<p>Toutefois, avec des semis tardifs en d&eacute;cembre, les conditions favorables se d&eacute;gradent fortement et il faudra &ecirc;tre opportuniste. Les orges de printemps sont en effet tr&egrave;s sensibles &agrave; la qualit&eacute; d&rsquo;implantation : le sol doit &ecirc;tre le plus finement pr&eacute;par&eacute; et ressuy&eacute;. Se tenir pr&ecirc;t et profiter si possible de p&eacute;riode froide (semis sur gel). Dans le cas contraire, il sera sans doute n&eacute;cessaire de reporter les chantiers en janvier...</p><p>Avec la pluviom&eacute;trie record de cet automne et le retour de pluies significatives depuis ces derniers jours, les semis prennent toujours du retard en particulier sur les secteurs de limons, champagnes, doucins, marais&hellip; Dans ces situations, un nombre important de parcelles ne sont toujours pas emblav&eacute;es. A cette p&eacute;riode, des adaptations techniques doivent &ecirc;tre envisag&eacute;es avec des contraintes plus fortes, des changements d&rsquo;esp&egrave;ces &agrave; pr&eacute;voir. Pour les orges d&rsquo;hiver, leur implantation nous semble compromise et il sera plus efficace de basculer sur des orges de printemps.</p><h2><strong>Risque de gel&nbsp;</strong></h2><p>Les&nbsp;<a href="https://www.arvalis.fr/infos-techniques/semer-de-lorge-de-printemps-la-fin-de-lhiver-est-il-une-evidence" target="_blank">orges de printemps</a>&nbsp;sem&eacute;es actuellement sont plus expos&eacute;es aux diff&eacute;rents risques de gel, bien que celui-ci soit faible pour la r&eacute;gion&nbsp;:</p><ul><li>Gel col&eacute;optile&nbsp;: ce seuil se situe autour de -6&deg;C, le risque sera accentu&eacute; sur des parcelles gorg&eacute;es d&rsquo;eau.</li><li>Gel hivernal&nbsp;: des temp&eacute;ratures en dessous de -10/-12&deg;C durant l&rsquo;hiver peuvent provoquer un gel partiel ou total des plantes. Ce risque est de plus en plus faible pour la r&eacute;gion.</li><li>Gel de d&eacute;but de printemps&nbsp;: des temp&eacute;ratures en dessous de -4&deg;C lors de la montaison peuvent provoquer un gel des jeunes &eacute;pis dans les tiges. Ce type de gel est rarement g&eacute;n&eacute;ralis&eacute; &agrave; toutes les plantes dans une parcelle et plus rare sur orge de printemps que sur orge d&rsquo;hiver en raison des d&eacute;calages de stade.</li></ul><p>Le r&eacute;chauffement climatique engendre des hivers de plus en plus doux (=&gt; sur la r&eacute;gion minimisant ces risques), mais &eacute;galement des extr&ecirc;mes plus forts. Nous ne sommes donc pas &agrave; l&rsquo;abri d&rsquo;un coup de froid intense&nbsp;! Le&nbsp;<a href="https://www.arvalis.fr/infos-techniques/orges-de-printemps-des-semis-dautomne-envisageables-sous-conditions" target="_blank">risque de gel</a>&nbsp;est davantage cibl&eacute; sur un gel col&eacute;optile pour notre secteur sur des semis de d&eacute;cembre mais il reste difficilement pr&eacute;visible.</p><h2>Adapter la densit&eacute; de semis</h2><p>Il existe peu de r&eacute;f&eacute;rences r&eacute;gionales sur des essais &laquo;&nbsp;densit&eacute;s de semis&nbsp;&raquo; pour des orges de printemps sem&eacute;es &agrave; l&rsquo;automne. Sur d&rsquo;autres sites d&rsquo;essais (semis en novembre), l&rsquo;effet&nbsp;<a href="https://www.arvalis.fr/infos-techniques/orges-de-printemps-des-semis-dautomne-envisageables-sous-conditions" target="_blank">densit&eacute; de semis</a>&nbsp;est peu visible. L&rsquo;optimum est m&ecirc;me atteint pour les densit&eacute;s les plus faibles (&agrave; 300&nbsp;gr/m&sup2;). Dans ces essais, les conditions de semis &eacute;taient plut&ocirc;t bonnes avec un ressuyage rapide. De plus, il n&rsquo;y a eu aucun d&eacute;g&acirc;t de froid durant l&rsquo;hiver ou &agrave; la sortie de l&rsquo;hiver&nbsp;: c&rsquo;est ce point qui peut impacter le nombre de plantes &ndash; nombre d&rsquo;&eacute;pis sur certains secteurs (zone atlantique moins impact&eacute;e). L&rsquo;optimum du nombre d&rsquo;&eacute;pis/m&sup2; est de ce fait atteint avec la densit&eacute; la plus basse. Sur ces &eacute;l&eacute;ments et en prenant une marge de s&eacute;curit&eacute;, on peut arriver &agrave; des recommandations suivantes pour des semis de d&eacute;cembre sur notre secteur, &agrave; ajuster au cas par cas selon l&rsquo;&eacute;tat des parcelles et des conditions de semis&nbsp;<em>(tableau&nbsp;1</em>).</p>        
<div  class="align-center ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/1/8/6/5886819-1-fre-FR/88bd0343bd9f-arvalis-jpg" alt="" height="359" width="1007" /></figure>

</div>
<h2>Soigner la protection vis-vis des maladies foliaires</h2><p>Il faudra &ecirc;tre particuli&egrave;rement vigilant par rapport &agrave; la lutte contre les maladies foliaires&nbsp;: en effet, les orges de printemps sem&eacute;es &agrave; l&rsquo;automne sont nettement plus expos&eacute;es &agrave; ce risque et aux potentielles attaques de rhynchosporiose tr&egrave;s pr&eacute;coces, parfois explosives. On peut souligner que les notes de tol&eacute;rances aux maladies indiqu&eacute;es dans les catalogues sont r&eacute;alis&eacute;es sur orge de printemps en semis de printemps. L&rsquo;exposition accrue aux maladies en semis d&rsquo;automne d&eacute;grade les notes &laquo;&nbsp;officielles&nbsp;&raquo;. Choisir une&nbsp;<a href="https://www.arvalis.fr/infos-techniques/varietes-dorges-de-printemps-les-rendements-2023-et-pluriannuels">vari&eacute;t&eacute;</a>&nbsp;<em>a priori</em>&nbsp;peu sensible aux maladies n&rsquo;enl&egrave;ve pas la n&eacute;cessit&eacute; d&rsquo;observer ses parcelles d&egrave;s la sortie d&rsquo;hiver. Nous aurons l&rsquo;occasion de refaire un point ult&eacute;rieurement en fonction de la pression de l&rsquo;ann&eacute;e.<br><br>Enfin, il est possible de recourir &agrave; un traitement de semences (SYSTIVA - BASF) qui permettra d&rsquo;all&eacute;ger la protection contre les maladies au printemps, en particulier vis-&agrave;-vis de la rhynchosporiose pr&eacute;coce. Seul inconv&eacute;nient, ce traitement de semences repr&eacute;sente un investissement actuellement sans garantie que l&rsquo;orge ne g&egrave;le pas et ne permet pas une intervention foliaire ult&eacute;rieure avec une SDHI (pour respecter l&rsquo;alternance des modes d&rsquo;action).</p><h2>Fertilisation azot&eacute;e&nbsp;: une conduite &agrave; se rapprocher d&rsquo;une orge d&rsquo;hiver&nbsp;</h2><p>Nous reviendrons ult&eacute;rieurement sur cet aspect mais la&nbsp;<a href="https://www.arvalis.fr/infos-techniques/orges-de-printemps-preparer-une-zone-surfertilisee-pour-piloter-le-dernier-apport" target="_blank">fertilisation des orges de printemps</a>&nbsp;en semis d&rsquo;automne peut se rapprocher de celle d&rsquo;une orge d&rsquo;hiver&nbsp;: avec calcul de la dose totale (en prenant bien en compte le potentiel de rendement), fractionnement... Voici une technique qui peut rendre service au cours d&rsquo;une campagne particuli&egrave;rement d&eacute;licate &agrave; suivre&nbsp;: la m&eacute;thode HNT Max (avec sur-fertilisation d&rsquo;une petite zone), pour piloter un &eacute;ventuel apport suppl&eacute;mentaire afin de ne pas &laquo;&nbsp;louper&nbsp;&raquo; l&rsquo;ann&eacute;e favorable &agrave; la production, tout en maintenant une teneur en prot&eacute;ines compatible avec le d&eacute;bouch&eacute; brassicole.</p><p>&nbsp;</p>


[en Poitou-Charente] Certaines parcelles prévues en orges d’hiver n’ont toujours pas été semées. Dans le contexte météo actuelle, mieux vaut désormais opter pour des orges de printemps.

Semis d’orges en décembre : s’orienter vers un type « printemps » plutôt qu’« hiver »

<p>La premi&egrave;re &eacute;tape de ce parcours &agrave; l&rsquo;international est la participation au CSC (Contemporary Scholar Conference) qui aura lieu en mars 2024 au Br&eacute;sil</p><h2>LES 3 LAUREATS</h2><h3>Joseph BOUSSION</h3><p>"Apr&egrave;s avoir fait divers m&eacute;tiers, &agrave; 32 ans, j&rsquo;ai fait le choix d'&ecirc;tre berger. Parcourant les massifs fran&ccedil;ais, je partage mon &eacute;tat d'esprit et livre les motivations qui m'ont pouss&eacute; &agrave; choisir ce que je qualifie plut&ocirc;t de vocation sur mes r&eacute;seaux sociaux sous le pseudo "Carnet de berger". Je suis aujourd'hui connu comme "le berger du num&eacute;rique". Berger salari&eacute; saisonnier, engag&eacute; dans la promotion europ&eacute;enne de l&rsquo;ann&eacute;e internationale du pastoralisme et des parcours promulgu&eacute;s par la FAO pour 2026, j&rsquo;ai &eacute;galement fond&eacute; une agence pastorale afin d&rsquo;accompagner les projets de d&eacute;veloppements agro-pastoraux internationaux et partager mon savoir."</p><h3>Marie MORINEAU</h3><p>"L&rsquo;agriculture, on peut dire que je suis tomb&eacute;e dedans toute petite. Ing&eacute;nieur agronome et formatrice, j&rsquo;ai d&eacute;velopp&eacute; une curiosit&eacute; et une sensibilit&eacute; aux d&eacute;fis agricoles d&rsquo;aujourd&rsquo;hui et de demain. Le partage de la ressource en eau est controvers&eacute; et m&egrave;ne parfois &agrave; des contextes (g&eacute;opolitiques ou sociaux) tr&egrave;s tendus. Du fait du changement climatique, la pluviom&eacute;trie fran&ccedil;aise se voit modifi&eacute;e, les p&eacute;riodes de s&eacute;cheresse et d&rsquo;inondations s&rsquo;accentuent. Il me semble primordial d&rsquo;ouvrir nos horizons afin de chercher des solutions pour optimiser l&rsquo;utilisation de l&rsquo;eau de pluie."</p><h3>Romain GUEYTE</h3><p>"&Agrave; la fois responsable du centre d&rsquo;apiculture de Nouvelle-Cal&eacute;donie et apiculteur, j&rsquo;explore le monde des abeilles en milieu tropical depuis une dizaine d&rsquo;ann&eacute;es avec le regard original d&rsquo;un ing&eacute;nieur en proc&eacute;d&eacute;s industriels et en agronomie. J&rsquo;ai pu constater l&rsquo;arriv&eacute;e du principal nuisible de l&rsquo;abeille, Varroa destructor, dans la majeure partie des pays de la r&eacute;gion. Je souhaite contribuer &agrave; renforcer les mesures de bios&eacute;curit&eacute; des rares pays encore indemnes et diffuser des techniques de luttes int&eacute;gr&eacute;es, bas&eacute;es sur le m&eacute;lange de techniques apicoles qui ont fait leurs preuves et de pratiques adapt&eacute;es &agrave; l&rsquo;incroyable isolement de la majorit&eacute; des &icirc;les."</p><p>&nbsp;</p>


Le parcours Nuffield dans lequel s’engagent les lauréats dure 2 ans.

Présentation des lauréats Nuffield France 2024

<p>Quinze mois&nbsp;: c&rsquo;est le temps qui aura s&eacute;par&eacute; l&rsquo;annonce d&rsquo;un projet de Pacte et loi d&rsquo;orientation et d&rsquo;avenir agricoles par <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/installation-macron-lance-le-chantier-de-la-future-loi-d-orientation-et-d-avenir" target="_blank">le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique le 9 septembre 2022</a> aux Terres de Jim 2022 et la pr&eacute;sentation de ses grandes lignes le 15 d&eacute;cembre 2023. Entre-temps, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture aura pilot&eacute; une vaste concertation &eacute;tal&eacute;e sur le premier semestre 2023 associant l&rsquo;ensemble des &eacute;cosyst&egrave;mes agricoles et agroalimentaires, les &eacute;lus nationaux et locaux, l&rsquo;enseignement et la recherche, la soci&eacute;t&eacute; civile, le monde associatif et le grand public, dont <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ploa-les-premieres-annonces-de-marc-fesneau" target="_blank">les grandes lignes ont &eacute;t&eacute; d&eacute;voil&eacute;es aux Terres de Jim 2023</a>.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/quelles-agricultures-en-2040-le-gouvernement-lance-le-chantier-sur-le-pacte-agricole" target="_blank" title="">Quelles agricultures en 2040 ? Le gouvernement lance le chantier sur le Pacte agricole</a>
</aside>
<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">&laquo;&nbsp;<em>La vocation du Pacte, c&rsquo;est de r&eacute;interroger les outils de nos grandes politiques publiques forg&eacute;es dans les ann&eacute;es 1960, &agrave; l&rsquo;aune de deux d&eacute;fis de l&rsquo;&eacute;poque que sont le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations et la n&eacute;cessit&eacute; de produire en quantit&eacute; et en qualit&eacute; sous contrainte climatique</em>&nbsp;&raquo;, fait savoir le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, qui pointe &eacute;galement &laquo;&nbsp;<em>la n&eacute;cessit&eacute; pour l&rsquo;agriculture d&rsquo;&ecirc;tre un acteur des transitions</em>&nbsp;&raquo; ainsi que &laquo;&nbsp;<em>la volont&eacute; de projeter les politiques publiques &agrave; l&rsquo;horizon 2030-2040 dans un cadre qui assume compl&egrave;tement les objectifs europ&eacute;ens et nationaux en mati&egrave;re climatique, environnementale et sociale, avec l&rsquo;objectif d&rsquo;assurer la souverainet&eacute; alimentaire de la France</em>&nbsp;&raquo;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pacte-pour-le-renouvellement-des-generations-en-agriculture-les-19-mesures-phares" target="_blank" title="">Pacte pour le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations en agriculture&nbsp;: les mesures phares</a>
</aside>
<h2>Pas de loi fonci&egrave;re mais des GFA d&rsquo;investissement</h2><p>A noter toutefois que la question fonci&egrave;re ne figure pas dans les pr&eacute;rogatives du PLOAA mais devrait b&eacute;n&eacute;ficier &laquo;&nbsp;<em>d&rsquo;am&eacute;liorations d&rsquo;un certain nombre de points</em>&nbsp;&raquo;, le foncier &eacute;tant, au regard d&rsquo;autres pays europ&eacute;ens &laquo;&nbsp;<em>un &eacute;l&eacute;ment d&rsquo;attractivit&eacute; du syst&egrave;me agricole fran&ccedil;ais</em>&nbsp;&raquo;&nbsp;et la concertation n&rsquo;ayant pas exprim&eacute; la n&eacute;cessit&eacute; d&rsquo;un &laquo;&nbsp;<em>grand bouleversement</em>&nbsp;&raquo;, selon le minist&egrave;re.</p><p>Cependant, la future loi d&rsquo;orientation actera la cr&eacute;ation des Groupements fonciers agricoles d&rsquo;investissement (GFAI), ayant vocation &agrave; &laquo;&nbsp;<em>augmenter le nombre d&rsquo;investisseurs dans le secteur agricole et &agrave; apporter de nouveau capitaux dans les exploitations</em>&nbsp;&raquo;, corrigeant ainsi les limites du GFA (faible rentabilit&eacute;, caract&egrave;re peu liquide des parts sociales, absence de march&eacute; de parts, conditions de sortie restrictive). Le minist&egrave;re d&eacute;mine tout proc&egrave;s en &laquo;&nbsp;<em>financiarisation</em>&nbsp;&raquo;, indiquant que le GFAI rec&egrave;le des &laquo;&nbsp;<em>garanties en mati&egrave;re de ma&icirc;trise des capitaux avec des garde-fous sur le type d&rsquo;investisseurs autoris&eacute;s afin de conserver notre souverainet&eacute; sur un &eacute;l&eacute;ment strat&eacute;gique qu&rsquo;est le foncier&nbsp;</em>&raquo;.</p><p>A noter &eacute;galement une r&eacute;vision des r&egrave;gles de priorit&eacute; relatives au contr&ocirc;le des structures, en faveur de l&rsquo;agriculture biologique et des pratiques agro&eacute;cologiques au sein des zones humides et des aires d&rsquo;alimentation prioritaires de captage.</p><h2>R&eacute;concilier l&rsquo;agriculture et la soci&eacute;t&eacute;</h2><p>D&eacute;crit comme son &laquo;&nbsp;<em>socle</em>&nbsp;&raquo; et sa &laquo;&nbsp;<em>pierre angulaire </em>&raquo;, la r&eacute;conciliation entre l&rsquo;agriculture et la soci&eacute;t&eacute; est l&rsquo;une des ambitions du Pacte, avec l&rsquo;objectif affich&eacute; de provoquer un &laquo;&nbsp;<em>choc d&rsquo;attractivit&eacute;</em>&nbsp;&raquo;. Outre une campagne de communication nationale, &agrave; l&rsquo;adresse du grand public et des prescripteurs en mati&egrave;re d&rsquo;orientation des &eacute;l&egrave;ves, une des mesures &laquo;&nbsp;<em>fortes</em>&nbsp;&raquo; va r&eacute;sider dans le lancement d&rsquo;un programme national d&rsquo;orientation et de d&eacute;couverte &agrave; l&rsquo;intention des &eacute;l&egrave;ves des &eacute;coles &eacute;l&eacute;mentaires, tandis que coll&eacute;giens,&nbsp;et &eacute;l&egrave;ves de seconde qui le souhaitent,&nbsp;b&eacute;n&eacute;ficieront d&rsquo;un &laquo;&nbsp;stage immersif&nbsp;&raquo;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-ecole-futur-terreau-de-l-eveil-alimentaire-et-agricole" target="_blank" title="">L&rsquo;&eacute;cole, futur terreau de l&rsquo;&eacute;veil alimentaire et agricole</a>
</aside>
<p>&laquo;&nbsp;<em>D&egrave;s 2024, on sera en capacit&eacute; de lancer un certain nombre d&rsquo;exp&eacute;riences</em> &raquo;, pr&eacute;cise le minist&egrave;re. Ces exp&eacute;riences seront le pr&eacute;lude &agrave; l&rsquo;&eacute;tablissement d&rsquo;un programme, &laquo;&nbsp;<em>avec l&rsquo;Education nationale et les collectivit&eacute;s territoriales mais ne reposant pas uniquement sur les &eacute;tablissements du primaire et du secondaire</em>&nbsp;&raquo;. Le minist&egrave;re mise sur une &laquo;&nbsp;<em>mobilisation&nbsp;g&eacute;n&eacute;rale</em>&nbsp;&raquo; destin&eacute;e &agrave; amplifier et massifier les exp&eacute;riences de d&eacute;couverte &laquo;&nbsp;<em>concr&egrave;tes</em>&nbsp;&raquo;. Charge aux Chambres d&rsquo;agriculture d&rsquo;assurer un recensement &laquo;&nbsp;<em>fin</em>&nbsp;&raquo; des exploitations pr&ecirc;tes &agrave; ouvrir leurs portes et &agrave; &laquo;&nbsp;<em>jouer le jeu</em> &raquo;.&nbsp;&laquo;&nbsp;<em>Il y a besoin de faire red&eacute;couvrir le vivant et les sp&eacute;cificit&eacute;s du m&eacute;tier d&rsquo;agriculteur, la place de l&rsquo;agriculteur dans les questions de transition &eacute;cologique en lien avec les questions de biomasse et d&rsquo;&eacute;nergie renouvelables</em>&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise le minist&egrave;re.</p><h2>Refonder la formation et l&rsquo;installation</h2><p>Pour faire &eacute;merger une nouvelle g&eacute;n&eacute;ration d&rsquo;agriculteurs &laquo;&nbsp;<em>&agrave; l&rsquo;avant-garde des transitions &eacute;cologiques</em>&nbsp;&raquo;, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture va cr&eacute;er un r&eacute;seau d&rsquo;experts associ&eacute;s de l&rsquo;enseignement agricole, en soutien des enseignants et formateurs, soit une cohorte de 1000 experts &laquo;&nbsp;<em>o&ugrave; les agriculteurs auront toute leur place car les premiers concern&eacute;s pour parler de transition&nbsp;</em>&raquo;. En 2025 sera lanc&eacute; un programme triennal de formation acc&eacute;l&eacute;r&eacute;e des 50.000 professionnels qui accompagnent et conseillent les agriculteurs pour en faire des conseillers &laquo;&nbsp;<em>&agrave; la pointe des transitions&nbsp;</em>&raquo;&nbsp;et aiguiller &laquo;&nbsp;<em>le plus efficacement possible</em>&nbsp;&raquo; les agriculteurs dans les logiques de transition. Pour le minist&egrave;re, il s&rsquo;agit &laquo;&nbsp;<em>d&rsquo;accompagner plut&ocirc;t que de contraindre par la loi</em>&nbsp;&raquo;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/regeneration-des-agriculteurs-6-recommandations-pour-installer-plus-et-mieux" target="_blank" title="">R&eacute;g&eacute;n&eacute;ration des agriculteurs : 6 recommandations pour installer plus et mieux</a>
</aside>
<p>En ce qui concerne l&rsquo;installation, le PLOAA acte la cr&eacute;ation du France services agriculture, le guichet unique de l&rsquo;installation-transmission, ayant vocation &agrave; assurer &laquo;&nbsp;<em>un accompagnement pluriel&nbsp;</em>&raquo; des porteurs de projet, &laquo; <em>ceux&nbsp;qui ont un projet, ceux qui sont en phase d&rsquo;&eacute;mergence, ceux qui veulent faire du salariat et ceux qui veulent c&eacute;der une exploitation&nbsp;</em>&raquo;.</p><p>Au titre de leur mission de service public, les Chambres d&rsquo;agriculture se verront confier le guichet unique instaur&eacute; par France services agriculture et seront dot&eacute;es, &agrave; terme, de nouvelles ressources, affirme le minist&egrave;re. &laquo;&nbsp;<em>Toutes les structures qui font de l&rsquo;accompagnement ont vocation &agrave; travailler dans ce cadre-l&agrave;, l&rsquo;id&eacute;e &eacute;tant d&rsquo;avoir une multiplicit&eacute; d&rsquo;acteurs</em> (...). <em>On a besoin de diversit&eacute; et de pluralisme, on a besoin d&rsquo;accompagner l&rsquo;ensemble des projets dans leur diversit&eacute;</em>&nbsp;&raquo;. Une proc&eacute;dure d&rsquo;agr&eacute;ment national et r&eacute;gional permettra de s&rsquo;assurer de la diversit&eacute; des structures en capacit&eacute; d&rsquo;accompagner les porteurs de projet, &laquo;&nbsp;<em>de la mani&egrave;re la plus fluide possible</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>Le projet de loi conditionne l&rsquo;acc&egrave;s au b&eacute;n&eacute;fice des aides publiques &agrave; l&rsquo;installation &agrave; la r&eacute;alisation du parcours de conseil de France service agriculture, assorti au cas par cas&nbsp;d&rsquo;un parcours de formation&nbsp;pour acqu&eacute;rir les connaissances et comp&eacute;tences requises par le&nbsp;projet.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/mon-projet-d-agri-le-site-de-la-msa-dedie-a-l-installation-et-a-la-transmission" target="_blank" title="">&laquo;&nbsp;Mon projet d&rsquo;Agri&nbsp;&raquo;&nbsp;: le site de la MSA d&eacute;di&eacute; &agrave; l&rsquo;installation et &agrave; la transmission</a>
</aside>
<p>Le PLOAA ne fixe pas d&rsquo;objectif quantitatif en terme d&rsquo;installations. &laquo;&nbsp;<em>Le but, c&rsquo;est de permettre &agrave; tous les porteurs de projet de faire &eacute;merger un projet permettant d&rsquo;assurer la souverainet&eacute; alimentaire sous contrainte climatique, avec des outils d&rsquo;accompagnement qui permettent d&rsquo;embarquer des projets viables &eacute;conomiquement et &eacute;cologiquement&nbsp;</em>&raquo;.&nbsp;Le &laquo;&nbsp;droit &agrave; l&rsquo;essai&nbsp;&raquo; fera l&rsquo;objet d&rsquo;un groupe de travail, charg&eacute; d&rsquo;&eacute;valuer l&rsquo;opportunit&eacute; de&nbsp;fixer un cadre l&eacute;gislatif et r&eacute;glementaire, en s&rsquo;appuyant sur le retour d&rsquo;exp&eacute;rience de Gaec.</p><p>Dans le cadre du r&eacute;seau France services agriculture, le c&eacute;dant rentrant dans un parcours de transmission b&eacute;n&eacute;ficiera d&rsquo;une aide directe et, en fin de de parcours, d&rsquo;une exon&eacute;ration suppl&eacute;mentaire de plus-value si la transmission profite &agrave; un jeune et non &agrave; l&rsquo;agrandissement.</p><h2>Reconcevoir les syst&egrave;mes agricoles</h2><p>Face aux d&eacute;fis climatiques et &eacute;cologiques, et compte tenu du fait que les transitions sont &laquo;&nbsp;<em>par nature porteuses de risques</em>&nbsp;&raquo;, un diagnostic modulaire de l&rsquo;exploitation &agrave; l&rsquo;installation et &agrave; la transmission sera instaur&eacute; &agrave; compter de 2026, afin de s&rsquo;assurer de la viabilit&eacute; &eacute;conomique, sociale, humaine et &eacute;cologique des projets. Il inclura notamment un stress-test climatique et un diagnostic de la sant&eacute; des sols lors de la vente d&rsquo;une parcelle. Le gouvernement entend par ailleurs s&eacute;curiser les projets de b&acirc;timents (type m&eacute;thanisation) et de stockage de l&rsquo;eau, en faisant valoir, notamment, &laquo;&nbsp;<em>la pr&eacute;somption d&rsquo;urgence</em>&nbsp;&raquo; face aux&nbsp;&nbsp;recours en contentieux et en supprimant un niveau de juridiction administratif.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/installations-et-transitions-un-fonds-de-garantie-de-2-milliards-d-euros" target="_blank" title="">Installations et transitions&nbsp;: un fonds de garantie de 2 milliards d&rsquo;euros</a>
</aside>
<p>Au plan financier sont programm&eacute;s un fonds de garantie de l&rsquo;Etat de 400 millions d&rsquo;euros permettant de lever jusqu&rsquo;&agrave; 2 milliards d&rsquo;euros pour les agriculteurs s&rsquo;installant ou transformant leur syst&egrave;me, ainsi qu&rsquo;un fonds en faveur de la souverainet&eacute; alimentaire et des transitions pour soutenir, territoire par territoire, l&rsquo;adaptation des fili&egrave;res au changement climatique. Il sera dot&eacute; de 180 millions d&rsquo;euros en 2024, puis 200 millions d&rsquo;euros en 2025 et autant en 2026.</p>


Parmi les éléments saillants du Pacte et loi d’orientation et d’avenir agricoles (PLOAA) figurent la création de France services agriculture et du guichet unique installation-transmission opéré par les Chambres d’agriculture, le renforcement de la formation aux transitions climatique et écologique, la réalisation d’un stress-test climatique pour les nouveaux installés ou encore l’ouverture du milieu agricole aux écoliers et collégiens. A noter l’absence de volet foncier en dehors de la création de GFA d’Investissement.

Pacte d’orientation pour le renouvellement des générations : les arbitrages du gouvernement

<p>La conjoncture &eacute;conomique a &eacute;t&eacute; <strong>tr&egrave;s favorable au bois vendu sur pied </strong>depuis deux ans. &laquo; Apr&egrave;s la p&eacute;riode du Covid, il y a eu une reprise &eacute;conomique mondiale, notamment dans la construction en Europe, aux USA et en Chine. Les prix du bois se sont envol&eacute;s dans les ventes d&egrave;s le d&eacute;but de l&rsquo;ann&eacute;e 2022 &raquo;, r&eacute;sume Bertrand Servois, pr&eacute;sident du syndicat Fransylva. &nbsp;</p><p>En effet, la <strong>demande a &eacute;t&eacute; tr&egrave;s forte </strong>en 2022, se traduisant par une augmentation des prix. Elle &eacute;tait de 20 % pour le ch&ecirc;ne, par rapport &agrave; 2021, soit 271 euros/ m3 contre 225 euros/m3 en 2021 et de 10 % pour les r&eacute;sineux,&nbsp;soit en moyenne 65 euros/m3 contre 59 euros/m3 en 2021, selon les chiffres de la coop&eacute;rative foresti&egrave;re Unisylva et des experts forestiers.</p><div class="citation">
    <span>"Le pic de cette flamb&eacute;e des prix du ch&ecirc;ne a &eacute;t&eacute; atteint en avril 2022 avec des prix moyens au m&egrave;tre cube d&eacute;passant les 280 euros contre 190 euros un an plus t&ocirc;t, s&rsquo;enthousiasme le pr&eacute;sident de Fransylva"</span>
</div>
<p>Apr&egrave;s une baisse, les prix sont rest&eacute;s stables de septembre 2022 &agrave; septembre 2023.<strong> &laquo; Ce sont des cours qui se maintiennent en cette fin d&rsquo;ann&eacute;e 2023, mais qui restent encore int&eacute;ressants pour le ch&ecirc;ne &raquo;</strong>, ajoute Bertrand Servois. Pendant l&rsquo;ann&eacute;e 2022, les exportateurs ont marqu&eacute; leur int&eacute;r&ecirc;t pour les ch&ecirc;nes fran&ccedil;ais. La coop&eacute;rative compte peu d&rsquo;invendus.</p><h3>R&Eacute;SINEUX ET BOIS D&rsquo;&OElig;UVRE &nbsp;</h3><p>Dans la cat&eacute;gorie des r&eacute;sineux et autres bois d&rsquo;&oelig;uvre, les prix ont aussi augment&eacute; avant de chuter en 2023. La cause ? Une <strong>exportation en retrait</strong> par rapport &agrave; 2022, avec &laquo; un arr&ecirc;t brutal dans l&rsquo;achat de r&eacute;sineux cette ann&eacute;e 2023 &raquo;, constate Bertrand Servois.</p><p>En 2022, le prix du pin Laricio a plus fortement augment&eacute;, &agrave; 42 euros le m3 soit + 34 % par rapport au Douglas dont le prix a tr&egrave;s l&eacute;g&egrave;rement baiss&eacute; (87 euros le m3). Le peuplier a pris 22 % pour atteindre 58 euros le m3. Le Douglas sup&eacute;rieur &agrave; 1,30 m a atteint 117 euros le m3 en avril 2022, redescendant &agrave; 63 euros le m3 un an plus tard. &nbsp;<strong>Les r&eacute;sineux se vendent moins bien.</strong> &laquo; La conjoncture est diff&eacute;rente qu&rsquo;en 2022. L&rsquo;afflux de ces esp&egrave;ces en masse sur le march&eacute;, notamment apr&egrave;s les attaques de&nbsp;scolytes, n&rsquo;est<strong> pas encore totalement r&eacute;sorb&eacute;</strong> et aujourd&rsquo;hui la hausse des taux des int&eacute;r&ecirc;ts a un impact direct sur la construction. On constate un net ralentissement des mises en chantier et des besoins en bois qui leur sont li&eacute;s &raquo;, d&eacute;plore-t-il. &nbsp;</p><h3>GESTION DE LA FOR&Ecirc;T</h3><p>Une bonne gestion de la for&ecirc;t est <strong>primordiale pour produire du bois de qualit&eacute;,</strong> mat&eacute;riau d&rsquo;avenir. Il se substitue &agrave; d&rsquo;autres mat&eacute;riaux &eacute;nergivores, il repr&eacute;sente une alternative b&eacute;n&eacute;fique face au r&eacute;chauffement climatique. &laquo; La for&ecirc;t est une solution pour lutter contre le changement climatique et pour une d&eacute;carbonation de l&rsquo;&eacute;conomie, poursuit Bertrand Servois, nous aurons <strong>toujours besoin du bois</strong>. Il r&eacute;pond aux besoins essentiels de l&rsquo;Homme : se loger, les chauffer, pouvoir lire et &eacute;crire, emballer les marchandises, etc. De l&rsquo;amont &agrave; l&rsquo;aval, de la for&ecirc;t &agrave; l&rsquo;usine de transformation, c&rsquo;est un <strong>secteur d&rsquo;activit&eacute; pourvoyeur d&rsquo;emplois</strong> non d&eacute;localisables. Cela implique que nous devons rester comp&eacute;titifs pour apporter une valeur ajout&eacute;e sur le territoire &raquo;. &nbsp;</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Fransylva et Unisylva appellent &agrave; une r&eacute;g&eacute;n&eacute;ration de la for&ecirc;t.</p>
</aside>
<p>&laquo; Depuis 2018, le <strong>d&eacute;p&eacute;rissement de la for&ecirc;t s&rsquo;acc&eacute;l&egrave;re.</strong> Adapter de nouveaux itin&eacute;raires sylvicoles est incontournable pour une exploitation de la for&ecirc;t performante &raquo;, &eacute;voque Bertrand Servois. R&eacute;guli&egrave;rement la for&ecirc;t doit &ecirc;tre entretenue par ses propri&eacute;taires priv&eacute;s. Il faut se pr&eacute;occuper du respect des sols, effectuer des &eacute;claircies, abattre quand il est temps, planter de nouvelles essences (&agrave; l&rsquo;exemple du ch&ecirc;ne sessile ou pubescent). &laquo; Avec l&rsquo;aide du gouvernement, nous travaillons sur un programme de plantations, confirme le pr&eacute;sident des deux structures, afin de <strong>laisser aux g&eacute;n&eacute;rations futures une for&ecirc;t</strong> avec un potentiel exploitable &raquo;.</p>


L’économie du bois se porte bien. Après une reprise fulgurante en 2022 et des prix très haussiers, le marché du chêne se maintient toujours fin 2023.

Le dépérissement de la forêt s’accélère, adapter de nouveaux itinéraires sylvicoles est incontournable

<p>Sous l&rsquo;&eacute;gide d&rsquo;Axema, le syndicat fran&ccedil;ais des acteurs industriels de la fili&egrave;re des agro&eacute;quipements et de l&rsquo;agroenvironnement, plus d&rsquo;une trentaine de f&eacute;d&eacute;rations agricoles, agro-&eacute;quipementiers et repr&eacute;sentants des utilisateurs ont act&eacute; le 15 d&eacute;cembre la cr&eacute;ation d&rsquo;un comit&eacute; de pilotage fili&egrave;re destin&eacute; &agrave; &eacute;laborer sa strat&eacute;gie de d&eacute;carbonation. &laquo;&nbsp;<em>Le gouvernement s&rsquo;est fix&eacute; des objectifs ambitieux, avec les accords de Paris, mais aussi avec l&rsquo;accord historique de la COP 28 sign&eacute; hier &agrave; Duba&iuml; pour la sortie progressive des &eacute;nergie fossiles</em>, indique dans un communiqu&eacute; Damien Dubrulle, pr&eacute;sident d&rsquo;Axema. <em>Les travaux men&eacute;s dans le cadre de la strat&eacute;gie nationale bas carbone (SNBC) pr&eacute;voient une r&eacute;duction de 1,2 millions de tonnes eqCO2 d&rsquo;ici 2030 pour le parc d&rsquo;engins agricoles. La fili&egrave;re a besoin d&rsquo;&ecirc;tre rassembl&eacute;e</em>&nbsp;&raquo;. Le comit&eacute; de pilotage rendra sa feuille de route avant l&rsquo;&eacute;t&eacute; 2024.</p><h2>Mobilit&eacute; lourde</h2><p>Selon le Citepa, l&rsquo;organisme public charg&eacute; de la comptabilit&eacute; des &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre (GES), les &eacute;nergies fossiles (GNR, fioul, gaz) repr&eacute;sentent 13% des &eacute;missions du secteur agricole, largement domin&eacute;es par le m&eacute;thane (49%), principalement li&eacute; &agrave; l&rsquo;&eacute;levage et &nbsp;protoxyde d&rsquo;azote (38%), principalement li&eacute; &agrave; la fertilisation des cultures. Si la part de GES &eacute;mis par les moteurs thermiques et autres chaudi&egrave;res est relative, elle n&rsquo;en est pas moins probl&eacute;matique car les engins agricoles, qui rel&egrave;vent de la mobilit&eacute; dite &laquo;&nbsp;lourde&nbsp;&raquo;, sont plut&ocirc;t r&eacute;tifs &agrave; l&rsquo;&eacute;lectrification car contraints par des probl&eacute;matiques de puissance, d&rsquo;autonomie ou encore de ravitaillement. D&rsquo;o&ugrave; la recommandation du minist&egrave;re de la Transition &eacute;cologique, dans le cadre de la Strat&eacute;gie fran&ccedil;aise pour l&rsquo;&eacute;nergie et le climat, en cours de consultation publique, d&rsquo;orienter prioritairement les biocarburants vers les secteurs offrant durablement peu d&rsquo;alternatives aux &eacute;nergies fossiles, dont l&rsquo;agriculture, le BTP ou encore les transports a&eacute;rien et maritime.</p>


Sous l’égide d’Axema, la filière a créé un comité de pilotage destiné à élaborer la stratégie de décarbonation des machines agricoles. Sa feuille de route sera présentée d’ici à l’été 2024.

La filière agroéquipement se projette dans l’après-fossile

<p>Si <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/tempetes-et-inondations-les-annonces-du-ministere-de-l-agriculture" target="_blank">les temp&ecirc;tes et inondations ayant s&eacute;vi cet automne sur une partie du territoire</a> ont caus&eacute; de nombreux dommages mat&eacute;riels, p&eacute;nalis&eacute; l&rsquo;arrachage des betteraves et contrari&eacute; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/sous-l-effet-des-intemperies-les-semis-d-automne-se-contractent-de-5" target="_blank">les semis d&rsquo;automne</a>, les intemp&eacute;ries auront eu le m&eacute;rite d&rsquo;amorcer significativement la recharge des nappes souterraines. Selon le Bureau de recherches g&eacute;ologiques et mini&egrave;res (BRGM), alors que 41% des points d&rsquo;observation affichaient une hausse des niveaux de la recharge en octobre, le taux est pass&eacute; &agrave; 78% en novembre. Un constat qui permet au BRGM d&rsquo;affirmer que &laquo;&nbsp;<em>la situation s&rsquo;am&eacute;liore consid&eacute;rablement</em>&nbsp;&raquo;.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/7/0/6/5886075-1-fre-FR/7df4fbd57500-carte-jpg" alt="Niveau des nappes et tendances &eacute;volutives au 1er d&eacute;cembre&nbsp;2023 (Source&nbsp;: BRGM)" height="1492" width="1342" /><figcaption>Niveau des nappes et tendances &eacute;volutives au 1er d&eacute;cembre&nbsp;2023 (Source&nbsp;: BRGM)</figcaption></figure>

</div>
<p>Autre bonne nouvelle&nbsp;: comparativement au bilan de situation &eacute;tabli en novembre 2022, qui faisait &eacute;tat d&rsquo;un taux de 70% de points&nbsp;d&rsquo;observation en-de&ccedil;&agrave; des normales mensuelles, le taux est de &laquo;&nbsp;<em>seulement</em>&nbsp;&raquo; 41% en novembre 2023.</p><h2>Une situation tre&#768;s he&#769;te&#769;roge&#768;ne, avec des niveaux tre&#768;s bas a&#768; tre&#768;s hauts</h2><p>Sur les deux-tiers nord du territoire et sur le sud-ouest, les &eacute;pisodes de recharge ont &eacute;t&eacute; tr&egrave;s b&eacute;n&eacute;fiques, les nappes r&eacute;actives r&eacute;agissant rapidement aux pr&eacute;cipitations automnales. Les situations s&rsquo;am&eacute;liorent consid&eacute;rablement et les niveaux sont tr&egrave;s satisfaisants, g&eacute;n&eacute;ralement de mod&eacute;r&eacute;ment hauts &agrave; tr&egrave;s hauts. Concernant les nappes mixtes &agrave; inertielles, &agrave; recharge lente, les situations &eacute;voluent lentement et sont h&eacute;t&eacute;rog&egrave;nes. L&rsquo;&eacute;tat des nappes est favorable sur l&rsquo;Artois, l&rsquo;est de la Lorraine, la plaine d&rsquo;Alsace et l&rsquo;Avant-Pays savoyard. La situation reste d&eacute;grad&eacute;e sur les nappes inertielles &agrave; mixtes du centre et de l&rsquo;ouest du Bassin parisien, de la plaine de la Limagne, du Sundgau (sud Alsace) et du couloir Rh&ocirc;ne-Sa&ocirc;ne. Des niveaux pr&eacute;occupants, de bas &agrave; tr&egrave;s bas, sont toujours observ&eacute;s localement dans le Bassin parisien et le couloir Rh&ocirc;ne-Sa&ocirc;ne.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/secheresse-des-aides-forfaitaires-a-l-hectare-dans-les-pyrenees-orientales" target="_blank" title="">S&eacute;cheresse&nbsp;: des aides forfaitaires &agrave; l&rsquo;hectare dans les Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales</a>
</aside>
<p>Dans le sud-est de la France, l&rsquo;&eacute;tat s&rsquo;am&eacute;liore l&eacute;g&egrave;rement sur les nappes des massifs de socle (sud Massif Central) et de calcaires (Grands Causses, bordure c&eacute;venole et Provence) et n&rsquo;&eacute;volue pas sur les nappes des plaines et de la c&ocirc;te m&eacute;diterran&eacute;enne. Les situations restent g&eacute;n&eacute;ralement sous les normales mensuelles. Les niveaux sont pr&eacute;occupants sur les nappes du Roussillon, des calcaires du massif des Corbi&egrave;res et des alluvions de la c&ocirc;te du Languedoc. Les pluies restent tr&egrave;s insuffisantes pour compenser les d&eacute;ficits accumul&eacute;s depuis 2022.</p>


Selon le BRGM, la période de recharge s’est généralisée en novembre à l’ensemble des nappes avec des niveaux en hausse pour 78% des points d’observation contre 41% en octobre. La situation s’avère également moins critique comparativement à novembre 2022, à l’exception de quelques territoires dont le Languedoc-Roussillon.

En novembre, la recharge des nappes s’est améliorée « considérablement »

<h2>&OElig;uvrer &agrave; la r&eacute;conciliation entre agriculture et soci&eacute;t&eacute;</h2><p>&rarr; Lancer un programme national d&rsquo;orientation et de d&eacute;couverte afin de provoquer un choc d&rsquo;attractivit&eacute; vers les m&eacute;tiers du vivant. &Agrave; partir de la rentr&eacute;e scolaire 2024, chaque enfant scolaris&eacute; dans une &eacute;cole &eacute;l&eacute;mentaire b&eacute;n&eacute;ficiera d&rsquo;au moins une action de d&eacute;couverte de l&rsquo;activit&eacute; agricole. Tous les coll&eacute;giens et &eacute;l&egrave;ves de seconde qui le souhaitent auront la possibilit&eacute; de d&eacute;couvrir ces m&eacute;tiers lors d&rsquo;un stage immersif.</p><p>&rarr; Am&eacute;liorer la protection du consommateur et sa confiance en notre alimentation en d&eacute;ployant la police unique de s&eacute;curit&eacute; sanitaire des aliments &agrave; partir du 1er janvier 2024. En augmentant de 80 % le nombre des inspections, cette police garantit la s&eacute;curit&eacute; sanitaire</p><p>de la fourche &agrave; la fourchette. Pour la mise en place de cette r&eacute;forme, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture et de la Souverainet&eacute; alimentaire b&eacute;n&eacute;ficiera d&rsquo;un renfort de 190 effectifs suppl&eacute;mentaires et d&rsquo;une dotation de 38 millions d&rsquo;euros.</p><p>&rarr; Renforcer les connaissances, le suivi et le pilotage des ressources en biomasse afin de repositionner l&rsquo;agriculture comme acteur cl&eacute; de la d&eacute;carbonation de notre &eacute;conomie. Une instance charg&eacute;e d&rsquo;&eacute;clairer les principaux d&eacute;cideurs sur les ressources en biomasse sera cr&eacute;&eacute;e autour de l&rsquo;Institut national de recherche pour l&rsquo;agriculture, l&rsquo;alimentation et l&rsquo;environnement (INRAE).</p><h2>Faire &eacute;merger une nouvelle g&eacute;n&eacute;ration d&rsquo;agricultrices et d&rsquo;agriculteurs et placer notre agriculture &agrave; l&rsquo;avant-garde de la transition alimentaire</h2><p>&rarr; Cr&eacute;ation d&rsquo;experts associ&eacute;s de l&rsquo;enseignement agricole afin d&rsquo;acc&eacute;l&eacute;rer la diffusion des connaissances en mati&egrave;re de transition agro&eacute;cologique aux futurs professionnels. &Agrave; terme, 1000 experts associ&eacute;s dans les domaines cl&eacute;s tels que l&rsquo;hydraulique, la robotique agricole, les agro&eacute;quipements, interviendront en soutien des enseignants et formateurs.</p><p>&rarr; Cr&eacute;ation en 2025 d&rsquo;un &laquo; Bachelor Agro &raquo;, dipl&ocirc;me Bac +3, afin de renforcer la formation des futurs agriculteurs &agrave; des m&eacute;tiers de plus en plus complexes et exigeants.</p><p>&rarr; Lancement, &agrave; la rentr&eacute;e 2025, d&rsquo;un programme national triennal de formation acc&eacute;l&eacute;r&eacute;e aux transitions agro&eacute;cologique et climatique des 50 000 professionnels qui accompagnent et conseillent les agriculteurs en France. Cette mesure dotera les professionnels de la formation et du conseil d&rsquo;un socle commun de haut niveau de comp&eacute;tences.</p><p>&rarr; Faire de l&rsquo;acc&egrave;s aux m&eacute;tiers du vivant un des leviers du plein emploi, &agrave; travers notamment l&rsquo;int&eacute;gration syst&eacute;matique des m&eacute;tiers du vivant dans la liste des m&eacute;tiers en tension, dont la r&eacute;vision doit d&eacute;buter prochainement en concertation avec les partenaires sociaux.</p><h2>Reconcevoir les syst&egrave;mes de production &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle des exploitations</h2><p>&rarr; Cr&eacute;ation d&rsquo;un r&eacute;seau France services agriculture permettant de lier installation et transmission, et de combiner &agrave; la fois un point d&rsquo;accueil unique et une offre d&rsquo;accompagnement plurielle, et ainsi garantir la diversit&eacute; des mod&egrave;les d&rsquo;agriculture, qui sont une cl&eacute; de sa r&eacute;silience. Tous les porteurs de projets devront faire appel &agrave; ce service.</p><p>&rarr; Cr&eacute;ation d&rsquo;un diagnostic modulaire de l&rsquo;exploitation &agrave; l&rsquo;installation et &agrave; la transmission, afin de s&rsquo;assurer de la viabilit&eacute; &eacute;conomique, sociale, humaine et &eacute;cologique des projets. Mis en &oelig;uvre progressivement, et au plus tard en 2026, il comportera &agrave; l&rsquo;installation une &eacute;valuation des exploitations &agrave; 360&deg; dite &laquo; stress-test climatique &raquo;, destin&eacute;e &agrave; &eacute;valuer la viabilit&eacute; des projets dans le temps au regard de l&rsquo;&eacute;volution des conditions p&eacute;doclimatiques du territoire concern&eacute; sur les prochaines ann&eacute;es.</p><p>&rarr; Renforcement du service de remplacement, afin de permettre &agrave; toutes les agricultrices et &agrave; tous les agriculteurs de se former tout au long de leur vie, notamment aux transitions &eacute;cologique et climatique, mais aussi pour leur permettre de b&eacute;n&eacute;ficier pleine- ment de leurs droits sociaux (cong&eacute; maladie, maternit&eacute;/paternit&eacute;, formation).</p><p>&rarr; Affiliation en 2024 de l&rsquo;agriculture urbaine, et plus largement des nouvelles formes d&rsquo;agriculture, &agrave; la Mutualit&eacute; sociale agricole. Cette mesure permettra d&rsquo;encourager le d&eacute;veloppement de nouveaux modes de production tels que l&rsquo;hydroponie (plantes cultiv&eacute;es sans terre naturelle, avec des solutions nutritives dans de l&rsquo;eau).</p><p>&rarr; D&eacute;ploiement d&egrave;s 2024 d&rsquo;un portefeuille de deux milliards d&rsquo;euros de pr&ecirc;ts garantis par l&rsquo;&Eacute;tat pour soutenir les installations et les prises de risques pour s&rsquo;adapter au changement climatique et r&eacute;aliser les transitions.</p><p>&rarr; D&eacute;ploiement du fonds &laquo; Entrepreneur du vivant &raquo; en 2024 en faveur du portage de capitaux et de fon- cier, dot&eacute; de 400 millions d&rsquo;euros, pour faciliter l&rsquo;installation de nouveaux agriculteurs et la r&eacute;alisation des transitions.</p><p>&rarr; Favoriser les pratiques agro&eacute;cologiques et le maintien en agriculture biologique par les r&egrave;gles de priorit&eacute; relatives au contr&ocirc;le des structures dans le cadre de la mise en &oelig;uvre des sch&eacute;mas directeurs r&eacute;gionaux des exploitations agricoles</p><h2>Reconcevoir les syst&egrave;mes de production &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle des fili&egrave;res et des territoires</h2><p>&rarr; S&eacute;curisation et acc&eacute;l&eacute;ration des projets agricoles (dont ceux portant sur les b&acirc;timents d&rsquo;&eacute;levages), et des projets de stockage de l&rsquo;eau dans le respect des principes pos&eacute;s dans le chantier &laquo; eau &raquo; de la planification &eacute;cologique.</p><p>&rarr; Lancement de deux nouveaux plans de souverainet&eacute;, sur les engrais et l&rsquo;&eacute;levage et continuation des plans fruits et l&eacute;gumes et prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales.</p><p>&rarr; Mise en place en 2024 d&rsquo;un fonds en faveur de la souverainet&eacute; alimentaire et des transitions pour sou- tenir, territoire par territoire, l&rsquo;adaptation des fili&egrave;res au changement climatique. Il sera dot&eacute; de 180 millions d&rsquo;euros en 2024.</p><p>&rarr; Poursuite de la n&eacute;cessaire structuration des Projets alimentaires territoriaux (PAT), avec notamment l&rsquo;instauration d&rsquo;un r&eacute;seau national et de r&eacute;seaux r&eacute;gionaux. Le soutien financier des PAT sera poursuivi, avec 20 millions d&rsquo;euros pour 2024.</p><p>&rarr; Amplification de l&rsquo;effort de recherche, d&rsquo;innovation et de transfert pour massifier les outils d&rsquo;innovation et leur d&eacute;ploiement sur le terrain, avec en 2024 un rel&egrave;vement du plafond du CASDAR &agrave; hauteur de 20 millions d&rsquo;euros.</p>


Œuvrer à la réconciliation entre agriculture et société, faire émerger une nouvelle génération d’agricultrices et d’agriculteurs tout en plaçant notre agriculture à l’avant-garde de la transition alimentaire, reconcevoir les systèmes de production à l’échelle des exploitations mais aussi à l’échelle des filières et des territoires : tels sont les objectifs du Pacte et loi d’orientation et d’avenir agricoles (PLOAA) dont les premières mesures seront effectives dès le début de l’année 2024.

Pacte d'orientation pour le renouvellement des générations : les mesures phares

<figure  style="text-align: left;">
    <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/GCm6ScPJPSE?autoplay=0"
            frameborder="0"></iframe>
    <figcaption>CAP</figcaption>
</figure>
<p>Depuis quatre ans, cet aliment est fabriqu&eacute; &agrave; la m&eacute;langeuse avec un quart de luzerne, un quart d'&eacute;peautre, un quart de f&eacute;verole, un quart d'orge et de la m&eacute;lasse pour &eacute;viter la poussi&egrave;re. Avec cet aliment, le GMQ moyen de 1,350 kg par jour et par broutard</p><p>&nbsp;</p>


Dans l'élevage bovin allaitant de Jean-Marc Chenut du Gaec du Limousin en Meurthe-et-Moselle, un aliment fermier fibreux est autoproduit pour complémenter les broutards et finir les vaches de boucherie

[Témoignage] Partage de pratique : un mash fermier broutard performant

<section><p>Pour les &eacute;leveurs, c&rsquo;est un outil du quotidien que l&rsquo;Ifip met &agrave; leur service depuis de nombreuses ann&eacute;es&hellip;<br><br>V&eacute;ritable aide m&eacute;moire pour piloter l&rsquo;&eacute;levage, il permet de visualiser d&rsquo;un seul coup d&rsquo;&oelig;il le programme des interventions &agrave; r&eacute;aliser sur les porcelets, de contr&ocirc;ler l&rsquo;efficacit&eacute; des groupages des mises bas et la fr&eacute;quence des retours en chaleur, d&rsquo;enregistrer les r&eacute;sultats techniques par bande et contr&ocirc;ler les performances de chaque truie.<br><br>Ce calendrier de d&eacute;cembre n-1 &agrave; janvier n+1 aide &agrave; ma&icirc;triser la conduite des bandes de truies sur la base de leur cycle de reproduction (3mois 3 semaines 3 jours de gestation) :<br>&ndash; Conna&icirc;tre la date de mise bas des truies en notant leur date d&rsquo;ins&eacute;mination.<br>&ndash; Noter les soins programm&eacute;s et apport&eacute;s &agrave; la bande de truies et &agrave; leurs porcelets, jour par jour, sur 3 mois d&eacute;roulants.</p></section><section><p>Un support mural est n&eacute;cessaire pour enrouler la bande d&rsquo;enregistrement sur papier (3 mois visibles d&rsquo;un coup et dates de mises en bas en bas/date d&rsquo;IA des truies) et voir les conseils pour d&eacute;buter l&rsquo;utilisation du planning lin&eacute;aire IFIP en t&eacute;l&eacute;chargeant le pdf 600 ko :</p></section><section><p style="text-align:center;"><strong><a href="https://ifip.asso.fr/app/uploads/2022/10/planning_notice.pdf" target="_blank" id="wp-block-file--media-1e785adb-e1b7-4712-a39c-284b4d275bcc" title="T&eacute;l&eacute;chargez la notice d&rsquo;utilisation du planning IFIP">T&eacute;l&eacute;chargez la notice d&rsquo;utilisation du planning IFIP</a>&nbsp;&nbsp;<a href="https://ifip.asso.fr/app/uploads/2022/10/planning_notice.pdf" target="_blank" title="T&Eacute;L&Eacute;CHARGER">T&Eacute;L&Eacute;CHARGER</a></strong></p><p style="text-align:center;"><em>&Eacute;dition 2023 utilisable du 1er d&eacute;cembre 2022 jusqu&rsquo;au 31 janvier 2024 &ndash; format 48 x 390 cm : 42 &euro; frais d&rsquo;envoi compris<br>Nous contacter pour toute commande multiple afin de vous proposer un tarif r&eacute;duit&hellip; :&nbsp;<a href="mailto:ifip@ifip.asso.fr" target="_blank" title="ifip@ifip.asso.fr">ifip@ifip.asso.fr</a></em></p></section><p style="text-align:center;"><strong><a href="https://ifip.asso.fr/documentations/41852-planning-lineaire-annuel/#:~:text=Pour%20g%C3%A9rer%20la%20conduite%20de,notant%20leur%20date%20d'ins%C3%A9mination." target="_blank" title="CLIQUEZ ICI POUR COMMANDER L&rsquo;ARTICLE">CLIQUEZ ICI POUR COMMANDER L&rsquo;ARTICLE</a></strong></p>


Gérer la conduite en bande des truies en un seul coup d’oeil …

Planning linéaire annuel pour l’élevage de porc

<p>Cette ann&eacute;e encore, <strong>Agreen maintenance </strong>a mis en concurrence six &eacute;l&egrave;ves issus de trois &eacute;tablissements de formation vend&eacute;ens&nbsp;: Urma La Roche-sur-Yon, Pinier Neuf et la MFR de Mouilleron-en-Pareds. Les jeunes, tous en <strong>formations Bac pro Maintenance des mat&eacute;riels agricoles</strong>, ont d&ucirc; s&rsquo;adapter rapidement car les &eacute;quipes ont &eacute;t&eacute; constitu&eacute;es par un tirage au sort pour pimenter un peu le concours.</p>

<p>Ils se sont alors pli&eacute;s aux<strong> quatre &eacute;preuves</strong> qui les attendaient. La premi&egrave;re consistait &agrave; faire un <strong>diagnostic &eacute;lectrique</strong> sur un tracteur qui avait un probl&egrave;me d&rsquo;&eacute;clairage, la seconde <strong>portait sur une &eacute;tude de capteur de vitesse</strong> de <strong>rotation</strong> o&ugrave; les &eacute;l&egrave;ves ont d&ucirc; prendre diff&eacute;rentes mesures. La troisi&egrave;me &eacute;preuve avait pour <strong>th&egrave;me l&rsquo;hydraulique</strong> en r&eacute;alisant les branchements hydrauliques n&eacute;cessaires. Enfin, le dernier challenge portait sur <strong>le moteur en lui-m&ecirc;me avec de la m&eacute;trologie.</strong> Stress suppl&eacute;mentaire pour les six &eacute;l&egrave;ves, tout se passait sous les yeux attentifs du public de Tech &Eacute;levage, dans la halle B.</p>

<p>L&rsquo;&eacute;quipe qui a remport&eacute; <strong>Agreen maintenance 2023</strong> &eacute;tait compos&eacute;e de <strong>N&eacute;o Landrieau de l&rsquo;Urma et Jo&eacute; Herpin de la MFR de Mouilleron-en-Pareds</strong>. &Agrave; la deuxi&egrave;me place, Simon Chapeau de l&rsquo;Urma et Alexis Moreau de Pinier Neuf. Enfin, pour terminer le classement, on retrouve Quentin Dugast de Pinier Neuf et Ga&euml;tan Agenais de la MFR de Mouilleron-en-Pareds.&nbsp;</p>

<p><strong>Johanna Kerschenmeyer</strong></p>




Néo Landrieau et Joé Herpin ont remporté le concours Agreen maintenance 2023 à Tech Élevage, mercredi 29 novembre.

Machinisme - Agreen maintenance : le concours des jeunes mécanos

<p class="Standard">Depuis 20 ans, l&rsquo;exploitation de Gr&eacute;gory Chauvin, &agrave; Louresse-Rochemenier dans le Maine-et-Loire, est en agriculture de conservation de sol (ACS). <em>&laquo;&nbsp;&Agrave; l&rsquo;&eacute;poque, quand mon p&egrave;re a arr&ecirc;t&eacute; la charrue, c&rsquo;&eacute;tait plut&ocirc;t le terme non-labour qui &eacute;tait utilis&eacute;&nbsp;&raquo;,</em> sourit-il. Lui-m&ecirc;me a repris l&rsquo;exploitation en 2020. Rapidement, il s&rsquo;int&eacute;resse au Label Bas Carbone qui permettrait de valoriser &eacute;conomiquement les pratiques en usage sur l&rsquo;exploitation, et notamment l&rsquo;implantation massive de couverts v&eacute;g&eacute;taux. <em>&laquo;&nbsp;Comme je faisais partie d&rsquo;un groupe local sur l&rsquo;ACS, j&rsquo;ai &eacute;t&eacute; contact&eacute; par la Chambre d&rsquo;agriculture pour entrer dans la d&eacute;marche du Label bas carbone. J&rsquo;ai donn&eacute; mon accord dans l&rsquo;id&eacute;e de d&eacute;poussi&eacute;rer le sujet. Jusque-l&agrave;, tout le monde en parlait, mais j&rsquo;avais du mal &agrave; voir concr&egrave;tement de quoi il s&rsquo;agissait&nbsp;&raquo;,</em> se souvient Gr&eacute;gory Chauvin. Il r&eacute;alise donc un diagnostic pr&eacute;-projet avec un conseiller de la Chambre sur les leviers de r&eacute;duction des gaz &agrave; effet de serre, notamment sur l&rsquo;utilisation d&rsquo;engrais min&eacute;raux et de carburant fossile, mais aussi sur la capacit&eacute; de stockage du carbone dans le sol par ses pratiques. <em>&laquo;&nbsp;C&rsquo;est tr&egrave;s int&eacute;ressant comme approche sur le syst&egrave;me cultural de l&rsquo;exploitation et pour se remettre en question soi-m&ecirc;me. Par contre, sur l&rsquo;aspect &eacute;conomique, cela repr&eacute;sente un petit plus mais ce n&rsquo;est pas int&eacute;ressant de changer de pratique uniquement pour &ccedil;a&nbsp;&raquo;,</em> reconna&icirc;t-il.</p><h2 class="Standard">Le levier des couverts v&eacute;g&eacute;taux</h2><p class="Standard">Pour r&eacute;duire ses &eacute;missions de CO2, Gr&eacute;gory Chauvin s&rsquo;appuie notamment sur le levier des couverts v&eacute;g&eacute;taux. En les implantant massivement entre ses cultures, il restitue de la biomasse au sol et permet ainsi de stocker du carbone. &Agrave; l&rsquo;&eacute;chelle nationale, la m&eacute;thode grandes cultures du label bas carbone chiffre &agrave; 126 kg de carbone par hectare et par an (kgC/ha/an) le stockage permis par l&rsquo;implantation de couverts v&eacute;g&eacute;taux, soit 462 kgeqCO2/ha/an. Plus pr&eacute;cis&eacute;ment, la pratique qui consiste &agrave; int&eacute;grer les couverts v&eacute;g&eacute;taux dans le sol repr&eacute;sente un stockage de 174 kgC/ha/an. <em>&laquo;&nbsp;L&rsquo;id&eacute;e est vraiment d&rsquo;en int&eacute;grer un maximum. La rotation peut &ecirc;tre pens&eacute;e dans ce sens. Un bl&eacute; suivi d&rsquo;un ma&iuml;s avec une interculture, peut devenir une rotation avec deux bl&eacute;s successifs et deux ma&iuml;s successifs. Il est ainsi possible d&rsquo;implanter un couvert d&rsquo;&eacute;t&eacute; entre les deux bl&eacute;s, un couvert long entre le bl&eacute; et le ma&iuml;s et une f&eacute;verole entre les deux ma&iuml;s&nbsp;&raquo;,</em> illustre Alexandre Hatet, conseiller de la Chambre d&rsquo;agriculture des Pays de la Loire.</p><p class="Standard">Chez Gr&eacute;gory Chauvin, les couverts v&eacute;g&eacute;taux sont implant&eacute;s le lendemain de la moisson. <em>&laquo;&nbsp;Je s&egrave;me un m&eacute;lange de moutarde, avoine et pois fourrager&nbsp;&raquo;</em>, d&eacute;crit-il. Le couvert est broy&eacute; une premi&egrave;re fois en septembre avant que l&rsquo;exploitant ne r&eacute;implante un second m&eacute;lange de f&eacute;verole, phac&eacute;lie, avoine et pois fourrager. Le couvert est ensuite d&eacute;truit une semaine avant le semis du ma&iuml;s ou du tournesol. <em>&laquo;&nbsp;Cette ann&eacute;e, j&rsquo;ai m&ecirc;me sem&eacute; du ma&iuml;s dans 1m50 de f&eacute;verole que j&rsquo;ai roul&eacute; le lendemain. J&rsquo;ai obtenu de bons r&eacute;sultats sur cette parcelle gr&acirc;ce &agrave; la pluie qui est tomb&eacute;e deux jours plus tard&nbsp;&raquo;</em>, rapporte le c&eacute;r&eacute;alier.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/6/7/4/5884761-1-fre-FR/815e73eff0ff-img-4471-jpg" alt="" height="667" width="1000" /><figcaption>Dans cette parcelle, Gr&eacute;gory Chauvin a tent&eacute; d&#039;implanter son couvert long en ao&ucirc;t plut&ocirc;t qu&#039;en septembre. Le d&eacute;veloppement a &eacute;t&eacute; impact&eacute; par le manque d&#039;eau au d&eacute;marrage (cr&eacute;dits photo : TD)</figcaption></figure>

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<h2 class="Standard">Le d&eacute;fi du couvert permanent</h2><p class="Standard">Pour Gr&eacute;gory Chauvin, l&rsquo;&eacute;tape suivante est le couvert permanent. <em>&laquo;&nbsp;J&rsquo;ai implant&eacute; deux parcelles de colza il y a deux ans avec de la luzerne. Elle a &eacute;t&eacute; broy&eacute;e trois fois dans l&rsquo;&eacute;t&eacute; avec les repousses de colza. J&rsquo;ai r&eacute;ussi &agrave; la maintenir dans le bl&eacute; dur qui a suivi, en la calmant assez pour qu&rsquo;elle ne d&eacute;passe jamais la culture&nbsp;&raquo;</em>, d&eacute;crit l&rsquo;agriculteur. Pour maintenir une couverture suffisante jusqu&rsquo;au semis de ma&iuml;s au printemps, il a r&eacute;alis&eacute; cette ann&eacute;e un sur-semis de moutarde, avoine et phac&eacute;lie dans la luzerne. <em>&laquo;&nbsp;Je suis parti sur une dose de 5 kg/an de luzerne, mais avec le recul je pense que ce n&rsquo;est pas assez. J&rsquo;ai essay&eacute; cette ann&eacute;e avec 10 kg/ha, toujours associ&eacute; &agrave; du colza&nbsp;&raquo;</em>, pr&eacute;cise-t-il. &Agrave; terme, l&rsquo;exploitant envisage d&rsquo;implanter 50% de son exploitation avec un couvert permanent.</p><p class="Standard">De son point de vue de conseiller, Alexandre Hatet confirme que le semis direct dans un couvert permanent repr&eacute;sente la meilleure m&eacute;thode pour maximiser la production de biomasse et donc le stockage de carbone dans le sol. Toutefois il met en garde&nbsp;: <em>&laquo;&nbsp;Le couvert permanent demande de la technicit&eacute; car il y a deux cultures &agrave; d&eacute;sherber. Les programmes de d&eacute;sherbages classiques ne fonctionnent plus. Pour se lancer, il faut un sol qui fonctionne bien et surtout la capacit&eacute; de s&rsquo;adapter en fonction des ann&eacute;es&nbsp;&raquo;</em>. Avant d&rsquo;atteindre cette &eacute;tape, le conseiller incite &agrave; r&eacute;aliser des syst&egrave;mes culturaux plus simples. <em>&laquo;&nbsp;Il est possible de commencer par un colza associ&eacute; &agrave; une l&eacute;gumineuse et s&rsquo;en servir comme couvert jusqu&rsquo;&agrave; la culture suivante&nbsp;&raquo;,</em> assure-t-il.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/6/7/4/5884764-1-fre-FR/73b0fc0e1e1e-img-4469-jpg" alt="" height="667" width="1000" /><figcaption>Le couvert de luzerne se fait plus discret en hiver dans le colza (cr&eacute;dits photo : TD)</figcaption></figure>

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<table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td><h3 class="Standard">France Carbon Agri mutualise les labellisations et valorise les projets</h3><p class="Standard">En France, plusieurs mandataires portent les projets de lab&eacute;lisation carbone des agriculteurs. Avec ses 13 actionnaires issus de l&rsquo;&eacute;cosyst&egrave;me agricole, France Carbon Agri est l&rsquo;un d&rsquo;eux. La structure travaille avec des Chambres d&rsquo;agriculture et des f&eacute;d&eacute;rations syndicales d&eacute;partementales qui sont les d&eacute;veloppeurs de projet au contact direct des agriculteurs. Via un premier appel &agrave; projet d&eacute;pos&eacute; &agrave; labellisation en octobre dernier, France Carbon Agri a accompagn&eacute; 94 exploitations agricoles sur la m&eacute;thode grandes cultures. Un second appel &agrave; projet notifi&eacute; en ao&ucirc;t pourrait concerner pr&egrave;s de 140 exploitations pour 22000 hectares.</p></td></tr></tbody></table>


[Reportage] Par la biomasse qu’ils génèrent, les couverts végétaux représentent un levier intéressant de stockage du carbone dans le sol. À ce titre, ils sont comptabilisés dans la méthode grandes cultures du Label Bas Carbone. Dans le cadre de son engagement prochain dans la démarche, Grégory Chauvin veut maximiser le rôle de ses intercultures en passant l’étape du couvert végétal permanent.

Label bas carbone : des couverts végétaux à toutes les sauces

<p><strong>Ovins &ndash;</strong> L&rsquo;activit&eacute; commerciale reste soutenue avec une demande qui s&rsquo;oriente vers les agneaux laitons ou les gris de bonne qualit&eacute; et finit. Les abatteurs d&eacute;laissent les agneaux en manque de finition. L&rsquo;offre tend &agrave; progresser dans les Lacaunes, mais les tarifs se tiennent.<strong> </strong>En brebis, la demande p&acirc;tit de l&rsquo;approche des vacances scolaires. Les tarifs se maintiennent dans la bonne marchandise, mais le tri se montre plus s&eacute;v&egrave;re dans les maigres. </p><p><strong>Avis d&rsquo;expert&nbsp;: </strong></p><p>Le commerce restera actif dans les agneaux jusqu&rsquo;&agrave; la fin de l&rsquo;ann&eacute;e. </p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a></p>


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