Salon des producteurs, 2e édition

"Une cinquantaine de coups de feu" avaient &eacute;t&eacute; tir&eacute;s sur les cr&ecirc;tes, sans faire de bless&eacute;, alors que quatre agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) progressaient dans la montagne, "manifestement pour les intimider", a indiqu&eacute; &agrave; l'AFP Karline Bouisset, procureure de la R&eacute;publique. Cette agression, qualifi&eacute;e de "violences avec armes" selon le parquet, a eu lieu le 25 ao&ucirc;t sur une estive de la commune d'Auzat, frontali&egrave;re de l'Espagne et d'Andorre."Une trentaine de personnes agressives" attendaient les agents, prof&eacute;rant des "propos mena&ccedil;ants" dans un "climat d'hostilit&eacute;", a ajout&eacute; Mme Bouisset, pr&eacute;cisant que les quatre pneus de leur v&eacute;hicule de fonction avaient &eacute;t&eacute; en outre crev&eacute;s. L'enqu&ecirc;te, confi&eacute;e au groupement de gendarmerie de l'Ari&egrave;ge, a &eacute;t&eacute; ouverte en d&eacute;but de semaine pour "violences avec armes, outrage, menaces sur personnes charg&eacute;es d'une mission de service public et d&eacute;gradations d'un bien d'utilit&eacute; publique", a-t-elle ajout&eacute;. "Si les infractions sont caract&eacute;ris&eacute;es, on engagera des poursuites", a promis la procureur.Les quatre agents ont port&eacute; plainte le 29 ao&ucirc;t avec "le soutien absolu, affirm&eacute; et r&eacute;affirm&eacute;" de la pr&eacute;fecture de l'Ari&egrave;ge, a indiqu&eacute; &agrave; l'AFP la pr&eacute;f&egrave;te Marie Lajus, qui avait temporairement suspendu les expertises "pour marquer le coup et rass&eacute;r&eacute;ner" les victimes. L'ONCFS est un &eacute;tablissement public sous la double tutelle du minist&egrave;re de l'Environnement et de l'Agriculture.Cette agression &eacute;tait intervenue dans un climat tendu &agrave; la suite de la mort depuis la mi-juillet en Ari&egrave;ge de pr&egrave;s de 300 brebis, toutes victimes des ours, selon l'Association pour le d&eacute;veloppement durable de l'identit&eacute; des Pyr&eacute;n&eacute;es (ADDIP), oppos&eacute;e &agrave; la r&eacute;introduction du plantigrade. La principale attaque a eu lieu le 20 juillet: 209 brebis d'un groupement pastoral &agrave; Couflens, commune situ&eacute;e &agrave; quelques kilom&egrave;tres d'Auzat, avaient "d&eacute;roch&eacute;", c'est-&agrave;-dire chut&eacute; d'un rocher ou d'une falaise, &agrave; la suite de l'attaque du troupeau par un ours.Les expertises de l'ONCFS ont repris "pour ne pas p&eacute;naliser les &eacute;leveurs &agrave; cause de comportements que l'on esp&egrave;re isol&eacute;s et marginaux", et permettre leurs indemnisations, a poursuivi Mme Lajus. La pr&eacute;fecture communiquera en fin de semaine prochaine un bilan interm&eacute;diaire des attaques de l'ours. "L'Etat met des moyens d'accompagnement pour mieux prot&eacute;ger les bergers et leurs troupeaux" mais "le pastoralisme doit &eacute;voluer", a encore d&eacute;clar&eacute; la pr&eacute;f&egrave;te; elle estime que "la pr&eacute;sence de cette esp&egrave;ce prot&eacute;g&eacute;e n&eacute;cessite une adaptation des pratiques agricoles et un engagement de l'Etat".Dans ce contexte, le conseil d&eacute;partemental de l'Ari&egrave;ge a r&eacute;affirm&eacute; son "opposition &agrave; la r&eacute;introduction des ours en des lieux o&ugrave; ils n'ont plus leur place depuis la relance du pastoralisme et le d&eacute;veloppement de la civilisation de loisir". "L'Etat, seul responsable du retour des ours dans le massif pyr&eacute;n&eacute;en, doit assumer les cons&eacute;quences de cet &eacute;chec d&eacute;vastateur", a ajout&eacute; le groupe majoritaire des &eacute;lus du d&eacute;partement, appelant dans un communiqu&eacute; "toutes les parties concern&eacute;es par cette catastrophe en devenir &agrave; organiser conjointement et en urgence les &eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux du pastoralisme".


Une enquête judiciaire a été ouverte pour "violences avec armes" après l'agression de quatre agents publics venus expertiser les dommages commis par l'ours en Ariège, a-t-on appris vendredi auprès de la préfète et de la procureur de Foix.


Ours dans les Pyrénées: enquête après l'agression de quatre agents publics en Ariège

L'ATR pour les aides PAC 2017 sera vers&eacute; &agrave; partir du 16 octobre, annonce le ministre de l'Agriculture dans un communiqu&eacute;. Comme l'an pass&eacute;, cet apport repr&eacute;sentera 90 % des aides attendues pour les aides d&eacute;coupl&eacute;es, les aides coupl&eacute;es bovines et l'ICHN, ainsi que 80 % pour les MAEC et les aides &agrave; l'agriculture biologique.Pour toucher l'ATR, chaque agriculteur doit en faire la demande via le service en ligne Telepac. Celui-ci est ouvert du 1er septembre au 15 octobre. Le montant total de cet apport est estim&eacute; &agrave; plus de 7 milliards d'euros.&laquo;&nbsp;Cet apport permettra de pallier les difficult&eacute;s de tr&eacute;sorerie des exploitants en attendant le versement ult&eacute;rieur des aides PAC dues pour 2017, qui se d&eacute;roulera sur la base du calendrier rendu public le 21 juin dernier&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise le communiqu&eacute;. Le minist&egrave;re esp&egrave;re &laquo;&nbsp;retrouver d&egrave;s 2018&nbsp;un calendrier normal de versement des aides du premier pilier&nbsp;&raquo;.Plus d'informations sur www.telepac.agriculture.gouv.fr


Un apport de trésorerie remboursable (ATR) pour les aides de la PAC 2017 vient d’être activé par le Gouvernement. Pour en bénéficier, la demande doit être réalisée sur Telepac avant le 15 octobre. 


Demande d’ATR pour les aides PAC 2017 : le service est ouvert

Loire-Atlantique- Vins : 106 médailles et un prix d'excellence

"L'innocuit&eacute; du glyphosate est av&eacute;r&eacute;e. Les organismes de r&eacute;glementation du monde entier, et notamment europ&eacute;ens comme l'Agence europ&eacute;enne des produits chimiques (ECHA) et l'Agence europ&eacute;enne de la s&eacute;curit&eacute; alimentaire (EFSA), concluent que le glyphosate n'est pas canc&eacute;rog&egrave;ne. Nous exhortons la France &agrave; reconsid&eacute;rer sa d&eacute;cision et &agrave; prendre en consid&eacute;ration les conclusions de ces organisations", a d&eacute;clar&eacute; dans un communiqu&eacute; Anne Kolton, vice-pr&eacute;sidente en charge de la communication de American Chemistry Council (ACC), consortium am&eacute;ricain d'entreprises du secteur de la chimie.Le minist&egrave;re fran&ccedil;ais de la Transition &eacute;cologique (Environnement, Energie..) a annonc&eacute; mercredi que la France s'opposerait &agrave; la proposition de la Commission europ&eacute;enne de renouveler pour dix ans la licence du glyphosate, lors d'un vote qui doit avoir lieu le 4 octobre au sein d'un comit&eacute; d'experts des pays europ&eacute;ens. "La politique publique doit &ecirc;tre bas&eacute;e sur des faits scientifiques av&eacute;r&eacute;s, et non sur des d&eacute;clarations incendiaires", poursuit l'ACC, pour qui la position de la France "va &agrave; l'encontre des conclusions de nombreuses agences gouvernementales internationales qui attestent unanimement que le glyphosate peut &ecirc;tre utilis&eacute; en toute s&eacute;curit&eacute;". En juillet, la Commission a propos&eacute; le renouvellement de la licence du glyphosate, qui expire fin 2017. Cette substance active entre notamment dans la composition du Roundup, le produit phare de Monsanto.En 2016, faute de majorit&eacute; qualifi&eacute;e entre les 28, la Commission avait exceptionnellement prolong&eacute; l'autorisation pour 18 mois, jusqu'&agrave; fin 2017, dans l'attente de nouveaux avis d'agences europ&eacute;ennes. Depuis, l'Agence europ&eacute;enne en charge des produits chimiques (ECHA) et celle de la s&eacute;curit&eacute; des aliments (EFSA) ont estim&eacute; qu'il n'y avait pas de raison de classer cette substance comme canc&eacute;rog&egrave;ne.&nbsp;Leurs avis n'ont toutefois pas mis fin &agrave; la controverse scientifique sur la dangerosit&eacute; de ce produit class&eacute; "canc&eacute;rog&egrave;ne probable" par le Centre international de recherche sur le cancer (Circ, OMS), notamment pour les jardiniers et agriculteurs, ses principaux utilisateurs.L'ACC a remis en cause jeudi les conclusions du Circ, faisant &eacute;tat de "lacunes significatives et av&eacute;r&eacute;es" dans ses travaux de classification "erron&eacute;e" du glyphosate comme substance canc&eacute;rog&egrave;ne. L'annonce fran&ccedil;aise, mercredi, a &eacute;galement d&eacute;clench&eacute; une lev&eacute;e de boucliers de plusieurs organisations agricoles, qui jugent ce produit essentiel pour les cultures, mais aussi pour l'agro&eacute;cologie.


L'industrie chimique américaine a demandé jeudi à la France de reconsidérer son intention de s'opposer à l'utilisation dans l'Union européenne (UE) du glyphosate, l'herbicide controversé le plus répandu en Europe.


Glyphosate: l'industrie chimique US exhorte la France de reconsidérer sa position

Selon Hydroclean, fabricant sp&eacute;cialis&eacute; de nettoyeurs et brumisateurs bas&eacute; &agrave; Noyal-Pontivy (56), 90 % des pannes sont dues &agrave; des d&eacute;ficits de maintenance. &laquo;&nbsp;Avec ce dispositif, l'utilisateur re&ccedil;oit les alertes en temps r&eacute;el par mail et par l'interface connect&eacute;e&nbsp;&raquo;, souligne Guillaume Logogn&eacute;, Pdg d'Hydroclean. &laquo; Un rendez-vous lui est alors propos&eacute; avec son revendeur pour une intervention avec les pi&egrave;ces sp&eacute;cifiques du nettoyeur &agrave; changer&nbsp;&raquo;.<h2>Suivi &agrave; distance</h2>Equip&eacute; d'une balise GPS, la plateforme web permet de localiser un nettoyeur sinon un parc de machines et de suivre en temps r&eacute;el le d&eacute;compte des heures d'utilisation. Les nettoyeurs &eacute;quip&eacute;s de la technologie Connect&eacute;o b&eacute;n&eacute;ficient d'une extension de garantie.


La plateforme web Connectéo permet de superviser la localisation et l’usage des nettoyeurs de la marque et de visualiser des alertes maintenance. A découvrir au Space.


Hydroclean connecte ses nettoyeurs haute pression

"Nous disposons d&eacute;sormais d'indications que cet usage ill&eacute;gal du fipronil (pour d&eacute;sinfecter des &eacute;levages de poules pondeuses) avait d&eacute;j&agrave; lieu en 2016", a indiqu&eacute; Sabine J&uuml;licher, directrice de la la direction g&eacute;n&eacute;rale "S&eacute;curit&eacute; sanitaire" de la Commission europ&eacute;enne.&nbsp;"Ceci a commenc&eacute;, selon ce que l'on sait, en septembre 2016", a-t-elle pr&eacute;cis&eacute; devant le Parlement europ&eacute;en, expliquant se baser sur des &eacute;chantillons historiques mis de c&ocirc;t&eacute; par certaines entreprises.La contamination de dizaines de millions d'oeufs, qui provient de la d&eacute;sinfection d'&eacute;levages de poules pondeuses par un produit contenant du fipronil, un antiparasitaire pourtant strictement interdit dans la cha&icirc;ne alimentaire, est apparue au grand jour d&eacute;but ao&ucirc;t. Cette crise touche d&eacute;sormais 22 pays de l'Union europ&eacute;enne (Belgique, Pays-Bas, Allemagne, Su&egrave;de, France, Royaume-Uni, Autriche, Pologne, Roumanie, Italie, Luxembourg, Irlande, Slovaquie, Slov&eacute;nie, Danemark, Espagne, Hongrie, Finlande, Bulgarie, R&eacute;publique tch&egrave;que, Gr&egrave;ce et Estonie), mais aussi la Suisse, la Norv&egrave;ge et le Liechtenstein. Neuf pays non europ&eacute;ens (Hong Kong, Liban, Qatar, Arabie Saoudite, Liberia, Russie, Afrique du Sud, Angola, et Iraq) ont &eacute;galement re&ccedil;u des lots d'&oelig;ufs contamin&eacute;s, selon la Commission europ&eacute;enne.La fraude a surtout &eacute;t&eacute; pratiqu&eacute;e aux Pays-Bas et en Belgique, o&ugrave; respectivement 258 et 93 &eacute;levages ont un temps &eacute;t&eacute; bloqu&eacute;s par les autorit&eacute;s. La Commission europ&eacute;enne fait aussi &eacute;tat de soup&ccedil;ons ayant men&eacute; &agrave; des bloquages en Allemagne (sept &eacute;levages), en France (un &eacute;levage), en Italie (10 &eacute;levages) et en Hongrie (deux &eacute;levages). En Belgique et aux Pays-Bas, plusieurs soci&eacute;t&eacute;s, dont le fournisseur Poultry-Vision et la soci&eacute;t&eacute; de d&eacute;sinfection ChickFriend dont les deux dirigeants sont en prison, sont dans le collimateur de la justice pour avoir m&eacute;lang&eacute; du fipronil, mais aussi d'autres substances interdites, &agrave; un produit contre le pou rouge pr&eacute;sent&eacute; comme&nbsp;"naturel" et commercialis&eacute; sous le nom DEGA 16.Quand elle a donn&eacute; l'alerte aupr&egrave;s de ses partenaires europ&eacute;ens, le 20 juillet, la Belgique a mentionn&eacute; le fait que le DEGA 16 contenait &eacute;galement de l'amitraze, selon la Commission. N&eacute;anmoins,&nbsp;"aucun r&eacute;sidu d'amitraze n'a &eacute;t&eacute; trouv&eacute; dans des &oelig;ufs examin&eacute;s", a pr&eacute;cis&eacute; Mme J&uuml;licher, alors que la France a notamment annonc&eacute; des tests en expliquant que cet insecticide avait &eacute;t&eacute; utilis&eacute; dans "un peu moins d'une dizaine d'&eacute;levages" de poules pondeuses sur son sol.L'ex&eacute;cutif europ&eacute;en va lancer "une enqu&ecirc;te dans toute l'Europe pour contr&ocirc;ler l'usage de substances ill&eacute;gales sur des poules pondeuses contre le pou rouge", notamment le fipronil et l'amitraze. La crise a montr&eacute; "qu'il vaut mieux garder un oeil ouvert", a soulign&eacute; Mme J&uuml;licher.


La fraude qui a conduit à la contamination d'oeufs par l'insecticide fipronil remonte à septembre 2016, a indiqué jeudi la Commission européenne, précisant que 34 pays, dont la plupart en Europe, sont touchés à ce stade.


Oeufs contaminés : la fraude remonte à septembre 2016 (UE)


Les Cuma se tournent vers les nouvelles technologies pour en finir avec les tracas quotidiens. Avec les boîtiers Karnott, en test dans plusieurs cuma, plus besoin de carnets de notes pour assurer le suivi du matériel. 


Karnott : un boîtier connecté pour faciliter le suivi du matériel en Cuma

"Lorsque j'ai soulev&eacute; la question de la politique agricole commune (PAC) qui nous oblige &agrave; avoir des prix volatiles et qui sont depuis quelques temps en-dessous de nos prix de production, il m'a &eacute;t&eacute; r&eacute;pondu que la PAC, il fallait faire avec, et que cette question ne pouvait pas &ecirc;tre trait&eacute;e ici", a d&eacute;clar&eacute; &agrave; l'AFP Fran&ccedil;ois Lucas, pr&eacute;sident d'honneur de la coordination rurale et participant de l'atelier 5 des EGA sp&eacute;cifiquement consacr&eacute; &agrave; l'am&eacute;lioration des prix pay&eacute;s aux producteurs.Les r&eacute;centes orientations de la PAC vont plut&ocirc;t vers un recul de la r&eacute;gulation, dont le dernier &eacute;pisode sera la fin des quotas sur le sucre en octobre apr&egrave;s ceux sur le lait en 2015. "A partir de l&agrave;, c'est une &eacute;norme d&eacute;ception, parce que si on ne remet pas &ccedil;a en cause, on aura beau avoir quelques enjoliveurs suppl&eacute;mentaires, on ne sortira pas de ces prix d&eacute;prim&eacute;s et d&eacute;connect&eacute;s de nos co&ucirc;ts de production", a-t-il estim&eacute;.La coordination rurale estime que la "conduite ultralib&eacute;rale" de la politique agricole commune "livre l'agriculture et les agriculteurs aux conditions du march&eacute;", une situation qui affecte "n&eacute;gativement" les prix pay&eacute;s aux producteurs. Le deuxi&egrave;me syndicat agricole fran&ccedil;ais pr&eacute;conise la d&eacute;fense de la&nbsp;"pr&eacute;f&eacute;rence communautaire" et de "l'exception agriculturelle" &agrave; l'Organisation mondiale du Commerce et la sortie pure et simple de ce secteur d'activit&eacute; du champ de comp&eacute;tence de cette organisation.Les &eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux sont &agrave; ce jour, pour M. Lucas, "&agrave; c&ocirc;t&eacute; de la plaque" car les agriculteurs imaginaient&nbsp;"qu'enfin, on s'attaquait &agrave; leurs probl&egrave;mes, alors qu'ici, on va reprendre les d&eacute;bats qui ont eu lieu &agrave; l'occasion de la loi LME, de la loi Sapin", qui r&eacute;gissent les n&eacute;gociations commerciales entre distributeurs et industriels. Pour lui, on ne s'attaque pas "au probl&egrave;me de fond qui fait aujourd'hui dispara&icirc;tre et qui d&eacute;sesp&egrave;re les agriculteurs".


La Coordination rurale a fait part mercredi de sa "déception" après une journée d'ateliers des Etats généraux de l'Alimentation (EGA), regrettant que ne soit pas abordée la question des aides européennes, responsables selon le syndicat des prix déprimés qui affectent les agriculteurs.


Etats généraux de l'Alimentation: la coordination rurale déjà "déçue"

&laquo;&nbsp;La dimension collective doit s'inscrire pleinement dans les &eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux de l'alimentation&nbsp;&raquo;, souhaite Luc Vermeulen, le pr&eacute;sident de la f&eacute;d&eacute;ration nationale des Cuma (FNCUMA). Un message qu'il a port&eacute; haut et fort lors de la visite de St&eacute;phane Travert, le ministre de l'Agriculture, au salon aux champs, le rendez-vous phare des Cuma. Les Cuma ne veulent pas &ecirc;tre oubli&eacute;es lors des &eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux qui viennent de commencer et qui visent &agrave; am&eacute;liorer la r&eacute;mun&eacute;ration des agriculteurs. &laquo;&nbsp;L'une des causes principales des difficult&eacute;s rencontr&eacute;es par les agriculteurs, c'est le sur&eacute;quipement&nbsp;&raquo;, a ainsi rappel&eacute; le pr&eacute;sident de la FNCUMA.Il est grand temps de &laquo;&nbsp;remettre la coop&eacute;ration au c&oelig;ur du d&eacute;veloppement agricole&nbsp;&raquo;, a-t-il insist&eacute;. Le signal a &eacute;t&eacute; entendu par St&eacute;phane Travert, qui a d&eacute;clar&eacute; vouloir &laquo;&nbsp;donner la priorit&eacute; &agrave; l'investissement collectif&nbsp;&raquo;, en pr&eacute;cisant que le plan d'investissement promis par Emmanuel Macron &laquo;peut &ecirc;tre une solution&nbsp;&raquo;.&nbsp;Le ministre a pass&eacute; presque trois heures &agrave; sillonner les all&eacute;es du salon, parlant ensilage de ma&iuml;s, nouvelles technologies, emploi, m&eacute;thanisation avec les organisateurs du salon. Les Cuma sont 11 500 &agrave; mailler le territoire fran&ccedil;ais et repr&eacute;sentent plus d'un agriculteur sur deux.Au d&eacute;tour d'un stand, le ministre a d&eacute;fendu la &laquo;&nbsp;robotisation&nbsp;&raquo; de l'agriculture. &laquo;&nbsp;C'est une mani&egrave;re de cr&eacute;er de la valeur. On a des savoir-faire fran&ccedil;ais, il faut les encourager&nbsp;&raquo;,&nbsp;estime-t-il. Les drones ou les robots sont &agrave; ses yeux un moyen pour&nbsp;&laquo; soulager les travailleurs de la terre&nbsp;&raquo;. Il esp&egrave;re aussi que les nouvelles technologies rendront l'agriculture &laquo;&nbsp;plus attractive&nbsp;&raquo;, constatant que ce secteur rencontre des difficult&eacute;s de recrutement.Lors de son discours, il est enfin revenu sur un sujet qui f&acirc;che. Ses derniers arbitrages concernant le budget de la PAC ont suscit&eacute; un fort m&eacute;contentement au sein de la profession agricole. Le choix de transf&eacute;rer une partie des aides du premier pilier vers le second pilier est assum&eacute; par le ministre. &laquo;&nbsp;Face &agrave; une impasse budg&eacute;taire, j'ai voulu solder les comptes. La France avait besoin de cr&eacute;dibilit&eacute; pour n&eacute;gocier la PAC&nbsp;&raquo;, s'est-il d&eacute;fendu. Dans le cadre de ces discussions sur la PAC, il a d'ailleurs fait une promesse : &laquo;&nbsp;je n'oublierai pas les investissements collectifs&nbsp;&raquo;.&nbsp;La Fncuma doit rencontrer le ministre le 6 septembre pour &eacute;voquer ces sujets en d&eacute;tail.


États généraux de l’alimentation, négociation de la nouvelle PAC… En visite au Salon aux champs, le ministre de l’Agriculture a déclaré vouloir donner la priorité aux projets collectifs.


Stéphane Travert : « je n’oublierai pas les investissements collectifs »


Jacques Mathé, économiste à Cerfrance Poitou-Charentes, revient sur l'évolution de l'agriculture roumaine depuis 20 ans et ses spécificités.


Focus sur l'agriculture roumaine par Jacques Mathé 


Les moissons sont maintenant terminées, quelles conclusions peut-on en tirer ? Le prix du blé peut-il remonter et à quel horizon ? Eléments de réponse avec Michel Portier Directeur d'Agritel.


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