Du 90C au 120C, la nouvelle s&eacute;rie compte quatre mod&egrave;les dot&eacute;s du moteur FPT F36 3,6 litres quatre cylindres et de la transmission ActiveDrive 2 24F/24R, avec quatre vitesses, trois gammes et un powershift &agrave; deux vitesses et inverseur &eacute;lectronique. La fonction ActiveClutch permet d&rsquo;activer automatiquement de l'embrayage en appuyant sur les freins, appr&eacute;ciable au chargeur. Un nouveau blocage automatique du diff&eacute;rentiel et l'engagement automatique des 4 roues motrices simplifient les virages en bout de champ, tandis qu'une nouvelle prise de force avant &agrave; embrayage humide, sans entretien, plus silencieuse et facile &agrave; engager, offre plus de confort et de polyvalence. &nbsp;<h2>Autoguidage et connectivit&eacute;</h2>B&eacute;n&eacute;ficiant d&rsquo;une nouvelle suspension de cabine, de feux &agrave; Led et d&rsquo;un pont avant renforc&eacute; (prise de force avant en option), le poids maximum admissible Farmall C ActiveDrive 2 atteint 7000 kg pour une capacit&eacute; de relevage arri&egrave;re de 4,7 tonnes. La pompe hydraulique d&eacute;livre un d&eacute;bit de 82 l/min. La fonction d&rsquo;automatisme de prise de force permet d&rsquo;engager et d&eacute;sengager automatiquement la prise de force en bout de champ en fonction de la position des bras du relevage arri&egrave;re. Elle compl&egrave;te l&rsquo;engagement automatique du diff&eacute;rentiel et l&rsquo;engagement automatique du pont avant. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/3/1/0/6380135-1-fre-FR/8738f015bf44-interieur-jpg" alt="Les Farmall C ActiveDrive 2 peuvent &ecirc;tre livr&eacute;s avec le guidage automatique pr&eacute;cis au centim&egrave;tre et contr&ocirc;l&eacute; par l&rsquo;&eacute;cran Case IH Pro 1200 et le r&eacute;cepteur Case IH VectorPro" height="1532" width="2876" /><figcaption>Les Farmall C ActiveDrive 2 peuvent &ecirc;tre livr&eacute;s avec le guidage automatique pr&eacute;cis au centim&egrave;tre et contr&ocirc;l&eacute; par l&rsquo;&eacute;cran Case IH Pro 1200 et le r&eacute;cepteur Case IH VectorPro</figcaption></figure>

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Les Farmall C ActiveDrive 2 peuvent &ecirc;tre livr&eacute;s avec le guidage automatique pr&eacute;cis au centim&egrave;tre et contr&ocirc;l&eacute; par l&rsquo;&eacute;cran Case IH Pro 1200 et le r&eacute;cepteur Case IH VectorPro. Ce syst&egrave;me garantit une pr&eacute;cision au centim&egrave;tre, r&eacute;duisant les chevauchements et am&eacute;liorant l'efficacit&eacute;, m&ecirc;me dans les configurations de terrain les plus complexes. Les Farmall C ActiveDrive 2 peuvent &ecirc;tre connect&eacute;s &agrave; la plateforme FieldsOps dont l&rsquo;application Web et mobile est disponible en t&eacute;l&eacute;chargement sur l'App Store et le Google Play Store. Les services de connectivit&eacute; incluent les donn&eacute;es agronomiques, les donn&eacute;es machine et t&eacute;l&eacute;matique et l&rsquo;assistance proactive du concessionnaire. Les Farmall C ActiveDrive 2 acceptent des pneus arri&egrave;re jusqu'&agrave; 540/65 R38.

Sous un nouveau style en phase avec les lancements récents , les améliorations du Farmall C comprennent une plus grande puissance hydraulique, un poids total en charge plus élevé, des options de pneus plus larges, un essieu avant modernisé et la l'accès aux technologies d'agriculture de précision.

Case IH présente les Farmall C ActiveDrive 2

La f&eacute;d&eacute;ration r&eacute;gionale des cuma de l&rsquo;Ouest est de nouveau partenaire des Assises de l&rsquo;Agriculture et de l&rsquo;Alimentation organis&eacute;e par Ouest FranceLa 8e &eacute;dition des Assises nationales de l&rsquo;Agriculture et de l&rsquo;Alimentation, organis&eacute;es par Ouest-France, se tiendra le jeudi 14 novembre 2024 &agrave; Cesson-S&eacute;vign&eacute;, pr&egrave;s de Rennes (Ille-et-Vilaine). Autour du fil rouge de la journ&eacute;e, &laquo; Des champs &agrave; l&rsquo;assiette, sortons de nos contradictions &raquo;, plusieurs th&eacute;matiques seront abord&eacute;esLe programme est pratiquement boucl&eacute;. L&rsquo;organisation des Assises a &eacute;galement convi&eacute; la nouvelle ministre de l&rsquo;Agriculture, Annie Genevard, qui pourrait &ecirc;tre pr&eacute;sente.<a href="https://evenements.ouest-france.fr/agriculture/programme-2024/" target="_blank" title="">Le programme de l'&eacute;v&eacute;nement &agrave; retrouver ici </a>&nbsp;

Réservez votre journée  : jeudi 14 novembre. Détail  du programme.

Le mois prochain, les Assises de l’Agriculture et de l’Alimentation à Rennes

&laquo;&nbsp;Depuis six mois, je suis &agrave; d&eacute;couvert&nbsp;&raquo;. Eleveur de brebis et producteur de c&eacute;r&eacute;ales dans le Tarn, ce n&rsquo;&eacute;tait pas certainement pas le bilan escompt&eacute; par Sylvain Laganthe, lui qui s&rsquo;&eacute;tait mobilis&eacute; une semaine sur&nbsp;l&rsquo;autoroute A68 entre Toulouse (Haute-Garonne) et Albi (Tarn), au plus fort de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/arnaud-rousseau-fnsea-face-au-ras-le-bol-et-a-la-detresse-les-mots-ne-suffiront-pas" target="_blank">la crise agricole l&rsquo;hiver dernier</a>.<div class="citation">
 "Pour qu&rsquo;il y ait autant d&rsquo;agriculteurs qui ne s&rsquo;en sortent pas, c&rsquo;est que le syst&egrave;me ne fonctionne pas"
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Mais le membre du bureau des JA du Tarn, install&eacute; &agrave; Coufouleux &agrave; la suite de ses parents en 2011, et qui a op&eacute;r&eacute; une diversification dans l&rsquo;&eacute;levage, refuse de s&rsquo;attarder sur son cas personnel. &laquo;&nbsp;Pour qu&rsquo;il y ait autant d&rsquo;agriculteurs qui ne s&rsquo;en sortent pas, c&rsquo;est que le syst&egrave;me ne fonctionne pas, c&rsquo;est l&agrave; o&ugrave; c&rsquo;est dramatique.&nbsp;Ce n&rsquo;est pas des cas isol&eacute;s de mauvaise gestion&nbsp;&raquo;. C&rsquo;est au cours d&rsquo;une r&eacute;union commune des JA et de la FDSEA du Tarn,&nbsp;le 22 octobre 2023, &nbsp;qu&rsquo;&eacute;merge ce qui deviendra le signe de ralliement et la signature de la fronde agricole de l&rsquo;hiver&nbsp;: &laquo;&nbsp;on marche sur la t&ecirc;te&nbsp;&raquo;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/4/5/9/6379546-1-fre-FR/224489fbd4ae-sia-jpg" alt="Le 23 f&eacute;vrier 2024, la veille de l&rsquo;ouverture du SIA, FNSEA et JA investissent la Porte de Versailles jusqu&rsquo;au petit matin, dans une ambiance jusque-l&agrave; bon enfant (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)" height="1538" width="2416" /><figcaption>Le 23 f&eacute;vrier 2024, la veille de l&rsquo;ouverture du SIA, FNSEA et JA investissent la Porte de Versailles jusqu&rsquo;au petit matin, dans une ambiance jusque-l&agrave; bon enfant (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)</figcaption></figure>

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Dans la soir&eacute;e du 22 octobre, des agriculteurs tarnais retournent quelque 300 panneaux d&rsquo;entr&eacute;e de village aux quatre coins du d&eacute;partement. Pendant quelques jours, le myst&egrave;re demeure quant aux auteurs de cette op&eacute;ration saugrenue qui s&rsquo;av&eacute;rera terriblement efficace, les agriculteurs r&eacute;ussissant le tour de force de mettre comme jamais auparavant les m&eacute;dias et l&rsquo;opinion publique dans leur poche, for&ccedil;ant les pouvoirs publics &agrave; faire preuve de mansu&eacute;tude sur les diff&eacute;rents th&eacute;&acirc;tres d&rsquo;action syndicale , au grand dam des militants &eacute;cologistes tax&eacute;s d&rsquo;&ecirc;tre des &laquo;&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/grand-debat-au-salon-de-l-agriculture-arnaud-rousseau-boycotte-l-elysee-retropedale" target="_blank">&eacute;co-terroristes&nbsp;</a>&raquo; &agrave; la moindre incartade.&nbsp; 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/5/5/9/6379552-1-fre-FR/1f62abd12e41-crs-jpg" alt="Pour ses 60 ans, le Salon de l&rsquo;agriculture fait, pour la premi&egrave;re fois, l&rsquo;exp&eacute;rience d&rsquo;affrontements entre forces de l&rsquo;ordre dans l&rsquo;enceinte m&ecirc;me du Salon (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)" height="1572" width="2398" /><figcaption>Pour ses 60 ans, le Salon de l&rsquo;agriculture fait, pour la premi&egrave;re fois, l&rsquo;exp&eacute;rience d&rsquo;affrontements entre forces de l&rsquo;ordre dans l&rsquo;enceinte m&ecirc;me du Salon (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)</figcaption></figure>

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Les CRS finiront par &ecirc;tre l&acirc;ch&eacute;s,&nbsp;le 24 f&eacute;vrier 2024, non&nbsp;pas dans la rue mais dans les all&eacute;es du Salon de l&rsquo;agriculture,&nbsp;o&ugrave; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/sia-2024-pour-l-ouverture-un-debat-improvise-et-le-soulevement-de-terriens" target="_blank">le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique est chahut&eacute; et emp&ecirc;ch&eacute;</a>.<div class="citation">
 "Le gasoil, on n&rsquo;a pas eu d&rsquo;augmentation, mais on n&rsquo;a rien gagn&eacute;, on a continu&eacute; &agrave; avoir ce que l&rsquo;on avait"
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A l&rsquo;automne 2023, c&rsquo;est le projet de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/credits-d-impot-deduction-bovine-gnr-les-amenagements-fiscaux-pour-2024" target="_blank">supprimer progressivement &agrave; l&rsquo;exon&eacute;ration de la TICPE</a> (Taxe int&eacute;rieure sur la consommation de produits &eacute;nerg&eacute;tiques) qui provoquera l&rsquo;&eacute;tincelle, avant <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/malaise-agricole-les-mesures-d-urgence-de-gabriel-attal" target="_blank">le r&eacute;trop&eacute;dalage gouvernemental</a> annonc&eacute; le 26 janvier par Gabriel Attal &agrave; quelques encablures du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/carbonne-liberee-paris-assiegee" target="_blank">mythique barrage de Carbonne</a> (Haute-Garonne), en Occitanie toujours. &laquo;&nbsp;Le gasoil, on n&rsquo;a pas eu d&rsquo;augmentation, mais on n&rsquo;a rien gagn&eacute;, on a continu&eacute; &agrave; avoir ce que l&rsquo;on avait&nbsp;&raquo;, relativise Sylvain Laganthe.<div class="citation">
 "L&rsquo;exploitation, c&rsquo;est un morceau de moi-m&ecirc;me. Si &ccedil;a n&rsquo;avait &eacute;t&eacute; qu&rsquo;un m&eacute;tier, j&rsquo;aurais arr&ecirc;t&eacute; depuis longtemps"
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Le <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/loi-d-orientation-pour-la-souverainete-agricole-les-10-principales-mesures-du-projet-de-loi">projet de loi d&rsquo;orientation agricole</a>, dont la gestation avait &eacute;t&eacute; longue et laborieuse, &eacute;tait cens&eacute; tracer des perspectives mais <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dissolution-le-projet-de-loi-d-orientation-agricole-en-jachere">la dissolution de l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale</a> lui a coup&eacute; l&rsquo;herbe sous le pied. La nouvelle ministre de l&rsquo;Agriculture <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/annie-genevard-nous-menerons-rapidement-la-loi-d-orientation-agricole-a-son-terme">Annie Genevard a promis de le remettre &agrave; l&rsquo;agenda du S&eacute;nat d&eacute;but 2025</a>.<div class="citation">
 "&Ccedil;a fait 60 ans que l&rsquo;on dit aux Fran&ccedil;ais, notamment les distributeurs, que bien manger, c&rsquo;est avant tout manger pas cher"
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Pas s&ucirc;r que le projet, si tant est qu&rsquo;il arrive &agrave; son terme, change fondamentalement la donne. &laquo;&nbsp;Il n&rsquo;y a rien sur le foncier, qui est un frein &agrave; l&rsquo;installation, &agrave; la p&eacute;rennisation des exploitations et &agrave; nos revenus&nbsp;&raquo;, regrette le JA, qui ne d&eacute;sesp&egrave;re pas une loi Egalim 4 enfin efficiente, mais avec un optimisme des plus mesur&eacute;s. &laquo;&nbsp;&Ccedil;a fait 60 ans que l&rsquo;on dit aux Fran&ccedil;ais, notamment les distributeurs, que bien manger, c&rsquo;est avant tout manger pas cher&nbsp;&raquo;.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/marc-fesneau-2169-jours-et-nuits-1-crise-agricole-xxl-et-67-d-engagements-realises" target="_blank" title="">Marc Fesneau, 2169 &laquo;&nbsp;jours et nuits&nbsp;&raquo;, une crise XXL et 67% d&rsquo;engagements r&eacute;alis&eacute;s</a>
</aside>
Depuis le 22 octobre 2023, un an a pass&eacute; et, facteur aggravant, l&rsquo;ann&eacute;e 2024 a &eacute;t&eacute; marqu&eacute;e par <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/moisson-2024-des-rendements-moyens-en-baisse-pour-les-recoltes-d-automne">des r&eacute;coltes en berne</a>, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-prix-du-ble-tendre-passent-en-dessous-des-220-t-sur-euronext">des prix des c&eacute;r&eacute;ales atones</a> et <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/fco-mhe-les-conditions-de-transport-des-animaux-vaccines-assouplies">l&rsquo;&eacute;mergence et/ou l&rsquo;end&eacute;misation de maladies vectorielles</a> (FCO, MHE) fragilisant un peu plus des fili&egrave;res vuln&eacute;rables. &laquo;&nbsp;Un an plus tard, on ne trouvera pas un agriculteur qui est content&nbsp;&raquo;, souligne Sylvain Laganthe, qui rappelle que le mouvement &laquo;&nbsp;on marche sur la t&ecirc;te&nbsp;&raquo; est parti de &laquo;&nbsp;la base&nbsp;&raquo;, sans la caution des repr&eacute;sentants nationaux au d&eacute;marrage. Depuis plusieurs semaines, les actions de contestation essaiment &agrave; travers l&rsquo;Hexagone, sur fond d&rsquo;attentisme gouvernemental et de pr&eacute;-campagne <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/chambres-d-agriculture-statu-quo-pour-la-representativite-et-le-financement-des-syndicats" target="_blank">des &eacute;lections aux Chambres d&rsquo;agriculture</a>. &laquo;&nbsp;La base, elle s&rsquo;en fout des &eacute;lections aux chambres. Si &ccedil;a repart, &ccedil;a sera de la base, c&rsquo;est &ccedil;a qui compte&nbsp;&raquo;.&nbsp;Et le jeune &eacute;leveur de r&eacute;clamer un &laquo;&nbsp;plan pour le futur&nbsp;&raquo; et la r&eacute;ponse du gouvernement &agrave; la question&nbsp;: &laquo;&nbsp;Qu&rsquo;est-ce que vous voulez faire de nous&nbsp;?&nbsp;&raquo; 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/4/6/9/6379641-1-fre-FR/10837369b6d6-netto-jpg" alt="&laquo; &Ccedil;a fait 60 ans que l&rsquo;on dit aux Fran&ccedil;ais, notamment les distributeurs, que bien manger, c&rsquo;est avant tout manger pas cher &raquo; (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)" height="1394" width="2414" /><figcaption>&laquo; &Ccedil;a fait 60 ans que l&rsquo;on dit aux Fran&ccedil;ais, notamment les distributeurs, que bien manger, c&rsquo;est avant tout manger pas cher &raquo; (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)</figcaption></figure>

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Le 22 octobre 2023, les JA et la FDSEA du Tarn retournent quelque 300 panneaux d’entrée de village, préfigurant l’opération « on marche sur la tête » et la future crise agricole de l’hiver. Un an plus tard, l’amertume et la frustration demeurent vivaces.

« On marche sur la tête », un an plus tard : « Qu’est-ce que vous voulez faire de nous ? »

Pas moins de 35 manifestations sont pr&eacute;vues tout au long de l&rsquo;ann&eacute;e dans la Marne, l&rsquo;Aisne et l&rsquo;Aube.Des manifestations qui d&eacute;buteront et s&rsquo;ach&egrave;veront, &agrave; &Eacute;pernay, sur l&rsquo;avenue de Champagne inscrite elle aussi au patrimoine mondial de l'humanit&eacute; en 2015 et qui f&ecirc;te ses 100 ans en 2025 avec :<ul><li>en janvier, le&nbsp;d&eacute;fil&eacute;&nbsp;de l'Archiconfr&eacute;rie des vignerons de la&nbsp;Champagne</li><li>en d&eacute;cembre la 25e &eacute;dition des Habits de Lumi&egrave;re</li></ul>35 manifestations de diff&eacute;rentes ampleurs avec en point d&rsquo;orgue, le 4 juillet, jour anniversaire des 10 ans, un spectacle, &agrave; Champillon, r&eacute;alis&eacute; par le r&eacute;mois Isma&euml;l Taggae, ancien champion du monde de breakdance (spectacle sur inscription limit&eacute; &agrave; 4 000 places pour des raisons de s&eacute;curit&eacute;).Des &eacute;v&eacute;nements qui existent d&eacute;j&agrave; pour certains mais qui vont mettre en avant les 10 ans de l&rsquo;inscription pour leur &eacute;dition 2025.Parmi ces 35 &#8239;&eacute;v&egrave;nements partout en Champagne, deux exemples de participations &agrave; des &eacute;v&eacute;nements en dehors de la Marne dont :<ul><li>dans l&rsquo;Aube, la 2e &eacute;dition des assises de l&rsquo;&oelig;notourisme &agrave; Troyes et dans la C&ocirc;te des Bar</li><li>dans l&rsquo;Aisne,&nbsp;&laquo;&nbsp;Champagne et Vous&nbsp;&raquo; en pr&eacute;paration avec la ville de Ch&acirc;teau-Thierry.</li></ul>D&rsquo;autres projets sont en cours partout en Champagne pour permettre &agrave; tous les Champenois de vivre pr&egrave;s de chez eux une s&eacute;quence de ce 10&#7497; anniversaire.Des mallettes p&eacute;dagogiques vont &ecirc;tre distribu&eacute;es aux enseignants des &eacute;coles, coll&egrave;ges et lyc&eacute;es.Cette ann&eacute;e de c&eacute;l&eacute;brations va aussi &ecirc;tre l&rsquo;occasion de plusieurs hommages &agrave; Pierre Cheval qui a incarn&eacute; et port&eacute; la candidature de la Champagne &agrave; l'Unesco pendant 10 ans avant de d&eacute;c&eacute;der quelques mois apr&egrave;s l&rsquo;inscription.Seul grand m&eacute;c&egrave;ne de la Mission&nbsp;<a href="https://www.champagne-patrimoinemondial.org/">&laquo; Coteaux, Maisons et Caves de Champagne &raquo;,&nbsp;</a>le Cr&eacute;dit Agricole du Nord Est participe activement &agrave; cet anniversaire qui va permettre de mieux faire conna&icirc;tre notre territoire, ses savoir-faire et son patrimoine.

De gauche à droite sur la photo : David Ménival, directeur de la filière champagne au Crédit Agricole du Nord Est - Séverine Couvreur, présidente de la Mission Coteaux, Maisons et Caves de Champagne

Mercredi 16 octobre, Séverine Couvreur, présidente de la Mission Coteaux, Maisons et Caves de Champagne, était sur le stand du Crédit Agricole du Nord Est au Viti Vini pour évoquer les actions qui vont marquer cet événement.

2025, célébration des 10 ans de l’inscription des coteaux, maisons et caves de Champagne au Patrimoine Mondial de l’Unesco

&laquo;&nbsp;J&rsquo;ai pu avancer car j&rsquo;ai en permanence de nombreuses placettes d&rsquo;essai. Je suis un adepte des bandes pour comparer le r&eacute;sultat avec l&rsquo;itin&eacute;raire classique&nbsp;&raquo; explique Julien Gueneau. Il s&rsquo;exprimait &agrave; l&rsquo;occasion de la conf&eacute;rence organis&eacute;e par l&rsquo;association Les d&eacute;compact&eacute;s de l&rsquo;ABC (Agriculture bio de conservation des sols) &agrave; Retiers le 26 septembre dernier. Comme lui, des passionn&eacute;s &agrave; travers l&rsquo;hexagone <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/guide-se-lancer-en-agriculture-de-conservation-des-sols-acs" target="_blank" title="">essaient de combiner agriculture biologique et agriculture de conservation des sols sur leur exploitation</a>. En Vend&eacute;e, un groupe encadr&eacute; par le Gab&nbsp;(groupement d'Agriculture Bio) du d&eacute;partement et la chambre d&rsquo;agriculture s&rsquo;est form&eacute; pour &eacute;changer sur le sujet. En s&rsquo;appuyant sur ses essais et ceux de ses confr&egrave;res, Julien Gueneau a r&eacute;ussi &agrave; passer une partie de la rotation en semis direct depuis 2016.<h2>Deux rotations sur la ferme</h2>Le Gaec des Jonquilles a bas&eacute; sa pratique de l<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/polyculture-elevage-pourquoi-ca-marche" target="_blank" title="">&rsquo;ABC sur la compl&eacute;mentarit&eacute; entre les cultures et l&rsquo;&eacute;levage laitiers</a>. &laquo;&nbsp;La cl&eacute; de vo&ucirc;te du syst&egrave;me c&rsquo;est un assolement de 180 ha enti&egrave;rement p&acirc;turable et irrigable&nbsp;&raquo; annonce Julien Gueneau. Une premi&egrave;re rotation est r&eacute;alis&eacute;e sur 60 ha avec une dominante majoritaire prairie. &laquo;&nbsp;Nous la cassons lorsque nous jugeons que son &eacute;tat s&rsquo;est d&eacute;grad&eacute;. Cela peut aller de 3 &agrave; 10 ans. Je ne m&rsquo;interdis pas de la regarnir &agrave; l&rsquo;automne en semis direct avec de l&rsquo;avoine ou&nbsp;de la vesce &raquo; d&eacute;taille Julien Gueneau. Lorsque la prairie est d&eacute;truite,<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/fortes-pluies-le-mais-francais-pourra-t-il-soutenir-la-demande-mondiale" target="_blank" title=""> un ma&iuml;s est implant&eacute; avec encore &agrave; ce jour un peu de travail du sol</a>. Puis une prairie est r&eacute;implant&eacute;e.&nbsp;Une deuxi&egrave;me rotation plus diversifi&eacute;e est r&eacute;alis&eacute;e sur les 120 ha restants de l&rsquo;exploitation. La t&ecirc;te de rotation est &eacute;galement une prairie, mais sur une dur&eacute;e d&eacute;finie de trois ans. Durant la troisi&egrave;me ann&eacute;e, un m&eacute;teil de vesce et d&rsquo;avoine est implant&eacute; avec un semoir de semis direct dans la prairie pour &ecirc;tre r&eacute;colt&eacute; au printemps de la 4&egrave;me ann&eacute;e. Julien Gueneau s&egrave;me ensuite un ma&iuml;s puis une c&eacute;r&eacute;ale. &laquo;&nbsp;La c&eacute;r&eacute;ale est implant&eacute;e en <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/video-un-paturage-dynamique-et-des-derobees-pour-une-autonomie-proteique" target="_blank" title="">semis direct avec un m&eacute;lange de tr&egrave;fle violet, tr&egrave;fle blanc et de f&eacute;tuque</a> pour que la prairie soit d&eacute;j&agrave; en place lors de la moisson. Apr&egrave;s de nombreux essais, nous avons g&eacute;n&eacute;ralis&eacute; cette implantation des prairies sous-couvert &agrave; l&rsquo;automne sur l&rsquo;ensemble de la ferme&nbsp;&raquo; d&eacute;crit le vend&eacute;en. Sur cette rotation de 6 ans, un seul travail du sol est r&eacute;alis&eacute; avant le ma&iuml;s. Une r&eacute;ussite pour le producteur. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/large/1/2/0/9/6379021-1-fre-FR/000feb3b9b3d-feverole-png" alt="&copy; Vid&eacute;o Gab 85" height="206" width="300" /><figcaption>F&eacute;verole implant&eacute;e en semis direct dans une prairie au Gaec des Jonquilles</figcaption></figure>

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Diff&eacute;rents essais ont &eacute;galement convaincu les associ&eacute;s du Gaec d'apporter la fumure&nbsp;sur 4 ans pour r&eacute;duire les apports de printemps avant le ma&iuml;s et limiter ainsi le d&eacute;veloppement de certaines adventices.<h3>Trouver les bonnes esp&egrave;ces</h3>Si l&rsquo;implantation d&rsquo;un m&eacute;teil dans la prairie ou le semis d&rsquo;une prairie sous-couvert sont aujourd&rsquo;hui des pratiques courantes sur la ferme, Julien Gueneau l&rsquo;assure, il lui a fallu de nombreuses ann&eacute;es d&rsquo;essais pour trouver la recette qui fonctionne. &laquo;&nbsp;Pour le sursemis, nous avons test&eacute; des dizaines d&rsquo;esp&egrave;ces et de vari&eacute;t&eacute;s pour &eacute;tablir celles qui avaient le plus de chance de se d&eacute;velopper dans une prairie install&eacute;e&nbsp;&raquo; se souvient-il. M&ecirc;me constat pour la composition du m&eacute;teil r&eacute;colt&eacute;s en grain actuellement en test. L&rsquo;an prochain,<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/grandes-cultures~innov-agri-duro-innove-dans-le-semis-direct-avec-le-sdi" target="_blank" title=""> il pr&eacute;voit de r&eacute;aliser un semis direct dans la prairie</a>. &laquo;&nbsp;J&rsquo;ai r&eacute;alis&eacute; des bandes l&rsquo;an dernier avec de l&rsquo;avoine et du triticale. Ils sont sortis respectivement &agrave; 36 qtx/ha et 26 qtx/ha. Sem&eacute;e s&eacute;par&eacute;ment, la f&eacute;verole a &eacute;galement obtenu de bons r&eacute;sultats&nbsp;&raquo; d&eacute;taille-t-il. Ces essais ont permis d&rsquo;aboutir &agrave; plusieurs enseignements. Les c&eacute;r&eacute;ales doivent &ecirc;tre sem&eacute;es en doublant la densit&eacute; &agrave; 600grains/m&sup2;. La f&eacute;verole doit &eacute;galement &ecirc;tre implant&eacute;e avec une surdensit&eacute; de 50&nbsp;%. Concernant la p&eacute;riode d&rsquo;implantation, Julien Gueneau a retenu la fin du mois de septembre. &laquo;&nbsp;Il faut que ce soit suffisamment t&ocirc;t avant l&rsquo;hiver mais que la prairie ait d&eacute;j&agrave; perdu en puissance. Cette ann&eacute;e, je vais aller au bout de l&rsquo;essai et semer la c&eacute;r&eacute;ale et la f&eacute;verole ensemble en semis direct dans la prairie&nbsp;&raquo; d&eacute;taille Julien Gueneau. Il pr&eacute;cise utiliser une dent agressive pour ce semis direct afin de permettre une min&eacute;ralisation du sol.<h2>Prochaine &eacute;tape&nbsp;: le strip-till</h2>Pour r&eacute;duire encore le travail du sol dans sa rotation, le Gaec des Jonquilles <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-role-des-sols-dans-les-transitions-agroecologiques-l-accompagnement-des-agriculteurs-une-priorite-pour-les-chambres-d-agriculture" target="_blank" title="">travaille actuellement sur l&rsquo;implantation du ma&iuml;s au strip-till</a>. &laquo;&nbsp;Pour le moment je butte encore sur la gestion du d&eacute;sherbage m&eacute;canique&nbsp;&raquo; assure Julien Gueneau. Pour autant, il ne d&eacute;sesp&egrave;re pas de trouver la solution. Une plateforme est en cours avec le groupe TCS BIO Vend&eacute;e sur le sujet.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Des pionniers &eacute;galement en grande-cultures Si les prairies p&acirc;tur&eacute;es sont un atout ind&eacute;niable de l&rsquo;ABC, d&rsquo;autres itin&eacute;raires sont &eacute;galement possibles. Lors de la conf&eacute;rence, le syst&egrave;me de Fr&eacute;d&eacute;ric Barbot, c&eacute;r&eacute;alier bio en Touraine &eacute;tait &eacute;galement pr&eacute;sent&eacute;. Confront&eacute; &agrave; un probl&egrave;me r&eacute;current de ray-grass, ce producteur a fait le choix d&rsquo;implanter une luzerne ou un tr&egrave;fle en t&ecirc;te de rotation sur 3 ans, qu&rsquo;il restitue ensuite au sol sans laisser grainer le ray-grass, pour s&eacute;curiser l&rsquo;ensemble des 9 ans de la rotation
</aside>

En Vendée sur la commune de l’Herbergement, le Gaec des Jonquilles a arrêté le labour en 2003. Lorsque les exploitants ont décidé de passer en bio en 2010, ils ne souhaitent pas racheter une charrue. Lors du Salon « La terre est notre métier », Julien Gueneau l’un des associés du GAEC est venu témoigner des techniques culturales qu’ils ont mis en œuvre pour associer bio et non-labour.

Comment la combinaison de l'Agriculture Bio et l'Agriculture de conservation des sols permet de ne plus labourer ?

Depuis le 11 octobre dernier, la Chine impose aux importateurs de cognac europ&eacute;en de d&eacute;poser une caution aupr&egrave;s des douanes chinoises, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pekin-punit-les-brandys-europeens-et-electrise-la-filiere-cognac" target="_blank">pouvant atteindre jusqu&rsquo;&agrave; 35% de la valeur des spiritueux</a> apr&egrave;s la d&eacute;cision de l'UE d'imposer des surtaxes suppl&eacute;mentaires sur les v&eacute;hicules fabriqu&eacute;s en Chine et vendus &agrave; des prix artificiellement bas, sous l&rsquo;effet de subvention d&rsquo;Etat faussant la concurrence, selon Bruxelles.<h2>&Eacute;quilibres mati&egrave;re</h2>Les producteurs fran&ccedil;ais de porcs craignent d&rsquo;&ecirc;tre les prochaines victimes du bras de fer commercial &agrave; l&rsquo;&oelig;uvre en la Chine et l&rsquo;UE. &laquo;&nbsp;La mise en place de taxes suppl&eacute;mentaires &agrave; l&rsquo;export vers la Chine d&eacute;stabiliserait l&rsquo;ensemble de la fili&egrave;re porcine fran&ccedil;aise car les flux d&rsquo;exportation de toutes les viandes europ&eacute;ennes vers la Chine diminueraient et la valorisation des abats de porcs baisserait fortement, d&eacute;nonce Inaporc dans un communiqu&eacute;. Les pertes directes vont se doubler d&rsquo;un engorgement du march&eacute; europ&eacute;en&nbsp;&raquo;. L&rsquo;interprofession rappelle au passage que la Chine est la premi&egrave;re destination pour l&rsquo;exportation du porc europ&eacute;en, &agrave; hauteur de 2,5 milliards d&rsquo;euros en 2023.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/souverainete-environnement-bien-etre-animal-les-ambitions-de-la-filiere-porc-a-horizon-2035" target="_blank" title="">Souverainet&eacute;, environnement, bien-&ecirc;tre animal... : les ambitions de la fili&egrave;re porc &agrave; horizon 2035</a>
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Cette m&ecirc;me ann&eacute;e, la France a export&eacute; 115.700 tonnes de produits porcins vers la Chine, l&rsquo;&eacute;quivalent de 16% des exportations totales de porc. Pour l&rsquo;interprofession, le coup serait d&rsquo;autant plus rude qu&rsquo;en mai dernier, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-chine-ouvre-un-peu-plus-son-marche-a-la-volaille-au-porc-et-au-vin" target="_blank">lors de la visite du pr&eacute;sident chinois en France, les deux pays avaient conclu un accord, ouvrant le march&eacute; chinois aux abats blancs</a> (estomac, intestins&hellip;) tricolores avec &agrave; la cl&eacute; une hausse de 10% des exportations &eacute;quivalant &agrave; environ 26n millions d&rsquo;euros. L&rsquo;interprofession r&eacute;clame le soutien des autorit&eacute;s europ&eacute;enne et nationale, pour &laquo;&nbsp;continuer &agrave; produire et transformer des porcs en France et &agrave; investir dans des pratiques durables&nbsp;&raquo;, le porc &eacute;tant &laquo;&nbsp;la seule viande en France dont la production couvre la consommation hexagonale&nbsp;&raquo;.<h2>L&rsquo;accord UE-Mercosur dans la derni&egrave;re ligne droite&nbsp;?</h2>Aux antipodes de la Chine se trame d&rsquo;autres enjeux commerciaux concernant d&rsquo;autres fili&egrave;res, &agrave; savoir le b&oelig;uf et la volaille. Lanc&eacute; en 1999, l&rsquo;accord entre l&rsquo;UE et le Mercosur pourrait &ecirc;tre formalis&eacute; lors du prochain G20 &agrave; Rio les 18 et 19 novembre prochain, en d&eacute;pit du v&eacute;to &eacute;nonc&eacute; par Emmanuel Macron &agrave; plusieurs reprises. Selon la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne, la France n'a en r&eacute;alit&eacute; jamais retir&eacute; son appui au mandat de n&eacute;gociation dont la Commission europ&eacute;enne dispose depuis 1999. Et elle n'a jamais propos&eacute; &agrave; Bruxelles de reprendre les n&eacute;gociations &agrave; z&eacute;ro. &laquo;&nbsp;C'est donc au nom de la France et des 26 autres &Eacute;tats-Membres que la Commission poursuit les n&eacute;gociations et et celle-ci serait d&eacute;sormais pr&ecirc;te &agrave; mettre en minorit&eacute; les &Eacute;tats europ&eacute;ens s'opposant &agrave; l'accord, dont la France, pour que l'accord puisse &ecirc;tre ratifi&eacute; une fois finalis&eacute;&nbsp;&raquo;, &eacute;crit le syndicat, qui n&rsquo;est pas le seul &agrave; monter au cr&eacute;neau.Avec les JA, la FNSEA et plusieurs de ses associations sp&eacute;cialis&eacute;es, dont la CFA et la FNB, demandent &laquo;&nbsp;l&rsquo;arr&ecirc;t total de ces n&eacute;gociations et appellent le chef de l&rsquo;Etat et le Premier ministre fran&ccedil;ais &agrave; faire respecter la position de la France pour mettre d&eacute;finitivement fin aux discussions&nbsp;&raquo;. En outre, les organisation s&rsquo;inqui&egrave;tent du projet pr&ecirc;t&eacute; &agrave; la Commission europ&eacute;enne d&rsquo;ouvrir un fonds d&rsquo;indemnisation au b&eacute;n&eacute;fice deqs agriculteurs europ&eacute;ens. Un projet qualifi&eacute; de &laquo;&nbsp;provocation&nbsp;&raquo; par le syndicat majoritaire. &laquo;&nbsp;Cela consisterait &agrave; brader notre agriculture et &agrave; condamner la p&eacute;rennit&eacute; de nos exploitations en important l&rsquo;alimentation que l&rsquo;Europe ne veut pas&nbsp;&raquo;, citant l&rsquo;utilisation d&rsquo;antibiotiques activateurs de croissance, l&rsquo;absence de tra&ccedil;abilit&eacute;, l&rsquo;usage de substances actives phytosanitaires interdites en France dont certaines depuis plus de 20 ans, l&rsquo;absence de droit social, la d&eacute;forestation etc.Le projet d&rsquo;accord de libre-&eacute;change entre l&rsquo;UE et le Mercosur (Argentine, Br&eacute;sil, Uruguay, Bolivie et Paraguay) ouvrirait la porte &agrave; 99.000 tonnes de viandes bovines, &agrave; 180.000 tonnes de viandes de volaille, &agrave; l&rsquo;&eacute;quivalent de 3,4 millions de tonnes de ma&iuml;s, &agrave; 180.000 tonnes de sucre (soit la production d&rsquo;une sucrerie fran&ccedil;aise), &agrave; 8,2 Mhl de biocarburants (soit la moiti&eacute; de la production fran&ccedil;aise).<h2>L&rsquo;Ukraine dans le viseur de la fili&egrave;re &oelig;ufs</h2>De son c&ocirc;t&eacute;, le Comit&eacute; national pour la promotion de l&rsquo;&oelig;uf (CNPO) s&rsquo;inqui&egrave;te de la menace que font peser les importations en provenance d&rsquo;Ukraine. En 2023, les quantit&eacute;s import&eacute;es par l&rsquo;Union europ&eacute;enne ont progress&eacute; de 108 % par rapport &agrave; 2022, pour atteindre pr&egrave;s de 50.000 tonnes (&eacute;quivalent &oelig;uf coquille - teoc). De janvier &agrave; d&eacute;but septembre 2024, les importations europ&eacute;ennes en provenance d&rsquo;Ukraine affichent +35 % par rapport &agrave; la m&ecirc;me p&eacute;riode 2023. &laquo;&nbsp;Si les professionnels des &OElig;ufs de France sont solidaires des Ukrainiens, ils ne peuvent cependant pas accepter la concurrence d&rsquo;&oelig;ufs &agrave; bas co&ucirc;t, non soumis aux m&ecirc;mes contraintes que leurs produits et demandent le contr&ocirc;le syst&eacute;matique par les autorit&eacute;s sanitaires fran&ccedil;aises des &oelig;ufs import&eacute;s &agrave; l&rsquo;identique des contr&ocirc;les effectu&eacute;s sur les &oelig;ufs fran&ccedil;ais&nbsp;&raquo;, met en garde le CNPO.

La filière porcine redoute l’instauration de surtaxes en réponse à celles appliquées par l’UE sur les véhicules électriques chinois tandis que les filières bovine et avicole veulent voir enterrer le projet d’accord de libre-échange entre l’UE et le Mercosur, à quelques semaines d’un G20 décisif. L’Ukraine est dans le viseur de la filière œufs.

Surtaxes chinoises, Mercosur, Ukraine : les filières animales sur le qui-vive

Les pommes de terre poussent-elles toute l'ann&eacute;e ? Est-on oblig&eacute; de les manger tout de suite apr&egrave;s leur r&eacute;colte ?Les Fran&ccedil;ais mangent en moyenne 50kg de pommes de terre par an. Pourtant elles sont majoritairement sem&eacute;es au printemps et r&eacute;colt&eacute;es une fois par an,&nbsp;&agrave; l'automne. Pour pouvoir en consommer toute l'ann&eacute;e,&nbsp;la pomme de terre est stock&eacute;e dans de grands hangars, en vrac ou en pallox (grandes caisses de bois) dans des conditions de temp&eacute;ratures bien pr&eacute;cises et &agrave; l'abri de la lumi&egrave;re pour &eacute;viter qu'elles verdissent. De plus, de nombreux param&egrave;tres doivent &ecirc;tre pris en compte pour ne pas qu'elles fl&eacute;trissent ou germent. L'utilisation de produits antigerminatifs&nbsp;est encore n&eacute;cessaire pour prot&eacute;ger les pommes de terre, notamment lors de longues dur&eacute;es de conservation.&nbsp;Venez vite voir le 3&egrave;me &eacute;pisode d'AgriCallTour d&eacute;di&eacute; au sotckage des pommes de terre pour bien comprendre tous les enjeux&nbsp;:&nbsp;<figure style="text-align: left;">
 <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/mMLmun_--2U?autoplay=0"
 frameborder="0"></iframe>
 <figcaption>STOCKAGE</figcaption>
</figure>

Témoignage : allons à la rencontre de Florine Delassus, conseillère à la chambre d'agriculture du Nord-Pas-de-Calais qui nous raconte tout sur le stockage des pommes de terre.

[Vidéo] AgricallTour : tout savoir sur le stockage des pommes de terre

Parce que la relation client fait partie des axes prioritaires du Cr&eacute;dit Agricole, la Caisse r&eacute;gionale accompagne de jeunes agriculteurs dans leur projet d'installation et les futurs c&eacute;dants dans leur transmission.Les &laquo; Caf&eacute;s de l'installation et de la transmission agricole &raquo; dans notre Caisse r&eacute;gionale sont bien en phase avec le projet soci&eacute;tal du groupe. Lanc&eacute;e en 2021 en Anjou Maine, une nouvelle &eacute;dition est organis&eacute;e le jeudi 21 novembre 2024 prochain &agrave; Sabl&eacute;-sur-Sarthe dans l'&eacute;tablissement le Ludobistrophile de 10 h &agrave; 12 h.De nombreux partenaires ont confirm&eacute; leur volont&eacute; de participer aux prochaines &eacute;ditions. A la fois les partenaires historiques et les Organismes professionnels agricoles (OPA) : la MSA, la Chambre d'agriculture, SAFER, JA, centres d'expertise comptable&hellip;&nbsp;Entr&eacute;e gratuite sur inscription Pour vous inscrire <a href="https://interview.credit-agricole.fr/ca-interview/itw/answer/s/bhc80ujij3/k/aVtkpp2" target="_blank" title="">cliquez ici</a>.

Une nouvelle édition des « Cafés de l'installation et de la transmission agricole » aura lieu le jeudi 21 novembre 2024 à Sablé-sur-Sarthe.

Cafés de l'installation et de la transmission agricole à Sablé-sur-Sarthe

Dix ans apr&egrave;s le rachat de Laupr&ecirc;tre, un sp&eacute;cialiste de la vigne &eacute;troite haute densit&eacute;, Pellenc poursuit le d&eacute;veloppement de sa gamme de porteurs multifonctions, avec l&rsquo;arriv&eacute;e de l&rsquo;Optimum 345, nouvelle t&ecirc;te de pont de ses tracteurs enjambeurs. Avec ses options de sortie hydraulique et ses connexions hydrauliques d&eacute;port&eacute;es facilitant l&rsquo;attelage des outils, l &rsquo;appareil est dou&eacute; pour le travail du sol (gr&acirc;ce &agrave; des carters minimalistes, la cabine offre une meilleure visibilit&eacute; sur le rang et sur les outils), le pr&eacute;taillage (avec les nouvelles pr&eacute;tailleuses magn&eacute;tiques &agrave; ouverture arri&egrave;re), la pulv&eacute;risation (avec les appareils E-Sprayer (compacts, sobres et silencieux) et bien entendu la vendange, avec la nouvelle t&ecirc;te de r&eacute;colte 345.<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Selectiv&rsquo; Process</h2>Avec de nouveaux bras secoueurs et la t&ecirc;te activ&rsquo;, la 345 offre un tri optimis&eacute;, et des acc&egrave;s plus importants, pour un gain de temps &agrave; la fois dans les parcelles et lors du nettoyage. Son syst&egrave;me Selectiv&rsquo; Process garantit une propret&eacute; &agrave; 99,82%.&nbsp;L&rsquo;Optimum 345 est aussi le premier &eacute;quip&eacute; pour l&rsquo;agriculture num&eacute;rique, avec des fonctionnalit&eacute;s telles que la pes&eacute;e embarqu&eacute;e dynamique et la t&eacute;l&eacute;m&eacute;trie.<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">L&rsquo;Enjambeur 40 hybride</h2>L&rsquo;Enjambeur 40 hybride se distingue quant &agrave; lui par son ch&acirc;ssis l&eacute;ger (3400kg) et 100% modulaire d&rsquo;un point de vue dimensionnel, permettant de r&eacute;pondre &agrave; tous les besoins de configuration ch&acirc;ssis des diff&eacute;rents secteurs viticoles, pour des largeurs de plantation de 1m &agrave; 1m50. Autre singularit&eacute;&nbsp;: un alternateur sp&eacute;cifique charge en continu une batterie, et lorsque le moteur d&eacute;tecte en automatique un besoin de puissance compl&eacute;mentaire, la batterie, via l&rsquo;alternateur, restitue une puissance de 15 ch pendant 30 secondes. Cela conf&egrave;re &agrave; l&rsquo;enjambeur, le b&eacute;n&eacute;fice d&rsquo;une marge d&rsquo;action tr&egrave;s adapt&eacute;e aux applications de travaux de sol, selon le constructeur.

L’Optimum 345 est conçu pour réaliser tous les travaux de la vigne, du traitement aux vendanges, avec pesée embarquée dynamique, en passant par l’entretien du vignoble. L’enjambeur 40 hybride est un porteur multifonctions dont la batterie peut fournir un surcroit de puissance de 15ch.

Pellenc présente deux nouveaux enjambeurs pour vignes étroites

L&rsquo;ambroisie est une probl&eacute;matique montante, venue de la vall&eacute;e du Rh&ocirc;ne et qui s&rsquo;&eacute;tend sur le territoire en suivant les cours d&rsquo;eau. V&eacute;ritable enjeu de sant&eacute; publique, le pollen de l&rsquo;ambroisie est responsable de pics d&rsquo;allergie pour la population. &nbsp;Cette adventice a une biologie remarquable qui lui conf&egrave;re un d&eacute;veloppement tr&egrave;s rapide, notamment par temps sec, ce qui fait d&rsquo;elle une plante extr&ecirc;mement invasive. Edouard Baranger, ing&eacute;nieur r&eacute;gional chez Arvalis, donne ses recommandations pour la ma&icirc;triser &agrave; la p&eacute;riode critique de l&rsquo;interculture.&nbsp;&nbsp;Quelles sont les parcelles &agrave; risque ?&nbsp;&Eacute;douard Baranger : &laquo; Les cultures claires, peu concurrentielles et de printemps sont les plus expos&eacute;es, comme le tournesol, la lentille ou m&ecirc;me le ma&iuml;s. Dans les cultures denses, il y a moins de soucis car l&rsquo;ambroisie supporte difficilement la concurrence. &raquo;&nbsp;&nbsp;A quelle p&eacute;riode faut-il &ecirc;tre vigilant ?&nbsp;&Eacute;. B. : &laquo; Il faut surveiller l&rsquo;ambroisie presque toute l&rsquo;ann&eacute;e, mais la p&eacute;riode critique est l&rsquo;interculture. L&rsquo;ambroisie peut se d&eacute;velopper d&egrave;s la r&eacute;colte et envahir la parcelle. L&rsquo;autre p&eacute;riode critique est le printemps, au moment de la pr&eacute;paration du sol et de la mise en place de la culture. &raquo;&nbsp;Quand s&rsquo;inqui&eacute;ter ? &nbsp;&Eacute;. B. : &laquo; Il faut s&rsquo;inqui&eacute;ter &agrave; partir du premier pied d&rsquo;ambroisie. La plante a une production de graines tr&egrave;s importante, le probl&egrave;me s&rsquo;amplifie donc tr&egrave;s vite. Les premiers pieds vont appara&icirc;tre sur les bordures, les coins de parcelles autour des poteaux, etc. Il faut agir vite, avant la mont&eacute;e en graines de la plante pour limiter sa propagation. &raquo;&nbsp;&nbsp;Quelles sont les solutions possibles en interculture ?&nbsp;&Eacute;. B. : &laquo; Il est possible de r&eacute;aliser un ou plusieurs d&eacute;chaumages au moment de l&rsquo;interculture. Mais il faut imp&eacute;rativement qu&rsquo;il soit strict, c&rsquo;est-&agrave;-dire un scalpage de toute la surface du sol avec un outil &agrave; pattes d&rsquo;oies. L&rsquo;ambroisie a une racine pivotante, il ne faut pas lui laisser la possibilit&eacute; de passer entre les dents ou les disques. Le broyage avant d&eacute;chaumage est aussi une bonne solution pour &eacute;viter de laisser monter &agrave; graine, surtout en situation de sols secs o&ugrave; les outils de travail du sol fonctionnent moins bien. Attention cependant, l&rsquo;ambroisie refera des graines &agrave; la hauteur de broyage. Des solutions chimiques existent en interculture ou en culture sur le ma&iuml;s ou tournesol. Mais nous avons d&eacute;j&agrave; connaissance de r&eacute;sistances &agrave; certaines mol&eacute;cules. Pour les prot&eacute;agineux comme la lentille, c&rsquo;est une impasse technique : il n&rsquo;existe pas de solutions.&nbsp;&raquo;&nbsp;&nbsp;Existe-t-il des solutions agronomiques de pr&eacute;vention ?&nbsp;&Eacute;. B. : &laquo; La graine d&rsquo;ambroisie a une dur&eacute;e de vie dans le sol tr&egrave;s longue. Les aspects de rotation et autres techniques culturales, comme le labour par exemple, ont malheureusement peu d&rsquo;impact pour baisser le stock semencier. &raquo; En conclusion, l&rsquo;interculture est une p&eacute;riode cl&eacute; dans la gestion de l&rsquo;ambroisie. Il faut &ecirc;tre tr&egrave;s vigilant et intervenir avant la mont&eacute;e en graines de la plante. Au-del&agrave; des enjeux de sant&eacute; publique, la pr&eacute;sence d&rsquo;ambroisie au moment de la r&eacute;colte peut entra&icirc;ner des cons&eacute;quences graves, allant jusqu&rsquo;au refus de la collecte d&egrave;s 50 mg de graines/kg.

L’ambroisie se propage à grande vitesse et est maintenant bien présente dans le département de l’Indre. Édouard Baranger, d’Arvalis, livre ses recommandations pour la gestion de cette plante invasive en période clé de l’interculture.

Ambroisie : " Il faut s'inquiéter à partir du premier pied"

Philippe Fabre ne recule devant aucune initiative ! Install&eacute; depuis 2022 derri&egrave;re son p&egrave;re, il diversifie ses productions afin d&rsquo;optimiser son exploitation agricole. Elle s&rsquo;&eacute;tend sur deux sites : un &agrave; Osm&eacute;ry et l&rsquo;autre &agrave; St-Denis-de-Palin. Aux 280 ha d&rsquo;argilo-calcaires cultiv&eacute;s en grandes cultures, s&rsquo;ajoutent un atelier ovins et un atelier maraichage. &laquo; Je savais que j&rsquo;allais reprendre l&rsquo;exploitation, mon choix &eacute;tait fait depuis longtemps &raquo;, raconte celui qui a fait des &eacute;tudes de biologie et d&rsquo;&eacute;cologie. En 2014, il effectue un stage &agrave; Madagascar o&ugrave; il g&egrave;re une mangrove. Il enchaine avec un poste &agrave; la DRAAF du Nord-Pas de Calais, pour finir dans le maraichage avant de revenir sur la ferme familiale. Apr&egrave;s une dizaine d&rsquo;ann&eacute;es de salariat chez son p&egrave;re, il lui succ&egrave;de en 2022.&nbsp;Ces exp&eacute;riences professionnelles, et les conseils appropri&eacute;s de la Chambre d&rsquo;agriculture du Cher au moment de monter le dossier d&rsquo;installation, l&rsquo;ont aid&eacute; &agrave; ficeler son projet et &agrave; &eacute;tayer quelques pistes qu&rsquo;il avait en t&ecirc;te. &laquo; Le service Installation de la Chambre d&rsquo;agriculture m&rsquo;a permis de cadrer mon projet avec les&nbsp;contraintes de l&rsquo;exploitation, de voir ce que je pourrai apporter comme valeur ajout&eacute;e &raquo;, indique-t-il avant de poursuivre, &laquo; ces formations m&rsquo;ont donn&eacute; l&rsquo;occasion de rencontrer d&rsquo;autres jeunes, d&rsquo;avoir une ouverture d&rsquo;esprit, un d&eacute;veloppement personnel. &raquo; &nbsp;Depuis, Philippe Fabre se forme r&eacute;guli&egrave;rement, &laquo; quasi tous les mois je suis &agrave; la Chambre d&rsquo;agriculture &raquo;, sourit le jeune install&eacute;, &laquo; avec les conseillers en &eacute;levage ou en diversification, j&rsquo;apprends beaucoup tant sur le plan technique que sur le plan humain &raquo;.&nbsp;<div class="citation">
 "Le service Installation de la Chambre d&rsquo;agriculture m&rsquo;a permis de cadrer mon projet avec les&nbsp;contraintes de l&rsquo;exploitation, de voir ce que je pourrai apporter comme valeur ajout&eacute;e"
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SE DIVERSIFIER, &nbsp;UN ATOUT INDISPENSABLESe diversifier, un v&eacute;ritable leitmotiv chez ce jeune install&eacute; de 33 ans. Apr&egrave;s avoir plant&eacute; des haies (pas moins de 8 km), avoir choisi d&rsquo;allonger ses rotations en int&eacute;grant des pois chiches, du sarrasin&nbsp;en adoptant des pratiques d&rsquo;agro&eacute;cologie, il &eacute;l&egrave;ve 50 brebis et cultive 1 ha de mara&icirc;chage. &laquo; En 2022, au vu de la s&eacute;cheresse, de ma moisson qui n&rsquo;a rien donn&eacute;, il fallait &ecirc;tre r&eacute;silient. J&rsquo;ai opt&eacute; pour la production ovine avec une race tr&egrave;s rustique : la berrichonne de l&rsquo;Indre. Les moutons sont &agrave; l&rsquo;herbe toute l&rsquo;ann&eacute;e, j&rsquo;&eacute;conomise donc pour l&rsquo;instant une bergerie &raquo;, explique-t-il. Il s&rsquo;int&eacute;resse aussi &agrave; l&rsquo;agrivolta&iuml;sme &agrave; plus long terme.&nbsp;C&ocirc;t&eacute; maraichage, ses l&eacute;gumes de saison sont commercialis&eacute;s en direct, par le biais de livraisons de colis ou sur des march&eacute;s organis&eacute;s. Cette diversification est un atout compte tenu de la variabilit&eacute; des rendements et de la volatilit&eacute; des cours en c&eacute;r&eacute;ales ou en production animale, &laquo; je sais qu&rsquo;une production sera toujours rentable une ann&eacute;e sur l&rsquo;autre &raquo;, glisse-t-il.&nbsp;<div class="citation">
 "Les moutons sont &agrave; l&rsquo;herbe toute l&rsquo;ann&eacute;e, j&rsquo;&eacute;conomise donc pour l&rsquo;instant une bergerie"
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PRENDRE LE TEMPS DE VENDREPhilippe Fabre est aussi rigoureux sur la commercialisation de ses c&eacute;r&eacute;ales. Il transforme en farine une toute petite partie de sa production de bl&eacute; &agrave; la ferme, mais le plus gros est stock&eacute; pour &ecirc;tre vendu au meilleur moment. &laquo; Tout est tr&egrave;s fluctuant aujourd&rsquo;hui, donc gardons la s&eacute;curit&eacute;. Je regarde r&eacute;guli&egrave;rement les cotations, mon t&eacute;l&eacute;phone portable est branch&eacute; dessus jour apr&egrave;s jour. J&rsquo;ai un conseiller vente, et tous les mois avec un groupe d&rsquo;agriculteurs qui utilise Agritel nous organisons des r&eacute;unions pour adopter nos strat&eacute;gies de vente, d&eacute;veloppe-t-il. Ces op&eacute;rations me prennent du temps &raquo;. C&rsquo;est le prix &agrave; payer pour vendre au mieux. Il vient d&rsquo;ailleurs de vendre 90 tonnes de bl&eacute; de la r&eacute;colte 2025 &agrave; 200 euros. &laquo; J&rsquo;ai &eacute;valu&eacute; mon prix&nbsp;en fonction de mon co&ucirc;t de l&rsquo;engrais, je me s&eacute;curise &raquo;, d&eacute;clare-t-il.Philippe Fabre s&rsquo;organise pour mener &agrave; bien son entreprise, pour qu&rsquo;elle demeure viable. Pour cela, il n&rsquo;h&eacute;site pas &agrave; solliciter les conseillers et les professionnels, dont les JA de son canton, afin de planifier divers projets qui, selon lui, repr&eacute;sentent &laquo; un moteur essentiel aujourd&rsquo;hui pour s&rsquo;installer &raquo;.

Philippe Fabre s’est installé en 2022 en grandes cultures. Il a fait le choix de diversifier ses productions en introduisant des moutons et du maraichage, et adopte différentes stratégies de commercialisation pour rendre plus résiliente son entreprise.

La diversification, le moteur de l’installation de Philippe Fabre

Pour &eacute;viter les pi&egrave;ges l&eacute;gaux et fiscaux et garantir la p&eacute;rennit&eacute; des activit&eacute;s de l&rsquo;exploitation, il convient de consulter r&eacute;guli&egrave;rement la r&eacute;glementation relative &agrave; la ruralit&eacute; et la fiscalit&eacute; agricole. En effet, l&rsquo;articulation entre activit&eacute;s agricoles et prestations de services est d&eacute;licate et n&eacute;cessite une gestion minutieuse pour &eacute;viter les pi&egrave;ges.Votre activit&eacute; sera consid&eacute;r&eacute;e comme agricole par nature, le cas le plus courant, si elle r&eacute;pond &agrave; un cycle de croissance du produit animal ou v&eacute;g&eacute;tal. Elle peut &eacute;galement l&rsquo;&ecirc;tre par rattachement, d&eacute;termination ou tol&eacute;rance. Il faut savoir que certaines activit&eacute;s &eacute;questres sont r&eacute;put&eacute;es agricoles, ainsi que les activit&eacute;s de m&eacute;thanisation &agrave; la condition que 50% des mati&egrave;res entrantes proviennent d&rsquo;exploitations agricoles.Des textes de loi encadrent l&rsquo;activit&eacute; : selon l&rsquo;article L311-1 du Code Rural et de la P&ecirc;che maritime, toutes les activit&eacute;s li&eacute;es &agrave; l&rsquo;exploitation d&rsquo;un cycle biologique de caract&egrave;re v&eacute;g&eacute;tal ou animal, ainsi que celles qui prolongent l&rsquo;acte de production ou qui ont pour support l&rsquo;exploitation, sont consid&eacute;r&eacute;es comme agricoles. Pour autant, les activit&eacute;s de semis pour autrui ne sont pas incluses dans cette d&eacute;finition. La nature de ces activit&eacute;s est donc commerciale.<h2>Requalification en activit&eacute; commerciale : il y a un risque</h2>Bien qu'une tol&eacute;rance fiscale permette aux agriculteurs de r&eacute;aliser jusqu'&agrave; 50% de leur chiffre d'affaires hors taxe, pour un maximum de 100 000 &euro; dans des activit&eacute;s secondaires, cette marge de man&oelig;uvre doit &ecirc;tre scrupuleusement g&eacute;r&eacute;e pour &eacute;viter de franchir le seuil de la l&eacute;galit&eacute;.En effet, lorsque l&rsquo;administration fiscale requalifie une activit&eacute; en commerciale, les cons&eacute;quences sont s&eacute;v&egrave;res : risque d&rsquo;amendes pour non-conformit&eacute;, nullit&eacute; possible de la forme sociale, impacts sur l&rsquo;&eacute;ligibilit&eacute; aux aides de la PAC, concurrence d&eacute;loyale&hellip; Par exemple, les GAEC requalifi&eacute;s perdent leur agr&eacute;ment. Par ailleurs, un litige peut potentiellement conduire &agrave; la d&eacute;qualification du bail rural en bail commercial. Pour le preneur, ce dernier est nettement moins protecteur.<h2>S&eacute;curisation de l&rsquo;activit&eacute; : quelles solutions ?</h2>Pour limiter les risques, une des solutions consiste &agrave; cr&eacute;er, en parall&egrave;le de l&rsquo;activit&eacute; agricole, une soci&eacute;t&eacute; commerciale distincte. Celle-ci g&egrave;rera les activit&eacute;s de prestation. Bien qu&rsquo;il ne puisse pas s&rsquo;opposer &agrave; cette d&eacute;marche, il est important d&rsquo;en informer le propri&eacute;taire foncier sous peine de voir le bail remis en question par recours juridique.

Comment être certain que l’ensemble de ses activités, et notamment la réalisation de semis pour autrui, intègre bien le cadre légal de l’activité agricole ? Voici quelques conseils pour s’en assurer.

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