<p>C&rsquo;est sur une parcelle voisine des &eacute;tablissements Soetaert, &agrave; La Vespi&egrave;re dans le <a href="https://www.agriculteur-normand.com/calvados?page_manager_page_variant_weight=-99&amp;overridden_route_name=entity.taxonomy_term.canonical&amp;base_route_name=entity.taxonomy_term.canonical&amp;page_manager_page=page_liste&amp;page_manager_page_variant=page_liste-panels_variant-1" target="_blank">Calvados</a>, que la porte ouverte s&rsquo;est d&eacute;roul&eacute;e vendredi 6 octobre 2023. Une cinquantaine de personnes a fait le d&eacute;placement pour venir d&eacute;couvrir ou s&rsquo;essayer aux charrues et d&eacute;chaumeurs &agrave; disques ind&eacute;pendants Amazone, partenaire historique de Soetaert. L&rsquo;un d&rsquo;entre eux, le Catros XL d&rsquo;Amazone et ses disques de 610 mm ont particuli&egrave;rement retenu l&rsquo;attention.</p>

<h3><strong>Des bras monodisques</strong></h3>

<p><strong>&laquo;&nbsp;C&rsquo;est un outil apte &agrave; travailler des volumes importants, ce que conforte son ch&acirc;ssis haut et ouvert. Il est id&eacute;al pour les exploitations o&ugrave; le volume de mati&egrave;res organiques est important&nbsp;&raquo;,</strong> assurent Arnaud Brosse, d&eacute;monstrateur Amazone et Victor Lejeune, commercial chez Soetaert.</p>

<div class="encadre">Lire aussi : <a href="https://www.agriculteur-normand.com/demonstration-gregoire-besson-par-sm3-claas" target="_blank">D&eacute;monstration Gr&eacute;goire Besson par SM3 Claas</a></div>

<p>Pour &eacute;viter une usure pr&eacute;matur&eacute;e des disques, le Catros XL est dot&eacute; de bras monodisques en fonte et de trains modifiables, &agrave; l&rsquo;avant et &agrave; l&rsquo;arri&egrave;re, pour rattraper l&rsquo;usure, surtout sur les disques avant. Ces derniers, sur ce mod&egrave;le, font 610 mm pour des profondeurs de travail jusqu&rsquo;&agrave; 16 cm.</p>

<h3><strong>6 &agrave; 7 ha &agrave; l&rsquo;heure</strong></h3>

<p><strong>&laquo;&nbsp;Ses largeurs de travail&nbsp;: 3 &agrave; 6 m. Ses vitesses&nbsp;:&nbsp; 12 &agrave; 18 km/h soit 6 &agrave; 7 ha par heure&nbsp;&raquo;, </strong>indique Arnaud Brosse, qui pr&eacute;cise que le repliage est sym&eacute;trique. Pour ce mod&egrave;le, il est conseill&eacute; d&rsquo;avoir un minimum de 180 cv. <strong>&laquo; On peut aller jusqu&rsquo;&agrave; 215 cv et l&agrave;, c&rsquo;est la promenade&nbsp;&raquo;,</strong> poursuit Victor Lejeune, avant de remonter dans le tracteur et de poursuivre la d&eacute;monstration aux visiteurs.</p>

<div class="encadre">Lire aussi : <a href="https://www.agriculteur-normand.com/demonstration-depandeurs-samson-polyvalents-en-normandie" target="_blank">D&eacute;monstration d'&eacute;pandeurs Samson polyvalents en Normandie</a></div>



<p>A l’occasion de leur porte ouverte, vendredi 6 octobre 2023 à La Vespière dans le Calvados, les établissements Soetaert ont présenté des charrues et des déchaumeurs à disques de leur partenaire historique Amazone. Focus sur le Catros XL.</p>

Soetaert et Amazone : une cinquantaine d'agriculteurs venue découvrir la gamme

<p><strong>&laquo;&nbsp;Maintenant, nous avons la reconnaissance de nos pairs.&nbsp;&raquo; </strong>Audrey et Sylvain Fortin sont heureux. Ces &eacute;leveurs de ch&egrave;vres &agrave; Tr&eacute;mont dasn l'<a href="https://www.agriculteur-normand.com/orne?page_manager_page_variant_weight=-99&amp;overridden_route_name=entity.taxonomy_term.canonical&amp;base_route_name=entity.taxonomy_term.canonical&amp;page_manager_page=page_liste&amp;page_manager_page_variant=page_liste-panels_variant-1" target="_blank">Orne</a> ont obtenu deux prix lors du Concours mondial de fromage 2023, &agrave; Tours. Une m&eacute;daille de bronze et une m&eacute;daille d&rsquo;or.&nbsp;<strong>&laquo;&nbsp;Nous ne nous attendions pas &agrave; cela. Il y avait 1 540 fromages, 35 nationalit&eacute;s repr&eacute;sent&eacute;es&hellip; De vrais professionnels. C&rsquo;&eacute;tait une bonne surprise, une belle r&eacute;compense pour notre travail&nbsp;&raquo;,</strong> se r&eacute;jouit Audrey Fortin. Elle et son mari ont pu participer &agrave; ce concours gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;insistance d&rsquo;une de leurs clientes, Alison. <strong>&laquo;&nbsp;Elle a insist&eacute; malgr&eacute; nos r&eacute;ticences.&nbsp;&raquo; </strong>Voil&agrave; qui a pay&eacute;&nbsp;!</p><h3 class="intertitre"><strong>Yaourts et fromages</strong></h3><p>Sur l&rsquo;exploitation des Ch&egrave;vres de Jabi, cr&eacute;&eacute;e en 2017, on retrouve&nbsp;50 ch&egrave;vres laiti&egrave;res &ndash; elles produisent 900 l de lait chacune par an &ndash;, huit ch&egrave;vres de renouvellement et trois boucs, sur 6 ha de prairies permanentes. Yaourts et fromages sont produits &agrave; la ferme, dont le Tr&egrave;fle du Perche, moul&eacute; &agrave; la louche.</p><div class="encadre">Lire aussi : <a href="https://www.agriculteur-normand.com/des-chevres-anglo-nubiennes-elisent-domicile-dans-lorne" target="_blank">Des ch&egrave;vres Anglo nubiennes &eacute;lisent domicile dans l&rsquo;Orne</a></div><p>Autour de ce dernier se sont regroup&eacute;s seize producteurs. Le but&nbsp;: d&eacute;fendre ce fromage pour le voir, peut-&ecirc;tre un jour, labellis&eacute; IGP (indication g&eacute;ographique prot&eacute;g&eacute;e). <strong>&laquo;&nbsp;Il fonctionne tr&egrave;s bien &agrave; la vente &raquo;,</strong> pr&eacute;cise l&rsquo;&eacute;leveuse. Un cahier des charges est &eacute;tabli pour produire ce fameux Tr&egrave;fle du Perche&nbsp;: du fourrage percheron, douze jours d&rsquo;affinage, moul&eacute; puis cendr&eacute;.</p><div class="encadre">Lire aussi : <a href="https://www.agriculteur-normand.com/video-chevres-angoras-laine-mohair-et-couleurs-chatoyantes" target="_blank">Ch&egrave;vres angoras, laine mohair et couleurs chatoyantes</a></div><h3><strong>&laquo;&nbsp;Notre mini salon de l&rsquo;agriculture&nbsp;&raquo;</strong></h3><p>M&eacute;dailles, yaourts et fromages seront sur le stand des Ch&egrave;vres de Jabi, au Salon tous paysans comme depuis plusieurs ann&eacute;es. <strong>&laquo;&nbsp;C&rsquo;est une date qu&rsquo;on adore. C&rsquo;est notre mini salon de l&rsquo;agriculture. On retrouve nos clients et notre groupe de producteurs du r&eacute;seau Bienvenue &agrave; la ferme&nbsp;!&nbsp;&raquo;</strong></p><div class="encadre"><strong>Pratique&nbsp;:</strong> Salon tous paysans, samedi 28 et dimanche 29 octobre 2023 &agrave; Alen&ccedil;on dans l'<a href="https://www.agriculteur-normand.com/orne?page_manager_page_variant_weight=-99&amp;overridden_route_name=entity.taxonomy_term.canonical&amp;base_route_name=entity.taxonomy_term.canonical&amp;page_manager_page=page_liste&amp;page_manager_page_variant=page_liste-panels_variant-1" target="_blank">Orne</a>, tarifs&nbsp;: 5 &euro; et gratuit pour les moins de 12 ans. Restauration et buvette 100 % normandes.</div><p>&nbsp;</p>



<p>Audrey et Sylvain Fortin, éleveurs de chèvres à Trémont, alias Les chèvres de Jabi, ont remporté deux prix à l’occasion du Concours mondial de fromage 2023. Ils seront présents au Salon tous paysans, les 28 et 29 octobre 2023 à Alençon dans l'Orne, munis de leur précieux mets de chèvres.</p>

Dans l'Orne, les Chèvres de Jabi reconnues à l’international

<p><strong>&laquo;&nbsp;Mercredi </strong>(11 octobre, ndlr), <strong>on a fini le chantier d&rsquo;ensilage &agrave; 22&nbsp;h. Tous les tracteurs &eacute;taient rentr&eacute;s dans le corps de ferme. Jeudi matin, j&rsquo;allais d&eacute;marrer pour aller semer. Il n&rsquo;y avait plus de console&nbsp;&raquo;,</strong> relate Cl&eacute;ment*, agriculteur pr&egrave;s de Falaise. La mauvaise surprise prend de l&rsquo;ampleur&nbsp;: trois autres consoles ont &eacute;t&eacute; d&eacute;rob&eacute;es la m&ecirc;me nuit. <strong>&laquo;&nbsp;En tout, il manque quatre consoles&nbsp;: deux int&eacute;gr&eacute;es dans les tracteurs et deux externes dont celle du pulv&eacute;&nbsp;&raquo;, </strong>compte Cl&eacute;ment. Pourtant, <strong>&laquo;&nbsp;depuis un an, on retire les boules GPS. On fait attention&nbsp;&raquo;. </strong>Il porte plainte &agrave; la gendarmerie. Dans le m&ecirc;me secteur, Marie*, agricultrice, t&eacute;moigne aussi&nbsp;: <strong>&laquo;&nbsp;les voleurs ont essay&eacute; de fracturer les serrures de nos deux tracteurs. Mais ils n&rsquo;ont pas r&eacute;ussi. On a eu de la chance. Les tracteurs &eacute;taient gar&eacute;s dans la cour de ferme. C&rsquo;est arriv&eacute; dans la nuit de vendredi 6&nbsp;&agrave; samedi 7&nbsp;octobre. On d&eacute;pose plainte &agrave; la gendarmerie&nbsp;&raquo;.</strong> Pr&egrave;s de Caen, Fr&eacute;d&eacute;ric, agriculteur, prend &agrave; son tour la parole&nbsp;: <strong>&laquo;&nbsp;je me suis fait voler deux antennes et trois consoles, dont une sur le pulv&eacute;, dans la nuit de samedi&nbsp;7&nbsp;&agrave; dimanche 8&nbsp;octobre. Tout a &eacute;t&eacute; d&eacute;branch&eacute; correctement. Il n&rsquo;y a rien de ray&eacute;, pas de saccage &agrave; c&ocirc;t&eacute;. J&rsquo;ai d&eacute;pos&eacute; plainte &agrave; la gendarmerie&nbsp;&raquo;.</strong></p>

<div class="encadre">Lire aussi cet article de 2022 : <a href="https://www.agriculteur-normand.com/plusieurs-equipements-gps-derobes-fontaine-le-pin" target="_blank">Plusieurs &eacute;quipements GPS d&eacute;rob&eacute;s &agrave; Fontaine-le-Pin</a></div>

<h3>Quinze vols entre le 5 et le 12 octobre 2023</h3>

<p>Jeudi 12 octobre, la gendarmerie du Calvados confirme une recrudescence des vols&nbsp;: <strong>&laquo;&nbsp;depuis le 5 octobre, il y en a eu 15, sur 43 depuis d&eacute;but 2023. Les compagnies de Caen et Falaise sont prioritairement touch&eacute;es &nbsp;&raquo;.</strong> Sur place, la cellule d&rsquo;identification criminelle de Caen rel&egrave;ve des empreintes ADN.<strong> &laquo;&nbsp;On enclenche des moyens&nbsp;&raquo;, </strong>r&eacute;sume la gendarmerie, qui en profite pour faire passer des messages pr&eacute;ventifs&nbsp;: d&eacute;monter les boules GPS, fermer les tracteurs &agrave; clef, si possible dans un hangar lui aussi ferm&eacute; &agrave; clef. Quand le vol a eu lieu, ne pas d&eacute;placer le tracteur avant les relev&eacute;s. Et de lancer un appel aux agriculteurs&nbsp;: <strong>&laquo;&nbsp;on d&eacute;plore le manque de vid&eacute;osurveillance, les enqu&ecirc;tes sont souvent plus compliqu&eacute;es. Si certains ont les moyens d&rsquo;avoir une cam&eacute;ra de chasse, &agrave; d&eacute;faut de vid&eacute;oprotection, cela nous donnerait un horaire, on saurait si les voleurs viennent en v&eacute;hicule et on pourrait relever la plaque d&rsquo;immatriculation&nbsp;&raquo;.</strong></p>

<div class="encadre">Lire aussi <a href="https://www.agriculteur-normand.com/securiser-les-fermes-contre-les-vols-compliquer-la-tache-au-delinquant" target="_blank">S&eacute;curiser les fermes : contre les vols, compliquer la t&acirc;che au d&eacute;linquant</a></div>

<h3>Sans mat&eacute;riels, ni semis ni traitement</h3>

<p>Cl&eacute;ment a eu le r&eacute;flexe d&rsquo;appeler son concessionnaire pour se r&eacute;&eacute;quiper. <strong>&laquo;&nbsp;Je ne peux pas semer, je ne peux pas traiter.&nbsp;&raquo;</strong> De quoi faire rager Marie qui, m&ecirc;me si elle n&rsquo;est pas emp&ecirc;ch&eacute;e d&rsquo;avancer, partage la frustration de ses confr&egrave;res victimes&nbsp;: <strong>&laquo;&nbsp;on investit dans du bon mat&eacute;riel pour faire du travail au top&nbsp;&raquo;,</strong> mais priv&eacute;s de mat&eacute;riels, les chantiers sont en pause. Chez Cl&eacute;ment, les &eacute;quipements ne seront pas livr&eacute;s avant <strong>&laquo;&nbsp;au moins deux semaines&nbsp;&raquo;. </strong>M&ecirc;me son de cloche chez Fr&eacute;d&eacute;ric&nbsp;: <strong>&laquo;&nbsp;je ne peux plus me servir de mon tracteur, car toutes les fonctions hydrauliques et la bo&icirc;te de vitesse sont sur la console. Je dois attendre de recevoir ma nouvelle console pour le pulv&eacute;. Je suis p&eacute;nalis&eacute; dans le travail&nbsp;&raquo;. </strong>M&ecirc;me s&rsquo;il est assur&eacute;, l&rsquo;agriculteur estime qu&rsquo;il va perdre de l&rsquo;argent&nbsp;: <strong>&laquo;&nbsp;entre la franchise et la v&eacute;tust&eacute;, je vais y laisser 20&nbsp;%&nbsp;&raquo;. Et Marie de conclure&nbsp;: &laquo;&nbsp;c&rsquo;est un fl&eacute;au, mais &ccedil;a reste du mat&eacute;riel. Quand on voit ce qui est arriv&eacute; aux animaux dans la Manche...&nbsp;&raquo;</strong>&nbsp;</p>

<div class="encadre">Lire aussi <a href="https://www.agriculteur-normand.com/45-vaches-terre-9-vaches-euthanasiees" target="_blank">Intrusion dans un &eacute;levage&nbsp;dans la Manche : 45 vaches &agrave; terre, 9 vaches euthanasi&eacute;es</a></div>

<p>*Pr&eacute;nom d&rsquo;emprunt</p>

<div class="encadre"><strong>Le mot de la FDSEA</strong></div>

<div class="encadre">Si vous &ecirc;tes victimes de ces vols, nous vous rappelons que la FDSEA du Calvados est &agrave; votre disposition, si besoin. Nous vous encourageons &agrave; signaler tout vol &agrave; la gendarmerie dans les plus brefs d&eacute;lais. Les autorit&eacute;s sont mobilis&eacute;es pour enqu&ecirc;ter sur le sujet. De plus, nous vous recommandons d&rsquo;&eacute;viter de monter dans vos tracteurs avant le passage des gendarmes, car ils auront besoin de faire des relev&eacute;s d&rsquo;empreintes et de recueillir des indices sur les lieux. Nous vous encourageons &agrave; rester vigilants, &agrave; s&eacute;curiser vos biens autant que possible, et &agrave; signaler toute activit&eacute; suspecte dans votre secteur. Contact : FDSEA du Calvados, t&eacute;l. 02&nbsp;31&nbsp;70&nbsp;88&nbsp;16.</div>



<p>Depuis début octobre 2023, la gendarmerie recense une recrudescence des vols de matériels agricoles (GPS et consoles). Près de Falaise et de Caen, trois exploitants témoignent. Au-delà du préjudice moral et financier, ils se retrouvent pénalisés dans leur travail.</p>

Dans les secteurs de Caen et Falaise : recrudescence de vols et chantiers de semis à l’arrêt

<p>Selon les estimations &eacute;tablies au 1er octobre, la production viticole s&rsquo;&eacute;l&egrave;verait en 2023 &agrave; 46 millions d'hectolitres (Mhl), soit un niveau &eacute;quivalent &agrave; 2022. Comparativement &agrave; la moyenne 2018-2022 (44,5Mhl), la production 2023 serait sup&eacute;rieure de 3%. La production de vins AOP est estim&eacute;e &agrave; 19,2Mhl (-1%), de vins IGP &agrave; 11,3Mhl (-8%), de vins pour eaux-de-vie &agrave; 12,1Mhl (+25%) et des autres vins, dont les vins sans indication g&eacute;ographique &agrave; 3,3Mhl (+2%).</p><h2>Une production contrast&eacute;e selon les bassins</h2><p>Le bassin du Languedoc-Roussillon enregistre la plus forte baisse de production (-15%) sous l&rsquo;effet de la s&eacute;cheresse, qui s&rsquo;est &eacute;galement sentir dans le sud-est (-3%). Dans le sud-ouest et &agrave; Bordeaux, ce sont les attaques de mildiou qui sont &agrave; l&rsquo;origine d&rsquo;une baisse de production respective de -11% et -8%.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/mildiou-a-bordeaux-en-une-semaine-on-est-passe-de-quelques-taches-a-la-quasi-destruction-de-recolte-sur-certaines-parcelles" target="_blank" title="">Mildiou &agrave; Bordeaux : &laquo; En une semaine, on est pass&eacute; de quelques t&acirc;ches &agrave; la quasi-destruction de r&eacute;colte sur certaines parcelles &raquo;</a>
</aside>
<p>La r&eacute;colte champenoise est &eacute;galement annonc&eacute;e en baisse (-2%) tout en restant nettement sup&eacute;rieure &agrave; la moyenne quinquennale (+24%).</p><p>La situation dans les autres vignobles reste en revanche favorable &agrave; la production malgr&eacute; la pr&eacute;sence du botrytis (pourriture grise) en fin de campagne. Parmi les vignobles enregistrant des hausses de production figurent le Jura (+35% sur 1 an, +65% sur 5 ans), le Val de Loire (+21% sur 1 an, +18% sur 5 ans) ou encore le vignoble de Bourgogne-Beaujolais (+12% sur un an, +22% sur cinq ans). Dans les Charentes, la r&eacute;colte s&rsquo;annonce record (12,3Mhl), en hausse de 18% sur 1 an et de 26% sur 5 ans. Des mises en r&eacute;serve sont pr&eacute;vues.</p>


Equivalente à 2022 mais supérieure de 3% à la moyenne 2018-2022, la production a pâti de la sécheresse en Languedoc-Roussillon et de la canicule, ainsi que des attaques de mildiou, dans le bordelais et le sud-ouest.

La production viticole 2023 estimée à 46 millions d’hectolitres, au même niveau que l'an dernier

<p>A l&rsquo;occasion d&rsquo;Agritechnica, Fendt d&eacute;voilera les contours de la nouvelle s&eacute;rie 600 Vario, s&rsquo;intercalant entre les 500 Vario (4 mod&egrave;les de 124ch &agrave; 163ch) et les 700 Vario, dont la nouvelle g&eacute;n&eacute;ration pr&eacute;sent&eacute;e en 2022 actait une mont&eacute;e en puissance (5 mod&egrave;les de 203ch &agrave; 283ch).&nbsp; Propuls&eacute; par le nouveau moteur AgcoPower 4 cylindres de 5 litres, le 600 Vario est d&eacute;clin&eacute; en quatre mod&egrave;les d&rsquo;une puissance nominale comprise entre 149ch et 209ch, sans compter les 15ch &agrave; 20ch suppl&eacute;mentaires selon les mod&egrave;les g&eacute;n&eacute;r&eacute;s par&nbsp;DynamicPerformance. Les 40km/h sont atteints d&egrave;s 1050tr/mn et les 50km/h &agrave; 1250tr/mn.</p><h2>VarioDrive et VisioPlus</h2><p>Le 600 Vario est dot&eacute; de la transmission Fendt VarioDrive. Celle-ci assure la gestion intelligente des quatre roues motrices entrainant les essieux avant et arri&egrave;re en fonction des besoins et r&eacute;partissant la puissance et le couple de mani&egrave;re dynamique, ind&eacute;pendamment des positions route et champ. Le syst&egrave;me hydraulique offre un d&eacute;bit de 152l/mn, pouvant &ecirc;tre port&eacute; &agrave; 152l/mn. </p><p>Le 600 Vario re&ccedil;oit la cabine VisioPlus au pare-brise panoramique int&eacute;gral, avec si&egrave;ge conducteur Premium. La filtration de niveau 4 (poussi&egrave;res, a&eacute;rosols, vapeurs) peut &ecirc;tre command&eacute;e d&rsquo;usine. Disponible en quatre finitions (Power, Power+, Profi, Profi+), le 600 Vario est dot&eacute; d&rsquo;une charge utile de 5,8t. Son rayon de braquage est de 10,2m.</p>


La série compte quatre modèle d’une puissance comprise entre 149ch et 209ch, sans compter les 15 à 20ch de puissance additionnelle. Elle intègre la transmission VarioDrive et la cabine VisioPlus.

Fendt présente la nouvelle série 600 Vario

<h4>Devant un public attentif aux enjeux environnementaux, Jean-Charles LESCIEUX pour LEMKEN France expose les d&eacute;fis &agrave; relever pour les entreprises sp&eacute;cialis&eacute;es dans le d&eacute;sherbage m&eacute;canique.</h4><figure  style="text-align: center;">
    <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/vdh0RDdnufY?autoplay=0"
            frameborder="0"></iframe>
    <figcaption>AWT 2023 - d&eacute;sherbage m&eacute;canique</figcaption>
</figure>
<p>Pour d&eacute;velopper les pratiques agro&eacute;cologiques, r&eacute;pondre aux attentes soci&eacute;tales et environnementales, l'agriculteur a le souhait de r&eacute;duire les produits phytosanitaires, les herbicides pour lutter contres les adventices.</p><p>Mais, il dispose d'un outil de travail tr&egrave;s efficace avec la chimie, un pulv&eacute;risateur de 36 m qui avance &agrave; 15 km/ h.</p><p>La bineuse m&eacute;canique est une solution adapt&eacute;e pour lutter efficacement contre les adventices, toutefois elle n'a qu'une largeur de 6 m et elle avance 2 &agrave; 3 fois moins vite que le pulv&eacute;risateur.</p><p>Alors, comment les concepteurs imaginent les futurs &eacute;quipements agricoles pour limiter les produits phytosanitaires et permettre &agrave; l'agriculteur de conserver le m&ecirc;me d&eacute;bit de chantier ?</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Pour les concepteurs de bineuse m&eacute;canique, le challenge est d&#039;offrir une solution comp&eacute;titve aux agriculteurs par rapport au d&eacute;bit de chantier de la pulv&eacute;.</p>
</aside>
<p><em>Le projet "Agritech World Tour 2023" est port&eacute; par la Chaire Tech Agro Sup de l'Institut Agro Dijon.</em></p><p><em>Agritech World Tour 2023 est soutenu par la R&eacute;gion Bourgogne - Franche-Comt&eacute;, Dijon M&eacute;tropole, le Fonds citoyen franco-allemand, Pleinchamp.</em></p><p><em>Berthoud, Kuhn, Lemken sont partenaires de la Chaire Tech Agro Sup.</em></p>


[Vidéo] Lors des Rencontres "Agritech World Tour 2023" organisées par l'Institut Agro Dijon, étudiants et professionnels ont échangé sur les évolutions de l'agriculture.

Etre compétitif face à la pulvé sur le plan opérationnel

<p>Promesse tenue&nbsp;! Le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture s&rsquo;&eacute;tait engag&eacute; &agrave; ce que la campagne Pac 2023 respecte le calendrier habituel, &agrave; savoir le versement des avances d&egrave;s le premier jour autoris&eacute; par la r&eacute;glementation europ&eacute;enne, en l&rsquo;occurrence ce lundi 16 octobre. &laquo;&nbsp;<em>Les premiers paiements qui arriveront sur les comptes, selon les cas, entre le 16 et le 18 octobre</em>&nbsp;&raquo;, indique dans un communiqu&eacute; le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, qui souligne le d&eacute;fi relev&eacute; par ses services centraux et d&eacute;concentr&eacute;s, ainsi que par l'Agence de services et de paiement (ASP). Cette campagne de paiement &eacute;trenne <a href="https://www.pleinchamp.com/les-guides/le-guide-de-la-pac-2023-2027~bienvenue-sur-ce-guide-consacre-a-la-pac-2023-2027" target="_blank" title="">la nouvelle programmation Pac 2023-2027</a> et son lot de nouveaut&eacute;s, dont l&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime, la nouvelle aide bovine, le recours au syst&egrave;me de suivi des surfaces en temps r&eacute;el ou encore la possibilit&eacute; pour les agriculteurs de faire valoir un droit &agrave; l&rsquo;erreur jusque mi-septembre.</p><h2>84% des agriculteurs concern&eacute;s</h2><p>Le taux d&rsquo;avance est fix&eacute; &agrave; 70% pour les aides du premier pilier et &agrave; 85 % pour l&rsquo;Indemnit&eacute; compensatoire de handicaps naturels (ICHN), soit le maximum autoris&eacute; par la r&eacute;glementation europ&eacute;enne, dans un contexte caract&eacute;ris&eacute; par des conditions climatiques d&eacute;favorables et des prix &eacute;lev&eacute;s des intrants et de l&rsquo;&eacute;nergie.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/paiements-directs-2023-l-ecoregime-au-regime" target="_blank" title="">Paiements directs 2023&nbsp;: l&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime... au r&eacute;gime</a>
</aside>
<p>Les avances concernent les aides d&eacute;coupl&eacute;es (aide de base au revenu pour un d&eacute;veloppement durable, aide redistributive compl&eacute;mentaire au revenu pour un d&eacute;veloppement durable, &eacute;cor&eacute;gime, aide compl&eacute;mentaire au revenu pour les jeunes agriculteurs) et la plupart des aides coupl&eacute;es animales (aide bovine en hexagone, aide ovine, aide caprine), ainsi que l&rsquo;Indemnit&eacute; compensatoire de handicaps naturels (ICHN). &laquo;&nbsp;<em>Plus de 84% des agriculteurs sont d&rsquo;ores et d&eacute;j&agrave; concern&eacute;s par ces premiers paiements</em>&nbsp;&raquo;, fait savoir le minist&egrave;re, qui indique par ailleurs que le paiement des dossiers non pay&eacute;s au 19 octobre sera plus rapide, avec l&rsquo;adoption d&rsquo;un rythme hebdomadaire, au lieu de tous les quinze jours les ann&eacute;es pr&eacute;c&eacute;dentes.</p><p>Le paiement du solde interviendra &agrave; partir de la mi-d&eacute;cembre.</p>


Sont concernées les aides du premier pilier, à hauteur de 70%, et l’Indemnité compensatoire de handicaps naturels (ICHN), à hauteur de 85%. Le paiement du solde interviendra à partir de la mi-décembre.

Aides Pac : versement de 3,64 milliards d'euros d’ici au 18 octobre

<p>D&eacute;tect&eacute;e pour la premi&egrave;re fois en France le 18 septembre dernier, au sein de trois &eacute;levages situ&eacute;s dans les Pyr&eacute;n&eacute;es-Atlantiques et les Hautes-Pyr&eacute;n&eacute;es, la maladie h&eacute;morragique &eacute;pizootique (MHE) s&rsquo;&eacute;tend dans le quart sud-ouest de la France. Selon le dernier d&eacute;compte du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, datant du 12 octobre, 453 foyers ont &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute;s dans les d&eacute;partements des Pyr&eacute;n&eacute;es-Atlantiques, des Hautes-Pyr&eacute;n&eacute;es, de Haute-Garonne, du Gers, des Landes et de l&rsquo;Ari&egrave;ge. Dans les Hautes-Pyr&eacute;n&eacute;es, un cerf infect&eacute; a &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute; d&eacute;but octobre. Un foyer a par ailleurs &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute; en Suisse, dont la zone r&eacute;glement&eacute;e impacte un certain nombre de communes situ&eacute;es dans 12 d&eacute;partements fran&ccedil;ais frontaliers ou proches.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/6/3/0/5800366-1-fre-FR/Carte.jpg" alt="Carte d&eacute;limitant la zone r&eacute;glement&eacute;e au titre de la MHE en date du 12 octobre (Source : Minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture)" height="966" width="1438" /><figcaption>Carte d&eacute;limitant la zone r&eacute;glement&eacute;e au titre de la MHE en date du 12 octobre (Source : Minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture)</figcaption></figure>

</div>
<h2>Une maladie virale favoris&eacute;e par le changement climatique&nbsp;</h2><p>La MHE est une maladie virale transmise par des moucherons piqueurs, affectant les bovins et les cervid&eacute;s. Pr&eacute;sente en Am&eacute;rique du Nord, en Australie, en Asie, en Afrique notamment dans le Maghreb et au Moyen-Orient, la MHE a &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute;e fin 2022 en Italie et en Espagne.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-mhe-une-nouvelle-maladie-bovine-imputable-au-changement-climatique" target="_blank" title="">La MHE, une nouvelle maladie bovine imputable au changement climatique</a>
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<p>Selon l&rsquo;Anses, l&rsquo;hypoth&egrave;se la plus probable est celle d&rsquo;une diss&eacute;mination par les moucherons que le vent aurait d&eacute;plac&eacute;s de Tunisie et qui trouveraient d&eacute;sormais en Europe continentale des conditions d&rsquo;acclimatation propices.</p><p>Non transmissible &agrave; l&rsquo;homme, la maladie g&eacute;n&egrave;re chez les bovins de la fi&egrave;vre, des ulc&eacute;rations du mufle, du jetage (nez qui coule) et des boiteries. Selon le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, le nombre d&rsquo;animaux atteint est inf&eacute;rieur &agrave; 3% sans les &eacute;levages infect&eacute;s. La mortalit&eacute; constat&eacute;e reste par ailleurs tr&egrave;s faible (inf&eacute;rieure &agrave; 0,1%). Les soins mis en &oelig;uvre permettent dans la quasi-totalit&eacute; des cas une gu&eacute;rison des animaux malades en quelques jours. A ce jour, il n&rsquo;y pas de vaccin pour pr&eacute;venir la maladie.</p><h2>R&eacute;ouverture des march&eacute;s espagnol et italien</h2><p>La MHE est une maladie r&eacute;glement&eacute;e au niveau europ&eacute;en et &agrave; d&eacute;claration obligatoire. Les pays impact&eacute;s ont l&rsquo;obligation d&rsquo;instaurer des mesures de surveillance afin de suivre l&rsquo;&eacute;volution de la maladie dans l&rsquo;espace et dans le temps. La r&eacute;glementation interdit l&rsquo;envoi, vers d&rsquo;autres Etats membres de l&rsquo;UE &agrave; des fins d&rsquo;&eacute;levage, de tout ruminant provenant des exploitations situ&eacute;es dans le rayon de 150 kilom&egrave;tres autour de chaque foyer, correspondant &agrave; la Zone r&eacute;glement&eacute;e. Les restrictions &eacute;ventuelles &agrave; l&rsquo;export d&eacute;pendent des exigences &agrave; l&rsquo;import pr&eacute;vues par chaque pays tiers. C&rsquo;est ainsi que l&rsquo;Espagne et l&rsquo;Italie avaient bloqu&eacute; les importations de bovins vifs fran&ccedil;ais &agrave; la fin du mois de septembre, avant de les r&eacute;-autoriser, respectivement les 7 et 12 octobre, suite aux garanties sanitaires donn&eacute;es par les autorit&eacute;s fran&ccedil;aises.</p><p>Depuis le 1<sup>er</sup> octobre, outre une d&eacute;sinsectisation, un test de d&eacute;pistage s&rsquo;impose &agrave; tout animal (bovin, ovin, caprin ou cervid&eacute; d&rsquo;&eacute;levage) quittant la zone r&eacute;glement&eacute;e &eacute;tablie autour des &eacute;levages infect&eacute;s par le virus.</p>


En dépit du dispositif de prévention et de surveillance sanitaire, le virus responsable de la maladie hémorragique épizootique (MHE) se diffuse dans le Sud-Ouest, sans enfreindre les exportations d’animaux vifs vers l’Espagne et l’Italie. Un foyer a par ailleurs été détecté en Suisse.

Maladie hémorragique épizootique : 453 foyers détectés dans 6 départements du Sud-Ouest

<p>Depuis fin 2021, dans le cadre de ces contrats d&rsquo;achat d&rsquo;&eacute;lectricit&eacute;, l&rsquo;Etat plafonne la production des centrales solaires les plus puissantes &agrave; 1 100 heures maximum. Au-del&agrave; de ce seuil, les kWh inject&eacute;s sont achet&eacute;s &agrave; un tarif tr&egrave;s bas : 4 centimes d&rsquo;euros contre environ 13 pour le tarif plein en vigueur.</p><p><strong>En quoi consiste cette r&egrave;gle de plafonnement ?</strong></p><p style="text-align:justify;">Lorsque l&rsquo;Etat a mis en place ses contrats d&rsquo;achat d&rsquo;&eacute;lectricit&eacute;, un plafond de production &agrave; 1&nbsp;600 heures a &eacute;t&eacute; fix&eacute; afin de limiter le risque de fraude. Traduisez 1 600 kWh d&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; maximum pour 1 kWc de puissance install&eacute;e sur le toit, soit pour une centrale de 100 kWc, 160&nbsp;000 kWh/an de production maximum.</p><p style="text-align:justify;">Au-del&agrave;, les kWh inject&eacute;s ne sont plus achet&eacute;s au tarif plein en vigueur mais &agrave; seulement 5 centimes d&rsquo;euros.</p><p style="text-align:justify;">Cette r&egrave;gle a chang&eacute; en octobre 2021. Afin de mieux r&eacute;partir les projets entre le Sud et le Nord de la France, ce seuil a &eacute;t&eacute; abaiss&eacute; &agrave; 1&nbsp;100 heures, uniquement pour les centrales comprises entre 100 et 500 kWc. &nbsp;Au-del&agrave;, les kWh inject&eacute;s sont achet&eacute;s 4 centimes d&rsquo;&euro;, un tarif non soumis &agrave; l&rsquo;indexation annuelle sur l&rsquo;inflation contrairement au tarif plein.</p><p style="text-align:justify;">Pour les centrales &le; 100 kWc, le plafond reste &agrave; 1&nbsp;600 h.</p><p style="text-align:justify;"><strong>Quel manque &agrave; gagner g&eacute;n&egrave;re cet &eacute;cr&ecirc;tement&nbsp;?</strong></p><p style="text-align:justify;">Dans notre d&eacute;partement, la perte financi&egrave;re sur 20 ans est relativement faible&nbsp;: environ -2% de b&eacute;n&eacute;fice sur 20 ans pour un toit inclin&eacute; &agrave; 17&deg; et -7% pour un toit &agrave; 35&deg;.</p><p style="text-align:justify;">Avec leur 1400 kWh/kWc de productible, les projets du Sud de la France (R&eacute;gion PACA) sont quant &agrave; eux beaucoup plus p&eacute;nalis&eacute;s&nbsp;: -30%.</p><p style="text-align:justify;">


        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/2/8/0/8/5798082-1-fre-FR/CA45.png" alt="" height="400" width="600" /></figure>

</p><p style="text-align:justify;"><strong>Avez-vous int&eacute;r&ecirc;t &agrave; limiter la puissance de la centrale pour ne pas injecter des kWh achet&eacute;s 4 centimes&nbsp;?</strong></p><p style="text-align:justify;"><strong>NON.</strong> Le calcul du plafonnement est li&eacute; au productible. Donc quel que soit la puissance de la centrale, si le productible est sup&eacute;rieur &agrave; 1 100 kWh/kWc, vous conserverez toujours une proportion de kWh &agrave; bas prix. Vous avez donc tout int&eacute;r&ecirc;t &agrave; couvrir le maximum de surface au Sud.</p><p style="text-align:justify;"><strong>A puissance de centrale &eacute;quivalente, faut-il chercher &agrave; r&eacute;partir les panneaux entre le Nord et le Sud ?</strong></p><p style="text-align:justify;"><strong>NON</strong>. Chercher &agrave; r&eacute;partir les panneaux pour tendre vers un productible moyen de 1&nbsp;100 kWh/kWc n&rsquo;est pas rentable. Plus le productible est &eacute;lev&eacute;, plus vous g&eacute;n&eacute;rez de b&eacute;n&eacute;fice.</p><p style="text-align:justify;">Par cons&eacute;quent, remplissez au Sud puis compl&eacute;tez &eacute;ventuellement au Nord.</p><p style="text-align:justify;">


        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/5/8/0/8/5798085-1-fre-FR/CA452.png" alt="" height="400" width="600" /></figure>

</p><p style="text-align:justify;"><strong>Les montages Nord/Sud sont-ils rentables&nbsp;?</strong></p><p style="text-align:justify;"><strong>OUI.</strong> Mais cela d&eacute;pend de la r&eacute;partition.</p><p style="text-align:justify;">De mani&egrave;re g&eacute;n&eacute;rale, les toitures peu inclin&eacute;es des hangars agricoles sont des supports assez propices aux montages sur deux pans car moins impact&eacute;s par l&rsquo;orientation que les autres b&acirc;timents. Une centrale orient&eacute;e Nord perd 27% de productible sur un toit inclin&eacute; &agrave; 17&deg; contre 47% lorsqu&rsquo;il est &agrave; 35&deg;.</p><p style="text-align:justify;">Une centrale 100% Nord n&rsquo;est pas rentable. Mais une association 50% Nord/50% Sud, qui perd seulement 13% de production, soit sensiblement la m&ecirc;me chose que Est/Ouest, peut l&rsquo;&ecirc;tre. Sachant qu&rsquo;en terme de rentabilit&eacute;, chacun place le curseur au niveau o&ugrave; il le souhaite. Certains voudront que l&rsquo;investissement s&rsquo;amortisse en 10 ans tandis que d&rsquo;autres exigeront que la centrale paie le b&acirc;timent qui en dessous. L&rsquo;exigence n&rsquo;est pas le m&ecirc;me&nbsp;!</p><p style="text-align:justify;">


        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/8/8/0/8/5798088-1-fre-FR/CA453.png" alt="" height="400" width="600" /></figure>

</p><p style="text-align:justify;">C&ocirc;t&eacute; technique, plusieurs param&egrave;tres peuvent jouer en faveur des montages sur deux pans.</p><p style="text-align:justify;">Le premier concerne le dimensionnement des onduleurs.</p><p style="text-align:justify;">Lorsque tous les panneaux sont orient&eacute;s au Sud, l&rsquo;onduleur doit &ecirc;tre en mesure de convertir la pleine puissance de la centrale, particuli&egrave;rement les pics du milieu de journ&eacute;e, au printemps ou l&rsquo;&eacute;t&eacute;. Les installateurs comptent en g&eacute;n&eacute;ral un ratio de 120% pour dimensionner l&rsquo;ensemble&nbsp;:</p><p style="text-align:center;">100 kVA d&rsquo;onduleur &agrave; 120 kWc de panneaux</p><p style="text-align:justify;">Toutefois, il est envisageable de sous dimensionner un onduleur par rapport aux panneaux en acceptant d&rsquo;&eacute;cr&ecirc;ter les pics de puissance. Le raisonnement est &eacute;conomique. Les conditions m&eacute;t&eacute;o id&eacute;ales&nbsp;de pleine production solaire (beaucoup de soleil et peu de chaleur) ne sont pas si fr&eacute;quentes sur une ann&eacute;e. Perdre le peu de production correspondante n&rsquo;implique pas une perte financi&egrave;re cons&eacute;quente. Charge &agrave; l&rsquo;installateur de trouver le bon compromis entre un onduleur moins puissant, donc moins cher qui va g&eacute;n&eacute;rer de l&rsquo;&eacute;cr&ecirc;tement ou un mod&egrave;le plus puissant donc plus cher, sans &eacute;cr&ecirc;tement. La qualit&eacute; de son expertise a un impact direct sur la rentabilit&eacute; de votre projet.</p><p style="text-align:justify;">Lorsque deux champs solaires sont orient&eacute;s diff&eacute;remment (Nord/Sud ou Est/Ouest), le soleil &laquo;&nbsp;n&rsquo;&eacute;claire&nbsp;&raquo; pas les deux champs au m&ecirc;me moment. Pour la m&ecirc;me puissance d&rsquo;onduleur, on peut donc mettre plus de panneaux. Le ratio passe &agrave; 140%&nbsp;:</p><p style="text-align:center;">100 kVA d&rsquo;onduleur &agrave; 140 kWc de panneaux</p><p style="text-align:justify;">A puissance &eacute;quivalente, une centrale solaire orient&eacute;e Nord/Sud ou Est/Ouest co&ucirc;te donc moins cher en onduleur. Ou, autrement dit, les kWh produits au Nord, &agrave; l&rsquo;Est ou &agrave; l&rsquo;Ouest co&ucirc;tent moins chers que ceux au Sud.</p><p style="text-align:justify;">Le second point est li&eacute; au r&eacute;seau &eacute;lectrique. Ecr&ecirc;ter les pics de production permet de r&eacute;duire le co&ucirc;t du raccordement (pas besoin de changer la puissance du transformateur pr&eacute;sent). Sur la base de ce raisonnement, certains installateurs vont jusqu&rsquo;&agrave; proposer des centrales de 440 kWc associ&eacute;es &agrave; une puissance d&rsquo;onduleur&nbsp;de seulement 250 kVA !</p><p style="text-align:justify;">Dernier atout, l&rsquo;&eacute;quilibre de poids sur la charpente. R&eacute;partir les panneaux sur deux faces peut limiter le co&ucirc;t d&rsquo;un &eacute;ventuellement renforcement de structure.</p><p style="text-align:justify;">Une &eacute;tude au cas par cas s&rsquo;impose.</p><table class="MsoTableGrid" border="1"><tbody><tr><td style="width:614px;"><p style="text-align:center;"><strong>A RETENIR</strong></p><ul><li>Le plafonnement de la production a peu d&rsquo;impact sur la rentabilit&eacute; des centrales solaires de notre r&eacute;gion.</li><li>Il pourrait m&ecirc;me &ecirc;tre consid&eacute;r&eacute; comme un avantage dans certains cas de figure. En cas de panne par exemple, le plafonnement limite la perte financi&egrave;re. Vous perdriez des kWh &agrave; 4 centimes au lieu de 13.</li><li>Ce n&rsquo;est pas un crit&egrave;re de influant sur la d&eacute;cision d&rsquo;&eacute;quiper ou non le pan Nord de votre toiture.</li><li>La rentabilit&eacute; d&rsquo;une centrale solaire ne se raisonne pas uniquement en allant chercher la pleine production.</li><li>Chacun place le curseur de la rentabilit&eacute; au niveau o&ugrave; il le souhaite</li></ul></td></tr></tbody></table><p>&nbsp;</p><p><strong><u>Faites la diff&eacute;rence entre kWc et kVA</u></strong></p><ul><li><strong>kWc</strong> :&nbsp;&nbsp; C&rsquo;est une unit&eacute; de mesure sp&eacute;cifique aux panneaux solaires. Elle traduit la puissance maximale d&rsquo;un panneau dans des conditions normalis&eacute;es de mesure (intensit&eacute; lumineuse, temp&eacute;rature, &hellip;), une valeur qu&rsquo;il atteint rarement du fait du d&eacute;calage entre ces conditions normalis&eacute;es et les conditions r&eacute;elle de production (notamment en termes de temp&eacute;rature). Dans de tr&egrave;s rares cas, il peut la d&eacute;passer l&eacute;g&egrave;rement (tol&eacute;rance de puissance). Le ratio kWc/m<sup>2</sup> permet de comparer la performance des panneaux entre eux.<strong> </strong></li><li><strong>kVA</strong> : C&rsquo;est l&rsquo;unit&eacute; de la puissance dite &ldquo;apparente&rdquo;. Elle correspond &agrave; la puissance mesur&eacute;e &agrave; la sortie de l&rsquo;onduleur, celle qui peut passer dans votre compteur &eacute;lectrique. Elle peut &ecirc;tre, selon la strat&eacute;gie de votre installateur solaire, brid&eacute;e par le r&eacute;glage de l&rsquo;onduleur.</li></ul><p style="text-align:justify;">Sur une centrale solaire, la diff&eacute;rence de valeur entre les kWc des panneaux et les kVA sortie onduleur s&rsquo;explique par l&rsquo;&eacute;cart entre les conditions th&eacute;oriques et r&eacute;elles en termes d&rsquo;intensit&eacute; lumineuse et de chaleur, les pertes dans les c&acirc;bles, dans l&rsquo;onduleur, la temp&eacute;rature des panneaux, l&rsquo;impact des ombrages, &hellip;</p><p style="text-align:justify;">Retrouvez nos autres articles dans la rubrique "Dossiers Th&eacute;matiques" de notre nouveau site : <a href="http://www.agri-territoires-loiret.fr" target="_blank" title="">www.agri-territoires-loiret.fr</a></p><p style="text-align:center;">Contact&nbsp;: Sylvain DESEAU&nbsp;: 06 86 40 98 16, sylvain.deseau@loiret.chambagri.fr</p>


Il peut être tentant de répartir les panneaux entre le Nord et le Sud pour baisser le productible moyen de la centrale et ainsi limiter le nombre de kWh vendus à bas prix. Est-ce que ce raisonnement tient la route ? En détail, quelques explications pour mieux comprendre.

Le plafonnement de la production solaire favorise t-il l’installation des panneaux au Nord ?

<p>Les nouvelles faucheuses grande largeur reprennent un certain nombre d'&eacute;quipements d&eacute;j&agrave; connus et &eacute;prouv&eacute;s, tels que le lamier Max Cut avec syst&egrave;me de changement rapide des couteaux, la suspension Active Float bonifi&eacute;e de plusieurs innovations ou encore les nouveaux patins d'usure, redessin&eacute;s pour optimiser le flux de produit et gagner 15 mm de hauteur de coupe suppl&eacute;mentaires, tout en diminuant le taux d'impuret&eacute;s dans le fourrage. Le tout nouveau ch&acirc;ssis &agrave; bras inclin&eacute;s garantit un positionnement optimal du centre de gravit&eacute; en fourri&egrave;re et lors des d&eacute;placements sur route. Les deux mod&egrave;les &eacute;quip&eacute;s du regroupement d'andains Auto Swather disposent d'une t&ecirc;te d'attelage renforc&eacute;e. Les flexibles hydrauliques avec coupleurs Kennfixx de s&eacute;rie et les connecteurs &eacute;lectriques peuvent &ecirc;tre rang&eacute;s proprement dans un nouveau support de remisage une fois la faucheuse d&eacute;tel&eacute;e. Les deux mod&egrave;les Auto Swather sont propos&eacute;s de s&eacute;rie avec un graissage centralis&eacute; qui assure la lubrification de tous les points de graissage hormis les arbres &agrave; cardans.</p><h2>Bras &agrave; largeur variable</h2><p>Sur tous les mod&egrave;les Disco 9700, les bras peuvent s&rsquo;&eacute;carter de 300 mm et se r&eacute;tract&eacute;s de 50 mm par commande hydraulique (plage de r&eacute;glage totale de 700 mm) pour g&eacute;rer au mieux les chevauchements lorsque la machine &eacute;volue en virage ou en pente, afin de faucher int&eacute;gralement la surface. Les bras sont command&eacute;s depuis la cabine o&ugrave; la largeur de travail peut &ecirc;tre modul&eacute;e en continu entre 8,80 m et 9,50 m. &Agrave; l'entame de la parcelle et en cas de fauchage sur un d&eacute;vers, le chevauchement peut &ecirc;tre augment&eacute; de chaque c&ocirc;t&eacute; jusqu'&agrave; 50 cm pour garantir un fauchage int&eacute;gral de la surface dans toutes les circonstances. Lors du repliage de la machine en position de transport, les bras sont escamot&eacute;s automatiquement pour ramener la hauteur de l&rsquo;ensemble &agrave; moins de 4 m. Les faucheuses peuvent &ecirc;tre &eacute;quip&eacute;es d'un contr&ocirc;le automatique de d&eacute;vers (option). Les bras &agrave; largeur variable sont chacun &eacute;quip&eacute;s d'une s&eacute;curit&eacute; anticollision non-stop avec axe pivotant inclin&eacute;. Lorsque la faucheuse bute contre un obstacle, le bras impact&eacute; s'efface vers l'arri&egrave;re et vers le haut pour &eacute;viter la zone &agrave; risque.</p><h2>Entra&icirc;nement sans entretien</h2><p>Les unit&eacute;s de fauche sont entra&icirc;n&eacute;es par de nouveaux arbres &agrave; cardans t&eacute;lescopiques &agrave; trois segments de type Walterscheid P-Line, fabriqu&eacute;s &agrave; partir de tubes en acier de gros diam&egrave;tre b&eacute;n&eacute;ficiant d'un trempage sp&eacute;cifique. Le nouvel embrayage &agrave; friction K 90 est viss&eacute; directement sur la fourche de la rotule pour pouvoir &ecirc;tre remplac&eacute; rapidement et facilement au besoin.</p><p>Les mod&egrave;les RC sont disponibles avec un entra&icirc;nement de rouleau double bas&eacute; sur un bo&icirc;tier de conception sp&eacute;cifique qui garantit un d&eacute;bit maximal, m&ecirc;me face &agrave; des volumes de produit extr&ecirc;mement importants. Le nouveau syst&egrave;me d'entra&icirc;nement est disponible en option sur les faucheuses frontales RC ainsi que sur la Disco 9700 RC Business et install&eacute; de s&eacute;rie sur la Disco 9700 RC Auto Swather.</p><p>La nouvelle Disco 9700 est disponible en cinq versions avec conditionneur &agrave; doigts ou &agrave; rouleaux et regroupement d'andains Auto Swather. Le mod&egrave;le Disco 9700 RC Auto Swather s'av&egrave;re particuli&egrave;rement int&eacute;ressant pour faucher, sur de grandes largeurs, des produits destin&eacute;s &agrave; la production de biomasse &agrave; des d&eacute;bits jusqu'&agrave; 60 t/ha et avec des tracteurs jusqu'&agrave; 500 ch.</p>


La faucheuse à largeur variable en continu - 8,80 m à 9,50 m -  est disponible en cinq versions avec ou sans conditionneur à doigts ou à rouleau, avec ou sans regroupement d’andains. Le modèle Disco 9700 RC Auto Swather peut débiter jusqu’à 60t/h.

Claas présente le groupe de fauche Disco 9700

<p>Depuis le 1er juillet 2022, si le fioul traditionnel peut continuer &agrave; &ecirc;tre utilis&eacute; par plus de trois millions de r&eacute;sidences principales, toute installation neuve doit d&eacute;sormais fonctionner avec un biocombustible liquide de type biofioul F30, contenant 30 % de colza, (sous forme ester m&eacute;thylique) et r&eacute;pondant &agrave; l&rsquo;exigence du plafond d&rsquo;&eacute;missions de CO2, fix&eacute; par la r&eacute;glementation. </p><p>Le biofioul F30 peut &eacute;galement &ecirc;tre utilis&eacute; pour faire fonctionner les chaudi&egrave;res en service avant le 1er juillet 2022, moyennant quelques adaptations techniques simples, notamment le changement de br&ucirc;leur. Selon Eric Layly, le pr&eacute;sident des entreprises de distribution des &eacute;nergies hors r&eacute;seau - fioul domestique, gazole non routier, gazole vrac, bois, GPL - ainsi que des stations-services ind&eacute;pendantes (FF3C), le biofioul va remplacer le fioul domestique, issu des &eacute;nergies fossiles pour r&eacute;duire les &eacute;missions de CO2. Il pr&eacute;sente en outre l&rsquo;alternative la plus adapt&eacute;e dans les zones rurales et p&eacute;riurbaines non desservies par des r&eacute;seaux de chaleur ou de gaz, ou dont le r&eacute;seau de distribution &eacute;lectrique est insuffisant. </p><p>Dans les zones o&ugrave; les temp&eacute;ratures hivernales sont basses, le biofioul permet de conserver un mode de chauffage difficilement rempla&ccedil;able, &agrave; un co&ucirc;t sensiblement inf&eacute;rieur &agrave; celui de la pompe &agrave; chaleur. </p><h2>Objectif 100 % </h2><p>Depuis son autorisation, la fili&egrave;re s&rsquo;est mobilis&eacute;e. D&rsquo;abord avec la mise en place d&rsquo;un r&eacute;seau logistique visant &agrave; couvrir l&rsquo;ensemble du territoire national. A ce jour 14 d&eacute;p&ocirc;ts sont d&rsquo;ores et d&eacute;j&agrave; op&eacute;rationnels. Quatre d&eacute;p&ocirc;ts suppl&eacute;mentaires viendront compl&eacute;ter le r&eacute;seau d&rsquo;ici le d&eacute;but de l&rsquo;ann&eacute;e 2024 dans les d&eacute;partements du Nord, de l&rsquo;Ile-et-Vilaine, de l&rsquo;Essonne et de la Seine-Maritime. &laquo;<em>Le maillage du territoire devrait &ecirc;tre complet en 2024</em>&raquo;, pr&eacute;voit Fr&eacute;d&eacute;ric Plan, d&eacute;l&eacute;gu&eacute; g&eacute;n&eacute;ral de FF3C. Les chauffagistes sont &eacute;galement de la partie. Sur le terrain, plus de 1100 chauffagistes et distributeurs sont aujourd&rsquo;hui r&eacute;pertori&eacute;s comme fournissant du biofioul F30 et installant des chaudi&egrave;res compatibles. Les agriculteurs sont pr&ecirc;ts &eacute;galement &agrave; relever le gant. <em>&laquo;Sur les 1,3 million d&rsquo;hectares consacr&eacute;s au colza, nous sommes en mesure d&rsquo;augmenter les volumes, si nous disposons des conditions de productions ad&eacute;quates, l&rsquo;acc&egrave;s &agrave; l&rsquo;eau, la disponibilit&eacute; en produits sanitaires, le progr&egrave;s g&eacute;n&eacute;tique&hellip;</em>&raquo;, indique Guillaume Chartier, administrateur de la F&eacute;d&eacute;ration des ol&eacute;oprot&eacute;agineux. </p><p>Pour le moment seuls 1500 &agrave; 3000 hectares de colza y sont consacr&eacute;s, mais les surfaces d&eacute;di&eacute;es devraient se d&eacute;velopper rapidement. </p><h2>Encore des freins </h2><p>A court terme, l&rsquo;objectif des professionnels vise &agrave; incorporer 30 % de biofioul issu du colza dans le fioul domestique d&egrave;s l&rsquo;an prochain, puis 55 % voire davantage en 2025/2026 et de parvenir &agrave; du fioul 100 % renouvelable les ann&eacute;es suivantes. &laquo;<em>Le biofioul F30 n&rsquo;est qu&rsquo;une premi&egrave;re &eacute;tape. Les acteurs du biofioul se tiennent d&rsquo;ores et d&eacute;j&agrave; pr&ecirc;ts &agrave; envisager une acc&eacute;l&eacute;ration de la trajectoire vers le F100, biocombustible int&eacute;gralement renouvelable</em>&raquo;, assure Eric Layly. Reste qu&rsquo;il subsiste quelques freins &agrave; son d&eacute;veloppement : son prix. Il est plus &eacute;lev&eacute; de 15 %, soit 20 cts par litre environ que le fioul 100 % fossile. D&rsquo;o&ugrave; la demande de la fili&egrave;re au gouvernement de proc&eacute;der &agrave; un am&eacute;nagement de la fiscalit&eacute; de fa&ccedil;on &agrave; ce que leurs prix soient identiques. Ce qui permettrait d&rsquo;orienter le choix des consommateurs vers un produit plus vertueux sur le plan &eacute;cologique.</p><p>&nbsp;</p>


Autorisé actuellement à hauteur de 30 % dans le fioul d’origine fossile, le biofioul issu du colza devrait monter en puissance rapidement et remplacer progressivement le fioul traditionnel pour le chauffage.

[Transition écologique] Le biofioul prêt à remplacer  le fioul d’origine fossile

<p><strong>P</strong>our b&eacute;n&eacute;ficier des aides de la PAC 2023-2027, les agriculteurs doivent respecter les 9 BCAE, (Bonnes Conditions Agro-Environnementales) dont le cahier des charges a &eacute;volu&eacute; en 2023. Ainsi, dans le cadre de la pr&eacute;paration de votre assolement, il est conseill&eacute;, comme lors de la pr&eacute;c&eacute;dente campagne, de prendre en consid&eacute;ration ces &eacute;volutions, notamment celles qui concernent les BCAE 7 et 8. Le non-respect entra&icirc;ne des p&eacute;nalit&eacute;s financi&egrave;res.</p><h2><strong>Obligation de rotation des cultures</strong></h2><p><strong>L</strong>a BCAE 7, qui concerne la rotation des cultures, s&rsquo;adresse aux agriculteurs qui b&eacute;n&eacute;ficient des aides et d&eacute;tenteurs de terres arables (autres que des cultures pluriannuelles, des terres mises en jach&egrave;re ou prairies temporaires). La rotation doit &ecirc;tre mise en &oelig;uvre avec 2 crit&egrave;res cumulatifs : annuel et pluriannuel.</p><p><strong>P</strong>our le crit&egrave;re annuel, la culture principale des terres arables cultiv&eacute;es de l&rsquo;exploitation doit changer entre 2023 et 2024 sur au moins 35 % de cette surface. Pour le crit&egrave;re pluriannuel, soit deux cultures principales diff&eacute;rentes doivent &ecirc;tre implant&eacute;es sur une p&eacute;riode de 4 ans, soit une culture secondaire automnale doit &ecirc;tre implant&eacute;e et d&eacute;clar&eacute;e chaque ann&eacute;e &agrave; la PAC.</p><h2><strong>Protection de la b</strong><strong>iodiversit&eacute;</strong></h2><p><strong>L</strong>a BCAE 8 est d&eacute;di&eacute;e &agrave; la protection des &eacute;l&eacute;ments et des zones d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t &eacute;cologique favorables &agrave; la biodiversit&eacute;. Elle concerne l&rsquo;ensemble des agriculteurs qui doivent d&eacute;tenir soit au moins 4% de leurs terres arables en IAE (Infrastructure Agro-&eacute;cologique) non productives et jach&egrave;re, soit 7 % d&rsquo;IAE et jach&egrave;re, cultures d&eacute;rob&eacute;es, cultures fixatrices d&rsquo;azotes mais avec au minimum 3 % d&rsquo;IAE et jach&egrave;res. Chaque exploitation doit aussi maintenir les particularit&eacute;s topographiques puis respecter l&rsquo;interdiction de coupe des haies ou des arbres pendant la p&eacute;riode de nidification. Certains agriculteurs ne sont pas concern&eacute;s par la BCAE 8 comme ceux dont la surface en terres arables est inf&eacute;rieure &agrave; 10 hectares.&nbsp;</p><h2><strong>Percevoir un compl&eacute;ment d&rsquo;aide via l&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime</strong></h2><p><strong>L&rsquo;</strong>&eacute;cor&eacute;gime est un paiement direct aux exploitants qui s'engagent volontairement &agrave; mettre en place des pratiques agronomiques favorables au climat et &agrave; l'environnement. Ce compl&eacute;ment est facultatif mais non n&eacute;gligeable pour le revenu des exploitations agricoles. Le montant d&eacute;pendra du niveau atteint et du nombre d&rsquo;hectares de l&rsquo;exploitation.&nbsp;</p><p><strong>T</strong>rois voies d&rsquo;acc&egrave;s existent : via la certification environnementale (Haute valeur environnementale ou bio), via les bonnes pratiques agricoles (la diversification des cultures, le maintien des prairies permanentes&hellip;) ou via les infrastructures agro-&eacute;cologiques, c&rsquo;est-&agrave;-dire la part d&eacute;tenue en &eacute;l&eacute;ments favorables &agrave; la biodiversit&eacute; (les haies, les jach&egrave;res&hellip;)</p>


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