<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Pour les &eacute;levages autarciques de volailles en plein air, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/grippe-aviaire-le-ministere-precise-les-regles" target="_blank">il y un avant et un apr&egrave;s 30 septembre 2021</a>. La date correspond &agrave; la publication d&rsquo;arr&ecirc;t&eacute;s mettant fin aux d&eacute;rogations permettant aux &eacute;levages comptant moins de 3200 canards d&rsquo;&eacute;viter la claustration en p&eacute;riode &agrave; risque &eacute;lev&eacute; d&rsquo;Influenza aviaire hautement pathog&egrave;ne (IAHP). Pour le Modef et la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne, ces arr&ecirc;t&eacute;s signent la mort des &eacute;levages autarciques et la tromperie des consommateurs, du fait des modifications temporaires des cahiers des charges.&nbsp;A l&rsquo;&eacute;poque, Sylvie Colas, &eacute;leveuse dans le Gers, en charge de la grippe aviaire &agrave; la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne, d&eacute;clare&nbsp;: &laquo; <em><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/grippe-aviaire-je-ne-vendrai-pas-du-plein-air-claustre" target="_blank">Je ne vendrai pas du plein air claustr&eacute;</a></em> &raquo;.</p><div class="citation">
    <span>"Nous n&rsquo;opposons pas la mod&egrave;les industriels et plein air mais nous faisons le constat que l&rsquo;un est pr&eacute;dateur de l&rsquo;autre"</span>
</div>
<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">En d&eacute;cembre 2022, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/influenza-aviaire-certaines-mesures-de-mise-a-l-abri-assouplies" target="_blank">le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture all&egrave;gera les dispositifs de mise &agrave; l&rsquo;abri</a> mais sans satisfaire compl&egrave;tement les &eacute;leveurs concern&eacute;s. &laquo;&nbsp;<em>Les &eacute;levages autarciques fonctionnent en circuit ferm&eacute; et ne diffusent pas le virus</em>, argumente Sylvie Colas, secr&eacute;taire nationale de la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne. <em>Nous n&rsquo;opposons pas la mod&egrave;les industriels et plein air mais nous faisons le constat que l&rsquo;un est pr&eacute;dateur de l&rsquo;autre. A la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne, nous ne sommes pas des gens hors norme mais nous voulons simplement des normes adapt&eacute;es</em>&nbsp;&raquo;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/avec-7-foyers-detectes-la-grippe-aviaire-toujours-sous-controle" target="_blank" title="">Avec 7 foyers d&eacute;tect&eacute;s, la grippe aviaire toujours sous contr&ocirc;le</a>
</aside>
<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture finira par entendre les requ&ecirc;tes des &eacute;leveurs autarciques et annoncera, &agrave; l&rsquo;&eacute;t&eacute; 2023, le lancement d&rsquo;une exp&eacute;rimentation destin&eacute;e &agrave; identifier et &agrave; &eacute;valuer les mesures de bios&eacute;curit&eacute; sp&eacute;cifiques aux &eacute;levages de plein air de volailles et de porcs.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-conf-publie-un-guide-biosecurite-dedie-aux-eleveurs-de-porc-en-plein-air" target="_blank" title="">La Conf&rsquo; publie un guide bios&eacute;curit&eacute; d&eacute;di&eacute; aux &eacute;leveurs de porc en plein-air</a>
</aside>
<p class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">Sous l&rsquo;&eacute;gide du minist&egrave;re, l&rsquo;exp&eacute;rimentation sera anim&eacute;e par le r&eacute;seau de l&rsquo;Agriculture Paysanne (FADEAR), avec la caution scientifique des instituts techniques et de l&rsquo;Anses, en collaboration avec les structures professionnelles des fili&egrave;res avicoles et porcines. A l&rsquo;issue d&rsquo;une entrevue avec le ministre de l&rsquo;Agriculture le 9 janvier, la Conf&rsquo;, le Modef et ELB (syndicat du Pays basque) se sont f&eacute;licit&eacute;es &laquo;&nbsp;<em>de l'ouverture d'un dialogue au plus haut sommet de l'Etat sur ce mod&egrave;le d'&eacute;levage</em>&nbsp;&raquo;. &laquo;<em>&nbsp;Il y a quelques temps, dans les r&eacute;unions avec la Direction g&eacute;n&eacute;rale de l&rsquo;alimentation, on ne pouvait m&ecirc;me plus parler de plein air</em>&nbsp;&raquo;, relate Sylvie Colas.</p><h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">90 &eacute;levages de volailles, 50 de porcs</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Fond&eacute;e sur des analyses de risques, l&rsquo;exp&eacute;rimentation va concerner environ 90 &eacute;levages de volailles et 50 &eacute;levages de porcs, ces derniers &eacute;tant sous la menace de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/un-plan-pour-renforcer-la-prevention-contre-la-peste-porcine-africaine" target="_blank">la peste porcine africaine</a>. Les restitutions sont attendues pour d&eacute;but 2025. Les syndicats esp&egrave;rent bien &eacute;videmment qu&rsquo;elles d&eacute;boucheront sur un traitement diff&eacute;renci&eacute; des normes sanitaires entre &eacute;levages industriels et autarciques, ne d&eacute;sesp&eacute;rant pas une plus grande territorialisation des mesures. &laquo;&nbsp;<em>Quand un canard tousse en Vend&eacute;e, pourquoi enfermer les canards du Gers et des Landes&nbsp;</em>&raquo;, s&rsquo;interroge Sylvie Colas.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-aoc-volailles-de-bresse-en-fin-de-parcours" target="_blank" title="">Les volailles de Bresse en fin de parcours&nbsp;?</a>
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<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Face &agrave; Marc Fesneau, les repr&eacute;sentants des trois syndicats n&rsquo;ont pas manqu&eacute; de rappeler les d&eacute;g&acirc;ts collat&eacute;raux inh&eacute;rents aux crises sanitaires, &agrave; savoir l&rsquo;impact psychologique pour les &eacute;leveurs confront&eacute;s aux abattages sanitaires, le bien-&ecirc;tre animal mis &agrave; mal par la claustration, les incidences &eacute;conomiques induites les crises &agrave; r&eacute;p&eacute;tition ou l&rsquo;absence de perspectives pour les candidats &agrave; la reprise et &agrave; l&rsquo;installation, le tout sur fond d&rsquo;h&eacute;morragie du nombre d&rsquo;&eacute;levages et d&rsquo;&eacute;leveurs. &laquo;&nbsp;<em>On est dans la construction et l&rsquo;exp&eacute;rimentation est une fa&ccedil;on d&rsquo;instaurer la confiance entre les &eacute;leveurs et les autorit&eacute;s</em>&nbsp;&raquo; conclut Sylvie Colas, qui affirme au passage que les &eacute;leveurs autarciques ont jou&eacute; le jeu de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/influenza-aviaire-en-l-absence-de-foyer-la-vaccination-suit-son-cours" target="_blank">la vaccination</a>, m&ecirc;me si le protocole vaccinal implique les passages de v&eacute;t&eacute;rinaires r&eacute;f&eacute;rents, d&rsquo;autant plus fr&eacute;quents que les bandes sont souvent&nbsp;tr&egrave;s &eacute;chelonn&eacute;es,&nbsp;ouvrant un coin dans la sacro-sainte... autarcie.&nbsp;Mais la renomm&eacute;e et l&rsquo;image de marque de nos volailles fermi&egrave;res et festives le valent bien.</p>


Près de 140 élevages de volailles et de porcs disséminés dans 25 départements ont été sélectionnés pour tester des protocoles de biosécurité spécifiques aux élevages autarciques. Les conclusions sont attendues pour début 2025. La Confédération paysanne, à l’initiative aux côtés du Modef, en attend beaucoup.

Elevage de plein air et biosécurité : top départ pour l’expérimentation

<p style="text-align:justify;">&Ecirc;tre agriculteur, &ccedil;a ne s&rsquo;improvise pas. &Ecirc;tre manageur non plus !&nbsp;M&ecirc;me si l&rsquo;&eacute;quipe que l&rsquo;on doit g&eacute;rer ou cog&eacute;rer est r&eacute;duite, m&ecirc;me si elle n&rsquo;est constitu&eacute;e que d&rsquo;associ&eacute;s ou de proches, m&ecirc;me si on partage ou croit partager la m&ecirc;me vision, et m&ecirc;me pour un projet aussi enthousiasmant que la commercialisation en circuits courts&nbsp;!</p><p style="text-align:justify;">&laquo;&nbsp;<em>Quand ils se lancent dans des circuits courts, les producteurs sont accompagn&eacute;s sur les plans &eacute;conomiques, strat&eacute;giques ou de communication par des structures comme les chambres d&rsquo;agricultures ou les GAB</em> (Groupements des agriculteurs biologiques). <em>Mais on constate <strong>qu&rsquo;il y a peu de r&eacute;flexion sur l&rsquo;impact que cela peut avoir sur le travail des associ&eacute;s et des salari&eacute;s</strong></em>&nbsp;&raquo;, commente Lise Delcourt, ergonome, charg&eacute;e de mission &agrave; l&rsquo;Agence r&eacute;gionale pour l&rsquo;am&eacute;lioration des conditions de travail (Aract) Bretagne.</p><h2 style="text-align:justify;">Une collaboration avec des OPA</h2><p>C&rsquo;est donc ce champ relativement nouveau que l&rsquo;Aract Bretagne a d&eacute;cid&eacute; d&rsquo;explorer, en lien avec la MSA et les GAB de Bretagne&nbsp;: &laquo; <em>n</em><em>ous &eacute;tions juste dans la p&eacute;riode apr&egrave;s Covid, <a href="/actualite/les-circuits-courts-font-mieux-que-survivre-a-l-apres-covid" target="_blank">la vente directe semblait pl&eacute;biscit&eacute;e</a>, il y avait une explosion des ventes et cela avait un impact sur les conditions de travail&nbsp;</em>&raquo;, retrace Lise Delcourt. En lien avec ces structures agricoles, les ergonomes de l&rsquo;Aract ont donc identifi&eacute; des <strong>sujets prioritaires</strong> et propos&eacute; des <strong>accompagnements</strong> sur le th&egrave;me de l&rsquo;organisation du travail et du management en circuits courts.</p><p>&laquo;&nbsp;<em>Notre r&ocirc;le&nbsp;est d&rsquo;apporter notre expertise aupr&egrave;s de structures volontaires et de le faire avec une vocation de transf&eacute;rabilit&eacute;. Nous travaillons sur des exp&eacute;riences, puis nous capitalisons et diffusons les r&eacute;sultats. Ce que l&rsquo;on fait en accompagnement doit servir &agrave; d&rsquo;autres</em>&nbsp;&raquo; explique Lise Delcourt.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/2/0/6/5906026-1-fre-FR/98e9076762f4-lise-delcourt-png" alt="" height="568" width="926" /><figcaption>Lise Delcourt, ergonome et charg&eacute;e de mission &agrave; l&rsquo;Aract Bretagne, lors d&rsquo;une intervention aupr&egrave;s de salari&eacute;s et responsables agricoles.</figcaption></figure>

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<p style="text-align:justify;">Lise Delcourt, ergonome et charg&eacute;e de mission &agrave; l&rsquo;Aract Bretagne, lors d&rsquo;une intervention aupr&egrave;s de salari&eacute;s et responsables agricoles.</p><p style="text-align:justify;">Sur les exploitations agricoles qu&rsquo;elle a accompagn&eacute;es, la sp&eacute;cialiste remarque que l&rsquo;engagement en circuits courts se fait souvent &agrave; la suite d&rsquo;une &laquo;&nbsp;<a href="/actualite/bio-pour-dejouer-la-crise-toujours-plus-de-transformation-et-de-vente-directe" target="_blank">opportunit&eacute; de march&eacute;&nbsp;</a>&raquo;. &laquo;&nbsp;<em>Il y a peu ou pas d&rsquo;anticipation. Ce n&rsquo;est qu&rsquo;apr&egrave;s coup que l&rsquo;on se rend compte des difficult&eacute;s, de la charge de travail, des temps de d&eacute;placement ou du management&hellip; Et m&ecirc;me, parfois,&nbsp;que l&rsquo;on se questionne sur la rentabilit&eacute; de l&rsquo;op&eacute;ration&nbsp;!</em>&nbsp;&raquo;.</p><h3 style="text-align:justify;">"Ils sont tout le temps dans l'action"</h3><p style="text-align:justify;">Lise Delcourt remarque aussi que&nbsp;les professionnels agricoles prennent peu le temps de r&eacute;fl&eacute;chir aux questions de travail&nbsp;:&nbsp;&laquo; <em>ils sont tout le temps dans l&rsquo;action. En circuits courts, ils doivent endosser plusieurs r&ocirc;les en plus de celui de producteur&nbsp;: commer&ccedil;ant, <a href="/actualite/vente-directe-le-top-10-des-erreurs-sur-les-etiquettes-partie-1" target="_blank">charg&eacute; de marketing, manageur</a>&hellip; <strong>les d&eacute;cisions se prennent vite, les professionnels agricoles&nbsp;ont tendance &agrave; chercher la solution directement et n&rsquo;ont pas l&rsquo;habitude de se poser et de cadrer les choses&hellip;</strong>&nbsp;</em>&raquo;.</p><p style="text-align:justify;">Pourtant, selon elle, &laquo;&nbsp;<em>il est important de cr&eacute;er des espaces de discussion sur le travail, y compris dans des petites structures</em>&nbsp;&raquo;. L&rsquo;ergonome pointe notamment les probl&egrave;mes de &laquo;&nbsp;visibilit&eacute; du travail de chacun&nbsp;&raquo;&nbsp;: certaines t&acirc;ches peuvent en effet &ecirc;tre sous-estim&eacute;es par ceux qui ne les r&eacute;alisent pas. &laquo;&nbsp;<em>Quand il y a trop de d&eacute;s&eacute;quilibres cela cr&eacute;e des tensions dans les &eacute;quipes, et cela peut d&eacute;boucher sur une usure professionnelle</em>&nbsp;&raquo;.&nbsp;</p><p style="text-align:justify;">Son conseil : faire un diagnostic des t&acirc;ches de chacun permet de rationnaliser le travail. &laquo;&nbsp;<em>Dans un Gaec, j&rsquo;ai demand&eacute; &agrave; chacun des trois associ&eacute;s de dire comment se passaient&nbsp;leur journ&eacute;e et leur semaine de travail&nbsp;</em>&raquo;, retrace Lise Delcourt. &laquo;&nbsp;<em>Apr&egrave;s cet exercice, ils se sont rendu compte que certaines t&acirc;ches pouvaient &ecirc;tre r&eacute;parties diff&eacute;remment. Ils ont r&eacute;alis&eacute; des &eacute;changes et compris qu&rsquo;une autre r&eacute;partition &eacute;tait plus logique</em>&nbsp;&raquo;.</p><h3 style="text-align:justify;">"Du mal &agrave; d&eacute;l&eacute;guer"&nbsp;</h3><p style="text-align:justify;">Chez les exploitants qui emploient des salari&eacute;s (et c&rsquo;est souvent le cas dans les ateliers en circuits courts), Lise Delcourt remarque les m&ecirc;mes tendances : ne pas prendre le temps d'organiser le travail en &eacute;quipe et de d&eacute;l&eacute;guer les t&acirc;ches. &laquo;&nbsp;<em>Les producteurs ont souvent &laquo;&nbsp;tout dans la t&ecirc;te&nbsp;&raquo;. Ils ne sont pas &agrave; l&rsquo;aise avec la notion de d&eacute;l&eacute;gation et le passage de consignes</em>&nbsp;&raquo;.</p><p style="text-align:justify;">L&agrave; encore, elle insiste sur l&rsquo;<strong>importance des temps de discussion en &eacute;quipe</strong>&nbsp;&laquo;&nbsp;<em>pour entendre les difficult&eacute;s, avoir une vue d&rsquo;ensemble de la situation et embarquer les salari&eacute;s avant de prendre une d&eacute;cision. Il faut aussi accepter que certains choix soient faits sur des crit&egrave;res autres qu&rsquo;&eacute;conomiques, en examinant les situations de travail par exemple</em>&nbsp;&raquo;. L&rsquo;ergonome remarque aussi que les entreprises qui r&eacute;fl&eacute;chissent aux conditions de travail et prennent en compte les avis de leurs salari&eacute;s sont beaucoup plus attractives lorsqu&rsquo;il s&rsquo;agit de recruter du personnel.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Pour valoriser et diffuser une partie du travail r&eacute;alis&eacute;e sur cette th&eacute;matique du travail et du management en circuits courts, trois t&eacute;moignages de fermes accompagn&eacute;es par l&rsquo;Aract ont &eacute;t&eacute; film&eacute;s. Les trois vid&eacute;os donnent &laquo;&nbsp;quelques cl&eacute;s sur le management en circuits courts&nbsp;&raquo;.</p>
</aside>



Le modèle des circuits courts a la cote et nombreux sont les agriculteurs à se lancer dans ce mode de commercialisation, sans anticiper les impacts futurs sur leurs conditions de travail et celles de leurs associés ou salariés. Depuis trois ans, l’Aract Bretagne étudie cette question et commence à en diffuser quelques résultats.

Circuits courts : les conditions de travail sous-estimées

<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/plan-eau-stocker-plus-irriguer-plus-et-mieux-et-repenser-les-assolements" target="_blank">Plan eau&nbsp;: stocker plus, irriguer plus et repenser les assolements</a></h2><p>[Actu] Le 30 mars, le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique d&eacute;voile les grands axes du volet agricole du Plan eau. Comme tous les usagers, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/plan-eau-la-feuille-de-route-de-l-agriculture" target="_blank">les agriculteurs vont devoir r&eacute;duire, individuellement, leur pr&eacute;l&egrave;vement de 10%</a> . L&rsquo;&eacute;conomie profitera &agrave; des n&eacute;o-irrigants car le secteur agricole ne se voit pas imposer, globalement, de restriction de pr&eacute;l&egrave;vement. A Sainte-Soline (Deux-S&egrave;vres), <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-anti-bassines-reclament-un-moratoire-national-et-un-projet-de-territoire-local" target="_blank">&ccedil;a va d&eacute;border</a>. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/plan-eau-stocker-plus-irriguer-plus-et-mieux-et-repenser-les-assolements" target="_blank">La suite ici</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/6/6/6/5906667-1-fre-FR/de417180100e-03actu-jpg" alt="L&rsquo;irrigation devra gagner en efficience et profiter &agrave; davantage d&rsquo;agriculteurs (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)" height="1010" width="1994" /><figcaption>L&rsquo;irrigation devra gagner en efficience et profiter &agrave; davantage d&rsquo;agriculteurs (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/on-a-un-hiver-comme-un-ete-et-on-a-vide-deux-barrages" target="_blank">&laquo; On a un hiver comme un &eacute;t&eacute; et on a vid&eacute; deux barrages &raquo;</a></h2><p>[Reportage] Entre une imploration religieuse pour faire tomber la pluie et une r&eacute;union cruciale en pr&eacute;fecture, les agriculteurs des Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales d&eacute;noncent les m&eacute;faits d&rsquo;une d&eacute;cision judiciaire, alors qu&rsquo;ils sont sous la menace d&rsquo;une interdiction totale des pr&eacute;l&egrave;vements, avant m&ecirc;me l&rsquo;ouverture des premi&egrave;res vannes. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/on-a-un-hiver-comme-un-ete-et-on-a-vide-deux-barrages" target="_blank">La suite ici</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/7/6/6/5906670-1-fre-FR/ee851f9bc053-03reportage-jpg" alt="Le 18 mars, les pieds dans la T&ecirc;t, des agriculteurs ont implor&eacute; Saint Gaud&eacute;rique, patron des cultivateurs, de faire tomber la pluie, r&eacute;instaurant une pratique s&eacute;culaire, abandonn&eacute;e au 18&egrave;me si&egrave;cle (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)" height="1362" width="2004" /><figcaption>Le 18 mars, les pieds dans la T&ecirc;t, des agriculteurs ont implor&eacute; Saint Gaud&eacute;rique, patron des cultivateurs, de faire tomber la pluie, r&eacute;instaurant une pratique s&eacute;culaire, abandonn&eacute;e au 18&egrave;me si&egrave;cle (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-gaec-de-la-croix-brillet-transforme-le-lait-pour-retrouver-de-la-valeur-ajoutee" target="_blank">Le Gaec de la Croix Brillet transforme le lait pour retrouver de la valeur ajout&eacute;e</a></h2><p>[Vid&eacute;o] Gr&acirc;ce au r&eacute;seau &laquo; Invitation &agrave; la ferme &raquo;, le Gaec de la Croix Brillet a franchi le pas de la transformation &agrave; la ferme. L&rsquo;exploitation agricole ambitionne de produire 50 tonnes de fromage par an. La production est commercialis&eacute;e sur la ferme, mais aussi via les magasins et grandes surfaces du secteur. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-gaec-de-la-croix-brillet-transforme-le-lait-pour-retrouver-de-la-valeur-ajoutee" target="_blank">La suite ici</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/7/6/6/5906673-1-fre-FR/d84aed8b4eac-03reporta-jpg" alt="Depuis mai 2022, le Gaec de la Croix Brillet (Maine-et-Loire) produit du fromage &agrave; partir du lait bio de la ferme, avec l&rsquo;objectif de transformer la moiti&eacute; du volume produit, soit 500.000 litres (Capture d&#039;&eacute;cran&nbsp;: Tanguy Dhelin)" height="974" width="1824" /><figcaption>Depuis mai 2022, le Gaec de la Croix Brillet (Maine-et-Loire) produit du fromage &agrave; partir du lait bio de la ferme, avec l&rsquo;objectif de transformer la moiti&eacute; du volume produit, soit 500.000 litres (Capture d&#039;&eacute;cran&nbsp;: Tanguy Dhelin)</figcaption></figure>

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Sur les rives du lac de Serre-Ponçon (Hautes-Alpes), la plus grosse retenue d’eau douce d’Europe de l’Ouest, le président de la République dévoile les grandes lignes du Plan eau, engageant l’ensemble des usagers vers la sobriété. Dans les Pyrénées-Orientales, où ni les pluies hivernales ni l’enneigement n’ont permis de recharger les lacs (et les nappes), les agriculteurs s’en remettent aux sorciers, plutôt qu’aux sourciers. A Sainte-Soline (Deux-Sèvres), ça va déborder.

[Rétro 2023] En mars, l’eau plus que jamais sous pression

<p>Surveillance des cultures par satellite, identification des zones probl&eacute;matiques, modulation des interventions telles que le semis, la fertilisation ou la pulv&eacute;risation, enregistrement et partage d&rsquo;observations&nbsp;: telles sont les pr&eacute;rogatives de la plateforme Skyfld. Elle est l&rsquo;&oelig;uvre de l&rsquo;entreprise familiale allemande Helm, sp&eacute;cialis&eacute;e dans la distribution et le d&eacute;veloppement commercial de produits innovants dans les domaines de la chimie, des produits pharmaceutiques, de la protection des cultures et des engrais.</p><h2>CropX et PlantiX</h2><p>La plateforme met en &oelig;uvre deux technologies CropX et Plantix. La premi&egrave;re est CropX est un capteur de sol connect&eacute; qui permet de g&eacute;n&eacute;rer des recommandations d&rsquo;apr&egrave;s des donn&eacute;es relatives au sol (humidit&eacute;, temp&eacute;rature, &eacute;lectro conductivit&eacute;). La seconde est une technologie d&rsquo;Intelligence artificielle permettant, par l&rsquo;analyse photos prises avec smartphone, de d&eacute;tecter et reconnaitre des maladies, ravageurs ou encore de carences en nutriments. Skyfld est aussi un outil de communication collaboratif facilitant l'organisation des travaux et le partage d'informations avec l'ensemble des parties prenantes, associ&eacute;s, salari&eacute;s, ETA, consultants, techniciens, conseillers.</p><h2>Essai gratuit pendant 6 mois</h2><p>L&rsquo;entreprise revendique 15.000 agriculteurs utilisateurs, sur presque 2 millions d&rsquo;hectares, dans le monde, principalement en Allemagne, en Argentine et au Br&eacute;sil. Pour son arriv&eacute;e sur le march&eacute; fran&ccedil;ais, la plateforme peut &ecirc;tre test&eacute;e gratuitement durant six mois.</p>


Développée par la société allemande Helm, la plateforme s’appuie notamment sur le capteur de sol connecté CropX et la technologie d’intelligence artificielle PlantiX permettant de détecter et de reconnaitre des maladies, ravageurs ou encore des carences en nutriments.

Skyfld, une nouvelle plateforme d’agriculture de précision

<p>Axel Prunier et sa femme, Krystelle, ont v&eacute;cu une reprise de ferme idyllique au GAEC de Fanjaud, &agrave; M&eacute;lagues. Le GAEC de Fanjaud a &eacute;t&eacute; trans[1]mis &agrave; Axel Prunier et sa femme, Krystelle, en 2021. Les deux Varois ont d&eacute;cid&eacute; de quitter la pisciculture de truites qu&rsquo;ils poss&eacute;daient pour partir s&rsquo;isoler dans l&rsquo;extr&ecirc;me sud du d&eacute;partement aveyronnais, &agrave; M&eacute;lagues. &laquo;Nous avons travaill&eacute; quelques ann&eacute;es en tant que salari&eacute;s agricoles. Et j&rsquo;ai notamment &eacute;t&eacute; sur mon futur GAEC. Je m&rsquo;en[1]tendais bien avec le propri&eacute;taire et sa femme. Et comme les enfants ne souhaitaient pas reprendre leur ferme, nous y avons tous vu une opportunit&eacute; &agrave; saisir. Alors nous nous sommes embarqu&eacute;s dans un CEFI. C&rsquo;est une initiative g&eacute;niale d&rsquo;ailleurs, ce CEFI&raquo;, se r&eacute;jouit Axel Prunier. </p><p>Transmettre sa ferme, dans laquelle un &eacute;leveur a pass&eacute; sa vie et o&ugrave; l&rsquo;ancien propri&eacute;taire est n&eacute;, c&rsquo;est un chamboulement &eacute;motionnel. Mais heureusement, les deux hommes se sont bien trouv&eacute;s. &laquo;Pour lui c&rsquo;est une continuit&eacute;. Nous avons d&rsquo;excellentes relations. Et bien que nous soyons hors-cadre, ils nous disent souvent qu&rsquo;ils nous consid&egrave;rent comme des enfants. Que ce soit eux ou nous, tout le monde est ravi. Lui vient m&rsquo;aider encore de temps en temps, je lui demande conseil quand j&rsquo;ai un doute, m&ecirc;me si j&rsquo;ai un sacr&eacute; caract&egrave;re et que c&rsquo;est moi d&eacute;sormais qui prend les d&eacute;cisions&raquo;, plaisante Axel Prunier. </p><h2>De la bonne volont&eacute; </h2><p>L&rsquo;homme de 38 ans observe les compromis et les efforts effectu&eacute;s par l&rsquo;agriculteur retrait&eacute; pour transmettre une ferme.<em> &laquo;Aujourd&rsquo;hui, le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations et la transmission, c&rsquo;est un sujet central. C&rsquo;est triste mais il faut souvent se r&eacute;signer &agrave; vendre &agrave; un prix inf&eacute;rieur &agrave; la valeur r&eacute;elle de la ferme. Sinon il n&rsquo;y a pas de repreneurs. Pour l&rsquo;ancien propri&eacute;taire, c&rsquo;&eacute;tait vite vu : il pr&eacute;f&egrave;re des b&acirc;timents pleins, une ferme vivante, plut&ocirc;t que de vendre ses terres &agrave; la d&eacute;coupe pour agrandir des voisins ou de se retrouver dans 10 ans avec sa ferme sur les bras. J&rsquo;ai vraiment entre les mains un h&eacute;ritage qui repr&eacute;sente beaucoup pour eux. Entre nous, il y a eu de la bonne volont&eacute; des deux c&ocirc;t&eacute;s. Aujourd&rsquo;hui, nous employons sa femme jusqu&rsquo;&agrave; sa retraite, nous avons retap&eacute; une ancienne maison sur la ferme, et eux occupent celle qui existait d&eacute;j&agrave;&raquo;</em>, raconte Axel Prunier. </p><p>Apr&egrave;s deux saisons de traite, le couple est aux anges. <em>&laquo;Nous sommes vraiment fiers de notre m&eacute;tier. Tous les jours. Que ce soit de travailler pour une fili&egrave;re comme Roquefort, ancr&eacute;e dans l&rsquo;histoire et le terroir fran&ccedil;ais, ou que ce soit de s&rsquo;occuper des animaux, de faire &eacute;voluer le troupeau, d&rsquo;am&eacute;liorer nos pratiques... Oui, nous sommes fiers. C&rsquo;est un vrai choix de vie. Pas seulement un m&eacute;tier. Nous vivons et respirons agriculture et &eacute;levage, nous vivons sur place, nous partons rarement en vacances. Mais j&rsquo;aime &ccedil;a. Je me l&egrave;ve le matin avec le sourire&raquo;</em>, assure Axel Prunier. </p><h2>&laquo;On fait vivre du monde&raquo; </h2><p>Si sa bonne humeur est tenace, le n&eacute;o-Aveyronnais, qui a grandi en Loz&egrave;re, s&rsquo;inqui&egrave;te l&eacute;g&egrave;rement du climat anti-&eacute;levage. Pour lui qui vit le nez dedans, il ne comprend pas la vision caricaturale de l&rsquo;agriculture. &laquo;J&rsquo;ai l&rsquo;impression que les gens ne se rendent pas compte qu&rsquo;ils ont besoin des agriculteurs pour manger et entretenir le paysage. Nos animaux mangent de l&rsquo;herbe dans les prairies. Vous les enlevez, le territoire sera une friche et une for&ecirc;t. Notre fili&egrave;re fait vivre du monde, cr&eacute;e des emplois. Les politiques et une frange de Fran&ccedil;ais se cachent derri&egrave;re la pollution et l&rsquo;&eacute;cologie pour expliquer que nous polluons. Mais tout pollue ! Tout a un impact, &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle d&rsquo;un individu, d&rsquo;un foyer, d&rsquo;une ville... </p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Nous sommes dans une belle image d&rsquo;&Eacute;pinal dans laquelle il n&rsquo;y a pas de rejets gr&acirc;ce &agrave; des normes strictes, alors que les gens ach&egrave;tent des produits qui viennent de loin et qui polluent encore plus. Ils oublient aussi que l&rsquo;agriculture fran&ccedil;aise compense en partie ses &eacute;missions&raquo;.</p>
</aside>
<p>&nbsp;</p>


Quand la ferme part entre les mains d’une personne extérieure à la famille, cela demande des efforts et des compromis importants.

Transmettre son exploitation agricole, c’est comme léguer son enfant

<h2 style="text-align:left;"><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-etat-donne-des-gages-financiers-aux-betteraviers-en-cas-d-attaque-de-jaunisse" target="_blank">L&rsquo;Etat donne des gages financiers aux betteraviers en cas d&rsquo;attaque de jaunisse</a></h2><p>[Actu] En vertu de la loi du 14 d&eacute;cembre 2020, la France a r&eacute;introduit pour trois ans la possibilit&eacute; d&rsquo;utiliser des semences trait&eacute;es aux n&eacute;onicotino&iuml;des, &agrave; compter de 2021. Mais il n&rsquo;y aura pas de troisi&egrave;me ann&eacute;e, apr&egrave;s la d&eacute;cision de la Cour de justice de l&rsquo;UE. Pour encourager les betteraviers &agrave; planter, au nom de la &laquo;&nbsp;<em>souverainet&eacute;&nbsp;</em>&raquo;, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture s&rsquo;engage &agrave; indemniser les &eacute;ventuelles futures pertes dues &agrave; la jaunisse, sans franchise et sans plafond. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-etat-donne-des-gages-financiers-aux-betteraviers-en-cas-d-attaque-de-jaunisse" target="_blank">La suite ici</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/2/1/6/5906129-1-fre-FR/d59c811bb41c-02bette-jpg" alt="&laquo; Faites la part qui est la v&ocirc;tre de pouvoir assumer la souverainet&eacute; de la France et la puissance de la France en terme de production de betterave et de sucre &raquo; exhorte le ministre de l&rsquo;Agriculture Marc Fesneau, &agrave; quelques semaines des premiers chantiers de semis (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)" height="994" width="2006" /><figcaption>&laquo; Faites la part qui est la v&ocirc;tre de pouvoir assumer la souverainet&eacute; de la France et la puissance de la France en terme de production de betterave et de sucre &raquo; exhorte le ministre de l&rsquo;Agriculture Marc Fesneau, &agrave; quelques semaines des premiers chantiers de semis (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/betterave-sucre-contexte-tendu-en-europe" target="_blank">Betterave-sucre : contexte tendu en Europe</a></h2><p>[Vid&eacute;o]&nbsp;Les conditions de culture des betteraves en Europe font l&rsquo;actualit&eacute;, avec la r&eacute;cente d&eacute;cision de la justice europ&eacute;enne de ne pas r&eacute;autoriser l&rsquo;usage des n&eacute;onicotino&iuml;des sur les semences cette ann&eacute;e. Quelles sont les cons&eacute;quences de cette d&eacute;cision et quels sont les usages dans les autres pays europ&eacute;ens ? Quelles sont les perspectives de prix et de production dans le monde ? Le point avec Fran&ccedil;ois Thaury, sp&eacute;cialiste du march&eacute; du sucre chez Agritel. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/betterave-sucre-contexte-tendu-en-europe" target="_blank">La suite ici</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/3/1/6/5906132-1-fre-FR/b6bbd014a231-02vide-o-jpg" alt="D&eacute;but 2023, les prix du sucre battent des records mais le retrait pr&eacute;matur&eacute; des n&eacute;onicotino&iuml;des inqui&egrave;te les planteurs (Capture d&rsquo;&eacute;cran&nbsp;: Ad&egrave;le Magnard)" height="972" width="1762" /><figcaption>D&eacute;but 2023, les prix du sucre battent des records mais le retrait pr&eacute;matur&eacute; des n&eacute;onicotino&iuml;des inqui&egrave;te les planteurs (Capture d&rsquo;&eacute;cran&nbsp;: Ad&egrave;le Magnard)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/en-bretagne-le-code-de-l-urbanisme-bloque-un-projet-de-methanisation" target="_blank">En Bretagne, le code de l&rsquo;urbanisme bloque un projet de m&eacute;thanisation</a></h2><p>[Reportage]&nbsp;Le projet de m&eacute;thanisation collectif Agri-Bio&eacute;nergies en Bretagne a &eacute;t&eacute; stopp&eacute; car jug&eacute; non-agricole. Une premi&egrave;re pour une installation qui respectait bien les crit&egrave;res agricoles du code rural. La d&eacute;cision de justice in&eacute;dite a fait bouger jusqu&rsquo;au minist&egrave;re de la Transition &eacute;cologique. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/en-bretagne-le-code-de-l-urbanisme-bloque-un-projet-de-methanisation" target="_blank">La suite ici</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/3/1/6/5906135-1-fre-FR/939fdc12e3d1-02me-tha-jpg" alt="La nouvelle loi sur l&rsquo;acc&eacute;l&eacute;ration des &eacute;nergies renouvelables pr&eacute;voit une harmonisation entre le code rural et le code de l&rsquo;urbanisme. Trop tard pour la SAS Agri Bio&eacute;nergie" height="1090" width="1830" /><figcaption>La nouvelle loi sur l&rsquo;acc&eacute;l&eacute;ration des &eacute;nergies renouvelables pr&eacute;voit une harmonisation entre le code rural et le code de l&rsquo;urbanisme. Trop tard pour la SAS Agri Bio&eacute;nergie</figcaption></figure>

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Planter ou pas : tel est le dilemme des betteraviers après le jugement de la Cour de justice de l’UE décrétant illégales les dérogations permettant de recourir à des semences traitées aux néonicotinoïdes, l’assurance anti-jaunisse. Sauf que le marché du sucre n’a jamais été aussi porteur depuis six campagnes. En Bretagne, c’est le tribunal administratif de Rennes qui empêche un collectif d’agriculteurs de méthaniser en rond.

[Rétro 2023] En février, planter des betteraves... ou pas

<p>Une &eacute;tude r&eacute;alis&eacute;e en zone c&eacute;r&eacute;ali&egrave;re au cours des deux derni&egrave;res campagnes le confirme. Ainsi, <strong>en milieu d&rsquo;hiver, les brebis ont pr&eacute;sent&eacute; un bon &eacute;tat corporel en fin de lactation sur les couverts v&eacute;g&eacute;taux</strong>. De plus, elles exprimaient leurs comportements naturels : elles p&acirc;turent, ruminent, se d&eacute;placent, sans nervosit&eacute; ni mal-&ecirc;tre. Des boiteries ont toutefois &eacute;t&eacute; observ&eacute;es sur 5 % d&rsquo;entre elles, ce qui n&eacute;cessite d&rsquo;intervenir pour les soigner. Par ailleurs, les notations de bien-&ecirc;tre animal ne montrent aucun probl&egrave;me particulier chez les agneaux p&acirc;turant les couverts en hiver. <strong>M&ecirc;me en conditions pluvieuses avec la moiti&eacute; d&rsquo;entre eux qui pr&eacute;sentait une laine humide &agrave; l&rsquo;ext&eacute;rieure, la quasi-totalit&eacute; affichait une peau s&egrave;che sous la laine.</strong>&nbsp;</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Une journ&eacute;e technique avec de nouvelles r&eacute;f&eacute;rences sur l&rsquo;association entre les grandes cultures et les ovins est organis&eacute;e le 25 janvier &agrave; l&rsquo;INRAE de Bourges (18). Vous pouvez vous inscrire ici.</p>
</aside>
<p><strong>Vous pouvez vous inscrire <a href="https://idele.fr/detail-evenement/associer-elevage-ovin-et-grandes-cultures-avec-un-troupeau-peu-consommateur-dintrants" target="_blank">ici</a>.</strong></p><p style="text-align:justify;"><em>&sup1; &eacute;tude pilot&eacute;e par Bio Centre et financ&eacute;e par le conseil r&eacute;gional du Centre-Val de Loire et l&rsquo;Union Europ&eacute;enne</em></p>


Sous réserve que la ressource alimentaire soit suffisante, les brebis sont en bonne santé au pâturage, et ce quelle que soit la saison.

Les brebis sont adaptées au grand air, même en hiver

<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/assurance-recolte-2023-2025-1-2-la-reforme-en-6-graphiques-et-6-groupes-d-especes" target="_blank">Assurance r&eacute;colte 2023-2025 (1/2)&nbsp;: la r&eacute;forme en 6 graphiques et 6 groupes d&rsquo;esp&egrave;ces</a></h2><p><strong>[Actu]</strong> La loi du 2 mars 2022 instaure une couverture universelle contre les risques climatiques Elle repose sur une architecture &agrave; trois &eacute;tages, correspondant &agrave; trois niveaux d&rsquo;intensit&eacute; de pertes. En-de&ccedil;&agrave; de 20% de pertes, les cons&eacute;quences rel&egrave;vent de la responsabilit&eacute; de l&rsquo;exploitant, car ce seuil n&rsquo;est ni assurable, ni indemnisable. Au-del&agrave; de 20% de pertes, l&rsquo;exploitant peut se couvrir avec une assurance multirisque climatique, subventionn&eacute;e &agrave; hauteur de 70% avec une franchise subventionnable d&egrave;s 20%.&nbsp;Pass&eacute; un seuil de pertes exceptionnelles, variable selon les esp&egrave;ces, le Fonds de solidarit&eacute; nationale (FSN) est activ&eacute;, mais les taux d&rsquo;indemnisation sont plus importants pour les assur&eacute;s... <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/assurance-recolte-2023-2025-1-2-la-reforme-en-6-graphiques-et-6-groupes-d-especes" target="_blank">La suite ici</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/4/1/5/5905140-1-fre-FR/f41b3fe34664-01gel-jpg" alt="En avril 2021, l&rsquo;&eacute;pisode de gel massif est qualifi&eacute; par Julien Denormandie, alors ministre de l&rsquo;Agriculture, de &laquo; plus grande catastrophe agronomique de ce d&eacute;but de XXI&egrave;me si&egrave;cle &raquo; (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)" height="1126" width="1996" /><figcaption>En avril 2021, l&rsquo;&eacute;pisode de gel massif est qualifi&eacute; par Julien Denormandie, alors ministre de l&rsquo;Agriculture, de &laquo; plus grande catastrophe agronomique de ce d&eacute;but de XXI&egrave;me si&egrave;cle &raquo; (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/deprime-sur-les-cours-du-ble" target="_blank">[Vid&eacute;o] D&eacute;prime sur les cours du bl&eacute;</a></h2><p><strong>[Vid&eacute;o]</strong> En janvier 2023, le cours du bl&eacute; rendu Rouen revient quasiment sur ses niveaux d&rsquo;avant la guerre en Ukraine, d&eacute;clench&eacute;e le 24 f&eacute;vrier 2022. La macro&eacute;conomie influence fortement les march&eacute;s, et notamment la remont&eacute;e de la parit&eacute; euro-dollar, explique alors Arthur Portier, consultant chez Agritel. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/deprime-sur-les-cours-du-ble">La suite ici</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/4/1/5/5905146-1-fre-FR/bca18bd092a6-01video-jpg" alt="La hausse des disponibilit&eacute;s et de la parit&eacute; euro-dollar fait baisser les cours du bl&eacute; (Capture d&rsquo;&eacute;cran : Ad&egrave;le Magnard)" height="1020" width="1826" /><figcaption>La hausse des disponibilit&eacute;s et de la parit&eacute; euro-dollar fait baisser les cours du bl&eacute; (Capture d&rsquo;&eacute;cran : Ad&egrave;le Magnard)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-arrachage-des-pommiers-seule-issue-face-a-la-casse-des-prix" target="_blank">L&rsquo;arrachage des pommiers, seule issue face &agrave; la casse des prix</a></h2><p><strong>[Reportage]</strong> Les producteurs d&eacute;noncent un prix d&rsquo;achat de 0,3 &euro;/kg alors que leur prix de revient est de 0,5 &euro;/kg. Les transformateurs sont aussi dans leur viseur, ainsi que la &laquo; francisation &raquo; des pommes import&eacute;es. La fili&egrave;re redoute un vaste plan d&rsquo;arrachage. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-arrachage-des-pommiers-seule-issue-face-a-la-casse-des-prix" target="_blank">La suite ici</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/4/1/5/5905149-1-fre-FR/8aaffb4a9c7b-01verger-jpg" alt="A l&rsquo;appel de l&rsquo;ANPP et de la FNPF, les producteurs de pommes ont men&eacute; des actions coup de poing dans cinq d&eacute;partements de cinq r&eacute;gions distinctes (Cr&eacute;dit photo : FDSEA 82)" height="1026" width="1682" /><figcaption>A l&rsquo;appel de l&rsquo;ANPP et de la FNPF, les producteurs de pommes ont men&eacute; des actions coup de poing dans cinq d&eacute;partements de cinq r&eacute;gions distinctes (Cr&eacute;dit photo : FDSEA 82)</figcaption></figure>

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Entrée en vigueur le 1er janvier 2023, la réforme de l’assurance récolte met fin au régime des calamités agricoles au profit d’une couverture universelle, reposant sur le partage du risque entre État, agriculteurs et assureurs. Les cours du blé pâtissent de la hausse de la parité euro-dollar, impactant la compétitivité du blé français. Dans le Tarn-et-Garonne, on arrache des pommiers, faute de... compétitivité, et de « francisation » de pommes polonaises.

[Rétro 2023] En janvier, la nouvelle assurance récolte est arrivée

<p><strong>La m&eacute;thanisation, une activit&eacute; &agrave; part enti&egrave;re qui requiert des comp&eacute;tences sp&eacute;cifiques</strong></p><p style="text-align:justify;">Cinq visites ont &eacute;t&eacute; programm&eacute;es sur des unit&eacute;s en fonctionnement, en injection ou cog&eacute;n&eacute;ration, individuelle ou collective, ainsi qu&rsquo;un &eacute;change avec un administrateur de la SA4R (Veau d&rsquo;Aveyron et du S&eacute;gala IGP) pour un &eacute;change sur l&rsquo;organisation en collectif d'agriculteurs.</p><p style="text-align:justify;">Les m&eacute;thaniseurs aveyronnais rencontr&eacute;s ont pu mettre en avant les avantages de m&eacute;thaniser les effluents d'&eacute;levages:&nbsp;</p><ul><li>Lixiviation des fumiers et mise aux normes &eacute;vit&eacute;es.&nbsp;</li><li>&Eacute;missions de Ch4 (principal gaz &agrave; effet de serre &eacute;mis en agriculture) diminu&eacute;es car capt&eacute;es pour produire du biom&eacute;thane ou de l' &eacute;lectricit&eacute;.&nbsp;</li><li>R&eacute;silience des exploitations augment&eacute;e.</li></ul><p style="text-align:justify;"><strong>Des cl&eacute;s de r&eacute;ussite &agrave; consid&eacute;rer d&egrave;s la conception</strong></p><p style="text-align:justify;">Les Irlandais sont repartis riches des retours d&rsquo;exp&eacute;rience des agriculteurs aveyronnais rencontr&eacute;s. Les principales cl&eacute;s de r&eacute;ussite des projets r&eacute;sident en :&nbsp;</p><ul><li>la ma&icirc;trise des intrants d&egrave;s le d&eacute;part car cela d&eacute;terminera les &eacute;quipements &agrave; installer</li><li>l&rsquo;appropriation de leur mod&egrave;le et process</li><li>la capacit&eacute; des agriculteurs &agrave; s&rsquo;impliquer et rester d&eacute;cisionnaires</li><li>l&rsquo;&eacute;valuation en amont les distances &agrave; parcourir pour l&rsquo;&eacute;pandage des digestats (qui peut peser lourd dans les co&ucirc;ts de fonctionnement)</li><li>l&rsquo;organisation n&eacute;cessaire pour amener des fumiers et lisiers &ldquo;propres&rdquo; sans ficelles ni cailloux</li><li>le temps disponible que les porteurs de projet peuvent consacrer au fonctionnement de leur future unit&eacute; car g&eacute;rer une unit&eacute; de m&eacute;thanisation est une activit&eacute; &agrave; part enti&egrave;re</li><li>l'acquisition de l&rsquo;expertise et les comp&eacute;tences n&eacute;cessaires pour mener &agrave; bien leur projet</li><li>le souhait et le go&ucirc;t des porteurs de projets pour se professionnaliser dans cette production</li></ul><p style="text-align:justify;">Les questions ont &eacute;t&eacute; pos&eacute;es sur la taille des unit&eacute;s &agrave; mettre en place. Le mod&egrave;le &eacute;conomique viable semble &ecirc;tre dans la constitution d&rsquo;un maillage de petites unit&eacute;s collectives, de 3 &agrave; 5 agriculteurs, qui pourraient s&rsquo;associer pour n&eacute;gocier les prix des mat&eacute;riaux de construction et des pi&egrave;ces des unit&eacute;s de m&eacute;thanisation.</p><p style="text-align:justify;">La comparaison entre panneaux solaires et m&eacute;thanisation est souvent revenue. Les panneaux solaires sur toit &eacute;tant encore peu d&eacute;velopp&eacute;s en Irlande. La gestion des panneaux solaires est bien moins chronophage en comparaison du fonctionnement d'une unit&eacute; de m&eacute;thanisation.</p><p style="text-align:justify;"><strong>Un contexte irlandais balbutiant</strong></p><p style="text-align:justify;">Le contexte irlandais est diff&eacute;rent. Peu d'unit&eacute;s de m&eacute;thanisation sont en service &agrave; ce jour.</p><p style="text-align:justify;">Dans les diff&eacute;rences constat&eacute;es, les porteurs de projet de m&eacute;thaniseurs en France, agriculteurs ou non, b&eacute;n&eacute;ficient d&rsquo;un prix contractualis&eacute; et prot&eacute;g&eacute; pendant 20 ans ce qui leur assure une visibilit&eacute; pour les investissements</p><p style="text-align:justify;">De m&ecirc;me, les projets fran&ccedil;ais peuvent b&eacute;n&eacute;ficier de subventions europ&eacute;ennes. Ces lignes de financement ne semblent pas encore actives en Irlande.</p><p><strong>Une poursuite de l&rsquo;&eacute;change entre Ballyhoura et la France ?</strong></p><p style="text-align:justify;">L&rsquo;&eacute;change a &eacute;t&eacute; &eacute;tabli gr&acirc;ce &agrave; deux anciens laur&eacute;ats de la bourse NUFFIELD, Aidan Gleeson, agriculteur irlandais et Yol&egrave;ne Pag&egrave;s, agricultrice pluriactive fran&ccedil;aise. Le voyage a &eacute;t&eacute; organis&eacute; conjointement par Adeline Canac, membre de l&rsquo;association Agri M&eacute;tha D&rsquo;Oc (Association des Agriculteurs M&eacute;thaniseurs de France - section Occitanie), pour les aspects techniques et Yol&egrave;ne Pag&egrave;s, Pr&eacute;sidente de l'association NUFFIELD France, pour les aspects de mise en relation et linguistiques.</p><p style="text-align:justify;">Parmi les agriculteurs participant au voyage d&rsquo;&eacute;tudes, certains sont int&eacute;ress&eacute;s pour prendre des jeunes en stage ou job d&rsquo;&eacute;t&eacute; afin de parfaire leur anglais. Une piste pour poursuivre l&rsquo;&eacute;change ainsi engag&eacute; ?</p><p style="text-align:right;"><em>article r&eacute;dig&eacute; par Adeline Canac et Yol&egrave;ne Pag&egrave;s</em></p>


Fin 2023, un groupe de Ballyhoura, situé entre Limerick et Cork, dans le sud de l'Irlande, est venu en Aveyron dans le Sud de la France, pour découvrir les spécificités de la méthanisation agricole, en développement dans leur pays. Ce groupe de 21 personnes, était constitué principalement par des agriculteurs, mais aussi des élus locaux et des salariés de la structure Ballyhoura Development.

Des représentants  franco-irlandais en Aveyron pour découvrir la méthanisation

<p>Le nouveau <strong>&ldquo;plan national loup&rdquo; 2024-2029</strong> en consultation publique jusqu&rsquo;au 7 d&eacute;cembre 2023, met l&rsquo;accent sur une simplification des protocoles de tirs pour prot&eacute;ger les troupeaux. La population des loups en France est dynamique et se d&eacute;ploie d&eacute;sormais sur cinquante-cinq d&eacute;partements. L&rsquo;expansion g&eacute;ographique se poursuit r&eacute;guli&egrave;rement&nbsp; : &ldquo;on comptait 157 zones de pr&eacute;sence permanente en 2022 contre 125 en 2021&rdquo; peut-on lire <a href="https://www.vie-publique.fr/consultations/291797-projet-de-plan-national-dactions-2024-2029-sur-le-loup-et-lelevage" target="_blank" title="">sur la consultation publique du 14 novembre 2023 au 7 d&eacute;cembre 2023</a>.</p><p>Quelques mois avant la pr&eacute;sentation du nouveau plan loup (3 juillet 2023), l&rsquo;Office fran&ccedil;ais de la biodiversit&eacute; avait&nbsp;comptabilis&eacute; 906 individus sur le territoire fran&ccedil;ais. Un <a href="/actualite/en-2022-moins-de-loups-davantage-d-attaques" target="_blank">chiffre qui avait provoqu&eacute; l&rsquo;ire des organisations agricoles et des syndicats d&rsquo;&eacute;leveurs</a> consid&eacute;rant que ce recensement <strong>n&rsquo;&eacute;tait pas proportionnel &agrave; la hausse du nombres de constats d&rsquo;attaques et d&rsquo;animaux pr&eacute;dat&eacute;s.&nbsp;</strong></p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/face-au-loup-la-protection-des-brebis-prime-sur-la-gestion-technico-economique-du-troupeau" target="_blank" title="">&laquo;&nbsp;Face au loup, la protection des brebis prime sur la gestion technico-&eacute;conomique du troupeau&nbsp;&raquo;</a>
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<p><strong>Un nouveau recensement </strong>aboutit&nbsp; finalement &agrave;<strong> </strong><a href="">un effectif moyen de 1104 loups&nbsp;&agrave; l&rsquo;issue du suivi hivernal 2022-2023</a>. C&rsquo;est 4 fois plus qu&rsquo;il y a dix ans. Face au dynamisme de la population lupine, 209 canid&eacute;s pourront &ecirc;tre abattus par an, selon une note technique publi&eacute;e le 19 d&eacute;cembre 2023 par la pr&eacute;f&egrave;te de la R&eacute;gion Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes, Fabienne Buccio, coordinatrice du plan loup. <strong>Le plafond de pr&eacute;l&egrave;vement de la population lupine reste fix&eacute; &agrave; 19%</strong>. Rappelons que le loup avait &eacute;t&eacute; r&eacute;introduit en France dans les ann&eacute;es 90, suite &agrave; son &eacute;radication sur notre territoire peu avant la seconde guerre mondiale.</p><h3><strong>Le dispo</strong>sitif de tir reste d&eacute;rogatoire&nbsp;</h3><p>L&rsquo;ambition du Plan national d&rsquo;actions (PNA) est de simplifier et d&rsquo;acc&eacute;l&eacute;rer la d&eacute;livrance des autorisations de tirs a indiqu&eacute; le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture. En l&rsquo;&eacute;tat actuel, le pr&eacute;l&egrave;vement des loups est interdit sauf :&nbsp;</p><ul><li>si l&rsquo;esp&egrave;ce lupine reste dans un &eacute;tat de conservation favorable dans son aire de r&eacute;partition naturelle et que le plafond de pr&eacute;l&egrave;vements possibles chaque ann&eacute;e est proportionn&eacute; &agrave; la population</li><li>qu&rsquo;il n&rsquo;existe pas d&rsquo;autre solution satisfaisante malgr&eacute; les moyens de protection des troupeaux&nbsp;</li><li>que la pr&eacute;dation lupine occasionne des dommages importants &agrave; l&rsquo;&eacute;levage.&nbsp;</li></ul><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="/actualite/futur-plan-loup-pas-de-fusion-des-tirs-de-defense" target="_blank">Futur Plan loup : pas de fusion des tirs de d&eacute;fense</a>
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<p>Les tirs l&eacute;taux sont autoris&eacute;s au cas par cas si les trois conditions ci-dessus sont r&eacute;unies.</p><p>La d&eacute;livrance des autorisations de tir sera acc&eacute;l&eacute;r&eacute;e (48 h en cas d&rsquo;attaque), ainsi que le d&eacute;ploiement des agents de l&rsquo;OFB ou des louvetiers (72h maximum une fois l&rsquo;autorisation de tir acquise).&nbsp;</p><p>Les &eacute;volutions du protocole de tir permettront :&nbsp;</p><ul><li>de recourir &agrave; deux tireurs (tirs de d&eacute;fense simple)&nbsp;</li><li>recourir &agrave; du mat&eacute;riel de vision nocturne pour les &eacute;leveurs et les chasseurs</li><li>pour les louvetiers et agents de l&rsquo;OFB de ne plus recourir &agrave; l&rsquo;&eacute;clairage pr&eacute;alable de la cible.&nbsp;</li></ul><p>En revanche, des analyses multicrit&egrave;res seront r&eacute;alis&eacute;es &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle de massifs circonvenus pour &eacute;tudier entre autres, l&rsquo;effet des tirs (l&eacute;taux et d&rsquo;effarouchement), des syst&egrave;mes de protection et l&rsquo;impact des pr&eacute;l&egrave;vements de loups. D'autres solutions pourraient &ecirc;tre envisag&eacute;es &agrave; l'avenir en conclusion des r&eacute;sultats.</p><h3>Le statut du loup bient&ocirc;t d&eacute;class&eacute; ?&nbsp;</h3><p>Sur la base de nouvelles donn&eacute;es relatives &agrave; l'augmentation des populations et &agrave; ses impacts, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/loup-la-commission-europeenne-propose-d-abaisser-d-un-cran-le-statut-de-protection-de-l-espece">la Commission europ&eacute;enne a propos&eacute; le 20 d&eacute;cembre dernier de modifier le statut international du loup</a>, qui passerait de &laquo; strictement prot&eacute;g&eacute; &raquo; &agrave; &laquo; prot&eacute;g&eacute; &raquo;, ce qui ouvrirait la voie &agrave; des mesures de gestion. Lors de la pr&eacute;sentation du futur <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/futur-plan-loup-pas-de-fusion-des-tirs-de-defense">Plan national d&rsquo;actions loup 2024-2029 en septembre dernier</a>, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture avait indiqu&eacute; que le plan&nbsp;pourrait &ecirc;tre modifi&eacute; au cas o&ugrave; le statut du loup &eacute;voluerait au niveau europ&eacute;en.</p>


Face à une population de loup en expansion, le nouveau "plan national loup" simplifie les protocoles de tirs et annonce son nouveau quota pour 2024 : 209 loups pourront être abattus, soit 19 % de la population lupine en France.

Plan national loup : 209 loups pourront être prélevés

<p>"<strong>Nous ne vendons plus cette marque pour cause de hausse de prix inacceptable</strong>". Une annonce vindicative de la marque Carrefour. La petite affichette fait grand bruit depuis jeudi 4 janvier 2023 et comble le vide laiss&eacute; par les produits de la marque PepsiCo, absents d&eacute;sormais des rayonnages.</p><p>Sont donc retir&eacute;s les chips Lay's et Doritos ainsi que les produits ap&eacute;ritifs B&eacute;n&eacute;nuts,&nbsp;les c&eacute;r&eacute;ales Quaker, les sodas Pepsi, 7Up, les th&eacute;s sucr&eacute;s Lipton et autres produits de consommation courante du groupe am&eacute;ricain dans les magasins Carrefour de France, Belgique, Espagne et Italie.&nbsp;</p><p>"<em>Les discussions avec Carrefour ont lieu depuis de nombreux mois et nous continuerons &agrave; le faire de bonne foi pour faire en sorte que nos produits soient disponibles</em>", a r&eacute;agi une porte-parole de PepsiCo, sans commenter les n&eacute;gociations actuelles. Le groupe PepsiCo <strong>demande une augmentation de pr&egrave;s de 7 % sur l&rsquo;ensemble de ses marques</strong> (15 au total !) au nom de l&rsquo;inflation g&eacute;n&eacute;ralis&eacute;e. Le groupe am&eacute;ricain a enregistr&eacute; un <strong>chiffre d'affaires de plus de 86 milliards de dollars pour 2022</strong>.</p><p>Une augmentation inadmissible selon l'enseigne Carrefour, qui s'y oppose fermement et rejoint ainsi la liste des frondeurs.&nbsp;En mars 2023, Syst&egrave;me U avait lui aussi d&eacute;r&eacute;f&eacute;renc&eacute; les produits PepsiCo.&nbsp;Pour les dirigeants des enseignes, cette augmentation des prix non fond&eacute;es serait tr&egrave;s pr&eacute;judiciable pour les consommateurs qui subissent d&eacute;j&agrave; de plein fouet la hausse des prix.&nbsp;</p><p><strong>Selon les r&eacute;sultats provisoires de l&rsquo;indice des prix &agrave; la consommation harmonis&eacute; (IPCH) de d&eacute;cembre 2023, l&rsquo;Insee affiche une augmentation des prix de 3,7 % sur un an, 7,1% pour l&rsquo;alimentation. (Le pic ayant &eacute;t&eacute; atteint au printemps dernier &agrave; pr&egrave;s de 16 %).&nbsp;</strong></p><h2>E.Leclerc pr&ecirc;t &agrave; boycotter&nbsp;</h2><p>Michel-Edouard Leclerc a d&eacute;j&agrave; &ldquo;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/leclerc-instaure-un-bouclier-tarifaire-sur-120-produits-de-grande-consommation" title="">tordu le cou &agrave; l&rsquo;inflation</a>&rdquo; avec des op&eacute;rations similaires concernant d&rsquo;autres marques. Il se dit pr&ecirc;t &agrave; boycotter les produits Pepsico et suivre son concurrent, Carrefour.&nbsp;Invit&eacute; sur Franceinfo jeudi 4 janvier, Michel-&Eacute;douard Leclerc pr&eacute;f&egrave;re avancer d&rsquo;autres arguments en rappelant aux industriels que &ldquo;<em>c&rsquo;est chez nous (qu&rsquo;ils pourront) refaire des volumes</em>&rdquo; et qu'il n'est pas favorable au "name and shame". Pourtant, l'&eacute;t&eacute; dernier, Michel-&Eacute;douard Leclerc, en n&eacute;gociation muscl&eacute;e avec le groupe Pernod-Ricard avait qualifi&eacute; le groupe spiritueux de "<em>roi de la marge et du profit dans son secteur". </em>&Agrave; voir quelle strat&eacute;gie le groupe Leclerc adoptera avec les produits PepsiCo ?&nbsp;</p><p>&nbsp;</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/face-a-l-inflation-alimentaire-le-gouvernement-avance-les-negociations-commerciales" title="">Face &agrave; l'inflation alimentaire, le gouvernement avance les n&eacute;gociations commerciales</a>
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<h3>Les n&eacute;gociations annuelles s'annoncent mal</h3><p>Les n&eacute;gociations commerciales annuelles d&eacute;terminent les conditions de vente (prix d&rsquo;achat, place en rayon, calendrier promotionnel) d&rsquo;une large part des produits vendus en grandes surfaces. Cette d&eacute;cision de d&eacute;r&eacute;f&eacute;rencement intervient &agrave; quelques semaines de la fin des n&eacute;gociations pour l&rsquo;ann&eacute;e 2024. Ce boycott de la part de Carrefour a de surcro&icirc;t &eacute;t&eacute; m&eacute;diatis&eacute; pour faire davantage pression sur le groupe am&eacute;ricain. Le gouvernement a avanc&eacute; de quelques semaines la fin des n&eacute;gociations - 15 janvier pour les plus petits fournisseurs -, esp&eacute;rant que soient plus rapidement r&eacute;percut&eacute;es dans les rayons les baisses des co&ucirc;ts de certaines mati&egrave;res premi&egrave;res, par exemple le bl&eacute; ou l'huile.</p>


À quelques semaines de la fin des négociations commerciales, les magasins de l'enseigne Carrefour retirent des rayons des produits de la marque PepsiCo. La raison : une hausse des tarifs injustifiée selon l'enseigne.

La grande offensive des supermarchés contre l'inflation

<p>D&eacute;velopper l&rsquo;usage des biocarburants a&#768; hauteur d&rsquo;environ 48 TWh en 2030, soit une augmentation de 21% par rapport a&#768; 2019. D&eacute;velopper le biom&eacute;thane, &agrave; hauteur d&rsquo;environ 50 TWh de biogaz dont 44 TWh injecte&#769; a&#768; l&rsquo;horizon 2030, soit une capacit&eacute;&#769; de production multipli&eacute;e par quatre par rapport a&#768; aujourd&rsquo;hui. D&eacute;velopper la production de la chaleur renouvelable, &agrave; plus de 250 TWh en 2030 soit une multiplication par plus de deux du rythme de d&eacute;ploiement par rapport a&#768; aujourd&rsquo;hui. Tels sont les objectifs assign&eacute;s &agrave; la biomasse et consign&eacute;s dans la Strat&eacute;gie fran&ccedil;aise pour l&rsquo;&eacute;nergie et le climat (SFEC), d&eacute;voil&eacute;e par le gouvernement en novembre dernier. Objectif&nbsp;: s&rsquo;affranchir, d&rsquo;ici &agrave; 2050, des &eacute;nergies fossiles (p&eacute;trole, gaz, charbon), qui repr&eacute;sentent aujourd&rsquo;hui 60% de notre mix &eacute;nerg&eacute;tique.</p><h2>Les imbrications multiples de la biomasse</h2><p>La transition &eacute;nerg&eacute;tique et climatique ne repose pas seulement sur la biomasse, autrement dit sur les effluents d&rsquo;&eacute;levage, les cultures d&eacute;di&eacute;es, les cultures interm&eacute;diaires &agrave; vocation &eacute;nerg&eacute;tique (Cives), les d&eacute;chets verts ou encore les biod&eacute;chets issus de la restauration domestique et collective. Elle mise aussi sur les &eacute;nergies nucl&eacute;aire, photovolta&iuml;que, &eacute;olienne, hydro&eacute;lectrique et hydrolienne, sans oublier la sobri&eacute;t&eacute;. La SFEC fixe en effet un objectif de r&eacute;duction de notre consommation d&rsquo;&eacute;nergie de 40 &agrave; 50% d&rsquo;ici &agrave; 2050, comparativement &agrave; 2021. La biomasse est cependant incontournable, notamment pour alimenter les r&eacute;seaux de chaleur ou encore pour assurer la production de biocarburants, durablement indispensables aux transports routier et maritime, ainsi qu&rsquo;aux v&eacute;hicules lourds, dont les tracteurs. Mais l&rsquo;&eacute;quation est complexe car la biomasse est &agrave; la crois&eacute;e de multiples enjeux que sont la s&eacute;curit&eacute; alimentaire, le besoin de retours au sol pour garantir le stock de carbone et pr&eacute;server la fertilit&eacute;, le maintien du puits forestier, la pr&eacute;servation de la biodiversit&eacute;, le tout sur fond de changement climatique impactant les rendements agricoles ou forestiers.</p><h2>La demande sup&eacute;rieure &agrave; l&rsquo;offre</h2><p>Renouvelable, la biomasse n&rsquo;est pas illimit&eacute;e pour autant. Les projections de la SFEC font &eacute;tat d&rsquo;un &laquo;&nbsp;<em>point d&rsquo;attention</em>&nbsp;&raquo; d&egrave;s 2025 et d&rsquo;un besoin nettement sup&eacute;rieur &agrave; la demande &agrave; l&rsquo;horizon 2040, &eacute;voquant &laquo;&nbsp;<em>un bouclage d&eacute;licat&nbsp;</em>&raquo; et une mod&eacute;lisation &laquo;&nbsp;<em>en cours de finalisation</em>&nbsp;&raquo;. Les agriculteurs m&eacute;thaniseurs n&rsquo;ont pas attendu l&rsquo;&eacute;laboration de la SFEC pour mesurer la tension croissante s&rsquo;exer&ccedil;ant sur la biomasse. Ces derni&egrave;res ann&eacute;es, sous l&rsquo;effet d&rsquo;une comp&eacute;tition accrue sur la ressource, certains sous-produits agricoles et agroalimentaires sont pass&eacute;s du statut de d&eacute;chet (gratuit) &agrave; celui d&rsquo;intrant (mon&eacute;tis&eacute;). </p><p>Depuis le 1<sup>er</sup> janvier et l&rsquo;entr&eacute;e en vigueur de l&rsquo;obligation de trier &agrave; la source les biod&eacute;chets, chaque citoyen est en mesure, sinon incessamment, d&rsquo;apporter sa contribution &agrave; la valorisation mati&egrave;re ou &eacute;nergie de ses 83 kilos annuels de biod&eacute;chets via la poubelle marron, au d&eacute;triment de l&rsquo;incin&eacute;ration et de l&rsquo;enfouissement via la poubelle grise. Verte, noire ou marron&nbsp;: la biomasse a dans tous les cas la couleur du soleil. Comme l&rsquo;or.</p>


[Edito] Source de biocarburant, de biométhane ou encore de chaleur, la biomasse constitue un des socles de la transition énergétique, non sans risquer de concurrencer la production alimentaire, d’altérer le puits de carbone et d’enfreindre la fertilité des sols. D’où l’impérieuse nécessité de trier ses biodéchets dans la poubelle marron.

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