"C'est une victoire immense" pour les &eacute;leveurs am&eacute;ricains, a estim&eacute; le&nbsp;pr&eacute;sident am&eacute;ricain, affirmant que "le boeuf am&eacute;ricain &eacute;tait le meilleur du&nbsp;monde". L'accord de principe avait &eacute;t&eacute; annonc&eacute; mi-juin. N&eacute;goci&eacute; au nom des 28 pays&nbsp;membres par la Commission avec les Etats-Unis et les principaux fournisseurs&nbsp;&eacute;trangers de boeuf, il pr&eacute;voit un quota plus important pour le boeuf am&eacute;ricain&nbsp;"de haute qualit&eacute;", c'est-&agrave;-dire sans hormones. "La premi&egrave;re ann&eacute;e, les exportations de boeuf am&eacute;ricain sans droits de&nbsp;douane vont s'accro&icirc;tre de 46%", a d&eacute;clar&eacute; l'h&ocirc;te de la Maison Blanche. "Au&nbsp;cours des sept prochaines ann&eacute;es, elles vont augmenter de 90%&nbsp;suppl&eacute;mentaires", a-t-il ajout&eacute;.La querelle sur le boeuf aux hormones remontait &agrave; 1988, quand l'Europe a&nbsp;interdit l'importation de viande bovine issue d'animaux auxquels ont &eacute;t&eacute;&nbsp;administr&eacute;s des hormones de croissance. En repr&eacute;sailles, et en accord avec une d&eacute;cision de l'OMC, les Etats-Unis&nbsp;avaient impos&eacute; en 1999 des sanctions douani&egrave;res sur certains produits du&nbsp;terroir, provoquant notamment de vives protestations en France et le&nbsp;"d&eacute;montage" d'un restaurant McDonald's &agrave; Millau, dans le Sud-Ouest.Aux termes d'un compromis en 2009 (amend&eacute; en 2014), les Etats-Unis avaient&nbsp;finalement lev&eacute; leurs sanctions et l'UE ouvert un quota d'importation de boeuf&nbsp;&eacute;tranger "de haute qualit&eacute;", incluant le boeuf am&eacute;ricain, tout en maintenant&nbsp;son veto sur le boeuf aux hormones. Mais ce quota a surtout &eacute;t&eacute; utilis&eacute; par d'autres pays producteurs de boeuf,&nbsp;ce qui a conduit fin 2016 l'administration Obama &agrave; menacer l'UE de r&eacute;tablir&nbsp;les droits de douane de 1999. La ren&eacute;gociation de ce m&eacute;morandum permet aux Etats-Unis de se voir garantir&nbsp;une part du quota.Mi-juin, Bruxelles avait fait &eacute;tat d'un quota allant jusqu'&agrave; 35.000 tonnes.&nbsp;Cette allocation prendra forme graduellement, sur sept ans, en commen&ccedil;ant par&nbsp;18.500 tonnes la premi&egrave;re ann&eacute;e, avait alors pr&eacute;cis&eacute; une source &agrave; la&nbsp;Commission. La valeur des "exportations annuelles devrait passer de 150 millions &agrave; 420&nbsp;millions de dollars lorsque l'accord sera pleinement mis en oeuvre", ont&nbsp;pr&eacute;cis&eacute; les services du repr&eacute;sentant am&eacute;ricain au Commerce (USTR) dans un&nbsp;communiqu&eacute;.&nbsp;"Les &eacute;leveurs am&eacute;ricains produisent le meilleur boeuf au monde. Gr&acirc;ce au&nbsp;leadership du pr&eacute;sident Trump, ce nouvel accord permet aux &eacute;leveurs am&eacute;ricains&nbsp;de vendre davantage de ce boeuf &agrave; l'Europe", a comment&eacute; l'USTR Robert&nbsp;Lighthizer, qui a sign&eacute; l'accord avec Jani Raappana, le repr&eacute;sentant la&nbsp;pr&eacute;sidence de l'UE et l'ambassadeur Stavros Lambrinidis de la D&eacute;l&eacute;gation de&nbsp;l'UE. L'accord doit prendre effet &agrave; l'automne apr&egrave;s approbation du Parlement&nbsp;europ&eacute;en, a &eacute;galement soulign&eacute; l'USTR.


L'Union européenne et les Etats-Unis ont signé un accord pour régler définitivement leur ancien contentieux portant sur les exportations de boeuf américain, a annoncé Donald Trump le 2 août en qualifiant l'accord "d'avancée majeure".


Accord UE-USA sur les exportations de boeuf américain

&laquo; Delair Takeoff offre une flexibilit&eacute;, une visibilit&eacute; et une ma&icirc;trise des co&ucirc;ts tr&egrave;s int&eacute;ressantes pour les utilisateurs qui ne souhaitent pas investir tout de suite dans un syst&egrave;me drone de derni&egrave;re g&eacute;n&eacute;ration, &agrave; haute performance&nbsp;&raquo;, d&eacute;clare Chase Fly, chef de produit de la famille Delair UX11. &laquo;&nbsp;Delair offre ainsi un nouveau niveau d'accessibilit&eacute; &agrave; la technologie pour les entreprises, lesquelles int&egrave;grent de plus en plus les donn&eacute;es a&eacute;riennes au c&oelig;ur de leur strat&eacute;gie digitale et de la transformation de leurs activit&eacute;s industrielles&nbsp;&raquo;. La formule Delair Takeoff est disponible &agrave; partir de 1250&euro;/mois, avec un engagement minimum de 6 mois. L'offre comprend la location, l'assurance et le remplacement du drone en 48 heures.<h2>Drone + plateforme</h2>Le drone Delair UX11 Ag couvre l'ensemble du processus d'analyse des cultures. Avec une autonomie de vol d'une heure, il est adapt&eacute; aux op&eacute;rations hors vue et cartographie jusqu'&agrave; 2 km2 en un seul vol. Son pilotage est enti&egrave;rement automatique et peut &ecirc;tre planifi&eacute; depuis une tablette. Le drone dispose &eacute;galement d'un syst&egrave;me de calcul embarqu&eacute; et d'une double connectivit&eacute; radio et 3G/4G permettant notamment de contr&ocirc;ler la qualit&eacute; des images en temps r&eacute;el, afin d'acc&eacute;l&eacute;rer les &eacute;tapes de collecte et de traitement des donn&eacute;es. L'offre Takeoff l'offre inclut l'acc&egrave;s &agrave; la plateforme de visualisation et d'exploitation des donn&eacute;es a&eacute;riennes, delair.ai. Il s'agit d'une solution cloud d'intelligence a&eacute;rienne, automatisant et simplifiant les &eacute;tapes de collecte, de stockage, de traitement et de partage des donn&eacute;es a&eacute;riennes, compl&eacute;t&eacute;e par une suite d'outils analytiques d&eacute;di&eacute;s &agrave; l'agriculture.


Baptisée Delair Takeoff, l’offre inclut l’accès à la plateforme de visualisation et d’exploitation des données aériennes, delair.ai. Avec une autonomie de vol d’une heure, l’UX11Ag est adapté aux opérations hors vue et cartographie jusqu’à 2 km2 par vol.


Le drone UX11Ag de Delair proposé à la location

La section diversification de la FDSEA de la Creuse organisait son 6e&nbsp;march&eacute; de producteurs au plan d'eau de Courtille &agrave; Gu&eacute;ret le 24 juillet dernier. 19 agriculteurs et artisans ont propos&eacute; leurs produits aux estivants venus se rafra&icirc;chir en cette journ&eacute;e caniculaire. Gu&eacute;r&eacute;tois et vacanciers ont ainsi pu d&eacute;couvrir la vari&eacute;t&eacute; des possibilit&eacute;s de diversification en agriculture&nbsp;: saucissons, hamburgers et glaces ont r&eacute;gal&eacute; le public qui disposait de tables pour d&eacute;guster leurs achats sous les arbres. Avec mod&eacute;ration, la bi&egrave;re locale &eacute;tait &eacute;galement pr&eacute;sente. Toujours c&ocirc;t&eacute; boissons, une viticultrice du bordelais proposait&nbsp; sa production dont une partie de la vente b&eacute;n&eacute;ficie &agrave; une association de lutte contre le cancer du sein. De nombreux artisans et cr&eacute;ateurs locaux proposaient des pi&egrave;ces uniques en bijouterie, textiles ou encore coutellerie. Du c&ocirc;t&eacute; des animations propos&eacute;es, les plus jeunes se sont d&eacute;foul&eacute;s dans une structure gonflable et tout le monde a pu profiter de la traditionnelle balade en cal&egrave;che et du stand de maquillage. Malgr&eacute; une chaleur &eacute;crasante et la menace de l'orage, cette sixi&egrave;me &eacute;dition a tenu ses promesses en mati&egrave;re de fr&eacute;quentation, avec un flux r&eacute;gulier de visiteurs. Pour S&eacute;verine Bry, vice-pr&eacute;sidente de la section diversification de la FDSEA de la Creuse, ce march&eacute; est surtout une bonne occasion de faire se rencontrer producteurs et consommateurs&nbsp;: &laquo;&thinsp;Il est essentiel de faire d&eacute;couvrir &agrave; tous, habitants locaux comme vacanciers, la qualit&eacute; et la vari&eacute;t&eacute; de notre production d&eacute;partementale et r&eacute;gionale. Je tiens &agrave; remercier tous les exposants, producteurs et artisans, pour qui ce march&eacute; devient un rendez-vous incontournable chaque ann&eacute;e. Merci &eacute;galement &agrave; nos partenaires et aux b&eacute;n&eacute;voles, sans qui cet &eacute;v&eacute;nement ne pourrait tout simplement pas exister.&thinsp;&raquo;

La température monte au marché de la Fédé

Nous sommes en 2019. Bien avant la finalisation de la couverture du territoire en 4G, un peu avant les premiers d&eacute;ploiements de la 5G. Les object&eacute;s connect&eacute;s infiltrent doucement mais s&ucirc;rement notre environnement, domestique et professionnel. C'est ainsi que les vaches arborent des colliers capables de d&eacute;tecter leurs chaleurs, d'anticiper leurs troubles de sant&eacute; ou encore d'&eacute;valuer &agrave; distance leur &eacute;tat de bien-&ecirc;tre. Mat&eacute;riels, r&eacute;servoirs &agrave; carburant, citernes d'abreuvement, r&acirc;teliers, sondes &agrave; fourrage et &agrave; grain, pi&egrave;ges &agrave; insectes, mat&eacute;riel d'irrigation, bouteilles, ruches...&nbsp;: tout est connect&eacute;. Ou connectable. Les stations m&eacute;t&eacute;o n'y &eacute;chappent pas.<h2>Smartphone et vieux pluvio en PVC vitrifi&eacute;</h2>Et pourtant, elles n'ont pas s&eacute;duit Nicolas Pelletier, dont la surface, la dispersion de son exploitation en trois sites et l'assolement (c&eacute;r&eacute;ales, betteraves, pommes de terre) justifieraient l'investissement (s'il &eacute;tait besoin de le justifier). Au dernier Sima, le c&eacute;r&eacute;alier a fait le tour des fournisseurs mais il ne s'est pas laiss&eacute; convaincre. En fait, il &eacute;tait moins l&agrave; pour faire son march&eacute; que pour sonder les op&eacute;rateurs, &agrave; la veille qu'il &eacute;tait de lancer sa propre solution, baptis&eacute;e Water Drop, et susceptible de titiller les iMetos, Lemken, Meteus, Sencrop, Visio-Green et autres Weenat.Water Drop, c'est le mariage de la technologie (l'application est disponible gratuitement sur App Store et sur Google Play) et du bon mieux pluviom&egrave;tre au PVC vitrifi&eacute; sous l'effet du temps (qui passe). Les plus robustes (ou d&eacute;laiss&eacute;s dans leur carton) laissent deviner le logo de feu les Ciba-Geigy, Dow, Pepro, Procida, Sopra, Rh&ocirc;ne-Poulenc ou encore Sandoz, ces fournisseurs de produits phytosanitaires comme on les appelait au si&egrave;cle dernier, et qui vous gratifiaient alors de produits d&eacute;riv&eacute;s. C'&eacute;tait le bon temps. Avant que certains de ces m&ecirc;mes produits phyto, devenus pesticides (et pestif&eacute;r&eacute;s), soient consid&eacute;r&eacute;s comme d&eacute;rivants.<h2>Gratuit et sans abonnement</h2>L'on&eacute;reux et d&eacute;licat smartphone allait-il enterrer le pluvio en PVC, gratuit et imputrescible&nbsp;? Non. S'allier&nbsp;? Oui. &laquo;&nbsp;Que fait un agriculteur chaque matin ou presque ? Il jette un &oelig;il &agrave; son pluviom&egrave;tre&nbsp;&raquo;, assure Nicolas Pelletier. &laquo;&nbsp;Et quand son exploitation est un peu dispers&eacute;e, il monte dans sa voiture pour aller constater l'&eacute;tat d'une parcelle &agrave; quelques kilom&egrave;tres de l&agrave;. Ou bien il appelle un autre agriculteur ou une connaissance dans la zone concern&eacute;e. Avec Water Drop, il suffit que les agriculteurs renseignent l'appli pour partager leurs relev&eacute;s avec l'ensemble de la communaut&eacute;&nbsp;&raquo;.Un smartphone, une connexion pour t&eacute;l&eacute;charger l'appli, un rapide formulaire d'inscription et voil&agrave; le(s) pluviom&egrave;tre(s) g&eacute;olocalis&eacute;(s). &laquo;&nbsp;C'est enti&egrave;rement gratuit&nbsp;et sans abonnement &raquo;, prend soin de pr&eacute;ciser l'agriculteur, comme pour se d&eacute;marquer des stations m&eacute;t&eacute;o connect&eacute;es.&nbsp;&laquo; L'int&eacute;gration d'un relev&eacute; dans l'appli se r&eacute;alise en quelques secondes. Pour visualiser le relev&eacute; d'un pluviom&egrave;tre, il suffit de pointer du doigt la goutte d'eau symbolisant la position d'un agriculteur ou de tout autre personne inscrite. S'affiche alors un historique dat&eacute; de la pluviom&eacute;trie&nbsp;&raquo;. L'intensit&eacute; du bleu de la goutte est d&eacute;j&agrave; une premi&egrave;re indication de la r&eacute;alit&eacute; d'une pluie et de son intensit&eacute;.<h2>Une fonction sociale aussi</h2>Outre la pluviom&eacute;trie, l'appli permet de renseigner des &eacute;pisodes de gr&ecirc;le ou m&ecirc;me de neige. &laquo;&nbsp;Il est possible d'envoyer des alertes aux agriculteurs inscrits dans un rayon choisi&nbsp;&raquo;, d&eacute;taille Nicolas Pelletier. &laquo;&nbsp;Il arrive que des d&eacute;g&acirc;ts de gr&ecirc;le ne fassent pas l'objet d'une d&eacute;claration de sinistre parce qu'il a &eacute;chapp&eacute; aux agriculteurs&nbsp;&raquo;.L'application a aussi une fonction sociale. &laquo;&nbsp;En l'absence de relev&eacute; r&eacute;cent, il est possible d'adresser, via l'appli, un message &agrave; la personne inscrite, afin de lui demander d'actualiser son relev&eacute;&nbsp;&raquo;, poursuit l'agriculteur. &laquo;&nbsp;Mais bien &eacute;videmment, les personnes inscrites peuvent &eacute;changer sur tout type de sujet&nbsp;&raquo;. Un r&eacute;seau social en quelque sorte, non pas au coin du hangar, mais au pied du pluviom&egrave;tre.Certes, Mais encore-faut-il que les agriculteurs soient sensibilis&eacute;s aux vertus de Water Drop ? Faire l'effort d'aller relever son pluvio alors qu'il est possible de le faire sans se lever, pour un prix tout relatif, ce n'est pas gagn&eacute;. Sans compter tous les services associ&eacute;s aux stations m&eacute;t&eacute;o connect&eacute;es qui se font OAD pour cibler les dates optimales de semis, positionner au mieux les traitements, piloter l'irrigation ou encore pr&eacute;venir les risques g&eacute;lifs. &laquo;&nbsp;C'est le d&eacute;fi &agrave; relever&nbsp;&raquo;, conc&egrave;de Nicolas Pelletier. &laquo;&nbsp;Mais allez savoir si les satellites, dont l'&eacute;chelle d'observation ne cesse de s'affiner, ne vont pas faire de l'ombre aux stations connect&eacute;es&nbsp;? En terme de pr&eacute;cision et de confiance, il n'y a aura jamais mieux qu'un agriculteur relevant son pluviom&egrave;tre&nbsp;&raquo;. Il est vrai que les capteurs peuvent aussi g&eacute;n&eacute;rer des &laquo;&nbsp;fake news&nbsp;&raquo;. Et puis la station, il faut aussi lui rendre visite de temps en temps pour s'assurer que tout est en ordre.<h2>Inonder la France de gouttes d'eau</h2>Le c&eacute;r&eacute;alier startupper, qui s'appr&ecirc;te &agrave; rejoindre le Village by CA Les Champs du possible &agrave; Ch&acirc;teaudun (Eure-et-Loir), met en avant la gratuit&eacute; du service. &laquo;&nbsp;Tout le monde n'a pas les moyens de s'acheter une station m&eacute;t&eacute;o connect&eacute;e&nbsp;&raquo;, rel&egrave;ve-t-il.Mais la gratuit&eacute; ne risque-t-elle pas d'&ecirc;tre passag&egrave;re, le temps d'amadouer les clients, de les inf&eacute;oder au service rendu pour ensuite leur proposer le m&ecirc;me service, moyennant finances&nbsp;? Cela s'est vu. &laquo;&nbsp;Ce sont les agriculteurs qui, par leurs relev&eacute;s, documentent l'appli.&nbsp;&raquo;, r&eacute;plique l'agriculteur.&nbsp;&laquo;&nbsp;Facturer, ce serait ass&eacute;cher la source, c'est inimaginable&nbsp;&raquo;.L'appli est gratuite pour tous... sauf pour Nicolas Pelletier, qui en a support&eacute; tout seul l'investissement et en assume les charges de fonctionnement. Pour rentrer dans ses comptes, l'agriculteur explore diff&eacute;rentes voies de valorisation, sous formes d'alertes &eacute;mises par les coop&eacute;ratives et n&eacute;goces (alerte pluie), les communes (alerte inondations) ou encore les stations de ski. &laquo;&nbsp;La pluie, c'est selon moi un param&egrave;tre fondamental, qui conditionne &agrave; peu pr&egrave;s tous les chantiers agricoles, soit parce qu'elle est tomb&eacute;e, soit parce qu'elle n'est pas tomb&eacute;e&nbsp;&raquo;, conclut Nicolas Pelletier. Une bonne raison pour inonder de &laquo;&nbsp;water drop&nbsp;&raquo; (goutte d'eau) la carte de France de l'appli Water Drop. D'autant plus que la France a soif.


Céréalier à la Chapelle-d'Aunainville (Eure-et-Loir), Nicolas Pelletier a conçu une application mobile permettant à tout un chacun de partager gratuitement ses relevés pluviométriques manuels. Un défi aux stations connectées ou une façon de jauger ce qui reste du bon sens paysan ?


Avec l’appli Water Drop, il réhabilite le bon vieux pluviomètre

Le rapport sp&eacute;cial du groupe d'experts de l'ONU sur le climat (Giec) consacr&eacute; au "changement climatique, la d&eacute;sertification, la d&eacute;gradation des sols, la gestion durable des terres, la s&eacute;curit&eacute; alimentaire et les flux de gaz &agrave; effet de serre dans les &eacute;cosyst&egrave;mes terrestres", qui doit &ecirc;tre rendu public la semaine prochaine &agrave; l'issue de ces rencontres &agrave; huis clos, sera l'analyse scientifique la plus compl&egrave;te &agrave; ce jour sur le sujet.&nbsp;Ce texte de plus de 1 000 pages devrait mettre en avant la fa&ccedil;on dont l'alimentation industrielle, du producteur au consommateur, l'exploitation g&eacute;n&eacute;ralis&eacute;e des ressources, voire m&ecirc;me certains efforts pour contrer les effets du r&eacute;chauffement climatique compromettent notre capacit&eacute; &agrave; nous nourrir &agrave; l'avenir.&nbsp;Il devrait aussi dresser le tableau d'une soci&eacute;t&eacute; o&ugrave; deux milliards d'adultes sont en surpoids ou ob&egrave;ses et o&ugrave; des quantit&eacute;s importantes de nourriture sont jet&eacute;es, quand la faim affecte des millions de personnes &agrave; travers le monde.Les conclusions de ce rapport sont condens&eacute;es dans un r&eacute;sum&eacute; que les d&eacute;l&eacute;gations d'environ 195 &eacute;tats r&eacute;unies &agrave; Gen&egrave;ve examineront de pr&egrave;s &agrave; partir du 2 ao&ucirc;t, avant d'en approuver une version d&eacute;finitive.&nbsp;Ce sera l'occasion de mettre en lumi&egrave;re l'importance d'un usage optimal des terres, un aspect longtemps n&eacute;glig&eacute;, selon les experts. "Quand on regarde &agrave; la fois les cons&eacute;quences du changement climatique et les contributions &agrave; ce changement, le secteur des terres est incroyablement important", souligne Lynn Scarlett, de l'ONG The Nature Conservancy, aupr&egrave;s de l'AFP.&nbsp;"Les impacts sont vastes et ne concernent pas que l'avenir : ils s&eacute;vissent maintenant et sont critiques pour le bien-&ecirc;tre des gens et de la nature", avertit-elle. L'agriculture et la d&eacute;forestation repr&eacute;sentent ainsi environ un quart des &eacute;missions des gaz &agrave; effet de serre.<h2>30% de nourriture perdue</h2>L'agriculture utilise un tiers de toutes les terres &eacute;merg&eacute;es et les trois-quart de l'eau douce sur la plan&egrave;te. Alors que la population devrait fr&ocirc;ler les dix milliards d'individus au milieu du si&egrave;cle, contre 2,6 milliards en 1950, la crainte existe que le syst&egrave;me atteigne ses limites.&nbsp;La viande et le gaspillage alimentaire constituent deux points noirs. Environ 30% de la nourriture produite finirait &agrave; la poubelle. "Bien que les terres produisent bien plus de nourriture qu'il n'en faut pour nourrir tout le monde, il existe toujours 820 millions de personnes qui vont se coucher chaque soir en ayant faim", rappelle Stephan Singer de Climate action network.&nbsp;"Ce rapport arrive &agrave; un moment critique car l'agriculture est &agrave; la fois une victime et un moteur du changement climatique", ajoute Teresa Anderson, de l'ONG ActionAid. &nbsp;Le rapport abordera aussi les questions de d&eacute;sertification et la d&eacute;gradation des habitats par l'agriculture, avec une surface de for&ecirc;t tropicale &eacute;quivalente au Sri Lanka perdue chaque ann&eacute;e. Un autre point sera sur les arbitrages &agrave; faire entre l'usage des terres pour l'alimentation, le stockage de carbone via les for&ecirc;ts et la production d'&eacute;nergie &agrave; partir de mati&egrave;re biologique.&nbsp;Il n'oubliera pas le sort des populations indig&egrave;nes et des femmes, particuli&egrave;rement expos&eacute;es.En octobre 2018, un autre rapport sp&eacute;cial du Giec d&eacute;taillait les impacts attendus d'un r&eacute;chauffement climatique limit&eacute; &agrave; 1,5&deg;C, en ligne avec les objectifs de l'Accord de Paris, et sur les moyens de rester sous ce seuil tr&egrave;s ambitieux. Depuis, des mouvements citoyens se sont form&eacute;s et des centaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue pour demander &agrave; leurs gouvernements d'agir plus vite contre le changement climatique.


Comment nourrir une population toujours plus importante sans détruire la nature, dont nous dépendons ? Cette question cruciale est au cœur de discussions qui démarrent ce vendredi 2 août à Genève.


Le défi de nourrir 10 milliards de personnes sans ravager la planète 

Souhaitant condamner les parlementaires ayant vot&eacute; en faveur de ratification au trait&eacute; de libre-&eacute;change entre l'Europe et le Canada (Ceta), quelques agriculteurs ont pos&eacute; vers minuit une dizaine de parpaings, condamnant la porte d'entr&eacute;e &agrave; la permanence de Corrine Vignon. Le pr&eacute;sident de la FDSEA 31, Christian Mazas a justifi&eacute; devant la permanence mur&eacute;e une "action symbolique" et sans casse.&nbsp;"On est juste venu lui dire que si elle est sourde &agrave; nos appels, on ne voit pas l'int&eacute;r&ecirc;t &agrave; ce qu'elle continue &agrave; &ecirc;tre d&eacute;put&eacute;e", a d&eacute;clar&eacute; &agrave; l'AFP le syndicaliste.Puis, les agriculteurs ont d&eacute;vers&eacute; deux tonnes de fumier devant la permanence &agrave; Tournefeuille (ouest de Toulouse) de la d&eacute;put&eacute;e Monique Iborra, cette derni&egrave;re a fustig&eacute; sur son compte Twitter une action "irresponsable" et "inutile".&nbsp;L'ancienne socialiste a &eacute;galement publi&eacute; un communiqu&eacute; pour justifier son vote en faveur du Ceta, un trait&eacute; qui va permettre, selon-elle, "de faire connaitre et d'imposer &agrave; nos partenaires d'outre-Atlantique notre niveau d'exigence en mati&egrave;re de climat, d'environnement et de pr&eacute;caution sanitaire".La FDSEA avait convi&eacute; le 29 juillet les dix d&eacute;put&eacute;s de Haute-Garonne (en majorit&eacute; LREM) pour une discussion autour du trait&eacute; controvers&eacute;, r&eacute;cemment ratifi&eacute; &agrave; l'Assembl&eacute;e nationale. "Mais aucun n'est venu, alors &agrave; notre tour d'aller vers eux", a lanc&eacute; M. Mazas.<h2>Risque sanitaire</h2>"Cette d&eacute;put&eacute;e, comme d'autres, a vot&eacute; pour le Ceta, alors qu'il y a quelques mois, lors des Etats g&eacute;n&eacute;raux de l'alimentation, ce sont les m&ecirc;mes qui ont vot&eacute; pour que la France &eacute;l&egrave;ve son niveau de production, et que les agriculteurs fran&ccedil;ais aient des normes &agrave; respecter plus exigeantes que dans d'autres pays", a-t-il d&eacute;plor&eacute;.&nbsp;"On soup&ccedil;onne aussi que les c&eacute;r&eacute;ales qui vont arriver en France soient s&eacute;ch&eacute;es avec du glyphosate. Et contrairement &agrave; ce qui est dit, la France n'a pas les moyens de contr&ocirc;ler toutes les marchandises qui entrent sur son territoire", a-t-il ajout&eacute;.Cibles d'insultes ou de violences au plus fort de la crise des "gilets jaunes" cet hiver, les parlementaires sont de nouveau vis&eacute;s depuis plusieurs jours, en particulier les d&eacute;put&eacute;s LREM ayant vot&eacute; le 23 juillet en faveur de la ratification du Ceta. Une quinzaine de permanences, notamment celle du d&eacute;l&eacute;gu&eacute; g&eacute;n&eacute;ral de LREM Stanislas Guerini &agrave; Paris, ont &eacute;t&eacute; mur&eacute;es, tagu&eacute;es ou vandalis&eacute;es, suscitant une condamnation de la classe politique."Le texte doit maintenant &ecirc;tre soumis au S&eacute;nat et on esp&egrave;re qu'il reviendra &agrave; l'Assembl&eacute;e nationale en deuxi&egrave;me lecture", a fait savoir M. Mazas, appelant les d&eacute;put&eacute;s &agrave;&nbsp;"bien se renseigner et &agrave; vraiment prendre la mesure de leur vote".


Des agriculteurs ont muré hier soir la permanence de la députée LREM Corinne Vignon à Toulouse, avant de déverser du fumier devant la permanence d'une autre députée LREM, Monique Iborra, puis devant la préfecture de Haute-Garonne.


Nouvelles actions anti-Ceta contre des permanences parlementaires

Apr&egrave;s les Lexion hybrides 7000/8000, place au descriptif des Lexion 5000/6000. Celles-ci se distinguent par leur syst&egrave;me de s&eacute;paration conventionnel, faisant cohabiter 5 secoueurs (5,4 m2) sur la s&eacute;rie 5000 et 6 (6,46 m2) sur la s&eacute;rie 6000. Celle-ci compte 4 mod&egrave;les d'une puissance de 354 ch (7,7 l), 408 ch (10,7 l), 462 ch (10,7 l) et 507 ch. (12,4 l). Les trois premiers sont motoris&eacute;s par Mercedes-Benz et le dernier par Man. Dans tous les cas, la gestion moteur int&egrave;gre le Dynamic Power, lequel permet d'adapter la courbe de puissance en fonction des conditions de r&eacute;colte. La capacit&eacute; de tr&eacute;mie offre diff&eacute;rentes variantes comprises entre 9000 l et 13500 l tandis que le d&eacute;bit oscille entre 110 l/s et 180 l/s. La s&eacute;rie 5000 compte quant &agrave; elle trois mod&egrave;les de 313 ch (7,7 l), 354 ch(7,7 l) et 408 ch (10,7 l), motoris&eacute;s par Mercedes-Benz. La capacit&eacute; de tr&eacute;mie s'&eacute;tale entre 9000 l et 11000 l (d&eacute;bit de 110 l/s &agrave; 130 l/s).<h2>Batteur acc&eacute;l&eacute;rateur s&eacute;parateur</h2>A l'avant des secoueurs, Claas dote les s&eacute;ries 5000/6000 de son APS, rebaptis&eacute; APS Synflow Secoueurs pour marquer les &eacute;volutions par rapport &agrave; l'ancienne g&eacute;n&eacute;ration. Il met en &oelig;uvre un acc&eacute;l&eacute;rateur de 450&nbsp;mm, un batteur de 755&nbsp;mm &eacute;quip&eacute; de dix battes et enfin un s&eacute;parateur centrifuge de 600&nbsp;mm de diam&egrave;tre install&eacute; devant le tire-paille. La largeur du batteur est de 1420&nbsp;mm sur les mod&egrave;les de la s&eacute;rie 5000 et 1700&nbsp;mm sur les mod&egrave;les 6000. Les surfaces de s&eacute;paration actives respectives sont de 3,18&nbsp;m2 et&nbsp;2,66&nbsp;m2. Gr&acirc;ce &agrave; leur diam&egrave;tre important, l'angle d'enveloppement du contre-batteur est pass&eacute; &agrave; 132&deg; et &agrave; 116&deg; au niveau du contre-s&eacute;parateur offrant un excellent compromis entre surface de battage et flux de r&eacute;colte rectiligne pour le d&eacute;bit.<h2>Automatismes propres &agrave; toutes les Lexion</h2>C&ocirc;t&eacute; nettoyage, les Lexion 6000/5000 int&egrave;grent le syst&egrave;me de nettoyage Jet Stream reposant sur six ou huit turbines selon les mod&egrave;les. Le nouveau Quantimeter, d&eacute;sormais au point de sortie de l'&eacute;l&eacute;vateur &agrave; grain et permet d'&eacute;valuer le rendement ind&eacute;pendamment du poids sp&eacute;cifique. Effectu&eacute; depuis la cabine, son calibrage n'est n&eacute;cessaire qu'une fois par an et par type de r&eacute;colte. Il atteint une pr&eacute;cision de plus de 99%. En dehors des sp&eacute;cifications du moteur et des capacit&eacute;s de tr&eacute;mies, rien ne distingue les Lexion &agrave; secoueurs de celles &agrave; doubles rotors Roto Plus (Lexion 7000/8000), s'agissant des automatismes embarqu&eacute;s (Cemos), de l'environnement cabine (moniteur Cebis, accoudoir Cmotion) ou encore du guidage laser ind&eacute;pendant du GPS. Les six mod&egrave;les les plus puissants peuvent recevoir les chenilles Terra Trac de derni&egrave;re g&eacute;n&eacute;ration. La plus puissante (Lexion 6900) peut &ecirc;tre livr&eacute;e avec des roues chauss&eacute;es de pneus d'un diam&egrave;tre jusqu'&agrave; 2,15&nbsp;m (42&nbsp;pouces) &agrave; l'avant et de pneus jusqu'&agrave; 1,65&nbsp;m (30&nbsp;pouces) &agrave; l'arri&egrave;re.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Apparues en 1995, les Lexion constituent le haut de gamme du constructeur en mati&egrave;re de moissonneuses-batteuses, qui comptent aussi les Tucano et les Avero. Historiquement, les Lexion comptent deux s&eacute;ries de machines qui se distinguent au niveau des organes de s&eacute;paration. La nouvelle g&eacute;n&eacute;ration n&#039;&eacute;chappe pas &agrave; la r&egrave;gle. C&#039;est ainsi que les 7000/8000 (7 mod&egrave;les) sont dot&eacute;es d&#039;une s&eacute;paration axiale &agrave; deux rotors Roto Plus (4,40 m de long, 445 mm de diam&egrave;tre) tandis que les 5000/6000 (7 mod&egrave;les) int&egrave;grent respectivement 6 et 5 secoueurs. A l&#039;avant, toutes les Lexion sont dot&eacute;es de l&#039;APS, constitu&eacute; d&#039;un batteur, d&#039;un contre-batteur et d&#039;un acc&eacute;l&eacute;rateur faisant office de pr&eacute;-s&eacute;parateur. En aval du batteur, le syst&egrave;me de battage fait appel &agrave; un nouveau tire-paille de plus grande taille avec un diam&egrave;tre de 600&nbsp;mm.
</aside>


Les nouvelles Lexion à 5 ou 6 secoueurs héritent d’un nouveau système de battage baptisé APS Synflow Secoueurs. La série compte 7 modèles d’une puissance comprise entre 313 ch et 507 ch. La trémie oscille entre 9000 l et 13500 l. Les chenilles Terra Trac sont proposées sur les quatre modèles les plus puissants.


Claas : les nouvelles Lexion à secoueurs 5000/6000 (2/2)

Cette d&eacute;rogation ne peut b&eacute;n&eacute;ficier qu'aux &eacute;leveurs manquant de fourrages et aux non-&eacute;leveurs leur mettant des jach&egrave;res &agrave; disposition. 
 
Chaque exploitant demandant la reconnaissance de circonstances exceptionnelles pour d&eacute;roger &agrave; l&rsquo;interdiction de valorisation des jach&egrave;re doit envoyer un courrier dat&eacute; et sign&eacute; &agrave; la DDTM, dans lequel il signale le non-respect de l'interdiction de valorisation des jach&egrave;res&nbsp; d&eacute;clar&eacute;es SIE et demande la prise en compte des circonstances exceptionnelles li&eacute;es &agrave; la s&eacute;cheresse de 2019. 
 
Cette demande doit &ecirc;tre &eacute;tay&eacute;e par des &eacute;l&eacute;ments indiquant :

<ul>
	<li>que l'exploitation d&eacute;tient des animaux se nourrissant de fourrage produit sur l'exploitation</li>
	<li>que la s&eacute;cheresse a provoqu&eacute; un manque de disponibilit&eacute; fourrag&egrave;re qui rend n&eacute;cessaire la valorisation des jach&egrave;res pour pr&eacute;server l'alimentation du cheptel et/ou la tr&eacute;sorerie de l'exploitation</li>
	<li>les parcelles concern&eacute;es</li>
</ul>

Vous trouverez ci-dessous un mod&egrave;le de courrier pour &eacute;leveur, et un autre pour non-&eacute;leveur.

<ul>
	<li>Le courrier doit &ecirc;tre transmis dans les meilleurs d&eacute;lais &agrave; la DDTM et en tout &eacute;tat de cause dans un d&eacute;lai de 15 jours ouvrables suivant le 29 juillet 2019 (date de publication du communiqu&eacute; de presse) ou, dans les 15 jours ouvrables suivant la date de valorisation de la jach&egrave;re.</li>
</ul>

Sans r&eacute;ponse de la DDTM &agrave; votre demande sous 15 jours ouvrables apr&egrave;s r&eacute;ception, la suite donn&eacute;e est r&eacute;put&eacute;e favorable. 
 
L'objectif des surfaces d'int&eacute;r&ecirc;t &eacute;cologique &eacute;tant de pr&eacute;server la biodiversit&eacute;, il est primordial de prendre toute mesure adapt&eacute;e pour pr&eacute;server au mieux la faune et la flore sur les parcelles concern&eacute;es (par exemple : fauche centrifuge, recours &agrave; des m&eacute;thodes d'effarouchement, pression de p&acirc;turage limit&eacute;e, etc).

Le département de la Loire-Atlantique vient d'être intégré au zonage pour lequel la reconnaissance de circonstances exceptionnelles autorise la prise en compte en tant que surfaces d'intérêt écologique (SIE) des surfaces déclarées en jachère SIE dans la déclaration PAC de l'exploitation, même si elles ont été valorisées pendant la période de présence obligatoire (du 1er mars au 31 août) et ce, que la valorisation soit effectuée par fauche ou pâturage.

Loire-Atlantique - Dérogation à l'interdiction de valoriser les jachères SIE en raison de la sécheresse

Face au manque criant de fourrage, le gouvernement n'a pas pris de mesures coercitives quant &agrave; l'utilisation de cultures pour alimenter les m&eacute;thaniseurs. C'est ce que regrettent la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne, la Coordination rurale et le Modef.&nbsp;Sur le site du minist&egrave;re de l'Agriculture, en date du 26 juillet, on peut lire&nbsp;: &laquo;&nbsp;Certains agriculteurs ont tendance &agrave; broyer les pailles pour les m&eacute;thaniser car cette pratique permet de cr&eacute;er de l'&eacute;nergie pour l'exploitation de leur ferme. Le ministre les appelle plut&ocirc;t &agrave; utiliser ces pailles directement pour les liti&egrave;res des animaux &eacute;tant donn&eacute; le contexte de s&eacute;cheresse&nbsp;&raquo;. Une r&eacute;ponse qui laisse la Coordination rurale &laquo;&nbsp;dubitative&nbsp;&raquo;. Le 24 juillet, le syndicat alertait dans un communiqu&eacute;&nbsp;: &laquo;&nbsp;Comme l'an dernier, le prix des fourrages va s'envoler, m&ecirc;me si le Ministre demande de limiter les incorporations de paille dans les m&eacute;thaniseurs&nbsp;&raquo;.<h2>Interdire en toutes saisons ?&nbsp;</h2>&laquo;&nbsp;Le MODEF demande l'interdiction des cultures agricoles d&eacute;di&eacute;es &agrave; la m&eacute;thanisation et &eacute;galement une interdiction du broyage de paille et de ma&iuml;s dans tout le territoire fran&ccedil;ais. Les pouvoirs publics doivent agir pour compenser les pertes importantes dans tous les secteurs&nbsp;&raquo;, a requis de son c&ocirc;t&eacute; le Modef le 23 juillet.&nbsp;Dans un communiqu&eacute; du 1erao&ucirc;t, la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne demande elle aussi l'interdiction d'approvisionner les m&eacute;thaniseurs avec du fourrage ainsi que&nbsp;&laquo;&nbsp;la publication rapide d'un d&eacute;cret pour permettre aux pr&eacute;fets de mettre en &oelig;uvre cette interdiction&nbsp;&raquo;. La Conf' est de loin la plus critique sur la pratique de la m&eacute;thanisation, m&ecirc;me hors p&eacute;riode de s&eacute;cheresse. &laquo;&nbsp;Les avantages de la m&eacute;thanisation sont loin d'&ecirc;tre av&eacute;r&eacute;s, mais les d&eacute;rives sont d&eacute;j&agrave; bien pr&eacute;sentes&nbsp;: d&eacute;tournement de l'usage alimentaire des terres, accaparement des subventions publiques, sp&eacute;culation fonci&egrave;re, pollutions, &eacute;puisement de la mati&egrave;re organique des sols, etc.&nbsp;&raquo;, alerte-t-elle.Et de pointer des exemples de ces d&eacute;rives : &laquo;&nbsp;Ici un entrepreneur presse et ach&egrave;te la paille &agrave; un prix plus &eacute;lev&eacute; que celui auquel les &eacute;leveurs et les &eacute;leveuses l'achetaient. L&agrave; du ma&iuml;s vendu &agrave; 3000 euros l'hectare sur pied ou encore des exploitations c&eacute;r&eacute;ali&egrave;res qui vendent la moiti&eacute; de leur r&eacute;colte &agrave; des fins de m&eacute;thanisation&nbsp;&raquo;. Le syndicat fait aussi savoir qu'un amendement visant &agrave; limiter l'alimentation des m&eacute;thaniseurs par des cultures en toute saison &eacute;tait pr&eacute;sent dans le projet de loi &laquo;&nbsp;Energie Climat&nbsp;&raquo;, vot&eacute; le 25 juillet en commission mixte paritaire. Cet amendement&nbsp;&laquo;&nbsp;n'a pas &eacute;t&eacute; vot&eacute;&nbsp;&raquo;, regrette la Conf'.&nbsp;


Plusieurs syndicats s’insurgent de l’utilisation du fourrage pour alimenter les méthaniseurs en cette période de sécheresse. Dans un communiqué du 1er août, la Confédération paysanne demande la publication « rapide » d’un décret visant à interdire cette pratique. 


Sécheresse : crispations autour de la méthanisation 

Depuis le 19 juillet, des entreprises chinoises priv&eacute;es et &eacute;tatiques ont&nbsp;contact&eacute; des fournisseurs am&eacute;ricains pour discuter de l'achat d'une vari&eacute;t&eacute; de&nbsp;produits agricoles, certaines commandes ayant d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; effectu&eacute;es, a indiqu&eacute;&nbsp;le 1er ao&ucirc;t&nbsp;Gao Feng, le porte-parole du minist&egrave;re chinois du Commerce.&nbsp;La Chine et les Etats-Unis sont engag&eacute;s depuis plus d'un an dans un bras de&nbsp;fer commercial qui s'est traduit par l'imposition r&eacute;ciproque de droits de&nbsp;douane punitifs sur plus de 360 milliards de dollars d'&eacute;changes annuels.&nbsp;Pour la premi&egrave;re fois depuis trois mois, des n&eacute;gociateurs des deux pays se&nbsp;sont retrouv&eacute;s les 30 et 31 juillet &agrave; Shanghai pour reprendre les pourparlers en&nbsp;face-&agrave;-face.Avant la reprise des discussions, le pr&eacute;sident am&eacute;ricain Donald Trump&nbsp;n'avait pas m&acirc;ch&eacute; ses mots contre P&eacute;kin, accus&eacute; de ne pas tenir, selon lui,&nbsp;ses engagements sur l'achat de produits agricoles am&eacute;ricains, cens&eacute; r&eacute;duire le&nbsp;d&eacute;ficit commercial avec le g&eacute;ant asiatique.&nbsp;"Rien ne dit qu'ils soient en train de le faire", avait-il regrett&eacute; sur&nbsp;Twitter. "Certaines entreprises chinoises (...) se sont inform&eacute;es aupr&egrave;s de&nbsp;fournisseurs am&eacute;ricains pour des achats de soja, de coton, de porc, de sorgho&nbsp;et d'autres produits agricoles", a indiqu&eacute; Gao Feng lors d'une conf&eacute;rence de&nbsp;presse.&nbsp;N&eacute;gociateurs chinois et am&eacute;ricains sont convenus de se revoir en septembre&nbsp;aux Etats-Unis pour poursuivre les n&eacute;gociations commerciales, apr&egrave;s des&nbsp;&eacute;changes "constructifs" &agrave; Shanghai.&nbsp;


La Chine a affirmé avoir acheté ces dernières semaines davantage de produits agricoles américains, une annonce perçue comme un geste de bonne volonté au moment où les deux pays ont repris leurs négociations commerciales.


La Chine a commencé à importer davantage de produits agricoles des USA 

Lexion g&eacute;n&eacute;ration 2&nbsp;: c'est ainsi que qualifie le constructeur ses nouvelles machines qui, en presque 25 ans d'existence, ont pourtant connu de nombreuses &eacute;volutions, tant en mensurations qu'en technologies embarqu&eacute;es et en performances. Cette distinction r&eacute;side peut-&ecirc;tre dans le degr&eacute; d'automatisation du pilotage de la machine, davantage que dans l'&eacute;volution de ses organes. En 2013, le constructeur inaugurait avec Cemos les premiers syst&egrave;mes d'optimisation des performances de ses moissonneuses-batteuses,&nbsp;centr&eacute;s alors sur la s&eacute;paration et le nettoyage. Au fil des ans, il compl&egrave;tera la panoplie d'automatismes en interfa&ccedil;ant tous les assistants embarqu&eacute;s (vitesse d'avancement, s&eacute;paration r&eacute;siduelle des grains, nettoyage...) pour finir par proposer au chauffeur quatre strat&eacute;gies de battage que sont le d&eacute;bit maximum, la consommation de carburant minimale et qualit&eacute; de paille maximale, la qualit&eacute; et la propret&eacute; optimales du grain ou enfin l'&eacute;quilibre des trois. L'intelligence artificielle s'est aussi invit&eacute;e &agrave; bord avec le concept de machine auto-apprenante, capable de synth&eacute;tiser les param&egrave;tres de travail pass&eacute;s pour mieux appr&eacute;hender les conditions pr&eacute;sentes. Les nouvelles Lexion en sont en quelque sorte la synth&egrave;se. En cabine, &agrave; l'insonorisation renforc&eacute;e, l'op&eacute;rateur dispose de trois options pour modifier les r&eacute;glages de sa machine, &agrave; savoir la fonction Cebis tactile, la molette toujours pr&eacute;sente ou encore les touches d'acc&egrave;s direct positionn&eacute;es sur le c&ocirc;t&eacute; de l'accoudoir. Le levier d'avancement C-Motion int&egrave;gre les principales fonctions de commande de l'outil frontal et de la vidange.<h2>Nouveau syst&egrave;me de battage intensif</h2>Outre l'aboutissement des automatismes, les nouvelles Lexion int&egrave;grent n&eacute;anmoins de nouvelles sp&eacute;cificit&eacute;s techniques, &agrave; commencer par le syst&egrave;me de battage APS. Rebaptis&eacute; APS Synflow Hybrid, il voit le diam&egrave;tre du batteur (10 battes) port&eacute;e &agrave; 755 mm (contre 600 mm auparavant), r&eacute;duisant ainsi l'angle d'enveloppement du contre-batteur &agrave; 132&deg; et maximisant les flux et la productivit&eacute;. Sa longueur demeure inchang&eacute;e, soit 1700 mm pour la s&eacute;rie 8000 et 1420 mm pour la s&eacute;rie 7000. Lors des conditions de battage difficile, le chauffeur peut &agrave; tout moment choisir d'intensifier d'un simple clic la friction entre le batteur et le contre-batteur depuis le moniteur Cebis, le tout &eacute;tant interfac&eacute; avec le Cemos. Pour s'adapter &agrave; la diversit&eacute; des assolements, le segment du contre batteur peut &ecirc;tre chang&eacute; depuis le c&ocirc;t&eacute; gauche de la machine.<h2>Nettoyage et capteur de rendement</h2>Le syst&egrave;me de nettoyage Jet Stream repose sur six ou huit turbines selon les mod&egrave;les avec, dans tous les cas, une surface de grilles augment&eacute;e. Une premi&egrave;re double chute ventil&eacute;e assure un pr&eacute;nettoyage intensif. Le canal du flux d'air procure &eacute;galement un flux d'air vertical afin d'&eacute;liminer d&egrave;s la premi&egrave;re chute le maximum de menues pailles. Les grilles et les vents sont r&eacute;glables depuis la cabine. Associ&eacute; &agrave; la compensation de d&eacute;vers 4D, le syst&egrave;me est capable de compenser activement des d&eacute;vers jusqu'&agrave; 20&nbsp;%. Le nouveau Quantimeter est d&eacute;sormais au point de sortie de l'&eacute;l&eacute;vateur &agrave; grain et permet d'&eacute;valuer le rendement ind&eacute;pendamment du poids sp&eacute;cifique. Effectu&eacute; depuis la cabine, son calibrage n'est n&eacute;cessaire qu'une fois par an et par type de r&eacute;colte. Il atteint une pr&eacute;cision de plus de 99%.<h2>Guidage laser</h2>Int&eacute;gr&eacute; &agrave; la nouvelle architecture &eacute;lectronique, le Field scanner assure le guidage au laser de la machine le long de la bordure gauche ou droite de la r&eacute;colte ou des voies de traitement. Le syst&egrave;me est log&eacute; dans le toit de la cabine et s'adapte automatiquement &agrave; l'outil frontal gr&acirc;ce &agrave; un syst&egrave;me de reconnaissance. Le capteur Field Scanner indispensable au Laser Pilot est emprunt&eacute; aux berlines de luxe, sur lesquelles il permet de guider le v&eacute;hicule entre les voies et d'adapter sa vitesse en fonction de son environnement. Il ne requiert aucun signal GPS et offre un autoguidage &agrave; moindre co&ucirc;t par rapport &agrave; un guidage GPS.<h2>790 ch, 18 000 litres</h2>Les nouvelles Lexion 8000 comptent trois mod&egrave;les d'une puissance de 585 ch, 653 ch et 790 ch, motoris&eacute;s par Mercedes-Benz (15,6 l) pour les deux premiers mod&egrave;les et par Man (16,2 l) pour la plus puissante. Leur tr&eacute;mie oscille entre 12500 l et 18000 l avec un d&eacute;bit variant entre 110 l/s et 180 l/s. Les Lexion 7000 comptent quatre mod&egrave;les de 408 ch, 462 ch, 507 et 549 ch, motoris&eacute;s par Mercedes-Benz (10,7 l) pour les deux premiers mod&egrave;les et par Man (12,4 l) pour les deux autres. Leur tr&eacute;mie oscille entre 10000 l et 13500 l avec un d&eacute;bit variant entre 110 l/s et 180 l/s. Le syst&egrave;me Dynamic Power permet d'adapter la courbe de puissance du moteur en fonction des conditions de r&eacute;colte. Si elles n&eacute;cessitent peu de puissance, la courbe de puissance moteur est d&eacute;cal&eacute;e vers le bas. Par contre, si le besoin de puissance se fait sentir pour vidanger la tr&eacute;mie, par exemple, le syst&egrave;me d&eacute;cale la courbe vers le haut. A l'exception de la Lexion 7400, la plus petite des sept r&eacute;f&eacute;rences, les 8000 et 7000 peuvent &ecirc;tre dot&eacute;es des chenilles Terra Trac de derni&egrave;re g&eacute;n&eacute;ration.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Apparues en 1995, les Lexion constituent le haut de gamme du constructeur en mati&egrave;re de moissonneuses-batteuses, qui comptent aussi les Tucano et les Avero. Historiquement, les Lexion comptent deux s&eacute;ries de machines qui se distinguent au niveau des organes de s&eacute;paration. La nouvelle g&eacute;n&eacute;ration n&#039;&eacute;chappe pas &agrave; la r&egrave;gle. C&#039;est ainsi que les 7000/8000 (7 mod&egrave;les) sont dot&eacute;es d&#039;une s&eacute;paration axiale &agrave; deux rotors Roto Plus (4,40 m de long, 445 mm de diam&egrave;tre) tandis que les 5000/6000 (7 mod&egrave;les) int&egrave;grent respectivement 5 et 6 secoueurs. A l&#039;avant, toutes les Lexion sont dot&eacute;es de l&#039;APS, constitu&eacute; d&#039;un batteur, d&#039;un contre-batteur et d&#039;un acc&eacute;l&eacute;rateur faisant office de pr&eacute;-s&eacute;parateur. En aval du batteur, le syst&egrave;me de battage fait appel &agrave; un nouveau tire-paille de plus grande taille avec un diam&egrave;tre de 600&nbsp;mm.
</aside>


Le constructeur revisite le batteur transversal et son accélérateur ainsi que le système de nettoyage, le tout sur le contrôle automatique du Cemos. La trémie atteint 18.000 l et le moteur 790 ch. Six des sept machines de la série peuvent être dotées des chenilles Terra Trac.


Claas : les nouvelles Lexion hybrides 7000/8000 (1/2)

Est consid&eacute;r&eacute; comme mort subite tout d&eacute;c&egrave;s brutal et inattendu d'un animal vu comme bien portant la veille. Si certains cas sont &eacute;vidents, le diagnostic est souvent d&eacute;licat n&eacute;cessitant une autopsie, voire des examens compl&eacute;mentaires.<h2>L'h&eacute;morragie, souvent fatale</h2>L'h&eacute;morragie est la cause la plus &eacute;vidente de mort subite. Elle peut &ecirc;tre due &agrave; un probl&egrave;me autour du v&ecirc;lage, &agrave; un traumatisme suite &agrave; une bagarre avec les cong&eacute;n&egrave;res ou plus rarement, la rupture spontan&eacute;e d'un gros tronc vasculaire. L'h&eacute;morragie &eacute;tant souvent interne, du sang n'est pas forc&eacute;ment vu mais les muqueuses du cadavre sont tr&egrave;s d&eacute;color&eacute;es et des traces agoniques sont observ&eacute;es autour de l'animal.<h2>Des pathologies bact&eacute;riennes</h2>L'ent&eacute;rotox&eacute;mie peut &ecirc;tre rencontr&eacute;e au pr&eacute;. Elle est due &agrave; la prolif&eacute;ration de bact&eacute;ries, du genre clostridium, qui produisent des toxines conduisant &agrave; la mort de l'animal. Ce dernier est retrouv&eacute; m&eacute;t&eacute;oris&eacute;, en d&eacute;cubitus lat&eacute;ral, avec un noircissement rapide de la peau au niveau de la zone digestive. L'autopsie met en &eacute;vidence des intestins tr&egrave;s congestionn&eacute;s avec souvent un emphys&egrave;me sous-cutan&eacute;. Sur les jeunes veaux, la septic&eacute;mie provoqu&eacute;e par des colibacilles ou des salmonelles peut provoquer des morts subites sans signe avant-coureur. Ce sont fr&eacute;quemment des veaux n'ayant pas bu suffisamment de colostrum. Un tableau congestif est observ&eacute; avec les muqueuses oculaires rouges et une d&eacute;shydratation marqu&eacute;e le plus souvent sans diarrh&eacute;e. Enfin, avec les probl&eacute;matiques de s&eacute;cheresse rencontr&eacute;es ces derni&egrave;res ann&eacute;es, de plus en plus de contaminations li&eacute;es &agrave; l'eau sont rencontr&eacute;es, souvent sans mortalit&eacute; imm&eacute;diate (leptospirose) mais des cas de mort subite suite &agrave; consommation de cyanobact&eacute;ries sont d&eacute;sormais d&eacute;crits.<h2>Des causes alimentaires</h2>Lors de m&eacute;t&eacute;orisation importante, l'autopsie peut permettre de mettre en &eacute;vidence une consommation excessive de l&eacute;gumineuse comme le tr&egrave;fle ou la luzerne. La panse est remplie d'une mousse dense bloquant le cardia et emp&ecirc;chant la vache d'&eacute;ructer. Des c&eacute;r&eacute;ales en grande quantit&eacute; peuvent &ecirc;tre aussi identifi&eacute;es lorsque les animaux se sont &eacute;chapp&eacute;s et ont eu acc&egrave;s &agrave; un silo. Il se produit alors une acidose aig&uuml;e rapidement fatale, avec une diarrh&eacute;e liquide et d'odeur aigrelette. Plus rarement, cette acidose peut intervenir suite &agrave; une consommation excessive de fruits tr&egrave;s m&ucirc;rs, comme des pommes.<h2>Des pathologies li&eacute;es &agrave; l'herbe jeune</h2>Tr&egrave;s nourrissante et app&eacute;tente, l'herbe jeune est responsable de certains cas de mort rapide. Au printemps, si la compl&eacute;mentation en magn&eacute;sium est insuffisante, les bovins peuvent pr&eacute;senter des t&eacute;tanies suraig&uuml;es conduisant &agrave; la mort en l'absence de traitement. L'animal a alors du mal &agrave; se lever avec des tr&eacute;mulations nerveuses puis des convulsions. Autour du v&ecirc;lage, cette pathologie peut &ecirc;tre confondue avec l'hypocalc&eacute;mie puerp&eacute;rale ou &laquo;&nbsp;fi&egrave;vre de lait&nbsp;&raquo;, li&eacute;e &agrave; un d&eacute;s&eacute;quilibre du m&eacute;tabolisme du calcium.Lorsque les animaux sont mis dans une parcelle de regain, la concentration &eacute;lev&eacute;e de l'herbe en m&eacute;thyl-indole provoque des l&eacute;sions spectaculaires d'emphys&egrave;me (emphys&egrave;me des regains) souvent irr&eacute;versibles. En plus des animaux morts, les autres animaux du troupeau montrent une dyspn&eacute;e tr&egrave;s importante, sans hyperthermie.<h2>Des accidents intestinaux</h2>La mort peut &ecirc;tre due aux suites d'un &eacute;pisode de coliques pass&eacute; inaper&ccedil;u. L'autopsie montre un probl&egrave;me intestinal (volvulus, intussusception, dilatation du c&aelig;cum ou de la caillette) ayant entrain&eacute; une occlusion, avec parfois rupture de l'organe, ou un ulc&egrave;re perforant de la caillette. Le contenu digestif se retrouve dans le p&eacute;ritoine et est observable d&egrave;s l'ouverture de la cavit&eacute; abdominale. Ces accidents sont favoris&eacute;s par une m&eacute;t&eacute;o orageuse ou la pr&eacute;sence de parasites digestifs.<h2>Les pathologies cardiaques</h2>Sur les veaux, elles peuvent &ecirc;tre dues &agrave; des malformations cardiaques, mais sont le plus souvent provoqu&eacute;es par une myopathie li&eacute;e &agrave; une carence en s&eacute;l&eacute;nium. Un c&oelig;ur &laquo;&nbsp;marbr&eacute;&nbsp;&raquo;, avec des zones de d&eacute;coloration du myocarde, est observ&eacute; et souvent un amincissement de la paroi, appel&eacute; &laquo;&nbsp;c&oelig;ur en besace&nbsp;&raquo;. Parfois, le veau avait pr&eacute;sent&eacute; dans les jours pr&eacute;c&eacute;dents une raideur musculaire caract&eacute;ristique de la myopathie. Sur les adultes, les morts cardiaques sont plus rares et font suite &agrave; un &laquo;&nbsp;corps &eacute;tranger&nbsp;&raquo; ayant migr&eacute; vers le c&oelig;ur et provoquant une p&eacute;ricardite foudroyante.<h2>Le charbon bact&eacute;ridien, une pathologie ancienne parfois encore observ&eacute;e</h2>Aussi appel&eacute; fi&egrave;vre charbonneuse ou anthrax, Bacillus anthracis provoque la mort brutale des herbivores (bovins, moutons, ch&egrave;vres et chevaux). Les comm&eacute;moratifs indiquent souvent un historique de charbon dans le pr&eacute; concern&eacute; (&laquo;&nbsp;pr&eacute; maudit&nbsp;&raquo;), les spores r&eacute;sistant des dizaines d'ann&eacute;es dans le sol, et un &eacute;pisode r&eacute;cent de pluie ou de travail du sol qui a permis la remont&eacute;e des spores. Les animaux pr&eacute;sentent des &eacute;coulements noir&acirc;tres au niveau des orifices et une putr&eacute;faction tr&egrave;s rapide. Si l'autopsie permet de confirmer la cause de la mort, il est fortement d&eacute;conseill&eacute; de la pratiquer sur place, au risque de recontaminer le sol, et l'op&eacute;rateur doit se prot&eacute;ger de cette zoonose. L'anthrax &eacute;tant un danger sanitaire de 1&egrave;re cat&eacute;gorie, les cas confirm&eacute;s sont &agrave; signaler aux autorit&eacute;s sanitaires et des mesures de protection sont &agrave; mettre en place.<h2>Les intoxications</h2>Souvent &eacute;voqu&eacute;es, les intoxications aig&uuml;es restent rares. Elles peuvent &ecirc;tre class&eacute;es en deux cat&eacute;gories&nbsp;:-&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Chimiques&nbsp;: intoxications au plomb (souvent li&eacute;es au l&eacute;chage de batteries laiss&eacute;es &agrave; l'abandon), aux engrais azot&eacute;s ou plus rarement aux herbicides comme le chlorate lorsque les animaux s'&eacute;chappent. En cas de suspicion, bien cibler le probl&egrave;me car la confirmation de ces intoxications passe par des analyses compl&eacute;mentaires on&eacute;reuses.-&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; V&eacute;g&eacute;tales&nbsp;: les intoxications surviennent le plus souvent lorsque les animaux s'&eacute;chappent et qu'ils consomment des plantes ornementales comme l'if, qui provoque des mortalit&eacute;s suraigu&euml;s, ou des lauriers. Au pr&eacute;, les bovins se m&eacute;fient naturellement des plantes toxiques qu'ils trouvent. Les intoxications sont alors li&eacute;es &agrave; un manque d'herbe sur la parcelle ou lorsque la plante se dess&egrave;che, mais rares sont les plantes qui peuvent provoquer une mort subite. Parmi les cas d&eacute;crits, citons l'&oelig;nanthe safran&eacute;e, le gal&eacute;ga ou le colchique.<h2>La mort subite, souvent un challenge diagnostic</h2>Le nombre de morts subites annuelles est estim&eacute; &agrave; plus de 30.000 en France. Le diagnostic est souvent d&eacute;licat, du fait du grand nombre de causes possibles. Il passe le plus souvent par une autopsie pr&eacute;coce du cadavre (dans les 12 heures qui suivent la mort) afin de ne pas &ecirc;tre perturb&eacute; par les signes de putr&eacute;faction qui apparaissent tr&egrave;s rapidement. Parfois, la mort n'est que la cons&eacute;quence d'une pathologie non diagnostiqu&eacute;e (p&eacute;ritonite, abc&egrave;s h&eacute;patique...). Il reste cependant n&eacute;cessaire d'investiguer toute mort suspecte, car elle peut &ecirc;tre le r&eacute;v&eacute;lateur d'un probl&egrave;me plus global sur le troupeau et permettre la mise en place de mesures pr&eacute;ventives pour les autres animaux. Pour toute information compl&eacute;mentaire, n'h&eacute;sitez pas &agrave; contacter votre v&eacute;t&eacute;rinaire ou nos services.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Pathologie classique en &eacute;t&eacute; au pr&eacute;, le diagnostic diff&eacute;rentiel est souvent compliqu&eacute;. Si on observe parfois des traces de br&ucirc;lure sur la peau lors de fulguration directe, la mort est le plus souvent due &agrave; une &eacute;lectro-fulguration sans signe ext&eacute;rieur visible. Les &eacute;leveurs &eacute;tant assur&eacute;s pour ce risque, un signalement &agrave; l&#039;assurance est &agrave; effectuer en cas de suspicion. Un v&eacute;t&eacute;rinaire sera missionn&eacute; et il est pr&eacute;f&eacute;rable de ne pas d&eacute;placer le cadavre. Le diagnostic s&#039;appuiera sur les comm&eacute;moratifs d&#039;orage, sur la proximit&eacute; d&#039;une ligne &eacute;lectrique ou d&#039;un point d&#039;eau, sur d&#039;&eacute;ventuelles traces d&#039;impact et sur l&#039;absence de l&eacute;sion indiquant une autre pathologie. En cas de doute, un relev&eacute; de position GPS est effectu&eacute; pour demande de confirmation d&#039;impact &agrave; proximit&eacute; aupr&egrave;s des services de M&eacute;t&eacute;orage.
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Mort subite au pré =&gt; La découverte d’un animal mort au pré est toujours source d’interrogation. Les causes peuvent être multiples, nécessitant parfois le recours à l’autopsie et à des examens complémentaires.


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