Promulgu&eacute;e le 22 ao&ucirc;t 2021, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-loi-climat-et-les-engrais-l-artificialisation-les-cantines-le-biogaz" target="_blank">la loi Climat et r&eacute;silience</a> a introduit, sinon p&eacute;rennis&eacute;, plusieurs modalit&eacute;s de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-restauration-collective-monte-en-gamme-sous-l-effet-des-lois-egalim-et-climat" target="_blank">la loi Egalim du 30 octobre 2018</a> relatives &agrave; l&rsquo;introduction d&rsquo;options v&eacute;g&eacute;tariennes en restauration collective. Le cadre r&eacute;glementaire en vigueur &agrave; ce jour l&rsquo;impose ainsi &agrave; la restauration universitaire et &agrave; la restauration collective de l&rsquo;Etat et des entreprises publiques nationales tandis que la restauration scolaire se doit de proposer <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-restauration-collective-monte-en-gamme-sous-l-effet-des-lois-egalim-et-climat" target="_blank">un menu v&eacute;g&eacute;tarien hebdomadaire</a>, suite &agrave; l&rsquo;exp&eacute;rimentation conduite entre novembre 2019 et octobre 2021. La loi Climat a par ailleurs introduit la possibilit&eacute;, pour les collectivit&eacute;s territoriales volontaires, d&rsquo;exp&eacute;rimenter une option v&eacute;g&eacute;tarienne quotidienne dans les services de restauration collective dont elles ont la charge, pour une dur&eacute;e de deux ans, soit entre ao&ucirc;t 2021 et ao&ucirc;t 2023.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-egalim-a-la-cantine-les-bouchees-doubles-les-enjeux-triples" target="_blank" title="">[DOSSIER] Egalim &agrave; la cantine : les bouch&eacute;es doubles, les enjeux triples</a>
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C&rsquo;est cette exp&eacute;rimentation qui a fait l&rsquo;objet d&rsquo;une &eacute;valuation par le CGAAER (*) et l&rsquo;IGEDD (**), comme le pr&eacute;voyait la loi, &eacute;tant entendu que les donn&eacute;es scientifiques actuellement disponibles confirment que le menu v&eacute;g&eacute;tarien hebdomadaire (sans viande et sans poisson) peut contribuer &agrave; la couverture de l&rsquo;ensemble des besoins nutritionnels de l&rsquo;enfant &agrave; condition qu&rsquo;il soit &eacute;quilibr&eacute; et que l&rsquo;offre v&eacute;g&eacute;tarienne prenne mieux en compte l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t des apports en l&eacute;gumineuses et en c&eacute;r&eacute;ales compl&egrave;tes.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/egalim-ces-cantines-qui-renforcent-le-lien-avec-les-agriculteurs-locaux" target="_blank" title="">Egalim : ces cantines qui renforcent le lien avec les agriculteurs locaux</a>
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Le champ exp&eacute;rimental couvrait la restauration scolaire &agrave; tous les degr&eacute;s (cr&egrave;che, maternelle, &eacute;cole primaire, coll&egrave;ge et lyc&eacute;e), la restauration m&eacute;dico-sociale (h&ocirc;pitaux, EPHAD), le portage de repas &agrave; domicile (non &eacute;ligible &agrave; l&rsquo;exp&eacute;rimentation car non appropri&eacute;e au plan nutritionnel) et les restaurants administratifs territoriaux, soit potentiellement 80.000 &eacute;tablissements. Probl&egrave;me&nbsp;: seuls 49 d'entre eux, servant au total 46.500 repas par jour, se sont d&eacute;clar&eacute;s volontaires ce qui, ajout&eacute; aux r&eacute;ponses parfois lacunaires, relativise les enseignements de l&rsquo;enqu&ecirc;te, compl&eacute;t&eacute;e toutefois par l&rsquo;audition de g&eacute;rants d&rsquo;&eacute;tablissements non candidats mais pratiquant une politique de menu v&eacute;g&eacute;tarien.<h2>Une acceptation globale des menus v&eacute;g&eacute;tariens</h2>Si l&rsquo;introduction d&rsquo;un menu v&eacute;g&eacute;tarien hebdomadaire obligatoire dans les cantines scolaires a &eacute;t&eacute; per&ccedil;ue dans un premier temps par une partie de la population comme une atteinte port&eacute;e &agrave; la tradition gastronomique fran&ccedil;aise, les rapporteurs notent qu&rsquo;elle semble avoir fait son chemin et que le concept de menu v&eacute;g&eacute;tarien est d&eacute;sormais assez bien accept&eacute;. Et du reste, l&rsquo;adh&eacute;sion des convives s&rsquo;av&egrave;re plus forte que celle du personnel des &eacute;tablissements. Les convives &eacute;voquent en premier lieu une satisfaction li&eacute;e &agrave; une plus grande vari&eacute;t&eacute; de recettes et une certaine nouveaut&eacute;. Ils appr&eacute;cient &eacute;galement la libert&eacute; de choix qui leur est laiss&eacute;e, puis viennent <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/egalim-7-cles-pour-reussir-l-approvisionnement-local-des-cantines-scolaires" target="_blank" title="">les crit&egrave;res d&rsquo;impact sur l&rsquo;environnement et sur la sant&eacute;</a>. Pour le personnel de la restauration, le premier crit&egrave;re &eacute;voqu&eacute; est la nouveaut&eacute;. Les menus v&eacute;g&eacute;tariens sont per&ccedil;us comme un changement positif dans le changement de plats propos&eacute;s et le souci de protection de l&rsquo;environnement que cela recouvre. Ensuite viennent les notions de libert&eacute; de choix laiss&eacute;e aux convives, la vari&eacute;t&eacute; des plats servis ainsi que leur go&ucirc;t et texture.<h2>Le repas v&eacute;g&eacute;tarien moins cher mais&hellip;</h2>Avec encore une fois les r&eacute;serves li&eacute;es &agrave; la repr&eacute;sentativit&eacute; de l&rsquo;&eacute;valuation, l&rsquo;analyse des co&ucirc;ts donne un l&eacute;ger avantage au repas v&eacute;g&eacute;tarien (1,55&euro; le repas contre 1,68&euro;), ce que corroborent d&rsquo;autres analyses. Mais la tentation de recourir &agrave; des produits v&eacute;g&eacute;taux transform&eacute;s plus chers que des pr&eacute;parations faites maison &agrave; base de l&eacute;gumes ou l&eacute;gumineuses peut conduire &agrave; la stabilit&eacute; des co&ucirc;ts, tout en faisant le jeu des produits ultra-transform&eacute;s au m&eacute;pris des recommandations d&rsquo;ordre sanitaire et nutritionnel. En cause&nbsp;: le manque de moyens, en mat&eacute;riel et/ou en personnel. &laquo;&nbsp;L&rsquo;organisation d&rsquo;une option &laquo; menu v&eacute;g&eacute;tarien &raquo; quotidienne respectant l&rsquo;ensemble des recommandations scientifiques et r&eacute;glementaires est un exercice difficile, lit-on dans le rapport. La pr&eacute;paration de plats v&eacute;g&eacute;tariens &laquo; fait maison &raquo; n&eacute;cessite &eacute;galement plus de personnels form&eacute;s mais aussi du mat&eacute;riel&nbsp;&raquo;.<h2>Former les personnels, informer les convives</h2>Tout en relevant que la formation, tant initiale que continue, int&egrave;gre d&eacute;sormais des modules d&eacute;di&eacute;s &agrave; la cuisine v&eacute;g&eacute;tarienne et au d&eacute;veloppement durable, le rapport insiste sur le fait que le d&eacute;marche doit concerner la totalit&eacute; du personnel en cuisine mais aussi ceux en charge du service ou encore les animateurs. &laquo;&nbsp;Les structures importantes qui ont pu d&eacute;velopper une augmentation de la fr&eacute;quence des menus v&eacute;g&eacute;tariens dans leur restauration collective ont r&eacute;alis&eacute; des investissements tant en ressources humaines qu&rsquo;en &eacute;quipement, voire en locaux mieux adapt&eacute;s. Souvent des nutritionnistes &ndash; di&eacute;t&eacute;ticiens sont recrut&eacute;s, ou tout du moins sollicit&eacute;(e)s, pour assurer la supervision de l&rsquo;&eacute;laboration&nbsp;&raquo;. Le rapport recommande ainsi de poursuivre et renforcer l&rsquo;effort de formation de l&rsquo;ensemble des agents territoriaux ainsi que l&rsquo;accompagnement p&eacute;dagogique des &eacute;l&egrave;ves et l&rsquo;information des parents d&rsquo;&eacute;l&egrave;ves et des convives.<h2>Le temps de la digestion</h2>Parmi les autres recommandations, le rapport pointe la n&eacute;cessit&eacute; d&rsquo;actualiser l&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; minist&eacute;riel du 30 septembre 2011 relatif &agrave; la qualit&eacute; nutritionnel des repas servis dans le cadre de la restauration scolaire au regard des nouvelles r&egrave;glementation et avis scientifiques parus, afin de rassurer les responsables de restaurants collectifs. Il attend &eacute;galement que le Conseil national de la restauration collective (CNRC) comble une lacune, &agrave; savoir l&rsquo;&eacute;dition d&rsquo;un guide explicatif pour faciliter le d&eacute;ploiement d&rsquo;une offre quotidienne de menu v&eacute;g&eacute;tarien, en compl&eacute;ment de la plateforme num&eacute;rique gouvernementale &laquo; Ma Cantine &raquo;. Apr&egrave;s tout, l&rsquo;Association des maires de France n&rsquo;a-t-elle pas relev&eacute;, dans un r&eacute;cent rapport, que <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/egalim-a-la-cantine-1-commune-sur-5-respecte-la-loi-2-sur-3-invoquent-le-surcout" target="_blank" title="">90% des communes et EPCI gestionnaires se conformaient &agrave; la loi</a>, en proposant effectivement un choix de menu v&eacute;g&eacute;tarien&nbsp;? &laquo; Il convient de laisser le temps aux collectivit&eacute;s territoriales de &laquo; dig&eacute;rer &raquo; l&rsquo;ensemble de ce corpus r&eacute;glementaire qu&rsquo;impose le menu v&eacute;g&eacute;tarien, conclut le rapport. Il serait ainsi judicieux de reconduire cette &eacute;valuation d&rsquo;ici quelques mois ou ann&eacute;es lorsque les &eacute;volutions demand&eacute;es et les contraintes engendr&eacute;es seront mieux assimil&eacute;es et surmont&eacute;es par tous&nbsp;&raquo;.(*) Conseil g&eacute;n&eacute;ral de l&rsquo;agriculture, de l&rsquo;alimentation et des espaces ruraux(**) Inspection g&eacute;n&eacute;rale de l&rsquo;environnement et du d&eacute;veloppement durable

Un rapport du CGAAER et de l’IGEDD pointe les contraintes matérielles, humaines, et in fine financières, liées à l’instauration d’une option végétarienne en restauration collective, confinant à l’indigestion réglementaire, mais non sans livrer quelques recettes, pour lever les freins.

Le menu végétarien à la cantine, une expérience sans lendemain ?

Ce samedi 19 octobre, 150 magnums de vin d'Auvergne ont &eacute;t&eacute; mis en vieillissement au sommet du puy de D&ocirc;me. Une initiative in&eacute;dite fruit d'un partenariat entre le Conseil D&eacute;partemental et la F&eacute;d&eacute;ration Viticole du Puy-de-D&ocirc;me, en faveur de l'installation de jeunes vignerons et vigneronnes dans le vignoble des C&ocirc;tes d'Auvergne. &Agrave; l&rsquo;issue de cette garde d'une ann&eacute;e, une cinquantaine de bouteilles seront vendues aux ench&egrave;res. Les b&eacute;n&eacute;ficies seront revers&eacute;s &agrave; une soci&eacute;t&eacute; coop&eacute;rative d'int&eacute;r&ecirc;t collectif (SCIC) pour l'achat de foncier.&nbsp; &nbsp;<h2>Soutenir les jeunes vignerons</h2>D&eacute;cid&eacute;ment en 11 000 ans d'histoire, le puy de D&ocirc;me aura tout vu ! Apr&egrave;s avoir &eacute;t&eacute; un lieu de cultes et de p&egrave;lerinage, une base scientifique, un site militaire, un site touristique, un embl&egrave;me d&eacute;partemental, le podium du Tour de France... Le voil&agrave; devenu cave &agrave; vin. Dans un ancien tunnel militaire, creus&eacute; en 1950 entre le centre de recherche et l'ancien chalet des &eacute;quipes (devenu aujourd'hui l&rsquo;espace mus&eacute;ographique), la premi&egrave;re cuv&eacute;e du Temple de Mercure a pris ses quartiers pour une ann&eacute;e. Le vin choisi est 100% pinot noir, laur&eacute;at du concours d&eacute;partemental de mai dernier. Le nom du vigneron et du domaine est gard&eacute; secret. " Le but de l'op&eacute;ration n'est pas de mettre en valeur un vin en particulier mais l'ensemble du vignoble &nbsp;&raquo; explique Beno&icirc;t Fesneau de la F&eacute;d&eacute;ration viticole du Puy-de-D&ocirc;me.&nbsp;Dans un an, ces bouteilles seront redescendues et 50 d'entre elles seront mis aux ench&egrave;res. L'initiative n'a rien de mercantile puisque l'int&eacute;gralit&eacute; des b&eacute;n&eacute;fices r&eacute;colt&eacute;s sera revers&eacute;e &agrave; la SCIC de la F&eacute;d&eacute;ration viticole pour l'achat de foncier viticole au b&eacute;n&eacute;fice des jeunes vigneronnes et vignerons puydomois."L'id&eacute;e serait bien entendu d'organiser cette vente au sommet du puy de D&ocirc;me &raquo; avoue Julien Meyroneinc du service agriculture du Conseil D&eacute;partement.&nbsp;<h2>Altitude et tremblements de terre &nbsp;</h2>&Agrave; plus de 1 465 m&egrave;tres d'altitude, l'op&eacute;ration caritative a aussi des allures d'exp&eacute;rimentations scientifiques. Ce n'est plus &agrave; prouver l'altitude, et la pression atmosph&eacute;rique qui l'accompagne, a des effets sur le vieillissement des vins et le d&eacute;veloppement de leurs ar&ocirc;mes. C'est d'ailleurs principalement pour cette raison que le format du magnum a &eacute;t&eacute; privil&eacute;gi&eacute; par rapport &agrave; la bouteille classique de 75 cL, d&eacute;taille Beno&icirc;t Fesneau."Dans un magnum, le volume de vin par rapport &agrave; la surface du bouchon est plus important. Un bouchon en li&egrave;ge n'est pas herm&eacute;tique &agrave; 100%. On peut perdre des ar&ocirc;mes &agrave; cause de cela. &nbsp;&raquo;&nbsp;Toutes les bouteilles ont &eacute;galement &eacute;t&eacute; cir&eacute;es pour prot&eacute;ger le pr&eacute;cieux breuvage de l'humidit&eacute; importante du tunnel de 1,40 m&egrave;tre de largeur par 2,5 m&egrave;tres de hauteur.&nbsp; &nbsp;En plus de l'altitude, le sommet du puy de D&ocirc;me tremble jusqu'&agrave; plusieurs fois par jour. &laquo;&nbsp;Un sismographe a &eacute;t&eacute; install&eacute; pr&egrave;s de la cave car l&agrave; aussi, ces tremblements imperceptibles pour l'Homme, influencent le d&eacute;veloppement du vin &raquo; ajoute Julien Meyroneinc.&nbsp; &nbsp;Un &eacute;chantillon z&eacute;ro de cette cuv&eacute;e est conserv&eacute; en cave chez le vigneron pour une d&eacute;gustation comparative &agrave; l&rsquo;issue du temps de garde. Une quinzaine d'autres magnums auront le privil&egrave;ge de rester un peu plus longtemps dans les entrailles du puy de D&ocirc;me.Cette op&eacute;ration est la premi&egrave;re d'une longue s&eacute;rie promettent la F&eacute;d&eacute;ration viticole et le D&eacute;partement.&nbsp;

150 magnums de vin IGP Puy-de-Dôme ont été mis en vieillissement pendant un an au sommet du puy de Dôme, avant d'être vendues aux enchères au profit des jeunes vignerons et viticulteurs du département.

150 bouteilles de vin vieillissent au sommet du puy de Dôme

<h2>De grand-m&egrave;re en petite fille</h2>Ce matin, au Gaec du Champ de Rome, tout le monde s'affaire. Tandis que Sylvain, le fils de Patricia Ribier,&nbsp;renouvelle le paillage des vaches,&nbsp;la sexag&eacute;naire &eacute;pluche l'ail de Billom qui servira &agrave; l'assaisonnement des prochains gaperons de la ferme. &laquo;&nbsp;J'en &eacute;pluche entre 300 et 400&nbsp;kg chaque ann&eacute;e&nbsp;&raquo; d&eacute;taille-t-elle entre deux gousses. Pendant ce temps, dans la fromagerie attenante au local, sa fille &Eacute;lodie et K&eacute;vin, tous deux salari&eacute;s de la ferme, mettent le caill&eacute; en torchon en vue du premier &eacute;gouttage. Une technique traditionnelle h&eacute;rit&eacute;e de la grand-m&egrave;re de Patricia, Francine, qui donne au fromage sa forme&nbsp;de goutte au fini&nbsp;"drap&eacute;", si caract&eacute;ristique. &laquo;&nbsp;Nous sommes la derni&egrave;re ferme&nbsp;&agrave; transformer le gaperon de cette fa&ccedil;on dans la plaine de Limagne&nbsp;&raquo; rapporte l'agricultrice. &Agrave; raison d'environ 175&nbsp;000 litres de lait transform&eacute;s chaque ann&eacute;e, le Gaec vend entre 30&nbsp;000&nbsp;et 40&nbsp;000 gaperons fermiers. Le credo de la ferme&nbsp;: faire bien,&nbsp;bon et le plus naturel possible. En 40 ans de m&eacute;tier, &laquo;&nbsp;la seule chose qui a &eacute;volu&eacute;, ce sont nos outils&nbsp;&raquo;.D'aussi loin qu'elles se&nbsp;rappellent, Patricia et sa s&oelig;ur Myriam ont&nbsp;toujours eu les mains dans le caill&eacute;. En l'absence de fr&egrave;re, &laquo;&nbsp;nous avons servi de "gar&ccedil;ons" &agrave; ma grand-m&egrave;re sur sa ferme&nbsp;&raquo; s'amuse Patricia. &laquo;&nbsp;C'&eacute;tait une femme de caract&egrave;re, avec elle &ccedil;a filait droit&nbsp;!&nbsp;&raquo;.Entre les cochons, les ma&iuml;s, les march&eacute;s, les livraisons, les vaches ou encore le fromage, le travail &agrave; la ferme rythmait la vie de l'ensemble de la famille, &agrave; quoi s'ajoutent rapidement l'&eacute;cole et les jobs&nbsp;pour Patricia. &laquo;&nbsp;J'ai attaqu&eacute; de bonne heure&nbsp;!&nbsp;&raquo;. &Agrave; l'&eacute;poque,&nbsp;Francine - la grand-m&egrave;re de Patricia, d&eacute;c&eacute;d&eacute;e en 2008 - &eacute;tait install&eacute;e &agrave; son compte sur ses propres&nbsp;terres,&nbsp;un statut alors rare chez les femmes agricultrices, qui souvent n'en ont pas du tout. &laquo;&nbsp;Elles &eacute;taient pourtant nombreuses &agrave; charbonner dans les fermes pendant et apr&egrave;s la guerre&nbsp;&raquo; souligne la fromag&egrave;re, qui garde un souvenir nostalgique du mod&egrave;le agricole familial de son enfance.<h2>&Ecirc;tre femme agricultrice</h2>Dans les ann&eacute;es 1980, alors qu'elle est encore jeune fille, l'agricultrice se rappelle avoir accompagn&eacute; plusieurs fois sa grand-m&egrave;re lors de r&eacute;unions entre femmes agricultrices, organis&eacute;es par une conseill&egrave;re de&nbsp;la MSA. Lors de ces rendez-vous, les femmes parlaient de leur quotidien, de leurs enfants, &eacute;changeaient&nbsp;des id&eacute;es de recettes, mais surtout, s'instruisaient sur leurs droits et partageaient sur leurs vies professionnelles, familiales et conjugales, souvent compliqu&eacute;es. &laquo;&nbsp;C'&eacute;tait le seul moment o&ugrave; elles pouvaient s'&eacute;vader de leur quotidien &agrave; la ferme. On appelait cela les&nbsp;"groupes de vulgarisation"&nbsp;&raquo; se rappelle Patricia. Baign&eacute;e depuis toujours dans cet univers de femmes agricultrices, engag&eacute;es et volontaires,&nbsp;Patricia s'installe &agrave; son compte en 1986, alors qu'elle est &acirc;g&eacute;e de 22 ans. Et si ses confr&egrave;res masculins doutent de sa capacit&eacute; &agrave; mener sa barque, leur misogynie ne suffira pas &agrave; d&eacute;stabiliser la bourreau de travail, absorb&eacute;e par sa passion. Dix ans plus tard, elle cr&eacute;e sa&nbsp;SCEA. Son conjoint, Thierry, la rejoint pour s'occuper du volet administratif&nbsp;et des cultures.&nbsp;En 2022, la ferme devient un Gaec, le couple&nbsp;s'associe alors &agrave;&nbsp;son fils Sylvain, passionn&eacute; depuis toujours par le m&eacute;tier de&nbsp;vacher. Jusqu'&agrave; l'ann&eacute;e derni&egrave;re, la s&oelig;ur de Patricia, Myriam, &eacute;tait salari&eacute;e &agrave; la ferme, mais s'est arr&ecirc;t&eacute;e &agrave; la suite d'une maladie professionnelle, apr&egrave;s 25 ann&eacute;es de collaboration.<h2>Passer le flambeau</h2>Pour p&eacute;renniser l'activit&eacute; de la ferme et la mettre aux normes, les associ&eacute;s ont r&eacute;cemment&nbsp;investi dans de nouveaux b&acirc;timents d'&eacute;levage, de traite, et de stockage.&nbsp;Sylvain s'occupe aujourd'hui&nbsp;d'un troupeau d'une centaine de vaches Brune des Alpes, choisies pour leur rusticit&eacute; et leurs qualit&eacute;s fromag&egrave;res. &laquo;&nbsp;Environ 50&nbsp;% du lait est transform&eacute; sur place, tandis que le reste est vendu en laiterie&nbsp;&raquo; d&eacute;taille-t-il. Les gaperons sont ensuite commercialis&eacute;s par divers biais&nbsp;: march&eacute;, ma&icirc;tres fromagers et - majoritairement - GMS.&nbsp;Dot&eacute; du m&ecirc;me temp&eacute;rament que sa m&egrave;re, le jeune homme de 24 ans se pr&eacute;pare doucement &agrave; reprendre un jour les rennes de la ferme. Sa s&oelig;ur &Eacute;lodie est quant &agrave; elle satisfaite de&nbsp;son statut de salari&eacute;e,&nbsp;et&nbsp;n'envisage pas de s'installer.Bien que la&nbsp;rel&egrave;ve soit assur&eacute;e, Patricia, qui s'est mobilis&eacute;e lors des manifestations&nbsp;d&eacute;but 2024,&nbsp;s'inqui&egrave;te toutefois&nbsp;pour l'avenir. Entre changement climatique, multiplication des normes,&nbsp;&eacute;pizooties en tout genre, probl&eacute;matiques fonci&egrave;res, d&eacute;veloppement effr&eacute;n&eacute; des technologies et inaction politique, difficile pour l'exploitante de se figurer &agrave; quoi ressemblera l'agriculture de demain. En attendant, Patricia&nbsp;peut encore compter sur la relation privil&eacute;gi&eacute;e qu'elle entretient avec sa client&egrave;le pour se remonter le moral, &laquo;&nbsp;c'est la partie de mon m&eacute;tier que je pr&eacute;f&egrave;re&nbsp;!&nbsp;&raquo;.<h3>&nbsp;</h3>&nbsp;

Installée à Montgacon (Luzillat, Puy-de-Dôme), en Gaec avec son conjoint et son fils, Patricia Ribier est la dernière productrice de gaperon fermier égoutté "au torchon" en Limagne. Une tradition perpétuée de grand-mère en petite-fille.

Patricia Ribier, dernière productrice de gaperon fermier en Limagne

Depuis sa cr&eacute;ation en 1997, Certipaq, leader fran&ccedil;ais dans son domaine, n&rsquo;a cess&eacute; de se d&eacute;velopper et d&rsquo;affirmer sa position. Forte de ses 201 salari&eacute;s, l'entreprise est aujourd'hui une r&eacute;f&eacute;rence dans le secteur de la certification des produits agricoles et agroalimentaires.En 2019, Certipaq a ouvert son nouveau site de La Roche-sur-Yon, sp&eacute;cialis&eacute; dans les certifications bio. Cette antenne a permis &agrave; Certipaq de se sp&eacute;cialiser dans certaines productions agricoles uniques &agrave; la Vend&eacute;e, renfor&ccedil;ant ainsi son ancrage d&eacute;partemental. Gr&acirc;ce &agrave; son expertise, l'entreprise assure une exportation de produits agricoles certifi&eacute;s partout dans le monde, assurant ainsi une valorisation internationale des productions fran&ccedil;aises. Avec pr&egrave;s de 100 000 agriculteurs et des milliers d&rsquo;entreprises certifi&eacute;es, Certipaq est un acteur cl&eacute; de la cha&icirc;ne agroalimentaire.&Agrave; l&rsquo;occasion de l'anniversaire du site de La Roche-sur-Yon, un repas a &eacute;t&eacute; organis&eacute; pour marquer cette &eacute;tape importante et pour rassembler l&rsquo;ensemble des acteurs qui ont contribu&eacute; &agrave; son succ&egrave;s. Ce moment festif a &eacute;galement permis de faire le point sur les progr&egrave;s accomplis et d&rsquo;honorer Lo&iuml;k Gallois, qui a re&ccedil;u la m&eacute;daille du m&eacute;rite agricole pour son engagement et son travail au sein de la structure.Certipaq continue ainsi de tracer sa route, en s&rsquo;imposant comme un acteur incontournable du secteur de la certification.&nbsp;

Fin septembre, Certipaq a célébré les cinq ans de son site de La Roche-sur-Yon, dédié à la certification bio, lors d’un repas rassemblant collaborateurs et partenaires.

[anniversaire] Certipaq Bio souffle ses cinq bougies

Entre l'Algérie qui a massivement acheté du blé russe, et la Turquie, qui a renouvelé sa suspension des importations, la baisse de l'activité de l'exportation française est donc encore plus marquée par rapport à l'année dernière. Désormais, c'est la Chine qui limite elle aussi, ses importations. 
Analyse par Xavier Cassedanne, ingénieur d’affaires expertise filière grains chez Crédit Agricole Sa.

Importations de céréales : pourquoi la Chine est en retrait ?

Un r&eacute;f&eacute;rentiel applicable aux &oelig;ufs coquilles, ovoproduits et tous produits contenant des &oelig;ufs, bas&eacute; sur l&rsquo;&eacute;valuation d&rsquo;indicateurs de moyens et de r&eacute;sultats s&rsquo;appliquant aux parentaux (26 crit&egrave;res), aux poussins et poulettes (23 crit&egrave;res) et aux poules pondeuses (86 crit&egrave;res), de leur naissance jusqu&rsquo;&agrave; la fin de leur production, avec en prime 9 crit&egrave;res pour le ramassage et la tra&ccedil;abilit&eacute;&nbsp;: tels sont les fondements du r&eacute;f&eacute;rentiel pour poules pondeuses mis au point par l'Association &Eacute;tiquette Bien-&Ecirc;tre Animal (AEBEA). &laquo;&nbsp;Le r&eacute;f&eacute;rentiel offre une r&eacute;assurance quant aux crit&egrave;res de bien-&ecirc;tre animal, bien au-del&agrave; des simples mentions des codes sur les &oelig;ufs qui informent uniquement sur le mode d&rsquo;&eacute;levage&nbsp;&raquo;, d&eacute;fend l&rsquo;association. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/2/7/5/6385726-1-fre-FR/ff3c1e1d96ae-graph-png" alt="Les &eacute;levages avec acc&egrave;s au plein air pourront pr&eacute;tendre aux notes A et B. Les syst&egrave;mes au sol avec v&eacute;randa, reconnus comme am&eacute;liorant significativement le bien-&ecirc;tre des pondeuses, pourront obtenir la note C (Source : Association &Eacute;tiquette Bien-&Ecirc;tre Animal)" height="692" width="3186" /><figcaption>Les &eacute;levages avec acc&egrave;s au plein air pourront pr&eacute;tendre aux notes A et B. Les syst&egrave;mes au sol avec v&eacute;randa, reconnus comme am&eacute;liorant significativement le bien-&ecirc;tre des pondeuses, pourront obtenir la note C (Source : Association &Eacute;tiquette Bien-&Ecirc;tre Animal)</figcaption></figure>

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Concr&egrave;tement, les &eacute;levages avec acc&egrave;s au plein air pourront pr&eacute;tendre aux notes A et B tandis que les syst&egrave;mes au sol avec v&eacute;randa, reconnus comme am&eacute;liorant significativement le bien-&ecirc;tre des pondeuses, pourront obtenir la note C.Pour construire son r&eacute;f&eacute;rentiel, l&rsquo;AEBEA s&rsquo;est appuy&eacute;e sur l&rsquo;ensemble de la cha&icirc;ne de production et sur des ONG de protection animale, en s&rsquo;assurant de sa pertinence et de son op&eacute;rationnalit&eacute;. S&rsquo;agissant des indicateurs de r&eacute;sultats en particulier, le r&eacute;f&eacute;rentiel est conforme aux recommandations de l&rsquo;ANSES. Selon l&rsquo;AEBEA, le r&eacute;f&eacute;rentiel pour poules pondeuses s&rsquo;inscrit dans une &laquo;&nbsp;d&eacute;marche d&rsquo;am&eacute;lioration continue&nbsp;&raquo; et prend en compte les &laquo;&nbsp;derni&egrave;res avanc&eacute;es scientifiques&nbsp;&raquo;. Il r&eacute;pond en outre &agrave; l&rsquo;ensemble des recommandations fran&ccedil;aises et europ&eacute;ennes en termes d&rsquo;&eacute;tiquetage du bien-&ecirc;tre animal.&nbsp;L'adh&eacute;sion &agrave; la d&eacute;marche, qui peut s&rsquo;op&eacute;rer gamme par gamme, implique un contr&ocirc;le annuel des &eacute;levages, r&eacute;alis&eacute; par des auditeurs ind&eacute;pendants et qualifi&eacute;s.<h2>Bient&ocirc;t les bovins laitiers</h2>Depuis 2017, l&rsquo;AEBEA construit des r&eacute;f&eacute;rentiels bien-&ecirc;tre animal destin&eacute;s &agrave; &eacute;clairer les consommateurs sur les pratiques d&rsquo;&eacute;levage et &agrave; valoriser les initiatives vertueuses et innovantes. Sa premi&egrave;re initiative a concern&eacute; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-etiquette-bien-etre-animal-continue-d-imprimer-sa-marque" target="_blank">les poulets de chair</a>, fili&egrave;re o&ugrave; l&rsquo;association affirme que l&rsquo;&eacute;tiquette BEA est d&eacute;ploy&eacute;e par pr&egrave;s de 40% des &eacute;leveurs fran&ccedil;ais et que 70% de la grande distribution met en avant une trentaine de gammes en rayon. Le porc dispose aussi depuis peu de son r&eacute;f&eacute;rentiel, en attendant les bovins laitiers. Selon une &eacute;tude Ifop commandit&eacute;e en 2023 par CIWF France, 82% des Fran&ccedil;ais soutiennent la mise en place de l&rsquo;&eacute;tiquetage obligatoire du mode d&rsquo;&eacute;levage.

Ses 144 critères évaluent le niveau de bien-être des parentaux, poussins, poulettes et poules pondeuses, de leur naissance jusqu’à la fin de leur production. L'adhésion à la démarche d'étiquetage est volontaire et peut se faire gamme par gamme.

L'Association Étiquette Bien-Être Animal dévoile son référentiel pour les poules pondeuses

L'automne est une p&eacute;riode cruciale pour les c&eacute;r&eacute;ales d&rsquo;automne. Alors qu&rsquo;elles commencent &agrave; taller, les conditions sont souvent propices &agrave; la lev&eacute;e des adventices (mauvaises herbes), pouvant fortement concurrencer les cultures en place.&nbsp;Les adventices sont alors encore jeunes et peu d&eacute;velopp&eacute;es, et c&rsquo;est pourquoi il est plus facile et &eacute;conomique d&rsquo;agir &agrave; ce moment-l&agrave;.&nbsp;Ainsi, le d&eacute;sherbage d&rsquo;automne permet de prot&eacute;ger plus efficacement les cultures et garantir un rendement optimal.<h1>Les conditions m&eacute;t&eacute;orologiques favorables aux adventices en automne</h1>Les adventices se d&eacute;veloppent particuli&egrave;rement bien &agrave; l&rsquo;automne en raison de conditions climatiques favorables. Plusieurs facteurs m&eacute;t&eacute;orologiques jouent un r&ocirc;le cl&eacute; :<ul><li>Les temp&eacute;ratures douces favorisent la germination des adventices, notamment celles &agrave; cycles courts comme le ray-grass et certaines gramin&eacute;es annuelles.</li><li>Les pr&eacute;cipitations r&eacute;guli&egrave;res cr&eacute;ent un environnement humide, propice &agrave; la germination des graines d&rsquo;adventices. Les sols humides facilitent l&rsquo;enracinement et augmentent la comp&eacute;titivit&eacute; des adventices face aux c&eacute;r&eacute;ales.</li><li>Les jours plus courts et la faible intensit&eacute; lumineuse ne sont pas un frein &agrave; la lev&eacute;e de certaines adventices automnales. Certaines esp&egrave;ces, comme le vulpin des champs, tol&egrave;rent bien ces conditions.</li></ul>Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/gestion-des-adventices-multiplier-les-leviers-pour-plus-d-efficacite">Multiplication des leviers pour une gestion efficace des adventices - Pleinchamp</a><h1>Principales adventices probl&eacute;matiques pour les c&eacute;r&eacute;ales en automne</h1>Parmi les adventices d&rsquo;automne les plus connues, on retrouve par exemple :<ul><li>Vulpin des champs : Tr&egrave;s comp&eacute;titif, c&rsquo;est l'une des adventices les plus probl&eacute;matiques dans les c&eacute;r&eacute;ales d&rsquo;hiver. Sa prolif&eacute;ration est favoris&eacute;e par les rotations courtes et les m&eacute;thodes de travail du sol superficiel.</li><li>Ray-grass : Tr&egrave;s agressif et &agrave; croissance rapide, le ray-grass, notamment le ray-grass d'Italie, est une adventice probl&eacute;matique. Il est particuli&egrave;rement redout&eacute; pour sa capacit&eacute; &agrave; d&eacute;velopper des r&eacute;sistances aux herbicides, compliquant ainsi sa gestion.</li><li>Brome : Tr&egrave;s concurrentiel, le brome est responsable de pertes de rendement importantes dans les c&eacute;r&eacute;ales d'hiver. Sa germination rapide &agrave; l&rsquo;automne et sa capacit&eacute; &agrave; se d&eacute;velopper dans les parcelles non travaill&eacute;es ou mal d&eacute;sherb&eacute;es en font une adventice difficile &agrave; ma&icirc;triser.&nbsp;</li><li>V&eacute;ronique de Perse : Bien que de plus petite taille, cette adventice se propage facilement et peut coloniser les espaces entre les rangs de c&eacute;r&eacute;ales, affectant leur d&eacute;veloppement.</li><li>Gaillet : Adventice tr&egrave;s envahissante, le gaillet est particuli&egrave;rement probl&eacute;matique dans les cultures c&eacute;r&eacute;ali&egrave;res d'hiver. Gr&acirc;ce &agrave; ses tiges rampantes et ses crochets qui lui permettent de grimper sur les plantes voisines, il concurrence efficacement les jeunes plants de c&eacute;r&eacute;ales.</li></ul><h1>Les moyens de lutte contre ces adventices</h1><h2>Les leviers agronomiques</h2><ul><li>Un labour permet d&rsquo;enfouir les graines d&rsquo;adventices afin qu&rsquo;elles perdent leur pouvoir germinatif. Il doit &ecirc;tre r&eacute;alis&eacute; de mani&egrave;re intermittente, en fonction du taux annuel de d&eacute;croissance de l&rsquo;adventice.&nbsp;</li><li>Le faux-semis consiste &agrave; pr&eacute;parer le sol, laisser les adventices germer, puis les d&eacute;truire avant la mise en place des cultures. Cela permet de diminuer la pression des mauvaises herbes au moment de la lev&eacute;e des c&eacute;r&eacute;ales.&nbsp;</li><li>Le d&eacute;calage de la date de semis permet de limiter la quantit&eacute; d&rsquo;adventices, en raison de conditions moins favorables &agrave; leur lev&eacute;e. Cela est cependant tr&egrave;s peu efficace sur les esp&egrave;ces &agrave; germination tardives telles que la v&eacute;ronique.&nbsp;</li><li>La rotation de cultures vient perturber le cycle des adventices et favorise ainsi leur d&eacute;clin. Allonger la dur&eacute;e entre deux g&eacute;n&eacute;rations successives d&rsquo;une m&ecirc;me esp&egrave;ce d&rsquo;adventice permet de limiter le stock de semence dans le sol.&nbsp;</li><li>Les couverts v&eacute;g&eacute;taux, plant&eacute;s entre deux cultures principales, permettent &eacute;galement de concurrencer les adventices en emp&ecirc;chant leur germination.</li><li>L&rsquo;augmentation de la densit&eacute; des semis diminue les possibilit&eacute;s pour les adventices de s&rsquo;&eacute;tablir.</li></ul><h2>Les leviers chimiques</h2>En automne, l&rsquo;application pr&eacute;coce d&rsquo;herbicides s&eacute;lectifs est souvent n&eacute;cessaire pour limiter la prolif&eacute;ration des adventices. Les herbicides de pr&eacute;-lev&eacute;e sont particuli&egrave;rement efficaces, notamment contre les gramin&eacute;es comme le vulpin. Les produits &agrave; base de flufenacet, par exemple, permettent de ma&icirc;triser un large spectre d&rsquo;adventices.Toutefois, pour limiter le risque de r&eacute;sistance aux herbicides, il est recommand&eacute; de varier les modes d&rsquo;action et d&rsquo;alterner les familles chimiques. Par ailleurs, l&rsquo;application d&rsquo;herbicides doit se faire en respectant les doses et les p&eacute;riodes conseill&eacute;es pour &eacute;viter une perte d&rsquo;efficacit&eacute; ou des dommages aux cultures.<h1>Trouver la bonne fen&ecirc;tre de traitement avec Sencrop</h1>Les herbicides doivent &ecirc;tre appliqu&eacute;s dans des conditions m&eacute;t&eacute;orologiques optimales pour garantir leur efficacit&eacute;. C&rsquo;est pourquoi il est n&eacute;cessaire d&rsquo;avoir recours &agrave; un service de relev&eacute; m&eacute;t&eacute;o ultra-locaux, et &agrave; des pr&eacute;visions fiables et pr&eacute;cises. Avec Sencrop, acc&eacute;dez :<ul><li>aux relev&eacute;s m&eacute;t&eacute;o en direct de vos parcelles pour un suivi des conditions en temps r&eacute;el.</li><li>aux pr&eacute;visions Sencrop, une agr&eacute;gation automatique des pr&eacute;visions les plus fiables pour votre localit&eacute;.</li></ul>Sencrop vous permet &eacute;galement d&rsquo;identifier facilement la prochaine fen&ecirc;tre de traitement optimale.&nbsp;&nbsp; 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/8/5/5/6385589-1-fre-FR/11ced67a2105-capture-d-ecran-2024-10-28-164121-png" alt="" height="454" width="1000" /><figcaption>Fen&ecirc;tre de traitement Sencrop</figcaption></figure>

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Vous pouvez identifier, pour chacune de vos parcelles, si les conditions m&eacute;t&eacute;o sont optimales, non optimales ou d&eacute;favorables pour l&rsquo;application de votre produit. Les r&egrave;gles d&rsquo;applications s'adaptent &agrave; votre type de produit (pour la cat&eacute;gorie des herbicides, vous pouvez pr&eacute;ciser s&rsquo;il s&rsquo;agit d&rsquo;un herbicide foliaire de contact ou syst&eacute;mique, ou d&rsquo;un herbicide racinaire, de contact ou syst&eacute;mique).Da mani&egrave;re g&eacute;n&eacute;rale pour les herbicides, il faut :&nbsp;<ul><li>ne pas traiter avant de fortes pluies pour limiter la migration du produit appliqu&eacute; sur les racines de la culture.&nbsp;</li><li>une hygrom&eacute;trie sup&eacute;rieure &agrave; 60%</li><li>&eacute;viter les p&eacute;riodes de gel&nbsp; et les trop grandes amplitudes thermiques (temp&eacute;ratures optimales entre 10 et 20 &deg;C)</li><li>une vitesse du vent inf&eacute;rieure &agrave; 10 km/h</li></ul>&nbsp;Essayez l'application Sencrop, gratuitement, pendant 14 jours &#128073;<a href="https://bit.ly/3BybKFr" target="_blank">https://bit.ly/3BybKFr</a>

L'automne est une période cruciale pour les céréales d’automne. Alors qu’elles commencent à taller, les conditions sont souvent propices à la levée des adventices (mauvaises herbes), pouvant fortement concurrencer les cultures en place.

Découvrez nos conseils pour lutter conter ces adventices dans cet article.

Lutter efficacement contre les adventices en automne

Au printemps dernier, Kubota et UV Boosting avaient conclu un premier partenariat consistant &agrave; soutenir les distributeurs des diffuseurs Helios et recueillir les commentaires des utilisateurs, dans territoires pilotes que sont <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/kubota-partenaire-d-uv-boosting-dans-le-vignoble-angevin" target="_blank">l&rsquo;Anjou pour la France et la r&eacute;gion de Brescia pour l&rsquo;Italie</a>, ciblant dans les deux cas la vigne. Le partenariat vient de franchir une nouvelle &eacute;tape avec une prise de participation du constructeur nippon dans l&rsquo;entreprise francilienne.<h2>Anti-mildiou, anti-o&iuml;dium et anti-stress</h2>UV-Boosting a mis en &eacute;vidence et brevet&eacute; l&rsquo;effet de flashs UV-C &agrave; haute &eacute;nergie sur les m&eacute;canismes de d&eacute;fense des plantes. Il&nbsp;se traduit concr&egrave;tement par&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/des-uv-contre-le-mildiou-et-l-oidium-de-la-vigne" target="_blank">une moindre sensibilit&eacute; aux maladies telles que le mildiou et l&rsquo;o&iuml;dium et par voie de cons&eacute;quence par un moindre recours aux fongicides</a>, dans une fourchette comprise entre 25% et 75% selon le contexte. UV-Boosting a &eacute;galement d&eacute;montr&eacute; l&rsquo;effet des rayons UV-C sur&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/uv-boosting-defie-aussi-les-exces-climatiques" target="_blank">des stress abiotiques tels que le gel et la s&eacute;cheresse</a>.La projection d&rsquo;UV-C est assur&eacute;e par des panneaux distants de 10 cm de chacune des deux faces du rang &agrave; raison de 2 &agrave; 4 rangs par passage selon les mod&egrave;les, adaptables &agrave; des tracteurs interligne et &agrave; des enjambeurs. Une g&eacute;n&eacute;ratrice anim&eacute;e par la prise de force procure l&rsquo;&eacute;nergie n&eacute;cessaire &agrave; leur &eacute;mission. Le constructeur pr&eacute;conise de traiter tous les 8 &agrave; 12 jours, entre les stades 2-3 feuilles et fermeture de la grappe.&nbsp;La fraise et le gazon font partie des cultures cibles de la start-up.<h2>Kubota &agrave; l&rsquo;affut de la transition &eacute;cologique</h2>Depuis 2019 et la cr&eacute;ation de ses Centres d&rsquo;innovation au Japon, en Europe puis aux Etats-Unis, Kubota multiplie les acquisitions, les prises de participations et les partenariats avec nombre de start-up &agrave; travers le monde, dans deux directions que sont la transition &eacute;cologique et l&rsquo;automatisation des t&acirc;ches. Tout r&eacute;cemment, par l&rsquo;entremise de sa filiale Kverneland, le groupe nippon a conclu&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/kverneland-et-abelio-allies-pour-cibler-les-adventices" target="_blank">un partenariat strat&eacute;gique avec l&rsquo;entreprise Abelio</a>&nbsp;dans l&rsquo;objectif de d&eacute;ployer &agrave; grande &eacute;chelle la technologie de pulv&eacute;risation localis&eacute;e &agrave; partir de la d&eacute;tection d&rsquo;adventices par drone. Kubota est aussi engag&eacute; dans&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/kubota-investit-dans-la-cueillette-robotisee-des-fraises" target="_blank">la cueillette robotis&eacute;e des fraises</a>&nbsp;avec la start-up am&eacute;ricaine Advanced Farm Technologie et&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/kubota-et-tevel-distingues-pour-leur-robot-cueilleur-de-pommes">des pommes avec la start-up isra&eacute;lienne Tevel</a>.

L’entreprise développe avec Helios une gamme d’appareils aptes à diffuser des rayons UV-C en face par face, ayant pour effet de stimuler les défenses naturelles de la vigne et de réduire les applications de fongicides dans une fourchette comprise entre 25% et 75% selon le contexte.

Kubota investit dans la start-up française UV Boosting

Au programme de ces trois jours, des conf&eacute;rences anim&eacute;es par des experts du r&eacute;seau CUMA et des t&eacute;moignages de terrain pour explorer les derni&egrave;res avanc&eacute;es technologiques et organisationnelles en viticulture et agriculture durable.Programme des conf&eacute;rences :Conf&eacute;rence :<a href="https://www.vinitech-sifel.com/fr/session/b177b87c-2c2a-ef11-86d2-000d3abd5c23/un-robot-sur-mon-exploitation-viticole-comprendre-les-leviers-et-les-freins-le-grand-defi-" target="_blank">&nbsp;&laquo;&nbsp;Un robot sur mon exploitation viticole : comprendre les leviers et les freins. Le Grand D&eacute;fi !&nbsp;&raquo;</a><ul><li>le 26 novembre de 15h45 &ndash; 16h15 (HALL 1 &ndash; FORUM 1)</li><li>Intervenants : Marion Enard (FR CUMA), Christian Alquie (Ch&acirc;teau Camensac), Nathalie Toulon (Bordeaux Sciences Agro), Marie-Flore Doutreleau (Robagri)</li></ul>Conf&eacute;rence :&nbsp;<a href="https://www.vinitech-sifel.com/fr/session/20e168bb-2d2a-ef11-86d2-000d3abd5c23/faciliter-sa-vie-de-chef-d-entreprises-au-travers-de-la-maitrise-des-charges-de-mecanisation-" target="_blank">&laquo;&nbsp;Faciliter sa vie de chef d&rsquo;entreprises au travers de la ma&icirc;trise des charges de m&eacute;canisation&nbsp;&raquo; Pr&eacute;sentation de M&eacute;cagest (OAD du r&eacute;seau CUMA)</a><ul><li>le 27 novembre de 16h00 &ndash; 16h30 (HALL 1 &ndash; FORUM 2)</li><li>Intervenants : Emmanuel Chaumarat (FR CUMA), In&egrave;s Tayeb (FN CUMA)</li></ul>Conf&eacute;rence :<a href="https://www.vinitech-sifel.com/fr/session/1fb45a97-302a-ef11-86d2-000d3abd5c23/demultiplication-du-transfert-sur-les-alternatives-aux-herbicides-adoptae-et-rallye-transfert-na" target="_blank">&nbsp;&laquo;&nbsp;D&eacute;multiplication du transfert sur les alternatives aux herbicides : ADOPTAE et Rallye Transfert NA&nbsp;&raquo;</a><ul><li>le 28 novembre de14h00 &ndash; 14h30 (HALL 1 &ndash; FORUM 1)</li><li>Intervenants : Nicolas Figeac (FD CUMA CHARENTES) ou Marion Enard (FR CUMA), C&eacute;line Vachon (CRANA)</li></ul> 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/reference/1/4/2/5/6385241-1-fre-FR/5df5831fc2c2-vs24-web-frcuma-300x250px-jpg" alt="" height="250" width="300" /></figure>

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Venez &eacute;changer et collaborer avec nous au Salon Vinitech Sifel 2024 ! Que vous soyez d&eacute;j&agrave; engag&eacute; dans les CUMA ou int&eacute;ress&eacute; par les perspectives de d&eacute;veloppement des m&eacute;tiers agricoles, ces rencontres vous apporteront des informations et des solutions pour faire face aux d&eacute;fis actuels de l&rsquo;agriculture. &Agrave; tr&egrave;s bient&ocirc;t !

Le Salon Vinitech Sifel 2024 approche ! Nous serons présents du 26 au 28 novembre au Parc des Expositions de Bordeaux pour discuter et innover. En partenariat avec l’ANEFA, OCAPIAT et l’IFRIA, nous organisons des animations autour des métiers du secteur, sur l’espace Formation/Emploi.

Salon Vinitech Sifel : conférences et animation du réseau CUMA

&Agrave; travers des t&eacute;moignages d'agriculteurs, enrichis par les interventions de la FR CUMA, explorez comment la force du collectif transforme les pratiques agricoles, r&eacute;duit les co&ucirc;ts de production, am&eacute;liore les performances environnementales et aide les exploitants &agrave; relever les d&eacute;fis du secteur.Informations pratiques :<ul><li>Th&egrave;me : L&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t du collectif dans une production durable</li><li>Date et heure : Mercredi 13 novembre, de 11h &agrave; 12h</li><li>Inscription gratuite : <a href="https://www.moisdelabio.fr/evenements/linteret-du-collectif-dans-une-production-durable/">https://www.moisdelabio.fr/evenements/linteret-du-collectif-dans-une-production-durable/</a></li></ul>

Les pratiques agricoles durables et les défis liés à l'agroécologie sont au cœur des préoccupations du secteur agricole aujourd'hui. Dans le cadre du Mois de la Bio, nous avons le plaisir de vous inviter à un webinaire essentiel : « L’intérêt du collectif dans une production durable ». Ce moment d’échanges vous permettra de découvrir comment l’entraide, le partage d’expériences et le travail en réseau apportent des réponses concrètes pour une agriculture résiliente et respectueuse de l'environnement.

Découvrez l’intérêt du collectif dans une production durable : Participez à notre webinaire !

Pr&eacute;sent&eacute; par le Premier ministre le 25 octobre, le Plan national d&rsquo;adaptation au changement climatique, 3&egrave;me du nom depuis 2006, vise &agrave; pr&eacute;parer chacun d&rsquo;entre nous &laquo;&nbsp;&agrave; habiter la France &agrave; +4 &deg;C, &agrave; travailler &agrave; +4 &deg;C, &agrave; nous d&eacute;placer &agrave; +4 &deg;C et &agrave; vivre dans une France &agrave; +4 &deg;C&nbsp;&raquo;. Pourquoi +4&deg;C&nbsp;? &laquo;&nbsp;Le sc&eacute;nario qui se dessine est une poursuite du r&eacute;chauffement climatique au-del&agrave; des ambitions de l&rsquo;Accord de Paris avec un r&eacute;chauffement qui devrait atteindre +3&deg;C au niveau mondial par rapport &agrave; l&rsquo;&egrave;re pr&eacute;industrielle d&rsquo;ici la fin du si&egrave;cle, soit +4&deg;C en moyenne en France hexagonale&nbsp;&raquo;, indique le minist&egrave;re de la Transition &eacute;cologique.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-l-annee-meteo-2024-douchee-coulee" target="_blank" title="">[Dossier] L&rsquo;ann&eacute;e m&eacute;t&eacute;o 2024 : douch&eacute;e, coul&eacute;e !</a>
</aside>
Dans son dernier rapport publi&eacute; le 24 octobre, le Programme des Nations unies pour l&rsquo;environnement (PNUE) anticipe un r&eacute;chauffement de + 3,1&deg;C en 2100, nettement sup&eacute;rieur aux objectifs de l&rsquo;Accord de Paris&nbsp;et ses +1,5&deg;C &laquo;&nbsp;si possible&nbsp;&raquo; et en tout cas &laquo;&nbsp;en-dessous&nbsp;&raquo; de +2&deg;C. Selon le GIEC, le r&eacute;chauffement des temp&eacute;ratures atteindra +1,5&deg;C au niveau mondial et +2&deg;C en France d&egrave;s le d&eacute;but des ann&eacute;es 2030. Depuis 1900, la temp&eacute;rature moyenne en France a augment&eacute; de +1,7&deg;C contre +1,1&deg;C &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle mondiale.<h2>Du PNACC-3 au PLOA (ou l&rsquo;inverse)</h2>Parmi les 51 mesures du PNAAC-3, plusieurs mesures concernent directement l&rsquo;agriculture, dont une consistant &agrave; mettre en place, d&rsquo;ici &agrave; 2026, un &laquo;&nbsp;diagnostic d&rsquo;&eacute;valuation de la r&eacute;silience d'une&nbsp;exploitation agricole face au changement climatique (&hellip;).&nbsp;Cet outil apportera des informations aux exploitants, d&egrave;s leur installation et jusqu&rsquo;&agrave; la transmission de leur exploitation, tenant compte de l'&eacute;volution pr&eacute;vue des conditions climatiques&nbsp;&raquo;. Le document du minist&egrave;re de le Transition &eacute;cologique ne donne pas plus d&rsquo;indications sur les crit&egrave;res d&rsquo;&eacute;ligibilit&eacute; et les modalit&eacute;s du futur dispositif, et encore moins sur l&rsquo;articulation avec le Projet de loi d&rsquo;orientation agricole, que le gouvernement a annonc&eacute; vouloir remettre &agrave; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/crises-sanitaires-et-autres-les-premieres-annonces-d-annie-genevard" target="_blank">l&rsquo;agenda du S&eacute;nat avant la fin de l&rsquo;ann&eacute;e</a>. Dans l&rsquo;&eacute;tat du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/projet-de-loi-d-orientation-agricole-l-essentiel-du-texte-adopte-a-l-assemblee-nationale" target="_blank">texte adopt&eacute; &agrave; l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale le 28 mai dernier</a>, l&rsquo;article 9 consacrait la cr&eacute;ation, au plus tard en 2026, d&rsquo;un diagnostic modulaire destin&eacute; &agrave; renforcer la viabilit&eacute; &eacute;conomique, environnementale et sociale des projets d&rsquo;installation et de cession d&rsquo;exploitations agricoles, comprenant un module de &laquo; stress-test climatique&nbsp;&raquo;. En mars dernier, le gouvernement avait allou&eacute; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vers-des-diagnostics-climat-a-l-echelle-de-l-exploitation" target="_blank">32 millions d&rsquo;euros &agrave; la r&eacute;alisation de &laquo;&nbsp;diagnostics de r&eacute;silience agricole&nbsp;&raquo;</a> pour l&rsquo;ann&eacute;e 2024.<h2>Consultation publique</h2>Parmi les autres mesures du PNACC-3 figure le renforcement du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/plan-eau-stocker-plus-irriguer-plus-et-mieux-et-repenser-les-assolements" target="_blank">Plan eau</a>, le d&eacute;veloppement des connaissances et de la formation au sein des fili&egrave;res agricoles et agroalimentaires ou encore le renforcement des obligations de pr&eacute;vention des employeurs en mati&egrave;re de conditions de travail. La PNACC-3 fait l&rsquo;objet d&rsquo;une <a href="https://consultation-pnacc.ecologie.gouv.fr/" target="_blank">consultation publique ouverte jusqu&rsquo;au 27 d&eacute;cembre</a>. Sa mise en &oelig;uvre d&eacute;marrera d&eacute;but 2025.

C’est l’une des mesures du 3ème Plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC-3) qui prévoit également de renforcer le Plan eau. Le PNACC-3, qui projette la France à +4°C en 2100, fait l’objet d’une consultation publique jusqu’au 27 décembre prochain.

Un diagnostic de résilience climatique pour les nouveaux installés à compter de 2026

Succ&eacute;dant &agrave; la s&eacute;rie MF 5700M, les MF 5M consacrent une mont&eacute;e en puissance de la s&eacute;rie, avec le MF 5M&nbsp;145 et ses 145 ch et une mont&eacute;e en gamme, avec de nouvelles dotations en mati&egrave;re de transmission et de suspension de cabine, mais &eacute;galement l&rsquo;acc&egrave;s, optionnel, aux services de connectivit&eacute; et d&rsquo;agriculture de pr&eacute;cision. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/3/0/5/6385031-1-fre-FR/1e9d9d43c677-interieur-jpg" alt="Caract&eacute;ris&eacute;s par un rayon de braquage court, les MF 5M sont compatible avec la large gamme de chargeurs MF FL mont&eacute;s d&rsquo;usine" height="1272" width="2366" /><figcaption>Caract&eacute;ris&eacute;s par un rayon de braquage court, les MF 5M sont compatible avec la large gamme de chargeurs MF FL mont&eacute;s d&rsquo;usine</figcaption></figure>

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<h2>Moteur Agco Power 4 cylindres, 4,4 litres, transmission Dyna 4</h2>Tous les mod&egrave;les sont &eacute;quip&eacute;s d&rsquo;un bloc moteur Agco Power 4 cylindres de 4,4 litres de cylindr&eacute;e, conforme &agrave; Stage V, avec un couple oscillant entre 405Nm pour le MF 5F.95 et 560Nm pour le 5M.145, et un r&eacute;servoir de 198 litres pour tous. La transmission Dyna-4 offre 16 vitesses avant et 16 vitesses arri&egrave;re, permettant d&rsquo;atteindre une vitesse de 40 km/h en mode Eco d&egrave;s 1850 tr/min. En option, le syst&egrave;me AutoDrive propose un changement de vitesse automatique &agrave; des r&eacute;gimes moteur diff&eacute;rents et pr&eacute;d&eacute;finis selon les modes Power ou Eco tandis que fonction neutre p&eacute;dale de frein actionne l&rsquo;embrayage d&egrave;s que les p&eacute;dales de frein sont enfonc&eacute;es, offrant ainsi plus de pr&eacute;cision, de confort et de souplesse. Le d&eacute;bit hydraulique de base est de 58l/mn (100l/mn en option). 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/8/0/5/6385086-1-fre-FR/6a968fc7bb67-cabine-jpg" alt="Le nouveau MF 5M peuvent b&eacute;n&eacute;ficier des technologies embarqu&eacute;es des s&eacute;ries les plus puissantes, via le terminal Fieldstar 5" height="1422" width="2462" /><figcaption>Le nouveau MF 5M peuvent b&eacute;n&eacute;ficier des technologies embarqu&eacute;es des s&eacute;ries les plus puissantes, via le terminal Fieldstar 5</figcaption></figure>

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<h2>Plancher plat,&nbsp;suspension en option</h2>Les MF 5M arborent le nouveau design Massey Ferguson, avec une cabine grise et un capot rev&ecirc;tu du sabre gris et du nouveau logo de la marque. Cette cabine, avec plancher plat d&rsquo;une largeur de 1,5m, est dot&eacute;e d&rsquo;une importante surface vitr&eacute;e et offre une grande visibilit&eacute; notamment gr&acirc;ce au syst&egrave;me de d&eacute;pollution &laquo; All-In-One &raquo; int&eacute;gr&eacute; en pied de cabine. Un nouveau syst&egrave;me de suspension est disponible en option sur tous les mod&egrave;les, ainsi que des feux de travail LED (avant, arri&egrave;re, rambardes avant).Les MF 5M sont compatibles avec la gamme de chargeurs MF FL mont&eacute;s d&rsquo;usine, avec au choix un joystick m&eacute;canique ou &eacute;lectrohydraulique et le toit Visio en option. Massey Ferguson propose &eacute;galement des options de personnalisation MF By You mont&eacute;es d&rsquo;usine.<h2>Connectivit&eacute; et agriculture de pr&eacute;cision</h2>Le nouveau MF 5M peuvent b&eacute;n&eacute;ficier des technologies embarqu&eacute;es des s&eacute;ries les plus puissantes, via le&nbsp;terminal Fieldstar 5 (option). Outre l&rsquo;autoguidage MF Guide assur&eacute; gr&acirc;ce au r&eacute;cepteur Trimble, le MF 5M peut &eacute;galement &ecirc;tre &eacute;quip&eacute; des technologies MF Section Control pour activer ou d&eacute;sactiver automatiquement jusqu'&agrave; 96 sections diff&eacute;rentes, &nbsp;MF Rate Control pour la modulation de doses jusqu&rsquo;&agrave; 5 produits ou encore de la t&eacute;l&eacute;m&eacute;trie MF Connect pour suivre en temps r&eacute;el l&rsquo;avanc&eacute;e des chantiers et g&eacute;rer sa flotte via l&rsquo;application MF Connect. Les fonctions TaskDoc et TaskDoc pro permettent de partager via USB ou sans fil les donn&eacute;es d&rsquo;agriculture de pr&eacute;cision depuis le logiciel de gestion d&rsquo;exploitation vers le tracteur et vice versa.

Equipée de la transmission Dyna 4 et compatible avec la gamme de chargeurs MF FL montés d’usine, la série MF 5M compte 6 modèles 4 cylindres d’une puissance étagée entre 95 et 145 ch, avec toutes les options de connectivité et d’agriculture de précision.

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