L'Ademe estime aujourd'hui la part de l'agriculture dans la production des &eacute;nergies renouvelables en France &agrave; plus de 20 %. Elle pourrait atteindre 30 % en 2050. En effet l'agriculture est d&eacute;sormais capable de produire de l'&eacute;nergie, gaz et &eacute;lectricit&eacute;, mais aussi de la chaleur gr&acirc;ce &agrave; ses installations photovolta&iuml;ques, &eacute;oliennes et de m&eacute;thanisation. Elle exploite &eacute;galement son bois &eacute;nergie provenant de l'entretien des haies et produit du biocarburant gr&acirc;ce &agrave; des cultures de plantes dites &eacute;nerg&eacute;tiques.<h2>S&eacute;questration du carbone dans le sol</h2>Les terres agricoles sont mises &agrave; profit pour capter les &eacute;missions exc&eacute;dentaires de CO2 car le sol comporte au moins deux fois plus de carbone organique que l'atmosph&egrave;re. Les sols couverts et riches en mati&egrave;re organique assurent ainsi pleinement ce r&ocirc;le de &laquo;&nbsp;puits de carbone&nbsp;&raquo;. Il est donc int&eacute;ressant de d&eacute;velopper les surfaces en herbes et le p&acirc;turage, g&eacute;n&eacute;raliser les cultures interm&eacute;diaires ou encore implanter des haies.<h2>Optimisation de la fertilisation azot&eacute;e</h2>Les agriculteurs mettent en place diff&eacute;rentes actions afin de limiter les &eacute;missions de protoxyde d'azote (N2O)&nbsp;: ce gaz est d&eacute;gag&eacute; dans l'atmosph&egrave;re lors de l'&eacute;pandage d'engrais azot&eacute; et repr&eacute;sente une pollution 298 fois plus importante que le CO2. Une meilleure valorisation des d&eacute;jections animales, l'utilisation d'outil de pilotage de la fertilisation, le fractionnement des apports ou l'implantation de l&eacute;gumineuses limite le rel&acirc;chement de N2O dans l'atmosph&egrave;re.<h2>&Eacute;conomie d'&eacute;nergie</h2>L'optimisation de l'utilisation des engins agricoles par une adaptation &agrave; la conduite (&eacute;co-conduite) ainsi que le recours &agrave; des &eacute;quipements performants et &eacute;conomes agissent sur la consommation d'&eacute;nergie fossile. Le poste b&acirc;timent est aussi un point cl&eacute; &agrave; &eacute;tudier dans une exploitation agricole&nbsp;: isolation, &eacute;changeur de chaleur, r&eacute;gulation... L'investissement peut &ecirc;tre on&eacute;reux, mais les &eacute;conomies d'&eacute;nergie engendr&eacute;es peuvent s'av&eacute;rer toute aussi importante et r&eacute;duire la facture de l'exploitation li&eacute;e au b&acirc;timent.<h2>Am&eacute;lioration de la nutrition animale</h2>En production animale, l'autonomie prot&eacute;ique permet de limiter l'empreinte carbone li&eacute;e &agrave; l'importation d'aliments comme le soja. Les &eacute;leveurs d&eacute;veloppent alors des cultures et des fourrages riches en prot&eacute;ines et cherchent &agrave; optimiser les p&acirc;turages. Ces pistes favorisent aussi l'ind&eacute;pendance alimentaire des &eacute;leveurs et peuvent s'av&eacute;rer b&eacute;n&eacute;fiques &eacute;conomiquement. Il est aussi possible de r&eacute;duire les &eacute;missions de m&eacute;thane par les bovins avec par l'introduction notamment de graine de lin. La fili&egrave;re Bleu blanc c&oelig;ur exploite pleinement cette piste.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 En France, l&#039;agriculture se classe au 3e rang des secteurs &eacute;conomiques pour ses &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre, apr&egrave;s le transport et le r&eacute;sidentiel, avec une contribution de 17% des &eacute;missions totales. Cependant, contrairement &agrave; beaucoup de secteurs qui ont peu de moyens d&#039;action, l&#039;agriculture dispose de marges de man&oelig;uvre importantes pour, d&#039;une part, r&eacute;duire ses &eacute;missions, et, d&#039;autre part, de les compenser via le stockage du carbone.
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L’agriculture dispose d’atouts décisifs pour réduire son empreinte carbone et aller plus loin grâce au stockage du carbone. Ces solutions peuvent également apporter un gain économique à l’exploitation.


L’agriculture en action pour réduire son empreinte carbone 

Faut-il le rappeler&nbsp;: la mise en place du Pr&eacute;l&egrave;vement &agrave; la source (PAS) est une r&eacute;forme du mode de collecte et non des r&egrave;gles de calcul et des montants dus. L'objectif est de mettre fin au d&eacute;calage d'un an entre la perception des revenus et le paiement de l'imp&ocirc;t. A compter de cette ann&eacute;e, l'imp&ocirc;t est pay&eacute; sit&ocirc;t le revenu per&ccedil;u. Le taux appliqu&eacute; correspond au montant d'imp&ocirc;t pay&eacute; en 2018 sur les revenus 2017. Automatique et s&eacute;curis&eacute;, le pr&eacute;l&egrave;vement s'op&egrave;re sur le compte bancaire 12 mois sur 12 pour les salari&eacute;s et retrait&eacute;s. Les agriculteurs et autres ind&eacute;pendants pouvaient opter, &agrave; l'automne 2018, pour une trimestrialisation des acomptes (15 f&eacute;vrier &ndash; 15 mai &ndash; 15 ao&ucirc;t &ndash; 15 novembre).Modulation des acomptesPour tenir compte de la variabilit&eacute; interannuelle des revenus des agriculteurs (volatilit&eacute; des cours, al&eacute;as climatiques, sanitaires...), l'Administration fiscale r&eacute;servait &eacute;galement aux agriculteurs la possibilit&eacute; d'opter pour un calcul des acomptes mensuels ou trimestriels bas&eacute; sur les trois derniers exercices et non l'unique dernier exercice. En cours d'exercice, il est du reste possible, pour tout contribuable (salari&eacute;, retrait&eacute;, agriculteur) de modifier le montant des acomptes &agrave; la baisse comme &agrave; la hausse, moyennant la fourniture d'&eacute;l&eacute;ments justificatifs. Cette possibilit&eacute; de modulation, avec une incidence minimum de 10% et/ou 200 &euro;, permet par ailleurs d'int&eacute;grer un changement du quotient familial, induit par exemple par la naissance d'un enfant.D&eacute;claration sur avril-juin, actualisation en septembreAu printemps 2019, tous les contribuables rempliront leur d&eacute;claration de revenus comme par le pass&eacute;, afin de faire le bilan de l'ensemble des revenus et de prendre en compte les &eacute;ventuels cr&eacute;dits et r&eacute;ductions d'imp&ocirc;ts. Sur la base des revenus d&eacute;clar&eacute;s et per&ccedil;us en 2018, le montant de l'acompte sera actualise&#769; &agrave; compter de septembre 2019 pour les 12 mois suivants. En cas de difficult&eacute;s justifi&eacute;es, il est possible de demander, sous conditions, le report d'au maximum trois &eacute;ch&eacute;ances sur l'&eacute;ch&eacute;ance suivante en cas de paiement mensuel, ou d'une &eacute;ch&eacute;ance sur la suivante dans le cas de l'acompte trimestriel. Ces reports ne peuvent en aucun cas aboutir a&#768; reporter l'ann&eacute;e suivante une partie des versements dus au titre de l'ann&eacute;e en cours.Retraites agricolesLe PAS &eacute;tant une r&eacute;forme du mode de collecte de l'imp&ocirc;t et non de l'imp&ocirc;t lui-m&ecirc;me, les retrait&eacute;s non impos&eacute;s avant le PAS le demeurent. En cas de perception de plusieurs retraites, chaque caisse de retraite assure le pr&eacute;l&egrave;vement &agrave; la source sur la base du taux d'imposition, proportionnellement aux revenus vers&eacute;s. Si le montant de la retraite change, le pr&eacute;l&egrave;vement s'adapte automatiquement au montant per&ccedil;u sans d&eacute;marche aucune.Prestations MSALes revenus de remplacement vers&eacute;s aux exploitants agricoles, tels que la rente Atexa (accident du travail, maladie professionnelle) ou la pension d'invalidit&eacute; Amexa, sont soumises au pr&eacute;l&egrave;vement &agrave; la source. Les indemnit&eacute;s journali&egrave;res Atexa et Amexa (hors affection longue maladie) ne sont pas soumises au pr&eacute;l&egrave;vement &agrave; la source mais elles demeurent imposables. Il est en de m&ecirc;me pour les allocations de remplacement maternit&eacute; (y compris cong&eacute; pathologique) et paternit&eacute; uniquement si elles sont directement vers&eacute;e &agrave; l'exploitant(e), l'allocation de remplacement adoption et l'allocation journali&egrave;re d'accompagnement fin de vie. Ne sont pas imposables les indemnit&eacute;s journali&egrave;res Amexa affection longue maladie, les alocations de remplacement maternit&eacute; (y compris cong&eacute; pathologique) et paternit&eacute; uniquement si elles sont directement vers&eacute;es &agrave; un service de remplacement, le frais fun&eacute;raires vers&eacute;s aux non salari&eacute;s dans le cadre de l'Atexa et enfin la rente Atexa vers&eacute;e aux ayants droit.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 - sur www.impots.gouv.fr&nbsp;: acc&eacute;der &agrave; votre espace particulier- par courriel&nbsp;: utilisez votre messagerie s&eacute;curis&eacute;e dans votre espace particulier- par t&eacute;l&eacute;phone&nbsp;: 0809 401&nbsp;401 (service gratuit + prix d&#039;appel) du lundi au vendredi de 8h30 &agrave; 19h00- sur place&nbsp;: rendez-vous &agrave; votre centre des finances publiques
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Le prélèvement à la source (PAS) s’applique désormais au régime des bénéfices agricoles (BA). Principales incidences pour les actifs, retraités et autres prestations de la Mutualité sociale agricole.


Le b.a.-ba du PAS appliqué aux BA

Ils &eacute;taient 17 &agrave; briguer le dipl&ocirc;me BP REA en 2018 et tous ou presque ont r&eacute;ussi (seize dipl&ocirc;m&eacute;s). Ce brillant r&eacute;sultat est avant tout le fruit d'un travail personnel intense pour ces adultes qui ont suivi 1512 heures de formation avec l'ADPS 85 entre f&eacute;vrier et d&eacute;cembre 2018. En projet de reconversion professionnelle, ils sont venus faire vivre le groupe et acqu&eacute;rir les capacit&eacute;s attendues chez un futur responsable d'entreprise agricole en suivant la formation du Brevet Professionnel Responsable d'Entreprise Agricole propos&eacute;e par l'ADPS 85 &agrave; la maison de l'agriculture de La Roche-sur-Yon.Planifier, quantifier, &eacute;valuer les r&eacute;sultatsLes t&eacute;moignages des exploitants en activit&eacute; au cours de la formation, ont mis en &eacute;vidence les incertitudes sur les prix, la politique agricole et l'&eacute;volution de l'environnement, les obligeant &agrave; affiner la gestion de leurs exploitations et &agrave; innover pour construire leur futur. &laquo; Le travail fourni constitue la fiert&eacute; de chacun et pose les bases d'une trajectoire professionnelle. En effet, au terme de la formation, le projet de chacun se sera modifi&eacute;, renforc&eacute; et affirm&eacute; &raquo;, insiste Bruno Sergent, responsable de la formation.Une formation pour adultes gratuite et qualifianteChaque ann&eacute;e, l'ADPS 85 forme des candidats au Brevet Professionnel Responsable d'Entreprise Agricole. C'est le cas de Coralie (29 ans) et La&euml;titia (37 ans), dipl&ocirc;m&eacute;e du BP REA depuis quelques semaines.Coralie, fille d'agriculteurs ardennais depuis plusieurs g&eacute;n&eacute;rations, a commenc&eacute; sa carri&egrave;re professionnelle comme cuisini&egrave;re en milieu collectif. &laquo; En 2017, j'ai choisi de retourner aux sources et suivre le BP REA pour apprendre la conduite d'exploitation agricole dans son ensemble, la gestion financi&egrave;re et administrative, et rejoindre mon mari dans son exploitation laiti&egrave;re situ&eacute;e &agrave; La Garnache. &raquo;La&euml;titia, assistante de direction qualifi&eacute;e a choisie en 2016 de se reconvertir et de mettre tout en oeuvre pour pouvoir reprendre l'exploitation de blondes d'Aquitaine de ses parents, situ&eacute;e &agrave; La Chapelle-Achard. Apr&egrave;s avoir suivi le BP REA en 2018 pour apprendre les comp&eacute;tences techniques et la partie &laquo; pratique &raquo; du m&eacute;tier, elle est aujourd'hui en stage de parrainage dans l'exploitation de ses parents. Fin 2019, son p&egrave;re partira &agrave; la retraite. Elle sera alors en Gaec avec sa m&egrave;re en attendant qu'elle prenne, &agrave; son tour, sa retraite.Avec une session par an, une quinzaine de personnes sont form&eacute;es chaque ann&eacute;e par l'ADPS et le taux de r&eacute;ussite de cette formation est de 94%. Le BP REA est une formation 100% prise en charge, ouverte &agrave; toute personne salari&eacute;e du monde agricole ou ayant le souhait de se reconvertir.La prochaine session du BP REA aura lieu du 11 f&eacute;vrier au 20 d&eacute;cembre 2019, &agrave; la maison de l'agriculture &agrave; La Roche-sur- Yon. Des places sont encore disponibles ! &amp;nbsp;Plus d'informations sur les conditions d'admission aupr&egrave;s de l'ADPS Vend&eacute;e : 02 51 36 82 48 - accueil@adps85.com

Vendée - Formation agricole : Onze mois de partage et de travail

Depuis le 26 d&eacute;cembre 2018, les a&eacute;ronefs t&eacute;l&eacute;pilot&eacute;s (d&eacute;nomination officielle des drones) de 800 g ou plus doivent &ecirc;tre enregistr&eacute;s par leur propri&eacute;taire sur le portail public AlphaTango. Le num&eacute;ro d'enregistrement d&eacute;livr&eacute; apr&egrave;s inscription doit &ecirc;tre appos&eacute; sur le drone de mani&egrave;re lisible. Cette m&ecirc;me plateforme AlphaTango est susceptible d'assurer la formation en ligne des t&eacute;l&eacute;pilotes, autre r&eacute;cente obligation s'imposant aux propri&eacute;taires d'un drone de 800 g ou plus. La formation comprend un tutoriel de 15 minutes d&eacute;taillant la r&eacute;glementation r&eacute;gissant leur usage, &agrave; savoir&nbsp;: interdiction de survoler les personnes, les zones sensibles et prot&eacute;g&eacute;es, les zones proches des a&eacute;rodromes, hauteur maximale de vol de 150&nbsp;m sauf restrictions locales, respect de la vie priv&eacute;e, interdiction du vol hors vue, interdiction des vols nocturnes. S'ensuit un test QCM o&ugrave; il faut r&eacute;pondre &agrave; 20 questions sans faute pour d&eacute;crocher l'attestation. Les mineurs de moins de 14 ans ne peuvent obtenir d'attestation de suivi de formation et ne peuvent piloter que sous la supervision d'un adulte form&eacute; ou dans le cadre d'un club d'a&eacute;romod&eacute;lisme.<h2>800 g, en attendant 250 g</h2>L'enregistrement comme la formation restent des formalit&eacute;s ni contraignantes, ni dissuasives. Elles le sont d'autant moins que la plupart des drones de loisir p&egrave;sent moins de 800 g. A titre indicatif, l'Anafi, le dernier mod&egrave;le phare de Parrot lanc&eacute; l'&eacute;t&eacute; dernier ne p&egrave;se que 350 g pour une envergure de 244 mm&nbsp;X 67 mm en mode repli&eacute;. Des mensurations qui n'emp&ecirc;chent par le quadricopt&egrave;re de voler &agrave; 55 km/h pendant 25 minutes et de r&eacute;aliser des vid&eacute;os 24 images/s 100 Mbps et des photos de 21 MP au moyen de sa cam&eacute;ra grand angle pivotant de &plusmn; 90&deg; avec stabilisation d'image sur trois axes. A terme, le seuil de 800 g pourrait &ecirc;tre abaiss&eacute; &agrave; 250 g, en vertu d'une loi europ&eacute;enne en cours de pr&eacute;paration.<h2>La pulv&eacute; &agrave; titre exp&eacute;rimental</h2>Ces drones l&eacute;gers, essentiellement vou&eacute;s &agrave; la capture d'images, servent de multiples applications agricoles, &agrave; la faveur de leur cam&eacute;ra ou capteur multispectral embarqu&eacute;s&nbsp;: surveillance des cultures et des troupeaux, analyse de biomasse, identification de parasites, mesure de l'&eacute;tat hydrique&nbsp;des sols et des cultures, statut azot&eacute; etc. Au-del&agrave; de ces missions d'observation, les missions dites actives restent rares L'&eacute;pandage de capsules de trichogrammes destin&eacute;es &agrave; lutter biologiquement contre la pyrale du ma&iuml;s en fait partie, avec des arguments techniques et &eacute;conomiques, comparativement &agrave; la pose manuelle de plaquettes ou au largage par h&eacute;licopt&egrave;re. Vot&eacute;e le 2 octobre dernier, la loi alimentation a introduit, &agrave; titre exp&eacute;rimental, la possibilit&eacute; de traiter par drone les parcelles pr&eacute;sentant une pente sup&eacute;rieure ou &eacute;gale &agrave; 30 %. Cette exp&eacute;rimentation, qui fera l'objet d'une &eacute;valuation par l'Agence nationale de s&eacute;curit&eacute; sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail, vise &agrave; d&eacute;terminer les b&eacute;n&eacute;fices li&eacute;s &agrave; l'utilisation de drones pour limiter les risques d'accidents du travail et pour l'application de produits autoris&eacute;s en agriculture biologique ou faisant l'objet d'une certification du plus haut niveau d'exigence environnementale. La pulv&eacute;risation par drone est d&eacute;j&agrave; effective en Suisse. La soci&eacute;t&eacute; Agrofly y assure notamment le traitement des vignes au moyen de drones embarquant 16 litres de bouillie, la couverture d'1 ha &eacute;tant assur&eacute;e par 5 rotations (pour recharger la cuve et changer les batteries) dans un laps de temps de 40 minutes.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 La r&egrave;glementation identifie 4 sc&eacute;narios op&eacute;rationnels (S-1 &agrave; S-4) bas&eacute;s sur 5 param&egrave;tres (alititude, distance horizontale, poids / hors agglom&eacute;ration / zone peupl&eacute;e, vol &agrave; vue / hors vue) et pour lesquels les conditions d&#039;autorisation ont &eacute;t&eacute; d&eacute;finies dans le d&eacute;tail (voir pi&egrave;ce jointe et AlphaTango). L&#039;exploitant d&#039;un a&eacute;ronef utilis&eacute; pour des activit&eacute;s hors loisir doit d&eacute;clarer son activit&eacute; &agrave; la DGAC, et renouveler sa d&eacute;claration &agrave; chaque modification de son activit&eacute; et de mani&egrave;re syst&eacute;matique tous les 24 mois. Il doit documenter son activit&eacute; et la fa&ccedil;on dont il satisfait &agrave; ses obligations r&egrave;glementaires dans un manuel d&#039;activit&eacute;s particuli&egrave;res (MAP) qu&#039;il tient &agrave; la disposition des autorit&eacute;s en cas de contr&ocirc;le. Les t&eacute;l&eacute;pilotes doivent d&eacute;tenir un certificat d&#039;aptitude th&eacute;orique de t&eacute;l&eacute;pilote et une attestation de suivi de formation pratique (ou une attestation d&#039;aptitude aux fonctions de t&eacute;l&eacute;pilotes, pour les t&eacute;l&eacute;pilotes d&eacute;j&agrave; en fonction au 30/06/2018).
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L’utilisation d’un drone de 800 g et plus requiert formation et enregistrement. Une obligation peu contraignante en soi, d’autant moins que les drones lourds utilitaires se font rares. La loi alimentation introduit l’expérimentation sous condition de drones pulvérisateurs.


Des drones en liberté surveillée

Salari&eacute;s, travailleurs ind&eacute;pendants, agriculteurs, retrait&eacute;s&nbsp;: 38 millions de foyers fiscaux vont se voir appliquer le pr&eacute;l&egrave;vement &agrave; la source de l'imp&ocirc;t sur le revenu. Faut-il le rappeler&nbsp;: la mise en place du Pr&eacute;l&egrave;vement &agrave; la source (PAS) est une r&eacute;forme du mode de collecte et non des r&egrave;gles de calcul et des montants dus. L'objectif est de mettre fin au d&eacute;calage d'un an entre la perception des revenus et le paiement de l'imp&ocirc;t. A compter 2019, l'imp&ocirc;t est pay&eacute; sit&ocirc;t le revenu per&ccedil;u. Le taux appliqu&eacute; correspond au montant d'imp&ocirc;t pay&eacute; en 2018 sur les revenus 2017. Automatique et s&eacute;curis&eacute;, le pr&eacute;l&egrave;vement s'op&egrave;re sur le compte bancaire 12 mois sur 12 pour les salari&eacute;s et retrait&eacute;s. Pour tenir compte des al&eacute;as propres &agrave; l'agriculture, l'Administration fiscale r&eacute;servait aux agriculteurs la possibilit&eacute; d'opter pour un calcul des acomptes mensuels ou trimestriels bas&eacute; sur les trois derniers exercices et non sur l'unique dernier exercice. Les agriculteurs pouvaient &eacute;galement opter pour une trimestrialisation des acomptes (15 f&eacute;vrier &ndash; 15 mai &ndash; 15 ao&ucirc;t &ndash; 15 novembre). En cours d'exercice, le PAS permet &agrave; tout contribuable de modifier le montant des acomptes &agrave; la baisse (comme &agrave; la hausse), moyennant la fourniture d'&eacute;l&eacute;ments justificatifs et une incidence minimum de 10% et/ou 200 &euro;. Outre la prise en compte d'une baisse de revenus, la modulation de l'acompte mensuel ou trimestriel permet aussi d'int&eacute;grer un changement du quotient familial, induit par exemple par la naissance d'un enfant.&Eacute;pargne&nbsp;: exit la DPI et la DPA, place &agrave; la DEPPubli&eacute;e au Journal officiel le 30 d&eacute;cembre, la loi de finances pour 2019 supprime les dispositifs de D&eacute;duction pour investissement (DPI) et D&eacute;duction pour al&eacute;as (DPA), consid&eacute;r&eacute;s comme inefficients. Leur plafond commun &eacute;tait limit&eacute; &agrave; 25.000&euro;. Ils sont remplac&eacute;s par la D&eacute;duction &eacute;pargne de pr&eacute;caution (DEP). Le montant, par exercice de 12 mois, est plafonn&eacute; &agrave; 100 % du b&eacute;n&eacute;fice imposable, s'il est inf&eacute;rieur &agrave; 27.000 &euro;, &agrave; 27.000 &euro; major&eacute;s de 30 % du b&eacute;n&eacute;fice exc&eacute;dant cette limite, lorsqu'il est sup&eacute;rieur ou &eacute;gal &agrave; 27.000 &euro; et inf&eacute;rieur &agrave; 50.000 &euro;, &agrave; 33.900 &euro; major&eacute;s de 20 % du b&eacute;n&eacute;fice exc&eacute;dant 50.000 &euro;, lorsqu'il est sup&eacute;rieur ou &eacute;gal &agrave; 50.000 &euro; et inf&eacute;rieur &agrave; 75.000 &euro;, &agrave; 38.900 &euro; major&eacute;s de 10 % du b&eacute;n&eacute;fice exc&eacute;dant 75.000 &euro;, lorsqu'il est sup&eacute;rieur ou &eacute;gal &agrave; 75.000 &euro; et inf&eacute;rieur &agrave; 100.000 &euro; et enfin 41.400 &euro;, lorsque le b&eacute;n&eacute;fice imposable est sup&eacute;rieur ou &eacute;gal &agrave; 100.000 &euro;. Pour les Gaec et Earl n'ayant pas opt&eacute; pour le r&eacute;gime fiscal des soci&eacute;t&eacute;s de capitaux, les plafonds mentionn&eacute;s sont multipli&eacute;s par le nombre des associ&eacute;s exploitants, dans la limite de quatre, sans pouvoir exc&eacute;der le montant du b&eacute;n&eacute;fice imposable. Les sommes d&eacute;duites sont utilis&eacute;es au cours des 10 exercices qui suivent celui au cours duquel la d&eacute;duction a &eacute;t&eacute; pratiqu&eacute;e pour faire face &agrave; des d&eacute;penses n&eacute;cessit&eacute;es par l'activit&eacute; professionnelle. Ces sommes sont rapport&eacute;es au r&eacute;sultat de l'exercice au cours duquel leur utilisation est intervenue ou au r&eacute;sultat de l'exercice suivant. Lorsque ces sommes ne sont pas utilis&eacute;es au cours des 10 exercices qui suivent celui au titre duquel la d&eacute;duction a &eacute;t&eacute; pratiqu&eacute;e, elles sont rapport&eacute;es au r&eacute;sultat du dixi&egrave;me exercice suivant celui au titre duquel la d&eacute;duction a &eacute;t&eacute; pratiqu&eacute;e.La loi alimentation sous ordonnancesSeuil de revente &agrave; perte, encadrement des promotions, lutte contre les prix abusivement bas&nbsp;: les trois ordonnances relatives &agrave; l'am&eacute;lioration du revenu des agriculteurs commencent &agrave; entrer en vigueur. L'encadrement des promotions, plafonn&eacute;es &agrave; 34% en valeur, devient effectif le 1er janvier. Le plafonnement en volume (25%) s'op&eacute;rera &agrave; compter du 1er mars et couvrira l'ensemble des contrats n&eacute;goci&eacute;s depuis le 1er d&eacute;cembre 2018. Le seuil de revente &agrave; perte sera relev&eacute; de 10% &agrave; compter du 1er f&eacute;vrier 2019. Manque encore &agrave; l'appel l'ordonnance relative aux prix abusivement bas, qui seront d&eacute;finis &agrave; partir des co&ucirc;ts de production et des indicateurs de l'Observatoire des prix et des marges.Nouvelle carte des Zones d&eacute;favoris&eacute;es simplesLa nouvelle d&eacute;limitation des zones d&eacute;favoris&eacute;es entre en vigueur le 1er janvier conform&eacute;ment au r&egrave;glement europ&eacute;en relatif au d&eacute;veloppement rural n&deg;1305/2013. La refonte concerne les Zones soumises &agrave; des contraintes naturelles importantes (ZSCN) et les Zones soumises &agrave; des contraintes sp&eacute;cifiques (ZSCS) mais pas les zones de montagne. La carte d&eacute;termine l'octroi de l'Indemnit&eacute; compensatoire de handicaps naturels (ICHN). Son montant varie entre 35 &euro;/ha et 450 &euro;/ha, avec une d&eacute;gressivit&eacute; dans la limite d'un plafond de 75 ha pour les surfaces fourrag&egrave;res d&eacute;di&eacute;es &agrave; l'&eacute;levage et 50 ha pour les cultures commercialis&eacute;es. Dans certaines r&eacute;gions, cette aide peut repr&eacute;senter 30 &agrave; 60% du revenu des agriculteurs, voire 80% dans certaines zones se trouvant en haute altitude. Le minist&egrave;re de l'Agriculture a n&eacute;goci&eacute; aupr&egrave;s de la Commission europ&eacute;enne une aide destin&eacute;e &agrave; compenser la perte de l'aide pour les exploitations d&eacute;sormais exclues des zones d&eacute;favoris&eacute;es. La compensation &eacute;quivaudra &agrave; 80% du montant de l'ex-indemnit&eacute; pour l'ann&eacute;e 2019 et 40% pour 2020, avant son extinction. Par ailleurs,&nbsp;les jeunes agriculteurs d&eacute;j&agrave; install&eacute;s dans les communes sortantes conserveront le b&eacute;n&eacute;fice de la majoration de la Dotation jeune agriculteur (DJA) qui leur a &eacute;t&eacute; attribu&eacute;e, et ne subiront pas de remise en cause des aides attribu&eacute;es&nbsp;si les revenus d&eacute;gag&eacute;s lors de la p&eacute;riode d'installation ne correspondent pas au niveau pr&eacute;vu dans leur plan d'entreprise initial, du fait de la sortie de leur exploitation du zonage des ZDS.Hausse de la redevance pour pollution diffuseLe 1er janvier ent&eacute;rine la hausse de la Redevance pour pollution diffuse (RPD) s'appliquant aux substances canc&eacute;rog&egrave;nes, mutag&egrave;nes ou reprotoxiques (CMR) les plus pr&eacute;occupantes pour la sant&eacute; et l'environnement. Le&nbsp;taux de la redevance variera d&eacute;sormais de 0,90 &agrave; 9 &euro;/kg contre une fourchette de 0,90 &agrave; 5,10 &euro;/kg auparavant, auquel s'ajoute un taux additionnel de 5 &euro;/kg pour les substances soumises &agrave; exclusion et 2,5 &euro;/kg pour les substances candidates &agrave; substitution. Selon les Jeunes agriculteurs, la r&eacute;forme de la RPD va engendrer une charge annuelle de 100 M &euro; pour les exploitations, s'ajoutant aux 140 M &euro; d&eacute;j&agrave; consentis. Concernant les produits phytosanitaires, &agrave; noter l'entr&eacute;e en vigueur de l'interdiction de leur achat, d&eacute;tention et usage par les particuliers. Les produits en stock doivent &ecirc;tre remis aux fili&egrave;res de recyclage. Seuls les produits de biocontr&ocirc;le, les produits &agrave; faible risque et les produits dont l'usage est autoris&eacute; dans le cadre de l'agriculture biologique, peuvent d&eacute;sormais &ecirc;tre utilis&eacute;s dans les jardins. En France, les produits phytosanitaires utilis&eacute;s en zones non agricoles repr&eacute;sentent 7% des usages totaux, dont 6% dans les jardins particuliers.


Fiscalité, épargne de précaution, ordonnances relatives à la loi alimentation, zones défavorisées, produits phytosanitaires : les principales mesures d’ores et déjà actées pour l’année agricole 2019.


Agriculture : ce qui change au 1er janvier

A l'heure de la connectivit&eacute; sans fil et de la d&eacute;mat&eacute;rialisation tous azimuts, proposer un tracteur &eacute;lectrique reli&eacute; au secteur au moyen d'un c&acirc;ble pourrait d&eacute;sar&ccedil;onner jusqu'&agrave; un fabricant de mod&egrave;les r&eacute;duits. Oui mais voil&agrave;. La d&eacute;carbonation de l'agriculture, vue sous l'angle de la traction, doit concilier avec des imp&eacute;ratifs de productivit&eacute;, lesquels passent par l'animation d'outils dont la traction, l'animation hydraulique, la largeur de travail ou encore la vitesse d'ex&eacute;cution exigent de la puissance. Autant de cases coch&eacute;es par les moteurs diesel.Les atouts de l'&eacute;nergie &eacute;lectriqueLes moteurs &eacute;lectriques n'ont pas &agrave; rougir. Ils sont dot&eacute;s d'un excellent rendement &eacute;nerg&eacute;tique&nbsp;: 90 % contre 40 % pour le diesel. Leur taille peut &ecirc;tre adapt&eacute;e au besoin de puissance des diff&eacute;rents organes ou fonctions du tracteur. La d&eacute;livrance du couple est instantan&eacute;e, m&ecirc;me &agrave; l'arr&ecirc;t. Ils b&eacute;n&eacute;ficient d'une dynamique &eacute;lev&eacute;e et d'une bonne contr&ocirc;labilit&eacute;, le tout &agrave; moindres frais de maintenance, sans &eacute;mettre de gaz et particules et en r&eacute;duisant les &eacute;missions sonores. Oui mais...<h2>Les limites des batteries</h2>Sur des engins mobiles, l'&eacute;nergie &eacute;lectrique ne peut provenir que de batteries dont les performances peuvent rapidement s'av&eacute;rer limitantes. John Deere en sait quelque chose. Au Sima 2017, le constructeur avait pr&eacute;sent&eacute; le Sesam, un prototype de tracteur 100 % &eacute;lectrique con&ccedil;u sur un ch&acirc;ssis de 6R et d&eacute;veloppant jusqu'&agrave; 400 ch. Ses batteries Li-ion 130 kWh / 670 V fournissent l'&eacute;nergie &agrave; deux moteurs &eacute;lectriques, l'un d&eacute;di&eacute; &agrave; la traction, l'autre &agrave; la prise de force et au circuit hydraulique mais avec la possibilit&eacute; de suppl&eacute;er l'un ou l'autre selon les sollicitations. Probl&egrave;me&nbsp;: une autonomie plafonnant &agrave; quatre heures en mode transport et tombant &agrave; une heure en mode travail du sol. &nbsp;<h2>1 km ou plus de c&acirc;ble enrouleur</h2>La projet GridCon abandonne les batteries au profit d'une alimentation par c&acirc;ble (1 km ou plus), se d&eacute;roulant &agrave; l'aller et s'enroulant au retour, assorti d'un bras de guidage. &nbsp;La puissance de 2,5 kV AC alimente un circuit &eacute;lectrique de 700 V servant l'entrainement du v&eacute;hicule et l'animation des outils. Le poids du tracteur atteint 8,5 t, soit l'&eacute;quivalent du 6195R mais la puissance du GridCon est double&nbsp;: 407 ch. Le concept &eacute;limine ainsi deux facteurs limitants que sont la puissance et l'autonomie &eacute;nerg&eacute;tique.<h2>Tracteur autonome ou t&eacute;l&eacute;command&eacute;</h2>John Deere annonce des co&ucirc;ts d'exploitation 50% moins &eacute;lev&eacute;s que ceux d'un tracteur &agrave; batterie. Le concept de c&acirc;ble enrouleur a &eacute;t&eacute; valid&eacute; lors du projet GridCon 1 couvrant la p&eacute;riode 2015-2018. La phase 2 (2018-2020) a pour objet de valider le concept en situation. La conduite du tracteur sans cabine s'op&egrave;re de mani&egrave;re autonome mais peut &ecirc;tre relay&eacute;e par une t&eacute;l&eacute;commande. Le projet GridCon est financ&eacute; par le Minist&egrave;re allemand de l'industrie et de l'&eacute;nergie et est g&eacute;r&eacute; par le German Aerospace Centre eV (DLR) de Cologne. C'est un projet collaboratif entre John Deere, l'Universit&eacute; de Kaiserslautern et l'entreprise d'ing&eacute;nierie &eacute;nerg&eacute;tique Baum.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 John Deere a introduit l&#039;&eacute;nergie &eacute;lectrique&nbsp; en 2007 l&#039;int&eacute;gration d&#039;une g&eacute;n&eacute;ratrice sur un mod&egrave;le de la s&eacute;rie 6, dot&eacute;e d&#039;une puissance de 20 kW et assortie de deux prises d&eacute;livrant une tension de 230 V et 400 V. En 2015, le constructeur proposait avec le Battery Boost un pack de batteries Lithium-Ion fix&eacute; sur le relevage avant et apte &agrave; d&eacute;livrer 107 kW de puissance au service de la transmission ou de l&#039;entra&icirc;nement d&#039;outils &eacute;lectriques (distributeur d&#039;engrais, andaineur, benne &agrave; essieu moteur...). En 2017, il pr&eacute;sentait le Sesam, un tracteur 100 % &eacute;lectrique d&eacute;livrant deux fois 150 kW, avec une autonomie maxi de 4 heures. Le projet GridCon conjugue la double autonomie&nbsp;: conduite et &eacute;nergie.
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Associé au projet GridCon, John Deere présente un tracteur électrique doublement autonome : sans chauffeur et sans batterie. L’alimentation par câble enrouleur permet de porter la puissance à 400 ch.


Tracteur électrique : John Deere ne lâche pas prise

Prix d'int&eacute;r&ecirc;t des Mati&egrave;res Premi&egrave;res en Novembre 2018&nbsp;: L'&eacute;volution des cotations des c&eacute;r&eacute;ales a &eacute;t&eacute; relativement stable en novembre avec des variations comprises en -1 et +2 &euro;/T. Il en est de m&ecirc;me pour les coproduits de c&eacute;r&eacute;ales. La cotation du tourteau de soja diminue de 6 &euro;/T tandis que celles du tourteau de colza et du tourteau de tournesol non d&eacute;cortiqu&eacute; sont plut&ocirc;t en hausse (+7 et +15 &euro;/T).&nbsp;Le contexte mati&egrave;res premi&egrave;res reste marqu&eacute; par l'int&eacute;r&ecirc;t des formules &agrave; forte concentration &eacute;nerg&eacute;tique sur la base du prix de 10 MJ EN.&nbsp;La situation reste favorable &agrave; l'incorporation de ma&iuml;s.&nbsp;Le co&ucirc;t de revient mati&egrave;res premi&egrave;res des aliments augmente en moyenne de 2 &euro;/T par rapport &agrave; octobre.&nbsp;En moyenne liss&eacute;e, l'augmentation est de l'ordre de 5 &euro;/T.Egalement au sommaire du num&eacute;ro de&nbsp;Novembre 2018&nbsp;:&nbsp;Prix de march&eacute; des Mati&egrave;res Premi&egrave;res, Co&ucirc;t des Mati&egrave;res Premi&egrave;res de formules &eacute;quilibr&eacute;es pour Porc Charcutier, Co&ucirc;t de l'alimentation biphase CORPEN, Majorations mensuelles commerciales sur les c&eacute;r&eacute;ales et les prot&eacute;agineux et une s&eacute;lection d'articles scientfiques parus r&eacute;cemment...Cette lettre &eacute;lectronique mensuelle est envoy&eacute;e&nbsp;gratuitement&nbsp;gr&acirc;ce au soutien de&nbsp;2 entreprises partenaires : BIOMIN et MIXSCIENCE.Pour s'abonner, remplisez simplement le formulaire :&nbsp;cliquez iciContact R&eacute;daction :&nbsp;didier.gaudre@ifip.asso.fr&nbsp;- Contact Abonnement &nbsp;:&nbsp;manuela.pinel@ifip.asso.frPour s'abonner (gratuit), il suffit de compl&eacute;ter ce formulaire en ligne


Pour mieux appréhender l’incidence du marché des matières premières sur le coût de l’aliment des porcs ! 


Note de Conjoncture Aliment de l'IFIP, lettre mensuelle d'information sur les Matières Premières pour l’alimentation des porcs

Au sommaire&nbsp;de ce nouveau num&eacute;ro des Cahiers de l'IFIP (2e&nbsp;semestre 2018) compos&eacute; d'articles en fran&ccedil;ais (44&nbsp;pages) et de leur version en anglais (34&nbsp;pages) :&nbsp;Techniques d'&eacute;levage / Pig Farming Techniques<ul><li>Valorisation &eacute;nerg&eacute;tique par m&eacute;thanisation des r&eacute;sidus organiques des agro-industries Energy recovery by anaerobic digestion of organic residues from agroindustry Pascal LEVASSEUR, Laureen BADEY, Marie BARTHELEMY, Thierry BIOTEAU, Yvan DELOCHE, Franck JOLIBERT, Sophie PENAVAYRE, St&eacute;phanie PRASSE, Jacques THEBAULT, Michel TORRIJOS</li></ul>G&eacute;n&eacute;tique / Genetics<ul><li>Etude g&eacute;n&eacute;tique du d&eacute;faut &laquo; jambon d&eacute;structur&eacute;&nbsp;&raquo; Genetic study of &laquo; destructured ham &raquo; defect Sandrine SCHWOB, Antoine VAUTIER, Thierry LHOMMEAU</li></ul>Viandes et charcuteries / Fresh Meat and Processed Products<ul><li>Recyclabilit&eacute; des emballages plastiques de charcuterie : PICAREC Recyclability of plastic packaging for pork products: PICAREC Arnaud BOZEC</li></ul><ul><li>Des technologies pour une conservation longue dur&eacute;e des viandes fra&icirc;ches export&eacute;es Technologies for long-term preservation of fresh pork exports Arnaud BOZEC, Carole FEURER, Alain LE ROUX</li></ul>Les Cahiers de l'Ifip proposent des articles tr&egrave;s complets r&eacute;dig&eacute;s &agrave; partir des &eacute;tudes r&eacute;alis&eacute;es par les ing&eacute;nieurs de l'Ifip. Tous les articles sont enti&egrave;rement traduits en anglais et sont diffus&eacute;s uniquement en format &eacute;lectronique.&nbsp;Il est possible de s'abonner &agrave;&nbsp;l'ann&eacute;e pour 160 &euro; ou de t&eacute;l&eacute;charger l'article qui vous int&eacute;resse (en versions fran&ccedil;aise et anglaise) pour un prix tr&egrave;s attractif&nbsp;(35 &euro;).Les num&eacute;ros ant&eacute;rieurs des Cahiers de l'Ifip sont &agrave; la disposition des abonn&eacute;s sur simple demande.Contact :&nbsp;claire.benes@ifip.asso.frCliquez ici pour vous abonner Pour feuilleter un num&eacute;ro de la revue Pour acheter les articles &agrave; l'unit&eacute; ou consulter les num&eacute;ros accessibles &agrave; tous (versions fran&ccedil;aise et anglaise)

Le nouveau numéro des Cahiers de l'Ifip est paru

Le concours, organis&eacute; par la Jeune Chambre &eacute;conomique de Vend&eacute;e, met chaque ann&eacute;e en lumi&egrave;re des Vend&eacute;ens inspirants et inspir&eacute;s. Cette ann&eacute;e, Juste &amp; Vend&eacute;en a eu l'agr&eacute;able surprise d'apprendre sa nomination dans la cat&eacute;gorie Economie. Et si les laur&eacute;ats sont &eacute;lus &agrave; 50% par un jury, ils le sont pour l'autre moiti&eacute; par le public ! Vous avez jusqu'au 7 janvier pour cliquer et, peut-&ecirc;tre, faire de Juste &amp; Vend&eacute;en le projet &eacute;conomique vend&eacute;en de l'ann&eacute;e. Comment faire ? Suivez le guide : &amp;nbsp;

JUSTE - [VIDEO] Juste & Vendéen nommé au concours 'Vendéens Vendéennes de l'année' !

"Conform&eacute;ment aux lois et r&egrave;glementations chinoises et au protocole sign&eacute;&nbsp;par la Chine et les &Eacute;tats-Unis sur les exigences phytosanitaires r&eacute;gissant&nbsp;l'exportation de riz des &Eacute;tats-Unis vers la Chine, le riz am&eacute;ricain est&nbsp;autoris&eacute; &agrave; &ecirc;tre export&eacute; vers la Chine", a indiqu&eacute; dans un communiqu&eacute;&nbsp;l'administration chinoise des Douanes. Apr&egrave;s dix ans de tractations, P&eacute;kin et Washington ont sign&eacute; en juillet 2017&nbsp;un protocole pour permettre, pour la premi&egrave;re fois, de telles exportations&nbsp;am&eacute;ricaines vers la Chine.&nbsp;&nbsp; Le d&eacute;partement de l'Agriculture am&eacute;ricain avait alors salu&eacute; un "accord&nbsp;historique" donnant au riz am&eacute;ricain un acc&egrave;s au march&eacute; d'un pays qui, s'il&nbsp;est le premier producteur de la c&eacute;r&eacute;ale, en est aussi le premier consommateur. "Quand le protocole sera mis en oeuvre, l'industrie rizicole am&eacute;ricaine&nbsp;aura acc&egrave;s &agrave; ce march&eacute; crucial, ce qui augmentera consid&eacute;rablement les&nbsp;possibilit&eacute;s d'exportation", pointait l'USDA. Il annon&ccedil;ait aussi que les exportations pourraient commencer d&egrave;s que&nbsp;l'administration chinoise en charge de la supervision de la qualit&eacute;, de&nbsp;l'inspection et de la quarantaine aurait termin&eacute; un audit des installations de&nbsp;riz am&eacute;ricaines. Dans leur communiqu&eacute;, les Douanes pr&eacute;cisent simplement que "le riz&nbsp;am&eacute;ricain export&eacute; vers la Chine devra satisfaire aux exigences d'inspection et&nbsp;de quarantaine".&nbsp;Aucune pr&eacute;cision n'a &eacute;t&eacute; donn&eacute;e sur les volumes d'importations attendus des&nbsp;&Eacute;tats-Unis.D&eacute;but d&eacute;cembre &agrave; Buenos Aires les pr&eacute;sidents am&eacute;ricain et chinois Donald&nbsp;Trump et Xi Jinping sont convenus d'une tr&ecirc;ve dans leur guerre commerciale qui&nbsp;a marqu&eacute; l'ann&eacute;e 2018, &agrave; coups de surench&egrave;res de surtaxes douani&egrave;res. Ils ont d&eacute;cid&eacute; de relancer les n&eacute;gociations bilat&eacute;rales pour tenter&nbsp;d'apaiser leurs diff&eacute;rends, les &Eacute;tats-Unis ne tol&eacute;rant plus, notamment, le&nbsp;d&eacute;s&eacute;quilibre dans leurs &eacute;changes commerciaux et appelant &agrave; des "r&eacute;formes&nbsp;structurelles" de la part de la Chine. Plusieurs gestes de conciliation ont depuis &eacute;t&eacute; effectu&eacute;s. La Chine a ainsi&nbsp;annonc&eacute; qu'elle suspendrait le 1er janvier, pour trois mois, les surtaxes&nbsp;douani&egrave;res impos&eacute;es aux voitures et pi&egrave;ces automobiles import&eacute;es des&nbsp;&Eacute;tats-Unis, et le g&eacute;ant asiatique a pass&eacute; des commandes de soja am&eacute;ricain.&nbsp;&nbsp; Cette nouvelle annonce intervient alors qu'Am&eacute;ricains et Chinois devraient&nbsp;se rencontrer pour des n&eacute;gociations en direct tr&egrave;s prochainement, ce qui&nbsp;serait la premi&egrave;re r&eacute;union officielle sur le sujet depuis l'annonce de la&nbsp;tr&ecirc;ve. Selon Bloomberg une d&eacute;l&eacute;gation am&eacute;ricaine se rendra &agrave; P&eacute;kin dans la&nbsp;deuxi&egrave;me semaine de janvier. Le minist&egrave;re du Commerce chinois n'a pas confirm&eacute; la venue &agrave; P&eacute;kin de la&nbsp;d&eacute;l&eacute;gation dans la semaine commen&ccedil;ant le 7 janvier mais a indiqu&eacute; qu'en&nbsp;janvier, "en sus de continuer les consultations intensives par t&eacute;l&eacute;phone, les&nbsp;deux parties ont en effet fait des demandes sp&eacute;cifiques pour des consultations&nbsp;en face-&agrave;-face".


La Chine a donné vendredi son feu vert aux importations de riz américain, une décision qui intervient alors que les deux pays sont convenus de tenter d'apaiser leurs graves différends commerciaux des derniers mois.


La Chine donne son feu vert aux importations de riz américain

Maschio Gaspardo entend r&eacute;pondre &agrave; la demande de solutions alternatives aux herbicides. Lors du dernier salon Eima, le constructeur a pr&eacute;sent&eacute; la premi&egrave;re bineuse de son histoire. La HS est propos&eacute;e dans des largeurs de ch&acirc;ssis comprises entre 4,22 m et 12,71 m, soit 9 r&eacute;f&eacute;rences capables des biner entre 4 et 18 rangs, avec des &eacute;cartements entre rangs de 45 cm, 60 cm ou 75 cm selon les mod&egrave;les. La HS est dot&eacute;e d'un syst&egrave;me de reconnaissance par cam&eacute;ra &agrave; double capteur optique faisant office d'autoguidage. Des palpeurs peuvent compl&eacute;ter le dispositif quand la v&eacute;g&eacute;tation est d&eacute;velopp&eacute;e. Les corrections de position sont ge&#769;re&#769;es nume&#769;riquement gr&acirc;ce a&#768; un pilotage dynamique de l'ensemble d'e&#769;lectrovannes et ve&#769;rin hydraulique. La HS peut &ecirc;tre livr&eacute;e avec un fertiliseur &agrave; entrainement &eacute;lectrique et transport pneumatique.<h2>Fraise mulcheuse</h2>Le constructeur propose par ailleurs avec la SC Pro Bio une fraise capable de travailler dans un horizon limit&eacute; &agrave; 5-10 cm de profondeur. Il est ainsi possible de de&#769;truire les re&#769;sidus ou repousses en cre&#769;ant a&#768; la surface un mulch limitant la compaction et l'e&#769;rosion des sols tout en acce&#769;le&#769;rant la de&#769;composition des ve&#769;ge&#769;taux. La SC Pro Bio est propos&eacute;e en 7 largeurs (1,6 m et 3,1 m) et 3 types de lames, adapt&eacute;es notamment aux sols difficiles ou encore tr&egrave;s encombr&eacute;s de r&eacute;sidus v&eacute;g&eacute;taux. Gra&#770;ce aux roues arrie&#768;re, la position de travail est maintenue jusqu'&agrave; 10 km/h. En option sont propos&eacute;s des roues frontales (300mm de diame&#768;tre), des effaces-traces et un de&#769;flecteur arrie&#768;re a&#768; re&#769;glage hydraulique.


La HS est une bineuse autoguidée par caméra, proposée en 4 à 18 rangs. La SC Pro Bio est quant à elle une fraise rotative mulcheuse.


Une bineuse et une fraise rotative typées bio chez Maschio Gaspardo

Pour la premi&egrave;re fois, des donn&eacute;es en restauration collective &eacute;manant de plus de 850 &eacute;tablissements (cantines scolaires d'&eacute;coles, de coll&egrave;ges, de lyc&eacute;es, de centres hospitaliers et d'EHPAD) ont &eacute;t&eacute; compil&eacute;es. Elles font appara&icirc;tre un gaspillage alimentaire contrast&eacute; selon le type d'&eacute;tablissement. La restauration collective sert chaque ann&eacute;e 3,4 milliards de repas via diff&eacute;rents &eacute;tablissements. L'analyse men&eacute;e par l'Ademe permet d'identifier la quantit&eacute; de nourriture gaspill&eacute;e qui s'&eacute;chelonne de 100 &agrave; 170 g par personne et par repas selon les diff&eacute;rents types d'&eacute;tablissements, ce qui correspond &agrave; pr&egrave;s de 44 kilos jet&eacute;s en moyenne par service dans un &eacute;tablissement scolaire. L'Ademe a pu mettre en &eacute;vidence l'influence des modes de gestion et de distribution et d&eacute;terminer de fa&ccedil;on pr&eacute;cise les aliments qui sont le plus jet&eacute;s. L'accompagnement (l&eacute;gumes, c&eacute;r&eacute;ales, f&eacute;culents, l&eacute;gumineuses), suivi du poisson et de la viande, sont les aliments les plus gaspill&eacute;s (respectivement 34 % et 23 % des produits gaspill&eacute;s), alors qu'ils repr&eacute;sentent la part la plus importante du co&ucirc;t des mati&egrave;res premi&egrave;res et de l'impact environnemental. La r&eacute;partition des pertes est mieux g&eacute;r&eacute;e dans les &eacute;coles primaires que dans les coll&egrave;ges. Par ailleurs, gr&acirc;ce &agrave; une meilleure adaptation aux besoins et la possibilit&eacute; de resservir certains plats le lendemain, la cuisine sur place est plus efficace que la cuisine en liaison chaude ou en liaison froide, qui fonctionnent toutes deux sur le principe de la cuisine centrale et de la livraison des plats.<h2>Lutte contre le gaspillage alimentaire, bient&ocirc;t une obligation</h2>L'Ademe a lanc&eacute; entre 2016 et 2018 une op&eacute;ration baptis&eacute;e&nbsp;&laquo; 1000 &eacute;coles et coll&egrave;ges &raquo;&nbsp;qui a permis &agrave; tous les &eacute;tablissements participant de b&eacute;n&eacute;ficier d'un diagnostic et de mesures d'accompagnement dans la mise en place d'actions pour r&eacute;duire le gaspillage alimentaire. A l'issue de cette op&eacute;ration, il a &eacute;t&eacute; constat&eacute; que les actions mises en place ont entra&icirc;n&eacute; en moyenne une r&eacute;duction de 20&nbsp; % du gaspillage alimentaire et que chaque euro investi par l'Ademe permet aux &eacute;tablissements participants d'&eacute;conomiser en moyenne 2 euros, ce qui revient &agrave; une &eacute;conomie de 2 000 euros par an pour chaque &eacute;tablissement. Les investissements compl&eacute;mentaires entrepris par les collectivit&eacute;s sont rapidement amortis par les gains r&eacute;alis&eacute;s.&nbsp;La loi &laquo; agriculture et alimentation &raquo; adopt&eacute;e par le Parlement le 2 octobre 2018 comprend des dispositions pour lutter contre le gaspillage alimentaire, notamment au sein des &eacute;tablissements de restauration collective publics et priv&eacute;s, qui devront r&eacute;aliser un diagnostic pour lutter contre le gaspillage alimentaire. Cette &eacute;tape favorisera la mise en place d'actions adapt&eacute;es &agrave; chaque &eacute;tablissement. Pour les aider dans leur d&eacute;marche, l'Ademe a d&eacute;velopp&eacute; des outils exp&eacute;riment&eacute;s avec succ&egrave;s, &agrave; savoir :&nbsp;un m&eacute;mo pour r&eacute;aliser un&nbsp;diagnostic ; un tableur de pes&eacute;e ;&nbsp;un guide pour r&eacute;duire le gaspillage en restauration collective ; un kit &laquo; stop au g&acirc;chis &raquo;&nbsp;sp&eacute;cialement con&ccedil;u pour les &eacute;tablissements scolaires secondaires ; une exposition &laquo; En route vers l'alimentation durable &raquo; &agrave; destination des coll&egrave;ges et lyc&eacute;es. Les moyennes communiqu&eacute;es dans l'&eacute;tude refl&egrave;tent les donn&eacute;es disponibles en 2018, amen&eacute;es &agrave; &ecirc;tre enrichies en 2019 par des &laquo; op&eacute;rations t&eacute;moins &raquo; men&eacute;es par l'Ademe dans vingt&nbsp;&eacute;tablissements de sant&eacute; et 500 EHPAD volontaires.Val&eacute;rie Godement&nbsp;

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