<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Il est encore bien trop t&ocirc;t pour crier victoire mais si l&rsquo;&eacute;pid&eacute;mie d&rsquo;Influenza aviaire hautement pathog&egrave;ne (IAHP) reste sur sa dynamique actuelle, l&rsquo;hiver 2023-2024 pourrait bien &ecirc;tre celui du r&eacute;pit sur le front de la grippe aviaire. Pour rappel, il y a exactement un an, d&eacute;but 2023, la France totalisait d&eacute;j&agrave; 263 foyers en &eacute;levages, avant de culminer &agrave; 403 foyers en fin de saison (ao&ucirc;t 2023), entrainant l&rsquo;abattage de dix millions de volailles. Lors de la saison pr&eacute;c&eacute;dente, en 2021-2022, les 1378 foyers avaient engendr&eacute; l&rsquo;abattage de 22 millions de volailles, des niveaux jamais atteints, et un co&ucirc;t financier de 1,2 milliard d&rsquo;euros.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/influenza-aviaire-on-n-a-pas-reussi-a-y-echapper" target="_blank" title="">Influenza aviaire : &laquo; On n'a pas r&eacute;ussi &agrave; y &eacute;chapper &raquo;</a>
</aside>
<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">En 2020-2021, 3,3 millions de volailles avaient &eacute;t&eacute; sacrifi&eacute;es pour 492 foyers d&eacute;tect&eacute;s. Autant de chiffres qui ne disent rien de la d&eacute;tresse des &eacute;leveurs affect&eacute;s et de l&rsquo;&eacute;preuve endur&eacute;e par les agents et op&eacute;rateurs en charge des d&eacute;peuplements et d&eacute;sinfections.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">En touchant nombre de couvoirs et d&rsquo;&eacute;levages reproducteurs, l&rsquo;&eacute;pid&eacute;mie de 2021-2022 avait en prime fait poindre un risque existentiel pour l&rsquo;ensemble des fili&egrave;res volailles, s&rsquo;ajoutant au risque zoonotique, autrement dit de transmission &agrave; l&rsquo;&ecirc;tre humain.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/influenza-aviaire-le-risque-eleve-les-volailles-confinees" target="_blank" title="">Influenza aviaire&nbsp;: le risque &laquo;&nbsp;&eacute;lev&eacute;&nbsp;&raquo;, les volailles confin&eacute;es</a>
</aside>
<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Pour d&eacute;jouer tous ces risques, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, en concertation avec les fili&egrave;res, a renforc&eacute; l&rsquo;arsenal de bios&eacute;curit&eacute;, impos&eacute; des restrictions aux &eacute;levages de plein air, d&eacute;densifi&eacute; ici ou l&agrave; et mis en&nbsp;&oelig;uvre <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/influenza-aviaire-l-omsa-donne-son-feu-vert-a-la-vaccination%20%20290523%20%20Influenza%20aviaire%20:%20l%E2%80%99OMSA%20donne%20son%20feu%20vert%20%C3%A0%20la%20vaccination">un programme de vaccination, une premi&egrave;re mondiale</a>,&nbsp;entam&eacute; le 1<sup>er</sup> octobre dernier, avec pour cible les 64 millions de canards pr&eacute;sents au sein des &eacute;levages comptant plus de 250 sp&eacute;cimens.</p><h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">7 foyers&nbsp;dont 1&nbsp;dans un &eacute;levage vaccin&eacute;</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">En date du 2 janvier 2024, 7 foyers d&rsquo;IAHP ont dont &eacute;t&eacute; confirm&eacute;s en &eacute;levage depuis l&rsquo;irruption du premier foyer le 27 novembre, dont 5 &eacute;levages de dindes dans le Morbihan (4 foyers) et la Somme (1 foyer), un &eacute;levage de poules pondeuses dans le Nord et un &eacute;levage de canards en Vend&eacute;e, le dernier en date (2 janvier). Ce dernier a la particularit&eacute; d&rsquo;avoir &eacute;t&eacute; vaccin&eacute; en novembre dernier, rappelant, si besoin en &eacute;tait, que&nbsp;le vaccin ne supprime pas totalement le risque d'infection des volailles en cas d&rsquo;introduction du virus dans l&rsquo;&eacute;levage mais r&eacute;duit l&rsquo;excr&eacute;tion du virus et la circulation virale.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">En date du 8 d&eacute;cembre 2023, 8,85 millions de canards avaient re&ccedil;u une premi&egrave;re des deux doses de vaccin, les zones les plus denses des Pays de la Loire et du Sud-Ouest &eacute;tant susceptibles d&rsquo;&ecirc;tre concern&eacute;es par une troisi&egrave;me dose.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Une chose est s&ucirc;re : le combat contre l&rsquo;IAHP n&rsquo;est pas encore gagn&eacute;. Au cours des deux ann&eacute;es pass&eacute;es, le virus avait ressurgi plus tard dans la saison, en f&eacute;vrier (2022) en Vend&eacute;e, avant d&rsquo;exploser litt&eacute;ralement, et en mai (2023) dans le Gers et dans les Landes, avec les cons&eacute;quences que l&rsquo;on sait.</p>


Sept foyers d’Influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) en élevage, dont un de canards vaccinés, ont été confirmés en France entre le 27 novembre 2023, date du premier foyer détecté cet automne, et le 2 janvier. La vaccination des canards suit son cours.

Avec 7 foyers détectés, la grippe aviaire toujours sous contrôle

<h2>Rel&egrave;vement du cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t pour remplacement</h2><p>En 2024, le cr&eacute;dit d'imp&ocirc;t est port&eacute; &agrave; 60% des d&eacute;penses de remplacement effectivement support&eacute;es (contre 50% en 2023), dans la limite annuelle de 17 jours de remplacement pour cong&eacute; (contre 14 jours en 2023). Le cr&eacute;dit est relev&eacute; &agrave; 80% au titre des d&eacute;penses engag&eacute;es pour assurer un remplacement pour cong&eacute; en raison d'une maladie ou d'un accident du travail (contre 60% en 2023). Le b&eacute;n&eacute;fice du cr&eacute;dit d'imp&ocirc;t est subordonn&eacute; au respect du r&egrave;glement europ&eacute;en sur les aides de minimis, plafonn&eacute;es &agrave; 20.000&euro; sur trois exercices fiscaux.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/serie-d-ete-le-remplacement-agricole-a-50-ans" target="_blank" title="">S&eacute;rie d'&eacute;t&eacute; : &laquo; Le remplacement agricole a 50 ans &raquo;</a>
</aside>
<h2>D&eacute;duction de 150&euro; par vache dans la limite de 15.000&euro;</h2><p>Au titre de l&rsquo;exercice 2024, les exploitants soumis au r&eacute;gime r&eacute;el d'imposition peuvent pratiquer une d&eacute;duction de 150&euro; par vache pour augmentation de la valeur de leurs stocks de vaches laiti&egrave;res et de vaches allaitantes lorsqu'il est constat&eacute;, &agrave; la cl&ocirc;ture de l'exercice, une hausse de la valeur de ces stocks sup&eacute;rieure &agrave; 10 % sur un an. La hausse de la valeur des stocks r&eacute;sultant de l'augmentation du nombre d'animaux composant ces stocks au cours de l'exercice consid&eacute;r&eacute; n'est pas prise en compte pour l'appr&eacute;ciation du seuil de 10 %. Le montant total de la d&eacute;duction pratiqu&eacute;e au titre d'un exercice ne peut exc&eacute;der 15.000 euros. Pour les Gaec et Earl, Ie plafond est multipli&eacute; par le nombre d&rsquo;associ&eacute;s, dans la limite de quatre.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-gouvernement-lance-un-plan-de-reconquete-et-de-souverainete-de-l-elevage" target="_blank" title="">Le gouvernement lance &laquo;&nbsp;un plan de reconqu&ecirc;te et de souverainet&eacute; de l&rsquo;&eacute;levage&nbsp;&raquo;</a>
</aside>
<h2>2500&euro; de cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t HVE, 4500&euro; pour l&rsquo;AB</h2><p>Le cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t Haute valeur environnementale (HVE), d&rsquo;un montant de 2500&euro;, est prorog&eacute; en 2024 pour qui dispose d&rsquo;une certification valide au 31 d&eacute;cembre 2023 sinon acquise en 2024. Quant au cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t bio, qui s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve &agrave; 4500&euro;, il reste &agrave; valoir sur les exercices 2024 et 2025</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-2023-l-annee-du-sursaut-pour-l-agriculture-biologique" target="_blank" title="">[Dossier] 2023, l&rsquo;ann&eacute;e du sursaut pour l&rsquo;agriculture biologique ?</a>
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<h2>Non-reconduction du cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t glyphosate</h2><p>En 2022 et en 2023, les exploitants pouvant justifier de la non utilisation du glyphosate b&eacute;n&eacute;ficiaient d&rsquo;un cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t de 2500&euro; (avec transparence Gaec dans la limite de 4 associ&eacute;s), &agrave; valoir sur les deux exercices le cas &eacute;ch&eacute;ant, non cumulable avec les cr&eacute;dits d&rsquo;imp&ocirc;t accord&eacute;s aux exploitations certifi&eacute;es HVE et AB. En 2024, le cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t glyphosate n&rsquo;est pas reconduit.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-glyphosate-officiellement-reapprouve-jusqu-au-15-decembre-2033" target="_blank" title="">Le glyphosate officiellement r&eacute;approuv&eacute; jusqu&rsquo;au 15 d&eacute;cembre 2033</a>
</aside>
<h2>Le gazole non routier moins d&eacute;tax&eacute;</h2><p>L&rsquo;exercice 2024 ent&eacute;rine la&nbsp;fin progressive de l&rsquo;exon&eacute;ration de la Taxe int&eacute;rieure sur la consommation de produits &eacute;nerg&eacute;tiques (TICPE) sur le gazole non routier, &eacute;chelonn&eacute;e jusqu&rsquo;en 2030, &agrave; raison d&rsquo;une augmentation annuelle de 2,85 centimes d&rsquo;euros par litre et par an.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vers-la-fin-du-gnr-detaxe" target="_blank" title="">Vers la fin du GNR d&eacute;tax&eacute;</a>
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Les crédits d’impôt HVE et AB sont prorogés mais pas le crédit d’impôt « sortie du glyphosate ». Une déduction fiscale de 150€ par vache est accordée en cas une hausse de la valeur de ces stocks supérieure à 10.%. La fiscalité du GNR évolue à la hausse.

Crédits d’impôt, déduction bovine, GNR... les aménagements fiscaux pour 2024

<p><strong>Deux Vend&eacute;ens repr&eacute;senteront la r&eacute;gion au Salon</strong></p>
<strong>Julien Commereuc</strong> (CFA Lyc&eacute;e Nature) et<strong> Mathias Thouzeau</strong> (Lyc&eacute;e Nature) auront la chance de conqu&eacute;rir pour le titre de <strong>Meilleur jeune berger de France 2024</strong>, lors de la finale nationale, samedi 24 f&eacute;vrier 2024, au Salon international de l&rsquo;agriculture &agrave; Paris. Ils repr&eacute;senteront avec fiert&eacute; la r&eacute;gion <strong>face &agrave; 38 autres candidats</strong>. Ils ont gagn&eacute; leur place lors de la finale r&eacute;gionale Pays de Loire, &agrave; la ferme Le Pontron, &agrave; Le Louroux B&eacute;connais (Maine-et-Loire), parmi une vingtaine d&rsquo;autres &eacute;l&egrave;ves.



Julien Commereuc (CFA Lycée Nature) et Mathias Thouzeau (Lycée Nature) auront la chance de conquérir pour le titre de Meilleur jeune berger de France 2024, lors de la finale nationale, samedi 24 février 2024, au Salon international de l’agriculture à Paris.

[Salon de l'Agriculture] Deux jeunes Bergers vendéens représenteront la région

<h2>Le Nutri-Score, en vigueur depuis 2017</h2><p>Le Nutri-Score est un syst&egrave;me d'&eacute;tiquetage qui vise &agrave; renseigner le consommateur sur les b&eacute;n&eacute;fices ou les d&eacute;savantages pour la sant&eacute; des aliments en vente en magasin. &nbsp; &nbsp;Avec ses pastilles allant du vert au rouge, assorties des lettres de A &agrave; E, ce syst&egrave;me est en vigueur depuis 2017 dans six pays europ&eacute;ens : Allemagne, Belgique, Espagne, France, Luxembourg, Pays-Bas et Suisse. M&ecirc;me parmi ses d&eacute;fenseurs, il a fait l'objet de critiques qui, sans remettre en cause son bien-fond&eacute;, portaient sur le caract&egrave;re obsol&egrave;te ou inadapt&eacute; de certaines de ses recommandations. C'est dans cette optique que les responsables ont r&eacute;vis&eacute;, en deux temps, son algorithme de calcul.</p><h2>Ce qui a chang&eacute; au 1er janvier</h2><p>&laquo;&nbsp;<em>Les modifications portent &agrave; la fois sur les aliments solides et les boissons, afin de mieux coller aux recommandations nutritionnelles, comme le fait de consommer plus de fruits et l&eacute;gumes, ou moins de produits sucr&eacute;s&nbsp;</em>&raquo;, explique &agrave; l'AFP Mathilde Touvier, &eacute;pid&eacute;miologiste en nutrition &agrave; l'Inserm, directrice de l'&eacute;quipe de recherche qui a invent&eacute; le Nutri-Score. Avec l'algorithme initial, &laquo;&nbsp;t<em>rop de produits se trouvaient par exemple favorablement bien class&eacute;s alors que leur taux de sucre &eacute;tait en fait tr&egrave;s important</em>&nbsp;&raquo;, illustre-t-elle.</p><h2>C&eacute;r&eacute;ales, &eacute;dulcorants, lait...: les aliments concern&eacute;s</h2><p>Les changements devraient concerner 30 &agrave; 40% des produits en rayon. Du c&ocirc;t&eacute; des c&eacute;r&eacute;ales, seules les mueslis sans sucre conserveront un A. Les Chocapic, qui b&eacute;n&eacute;ficiaient de cette bonne note, sont r&eacute;trograd&eacute;es en C. Les Special K vont passer de B &agrave; C, les c&eacute;r&eacute;ales Lion de C &agrave; D. Les farines &agrave; c&eacute;r&eacute;ales compl&egrave;tes seront d&eacute;sormais mieux not&eacute;es que les autres. Les poissons gras, jusqu'ici p&eacute;nalis&eacute;s, seront aussi mieux class&eacute;s. Certaines huiles, dont le profil en acide gras est favorable (olive, colza, noix), passeront de C &agrave; B. En revanche, la note du lait va baisser de A &agrave; B pour le lait &eacute;cr&eacute;m&eacute;, de B &agrave; C pour le lait entier. &laquo;&nbsp;<em>Trop de personnes en boivent comme si c'&eacute;tait de l'eau&nbsp;&raquo;, seule boisson recommand&eacute;e dans la cat&eacute;gorie A</em>, explique Mathilde Touvier. <em>Les yaourts sucr&eacute;s comme le Yop ou Candy-up, perdront deux lettres, de B &agrave; D</em>.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vers-une-alimentation-climato-compatible" target="_blank" title="">Vers une alimentation climato-compatible avec la Snanc</a>
</aside>
<p>Les boissons &eacute;dulcor&eacute;es passeront de B &agrave; C. Un changement refl&eacute;tant les conclusions de r&eacute;cents travaux qui ont sugg&eacute;r&eacute; que les &eacute;dulcorants avaient &laquo;&nbsp;<em>des effets d&eacute;l&eacute;t&egrave;res sur la sant&eacute;</em>&nbsp;&raquo;, souligne Serge Hercberg, professeur de nutrition &agrave; l'universit&eacute; Sorbonne Paris Nord, concepteur du Nutri-Score. Quant &agrave; la viande rouge, elle sera d&eacute;sormais syst&eacute;matiquement moins bien class&eacute;e que la volaille ou le poisson.</p><h2>Pas d'obligation</h2><p>Si ces changements sont officiellement entr&eacute;s en vigueur le 1er janvier, une p&eacute;riode de transition de deux ans est laiss&eacute;e aux industriels pour &eacute;couler leurs stocks, et r&eacute;imprimer leurs &eacute;tiquettes. &laquo;&nbsp;<em>L'affichage se fera au gr&eacute; du renouvellement des nouveaux emballages</em>&nbsp;&raquo;, a d&eacute;clar&eacute; le 3 janvier sur France Inter Dominique Schelcher, PDG de Syst&egrave;me U, qualifiant de &laquo;&nbsp;<em>tr&egrave;s bonne nouvelle&nbsp;</em>&raquo; le durcissement des r&egrave;gles. Reste que le logo n'est pas obligatoire. &laquo;&nbsp;<em>Aujourd'hui, 1.200 industriels et distributeurs sont engag&eacute;s dans la d&eacute;marche, ce qui repr&eacute;sente environ 60% du march&eacute;</em>&nbsp;&raquo;, indique Serge Hercberg.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/allegations-gouvernance-le-planet-score-renforce-sa-robustesse" target="_blank" title="">All&eacute;gations, gouvernance&nbsp;: le Planet-score toujours plus robuste</a>
</aside>
<h2>Les lobbies vent debout</h2><p>Les nouvelles r&egrave;gles &laquo;&nbsp;ont r&eacute;veill&eacute; les lobbies, tr&egrave;s actifs dans ce domaine&nbsp;&raquo;, poursuit M. Hercberg, de l'universit&eacute; Sorbonne Paris Nord. &laquo;&nbsp;Ils ont beaucoup pes&eacute; pour que le logo ne devienne pas obligatoire au niveau europ&eacute;en&nbsp;&raquo;. De grands groupes tels que Ferrero, Coca-Cola, Mars, Lactalis ou Unilever international refusent et combattent le Nutri-Score, de m&ecirc;me que certains syndicats agricoles ou Etats, comme l'Italie, soucieux de d&eacute;fendre les int&eacute;r&ecirc;ts de leur secteur agro-alimentaire. Les nouvelles r&egrave;gles ont m&ecirc;me conduit certains groupes &agrave; r&eacute;trop&eacute;daler, comme Bjorg : la marque a r&eacute;cemment fait dispara&icirc;tre le logo de tous ses emballages, pour le remplacer par un indicateur de durabilit&eacute; environnementale, qui n'a rien &agrave; voir.</p>


Le mode de calcul du Nutri-Score, l'étiquetage nutritionnel appliqué en France et d'autres pays européens sur les emballages d'aliments, devient plus exigeant en ce début d'année : une évolution plébiscitée au nom de la santé publique mais qui déplait à certains industriels.

Un Nutri-Score plus strict mais plus performant en terme de santé publique

<p>L&rsquo;agriculture fran&ccedil;aise est r&eacute;put&eacute;e pour sa grande diversit&eacute;, pour ses contrastes qui rel&egrave;vent &agrave; la fois de la g&eacute;ographie, du territoire, de la qualit&eacute; gustative et nutritionnelle de ses produits, du savoir-faire de ses agriculteurs et, plus globalement, de l&rsquo;&eacute;conomie. Les productions animales participent pleinement de cette diversit&eacute;, dans la mesure o&ugrave; elles constituent un &eacute;ventail productif, territorial, et culinaire, particuli&egrave;rement large. Jusqu&rsquo;&agrave; une &eacute;poque encore r&eacute;cente, les &eacute;levages en France b&eacute;n&eacute;ficiaient d&rsquo;une image positive, sans doute li&eacute;e &agrave; l&rsquo;id&eacute;e que la population s&rsquo;en faisait, en particulier au travers des syst&egrave;mes herbagers, des pratiques d&rsquo;&eacute;levage, et donc de la pr&eacute;sence d&rsquo;animaux sur l&rsquo;ensemble &ndash; ou presque &ndash; du territoire. On sait par ailleurs que l&rsquo;attractivit&eacute; &ndash; pour les familles &ndash; du Salon international de l&rsquo;agriculture reposait l&agrave; aussi jusqu&rsquo;&agrave; r&eacute;cemment, sur l&rsquo;&eacute;levage.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://chambres-agriculture.fr/fileadmin/user_upload/National/FAL_commun/publications/National/rapport-elevage1-web.pdf" target="_blank" title="">Regards d'avenir sur l'&eacute;levage en France - Chambres d'agriculture France</a>
</aside>
<h2>Les principaux constats</h2><p>&rarr; <strong>La France perd tous les dix ans de plus en plus d&rsquo;exploitations</strong>. Le d&eacute;crochage est particuli&egrave;rement saillant en &eacute;levage laitier, o&ugrave; les exploitations sont pass&eacute;s de 175 000 en 1988 &agrave; 35 000 en 2020 ;</p><p>&rarr; <strong>Quel que soit le secteur animal, les cheptels reculent</strong>, posant la question de l&rsquo;approvisionnement du march&eacute; national et donc de la mont&eacute;e de la d&eacute;pendance aux importations ;</p><p>&nbsp;&rarr; <strong>Les &eacute;changes ext&eacute;rieurs sont exc&eacute;dentaires en animaux vivants et en produits laitiers</strong>, mais sont de plus en plus d&eacute;ficitaires en viandes transform&eacute;es, le secteur le plus touch&eacute; par cette dynamique &eacute;tant la volaille ;</p><p>&rarr; <strong>La consommation de viande en France diminue : entre 1980 et 2021</strong>, les Fran&ccedil;ais ont r&eacute;duit de 15 kg leur consommation, notamment de viande bovine ;</p><p>&nbsp;&rarr; <strong>L&rsquo;&eacute;volution de la consommation de produits animaux issus d&rsquo;&eacute;levages bio est une source de pr&eacute;occupation </strong>;</p><p>&rarr; <strong>La liste des facteurs contribuant fortement au discr&eacute;dit de l&rsquo;&eacute;levage en g&eacute;n&eacute;ral s&rsquo;est &agrave; la fois allong&eacute;e et renforc&eacute;e</strong></p>


Chambre d’agriculture France a dressé un panorama de la situation de l’élevage en France, tant  sur le plan des effectifs d’éleveurs sur longue période, des productions qu’ils réalisent et des revenus qu’ils en tirent.

L’élevage français s’interroge sur son avenir

<p>Ce mois de janvier marque le d&eacute;but de la campagne des d&eacute;clarations Pac relatives &agrave; l&rsquo;ann&eacute;e 2024, &agrave; commencer par les aides animales, via <a href="https://www.telepac.agriculture.gouv.fr/telepac/auth/accueil.action" target="_blank">le site de t&eacute;l&eacute;d&eacute;claration T&eacute;l&eacute;pac</a>. En ce qui concerne les dossiers Pac, c&rsquo;est &agrave; dire les aides aux surfaces la p&eacute;riode de t&eacute;l&eacute;d&eacute;claration d&eacute;marrera du 1<sup>er</sup> avril et s&rsquo;ach&egrave;vera le 15 mai.</p><p>En ce qui concerne les aides animales, <a href="https://isis.telepac.agriculture.gouv.fr/telepac/html/public/aide/formulaires-2024.html" target="_blank">l'ensemble des formulaires et notices est disponible en ligne</a>.&nbsp;Le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture met &agrave; disposition sur son site une <a href="https://agriculture.gouv.fr/telepac-questions-reponses" target="_blank">Foire aux questions</a> destin&eacute;e &agrave; accompagner au mieux les &eacute;leveurs.</p><h2>Le calendrier pour les aides animales</h2><p><u>Du 1<sup>er</sup> au 31 janvier</u>&nbsp;: aides ovine et caprine ou petits ruminants, en m&eacute;tropole et en Outre-mer</p><p><u>Du 1<sup>er</sup> janvier au 15 mai&nbsp;</u>: aides bovines et aide aux veaux sous la m&egrave;re et aux veaux issus de l&rsquo;agriculture biologique</p><p><u>Du 1<sup>er</sup> mars au 17 juin&nbsp;et uniquement pour les d&eacute;partements d&rsquo;Outre-mer</u>&nbsp;: aide au d&eacute;veloppement et au maintien du cheptel allaitant</p>


Le site de télédéclaration Télépac est ouvert depuis le 1er janvier. La première échéance concerne les demandes d’aides ovines et caprine ou petits ruminants, en métropole et en Outre-mer, avec une date limite fixée au 31 janvier.

Aides animales : le calendrier des déclarations Pac

Redouté par tous les viticulteurs, le gel printanier sévit de plus en plus fréquemment. Méthodes actives et passives, assurance... C'est tout nouveau, tout chaud, parfait pour contrer ce froid glacial.

Tout savoir sur le gel de printemps dans les vignes

<p>La derni&egrave;re crise remontait &agrave; 1983, il y a exactement 40 ans. Entre-temps, la fili&egrave;re nucicole a v&eacute;cu trois ann&eacute;es &laquo;&nbsp;<em>florissantes</em>&nbsp;&raquo;, soutenue par le plan Coques de l&rsquo;UE &agrave; la fin des ann&eacute;es 1990, par une augmentation de la consommation mondiale et des &eacute;changes. Jusqu&rsquo;en 2022, o&ugrave; l&rsquo;afflux des productions am&eacute;ricaine et chilienne, flairant l&rsquo;aubaine, a d&eacute;ferl&eacute; sur le march&eacute;. &laquo;&nbsp;<em>Les &eacute;l&eacute;ments pr&eacute;curseurs de la crise de 2022 apparaissent d&egrave;s 2017 avec un accroissement, au niveau mondial, du stockage de report, passant de 7% en 2017/2016 &agrave; 17% en 2022/2021</em>&nbsp;&raquo;, rel&egrave;ve le Conseil g&eacute;n&eacute;ral de l&rsquo;agriculture, de l&rsquo;alimentation et des espaces ruraux (CGAAER), dans un rapport commandit&eacute; par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/jusqu-a-10-millions-d-euros-d-aide-pour-les-producteurs-de-noix-et-cerises" target="_blank" title="">Jusqu&rsquo;&agrave; 10 millions d&rsquo;euros d&rsquo;aide pour les producteurs de noix et cerises</a>
</aside>
<p>Selon le rapport, la production mondiale de noix a tripl&eacute; entre 2005 et 2022 pour s&rsquo;&eacute;tablir &agrave; 2,6Mt, avec en t&ecirc;te des pays producteurs la Chine (1,4Mt), les Etats-Unis (0,68Mt) et le Chili (0,17Mt). Le verger fran&ccedil;ais s&rsquo;est &eacute;galement &eacute;toff&eacute; sur la p&eacute;riode, pour s&rsquo;&eacute;tablir &agrave; 25.000ha qui, en 2022, ont produit 50.000t de noix, contre 38.000t en 2021. La production est assur&eacute;e &agrave; 55% par le bassin du Sud-Ouest (Dordogne, Lot, Corr&egrave;ze) et &agrave; 40% par le Dauphin&eacute; (Is&egrave;re, Dr&ocirc;me, Savoie), qui disposent chacun de leur AOP (Noix du P&eacute;rigord, Noix de Grenoble), repr&eacute;sentant respectivement 20% et 70% de la production, &laquo;&nbsp;<em>sans r&eacute;elle sur-r&eacute;mun&eacute;ration cons&eacute;quente pour les producteurs</em>&nbsp;&raquo;, note le rapport.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/6/5/2/5892569-1-fre-FR/fef480b06452-cours-png" alt="Evolution des cours exp&eacute;dition des bassin Rh&ocirc;ne-Alpes et Sud-Ouest (Source : R&eacute;seau des nouvelles des march&eacute;s)" height="546" width="1454" /><figcaption>Evolution des cours exp&eacute;dition des bassin Rh&ocirc;ne-Alpes et Sud-Ouest (Source : R&eacute;seau des nouvelles des march&eacute;s)</figcaption></figure>

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<p>La France &eacute;tait jusqu&rsquo;&agrave; ces derni&egrave;res ann&eacute;es le fournisseur attitr&eacute; de l&rsquo;UE. Jusqu&rsquo;&agrave; ce que ce que la noix chilienne vienne casser une chaine de valeur bien huil&eacute;e. A partir de 2022, sous l&rsquo;effet d&rsquo;une r&eacute;colte mondiale record, les prix chutent au point de passer sous les co&ucirc;ts de production, n&rsquo;&eacute;pargnant aucun pays producteur. Sur la base des t&eacute;moignages recueillis, le CGAAER estime que la crise pourrait perdurer entre 3 et 5 ans.</p><h2>Un r&eacute;v&eacute;lateur de faiblesses</h2><p>La crise agit comme un r&eacute;v&eacute;lateur des faiblesses d&rsquo;une fili&egrave;re nationale &laquo;&nbsp;<em>domin&eacute;e par l&rsquo;opportunisme commercial, morcel&eacute;e entre les deux bassins et tiraill&eacute;e entre les int&eacute;r&ecirc;ts divergents des op&eacute;rateurs et les d&eacute;saccords entre personnes, y compris au sein des m&ecirc;mes structures</em>&nbsp;&raquo;, casse le CGAAER. <em>La noix en coque pour l&rsquo;export est reste&#769;e le principal de&#769;bouche&#769;, la transformation et le marche&#769; domestique n&rsquo;ont pas e&#769;te&#769; vraiment investis, les Organisations de producteurs (OP) ne sont que faiblement majoritaires, les AOP n&rsquo;apportent que peu de valeur ajoute&#769;e et le ne&#769;goce prive&#769; joue les concurrences a&#768; fond et a les cle&#769;s du camion </em>&raquo;.</p><p>La commercialisation des noix est assur&eacute;e &agrave; 60% par 9 organisations de producteurs (6 en Sud-Ouest et 3 en Sud-Est) et &agrave; 40% par des n&eacute;gociants priv&eacute;s, achetant directement aux producteurs et aux OP, des statistiques &laquo;&nbsp;<em>approximatives, les donn&eacute;es fiables n&rsquo;existent que sur les volumes commercialis&eacute;s par l&rsquo;interm&eacute;diaire des OP ainsi que sur les volumes en AOP</em>&nbsp;&raquo;, pointe le rapport.</p><h2>Deux paradoxes, deux recommandations</h2><p>L&rsquo;&eacute;tude rel&egrave;ve deux paradoxes caract&eacute;risant la fili&egrave;re nucicole fran&ccedil;aise, &agrave; commencer par l&rsquo;&eacute;cart entre les inte&#769;re&#770;ts nutritionnels de la noix (excellente source d&rsquo;Ome&#769;ga-3, riche en fibres alimentaires, source de prote&#769;ines ve&#769;ge&#769;tales, favorisant la sante&#769; cardiovasculaire et bonne source de vitamines et mine&#769;raux) et la faiblesse du niveau de consommation, de l&rsquo;ordre de 500g/an, quand certains de nos voisins (Autriche, Espagne et Gr&egrave;ce) sont &agrave; 2,5kg/an. Les derni&egrave;res recommandations du Programme national nutrition sant&eacute; (PNNS) conseillent du reste de consommer une poign&eacute;e par jour de fruits &agrave; coque non sal&eacute;s. Selon une &eacute;tude r&eacute;cente du CTIFL, tous les consommateurs jugent la communication insuffisante et interpellent les op&eacute;rateurs pour assurer une meilleure pr&eacute;sence dans les m&eacute;dias et surtout dans les rayons. Un conseil dont fait sien le rapport du CGAAER.</p><p>Ce dernier pointe un autre paradoxe, relatif la balance commerciale&nbsp;: alors que la France exporte bon an mal an entre 20.000t et 25.000t de noix coques, elle importe entre 8000t et 9000t de noix cerneaux du fait des surco&ucirc;ts de l&rsquo;&eacute;noisage manuel. Le CGAAER recommande d&rsquo;accentuer les efforts de recherche, d&rsquo;une part de vari&eacute;t&eacute;s&nbsp;qualitatives, adapte&#769;es a&#768; la France, cassables et avec un bon rendement au cassage, d&rsquo;autre part de mate&#769;riels de cassage entie&#768;rement me&#769;canise&#769;s et permettant d&rsquo;obtenir une qualite&#769; e&#769;leve&#769;e au cassage.</p><h2>Vers une interprofession</h2><p>Mais c&rsquo;est sur la structuration de la fili&egrave;re que le rapport focalise son attention. &laquo;&nbsp;<em>Le marche&#769; de la noix est mondialise&#769; et la place de la France ne lui permet pas de peser sur les conditions de l&rsquo;offre et de la demande mondiales. Il importe aujourd&rsquo;hui que les repre&#769;sentants des producteurs de noix puissent mettre en place une organisation nationale durable&nbsp;</em>&raquo;. Le CGAAER pr&eacute;conise la mise en place provisoire d&rsquo;une conf&eacute;rence nationale de la noix fran&ccedil;aise, posant les bases d&rsquo;une future interprofession, avec trois sujets prioritaires de nature &agrave; lui donner de la &laquo;&nbsp;<em>visibilit&eacute; et de la l&eacute;gitimit&eacute;</em>&nbsp;&raquo;&nbsp;: re&#769;pondre a&#768; l&rsquo;appel a&#768; projet &laquo; Re&#769;silience et capacite&#769;s agroalimentaires sur la the&#769;matique&nbsp; du programme France 2030 (ou a&#768; tout autre appel a&#768; projet e&#769;quivalent), pour proposer un projet de recherche-de&#769;veloppement ambitieux sur la noix, ses varie&#769;te&#769;s et les capacite&#769;s industrielles d&rsquo;e&#769;noisage, &eacute;tudier la faisabilite&#769; d&rsquo;une nouvelle marque &laquo; noix de France &raquo; permettant de relier les deux bassins de production et de segmenter le marche&#769; et enfin&nbsp;e&#769;laborer, en lien avec Interfel, un programme ambitieux de communication ge&#769;ne&#769;rique pour e&#769;largir la pe&#769;riode de consommation en France, au-dela&#768; des fe&#770;tes de fin d&rsquo;anne&#769;e.</p><p>Le CGAAER exclut la solution de l&rsquo;arrachage, qui n&rsquo;influencerait en rien les cours mondiaux tout en risquant d&rsquo;affecter les vergers les plus productifs.</p>


La surproduction mondiale et la chute des prix mettent en lumière les faiblesses de la filière nucicole française, en matière de structuration, de segmentation de marché et de communication sur les bienfaits nutritionnels, selon une étude du CGAAER. Ce dernier recommande également d’accentuer les efforts de recherche sur l’obtention variétale et la transformation industrielle de la coque en cerneaux, excluant le recours à l’arrachage, en dépit d’une crise qui pourrait perdurer.

Noix : face à la crise, un besoin impérieux de structuration

<p><strong>Trente-six&nbsp;: c&rsquo;est le nombre d&rsquo;id&eacute;es re&ccedil;ues (soit pas moins de trois par mois) sur la for&ecirc;t et le bois </strong>auxquelles les propri&eacute;taires forestiers priv&eacute;s repr&eacute;sent&eacute;s par Fransylva ont d&eacute;cid&eacute; de tordre le coup dans un fascicule diffus&eacute; cette fin d&rsquo;ann&eacute;e.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Un document que certains m&eacute;dias et journalistes &ldquo;sur le front&rdquo;, pourfendeurs d&rsquo;une d&eacute;forestation suppos&eacute;ment massive et coupable des for&ecirc;ts fran&ccedil;aises, seraient bien inspir&eacute;s de feuilleter.</p>
</aside>
<h2><strong>La f</strong><strong>or&ecirc;t progresse</strong></h2><p><strong>Voil&agrave; justement une id&eacute;e largement r&eacute;pandue&nbsp;: la for&ecirc;t fran&ccedil;aise serait en proie &agrave; la d&eacute;forestation. Faux&nbsp;! La surface de la for&ecirc;t en France m&eacute;tropolitaine a en effet plus que doubl&eacute; en 200 ans, passant de 8,9 millions d&rsquo;hectares (Mha) en 1840 &agrave; 14,1 Mha en 1985 puis 16,8 Mha en 2018.</strong> Elle couvre ainsi aujourd&rsquo;hui plus de 30 % du territoire hexagonal (autant que la part des terres &eacute;merg&eacute;es recouvertes de for&ecirc;ts &agrave; travers le monde), faisant de la France le quatri&egrave;me pays europ&eacute;en le plus bois&eacute; derri&egrave;re la Finlande, la Su&egrave;de et l&rsquo;Espagne.<br><strong>Mais au fait &agrave; qui appartient la for&ecirc;t fran&ccedil;aise&nbsp;?</strong> &Agrave; tout le monde, c&rsquo;est un bien commun... Que nenni&nbsp;! Les trois quarts de la for&ecirc;t fran&ccedil;aise (soit 3,5 Mha) sont priv&eacute;s, et seuls leurs propri&eacute;taires en assument la responsabilit&eacute; et la gestion le plus souvent sur plusieurs g&eacute;n&eacute;rations. Par cons&eacute;quent, <strong>l&rsquo;acc&egrave;s &agrave; une for&ecirc;t priv&eacute;e est soumis &agrave; l&rsquo;autorisation du propri&eacute;taire et ce dernier est libre d&rsquo;en fermer l&rsquo;acc&egrave;s</strong>, tout particuli&egrave;rement en cas de chantier forestier ou de jour de chasse. &ldquo;L&rsquo;interdiction de p&eacute;n&eacute;trer dans une for&ecirc;t est g&eacute;n&eacute;ralement la cons&eacute;quence du non respect des r&egrave;gles de bonne conduite les plus &eacute;l&eacute;mentaires, &eacute;crit Fransylva&nbsp;: d&eacute;p&ocirc;t d&rsquo;ordures, abandon de d&eacute;chets, feux, pollution sonore, baignades dangereuses, d&eacute;t&eacute;rioration de chemins avec des engins motoris&eacute;s...&rdquo;<br><strong>La for&ecirc;t fran&ccedil;aise serait sur-exploit&eacute;e&nbsp;: l&agrave; encore une information erron&eacute;e.</strong> Chaque ann&eacute;e, on ne r&eacute;colte en effet que 58 % de la mati&egrave;re bois produite par les for&ecirc;ts fran&ccedil;aises (chiffre 2018, source IGN). Certaines for&ecirc;ts souffrent ainsi parfois de sous-exploitation&nbsp;: vieillissantes, non entretenues, elles deviennent plus sensibles aux intemp&eacute;ries et maladies ainsi qu&rsquo;au risque d&rsquo;incendies.</p><h2><strong>Pas d</strong><strong>e </strong><strong>massacre &agrave; la tron&ccedil;onneuse...</strong></h2><p><br><strong>Les coupes rases, une aberration &eacute;cologique&nbsp;! Encore faux&nbsp;!</strong> En gestion foresti&egrave;re, cette pratique, en vigueur depuis des si&egrave;cles, correspond &agrave; la phase de r&eacute;colte d&rsquo;arbres d&rsquo;&acirc;ge et de dimension sensiblement identiques sur le m&ecirc;me parcelle (futaie r&eacute;guli&egrave;re). Certes d&rsquo;un point de vue paysager, pendant quelques mois et jusqu&rsquo;&agrave; la mise en place de la r&eacute;g&eacute;n&eacute;ration, la coupe rase peut choquer, pour autant des semis sont souvent d&eacute;j&agrave; pr&eacute;sents et les reboisements apr&egrave;s ces coupes permettent de d&eacute;velopper une faune et une flore importantes, typiques des milieux ouverts qui n&rsquo;existaient plus dans la for&ecirc;t adulte. Plus globalement, Fransylva rappelle que la coupe est un acte fondamental en for&ecirc;t, destin&eacute; &agrave; acc&eacute;l&eacute;rer les processus naturels de concurrence et s&eacute;nescence, dans un objectif de production de bois de qualit&eacute;. &ldquo;Il s&rsquo;agit de proc&eacute;der &agrave; un pr&eacute;l&egrave;vement intelligent des arbres pour favoriser leur croissance ou leur renouvellement&rdquo;, indique Fransylva, &eacute;voquant aussi la n&eacute;cessit&eacute; de coupes sanitaires pour r&eacute;colter des arbres endommag&eacute;s par des temp&ecirc;tes, des insectes ravageurs, des s&eacute;cheresses...</p><h2><strong>72 % </strong><strong>de feuillus</strong></h2><p><br><strong>La vox populi voudrait aussi que la majorit&eacute; des plantations soient faites en r&eacute;sineux. Pour le coup, c&rsquo;est vrai&nbsp;: en France,<br>80 % des for&ecirc;ts plant&eacute;es (soit 13 % de la surface foresti&egrave;re) sont en r&eacute;sineux (douglas, &eacute;pic&eacute;a, pin laricio et pin maritime). </strong>De mani&egrave;re g&eacute;n&eacute;rale, les feuillus croissent plus vite, avec une meilleure capacit&eacute; &agrave; valoriser les terrains pauvres, ce qui peut &ecirc;tre un atout face au changement climatique. Les feuillus sont eux majoritairement renouvel&eacute;s par r&eacute;g&eacute;n&eacute;ration naturelle.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>En revanche, la for&ecirc;t fran&ccedil;aise est compos&eacute;e &agrave; 72 % d&rsquo;essences feuillues (la surface de r&eacute;sineux a d&rsquo;ailleurs recul&eacute; de 9 % depuis 1985), c&rsquo;est la premi&egrave;re for&ecirc;t d&rsquo;Europe. Elle est cependant tr&egrave;s diversifi&eacute;e avec quelque 190 esp&egrave;ces d&rsquo;arbres.</p>
</aside>
<p>Quid des d&eacute;bouch&eacute;s&nbsp;? <strong>La majorit&eacute; des ch&ecirc;nes fran&ccedil;ais partent-ils vraiment en Chine comme nombreux le pr&eacute;tendent&nbsp;? Faux&nbsp;:</strong> entre 2019 et 2022, on estime &agrave; 20 % la part de ch&ecirc;nes r&eacute;colt&eacute;s en France vendus &agrave; l&rsquo;export, dont une bonne partie en Chine. Il s&rsquo;agit principalement de ch&ecirc;nes de seconde qualit&eacute;. Il convient &eacute;galement de noter que faute de transformateurs, d&rsquo;autres essences ne trouvent pas toujours preneurs sur le territoire et sont export&eacute;es, tels les fr&ecirc;nes, h&ecirc;tres...<br>Autre critique adress&eacute;e &agrave; la fili&egrave;re&nbsp;: les cr&eacute;dits carbone issus du reboisement seraient du greenwashing(1). Faux, r&eacute;torque Fransylva. <strong>Le label bas-carbone, lanc&eacute; par le gouvernement en 2019, permet en effet de certifier des projets de s&eacute;questration carbone&nbsp;; pour en b&eacute;n&eacute;ficier, il faut, entre autres, disposer d&rsquo;un document de gestion durable et prouver que son projet de reboisement ou d&rsquo;am&eacute;lioration permet de capter davantage de carbone. Ces projets sont tous valid&eacute;s par le minist&egrave;re de la Transition &eacute;cologique et un contr&ocirc;le sur le terrain a lieu cinq ans apr&egrave;s les travaux.</strong></p><p>Mais au final, est-ce bien raisonnable de continuer &agrave; lire ces lignes imprim&eacute;es sur du papier dont la production n&eacute;cessiterait de &ldquo;d&eacute;truire la for&ecirc;t&rdquo;. Aucune inqui&eacute;tude&nbsp;: en France, on ne coupe pas d&rsquo;arbres adultes pour produire du papier. Ce dernier est constitu&eacute; de fibres de bois, provenant essentiellement de coupes d&rsquo;&eacute;claircies (coupes d&rsquo;entretien) et est issu essentiellement de for&ecirc;ts g&eacute;r&eacute;es durablement, c&rsquo;est le cas du papier de L&rsquo;union du Cantal.<br><br>(1) Strat&eacute;gie marketing consistant &agrave; communiquer en utilisant l&rsquo;argument<br>&eacute;cologique.<br>Source : &ldquo;36 id&eacute;es re&ccedil;ues sur la for&ecirc;t et le bois&rdquo;, &eacute;dit&eacute; par Fransylva.</p>


Comme l’agriculture, la filière forêt-bois est sujette à des critiques et contre-vérités que la fédération nationale des syndicats des forestiers privés détricote dans un fascicule pédagogique.

"les vrais du faux" la forêt expliquée sans langue de bois

<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Le Catros+ 03 aligne deux rang&eacute;es de disques de 510 mm de diam&egrave;tre, aptes &agrave; travailler un horizon de 5 &agrave; 14 cm, pour d&eacute;chaumer, pr&eacute;parer le lit de semence, ameublir en profondeur ou encore pour enfouir le lisier et autres mati&egrave;res organiques. La gamme r&eacute;serve le choix entre disque lisse, petit cr&eacute;nelage ou gros cr&eacute;nelage. Le nouveau Catros+ 03 est &eacute;galement disponible avec le X-Cutter-Disc de 480 mm pour une pr&eacute;paration tr&egrave;s superficielle de 2 &agrave; 8 cm.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">A l&rsquo;avant des rang&eacute;es de disques peuvent prendre place un rouleau hacheur, pour broyer les cannes de colza, de tournesol, les chaumes de ma&iuml;s ou les intercultures sinon un Crushboard pour renforcer la pr&eacute;paration de sol. A l&rsquo;arri&egrave;re, le constructeur propose diff&eacute;rents rouleaux et herses de nivellement pour assurer le rappuyage. Disponible sur les versions en 5, 6 et 7 m&egrave;tres, le pro-Paket permet de r&eacute;duire les pertes par volatilisation. Le Catros+ 03 peut aussi recevoir le semoir interculture GreenDrill.</p><h2 class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">Smart Frame</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">La gamme Catros+03 est dot&eacute;e du concept du ch&acirc;ssis Smart Frame qui, sur les machines tra&icirc;n&eacute;es, permet d&rsquo;&eacute;liminer l&rsquo;influence du r&eacute;glage de la profondeur de travail sur les outils frontaux. Il en va de m&ecirc;me pour les rouleaux de rappui et les herses arri&egrave;re. Gr&acirc;ce &agrave; la position fixe du ch&acirc;ssis, les rouleaux ne bougent pas en cas de modification de la profondeur de travail et la pression au sol est toujours identique sur les deux rouleaux. De m&ecirc;me, le r&eacute;glage d&rsquo;une herse peigne arri&egrave;re en option reste identique.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">Le r&eacute;glage de la profondeur de travail s&rsquo;op&egrave;re par la rotation des bras supports de disques autour de leur axe. Pour un r&eacute;glage de travail plus en profondeur, les rang&eacute;es de disques s&rsquo;&eacute;loignent du ch&acirc;ssis et du rouleau arri&egrave;re. Pour travailler plus superficiellement, les disques se rapprochent du ch&acirc;ssis. Ainsi le ch&acirc;ssis reste toujours parall&egrave;le au sol et la machine travaille toujours &agrave; la m&ecirc;me profondeur.</p>


Repliables et disponibles dans des largeurs de 4, 5, 6 et 7 m mètres, les appareils trainés sont dotés du concept du châssis Smart Frame facilitant le réglage de la profondeur de travail.

Amazone présente les déchaumeurs à disques indépendants Catros+ 03

<p>A pr&egrave;s la partie statutaire, Patrice Allard et Arnaud Fougeray ont pr&eacute;sent&eacute; le march&eacute; mondial actuel. Pour ce qui est du bl&eacute;, la parit&eacute; euro-dollar de 1,07 met &agrave; mal sa comp&eacute;titivit&eacute; &agrave; l&rsquo;export. Les op&eacute;rateurs anticipent une baisse des taux directeurs de la Fed (banque centrale am&eacute;ricaine).<strong> La r&eacute;colte australienne a de son c&ocirc;t&eacute; &eacute;t&eacute; touch&eacute;e par El ni&ntilde;o.</strong> Elle sera meilleure qu&rsquo;on s&rsquo;y attendait, mais les exportations sont moindres et, &agrave; la suite de nouveaux accords commerciaux conclus, le pays fournit la Chine.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>En Am&eacute;rique du Sud, la r&eacute;colte est d&eacute;cevante. L&rsquo;Argentine subit une s&eacute;cheresse historique. </p>
</aside>
<p>Son changement de pr&eacute;sident aura par ailleurs certainement d&rsquo;autres impacts sur le march&eacute; : la suppression de taxes &agrave; l&rsquo;export est notamment possible. Au Br&eacute;sil, ce sont les <strong>fortes pluies qui impactent la production</strong>. Le pays pourrait importer d&rsquo;Argentine du bl&eacute; de qualit&eacute; meuni&egrave;re.</p><h3>Le corridor ukrainien fonctionne toujours</h3><p>Malgr&eacute; les risques encourus, le corridor ukrainien fonctionne. Il r&eacute;duit les volumes charg&eacute;s sur le Danube. Des denr&eacute;es ukrainiennes alimentent le pourtour de la mer Noire, ce qui repr&eacute;sente une concurrence. La Russie est toujours aussi pr&eacute;sente sur le d&eacute;but de campagne. Quelques bateaux vont charger en Europe plut&ocirc;t qu&rsquo;en Russie, c&rsquo;est une bonne nouvelle. En mer Noire,<strong> les exports tournent &agrave; plein r&eacute;gime</strong>, avec des prix tr&egrave;s agressifs. Bulgarie et Roumanie ont enregistr&eacute; de bonnes r&eacute;coltes.&nbsp;</p><p>La France a profit&eacute; de la demande chinoise en d&eacute;but de campagne, mais les prochains chargements ont &eacute;t&eacute; d&eacute;cal&eacute;s de d&eacute;cembre &agrave; janvier-f&eacute;vrier. La Chine a elle aussi conclu des accords avec les Etats-Unis, et devrait se servir d&eacute;sormais plut&ocirc;t l&agrave;-bas.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Notre stock de report est estim&eacute; &agrave; 3 Mt, un niveau confortable mais pas exc&eacute;dentaire. Il faudra capter les demandes pour assurer les exports d&rsquo;ici la fin de campagne.</p>
</aside>
<p>Les semis de c&eacute;r&eacute;ales &agrave; paille, retard&eacute;s par les pluies dans notre pays, inqui&egrave;tent. Le march&eacute; n&rsquo;en fait pas &eacute;tat pour l&rsquo;instant mais 89 % seulement des bl&eacute;s sont emblav&eacute;s en France au 8 d&eacute;cembre, et les conditions sont loin d&rsquo;&ecirc;tre optimales. &laquo; Pour une grande partie, le potentiel sera entam&eacute; par les conditions climatiques ou la date tardive de semis &nbsp;&raquo;, a indiqu&eacute; Arnaud Fougeray, pr&eacute;sident de la Copac.&nbsp;</p><h3>Colza : l&rsquo;esp&egrave;ce la plus stable&nbsp;</h3><p>Sur le march&eacute; du ma&iuml;s, le bilan mondial est lourd. On s&rsquo;achemine vers une offre exc&eacute;dentaire, au vu de la hausse de production des pays exportateurs. <strong>La demande est soutenue par la demande chinoise</strong> ; le Br&eacute;sil est le principal fournisseur de la Chine, mais l&rsquo;accord Chine-Etats-Unis va changer la donne. Le Br&eacute;sil &eacute;tant en retard sur les semis de soja, cela risque d&rsquo;impacter la production de ma&iuml;s Safrinha, qui se s&egrave;me en d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e.</p><p>En France, la baisse de surfaces a &eacute;t&eacute; <strong>compens&eacute;e par les bons rendements</strong>. Mais notre ma&iuml;s est peu comp&eacute;titif &agrave; l&rsquo;export, tout comme le bl&eacute;. Il ne faudrait pas gonfler notre stock de report&hellip;</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Le colza constitue actuellement l&rsquo;une des esp&egrave;ces les plus stables aujourd&rsquo;hui sur le march&eacute;&nbsp;&agrave; terme (Matif) et devrait le rester.</p>
</aside>
<p>Les stocks importants des grands exportateurs cr&eacute;ent une situation lourde au niveau mondial <strong>mais pas catastrophique</strong>. Les fonds d&rsquo;investissement sont plut&ocirc;t vendeurs qu&rsquo;acheteurs sur Euronext.</p><p>Du c&ocirc;t&eacute; du tournesol, malgr&eacute; une production tr&egrave;s importante au niveau mondial, les prix restent stables. Peut-&ecirc;tre parce que les Ukrainiens ne vendent pas leur tournesol &agrave; cause du tarif actuellement trop important de fret routier. &laquo; Le march&eacute; est donc globalement lourd, avec des stocks de report importants. On peut esp&eacute;rer un rebond sur la seconde partie de campagne, m&ecirc;me si les contextes climatique et politique sont al&eacute;atoires. Nous sommes en effet davantage spectateurs qu&rsquo;acteurs du march&eacute;&hellip; &raquo;, a conclu Arnaud Fougeray.</p>


Eclaircissement  sur les marchés qui évoluent dans un contexte de risques permanents au gré des incidents climatiques, politiques et accords commerciaux aux quatre coins du monde, avec des reports de stock importants.

Grains : un marché mondial évoluant au grés des incidents climatiques, politiques .....

<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">En 2022, le portrait-robot d&rsquo;un jeune install&eacute; (40 ans et moins) &eacute;tait un homme (60,4% de l&rsquo;effectif contre 61,7%en 2021), g&eacute;rant sous forme soci&eacute;taire (55,2% contre 54,5% en 2021) et en mono-activit&eacute; (60,8% contre 63,8% en 2021) une exploitation d&rsquo;une surface moyenne de 35,8ha (contre 34ha en 2021) en ayant trois chances sur quatre (77% contre 75% en 2021) d&rsquo;&ecirc;tre encore en activit&eacute; dans les six ans suivants son installation. Tel est l&rsquo;enseignement (tr&egrave;s ramass&eacute;) que l&rsquo;on peut dresser du bilan des installations relatives &agrave; l&rsquo;ann&eacute;e 2022 publi&eacute; par la Mutualit&eacute; sociale agricole (MSA). </p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pacte-d-orientation-pour-le-renouvellement-des-generations-les-arbitrages-du-gouvernement" target="_blank" title="">Pacte d&rsquo;orientation pour le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations : les arbitrages du gouvernement</a>
</aside>
<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">14.132 nouveaux chefs d&rsquo;exploitation</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">En 2022, le volume global d&rsquo;installations a d&eacute;pass&eacute; les 14.000, actant une hausse de 1,6%, apr&egrave;s la hausse de +11,2% en 2021, ann&eacute;e de correction post-Covid, succ&eacute;dant &agrave; des baisses de -6,7% (2020), -3,7% (2019) et -2,8% &lsquo;2018). La hausse est de +1,7% chez les 40 ans et moins, qui repr&eacute;sentent 70,2% des nouveaux install&eacute;s, de +2,9% pour les installations tardives ne r&eacute;sultant pas d&rsquo;un transfert entre &eacute;poux (25,8 % des nouveaux install&eacute;s) et de -7,9% pour les installations tardives r&eacute;sultant d&rsquo;un transfert entre &eacute;poux (4,0% des nouveaux install&eacute;s).</p><h2 class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">Grand-Est et Bourgogne-Franche-Comt&eacute; les plus dynamiques</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Les r&eacute;gions Grand-Est (+12,5%), Bourgogne-Franche-Comt&eacute; (+8,8%) et Hauts-de-France (+8,1%) sont les plus dynamiques. A l&rsquo;inverse, les r&eacute;gions les plus en recul sont l&rsquo;&Icirc;le&#8208;de&#8208; France (&#8208;20,3%) et Provence&#8208;Alpes&#8208;C&ocirc;te d'Azur (&#8208;13,4%). &Agrave; l&rsquo;&eacute;chelle d&eacute;partementale, les installations pr&eacute;sentent un caract&egrave;re dynamique en Haute&#8208;Savoie (+41,1%), Meuse (+36,8%), Indre (+36,6%) et Meurthe&#8208;et&#8208;Moselle (+33,8%). A l&rsquo;inverse, le nombre d&rsquo;installations se replie dans les d&eacute;partements du Val&#8208;d'Oise (&#8208;68,0%), des Hautes&#8208;Alpes (&#8208;28,2%), de l&rsquo;Essonne (&#8208;25,0%) et du Vaucluse (&#8208;24,1%).</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/mon-projet-d-agri-le-site-de-la-msa-dedie-a-l-installation-et-a-la-transmission" target="_blank" title="">&nbsp;&laquo; Mon projet d&rsquo;Agri &raquo; : le site de la MSA d&eacute;di&eacute; &agrave; l&rsquo;installation et &agrave; la transmission</a>
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<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Surface moyenne en hausse, &agrave; 35,8ha chez les jeunes install&eacute;s</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">En 2022, la superficie moyenne du jeune install&eacute; s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve &agrave; 35,8ha (contre 34,1ha en 2020). La moiti&eacute; des jeunes install&eacute;s agricoles exploite en moyenne une superficie (par install&eacute;) inf&eacute;rieure ou &eacute;gale &agrave; 21ha et un quart exploite plus de 53ha.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Hors transfert entre &eacute;poux, la superficie moyenne mise en &oelig;uvre par les install&eacute;s tardifs (hors transfert entre &eacute;poux) s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; 23,5ha (contre 22,3ha en 2021). La moiti&eacute; dispose de moins de 10ha et un quart d&rsquo;entre eux met en valeur plus de 32ha.</p><h2 class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">Des installations majoritairement masculines et soci&eacute;taires</h2><p style="text-align:left;">Le taux de fe&#769;minisation pour l&rsquo;ensemble des installe&#769;s s&rsquo;e&#769;tablit a&#768; 39,6 % (contre 39,4 % en 2021). Depuis quinze ans, parmi les jeunes installe&#769;s, la part des femmes oscille entre 27 et 31%. En 2020, elle franchit le seuil de 32%, et augmente r&eacute;guli&egrave;rement depuis pour atteindre 32,9 % en 2022 contre 32,3 % en 2021.</p><p>En 2022, 55,2% des jeunes s&rsquo;e&#769;tablissent en socie&#769;te&#769; (contre 54,5% en 2021), avec une pre&#769;dilection les Gaec, (25,2% des installations) et les EARL (16,3 %). Le transfert entre e&#769;poux se re&#769;alise logiquement sous une forme juridique en nom personnel (77,2% des installations lie&#769;es a&#768; un transfert entre e&#769;poux). Pour les autres installe&#769;s tardifs (hors transfert entre e&#769;poux), la forme socie&#769;taire est e&#769;galement minoritaire, repr&eacute;sentant 45,0% des autres installations.</p><h2>La pluriactivit&eacute; progresse</h2><p>En 2022, 39,2% de l&rsquo;ensemble des install&eacute;s se d&eacute;clarent pluriactifs, contre 36,3% en 2021.&nbsp;Parmi les install&eacute;s de 40 ans et moins, le taux de pluriactivit&eacute; des hommes comme des femmes augmente l&eacute;g&egrave;rement : il atteint 37,9% pour les hommes (contre 36,2% en 2021) et 35,4% pour les femmes (contre 31,9% en 2021).</p><p>Chez les install&eacute;s de plus de 40 ans, le taux de pluriactivit&eacute; des hommes est de 28,3% lorsqu&rsquo;il y a transfert entre &eacute;poux (contre 32,8% en 2021). Hors transfert, il est de 47,6% en 2021 (contre 43,7% en 2021).</p><p>Lorsqu&rsquo;il y a un transfert entre &eacute;poux, le taux de pluriactivit&eacute; f&eacute;minin progresse (38,0% en 2022 contre 36,2% en 2021). Pour les femmes de plus de 40 ans et en l&rsquo;absence d&rsquo;une succession du conjoint, la pluriactivit&eacute; s&rsquo;accro&icirc;t pour atteindre 44,8% en 2022 (contre 40,0% en 2021).</p><p>Tous les secteurs d&rsquo;activit&eacute; sont concern&eacute;s par la pluriactivit&eacute;. La plupart pr&eacute;sente un taux compris entre 30 et 45%. N&eacute;anmoins un secteur se d&eacute;marque des autres : les cultures c&eacute;r&eacute;ali&egrave;res ou grandes cultures, avec un taux de pluriactivit&eacute; de 60,6%.</p><h2>La p&eacute;rennit&eacute; progresse </h2><p>Toutes cat&eacute;gories d&rsquo;install&eacute;s confondues, le taux de maintien en activit&eacute; apr&egrave;s 6 ans d&rsquo;exercice s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; 77,0%, contre 75,0% en 2021. Le taux de maintien est extr&ecirc;mement &eacute;lev&eacute; pour les jeunes (85,6 %). Sous l&rsquo;effet des d&eacute;parts en retraite, il est significativement plus faible pour les install&eacute;s de plus de 40 ans : 64,4% pour les install&eacute;s hors transfert et 47,6% pour les install&eacute;s suite &agrave; un transfert entre &eacute;poux.</p><p>Le taux de maintien varie sensiblement selon l&rsquo;orientation &eacute;conomique de l&rsquo;exploitant. Pour l&rsquo;&eacute;levage bovins&#8208;mixte, 94,9% des jeunes install&eacute;s en 2016 sont toujours exploitants agricoles en 2022. Viennent ensuite, dans l&rsquo;ordre d&eacute;croissant du taux de maintien, les &eacute;leveurs bovins&#8208;viande, les agriculteurs pratiquant la polyculture ou le poly&#8208;&eacute;levage, les c&eacute;r&eacute;aliers, les &eacute;leveurs bovins&#8208;lait, les &eacute;leveurs porcins.</p>


Selon la MSA, 14.132 chefs d’exploitation se sont installés en 2022, dont 9929 jeunes éligibles aux aides (+1,7%), 3641 installés tardifs (+2,9%) et 562 transferts en époux (-7,9%). Au global, la hausse s’établit à +1,6% contre +11,2% en 2021, année de correction post-Covid.

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