Son b&eacute;n&eacute;fice est tr&egrave;s nettement inf&eacute;rieur &agrave; celui de l'exercice pr&eacute;c&eacute;dent&nbsp;(133 millions d'euros), lequel courait toutefois sur 16 mois au lieu de 12 et&nbsp;&eacute;tait &agrave; cheval sur deux campagnes. Les ventes s'&eacute;l&egrave;vent quant &agrave; elles &agrave; 2 milliards d'euros, contre 2,5&nbsp;milliards lors de l'exercice pr&eacute;c&eacute;dent (sur 16 mois). "Nous n'avions pas anticip&eacute; une baisse aussi marqu&eacute;e du march&eacute; mondial", a&nbsp;conc&eacute;d&eacute; Alain Commissaire, le directeur g&eacute;n&eacute;ral du groupe, lors de la&nbsp;pr&eacute;sentation des r&eacute;sultats mercredi &agrave; Paris. Les cours mondiaux du sucre ont en effet d&eacute;gringol&eacute; de 25% en 2017,&nbsp;cons&eacute;quence notamment d'une production qui a explos&eacute; en Asie (Inde et&nbsp;Tha&iuml;lande, particuli&egrave;rement), tandis que les producteurs europ&eacute;ens ont&nbsp;consid&eacute;rablement accru leur production pour partir &agrave; l'assaut d'un march&eacute;&nbsp;d&eacute;r&eacute;gul&eacute;.&nbsp;&nbsp;<h2>Des opportunit&eacute;s &agrave; saisir</h2>"A partir de juillet, le march&eacute; a commenc&eacute; &agrave; tourner au fur et &agrave; mesure que&nbsp;la mousson est tomb&eacute;e en Inde", t&eacute;moigne M. Commissaire, pour qui le paysage&nbsp;du march&eacute; a chang&eacute; de mani&egrave;re durable. "L'Inde n'est plus un acteur &agrave; 23&nbsp;millions de tonnes, mais &agrave; 27, 28 millions de tonnes et on ne peut pas exclure&nbsp;les 32 millions de tonnes", comme lors de la derni&egrave;re campagne, a-t-il estim&eacute;,&nbsp;ajoutant qu'en Tha&iuml;lande, il y a "des acteurs en plein d&eacute;veloppement". Insistant tout au long de la conf&eacute;rence sur les investissements consentis&nbsp;pour accro&icirc;tre la comp&eacute;titivit&eacute; de son outil industriel, M. Commissaire a&nbsp;conclu: "On va bien, il y a des opportunit&eacute;s &agrave; saisir". Il a expliqu&eacute; que&nbsp;l'heure &eacute;tait venue d'op&eacute;rer des rapprochements, au lendemain de l'annonce par&nbsp;son concurrent Tereos d'une ouverture de son capital dans les ann&eacute;es &agrave; venir. Sans donner de noms, il a indiqu&eacute; que la ou les solutions retenues, "&ccedil;a&nbsp;peut &ecirc;tre des achats, &ccedil;a peut &ecirc;tre des alliances".<h2>"Creux de vague"</h2>Cristal Union d&eacute;nonce par ailleurs l'interdiction par Bruxelles en avril de&nbsp;n&eacute;onicotino&iuml;des consid&eacute;r&eacute;s comme dangereux pour les abeilles, et que les&nbsp;planteurs utilisaient pour enrober leur semences et &eacute;radiquer un puceron&nbsp;responsable de la jaunisse de la betterave, une maladie occasionnant de&nbsp;lourdes chutes de rendements. "Le gouvernement abandonne son agriculture et en abandonnant son&nbsp;agriculture, il abandonne le monde rural", a d&eacute;clar&eacute; &agrave; ses planteurs de&nbsp;betteraves et coop&eacute;rateurs le pr&eacute;sident de Cristal Union Olivier de Bohan, un&nbsp;message qu'il a r&eacute;p&eacute;t&eacute; mercredi.&nbsp;Ces &eacute;l&eacute;ments, entre autres, ont amen&eacute; le conseil d'administration du groupe&nbsp;&agrave; prendre la d&eacute;cision de supprimer le prix minimum de la betterave pay&eacute; aux&nbsp;producteurs "d&egrave;s la campagne 2018". Cristal Union craint dans le cas contraire d'"affaiblir" les exploitations&nbsp;de ses adh&eacute;rents.&nbsp;Le groupe communique d'ailleurs sa d&eacute;cision de "ralentir" certains&nbsp;programmes d'investissements, sans plus de pr&eacute;cisions. "Il y a deux ans, tout le monde s'est pris au jeu" de la fin des quotas et&nbsp;de la d&eacute;r&eacute;gulation des march&eacute;s, a conclu Olivier de Bohan, estimant ne pas&nbsp;&ecirc;tre le seul &agrave; avoir vu le march&eacute; trop beau. "On passe une temp&ecirc;te, on est&nbsp;dans un creux de vague, mais &ccedil;a reviendra", veut-il croire.


Le deuxième producteur français de sucre, Cristal Union (marque Daddy), a réalisé un bénéfice net de 49 millions d'euros lors de son exercice décalé 2017/2018, première campagne post-quotas, malgré la chute des cours mondiaux qu'il compte affronter en opérant des rapprochements.


Sucre: Cristal Union, bénéficiaire, envisage des rapprochements

Avec la traite de 93 vaches et la fabrication de 150 saint-nectaire par jour en moyenne, le Gaec Pellissier &agrave; Saulzet-le-Froid (63) avait besoin de main d'&oelig;uvre &agrave; la fromagerie. "Chez nous, la main-d'&oelig;uvre est un besoin &agrave; long terme &agrave; cause de deux retraites &agrave; venir. Nous avons mis des annonces sur les sites d&eacute;di&eacute;s, en vain. Nous voulions quelqu'un qui n'avait jamais fait les fromages pour lui enseigner notre fa&ccedil;on de faire", pr&eacute;cise &Eacute;lodie Pellissier. D&eacute;but 2018, elle s'est rendue &agrave; l'Interprofession saint-nectaire afin de s&eacute;lectionner les candidats (lire ci-dessous) qui deviendraient les fromagers de demain. "Nous avons pris en compte leur envie et leur motivation, pour assurer une p&eacute;rennit&eacute; des personnes form&eacute;es sur la zone."<h2>Technique et polyvalence </h2>D&egrave;s le d&eacute;but de la formation, les stagiaires se sont vu remettre une liste avec les coordonn&eacute;es des exploitations d'accueil. &Agrave; eux de trouver leur stage. Pour Frederike Alwes, 42 ans, le premier coup de fil, au Gaec Pellissier, a &eacute;t&eacute; le bon. Pendant les semaines de cours, elle a acquis toutes les bases, de la ma&icirc;trise des temp&eacute;ratures jusqu'au dosage de la pr&eacute;sure. Fin de la formation le 24 avril. D&egrave;s le lendemain, Frederike remettait le pied &agrave; l'&eacute;trier avec en poche un CDD de trois mois, r&eacute;mun&eacute;r&eacute;e au Smic pour 35 heures par semaine. "&Ccedil;a me pla&icirc;t beaucoup, j'ai vraiment eu de la chance d'arriver sur cette exploitation. Tout le monde est tr&egrave;s sympa et patient pour m'expliquer les&#8200;&eacute;tapes&#8200;de&#8200;la&#8200;fabrication", insiste-t-elle.En reconversion En France depuis cinq ans, Frederike Alwes, de nationalit&eacute; allemande et biologiste de formation, r&ecirc;ve de reconversion professionnelle. Dans un fran&ccedil;ais impeccable &agrave; l'accent chantant, elle raconte son parcours. "Je me suis retrouv&eacute;e sur la zone saint-nectaire un peu par hasard. Je voyais des offres d'emploi dans des exploitations, mais je n'osais pas postuler car je ne savais pas comment transformer du lait en fromage. &Agrave; l'automne, j'ai suivi un stage Adema(1) qui m'a permis de d&eacute;couvrir l'agriculture. J'ai travaill&eacute; trois semaines dans une ch&egrave;vrerie avec fromagerie, et j'ai ador&eacute; la transformation. J'aime travailler dans l'agroalimentaire. Quand j'ai re&ccedil;u le mail de P&ocirc;le emploi sur la formation, je n'ai pas h&eacute;sit&eacute;. Pour &ecirc;tre s&eacute;lectionn&eacute;e, j'ai d&ucirc; me pr&eacute;senter devant un jury, j'&eacute;tais tr&egrave;s stress&eacute;e !" Et pourtant, le fromage, Frederike semble en avoir toujours fa&ccedil;onn&eacute;. "C'est dur d'apprendre &agrave; mouler les fromages car il faut s'adapter &agrave; la tome. D&egrave;s la fin de la premi&egrave;re semaine, Frederike ma&icirc;trisait le moulage, j'ai senti que &ccedil;a allait le faire", sourit &Eacute;lodie Pellissier. Aujourd'hui, la jeune agricultrice a confiance en son employ&eacute;e. "Je suis contente de son travail, elle &eacute;coute bien, elle suit mes conseils et elle n'a pas peur de poser une question quand elle ne sait pas. Et &ccedil;a, c'est g&eacute;nial".<h2>Partenariat gagnant-gagnant</h2>"L'avantage, c'est que Frederike est biologiste &agrave; l'origine, ce qui fait qu'elle aussi m'apprend des choses. C'est un &eacute;change, ce n'est pas unilat&eacute;ral", se r&eacute;jouit &Eacute;lodie Pellissier. L'arriv&eacute;e de la fromag&egrave;re a permis &agrave; l'exploitation de prendre un nouveau souffle et de d&eacute;gager un poste pour les animaux et le travail ext&eacute;rieur. R&eacute;sidant actuellement &agrave; une heure de Saulzet-le-Froid, pour Frederike, la route est la seule ombre au tableau. En attendant un &eacute;ventuel d&eacute;m&eacute;nagement, le Gaec Pellissier l'h&eacute;berge gratuitement &agrave; c&ocirc;t&eacute; de l'exploitation plusieurs nuits par semaine. Une solution sans doute provisoire, le temps de se rapprocher et de poursuivre sur un CDI...(1) Acc&egrave;s des demandeurs d'emploi aux m&eacute;tiers agricoles.


Depuis des mois, le Gaec Pellissier était à la recherche d’un agent fromager, en vain. Grâce à la formation POEC, ils ont embauché Frederike Alwes d’abord pour trois mois.


Frederike, la biologiste allemande devient fromager pour l’AOP

C'est pour ne pas &laquo;&nbsp;mourir en silence&nbsp;&raquo; que depuis lundi, pr&egrave;s de&nbsp;&laquo;&nbsp;3&nbsp;000 agriculteurs&nbsp;&raquo; &eacute;taient jusqu'&agrave; ce mercredi matin, mobilis&eacute;s sur 18 sites de raffineries et d&eacute;p&ocirc;ts p&eacute;troliers. Apr&egrave;s 2 rendez-vous avec St&eacute;phane Travert, plusieurs heures d'&eacute;change s'&eacute;tant termin&eacute;es au milieu de la nuit, FNSEA et JA on act&eacute; la &laquo;&nbsp;l'arr&ecirc;t progressif des blocages&nbsp;&raquo; Les syndicat en accord avec St&eacute;phane Travert ont r&eacute;dig&eacute; un document actant les &laquo;&nbsp;avanc&eacute;es, les d&eacute;ceptions et les chantiers ouverts &raquo; correspondant &agrave; l'&nbsp;&laquo;&nbsp;&eacute;tat actuel des discussions&nbsp;&raquo; a pr&eacute;cis&eacute; Christiane Lambert.Parmi les avanc&eacute;es, la remise en place du Corena (comit&eacute; de r&eacute;novation des normes). Pour l'heure, une lettre de mission attend la signature du premier ministre Edouard Philippe avant une r&eacute;union de travail programm&eacute;e pour d&eacute;but juillet. La FNSEA/JA ont &eacute;galement obtenu une clarification du Plan d'investissement annonc&eacute; par Emmanuel Macron. Concernant les importations &laquo;&nbsp;distorsives&nbsp;&raquo;, le ministre de l'agriculture a pris l'engagement de partager le message des agriculteurs au plus haut du gouvernement de ne pas importer en France des produits qui ne correspondent pas aux normes nationales. Sur le sujet des accords de libre-&eacute;change, St&eacute;phane Travert s'est &eacute;galement engag&eacute; &agrave; &laquo;&nbsp;avancer plus vite&nbsp;&raquo; sur l'&eacute;tiquetage de l'origine des produits.Concernant &laquo;&nbsp;la goute d'huile qui a fait d&eacute;border le vase&nbsp;&raquo;, la raffinerie de la M&egrave;de, S&eacute;bastien Lecornu, &eacute;galement pr&eacute;sent au rendez-vous, s'est engag&eacute; &agrave; &laquo;&nbsp;&ecirc;tre pushing&nbsp;&raquo; pour orienter progressivement les plafond d'importation d'huile de palme &agrave; la baisse. La FNSEA demande &eacute;galement au secr&eacute;taire d'&Eacute;tat aupr&egrave;s Nicolas Hulot, d'acter avec Total,&nbsp; d'augmenter le volume de colza fran&ccedil;ais pour les biocarburants, mais au prix EGA. C'est &agrave; dire avec une construction du prix en marche avant.En revanche, parmi les &laquo;&nbsp;d&eacute;ceptions&nbsp;&raquo; la FNSEA n'a pas obtenu d'all&egrave;gement de charges pour les exploitations employant des travailleurs d&eacute;tach&eacute;s mais une &eacute;tude sera men&eacute;e d&eacute;but juillet pour &eacute;valuer l'impact pour les diff&eacute;rents employeurs de main d'&oelig;uvre.C'est face &agrave; ces engagements que la FNSEA/JA ont appel&eacute; les agriculteurs &agrave; la lev&eacute;e progressive des blocages de mani&egrave;re organis&eacute;e. Cependant, pour J&eacute;r&ocirc;me Despey, &laquo;&nbsp;tout est loin d'&ecirc;tre satisfaisant&nbsp;&raquo; et le syndicat se dit &laquo;&nbsp;pr&ecirc;t &agrave; y retourner en cas de distorsions&nbsp;&raquo; indiquant &laquo;&nbsp;&ecirc;tre vigilant&nbsp;&raquo; et &laquo;&nbsp;attendre des actes&nbsp;&raquo;. Il pr&eacute;cise &laquo;&nbsp;notre mobilisation continue sous diff&eacute;rentes formes.&nbsp;&raquo;Pour l'instant encore en version &laquo;&nbsp;projet&nbsp;&raquo; dans les bureaux du minist&egrave;re de l'agriculture, FNSEA/JA esp&egrave;rent recevoir une version d&eacute;finitive du document actant les engagements, dans le courant de la matin&eacute;e.&nbsp;


Suite à deux rendez-vous au ministère de l’Agriculture, la FNSEA et les Jeunes agriculteurs annoncent la levée progressive des blocages des raffineries et dépôts pétroliers. Les syndicats soulignent des avancées, des déceptions et des chantiers ouverts. 


FNSEA/JA annoncent l’arrêt progressif des blocages 

Retrouvez toutes les vid&eacute;os d'ARVALIS-Institut du v&eacute;g&eacute;tal sur http://www.youtube.com/


Les CIVE – Cultures Intermédiaires à Valorisation Energétique - présentent plusieurs avantages. Elles nécessitent toutefois une conduite spécifique en s’intercalant entre deux cultures alimentaires. Quels sont les critères de choix des espèces et quels sont leurs impacts sur l’ensemble de la séquence culturale concernée ?


Une interculture particulière pour produire de l’énergie

"Le Tempo V&auml;derstad, semoir recordman du Monde est connu pour combiner un &eacute;norme d&eacute;bit de chantier &agrave; une pr&eacute;cision de semis exceptionnellle. Aujourd'hui, la gamme Tempo s'agrandit pour accueillir le Tempo L 24", explique Mattias Hovnert, vice-pr&eacute;sident Global Commercial &amp; Marketing chez V&auml;derstad. &laquo;&nbsp;Ilest con&ccedil;u pour une grande qualit&eacute; de production pour les cultures &agrave; petites graines, telles que la betterave sucri&egrave;re et le colza&nbsp;&raquo;. Le Tempo L 24 poss&egrave;de 24 unit&eacute;s d'&eacute;l&eacute;ments semeurs. Il est disponible avec un espacement inter-rang de 450, 457, 500 ou 508 mm. Chaque tr&eacute;mie a un volume de 25 litres. Le semoir peut &ecirc;tre &eacute;quip&eacute; d'une tr&eacute;mie &agrave; engrais de 5 000 litres. L'appareil reprend la technologie brevet&eacute;ePowerShoot et son syst&egrave;me sous pression soufflant la graine dans le tube de semence. Le PowerShoot prend le contr&ocirc;le total de la graine, de la distribution jusqu'au sol. La gravit&eacute;, les vibrations et le devers sont ainsi supprim&eacute;s, garantissant la pr&eacute;cision &agrave; haute vitesse.<h2>Vitesse rapide, gamme large</h2>Pr&eacute;sent&eacute; pour la premi&egrave;re fois &agrave; l'Agritechnica 2011, le semoir monograine Tempo est aujourd'hui d&eacute;clin&eacute; en de multiples versions, &agrave; commencer par le Tempo F (deux mod&egrave;les tra&icirc;n&eacute;s repliables en 6 ou 8 rangs, le Tempo T (deux mod&egrave;les port&eacute;s t&eacute;lescopiques en 6 rangs avec &eacute;cartements de 60 cm &agrave;&nbsp;!0 cm et 7 rangs avec &eacute;cartements de 50 &agrave; 60 cm), le Tempo R &agrave; ch&acirc;ssis fixe en 4 &agrave; 18 rangs (&eacute;cartements de 45 cm &agrave; 100 cm) ou encore le Tempo V, un mod&egrave;le repliable propos&eacute; en 6 &agrave; 12 rangs. Quant au Tempo L, &agrave; ch&acirc;ssis repliable conforme aux exigences du Code de la route, il compte deux variantes avec le L 12 (12 &eacute;l&eacute;ments semeurs &agrave; tr&eacute;mie individuelle de 100 l et inter-rangs compris entre 700 cm et 800 cm) et le L 16 (16 &eacute;l&eacute;ments) avec dans les deux cas une tr&eacute;mie &agrave; engrais de 5000 l alimentant 8 distributions &eacute;lectriques ind&eacute;pendantes &agrave; coupure individuelle.


L’appareil réserve une distance inter-rangs comprise entre 450 mm et 508 mm. Il est destiné au semis de colza et de betterave.


Un Tempo L de 24 rangs chez Väderstad

Au sortir de plus de 2 heures de r&eacute;union avec St&eacute;phane Travert, la pr&eacute;sident de la la FNSEA a d&eacute;clar&eacute; &agrave; la presse ne pas avoir conclu d'accord et que pour l'heure,&nbsp;&laquo;&nbsp;la n&eacute;gociation n'&eacute;tait pas termin&eacute;e.&nbsp;&raquo;&nbsp;Apr&egrave;s avoir expliqu&eacute; au ministre de l'Agriculture le motif des blocages de raffineries et d&eacute;p&ocirc;ts p&eacute;troliers, les &laquo;&nbsp;distorsions de concurrences&nbsp;&raquo;, le pr&eacute;sident des JA a d&eacute;clar&eacute; que leur position restait inchang&eacute;e&nbsp;&laquo;&nbsp;tant que nous n'aurons pas gain de cause, nous resterons sur les barrages.&nbsp;&raquo;&nbsp;Soulignant avoir &eacute;t&eacute; face &agrave; un &laquo; ministre &agrave; l'&eacute;coute&nbsp;&raquo; FNSEA et JA ont&nbsp;renouvel&eacute; leur souhait d'une&nbsp;&laquo; parole publique plus forte, pour soutenir l'agriculture et l'&eacute;conomie agricole.&nbsp;&raquo;&nbsp;Avant d'ajouter &laquo;&nbsp;c'est un cri d'alarme que lancent 3&nbsp;000 agriculteurs sur 18 sites bloqu&eacute;s aujourd'hui.&nbsp;&raquo;<h2>Distorsions</h2>Parmi les revendications du syndicat&nbsp;: &laquo; une position plus ferme du ministre de l'Agriculture face &agrave; l'Europe qui ne doit pas signer &agrave; tout va des accords commerciaux distorsifs&nbsp;&raquo; mettant en avant les n&eacute;gociations en cours avec le Mercosur pour lequelles il reste une marge de man&oelig;uvre, a contrario des accords d&eacute;j&agrave; conclus. Rappelant que&nbsp;&laquo;&nbsp;la goute d'huile qui a fait d&eacute;border le vase c'est La M&egrave;de&nbsp;&raquo; et l'importation maximum des 300&nbsp;000 tonnes d'huile de palme.Autre &laquo;&nbsp;distorsion&nbsp;&raquo; soulign&eacute;e par Christiane Lambert concerne les travailleurs saisonniers. &laquo;&nbsp;Les entreprises qui emploient le plus de main d'&oelig;uvre sont aussi celles qui disparaissent le plus.&nbsp;&raquo; Le syndicat demande un all&egrave;gement de charges pour les entreprises employant des travailleurs occasionnels.&nbsp;La troisi&egrave;me revendication&nbsp;: un&nbsp;&laquo;&nbsp;arr&ecirc;t du harc&egrave;lement r&egrave;glementaire dont fait l'objet l'agriculture fran&ccedil;aise&nbsp;&raquo; rappelant les engagements du pr&eacute;sident de la R&eacute;publique &agrave; &laquo;&nbsp;ne plus avoir de surtranspositions.&nbsp;&raquo;&nbsp;Pour cela, le syndicat demande de remettre en place le CORENA (comit&eacute; de r&eacute;novation des normes) avec pour cadre de &laquo;&nbsp;lutter contre les distorsions, ne pas en cr&eacute;er de nouvelles et surtout faire une &eacute;tude d'impact socio&eacute;conomique avant chaque nouvelle r&egrave;glementation envisag&eacute;e&nbsp;&raquo; a pr&eacute;cis&eacute; Christiane Lambert.Enfin, la FNSEA demande &agrave; &eacute;claircir le Plan d'investissement de 5 milliards annonc&eacute; par Emmanuel Macron, pour l'heure encore &laquo;&nbsp;flou.&nbsp;&raquo; Le syndicat souhaite que &laquo;&nbsp;les lignes d'investissements permettent de satisfaire les plans de fili&egrave;re&nbsp;&raquo; notamment en terme de modernisation des exploitations.&nbsp;Une seconde r&eacute;union de travail aura lieu plus tard dans la soir&eacute;e.Pour aller plus loin :&nbsp;Des Bouches-du-Rh&ocirc;ne &agrave; la Normandie, les agriculteurs d&eacute;noncent les "incoh&eacute;rences" du gouvernement


A l’issue d’un premier rendez-vous avec le ministre de l’agriculture, la présidente de la FNSEA a déclaré que les blocages allaient continuer dans l’attente d’un accord. Une seconde réunion de travail aura lieu plus tard dans la soirée.


FNSEA : « les blocages continuent » avant une seconde réunion de travail dans la soirée

"Cette d&eacute;cision a &eacute;t&eacute; prise en 2015. La cons&eacute;quence logique - et tout le&nbsp;monde peut le comprendre - de cette d&eacute;cision prise en 2015, de cet engagement&nbsp;pris en 2015, c'&eacute;tait que, au moment o&ugrave; l'usine pouvait fonctionner,&nbsp;l'autorisation qui lui avait &eacute;t&eacute; promise lui soit bien donn&eacute;e", a expliqu&eacute; M.&nbsp;Philippe, lors des Questions au gouvernement &agrave; l'Assembl&eacute;e nationale, en&nbsp;r&eacute;ponse au pr&eacute;sident du groupe LR, Christian Jacob.&nbsp;Ce dernier reprochait au Premier ministre d'"handicaper gravement notre&nbsp;agriculture" et d'"imposer une concurrence totalement d&eacute;loyale aux&nbsp;agriculteurs producteurs de colza".<h2>Controvers&eacute;</h2>Jusqu'&agrave; 300.000 tonnes par an d'huile de palme, produit hautement&nbsp;controvers&eacute; car accus&eacute; de favoriser la d&eacute;forestation en Asie du sud-est,&nbsp;doivent &ecirc;tre import&eacute;es pour alimenter la bioraffinerie de La M&egrave;de&nbsp;(Bouches-du-Rh&ocirc;ne). L'agriculture fran&ccedil;aise peut fournir davantage d'huile de&nbsp;tournesol ou de colza, mais plus ch&egrave;res.&nbsp; &nbsp;<h2>Sauver des emplois</h2>"La d&eacute;cision d'adapter l'outil industriel de La M&egrave;de a &eacute;t&eacute; prise en 2015&nbsp;par un gouvernement pr&eacute;c&eacute;dent", a ajout&eacute; le chef du gouvernement. "Il&nbsp;s'agissait &agrave; l'&eacute;poque de trouver une solution qui permettrait durablement de&nbsp;sauver des emplois, 450 &agrave; l'&eacute;poque &agrave; La M&egrave;de, et de faire en sorte qu'un grand&nbsp;industriel fran&ccedil;ais qui produit des carburants puisse accentuer sa production&nbsp;d'agrocarburants de fa&ccedil;on, encore une fois, &agrave; garantir une production en&nbsp;France et &agrave; sauver des emplois", a ajout&eacute; le chef du gouvernement.


Le Premier ministre, Édouard Philippe, a défendu mardi l'autorisation donnée à Total d'importer 300.000 tonnes par an d'huile de palme pour son usine de La Mède, en rappelant que la décision avait été prise en 2015, sous le gouvernement Valls.


Huile de palme/Total: Édouard Philippe défend la décision "prise en 2015"

Je dois r&eacute;colter de l'herbe sur pieds, mais j'h&eacute;sites sur le choix de la chaine de r&eacute;colte. Ceci n'est qu'un panel des questions qu'on peut entendre.Pour apporter des r&eacute;ponses, 3 sujets seront d&eacute;voil&eacute;s lors de cet atelier. Une pr&eacute;sentation de 5 fiches PEREL (sur 14) sur des fourrages pluriannuels, sera expos&eacute;e afin de vous donner des r&eacute;f&eacute;rences du cout de l'implantation au stockage. Ensuite, une comparaison des diff&eacute;rentes chaines de r&eacute;colte sera abord&eacute;e, en mettant en face les avantages et inconv&eacute;nients. Pour finir, la cuma des Volontaires (44) t&eacute;moignera sur la mise en place d'un s&eacute;choir &agrave; fourrage en cuma, de son organisation de la r&eacute;colte, pourquoi ce groupe a fait ce choix d'investissement.Plus d'&eacute;l&eacute;ments techniques, financiers, seront donn&eacute;s par les intervenants lors de la pr&eacute;sentation de l'atelier du 14 juin, alors, ... on vous attend.Venez participer aux d&eacute;bats et rencontrer nos partenaires techniques le M&eacute;caElevage qui se tiendra le 14 juin prochain &agrave; la S&eacute;guini&egrave;re &agrave; c&ocirc;t&eacute; de Cholet dans le Maine et Loire (49).VENEZ VOIR PAR VOUS MEME je vais voir le programme de l'&eacute;v&eacute;nement &gt; cliquez ici je prends mon ticket d'entr&eacute;e &gt; cliquez ici


Je dois acheter de la luzerne, en boule de foin, mais sur quelle base je peux m’appuyer pour définir un prix d’achat ?


Récolter du fourrage, combien ça coute ?

Les agriculteurs de la FNSEA et des Jeunes Agriculteurs (JA) se sont lanc&eacute;s&nbsp;dimanche dans ce mouvement de blocage pour protester contre l'importation de&nbsp;produits agricoles ne respectant pas, selon eux, les normes fran&ccedil;aises et&nbsp;europ&eacute;ennes.&nbsp;&nbsp; Dans la nuit de lundi &agrave; mardi, ils se sont attaqu&eacute;s &agrave; un d&eacute;p&ocirc;t&nbsp;suppl&eacute;mentaire &agrave; Saint-Jean-de-Braye (Loiret), portant &agrave; 17 le nombre de sites&nbsp;bloqu&eacute;s, selon la FNSEA, qui a cibl&eacute; en particulier les raffineries du groupe&nbsp;Total.&nbsp;&nbsp;Au deuxi&egrave;me jour du mouvement, les agriculteurs ont obtenu de rencontrer le&nbsp;ministre de l'Agriculture &agrave; 15H00. "On en attend plein de choses, que le dialogue reprenne, d'&ecirc;tre &eacute;cout&eacute; et&nbsp;entendu", a assur&eacute; Michel Joux, pr&eacute;sident FRSEA Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes o&ugrave; 5&nbsp;sites sont bloqu&eacute;s.&nbsp;&nbsp; "Tout le monde se dit qu'il y aura peut-&ecirc;tre des avanc&eacute;es, mais &agrave; mon avis&nbsp;&ccedil;a ne suffira pas. En tout cas ils ne sont pas dans l'&eacute;tat d'esprit d'arr&ecirc;ter"&nbsp;au port du Rhin &agrave; Strasbourg, indique pour sa part Franck Sander, pr&eacute;sident de&nbsp;la FDSEA du Bas-Rhin.&nbsp;"Nous attendons des engagements concrets de la part du ministre &agrave; nos&nbsp;quatre revendications principales, pas de belles paroles", a aussi d&eacute;clar&eacute; &agrave;&nbsp;l'AFP J&eacute;r&ocirc;me Despey, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral de la FNSEA qui participera &agrave; la&nbsp;r&eacute;union.&nbsp;&nbsp;Le syndicat demande de l&eacute;gif&eacute;rer pour interdire les importations qui ne&nbsp;r&eacute;pondent aux normes fran&ccedil;aises, "des engagements sur le co&ucirc;t du travail",&nbsp;"des &eacute;tudes sociales et &eacute;conomiques" avant la mise en place de toute nouvelle&nbsp;norme, et des r&eacute;ponses concr&egrave;tes sur l'accompagnement financier des plans de&nbsp;fili&egrave;re par le gouvernement. "S'il y a des &eacute;l&eacute;ments appropri&eacute;s, on l&egrave;vera le blocage", assure M. Despey,&nbsp;en ajoutant cependant qu'en l'absence d'&eacute;l&eacute;ments concrets, le mouvement va&nbsp;continuer et est "reconductible &agrave; partir de mercredi".<h2>"manger ou rouler"</h2>Le mouvement cristallise les diff&eacute;rences entre les diff&eacute;rents syndicats, &agrave;&nbsp;six mois des &eacute;lections des chambres d'agriculture, fin janvier 2019. Les chambres sont aujourd'hui majoritairement dirig&eacute;es par la FNSEA&nbsp;associ&eacute;e aux JA, qui ont recueilli 53,39% des voix en 2013. La Coordination&nbsp;rurale avait rassembl&eacute; 20,49% et la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne 18,54%. Si tous les syndicats sont vent debout contre les importations de produits&nbsp;venant de pays soumis &agrave; moins de normes et donc &agrave; moins de charges, s'attaquer&nbsp;symboliquement aux agrocarburants import&eacute;s et au groupe Total ne satisfait pas&nbsp;les deux syndicats minoritaires, qui y voient une vision trop industrielle de&nbsp;l'agriculture.&nbsp;&nbsp;"Manger ou rouler, il va falloir choisir", a indiqu&eacute; &agrave; l'AFP Bernard Lannes&nbsp;pr&eacute;sident de la Coordination rurale. "Christiane Lambert demande qu'on&nbsp;renforce le colza fran&ccedil;ais, mais ni Total ni Avril (le num&eacute;ro un fran&ccedil;ais des&nbsp;huiles de table, qui fabrique aussi des biocarburants NDLR) n'en veulent car&nbsp;le colza a un mauvais rendement pour les agrocarburants", contrairement &agrave;&nbsp;l'huile de palme. M. Lannes reproche aussi &agrave; Avril de "ne pas mettre en avant le colza&nbsp;fran&ccedil;ais" avec sa marque d'huile alimentaire Lesieur. Il propose plut&ocirc;t de&nbsp;faire&nbsp;"des contrats de mont&eacute;e en gamme pour l'huile de colza destin&eacute;e &agrave;&nbsp;l'alimentation humaine". "La fili&egrave;re des agrocarburants &eacute;tant au bout de son incoh&eacute;rence en mati&egrave;res&nbsp;technique, &eacute;conomique et environnementale, la FNSEA cherche un bouc &eacute;missaire&nbsp;&agrave; la faillite de ce syst&egrave;me", assure pour sa part la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne&nbsp;dans un communiqu&eacute;. Elle d&eacute;nonce "l'instrumentalisation de la question (des&nbsp;revenus) au profit des int&eacute;r&ecirc;ts tr&egrave;s particuliers de l'agro-industrie". &nbsp;&nbsp;Pour la Conf&eacute;d&eacute;ration, "le revenu et l'avenir des paysannes et des paysans&nbsp;ne se jouent pourtant pas devant les raffineries, mais dans les cabinets&nbsp;minist&eacute;riels o&ugrave; r&eacute;guli&egrave;rement la FNSEA demande toujours plus de d&eacute;r&eacute;gulation,&nbsp;de lib&eacute;ralisme et toujours plus +d'acc&egrave;s au march&eacute;+ !".&nbsp;&nbsp; "Au del&agrave; de l'huile de palme, nous avons cibl&eacute; les raffineries car c'est un&nbsp;lieu strat&eacute;gique pour l'Etat", a r&eacute;torqu&eacute; M. Despey, rappelant que les&nbsp;importations probl&eacute;matiques touchent &eacute;galement les fili&egrave;res de la viande et&nbsp;des fruits et l&eacute;gumes. Il a ainsi donn&eacute; l'exemple de cerises venant de Turquie&nbsp;trait&eacute;es avec l'insecticide dim&eacute;thoate, qui est pourtant interdit en France.Pour aller plus loin :&nbsp;Des Bouches-du-Rh&ocirc;ne &agrave; la Normandie, les agriculteurs d&eacute;noncent les "incoh&eacute;rences" du gouvernement


Les agriculteurs bloquaient toujours mardi 17 raffineries et dépôts de carburants mais exposeront leurs griefs dans l'après-midi au ministre de l'Agriculture, avec l'espoir d'avancées concrètes qui permettraient de lever les barrages, critiqués par des syndicats minoritaires.


La FNSEA continue les blocages et va rencontrer le ministre de l'Agriculture

7 h 30 dans la salle de t&eacute;t&eacute;e. Parmi les 62 vaches limousines &agrave; robe rousse r&eacute;unies avec leurs petits, deux sortent du lot : une normande&nbsp;et une montb&eacute;liarde. Les deux laiti&egrave;res suppl&eacute;mentent la ration de lait des veaux les plus &acirc;g&eacute;s qui partiront bient&ocirc;t pour l'abattoir. Voil&agrave; bient&ocirc;t quinze ans que Micka&euml;l Magne s'est install&eacute; avec son cousin &agrave; Saint-M&eacute;ard-de-Dr&ocirc;ne, en Dordogne, pour &eacute;lever des veaux sous la m&egrave;re estampill&eacute;s Label rouge. Mais depuis 2014, les deux associ&eacute;s parviennent aussi &agrave; valoriser leurs b&ecirc;tes pour leurs peaux. &laquo; Nous sommes r&eacute;mun&eacute;r&eacute;s &agrave; hauteur de 40 &euro; par peau &raquo;, pr&eacute;cise Micka&euml;l. Dix euros sont pris en charge par la coop&eacute;rative Univia qui emm&egrave;ne les b&ecirc;tes &agrave; l'abattoir. Les trente euros restants sont vers&eacute;s par CWD-Devoucoux. Ce fleuron de la sellerie sportive fran&ccedil;aise, bas&eacute; &agrave; Nontron (dans le nord du d&eacute;partement) transforme les peaux en selles de cheval sur mesure. &laquo; Ils avaient des probl&egrave;mes d'approvisionnement en peaux, raconte Micka&euml;l. Elles venaient de l'&eacute;tranger, mais elles &eacute;taient parfois piqu&eacute;es. Ils ne savaient pas trop quelle qualit&eacute; ils allaient avoir. &raquo;<h2 style="text-align:justify;">Des peaux de qualit&eacute; pour r&eacute;duire les importations.</h2>Entre le Gaec de la Tour et les ateliers de CWD, les veaux passent entre les mains de quatre interm&eacute;diaires : la coop&eacute;rative, l'abattoir, le transporteur et le tanneur. Pour s'assurer qu'aucune peau de qualit&eacute; ne se perde en route ou ne soit confondue avec le cuir d'un simple veau de boucherie, Micka&euml;l a recours &agrave; un double syst&egrave;me de tra&ccedil;abilit&eacute; : &laquo; On colle une pastille jaune dans le passeport du veau et un macaron vert sur l'animal (...) Quand le veau arrive &agrave; l'abattoir, le bouvier sait d&eacute;j&agrave; qu'il est destin&eacute; au P&ocirc;le d'excellence rural Cuir (PER). Il le met de c&ocirc;t&eacute; et tous sont abattus en m&ecirc;me temps. &raquo; Le PER Cuir a &eacute;t&eacute; cr&eacute;&eacute; en 2012 par la chambre &eacute;conomique de Dordogne (qui regroupe les trois chambres consulaires du d&eacute;partement). Le but ? R&eacute;duire l'importation des peaux et booster la qualit&eacute; des cuirs produits sur le territoire. Vingt-quatre exploitations ont accept&eacute; de relever le d&eacute;fi. Les conditions ? &laquo; Il fallait &ecirc;tre localis&eacute; dans le P&eacute;rigord vert, adh&eacute;rer au plan sanitaire de la chambre et faire abattre nos animaux dans le d&eacute;partement, &agrave; Rib&eacute;rac ou &agrave; Thiviers, apr&egrave;s quoi les peaux partent &agrave; la tannerie de Chamont &raquo;, pr&eacute;cise Micka&euml;l.<h2 style="text-align:justify;">L'objectif : &laquo; 60 &agrave; 80 &euro; par peau &raquo;.</h2>Pour obtenir un cuir de haute qualit&eacute;, il faut une peau sans aucune asp&eacute;rit&eacute;. Le jeune &eacute;leveur a donc remplac&eacute; toutes ses cl&ocirc;tures barbel&eacute;es par du fil &eacute;lectrique lisse pour &eacute;viter les &eacute;gratignures. &laquo; On a fait &ccedil;a en deux ans, parce qu'il a fallu &eacute;laguer les arbres. &raquo; En tout, 11 km de fil ont &eacute;t&eacute; pos&eacute;s autour de 70 ha de pr&eacute;s. &laquo; C'est un fil &eacute;lectrique simple qui r&eacute;siste &agrave; 600 kg de charge. Une vache qui bomberait dedans, elle s'arr&ecirc;terait ! &raquo; Co&ucirc;t de l'installation : 8 400 &euro;, dont la moiti&eacute; a &eacute;t&eacute; financ&eacute;e par les aides europ&eacute;ennes Leader, le conseil r&eacute;gional et le conseil d&eacute;partemental. Micka&euml;l a aussi pris &agrave; bras-le-corps le probl&egrave;me des poux et de la teigne. &laquo; Les poux font des trous dans la peau et la teigne laisse de grosses t&acirc;ches. &Agrave; la tannerie, ils ne peuvent pas s'en servir. (...) Les pertes, ils n'en veulent pas. C'est donc &agrave; nous de faire attention qu'il n'y ait pas de parasites. &raquo; L'&eacute;leveur administre &agrave; ses jeunes veaux un traitement antiparasitaire, en deux fois &laquo; car &ccedil;a semble plus efficace, ils se grattent moins et profitent plus &raquo;. Sans oublier le vaccin contre la teigne d&egrave;s la naissance.JAMAG&nbsp; n&deg; 747: Laurene Mainguy&nbsp;<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Le PER a commenc&eacute; en janvier 2014 avec la collecte des peaux. On a &eacute;t&eacute; labellis&eacute; jusqu&#039;au 31 d&eacute;cembre 2017. Le cluster R&eacute;so&#039;Cuir a accept&eacute; de reprendre l&#039;animation pour l&#039;ann&eacute;e 2018. L&#039;objectif, c&#039;est d&#039;avoir une suite logique au PER qui soit &agrave; la fois viable et durable. (...) En faisant en sorte que l&#039;&eacute;leveur continue &agrave; &ecirc;tre r&eacute;mun&eacute;r&eacute; pour son travail, sans pour autant que ce soit le transformateur qui doive le r&eacute;mun&eacute;rer. (...) Aujourd&#039;hui, il n&#039;y a que le transformateur &ndash; en l&#039;occurrence la sellerie &ndash; et la coop&eacute;rative qui r&eacute;mun&egrave;rent l&#039;&eacute;leveur. Sauf qu&#039;ils ont budg&eacute;tis&eacute; ce financement pour quatre ans, pas plus. (...) Aujourd&#039;hui, il y a une volont&eacute; politique derri&egrave;re le PER, mais il faudrait que les d&eacute;cisions soient prises au niveau national. Il faut une d&eacute;cision de type minist&eacute;riel disant : &laquo; Aujourd&#039;hui, le 5e quartier, ou une partie du 5e quartier [dont la peau, NDLR], revient &agrave; l&#039;&eacute;leveur. &raquo; (...) Alors, on aurait toutes les cartes en main pour continuer &agrave; am&eacute;liorer les peaux avec les &eacute;leveurs, et ils auront les moyens n&eacute;cessaires pour le faire. La difficult&eacute; qu&#039;on a aujourd&#039;hui &agrave; &eacute;tendre le projet &agrave; de nouveaux &eacute;leveurs, c&#039;est qu&#039;on n&#039;a plus de fonds. (....) Il faut qu&#039;il y ait une volont&eacute; de chacun.
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Pour mieux valoriser son élevage de veaux sous la mère, Mickaël Magne vend la peau de ses bêtes à un sellier de luxe. Une montée en gamme qui va de pair avec un plus grand bien-être animal.


Diversification - Mickaël Magne, le cuir dans la peau


Retrouvez la publication de la Note de Conjoncture Viande de la semaine n°22/2018


Elevage : retrouvez l'analyse hebdomadaire par FranceAgriMer semaine 22

La hausse de temp&eacute;rature de 4 degr&eacute;s Celsius &agrave; laquelle s'attendent les&nbsp;scientifiques en 2100, si le r&eacute;chauffement climatique se poursuit &agrave; son rythme&nbsp;actuel, r&eacute;duirait les r&eacute;coltes de 31,5% en moyenne, montre cette &eacute;tude publi&eacute;e&nbsp;dans les comptes-rendus de l'Acad&eacute;mie am&eacute;ricaine des sciences (PNAS).&nbsp;Un air plus chaud et des ressources amoindries en eau expliqueraient cette&nbsp;r&eacute;duction de pr&egrave;s d'un tiers des r&eacute;coltes de l&eacute;gumes, qui sont cruciaux &agrave; une&nbsp;alimentation saine. &nbsp;&nbsp;&nbsp;L'Europe du Sud et de larges pans de l'Afrique et de l'Asie du Sud&nbsp;pourraient &ecirc;tre particuli&egrave;rement affect&eacute;s.&nbsp;Pour obtenir ces r&eacute;sultats, les chercheurs ont pass&eacute; en revue 174 &eacute;tudes&nbsp;examinant l'impact de l'environnement sur les r&eacute;coltes et les contenus&nbsp;nutritifs de l&eacute;gumes depuis 1975.&nbsp;"Nous avons compil&eacute; pour la premi&egrave;re fois toutes les preuves disponibles de&nbsp;l'impact du d&eacute;r&egrave;glement climatique sur les r&eacute;coltes et la qualit&eacute; des l&eacute;gumes&nbsp;et l&eacute;gumineuses", a r&eacute;sum&eacute; un des auteurs, Alan Dangour, de la London School&nbsp;of Hygiene and Tropical Medicine.&nbsp;"Notre analyse sugg&egrave;re que si nous continuons comme si de rien n'&eacute;tait, le&nbsp;d&eacute;r&egrave;glement climatique r&eacute;duira consid&eacute;rablement la disponibilit&eacute; globale de&nbsp;ces aliments importants", a-t-il ajout&eacute;. &nbsp;&nbsp;&nbsp;"Il faut agir d'urgence, y compris en soutenant une agriculture qui r&eacute;siste&nbsp;mieux aux changements climatiques et cela doit &ecirc;tre une priorit&eacute; des&nbsp;gouvernements &agrave; travers le monde", insiste M. Dangour.&nbsp;Une seconde &eacute;tude dans PNAS se penche par ailleurs sur le ma&iuml;s, la plante&nbsp;la plus cultiv&eacute;e au monde.&nbsp;La vaste majorit&eacute; du ma&iuml;s export&eacute; provient des Etats-Unis, du Br&eacute;sil,&nbsp;d'Argentine et d'Ukraine.&nbsp;Avec une hausse de temp&eacute;rature de 4 degr&eacute;s Celsius d'ici la fin du si&egrave;cle,&nbsp;il y a "86% de chances (...) pour que les quatre grands exportateurs de ma&iuml;s&nbsp;connaissent une mauvaise ann&eacute;e de fa&ccedil;on simultan&eacute;e", indique l'&eacute;tude. &nbsp;"Nous avons conclu qu'alors que la plan&egrave;te se r&eacute;chauffe, il devient de plus&nbsp;en plus probable pour diff&eacute;rents pays de faire simultan&eacute;ment face &agrave; des pertes de r&eacute;coltes majeures, ce qui a d'importantes implications pour les prix des&nbsp;aliments et la s&eacute;curit&eacute; alimentaire", a mis en garde l'auteure principale,&nbsp;Michelle Tigchelaar, de l'Universit&eacute; de Washington (UW).


Avec le réchauffement climatique, les légumes pourraient devenir plus rares partout dans le monde, à moins que de nouvelles formes de culture soient mises en place et qu'on cultive des variétés de légumes plus résistantes, ont averti des chercheurs lundi.


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