Deux nouveaux ateliers viennent compl&eacute;ter la classique production de c&eacute;r&eacute;ales : 20 ha de pommes de terre et 1 ha de mara&icirc;chage. Au menu : choux, salades, poireaux, carottes, courgettes, tomates, concombres, aubergines et poivrons. Tous cultiv&eacute;s en plein champ. &laquo; Nous produisons, nous transportons et nous commercialisons &raquo;, pr&eacute;cise Damien, en charge &agrave; plein temps de cet atelier. Pour &eacute;couler sa production, il participe chaque semaine &agrave; trois march&eacute;s &agrave; Paris. Une d&eacute;marche &laquo; dans l'air du temps &raquo; qui vise &agrave; &laquo; supprimer les interm&eacute;diaires et &agrave; cr&eacute;er de la valeur &raquo;. &laquo; Au lieu de vendre notre salade 30 centimes en fili&egrave;re longue, nous la vendons 1 &euro;. &raquo; &laquo; Nous avions d&eacute;j&agrave; la surface, cet atelier n'a n&eacute;cessit&eacute; qu'un faible investissement : deux serres d'occasion et l'irrigation &raquo;, explique le jeune mara&icirc;cher. Damien avait aussi le savoir-faire, apr&egrave;s quatre ans &agrave; travailler dans l'exp&eacute;rimentation en l&eacute;gumes. Selon les principes de la protection int&eacute;gr&eacute;e, il limite les phytos en &eacute;vitant les traitements syst&eacute;matiques. Une d&eacute;marche qui commence avant la culture, avec le placement judicieux des esp&egrave;ces, le choix de vari&eacute;t&eacute;s r&eacute;sistantes ou encore l'implantation de haies, r&eacute;servoirs &agrave; insectes auxiliaires. Aujourd'hui, Damien pense avoir trouv&eacute; &laquo; le bon &eacute;quilibre &raquo;. &laquo; Nous savons produire pour l'industrie, mais nous ne voulons pas augmenter notre production de l&eacute;gumes &raquo;, assure-t-il. La prochaine &eacute;tape ? L'installation d'un r&eacute;cup&eacute;rateur d'eau de pluie, qui leur permettra de devenir autonomes pour l'irrigation.JAMAG n&deg; 740 - Septembre 2017&nbsp;


Dans la famille Anthierens, installation rime avec diversification. En 2014, Damien et son frère, Adrien rejoignent leur père Pascal dans la ferme familiale située à Haute-Épine. 


Portraits d'agriculteurs : leurs légumes régalent les Parisiens

Le plan Ecoantibio 2017, qui vient de s'achever, est un vrai succ&egrave;s. Comme l'annonce l'Anses, le volume des ventes d'antibiotiques est pass&eacute; de 910 tonnes en 2011 &agrave; 530 tonnes en 2016. Quant &agrave; l'exposition des animaux aux antibiotiques, elle a diminu&eacute; de 36,6 % en France sur la m&ecirc;me p&eacute;riode, toutes esp&egrave;ces confondues. Cette baisse est estim&eacute;e &agrave; -41,5% pour les porcs, -42,8% pour les volailles, -37,6% pour les lapins, -24,3 % pour les bovins et -19,4 % pour les chats et les chiens.&laquo; L'objectif de r&eacute;duction de 25 % de l'usage des antibiotiques en 5 ans pr&eacute;vu par le plan Ecoantibio 2017 est atteint et largement d&eacute;pass&eacute;&nbsp;&raquo;, commente G&eacute;rard Moulin, expert &agrave; l'Agence nationale du m&eacute;dicament v&eacute;t&eacute;rinaire (ANMV).<h2>Baisse drastique des antibiotiques &laquo;&nbsp;critiques&nbsp;&raquo;</h2>Les antibiotiques dits &laquo;&nbsp;critiques&nbsp;&raquo;, parce qu'ils sont particuli&egrave;rement importants en m&eacute;decine humaine, affichent aussi des r&eacute;sultats encourageants. L'exposition aux c&eacute;phalosporines de derni&egrave;res g&eacute;n&eacute;rations a chut&eacute; de 81,3 % en 2016 par rapport &agrave; 2013, toutes esp&egrave;ces confondues. L'exposition aux fluoroquinolones a diminu&eacute; de 74,9 % en 2016 par rapport &agrave; 2013.La&nbsp;colistine&nbsp;fait aussi l'objet d'une surveillance accrue depuis 2015, avec la d&eacute;couverte d'un m&eacute;canisme de r&eacute;sistance inqui&eacute;tant. Son exposition a d&eacute;j&agrave; diminu&eacute; de 40,3 % en 2016, par rapport &agrave; l'exposition moyenne calcul&eacute;e pour les ann&eacute;es 2014 et 2015. L'objectif de r&eacute;duction de 50 % en 5 ans de l'exposition &agrave; la colistine, pr&eacute;vu dans le second plan &Eacute;coantibio, est donc proche d'&ecirc;tre atteint.&nbsp;


La baisse de l’usage d’antibiotiques en médecine vétérinaire se confirme. Le rapport 2017 de l’Anses évoque une diminution de 36,6 % de l’exposition des animaux aux antibiotiques en cinq ans. 


Plan Ecoantibio : objectifs atteints et largement dépassés (Anses) 

Pour les d&eacute;penses pay&eacute;es depuis 2015, les contribuables effectuant certaines d&eacute;penses de r&eacute;novation &eacute;nerg&eacute;tique de leur maison principale peuvent se voir appliquer un cr&eacute;dit d'imp&ocirc;t &agrave; taux unique de 30 % &agrave; l'ensemble des d&eacute;penses &eacute;ligibles. Ce cr&eacute;dit d'imp&ocirc;t serait une nouvelle fois prorog&eacute; pour les d&eacute;penses pay&eacute;es en 2018, en ce qui concerne les d&eacute;penses pay&eacute;es le 31 d&eacute;cembre 2017 au plus tard. Toutefois&acirc;&euro;&permil;: <ul><li>les d&eacute;penses pay&eacute;es &agrave; compter du 27 septembre 2017 pour l'acquisition de chaudi&egrave;res &agrave; haute performance &eacute;nerg&eacute;tique utilisant le fioul n'ouvriraient plus droit au CITE. &Atilde;&euro; titre transitoire, il serait maintenu pour les d&eacute;penses pay&eacute;es jusqu'au 31 d&eacute;cembre&nbsp;2018 pour lesquelles le contribuable justifie &agrave; la fois de l'acceptation d'un devis et du versement d'un acompte avant le 27 septembre 2017 ;</li><li>les d&eacute;penses d'acquisition de mat&eacute;riaux d'isolation thermique des parois vitr&eacute;es, de volets isolants ou de porte d'entr&eacute;e donnant sur l'ext&eacute;rieur seraient progressivement exclues du CITE. Il serait en effet supprim&eacute; pour les d&eacute;penses &agrave; compter du 28 mars 2018. &Atilde;&euro; titre transitoire, ces d&eacute;penses pay&eacute;es du 28 mars au 31 d&eacute;cembre 2018 resteraient &eacute;ligibles au CITE &agrave; condition que le contribuable justifie &agrave; la fois de l'acceptation d'un devis et du versement d'un acompte avant le 28 mars 2018. Par ailleurs, le taux du CITE serait ramen&eacute; &agrave; 15 % pour les d&eacute;penses pay&eacute;es du 27 septembre 2017 au 27 mars 2018 inclus et pour les d&eacute;penses pay&eacute;es du 28 mars au 31 d&eacute;cembre 2018 en application de la mesure transitoire.</li></ul>Le plafond pluriannuel de d&eacute;penses ne serait pas modifi&eacute;. Ainsi, pour un m&ecirc;me contribuable et une m&ecirc;me habitation, le montant des d&eacute;penses ouvrant droit au cr&eacute;dit d'imp&ocirc;t ne peut exc&eacute;der, sur une p&eacute;riode de cinq ann&eacute;es cons&eacute;cutives, la somme de&acirc;&euro;&permil;: <ul><li>8&acirc;&euro;&permil;000 &euro; pour une personne c&eacute;libataire, veuve ou divorc&eacute;e&acirc;&euro;&permil;;</li><li>16&acirc;&euro;&permil;000 &euro; pour un couple ou les partenaires li&eacute;s par un Pacte civil de solidarit&eacute; (Pacs), soumis &agrave; une imposition commune.</li></ul>Ces montants sont major&eacute;s de 400 &euro; par personne &agrave; charge (enfants mineurs ou rattach&eacute;s au foyer fiscal, personnes invalides vivant sous le toit du contribuable).

Le projet de Loi de finances prévoit de proroger et d'aménager le CITE (Crédit d'impôt pour la transition énergétique).

Fiscalité - CITEâ€‰: prorogation partielle pour 2018

Le comit&eacute; d'appel fonctionne sur les m&ecirc;mes principes que le comit&eacute;&nbsp;d'experts r&eacute;unis le 9 novembre, mais &agrave; un "niveau politique sup&eacute;rieur",&nbsp;c'est-&agrave;-dire avec des repr&eacute;sentants de chaque pays ayant plus de&nbsp;responsabilit&eacute;s. Les jours sont d&eacute;sormais compt&eacute;s, la licence actuelle expirant le 15&nbsp;d&eacute;cembre. Lors du vote, les repr&eacute;sentants des Etats membres pr&eacute;sents au sein du&nbsp;comit&eacute; d'experts avaient ent&eacute;rin&eacute; la division qui r&egrave;gne sur l'herbicide au&nbsp;sein de l'UE, concluant sans majorit&eacute; qualifi&eacute;e (16 Etats membres qui&nbsp;repr&eacute;sentent 65% de la population), ni pour ni contre. Neuf Etats avaient vot&eacute; contre, dont la France et l'Italie, deux&nbsp;poids-lourds d&eacute;mographiques. Parmi ces neuf pays, 3 se sont exprim&eacute;s en faveur d'un renouvellement pour&nbsp;trois ans, selon les minutes de la r&eacute;union publi&eacute;es par la Commission qui ne&nbsp;pr&eacute;cisent toutefois pas le nom des Etats. Cinq Etats s'&eacute;taient abstenus, dont l'Allemagne, qui est en pleine&nbsp;n&eacute;gociation de coalition gouvernementale. Parmi ces cinq abstentionnistes, trois estimaient qu'une p&eacute;riode de cinq&nbsp;ans &eacute;taient trop courte, toujours selon le r&eacute;sum&eacute; de la r&eacute;union.&nbsp;&nbsp; A l'issue du vote, la Commission avait not&eacute; que malgr&eacute; l'absence de&nbsp;d&eacute;cision, 14 pays, soit "une majorit&eacute; des Etats qui ont vot&eacute;", avaient soutenu&nbsp;la proposition de la Commission. Celle-ci avait &eacute;t&eacute; revue en nette baisse par&nbsp;rapport au projet originel d'un renouvellement pour 10 ans.&nbsp;&nbsp; Le commissaire &agrave; la Sant&eacute; Vytenis Andriukaitis a ass&eacute;n&eacute; &agrave; plusieurs&nbsp;reprises qu'il ne voulait que l'ex&eacute;cutif europ&eacute;en assume seul la d&eacute;cision sur&nbsp;le glyphosate. Il s'agit selon lui d'une "responsabilit&eacute; partag&eacute;e" que doivent&nbsp;prendre les Etats membres. En cas de nouvelle impasse lors du comit&eacute; d'appel, la Commission europ&eacute;enne&nbsp;sera l'ultime d&eacute;cisionnaire dans ce dossier. Elle avait profit&eacute; du vote pour expliquer aux diff&eacute;rentes d&eacute;l&eacute;gations qu'un&nbsp;renouvellement de licence &eacute;tait "l'occasion pour les Etats membres d'amender&nbsp;les autorisation actuelles" d&eacute;livr&eacute;es au niveau national pour les produits&nbsp;phytosanitaires, y compris donc les pesticides contenant du glyphosate. Avec&nbsp;la possibilit&eacute; "d'inclure toute restriction n&eacute;cessaire dans leur utilisation&nbsp;ou de les retirer compl&egrave;tement (du march&eacute;), s'il y a lieu". Si la substance active, le glyphosate, est autoris&eacute;e au niveau europ&eacute;en,&nbsp;les produits phytosanitaires font en effet l'objet d'autorisation dans chaque&nbsp;Etat membre. Herbicide controvers&eacute;, le glyphosate fait l'objet d'un &acirc;pre d&eacute;bat depuis&nbsp;son classement en 2015 par le Centre international de recherche sur le cancer,&nbsp;un organe de l'OMS, comme "canc&eacute;rog&egrave;ne probable". Les agences scientifiques de&nbsp;l'UE sont en revanche arriv&eacute;es &agrave; des conclusions inverses.


Le sort du glyphosate dans l'UE sera examinépar un comité d'appel le 27 novembre, après un vote non concluant lors d'unepremière réunion d'experts sur un renouvellement pour cinq ans de la licencede l'herbicide controversé, a-t-on appris mercredi auprès de la Commission.


UE : comité d'appel sur le glyphosate le 27 novembre

<h2>Des pr&eacute;jug&eacute;s sur la production de veaux de boucherie ?</h2>Une production &eacute;nergivore, contraignante, industrielle ? Une visite chez S&eacute;bastien Sachet, qui a repris l'exploitation de son p&egrave;re en 2008, remet les pendules &agrave; l'heure. Direction Ess&eacute;, au pays de la Roche aux f&eacute;es. Dans la suite logique de l'essor de l'&eacute;levage laitier, la Bretagne est le premier producteur de veaux de boucherie. En 2015, quelque 600 exploitations y ont produit plus de 260&nbsp;000 veaux. Celle de S&eacute;bastien comprend 20 ha et un b&acirc;timent de 380 places cr&eacute;&eacute; en 1988, transform&eacute; par le jeune &eacute;leveur en outil dernier cri. D&egrave;s son installation, S&eacute;bastien s'est passionn&eacute; pour les &eacute;nergies renouvelables. Chaudi&egrave;re &agrave; bois en 2008, panneaux photovolta&iuml;ques en 2009, solaire thermique en 2014 : son &eacute;levage produit aujourd'hui 100 % de ce qu'il consomme. Un enjeu de taille en veaux de boucherie : deux fois par jour, chaque animal boit de 2 &agrave; 8 litres de lait, fait de poudre de lactos&eacute;rum et d'eau chauff&eacute;e &agrave; 75&deg;C. &laquo; Le solaire thermique couvre 54 % des besoins en eau chaude, pr&eacute;cise ce papa de&nbsp;deux gar&ccedil;ons. Le reste est chauff&eacute; par la chaudi&egrave;re &agrave; bois. &raquo;<h2>&laquo; Je reste ma&icirc;tre de mon exploitation &raquo;</h2>Comme 95 % de ses coll&egrave;gues, S&eacute;bastien travaille en int&eacute;gration. Il r&eacute;alise une prestation d'&eacute;levage pour l'industriel Van Drie. Ce groupe hollandais l u i fournit les animaux, les produits v&eacute;t&eacute;rinaires, l'alimentation et assure le suivi technique. L'&eacute;leveur ne poss&egrave;de &laquo; que &raquo; son b&acirc;timent et apporte la main-d'&oelig;uvre, l'eau et l'&eacute;lectricit&eacute;. Un syst&egrave;me o&ugrave; l'agriculteur n'est pas libre de ses choix ? Pas pour S&eacute;bastien : &laquo; Personne ne m'interdit de faire quoi que ce soit, je reste ma&icirc;tre de mon exploitation. &raquo; Ce qu'il appr&eacute;cie : la transparence des contrats. &laquo; C'est le seul contrat o&ugrave; on sait combien l'entreprise vend la viande, on peut comparer d'un lot &agrave; l'autre. &raquo; L'int&eacute;grateur vend donc ses veaux en moyenne 5,3 &euro;/kg &agrave; l'abattoir (qui fait partie du m&ecirc;me groupe). S&eacute;bastien, lui, touche &laquo; une prestation moyenne de 100 &agrave; 125 &euro; par veau &raquo;, avec un prix planch&eacute;. Une r&eacute;mun&eacute;ration qui peut &ecirc;tre compl&eacute;t&eacute;e par une prime de r&eacute;sultat technique. Pour d&eacute;crocher cette &laquo; carotte &raquo;, il n'y a pas de secret : &laquo; Il faut &ecirc;tre bon technicien. &raquo; Et donc surveiller la sant&eacute; des petits veaux d&egrave;s leur arriv&eacute;e, quand ils sont &acirc;g&eacute;s de 14 jours. &laquo; Les int&eacute;grateurs collectent des veaux de toutes les fermes laiti&egrave;res, explique cet &eacute;leveur passionn&eacute;. Quand une bande arrive, ils viennent d'au moins 375 fermes diff&eacute;rentes ! &raquo; Ils repartiront 165 jours plus tard, quand ils p&egrave;seront entre 130 et 140 kg.Durant tout l'&eacute;levage, les petits veaux ne seront jamais sevr&eacute;s. Mais Ils re&ccedil;oivent de plus en plus de fibres : &laquo; des c&eacute;r&eacute;ales nobles, du ma&iuml;s concass&eacute;, des granul&eacute;s de lupin et de la paille &raquo;. Devenue obligatoire, cette pratique permet de stimuler la rumination des veaux. &laquo; Les veaux profitent mieux, sont plus r&eacute;sistants et plus calmes, on gagne en confort pour les animaux et l'&eacute;leveur. &raquo; &Agrave; condition de pouvoir, comme chez S&eacute;bastien, m&eacute;caniser la distribution. C'est dans ce but qu'il a ajout&eacute; un couloir de 2 m &agrave; son b&acirc;timent en 2012. Quatre ans plus tard, les veaux ont b&eacute;n&eacute;fici&eacute; de caillebotis en plastique sur deux tiers de leur case.<h2>Les contrats apportent visibilit&eacute; et transparence. </h2>Pour celui qui a &eacute;t&eacute; responsable de cette fili&egrave;re pour JA Bretagne, l'int&eacute;gration offre aussi de la visibilit&eacute;. &laquo; Un contrat couvre en g&eacute;n&eacute;ral trois bandes de veaux, soit un an et demi. J'en ai sign&eacute; quatre. Pour les jeunes qui s'installent, les entreprises signent quatre &agrave; six contrats d'un coup, pour qu'ils puissent aller voir les banques. &raquo; Car le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations est crucial pour cette fili&egrave;re, qui a perdu 40 % de ses &eacute;leveurs en 10 ans. &laquo; Un quart des producteurs ont plus de 50 ans &raquo;, souligne le jeune &eacute;leveur. Soit pour la seule Bretagne 150 exploitations &agrave; reprendre. &laquo;&nbsp;La relation avec les int&eacute;grateurs s'est nettement am&eacute;lior&eacute;e ces derni&egrave;res ann&eacute;es, car ils sont &agrave; la recherche de jeunes... &raquo; Au niveau national, industriels et &eacute;leveurs sont justement en train de n&eacute;gocier le futur contrat type. Pour les futurs agriculteurs, veau de boucherie rime souvent avec astreinte quotidienne. Chez S&eacute;bastien, la pr&eacute;paration et la distribution de la buv&eacute;e est enti&egrave;rement automatis&eacute;e depuis 2016. &laquo; Je peux suivre la distribution sur mon portable, pr&eacute;cise-t-il. Je la d&eacute;clenche quand j'arrive, puis j'observe les animaux pendant leur repas. &raquo; Un investissement lourd (autour de 90 000 &euro;), mais qui am&eacute;liore le confort de travail et fait gagner du temps. &laquo; Pour s'installer, il faut au moins 400 places par personne, soit 5 &agrave; 600 000 &euro; pour un b&acirc;timent &eacute;quip&eacute; et m&eacute;canis&eacute;, estime S&eacute;bastien. Ce sont de gros investissements, mais il y a de la rentabilit&eacute;. &raquo; &#9670;<h2>&laquo; Il faudra 15 &agrave; 20 ans pour reconstruire nos sols &raquo;</h2>&nbsp;C'est un questionnement qui a provoqu&eacute;, en 2010, le passage de S&eacute;bastien Sachet &agrave; l'agriculture de conservation. &laquo; Je n'entendais plus parler de records de rendement, affirme-t-il. Je me suis dit qu'il &eacute;tait temps de changer. &raquo; Qui plus est, ses 20 ha de c&eacute;r&eacute;ales et d'ol&eacute;agineux sont implant&eacute;s sur des terres &laquo; profondes, plut&ocirc;t bonnes, mais battantes &raquo;. S&eacute;bastien s'engage donc dans une d&eacute;marche agronomique de longue haleine : r&eacute;duction progressive du travail du sol, allongement des rotations, recherche sur les couverts v&eacute;g&eacute;taux pour &laquo; remplacer le m&eacute;tal par le v&eacute;g&eacute;tal &raquo;. Une transition qu'il a construite avec d'autres agriculteurs membres du groupe Sol vivant du Geda 35. Pour arriver jusqu'au semis direct sous couvert, pratiqu&eacute; pour ses c&eacute;r&eacute;ales sem&eacute;es en automne 2016. &laquo; L'&eacute;leveur de veaux et de vers de terre &raquo; ne voit que des avantages &agrave; cette d&eacute;marche : moins de carburant consomm&eacute;, moins de temps pass&eacute; dans le tracteur, plus de temps pour observer nos cultures et des charges r&eacute;duites... Apr&egrave;s sept ans d'agriculture de conservation, il commence &agrave; observer les premiers effets b&eacute;n&eacute;fiques sur les sols : une d&eacute;gradation plus rapide des pailles, un stock d'humus plus important et donc moins d'azote min&eacute;ral &agrave; apporter. &laquo; En 2016, mes ma&iuml;s ont peu souffert de la s&eacute;cheresse, j'ai obtenu des rendements parmi&nbsp;les plus &eacute;lev&eacute;s du secteur. &raquo; Mais il faudra &laquo; 15 &agrave; 20 ans pour reconstruire nos sols &raquo;, estime celui qui s'est pris de passion pour cette nouvelle mani&egrave;re de produire. &laquo; Je le fais pour moi, mais aussi pour ceux qui me suivront. Nous nous devons de leur laisser des sols fertiles. &raquo;Article JA MAG n&deg; 739 - Yannick GROULT&nbsp;


Production d’énergies renouvelables, automatisation du travail, confort des animaux... Chez Sébastien Sachet, les petits veaux bénéficient d’un élevage à la pointe.


Portrait d'agriculteur : Bienvenue dans l’élevage nouvelle génération

#Haute, &eacute;g&eacute;rie Aubrac du SIA 2018, est originaire d'un &eacute;levage de 130 vaches &agrave; Curi&egrave;res (12) en Aveyron. Haute a un beau patrimoine g&eacute;n&eacute;tique puisqu'elle est fille de Venise et de Bijou, taureau ayant fini 2&egrave;me du Concours G&eacute;n&eacute;ral Agricole en 2010. Pour Thibaut Dijols, l'heureux propri&eacute;taire de Haute &laquo;&nbsp;c'est une formidable opportunit&eacute; pour communiquer sur la race que nous repr&eacute;sentons, ses qualit&eacute;s d'&eacute;levage et son potentiel de d&eacute;veloppement.&nbsp;&raquo;&nbsp;<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr">D&eacute;couvrez le territoire de notre nouvelle vache &eacute;g&eacute;rie 2018 <a href="https://twitter.com/Salondelagri?ref_src=twsrc%5Etfw">@Salondelagri</a>, elle y reste tout l'&eacute;t&eacute; pour profiter du grand air de la montagne <a href="https://twitter.com/hashtag/SIA2018?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#SIA2018</a> <a href="https://t.co/r2jQjLs8Sh">pic.twitter.com/r2jQjLs8Sh</a>&mdash; Salon Agriculture (@Salondelagri) <a href="https://twitter.com/Salondelagri/status/921347078965661696?ref_src=twsrc%5Etfw">20 octobre 2017</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>


Pour son édition 2018, le Salon international de l’Agriculture a choisi une Aubrac comme égérie. Ce sera donc #Haute, 6 ans qui sera à l’honneur du 24 février au 4 mars 2018 à la porte de Versailles. 


Une Aubrac comme égérie du SIA 2018

Pourquoi avez-vous d&eacute;cid&eacute; d'organiser le premier sommet international des startups agricoles, vendredi 24 novembre, &agrave;&nbsp; La Roche-sur-Yon ? Brice Guyau : Les startups ne sont pas un ph&eacute;nom&egrave;ne de mode. Ces jeunes entrepreneurs n'ont pas peur de prendre des risques en lan&ccedil;ant leur entreprise sur une id&eacute;e. [...] &agrave; Inf'Agri85, et au sein du groupe Fdsea, nous sommes convaincus que nous avons notre r&ocirc;le &agrave;&nbsp; jouer dans leur r&eacute;ussite. Quelque part, ces jeunes entrepreneurs &oelig;uvrent pour nous proposer des solutions qui faciliteront notre quotidien. Alors nous avons voulu mettre en place un concours de startups agricoles afin qu'elles puissent remporter des dotations qui, gr&acirc;ce &agrave;&nbsp; nos partenaires, se traduisent pas des gains financiers ou des accompagnements (conseils, h&eacute;bergement, communication). Pourquoi lui avoir donn&eacute; une dimension internationale ? Brice Guyau : Comme vous le savez, organiser Agri startup summit est une premi&egrave;re pour nous. Les concours de startups existent un peu partout et nous voulions apporter une diff&eacute;rence en l'ouvrant &agrave;&nbsp; l'international. [...] Apr&egrave;s avoir ouvert le concours en juin dernier, nous ne pensions pas s&eacute;duire autant de startups. Aujourd'hui, nous en avons 30 d'inscrites dont une d'Italie, une des &eacute;tats-Unis et dix d'Afrique. Nous sommes ravis de leur richesse et cela pr&eacute;sage une belle comp&eacute;tition. Les agriculteurs pourront-ils assister &agrave;&nbsp; ce concours ? Brice Guyau : Oui, et nous les invitons &agrave;&nbsp; y participer. Il sera ouvert &agrave;&nbsp; tous. Ces startups &oelig;uvrent pour nous. Il est donc important que les agriculteurs de notre r&eacute;seau, les OPA, les jeunes en formation agricoles, les salari&eacute;s du monde agricole, entendent leur projet. C'est dans ce sens que nous avons confi&eacute; la pr&eacute;sidence du jury &agrave;&nbsp; Christiane Lambert, agricultrice en Maine-et-Loire et pr&eacute;sidente de la FNSEA. Elle sera entour&eacute;e par Luc Valentin, agriculteur au Kansas ; Bertrand Foffe, qui a mont&eacute; la startup Jangolo farm qui &oelig;uvre &agrave;&nbsp; l'am&eacute;lioration des conditions de vie et de travail des fermiers et des agriculteurs locaux gr&acirc;ce au digital ; Gilles Bijaoui, qui repr&eacute;sentera Tech Mahindra, premier constructeur de tracteurs au monde et Paolin Pascot, membre fondateur de la Ferme digitale, association qui regroupe les startups agricoles de France.<div> <div>[...]&nbsp;Retrouvez l'interview compl&egrave;te dans votre journal La Vend&eacute;e Agricole du vendredi 3 novembre.</div><div> </div><div><div>COMMENT PARTICIPER&nbsp;? Inscription GRATUITE</div><div> </div><div>Pour vous inscrire &agrave;&nbsp; cette journ&eacute;e COLLABOR'ACTIVE</div><div>Cliquez sur ce&nbsp;lien&nbsp;eventbrite :&nbsp;<a href="https://www.eventbrite.fr/e/billets-agri-startup-summit-39039181242?aff=efbevent" target="_blank">http://bit.ly/ASS-Inscription-24Novembre</a></div><div> </div><div>Pour vous inscrire &agrave;&nbsp; un atelier THEMATIQUE</div><div>Cliquez sur ce lien workshops :&nbsp;<a href="http://agri-startup-summit.com/workshops/" target="_blank">w</a><a href="http://agri-startup-summit.com/workshops/" target="_blank">ww.agri-startup-summit.com</a></div></div> </div>

Brice Guyau explique l'organisation du sommet international des startups agricoles.

Vendée - Sommet des startup agricoles - 'Construire l'agriculture de demain'

Pourquoi avez-vous d&eacute;cid&eacute; d'organiser le premier sommet international des startups agricoles, vendredi 24 novembre, &agrave; La Roche-sur-Yon ? Brice Guyau : Les startups ne sont pas un ph&eacute;nom&egrave;ne de mode. Ces jeunes entrepreneurs n'ont pas peur de prendre des risques en lan&ccedil;ant leur entreprise sur une id&eacute;e. [...] &Agrave; Inf'Agri85, et au sein du groupe Fdsea, nous sommes convaincus que nous avons notre r&ocirc;le &agrave; jouer dans leur r&eacute;ussite. Quelque part, ces jeunes entrepreneurs &oelig;uvrent pour nous proposer des solutions qui faciliteront notre quotidien. Alors nous avons voulu mettre en place un concours de startups agricoles afin qu'elles puissent remporter des dotations qui, gr&acirc;ce &agrave; nos partenaires, se traduisent pas des gains financiers ou des accompagnements (conseils, h&eacute;bergement, communication). Pourquoi lui avoir donn&eacute; une dimension internationale ? Brice Guyau : Comme vous le savez, organiser Agri startup summit est une premi&egrave;re pour nous. Les concours de startups existent un peu partout et nous voulions apporter une diff&eacute;rence en l'ouvrant &agrave; l'international. [...] Apr&egrave;s avoir ouvert le concours en juin dernier, nous ne pensions pas s&eacute;duire autant de startups. Aujourd'hui, nous en avons 30 d'inscrites dont une d'Italie, une des &Eacute;tats-Unis et dix d'Afrique. Nous sommes ravis de leur richesse et cela pr&eacute;sage une belle comp&eacute;tition. Les agriculteurs pourront-ils assister &agrave; ce concours ? Brice Guyau : Oui, et nous les invitons &agrave; y participer. Il sera ouvert &agrave; tous. Ces startups &oelig;uvrent pour nous. Il est donc important que les agriculteurs de notre r&eacute;seau, les OPA, les jeunes en formation agricoles, les salari&eacute;s du monde agricole, entendent leur projet. C'est dans ce sens que nous avons confi&eacute; la pr&eacute;sidence du jury &agrave; Christiane Lambert, agricultrice en Maine-et-Loire et pr&eacute;sidente de la FNSEA. Elle sera entour&eacute;e par Luc Valentin, agriculteur au Kansas ; Bertrand Foffe, qui a mont&eacute; la startup Jangolo farm qui &oelig;uvre &agrave; l'am&eacute;lioration des conditions de vie et de travail des fermiers et des agriculteurs locaux gr&acirc;ce au digital ; Gilles Bijaoui, qui repr&eacute;sentera Tech Mahindra, premier constructeur de tracteurs au monde et Paolin Pascot, membre fondateur de la Ferme digitale, association qui regroupe les startups agricoles de France. [...]&nbsp;Retrouvez l'interview compl&egrave;te dans votre journal La Vend&eacute;e Agricole du vendredi 3 novembre. COMMENT PARTICIPER&nbsp;? Inscription GRATUITE Pour vous inscrire &agrave; cette journ&eacute;e COLLABOR'ACTIVECliquez sur ce&nbsp;lien&nbsp;eventbrite :&nbsp;http://bit.ly/ASS-Inscription-24Novembre Pour vous inscrire &agrave; un atelier THEMATIQUECliquez sur ce lien workshops :&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2023-en-novembre-l-ue-reconduit-le-glyphosate-jusqu-en-2033" target="_blank">w</a><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2023-en-novembre-l-ue-reconduit-le-glyphosate-jusqu-en-2033" target="_blank">ww.agri-startup-summit.com</a>


Brice Guyau explique l'organisation du sommet international des startups agricoles.


Nous informons de la mise &agrave; jour de l'outil BRS (fichier excel pour calcul des excr&eacute;tions des porcs selon le stade physiologique) ;&nbsp;vous pouvez aussi t&eacute;l&eacute;charger sa notice d'utilisation ainsi que le document des r&eacute;f&eacute;rences moyennes de rejets des porcs, ex-r&eacute;f&eacute;rences 'CORPEN' (doc en pdf).C'est gratuit sous r&eacute;serve de remplir un mini-formulaire en ligne sur le site de l'IFIP pour pouvoir vous tenir au courant des mises &agrave; jour....&nbsp;:&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2023-en-mai-la-menace-de-la-mhe-plane-sur-la-filiere-bovine">Cliquez ici pour acc&egrave;s au formulaire et t&eacute;l&eacute;charger les fichiers&nbsp;</a>Contacts ing&eacute;nieurs environnement P&ocirc;le Techniques d'&eacute;levage de l'IFIP&nbsp;: &nbsp;&nbsp;sandrine.espagnol@ifip.asso.fr&nbsp;&nbsp;; &nbsp;pascal.levasseur@ifip.asso.fr

Référence de rejets des porcs : nouvelle version de l'outil de calcul du BSR

Les technologies pneumatiques &eacute;voluent, les lois de la physique demeurent. A savoir. Pour ne pas risquer de mettre en p&eacute;ril l'int&eacute;grit&eacute; des pneus et la s&eacute;curit&eacute; des chauffeurs, la pression de gonflage doit &ecirc;tre adapt&eacute;e &agrave; la charge et &agrave; la vitesse. Probl&egrave;me&nbsp;: sur un ensemble agricole tracteur / remorque, ces deux param&egrave;tres sont susceptibles de varier dans de fortes proportions. L'exemple le plus embl&eacute;matique &eacute;tant celui des chantiers d'&eacute;pandage, alternant circulation rapide / lente, &agrave; charge / &agrave; vide, sur route / au champ. Solution&nbsp;: l'adoption d'une pression moyenne, s&eacute;curisante sur route, tassante au champ. La variation de charge intra-parcellaire d'une moissonneuse-batteuse dot&eacute;e d'une tr&eacute;mie de 15 000 l, &eacute;quivalente &agrave; 12 t, ce n'est pas mal non plus.<h2>T&eacute;l&eacute;flow, le sp&eacute;cialiste fran&ccedil;ais du t&eacute;l&eacute;gonflage</h2>La solution existe : c'est le t&eacute;l&eacute;gonflage. La technique met en &oelig;uvre un compresseur embarqu&eacute;, des valves &agrave; joints tournants capables de r&eacute;agir &agrave; des commandes de gonflage / d&eacute;gonflage et un syst&egrave;me de gestion depuis la cabine. La Pme T&eacute;l&eacute;flow, bas&eacute;e &agrave; Mably (Loire) d&eacute;veloppe depuis sa cr&eacute;ation en 1993 des solutions de t&eacute;l&eacute;gonflage pour engins civils et militaires. L'agriculture est aussi son domaine, mais des freins techniques (absence de compresseur sur tracteur), financiers (compter plusieurs milliers d'euros pour &eacute;quiper un ensemble tracteur / remorque) et culturels ont limit&eacute; son d&eacute;veloppement en agriculture. Le rachat de de T&eacute;l&eacute;flow par Michelin, annonc&eacute; dans le cadre d'Agritechnica, pourrait participer &agrave; changer la donne, d'autant que d'autres tractoristes s'int&eacute;ressent &agrave; cette technologie, &agrave; commencer par Fendt depuis de nombreuses ann&eacute;es, motiv&eacute; par la pr&eacute;sence d'un compresseur attach&eacute; au freinage pneumatique. Derni&egrave;rement, c'est Claas qui annon&ccedil;ait avoir rachet&eacute; R&amp;M Landtechniksysteme, une entreprise allemande sp&eacute;cialis&eacute;e. Michelin a aussi fait son march&eacute; en Allemagne, en acqu&eacute;rant PTG, simultan&eacute;ment &agrave; T&eacute;l&eacute;flow.<h2>EvoBib et Zen@Terra</h2>Le t&eacute;l&eacute;gonflage peut &ecirc;tre adapt&eacute; &agrave; de multiples montes pour de nombreuses applications. S'agissant des chantiers occasionnant beaucoup de trajets routiers, Michelin a lanc&eacute; 2017 la nouvelle gamme RoadBib, sur la base de la technologie EvoBib, couronn&eacute;e d'une m&eacute;daille d'or au dernier Sima. Sa bande de roulement, &agrave; structure radiale, fait cohabiter une charni&egrave;re centrale constitu&eacute;e de 52 crampons, sans compter ceux des parties lat&eacute;rales. &nbsp;A la pression recommand&eacute;e sur route, seule la partie centrale de la sculpture de la bande de roulement est en contact avec le sol, r&eacute;v&eacute;lant des aptitudes conformes aux exigences routi&egrave;res que sont la faible r&eacute;sistance au roulement, le bon comportement, l'absence de vibration. &Agrave; basse pression (jusqu'&agrave; 0,6 bar), la partie ext&eacute;rieure des crampons se d&eacute;ploie au sol gr&acirc;ce &agrave; l'effet &laquo; charni&egrave;re&nbsp;&raquo; et voit ainsi la largeur de sa bande de roulement s'accro&icirc;tre de 20 %. Au travail, la surface de sol soumise au cisaillement est ainsi r&eacute;partie sous l'ensemble des crampons, garantissant la traction et le respect du sol. La combinaison du t&eacute;l&eacute;gonflage et de l'EvoBib fait l'objet d'une offre de solutions d&eacute;di&eacute;es, baptis&eacute;e Zen@Terra.


Michelin acquiert deux spécialistes du télégonflage. La technologie va notamment permettre de maximiser les bénéfices de l’EvoBib, conçu intrinsèquement pour le double usage route et champ. La solution Zen@Terra en est la synthèse.


Michelin investit dans le télégonflage

Au cours de l'exercice 2016-17 achev&eacute; le 30 juin, le groupe familial bas&eacute; &agrave;&nbsp;Nogent-sur-Seine (Aube), a r&eacute;alis&eacute; un chiffre d'affaires de 4,45 milliards&nbsp;d'euros contre 4,74 milliards un an auparavant, a indiqu&eacute; le pr&eacute;sident du&nbsp;directoire, Jean-Michel Soufflet, lors d'une rencontre avec quelques&nbsp;journalistes mardi soir &agrave; Paris. Dans le m&ecirc;me temps, son exc&eacute;dent brut d'exploitation (Ebitda) a recul&eacute; de&nbsp;2,4%, &agrave; 205 millions d'euros.&nbsp;&nbsp;Le groupe qui s'ouvre timidement &agrave; la communication en d&eacute;voilant, pour la&nbsp;deuxi&egrave;me fois de son histoire seulement, quelques chiffres de son activit&eacute;&nbsp;&eacute;conomique, ne rend pas public son r&eacute;sultat net. "Mais il &eacute;tait positif malgr&eacute;&nbsp;les restructurations" a assur&eacute; M. Soufflet. "Avec des r&eacute;sultats plus qu'honorables malgr&eacute; un contexte exceptionnel,&nbsp;notre groupe d&eacute;montre sa pleine capacit&eacute; de r&eacute;silience", r&eacute;sume le dirigeant,&nbsp;qui cite la "pire" moisson en France en 2016 "depuis de nombreuses d&eacute;cennies".&nbsp;&nbsp;Pour l'exercice en cours, d&eacute;but&eacute; le 1er juillet, Soufflet pr&eacute;voit de&nbsp;r&eacute;aliser un chiffre d'affaires de 4,7 milliards d'euros et un Ebitda de 234&nbsp;millions d'euros, et vise "&agrave; terme" 300 millions d'euros, a pr&eacute;cis&eacute; le&nbsp;pr&eacute;sident.&nbsp;&nbsp; Soufflet, qui r&eacute;alise d&eacute;j&agrave; 60% de son chiffre d'affaires &agrave; l'&eacute;tranger,&nbsp;souhaite notamment "accentuer son d&eacute;veloppement" en Russie, Ukraine et&nbsp;Roumanie, les grands pays &agrave; bl&eacute; de la mer Noire. L'objectif est d'atteindre une collecte de 2,5 millions de tonnes de&nbsp;c&eacute;r&eacute;ales dans cette zone d'ici 2020, contre 1,5 million cette ann&eacute;e et 1,9&nbsp;million de tonnes pr&eacute;vues au 30 juin 2018.&nbsp;&nbsp;<h2>Eviter les conflits d'int&eacute;r&ecirc;t&nbsp;</h2>En 2016, le groupe, premier malteur du monde, a notamment collect&eacute; 100.000&nbsp;tonnes d'orge brassicole au Kazakhstan et 175.000 tonnes en Russie. Il s'est&nbsp;aussi implant&eacute; en Bulgarie. En France, Soufflet ach&egrave;vera cette ann&eacute;e la r&eacute;organisation des boulangeries&nbsp;industrielles Neuhauser, rachet&eacute;es en juillet 2014 dans l'est de la France: 15&nbsp;des 19 sites ont &eacute;t&eacute; conserv&eacute;s, mais de nombreuses petites lignes de&nbsp;fabrication ont &eacute;t&eacute; ferm&eacute;es, notamment les plus anciennes. "Normalement la&nbsp;r&eacute;organisation doit &ecirc;tre termin&eacute;e en f&eacute;vrier 2018" a pr&eacute;cis&eacute; Olivier Clyti,&nbsp;directeur des op&eacute;rations.S'exprimant sur les Etats g&eacute;n&eacute;raux de l'alimentation en cours en France en&nbsp;ce moment, M. Soufflet a soulign&eacute; qu'il &eacute;tait favorable &agrave; "la s&eacute;paration du&nbsp;conseil et de la vente" pour &eacute;viter les conflits d'int&eacute;r&ecirc;ts dans la&nbsp;commercialisation des produits phytosanitaires aux agriculteurs. Cette mesure a &eacute;t&eacute; demand&eacute;e par le pr&eacute;sident Emmanuel Macron lors de son&nbsp;discours de Rungis le 11 octobre. &nbsp;"Mais", a pr&eacute;venu M. Soufflet, "il faut veiller &agrave; ce que le proc&eacute;d&eacute; ne se&nbsp;traduise pas, comme en Angleterre, par un surco&ucirc;t pour les agriculteurs". &nbsp;Il souhaite aussi que le processus de s&eacute;paration ne soit pas total, sinon&nbsp;les agriculteurs risquent de se retrouver en lien direct avec les vendeurs de&nbsp;pesticides et autres intrants sans l'interm&eacute;diaire des coop&eacute;ratives et n&eacute;goces&nbsp;priv&eacute;s. "On risque de voir les grandes firmes phytosanitaires prendre en&nbsp;direct le pilotage des agriculteurs eux-m&ecirc;mes, ce qui serait&nbsp;contre-productif", a fait valoir M. Soufflet.Il s'est d&eacute;clar&eacute; surpris par ailleurs que les Etats g&eacute;n&eacute;raux n'abordent pas&nbsp;le sujet des insecticides utilis&eacute;s pour le stockage des c&eacute;r&eacute;ales. "Nous&nbsp;voudrions que l'ensemble des organisations de stockage s'orientent vers un&nbsp;stockage sans insecticide" a-t-il dit. "Nous avons men&eacute; des exp&eacute;riences depuis&nbsp;deux ans pour les r&eacute;duire, on peut y arriver, notamment en utilisant le froid,&nbsp;et l'azote".


Le groupe agroalimentaire Soufflet, premier malteur mondial et l'un des principaux meuniers-boulangers français, a vu son chiffre d'affaires reculer de 6,1% l'an passé après des moissons historiquement mauvaises mais prévoit de regagner cette année le terrain perdu.


Meunerie, boulangerie, malterie: Soufflet table sur un redémarrage en 2017-18

&laquo;&nbsp;Il ne manque personne autour de la table &raquo;, s'est r&eacute;joui St&eacute;phane Travert, le ministre de l'Agriculture. M&ecirc;me Michel Edouard Leclerc a d&eacute;cid&eacute; de s'engager dans cette charte, alors qu'il avait fait part &agrave; la presse, &agrave; plusieurs reprises, de son opposition &agrave; certaines propositions des &eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux. Le texte a n&eacute;cessit&eacute; 35 versions de travail avant d'obtenir un consensus, ont rappel&eacute; plusieurs signataires.Cette charte n'est pas &laquo;&nbsp;juridiquement opposable&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise St&eacute;phane Travert, mais elle engage tous les acteurs &laquo;&nbsp;politiquement et moralement&nbsp;&raquo;. Elle doit &laquo;&nbsp;faire le pont&nbsp;&raquo; jusqu'aux prochaines &eacute;tapes. Des plans de fili&egrave;re sont notamment attendus dans les semaines &agrave; venir, ainsi que la fin du second chantier <a href="http://Retrouvez%20l%E2%80%99ensemble%20des%20signataires%20des%20Pr%C3%A9sidents%20de%20Chambres%20d%E2%80%99agricultures%20d%C3%A9partementales%20et%20r%C3%A9gionales%20en%20page%202" target="_blank">des &eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux</a>. Mais c'est un projet de loi, promis pour le premier trimestre 2018, qui viendra parachever les discussions. Celui-ci contiendra &laquo;&nbsp;un volet relatif &agrave; la contractualisation, un volet relatif &agrave; la m&eacute;diation et &agrave; l'arbitrage, un volet relatif au seuil de revente &agrave; parte et aux promotions&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise le ministre de l'Agriculture.<h2>Que contient la charte&nbsp;?</h2>L'ensemble des acteurs acceptent de &laquo;&nbsp;relancer la cr&eacute;ation de valeur et en assurer l'&eacute;quitable r&eacute;partition&nbsp;&raquo;. En ligne de mire&nbsp;: &laquo;&nbsp;le paiement de prix justes&nbsp;&raquo; aux agriculteurs. Tous les signataires devront promouvoir une contractualisation &laquo;&nbsp;fond&eacute;e sur la construction des prix &agrave; partir de l'amont&nbsp;&raquo;, qui prend en compte les co&ucirc;ts de production des produits agricoles.Il est &eacute;galement question d'assurer au consommateur &laquo;&nbsp;une alimentation saine, s&ucirc;re, durable et accessible &agrave; tous&nbsp;&raquo; ainsi que de&nbsp;&laquo;&nbsp;poursuivre la transformation des syst&egrave;mes agricoles et agroalimentaires&nbsp;&raquo;.<h2>Leclerc accepte de signer, la FNSEA &laquo;&nbsp;prend acte&nbsp;&raquo;</h2>L'ensemble des syndicats agricoles ont salu&eacute; la signature de cette charte, y compris la Coordination rurale qui s'&eacute;tait montr&eacute;e plut&ocirc;t sceptique quelques mois plus t&ocirc;t. Pour Bernard Lannes, son pr&eacute;sident, il s'agit &laquo;&nbsp;d'un grand pas&nbsp;&raquo; de franchi, m&ecirc;me si &laquo;&nbsp;les r&eacute;sultats ne seront pas imm&eacute;diats&nbsp;&raquo;.Christiane Lambert, pr&eacute;sidente de la FNSEA, esp&egrave;re que &laquo;&nbsp;l'esprit des &eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux&nbsp;&raquo; soufflera jusque &laquo;&nbsp;dans les box de n&eacute;gociation&nbsp;&raquo;, d&egrave;s cette fin d'ann&eacute;e. &laquo;&nbsp;Je prends acte de la pr&eacute;sence de Michel &Eacute;douard Leclerc&nbsp;&raquo;, d&eacute;clare-t-elle. Et d'ajouter&nbsp;: &laquo;&nbsp;je ne suis pas amn&eacute;sique (...) Jusqu'au bout, il a essay&eacute; de modifier l'esprit de la charte&nbsp;&raquo;.Michel &Eacute;douard Leclerc a, pour sa part, pr&eacute;cis&eacute; qu'il aurait pr&eacute;f&eacute;r&eacute; &laquo;&nbsp;une inversion du processus&nbsp;&raquo;, &agrave; savoir commencer par des engagements en faveur d'une agriculture plus saine.&nbsp;&laquo;&nbsp;Nous avons des divergences qui doivent pouvoir s'exprimer&nbsp;&raquo;, insiste-t-il. Il rappelle, en outre, que les organisations de consommateurs ne sont pas signataires du document. &laquo;&nbsp;Ce d&eacute;bat n'est pas le premier et ne sera pas le dernier&nbsp;&raquo;, a-t-il mentionn&eacute;. Des propos jug&eacute;s &laquo;&nbsp;cyniques&nbsp;&raquo; par la pr&eacute;sidente de la FNSEA, agac&eacute;e par l'attitude de Michel &Eacute;douard Leclerc.


Après plusieurs semaines de tractation, un accord a finalement été conclu aujourd’hui entre les producteurs, les transformateurs et les distributeurs, à l’issue du premier chantier des états généraux de l’alimentation. 


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