
<p>37,2 Mhl en ao&ucirc;t ; 36,8 Mhl en novembre&nbsp;; 35,6 Mhl aujourd'hui ... Au fur et &agrave; mesure que les mois passent <strong>les chiffres de pr&eacute;visions de la vendange 2017 en France s'affinent et ne cessent de diminuer</strong>. A l'occasion du conseil sp&eacute;cialis&eacute; de FranceAgriMer du 20 d&eacute;cembre 2017, la douane a en effet communiqu&eacute; sa propre estimation de la production de vin pour 2017, soit&nbsp; 35,6 millions d'hectolitres, environ 10 millions d'hectolitres de moins par rapport &agrave; 2016. Des chiffres tir&eacute;s des t&eacute;l&eacute;d&eacute;clarations de r&eacute;colte des vignerons sur le site des douanes.</p><p>C'est principalement l'accentuation de la s&eacute;cheresse dans les vignobles m&eacute;diterran&eacute;ens et du Beaujolais qui a pes&eacute; sur cette nouvelle baisse du volume des r&eacute;coltes. Ce recul ne refl&egrave;te toutefois pas les quantit&eacute;s de vins disponibles sur les march&eacute;s. Le niveau des stocks de vins d&eacute;tenus et les m&eacute;canismes de mises en r&eacute;serve utilis&eacute;s dans certaines r&eacute;gions (volume compl&eacute;mentaire individuel - VCI, r&eacute;serve interprofessionnelle) doivent en effet &ecirc;tre pris en compte et devraient permettre globalement de r&eacute;pondre &agrave; la demande en 2017.</p>



35,6 millions d’hectolitres. C’est le chiffre de la production de vin pour le millésime 2017, annoncé par les services des douanes, soit une baisse de 22% par rapport à 2016. Un chiffre en baisse de 1,2 Mhl par rapport aux dernières prévisions du ministère de l’Agriculture de novembre dernier.


Une vendange 2017 encore plus basse que prévu


<p>L'organisation de consommateurs a fait rechercher 177 mol&eacute;cules dans 38&nbsp;grands crus de Bordeaux (des mill&eacute;simes 2014) et deux vins non class&eacute;s (un&nbsp;2014 et un 2015). <em>"La plupart des bouteilles que nous avons analys&eacute;es sont contamin&eacute;es et&nbsp;contiennent de une &agrave; six mol&eacute;cules"</em>, pr&eacute;cise Que Choisir. <em>"Au total, 11&nbsp;compos&eacute;s chimiques de synth&egrave;se diff&eacute;rents ont &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute;s". Selon l'association, "seulement trois bouteilles sont &eacute;pargn&eacute;es (Ch&acirc;teau&nbsp;Durfort-Vivens, Ch&acirc;teau Pontet-Canet, Ch&acirc;teau Clerc Milon) et d'autres ne&nbsp;contiennent que des traces trop faibles pour &ecirc;tre quantifi&eacute;es (Ch&acirc;teau&nbsp;Beychevelle, Alter Ego de Palmer, Ch&acirc;teau Malescot Saint-Exup&eacute;ry)". "Trois bouteilles sans r&eacute;sidus sur quarante test&eacute;es: ces r&eacute;sultats peuvent&nbsp;sembler inqui&eacute;tants. Ils sont plut&ocirc;t r&eacute;v&eacute;lateurs d'efforts accomplis dans ce&nbsp;domaine",</em> rel&egrave;ve-t-elle.&nbsp;&nbsp; </p><h2>Contamination</h2><p>En 2013, un test portant sur 92 bouteilles en provenance de toute la France&nbsp;avait d&eacute;montr&eacute; <em>"une contamination g&eacute;n&eacute;rale des vins. Ceux issus du Sud-Ouest&nbsp;n'&eacute;taient pas en reste: 33 mol&eacute;cules diff&eacute;rentes avaient &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute;es, dont&nbsp;deux interdites en France. Trois fois plus qu'aujourd'hui"</em>, souligne&nbsp;l'association. En outre, il y a quatre ans, les bouteilles contenaient <em>"en moyenne 268&nbsp;?g/l de r&eacute;sidus. M&ecirc;me si ce calcul a peu de signification toxicologique, on ne&nbsp;peut que se f&eacute;liciter de voir cette moyenne descendre &agrave; 91 ?g/l"</em>,&nbsp;souligne-t-elle. Les mol&eacute;cules d&eacute;tect&eacute;es ne sont ni canc&eacute;rog&egrave;nes, mutag&egrave;nes ou&nbsp;reprotoxiques, ni consid&eacute;r&eacute;es comme des perturbateurs endocriniens, &agrave;&nbsp;l'exception de l'iprodione, un fongicide pr&eacute;sent <em>"en tr&egrave;s faible quantit&eacute;"</em>&nbsp;dans trois vins (Ch&acirc;teau Prieur&eacute;-Lichine, L'H&eacute;ritage de Chasse-Spleen, Mouton&nbsp;Cadet), pr&eacute;cise l'UFC-Que Choisir. Pour l'ensemble des vins analys&eacute;s, <em>"aucun d&eacute;passement des limites maximales&nbsp;de r&eacute;sidus autoris&eacute;es"</em> n'a &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute;.</p>



Les vins de Bordeaux contiennent toujours des résidus de pesticides mais trois fois moins que lors de tests menés en 2013, indique mercredi l'UFC-Que Choisir dans la dernière livraison de son magazine.


Trois fois moins de pesticides dans les vins de Bordeaux qu'il y a quatre ans (Que Choisir)


<p>C'est &agrave; l'Agritechnica 2015 que le constructeur avait d&eacute;voil&eacute; sont semoir direct Avatar, alors propos&eacute; en 6 m puis en 12 m et 18 m. A l'Agritechnica 2017, Horsch a pr&eacute;sent&eacute; deux versions compactes, la premi&egrave;re en 3 m et la seconde en 4 m repliable, alignant deux rangs d'&eacute;lements semeurs r&eacute;servant un inter-rang de 16,7 cm. L'Avatar est caract&eacute;ris&eacute; par son &eacute;lement semeur SingleDisc de 48 cm de diam&egrave;tre, de 6&deg; d'angle d'attaque et de 3&deg; d'entrure. Avec une force de terrage pouvant atteindre 350 kg, l'Avatar SD est apte &agrave; ouvrir un sillon sans entrainer la paille et en sans perturber le sol, en pr&eacute;sence de r&eacute;sidus abondants ou encore dans un couvert d&eacute;velopp&eacute;. Des masses suppl&eacute;mentaires peuvent &ecirc;tre ajout&eacute;es pour garantir l'ouverture et le placement de la graine dans le sillon. dans des conditions de sols tr&egrave;s durs. Situ&eacute;e &agrave; l'aplomb de la chute de la graine, une roue garantit le contr&ocirc;le de profondeur quel que soit l'&eacute;tat de nivellement du sol tandis que la roue de plombage assure le contact sol-graine, en semis direct et sur sol pr&eacute;par&eacute;. A l'arri&egrave;re, les roues de transport contribuent &agrave; r&eacute;duire la compaction dans les fouri&egrave;res. L'Avatar SD est dot&eacute; d'une tr&eacute;mie simple cuve de 2 800 litres. En option, la tr&eacute;mie double cuve de 3 800 litres permet de distribuer simultan&eacute;ment l'engrais et la semence. En compl&eacute;ment, un microgranulateur d'une capacit&eacute; de 200 litres est disponible pour l'apport d'un produit suppl&eacute;mentaire, le tout sous le contr&ocirc;le d'un terminal Isobus.</p><h2>Pronto NT en 6 m, 8 m et 9 m</h2><p>Horsch introduit par ailleurs en France son semoir Pronto NT, dans des largeurs de 6 m, 8 m et 9 m compatibles avec la rglementation routi&egrave;re, ce qui n'&eacute;tait pas le cas our les veriosn en 10 m et 12 m. Le Pronto NT est dot&eacute; des &eacute;l&eacute;ments semeurs TurboDisc (doubles disque de 34 cm avec inter-rang de 20 cm) avec pression de terrage comprise entre 5 kg et 120 kg, propice au semis &agrave; grande vitesse sur d&eacute;chaumage superficiel. Des masses suppl&eacute;mentaires peuvent &ecirc;tre positionn&eacute;es sur le ch&acirc;ssis. A l'avant de &nbsp;chaque &eacute;l&eacute;ment semeur, un disque gaufr&eacute; d&eacute;coupe la mati&egrave;re organique pour ne travailler que la ligne de semis tout en produisant la terre fine n&eacute;cessaire &agrave; la germination. Le Pronto NT est dot&eacute; d'une tr&eacute;mie de 4000 l. Il peut recevoir une double tr&eacute;mie de 5000 l ainsi qu'un microgranulateur pour l'apport d'un troisi&egrave;me produit en un seul passage.</p>



Destiné au semis direct et à l’implantation de couverts, l’Avatar SD et son monodisque de 350 kg de pression de terrage sont désormais disponibles en version compacte de 3 et 4 mètres repliable. Le Pronto NT fait par aileurs son apparition en France.


L’Avatar SD de Horsch proposé en 3 m et 4 m repliable


<p>L'innovation majeure, de ce nouveau type de contrat, r&eacute;side dans la fa&ccedil;on dont est mesur&eacute; le niveau de biomasse des prairies. C'est <strong>un satellite d'Airbus</strong>, qui passe tous les trois jours au-dessus de la France, qui s'en charge. Airbus convertit ensuite les images captur&eacute;es en <strong>un indice de production fourrag&egrave;re</strong>. Quand l'indice baisse, le contrat d'assurance est d&eacute;clench&eacute;.</p><p>Quel bilan faire de cette nouvelle assurance&nbsp;? <em>&laquo;&nbsp;Nous sommes encore dans une phase de co-construction avec les clients et les &eacute;lus&nbsp;&raquo;,</em> explique Delphine L&eacute;tendart, directrice du march&eacute; agricole pour Groupama. Elle est n&eacute;anmoins diffus&eacute;e dans toutes les r&eacute;gions. Cette nouvelle approche de l'assurance climatique constitue <em>&laquo;&nbsp;la voix du futur&nbsp;&raquo;</em> pour Fran&ccedil;ois Schmitt, pr&eacute;sident d&eacute;l&eacute;gu&eacute; de Groupama, convaincu qu'une approche indicielle <em>&laquo;&nbsp;pourrait faciliter le travail des experts sur d'autres cultures&nbsp;&raquo;.</em></p><p>Selon l'assureur, l'indice a bien fonctionn&eacute; en 2016, sur deux crit&egrave;res&nbsp;: <strong>le d&eacute;ficit de temp&eacute;ratures et la s&eacute;cheresse.</strong> <em>&laquo;&nbsp;Nous avons aussi rencontr&eacute; un ph&eacute;nom&egrave;ne d'exc&egrave;s d'eau au mois de juin, c'est-&agrave;-dire au moment de la r&eacute;colte,</em> pr&eacute;cise Fran&ccedil;ois Schmitt. <em>Des &eacute;leveurs ne s'y sont pas retrouv&eacute;s&nbsp;&raquo;</em>. C'est l&agrave; une des limites de cet indice&nbsp;de production fourrag&egrave;re : il ne permet pas d'identifier <strong>les conditions de r&eacute;colte d&eacute;favorables, les co&ucirc;ts suppl&eacute;mentaires de r&eacute;colte ni les pertes de qualit&eacute;</strong>.<em>&nbsp;&laquo;&nbsp;En commun accord avec les agriculteurs et nos &eacute;lus, nous avons convenu que l'approche indicielle avait besoin d'&ecirc;tre bien comprise et confort&eacute;e&nbsp;&raquo;</em>, ajoute Fran&ccedil;ois Schmitt. L'assureur planche donc sur <em>&laquo;&nbsp;des axes d'am&eacute;lioration&nbsp;&raquo;</em>, avec pourquoi pas, l'enrichissement de la base de donn&eacute;es.</p><p>Pour en savoir plus, lisez le dossier : assurance climatique, comment trouver la bonne ?</p>



Lancée en 2016, l’assurance des prairies est proposée par plusieurs organismes d’assurance. Les agriculteurs qui la souscrivent peuvent bénéficier de subventions, au même titre que l’assurance récolte.


Des données satellitaires pour assurer les prairies


<p>La progression des surfaces au label <em>"AB"</em> a bondi de 14% entre 2015 et&nbsp;2017, et 176 hectares sont en conversion cette ann&eacute;e, mais <strong>la viticulture&nbsp;biologique ne couvre que 1,9% des surfaces de la Champagne sur les 34.000&nbsp;hectares que compte l'appellation</strong>, selon les chiffres de l'Agence Bio. Certes, produire bio ne s'improvise pas: <em>"Si on veut faire &ccedil;a pour mettre&nbsp;un beau logo sur une &eacute;tiquette, on va vite d&eacute;chanter", met en garde Pascal&nbsp;Doquet, vigneron dans la C&ocirc;te des Blancs et pr&eacute;sident de l'association des&nbsp;champagnes biologiques cr&eacute;&eacute;e en 1998. Lui a d&ucirc; attendre "six ans entre le&nbsp;d&eacute;but de la conversion et la commercialisation des premi&egrave;res bouteilles"</em>&nbsp;certifi&eacute;es par ce s&eacute;same. Cette gageure s'explique par les trois ann&eacute;es incompressibles de la&nbsp;conversion, coupl&eacute;e &agrave; la dur&eacute;e de vieillissement du champagne plus longue que&nbsp;celle des vins tranquilles, non effervescents. Sans oublier la variable&nbsp;climatique qui peut impacter la r&eacute;colte. La Champagne &eacute;tant <em>"tr&egrave;s marqu&eacute;e par les flux oc&eacute;aniques"</em>, le vignoble est&nbsp;expos&eacute; &agrave; un risque de pourriture li&eacute; &agrave; l'humidit&eacute;, explique Pascal Doquet,&nbsp;estimant se conduire en <em>"vrai paysan"</em> qui d&eacute;veloppe "<em>la capacit&eacute; de r&eacute;sistance&nbsp;de la vigne", l'inverse "des vignerons qui sont devenus des techniciens."</em> Plus&nbsp;qu'une m&eacute;thode de travail, une philosophie.</p><h2>Le terroir en bouteille</h2><p>Le retour au sol, premier amendement du vigneron bio aux techniques moins&nbsp;invasives, laissant les racines de la plante s'infuser dans la terre, pr&eacute;sage&nbsp;d'un vin de caract&egrave;re... Ce qu'Eric Rodez, &agrave; la t&ecirc;te du domaine familial &agrave;&nbsp;Ambonnay, dans la Vall&eacute;e de la Marne, appelle: <em>"Faire chanter le terroir". "Nous ne sommes pas assez dans cette logique-l&agrave; car elle est exigeante: il&nbsp;faut accepter de vivre au rythme de la nature et pas de l'horloge mondiale"</em>,&nbsp;constate-t-il en exploitant ses six hectares grand cru d'abord en bio,&nbsp;d&eacute;sormais en biodynamie. Cette mutation a engendr&eacute; des <em>"vins lib&eacute;r&eacute;s"</em> aux notes <em>"plus expressives",&nbsp;&agrave; "la longueur et la sensualit&eacute; plus marqu&eacute;es"</em>, la qualit&eacute; des cuv&eacute;es &eacute;tant&nbsp;d&eacute;cupl&eacute;e par une "puissance olfactive et gustative", commente ce passionn&eacute;&nbsp;volubile qui produit environ 50.000 bouteilles par an. <em>"Le bio pour moi, c'est une &eacute;vidence car c'est le terroir qui fait la&nbsp;signature de nos vins. Or l'originalit&eacute; ne peut pas venir d'une couverture&nbsp;chimique massive qui neutralise le go&ucirc;t"</em>, confirme Jean-Baptiste L&eacute;caillon,&nbsp;chef de cave du Champagne Louis Roederer - 240 hectares en propre dont 10&nbsp;hectares certifi&eacute;s bio et 3,5 millions de cols produits par an. La maison r&eacute;moise a r&eacute;alis&eacute; sa campagne culturale de 2017 en bio gr&acirc;ce aux&nbsp;conditions climatiques favorables et compte progressivement convertir ses&nbsp;pratiques sur l'ensemble du domaine.</p><h2>'Court-termisme &eacute;conomique'</h2><p>Depuis une quinzaine d'ann&eacute;es, la Champagne a r&eacute;duit de 15% son empreinte&nbsp;carbone et a divis&eacute; par deux le recours aux engrais azot&eacute;s et aux produits&nbsp;phytosanitaires, pr&eacute;cise le Comit&eacute; Champagne, organe repr&eacute;sentatif des 300&nbsp;maisons et 15.000 vignerons de l'AOC...qui refuse de prendre ouvertement&nbsp;partie pour le bio, m&eacute;nageant les sensibilit&eacute;s de chacun. Pour inciter l'interprofession &agrave; r&eacute;duire son impact environnemental, il a&nbsp;lanc&eacute; en 2014 sa certification <em>"viticulture durable", reconnue et "adapt&eacute;e &agrave;&nbsp;la Champagne"</em>, d&eacute;livr&eacute;e &agrave; 192 exploitations soit plus de 4.000 hectares. Mais si les vignerons se mettent doucement en mouvement vers le bio, la&nbsp;plupart des grandes marques semblent nettement moins press&eacute;es. Or <em>"c'est le&nbsp;non-bio qui doit aujourd'hui justifier pourquoi tant de chimie: la&nbsp;justification a chang&eacute; de camp"</em>, estime Jean-Baptiste L&eacute;caillon. Pour ces maisons gourmandes en hectares, le d&eacute;fi r&eacute;side dans leur capacit&eacute;&nbsp;&agrave; r&eacute;ussir une transition &agrave; grande &eacute;chelle, en acceptant que <em>"certaines ann&eacute;es&nbsp;on puisse perdre 10, 20, 30% de la r&eacute;colte", selon ce sp&eacute;cialiste, lucide sur&nbsp;une approche qui balaie le "court-termisme &eacute;conomique"</em>. Encore confidentiels pour toutes ces raisons, les champagnes bio ne se&nbsp;d&eacute;nichent qu'&agrave; quelques bonnes adresses, demeurant quasi absents des rayons&nbsp;des hypermarch&eacute;s. La grande majorit&eacute; des flacons partent &agrave; l'export, laissant&nbsp;les bulles bio s'&eacute;chapper loin des consommateurs fran&ccedil;ais.</p>



"En bio, on prend les risques et on les assume": de plus en plus de vignerons tournent le dos aux produits phytosanitaires, désireux d'élaborer des champagnes bio révélateurs de la typicité du terroir, un mouvement marginal puisque moins de 2% du vignoble de l'appellation est labellisé biologique.


En Champagne, les bulles bio se frayent un lent chemin chez les vignerons


<h2>Num&eacute;ro 1&nbsp;: les attaques de loups</h2><p></p><p>L'article le plus lu en 2017 sur Pleinchamp, traite d'un sujet qui met tous les agriculteurs d'accord&nbsp;: le loup. Il s'agit d'une vid&eacute;o r&eacute;alis&eacute;e par un groupe d'&eacute;leveurs, appel&eacute; L113, qui accuse Nicolas Hulot d'&ecirc;tre complice de maltraitance animale en laissant les attaques de loups se multiplier. Cet article est &eacute;galement celui qui a fait le plus r&eacute;agir! Il compte pr&egrave;s d'une centaine de commentaires.&nbsp;</p><p>Lire l'article&nbsp;: Attaques de loups: quand les &eacute;leveurs utilisent les m&eacute;thodes de L214 &ccedil;a donne L113</p><p>Le dossier complet :&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/temoignage-coup-de-caeur-pour-camille-et-raphael-pour-la-ferme-magnantru">Le nouveau Plan loup en discussion</a></p><h2>Num&eacute;ro 2&nbsp;: Pr&eacute;sidentielle</h2><p></p><p>La r&eacute;daction de Pleinchamp &eacute;tait mobilis&eacute;e pendant la campagne pr&eacute;sidentielle pour d&eacute;crypter les programmes agricoles des candidats. Pr&egrave;s de 50 articles ont &eacute;t&eacute; r&eacute;dig&eacute;s mais votre pr&eacute;f&eacute;r&eacute; est&nbsp;: [Comparateur de programmes] Qui soutiendra le mieux l'agriculture ?</p><p>Le dossier complet :&nbsp;Pr&eacute;sidentielle : le programme agricole des candidats pass&eacute; au crible</p><h2>Num&eacute;ro 3&nbsp;: le glyphosate</h2><p></p><p>La &laquo;&nbsp;saga glyphosate&nbsp;&raquo; a fait couler beaucoup d'encre cette ann&eacute;e. De la proposition de la Commission europ&eacute;enne de r&eacute;-autoriser cette mol&eacute;cule pour 10 ans, les 28 ont finalement vot&eacute; pour 5 ans. Le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique Emmanuel Macron a affirm&eacute; le 27 novembre que le glyphosate serait interdit en France &laquo;&nbsp;au plus tard dans trois ans.&nbsp;&raquo; De quoi susciter de vives inqui&eacute;tudes dans les campagnes.</p><p>Pour lire l'article&nbsp;: <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-livret-des-emplois-saisonniers-agricoles-2024-vient-de-sortir">Interdire le glyphosate signerait la fin de l'agro&eacute;cologie selon des agriculteurs</a></p><p>Le dossier complet :&nbsp;Le feuilleton du glyphosate</p><p>4&egrave;me : situation hydrique : faut-il craindre une s&egrave;cheresse?&nbsp;</p><p>5&egrave;me : <a href="https://www.arvalis.fr/node/4462">Commission des comptes : "un portrait tr&egrave;s sombre de l'agriculture" (APCA)</a></p>



Le futur plan loup, l’interdiction du glyphosate, l’élection présidentielle, la fausse pénurie de beurre, comptes de l'agriculture, sécheresse ... nombreux et variés sont les sujets à avoir retenu votre attention en 2017. Voici le podium des articles les plus lus. 


Les articles les plus lus en 2017 sur Pleinchamp sont ...

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<div><div class="riddle_target" id="137067" fg="#5BC20F" bg="#FFFFFF" style="margin:0 auto;max-width:100%;width:640px" scroll="false"><iframe style="width:100%;height:300px;border:1px solid #cfcfcf" src="https://www.riddle.com/a/137067?"><section><h2>L'ann&eacute;e 2017 en 5 questions</h2><p><p><strong><em>Saurez-vous r&eacute;pondre aux questions d'actualit&eacute; de l'ann&eacute;e &eacute;coul&eacute;e? </em></strong></p></p></section><section><h2>Quelles actions syndicales ont d&eacute;but&eacute; les mobilisations en f&eacute;vrier ?</h2></section><section><h3>Quel &eacute;v&eacute;nement a marqu&eacute; la fin de pr&eacute;sidence d'Alain Bernier?</h3></section><section><h3>Quelle a &eacute;t&eacute; la participation &agrave; la f&ecirc;te de l'agriculture &agrave; Pornic?</h3></section><section><h3>Combien de journ&eacute;es Innov'Action ont &eacute;t&eacute; organis&eacute;es?</h3></section><section><h3>Quel anniversaire le journal Loire-atlantique agricole a-t-il f&ecirc;t&eacute;?</h3></section><section></section><section><h3>Bravo, vous &ecirc;tes incollable sur l'actualit&eacute; du d&eacute;partement!</h3><p><p>Suivez l'actualit&eacute; sur www.agri44.fr</p></p></section></iframe></div><div></div><script src="https://www.riddle.com/files/js/embed.js" type="text/javascript"></script>  </div>  
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Cliquez ci-dessous pour répondre au quiz de l'année 2017. Certaines réponses peuvent vous paraître justes, mais une seule par question sera acceptée. Bonne chance!

Quiz - 5 événements à retenir de l'année


<p><strong>Le ministre de la Transition &eacute;cologique a boud&eacute; jeudi la cl&ocirc;ture des Etats&nbsp;g&eacute;n&eacute;raux de l'alimentation</strong>, alors qu'il en avait &eacute;t&eacute; &agrave; l'origine et avait&nbsp;assist&eacute; &agrave; leur ouverture fin juillet. <em>"Le compte n'y est pas, ce n'&eacute;tait pas suffisamment conclusif"</em>,&nbsp;commentait-il jeudi soir selon des propos rapport&eacute;s par Le Monde. "<em>Ce n'est pas un jugement d&eacute;finitif, parce que le compte va y &ecirc;tre. Mais il&nbsp;faut un peu plus de temps</em>", a-t-il toutefois nuanc&eacute; d&egrave;s vendredi matin, &agrave;&nbsp;l'issue d'une rencontre pr&eacute;vue de longue date avec le Premier ministre Edouard&nbsp;Philippe &agrave; Matignon.&nbsp;&nbsp;&nbsp; </p><p>Cette absence et cette appr&eacute;ciation mitig&eacute;e sur les Etats g&eacute;n&eacute;raux, pilot&eacute;s&nbsp;par <strong>St&eacute;phane Travert</strong>, apparaissent comme une nouvelle illustration des&nbsp;relations difficiles entre l'ancien militant associatif et le ministre de&nbsp;l'Agriculture, apr&egrave;s leurs passes d'armes sur les insecticides n&eacute;onicotino&iuml;des&nbsp;ou le glyphosate. A Matignon, ce nouvel &eacute;pisode et les tensions entre les deux ministres&nbsp;suscitent un agacement de moins en moins dissimul&eacute;. M&ecirc;me si les choses sont&nbsp;rapidement rentr&eacute;es dans l'ordre avec les d&eacute;clarations plus apaisantes de&nbsp;Nicolas Hulot devant les cam&eacute;ras &agrave; la sortie de Matignon.</p><h2>'100% en phase'</h2><p><strong>Nicolas Hulot</strong> a notamment assur&eacute; &ecirc;tre <em>"100% en phase"</em> avec Edouard Philippe&nbsp;sur les Etats g&eacute;n&eacute;raux de l'alimentation et a exclu toute id&eacute;e de d&eacute;mission. <em>"Je ne dis pas &ccedil;a pour dissimuler quoi que ce soit. (...) entre le Premier&nbsp;ministre et moi, &ccedil;a se passe bien, il y a un dialogue permanent et il y a des&nbsp;ajustements permanents"</em>, a-t-il affirm&eacute;, qualifiant la rencontre de "nickel". Il en a profit&eacute; pour nier que sa m&eacute;sentente avec M. Travert soit devenue&nbsp;probl&eacute;matique. <em>"Nous avons en partage les m&ecirc;mes objectifs, sous l'autorit&eacute; du Premier&nbsp;ministre et du pr&eacute;sident"</em>, a assur&eacute; pour sa part St&eacute;phane Travert &agrave; des&nbsp;journalistes. <em>"La solidarit&eacute; du gouvernement est enti&egrave;re sur les sujets et sur&nbsp;les attendus des suites"</em> des Etats g&eacute;n&eacute;raux. "<em>Des d&eacute;saccords entre ministres, c'est naturel sur ces sujets, et sur le&nbsp;fond, &ccedil;a ne nuit pas &agrave; l'arbitrage",</em> observe une source gouvernementale, qui&nbsp;reconna&icirc;t que les relations <em>"cyclothymiques"</em> entre les deux hommes peuvent&nbsp;compliquer la communication de l'ex&eacute;cutif. <em>"Mais il y a des codes quand on est&nbsp;membre d'un gouvernement, donc &ccedil;a serait mieux que &ccedil;a s'apaise"</em>, juge cette&nbsp;source.</p><h2>'Marquer le coup'</h2><p>Nicolas Hulot est <em>"un inquiet"</em>, avait soulign&eacute; dimanche le pr&eacute;sident&nbsp;Emmanuel Macron estimant avoir <em>"besoin de gens qui vivent dans le creux de&nbsp;leur ventre la n&eacute;cessit&eacute; de changer, de prendre les d&eacute;cisions"</em>. Nicolas Hulot, dont les d&eacute;clarations voire les &eacute;tats d'&acirc;me sont scrut&eacute;s&nbsp;depuis son entr&eacute;e au gouvernement, se voit lui comme <em>"un acc&eacute;l&eacute;rateur de&nbsp;dialogue"</em>. Et nie agiter en permanence la menace d'une d&eacute;mission:<em> "Est-ce que&nbsp;vous imaginez une seule seconde qu'&agrave; chaque fois qu'on peut avoir (...) une&nbsp;interrogation ou une contrari&eacute;t&eacute;, on pose sa d&eacute;mission sur le bureau du&nbsp;Premier ministre ? Ce n'est pas la conception que j'ai du dialogue et le&nbsp;dialogue, ici, il est permanent"</em>, a-t-il lanc&eacute;.&nbsp;&nbsp; </p><p>Reste que, selon le s&eacute;nateur &eacute;cologiste Ronan Dantec, le ministre <em>"est tr&egrave;s&nbsp;frustr&eacute;". "La mani&egrave;re dont il a &eacute;t&eacute; associ&eacute; aux conclusions (des Etats&nbsp;g&eacute;n&eacute;raux) n'est pas satisfaisante (...) Il a voulu marquer le coup"</em>. Pascal Canfin, directeur g&eacute;n&eacute;ral du WWF-France, estime lui aussi que&nbsp;Nicolas Hulot <em>"a eu raison de taper du poing sur la table" et "de ne pas&nbsp;s'associer &agrave; quelque chose qui aurait &eacute;t&eacute; bien en dessous de ce qu'il est&nbsp;possible de faire"</em>. <em>"Ce qui est clair aujourd'hui", selon l'eurod&eacute;put&eacute; &eacute;cologiste Jos&eacute; Bov&eacute;,&nbsp;c'est que Nicolas Hulot "essaie d'affirmer un certain nombre de positions"</em>.</p><p>Pour aller plus loin :&nbsp;<a href="http://Retrouvez%20l%E2%80%99ensemble%20des%20signataires%20des%20Pr%C3%A9sidents%20de%20Chambres%20d%E2%80%99agricultures%20d%C3%A9partementales%20et%20r%C3%A9gionales%20en%20page%202">Tout ce qu'il faut savoir sur les Etats g&eacute;n&eacute;raux de l'alimentation</a></p>



Faire entendre sa petite musique personnelle tout en excluant de sortir du jeu: Nicolas Hulot, qui a dressé vendredi un bilan contrasté des Etats généraux de l'alimentation, joue plus que jamais les équilibristes dans le gouvernement, au risque de susciter quelques agacements.


Nicolas Hulot, plus équilibriste que jamais


<p>Amazone offre la possibilit&eacute; de coupler deux distributeurs d'engrais des gammes ZA-V et ZA-TS sur les attelages avant et arri&egrave;re. Une combinaison qui offre plus de latitude dans les choix des engrais et qui permet de faire correspondre avec plus de pr&eacute;cision les besoins des cultures avec les apports pour les diff&eacute;rents &eacute;l&eacute;ments fertilisants. Le constructeur a bien &eacute;videmment adapt&eacute; son programme de gestion pour int&eacute;grer le mode de projection vers l'avant du distributeur frontal, s'agissant notamment des applications de bordure. Pour les d&eacute;placements sur route, un kit d'&eacute;clairage compos&eacute; de feux de gabarits blancs et de phares suppl&eacute;mentaires r&eacute;pond aux exigences r&eacute;glementaires.</p><h2>ArgusTwin et CDS Vario</h2><p>En &eacute;pandage d'engrais, le constructeur int&egrave;gre plusieurs technologies destin&eacute;es &agrave; maitriser la pr&eacute;cision des distributeurs centrifuges. La s&eacute;rie ZA-TS Platinium (entrainement hydraulique, 1400 l &agrave; 4200 litres, 54 m) en est le concentr&eacute;, avec notamment l'Argus Twin et la coupure de tron&ccedil;on en continu CDS Vario. Bas&eacute; sur des capteurs radar, l'Argus Twin garantit le respect de la largeur d'&eacute;pandage en modifiant au besoin le r&eacute;glage du syst&egrave;me d'alimentation des disques droit et gauche, d&eacute;jouant ainsi en temps r&eacute;el des variantes telle que vitesse, d&eacute;vers, caract&eacute;ristiques des engrais, usures de aubes, le tout sans impacter la dose gr&acirc;ce au syst&egrave;me de pes&eacute;e embarqu&eacute;e et sous la gouverne du boitier Amapad. Le CDS Vario porte quant &agrave; lui le nombre de tron&ccedil;ons &agrave; 128, confinant &agrave; une variation quasi en continu de la largeur d'&eacute;pandage, repoussant les limites de pr&eacute;cision dans les pointes, les angles et autour des obstacles.</p><h2>WindControl pour d&eacute;jouer le vent</h2><p>Le dispositif WindControl est quant &agrave; lui destin&eacute; &agrave; corriger automatiquement l'influence du vent sur la courbe d'&eacute;pandage. Il repose sur un capteur mesurant l'intensit&eacute; du vent ainsi que sa direction. Ces deux param&egrave;tres sont pris en compte pour calculer de nouvelles valeurs de r&eacute;glage, agissant sur le syst&egrave;me d'alimentation et le r&eacute;gime des disques d'&eacute;pandage, le tout sous le contr&ocirc;le des radars ArgusTwin. En cas de vent lat&eacute;ral, le r&eacute;gime du disque du c&ocirc;t&eacute; au vent est augment&eacute; et le syst&egrave;me d'alimentation est tourn&eacute; vers l'ext&eacute;rieur. Simultan&eacute;ment le r&eacute;gime du disque du c&ocirc;t&eacute; sous le vent est r&eacute;duit et le syst&egrave;me d'alimentation est tourn&eacute; vers l'int&eacute;rieur. WindControl avertit le conducteur lorsque le vent ou les rafales sont trop fortes et que le syst&egrave;me n'est plus en mesure de les compenser. Le dispositif est propos&eacute; sur les &eacute;pandeurs port&eacute;s ZA-TS et tra&icirc;n&eacute;s ZG-TS.</p>



La combinaison de deux distributeurs permet d’épandre deux engrais différents en un passage, avec les gages de précision fournis par les dispositifs ArgusTwin, CDS Vario et WindControl.


Amazone couple deux distributeurs d’engrais avant / arrière


<p>Cette enqu&ecirc;te pr&eacute;liminaire, qui a &eacute;t&eacute; ouverte vendredi &eacute;galement pour&nbsp;<em>"tromperie aggrav&eacute;e par le danger pour la sant&eacute; humaine" et "inex&eacute;cution d'une&nbsp;proc&eacute;dure de retrait ou de rappel d'un produit"</em> pr&eacute;judiciable &agrave; la sant&eacute;, a&nbsp;&eacute;t&eacute; confi&eacute;e aux gendarmes de la section de recherches d'Angers et de l'Office&nbsp;central de lutte contre les atteintes &agrave; l'environnement et &agrave; la sant&eacute; publique&nbsp;(Oclaesp), sp&eacute;cialis&eacute; dans ce type de dossier.&nbsp;&nbsp; Lactalis n'avait pu &ecirc;tre joint par l'AFP &agrave; la mi-journ&eacute;e. Le premier groupe laitier fran&ccedil;ais a annonc&eacute; la semaine derni&egrave;re rappeler&nbsp;toute sa production de laits infantiles de l'usine de Craon (Mayenne) depuis&nbsp;f&eacute;vrier. <em>"Une contamination dispers&eacute;e s'est install&eacute;e" dans cette usine "suite&nbsp;&agrave; des travaux r&eacute;alis&eacute;s courant 1er semestre 2017"</em>, a-t-il expliqu&eacute;. Le volume des produits concern&eacute;s par ce rappel se chiffre en milliers de&nbsp;tonnes. Mais le groupe, connu pour sa discr&eacute;tion (il ne publie pas ses&nbsp;comptes), n'avait pas voulu le pr&eacute;ciser.&nbsp;&nbsp;</p><p>Les salmonelloses sont des intoxications alimentaires allant de la&nbsp;gastroent&eacute;rite b&eacute;nigne &agrave; des infections plus graves. Elles sont&nbsp;potentiellement plus dangereuses pour les jeunes enfants, les personnes &acirc;g&eacute;es&nbsp;ou affaiblies. Une premi&egrave;re plainte avait &eacute;t&eacute; d&eacute;pos&eacute;e &agrave; la mi-d&eacute;cembre par Quentin&nbsp;Guillemain, p&egrave;re d'une fille de trois mois qui avait consomm&eacute; un lot concern&eacute;&nbsp;par les rappels mais n'&eacute;tait pas tomb&eacute;e malade. L'association de consommateurs&nbsp;UFC-Que Choisir avait annonc&eacute; son intention de faire de m&ecirc;me. <em>"L'ouverture de cette enqu&ecirc;te est une tr&egrave;s bonne nouvelle. Le parquet a &eacute;t&eacute;&nbsp;tr&egrave;s r&eacute;actif et cela montre que les &eacute;l&eacute;ments que nous avions d&eacute;nonc&eacute;s&nbsp;donnaient mati&egrave;re &agrave; une enqu&ecirc;te. J'attends d&eacute;sormais la d&eacute;signation d'un juge&nbsp;d'instruction et l'ouverture d'une information judiciaire</em>", a r&eacute;agi aupr&egrave;s de&nbsp;l'AFP Me Jade Dousselin, l'avocate de M. Guillemain.</p><h2>L'usine &agrave; l'arr&ecirc;t</h2><p>Selon elle, de <em>"tr&egrave;s nombreux parents"</em> ont &eacute;galement fait part de leur&nbsp;souhait de d&eacute;poser une plainte dans ce dossier. Une association de familles de victimes a &eacute;galement &eacute;t&eacute; cr&eacute;&eacute;e par Quentin&nbsp;Guillemain. Au 20 d&eacute;cembre, l'autorit&eacute; de surveillance Sant&eacute; publique France avait&nbsp;recens&eacute; 35 nourrissons (dont 20 filles) atteints de salmonellose en France&nbsp;depuis la mi-ao&ucirc;t. Ce nombre inhabituel l'a amen&eacute;e &agrave; parler d'<em>"&eacute;pid&eacute;mie"</em>, mais&nbsp;la sant&eacute; de tous ces enfants est bonne, y compris pour les 16 qui ont &eacute;t&eacute;&nbsp;hospitalis&eacute;s. Pour 31 enfants malades, il a &eacute;t&eacute; prouv&eacute; qu'ils avaient consomm&eacute; un lait&nbsp;infantile de l'usine Lactalis de Craon. Le retrait concerne des produits de marque Picot (poudres et c&eacute;r&eacute;ales&nbsp;infantiles), Milumel (poudres et c&eacute;r&eacute;ales infantiles) et Taranis (m&eacute;lange&nbsp;d'acides amin&eacute;s en poudre destin&eacute;s au traitement de pathologies), selon&nbsp;Lactalis.&nbsp;&nbsp;</p><p>Une partie des 350 employ&eacute;s de l'usine vont subir des mesures de ch&ocirc;mage&nbsp;technique, qui doivent &ecirc;tre annonc&eacute;es dans les prochains jours, selon le&nbsp;groupe. La production de l'usine, qui appartient depuis 2006 &agrave; Lactalis, a &eacute;t&eacute;&nbsp;arr&ecirc;t&eacute;e le 8 d&eacute;cembre pour un grand nettoyage des installations.&nbsp;&nbsp; Elle avait d&eacute;j&agrave; subi une contamination par des salmonelles en 2005, juste&nbsp;avant son rachat. A l'&eacute;tranger, et notamment en Chine, cette affaire a &eacute;t&eacute; abondamment&nbsp;comment&eacute;e. Et pour cause: en 2008, dans ce pays, un scandale retentissant de lait en&nbsp;poudre infantile contamin&eacute; &agrave; la m&eacute;lanine a durablement marqu&eacute; les&nbsp;consommateurs et discr&eacute;dit&eacute; la fili&egrave;re lait locale.</p><p>A lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.terresinnovation2024.fr">Salmonelle: le gouvernement annonce un retrait massif de laits infantiles Lactalis</a></p>



Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris, notamment pour "blessures involontaires" et "mise en danger de la vie d'autrui", dans l'affaire des laits infantiles contaminés par des salmonelles qui a contraint Lactalis à rappeler des milliers de tonnes de produits.


Enquête ouverte après la contamination de laits infantiles Lactalis aux salmonelles


<p>De nombreux sites internet couvrent ainsi l'ensemble de la fili&egrave;re, du&nbsp;producteur au consommateur: wefarmup.com ou votrematchine.com (location de&nbsp;mat&eacute;riel), echangeparcelle.fr (&eacute;change de parcelles) ou encore laballeronde.fr&nbsp;(march&eacute; des fourrages) et bien d'autres promettent <em>"d'inventer de nouvelles&nbsp;formes d'organisation des agriculteurs pour une meilleure comp&eacute;titivit&eacute;"</em>. Le but ? <em>"Faire circuler les actifs et les savoirs</em>", explique Laurent&nbsp;Bern&egrave;de, c&eacute;r&eacute;alier dans le Lot-et-Garonne et fondateur de WeFarmUp, qui&nbsp;revendique pr&egrave;s de 5.000 r&eacute;f&eacute;rences de mat&eacute;riels. A 41 ans, ce fils, petit-fils et arri&egrave;re-petit-fils d'agriculteur entend<em>&nbsp;"r&eacute;duire les co&ucirc;ts de production des exploitants et rentabiliser leurs&nbsp;investissements"</em>. A l'heure actuelle, un tracteur 150 CV co&ucirc;te entre 60.000 et&nbsp;90.000 euros suivant la technologie, estime M. Bern&egrave;de. Or, il n'est souvent&nbsp;utilis&eacute; que quelques semaines par an.</p><p>WeFarmUp avance une r&eacute;duction potentielle de 40% des capitaux investis en&nbsp;mat&eacute;riels agricoles ou encore de 30% sur les charges annuelles de&nbsp;m&eacute;canisation. Pas &eacute;tonnant donc de voir certains jeunes agriculteurs se tourner vers&nbsp;cette solution, &agrave; l'image d'&Eacute;meric Laffont. Install&eacute; &agrave; Mauvezin (Gers) pour de la grande culture (bl&eacute;, tournesol,&nbsp;soja...) sur 200 ha et tout frais dipl&ocirc;m&eacute; de l'&eacute;cole d'ing&eacute;nieurs agricoles de&nbsp;Toulouse, il n'a que 24 ans et vient de finir son installation. <em>"Mon objectif est d'&eacute;viter des frais. Avec ce syst&egrave;me, on peut ma&icirc;triser&nbsp;les charges"</em>, estime celui qui met d&eacute;j&agrave; en location plusieurs outils et&nbsp;devrait ajouter un semoir et un broyeur tr&egrave;s bient&ocirc;t. <em>"Je suis le quatri&egrave;me de la g&eacute;n&eacute;ration familiale sur la ferme. Mon p&egrave;re,&nbsp;Michel (56 ans), ne connaissait pas cet aspect de location. &Ccedil;a l'a &eacute;tonn&eacute;. Il&nbsp;y a des r&eacute;ticences, des a-priori. Il m'a dit: +&ccedil;a ne marchera jamais+. Moi,&nbsp;j'ai une approche totalement diff&eacute;rente. Moi, un tracteur qu'il soit rouge,&nbsp;bleu ou vert, peu importe. C'est un outil de production, un moyen d'&eacute;viter les&nbsp;frais."</em> M&ecirc;me son de cloche du c&ocirc;t&eacute; de R&eacute;mi Dumery, depuis 2015 utilisateur de&nbsp;WeFarmUp et install&eacute; dans le Loiret. Sur le site de partage de mat&eacute;riel, il a mis en location un broyeur, un&nbsp;cueilleur de ma&iuml;s et diff&eacute;rents outils destin&eacute;s &agrave; l'agriculture de pr&eacute;cision.</p><h2>Troisi&egrave;me r&eacute;volution agricole</h2><p><em>"La r&eacute;volution internet est la troisi&egrave;me r&eacute;volution agricole", assure ce&nbsp;cultivateur de 51 ans. "Internet permet de mettre en relation des gens &eacute;loign&eacute;s par la distance&nbsp;mais proches dans l'&eacute;tat d'esprit. Internet permet aussi de tester et de&nbsp;partager des pratiques, des connaissances, des astuces, des exp&eacute;rimentations&nbsp;et m&ecirc;me des erreurs..."</em>, ajoute-t-il. <em>"Avant, on pratiquait &ccedil;a avec nos voisins proches. L&agrave;, on peut parler avec&nbsp;des agriculteurs en Alsace ou au Qu&eacute;bec</em>", explique M. Dumery. <em>"Ces sites sont&nbsp;des nouvelles solutions &agrave; des probl&egrave;mes anciens."</em> Des probl&egrave;mes auxquels les Coop&eacute;ratives d'utilisation de mat&eacute;riel agricole&nbsp;(Cuma) ont un temps &eacute;t&eacute; la r&eacute;ponse. C'est d'ailleurs vers une de ces Cuma que Dany Rochefort, c&eacute;r&eacute;alier et&nbsp;producteur de porcs breton, s'est tourn&eacute; au moment de mutualiser sa parcelle&nbsp;et son mat&eacute;riel.</p><p><em>"Ce sont des investissements lourds. Je devais faire des choix par manque&nbsp;de moyens. Avant, je n'avais qu'un seul salari&eacute; pour tout faire; avec la Cuma,&nbsp;il va travailler en bin&ocirc;me. Cela repr&eacute;sentait &eacute;videmment un risque de&nbsp;concentrer toute l'expertise sur une seule personne. L&agrave;, &ccedil;a me lib&egrave;re une&nbsp;certaine capacit&eacute; d'investissements"</em>, explique-t-il. Loin de se poser en concurrent des Cuma, cr&eacute;&eacute;es &agrave; la fin de la Seconde&nbsp;Guerre mondiale et qui regroupent actuellement pr&egrave;s d'un agriculteur sur deux&nbsp;en France, les sites de CoFarming se pr&eacute;sentent comme une alternative, voire&nbsp;un compl&eacute;ment.</p><p><em>"Ces sites permettent de diversifier l'acc&egrave;s &agrave; la mutualisation et nous&nbsp;voyons &ccedil;a d'un tr&egrave;s bon oeil"</em>, abonde J&eacute;r&ocirc;me Monteil, directeur g&eacute;n&eacute;ral de la&nbsp;f&eacute;d&eacute;ration nationale des Cuma. <em>"Tout ce qui peut permettre des &eacute;conomies de charges est le bienvenu",&nbsp;confie M. Monteil. "C'est une &eacute;volution naturelle: l'apport digital permet de&nbsp;casser des fronti&egrave;res et des barri&egrave;res. C'est une d&eacute;marche pertinente qui&nbsp;permet &agrave; l'agriculture d'entrer dans le XXIe si&egrave;cle".</em></p>



Partager son tracteur, ses connaissances ou même sa parcelle... L'agriculture vit avec son temps et ne manque pas d'idées : avec la démocratisation de l'économie collaborative, le "CoFarming", ou entraide agricole, se met au web 3.0.


CoFarming : quand l'agriculture se met à l'économie collaborative 3.0


<p>L'organisme de conseil en assurances Besse propose un contrat de ce type depuis 2014 aux acteurs de l'agroalimentaire. Ax&eacute;r&eacute;al et Acolyance ont &eacute;t&eacute; les deux premi&egrave;res coop&eacute;ratives &agrave; avoir tent&eacute; cette nouvelle solution de couverture des risques avec Besse.</p><p>Leur volont&eacute; est de r&eacute;duire les risques li&eacute;s aux approvisionnements de la coop&eacute;rative. Pour cela, au moment des semis, elles proposent aux agriculteurs de <strong>couvrir leurs co&ucirc;ts de production</strong>, en &eacute;change d'un engagement d'apport.</p><p>Ces groupes coop&eacute;ratifs ont depuis &eacute;t&eacute; rejoints par d'autres organismes collecteurs. En 2017, 80 000 hectares &eacute;taient couverts par ces contrats.</p><h2>Pas de surface minimum</h2><p><em>&laquo;&nbsp;Cette assurance se veut une couverture haut de gamme compar&eacute;e &agrave; l'assurance r&eacute;colte, le co&ucirc;t est en moyenne de 70 &agrave; 80 euros / ha de bl&eacute;&nbsp;&raquo;</em>, explique Fabienne Chapelain, charg&eacute; de projet <em>&laquo;&nbsp;Premium semis&nbsp;&raquo;</em> chez Besse. <em>&laquo;&nbsp;Ce produit est tr&egrave;s performant et simple d'utilisation&nbsp;&raquo;</em>, justifie-t-elle.</p><p>En g&eacute;n&eacute;ral, chaque coop&eacute;rative va proposer <strong>plusieurs niveaux de couverture</strong> &agrave; ses adh&eacute;rents. L'agriculteur choisit les surfaces qu'il souhaite couvrir, sachant qu'il n'y a pas de surface minimum obligatoire. Le rendement historique est calcul&eacute; &agrave; partir de la moyenne olympique des cinq derni&egrave;res ann&eacute;es. Ensuite, tout au long de la p&eacute;riode de croissance des cultures, l'agriculteur d&eacute;clare &agrave; sa coop&eacute;rative les al&eacute;as rencontr&eacute;s, s'il y en a.</p><h2>Couvrir les co&ucirc;ts de production</h2><p><em>&laquo;&nbsp;Au moment de la r&eacute;colte, une premi&egrave;re estimation du chiffre d'affaires est g&eacute;n&eacute;r&eacute;e &agrave; l'hectare&nbsp;&raquo;</em>, pr&eacute;cise Fabienne Chapelain. Si besoin, une d&eacute;claration de perte de chiffre d'affaires est transmise &agrave; l'assureur. <em>&laquo;&nbsp;On ne conna&icirc;t pas le prix au moment de la r&eacute;colte, cela va donner lieu &agrave; une &eacute;valuation d&eacute;finitive plus tard dans l'ann&eacute;e. Mais l'agriculteur peut d&eacute;j&agrave; recevoir un acompte de la perte constat&eacute;e&nbsp;&raquo;</em>, ajoute-t-elle. Ce contrat &nbsp;ne contient pas de franchise. Il permet d'indemniser les agriculteurs &agrave; la hauteur de leurs co&ucirc;ts de production. il ne couvre donc pas la marge qu'il aurait pu r&eacute;aliser. <em>&laquo;&nbsp;Chaque coop&eacute;rative va d&eacute;finir une &eacute;chelle de couverture pour sa zone&nbsp;&raquo;,</em> souligne Fabienne Chapelain. Cette indemnit&eacute; peut atteindre 130-140 &euro; par tonne de bl&eacute;.</p><p>Seul point noir, ce produit ne permet pas d'avoir <strong>acc&egrave;s aux subventions</strong> auxquelles les agriculteurs peuvent normalement pr&eacute;tendre, en souscrivant une assurance r&eacute;colte. <em>&laquo;&nbsp;Il est inutile de souscrire une assurance climatique en plus de notre contrat. Mais il peut &ecirc;tre int&eacute;ressant de garder l'assurance gr&ecirc;le&nbsp;&raquo;,</em> signale-t-elle.</p><p>Pour en savoir plus, lisez le dossier : assurance climatique, comment trouver la bonne ?</p>



Ces dernières années, un nouveau type de contrat de collecte se développe en grandes cultures : la couverture « chiffre d’affaires ». Celle-ci couvre non seulement les pertes de rendement, mais protège aussi l’agriculteur contre d’éventuelles pertes de qualité ou une chute du prix. 


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