
<p>Alors que la consommation de vin conventionnel ralentit en France depuis de&nbsp;nombreuses ann&eacute;es, celle du vin biologique augmente fortement: Le constat est&nbsp;confirm&eacute; par l'institut britannique IWSR qui suit l'&eacute;volution des march&eacute;s des&nbsp;vins et spiritueux dans 157 pays.&nbsp;Les Fran&ccedil;ais absorbent pr&egrave;s de 2% de vin en moins chaque ann&eacute;e (hors&nbsp;champagne et p&eacute;tillants), souligne une &eacute;tude d'IWSR pr&eacute;sent&eacute;e vendredi &agrave;&nbsp;Paris, qui estime entre <em>"17 et 18%"</em> le recul de consommation fran&ccedil;aise sur la&nbsp;p&eacute;riode 2012-2022. "C'est essentiellement un sujet de g&eacute;n&eacute;ration", souligne Jose Luis Hermoso,&nbsp;directeur des recherches chez ISWR. Les<em> "millennials"</em> boivent moins souvent,&nbsp;moins r&eacute;guli&egrave;rement que leurs a&icirc;n&eacute;s, mais en g&eacute;n&eacute;ral de meilleure qualit&eacute;.&nbsp;</p><p><em>"Le vin bio, vendu en moyenne 33% plus cher que le conventionnel en France,&nbsp;a la chance d'appartenir &agrave; cette cat&eacute;gorie"</em> souligne-t-il. <em>"Les premiers&nbsp;consommateurs en sont les jeunes g&eacute;n&eacute;rations connect&eacute;es et les gens qui ont un&nbsp;contact avec la terre"</em>, ajoute-t-il.&nbsp;Selon ISWR, d'ici 2022, la consommation de bio devrait pratiquement doubler&nbsp;en France, &agrave; 17,2 millions de caisses de 9 litres, contre 9,5 millions en 2017&nbsp;et 4,58 millions en 2012. Ce qui ferait gonfler &agrave; 7,38% la part du vin bio&nbsp;dans le total du vin consomm&eacute; en France, contre 3,72% actuellement.</p><h2>"Moins de sulfites"</h2><p>"Moins de sulfites, le go&ucirc;t min&eacute;ral des roches dans lesquelles les vignes&nbsp;ont plong&eacute; leurs racines, un bienfait pour l'environnement et aussi pour la&nbsp;sant&eacute;": les vins bio ont la cote, confirme Lilas Carit&eacute;, auteur du <em>"guide&nbsp;Carit&eacute; des bonnes adresses du vin bio et biodynamique"</em>.&nbsp;Lors de son lancement il y a une dizaine d'ann&eacute;es, le guide <em>"&eacute;tait un&nbsp;livret de quelques pages"</em> se souvient Mme Carit&eacute;. L'&eacute;dition 2019 a gonfl&eacute; &agrave;&nbsp;plus de 600 adresses.&nbsp;Autre cons&eacute;quence de l'engouement: A Paris, Vinibio, un salon ouvert au&nbsp;grand public qui se tenait jusqu'&agrave; pr&eacute;sent en plein centre de la capitale,&nbsp;aura lieu pour la premi&egrave;re fois dans les immenses halls de la porte de&nbsp;Versailles du 14 au 16 d&eacute;cembre.&nbsp;Quant au plus grand salon du monde consacr&eacute; au vin bio, Millesime Bio &agrave;&nbsp;Montpellier, r&eacute;serv&eacute; aux professionnels, il accueillera 1.200 vignerons de 18&nbsp;nationalit&eacute;s du 28 au 30 janvier, soit 200 de plus que la derni&egrave;re &eacute;dition,&nbsp;souligne Nicolas Richarme, un de ses organisateurs.&nbsp;</p><p>Dans la grande distribution, <em>"l'acc&eacute;l&eacute;ration des r&eacute;f&eacute;rencements en bio&nbsp;avance 1,5 fois plus vite que dans le non bio"</em>, d&eacute;clare &agrave; l'AFP Benoit Soury,&nbsp;directeur des march&eacute;s bio pour le groupe Carrefour qui a aujourd'hui 6% de son&nbsp;offre de vin en bio hors champagnes et spiritueux.&nbsp;<em>"Dans toutes les appellations, on sent la volont&eacute; du monde viticole de se&nbsp;diversifier. On a depuis deux ans un vrai choix &agrave; offrir au consommateur"</em>&nbsp;dit-il.&nbsp;M. Soury s'inqui&egrave;te n&eacute;anmoins. Car la production de vin bio, plus li&eacute;e au&nbsp;rythme des saisons, &agrave; la nature, et moins prot&eacute;g&eacute;e par la camisole chimique de&nbsp;la production conventionnelle, est aussi plus al&eacute;atoire et moins stable.&nbsp;</p><h2>"Conversions insuffisantes"</h2><p><em>"On sait que certains domaines bio, notamment dans le Bordelais, ont des&nbsp;difficult&eacute;s &agrave; combattre les attaques de mildiou, qui se multiplient, notamment&nbsp;cette ann&eacute;e. On a enregistr&eacute; des renoncements de certains domaines engag&eacute;s en&nbsp;bio li&eacute;s au probl&egrave;me du mildiou"</em> dit-il.&nbsp;Remarque prise en compte par les professionnels, qui sont en train de&nbsp;<em>"s'organiser"</em> pour faire face aux nouveaux d&eacute;fis li&eacute;s au changement&nbsp;climatique, r&eacute;pond Patrick Guiraud de Sud Vin Bio, association cr&eacute;e en 1991 en&nbsp;Occitanie, r&eacute;gion pionni&egrave;re.&nbsp;Pour lui, les renoncements sont tr&egrave;s peu nombreux. Les arr&ecirc;ts&nbsp;d'exploitation bio comptabilis&eacute;s administrativement &eacute;tant en majorit&eacute; des&nbsp;transferts de propri&eacute;t&eacute; au moment du d&eacute;part en retraite, dit-il.</p><p>Le principal probl&egrave;me viendrait selon lui, de <em>"conversions en bio pas&nbsp;suffisantes"</em> qu'il faudrait mieux accompagner: 4% seulement en France, contre&nbsp;11% en Espagne et 24% en Italie.&nbsp;Alors que la consommation fran&ccedil;aise explose, <em>"nous risquons une p&eacute;nurie sur&nbsp;les lin&eacute;aires par manque de produits" avertit-il.&nbsp;Il admet "un probl&egrave;me de pyramide des &acirc;ges". "Nous avons tous la&nbsp;soixantaine, et pour faire face &agrave; la demande, il va falloir beaucoup&nbsp;d'installations de jeunes, peu de vignerons conventionnels osent se lancer&nbsp;dans une conversion bio &agrave; quelques ann&eacute;es de la retraite"</em> souligne M. Guiraud.</p><p>Pas question pour autant, malgr&eacute; la forte demande du march&eacute;, d'all&eacute;ger les&nbsp;standards. <em>"Pas de d&eacute;sherbant chimique, remplac&eacute; par un travail m&eacute;canique du&nbsp;sol, et pas de produits de chimie de synth&egrave;se"</em> r&eacute;sume M. Guiraud, qui esp&egrave;re&nbsp;obtenir rapidement des fili&egrave;res et options bio dans les lyc&eacute;es agricoles et&nbsp;viticoles.</p>



Le marché du vin bio devrait quasi doubler en France d'ici 2022; une envolée telle que certains vignerons ou distributeurs doutent de leur capacité à faire face à la demande, le rythme des conversions en viticulture bio s'étant ralenti.


Vin: les Français veulent plus de bio


<p>Le passage &agrave; l'agriculture biologique n&eacute;cessite une ma&icirc;trise technique, mais &eacute;galement une structure financi&egrave;re de d&eacute;part suffisamment solide pour pouvoir assurer ce virage. C'est tout un syst&egrave;me de production qui doit &ecirc;tre revu. Anticiper les impacts sur l'&eacute;volution des charges en bio permettra de bien g&eacute;rer sa tr&eacute;sorerie. Prenons l'exemple de M. Dupr&eacute;, &eacute;leveur sp&eacute;cialis&eacute; avec 430 000 litres pour un troupeau de 60 VL. Afin d'&eacute;valuer sa capacit&eacute; de r&eacute;sistance aux premi&egrave;res ann&eacute;es de conversion &agrave; l'agriculture biologique, il doit calculer son nouveau point d'&eacute;quilibre. Il envisage une conversion simultan&eacute;e du troupeau et des fourrages sur 24 mois. Les vaches seront conduites selon le mode de production biologique d&egrave;s le d&eacute;but de conversion des parcelles. Les productions de fourrages en conversion seront autoconsomm&eacute;es ainsi que les stocks conventionnels de l'ann&eacute;e pr&eacute;c&eacute;dente. L'unit&eacute; de production (parcellaire et troupeau) sera donc certifi&eacute;e apr&egrave;s 24 mois. Selon les donn&eacute;es de la profession, il convient d'anticiper une baisse de la production laiti&egrave;re de 15 %. Pendant deux ans, le co&ucirc;t de production est celui d'un atelier lait&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-lois-egalim-doivent-etre-respectees-jusqu-au-dernier-kilometre">bio</a> tandis que le prix de vente reste celui du lait conventionnel.</p><h2>Besoin en tr&eacute;sorerie</h2><p>Compte tenu du diff&eacute;rentiel entre le point d'&eacute;quilibre de notre exploitation et le prix conventionnel, le besoin en tr&eacute;sorerie sur les deux premi&egrave;res ann&eacute;es de la conversion sera de 27 192 &euro; (cf. tableau). Ensuite, d&egrave;s la 3e ann&eacute;e, la comparaison entre le prix de vente escompt&eacute; en bio et le point d'&eacute;quilibre issu de la comptabilit&eacute; indiquera l'&eacute;volution de la tr&eacute;sorerie. Pour limiter son besoin en tr&eacute;sorerie, notre producteur aurait pu choisir une conversion non simultan&eacute;e en 18 mois. Dans ce cas, l'atelier cultures serait converti avant l'atelier lait, qui lui, d&eacute;bute sa conversion seulement le 13e mois. Le lait est valoris&eacute; en bio d&egrave;s le 18e mois, soit un gain &eacute;conomique de 6 mois.</p><h2>Gestion des stocks</h2><p>Dans cette option, pendant les 12 premiers mois, M. Dupr&eacute; peut maintenir son volume de lait produit avec une conduite classique, c'est &agrave; dire en utilisant ses stocks de l'ann&eacute;e pr&eacute;c&eacute;dente et en achetant de l'aliment conventionnel. Il garde n&eacute;anmoins la possibilit&eacute; de donner ses fourrages et c&eacute;r&eacute;ales produits &agrave; la ferme. La difficult&eacute; d'une telle strat&eacute;gie r&eacute;side dans la gestion des stocks : en fin de premi&egrave;re ann&eacute;e de conversion de l'atelier lait, il ne doit plus subsister de stock de grain conventionnel et tr&egrave;s peu de fourrages conventionnels (20 % maxi). L'impact sur la ration alimentaire est &agrave; bien prendre en compte dans cette strat&eacute;gie sur 18 mois.</p><h2>Etude &eacute;conomique</h2><p>Dans tous les cas, le passage &agrave; l'agriculture biologique doit &ecirc;tre bien r&eacute;fl&eacute;chi. Il ne faut pas seulement tenir compte d'une conjoncture favorable sur le lait bio. C'est bien l'ensemble du syst&egrave;me de production (ateliers cultures et lait) qu'il va falloir convertir. Une &eacute;tude &eacute;conomique est donc n&eacute;cessaire pour bien visualiser le besoin en tr&eacute;sorerie sur les premi&egrave;res ann&eacute;es de la conversion.</p><h2>Exemple</h2><p><strong>Le point d'&eacute;quilibre</strong></p><p>M. Dupr&eacute; va produire 365 500 litres (-15 %) d&egrave;s le d&eacute;but de sa conversion.</p><table style="width:425px;"><tbody><tr><td><p>Co&ucirc;t de production en agriculture biologique&nbsp;(donn&eacute;es COGEDIS 2&egrave;me trimestre 2018)</p></td><td><p>399,13 &euro; /1000 l</p></td></tr></tbody></table><table><tbody><tr><td><p>Charges de production &agrave; couvrir</p><p>399,13 &euro; / 1000 l x 365 500</p></td><td><p style="text-align:center;">145 882&euro;</p></td></tr><tr><td><p>&nbsp; &nbsp;&nbsp;+ annuit&eacute;s bancaires</p></td><td><p style="text-align:center;">+ 25 000 &euro;</p></td></tr><tr><td><p>&nbsp; &nbsp; + pr&eacute;l&egrave;vements priv&eacute;s</p></td><td><p style="text-align:center;">+ 30 000 &euro;</p></td></tr><tr><td><p>&nbsp; &nbsp;&nbsp;- Amortissements et frais financiers</p><p>(donn&eacute;es COGEDIS 2&egrave;me trimestre 2018)&nbsp;108,15&euro;/1000 l x 365 500 litres</p></td><td><p style="text-align:center;">- 39 529 &euro;</p></td></tr><tr><td><p>&nbsp; &nbsp;&nbsp;- Aides PAC</p></td><td><p style="text-align:center;">- 22 000&euro;</p></td></tr><tr><td><p>TOTAL</p></td><td><p style="text-align:center;">139 353 &euro;</p></td></tr><tr><td><p><strong>Point d'&eacute;quilibre</strong></p></td><td><p style="text-align:center;">381,27 &euro; / 1000 litres</p></td></tr></tbody></table><p><strong>&nbsp; &nbsp;&nbsp;</strong></p><p><strong>Le besoin de tr&eacute;sorerie</strong></p><p>M. Dupr&eacute; va vendre pendant deux ans son lait au prix du march&eacute; conventionnel.</p><table><tbody><tr><td><p>Point d'&eacute;quilibre</p></td><td><p>381,27 &euro; / 1000 litres</p></td></tr><tr><td><p>Hypoth&egrave;se de prix du lait en conventionnel</p></td><td><p>344,07 &euro; / 1000 litres</p></td></tr><tr><td><p><strong>Besoin en tr&eacute;sorerie&nbsp;</strong>(381,27-344,07) x 365 500 / 1000</p></td><td><p>13 596 &euro;</p></td></tr><tr><td><p><strong>Besoin en tr&eacute;sorerie sur 24 mois</strong></p></td><td><p>27 192 &euro;</p></td></tr></tbody></table><p>&nbsp; &nbsp;&nbsp;</p>



Une exploitation laitière qui décide de se convertir à l’agriculture biologique doit anticiper le besoin de trésorerie.


Conversion au bio : gérer sa trésorerie


Depuis plusieurs semaines, le prix du blé est bloqué à la hausse comme à la baisse, comment expliquer cette résistance ? Où en sont les moissons dans l'hémisphère sud ? Eléments de réponse avec Arthur Portier, expert chez Agritel.


Prix du blé : "on reste optimiste pour la deuxième partie de campagne"


<p><em>Ainsi, "les animaux &eacute;corn&eacute;s sont plus faciles &agrave; manipuler en &eacute;levage, au&nbsp;cours du transport et en abattoir: ils pr&eacute;sentent moins de risques de&nbsp;blessures pour l'&eacute;leveur et pour les animaux entre eux, par exemple lors du&nbsp;m&eacute;lange de lots ou dans les situations de comp&eacute;tition, ou lorsque les cornes&nbsp;se cassent accidentellement"</em>, r&eacute;sume un document du r&eacute;seau mixte technique&nbsp;bien-&ecirc;tre animal (RMT BEA), r&eacute;dig&eacute; notamment par des chercheurs de l'Institut&nbsp;de l'&eacute;levage (Idele).<em>&nbsp;"&Eacute;corner permet ainsi de diminuer les risques sanitaires et les causes de&nbsp;d&eacute;pr&eacute;ciation des viandes et des cuirs"</em>, expliquent les auteurs de ce document.</p><p>En France, la MSA, a recens&eacute; de 2014&nbsp;&agrave; 2016 une centaine d'accidents du travail dus &agrave; des coups de cornes chaque&nbsp;ann&eacute;e chez les adh&eacute;rents du r&eacute;gime agricole travaillant avec les animaux.&nbsp;L'&eacute;cornage s'est g&eacute;n&eacute;ralis&eacute; au moment o&ugrave; les troupeaux ont grossi, dans les&nbsp;ann&eacute;es 1970. Avant, dans de plus petits troupeaux, les cornes permettaient de&nbsp;garder une hi&eacute;rarchie entre les vaches, selon le Cniel (interprofession&nbsp;laiti&egrave;re fran&ccedil;aise).&nbsp;<em>"Il faut distinguer l'&eacute;cornage, qui est l'amputation de la corne d&eacute;j&agrave;&nbsp;form&eacute;e chez une vache adulte avec l'&eacute;bourgeonnage qui est la caut&eacute;risation des&nbsp;bourgeons de corne &agrave; peine form&eacute;s chez la g&eacute;nisse"</em>, explique &agrave; l'AFP Am&eacute;lie&nbsp;Legrand, responsable agroalimentaire &agrave; l'association CIWF (Compassion in World&nbsp;Farming) pour la France.&nbsp;Selon elle, l'&eacute;bourgeonnage est aujourd'hui la pratique majoritaire et se&nbsp;pratique dans la <em>"quasi-totalit&eacute; des &eacute;levages fran&ccedil;ais"</em>.</p><h2>S&eacute;lection g&eacute;n&eacute;tique</h2><p>En Europe, 81% des &eacute;levages de vaches laiti&egrave;res, 47% des &eacute;levages de races&nbsp;&agrave; viande et 68% des &eacute;levages de races allaitantes &eacute;taient encore &eacute;corn&eacute;s ou&nbsp;&eacute;bourgeonn&eacute;s, selon une &eacute;tude publi&eacute;e en mai 2015 dans la revue Livestock&nbsp;Science.&nbsp;Cette &eacute;tude, r&eacute;alis&eacute;e &agrave; partir des r&eacute;ponses de 652 &eacute;levages, ne fait pas la&nbsp;distinction entre &eacute;cornage et &eacute;bourgeonnage.</p><p>En France, l'&eacute;cornage ou l'&eacute;bourgeonnage se pratique plut&ocirc;t sur les vaches,&nbsp;car "<em>les m&acirc;les, destin&eacute;s &agrave; l'abattage, vont &ecirc;tre abattus assez jeunes"</em>,&nbsp;explique &agrave; l'AFP Luc Morabito, chef de projet bien-&ecirc;tre animal &agrave; l'Idele. Un&nbsp;constat qui vaut &eacute;galement pour l'Europe, selon lui.&nbsp;Afin de limiter la souffrance animale, CIWF encourage les alternatives &agrave;&nbsp;ces pratiques si c'est possible, et, dans le cas contraire, de privil&eacute;gier&nbsp;l'&eacute;bourgeonnage, moins douloureux que l'&eacute;cornage, par caut&eacute;risation avec un&nbsp;fer chaud (et pas avec des produits chimiques) avec une prise en charge de la&nbsp;douleur, avec anesth&eacute;sie locale et analg&eacute;sique.&nbsp;<em>"La douleur peut durer plusieurs heures voire plusieurs jours"</em>, explique&nbsp;Mme Legrand, en s'appuyant sur des &eacute;tudes scientifiques analysant le stress&nbsp;des animaux.</p><p>Parmi les alternatives possibles, l'&eacute;levage d'animaux <em>"qui ont le g&egrave;ne sans&nbsp;corne".</em> Elle rappelle que le g&egrave;ne sans corne existe dans la nature et qu'il&nbsp;s'agit juste de le s&eacute;lectionner.&nbsp;Seul hic, selon le Cniel, qui incite &eacute;galement les &eacute;leveurs &agrave; privil&eacute;gier&nbsp;des pratiques limitant la souffrance: cette s&eacute;lection est susceptible de&nbsp;d&eacute;grader d'autres caract&egrave;res g&eacute;n&eacute;tiques.</p>



La pratique de l'écornage, qui consiste à retirer ses cornes d'une vache adulte, a pour principal objectif de protéger les animaux d'élevage et les éleveurs de blessures éventuelles.


L'écornage, une pratique pour protéger les animaux d'élevage et les  fermiers


<p><em>"En supprimant les exon&eacute;rations pour les emplois saisonniers, la majorit&eacute;&nbsp;pr&eacute;sidentielle condamne &agrave; mort les petits emplois ruraux en France"</em> et <em>"menace&nbsp;7.500 emplois saisonniers agricoles dans l'Yonne"</em>, ont d&eacute;nonc&eacute; les syndicats&nbsp;agricoles.&nbsp;"Alors que les gilets jaunes sont d&eacute;j&agrave; dans la rue " les JA et la FDSEA&nbsp;"appellent &agrave; bloquer les autoroutes A6 et A5 vendredi 23 novembre en d&eacute;but de&nbsp;soir&eacute;e", selon leur communiqu&eacute;.</p><p>Le S&eacute;nat, droite et gauche unanimes, avait supprim&eacute; mi-novembre une&nbsp;disposition du projet de budget de la S&eacute;curit&eacute; sociale pour 2019 qui&nbsp;inqui&eacute;tait les agriculteurs, revenant ainsi sur la fin programm&eacute;e de ce&nbsp;dispositif sp&eacute;cifique TO/DE (travailleurs occasionnels/demandeurs d'emplois).&nbsp;Mais apr&egrave;s d&eacute;saccord des deux chambres en Commission mixte paritaire le&nbsp;texte est revenu devant l'Assembl&eacute;e nationale o&ugrave; "<em>les d&eacute;put&eacute;s de la majorit&eacute;&nbsp;se sont d&eacute;dits de leur validation du dispositif (...) qui permettait aux&nbsp;salari&eacute;s du monde rural de trouver des emplois saisonniers",</em> selon les&nbsp;syndicats.</p><p><em>"Les fili&egrave;res qui emploient beaucoup de salari&eacute;s sont directement impact&eacute;es&nbsp;et ne pourront plus lutter contre la concurrence des pays europ&eacute;ens n'ayant&nbsp;pas la m&ecirc;me politique sociale que la France"</em>, poursuit le communiqu&eacute;.&nbsp;Plusieurs centaines d'agriculteurs avaient d&eacute;j&agrave; manifest&eacute; en septembre dans&nbsp;le sud du pays contre la suppression de ces exon&eacute;rations.</p>



La FDSEA et les jeunes agriculteurs (JA) de l'Yonne appellent à bloquer les autoroutes A6 et A5 vendredi en début de soirée, s'inquiétant d'une possible suppression d'exonérations de cotisations pour l'emploi de travailleurs saisonniers, ont-ils annoncé jeudi dans un communiqué.


Travail saisonnier: les agriculteurs de l'Yonne appellent à bloquer l'A6 et l'A5


Au sud est des Ardennes à Banogne Recouvrance, Sophie et Sébastien Loriette produisent les premiers bonbons français &amp;quot;Made in Ferme&amp;quot;. 50 000 bonbons, aux arômes et saveurs 100% naturels, sont élaborés chaque jour à partir du sucre de betterave et du glucose de blé produits sur l’exploitation.


Des bonbons "Made in Ferme"


<p>Ce site (www.glyphosate.gouv.fr) constitue la <em>"start-up d'Etat"</em>&nbsp;post-glyphosate promise par Emmanuel Macron le 9 octobre pour aider les&nbsp;agriculteurs &agrave; se passer de ce d&eacute;sherbant, a expliqu&eacute; l'Elys&eacute;e.&nbsp;Le site vise aussi &agrave; f&eacute;d&eacute;rer dans les d&eacute;partements les agriculteurs qui ont&nbsp;besoin d'un accompagnement, a pr&eacute;cis&eacute; l'Elys&eacute;e.&nbsp;<em>"L'objectif du pr&eacute;sident de la R&eacute;publique est d'essaimer les bonnes&nbsp;pratiques, d'&ecirc;tre responsabilisateur et &ecirc;tre dans la dynamique du changement"</em>,&nbsp;selon les conseillers de la pr&eacute;sidence, pour qui <em>"rien n'est plus convaincant&nbsp;que l'exemple d'un voisin".</em>&nbsp;L'ex&eacute;cutif esp&egrave;re cr&eacute;er une<em> "dynamique de progr&egrave;s"</em> autour de ces&nbsp;initiatives individuelles pour aboutir &agrave; une sortie du glyphosate dans les&nbsp;trois ans, comme s'y est engag&eacute; le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique.&nbsp;</p><p>Le volontariat a &eacute;t&eacute; pr&eacute;f&eacute;r&eacute; &agrave; une contrainte l&eacute;gale, le pr&eacute;sident de la&nbsp;R&eacute;publique ayant plusieurs fois indiqu&eacute; que dans certaines cultures se passer&nbsp;du glyphosate serait tr&egrave;s difficile.&nbsp;Le gouvernement et le parti pr&eacute;sidentiel se sont ainsi oppos&eacute;s &agrave;&nbsp;l'inscription dans la loi de la fin du glyphosate, comme le r&eacute;clamaient les&nbsp;d&eacute;fenseurs de l'environnement et l'ex-ministre Nicolas Hulot.</p><h2>Start-up d'Etat</h2><p>Le gouvernement va aussi demander &agrave; &agrave; l'Agence nationale de s&eacute;curit&eacute;&nbsp;sanitaire de s'opposer aux autorisations de mise sur le march&eacute; (AMM) de&nbsp;<br>produits au glyphosate <em>"pour les usages pour lesquels des alternatives sont&nbsp;av&eacute;r&eacute;es",</em> a indiqu&eacute; le 8 novembre le ministre de la Transition &eacute;cologique&nbsp;Fran&ccedil;ois de Rugy.&nbsp;Cela devrait concerner 90% des surfaces agricoles, pour lesquelles des&nbsp;solutions existent, selon l'Elys&eacute;e, mais <em>"sur 10% des surfaces il y a des&nbsp;impasses sur lesquelles il faut mobiliser la recherche, comme pour les&nbsp;vignobles en tr&egrave;s forte pente ou les l&eacute;gumes en plein champ"</em>.&nbsp;</p><p><em>"C'est une d&eacute;marche de start-up d'Etat car ce site permet de mettre en&nbsp;place dans l'Etat une &eacute;quipe en mode projet, temporaire, qui mobilise toutes&nbsp;les comp&eacute;tences pour sortir du glyphosate, jusqu'&agrave; ce qu'on ait r&eacute;ussi&nbsp;l'objectif".</em>&nbsp;Quelque 8.800 tonnes de glyphosate ont &eacute;t&eacute; vendues en France en 2017.&nbsp;Se passer de cet herbicide, le plus utilis&eacute; en France, n&eacute;cessite "une&nbsp;transformation profonde des modes de production agricole", a soulign&eacute; Fran&ccedil;ois&nbsp;de Rugy.</p>



L'Etat a lancé jeudi un site déclaratif où les agriculteurs qui "sortent" du glyphosate pourront partager leurs pratiques alternatives et encourager les autres, a indiqué l'Elysée.


L'Etat lance un site pour pousser les agriculteurs à sortir du glyphosate


<h2>Comment se d&eacute;roulent les &eacute;lections aux Chambres d'agriculture ?</h2><p>En janvier 2019, les &eacute;lecteurs &eacute;liront les membres des Chambres d'agriculture d&eacute;partementales, interd&eacute;partementales et de r&eacute;gion. Puis, en mars, les membres &eacute;lus des 84 Chambres d&eacute;partementales et interd&eacute;partementales &eacute;liront &agrave; leur tour les membres des 12 Chambres r&eacute;gionales d'agriculture, &agrave; l'exception des membres du coll&egrave;ge des chefs d'exploitation &eacute;lus au suffrage direct avec prime d'un si&egrave;ge &agrave; la liste arriv&eacute;e en t&ecirc;te.&nbsp;Enfin, &agrave; la fin du mois de mars, la r&eacute;union des Pr&eacute;sidents des Chambres d'agriculture constitue l'Assembl&eacute;e permanente des Chambres d'agriculture (APCA). Les Pr&eacute;sidents des Chambres &eacute;liront alors le Pr&eacute;sident de l'APCA et les membres du conseil d'administration qui &eacute;liront le bureau.</p><h2>Quelle est la composition d'une Chambre d'agriculture d&eacute;partementale ?</h2><p>Une Chambre d'agriculture d&eacute;partementale est compos&eacute;e de 34 &agrave; 36 membres &eacute;lus au suffrage direct pour une dur&eacute;e de 6 ans, notamment 1 &agrave; 3 conseillers du centre r&eacute;gional de la propri&eacute;t&eacute; foresti&egrave;re (CRPF) membres de droit de la Chambre d'agriculture.</p><p>&nbsp;</p><p>Il existe 5 coll&egrave;ges individuels : compos&eacute; de&nbsp;chefs d'exploitation et assimil&eacute;s,&nbsp;propri&eacute;taires fonciers et usufruitiers,&nbsp;salari&eacute;s de la production agricole, salari&eacute;s des groupements professionnels agricoles et d'anciens exploitants.</p><p>Les repr&eacute;sentants des 5 coll&egrave;ges des groupements agricoles sont : les&nbsp;coop&eacute;ratives de production agricole (CUMA), les&nbsp;autres coop&eacute;ratives, les&nbsp;caisses de Cr&eacute;dit Agricole, les&nbsp;caisses d'assurances mutuelles agricoles et des caisses de mutualit&eacute; sociale agricole (MSA) et enfin, le coll&egrave;ge des organisations syndicales.</p><h2>Qui organise les &eacute;lections ?</h2><p>Les &eacute;lections des Chambres d'agriculture sont organis&eacute;es par les pouvoirs publics. L'&eacute;lection se d&eacute;roule en deux temps. Le Pr&eacute;fet installe dans un premier temps la commission d'&eacute;tablissement des listes &eacute;lectorales qui est en charge d'&eacute;tablir et de r&eacute;viser les listes &eacute;lectorales (jusqu'au 16 octobre). Son secr&eacute;tariat peut &ecirc;tre confi&eacute; &agrave; la Chambre d'agriculture.&nbsp;A l'issue de cette op&eacute;ration, la commission d'organisation des op&eacute;rations &eacute;lectorales prend le relais sous la pr&eacute;sidence du Pr&eacute;fet. Elle est charg&eacute;e d'exp&eacute;dier le mat&eacute;riel de vote , d'organiser la r&eacute;ception, le recensement et le d&eacute;pouillement des votes. Enfin, elle proclame les r&eacute;sultats au plus tard le huiti&egrave;me jour suivant la date de cl&ocirc;ture de scrutin. Les frais d'organisation des &eacute;lections sont &agrave; la charge des Chambres d'agriculture.</p><h2>Quel est le mode du scrutin ?</h2><p>Les 33 membres de la Chambre d'agriculture sont &eacute;lus par un scrutin de liste d&eacute;partementale &agrave; un tour. Deux modes de scrutin sont en vigueur :&nbsp;Coll&egrave;ges des chefs d'exploitation et des salari&eacute;s : scrutin mixte, la liste majoritaire obtient la moiti&eacute; des si&egrave;ges et les si&egrave;ges restants sont r&eacute;partis &agrave; la repr&eacute;sentation proportionnelle suivant la r&egrave;gle du plus fort reste.&nbsp;Autres coll&egrave;ges : scrutin majoritaire &agrave; un tour.</p><h2>Qui vote ?</h2><p>Plus de 2,5 millions de personnes peuvent participer aux &eacute;lections des Chambres d'agriculture, sous r&eacute;serve d'&ecirc;tre inscrites sur les listes &eacute;lectorales sp&eacute;cialement &eacute;tablies &agrave; cette occasion. Pour prendre part au vote, chaque &eacute;lecteur doit auparavant s'assurer qu'il est bien inscrit sur la liste &eacute;lectorale.&nbsp;Pour &ecirc;tre inscrit sur la liste &eacute;lectorale d'un<em>&nbsp;"coll&egrave;ge individuel"</em>, il faut &ecirc;tre Fran&ccedil;ais ou ressortissant de l'Union europ&eacute;enne, avoir plus de 18 ans et jouir de ses droits civiques et politiques.&nbsp;Pour &ecirc;tre inscrit sur la liste &eacute;lectorale d'un <em>"coll&egrave;ge de groupement"</em>, les &eacute;lecteurs doivent &ecirc;tre inscrits dans le coll&egrave;ge des chefs d'exploitation et &ecirc;tre adh&eacute;rents du groupement.&nbsp;Un &eacute;lecteur ne peut voter que dans un seul coll&egrave;ge et un seul d&eacute;partement.</p>



Tous les 6 ans, plus de 2,5 millions d’électeurs, ainsi que les représentants d’environ 60 000 groupements professionnels agricoles, élisent démocratiquement les membres des 89 Chambres départementales, interdépartementales d’agriculture et chambres d’agriculture de région, dont 5 en Outre-mer. Ces élections sont organisées sous l'égide de l'Etat. 


Tout ce qu’il faut savoir des élections professionnelles des Chambres d’agriculture


<h2 style="text-align:justify;">Du r&egrave;gne de la carte bancaire...</h2><p style="text-align:justify;">En quelques ann&eacute;es, les cartes bancaires se sont impos&eacute;es comme le moyen de paiement privil&eacute;gi&eacute; des consommateurs fran&ccedil;ais. Plus de 60 % des transactions s'effectuent aujourd'hui par carte. Le ch&egrave;que repr&eacute;sente moins de 8 % des r&egrave;glements. Pourtant, ce moyen de paiement reste populaire en France alors que dans de nombreux pays, il concerne moins d'1 % des &eacute;changes mon&eacute;taires. La carte bancaire gagne en praticit&eacute; avec la g&eacute;n&eacute;ralisation du sans contact. On regrette cependant que la modicit&eacute; du plafond (30 &euro;) limite encore les possibilit&eacute;s de paiement. Pourtant, 2018 sera certainement l'ann&eacute;e du boom pour le sans contact. En effet, le principal frein, la crainte de fraude, est en train d'&ecirc;tre lev&eacute; car les &eacute;tudes montrent que ces fraudes ne repr&eacute;sentent que 0,020 % des transactions. Par ailleurs, la possibilit&eacute; de plus en plus g&eacute;n&eacute;ralis&eacute;e d'utiliser la carte sans minimum, donc d&egrave;s le premier euro, va directement concurrencer les paiements en esp&egrave;ces. En Su&egrave;de, ils ne repr&eacute;sentent&nbsp;pas plus de 10 % des r&egrave;glements dans les commerces..&nbsp;</p><h2 style="text-align:justify;">...au smartphone tout-puissant !</h2><p style="text-align:justify;">Pourtant, tout va tellement vite que l'on peut se demander si la carte bancaire elle-m&ecirc;me ne sera pas cannibalis&eacute;e par le smartphone. En Chine, les transactions via les applications mon&eacute;taires des t&eacute;l&eacute;phones portables sont en train d'exploser. En 2017, elles ont atteint un montant vertigineux de 10 000 milliards d'euros. Une bagarre de titans est en train de se jouer entre Alibaba et Tencent pour contr&ocirc;ler ce march&eacute; qui comprend les paiements en ligne mais aussi tous les micro-achats quotidiens des 700 millions de Chinois qui ont le m&ecirc;me niveau de vie que les Europ&eacute;ens. Les banques occidentales observent prudemment cette r&eacute;volution car l'ambition de ces nouveaux&nbsp;acteurs de la transaction financi&egrave;re ne va pas s'arr&ecirc;ter en Asie.&nbsp;</p><h2 style="text-align:justify;">Comment s'y pr&eacute;parer ?&nbsp;</h2><p style="text-align:justify;">Quelles seront donc les cons&eacute;quences de ces nouveaux modes de paiement pour les agriculteurs en vente directe, par exemple ? Bref, pour tous les professionnels recevant du liquide de la part de leurs clients ? Pour tous ceux qui ne sont pas &eacute;quip&eacute;s de terminaux adapt&eacute;s aux transactions digitales, il est urgent de s'int&eacute;resser &agrave; la question, sous peine de perdre des ventes. Pour les r&eacute;seaux bancaires, il conviendra de proposer des offres tr&egrave;s efficaces aux clients commer&ccedil;ants sans esp&eacute;rer beaucoup facturer le service car la concurrence d'autres gestionnaires de monnaie digitale va &ecirc;tre tr&egrave;s intense. Les paiements liquides abolis, on peut l&eacute;gitimement penser que la fraude pourrait diminuer. Sur ce point, l'avis des sp&eacute;cialistes est tr&egrave;s mitig&eacute;. Il y a d&eacute;j&agrave; longtemps que les r&eacute;seaux de d&eacute;linquance financi&egrave;re se sont adapt&eacute;s &agrave; ces nouvelles technologies de paiement.</p><p style="text-align:right;">Article Cerfrance : magasine G&eacute;rer pour Gagner n&deg; 52/2018 - Jacques Math&eacute; - Economiste</p><p>Dossier complet&nbsp;: G&eacute;rer pour Gagner n&deg; 52/2018</p>



Adieu billets, pièces, porte-monnaie, bas de laine, tirelire… Si vous ne saviez pas où déposer vos liquidités, les algorithmes vont le faire pour vous ! Nous dirigeons-nous vers une dématérialisation complète ? Un petit tour en Asie pourrait vous en convaincre.


L' argent digital : vers la fin de la monnaie liquide ...


<p>Tour d'horizon des facteurs g&eacute;opolitiques de cette lutte pour le foncier.</p><h2>Premier facteur de raret&eacute; : l'extension des villes</h2><p>La diminution des terres fertiles s'est r&eacute;alis&eacute;e au cours du temps par l'extension des villes. Ces villes ont &eacute;t&eacute; localis&eacute;es par les premi&egrave;res tribus s&eacute;dentaires au bord des rivi&egrave;res, dans des terrains &agrave; fort potentiel agronomique. De ce fait, &agrave; la p&eacute;riph&eacute;rie</p><p>des premi&egrave;res villes, se sont d&eacute;velopp&eacute;es des activit&eacute;s de productions agricoles, notamment mara&icirc;ch&egrave;res, destin&eacute;es &agrave; approvisionner les zones urbaines. &Agrave; partir des ann&eacute;es 1950 en France et en Europe, l'expansion urbaine et les infrastructures&nbsp;ont grignot&eacute; rapidement ces terres agricoles fertiles. C'est le d&eacute;but de l'artificialisation des terres agricoles et de la b&eacute;tonisation des espaces.</p><h2>Facteur aggravant : l'augmentation de la population mondiale</h2><p>L'augmentation de la population mondiale, notamment en Afrique, Inde ou Chine, accentue ce ph&eacute;nom&egrave;ne avec des extensions souvent anarchiques et des cons&eacute;quences majeures sur le d&eacute;placement des populations et la diminution du potentiel de production (surtout en Afrique). Le besoin pour certains pays de garantir leur s&eacute;curit&eacute; alimentaire en devenant propri&eacute;taires de terres arables alimente la pression financi&egrave;re Le cas le plus marquant est celui de la Chine avec des acquisitions</p><p>en Afrique, en Indon&eacute;sie et m&ecirc;me en France. Au total, la Chine exploiterait plus de 10 millions d'hectares de terres arables hors de son territoire ! Ajoutons aussi les effets du d&eacute;veloppement des r&eacute;seaux de transports et des activit&eacute;s industrielles qui contribuent &agrave; la diminution des espaces agraires. On peut citer deux cons&eacute;quences majeures de ce grignotage intensif :</p><p><strong><em>1)</em></strong>La d&eacute;forestation, notamment au Br&eacute;sil ou en Indon&eacute;sie, afin d'augmenter le potentiel de surfaces cultivables. La raret&eacute;&nbsp;et la convoitise des pays acheteurs engendrent une inflation sur les prix des terres en local en excluant du syst&egrave;me productif&nbsp;nombre de petits agriculteurs qui vont rejoindre des centres urbains d&eacute;j&agrave; bond&eacute;s. Ce ph&eacute;nom&egrave;ne tr&egrave;s visible en Afrique, en Inde ou en Chine accentue l'expansion et la rar&eacute;faction de sols, c'est le chat qui se mord la queue !</p><p><em><strong>2)</strong></em>L'acc&egrave;s &agrave; l'eau devient une autre source de conflit, tr&egrave;s li&eacute; au foncier agricole. Les terres arables sont d'autant plus convoit&eacute;es que la ressource en eau est disponible. Le r&eacute;chauffement climatique va peser sur le besoin en eau pour les cultures dans des r&eacute;gions d&eacute;j&agrave; sous dot&eacute;es en ressources.&nbsp;</p><h2>Le r&eacute;chauffement climatique : une opportunit&eacute; ?</h2><p>Cependant, le m&ecirc;me r&eacute;chauffement climatique offre aussi des opportunit&eacute;s pour utiliser des terres dans les r&eacute;gions froides de la plan&egrave;te. Le potentiel en Russie, notamment, est significatif. On parle de 200 millions d'hectares potentiellement cultivables qui vont limiter une partie du grignotage urbain. On aura compris que, derri&egrave;re nos champs de bl&eacute; et nos vertes prairies, se joue un combat &agrave; l'&eacute;chelle plan&eacute;taire qui doit tous (agriculteur et citoyens) nous interroger.</p><p style="text-align:right;">Article Cerfrance - G&eacute;rer pour Gagner n&deg; 52/2018 - Jacques Math&eacute; Economiste</p><p>Dossier complet&nbsp;: G&eacute;rer pour Gagner n&deg; 52/2018</p>



Le foncier est devenu un enjeu stratégique à l’échelle planétaire. Depuis la nuit des temps, les conflits ont trouvé leurs origines dans le contrôle et l’accaparement des terres les plus fertiles. Mais la prise en compte de la rareté des terres cultivables est plus récente. Extension des villes et bétonisation des terres, augmentation de la population mondiale, accès à l’eau…


A l’assaut des terres arables : un enjeu planétaire


<p>Les plaintes ont &eacute;t&eacute; d&eacute;pos&eacute;es pour blessures involontaires par violation &agrave;&nbsp;une obligation de s&eacute;curit&eacute; ou de prudence aupr&egrave;s de la compagnie de&nbsp;gendarmerie d'Angers, en charge de l'enqu&ecirc;te, selon la m&ecirc;me source confirmant&nbsp;une information du quotidien local Le Courrier de l'Ouest.&nbsp;La plupart des plaintes &eacute;manent des personnes intoxiqu&eacute;es le 9 octobre &agrave;&nbsp;Brain-sur-l'Authion, &agrave; l'est d'Angers. Ce jour-l&agrave;, 61 personnes, des ouvriers&nbsp;agricoles pour la plupart, avaient &eacute;t&eacute; intoxiqu&eacute;es au m&eacute;tam-sodium, souffrant&nbsp;d'irritations des voies oculaires et respiratoires. L'accident avait provoqu&eacute;&nbsp;17 hospitalisations.&nbsp;Trois jours plus tard, une nouvelle intoxication avait eu lieu non loin de&nbsp;l&agrave; sur une autre exploitation agricole du Maine-et-Loire.&nbsp;Le procureur d'Angers Yves Gambert a indiqu&eacute; &agrave; l'AFP que l'enqu&ecirc;te&nbsp;pr&eacute;liminaire ouverte sur ces faits &eacute;tait toujours en cours.</p><p>D&eacute;but novembre, l'Agence nationale de s&eacute;curit&eacute; sanitaire (Anses) a interdit&nbsp;ce pesticide, mettant en avant <em>"des risques inacceptables pour la sant&eacute;&nbsp;humaine et l'environnement"</em>.&nbsp;Les produits &agrave; base de m&eacute;tam-sodium servent &agrave; d&eacute;sinfecter les sols, contre&nbsp;des champignons ou des vers, avant l'installation d'une culture. Ils sont&nbsp;notamment employ&eacute;s pour des cultures mara&icirc;ch&egrave;res comme la m&acirc;che et la tomate,&nbsp;ou encore en horticulture.&nbsp;Environ 700 tonnes &eacute;taient utilis&eacute;es chaque ann&eacute;e en France, selon l'Anses.</p><p>Dans un rapport remis en d&eacute;cembre 2017 au gouvernement fran&ccedil;ais, le&nbsp;m&eacute;tam-sodium &eacute;tait d&eacute;crit comme l'une des <em>"substances les plus utilis&eacute;es et&nbsp;identifi&eacute;es comme les plus pr&eacute;occupantes"</em>. Depuis cette date, son interdiction&nbsp;avait &eacute;t&eacute; propos&eacute;e par plusieurs parlementaires par voie d'amendement.</p>



Plus de 70 plaintes ont été déposées dans le Maine-et-Loire pour blessures involontaires à la suite d'intoxications aux pesticides à base de métam-sodium, interdits depuis lors par les autorités sanitaires, a-t-on appris mercredi auprès de la gendarmerie.


Pesticides: plus de 70 plaintes déposées pour intoxication dans le Maine-et-Loire


<p>La nouvelle gamme de machines &agrave; vendanger tract&eacute;es Grapes'Line compte cinq mod&egrave;les (40, 45, 60, 70 et 80) &agrave; autoguidage sur le rang. Les deux mod&egrave;les d'entr&eacute;e de gamme (40 et 45, 2 X 1.500 l)) partagent avec l'ensemble de la gamme le convoyeur en inox et son design en L, ouvert vers l'arri&egrave;re pour &eacute;liminer les corps &eacute;trangers et &eacute;viter les bourrages. Il travaille au raz du sol gr&acirc;ce &agrave; son caisson de protection en acier. La conception du convoyeur trieur souple autorise le tri d&egrave;s la chute des raisins. Ainsi, seulement 30% de la vendange passe sous les aspirateurs, ce qui permet de r&eacute;colter entre 3% et 5% de jus en plus. Son entrainement m&eacute;canique offre un syst&egrave;me de tension semi-automatique avec indicateur en cabine. Les mod&egrave;les 60, 70 et 80 h&eacute;ritent de bras cueilleurs inject&eacute;s &agrave; montage rapide, plus r&eacute;sistants et plus respectueux de la v&eacute;g&eacute;tation et de clapets de fermeture automatique des goulottes lors du bennage.</p><h2>Aspirateur, trieur, Selectiv Process</h2><p>Les mod&egrave;les 40 et 45 sont dot&eacute; de deux aspirateurs tandis que la Grapes'Line 60 (2 X 1.800 l) est compl&eacute;t&eacute;e par un syst&egrave;me de nettoyage s&eacute;parant les jus des feuilles gr&acirc;ce &agrave; un crible ferm&eacute; sur le dessus et ouvert sur le brin inf&eacute;rieur pour &eacute;viter la trituration des raisins. Les 70 et 80 (2 X 1.600 l) sont &eacute;quip&eacute;es du Selectiv Process 2 qui allie un &eacute;greneur lin&eacute;aire &agrave; haute fr&eacute;quence dont les doigts ameneurs &eacute;vacuent les corps &eacute;trangers et une table de tri &agrave; rouleaux et crible variable. Les rouleaux ameneurs pleins crant&eacute;s acheminent les p&eacute;tioles vers les rouleaux cribles, lesquels <br>laissent passer les baies tri&eacute;es et &eacute;liminent les p&eacute;tioles et autres d&eacute;chets &agrave; l'ext&eacute;rieur de la table, &agrave; hauteur de 100% pour les feuilles et 95% pour les p&eacute;tioles.</p><h2>&Eacute;cran tactile</h2><p>Les 60, 70 et 80 b&eacute;n&eacute;ficient de la remise &agrave; niveau semi-automatique en d&eacute;vers, du freinage double ligne, d'une plateforme s&eacute;curis&eacute;e propice au lavage avec commandes d&eacute;port&eacute;es pour ouvrir les aspirateurs, les &eacute;greneurs et les table de tri. Elles sont &eacute;galement dot&eacute;es (tout comme la 45) du syst&egrave;me de motricit&eacute; Autotorque, dont les moteurs hydrauliques log&eacute;s dans les roues permettent de freiner ou de pousser en fonction de l'effort de traction mesur&eacute; sur l'anneau d'attelage, en marche avant, en marche arri&egrave;re et dans les tourni&egrave;res. Le syst&egrave;me permet de gravir des pentes jusqu'&agrave; 30%. Au niveau des commandes, les 60 et 80 h&eacute;ritent d'un &eacute;cran couleur tactile de 7 pouces, ind&eacute;pendant du joystick &eacute;quipant toutes les versions. A noter que la 60 est adapt&eacute;e aux vignes de 1,40 m minimum contre 1,70 m pour les quatre autres mod&egrave;les.</p>



La gamme compte cinq machines qui se distinguent notamment par leur équipement en matière de tri et leur interface de commande. Les modèles 70 et 80 embarquent l’égreneur-trieur Selectiv Process 2.


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