
Des études ont clairement montré que le réchauffement climatique est impliqué dans la stagnation des rendements du blé tendre. Quelles sont les pistes de recherche pour reconquérir des quintaux dans ce contexte ? Eléments de réponse avec David Gouache.


Changement climatique : jouer sur la précocité et la tolérance des variétés

Le syndicat des Jeunes agriculteurs (JA) doit faire de m&ecirc;me vendredi. Une&nbsp;partie du sud du d&eacute;partement est confront&eacute;e &agrave; la plus importante anazootie de&nbsp;fi&egrave;vre du charbon (anthrax en anglais) observ&eacute;e en France depuis pr&egrave;s de 20&nbsp;ans, une maladie potentiellement mortelle pour l'homme dans ses formes les&nbsp;plus rares.&nbsp;"Vu le pr&eacute;judice moral et financier que subissent les &eacute;leveurs, ils sont en&nbsp;droit de savoir d'o&ugrave; est sortie cette bact&eacute;rie", r&eacute;sume Ren&eacute; Laurans,&nbsp;pr&eacute;sident de la FDSEA des Hautes-Alpes, majoritaire dans le d&eacute;partement.&nbsp;La bact&eacute;rie Bacillus anthracis survit des dizaines d'ann&eacute;es sous forme de&nbsp;spores dans les terres o&ugrave; ont &eacute;t&eacute; enterr&eacute;s par le pass&eacute; des animaux morts du&nbsp;charbon ou porteurs de la maladie: des "champs maudits", non cartographi&eacute;s&nbsp;dans le d&eacute;partement.<h2>P&eacute;nurie</h2>Le vaccin est le moyen le plus efficace pour enrayer l'&eacute;pid&eacute;mie. Mais, face&nbsp;&agrave; une p&eacute;nurie temporaire, due &agrave; la fermeture en ao&ucirc;t du laboratoire espagnol&nbsp;qui le produit, les &eacute;leveurs esp&egrave;rent "que l'&Eacute;tat fera le n&eacute;cessaire pour&nbsp;trouver le plus grand nombre de vaccins, dans les plus brefs d&eacute;lais", ajoute&nbsp;Alexandre Lagier, pr&eacute;sident des JA des Hautes-Alpes."Nous avons achet&eacute; les 200 flacons disponibles et command&eacute; 400 flacons&nbsp;suppl&eacute;mentaires qui seront livr&eacute;s fin septembre", pr&eacute;cise-t-il.&nbsp;"L'&Eacute;tat a entam&eacute; des discussions avec ses partenaires europ&eacute;ens pour&nbsp;&eacute;voquer la disponibilit&eacute; et le rachat des vaccins" dont ils disposent,&nbsp;pr&eacute;cisait en d&eacute;but de semaine &agrave; La Provence Agn&egrave;s Chavanon, secr&eacute;taire&nbsp;g&eacute;n&eacute;rale de la pr&eacute;fecture des Hautes-Alpes.<h2>"Situation critique"</h2>Pour le pr&eacute;sident de la R&eacute;gion Sud -Provence-Alpes-C&ocirc;te d'Azur et d&eacute;put&eacute;&nbsp;europ&eacute;en Renaud Muselier, qui a interpell&eacute; le gouvernement, "l'enjeu est&nbsp; consid&eacute;rable et la situation critique".&nbsp;Les autorit&eacute;s d&eacute;nombrent 23 foyers distincts (28 exploitations) sur 13&nbsp;communes et 50 b&ecirc;tes mortes, (bovins, ovins et &eacute;quins). Selon l'Agence&nbsp;r&eacute;gionale de sant&eacute; (ARS), 103 personnes entr&eacute;es potentiellement en contact"&nbsp;avec la maladie ont &eacute;t&eacute; recens&eacute;es. La moiti&eacute; b&eacute;n&eacute;ficie d'un traitement&nbsp;antibiotique pr&eacute;ventif. Aucun malade, aucun nouveau cas n'ont &eacute;t&eacute; depuis&nbsp;observ&eacute;s, selon l'ARS.Le monde agricole soup&ccedil;onne d'importants travaux concernant une ligne haute&nbsp;tension du R&eacute;seau de transport d'&eacute;lectricit&eacute; (RTE). "Les premiers cas de b&ecirc;tes&nbsp;mortes sont survenus en dessous des pyl&ocirc;nes" dans les communes du d&eacute;part de la&nbsp;maladie, selon Sandrine Hauser, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;rale de la FDSEA.&nbsp;Ces travaux "ne semblent pas &agrave; l'origine de la r&eacute;surgence de la bact&eacute;rie",&nbsp;assurait en d&eacute;but de semaine Mme Chavanon.&nbsp;Une enqu&ecirc;te &eacute;pid&eacute;miologique de l'Organisation mondiale de la sant&eacute; animale&nbsp;(OIE) est en cours.&nbsp;D&egrave;s qu'un foyer est confirm&eacute;, les animaux concern&eacute;s sont vaccin&eacute;s et des&nbsp;mesures de blocage de l'exploitation, d'au moins 21 jours, prises par les&nbsp;autorit&eacute;s. Le lait collect&eacute; doit &ecirc;tre pasteuris&eacute; et d&eacute;truit.A lire aussi :&nbsp;Importante &eacute;pid&eacute;mie de fi&egrave;vre charbonneuse ("anthrax") dans les Hautes-Alpes


Deux mois après le début de l'épidémie de fièvre charbonneuse dans les Hautes-Alpes, le syndicat agricole FDSEA a déposé plainte jeudi après-midi contre X pour "connaître la vérité" sur la résurgence de cette maladie transmissible à l'homme.


Anthrax dans les Hautes-Alpes: la FDSEA porte plainte pour "connaître la  vérité"

Selon Axema, l'Union des industriels de l'agro&eacute;quipement, les immatriculations de tracteurs neufs, toutes cat&eacute;gories confondues, ont recul&eacute; de 3,2 % en juillet 2018, comparativement &agrave; juillet 2017. Un retrait imputable aux mod&egrave;les pour espaces verts, dont les immatriculations ont baiss&eacute; de 44 %. Du c&ocirc;t&eacute; des tracteurs standards en revanche, les immatriculations ont progress&eacute; de 9,2 % en juillet tandis que celles des tracteurs sp&eacute;cialis&eacute;s pour vignes et vergers ont augment&eacute; de 4 %. Depuis le 1er janvier 2018, les immatriculations de tracteurs neufs restent fortement orient&eacute;es &agrave; la baisse, pointant &agrave; -16,2 % toutes cat&eacute;gories confondues. Aucun segment n'est &eacute;pargn&eacute;&nbsp;: - 7,5 % pour les standards, - 15,4 % pour les sp&eacute;cialis&eacute;s et &ndash; 47,3 % pour les espaces verts.


Les tracteurs pour vignes et vergers progressent quant à eux de 4 %. Depuis le 1er janvier, la baisse des immatriculations de tracteurs neufs atteint - 16,2 %, incluant les modèles pour espaces verts.


Les immatriculations de tracteurs standards en hausse de 9,2 % en juillet

Selon les r&eacute;sultats publi&eacute;s jeudi d'une consultation publique sur internet&nbsp;organis&eacute;e du 25 juin au 25 juillet par la pr&eacute;fecture des Pyr&eacute;n&eacute;es-Atlantiques&nbsp;et la r&eacute;gion Occitanie, 8,9% des participants seulement ont &eacute;mis un avis&nbsp;d&eacute;favorable contre 88,9% de favorables, le reste des votes &eacute;tant neutres ou&nbsp;nuls.Sur les 5.970 r&eacute;ponses enregistr&eacute;es, 26,5 % &eacute;manent des six d&eacute;partements&nbsp;pyr&eacute;n&eacute;ens. Ceux-ci se sont prononc&eacute;s &agrave; 71,6% en faveur de l'ours, contre 25,4%&nbsp;qui y sont hostiles. Des chiffres qui tombent &agrave; 58,6% pour et 41,4% contre si&nbsp;on ne tient compte que des avis &eacute;manant des habitants des communes b&eacute;arnaises&nbsp;de montagne o&ugrave; l'introduction est projet&eacute;e.Ces r&eacute;sultats font partie d'un processus de consultation lanc&eacute; par les&nbsp;pouvoirs publics. Des documents en espagnol avaient aussi &eacute;t&eacute; mis en ligne.&nbsp;"L'argumentaire pour le renforcement de la population ursine est domin&eacute; par&nbsp;des pr&eacute;occupations &eacute;cologiques, patrimoniales, &eacute;thiques et &eacute;conomiques", ont&nbsp;soulign&eacute; la pr&eacute;fecture des Pyr&eacute;n&eacute;es-Atlantiques et la r&eacute;gion Occitanie dans un&nbsp;communiqu&eacute;.Ceux oppos&eacute;s font &eacute;tat d'"une incompatibilit&eacute; de cette action avec le&nbsp;pastoralisme, une atteinte au d&eacute;veloppement de la r&eacute;gion et &agrave; sa s&eacute;curit&eacute;&nbsp;ainsi qu'une action inutile et co&ucirc;teuse".&nbsp;Le ministre de la Transition &eacute;cologique Nicolas Hulot est attendu&nbsp;prochainement dans les Pyr&eacute;n&eacute;es-Atlantiques pour pr&eacute;senter son projet&nbsp;d'introduction de deux ourses slov&egrave;nes mais aucune date n'a &eacute;t&eacute; fix&eacute;e&nbsp;officiellement.&nbsp;L'Etat avait d&eacute;fini en mai son plan ours pour 2018-2028, destin&eacute; &agrave;&nbsp;pr&eacute;server l'ours brun dans les Pyr&eacute;n&eacute;es, y compris par l'introduction&nbsp;d'individus, provoquant la col&egrave;re de nombreux &eacute;leveurs et d'&eacute;lus dans les&nbsp;Pyr&eacute;n&eacute;es.Il reste deux m&acirc;les dans les Pyr&eacute;n&eacute;es-Atlantiques, dont le fils de&nbsp;Cannelle, derni&egrave;re repr&eacute;sentante de l'ours de souche des Pyr&eacute;n&eacute;es, tu&eacute;e par un&nbsp;chasseur en 2004.


Une nette majorité de quelque 6.000 internautes français consultés en juillet sont favorables à la prochaine introduction de deux ourses dans les Pyrénées voulues par Nicolas Hulot, y compris parmi les habitants des six départements du massif.


Pyrénées: une majorité favorable à la réintroduction de l'ours, selon les pouvoirs publics

Pr&eacute;sident du groupe d'experts du comit&eacute; des Nations unies sur la s&eacute;curit&eacute;&nbsp;alimentaire mondiale, M. Caron, g&eacute;ographe au Centre de coop&eacute;ration&nbsp;internationale en recherche agronomique pour le d&eacute;veloppement (CIRAD, France),&nbsp;vient de publier avec 26 experts internationaux un article dans "Agronomy for&nbsp;Sustainable Development" demandant la mise en place rapide d'une "strat&eacute;gie de&nbsp;transition". Pour "&eacute;viter une catastrophe".<h2></h2>L'agriculture a &eacute;t&eacute; tr&egrave;s longtemps ignor&eacute;e des n&eacute;gociations&nbsp;internationales, c'&eacute;tait un sujet tabou car il ne fallait surtout pas que le&nbsp;sujet vienne polluer les n&eacute;gociations commerciales internationales. Certains&nbsp;pays, l'Inde par exemple, ne voulaient pas soumettre les enjeux de s&eacute;curit&eacute;&nbsp;alimentaire aux n&eacute;gociations internationales, et l'Afrique ne voulait pas&nbsp;ob&eacute;rer son d&eacute;veloppement au nom de l'engagement des pays industrialis&eacute;s contre&nbsp;le changement climatique. Mais les choses changent, et la prochaine COP, qui&nbsp;se tiendra en Pologne, devrait parler de l'agriculture et de son r&ocirc;le dans le&nbsp;changement climatique.L'enjeu est de concevoir des accords qui tiennent tout &agrave; la fois compte des&nbsp;objectifs locaux de d&eacute;veloppement et des objectifs internationaux sur le&nbsp;climat, afin par exemple que la transformation de l'agriculture, en Bretagne&nbsp;ou au Burkina Faso, puisse &ecirc;tre b&eacute;n&eacute;fique pour le d&eacute;veloppement &eacute;conomique de&nbsp;la r&eacute;gion sans &ecirc;tre destructrice pour l'environnement.<h2></h2>Nous ne sommes plus au XXe si&egrave;cle, o&ugrave; il fallait produire toujours plus&nbsp;pour alimenter la plan&egrave;te. Notre article d&eacute;fait ce postulat. La plan&egrave;te a&nbsp;montr&eacute; qu'elle avait su parfaitement s'adapter &agrave; l'augmentation de la&nbsp;population mondiale puisqu'on a multipli&eacute; la production agricole par 2,5 alors&nbsp;que la population doublait entre 1960 et aujourd'hui, en passant de 3 &agrave; 7&nbsp;milliards d'habitants. Et heureusement que l'agriculture a &eacute;t&eacute; capable de&nbsp;s'adapter, sinon il y aurait eu des famines incroyables!&nbsp;Mais, aujourd'hui la croissance de la population n'est plus le principal&nbsp;moteur de la demande dans les syst&egrave;mes agricoles et alimentaires, &agrave; part en&nbsp;Afrique sub-saharienne.Pour transformer les syst&egrave;mes alimentaires, (...) il ne faut plus seulement penser agriculture et alimentation, on embarque aussi l'environnement, les&nbsp;questions sociales, la stabilit&eacute; politique et les questions de sant&eacute; humaine.&nbsp;L'accent doit plus &ecirc;tre mis sur +apprendre au monde &agrave; se nourrir lui-m&ecirc;me+,&nbsp;que sur +alimenter le monde+. Notre message est de dire que la transformation&nbsp;des syst&egrave;mes alimentaires ne s'op&eacute;rera pas spontan&eacute;ment ni uniquement par&nbsp;transformation technique et technologique, et que cela n&eacute;cessite un pacte&nbsp;politique sur le sujet.<h2></h2>L'agriculture est largement le premier employeur de la plan&egrave;te, avec&nbsp;30,7% de l'emploi mondial, selon la FAO, et 80% de la nourriture produite dans&nbsp;le monde vient de petits producteurs. En France et dans certains pays&nbsp;d&eacute;velopp&eacute;s, on a tendance &agrave; penser que cette part d'emploi diminue, mais c'est&nbsp;faux car elle se d&eacute;veloppe ailleurs. Au total, 570 millions de familles vivent&nbsp;de l'agriculture dans le monde. Il faut absolument r&eacute;habiliter les territoires&nbsp;ruraux pour que la transformation des syst&egrave;mes alimentaires puisse se faire.&nbsp;Il n'y aura pas de ville prosp&egrave;re sans ruralit&eacute; prosp&egrave;re, or les campagnes ont&nbsp;souffert d'un manque d'investissement public dramatique.&nbsp;


L'agriculture et les systèmes alimentaires mondiaux vont devoir se réformer en profondeur pour nourrir plus de neuf milliards d'êtres humains d'ici 2050, sans aggraver les changements climatiques ni accélérer la réduction de la biodiversité, affirme le chercheur Patrick Caron.


Réformer l'agriculture et les systèmes alimentaires face au changement  climatique

Avec le mara&icirc;chage, la vigne est l'autre terrain de jeu de Na&iuml;o Technologies. Dans les deux cas, la start-up toulousaine d&eacute;veloppe &agrave; la fois des robots inter-rang, &agrave; savoir Oz en mara&icirc;chage et Bob en viticulture, et des robots enjambeurs que sont Dino, en mara&icirc;chage, et Ted. Ce dernier, d'un gabarit de 1,8 m de large pour 2 m de haut, cible les vignes larges. Aliment&eacute; par des batteries et m&ucirc; par quatre roues motrices et directrices, le robot est prioritairement pens&eacute; pour l'entretien du cavaillon, endroit n&eacute;vralgique s'il en est, le tout sur une base de 25 ha.<h2>Outils passifs et anim&eacute;s</h2>Apr&egrave;s deux ann&eacute;es de prototypage, l'ann&eacute;e 2018 marquait le lancement commercial de Ted. Le constructeur a cibl&eacute; une dizaine de clients partenaires repr&eacute;sentatifs de diff&eacute;rents contextes p&eacute;dologiques et topographiques, dans l'objectif de proposer des solutions cl&eacute; en main de robot de d&eacute;sherbage. Des lames intercep et des doigts Kress deux outils passifs, autrement dit actifs sous le seul effet de l'avancement de l'enjambeur, sont notamment test&eacute;s. En fin d'ann&eacute;e, l'Institut fran&ccedil;ais de la vigne et du vin (IFV), partenaire de Na&iuml;o Technologies depuis 2014, exp&eacute;rimentera une tondeuse, ainsi qu'une &eacute;pampreuse, ce qui fera prendre &agrave; Ted un peu de hauteur en d&eacute;collant du sol...


Naïo Technologies supervise la commercialisation des dix premiers exemplaires de son robot viticole enjambeur, embarquant des lames intercep et des doigts Kress. L’IFV testera en fin d’année différents outils animés, tels que tondeuse et épampreuse.


Des outils passifs et actifs pour le robot Ted

Organis&eacute; sur l'exploitation d'Antoine Dailloux &agrave; Sauxillanges, l'&eacute;v&eacute;nement a &eacute;t&eacute; un v&eacute;ritable succ&egrave;s. Pour preuve, &agrave; 12h30 les 450 repas pr&eacute;vus pour le midi &eacute;taient vendus. Sur l'ensemble de la journ&eacute;e, les JA ont accueilli pr&egrave;s de 3000 visiteurs et servi 700 repas.Quentin Jaffuel, pr&eacute;sident du comit&eacute; d'organisation, se r&eacute;jouit de cette r&eacute;ussite : &laquo;La m&eacute;t&eacute;o est au rendez-vous, le public s'est d&eacute;plac&eacute; en nombre pour participer &agrave; cette journ&eacute;e. Par exp&eacute;rience, nous savons qu'il est parfois compliqu&eacute; d'attirer du public &agrave; des manifestations agricoles, nous avons travaill&eacute; des mois durant pour justement proposer des animations qui attireraient un public nombreux et vari&eacute;s. Le pari est r&eacute;ussi et nous nous en r&eacute;jouissons. A ma connaissance, c'est la premi&egrave;re fois qu'un concours de labour d&eacute;partemental rassemble autant de monde dans le Puy-de-D&ocirc;me. C'est non seulement une fiert&eacute; pour l'&eacute;quipe organisatrice, mais aussi et plus largement pour le monde agricole. Cette journ&eacute;e est la preuve que les citoyens ne m&eacute;prisent pas notre corps de m&eacute;tier comme on voudrait trop souvent nous le faire croire, et partager des moments ensemble, entre agriculteurs et consommateurs reste le meilleur moyen de casser les pr&eacute;jug&eacute;s qui p&egrave;sent sur nous&raquo;.Il est vrai que les animations, toutes gratuites, &eacute;taient nombreuses et vari&eacute;es : tri de b&eacute;tail &agrave; cheval, toro piscine, expositions et d&eacute;monstrations de mat&eacute;riels agricoles, circuit de tracteurs &agrave; p&eacute;dales, spectacle de moto trial, balade &agrave; poney et exposition photos. M&ecirc;me si l'objectif de cette &eacute;dition &eacute;tait de plaire au plus grand nombre, les JA n'ont pas pour autant laiss&eacute; de c&ocirc;t&eacute; l'historique concours de labour &agrave; l'origine de Terre en f&ecirc;te puisque 17 concurrents &eacute;taient en lice pour le remporter.Apr&egrave;s 2 heures 30 d'&eacute;preuves, le jury, compos&eacute; de professionnels agricoles, a d&eacute;partag&eacute; les concurrents. Pour le labour en planche, c'est, sans surprise, Antoine Renard, habitu&eacute; des concours, qui s'est impos&eacute;. Pour le labour &agrave; plat, M&eacute;lissa Deltour a d&eacute;croch&eacute; la premi&egrave;re place au grand plaisir des femmes pr&eacute;sentes en nombre pour d&eacute;fendre leur l&eacute;gitimit&eacute; &agrave; concourir aux c&ocirc;t&eacute;s des hommes. Les deux finalistes participeront au concours r&eacute;gional qui se tiendra le week-end du 25 ao&ucirc;t &agrave; Chatenay.Une fois de plus JA a su prouver qu'il sait organiser des &eacute;v&eacute;nements tout public, communiquer positivement sur son m&eacute;tier et animer les territoires ruraux o&ugrave; il est souvent difficile d'attirer les foules. L'ann&eacute;e prochaine, ce sont les JA de l'intercanton d'Ambert qui organiseront l'&eacute;v&eacute;nement. Autant dire que la barre est haute, mais le challenge n'en sera que plus grand et les &eacute;quipes plus motiv&eacute;es.


Mercredi 15 août, les JA de l’intercanton d’Issoire organisaient Terre en fête, un événement dédié à l’agriculture.


C’est la première fois qu’un concours de labour rassemble autant de monde

Il sera d&eacute;sormais autoris&eacute; de proc&eacute;der &agrave; des "tirs de dissuasion" &agrave; balles&nbsp;en caoutchouc, a pr&eacute;cis&eacute; le vice-gouverneur Stephan Pernkopf (conservateur),&nbsp;qui a justifi&eacute; cette mesure par l'augmentation de la population locale de ce&nbsp;pr&eacute;dateur.Ce feu vert, r&eacute;clam&eacute; par les &eacute;leveurs, concerne trois communes de la r&eacute;gion&nbsp;du Waldviertel jouxtant la fronti&egrave;re tch&egrave;que. Il est valable jusqu'&agrave; la fin de&nbsp;l'ann&eacute;e, a-t-il &eacute;t&eacute; pr&eacute;cis&eacute;.Il intervient alors que 31 moutons ont &eacute;t&eacute; tu&eacute;s par le loup ces derni&egrave;res&nbsp;semaines dans le secteur, o&ugrave; vit une harde de 15 animaux qui cro&icirc;t rapidement,&nbsp;selon les autorit&eacute;s.M. Pernkopf a invit&eacute; l'Union europ&eacute;enne &agrave; "reconsid&eacute;rer" sa l&eacute;gislation sur&nbsp;les loups, estimant que cette esp&egrave;ce prot&eacute;g&eacute;e, redevenue end&eacute;mique dans&nbsp;plusieurs pays, n'est "plus menac&eacute;e".L'ONG environnementaliste WWF a critiqu&eacute; mercredi l'autorisation des tirs&nbsp;au loup, estimant qu'il convenait en premier lieu d'aider les &eacute;leveurs &agrave; mieux&nbsp;prot&eacute;ger leurs troupeaux.La F&eacute;d&eacute;ration de chasse de Basse-Autriche a pour sa part salu&eacute; l'adoption&nbsp;d'une mesure permettant selon elle de&nbsp;"r&eacute;apprendre la peur de l'homme" au&nbsp;loup. Elle a estim&eacute; que des tirs &agrave; balles r&eacute;elles devaient &eacute;galement pouvoir&nbsp;&ecirc;tre envisag&eacute;s &agrave; terme.La population de loups augmente rapidement dans plusieurs pays europ&eacute;ens,&nbsp;avec &agrave; la cl&eacute; une recrudescence des attaques de troupeaux. En France, elle a&nbsp;progress&eacute; de 20% &agrave; 430 individus en un an, selon l'Office national de la&nbsp;chasse et la faune sauvage (ONCFS).


L'Autriche a autorisé les tirs non létaux sur les loups face à une recrudescence d'attaques de troupeaux, ont annoncé mercredi les autorités de la province de Basse-Autriche, dans le nord du pays.


Loup : l'Autriche autorise le tir non létal

"Cette vague de s&eacute;cheresse est un &eacute;v&eacute;nement m&eacute;t&eacute;orologiques d'ampleur&nbsp;nationale qui n&eacute;cessite &agrave; l'&eacute;chelon f&eacute;d&eacute;ral un plan d'indemnisation massif", a&nbsp;d&eacute;clar&eacute; la ministre allemande de l'agriculture, Julia Kl&ouml;ckner (CDU), lors&nbsp;d'une conf&eacute;rence de presse.&nbsp;Les dommages pour l'agriculture allemande ont &eacute;t&eacute; &eacute;valu&eacute;s &agrave; 680 millions&nbsp;d'euros, et menacent de fermeture 10.000 exploitations allemandes, soit une&nbsp;ferme sur 25.Les temp&eacute;ratures largement au-dessus de 30&deg;C et les pr&eacute;cipitations limit&eacute;es&nbsp;de l'&eacute;t&eacute; constituent, selon le minist&egrave;re allemand, "la phase d'anomalie de&nbsp;temp&eacute;rature la plus marqu&eacute;e" depuis le d&eacute;but des mesures m&eacute;t&eacute;orologiques en&nbsp;Allemagne en 1881.Les temp&eacute;ratures extr&ecirc;mes du mois de juillet et ao&ucirc;t ont &eacute;t&eacute;&nbsp;particuli&egrave;rement ravageuses pour les p&acirc;turages et les champs de c&eacute;r&eacute;ales.Tournesols fl&eacute;tris, champs de c&eacute;r&eacute;ales jaune vif et pousses br&ucirc;l&eacute;es: les&nbsp;agriculteurs allemands s'attendent, apr&egrave;s quatre mois de s&eacute;cheresse, &agrave; une&nbsp;baisse de 20% de leur production annuelle.La p&eacute;nurie de c&eacute;r&eacute;ales prive les agriculteurs de fourrages pour leurs b&ecirc;tes&nbsp;et en fait, m&eacute;caniquement, grimper les prix. De nombreux producteurs laitiers&nbsp;se sont d'ores et d&eacute;j&agrave; r&eacute;solus &agrave; vendre leur b&eacute;tail et le nombre de vaches et&nbsp;de g&eacute;nisses abattues a bondi de 10% dans les deux premi&egrave;res semaines de&nbsp;juillet, selon l'Agence allemande pour l'agriculture et la nutrition.Quatorze des seize Etats-r&eacute;gions allemands se sont dits int&eacute;ress&eacute;s par ce&nbsp;programme f&eacute;d&eacute;ral, d'une rare ampleur dans un pays aussi d&eacute;centralis&eacute;.Lors de la s&eacute;cheresse de 2003, une aide de 72 millions d'euros avait &eacute;t&eacute;&nbsp;vers&eacute;e aux agriculteurs par le gouvernement allemand.&nbsp;&nbsp;


Berlin va débloquer 340 millions d'euros pour indemniser les agriculteurs allemands, après quatre mois d'une sécheresse inédite, qui menace l'existence de 10.000 exploitations à travers le pays, a annoncé mercredi le gouvernement allemand. 


Sécheresse : l'Allemagne débloque 340 millions d'euros pour ses agriculteurs

&Agrave; l'&eacute;chelle du Massif central, le r&eacute;seau FNSEA-JA a imagin&eacute;, il y a deux ans, un projet baptis&eacute; &laquo;&nbsp;Nourrir, c'est produire&nbsp;&raquo; pour faire &eacute;merger bien plus que des id&eacute;es, &laquo; des mesures nationales mais aussi europ&eacute;ennes indispensables pour assurer la survie de notre agriculture &raquo;, r&eacute;sume Patrick B&eacute;n&eacute;zit, Pr&eacute;sident de la FRSEA Massif central. C'est dans cet esprit, et avec l'ambition d'&ecirc;tre force de proposition dans le cadre de l'&eacute;criture de la PAC post 2020, que les responsables professionnels ont construit &laquo;&nbsp;ce que pourrait &ecirc;tre une nouvelle PAC au service des agriculteurs, des citoyens et des territoires&nbsp;&raquo;. Quatre enjeux ont &eacute;t&eacute; r&eacute;pertori&eacute;s. D'abord, soutenir les prix : en mettant en &oelig;uvre des outils efficaces de r&eacute;gulation de march&eacute; ; en reformant en profondeur la r&egrave;glementation encadrant les relations commerciales au sein des fili&egrave;res alimentaires ; et en dotant les professionnels d'une v&eacute;ritable strat&eacute;gie de d&eacute;veloppement de l'export.<h2>Reconna&icirc;tre l'existant</h2>Ensuite, compenser les &eacute;carts et reconna&icirc;tre l'existant : en favorisant l'&eacute;quilibre des productions sur tous les territoires via un soutien renforc&eacute; aux zones d&eacute;favoris&eacute;es et de montagne, au travers d'un dispositif d'indemnit&eacute;s compensatoires de handicaps naturels de la PAC ; en maintenant un niveau d'aides coupl&eacute;es maximum pour les productions fragiles ; et en traduisant dans les politiques publiques la reconnaissance des nombreux atouts et services rendus par l'agriculture du Massif central aux territoires, aux populations et &agrave; l'environnement. Puis, garantir la s&eacute;curit&eacute; des exploitations face aux risques climatiques et sanitaires : en renfor&ccedil;ant le fonds national agricole de mutualisation du risque sanitaire et environnemental ; et en cr&eacute;ant un nouveau fonds national agricole de mutualisation du risque climatique. Enfin, installer et investir : en facilitant l'installation et la formation des jeunes agriculteurs ; et en modernisant des outils de production et de d&eacute;veloppement de la recherche dans le secteur agricole.


Les professionnels du Massif central se sont réunis fin juillet. L’occasion d’aborder la prochaine politique agricole commune et de réitérer leur proposition en faveur d’une PAC plus juste et équilibrée.


Un projet pour la PAC post 2020

Non, les quelques pluies tomb&eacute;es cette semaine n'ont pas dissip&eacute; l'inqui&eacute;tude des agriculteurs.&#8200;La FDSEA et les Jeunes agriculteurs du Cantal (JA&#8200;15) apportent la d&eacute;monstration que l'&eacute;pisode caniculaire, assorti d'un manque de pluie, p&eacute;nalise d&eacute;j&agrave; les &eacute;levages, m&ecirc;me en montagne. Rendez-vous chez Jean-Pierre Lamouroux, &agrave; Lascombes de Trizac, au-dessus de 1&#8200;000&#8200;m d'altitude. La robe des salers rouge tranche sur de l'herbe jaune. "En ao&ucirc;t d'habitude, tout est vert&#8200;!", affirme l'&eacute;leveur, contraint d'apporter des bottes de foin rectangulaires sur des parcelles en rupture de p&acirc;turage, notamment aux m&egrave;res qui nourrissent leur veau.<h2>Impact &eacute;conomique </h2>"La situation est li&eacute;e &agrave; un changement climatique radical, avec des temp&eacute;ratures &agrave; la fois tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;es et un manque d'eau, qui fait suite &agrave; une p&eacute;riode de pluie tr&egrave;s longue qui a p&eacute;nalis&eacute; les premi&egrave;res r&eacute;coltes", r&eacute;sume Jo&euml;l Piganiol, pr&eacute;sident de la FDSEA&#8200;du&#8200;Cantal.&#8200;D'o&ugrave; une situation qui se tend de plus en plus -&#8200;notamment sur le front ouest du d&eacute;partement&#8200;- qui justifie que le syndicat "lance une alerte". Car les cons&eacute;quences sont lourdes. "La rupture de p&acirc;ture, c'est &agrave; la fois un manque de fourrage pour les animaux, mais aussi une perte de production. Un certain nombre d'&eacute;leveurs laitiers sont impact&eacute;s car les b&ecirc;tes sont sensibles &agrave; la fois &agrave; la chaleur, &agrave; la disponibilit&eacute; et &agrave; la qualit&eacute; de l'herbe normalement disponible &agrave; cette saison. En &eacute;levage allaitant, &ccedil;a va se traduire par des ventes anticip&eacute;es d'animaux maigres", d&eacute;taille Jo&euml;l Piganiol.&#8200; Jean-Pierre Lamouroux, en race salers &eacute;lev&eacute;e tout &agrave; l'herbe et au foin, confirme l'impact sur son &eacute;levage&#8200;: "Je pense &agrave; diminuer mon cheptel(1). Car il n'est pas question d'acheter du fourrage &agrave; l'ext&eacute;rieur&#8200;; payer pour ce que l'on produit est un non-sens."&#8200; Or, il sait que sur ces prairies d'altitude, la deuxi&egrave;me coupe ne se fera pas. "Alors que le regain, habituellement tr&egrave;s dense, est bien plus riche, au point que 100&#8200;bottes valent bien 150&#8200;de premi&egrave;re coupe." Le manque total de repousse se v&eacute;rifie encore plus t&ocirc;t, depuis le 25&#8200;juin dans le secteur de Ydes notamment. &Agrave; ce constat d&eacute;partemental, s'ajoutent pour certains un probl&egrave;me d'approvisionnement en eau et une pi&egrave;tre qualit&eacute; pour ceux qui produisent du ma&iuml;s d'ensilage...&#8200;En outre, Francis Flagel, pr&eacute;sident des JA&#8200;15, s'inqui&egrave;te tout particuli&egrave;rement pour les jeunes install&eacute;s&#8200;: "L'&eacute;tude &eacute;conomique qui porte sur quatre&#8200;ans risque d'&ecirc;tre lourdement grev&eacute;e..."&#8200;<h2>Calamit&eacute; s&eacute;cheresse </h2>Autant de raisons qui font que, si la m&eacute;t&eacute;o ne s'inverse pas et n'autorise pas une nouvelle pousse de l'herbe, les syndicats majoritaires pensent &agrave; ouvrir un dossier "calamit&eacute; s&eacute;cheresse" d'ici quelques semaines, comme d'autres l'on d&eacute;j&agrave; fait (dans le Doubs, en Haute-Sa&ocirc;ne, ou dans la Mayenne, par exemple). "Malgr&eacute; des stocks qui &eacute;taient corrects sur le printemps, avec la consommation qui est d&eacute;j&agrave; faite par les animaux, on sait qu'avec un hivernage long, souvent jusqu'&agrave; six&#8200;mois, la p&eacute;riode sera tr&egrave;s compliqu&eacute;e, affirme le pr&eacute;sident de la FDSEA.&#8200;Ouvrir un dossier calamit&eacute;, c'est non seulement compenser partiellement les pertes sur la tr&eacute;sorerie, mais c'est aussi permettre des d&eacute;rogations pour ceux qui sont dans des d&eacute;marches strictes impos&eacute;es par un cahier des charges". Les syndicat y songent.&#8200;S&eacute;rieusement.&#8200;&#8200;(1) Jean-Pierre Lamouroux, de l'EARL du Manclaux, dispose de 140&#8200;ha pour un cheptel nourri tout &agrave; l'herbe et au foin de 90&#8200;m&egrave;res qui produisent du broutard alourdi de race salers pure.&#8200;S'y ajoutent 70&#8200;g&eacute;nisses d'&eacute;levage.


La FDSEA et les Jeunes agriculteurs se sont rendus sur le terrain, dans des prairies d’altitude, pour faire le point sur les conséquences d’une situation climatique hors normes. 


Les lourdes conséquences de la canicule et d’une pluviométrie en berne

<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr">Foule &agrave; la Bastille pour la vente solidaire de fruits et l&eacute;gumes au juste prix avec les agriculteurs du <a href="https://twitter.com/hashtag/Modef?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#Modef</a> et les militants <a href="https://twitter.com/PCF?ref_src=twsrc%5Etfw">@PCF</a> La solidarit&eacute; et la juste r&eacute;mun&eacute;ration des agriculteurs en actes <a href="https://t.co/LrsUH1avKF">pic.twitter.com/LrsUH1avKF</a>&mdash; Jacques Baudrier (@jacquesbaudrier) <a href="https://twitter.com/jacquesbaudrier/status/1032174617262215170?ref_src=twsrc%5Etfw">22 ao&ucirc;t 2018</a></blockquote>
<script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>
<h2>"Ras le bol des grandes surfaces"</h2>Le grossiste lui ach&egrave;te ses melons entre 25 et 50 centimes la pi&egrave;ce, quand&nbsp;elle ne peut pas gagner sa vie en dessous d'un euro la pi&egrave;ce. Du coup, elle&nbsp;vend en direct sur les march&eacute;s ou dans la restauration. Plus rentable.&nbsp;Impossible toutefois de se passer de la grande distribution, qui assure&nbsp;l'&eacute;norme majorit&eacute; de la vente de produits frais en France.&nbsp;M&ecirc;me le Modef, qui organise cette manifestation depuis pr&egrave;s de trente ans&nbsp;chaque ann&eacute;e &agrave; Paris, en convient.&nbsp;"Nous n'avons jamais demand&eacute; la fermeture des supermarch&eacute;s, simplement nous&nbsp;voulons qu'ils ach&egrave;tent nos produits &agrave; des prix corrects", fait valoir Raymond&nbsp;Girardi, vice-pr&eacute;sident du syndicat et exploitant dans le Lot-et-Garonne, qui&nbsp;craint une "disparition" pure et simple des producteurs si rien n'est fait.S'excusant que les prunes d'Ente -celles qui servent &agrave; produire les&nbsp;pruneaux d'Agen- soient un peu trop m&ucirc;res, il lance une autre fl&egrave;che vers ceux&nbsp;qui "obligent les producteurs &agrave; cueillir toujours plus vert".&nbsp;"Si on livre les fruits et l&eacute;gumes &agrave; point, les supermarch&eacute;s ne payent pas&nbsp;la coop&eacute;rative, donc les agriculteurs", explique-t-il. "C'est courant&nbsp;d'entendre +vous nous avez livr&eacute; 5 palettes, on ne vous en paie que trois+".&nbsp;Martine Houot, elle, est contente. Elle repart chez elle, de l'autre c&ocirc;t&eacute;&nbsp;de Paris, son v&eacute;lo charg&eacute; de pommes de terre et de melons.&nbsp;"Les grandes surfaces, j'en ai ras-le-bol, il faut voir tout ce qu'ils&nbsp;jettent &agrave; la poubelle chaque jour, et leurs prix", indique-t-elle &agrave; l'AFP.&nbsp;"Sans compter que les fruits import&eacute;s qu'on y trouve sont souvent trait&eacute;s avec&nbsp;des pesticides interdits en France."&nbsp;<h2>R&egrave;gle du jeu</h2>"Dire la v&eacute;rit&eacute; sur les fruits et l&eacute;gumes import&eacute;s", c'est la grande&nbsp;affaire du Modef, syndicat de tradition communiste.&nbsp;Raymond Girardi trouve "normal" qu'un certain nombre de mol&eacute;cules chimiques&nbsp;soient interdites en France pour traiter les arbres fruitiers ou champs de&nbsp;l&eacute;gumes, mais n'accepte pas que la r&egrave;gle du jeu soit diff&eacute;rente ailleurs.&nbsp;"Prenons le dimethoate, un produit utilis&eacute; pour se d&eacute;barrasser de la mouche&nbsp;du cerisier. Il est interdit en France car dangereux pour l'&eacute;cosyst&egrave;me et les&nbsp;pollinisateurs, mais il est ind&eacute;tectable sur les fruits au bout d'un certain&nbsp;temps. Si on analyse les cerises import&eacute;es, on n'en trouvera jamais, ce ne&nbsp;sont pas les contr&ocirc;les qui sont importants comme le dit le minist&egrave;re de&nbsp;l'Agriculture, c'est la r&egrave;gle du jeu" d&eacute;taille-t-il.&nbsp;"Ce qui est mauvais pour la nature en France est mauvais aussi au Maroc ou&nbsp;dans les autres pays producteurs", ajoute-t-il.


A 1,50 euro le kilo de prunes dorées et juteuses, le succès est immédiat. Mercredi, place de la Bastille à Paris, des tonnes de fruits et légumes vendus en direct par des producteurs du sud-ouest se sont arrachées.


Vos résultats de recherche

Tous les résultats (17166)

Les actualités (17133)

L'agenda (13)

Les outils (5)

Les guides (15)