Il y a pr&egrave;s de deux si&egrave;cles, le loup &eacute;tait pr&eacute;sent sur la quasi-totalit&eacute; du territoire. Il a disparu &agrave; la fin des ann&eacute;es 1930 en raison d'une lutte technique, avec une am&eacute;lioration de l'efficience des armes &agrave; feu, des pi&egrave;ges et des dispositifs d'empoisonnement, mais aussi d'une lutte institutionnelle comprenant le versement de primes &agrave; l'abattage. Le loup est r&eacute;apparu naturellement en France dans les ann&eacute;es 90, par l'Italie.&nbsp;Le suivi du loup est entrepris en France depuis 1993 afin de d&eacute;terminer ses secteurs de pr&eacute;sence et la propagation de la population sur le territoire. Le loup est, en 2017, pr&eacute;sent dans 57 "zones de pr&eacute;sence permanente" (ZPP) contre 49 en 2016.<h2>Population</h2>D'apr&egrave;s les chiffres de la DREAL-Rh&ocirc;ne AURA, pour l'ann&eacute;e 2016, la population de loups &eacute;tait estim&eacute;e 295 t&ecirc;tes r&eacute;parties en 57 meutes. Pour 2017, l'Office national de la Chasse estime &agrave; 360 le nombre de loups, soit 65 de plus que l'ann&eacute;e pass&eacute;e. En 2016, 2 841 attaques ont &eacute;t&eacute; constat&eacute;es,&nbsp;faisant 10 234 victimes dont 9 881 ont &eacute;t&eacute; indemnis&eacute;es. Sur les quatre premiers mois de l'ann&eacute;e 2017, les chambres d'agricultures d&eacute;nombrent d&eacute;j&agrave; 406 attaques et pr&egrave;s de 1&nbsp;600 victimes.&nbsp;<h2>Abattages&nbsp;</h2>Avec l'augmentation de la population de loups en France, beaucoup d'agriculteurs avaient espoir que le nombre d'abattages grandissent &eacute;galement. Pour l'ann&eacute;e 2017, Nicolas Hulot, ministre de la Transition &eacute;cologique et solidaire, et St&eacute;phane Travert, ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation, ont sign&eacute; un arr&ecirc;t&eacute; fixant &agrave; 40 le nombre maximal de loups dont le pr&eacute;l&egrave;vement pourra &ecirc;tre autoris&eacute; pour la p&eacute;riode 2017-2018. Ce chiffre est identique aux deux ann&eacute;es pr&eacute;c&eacute;dentes et repr&eacute;sente l'abattage de 11% de la population totale.Pourtant ces attaques ont un co&ucirc;t. On estime le "co&ucirc;t du loup" en prenant en compte les indemnit&eacute;s per&ccedil;ues pour les victimes et les aides pour la mise en place de moyens de protection. D'apr&egrave;s un communiqu&eacute; de presse de la FNSEA, pour l'ann&eacute;e 2016, "les mesures de protection du loup (auraient, ndlr) co&ucirc;t&eacute; environ 23 millions d'euros (donn&eacute;es connues en septembre 2016)" et l'indemnisation repr&eacute;senterait pr&egrave;s de 3,2 millions d'euros (dossiers instruits au 14 juin 2017) ce qui porte &agrave; un peu plus de 26 millions d'euros le "co&ucirc;t du loup" pour l'ann&eacute;e 2016.<h2>Evolution du "co&ucirc;t du loup" depuis 2004</h2>(source :&nbsp;<a href="https://regal-pro.fr/">http://www.leseleveursfaceauloup.fr/le-loup/le-cout-du-loup/</a>)<h2>Carte de la r&eacute;partition des loups (noir), lynx (jaune) et ours (brun) sur le territoire fran&ccedil;ais</h2>(Source :&nbsp;http://carmen.carmencarto.fr/38/Grands_carnivores_presence.map)D'apr&egrave;s l'observatoire du loup, le pr&eacute;dateur devrait poursuivre sa dispersion en France d'ici 2020. D'apr&egrave;s le site internet, les d&eacute;partements concern&eacute;s sont : le&nbsp;Pas-de-Calais, la Seine-Maritime, le Calvados, la Manche, l'Eure, l'Oise, la Somme, le Finist&egrave;re, la Mayenne, la Sarthe, le Maine-et-Loire, la Loire-Atlantique et le Lot-et-Garonne.&nbsp;En vert : "Sous surveillance" : D&eacute;partements avec pr&eacute;sence al&eacute;atoire possible du canid&eacute;, en rouge : "Sous dispersion" : D&eacute;partements o&ugrave; le canid&eacute; disperse avant de s'&eacute;tablir d&eacute;finitivement, en orange : "Sous flux de dispersion permanent" : D&eacute;partements o&ugrave; le canid&eacute; est &eacute;tabli et se reproduit, en gris : "Sous dispersion probable" du loup gris europ&eacute;en d'origine allemande et en bleu : D&eacute;partements o&ugrave; l'absence du canid&eacute; est certaine.<h2>Et en Europe ?&nbsp;</h2>L'Europe compte environ 18 000 loups. C'est l'Espagne qui en comptabilise le plus, environ 2 000 b&ecirc;tes, en Italie la population se porte &agrave; 1 600 loups et au Portugal ils seraient pr&egrave;s de 180.&nbsp;<h2>Un nouveau Plan loup 2018/2020</h2>En concertation avec les repr&eacute;sentants des &eacute;leveurs et les organisations non gouvernementales, une &eacute;tude a &eacute;t&eacute; lanc&eacute;e pour mesurer l'efficacit&eacute; des tirs sur la pr&eacute;dation de l'animal vis-&agrave;-vis des troupeaux. Cette &eacute;tude servira &agrave; &eacute;tablir le prochain Plan Loup 2018/2022 mis en place d&egrave;s janvier 2018. Ce plan&nbsp;&laquo; adaptera l'utilisation des outils en place, d&eacute;veloppera les strat&eacute;gies de protection et de d&eacute;fense, ainsi que l'accompagnement des &eacute;leveurs, que ceux-ci soient localis&eacute;s dans les foyers d'attaque ou sur les zones o&ugrave; l'esp&egrave;ce tend &agrave; se d&eacute;velopper et &agrave; s'installer.&nbsp;&raquo;


Depuis son retour en France dans les années 90, la population de loups est en constante augmentation et le nombre d’attaques suit également cette courbe.


Le loup en chiffres 


Dénonçant l’opacité des analyses officielles, les éleveurs ont décidé de procéder, à leurs frais, à des prélèvements d’ADN sur les scènes de prédation. Résultats ? Les loups sont plus nombreux qu’annoncés officiellement et la proportion de croisés chiens/loups n’a plus grand chose à voir avec les objectifs de préservation de l’espèce.


Tests ADN, première contre-attaque des éleveurs face au loup (et à l’Etat)

La France a elle aussi regrett&eacute; le d&eacute;ficit d'informations dans ce dossier. "Quand un pays comme les Pays-Bas, un des plus gros exportateurs d'oeufs au&nbsp;monde, ne transmet pas ce genre d'information, &ccedil;a pose vraiment probl&egrave;me", a&nbsp;d&eacute;clar&eacute; le ministre de l'Agriculture belge, Denis Ducarme, lors d'une audition&nbsp;publique extraordinaire devant des d&eacute;put&eacute;s. Cette critique a &eacute;t&eacute; relay&eacute;e en creux par son homologue fran&ccedil;ais St&eacute;phane&nbsp;Travert, qui a &eacute;galement &eacute;gratign&eacute; la Belgique, en exprimant son souhait&nbsp;d'avoir &agrave; l'avenir "des &eacute;changes beaucoup plus fructueux et beaucoup plus&nbsp;rapides" avec ces pays en pareille situation. Des dizaines de millions d'oeufs ont &eacute;t&eacute; retir&eacute;s de la vente depuis la&nbsp;semaine derni&egrave;re dans plusieurs pays europ&eacute;ens apr&egrave;s les premi&egrave;res r&eacute;v&eacute;lations&nbsp;faites aux Pays-Bas d&eacute;but ao&ucirc;t. L'affirmation du ministre belge a &eacute;t&eacute; d&eacute;mentie par un haut responsable du&nbsp;NVWA, l'agence n&eacute;erlandaise de la s&eacute;curit&eacute; alimentaire. "Le reproche que nous aurions eu vent en novembre 2016 de fipronil dans les&nbsp;oeufs ne correspond pas (&agrave; la v&eacute;rit&eacute;)", a d&eacute;clar&eacute; Rob van Lint, inspecteur&nbsp;g&eacute;n&eacute;ral du NVWA, cit&eacute; dans un communiqu&eacute;. <h2>Risque aigu</h2>"Un de ces signaux est arriv&eacute; en novembre 2016 comme tuyau anonyme aupr&egrave;s&nbsp;de la NVWA sur l'utilisation ill&eacute;gale de biocides (fipronil) lors du nettoyage&nbsp;de poulaillers pour lutter contre le pou rouge (un parasite qui s'attaque aux&nbsp;poules, NDLR). A ce moment-l&agrave;, il n'y avait aucune indication d'un risque aigu&nbsp;pour la s&eacute;curit&eacute; alimentaire. Il n'y avait pas d'indication que du fipronil&nbsp;pourrait se trouver aussi dans les oeufs", a-t-il soutenu. Somm&eacute; de venir s'expliquer, M. Ducarme a pr&eacute;sent&eacute; mercredi un rapport de&nbsp;l'agence f&eacute;d&eacute;rale pour la s&eacute;curit&eacute; de la cha&icirc;ne alimentaire (Afsca), que le&nbsp;gouvernement belge r&eacute;clamait afin de lever la confusion r&eacute;gnant autour de&nbsp;l'origine de la contamination. La Belgique avait &eacute;t&eacute; le premier pays de l'Union europ&eacute;enne (UE) &agrave; notifier&nbsp;le 20 juillet la Commission europ&eacute;enne via le syst&egrave;me d'alerte mis en place en&nbsp;cas de risque pour la sant&eacute; des consommateurs. L'Afsca indique dans son rapport que deux notes du NVWA adress&eacute;es au&nbsp;ministre n&eacute;erlandais lui ont &eacute;t&eacute; transmises "par hasard", a expliqu&eacute; Denis&nbsp;Ducarme, faisant "&eacute;tat du constat de pr&eacute;sence de fipronil au niveau des oeufs&nbsp;n&eacute;erlandais d&egrave;s la fin novembre 2016". Les notes elles-m&ecirc;mes datent de&nbsp;juillet, a-t-il pr&eacute;cis&eacute;. Si ces informations avaient &eacute;t&eacute; connues, "la vigilance par rapport au&nbsp;fipronil aurait &eacute;t&eacute; accrue, fortement accrue" en Belgique, a assur&eacute; M.&nbsp;Ducarme. Il a toutefois ajout&eacute; qu'il ne s'agissait pas de faire un proc&egrave;s &agrave;&nbsp;ses voisins.<h2>Chronologie</h2>Le rapport de l'agence belge revient sur la chronologie des &eacute;v&eacute;nements, sur&nbsp;lesquels une enqu&ecirc;te distincte a &eacute;t&eacute; ouverte le 19 juillet par le parquet&nbsp;d'Anvers. La premi&egrave;re alerte est donn&eacute;e &agrave; l'Afsca le 2 juin par un exploitant, qui&nbsp;constate lors d'un test d'auto-contr&ocirc;le la pr&eacute;sence de fipronil dans ses oeufs. L'agence lance alors une s&eacute;rie de tests et de contr&ocirc;les, bloque des lots et&nbsp;tente de remonter &agrave; la source de la contamination.En suivant la piste du traitement contre le pou rouge, elle &eacute;tablit un lien&nbsp;avec les Pays-Bas au travers d'une firme locale, jamais nomm&eacute;e par le&nbsp;ministre, mais identifi&eacute;e par les m&eacute;dias belges et n&eacute;erlandais comme&nbsp;l'entreprise ChickFriend. Cette firme a reconditionn&eacute; le produit "DEGA-16", cens&eacute; &ecirc;tre naturel,&nbsp;utilis&eacute; pour d&eacute;sinfecter les poulaillers. L'Afsca fait une premi&egrave;re demande d'information &agrave; son homologue&nbsp;n&eacute;erlandaise, d&egrave;s le 19 juin, a soulign&eacute; M. Ducarme, mais n'obtient une&nbsp;r&eacute;ponse que le 13 juillet. Cela est d&ucirc; au lancement d'une enqu&ecirc;te p&eacute;nale aux Pays-Bas, explique le&nbsp;rapport, apr&egrave;s l'interception d'un paquet &agrave; l'a&eacute;roport d'Amsterdam contenant&nbsp;du fipronil, envoy&eacute; par un producteur belge de DEGA-16 &agrave; une adresse aux&nbsp;Pays-Bas. "Nous n'avons pas pu avoir acc&egrave;s &agrave; la liste de clients de la firme&nbsp;hollandaise, &ccedil;a veut dire que l'agence n'a pas pu d&eacute;terminer plus t&ocirc;t avec&nbsp;pr&eacute;cision le p&eacute;rim&egrave;tre suspect" qui concerne 86 exploitations, a regrett&eacute; M.&nbsp;Ducarme qui s'est emport&eacute; contre ce d&eacute;lai d'un mois.&nbsp;&nbsp; L'Afsca de son c&ocirc;t&eacute; s'est d&eacute;fendue, au cours de la m&ecirc;me audition, d'avoir&nbsp;tard&eacute; &agrave; pr&eacute;venir le gouvernement belge, apr&egrave;s l'alerte lanc&eacute;e par&nbsp;l'exploitant, une parmi les centaines qu'elle re&ccedil;oit chaque ann&eacute;e. L'agence contacte l'UE le 20 juillet, apr&egrave;s des perquisitions: "c'est le&nbsp;premier moment o&ugrave; il y avait suffisamment d'informations" pour permettre aux&nbsp;Etats membres d'agir, a justifi&eacute; Herman Diricks,l'administrateur d&eacute;l&eacute;gu&eacute; de&nbsp;l'agence.


La Belgique a déploré mercredi le manque d'informations venant des Pays-Bas dans le scandale des oeufs contaminés, reprochant à ce pays de ne pas avoir informé plus rapidement ses voisins malgré la découverte dès novembre 2016 d'un insecticide dans des oeufs, une critique rejetée par La Haye.


Oeufs contaminés: la Belgique pointe du doigt les Pays-Bas, qui se défendent

Acier &eacute;pais HLE (Haute Limite Elastique), bo&icirc;tier central largement dimensionn&eacute; avec grand couple conique et r&eacute;ducteur plan&eacute;taire, vis elliptiques avec nombreux couteaux courts et longs, deux racleurs de fond, c&ocirc;t&eacute;s de cuve aplatis, rebord incurv&eacute;e vers l'int&eacute;rieur, pr&eacute;sence de deux contre-couteaux&nbsp;: tels sont les &eacute;l&eacute;ments constitutifs de la nouvelle m&eacute;langeuse &agrave; vis verticales Big Feed 16, d'une capacit&eacute; de 16 m2. Le m&eacute;lange est assur&eacute; par deux vis verticales tandis que la distribution s'op&egrave;re au moyen d'un tapis frontal droite / gauche avec variateur de vitesse.<h2>12 m3 &agrave; 20 m3</h2>La Big Feed 16 s'ins&egrave;re dans une gamme comptant 5 machines d'une capacit&eacute; comprise entre 12 m3 et 20 m3. Les mod&egrave;les de 12 m3 et 15 m3 comptent une vis contre deux pour les 16 m3 et 20 m3, cette derni&egrave;re &eacute;tant &eacute;quip&eacute;e d'un double essieu. La 12 m2 offre le choix de deux modes de distribution (porte lat&eacute;rale ou tapis frontal), les autres mod&egrave;les &eacute;tant propos&eacute;es avec un tapis frontal. Les mod&egrave;les de 12 m3 et 15 m3 comptent une vis contre deux pour les 16 m3 et 20 m3, cette derni&egrave;re &eacute;tant &eacute;quip&eacute;e d'un double essieu. Elles sont dot&eacute;es d'un rebord anti-d&eacute;bordement et incluent de s&eacute;rie une transmission &agrave; s&eacute;curit&eacute; boulon, une b&eacute;quille hydraulique ou encore un entonnoir &agrave; &eacute;l&eacute;ments min&eacute;raux et liquides.


D’une capacité de 16 m3, la Big Feed 16 à deux vis est caractérisée par son essieu centré facilitant les manœuvres. La gamme compte cinq machines d’une capacité comprise entre 12 m3 et 20 m3.


Agram complète sa gamme de mélangeuses à vis verticale(s)

&laquo;&nbsp;Votre gouvernement est-il pr&ecirc;t, dans un esprit pragmatique et rationnel, &agrave; prendre les mesures n&eacute;cessaires pour faire chuter rapidement les attaques (de loups, ndlr) sur les troupeaux afin de retrouver un &eacute;quilibre n&eacute;cessaire et urgent&nbsp;?&nbsp;&raquo; A la question d'Emilie Bonnivard, d&eacute;put&eacute;e de la Savoie, deuxi&egrave;me d&eacute;partement touch&eacute; par les attaques de loups, la r&eacute;ponse de St&eacute;phane Travert est &laquo;&nbsp;oui, nous sommes pr&ecirc;ts &agrave; agir&nbsp;!&nbsp;&raquo; Avant d'ajouter &laquo;&nbsp;nous ne pouvons pas passer sous silence la d&eacute;tresse des &eacute;leveurs qui sont confront&eacute;s &agrave; la pr&eacute;dation du loup.&nbsp;&raquo;&nbsp;D'apr&egrave;s les chiffres communiqu&eacute;s &agrave; l'Assembl&eacute;e nationale par la d&eacute;put&eacute;e, les animaux tu&eacute;s par des attaques de loups auraient &eacute;t&eacute; multipli&eacute;s par 2 en 6 ans, pour constater sur 24 d&eacute;partements touch&eacute;s &agrave; 10&nbsp;200 animaux tu&eacute;s en 2016, contre 4&nbsp;200 en 2010. St&eacute;phane Travert confirme une&nbsp;&laquo;&nbsp;forte augmentation de la&nbsp;population du loup sur les zones montagneuses.&nbsp;&raquo;&nbsp;Pour Emilie Bonnivard, cette augmentation &laquo; traduit l'&eacute;chec du Plan national loup.&nbsp;&raquo;&nbsp;Pour autant, d'apr&egrave;s le ministre de l'agriculture, &laquo;&nbsp;il faut sortir de l'approche comptable du nombre de pr&eacute;l&egrave;vements mensuels qui embrase le d&eacute;bat public chaque ann&eacute;e.&nbsp;&raquo; Le ministre veut tendre vers une approche &laquo;&nbsp;pluriannuelle&nbsp;&raquo;, avec l'ambition qu'elle soit &laquo;&nbsp;beaucoup plus fine&nbsp;&raquo; et qu'elle prenne en compte &laquo;&nbsp;l'int&eacute;r&ecirc;t des territoires qui sont touch&eacute;s.&nbsp;&raquo;&nbsp;Il a confi&eacute; travailler &laquo;&nbsp;en &eacute;troite concertation avec le ministre de la Transition &eacute;cologique et Solidaire&nbsp;&raquo; afin d'apporter &laquo; des solutions &agrave; nos &eacute;leveurs.&nbsp;&raquo;Le minist&egrave;re de l'agriculture r&eacute;alisera &agrave; l'automne une &eacute;tude prospective sur &laquo;&nbsp;l'avenir du pastoralisme en pr&eacute;sence du loup.&nbsp;&raquo; Les conclusions, ainsi qu'une consultation des acteurs des territoires touch&eacute;s, contribueront &agrave; l'&eacute;laboration du prochain Plan national sur le loup 2018-2022. Pour St&eacute;phane Travert il y a un &laquo;&nbsp;double objectif&nbsp;&raquo;&nbsp;: &laquo;&nbsp;tendre vers le z&eacute;ro attaque, tout en pr&eacute;servant la biodiversit&eacute; &agrave; laquelle nous sommes tr&egrave;s attach&eacute;s.&nbsp;&raquo;<h2>Carte de la r&eacute;partition des loups (noir), lynx (jaune) et ours (brun) sur le territoire fran&ccedil;ais</h2><aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 D&#039;apr&egrave;s les chiffres de la DREAL-Rh&ocirc;ne AURA, pour l&#039;ann&eacute;e 2016, la population de loups &eacute;tait estim&eacute;e 295 t&ecirc;tes r&eacute;parties en 57 meutes. Quarante pr&eacute;l&egrave;vements ont &eacute;t&eacute; autoris&eacute;s (36+4). Pour cette m&ecirc;me ann&eacute;e, 2 841 attaques ont &eacute;t&eacute; constat&eacute;es, dont seulement 800 ont &eacute;t&eacute; indemnis&eacute;es, pour un total de 10234 victimes et seulement 2 950 indemnis&eacute;es. En 2011, la population de loups &eacute;tait estim&eacute;e &agrave; 66 t&ecirc;tes.D&#039;apr&egrave;s un communiqu&eacute; de presse de la FNSEA, pour l&#039;ann&eacute;e 2016, &quot;les mesures de protection du loup ont co&ucirc;t&eacute; environ 23 millions d&#039;euros (donn&eacute;es connues en septembre 2016)&quot; et l&#039;indemnisation repr&eacute;senterait pr&egrave;s de 3,2 millions d&#039;euros (dossiers instruits au 14 juin 2017).&nbsp;
</aside>


A l’occasion des questions au gouvernement, Stéphane Travert, a été interpellé au sujet du nombre grandissant d’attaques de loups. Le ministre de l’agriculture s’est dit « prêt à agir » et a annoncé un une étude prospective à l’automne sur « l’avenir du pastoralisme en présence du loup. »


Prédation du loup : le gouvernement se dit « prêt à agir »

Le minist&egrave;re de l'agriculture et le minist&egrave;re de la transition &eacute;cologique s'inqui&egrave;tent dans un communiqu&eacute; commun d'une &laquo; situation hydrologique pr&eacute;occupante&nbsp;&raquo; en France, qui pourrait devenir &laquo;&nbsp;commune&nbsp;&raquo; &agrave; partir de 2050, en raison du d&eacute;r&egrave;glement climatique. Pour faire face &agrave; la s&eacute;cheresse actuelle, des arr&ecirc;t&eacute;s pr&eacute;fectoraux de restriction d'usage de l'eau ont &eacute;t&eacute; mis en place dans 82 d&eacute;partements dont 30 imposant l'arr&ecirc;t des pr&eacute;l&egrave;vements d'eau non prioritaires. Afin de ne plus g&eacute;rer seulement les p&eacute;riodes de crises, le gouvernement veut &laquo;&nbsp;prendre en compte les changements de long terme pour pr&eacute;server durablement les ressources naturelles notamment pendant la saison des basses eaux.&nbsp;&raquo;Pour pr&eacute;server la ressource en eau, St&eacute;phane Travert et Nicolas Hulot ont pr&eacute;sent&eacute; ce mercredi, en conseil des ministres, une s&eacute;rie de mesures concr&egrave;tes avec dans le viseur deux objectifs&nbsp;: &laquo;&nbsp;encourager la sobri&eacute;t&eacute; des usages et r&eacute;guler en amont la ressource, gr&acirc;ce notamment &agrave; l'innovation&nbsp;&raquo; ainsi que &laquo;&nbsp;faire &eacute;merger, dans l'ensemble des territoires, des solutions adapt&eacute;es aux besoins et aux contextes locaux.&nbsp;&raquo;Le minist&egrave;re de l'agriculture et le minist&egrave;re de la transition &eacute;cologique s'inqui&egrave;tent dans un communiqu&eacute; commun d'une &laquo; situation hydrologique pr&eacute;occupante&nbsp;&raquo; en France, qui pourrait devenir &laquo;&nbsp;commune&nbsp;&raquo; &agrave; partir de 2050 en raison du d&eacute;r&egrave;glement climatique. Pour faire face &agrave; la s&eacute;cheresse actuelle, des arr&ecirc;t&eacute;s pr&eacute;fectoraux de restriction d'usage de l'eau ont &eacute;t&eacute; mis en place dans 82 d&eacute;partements dont 30 imposant l'arr&ecirc;t des pr&eacute;l&egrave;vements d'eau non prioritaires. Afin de ne plus g&eacute;rer seulement les p&eacute;riodes de crises, le gouvernement veut &laquo;&nbsp;prendre en compte les changements de long terme pour pr&eacute;server durablement les ressources naturelles notamment pendant la saison des basses eaux.&nbsp;&raquo;&nbsp;<h2>Economies d'eau</h2>Pour encourager la sobri&eacute;t&eacute; des usages le gouvernement souhaite &laquo;&nbsp;engager les citoyens, les entreprises ainsi que les administrations et les services publics dans des d&eacute;marches d'&eacute;conomies d'eau, gr&acirc;ce notamment &agrave; des campagnes de&nbsp; proximit&eacute; de sensibilisation et de communication, tout au long de l'ann&eacute;e &raquo; ainsi que &laquo;&nbsp;poursuivre les investissements avec les collectivit&eacute;s pour accentuer la maintenance des r&eacute;seaux afin de r&eacute;duire au maximum les fuites dans les canalisations et favoriser la r&eacute;utilisation des eaux us&eacute;es trait&eacute;es, quand cela est pertinent.&nbsp;&raquo;Pour la partie agricole, le gouvernement envisage de &laquo; d&eacute;velopper une agriculture plus &eacute;conome en eau et multi-performante, notamment gr&acirc;ce au choix des assolements ; progresser encore, via l'innovation, dans l'efficience de l'irrigation&nbsp;&raquo; ainsi que &laquo; r&eacute;aliser, l&agrave; o&ugrave; c'est utile et durable, des projets de stockage hivernal de l'eau afin d'&eacute;viter les pr&eacute;l&egrave;vements en p&eacute;riode s&egrave;che. &raquo; Et enfin, &laquo;&nbsp;soutenir et valoriser la recherche et le d&eacute;veloppement de nouvelles solutions dans nos diff&eacute;rents organismes scientifiques ainsi que dans les p&ocirc;les de comp&eacute;titivit&eacute; hydrique.&nbsp;&raquo;Conscient des enjeux, St&eacute;phane Travert a indiqu&eacute; avoir&nbsp;&laquo;&nbsp;la volont&eacute; d'aider l'agriculture &agrave; anticiper et &agrave; att&eacute;nuer les effets du changement climatique.&nbsp;&raquo; Pour le ministre &laquo;&nbsp;cela passe par une approche globale : une agriculture moins gourmande en eau et une optimisation de la ressource via l'utilisation des pluies hivernales pour prot&eacute;ger les ressources en &eacute;t&eacute;. &raquo;<h2>Solutions locales</h2>Autre objectif, &laquo; faire &eacute;merger des solutions locales adapt&eacute;es dans l'ensemble des territoires &raquo;. Pour cela, le gouvernement a identifi&eacute; des actions &agrave; mettre en place&nbsp;:&nbsp;&laquo; &eacute;laborer un deuxi&egrave;me Plan national d'adaptation au changement climatique d'ici fin 2017 pour mieux adapter les actions aux cons&eacute;quences locales du changement climatique&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;soutenir le d&eacute;ploiement du plan d'actions &laquo; eau et assainissement &raquo; en outre-mer&nbsp;&raquo; ainsi que &laquo;&nbsp;accompagner les collectivit&eacute;s locales comp&eacute;tentes dans le domaine de la pr&eacute;servation de l'eau et des milieux aquatiques, notamment via les Agences de l'eau. &raquo;&nbsp;Pour cela, le gouvernement veut&nbsp;&laquo;&nbsp;mobiliser les pr&eacute;fets coordonnateurs de bassin pour dynamiser les projets de territoires, qui permettent une concertation, avec l'ensemble des partenaires, sur les besoins locaux en eau&nbsp;&raquo; enfin &laquo;&nbsp;mettre en place une cellule d'expertise afin de d&eacute;nouer les &eacute;ventuelles difficult&eacute;s rencontr&eacute;es dans la gestion de la ressource en eau en agriculture. Cette cellule sera plac&eacute;e sous l'autorit&eacute; conjointe des ministres de la Transition &eacute;cologique et solidaire et de l'Agriculture et de l'Alimentation. D'ici le 31 octobre, la cellule d'expertise examinera les cas de tous les projets de territoires en cours pour voir s'il est possible d'acc&eacute;l&eacute;rer leur r&eacute;alisation, et rendra compte aux ministres des cons&eacute;quences &agrave; tirer de cet exercice.&nbsp;&raquo;&nbsp;<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr"><a href="https://twitter.com/hashtag/Communiqu%C3%A9?src=hash">#Communiqu&eacute;</a> <a href="https://twitter.com/N_Hulot">@N_Hulot</a> et <a href="https://twitter.com/StTRAVERT">@StTRAVERT</a> pr&eacute;sentent les actions pour une meilleure gestion de la ressource en eau en p&eacute;riode de <a href="https://twitter.com/hashtag/s%C3%A9cheresse?src=hash">#s&eacute;cheresse</a> <a href="https://t.co/8caZ1o5FRL">pic.twitter.com/8caZ1o5FRL</a>&mdash; Alim'Agri (@Min_Agriculture) <a href="https://twitter.com/Min_Agriculture/status/895258649735704577">9 ao&ucirc;t 2017</a></blockquote><script async src="//platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>


Pour une meilleure gestion de l’eau en période de sécheresse, Stéphane Travert et Nicolas Hulot ont présenté ce mercredi, en conseil des ministres, une série de mesures concrètes. Parmi ces actions, le gouvernement ambitionne grâce à l’innovation de « développer une agriculture plus économe en eau. »


Sécheresse : « développer une agriculture plus économe en eau »

Peu avant 12H30 (10H30 GMT), la tonne de bl&eacute; reculait de 50 centimes d'euro&nbsp;sur l'&eacute;ch&eacute;ance de septembre &agrave; 161,25 euros et de 25 centimes d'euro sur&nbsp;l'&eacute;ch&eacute;ance de d&eacute;cembre &agrave; 167,25 euros, dans un volume d'&eacute;changes de 5.300 lots&nbsp;environ. Les derni&egrave;res nouvelles concernant les r&eacute;coltes, notamment fran&ccedil;aises, sont&nbsp;plut&ocirc;t baissi&egrave;res, alors que l'organisme FranceAgriMer a confirm&eacute; un net&nbsp;rebond de la production, notamment de bl&eacute; tendre, apr&egrave;s une ann&eacute;e 2016&nbsp;catastrophique.&nbsp;&nbsp; Comme attendu, la r&eacute;colte tutoie les 37 Mt (36,8 pr&eacute;cis&eacute;ment, +33%), un&nbsp;chiffre conforme &agrave; la moyenne des cinq derni&egrave;res ann&eacute;es, avec une excellente&nbsp;teneur en prot&eacute;ines, qui peut permettre aux op&eacute;rateurs fran&ccedil;ais de reconqu&eacute;rir&nbsp;les march&eacute;s perdus &agrave; l'export lors de la campagne &eacute;coul&eacute;e, m&ecirc;me s'il faudra&nbsp;probablement compter avec une r&eacute;colte russe encore tr&egrave;s abondante cette ann&eacute;e.&nbsp;&nbsp; Comme le bl&eacute;, la tonne de ma&iuml;s reculait aussi tr&egrave;s l&eacute;g&egrave;rement, dans le&nbsp;sillage de la tendance observ&eacute;e mardi soir &agrave; la Bourse de Chicago o&ugrave; ces deux&nbsp;c&eacute;r&eacute;ales se sont repli&eacute;es. Elle refluait de 25 centimes sur novembre &agrave; 165,75 euros et de 50 centimes&nbsp;sur janvier &agrave; 169,25 euros, dans un volume d'&eacute;changes de plus de 260 lots.


Les prix du blé étaient légèrement en repli mercredi à la mi-journée, dans un marché très attentiste, à la veille d'un rapport mensuel du ministère américain de l'Agriculture (USDA) sur les prévisions mondiales de cultures.


Le marché du blé très attentiste, à la veille d'un rapport américain

"Pour le moment, les contr&ocirc;les sont toujours en cours. Les analyses d&eacute;j&agrave;&nbsp;effectu&eacute;es se sont r&eacute;v&eacute;l&eacute;es n&eacute;gatives. Dans le Maine-et-Loire, Igreca est la&nbsp;seule entreprise concern&eacute;e par cette affaire", a indiqu&eacute; la pr&eacute;fecture du&nbsp;Maine-et-Loire dans un communiqu&eacute;. "La d&eacute;livrance des certificats d'exportation pour cette soci&eacute;t&eacute; est&nbsp;&eacute;galement bloqu&eacute;e le temps de l'enqu&ecirc;te", a-t-elle ajout&eacute;. Igreca est un fabricant d'ovoproduits destin&eacute;s &agrave; l'industrie&nbsp;agroalimentaire. Elle a r&eacute;ceptionn&eacute; entre le 11 et le 26 juillet "32.400 oeufs&nbsp;originaires des Pays-Bas potentiellement contamin&eacute;s au fipronil", une mol&eacute;cule&nbsp;toxique. En raison de la pr&eacute;sence suspect&eacute;e de cet insecticide dont l'usage sur les&nbsp;animaux destin&eacute;s &agrave; la consommation est interdit, des millions d'oeufs ont d&eacute;j&agrave;&nbsp;&eacute;t&eacute; d&eacute;truits &agrave; travers l'Europe depuis le 20 juillet. Selon le ministre belge de l'Agriculture Denis Ducarme, le fipronil aurait&nbsp;&eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute; aux Pays-Bas d&egrave;s novembre 2016.<h2>toxicit&eacute; "peu &eacute;lev&eacute;e"</h2>La direction d&eacute;partementale de la Protection des Populations de&nbsp;Maine-et-Loire (DDPP) a par ailleurs bloqu&eacute; "les oeufs (encore dans leur)&nbsp;coquilles pr&eacute;sents sur site" et "les lots de produits finis fabriqu&eacute;s &agrave; partir&nbsp;des mati&egrave;res premi&egrave;res concern&eacute;es". Des contr&ocirc;les sont en cours sur "les&nbsp;documents de tra&ccedil;abilit&eacute; concernant les lots de produits finis" et sur&nbsp;d'autres "lots re&ccedil;us par ce m&ecirc;me fournisseur depuis le 25 juillet". Le minist&egrave;re a indiqu&eacute; mardi soir que le nombre d'entreprises identifi&eacute;es&nbsp;comme ayant import&eacute; des oeufs contamin&eacute;s au fipronil en provenance de Belgique&nbsp;et des Pays-Bas &eacute;tait pass&eacute; de deux &agrave; cinq."Il s'agit d'ovoproduits int&eacute;gr&eacute;s dans des recettes de l'industrie&nbsp;agro-alimentaire", globalement, "des plats cuisin&eacute;s ou de la p&acirc;tisserie&nbsp;industrielle, comme des brioches", a pr&eacute;cis&eacute; Fany Molin, porte-parole de la&nbsp;direction g&eacute;n&eacute;rale de l'alimentation (DGAL) au minist&egrave;re, en charge de ce&nbsp;dossier. Ces cinq "&eacute;tablissements d'ovoproduits" sont situ&eacute;s dans la Vienne (200&nbsp;tonnes) et le Maine-et-Loire, mais aussi dans le Pas-de-Calais, le Nord et le&nbsp;Morbihan, a pr&eacute;cis&eacute; le minist&egrave;re, ajoutant que "des enqu&ecirc;tes de tra&ccedil;abilit&eacute;&nbsp;sont en cours" pour "identifier la destination des produits d&eacute;j&agrave; exp&eacute;di&eacute;s et&nbsp;susceptibles d'&ecirc;tre contamin&eacute;s".&nbsp;&nbsp; <h2>Rappel</h2>Le minist&egrave;re de l'Agriculture a annonc&eacute; mercredi qu'il ferait un point de&nbsp;situation sur ce sujet &agrave; 16H30.&nbsp;&nbsp; "D&egrave;s lors qu'on identifiera des produits mis sur le march&eacute; qui contiennent&nbsp;ces oeufs, des analyses seront faites pour voir s'il y a des traces de&nbsp;Fipronil", et le cas &eacute;ch&eacute;ant, il y aura un rappel "selon r&eacute;sultats des&nbsp;analyses", avait indiqu&eacute; Fany Molin. Le minist&egrave;re a &eacute;galement indiqu&eacute; son intention de "diligenter une enqu&ecirc;te&nbsp;chez tous les &eacute;leveurs" pour v&eacute;rifier qu'il n'y aurait pas de contaminations&nbsp;"provenant de l'utilisation par les exploitants fran&ccedil;ais du produit frelat&eacute;".&nbsp;A l'heure actuelle, seul un &eacute;levage dans le Pas-de-Calais a &eacute;t&eacute; plac&eacute; sous&nbsp;surveillance apr&egrave;s le signalement par l'&eacute;leveur de l'utilisation de ce produit&nbsp;par son fournisseur belge. Les analyses qui y ont &eacute;t&eacute; men&eacute;es se sont av&eacute;r&eacute;es&nbsp;positives, "mais aucun oeuf issu de cet &eacute;levage n'a &eacute;t&eacute; mis sur le march&eacute;", a&nbsp;indiqu&eacute; le minist&egrave;re, qui a annonc&eacute; que ces oeufs "seront d&eacute;truits". Le minist&egrave;re souligne que la toxicit&eacute; de ce produit est "peu &eacute;lev&eacute;e",&nbsp;notamment quand il est pr&eacute;sent &agrave; l'&eacute;tat de traces, mais a tout de m&ecirc;me saisi&nbsp;l'Anses (agence nationale de s&eacute;curit&eacute; sanitaire) pour obtenir un avis sur les&nbsp;risques pour la sant&eacute; humaine li&eacute;s &agrave; l'ingestion d'oeufs ou de produits&nbsp;contamin&eacute;s par le fipronil.


Les premières analyses effectuées dans l'une des cinq sociétés françaises concernées par la contamination d'oeufs au fipronil, molécule toxique, se "sont révélées négatives" tandis que le scandale alimentaire portant sur des millions d'oeufs en Europe aurait été détecté dès la fin 2016.


Oeufs contaminés: premières analyses révélées négatives pour l'une des cinq sociétés françaises

Cette ann&eacute;e encore, le Cniel vient &agrave; la rencontre des professionnels laitiers sur le salon du SPACE. La comp&eacute;titivit&eacute; des &eacute;levages et les pratiques seront au c&oelig;ur des &eacute;changes sur le stand de l'interprofession laiti&egrave;re.Ce stand &laquo;&nbsp;d'information&nbsp;&raquo; pr&eacute;sentera les diff&eacute;rentes actions men&eacute;es en faveur de la fili&egrave;re et des produits laitiers. L'occasion aussi de rappeler les missions du Cniel aux producteurs et aux transformateurs, ainsi que les enjeux autour de l'&eacute;levage.En partenariat avec l'Institut de l'&Eacute;levage, le Cniel organisera &eacute;galement une s&eacute;rie de conf&eacute;rences th&eacute;matiques, ce qui permettra de prolonger les &eacute;changes, sur des pr&eacute;occupations actuelles de l'interprofession pour faire de la fili&egrave;re laiti&egrave;re fran&ccedil;aise, une fili&egrave;re d'avenir.D&eacute;couvrez prochainement le programme des conf&eacute;rences.

L’interprofession laitière présente au SPACE, à Rennes 

Sp&eacute;cialiste des pulv&eacute;risateurs &agrave; disques et des rouleaux auto-porteurs, la Soci&eacute;t&eacute; Nouvelle Razol inaugure avec le Skyron une gamme de d&eacute;chaumeurs &agrave; disques ind&eacute;pendants, &eacute;quip&eacute;s de disques de grand diam&egrave;tre (560 mm X 5 mm), mont&eacute;s sur un ch&acirc;ssis carr&eacute; (100 X 100 X 8 mm). Leur montage sur lame de ressort g&eacute;n&egrave;re un effet vibrant apte &agrave; intensifier le m&eacute;lange terre pailles, selon le constructeur. Le r&eacute;glage de la profondeur de travail se fait soit par un syst&egrave;me de cliquet en configuration m&eacute;canique, soit depuis le poste de conduite gr&acirc;ce &agrave; une commande hydraulique La gamme compte deux mod&egrave;les &agrave; ch&acirc;ssis fixe (3 m et 3,5 m) et deux mod&egrave;les &agrave; ch&acirc;ssis repliable (4 m et 5 m). Le Skyron peut &ecirc;tre &eacute;quip&eacute; de d&eacute;flecteurs lat&eacute;raux et dispose d'une gamme compl&egrave;te de rouleaux arri&egrave;re : rouleau &agrave; barres carr&eacute;es (500 mm), rouleau &agrave; lames vibrantes Polyflex (570 mm) et rouleau &agrave; disques plombeurs Tpack (630 mm).<h2>Autres &eacute;volutions de gammes</h2>Le constructeur fait par ailleurs &eacute;voluer son offre d'outils combines dents / disques Teos (3 m &agrave; 5 m), qui peuvent d&eacute;sormais &ecirc;tre &eacute;quip&eacute;s du rouleau &agrave; lames vibrantes Polyflex, pour sols l&eacute;gers &agrave; lourds. Le cultivateur &agrave; dents vibrantes Kilis et ses cinq zones de travail (d&eacute;chaumage, reprise de labour) est quant &agrave; lui d&eacute;sormais disponible en version port&eacute;e arri&egrave;re repliable jusqu'&agrave; 6 m. C&ocirc;t&eacute; rouleaux, Razol compl&egrave;te ses gammes avec le RVH Evo qui dispose d'un &eacute;l&eacute;ment type rouleau lisse de 700 mm de diam&egrave;tre, adapt&eacute; au roulage des cultures sp&eacute;cialis&eacute;es et fragiles.


Les Skyron sont dotés de disques de 560 mm de diamètre. La gamme compte quatre modèles d’une largeur comprise entre 3 m et 5 m.


Des déchaumeurs à disques indépendants au catalogue de Razol


Découvrez en vidéo la Digiferme ARVALIS de Lorraine. Cette ferme de recherche et de démonstration inaugurée en 2016 propose d’évaluer les technologies du numérique pour construire l’exploitation de polyculture-élevage de demain. Implantée à Saint-Hilaire-en-Woëvre dans la Meuse, elle compte 60 ha de cultures, 70 ha de prairies, 55 mères charolaises et un atelier d’engraissement de jeunes bovins de 170 places.


[Vidéo] Une Digiferme pour concevoir l’exploitation de demain

Ces cinq "&eacute;tablissements d'ovoproduits" sont situ&eacute;s dans la Vienne, le&nbsp;Maine-et-Loire, le Pas-de-Calais, le Nord et le Morbihan", pr&eacute;cise le&nbsp;minist&egrave;re, ajoutant que "des enqu&ecirc;tes de tra&ccedil;abilit&eacute; sont en cours" pour&nbsp;"identifier la destination des produits d&eacute;j&agrave; exp&eacute;di&eacute;s et susceptibles d'&ecirc;tre&nbsp;contamin&eacute;s". Deux entreprises ont reconnu mardi avoir utilis&eacute; &agrave; leur insu des oeufs&nbsp;contamin&eacute;s. Igreca, bas&eacute;e dans le Maine-et-Loire, a d&eacute;nombr&eacute; "30.000 oeufs de&nbsp;fournisseurs hollandais", affirmant avoir "identifi&eacute; les lots de produits&nbsp;finis fabriqu&eacute;s &agrave; partir de ces mati&egrave;res premi&egrave;res". Dans la Vienne, la soci&eacute;t&eacute; Samo a &eacute;t&eacute; inform&eacute;e dimanche de la pr&eacute;sence dans&nbsp;ses stocks de "huit lots" contamin&eacute;s en provenance des Pays-Bas, d'un poids&nbsp;total d'"environ 5 tonnes". L'entreprise assure avoir retir&eacute; "par pr&eacute;caution" d&egrave;s lundi matin "tous les&nbsp;lots en provenance de ce pays, soit une cinquantaine de tonnes" et avoir&nbsp;effectu&eacute; des rappels de produits aupr&egrave;s de ses clients. Ces ovoproduits servent notamment &agrave; la fabrication de plats pr&eacute;par&eacute;s et de&nbsp;p&acirc;tes. Par ailleurs, un &eacute;leveur du Pas-de-Calais "avait spontan&eacute;ment d&eacute;clar&eacute;&nbsp;l'utilisation" du m&ecirc;me insecticide, signale le minist&egrave;re de l'Agriculture. "Les analyses men&eacute;es (...) s'av&egrave;rent positives, mais aucun oeuf issu de cet&nbsp;&eacute;levage n'a &eacute;t&eacute; mis sur le march&eacute;", poursuit le minist&egrave;re, annon&ccedil;ant que ces&nbsp;oeufs "seront d&eacute;truits".<h2>"Mod&eacute;r&eacute;ment toxique"</h2>Depuis fin juillet, la contamination au fipronil a entra&icirc;n&eacute; la destruction&nbsp;de millions d'oeufs dans plusieurs pays europ&eacute;ens. Des enqu&ecirc;tes judiciaires&nbsp;ont &eacute;t&eacute; ouvertes aux Pays-Bas, en Belgique et en Allemagne. Les &eacute;levages mis en cause expliquent que la substance a &eacute;t&eacute; introduite lors&nbsp;d'un traitement contre le pou rouge, un parasite tr&egrave;s n&eacute;faste pour les poules&nbsp;pondeuses. Consid&eacute;r&eacute; comme "mod&eacute;r&eacute;ment toxique" pour l'homme par l'Organisation&nbsp;mondiale de la sant&eacute; (OMS), le fipronil est dangereux pour les reins, le foie&nbsp;et la thyro&iuml;de. Les faibles concentrations mesur&eacute;es dans les oeufs contamin&eacute;s&nbsp;rendent toutefois le risque d'empoisonnement tr&egrave;s faible voire nul.&nbsp;&nbsp;Dans l'Union europ&eacute;enne, l'utilisation de ce pesticide est interdite pour&nbsp;les animaux destin&eacute;s &agrave; la cha&icirc;ne alimentaire, mais reste courante dans de&nbsp;nombreux produits antiparasitaires pour les animaux de compagnie (anti-puces&nbsp;et anti-tiques) et dans des produits &agrave; usage domestique contre les&nbsp;infestations (anti-termites, anti-fourmis, anti-blattes...). Accus&eacute; de provoquer une surmortalit&eacute; des abeilles, le fipronil est aussi&nbsp;connu en agriculture sous la marque Regent. Son usage est prohib&eacute; dans les&nbsp;cultures (ma&iuml;s, tournesol, pommes de terre) en France et dans la plupart des&nbsp;pays europ&eacute;ens, mais pas en Belgique ni aux Pays-Bas.


Des oeufs contaminés au fipronil, un insecticide, ont été importés des Pays-Bas et de Belgique par cinq entreprises françaises, selon un bilan actualisé mardi soir par le ministère de l'Agriculture.


Vos résultats de recherche

Tous les résultats (17338)

Les actualités (17311)

L'agenda (6)

Les outils (6)

Les guides (15)