Ne l'appelez plus barrage de Sivens (Tarn) mais projet de territoire du bassin versant du Tescou. Le changement de d&eacute;nomination ne fera pas totalement oublier l'&eacute;pilogue tragique du projet initial, qui s'est sold&eacute; par la mort d'un jeune militant naturaliste. C'&eacute;tait en octobre 2014, quelques semaines apr&egrave;s le d&eacute;marrage du chantier et quelques semaines avant que la Commission europ&eacute;enne n'ouvre une proc&eacute;dure d'infraction contre la France pour violation de la Directive sur l'eau. Le changement de nom pr&eacute;figure-t-il un changement de paradigme dans l'appr&eacute;hension d'un projet &agrave; la crois&eacute;e d'enjeux agricoles, &eacute;conomiques, environnementaux, climatiques, territoriaux et soci&eacute;taux&nbsp;? On est tent&eacute; de le penser, &agrave; l'aune du travail men&eacute; par l'ensemble des acteurs depuis 2015. 2015, c'est l'ann&eacute;e qui ent&eacute;rine l'abandon du projet de barrage sur le Tescou, un cours d'eau de 50 km qui prend sa source au nord de Gaillac (Tarn) et qui se jette dans le Tarn &agrave; Montauban (Tarn-et-Garonne). En juillet 2016, le tribunal administratif de Toulouse annulait les arr&ecirc;t&eacute;s pr&eacute;fectoraux autorisant le projet, aux motifs qu'il &eacute;tait surdimensionn&eacute; et que son impact environnemental n'&eacute;tait pas suffisamment compens&eacute;. D'une capacit&eacute; de 1,5 M m3, la retenue devait servir le contr&ocirc;le de l'&eacute;tiage du Tescou et les besoins en eau d'environ 80 exploitations. A l'&eacute;t&eacute; 2017, la zone humide du Testet, vou&eacute;e &agrave; la submersion dans le projet de barrage, &eacute;tait r&eacute;habilit&eacute;e.<h2>De la charte pr&eacute;alable...</h2>Pour autant, l'abandon du projet de barrage n'&eacute;tait pas synonyme de renoncement &agrave; tout projet d'am&eacute;nagement. Car les expertises diligent&eacute;es peu avant la d&eacute;cision d'abandon ont confirm&eacute; l'existence d'un besoin av&eacute;r&eacute; en eau sur le territoire du bassin versant du Tescou. Elles ont aussi d&eacute;bouch&eacute; sur un r&eacute;examen du niveau de ce besoin. 2015, c'est &eacute;galement l'ann&eacute;e o&ugrave; le gouvernement publie une instruction relative au financement par les agences de l'eau des retenues de substitution. L'instruction intronise &laquo;&nbsp;les projets de territoires&nbsp;&raquo;, fruits d'une concertation associant tous les acteurs du territoire et ayant pour objectif une gestion &eacute;quilibr&eacute;e de la ressource en eau, sans d&eacute;t&eacute;riorer la qualit&eacute; chimique et &eacute;cologique des milieux aquatiques. Les d&eacute;partements du Tarn et du Tarn-et-Garonne s'en saisissent en commen&ccedil;ant par mener, en 2016, un audit patrimonial aupr&egrave;s d'une soixantaine d'acteurs repr&eacute;sentatifs du territoire&nbsp;: agriculteurs, associations, &eacute;lus, acteurs &eacute;conomiques, institutions. En f&eacute;vrier 2017, les pr&eacute;fets et pr&eacute;sidents des D&eacute;partements du Tarn et de Tarn-et-Garonne engagent la d&eacute;marche de projet de territoire, sous l'&eacute;gide d'Adeprina-AgroParisTech, un op&eacute;rateur expert s&eacute;lectionn&eacute; dans le cadre d'un march&eacute; public. Le 21 d&eacute;cembre 2017, une charte formalise l'engagement des acteurs &agrave; partager, &laquo;&nbsp;dans un climat de dialogue et d'&eacute;changes d&eacute;sormais apais&eacute;&nbsp;&raquo;, leur vision du d&eacute;veloppement du territoire dans une d&eacute;marche de co-construction (voir pi&egrave;ce jointe).&nbsp;<h2>... au projet de territoire</h2>Partager&nbsp;: c'est, avec la co-construction, le mot cl&eacute; de la charte pr&eacute;alable au projet de territoire du bassin versant du Tescou. Partager une vision&nbsp;(identit&eacute; paysag&egrave;re, besoins en eau multiples non satisfaits, d&eacute;fis climatique et d&eacute;mographique, attentes soci&eacute;tales...), partager des exigences (globalit&eacute; du projet, pluralit&eacute; des expertises, maintien du tissu agricole et rural...), partager des objectifs (faciliter l'&eacute;mergence et l'incubation de projets coordonn&eacute;s li&eacute;s &agrave; l'eau, &agrave; la biodiversit&eacute;, &agrave; l'alimentation, &agrave; l'&eacute;conomie agricole et touristique, &agrave; l'&eacute;nergie renouvelable...). La vision, les exigences et les objectifs vont se traduire en propositions d'actions op&eacute;rationnelles au cours du premier semestre 2018, ultime &eacute;tape avant le lancement du projet de territoire. Les signataires de la charte se sont &eacute;galement accord&eacute; sur la mise en place d'un dispositif de gouvernance innovant et adapt&eacute;, au service des acteurs publics et priv&eacute;s, pour prendre en charge en commun les qualit&eacute;s souhait&eacute;es du bassin et du territoire du Tescou. Bref, tous les acteurs se sont donn&eacute; les moyens de leurs ambitions. L'Histoire pass&eacute;e les oblige, autant que celle &agrave; &eacute;crire.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 La r&eacute;ponse, c&#039;est le futur projet de territoire qui la formalisera. A la rubrique &laquo; besoins en eau et solutions eau&nbsp;&raquo;, la Charte du 21 d&eacute;cembre 2017 liste le panel de pistes concomitantes suivantes&nbsp;:- maintenir et am&eacute;liorer la qualit&eacute; du milieu aquatique dans la rivi&egrave;re : assainissement, traitement, r&eacute;duction des pollutions &agrave; la source, dilution, soutien d&#039;&eacute;tiage par une ou des retenues existantes et/ou &agrave; cr&eacute;er.- poursuivre le travail sur les pratiques agricoles : &eacute;valuation des gains en mati&egrave;re d&#039;&eacute;conomie d&#039;eau, retour d&#039;exp&eacute;rience, &eacute;changes, mise en &oelig;uvre de nouvelles pratiques...- proposer un cadre contractuel pour les propri&eacute;taires et/ou utilisateurs de retenues collinaires affect&eacute;es &agrave; des usages divers (agriculture, biodiversit&eacute;, tourisme, soutien d&#039;&eacute;tiage...) dans un processus d&#039;exp&eacute;rimentation/capitalisation.- comparer les diff&eacute;rentes options pour la gestion de l&#039;eau d&#039;irrigation : r&eacute;seau, ASA, pr&eacute;l&egrave;vements dans le Tescou, cr&eacute;ation de nouvelles retenues dans les coteaux...- en cas de r&eacute;ponse insuffisante aux besoins par les autres solutions &laquo; eau &raquo; envisag&eacute;es, &eacute;tudier un projet de retenue(s) dans le haut bassin.&nbsp;
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Tous les acteurs du territoire du bassin versant du Tescou ont signé le 21 décembre dernier une charte préfigurant le lancement d’un projet de territoire d’ici à la fin du mois de juin. De bonnes intentions à la hauteur de fortes ambitions.


Sivens : un projet de territoire d’ici au mois de juin 

"Le lait en poudre est un obstacle &agrave; la reprise du march&eacute; sur le long&nbsp;terme", a estim&eacute; Romuald Schaber, pr&eacute;sident de l'European Milk Board (EMB,&nbsp;syndicat europ&eacute;en repr&eacute;sentant 100.000 producteurs de lait), &agrave; l'occasion&nbsp;d'une visite dans un entrep&ocirc;t belge, &agrave; Herstal (est), o&ugrave; s'entassent des&nbsp;centaines de milliers de sacs de lait &eacute;cr&eacute;m&eacute; en poudre. Selon le dernier relev&eacute; de l'Observatoire europ&eacute;en du lait du 18 janvier,&nbsp;l'UE stocke au total quelque 378.578 tonnes de lait &eacute;cr&eacute;m&eacute; en poudre. Depuis juillet 2015, la Commission europ&eacute;enne a achet&eacute; des milliers de&nbsp;tonnes de lait &eacute;cr&eacute;m&eacute; en poudre pour soutenir le prix du lait, en chute libre,&nbsp;&agrave; un prix d'intervention d'un peu moins de 1.700 euros la tonne. Elle essaie&nbsp;de revendre progressivement ces stocks depuis un peu plus d'un an, mais avait&nbsp;jusqu'&agrave; pr&eacute;sent presque toujours refus&eacute; de finaliser les adjudications sur le&nbsp;march&eacute; pour cause de prix trop bas. Elle a ainsi &eacute;coul&eacute; 220 tonnes de produit en 2017. Elle a aussi vendu 1.864&nbsp;tonnes lors des derni&egrave;res ench&egrave;res en date, &agrave; la mi-janvier, au prix minimum&nbsp;de 119 euros pour 100 kilogrammes et avec une fourchette de prix allant&nbsp;jusqu'&agrave; 135 euros pour 100 kg. Pour l'EMB, ces stocks qui s'entassent dans les entrep&ocirc;ts, principalement&nbsp;en France, en Belgique et en Allemagne, "ne peuvent pas &ecirc;tre remis sur le&nbsp;march&eacute;" au risque de le d&eacute;stabiliser encore. Le syndicat europ&eacute;en r&eacute;clame un plafonnement de la production de lait et un&nbsp;prix d'intervention &agrave; 30 centimes le kilo. "Nous les agriculteurs devons nous unir pour d&eacute;fendre un prix du lait qui&nbsp;couvre les co&ucirc;ts de production, y compris un salaire, soit 45 centimes", a&nbsp;plaid&eacute; Erwin Sch&ouml;pges, administrateur belge de l'EMB.


Des producteurs de lait ont tiré la sonnette d'alarme mercredi en Belgique sur le niveau des stocks de lait en poudre dans l'UE, achetés au plus fort de la crise dans le secteur et dont la remise en vente menace selon eux la stabilité des marchés.


Inquiétude des producteurs face aux stocks massifs de lait en poudre dans l'UE

Qu'ont apport&eacute; de plus les conclusions des &Eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux (EGA) pour la fili&egrave;re laiti&egrave;re d&eacute;j&agrave; int&eacute;gr&eacute;e par la loi Sapin 2&#8200;?Michel Lacoste, vice-pr&eacute;sident de la FNPL&#8200;: "S'agissant d'une fili&egrave;re o&ugrave; les contrats &eacute;taient en vigueur, la loi Sapin 2&#8200;pr&eacute;voyait d&eacute;j&agrave; un encadrement des promotions, un prix pr&eacute;visionnel &agrave; la production dans le cadre des n&eacute;gociations commerciales entre transformateurs et distributeurs.&#8200;Les annonces d'Emmanuel Macron en cl&ocirc;ture de la premi&egrave;re partie des EGA am&egrave;nent un &eacute;l&eacute;ment nouveau : le rel&egrave;vement du seuil de revente &agrave; perte - attendu de la grande distribution engag&eacute;e dans la spirale des prix bas - sous condition de l'&eacute;laboration de plans de fili&egrave;re.&#8200;Cette mise sous condition est un &eacute;l&eacute;ment moteur pour faire avancer les choses au sein de l'interprofession.&#8200;Sans cette contrepartie, on n'avait pas d'assurance que cela se traduise par un retour de valeur aux producteurs.&#8200;Ces plans de fili&egrave;re sont donc une belle occasion de remettre un cadre de r&eacute;partition de la valeur entre distributeurs, transformateurs et producteurs."Concr&egrave;tement, quelles sont les avanc&eacute;es issues du plan de la fili&egrave;re laiti&egrave;re baptis&eacute; France, Terre de Lait ?M.&#8200;L.&#8200;: "C'est d'abord incontestablement la volont&eacute; des trois familles, dont la Fnil (industriels) et Coop de France (coop&eacute;ratives), de retravailler ensemble dans un cadre interprofessionnel avec plus de transparence.&#8200;On ne va certes pas revenir dans les ann&eacute;es 2000&#8200;o&ugrave; l'interprofession - le Cniel - fixait le prix du lait mais ce plan de fili&egrave;re, tel qu'il est &eacute;crit, redonne un r&ocirc;le beaucoup plus fort au Cniel dans le cadrage de la construction du prix du lait."Comment ?M.&#8200;L.&#8200;: "Via un tableau de bord mensuel qui servira de r&eacute;f&eacute;rences communes bas&eacute;es sur des indicateurs de valorisation de l'ensemble des march&eacute;s laitiers. &Agrave; ce jour, on ne disposait que d'un indicateur, bien connu, la valorisation des produits industriels, c'est-&agrave;-dire beurre et poudre. On faisait par ailleurs souvent r&eacute;f&eacute;rence aux PGC, les produits de grande consommation (fromages, yaourts...), mais sans avoir un indicateur tr&egrave;s clair de suivi de l'&eacute;volution du prix de ces PGC. Ce qui sera le cas avec le plan de fili&egrave;re qui pr&eacute;voit un indicateur de valorisation PGC France (pour chaque segment et cat&eacute;gorie), Export (PGC&#8200;et ingr&eacute;dients). Ces indicateurs seront mis &agrave; disposition des organisations de producteurs, des entreprises pour n&eacute;gocier le prix ainsi que des coop&eacute;ratives. La fili&egrave;re s'est par ailleurs engag&eacute;e &agrave; construire un guide des bonnes pratiques contractuelles et/ou commerciales entre transformateurs et producteurs d'une part et entre transformateurs et distributeurs d'autre part.&#8200;L'ensemble de ce travail doit &ecirc;tre finalis&eacute; sur ce premier semestre 2018."Cela sera-t-il suffisant pour rebattre les cartes et mieux r&eacute;mun&eacute;rer les producteurs ?M.&#8200;L.&#8200;: "Nous avons aussi affich&eacute; la volont&eacute; d'int&eacute;grer la grande distribution &agrave; l'interprofession afin de faire en sorte que demain, la revalorisation des produits laitiers sur le march&eacute; int&eacute;rieur - le plus porteur selon nous - se traduise bien par une revalorisation du prix &agrave; la production, ce sur quoi nous avons butt&eacute; ces derni&egrave;res ann&eacute;es. C'est pour cela qu'il faut une r&eacute;elle transparence dans la cha&icirc;ne de valeur car la GMS ne passe pas des hausses de prix au consommateur pour enrichir la 116e fortune mondiale (1).&#8200;Bien &eacute;videmment, il faut aussi permettre aux transformateurs de s'en sortir. Si ce retour de valeur &agrave; la production ne se fait pas, il faudra le d&eacute;noncer. C'est pour cela que la conditionnalit&eacute; du seuil de revente &agrave; perte est &agrave; nos yeux importante."Qu'il y a-t-il derri&egrave;re l'ambition France, Terre de Lait ?M.&#8200;L.&#8200;: "Au cours des derniers mois et depuis la crise de 2015, nous avons eu la volont&eacute; de pousser l'origine France et de tracer l'origine des produits laitiers commercialis&eacute;s.&#8200; L'id&eacute;e aujourd'hui est d'aller plus loin en apposant un logo France, Terre de Lait &agrave; tous les produits laitiers fran&ccedil;ais respectueux d'un socle de base "standard de haute qualit&eacute;", via un cahier des charges qui s'appuierait sur la Charte des bonnes pratiques d'&eacute;levage (CBPE) dans laquelle 98&#8200;%&#8200;des &eacute;levages fran&ccedil;ais sont engag&eacute;s."Un simple effet d'affichage ?M.&#8200;L.&#8200;: "Non, l'objectif est bien de faire conna&icirc;tre et de valoriser toutes les bonnes pratiques d&eacute;j&agrave; mises en &oelig;uvre par les producteurs fran&ccedil;ais en termes de tra&ccedil;abilit&eacute;, bien-&ecirc;tre animal, environnement... m&eacute;connues de la plupart des consommateurs qui sont pourtant demandeurs d'une production "responsable". Cette d&eacute;marche de responsabilit&eacute; soci&eacute;tale (RS) est fond&eacute;e sur la quadruple performance de la fili&egrave;re : &eacute;conomique, sanitaire, pr&eacute;servation de l'environnement et respect de l'animal, soci&eacute;tale. L'objectif est triple : conqu&eacute;rir des parts de march&eacute; dans les lin&eacute;aires fran&ccedil;ais, valoriser les bonnes pratiques des &eacute;leveurs et revaloriser le prix du lait via ce march&eacute; int&eacute;rieur." Le troisi&egrave;me volet du plan porte sur la clarification des d&eacute;marches de segmentation.Quels sont les enjeux ?M.&#8200;L.&#8200;: "Il s'agit de mettre un cadre interprofessionnel &agrave; des d&eacute;marches comme le "sans OGM", le lait de p&acirc;turage en &eacute;vitant la surench&egrave;re de contraintes et en d&eacute;gageant une valorisation suppl&eacute;mentaire avec, l&agrave; encore, l'assurance d'un retour au producteur, sur la base d'indicateurs d&eacute;di&eacute;s.&#8200;Des indicateurs de valorisation sp&eacute;cifiques qui concernent aussi les signes de qualit&eacute;, dont les AOP, ce qui rejoint compl&egrave;tement la demande de la FDSEA&#8200;sur les AOP&#8200;d'Auvergne.&#8200; Il y a aussi l'ambition d'un plus grand nombre de fili&egrave;res s'engageant dans une d&eacute;marche de r&eacute;gulation de l'offre.&#8200;Cela nous concerne directement : r&eacute;guler la production de fromages AOP&#8200;de fa&ccedil;on &agrave; avoir une qualit&eacute; accrue et assurer un niveau de prix. C'est une volont&eacute; partag&eacute;e au niveau national par l'ensemble des familles, dont Lactalis et Sodiaal, deux op&eacute;rateurs majeurs de nos fili&egrave;res auvergnates."(1) E. Besnier, PDG de Lactalis.Droits de reproduction et de diffusion r&eacute;serv&eacute;s.


Vice-président de la Fédération nationale des producteurs de lait, Michel Lacoste décrypte le contenu et les avancées de France, Terre de Lait.


Les ambitions d’une filière de retour à la table interprofessionnelle

Fran&ccedil;ois Piton, conseiller d'&eacute;levage robot et nutrition au BCEL OUEST, a rappel&eacute; les diff&eacute;rentes utilisations possibles du ma&iuml;s ensilage&nbsp;:<ul><li>Le ma&iuml;s ensilage classique</li><li>Le ma&iuml;s ensilage concentr&eacute; (coupe au-dessus de 50 cm)</li><li>Le ma&iuml;s brin long</li><li>Le ma&iuml;s &eacute;pi</li></ul>A retenir que pour optimiser la conservation et la qualit&eacute; de son fourrage, il faut veiller &agrave; bien r&eacute;gler certains param&egrave;tres&nbsp;:<ul><li>Une longueur de coupe adapt&eacute;e au mat&eacute;riel de reprise et au taux de mati&egrave;re s&egrave;che du ma&iuml;s</li><li>Un &eacute;clatage des grains suffisant.</li></ul>Echanges entre cuma Un temps d&eacute;di&eacute; &agrave; la discussion a permis &agrave; chacun de pr&eacute;senter son mat&eacute;riel, ses pratiques et ses derniers chantiers. Avec une diversit&eacute; assez forte dans les groupes, allant par exemple de 350 &agrave; 1300 ha de ma&iuml;s ensil&eacute;s, ce temps d'&eacute;changes a permis de confirmer qu'&agrave; chacun son ensilage du moment qu'il correspond aux pratiques et aux objectifs des adh&eacute;rents et au parcellaire exploit&eacute;.Visite du hangar et capteur de mati&egrave;re s&egrave;che Une visite de la cuma a permis au pr&eacute;sident, Philippe Boulard, de pr&eacute;senter le capteur de mati&egrave;re s&egrave;che qui &eacute;quipe leur ensileuse.Au pied des machines, les participants ont pu d&eacute;couvrir l'int&eacute;r&ecirc;t de ce capteur infrarouge&nbsp;:<ul><li>Adapter automatiquement la longueur de coupe au taux de mati&egrave;re s&egrave;che du ma&iuml;s tout au long du chantier</li><li>Suivre la qualit&eacute; et la quantit&eacute; des fourrages pendant le chantier</li><li>Analyser ses fourrages apr&egrave;s le chantier, &agrave; tout moment, en utilisant le capteur en poste fixe</li></ul>Le march&eacute;&nbsp;: trouver son ensileuse La journ&eacute;e s'est achev&eacute;e sur la pr&eacute;sentation du march&eacute; de l'ensileuse&nbsp;: marques, mod&egrave;les, &eacute;clateurs... A retenir&nbsp;: faire le bon choix mais aussi les bons r&eacute;glages&nbsp;! Quelle que soit la marque, le mod&egrave;le ou l'option choisie, ce choix doit &ecirc;tre adapt&eacute; aux pratiques et aux objectifs des &eacute;leveurs. Pour des r&eacute;sultats satisfaisants, un r&eacute;glage ad&eacute;quat et un entretien r&eacute;gulier sont bien s&ucirc;r n&eacute;cessaires. Les d&eacute;cisions le jour du chantier ne sont pas &agrave; n&eacute;gliger&nbsp;: &laquo;&nbsp;une seule journ&eacute;e d'ensilage pour une ann&eacute;e enti&egrave;re d'utilisation&nbsp;&raquo;&nbsp;!Retrouvez toute l'actualit&eacute;, les projets et les formations de la Frcuma Ouest sur son site : http://www.ouest.cuma.fr/


Une vingtaine de salariés et de responsables cuma se sont réunis jeudi 11 janvier à la cuma de Plurien (22) pour une journée technique sur les ensileuses, organisée par la fédération des cuma Bretagne Ile Armor.Le maïs, une plante aux multiples utilisations possibles


Ensilage : mais que choisir !

&nbsp;<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr">Les CRS utilisent les jets d'eau pour &eacute;teindre les feux allum&eacute;s par les <a href="https://twitter.com/hashtag/agriculteurs?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#agriculteurs</a> et lancent les premi&egrave;res lacrymog&egrave;nes <a href="https://twitter.com/hashtag/montauban?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#montauban</a> <a href="https://t.co/mlaQ9o7ppd">pic.twitter.com/mlaQ9o7ppd</a>&mdash; Benjamin Peter (@BenjaminPeter) <a href="https://twitter.com/BenjaminPeter/status/956148417025204224?ref_src=twsrc%5Etfw">24 janvier 2018</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>


Environ 1200 agriculteurs, selon les organisateurs, 900 selon la police, manifestaient mercredi à Montauban contre la carte des futures zones agricoles défavorisées dites simples, qui risque de réduire le nombre de communes éligibles à certaines aides européennes.


Montauban : manifestation contre la carte des futures zones agricoles défavorisées

"Nous sommes un groupe familial et nous sommes attach&eacute;s &agrave; notre&nbsp;ind&eacute;pendance. Nous ne sommes pas oppos&eacute;s au d&eacute;p&ocirc;t des comptes mais nous sommes&nbsp;oppos&eacute;s au jeu de la communication qui pourrait en &ecirc;tre fait", a d&eacute;clar&eacute; M.&nbsp;Nalet devant la commission des affaires &eacute;conomiques du S&eacute;nat. "L'administration fiscale conna&icirc;t tr&egrave;s bien nos comptes. Notre groupe paye&nbsp;ses imp&ocirc;ts en France. Il y a une tr&egrave;s grande transparence vis &agrave; vis de cette&nbsp;administration", a-t-il assur&eacute;. Il a par ailleurs assur&eacute; qu'il &eacute;tait du "ressort" de Lactalis "d'avancer&nbsp;pour que l'observatoire des prix et des marges ait des donn&eacute;es claires,&nbsp;pr&eacute;cises et concises sur les marges effectu&eacute;es par notre profession", m&ecirc;me&nbsp;"s'il y a l&agrave; aussi des probl&egrave;mes de confidentialit&eacute; qu'on aura &agrave; traiter". "L'objet de l'amendement Sapin 2 c'est de pouvoir donner des informations&nbsp;sur les niveaux de marge r&eacute;alis&eacute;s par l'ensemble de la fili&egrave;re, mais nous&nbsp;souhaitons pouvoir aussi prot&eacute;ger le secret des affaires", a-t-il rappel&eacute;.&nbsp;&nbsp; Le ministre de l'Agriculture St&eacute;phane Travert a rappel&eacute; la semaine derni&egrave;re&nbsp;les industriels de l'agroalimentaire et la distribution au respect de la&nbsp;charte qu'ils ont sign&eacute; pour r&eacute;&eacute;quilibrer la valeur dans la cha&icirc;ne au profit&nbsp;des producteurs. Pour cela, il compte mettre en place des "indicateurs" de co&ucirc;ts de revient,&nbsp;fili&egrave;re par fili&egrave;re, pour que les n&eacute;gociations annuelles sur les prix auxquels&nbsp;la distribution ach&egrave;te aux industries reposent sur des "donn&eacute;es objectives".&nbsp;Jusqu'&agrave; pr&eacute;sent, ces indicateurs ne peuvent &ecirc;tre mis en place, en raison de&nbsp;groupes comme Lactalis qui ne publient aucun chiffre.&nbsp;&nbsp; R&eacute;pondant aux remarques des s&eacute;nateurs d&eacute;&ccedil;us de ne pas avoir en face d'eux&nbsp;le PDG du groupe, M. Nalet a d&eacute;clar&eacute; que "dans le contexte dans lequel nous&nbsp;sommes il n'a effectivement pas souhait&eacute; venir. Cela ne veut pas dire qu'il ne&nbsp;le fera pas dans le futur". "Je ne suis pas un directeur de la communication comme vous pouvez en voir&nbsp;dans un certain nombre d'entreprises. Ca fait 28 ans que je suis dans le&nbsp;groupe et j'ai exerc&eacute; beaucoup de fonctions. Je suis proche de M. Besnier et&nbsp;il s'est engag&eacute; aupr&egrave;s de moi &agrave; vous rencontrer les uns les autres", a-t-il&nbsp;ajout&eacute;. La pr&eacute;sidente de la commission, Sophie Primas (LR) a indiqu&eacute; avoir pris&nbsp;"note de la proposition de recevoir M. Besnier dans un contexte d&eacute;passionn&eacute;".


Le directeur de la communication de Lactalis, Michel Nalet, a assuré mercredi aux sénateurs que son groupe, faute de publier ses comptes, allait collaborer avec l'observatoire des prix et des marges, et a assuré qu'Emmanuel Besnier allait venir renconter en personne les parlementaires. 


Lactalis va collaborer avec l'observatoire des prix et des marges

Dans le cadre de notre politique de d&eacute;veloppement de la ma&icirc;trise des risques sanitaires en &eacute;levage, GDS France et la SNGTV se sont associ&eacute;s pour mettre en place sur le terrain des formations &agrave; destination des &eacute;leveurs afin que vous puissiez mieux raisonner avec votre v&eacute;t&eacute;rinaire traitant votre approche de l'animal malade et les soins &eacute;ventuels que son &eacute;tat requiert.&nbsp;<h2>Une r&eacute;ponse &agrave; vos besoins pratiques et un renforcement de la s&eacute;curit&eacute; sanitaire</h2>La formation propos&eacute;e a pour objectif de vous permettre&nbsp;:<ul><li>De d&eacute;terminer les facteurs de risque propres &agrave; votre &eacute;levage, savoir les analyser, les hi&eacute;rarchiser et d&eacute;terminer votre plan d'action.</li><li>D'observer vos animaux, d'interpr&eacute;ter leurs comportements et de mettre en place des mesures adapt&eacute;es.</li><li>D'avoir une approche globale de la sant&eacute; animale afin de passer du soin animal &agrave; la gestion et la pr&eacute;vention des risques sanitaires.</li></ul>Cette formation s'inscrit dans le d&eacute;veloppement de notre concept &laquo;&nbsp;Le sanitaire... j'adh&egrave;re&nbsp;!&nbsp;&raquo; pour vous permettre de passer de l'individuel et du curatif au collectif et au pr&eacute;ventif.<h2>Un module de base avec deux journ&eacute;es</h2>La formation des &eacute;leveurs se d&eacute;roule selon un module de base qui comporte deux journ&eacute;es&nbsp;: la premi&egrave;re sur le th&egrave;me de l'examen de l'animal et la seconde sur le m&eacute;dicament v&eacute;t&eacute;rinaire et le carnet sanitaire. Une partie pratique en exploitation (r&eacute;alisation de gestes techniques ou analyse de la pharmacie) est syst&eacute;matiquement associ&eacute;e &agrave; une partie th&eacute;orique. Les GDS, ma&icirc;tres d'&oelig;uvre de cette action, sont charg&eacute;s de l'organisation et de l'animation en partenariat avec les GTV. Cette formation se d&eacute;roule au sein de client&egrave;le d'un v&eacute;t&eacute;rinaire par groupe de 12 &agrave; 15 &eacute;leveurs ou sur un secteur g&eacute;ographique d&eacute;fini avec un v&eacute;t&eacute;rinaire de GDS Creuse.<h2>1&egrave;re journ&eacute;e&nbsp;: conduite &agrave; suivre pour l'examen du bovin</h2>Durant la matin&eacute;e en &eacute;levage, vous vous exercerez &agrave; r&eacute;aliser les six gestes de base de l'examen d'un bovin :<ul><li>Prise de temp&eacute;rature.</li><li>Examen des bouses.</li><li>Examen du vagin et de l'urine.</li><li>Examen de la mamelle chez la vache, des testicules chez le taureau, du nombril chez le veau.</li><li>Examen des flancs.</li><li>Examen de la t&ecirc;te et de la respiration.</li><li>L'apr&egrave;s-midi, un support DVD de pr&eacute;sentation permet&nbsp;:</li><li>&eth; D'une part, de revoir les gestes &eacute;tudi&eacute;s le matin et d'appr&eacute;hender diff&eacute;rentes situations de bovins malades.</li><li>&eth; D'autre part, d'appr&eacute;hender diff&eacute;rentes situations en int&eacute;grant les six gestes de bases pour s'orienter dans des sc&eacute;narios que vous pourrez choisir (maladies respiratoires, pr&eacute;paration au v&ecirc;lage, diarrh&eacute;es, boiteries...).</li></ul><h2>2&egrave;me journ&eacute;e&nbsp;: carnet sanitaire et bonne utilisation du m&eacute;dicament v&eacute;t&eacute;rinaire</h2>La seconde journ&eacute;e d&eacute;butera le matin en salle au cours de laquelle vous aborderez les th&eacute;matiques qui vous permettent d'&ecirc;tre un acteur majeur de la lutte contre l'antibior&eacute;sistance&nbsp;:<ul><li>Les enregistrements sanitaires&nbsp;: avec les enjeux, les modalit&eacute;s pratiques, les modes de valorisation (bilan sanitaire pr&eacute;-rempli).</li><li>Les m&eacute;dicaments&nbsp;: avec les g&eacute;n&eacute;ralit&eacute;s, l'antibior&eacute;sistance, les principales cat&eacute;gories et les cons&eacute;quences pratiques, la s&eacute;curisation (ordonnances) et le respect de la prescription, la s&eacute;curit&eacute; et l'hygi&egrave;ne, le rep&eacute;rage des animaux trait&eacute;s, le stockage).</li></ul>L'apr&egrave;s-midi, en &eacute;levage, se d&eacute;roule la partie pratique. Apr&egrave;s avoir revu bri&egrave;vement les gestes relatifs &agrave; l'examen du bovin malade et en partant des m&eacute;dicaments de l'armoire &agrave; pharmacie, vous aborderez les points suivants&nbsp;: comment adapter son stockage, comment g&eacute;rer vos p&eacute;rim&eacute;s, l'utilisation et le respect des prescriptions, les modalit&eacute;s de classement des ordonnances, les modalit&eacute;s d'entretien des mat&eacute;riels de traitement, les modalit&eacute;s de rep&eacute;rage des animaux trait&eacute;s, comment enregistrer ses traitements, l'adaptation du stock de m&eacute;dicaments &agrave; la situation de l'&eacute;levage. Enfin, une d&eacute;monstration des principales techniques d'administration des m&eacute;dicaments sera r&eacute;alis&eacute;e.<h2>Un partenariat avec la Chambre d'Agriculture</h2>Ces formations se r&eacute;alisent dans le cadre de VIVEA sous l'&eacute;gide et en partenariat avec la Chambre d'Agriculture. Pour 2018, le cycle des formations d&eacute;butera fin f&eacute;vrier et sera reconduit &agrave; l'automne en fonction de vos besoins. A noter la disponibilit&eacute; d'un module ovin et caprin. Cette formation propos&eacute;e est prise en charge en totalit&eacute;, seul le repas du midi est &agrave; votre charge.<h2>Une animation commune GDS Creuse &ndash; v&eacute;t&eacute;rinaire par client&egrave;le</h2>Les formations pour les &eacute;levages bovins se r&eacute;alisent dans le cadre des client&egrave;les v&eacute;t&eacute;rinaires. Chaque &eacute;leveur int&eacute;ress&eacute; est donc invit&eacute; &agrave; contacter son v&eacute;t&eacute;rinaire ou GDS Creuse pour lui indiquer son souhait de s'inscrire &agrave; de telles journ&eacute;es. L'animation est r&eacute;alis&eacute;e par le v&eacute;t&eacute;rinaire de la client&egrave;le ou/et un v&eacute;t&eacute;rinaire de GDS Creuse. Pour plus d'informations, n'h&eacute;sitez pas &agrave; contacter votre v&eacute;t&eacute;rinaire ou GDS Creuse.


Nouveau cycle de formation « Eleveur infirmier de son élevage » =&gt; Du fait de nombreuses demandes, notamment de la part des nouveaux installés, un nouveau cycle « éleveur infirmier de son élevage » vous est proposé. La prochaine formation se déroulera au GAEC du Pré du Moulin à Claverolles sur la commune de Saint Sulpice le Guérétois (1ère journée le mardi 27 février 2018).


Eleveur infirmier de son élevage. Pour renforcer vos connaissances


La sensibilité d’un sol à la battance, à l’origine de ruissellement voire d’érosion, peut être évaluée par des tests de stabilité structurale, assez simples à réaliser.


Un test pour évaluer la stabilité structurale du sol

Les cinqrang&eacute;es de dents (760 mm de longueur et 16 mm de diam&egrave;tre) combinent d&eacute;gagement et capacit&eacute; de recouvrement afin de garantir une bonne r&eacute;partition de la mati&egrave;re sur toute la surface travaill&eacute;e. Leur angle peut &ecirc;tre ajust&eacute; hydrauliquement, les deux derni&egrave;res rang&eacute;es pouvant adopter un angle de travail diff&eacute;rent, afin d'effectuer un travail de finition plus ou moins agressif. Le suivi du sol est assur&eacute; gr&acirc;ce au positionnement ind&eacute;pendant de chaque section individuelle mont&eacute;e sur parall&eacute;logramme. L'utilisation des roues de contr&ocirc;le frontales participe &eacute;galement au maintien de la herse.<h2>Coutres &agrave; disques et rouleau Cutter</h2>Agrisem propose en option deux rang&eacute;es de coutres &agrave; disques au profil cannel&eacute; (diam&egrave;tre de 400 mm). R&eacute;glables hydrauliquement, ils servent le m&eacute;lange des tiges et des r&eacute;sidus de r&eacute;colte. Un rouleau Cutter avec lames tranchantes peut &eacute;galement &ecirc;tre mont&eacute; &agrave; l'avant, ciblant particuli&egrave;rement les chaumes de colza ou tournesol. Ce rouleau "Cutter" &eacute;crase et casse les tiges qui sont ensuite m&eacute;lang&eacute;es avec la surface du sol par les dents. Le Turbomulch peut &ecirc;tre associ&eacute; &agrave; une tr&eacute;mie frontale compartiment&eacute;e DSF pour r&eacute;aliser le semis de couverts. La herse est propos&eacute;e en 8,60 m.


Ses cinq rangées de dents sont destinées à favoriser une levée rapide des adventices et la réduction de la population de limaces après récolte. En option, deux rangées de coutres circulaires et un rouleau Cutter renforcent la polyvalence de la herse.


Turbomulch, la nouvelle herse à chaumes d’Agrisem

Il s'agit d'un amendement au projet de loi sur le droit &agrave; l'erreur, examin&eacute;&nbsp;&agrave; partir de mardi dans l'h&eacute;micycle. L'amendement, co-sign&eacute; par des d&eacute;put&eacute;s MoDem, UDI-Agir, socialistes,&nbsp;communistes, Insoumis et non-inscrits, propose de durcir les sanctions,&nbsp;pr&eacute;vues par la loi Sapin II, pour "les soci&eacute;t&eacute;s transformant des produits&nbsp;agricoles ou commercialisant des produits alimentaires manquant &agrave; leurs&nbsp;obligations en mati&egrave;re de d&eacute;p&ocirc;t de leurs comptes". "La publicit&eacute; des comptes rev&ecirc;t une importance particuli&egrave;re dans le secteur&nbsp;agricole et agro-alimentaire en raison d'une r&eacute;partition tr&egrave;s in&eacute;gale de la&nbsp;valeur ajout&eacute;e. Cette question a &eacute;t&eacute; au coeur des discussions dans le cadre&nbsp;des &Eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux de l'alimentation", soulignent les d&eacute;put&eacute;s dans leur expos&eacute;&nbsp;des motifs. Or, "certains acteurs de ce secteur continuent de manquer &agrave; leurs&nbsp;obligations, en raison notamment de sanctions particuli&egrave;rement faibles",&nbsp;d&eacute;plorent-ils.&nbsp;&nbsp;<h2>Renforcer</h2>Avant la loi Sapin II, toute infraction &agrave; l'obligation de d&eacute;poser ses&nbsp;comptes pouvait &ecirc;tre sanctionn&eacute;e d'une amende de 1.500 euros, port&eacute;e &agrave; 3.000&nbsp;euros en cas de r&eacute;cidive. "Afin de mettre un terme &agrave; la non-communication r&eacute;currente de leurs comptes&nbsp;annuels par les soci&eacute;t&eacute;s Bigard (num&eacute;ro un de la viande) et Lactalis", la loi&nbsp;Sapin II a pr&eacute;vu que le pr&eacute;sident de l'Observatoire de la formation des prix&nbsp;et des marges des produits alimentaires puisse "saisir le pr&eacute;sident du&nbsp;tribunal de commerce afin que ce dernier adresse &agrave; la soci&eacute;t&eacute; une injonction&nbsp;de le faire &agrave; bref d&eacute;lai sous astreinte" (ne pouvant exc&eacute;der 2% du chiffre&nbsp;d'affaires journalier moyen r&eacute;alis&eacute; en France) Jugeant ce dispositif insuffisant, l'amendement propose de le renforcer en&nbsp;supprimant l'intervention du pr&eacute;sident de l'observatoire et en confiant&nbsp;directement au pr&eacute;sident du tribunal de commerce la mission d'adresser &agrave; ces&nbsp;soci&eacute;t&eacute;s des injonctions sous astreinte.


Des députés de plusieurs groupes ont déposé un amendement au projet de loi sur le droit à l'erreur pour sanctionner plus sévèrement les groupes agro-alimentaires, comme le géant du lait Lactalis, qui ne publient pas leurs comptes annuels.


Droit à l'erreur : amendement pour contraindre Lactalis à publier ses comptes

Temp&eacute;ratures &eacute;lev&eacute;es associ&eacute;es &agrave; un fort d&eacute;ficit de pr&eacute;cipitations font de 2017, "&agrave; l'instar de 2003, 2011 et 2015, une des ann&eacute;es associant de mani&egrave;re remarquable chaleur et s&eacute;cheresse sur la p&eacute;riode 1959-2017", commente ainsi M&eacute;t&eacute;o-France dans son bilan climatique 2017. La &nbsp;temp&eacute;rature moyenne annuelle de 13,4&deg;C a d&eacute;pass&eacute; la normale de 0,8&deg;C, "pla&ccedil;ant 2017 au 5e rang des ann&eacute;es les plus chaudes".F&eacute;vrier, mars et juin ont &eacute;t&eacute; "particuli&egrave;rement chauds", avec des temp&eacute;ratures en moyenne plus de 2&deg;C au-dessus des normales, et le printemps et l'&eacute;t&eacute; "ont m&ecirc;me &eacute;t&eacute; les deuxi&egrave;mes plus chauds jamais observ&eacute;s depuis 1900". Plusieurs &eacute;pisodes de fortes chaleurs ont en particulier &eacute;t&eacute; observ&eacute;s pendant l'&eacute;t&eacute;. Une vague de chaleur "remarquable par sa pr&eacute;cocit&eacute; et son intensit&eacute;" a ainsi touch&eacute; tout le pays mi-juin, avec un 21 juin qui s'est av&eacute;r&eacute; la journ&eacute;e la plus chaude de l'&eacute;t&eacute; (moyenne de 26,4&deg;C). La Provence, la C&ocirc;te d'Azur et la Corse ont subi une canicule fin juillet-d&eacute;but ao&ucirc;t, avec par exemple 43,1&deg;C atteints le 5 ao&ucirc;t &agrave; Saint-Christol-l&egrave;s-Al&egrave;s (Gard).En plus de cette chaleur, 2017 a &eacute;t&eacute; marqu&eacute;e par un fort d&eacute;ficit de pr&eacute;cipitations sur une grande partie du pays. "En moyenne sur la France, le d&eacute;ficit a d&eacute;pass&eacute; 10%, pla&ccedil;ant 2017 parmi les ann&eacute;es les plus s&egrave;ches sur la p&eacute;riode 1959-2017", note M&eacute;t&eacute;o-France, qui souligne que ce d&eacute;ficit a d&eacute;pass&eacute; 50% en avril et octobre. Chaleur et d&eacute;ficit pluviom&eacute;trique ont caus&eacute; "une s&eacute;cheresse des sols superficiels exceptionnelle" sur le Sud-Est et en Corse. De mai &agrave; novembre, les pr&eacute;cipitations ont ainsi &eacute;t&eacute; "quasi absentes sur les r&eacute;gions m&eacute;diterran&eacute;ennes". &nbsp; &nbsp;R&eacute;sultat, "en r&eacute;gion Provence-Alpes-C&ocirc;te d'Azur et sur le Gard, la pluviom&eacute;trie cumul&eacute;e entre mai et novembre a &eacute;t&eacute; la plus faible sur la p&eacute;riode 1959-2017 avec un d&eacute;ficit moyen de plus de 60%".Malgr&eacute; tout, autre &eacute;v&eacute;nement marquant de 2017, la Corse a enregistr&eacute; des pluies intenses et des neiges abondantes en janvier et f&eacute;vrier. L'&icirc;le a connu pendant l'hiver 2016-2017 un "enneigement record" sur les reliefs. L'ensoleillement a &eacute;t&eacute; de son c&ocirc;t&eacute; conforme &agrave; la normale sur la majeure partie du pays. Le soleil a &eacute;t&eacute; particuli&egrave;rement "g&eacute;n&eacute;reux" en avril et octobre avec des records battus, notamment en octobre &agrave; Lyon (199 heures), &agrave; Bastia (247 heures) et Nice (263 heures).


L'année 2017 a été la cinquième la plus chaude depuis 1900 et a en plus été particulièrement sèche, a indiqué mardi Météo-France, mettant en avant le caractère "remarquable" de cette association chaleur et sécheresse.


2017, 5e année la plus chaude en France et particulièrement sèche

"15 milliards, c'est le co&ucirc;t du plan qui moderniserait l'agriculture c&eacute;r&eacute;ali&egrave;re", a indiqu&eacute; mardi lors d'une conf&eacute;rence de presse &agrave; Paris Philippe Pinta, le pr&eacute;sident de l'AGPB (producteurs de bl&eacute;), mettant en avant le "changement de paradigme" demand&eacute; aux c&eacute;r&eacute;aliers par l'Etat en termes d'utilisation de produits phytosanitaires.Les c&eacute;r&eacute;aliers, qui font face &agrave; une explosion de la production mondiale et &agrave; des prix mondiaux plus d&eacute;prim&eacute;s que jamais, esp&egrave;rent &eacute;galement par ce biais retrouver une comp&eacute;titivit&eacute; qui leur permettrait de se r&eacute;mun&eacute;rer."Il faut que l'agriculteur qui vend du bl&eacute; &agrave; 140 euros la tonne puisse d&eacute;gager un revenu", a d&eacute;clar&eacute; Philippe Pinta, selon lequel ce seuil se situe actuellement autour de 170 euros. Selon lui, quelque 40% des cultivateurs de c&eacute;r&eacute;ales fran&ccedil;ais n'ont pas gagn&eacute; d'argent en 2017, sur la derni&egrave;re r&eacute;colte, un chiffre &nbsp;conforme &agrave; la moyenne observ&eacute;e depuis 2013.


Les céréaliers français estiment à 15 milliards d'euros sur quinze ans le coût de la modernisation de leur filière afin de regagner de la compétitivité sur les marchés mondiaux et appellent l'Etat à les "accompagner".


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