Dans un contexte de diminution de la main d&rsquo;&oelig;uvre et de n&eacute;cessit&eacute; accrue d&rsquo;interventions, les installations de contention deviennent incontournables pour chaque &eacute;levage. Elles permettent une am&eacute;lioration de vos conditions de s&eacute;curit&eacute; et de celles de vos animaux, une ma&icirc;trise et une s&eacute;curisation du troupeau, une diminution de la p&eacute;nibilit&eacute; de certaines interventions, une r&eacute;duction du temps de travail, une facilitation ou une meilleure r&eacute;alisation de ce travail, un isolement d&rsquo;un animal pour une intervention rapide&hellip; Leur conception et r&eacute;alisation doit &ecirc;tre adapt&eacute;e aux sp&eacute;cificit&eacute;s de votre exploitation.Tenir compte des particularit&eacute;s physiologiques des animauxLes animaux poss&egrave;dent des perceptions sensorielles (vue, ou&iuml;e, odorat et toucher) diff&eacute;rentes de celles de l&rsquo;homme et qu&rsquo;il est n&eacute;cessaire de conna&icirc;tre pour mieux comprendre leur attitude et mettre en place des m&eacute;thodes de manipulation et de contention adapt&eacute;es. Les bovins ont une vision panoramique (jusqu&rsquo;&agrave; 330&deg;). Ils peuvent voir sans bouger la t&ecirc;te tout ce qui se passe autour d&rsquo;eux mais de mani&egrave;re moins nette sur les c&ocirc;t&eacute;s et vers l&rsquo;arri&egrave;re. Il est donc conseill&eacute; que les parois du couloir ou du quai d&rsquo;embarquement soient pleines afin que l&rsquo;animal ne puisse voir les &eacute;ventuels mouvements brusques que l&rsquo;&eacute;leveur peut r&eacute;aliser &agrave; proximit&eacute; du lieu de contention. L&rsquo;animal est sensible &agrave; un changement brutal de luminosit&eacute;,&nbsp;il doit donc pouvoir d&egrave;s son entr&eacute;e dans le couloir percevoir la lumi&egrave;re du jour. Cela facilitera la progression du bovin sans le forcer. Les ruminants sont tr&egrave;s sensibles aux bruits et aux odeurs, ils seront d&rsquo;autant plus calmes avec la pr&eacute;sence famili&egrave;re de l&rsquo;&eacute;leveur.<h1 style="text-align:justify;">Une n&eacute;cessaire approche adapt&eacute;e de l&rsquo;animal</h1>Garder son calme lors de chaque manipulation constitue un pr&eacute;alable pr&eacute;cieux. Les animaux per&ccedil;oivent fort bien la peur ou l&rsquo;excitation de la personne qui approche. Il sera donc fait preuve de patience &agrave; l&rsquo;&eacute;gard des animaux qui h&eacute;sitent &agrave; franchir un obstacle ou qui ne se dirigent pas vers l&rsquo;entr&eacute;e d&rsquo;un couloir de contention ou autre endroit de manipulation. Il est pr&eacute;f&eacute;rable de laisser &laquo;&nbsp;r&eacute;fl&eacute;chir&nbsp;&raquo; l&rsquo;animal quelques secondes sans le brusquer ou le stresser. Les brutalit&eacute;s inutiles ainsi que la perte de calme favorisent un stress important et diminuent largement la r&eacute;ussite de la manipulation. Les animaux se comportent mieux en petit groupe (5-6 animaux) que lorsqu&rsquo;ils se retrouvent en lot trop important. C&rsquo;est donc pour cette raison qu&rsquo;un couloir de contention pouvant accueillir au maximum 6 bovins adultes sera plus efficace.Une installation bien pens&eacute;e pour la rendre efficaceL&rsquo;installation de contention pr&eacute;sente comme objectif de vous permettre de travailler dans de bonnes conditions en associant efficacit&eacute;, s&eacute;curit&eacute; et respect des bonnes pratiques d&rsquo;&eacute;levage. C&rsquo;est pour cela que chaque partie de l&rsquo;installation a son importance. Les &eacute;l&eacute;ments de base sont le parc d&rsquo;attente, le couloir de contention et le parc de r&eacute;ception. Peuvent s&rsquo;y greffer la porte de tri, la cage de contention, la bascule et le quai d&rsquo;embarquement. Pour une utilisation rationnelle et efficace, l&rsquo;acc&egrave;s, l&rsquo;emplacement et la forme de cette installation demandent &agrave; &ecirc;tre largement r&eacute;fl&eacute;chis.Des r&egrave;gles de base &agrave; ne pas n&eacute;gligerChaque &eacute;levage pr&eacute;sente ses sp&eacute;cificit&eacute;s d&rsquo;o&ugrave; la n&eacute;cessit&eacute; d&rsquo;adapter la construction &agrave; celui-ci. Cependant, des r&egrave;gles de base sont &agrave; respecter pour les diff&eacute;rents &eacute;l&eacute;ments.Les parcs seront suffisamment grands pour accueillir un lot correspondant &agrave; l&rsquo;effectif maximum qui pourra &ecirc;tre rassembl&eacute;. Il faut compter environ 1,5 m&sup2; pour un adulte ou encore 2,5 m&sup2; pour une vache et son veau. Celui-ci doit &ecirc;tre de forme allong&eacute;e pour mieux canaliser les animaux et &eacute;viter que ces derniers puissent trop tourner (une largeur de 4 m&egrave;tres permet &agrave; un homme seul de pousser les bovins vers le couloir). Un c&ocirc;t&eacute; de parc dessinant un angle de 45&deg; formant l&rsquo;entonnoir facilite l&rsquo;acc&egrave;s au couloir. L&rsquo;installation d&rsquo;un cercle ou demi-cercle de contention est une solution &agrave; privil&eacute;gier afin de garantir efficacit&eacute; dans la progression des animaux et s&eacute;curit&eacute; des intervenants. La cl&ocirc;ture du parc r&eacute;alis&eacute;e en glissi&egrave;res d&rsquo;autoroute permet de garantir une longue dur&eacute;e de vie. Sa hauteur sera de 1,80 m. Elle int&eacute;grera des passages d&rsquo;homme afin de rendre les interventions pratiques et s&eacute;curis&eacute;es. Attention &agrave; &eacute;viter les mat&eacute;riaux qui pr&eacute;sentent des ar&ecirc;tes vives susceptibles de blesser les animaux. Le sol sera solide afin de limiter les accidents mais aussi afin de permettre &agrave; l&rsquo;&eacute;leveur de travailler dans de bonnes conditions.Le couloir de contention est l&rsquo;&eacute;l&eacute;ment principal de l&rsquo;installation. Celui-ci doit permettre de travailler en toute s&eacute;curit&eacute; mais aussi d&rsquo;effectuer en parall&egrave;le des interventions collectives rapides (d&eacute;parasitage, vaccination, prophylaxie...). Une longueur du couloir de 6 m&egrave;tres constitue un bon compromis. Au-del&agrave; de cette longueur, pour assurer un bon &laquo;&nbsp;remplissage&nbsp;&raquo;, un angle de 15&deg; sera r&eacute;alis&eacute; sur la partie finale du couloir afin que les animaux ne voient pas son extr&eacute;mit&eacute; lorsqu&rsquo;ils sont engag&eacute;s. L&rsquo;entr&eacute;e du couloir situ&eacute;e sur un c&ocirc;t&eacute; (angle 45&deg;) avec un retour en bout permet de faciliter l&rsquo;entr&eacute;e et limiter les sorties par reculs. Un bon &laquo;&nbsp;remplissage&nbsp;&raquo; permet aux animaux de se disposer en &eacute;pi afin que la t&ecirc;te du bovin soit positionn&eacute;e sur la croupe de l&rsquo;animal situ&eacute; devant lui. Dans cette position, les animaux perdent de la force et diminuent donc leurs mouvements. La largeur de l&rsquo;installation se situe aux environs de 75 cm afin que les taureaux puissent progresser correctement dans l&rsquo;enceinte tout en limitant la possibilit&eacute; aux autres bovins du troupeau de pouvoir se retourner. Il est possible d&rsquo;installer un syst&egrave;me anti-recul &agrave; l&rsquo;arri&egrave;re de l&rsquo;animal situ&eacute; &agrave; l&rsquo;avant du couloir afin que celui-ci soit isol&eacute; lors de toute manipulation. Un marchepied de 70 cm de hauteur permettra un acc&egrave;s facilit&eacute; aux animaux.La t&ecirc;te de contention positionn&eacute;e &agrave; l&rsquo;avant du couloir peut &ecirc;tre autobloquante ou &agrave; serrage progressif. La t&ecirc;te autobloquante est destin&eacute;e &agrave; des animaux &eacute;corn&eacute;s&nbsp;; elle facilite la manipulation en r&eacute;duisant les op&eacute;rations. Les bovins adultes se bloquent seuls lors du passage entre les battants de la t&ecirc;te. Gr&acirc;ce &agrave; un syst&egrave;me anti-pendaison, l&rsquo;animal n&rsquo;a aucun risque de se pendre s&rsquo;il s&rsquo;&eacute;croule. La t&ecirc;te de contention &agrave; serrage progressif, permet de serrer au cou tous types de bovins, &eacute;corn&eacute;s ou non. Aucun r&eacute;glage d&rsquo;encolure n&rsquo;est donc n&eacute;cessaire. La pr&eacute;sence d&rsquo;un panier &agrave; l&rsquo;avant permet de bloquer efficacement l&rsquo;animal.&nbsp; L&rsquo;immobilisation parfaite d&rsquo;un animal lors de toute intervention permet d&rsquo;allier efficacit&eacute; et s&eacute;curit&eacute;.Une mobilisation de GDS Creuse, un appui technique et op&eacute;rationnel de Farago CreuseLa contention s&rsquo;av&egrave;re indispensable pour la r&eacute;alisation des interventions sanitaires. GDS Creuse s&rsquo;appuie sur sa filiale de services Farago Creuse qui propose des installations de contention permettant de travailler de mani&egrave;re efficace et en toute s&eacute;curit&eacute;. Dans cette optique, les techniciens qualifi&eacute;s de Farago Creuse apportent leur appui technique afin d&rsquo;optimiser la r&eacute;ussite d&rsquo;un projet de contention adapt&eacute; &agrave; l&rsquo;&eacute;levage (conseils, plans et devis gratuits). Pour plus de renseignements, n&rsquo;h&eacute;sitez pas &agrave; nous contacter.Dr Boris BOUBET &ndash; GDS Creuse &ndash; www.gdscreuse.frAur&eacute;lien LEGRAND &ndash; Farago Creuse &ndash; <a href="http://www.faragocreuse.fr/">www.faragocreuse.fr</a> &nbsp;&nbsp;

Une contention facilitée : pour l’ensemble des activités d’élevage, et notamment la réalisation de la prophylaxie ou des vaccinations, les installations de contention peuvent apporter chaque jour un appui précieux dans votre travail.

Installation de contention : des moyens adaptés pour votre élevage

Dans la nuit de vendredi &agrave; samedi dans le Gers, une soixantaine d'agriculteurs ont d&eacute;vers&eacute; de la laine de mouton, des bottes de foin et de la paille devant plusieurs b&acirc;timents de l'Etat &agrave; Auch, &agrave; l'appel de la Coordination rurale. &laquo;&nbsp;Tracteurs charg&eacute;s, bottes pourries. Enrubannez, b&acirc;chez, bombez &agrave; la peinture jaune, bref : videz vos fermes, il est temps de se faire comprendre&nbsp;&raquo;, avait lanc&eacute; Lionel Candelon, pr&eacute;sident r&eacute;gional de la Coordination rurale en Occitanie, pour appeler &agrave; une mobilisation qu'il souhaite voir s'amplifier en cette fin d'ann&eacute;e. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/7/7/7/6377773-1-fre-FR/f4b859957d7b-cr32-jpg" alt="La Coordination rurale a manifest&eacute; son m&eacute;contentement devant plusieurs b&acirc;timents publics &agrave; Auch, pr&eacute;fecture du Gers (Cr&eacute;dit photo : Coordination rurale)" height="1442" width="2376" /><figcaption>La Coordination rurale a manifest&eacute; son m&eacute;contentement devant plusieurs b&acirc;timents publics &agrave; Auch, pr&eacute;fecture du Gers (Cr&eacute;dit photo : Coordination rurale)</figcaption></figure>

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De leur c&ocirc;t&eacute;, la FNSEA et les Jeunes agriculteurs r&eacute;alisent des actions de d&eacute;montage des panneaux d'entr&eacute;e et de sortie des communes dans plusieurs d&eacute;partements. 70 agriculteurs ont ainsi men&eacute; une action symbolique vendredi apr&egrave;s-midi devant la pr&eacute;fecture de Montauban (Tarn-et-Garonne). Ils y ont d&eacute;pos&eacute; 250 panneaux d'entr&eacute;e de communes du d&eacute;partement. &laquo;&nbsp;On veut des r&eacute;ponses concr&egrave;tes. Si apr&egrave;s les semis de bl&eacute;s dans trois semaines on n'a pas d'avanc&eacute;es, on passera &agrave; des actions plus lourdes et plus impactantes. J'ai souvent des appels d'agriculteurs qui sont &agrave; l'agonie et qui ont des huissiers &agrave; leurs portes, &ccedil;a ne peut plus durer&nbsp;&raquo;, d&eacute;clare Benjamin Checchin, pr&eacute;sident des JA du Tarn-et-Garonne.Une action similaire est pr&eacute;vue lundi soir &agrave; Foix, en Ari&egrave;ge, o&ugrave; la FDSEA et les JA d&eacute;noncent &laquo;&nbsp;le manque de mesures concr&egrave;tes et durables de l'Etat face aux difficult&eacute;s que rencontre la profession&nbsp;&raquo; et aux &laquo;&nbsp;multiples crises &eacute;conomiques, climatiques, sociales et sanitaires&nbsp;&raquo;.Le mouvement de contestation agricole qui avait men&eacute; &agrave; des blocages routiers et &agrave; de nombreuses actions l'hiver dernier &eacute;tait parti de la r&eacute;gion toulousaine, poussant plusieurs ministres, dont <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/malaise-agricole-les-mesures-d-urgence-de-gabriel-attal" target="_blank">Gabriel Attal, alors Premier ministre, &agrave; se rendre sur place</a>.La nouvelle ministre de l'Agriculture, Annie Genevard, est venue jeudi dans les Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales, o&ugrave; la situation des vignerons est critique, face &agrave; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/plaine-du-roussillon-le-niveau-des-nappes-phreatiques-historiquement-bas-quelles-consequences-pour-ce-territoire">une s&eacute;cheresse sans pr&eacute;c&eacute;dent</a>. Dans le d&eacute;partement voisin de l'Aude, &eacute;lus locaux et repr&eacute;sentants du monde viticole lui ont adress&eacute; une lettre vendredi pour l'inviter sur place, alors qu'une nouvelle visite est annonc&eacute;e d&eacute;but novembre dans la r&eacute;gion.

Bâchages, panneaux retirés et manifestations : les actions des agriculteurs, mécontents du « manque de mesures concrètes et durables de l'Etat », se multiplient en Occitanie, d'où était parti le mouvement de contestation l'hiver dernier.

En Occitanie, les agriculteurs mécontents multiplient les actions

&Agrave; la surface du torrent imp&eacute;tueux qui balaye la commune de Chambon-sur-Lignon, plac&eacute;e en vigilance rouge, un t&eacute;moin filme une vache &eacute;pouvant&eacute;e qui tente d&eacute;sesp&eacute;r&eacute;ment de maintenir sa t&ecirc;te hors de l&rsquo;eau. Ce n&rsquo;est pas la seule, 5 autres vaches subiront &eacute;galement le m&ecirc;me sort, sur ce petit bout de territoire, happ&eacute;es par les flots.Apr&egrave;s<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-recoltes-francaises-en-berne-dans-un-marche-du-ble-mondial-equilibre" target="_blank" title=""> la r&eacute;colte de bl&eacute; tendre, la pire jamais enregistr&eacute;e depuis 40 ans (26,3 millions de tonnes contre 35 en 2023)</a>, c&rsquo;est encore contre la pluie que les agriculteurs doivent se battre. Jeudi 17 octobre, 6 d&eacute;partements &eacute;taient plac&eacute;s sous vigilance rouge : l&rsquo;Ard&egrave;che, la Loire, la Haute-Loire, le Rh&ocirc;ne, la Loz&egrave;re et les Alpes-Maritimes et 33 d&eacute;partements en alerte orange. Ce vendredi matin, plus d&rsquo;alerte rouge mais 10 d&eacute;partements sont toujours maintenus en alerte orange. La semaine derni&egrave;re, l<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ouragan-kirk-une-catastrophe-pour-les-agriculteurs" target="_blank" title="">es agriculteurs devaient d&eacute;j&agrave; panser les plaies de la d&eacute;pression Kirk qui a balay&eacute; la France mercredi 9 octobre</a>, entra&icirc;nant avec elle de fortes pr&eacute;cipitations : 55 mm de cumul de pluie.&nbsp;<h2>Les agriculteurs ont la t&ecirc;te sous l&rsquo;eau !&nbsp;</h2>Les cons&eacute;quences de cette pluviom&eacute;trie exceptionnelle ont &eacute;t&eacute; qualifi&eacute;es par la ministre de la Transition &eacute;cologique de situation &ldquo;in&eacute;dite par son ampleur&rdquo;, lors de son point presse, &ldquo;600 millim&egrave;tres d&rsquo;eau sur l&rsquo;Ard&egrave;che, du jamais vu de m&eacute;moire d'homme !&rdquo;.&nbsp;&Eacute;coles et transports ferm&eacute;s, &eacute;vacuations&hellip; On imagine les cons&eacute;quences sur les agriculteurs&hellip; Fermes et champs inond&eacute;s, animaux emport&eacute;s, mat&eacute;riels endommag&eacute;s&hellip; travail &agrave; l'arr&ecirc;t, suspendu aux conditions m&eacute;t&eacute;o. Le bilan est calamiteux ! Apr&egrave;s la r&eacute;colte de bl&eacute; tendre,<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/fortes-pluies-le-mais-francais-pourra-t-il-soutenir-la-demande-mondiale" target="_blank" title=""> les espoirs &eacute;taient port&eacute;s sur celle du ma&iuml;s ensilage qui d&eacute;marrait plut&ocirc;t bien. </a>Mais les exc&egrave;s de pluviom&eacute;trie sur des sols d&eacute;j&agrave; satur&eacute;s suscitent de vives inqui&eacute;tudes quant &agrave; la qualit&eacute; du grain et l&rsquo;acc&egrave;s des agriculteurs &agrave; leurs champs d&eacute;tremp&eacute;s et boueux. D&eacute;cid&eacute;ment, 2024 restera dans les annales comme une ann&eacute;e noire marqu&eacute;e par un printemps le plus pluvieux depuis 2008, avec une anomalie de + 45 % en pr&eacute;cipitations par rapport aux normales. Les tournesols en Vend&eacute;e ont &eacute;t&eacute; couch&eacute;s par le vent, le ma&iuml;s grain a pris du retard et des co&ucirc;ts &eacute;lev&eacute;s de s&eacute;cheresse sont &agrave; pr&eacute;voir. le sarrasin, lui, dans certains territoires, s&rsquo;est tout simplement noy&eacute;. Humidit&eacute; et eaux stagnantes sont aussi le cocktail parfait pour le d&eacute;veloppement des champignons et des maladies. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-production-viticole-2024-chute-de-22-a-37-5-millions-d-hectolitres" target="_blank" title="">Le mildiou est ainsi revenu en force au grand dam des viticulteurs.&nbsp;</a><h3>Le processus de catastrophe naturelle prochainement actionn&eacute;</h3>Depuis le 16 octobre, 4,32 milliards d&rsquo;euros sont en cours de versements aux agriculteurs pour l&rsquo;avance des aides directes et de l&rsquo;ICHN (indemnit&eacute;s de handicap naturel). Le taux d&rsquo;avance est &agrave; 70 % pour les aides du 1er pilier et &agrave; 85 % de l&rsquo;ICHN. Une petite &eacute;claircie dans la temp&ecirc;te avant les pluies d&rsquo;hier. Le Premier ministre Michel Barnier a annonc&eacute; avec le ministre de l&rsquo;Int&eacute;rieur Bruno Retailleau qu'ils d&eacute;clencheront , le processus de catastrophe naturelle &ldquo;pour que l'indemnisation puisse &ecirc;tre mise en &oelig;uvre pour les personnes touch&eacute;es&rdquo;. Il appelle &eacute;galement &agrave; pr&eacute;venir des cons&eacute;quences du r&eacute;chauffement climatique plut&ocirc;t que gu&eacute;rir.&nbsp;<h3>Les agriculteurs ne veulent pas tomber dans le panneau&nbsp;</h3>Les tensions montent et plusieurs acteurs du monde agricole mettent en garde : la col&egrave;re pourrait quitter son nid. Depuis plusieurs jours d&eacute;j&agrave;, on assiste &agrave; nouveau au retournement des panneaux d&rsquo;entr&eacute;e et de sorties d&rsquo;agglom&eacute;rations qui illustre l&rsquo;expression &ldquo;on marche sur la t&ecirc;te&rdquo;. D&eacute;sormais, ils sont tout simplement enlev&eacute;s ou &eacute;chang&eacute;s avec d&rsquo;autres villes. Entre les &eacute;pizooties, le vaccin FCO-8 qui n&rsquo;est pas pris en charge par le gouvernement, les r&eacute;coltes en berne, il n&rsquo;est pas certain que la priorit&eacute; du gouvernement, au lendemain des intemp&eacute;ries, &ldquo;accord&eacute;e au r&eacute;tablissement du trafic routier et ferroviaire entre Saint-Etienne et Lyon&rdquo; apaise les angoisses des agriculteurs. De plus, ni le calendrier des aides ni les conditions pour les toucher ne sont pour l&rsquo;instant pr&eacute;cis&eacute;s. Les agriculteurs attendent beaucoup de la ministre de l&rsquo;Agriculture qui fait ses premiers pas dans ce domaine en crise et embourb&eacute;. L&rsquo;&Eacute;tat doit s&rsquo;engager rapidement &ldquo;sinon les agriculteurs pourraient &agrave; nouveau se retrouver dans la rue&rdquo;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/sommet-de-l-elevage-la-fnsea-attend-des-reponses-de-la-ministre-de-l-agriculture" target="_blank" title=""> avertit Luc Smessaert, vice-pr&eacute;sident de la FNSEA.</a>Malgr&eacute; les d&eacute;fis rencontr&eacute;s, la r&eacute;colte de ma&iuml;s fran&ccedil;ais en 2024 pourrait atteindre 14,4 millions de tonnes, gr&acirc;ce &agrave; une augmentation des surfaces cultiv&eacute;es. Les rendements devraient se situer dans la moyenne quinquennale, mais des risques de qualit&eacute; subsistent en raison de r&eacute;coltes tardives. Toutefois, la fili&egrave;re pourrait b&eacute;n&eacute;ficier des difficult&eacute;s rencontr&eacute;es par certains pays de l'Est. Un soutien accru aux agriculteurs semble essentiel pour assurer leur comp&eacute;titivit&eacute; et les aider &agrave; garder la t&ecirc;te hors de l&rsquo;eau.

"Tant va la cruche à l'eau, qu'à la fin elle se casse".  Après le printemps le plus pluvieux depuis des décennies, l'agriculture fait également face à un mois de septembre aux pluviométries record. Comme si ça ne suffisait pas, la dépression Kirk et les précipitations extrêmes d'hier ont noyé les champs, anéanti les espoirs de bons rendements et sapé le moral des agriculteurs, qui pourraient à nouveau sortir les tracteurs dans les rues.

Déluge agricole : les vaches nagent et les champs se noient

&Eacute;milie, biologiste, et Pascal, restaurateur, ont d&eacute;cid&eacute; de changer de vie apr&egrave;s avoir travaill&eacute; de nombreuses ann&eacute;es dans leurs m&eacute;tiers respectifs. Apr&egrave;s la vente du restaurant, ils ont envisag&eacute; une reconversion dans l&rsquo;&eacute;levage. &Eacute;milie a suivi une formation en &eacute;levage avec option transformation laiti&egrave;re (BPREA), compl&eacute;t&eacute;e par des exp&eacute;riences professionnelles dans des fermes laiti&egrave;res.Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.google.fr/search?q=installation+ferme+pleinchamp&amp;sca_esv=bc957982f2bbd7ba&amp;sxsrf=ADLYWIKRso-IAzbITyPrO4ZmUnYHIPs3OQ%3A1729400892738&amp;source=hp&amp;ei=PJAUZ_uHK-eKkdUP6ouogAI&amp;iflsig=AL9hbdgAAAAAZxSeTPd7Py6a8dXzVm-2BDD36Wz1XnH_&amp;oq=installation+&amp;gs_lp=Egdnd3Mtd2l6Ig1pbnN0YWxsYXRpb24gKgIIADIEECMYJzIEECMYJzIIEAAYgAQYsQMyCBAAGIAEGLEDMgUQABiABDIFEAAYgAQyBRAAGIAEMgUQABiABDIFEAAYgAQyCBAAGIAEGLEDSLdGUKAQWJYocAF4AJABAJgBrgKgAesMqgEHNC44LjAuMbgBAcgBAPgBAZgCDqAC5A2oAgrCAgcQIxgnGOoCwgIHEC4YJxjqAsICDRAuGMcBGCcY6gIYrwHCAgoQIxiABBgnGIoFwgIREC4YgAQYsQMY0QMYgwEYxwHCAgsQABiABBixAxiDAcICDhAuGIAEGLEDGNEDGMcBwgILEC4YgAQYsQMYgwHCAhAQABiABBixAxhDGIMBGIoFwgIKEAAYgAQYQxiKBcICCBAuGIAEGLEDwgIREC4YgAQYsQMYxwEYjgUYrwHCAgUQLhiABMICDhAAGIAEGLEDGIMBGIoFwgIOEC4YgAQYxwEYjgUYrwHCAgsQABiABBixAxiKBZgDDpIHBzQuOS4wLjGgB5iIAQ&amp;sclient=gws-wiz">installation ferme pleinchamp - Recherche Google</a>Pour concr&eacute;tiser leur projet, &Eacute;milie et Pascal ont fait appel &agrave; <a href="https://www.feve.co/transmettre-ma-ferme?utm_source=plein_champ&amp;utm_medium=referral&amp;utm_campaign=nouvelle_feve" title="">FEVE</a>, une fonci&egrave;re solidaire qui facilite l'installation des nouveaux agriculteurs. Gr&acirc;ce &agrave; <a href="https://www.feve.co/transmettre-ma-ferme?utm_source=plein_champ&amp;utm_medium=referral&amp;utm_campaign=nouvelle_feve" title="">FEVE</a>, ils ont pu acqu&eacute;rir <a href="https://www.feve.co/les-feves-financees/granville?utm_source=plein_champ&amp;utm_medium=referral&amp;utm_campaign=nouvelle_feve&amp;utm_content=granville" title="">la ferme du Manoir d'Anctoville</a>&nbsp;et envisager sereinement leur future exploitation. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/0/5/9/6289509-1-fre-FR/c15e97ea8372-visuels-plein-champ-horizontal-1920-x-950-px-1-jpg" alt="" height="500" width="1920" /></figure>

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<h2>Un Mod&egrave;le de R&eacute;silience et de Durabilit&eacute;</h2>La ferme est ax&eacute;e sur l'&eacute;levage de 40 vaches laiti&egrave;res normandes en p&acirc;turage tournant dynamique. Ils transforment le lait en fromage et produisent &eacute;galement du cidre, du calva et du pommeau. De plus, ils pr&eacute;voient de r&eacute;habiliter des chambres d'h&ocirc;tes et d&rsquo;ouvrir un magasin &agrave; la ferme pour valoriser la zone touristique.LIRE AUSSI :&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/une-installation-reussie-pour-david-et-lorraine">[Polyculture et l'&eacute;levage en plein air] une installation r&eacute;ussie pour David et Lorraine - Pleinchamp</a>&Eacute;milie et Pascal privil&eacute;gient un &eacute;levage extensif bas&eacute; principalement sur l'herbe, en visant l&rsquo;autonomie et en r&eacute;duisant la d&eacute;pendance aux c&eacute;r&eacute;ales. Ils pr&eacute;voient aussi un projet d&rsquo;agroforesterie pour favoriser la biodiversit&eacute;.Si vous aussi, vous souhaitez assurer la transmission de votre ferme,&nbsp;<a href="https://www.feve.co/transmettre-ma-ferme?utm_source=plein_champ&amp;utm_medium=social&amp;utm_campaign=cedants_formulaire&amp;utm_content=article_cheminot">contactez FEVE</a><a href="">.</a>

Émilie et Pascal ont choisi de se lancer dans une nouvelle vie en reprenant la ferme du manoir d’Anctoville, située en Normandie, à 6 km de Granville. Cette ferme de 46 hectares, anciennement en polyculture-élevage, est en pleine conversion vers l’agriculture biologique.

Installation réussie pour Émilie et Pascal en Normandie

Dans les vergers du d&eacute;partement, la saison de r&eacute;colte est bien avanc&eacute;e, m&ecirc;me si les vari&eacute;t&eacute;s tardives sont encore &agrave; cueillir. Pour l&rsquo;instant, &laquo; les rendements sont ceux d&rsquo;une ann&eacute;e dite normale, avec environ 60 tonnes de pomme par hectare &raquo;, estime Octavien Brochard, arboriculteur &agrave; Ligni&egrave;res-de-Touraine. Cette moyenne varie toutefois fortement d&rsquo;un verger &agrave; l&rsquo;autre.&nbsp;En effet, Thierry Moisy, arboriculteur &agrave; Saint-Paterne-Racan, &eacute;value quant &agrave; lui ses rendements en de&ccedil;&agrave; de la moyenne nationale qui est de 50 tonnes par hectare. Les deux arboriculteurs s&rsquo;accordent sur le calibre des fruits : &laquo; les pommes sont de petite &agrave; moyenne taille d&ucirc; &agrave; un manque de chaleur. Sauf pour les vari&eacute;t&eacute;s Canada et Chantecler, mais ces derni&egrave;res repr&eacute;sentent de petits volumes dans les vergers tourangeaux &raquo;, rapporte Thierry Moisy.&nbsp;<div class="citation">
 "les rendements sont ceux d&rsquo;une ann&eacute;e dite normale, avec environ 60 tonnes de pomme par hectare"
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Du c&ocirc;t&eacute; des vergers d&rsquo;Octavien Brochard : &laquo; Les fruits ne sont pas gros, mais sains, ce n&rsquo;est pas le cas de tous mes confr&egrave;res. &raquo; Certains ont subi une pression en maladie notable due aux pr&eacute;cipitations au printemps, ce que confirme Thierry Moisy. Dans ses vergers, la vari&eacute;t&eacute; Gala a &eacute;t&eacute; impact&eacute;e par le chancre de l&rsquo;&oelig;il, une maladie qui g&eacute;n&egrave;re un anneau de pourriture autour de l&rsquo;&oelig;il pouvant atteindre le c&oelig;ur de la pomme entrainant un d&eacute;classement de cette derni&egrave;re. Il juge que son verger a &eacute;t&eacute; touch&eacute; entre 10 et 20 %.<h5>&nbsp;</h5><h5>DES CONDITIONS DE R&Eacute;COLTES DIFFICILES</h5>De plus, les arboriculteurs ont d&ucirc; faire face au puceron durant les mois de juin et juillet, une p&eacute;riode &agrave; laquelle ils n&rsquo;ont pas l&rsquo;habitude de lutter contre ce ravageur. &laquo; Le cycle du puceron est encore peu connu, nous pensons que le printemps pluvieux a perturb&eacute; le cycle de d&eacute;veloppement &raquo;, rapporte Thierry Moisy, jugeant &laquo; les d&eacute;g&acirc;ts moindres que ceux du chancre de l&rsquo;&oelig;il. &raquo;Les vari&eacute;t&eacute;s tardives comme la Pink lady ou la Fuji sont encore dans les arbres et les intemp&eacute;ries annonc&eacute;es vont compliquer la poursuite de la r&eacute;colte : &laquo; la cueillette demande plus d&rsquo;attention, car avec la pluie on ab&icirc;me plus facilement les fruits &raquo;, d&eacute;clare Thierry Moisy. Les arboriculteurs craignent un risque de maladies. D&rsquo;autre part, &laquo; les intemp&eacute;ries des derni&egrave;res semaines impactent la portance des sols rendant difficile le passage des machines &raquo;, signale Octavien Brochard.<h5>&nbsp;</h5><div class="citation">
 "la cueillette demande plus d&rsquo;attention, car avec la pluie on ab&icirc;me plus facilement les fruits "
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<h5>&laquo; LES FRIGOS SONT VIDES &raquo;&nbsp;</h5>Le march&eacute; est encore calme actuellement. En effet, la saison estivale arrive &agrave; son terme et les fruits d&rsquo;&eacute;t&eacute; &eacute;galement, la commercialisation des pommes devrait d&eacute;buter dans le courant du mois. Ce qui n&rsquo;a rien d&rsquo;alarmant. &laquo; La p&eacute;riode charni&egrave;re de commercialisation est de janvier &agrave; mars &raquo;, rappelle Thierry Moisy. L&rsquo;enjeu pour cette ann&eacute;e sera principalement de r&eacute;ussir &agrave; vendre correctement des pommes de petit et moyen calibre. &laquo; Il faudra bien valoriser les fruits pour combler le manque de volume. Les conditions sont favorables &agrave; une bonne commercialisation, car les frigos sont vides &raquo;, conclut Thierry Moisy.&nbsp;&nbsp;

Des rendements jugés corrects, mais des pommes de petit et moyen calibre qui seront à valoriser cette année dans un contexte favorable puisque les frigos sont vides. La récolte se poursuit, non sans mal, sous les intempéries.

Récoltes des pommes en Touraine : des rendements contrastés et des calibres modestes

Agneaux &ndash; Le contexte est assez tendu au niveau des ventes en magasin pour la fin du mois. Les abatteurs sont tr&egrave;s r&eacute;serv&eacute;s dans leurs commandes, mais du c&ocirc;t&eacute; de la production, les disponibilit&eacute;s saisonni&egrave;res sont limit&eacute;es. Face &agrave; ce paysage contrast&eacute;, les tarifs restent &agrave; des niveaux &eacute;lev&eacute;s dans les agneaux. Le niveau des prix &agrave; l&rsquo;import progresse, mais il reste tr&egrave;s comp&eacute;titif pour p&eacute;n&eacute;trer le march&eacute; fran&ccedil;ais. A Rungis, l&rsquo;agneau carcasse U couvert 16-22kg (Royaume-Uni) est &agrave; 8,90&euro;/kg carcasse, quand le Fran&ccedil;ais est &agrave; 10,60&euro;. En brebis, la demande est en repli, mais les tarifs restent &agrave; des niveaux tr&egrave;s convenables, faute d&rsquo;offre suffisante dans les bonnes brebis.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: La faiblesse saisonni&egrave;re de l&rsquo;offre sera favorable &agrave; un maintien des prix des agneaux, malgr&eacute; l&rsquo;&eacute;tat des ventes dans le secteur aval. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Ovins – La faiblesse de l’offre permet de tenir les prix.

Veaux d&rsquo;engraissement et d&rsquo;&eacute;levage &ndash; S&rsquo;il n&rsquo;y avait pas autant de veaux positifs aux PCR FCO, le march&eacute; espagnol importerait plus de veaux. Cette contrainte maintien des tarifs &eacute;lev&eacute;s en Espagne, alors que les frais engag&eacute;s pour respecter les contraintes sanitaires (PCR, tri, replacement&hellip;) p&eacute;nalisent les veaux fran&ccedil;ais. Cette situation profite largement aux int&eacute;grateurs nationaux. Le commerce reste tr&egrave;s compliqu&eacute; dans les Holsteins, Normands, Abondances ou Montb&eacute;liards avec des niveaux de prix qui passent souvent apr&egrave;s les contingents accord&eacute;s par les int&eacute;grateurs. Les ramasseurs de veaux, qui sont au contact des &eacute;leveurs, souffrent de relation commerciale d&eacute;grad&eacute;e. Les veaux de moins de 45kg ou sans potentiel sont refus&eacute;s par les acheteurs et se retrouvent sans valeur commerciale. Les prix se stabilisent dans les bons veaux Prim&rsquo;Holsteins, Montb&eacute;liards ou crois&eacute;s, &agrave; destination de l&rsquo;Espagne avec une PCR n&eacute;gative. La situation est identique avec des cours stables dans les bons veaux taupes, gris, Blanc bleus ou jaunes de moyenne conformation. Les tarifs se maintiennent dans les bons crois&eacute;s U de conformation. La modestie de l&rsquo;offre permet un commerce encore tr&egrave;s fluide dans les LimousinsVeaux de boucherie &ndash; Les vacances limitent la demande pour la restauration scolaire sur certaines pi&egrave;ces, mais les volumes disponibles &agrave; la vente sont ma&icirc;tris&eacute;s par les int&eacute;grateurs. Cela permet un maintien d&rsquo;une tr&egrave;s bonne tenue des prix dans le veau gras.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Veaux&nbsp;: L&rsquo;activit&eacute; commerciale sera assez r&eacute;guli&egrave;re dans les bons veaux viand&eacute;s. &nbsp;&nbsp;Veaux de boucherie&nbsp;: Le d&eacute;but des vacances devrait amener une stabilisation des prix dans le veau de boucherie. &nbsp;&nbsp;&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Veaux – Le marché est plus équilibré, avec des tarifs stables.

Depuis son rachat par le Groupe LDC en 2015, l&rsquo;abattoir de Blancafort s&rsquo;est sp&eacute;cialis&eacute; dans l&rsquo;abattage et la d&eacute;coupe primaire de dindes 100 % halal. Une activit&eacute; qui offrait un d&eacute;bouch&eacute; aux producteurs de la r&eacute;gion et qui occupait, jusqu&rsquo;&agrave; il y a peu, encore 270 salari&eacute;s dont 40 int&eacute;rimaires. Occupait, car aujourd&rsquo;hui ce n&rsquo;est d&eacute;j&agrave; plus le cas et St&eacute;phane Pierrot, repr&eacute;sentant CFDT des salari&eacute;s de l&rsquo;entreprise, craint le pire. C&rsquo;est ce qui a motiv&eacute; le d&eacute;brayage organis&eacute; mercredi 9 octobre sur le site, mouvement auquel se sont joints les agriculteurs &agrave; l&rsquo;appel de la FNSEA et JA du Cher et du Centre-Val de Loire.<h2>TROIS SC&Eacute;NARIOS ENVISAG&Eacute;S</h2>D&egrave;s juillet dernier, les responsables avicoles de la FNSEA et JA de la r&eacute;gion avaient tir&eacute; la sonnette d&rsquo;alarme. Ayant eu vent des projets d&rsquo;une &eacute;ventuelle fermeture du site, ils avaient rencontr&eacute; Bruno Mousset, directeur du p&ocirc;le amont du Groupe LDC, pour comprendre la strat&eacute;gie de l&rsquo;entreprise. Celle-ci s&rsquo;inscrit dans un contexte tr&egrave;s d&eacute;favorable &agrave; la fili&egrave;re fran&ccedil;aise de dindes. Depuis vingt ans, la production a &eacute;t&eacute; ramen&eacute;e de 2 millions &agrave; 600 000 t&ecirc;tes.Dans l&rsquo;Hexagone, le consommateur privil&eacute;gie le poulet, esp&egrave;ce pour laquelle la g&eacute;n&eacute;tique a fait beaucoup de progr&egrave;s afin d&rsquo;en am&eacute;liorer le rendement en viande. Et &agrave; l&rsquo;export, essentiellement europ&eacute;en, la dinde fran&ccedil;aise subit la concurrence principalement de la Belgique et de l&rsquo;Allemagne o&ugrave; on &eacute;l&egrave;ve &laquo; des souches plus grosses et plus rentables car elles s&rsquo;adressent &eacute;galement au march&eacute; de la charcuterie, avec un meilleur &eacute;quilibre mati&egrave;re en France &raquo;, avait pr&eacute;cis&eacute; le directeur.&nbsp;Une situation qui a plac&eacute; l&rsquo;abattoir dans le rouge depuis 2018, qui se traduit par un d&eacute;ficit cumul&eacute; de 27 millions d&rsquo;euros, les pertes &eacute;tant &eacute;valu&eacute;es entre 800 000 et 1 million d&rsquo;&euro; par mois. D&rsquo;o&ugrave; les trois sc&eacute;narios envisag&eacute;s par le Groupe LDC.&nbsp;Le premier consiste &agrave; ramener&nbsp;l&rsquo;activit&eacute; &agrave; 20 000 dindes par semaine et r&eacute;duire les effectifs salari&eacute;s en cons&eacute;quence. Le second porte sur la recherche d&rsquo;un repreneur et le troisi&egrave;me pr&eacute;voit la fermeture pure et simple de&nbsp;l&rsquo;outil. L&rsquo;option retenue devrait &ecirc;tre annonc&eacute;e d&rsquo;ici la fin de l&rsquo;ann&eacute;e.&nbsp;<div class="citation">
 "Nous allons nous retrouver sans emploi car pour l&rsquo;instant la direction n&rsquo;a pas pr&eacute;vu de reclassement"
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<h2>DES MACHINES-OUTILS D&Eacute;J&Agrave; VENDUES</h2>En ce d&eacute;but d&rsquo;automne, les salari&eacute;s ne sont pas du tout optimistes. &laquo; La direction nous a mis au courant de la situation au mois d&rsquo;ao&ucirc;t uniquement, ce qui est difficile pour nous salari&eacute;s de nous retourner si le site devait fermer. Nous allons nous retrouver sans emploi car pour l&rsquo;instant la direction n&rsquo;a pas pr&eacute;vu de reclassement &raquo;, d&eacute;clare St&eacute;phane Pierrot. Les signaux enregistr&eacute;s en interne depuis quelques temps ne sont pas de&nbsp;bon augure pour la suite.Quarante emplois int&eacute;rimaires ont d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; supprim&eacute;s depuis cet &eacute;t&eacute; et sur les 230 salari&eacute;s du d&eacute;but de l&rsquo;ann&eacute;e, il n&rsquo;en reste que 130, &laquo; mais jusqu&rsquo;&agrave; quand ? &raquo;, s&rsquo;inqui&egrave;te le syndicaliste. &laquo; Avec 20 000 dindes par semaine, l&rsquo;abattoir ne tourne qu&rsquo;&agrave; 30 % de ses capacit&eacute;s, il faut au moins 50 000 volailles pour &ecirc;tre rentable &raquo;, poursuit-il. Il craint bel et bien la fermeture de l&rsquo;abattoir, d&rsquo;autant que &laquo; des machines-outils sont d&eacute;j&agrave; vendues &raquo;, constate-t-il.&nbsp;Toutes ces inqui&eacute;tudes sont partag&eacute;es par les aviculteurs de la r&eacute;gion. &laquo; Si le site ferme, la cinquantaine de producteurs fournisseurs du Loiret, du Loir-et-Cher, de l&rsquo;Indre et du Cher n&rsquo;auront plus de d&eacute;bouch&eacute;s de proximit&eacute;. La fili&egrave;re avicole r&eacute;gionale sera en danger, alors que nos &eacute;leveurs sont performants et produisent de la qualit&eacute; &raquo;, r&eacute;sume Alexandre Cerveau, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral de la FNSEA Centre-Val de Loire et de celle du Cher. Un message que le syndicat r&eacute;gional n&rsquo;a eu de cesse de r&eacute;p&eacute;ter aux &eacute;lus locaux et nationaux depuis des semaines, sans effets probants pour l&rsquo;instant.&nbsp;<div class="citation">
 "Si le site ferme, la cinquantaine de producteurs fournisseurs du Loiret, du Loir-et-Cher, de l&rsquo;Indre et du Cher n&rsquo;auront plus de d&eacute;bouch&eacute;s de proximit&eacute;."
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<h2>DES POULETS &nbsp;&Agrave; LA PLACE DES DINDES</h2>&laquo; Nous souhaitons la poursuite de&nbsp;l&rsquo;activit&eacute; &agrave; l&rsquo;abattoir de Blancafort, c&rsquo;est une question d&rsquo;&eacute;conomie locale. Quel avenir pour nos territoires si les agriculteurs perdent leurs outils de production ? Quels autres d&eacute;bouch&eacute;s auront-ils ? &raquo;, s&rsquo;interroge Alexandre Cerveau avant de poursuivre : &laquo; alors que la France importe 50 % des volailles, quid des groupes agro-alimentaires qui investissent &agrave; l&rsquo;&eacute;tranger ? &raquo;, citant l&rsquo;exemple de ce m&ecirc;me Groupe LDC qui a investi r&eacute;cemment dans une usine d&rsquo;abattage en Pologne et qui concurrence directement la production fran&ccedil;aise. &laquo; Ce constat montre qu&rsquo;il y a du potentiel en France et &agrave; Blancafort. Nous devons maintenir notre outil de production, quitte &agrave; faire du poulet, en gros, en standard &raquo;, pointent les responsables de la FNSEA et JA du Centre-Val de Loire. Basculer de la dinde au poulet est, en effet, une des solutions pour rentabiliser l&rsquo;outil d&rsquo;abattage et r&eacute;pondre &agrave; la demande croissante de la consommation. &laquo; L&rsquo;usine est adapt&eacute;e pour des gros poulets, soit &nbsp;8 kg, un segment de march&eacute; particulier existe pour &ccedil;a &raquo;, consid&egrave;re St&eacute;phane Pierrot, qui &eacute;voque aussi la possibilit&eacute; de &laquo; se remettre &agrave; la transformation du produit &raquo;.Une strat&eacute;gie qui convient tout &agrave; fait aux acteurs de l&rsquo;amont. &laquo; Les producteurs de volailles peuvent s&rsquo;adapter et r&eacute;orienter leur production pour r&eacute;pondre &agrave; une demande &raquo;, affirme Alexandre Cerveau.C&rsquo;est dans un esprit de responsabilit&eacute; que les salari&eacute;s et les producteurs entendent participer &agrave; la survie de l&rsquo;abattoir jug&eacute;e indispensable &agrave; la fili&egrave;re avicole r&eacute;gionale, ont-ils fait savoir aux &eacute;lus qu&rsquo;ils avaient convi&eacute;s &agrave; la manifestation du &nbsp;9 octobre.

C’est le message porté le mercredi 9 octobre par la FNSEA et JA du Centre-Val de Loire, soutenus par les salariés de l’outil menacé de fermeture d’ici la fin de l’année. Pour eux, il est tout à fait envisageable de le pérenniser en l’orientant sur l’abattage de poulets.

Il est encore temps de sauver l’abattoir de Blancafort

Accompagnement, Collectifs &amp; Travail, un webinaire pour d&eacute;couvrir les outils AcCT.&nbsp;Charge mentale, surcharge de travail, &eacute;quilibre vie pro/vie perso&hellip; Et si la solution &eacute;tait en collectif ? Comment accompagner des groupes sur l&rsquo;organisation du travail et la mise en place de solutions collectives ? R&eacute;ponse le 6 d&eacute;cembre en webinaire !La f&eacute;d&eacute;ration r&eacute;gionale des cuma de l'Ouest, les f&eacute;d&eacute;rations de Normandie et les partenaires du projet AcCT (Accompagnement,&nbsp;Collectifs &amp;&nbsp;Travail) vous donne rendez-vous&nbsp;le 6 d&eacute;cembre de 10h00 &agrave; 12h00&nbsp;pour un webinaire de restitution sur les productions et m&eacute;thodes AcCT. Vous y trouverez des outils d&rsquo;animation directement utilisables, des t&eacute;moignages et plein de ressources utiles !<a href="https://ouest.cuma.fr/agenda/webinaire-accompagnement-collectifs-travail/" target="_blank" title="">S'inscrire ici</a>

[Webinaire] sur les productions et méthodes AcCT

Perspectives Agricoles : Vu la pluviom&eacute;trie de l&rsquo;automne dernier, est-il judicieux d&rsquo;anticiper les dates de semis cette ann&eacute;e ? Jean-Charles Deswarte : Je comprends que l&rsquo;id&eacute;e de semer plus t&ocirc;t puisse sembler tentante, mais ce serait une erreur. Un hiver aussi humide que celui de l&rsquo;an dernier est rare, il survient environ une fois tous les vingt ans. Et pour toutes les parcelles &agrave; probl&egrave;me significatifs d&rsquo;adventices et/ou de ravageurs d&rsquo;automne, semer t&ocirc;t revient &agrave; limiter le potentiel d&egrave;s le semis. Le d&eacute;calage des dates de semis reste un levier agronomique essentiel, particuli&egrave;rement face aux probl&egrave;mes de salissement des parcelles et aux d&eacute;g&acirc;ts caus&eacute;s par la Jaunisse nanisante de l&rsquo;orge (JNO). Cependant, cette strat&eacute;gie n&rsquo;est pas n&eacute;cessaire dans toutes les situations et doit prendre en compte les contraintes locales d&rsquo;implantation, notamment en lien avec les op&eacute;rations de travail du sol. Pour les parcelles propres et indemnes de ravageurs, semer aux dates recommand&eacute;es pour chaque vari&eacute;t&eacute; est parfaitement adapt&eacute;. PA : Les enseignements des conditions de semis 2023 ont-ils fait &eacute;voluer les pr&eacute;conisations Arvalis ? JP. D. : Arvalis n&rsquo;a jamais pr&eacute;conis&eacute; de solution monolithique. Nous avons toujours recommand&eacute; d&rsquo;adapter les pratiques aux contextes sp&eacute;cifiques des parcelles. Face &agrave; la r&eacute;duction des solutions phytosanitaires, d&eacute;caler la date de semis reste notre premi&egrave;re recommandation pour lutter contre les gramin&eacute;es r&eacute;sistantes et les attaques de ravageurs. C&rsquo;est un levier agronomique important et efficace. Si l&rsquo;ann&eacute;e pass&eacute;e a &eacute;t&eacute; pluvieuse, elle a aussi montr&eacute; que des parcelles de bl&eacute; sem&eacute;es t&ocirc;t &eacute;taient trop souvent plus sales que des parcelles sem&eacute;es en novembre. Dans les deux cas, le potentiel de rendement est diminu&eacute;, sauf que les semis tardifs permettent de limiter le stock semencier. J&rsquo;insiste aussi sur le fait qu&rsquo;il est inutile de densifier les semis au-del&agrave; des pr&eacute;conisations agronomiques, qui sont d&eacute;j&agrave; con&ccedil;ues pour &ecirc;tre s&eacute;curitaires. Pour les semis pr&eacute;coces, il est d&rsquo;ailleurs conseill&eacute; de moduler les densit&eacute;s. PA : Le changement climatique ne rend-il pas caduques les recommandations de semis d&rsquo;Arvalis ? JP. D. : Non, car ces recommandations sont infl&eacute;chies r&eacute;guli&egrave;rement, en tenant compte des nouvelles vari&eacute;t&eacute;s et des pressions du moment. En parall&egrave;le, nous menons des travaux de recherche pour quantifier les risques biotiques selon diff&eacute;rentes p&eacute;riodes. Cela nous permettra de mieux &eacute;valuer les moments o&ugrave; les risques sont minimis&eacute;s ou restent faibles, sur plusieurs crit&egrave;res. L&rsquo;objectif est d&rsquo;ajuster nos recommandations de dates de semis face aux risques climatiques croissants et leur impact sur les conditions d&rsquo;implantation. Bien s&ucirc;r, ces risques varient selon les r&eacute;gions : les agriculteurs de Lorraine ne font pas face aux m&ecirc;mes contraintes que ceux des c&ocirc;tes normandes. C&rsquo;est pourquoi les premiers travaux, entam&eacute;s en Poitou-Charentes, seront progressivement d&eacute;ploy&eacute;s sur l&rsquo;ensemble du territoire.

L’automne dernier, des pluies continues ont retardé les semis, affectant les rendements. Cette année, la question se pose : pour éviter les difficultés rencontrées l’an passé, faut-il semer plus tôt ? Jean-Charles Deswarte, ingénieur écophysiologiste chez Arvalis, conseille de ne pas se précipiter, sauf dans certaines conditions.

Date de semis : « Malgré l’automne dernier, ne pas semer trop tôt »

Ces &laquo; contrats &raquo; sont oraux dans la grande majorit&eacute; des cas. <aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 &#8203;&#8203;&#8203;&#8203;&#8203;&#8203;&#8203;Nous disposons d&eacute;sormais de r&eacute;f&eacute;rences juridiques sur le sujet gr&acirc;ce &agrave; un guide pratique&sup1;.
</aside>
Il liste les types de partenariats possibles et les &eacute;cueils dans lesquels il ne faut pas tomber sous peine d&rsquo;&ecirc;tre hors la loi.La mise &agrave; disposition gratuite des parcelles, sans contrepartie financi&egrave;re est l&rsquo;un d&rsquo;entre eux. Mais la prise en pension chez le c&eacute;r&eacute;alier avec r&eacute;mun&eacute;ration est &eacute;galement parfaitement l&eacute;gale. Ce dernier doit alors d&eacute;tenir un num&eacute;ro d&rsquo;&eacute;levage. Il a en charge la responsabilit&eacute; des animaux. Il assure le changement de parcelles, la pose des cl&ocirc;tures, l&rsquo;abreuvement etc&hellip;Au niveau juridique, le c&eacute;r&eacute;alier peut &eacute;galement payer une prestation de service &agrave; l&rsquo;&eacute;leveur. En revanche, l&rsquo;inverse est interdit par la loi si le c&eacute;r&eacute;alier est locataire. En effet, le fait que l&rsquo;&eacute;leveur verse une contrepartie au c&eacute;r&eacute;alier sous forme d&rsquo;argent, de semences etc&hellip; peut &ecirc;tre qualifi&eacute; de sous location. Pour en savoir plus,Pour en savoir plus&nbsp;<a href="https://idele.fr/interagit/publications/detail?tx_atolidelecontenus_publicationdetail%5Baction%5D=showArticle&amp;tx_atolidelecontenus_publicationdetail%5Bcontroller%5D=Detail&amp;tx_atolidelecontenus_publicationdetail%5Bpublication%5D=20883&amp;cHash=fe698eed2c77e40d75c61fed050e523d" target="_blank">c'est ici</a>Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-brebis-sont-adaptees-au-grand-air-meme-en-hiver">Les brebis sont adapt&eacute;es au grand air, m&ecirc;me en hiver - Pleinchamp</a>&sup1; guide r&eacute;alis&eacute; dans le cadre du projet Inter-Agit+ pilot&eacute; par la chambre d&rsquo;agriculture de la Dordogne et financ&eacute; par le CASDAR

Les partenariats entre éleveurs ovins et céréaliers se développent, en particulier pour le pâturage des couverts végétaux. Plusieurs types de contrats sont possibles sans risque juridique.

Mes brebis pâturent chez un céréalier en toute légalité

Lors de la matin&eacute;e &laquo; quoi de neuf pour mes brebis&nbsp;&raquo;, organis&eacute;e par le Ciirpo le 19 septembre, Julien Fradin, de l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage, a pr&eacute;sent&eacute; l&rsquo;&eacute;tat des connaissances actuelles sur l&rsquo;agrivolta&iuml;sme au sol. De nombreux moments d&rsquo;&eacute;change entre les &eacute;leveurs, qu&rsquo;ils soient d&eacute;j&agrave; &eacute;quip&eacute;s ou curieux, les d&eacute;veloppeurs photovolta&iuml;ques et les membres des instituts techniques ont permis de partager des retours d&rsquo;exp&eacute;rience et de faire le point sur les donn&eacute;es disponibles. Voici un &eacute;chantillon des questions les plus fr&eacute;quemment pos&eacute;es par les agriculteurs.<h2>Quelle hauteur pour les panneaux ?&nbsp;</h2>&laquo; Les panneaux doivent &ecirc;tre install&eacute;s au minimum &agrave; hauteur d&rsquo;homme pour permettre une bonne exploitation de la parcelle &raquo;, indique Julien Fradin.&nbsp;&laquo; Cependant, il est important de prendre en compte l&rsquo;acceptabilit&eacute; soci&eacute;tale. Si les panneaux sont trop hauts, ils sont plus difficiles &agrave; dissimuler derri&egrave;re des haies, ce qui peut entra&icirc;ner des r&eacute;ticences de la part des voisins. &raquo;<h2>&nbsp;Les animaux sont-ils affect&eacute;s par la pr&eacute;sence des panneaux ? &nbsp;</h2>D&rsquo;apr&egrave;s le t&eacute;moignage d&rsquo;un &eacute;leveur ayant install&eacute; des panneaux photovolta&iuml;ques au sol dans l&rsquo;une de ses p&acirc;tures :&nbsp;&laquo; le bruit des onduleurs ne d&eacute;range pas les animaux. La technologie a beaucoup &eacute;volu&eacute; ces derni&egrave;res ann&eacute;es et les syst&egrave;mes sont d&eacute;sormais bien plus silencieux.&nbsp;&raquo;&nbsp;Quant aux &eacute;ventuels courants parasites, aucune preuve n&rsquo;a &eacute;t&eacute; apport&eacute;e jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent. En ce qui concerne la production d&rsquo;agneaux, bien que les essais soient encore peu nombreux,&nbsp;&laquo; elle ne semble pas affect&eacute;e par la pr&eacute;sence des panneaux &raquo;, selon Julien Fradin, une observation confirm&eacute;e par les &eacute;leveurs pr&eacute;sents.&nbsp;<div class="citation">
 "les fourrages valorisent bien la baisse de rayonnement solaire, qui atteint 92 % selon les &eacute;tudes"
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<h2>Qu&rsquo;en est-il de la production de fourrages sous les panneaux ?&nbsp;&nbsp;</h2>&laquo; Contrairement aux c&eacute;r&eacute;ales, les fourrages valorisent bien la baisse de rayonnement solaire, qui atteint 92 % selon les &eacute;tudes. &Agrave; l&rsquo;ombre, la plante met plus de temps &agrave; monter en &eacute;pis ; ainsi, la concentration en prot&eacute;ines est plus &eacute;lev&eacute;e et les UF sont maintenus &raquo;,&nbsp;explique Julien Fradin. Un &eacute;leveur ajoute :&nbsp;&laquo; Attention, les prairies sous les panneaux ne peuvent plus &ecirc;tre ressem&eacute;es, car les machines agricoles ne peuvent plus passer. Les prairies temporaires finissent par devenir permanentes, avec la baisse de performance que cela implique. Ces parcelles sont donc d&eacute;di&eacute;es aux animaux ayant des besoins moindres. &raquo;<h2>Quelle r&eacute;partition de l&rsquo;eau sur une parcelle recouverte par des panneaux ? &nbsp;</h2>&nbsp;&laquo; Il faut bien penser &agrave; l&rsquo;orientation des panneaux pour optimiser la r&eacute;partition de l&rsquo;eau sur la parcelle,&nbsp;avertit Julien Fradin.&nbsp;L&rsquo;id&eacute;al est de pouvoir piloter les panneaux pour les orienter selon les besoins de l&rsquo;agriculteur &raquo;,&nbsp;mais il pr&eacute;cise que, dans tous les cas, seul le d&eacute;veloppeur aura la main pour orienter les panneaux. Il ajoute que&nbsp;&laquo; pour pallier le probl&egrave;me de la r&eacute;partition de l&rsquo;eau, il est possible d&rsquo;installer les panneaux &agrave; la verticale &raquo;.&nbsp;Julien Fradin explique &eacute;galement que&nbsp;&laquo; la diminution de la pluie sous les panneaux (- 90 %) est en partie compens&eacute;e par la diminution de l&rsquo;&eacute;vapotranspiration (- 83 %) &raquo;.&nbsp;Toutefois, ces donn&eacute;es varient selon l&rsquo;effet milieu et le type de sol.&nbsp;<h2>Quelle dangerosit&eacute; pour les intervenants ?&nbsp;&nbsp;</h2>&laquo; Il faut &ecirc;tre vigilant sur la s&eacute;curit&eacute;, c&rsquo;est de l&rsquo;&eacute;lectricit&eacute;&nbsp;&raquo;, pr&eacute;vient Julien Fradin.&nbsp;&laquo; Une formation obligatoire est n&eacute;cessaire pour travailler en milieu &eacute;lectrique. Il faut bien prendre en compte que certaines t&acirc;ches devront &ecirc;tre effectu&eacute;es manuellement, car les machines agricoles ne peuvent plus acc&eacute;der &agrave; certaines zones sous les panneaux. &raquo;&nbsp;<h2>Concernant le fermage, l&rsquo;agriculteur peut-il &ecirc;tre expuls&eacute; une fois les panneaux install&eacute;s sur une parcelle lou&eacute;e ?</h2>L&rsquo;association entre le propri&eacute;taire et l&rsquo;exploitant est essentielle pour se lancer dans un tel projet. L&rsquo;agriculteur est en position de force : si l&rsquo;agriculteur ne fait plus partie du projet, celui-ci ne tient plus. Des contr&ocirc;les r&eacute;guliers sont effectu&eacute;s tout au long de la vie du projet (tous les 1 &agrave; 5 ans), et la parcelle ne peut rester plus de six mois sans exploitation agricole sous peine de d&eacute;mant&egrave;lement du projet.&nbsp;<div class="citation">
 "Au bout de 40 ans, le d&eacute;veloppeur est tenu de d&eacute;monter toutes les installations et de remettre la parcelle dans son &eacute;tat initial."
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<h2>Que se passe-t-il &agrave; la fin du projet ? &nbsp;</h2>&laquo; Au bout de 40 ans, le d&eacute;veloppeur est tenu de d&eacute;monter toutes les installations et de remettre la parcelle dans son &eacute;tat initial. L&rsquo;assurance des qualit&eacute;s agronomiques du terrain est incluse dans cette clause &raquo;, pr&eacute;cise Julien Fradin.&nbsp;En conclusion, pour les &eacute;leveurs int&eacute;ress&eacute;s par l&rsquo;agrivolta&iuml;sme, il est essentiel de pr&ecirc;ter attention &agrave; la flexibilit&eacute; du projet afin de ne pas entraver la production agricole sous les panneaux, tout en tenant compte de son acceptabilit&eacute; soci&eacute;tale. D&rsquo;autre part, bien que cela puisse repr&eacute;senter un revenu suppl&eacute;mentaire, il faut prendre en compte que des travaux manuels suppl&eacute;mentaires seront n&eacute;cessaires pour l&rsquo;entretien des parcelles.&nbsp;L&rsquo;agriculteur a un r&ocirc;le cl&eacute;, et plus le projet agricole est solide, plus les d&eacute;veloppeurs ont de chance de mener &agrave; bien leur installation. Il est important d&rsquo;aborder ce type de projet avec une approche entrepreneuriale, de discuter en amont de tous les aspects avant de signer, tout en restant m&eacute;fiant face aux offres trop all&eacute;chantes. Le Ciirpo a d&rsquo;ailleurs lanc&eacute; un projet de photovolta&iuml;que au sol, dont l&rsquo;objectif est de tester diverses techniques et &eacute;quipements afin de produire des r&eacute;f&eacute;rences pour les &eacute;leveurs ovins. Un site d&rsquo;acquisition de donn&eacute;es de 13&nbsp;ha et un site de d&eacute;monstration seront install&eacute;s dans les ann&eacute;es &agrave; venir.

Les agriculteurs se posent encore de nombreuses questions concernant l’installation de panneaux photovoltaïques sur leurs parcelles agricoles. Les rencontres du Ciirpo du 19 septembre ont été l’occasion d’échanger sur les zones d’ombre qui subsistent.

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