term.canonical&amp;page_manager_page=page_liste&amp;page_manager_page_variant=page_liste-panels_variant-1" target="_blank">Manche</a>. Un soleil qui a r&eacute;chauff&eacute; le c&oelig;ur des b&eacute;n&eacute;voles du Festival de la terre et de la ruralit&eacute; le 3 septembre dernier. Et pour cause, ils ont pass&eacute; une semaine de pr&eacute;paration dans des conditions climatiques difficile. &laquo;<strong>&nbsp;Samedi soir, il fallait encore y croire tellement il y avait de la boue</strong>&nbsp;&raquo;, souligne Luc Chardine, pr&eacute;sident des Jeunes agriculteurs de la Manche. Ils ont connu la pluie, la pluie et rien que de la pluie, obligeant les organisateurs &agrave; prendre des d&eacute;cisions sp&eacute;cifiques pour que les conditions d&rsquo;accueil soient les meilleures possibles.</p>

<div class="encadre">Lire aussi : <a href="https://www.agriculteur-normand.com/concours-de-labour-marion-pilouer-sur-le-podium" target="_blank">Concours de labour de la F&ecirc;te de la terre : Marion Pilouer sur le podium </a></div>

<p>Ils ont fait appel &agrave; une entreprise samedi soir pour pr&eacute;parer un cheminement entre les animations, et ce pendant huit heures. Ils ont d&eacute;pos&eacute; des copeaux de bois aux entr&eacute;es des parkings, du foin, de la paille sur les all&eacute;es. Bref, ils n&rsquo;ont pas m&eacute;nag&eacute; leurs efforts. Et le public a su les r&eacute;compenser en venant aussi nombreux, pas moins de 7 000 personnes tout au long de la journ&eacute;e. &laquo;&nbsp;<strong>On a r&eacute;ussi &agrave; faire un beau festival. On peut &ecirc;tre fier de nous parce qu&rsquo;on est une &eacute;quipe soud&eacute;e</strong>&nbsp;&raquo;, confie Romain Leb&eacute;hot, pr&eacute;sident des JA du canton organisateur, La Haye-Pesnel/Avranches.</p>

<h3>Des agriculteurs passionn&eacute;s</h3>

<p>Ce festival marque la rentr&eacute;e syndicale pour les Jeunes agriculteurs. Alors, cette journ&eacute;e permet de passer des messages ou rappeler les missions qu&rsquo;ils remplissent au sein du syndicat, notamment l&rsquo;installation. &laquo;&nbsp;<strong>En 2022, 112 installations aid&eacute;es ont &eacute;t&eacute; comptabilis&eacute;es&nbsp;</strong>&raquo;, rappelle-t-il. Un chiffre que Luc Chardine ne voudrait pas voir diminuer. Et pourtant, le rapport de la cour des comptes sorti au printemps pointait pourtant du doigt l&rsquo;&eacute;levage. &laquo;<strong>&nbsp;Alors que les agriculteurs sont des gens passionn&eacute;s, leur proposer de se reconvertir est une marque de m&eacute;pris&nbsp;</strong>&raquo;, avance-t-il.</p>

<h3>Travailler en coh&eacute;rence</h3>

<p>Les probl&eacute;matiques environnementales, la souverainet&eacute; alimentaire ont &eacute;t&eacute; aussi abord&eacute;s. Et le nouveau pr&eacute;fet, arriv&eacute; le 21 ao&ucirc;t dernier dans la Manche, s&rsquo;est dit pr&ecirc;t &agrave; &eacute;changer pour conduire des actions &laquo;&nbsp;<strong>coh&eacute;rentes</strong>&nbsp;&raquo; afin de ne pas &laquo;&nbsp;<strong>mettre sous cloche l&rsquo;agriculture</strong>.&nbsp;&raquo;</p>

<div class="encadre">Lire aussi : <a href="https://www.agriculteur-normand.com/fete-de-la-terre-antoine-divay-trace-le-sillon-gagnant-en-2022" target="_blank">F&ecirc;te de la terre : Antoine Divay a trac&eacute; le sillon gagnant en 2022</a></div>

<p>Il s&rsquo;est dit &laquo;&nbsp;<strong>attentif</strong>&nbsp;&raquo; &agrave; ce qui se d&eacute;roule en mati&egrave;re d&rsquo;urbanisme. Si le pr&eacute;sident de Granville Terre et Mer, St&eacute;phane Sorre, est pr&ecirc;t &agrave; ne pas passer des zones agricoles en zones naturelles, ce n&rsquo;est pas le cas partout. &laquo;&nbsp;<strong>Je suis convaincu qu&rsquo;on peut tout &agrave; fait maintenir des classements agricoles ou en zone naturelles tout en maintenant une activit&eacute; et conforter les perspectives d&rsquo;installation</strong>&nbsp;&raquo;, conclut-il. Les documents d&rsquo;urbanisme le permettront-t-ils partout&nbsp;?</p>

<p>Ce Festival se veut aussi familial et festival, &agrave; la d&eacute;couverte des m&eacute;tiers de l&rsquo;agriculture. Ce fut le cas. Rendez-vous en 2024 &agrave; Brectouville (canton de Tessy/Torigny), pr&egrave;s du site des Roches du Ham.</p>



Avec plus de 7000 visiteurs, le Festival de la terre et de ruralité organisé par les <a href="https://www.facebook.com/profile.php?id=100057161752121&__cft__%5B0%5D=AZWue3MNwhapuR2ix78aaDmDg639rogIhjfSsJMll44QeFttJytnqn5RuIAN_4jjnrNqpcauXUXULAnfXGduo6Hi5fwqJxxaQ8vl3qqHGblDpZYbvPpyGfsHVRZ87TqrZHzJKfCh30L05Gzkyrl16P3znqcOK-daYPfKiHn3NLDraP4M7YW1l-3OMjqszeTwWQc&__tn__=-%5DK-R">Jeunes Agriculteurs Manche</a> a tenu toutes ses promesses malgré des conditions climatiques difficiles pendant la semaine de préparation. Ils ont su rester mobilisés et déterminés pour offrir de bonnes conditions d’accueil et terminer avec le sourire. La fréquentation est une marque de réussite de cette journée du 3 septembre 2023 à la Mouche.

Fête de la terre : 7 000 personnes sous le soleil dans la Manche

<p><strong>Travail collaboratif depuis plus de 70 ans</strong></p><p>D&eacute;couvrez ce r&eacute;seau f&eacute;d&eacute;ratif, une cuma est une <strong>c</strong>oop&eacute;rative d&rsquo;<strong>u</strong>tilisation de <strong>m</strong>at&eacute;riel <strong>a</strong>gricole, o&ugrave; des agriculteurs mutualisent des moyens n&eacute;cessaires &agrave; leurs activit&eacute;s.</p><p><strong>En France 1 agriculteur sur 2 est en cuma, dans l&rsquo;Ouest c&rsquo;est 3 agriculteurs sur 5</strong><br>AVEC LA PR&Eacute;SENCE DE<br>&bull; la f&eacute;d&eacute;ration des cuma de Bretagne<br>&bull; la f&eacute;d&eacute;ration des cuma Normandie Ouest<br>&bull; la f&eacute;d&eacute;ration des cuma Seine Normande<br>&bull; la f&eacute;d&eacute;ration des cuma de la Mayenne<br>&nbsp; et l&rsquo;Union des cuma des Pays de la Loire</p><p>Matthieu Goehry, pr&eacute;sident de la f&eacute;d&eacute;ration nationale des cuma sera pr&eacute;sent &agrave; ce rendez-vous, le mardi 12 et le mercredi 13 septembre</p><p><strong>Nous vous attendons nombreux en ext&eacute;rieur sur le stand F15</strong></p>


Comme chaque année, retrouvez la fédération régionale des cuma de l'Ouest au Space en extérieur au stand F15.

Space 2023, nous y sommes !

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    <figcaption>Colza, tournesol, soja : un complexe ol&eacute;agineux partag&eacute;</figcaption>
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<p><strong>&gt;&gt; <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/grandes-cultures" target="_blank">Consultez les cotations et les analyses de march&eacute; sur Pleinchamp</a></strong></p>


[Le point des marchés] VIDEO - Le marché des oléagineux est partagé entre une tension à l’échelle mondiale et une lourdeur sur le continent européen. Maxence Devillers, analyste chez Agritel, décrypte la situation dans les différentes zones de production.

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