Dans une &eacute;tude intitul&eacute;e "Guerres commerciales: perdants et gagnants", la&nbsp;Cnuced, une agence de l'ONU sp&eacute;cialis&eacute;e dans le commerce et le d&eacute;veloppement,&nbsp;examine les r&eacute;percussions des hausses tarifaires en vigueur aux Etats-Unis et&nbsp;en Chine, ainsi que les effets de la prochaine augmentation annonc&eacute;e pour le&nbsp;1er mars si aucun accord n'est trouv&eacute; jusque l&agrave; entre Washington et P&eacute;kin.&nbsp;"Le commerce bilat&eacute;ral entre les Etats-Unis et la Chine diminuera et sera&nbsp;remplac&eacute; par des &eacute;changes en provenance d'autres pays", a expliqu&eacute; Pamela&nbsp;Coke-Hamilton, responsable de la division commerce international &agrave; la Cnuced,&nbsp;dans un communiqu&eacute;.&nbsp;&nbsp;L'&eacute;tude de l'ONU montre ainsi que sur les 250 milliards de dollars&nbsp;d'exportations chinoises assujetties aux droits de douane am&eacute;ricains, seuls 6%&nbsp;seront remplac&eacute;s par des entreprises am&eacute;ricaines, environ 12% seront conserv&eacute;s&nbsp;par des entreprises chinoises et environ 82% seront "captur&eacute;s" par des&nbsp;entreprises de pays tiers. De m&ecirc;me, sur les quelque 110 milliards de dollars d'exportations am&eacute;ricaines&nbsp;assujetties aux droits de douanes chinois, seuls 5% tomberont dans&nbsp;l'escarcelle d'entreprises chinoises, moins de 10% resteront dans les mains&nbsp;des Am&eacute;ricains et environ 85% seront "captur&eacute;s" par les entreprises d'autres&nbsp;pays.<h2>Qui sont les gagnants?</h2>D'apr&egrave;s les experts de l'ONU, les pays qui devraient b&eacute;n&eacute;ficier le plus des&nbsp;tensions sino-am&eacute;ricaines sont ceux qui "sont les plus comp&eacute;titifs et qui ont&nbsp;la capacit&eacute; &eacute;conomique de remplacer les entreprises am&eacute;ricaines et chinoises". L'UE devrait &ecirc;tre la grande gagnante et rafler environ 70 milliards de&nbsp;dollars sur la totalit&eacute; des &eacute;changes commerciaux entre la Chine et les&nbsp;Etats-Unis (dont 50 milliards d'exportations chinoises vers les Etats-Unis et&nbsp;20 milliards d'exportations am&eacute;ricaines vers la Chine), selon l'&eacute;tude. Les autres vainqueurs devraient &ecirc;tre le Japon, le Mexique et le Canada, qui&nbsp;devraient recevoir chacun plus de 20 milliards de dollars suppl&eacute;mentaires&nbsp;d'exportations. Viennent ensuite l'Australie, le Br&eacute;sil, l'Inde, les&nbsp;Philippines, le Pakistan et le Vietnam, entre autres. La guerre commerciale peut toutefois aussi avoir des effets n&eacute;gatifs.&nbsp;&nbsp;&nbsp;Le march&eacute; du soja est un bon exemple, selon la Cnuced. Si les droits de&nbsp;douane chinois sur le soja am&eacute;ricain ont permis au Br&eacute;sil de devenir le&nbsp;principal fournisseur de cette c&eacute;r&eacute;ale en Chine, parall&egrave;lement, les&nbsp;entreprises br&eacute;siliennes utilisant le soja pour nourrir leur b&eacute;tail doivent&nbsp;faire face &agrave; une hausse des prix aliment&eacute;e par la demande chinoise. L'&eacute;tude souligne aussi que, plus globalement, les effets n&eacute;gatifs de la&nbsp;guerre commerciale &agrave; l'&eacute;chelle mondiale sont susceptibles d'&ecirc;tre plus&nbsp;importants. Les &eacute;conomistes sont notamment inquiets de l'impact de ces tensions sur la&nbsp;croissance &eacute;conomique, et, &agrave; terme, sur les march&eacute;s financiers, le march&eacute; des&nbsp;changes et les cours des mati&egrave;res premi&egrave;res.


Les tensions commerciales américano-chinoise devraient permettre à une poignée de pays, l'UE en tête, de rafler une partie des exportations des deux puissances mondiales, a indiqué l'ONU lundi.


Guerre commerciale USA-Chine: l'UE grande victorieuse (ONU)

La pr&eacute;sence d'un essieu suiveur sur des pulv&eacute;risateurs train&eacute;s n'est pas totalement in&eacute;dite. Evard le propose en option sur sa gamme Meteor. Chez Arbos, la marque italienne appartenant au groupe industriel chinois Foton Lovol (automobile, transport, agriculture...), l'essieu directeur est propos&eacute; de s&eacute;rie sur les Blaster. Son fonctionnement repose sur des capteurs de direction positionn&eacute;s sur l'anneau d'attelage et sur l'axe de rotation de l'essieu du pulv&eacute;risateur. Deux v&eacute;rins assurent la rotation de l'essieu, caract&eacute;ris&eacute; par une suspension ind&eacute;pendante sur chaque roue.<h2>Triple avantage</h2>Selon Arbos, le fait de r&eacute;duire la distance entre la rampe et l'axe de rotation du pulv&eacute;risateur train&eacute; rev&ecirc;t plusieurs avantages&nbsp;: un meilleur contro&#770;le de la rampe qui demeure toujours paralle&#768;le a&#768; l'axe des roues du pulve&#769;risateur, une application a&#768; pleine largeur au plus pre&#768;s du bout du champ gra&#770;ce au retardement du virage de la rampe par rapport a&#768; celui du tracteur et enfin une re&#769;duction au minimum des acce&#769;le&#769;rations et de&#769;ce&#769;le&#769;rations respectivement a&#768; l'exte&#769;rieur et a&#768; l'inte&#769;rieur de la courbe peu de temps avant et apre&#768;s le demi-tour, une r&eacute;duction du rayon de braquage, soit 4 m avec le 4.000 litres propos&eacute; avec des rampes alu (jusqu'&agrave; 36 m) avec syst&egrave;me de stabilisation de rampe AktivContour. Arbos propose aussi un pas de buse de 25 cm, ce qui permet de r&eacute;duire la distance entre la rampe et la cible (comparativement &agrave; un pas de 50 cm) et donc les risques de d&eacute;rive.


L’articulation améliore la couverture à l’amorce de la fourrière et réduit le rayon de braquage. Le Blaster est doté d’une cuve de 4.000 litres et de rampes en alu jusqu’à 36 m. Médaille de bronze au Sima 2019


Un châssis articulé sur le pulvérisateur Blaster d’Arbos

"Un cas de forme atypique d'enc&eacute;phalopathie spongiforme bovine (ESB) en&nbsp;Pologne a &eacute;t&eacute; confirm&eacute;", a d&eacute;clar&eacute; le chef des services v&eacute;t&eacute;rinaires polonais&nbsp;Krzysztof Niemczuk, cit&eacute; par l'agence PAP. "Selon l'Organisation mondiale de la sant&eacute; animale (OMSA), l'ESB dans sa&nbsp;forme atypique, telle que celle d&eacute;couverte en Pologne, n'affecte pas le statut&nbsp;de la Pologne en tant que pays &agrave; risque n&eacute;gligeable d'ESB". La vache porteuse de l'ESB, d&eacute;couverte dans le village de Mirsk (sud-ouest)&nbsp;pr&egrave;s des fronti&egrave;res tch&egrave;que et allemande, a &eacute;t&eacute; abattue, a-t-il pr&eacute;cis&eacute;.&nbsp;&nbsp;Ce cas a &eacute;t&eacute; d&eacute;couvert au cours d'une inspection de routine le 24 janvier,&nbsp;a indiqu&eacute; l'OMSA dans un communiqu&eacute;, expliquant que l'ESB atypique "appara&icirc;t&nbsp;spontan&eacute;ment dans tous les troupeaux de b&eacute;tail tr&egrave;s rarement" et en tant que&nbsp;telle "n'a pas d'impact sur l'&eacute;valuation du risque d'ESB en Pologne".&nbsp;&nbsp;Dans le cadre d'une autre affaire, des expert de l'Union europ&eacute;enne sont&nbsp;arriv&eacute;s lundi en Pologne pour enqu&ecirc;ter sur un abattage ill&eacute;gal de boeuf,&nbsp;export&eacute; ensuite dans plusieurs pays de l'UE. La Pologne est un des principaux producteurs et exportateurs de viande en&nbsp;Europe. Selon les associations de producteurs, ce pays produit quelque 600.000&nbsp;tonnes de boeuf et en exporte pr&egrave;s de 500.000 tonnes, principalement vers&nbsp;l'Union europ&eacute;enne.


Une cas atypique de "maladie de la vache folle" a été découvert en Pologne, ont annoncé lundi les services vétérinaires polonais, précisant que ce cas isolé ne présentait aucun risque pour les humains.


Un cas atypique de "maladie de la vache folle" en Pologne

Cofco, mastodonte chinois de l'agroalimentaire, a annonc&eacute; samedi sur son&nbsp;site avoir "achet&eacute; ces derniers jours jusqu'&agrave; 1 million de tonnes de soja&nbsp;am&eacute;ricain", pour "mettre en oeuvre l'accord par consensus auquel sont parvenus&nbsp;les chefs d'&Eacute;tat" des deux pays. Des formules reprises mot pour mot le m&ecirc;me jour par Sinograin, organisme&nbsp;&eacute;tatique supervisant les r&eacute;serves c&eacute;r&eacute;ali&egrave;res, qui a lui aussi affirm&eacute; avoir&nbsp;acquis "ces derniers jours" pour 1 million de tonnes de soja des &Eacute;tats-Unis,&nbsp;&eacute;galement pour appliquer le "consensus" entre les deux puissances.&nbsp;&nbsp; Les deux communiqu&eacute;s semblaient faire r&eacute;f&eacute;rence &agrave; la tr&ecirc;ve de 90 jours dans&nbsp;la guerre douani&egrave;re, un cessez-le-feu conclu d&eacute;but d&eacute;cembre par les pr&eacute;sidents&nbsp;am&eacute;ricain Donald Trump et chinois Xi Jinping pour tenter de r&eacute;soudre leurs&nbsp;diff&eacute;rends commerciaux. Or, les n&eacute;gociations ont repris mercredi et jeudi dernier &agrave; Washington,&nbsp;d&eacute;bouchant sur "d'&eacute;normes progr&egrave;s" selon Donald Trump, tandis que P&eacute;kin&nbsp;saluait des "avanc&eacute;es importantes". Un n&eacute;gociateur chinois a ainsi &eacute;voqu&eacute; l'achat de 5 millions de tonnes de&nbsp;soja suppl&eacute;mentaires par la Chine aux &Eacute;tats-Unis.&nbsp;&nbsp; L'enjeu est crucial pour les cultivateurs am&eacute;ricains: les &Eacute;tats-Unis&nbsp;avaient export&eacute; en 2017 environ un tiers de leur production de soja vers la&nbsp;Chine (o&ugrave; il sert surtout &agrave; nourrir les &eacute;levages de porcs) pour un montant de&nbsp;14 milliards de dollars. Mais les exportations am&eacute;ricaines vers le g&eacute;ant asiatique se sont quasiment&nbsp;arr&ecirc;t&eacute;es &agrave; l'&eacute;t&eacute; 2018, quand P&eacute;kin a impos&eacute; des surtaxes douani&egrave;res sur le&nbsp;soja et d'autres produits agricoles venant des &Eacute;tats-Unis, dans le cadre de la&nbsp;guerre commerciale avec Washington.&nbsp;&nbsp; Dans un geste de conciliation apr&egrave;s le d&eacute;but de la tr&ecirc;ve conclue par les&nbsp;pr&eacute;sidents Xi et Trump, la Chine s'&eacute;tait d&eacute;j&agrave; engag&eacute;e d&eacute;but d&eacute;cembre &agrave;&nbsp;augmenter ses commandes agricoles. Ce que Sinograin lui-m&ecirc;me confirmait&nbsp;mi-d&eacute;cembre, sans livrer de d&eacute;tails.&nbsp;&nbsp; Le minist&egrave;re am&eacute;ricain de l'Agriculture (USDA) n'ayant pas diffus&eacute; de&nbsp;statistiques pendant la p&eacute;riode de paralysie de l'administration f&eacute;d&eacute;rale en&nbsp;d&eacute;cembre et janvier, il n'est pas possible de d&eacute;terminer avec certitude la&nbsp;quantit&eacute; de soja achet&eacute;e depuis par les Chinois. Mais plusieurs analystes interrog&eacute;s par l'AFP estiment que P&eacute;kin a depuis&nbsp;d&eacute;cembre pass&eacute; commande pour environ 5 millions de tonnes de soja. M&ecirc;me en y ajoutant la promesse d'achat de 5 millions suppl&eacute;mentaires, on&nbsp;reste tr&egrave;s en de&ccedil;&agrave; des 32 millions de tonnes de soja am&eacute;ricain export&eacute;es vers&nbsp;la Chine en 2017. D'autant que la Maison Blanche a sp&eacute;cifi&eacute; jeudi qu'aucun&nbsp;calendrier d'achats n'avait &eacute;t&eacute; fix&eacute;. Les cargaisons de soja dont Cofco et Sinograin ont pris commande seront&nbsp;achemin&eacute;es vers avril ou mai, selon des sources proches du dossier cit&eacute;es par&nbsp;Bloomberg. Donald Trump s'est n&eacute;anmoins f&eacute;licit&eacute; de l'engagement chinois pris la&nbsp;semaine derni&egrave;re, estimant que cela "allait rendre le sourire aux&nbsp;agriculteurs" am&eacute;ricains. Les taxes douani&egrave;res chinoises p&eacute;nalisaient&nbsp;s&eacute;v&egrave;rement des r&eacute;gions agricoles am&eacute;ricaines ayant largement soutenu M. Trump&nbsp;lors de son &eacute;lection. Les cours du soja s'&eacute;taient nettement redress&eacute;s vendredi avec la&nbsp;perspective de nouvelles commandes chinoises. Et les annonces des deux groupes&nbsp;chinois permettaient lundi aux prix de limiter leurs pertes.


Deux groupes étatiques chinois ont annoncé avoir passé chacun commande pour 1 million de tonnes de soja américain dans l'objectif de faciliter les tractations commerciales entre les deux pays --un apparent geste de conciliation de la Chine, principal débouché des cultivateurs américains.


Guerre commerciale: la Chine achète 2 millions de tonnes de soja américain

Une &eacute;cimeuse pour limiter les stocks semenciers, des plantes compagnes g&eacute;lives associ&eacute;s au colza, des rouleaux hacheurs de couverts, des socs scalpeurs de prairie, la pratique du faux semis en interculture, du d&eacute;sherbage m&eacute;canique en plein mais n&eacute;anmoins s&eacute;lectif au moyen de herses &eacute;trilles ou de houes rotatives, une bineuse &agrave; doigts pour d&eacute;sherbage les rangs de mais, des mulchs v&eacute;g&eacute;taux ou synth&eacute;tiques, la pratique du p&acirc;turage dans des couverts et/ou repousses, sans oublier la charrue&nbsp;: telles sont quelques-unes des solutions pr&eacute;sent&eacute;es sur le centre des ressources mis en ligne le 1er f&eacute;vrier par les minist&egrave;res charg&eacute;s de l'Agriculture et de la Transition &eacute;cologique. Les solutions prennent la forme de d'articles de synth&egrave;se, de fiches et de vid&eacute;os issues des r&eacute;seaux Dephy ou encore de fiches Geco, un outil collaboratif d'&eacute;change de connaissances et d'exp&eacute;riences. Elles balaient toutes les fili&egrave;res&nbsp;: grandes cultures, cultures l&eacute;gumi&egrave;res et tropicales, viticulture, arboriculture, horticulture, plantes &agrave; parfum aromatiques et m&eacute;dicinales. Le site s'enrichira r&eacute;guli&egrave;rement de nouvelles fiches et de nouveaux retours d'exp&eacute;riences. Le centre de ressources a une toute autre port&eacute;e que la plateforme glyphosate.gouv.fr, &nbsp;un compteur d'ha apur&eacute;s ou en voie d'apurement, lanc&eacute; par le gouvernement en novembre dernier.<h2>Changement de pied ?</h2>La mise en ligne de centre de ressources s'inscrit dans le plan d'action visant &agrave; mettre fin aux principaux usages du glyphosate d'ici &agrave; fin 2020 et &agrave; 2022 pour l'ensemble des usages. Une formulation qui, soit dit en passant, ne contredit pas fonci&egrave;rement les d&eacute;clarations du pr&eacute;sident de la R&eacute;publique le 24 janvier dernier &agrave; Bourg-de-P&eacute;age (Dr&ocirc;me). &laquo;&nbsp;Est-ce qu'on peut dire&nbsp;: y aura plus de glyphosate dans trois&nbsp;? Impossible. Je vais pas vous mentir, c'est pas vrai. (...) Si je vous disais &ccedil;a c'est simple&nbsp;: je tue compl&egrave;tement certaines fili&egrave;res&nbsp;&raquo;. Des d&eacute;clarations peut-&ecirc;tre un peu trop vite interpr&eacute;t&eacute;es comme un changement de pied, les situations d'impasse n'ayant jamais &eacute;t&eacute; ignor&eacute;es par l'ex&eacute;cutif. En 2017, &agrave; la demande expresse du gouvernement, l'INRA avait publi&eacute; une rapport de 88 pages sur les usages et les alternatives au glyphosate dans l'agriculture fran&ccedil;aise. Le rapport pointait environ pour 10 % des usages une situation de quasi-inf&eacute;odation &agrave; la mol&eacute;cule, affectant l'agriculture de conservation, la production de semences, certaines productions de plein champ de l&eacute;gumes frais et de conserve, la culture du lin fibre (rouissage), la r&eacute;colte des fruits &agrave; coque, la canne &agrave; sucre &nbsp;ou encore l'exploitation de zones difficiles (terrasses, pentes, cailloux) rencontr&eacute;es en vigne-arbo et dans les DOM, et peu enclines au travail m&eacute;canique.&nbsp;La ma&icirc;trise de certaines vivaces et plantes invasives pourrait aussi se compliquer. Reste &agrave; savoir quel sort sera r&eacute;serv&eacute; &agrave; ces usages en l'absence d'alternative.<h2>Plan de sortie</h2>Au-del&agrave; de ces cas particuliers, l'INRA n'avait pas m&eacute;sestim&eacute; le d&eacute;fi impos&eacute; par l'abandon du glyphosate. Dans ses conclusions, le rapport faisait le constat suivant. &laquo;&nbsp;L'analyse des diverses situations souligne que la sortie du glyphosate ne se fera pas par l'utilisation d'une option unique pour tous, ni m&ecirc;me d'une option technique unique pour une exploitation agricole ou un syst&egrave;me de culture donn&eacute;. C'est donc plut&ocirc;t vers l'identification de combinaisons techniques adapt&eacute;es localement que s'orientent les recommandations. Ceci contribue &agrave; la complexit&eacute; apparente et &agrave; la charge mentale, en particulier pendant la phase de transition&nbsp;&raquo;. &Eacute;nonc&eacute; par le gouvernement en juin 2018, le plan de sortie comporte, en plus du centre de ressources, quatre autres volets&nbsp;: le renforcement de l'accompagnement des agriculteurs, la mobilisation des acteurs (enseignement, Chambres d'agricultures, Civam, coop&eacute;ratives et n&eacute;goces) pour promouvoir les alternatives, le suivi des ventes et des usages de l'herbicide, la valorisation des acquis aupr&egrave;s de nos voisins europ&eacute;ens sensibles &agrave; l'initiative fran&ccedil;aise. La recherche n'est pas oubli&eacute;e. Depuis 2015, pr&egrave;s de 14 projets de recherche orient&eacute;s vers les alternatives au glyphosate ou la gestion int&eacute;gr&eacute;e des adventices ont ainsi &eacute;t&eacute; soutenus. L'appel &agrave; projet 2018 du plan Ecophyto, clos fin 2018, pr&eacute;voit &eacute;galement une priorit&eacute; marqu&eacute;e sur ce sujet.


Les ministères chargés de l’Agriculture et de la Transition écologique ont mis en ligne un centre de ressources explorant les alternatives à l’herbicide. Le site ratisse large et s’enrichira au fil du temps des acquis et des expériences.


Sortie du glyphosate : 50 solutions en ligne

"Nous demandons depuis longtemps une force d'inspection sanitaire: les&nbsp;Europ&eacute;ens ont le droit de savoir ce qu'il y a dans leur assiette, la qualit&eacute;&nbsp;de l'air qu'ils respirent et de l'eau qu'ils consomment. Parce que les&nbsp;produits circulent, il faut donner &agrave; l'Union europ&eacute;enne une responsabilit&eacute;&nbsp;qu'elle n'a pas encore", a-t-elle d&eacute;clar&eacute;, invit&eacute;e sur la radio priv&eacute;e RTL. "L'Europe doit faire des progr&egrave;s, c'est la raison pour laquelle il faut une&nbsp;responsabilit&eacute; europ&eacute;enne, mais ce sont les Etats qui ont refus&eacute; que l'Europe&nbsp;inspecte les abattoirs", a-t-elle insist&eacute;. "Aujourd'hui il n'y a pas assez d'Europe: ce sont les autorit&eacute;s sanitaires&nbsp;nationales qui ont la responsabilit&eacute; de lutter contre les fraudes", a-t-elle&nbsp;poursuivi, en rappelant le scandale des "lasagnes" au cheval en France en 2013&nbsp;dont le proc&egrave;s est en cours. "&Ccedil;a arrive maintenant en Pologne, c'est une raison de plus pour vouloir une&nbsp;Europe plus efficace. Nous demandons une force d'inspection sanitaire".&nbsp;&nbsp;<h2>Un &eacute;cart tr&egrave;s important</h2>Les autorit&eacute;s fran&ccedil;aises ont assur&eacute; samedi soir que la totalit&eacute; des pr&egrave;s de&nbsp;800 kg de viande polonaise &eacute;coul&eacute;s frauduleusement, sans avoir &eacute;t&eacute; contr&ocirc;l&eacute;e,&nbsp;dans le pays avaient &eacute;t&eacute; localis&eacute;s. Une partie du stock a d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute;&nbsp;commercialis&eacute;e, parfois m&eacute;lang&eacute;e &agrave; d'autres viandes. "En France, le syst&egrave;me sanitaire fonctionne. S'agissant de l'UE, "en 2013&nbsp;la Chine a enregistr&eacute; 40.000 scandales sanitaires, la m&ecirc;me ann&eacute;e, l'UE en&nbsp;comptait 40. C'est l'espace le mieux prot&eacute;g&eacute; au monde, m&ecirc;me s'il faut&nbsp;toujours&nbsp;&nbsp;&ecirc;tre plus exigeant". "C'est tr&egrave;s exactement le sujet des (&eacute;lections) europ&eacute;ennes: pour qu'elle&nbsp;prot&egrave;ge mieux les Europ&eacute;ens, il y a des d&eacute;cisions &agrave; prendre et &ccedil;a n'est pas en&nbsp;essayant de la d&eacute;tricoter, comme le dit Madame Le Pen, qu'on prot&egrave;gera mieux&nbsp;les Fran&ccedil;ais". a-t-elle conclu.&nbsp;&nbsp;<h2>Treize pays</h2>Selon l'Inspection v&eacute;t&eacute;rinaire polonaise, 2,7 tonnes de cette viande ont&nbsp;&eacute;t&eacute; vendues dans treize pays membres de l'Union europ&eacute;enne --Allemagne,&nbsp;Espagne, Estonie, Finlande, France, Hongrie, Lettonie, Lituanie, Portugal,&nbsp;R&eacute;publique tch&egrave;que, Roumanie, Slovaquie et Su&egrave;de--, tandis que 7 tonnes ont&nbsp;&eacute;t&eacute; distribu&eacute;es dans une vingtaine de points de vente en Pologne. L'affaire a &eacute;t&eacute; r&eacute;v&eacute;l&eacute;e par un journaliste polonais. Une &eacute;quipe d'experts&nbsp;europ&eacute;ens se rendra en Pologne la semaine prochaine pour &eacute;valuer la situation&nbsp;sur place.


La ministre française des Affaires européennes Nathalie Loiseau a de nouveau réclamé dimanche la création d'une "force européenne d'inspection sanitaire" pour mieux protéger les consommateurs après la nouvelle affaire de viande polonaise frauduleuse.


Viandes: une ministre française veut une force d'inspection européenne

Depuis vendredi, plusieurs pays de l'Union europ&eacute;enne, dont la France,&nbsp;cherchent &agrave; localiser, pour en emp&ecirc;cher la consommation et la d&eacute;truire, de la&nbsp;viande de boeuf en provenance de Pologne, issue d'un abattage ill&eacute;gal et dont&nbsp;pr&egrave;s de trois tonnes ont &eacute;t&eacute; export&eacute;es dans l'UE. En France, les services sanitaires ont d&eacute;couvert pr&egrave;s de 800 kilogrammes de&nbsp;cette viande qui, selon Varsovie, ne pr&eacute;sente pas de risque sanitaire. A l'issue d'un premier bilan, 500 kilogrammes avaient &eacute;t&eacute; retrouv&eacute;s et&nbsp;d&eacute;truits, 150 kilogrammes vendus &agrave; des consommateurs, en boucherie notamment,&nbsp;et 145 kilogrammes restaient &agrave; retrouver, ce qui est d&eacute;sormais chose faite. Pour autant, le retrait du march&eacute; de ces derniers lots s'av&egrave;re plus&nbsp;complexe que pour le reste car ils ont &eacute;t&eacute; m&eacute;lang&eacute;s &agrave; d'autres viandes. "Les 145 kilogrammes restants ont &eacute;t&eacute; identifi&eacute;s dans des lots de viande&nbsp;commercialis&eacute;s par des grossistes, boucheries ou restaurants", a annonc&eacute;&nbsp;samedi soir le minist&egrave;re de l'Agriculture dans un communiqu&eacute;. "Une partie de&nbsp;ces lots a pu &ecirc;tre retir&eacute;e du march&eacute;."&nbsp;Un seul grossiste &eacute;tait concern&eacute; par ces derniers 145 kilogrammes, mais il&nbsp;n'avait pu en d&eacute;truire qu'une partie avant leur commercialisation par des&nbsp;d&eacute;taillants et d'autres grossistes, a expliqu&eacute; le minist&egrave;re &agrave; l'AFP. "Ce qui est compliqu&eacute;, c'est que les 145 kilogrammes ont &eacute;t&eacute; m&eacute;lang&eacute;s &agrave; des&nbsp;viandes de diff&eacute;rentes origines" par le grossiste concern&eacute;, a pr&eacute;cis&eacute; le&nbsp;minist&egrave;re. "On ne peut plus les identifier en tant que tels." Ces 145 kilogrammes ont &eacute;t&eacute; int&eacute;gr&eacute;s &agrave; un ensemble de 2,4 tonnes, a&nbsp;expliqu&eacute; le minist&egrave;re, sans &ecirc;tre en mesure de pr&eacute;ciser s'il s'agissait de&nbsp;viande hach&eacute;e ou de pi&egrave;ces enti&egrave;res. Une tonne a pu &ecirc;tre d&eacute;truite par le grossiste, mais le restant - 1,4 tonne&nbsp;- a &eacute;t&eacute; commercialis&eacute;. "A ce stade, quelques dizaines de restaurants et de boucheries sont&nbsp;concern&eacute;s, en r&eacute;gion Ile de France principalement, et dans les d&eacute;partements&nbsp;d'Ille et Vilaine (35) et du Loiret (45)", d&eacute;taille le communiqu&eacute;. "Ces chiffres seront pr&eacute;cis&eacute;s en d&eacute;but de semaine prochaine apr&egrave;s&nbsp;consolidation des donn&eacute;es au niveau national", conclut-il.<h2>Agriculteurs fran&ccedil;ais "r&eacute;volt&eacute;s"</h2>Point de d&eacute;part du scandale, le parquet d'Ostroleka, au nord-est de la&nbsp;Pologne, avait annonc&eacute; mercredi l'ouverture d'une enqu&ecirc;te sur l'abattage et la&nbsp;commercialisation de bovins malades par un abattoir local, suite &agrave; un&nbsp;reportage t&eacute;l&eacute;vis&eacute; d'un journaliste de la t&eacute;l&eacute;vision priv&eacute;e TVN24 qui s'&eacute;tait&nbsp;fait embaucher dans ce site. L'enqu&ecirc;te du journaliste a r&eacute;v&eacute;l&eacute; que des marchands proposaient par petites&nbsp;annonces d'acheter des vaches malades, pour un prix tr&egrave;s inf&eacute;rieur &agrave; celui des&nbsp;animaux sains. Des images de TVN24 montraient que des vaches paraissant tr&egrave;s&nbsp;affaiblies &eacute;taient abattues de nuit dans l'abattoir en question, &eacute;chappant&nbsp;ainsi aux contr&ocirc;les v&eacute;t&eacute;rinaires officiels effectu&eacute;s de jour. Selon l'Inspection v&eacute;t&eacute;rinaire polonaise, 2,7 tonnes de cette viande ont&nbsp;&eacute;t&eacute; vendues dans treize pays membres de l'Union europ&eacute;enne --Allemagne,&nbsp;Espagne, Estonie, Finlande, France, Hongrie, Lettonie, Lituanie, Portugal,&nbsp;R&eacute;publique tch&egrave;que, Roumanie, Slovaquie et Su&egrave;de--, tandis que 7 tonnes ont&nbsp;&eacute;t&eacute; distribu&eacute;es dans une vingtaine de points de vente en Pologne. Le ministre de l'Agriculture, Didier Guillaume, a indiqu&eacute; vendredi que les&nbsp;lots &eacute;coul&eacute;s en France l'avaient &eacute;t&eacute; par neuf entreprises du secteur&nbsp;agroalimentaire, estimant qu'elles l'avaient fait de bonne foi.&nbsp;&nbsp; La FNSEA, premi&egrave;re organisation du monde agricole fran&ccedil;ais, s'est, elle,&nbsp;dite "r&eacute;volt&eacute;e" samedi par la voie de sa pr&eacute;sidente Christiane Lambert,&nbsp;&eacute;voquant une fraude "terrible" et renvoyant le consommateur &agrave; sa&nbsp;responsabilit&eacute; de manger des produits fran&ccedil;ais. "Si le consommateur exige de la viande fran&ccedil;aise en restauration hors&nbsp;domicile, en grande surface et chez son boucher, on ne verra plus ces flux&nbsp;commerciaux frauduleux", a-t-elle assur&eacute; sur la radio Europe 1


Les 800 kg de viande polonaise écoulés frauduleusement en France ont été localisés samedi soir mais sur ce total, près de 300 kg ont été commercialisés, en partie mélangés à d'autres viandes, ce qui complique leur retrait du marché.


La viande polonaise écoulée frauduleusement en France localisée, mais complexe à retirer


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DIGIPORC&nbsp; est une&nbsp;UMT (Unit&eacute; Mixte Technologique) d&eacute;di&eacute;e au&nbsp;Num&eacute;rique pour le porc,&nbsp;labellis&eacute;e par le Minist&egrave;re de l'Agriculture. Elle formalise un&nbsp;partenariat fort entre l'INRA, Agrocampus Ouest&nbsp;et l'FIP&nbsp;qui a pour objectif la&nbsp;co-production d'innovations, en r&eacute;ponse aux besoins des acteurs &eacute;conomiques. Centr&eacute;e sur le digital,&nbsp;DIGIPORC proposera des applications en &eacute;levage con&ccedil;ues &agrave; partir du traitement des donn&eacute;es, de liens entre capteurs, biomarqueurs et ph&eacute;notypes et de mod&egrave;les de pr&eacute;diction et d&eacute;cision, par exemple pour l'aide au tri des animaux, la compr&eacute;hension de&nbsp;ph&eacute;notypes complexes et&nbsp;l'&eacute;volution des objectifs et sch&eacute;mas de s&eacute;lection, la gestion de la multi-performance...&nbsp;Les travaux de&nbsp;DIGIPORC vont de&nbsp;l'&eacute;valuation de nouveaux dispositifs de mesure (s&eacute;lection de biomarqueurs et acquisition de donn&eacute;es), &agrave; la mise en &oelig;uvre et au d&eacute;veloppement d'outils d'aide &agrave; la d&eacute;cision et &agrave; l'&eacute;valuation de leur int&eacute;r&ecirc;t, en passant par le d&eacute;veloppement et l'harmonisation&nbsp;de&nbsp;m&eacute;thodologies de traitement de donn&eacute;es, la formation d'&eacute;tudiants ainsi que la valorisation des r&eacute;sultats aupr&egrave;s des acteurs de la fili&egrave;re.DIGIPORC est construite autour d'un noyau local bas&eacute; &agrave; Rennes associant&nbsp;l'IFIP du&nbsp;Rheu, l'INRA de&nbsp;Saint-Gilles et&nbsp;Rennes, les stations exp&eacute;rimentales de l'IFIP &agrave; Romill&eacute;&nbsp;et&nbsp; de l'INRA &agrave; Saint-Gilles et au Rheu,&nbsp;les Unit&eacute;s de Math&eacute;matiques appliqu&eacute;es et Productions animales d'Agrocampus Ouest &agrave; Rennes et Saint-Gilles, compl&eacute;t&eacute; par les stations exp&eacute;rimentales de l'INRA de Rouill&eacute; et du Magneraud, ainsi que&nbsp;les g&eacute;n&eacute;ticiens de l'INRA de Toulouse.Le pilotage est assur&eacute; par Nathalie Quiniou,&nbsp;ing&eacute;nieur IFIP et Ludovic Brossard,&nbsp;chercheur INRA.&nbsp;Contact : nathalie.quiniou@ifip.asso.fr


Les travaux de DIGIPORC vont de l’évaluation de nouveaux dispositifs de mesure (sélection de biomarqueurs et acquisition de données), à la mise en œuvre et au développement d’outils d'aide à la décision et à l'évaluation de leur intérêt,


DIGIPORC, réseau rennais de R&D (IFIP-INRA-Agrocampus) dédié au Digital pour le porc

Ils &eacute;taient 17 &agrave; briguer le dipl&ocirc;me BP REA en 2018 et tous ou presque ont r&eacute;ussi (seize dipl&ocirc;m&eacute;s). Ce brillant r&eacute;sultat est avant tout le fruit d&rsquo;un travail personnel intense pour ces adultes qui ont suivi 1512 heures de formation avec l&rsquo;ADPS 85 entre f&eacute;vrier et d&eacute;cembre 2018. 
 
En projet de reconversion professionnelle, ils sont venus faire vivre le groupe et acqu&eacute;rir les capacit&eacute;s attendues chez un futur responsable d&rsquo;entreprise agricole en suivant la formation du Brevet Professionnel Responsable d&rsquo;Entreprise Agricole propos&eacute;e par l&rsquo;ADPS 85 &agrave; la maison de l&rsquo;agriculture de La Roche-sur-Yon.

Planifier, quantifier, &eacute;valuer les r&eacute;sultats

Les t&eacute;moignages des exploitants en activit&eacute; au cours de la formation, ont mis en &eacute;vidence les incertitudes sur les prix, la politique agricole et l&rsquo;&eacute;volution de l&rsquo;environnement, les obligeant &agrave; affiner la gestion de leurs exploitations et &agrave; innover pour construire leur futur. &laquo; Le travail fourni constitue la fiert&eacute; de chacun et pose les bases d&rsquo;une trajectoire professionnelle. En effet, au terme de la formation, le projet de chacun se sera modifi&eacute;, renforc&eacute; et affirm&eacute; &raquo;, insiste Bruno Sergent, responsable de la formation.

Une formation pour adultes gratuite et qualifiante

Chaque ann&eacute;e, l&rsquo;ADPS 85 forme des candidats au Brevet Professionnel Responsable d&rsquo;Entreprise Agricole. C&rsquo;est le cas de Coralie (29 ans) et La&euml;titia (37 ans), dipl&ocirc;m&eacute;e du BP REA depuis quelques semaines.

Coralie, fille d&rsquo;agriculteurs ardennais depuis plusieurs g&eacute;n&eacute;rations, a commenc&eacute; sa carri&egrave;re professionnelle comme cuisini&egrave;re en milieu collectif. &laquo; En 2017, j&rsquo;ai choisi de retourner aux sources et suivre le BP REA pour apprendre la conduite d&rsquo;exploitation agricole dans son ensemble, la gestion financi&egrave;re et administrative, et rejoindre mon mari dans son exploitation laiti&egrave;re situ&eacute;e &agrave; La Garnache. &raquo;

La&euml;titia, assistante de direction qualifi&eacute;e a choisie en 2016 de se reconvertir et de mettre tout en oeuvre pour pouvoir reprendre l&rsquo;exploitation de blondes d&rsquo;Aquitaine de ses parents, situ&eacute;e &agrave; La Chapelle-Achard. Apr&egrave;s avoir suivi le BP REA en 2018 pour apprendre les comp&eacute;tences techniques et la partie &laquo; pratique &raquo; du m&eacute;tier, elle est aujourd&rsquo;hui en stage de parrainage dans l&rsquo;exploitation de ses parents. Fin 2019, son p&egrave;re partira &agrave; la retraite. Elle sera alors en Gaec avec sa m&egrave;re en attendant qu&rsquo;elle prenne, &agrave; son tour, sa retraite.

Avec une session par an, une quinzaine de personnes sont form&eacute;es chaque ann&eacute;e par l&rsquo;ADPS et le taux de r&eacute;ussite de cette formation est de 94%. Le BP REA est une formation 100% prise en charge, ouverte &agrave; toute personne salari&eacute;e du monde agricole ou ayant le souhait de se reconvertir.

La prochaine session du BP REA aura lieu du 11 f&eacute;vrier au 20 d&eacute;cembre 2019, &agrave; la maison de l&rsquo;agriculture &agrave; La Roche-sur- Yon. Des places sont encore disponibles ! 
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Plus d&rsquo;informations sur les conditions d&rsquo;admission aupr&egrave;s de l&rsquo;ADPS Vend&eacute;e : 
02 51 36 82 48 - accueil@adps85.com

94%, c’est le taux de réussite au Brevet Professionnel Responsable d’Entreprise Agricole (BP REA) 2018 de l’ADPS 85. Une nouvelle session ouvre le 11 février.

Vendée - Formation agricole : Onze mois de partage et de travail

Ce texte, n&eacute;goci&eacute; depuis 2013, concerne plus de 630 millions de personnes&nbsp;et pr&egrave;s d'un tiers du PIB mondial. Il couvre la quasi-totalit&eacute; des &eacute;changes entre l'espace europ&eacute;en et Tokyo&nbsp;et devrait en particulier profiter, selon l'UE, &agrave; l'agriculture europ&eacute;enne. "L'Europe et le Japon envoient un message au monde sur l'avenir d'un&nbsp;commerce ouvert et &eacute;quitable", s'est f&eacute;licit&eacute; le pr&eacute;sident de la Commission&nbsp;europ&eacute;enne, Jean-Claude Juncker, au moment o&ugrave; le multilat&eacute;ralisme est plus que&nbsp;jamais remis en cause par les Etats-Unis.A terme, 85% des produits agroalimentaires de l'UE, comme le vin, pourront&nbsp;entrer au Japon sans droits de douane, mais parfois &agrave; l'issue de p&eacute;riodes de&nbsp;transition. Le riz, un produit hautement symbolique pour les Japonais, est en revanche&nbsp;exclu de l'accord. Tokyo s'engage aussi &agrave; reconna&icirc;tre plus de 200 indications g&eacute;ographiques&nbsp;comme le Roquefort, le Tiroler Speck autrichien, le Jambon d'Ardenne belge ou&nbsp;la Polska W&oacute;dka (vodka polonaise).&nbsp;&nbsp;<h2>P&eacute;riode transitoire</h2>Les n&eacute;gociations ont &eacute;t&eacute; particuli&egrave;rement complexes sur les produits&nbsp;laitiers, mais l'accord &eacute;liminera les droits de douanes tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;s sur&nbsp;plusieurs fromages, avec une p&eacute;riode de transition pouvant atteindre 15 ans. Les Japonais obtiennent de leur c&ocirc;t&eacute; un libre acc&egrave;s au march&eacute; europ&eacute;en pour&nbsp;leur industrie automobile, mais seulement &agrave; l'issue d'une p&eacute;riode transitoire&nbsp;de 7 ans. Cet accord comprendra aussi un chapitre sur le d&eacute;veloppement durable et une&nbsp;r&eacute;f&eacute;rence explicite &agrave; l'accord de Paris de 2015 sur le climat.&nbsp;&nbsp;Mais ces dispositions n'ont pas suffi &agrave; convaincre les ONG, qui ne cessent&nbsp;de mettre en cause la politique commerciale de Bruxelles, notamment dans le&nbsp;domaine environnemental. Le Fran&ccedil;ais Pierre Gattaz, pr&eacute;sident de l'organisation patronale europ&eacute;enne&nbsp;BusinessEurope, s'est en revanche f&eacute;licit&eacute; de l'entr&eacute;e en vigueur de l'accord,&nbsp;qui constitue selon lui "une occasion d'&eacute;tablir des normes dans de nouveaux&nbsp;domaines de produits et de faire converger les r&egrave;gles du commerce mondial&nbsp;autour d'un niveau d'ambition &eacute;lev&eacute;".


L'accord de libre-échange entre l'Union européenne et le Japon entre en vigueur vendredi, donnant naissance au plus large accord commercial bilatéral jamais conclu. 


Commerce: entrée en vigueur de l'accord UE/Japon, le plus vaste du monde

Une puissance comprise entre 80 ch et 145 ch, des moteurs conformes &agrave; la normes Stage V, trois s&eacute;ries distinctes, la fabrication localis&eacute;e &agrave; Saint-Dizier (Haute-Marne), des composants &agrave; 80 % europ&eacute;ens, une commercialisation &eacute;trenn&eacute;e en France et programm&eacute;e pour 1er trimestre 2020&nbsp;: telle est l'annonce faite par le groupe chinois Yto. Il faudra attendre le Sima pour en savoir davantage sur la marque Mancel et notamment son positionnement technologique. Filiale du groupe chinois Sinomach, fabricant de machines pour diverses industries (exploitation mini&egrave;re, m&eacute;tallurgie, construction), Yto est l'une de ses filiales d&eacute;di&eacute;es aux machines agricoles (tracteurs, travail du sol et semis, moissonneuses-batteuses, irrigation...). En 2017, le constructeur indiquait fabriquer 110.000 tracteurs par an d'une puissance comprise entre 18 ch et 220 ch.<h2>Des Farmall aux McCormick</h2>Yto avait fait une incursion en France en 2007 avec une offre de tracteurs low-cost, avant de signer en 2011 le rachat de l'usine de transmissions &nbsp;du groupe italien Argo (Landini, McCormick). Bas&eacute;e &agrave; Saint-Dizier (Haute-Marne), l'usine employant alors 200 salari&eacute;s &eacute;tait l'h&eacute;riti&egrave;re d'une riche et longue &nbsp;histoire de la machine agricole, initi&eacute;e avant-guerre par les &eacute;tablissements Champenois fabriquant des outils d&eacute;di&eacute;s &agrave; la traction animale. L'entreprise est rachet&eacute;e en 1950 par la Cima, filiale du trust am&eacute;ricain McCormick International Harvester, qui produira &agrave; Saint-Dizier les tracteurs Farmall sous l'impulsion du plan Marshall. Apr&egrave;s moult rachats et fusions (Tenneco, JI Case, Case-Poclain, Case IH), l'usine tombera dans l'escarcelle du groupe italien Argo en 2001, &agrave; la faveur de la fusion entre Case et New Holland et de clauses anti-concurrentielles. La production de tracteurs Case IH, apr&egrave;s l'abandon de la marque McCormick en 1968, avait cess&eacute; en 1989 pour se restreindre &agrave; la fabrication de transmissions, avant la faillite en 2011 et la reprise par Yto. Argo avait entretemps r&eacute;activ&eacute; la marque McCormick, les tracteurs &eacute;tant fabriqu&eacute;s aujourd'hui au si&egrave;ge du groupe en Italie.<h2>Second d&eacute;part</h2>D&egrave;s le rachat de l'usine de Saint-Dizier en 2011, Yto avait annonc&eacute; vouloir y assembler des tracteurs &agrave; l'horizon 2015, ce qui ce n'&eacute;tait pas concr&eacute;tis&eacute;. Le lancement de la marque Mancel intervient quelques mois apr&egrave;s l'annonce de l'arr&ecirc;t de la fabrication des transmissions, assortie d'un plan social. Ce qui ne peut pas manquer d'&eacute;tonner &agrave; la veille du lancement d'une ligne d'assemblage de tracteurs. Si elle concr&eacute;tise, l'usine de Saint-Dizier constituera le 4&egrave;me site de production de tracteurs en France, aux c&ocirc;t&eacute;s de Claas (Le Mans - Sarthe), Massey Ferguson (Beauvais - Oise) et Kubota (Bierne &ndash; Nord).


Le groupe chinois Yto, actif en France depuis 2011, présentera en avant-première au Sima une nouvelle marque de tracteurs dédiée aux marchés européens et fabriqués à Saint-Dizier (Haute-Marne). 


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