<h2>Vous avez &eacute;t&eacute; touch&eacute; par les intemp&eacute;ries ?</h2>Le Cr&eacute;dit Agricole Centre-est et Pacifica adressent leur soutien aux personnes concern&eacute;es par les orages de gr&ecirc;le qui ont touch&eacute; nos d&eacute;partements le 18 ao&ucirc;t. Toutes nos &eacute;quipes sont mobilis&eacute;es pour vous accompagner &agrave; la suite de ces orages.Pacifica, la filiale assurances du Cr&eacute;dit Agricole, a mis en place un dispositif renforc&eacute; pour r&eacute;pondre aux sollicitations de toutes les personnes concern&eacute;es par ces intemp&eacute;ries. Pour tous dommages importants li&eacute;s aux intemp&eacute;ries du 18 Ao&ucirc;t&nbsp;que ce soit pour un v&eacute;hicule, une habitation ou li&eacute; &agrave; votre activit&eacute; professionnelle (b&acirc;timent, culture..),&nbsp;les particuliers, chefs d'entreprise et agriculteurs peuvent&nbsp;contacter d&egrave;s que possible le 0800 810 812* pour une premi&egrave;re d&eacute;claration.Pour les particuliers, la d&eacute;claration peut aussi se faire depuis votre application Pacifica.Les clients agriculteurs ayant souscrit une assurance Gr&ecirc;le ou assurance R&eacute;coltes, sont invit&eacute;s &agrave; contacter le num&eacute;ro sp&eacute;cifique 0800 810 816.&nbsp;*Co&ucirc;t selon op&eacute;rateur. Disponible 24h/24 et 7j/7.


Toutes les équipes sont mobilisées pour accompagner leurs clients à la suite de ces intempéries d’une rare intensité qui ont frappé plusieurs secteurs dans les départements de l’Ain et du Rhône.


Ain et Rhône : Mobilisation du Crédit Agricole après les intempéries

En moyenne, les prix des fruits ont baiss&eacute; de 4% sur un an (-8% pour le&nbsp;biologique) tandis que les &eacute;tiquettes des l&eacute;gumes se sont rench&eacute;ries de&nbsp;quelque 10% (+2% pour le bio).&nbsp;Acheter&nbsp;un panier type de 8 sortes de fruits (pomme, abricot, cerise,&nbsp;fraise, p&ecirc;che, nectarine, poire et melon, &agrave; raison d'un kilo ou pi&egrave;ce par&nbsp;vari&eacute;t&eacute;)&nbsp;revient ainsi cette ann&eacute;e en moyenne &agrave; 30 euros&nbsp;contre 31,25 euros en 2018.&nbsp;Le prix d'un panier de l&eacute;gumes (aubergine, carotte, courgette, haricot&nbsp;vert, poivron, pomme de terre, tomate et salade) est quant &agrave; lui pass&eacute; de 18&nbsp;euros &agrave; 19,80 euros.Les pommes et les p&ecirc;ches sont les fruits qui ont connu la plus forte baisse&nbsp;de prix (-16%), passant respectivement de 2,73 euros &agrave; 2,28 euros et de 3,30&nbsp;euros &agrave; 2,77 euros. Les prix de la tomate ont eux grimp&eacute; &agrave; 2,45 euros le kilo (1,88 euro en&nbsp;2018) et ceux de la pomme de terre ont atteint 1,81 euro (1,30 euro en 2018).&nbsp;Familles rurales souligne la difficult&eacute; de respecter "l'injonction de&nbsp;manger sain" pour les plus faibles revenus. Consommer cinq fruits et l&eacute;gumes&nbsp;par jour co&ucirc;te entre 117 et 222 euros par mois pour une famille avec deux&nbsp;enfants, soit entre 10% et 18% d'un smic net mensuel, souligne l'association.&nbsp;Il reste encore plus difficile d'acc&eacute;der aux produits biologiques, dont le&nbsp;panier bio co&ucirc;te deux fois plus cher. "Difficile dans ces conditions de&nbsp;consommer ces produits pour les petits budgets, mais pas impossible",&nbsp;souligne l'association, "tout d&eacute;pendra des produits choisis et de la surface&nbsp;de vente visit&eacute;e". Car le prix moyen d'un m&ecirc;me panier de fruits ou l&eacute;gumes &eacute;volue de 42,34&nbsp;euros en hard-discount &agrave; 51,33 euros en supermarch&eacute;, et jusqu'&agrave; 90,79 euros en&nbsp;magasin sp&eacute;cialis&eacute; bio.Pommes en barquettes, fruit vendu &agrave; l'unit&eacute; sous plastique... Famille&nbsp;rurales afflige parall&egrave;lement un "carton rouge" au bio dans la grande&nbsp;distribution en mati&egrave;re de respect environnemental, constatant que 78% des&nbsp;produits biologiques vendus en hard-discount et 57% de ceux vendus en&nbsp;supermarch&eacute;s sont victimes de "suremballage".&nbsp;Le barom&egrave;tre de Familles rurales se base sur des relev&eacute;s de prix&nbsp;(l'association ne juge pas la qualit&eacute;) de 8 fruits et 8 l&eacute;gumes par 64&nbsp;"veilleurs consommation" dans 26 d&eacute;partements, du 3 au 9 juin et du 1er au 7&nbsp;juillet.


Les prix des fruits ont baissé en 2019 mais ceux des légumes ont continué d'augmenter, selon le baromètre annuel publié le 26 août par l'association Familles rurales, qui souligne que manger bio reste difficile pour les familles à petit budget.


Les prix des fruits à la baisse, ceux des légumes augmentent

Une capacit&eacute; d'alimentation rehauss&eacute;e de 15% gr&acirc;ce au rotor Int&eacute;gral, une r&eacute;gularit&eacute; des balles gr&acirc;ce au m&eacute;canisme de remplissage actif Power Density de la chambre de pr&eacute;-compression et au syst&egrave;me de commande du nouvel ameneur &agrave; fourche m&eacute;canique, un syst&egrave;me de r&eacute;gulation de couple, au moyen de capteurs positionn&eacute;s au niveau du vilebrequin et du piston, garantissant l'&eacute;quilibre entre capacit&eacute; et densit&eacute;&nbsp;: telles sont les arguments de la nouvelle gamme de presses haute densit&eacute; de Kuhn. Les presses SB b&eacute;n&eacute;ficie de s&eacute;rie d'un syst&egrave;me de liage double n&oelig;ud avec surveillance &eacute;lectronique ainsi que d'un syst&egrave;me hydraulique avec une d&eacute;tection de charge externe pour le tracteur. Ce syst&egrave;me est utilis&eacute; pour le verrouillage de l'essieux tandem. La commande s'op&egrave;re depuis les terminaux Isobus CCI 50 ou CCI 1200.<h2>+25% pour la 1290 iD</h2>La gamme SB compte quatre mod&egrave;les avec la SB 890 (80 x 90 cm), la SB 1270 X, (120 x 70 cm) et les SB 1290 et SB 1290 iD (120 x 90 cm). Cette derni&egrave;re est dot&eacute;e du syst&egrave;me &agrave; double piston Twinpact procurant un surcroit de densit&eacute; de 25%, tout en &eacute;cr&ecirc;tant les pics de sollicitation sur la transmission et la structure de la machine. La presse machine produit ainsi des balles plus denses, tout en restant &agrave; des niveaux de charge comparables &agrave; des mod&egrave;les standards de presse 120 x 90. La transmission, la cha&icirc;ne cin&eacute;matique et le ch&acirc;ssis sont aussi moins sollicit&eacute;s. La SB 1290 iD est adapt&eacute;e aux applications les plus exigeantes telles que le pressage de plantes &eacute;nerg&eacute;tiques.


Les quatre modèles à liage double nœud et couvrant trois formats de balle bénéficient d’une transmission redimensionnée. La SB 1290 iD, en 120X90 cm, est dotée d’un double piston permettant d’accroître la densité de 25% comparativement à la SB 1290.


Kuhn renouvelle ses presses haute densité avec la série SB

La fourche &agrave; b&ecirc;cher pour le maraicher-c&eacute;r&eacute;alier Sylvain Andrieux. La fourche &agrave; fumier et la fourche &agrave; fourrages pour les &eacute;leveurs G&eacute;rald Audoin, Christophe Dubarry et Julien Fourquet. Et la fourchette pour les clients de l'Etable gourmande, le &laquo;&nbsp;restaurant d'agriculteurs&nbsp;&raquo; que les quatre comp&egrave;res ont ouvert &agrave; Lanne (Hautes-Pyr&eacute;n&eacute;es) &agrave; l'automne 2017.Cultiver, r&eacute;colter, &eacute;lever, faire abattre, pr&eacute;parer, conditionner, acheminer, faire m&acirc;turer, cuisiner, servir, desservir : difficile d'aller plus loin dans l'appropriation des diff&eacute;rents maillons de la chaine alimentaire et de la chaine de valeur. &laquo;&nbsp;On parle souvent des contraintes du m&eacute;tier d'agriculteur, mais la restauration, ce n'est pas mal non plus&nbsp;&raquo;, confie l'agriculteur-restaurateur. &laquo;&nbsp;Du coup, on n'est pas d&eacute;pays&eacute;&nbsp;&raquo;.<h2>Un agriculteur pr&eacute;sent &agrave; chaque service</h2>Le restaurant ne repose pas enti&egrave;rement sur les &eacute;paules des quatre associ&eacute;s agriculteurs, qui ne revendiquent en aucun cas maitriser les comp&eacute;tences requises. Ils emploient ainsi cinq salari&eacute;s, dont deux &agrave; temps plein. Mais l'un des quatre producteurs est syst&eacute;matiquement pr&eacute;sent &agrave; chaque service, c'est &agrave; dire les midis en semaine et les vendredi et samedi soir. Au bas mot trois heures de pr&eacute;sence le midi, six heures le soir. &laquo;&nbsp;On fait office de joker&nbsp;&raquo;, poursuit Sylvain Andrieux. &laquo;&nbsp;On sert, on dessert, on nettoie, les t&acirc;ches ne manquent pas&nbsp;&raquo;. On encaisse aussi, non&nbsp;? &laquo;&nbsp;Bien &eacute;videmment, mais avant toute chose, on accueille et on &eacute;change avec la client&egrave;le, car on est l&agrave; pour affirmer notre statut d'agriculteur et pour porter nos productions, notre identit&eacute; et notre agriculture. En agriculture, on part avec un handicap en terme de communication. On essaie modestement de le combler&nbsp;&raquo;.Si vous d&eacute;celiez des accents syndicaux dans la bouche de Sylvain Andrieux (&agrave; d&eacute;faut d'&ecirc;tre berc&eacute; par son accent tarbais), vous taperiez juste. Le producteur a en effet assur&eacute; la pr&eacute;sidence des JA 65 pendant quelques ann&eacute;es.<h2>Du b&eacute;n&eacute;volat &agrave; la restauration commerciale</h2>Indirectement, c'est de cette exp&eacute;rience qu'est n&eacute; le restaurant, plus pr&eacute;cis&eacute;ment dans les all&eacute;es de la foire de Tarbes, o&ugrave; les JA tiennent chaque ann&eacute;e un restaurant &eacute;ph&eacute;m&egrave;re. &laquo;&nbsp;A la fin de chaque foire, on &eacute;tait plusieurs &agrave; songer &agrave; transformer cette activit&eacute; b&eacute;n&eacute;vole ponctuelle en une activit&eacute; commerciale&nbsp;&raquo;. Les quatre JA partants franchissent le pas en 2016, sans rien laisser au hasard. &laquo;&nbsp;Beaucoup de restaurants se cr&eacute;ent, mais dans le m&ecirc;me temps, beaucoup baissent le rideau&nbsp;&raquo;, analyse le mara&icirc;cher. &laquo;&nbsp;On ne connaissait rien au milieu de la restauration. On a sollicit&eacute; des formations au sein de la Chambre d'agriculture et aupr&egrave;s d'experts et d'intervenants pour savoir quelle marge prendre sur un repas, quelle forme juridique adopter etc.&nbsp;&raquo;.<h2>Une ardoise dans un autre projet de diversification</h2>A la m&ecirc;me &eacute;poque, en 2016, Sylvain Andrieux s'investit dans un autre projet de diversification, en prenant des parts, avec un autre agriculteur, dans la cr&eacute;ation d'une entreprise locale de transformation de pommes de terre en chips. L'aventure fera long feu, les aides promises n'arrivant pas &agrave; point nomm&eacute;, pr&eacute;cipitant la chute de l'investisseur principal. Sylvain Andrieux y a laiss&eacute; une belle ardoise mais aucune amertume. &laquo;&nbsp;Des projets, j'en ai eus et j'en aurai&nbsp;d'autres &raquo;, analyse-t-il. &laquo;&nbsp;Les chips, c'&eacute;tait dans l'id&eacute;e de mettre un pied dans la transformation, d'aller qu&eacute;rir de la valeur ajout&eacute;e, avec toujours cette notion d'identit&eacute; locale, l'huile de tournesol ol&eacute;ique &eacute;tant aussi produite dans le d&eacute;partement et le sel provenant de Dax dans les Landes. On avait pr&eacute;vu dans un second temps des gammes de chips de carotte, de betterave, de pan&eacute; et song&eacute; aussi &agrave; la cryog&eacute;nisation pour proposer du surgel&eacute;&nbsp;&raquo;.La page est tourn&eacute;e mais l'id&eacute;e n'a pourtant rien perdu de sa sagacit&eacute;.<h2>La recette ? 100 % local, 100 % maison</h2>Au restaurant &laquo;&nbsp;l'&Eacute;table gourmande&nbsp;&raquo;, les quatre associ&eacute;s ont manifestement trouv&eacute; la bonne recette. Tout en pr&ecirc;tant une attention particuli&egrave;re au cadre, ils ont &eacute;t&eacute; prudents dans leurs investissements, et pas trop gourmands pour ce qui est de la r&eacute;mun&eacute;ration. &laquo;&nbsp;D&eacute;j&agrave;, on divise par quatre, et en tant que &nbsp;patrons, on se sert en dernier&nbsp;&raquo;, ironise le mara&icirc;cher-restaurateur. &laquo;&nbsp;Ce qui est certain, c'est que le restaurant apporte sa contribution au revenu des quatre exploitations. Il assure aussi un d&eacute;bouch&eacute; suppl&eacute;mentaire &agrave; nos productions, auxquelles il sert de faire-valoir, ce qui nous am&egrave;ne en retour de nouveaux clients en vente directe&nbsp;&raquo;. Une des fondements du restaurant, et sans aucune doute une partie du succ&egrave;s, r&eacute;side aussi dans les ingr&eacute;dients&nbsp;: 100 % local, 100 % maison. Une quinzaine de producteurs du d&eacute;partement compl&egrave;te le panier fourni par les quatre associ&eacute;s. &laquo;&nbsp;On paie tout le monde au juste prix, y compris nous-m&ecirc;mes, car il &eacute;tait hors de question de faire, une fois de plus, variable d'ajustement&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise Sylvain Andrieux, fournisseur en chef des l&eacute;gumes. G&eacute;rald Audoin fait d&eacute;guster sa viande charolaise. Engag&eacute; en bio, Christophe Dubarry livre des c&eacute;r&eacute;ales, pois, lentilles ainsi que de la viande limousine. Tout comme Julien Fourquet qui livre &eacute;galement des volailles, ainsi que des haricots tarbais, qui eux, ne chantent pas...<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Sur une SAU de 60 ha, Sylvain Andrieux cultive 4 ha de maraichage dont 3000 m2 de tunnel froid. Bien que n&#039;&eacute;tant pas &eacute;leveurs, il r&eacute;serve 9 ha &agrave; la luzerne bio, exploit&eacute;e en foin par un voisin &eacute;leveur laitier. &laquo;&nbsp;C&#039;est aussi une forme de diversification&nbsp;&raquo;, souligne le mara&icirc;cher. &laquo;&nbsp;Rien ne sert de s&#039;ent&ecirc;ter en c&eacute;r&eacute;ales o&ugrave; je couvre &agrave; peine mes co&ucirc;ts de production. La luzerne me permet de sortir des fluctuations de cours. C&#039;&eacute;tait une opportunit&eacute; &agrave; saisir, rendue possible du fait que toute ma sole de luzerne est bio. Pourquoi ne pas envisager une conversion sur la totalit&eacute; dans les ann&eacute;es &agrave; venir&nbsp;? La question est pos&eacute;e&nbsp;&raquo;.&nbsp;
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Maraîcher pratiquant la vente directe, Sylvain Andrieux a poussé encore plus loin la quête de valeur ajoutée en ouvrant un restaurant avec trois copains éleveurs des Hautes-Pyrénées. Une traque au consommateur pas moins harassante que le métier d’agriculteur mais qui nourrit son homme, aux sens propre et figuré.


De la fourche à la fourchette, au four et au moulin

&laquo;&nbsp;D'abord le pr&eacute;fet fait son m&eacute;tier, il y a des lois, il doit les faire respecter donc je serai toujours derri&egrave;re les pr&eacute;fets qui font respecter les lois (...) par contre, l&agrave; o&ugrave; monsieur le maire a raison, je pense que la solution n'est pas de prendre un arr&ecirc;t&eacute; qui n'est pas conforme &agrave; la loi, c'est de mobiliser pour changer la loi&nbsp;&raquo;.C'est ce qu'a r&eacute;pondu, depuis Biarritz o&ugrave; se tient le G7 du 24 au 26 ao&ucirc;t, le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique &agrave; Daniel Cueff, maire de Langou&euml;t. Ce dernier lui demandait s'il trouvait &laquo;&nbsp;normal&nbsp;&raquo; que la pr&eacute;f&egrave;te d'Ille-et-Vilaine saisisse le tribunal administratif pour suspendre son &laquo;&nbsp;arr&ecirc;t&eacute; d'interdiction de pesticides dans un rayon de 150 m autour des habitations au titre de la protection des populations&nbsp;&raquo;.&nbsp;Une d&eacute;cision qui sera rendue en d&eacute;but de semaine prochaine.<h2>&laquo; Il y a des cons&eacute;quences sur la sant&eacute; publique &raquo;</h2>Le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique a affirm&eacute; avoir &laquo;&nbsp;demand&eacute; &agrave; la pr&eacute;fecture de trouver une solution concr&egrave;te pour cette commune&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Nous devons aller vers un encadrement des zones d'&eacute;pandage des pesticides&nbsp;&raquo;, a-t-il poursuivi. &laquo;&nbsp;On l'a vu, d'ailleurs pour les populations qui vivaient &agrave; proximit&eacute; des vignes ou d'autres productions, il y a avait beaucoup d'&eacute;pandages. Il y a des cons&eacute;quences sur la sant&eacute; publique, il faut arr&ecirc;ter de dire des b&ecirc;tises&nbsp;&raquo;.Emmanuel Macron a dit vouloir &laquo;&nbsp;aller tr&egrave;s vite&nbsp;&raquo; tout en ayant &laquo;&nbsp;des discussions avec les agriculteurs, les producteurs, pour que &ccedil;a leur permette de fonctionner parce tout &ccedil;a a un co&ucirc;t pour eux&nbsp;&raquo;.<h2>Double &eacute;ch&eacute;ance</h2>En mati&egrave;re l&eacute;gislative, le gouvernement doit, d'ici &agrave; quelques mois, imp&eacute;rativement revoir sa copie en mati&egrave;re de protection des riverains, jug&eacute;e insuffisante par le Conseil d'Etat, lequel a annul&eacute; partiellement l'arr&ecirc;t&eacute; du 4 mai 2017 r&eacute;gissant l'utilisation des produits phytosanitaires.Par ailleurs, le 1er janvier 2020, conform&eacute;ment &agrave; l'article 83 de la loi EGAlim, des chartes d'engagement seront instaur&eacute;es dans chaque d&eacute;partement en concertation avec les riverains ou leurs repr&eacute;sentants, afin de pr&eacute;ciser et renforcer les mesures de protection &agrave; mettre en place. En l'absence de charte, le pr&eacute;fet pourra restreindre, voire interdire, les traitements &agrave; proximit&eacute; des habitations.La charte ferait mention de crit&egrave;res de distance, d'horaires, de dispositifs anti-d&eacute;rive et d'information aux habitants.<blockquote class="twitter-tweet">&quot;J'ai chang&eacute;.&quot; L'int&eacute;gralit&eacute; de l'entretien d'Emmanuel Macron avec Konbini news sur l'&eacute;cologie&nbsp; <a href="https://t.co/1pFimQetbd">pic.twitter.com/1pFimQetbd</a>&mdash; Konbini news (@konbininews) <a href="https://twitter.com/konbininews/status/1164992521107324929?ref_src=twsrc%5Etfw">August 23, 2019</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>


Dans une interview à Konbini news, dans laquelle le président de la République qualifie d’écocide les incendies d’Amazonie et où il défend le Ceta, Emmanuel Macron a répondu à distance, à une interpellation de Daniel Cueff, maire de Langoüet, à l’origine d’un arrêté anti-pesticides à moins de 150 m des habitations.


E. Macron, sur l’arrêté anti-pesticides : « respecter la loi (...) mais changer la loi »

"Compte tenu de l'attitude du Br&eacute;sil ces derni&egrave;res semaines, le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique ne peut que constater que le pr&eacute;sident Bolsonaro lui a menti lors du sommet (du G20, ndlr) d'Osaka", a d&eacute;clar&eacute; l'Elys&eacute;e, estimant que "le pr&eacute;sident Bolsonaro a d&eacute;cid&eacute; de ne pas respecter ses engagements climatiques ni de s'engager en mati&egrave;re de biodiversit&eacute;". "Dans ces conditions, la France s'oppose &agrave; l'accord Mercosur en l'&eacute;tat", poursuit la pr&eacute;sidence fran&ccedil;aise.Les feux de for&ecirc;t qui se propagent rapidement en Amazonie sont en train de devenir un sujet diplomatique majeur aux multiples r&eacute;percussions internationales, tandis que se multiplient les appels &agrave; sauver le "poumon de la plan&egrave;te".M. Macron s'&eacute;tait alarm&eacute; jeudi dans un tweet des feux qui ravagent la plus vaste for&ecirc;t tropicale de la plan&egrave;te, parlant de "crise internationale" et donnant rendez-vous aux pays industrialis&eacute;s du G7, qui s'ouvre samedi &agrave; Biarritz (sud de la France) "pour parler de cette urgence".<blockquote class="twitter-tweet">Notre maison br&ucirc;le. Litt&eacute;ralement. L'Amazonie, le poumon de notre plan&egrave;te qui produit 20% de notre oxyg&egrave;ne, est en feu. C'est une crise internationale. Membres du G7, rendez-vous dans deux jours pour parler de cette urgence. <a href="https://twitter.com/hashtag/ActForTheAmazon?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#ActForTheAmazon</a> <a href="https://t.co/Og2SHvpR1P">pic.twitter.com/Og2SHvpR1P</a>&mdash; Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) <a href="https://twitter.com/EmmanuelMacron/status/1164616868080103425?ref_src=twsrc%5Etfw">August 22, 2019</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>
La chanceli&egrave;re Angela Merkel ainsi que le canadien Justin Trudeau, deux des membres du G7, ont &eacute;galement jug&eacute; imp&eacute;ratif de parler de ces incendies massifs pendant la r&eacute;union de Biarritz.Le pr&eacute;sident br&eacute;silien a accus&eacute; en retour son homologue fran&ccedil;ais de vouloir "instrumentaliser" le sujet "pour des gains politiques personnels"."La suggestion du pr&eacute;sident fran&ccedil;ais selon laquelle les affaires amazoniennes soient discut&eacute;es au (sommet du) G7 sans la participation de la r&eacute;gion &eacute;voque une mentalit&eacute; colonialiste d&eacute;pass&eacute;e au 21e si&egrave;cle", a &eacute;galement tweet&eacute; M. Bolsonaro, un climato-sceptique.L'accord de libre &eacute;change entre l'UE et le Mercosur (Br&eacute;sil, Argentine, Uruguay et Paraguay), sign&eacute; fin juin apr&egrave;s 20 ans de tractations, est tr&egrave;s critiqu&eacute;, notamment par le secteur agricole ou les &eacute;cologistes.La France avait conditionn&eacute; sa validation de l'accord au respect par le Br&eacute;sil de certains engagements environnementaux qui avaient &eacute;t&eacute; notamment discut&eacute; pendant le sommet d'Osaka (Japon), du G20, instance dont est membre le Br&eacute;sil.


Le président français Emmanuel Macron estime que son homologue brésilien Jair Bolsonaro a "menti" sur ses engagements en faveur de l'environnement et a annoncé vendredi que dans ces conditions, la France s'opposait au traité de libre échange controversé UE-Mercosur, a fait savoir la présidence.


La France s'oppose à l'accord UE-Mercosur en l'état (Élysée)

Plus de 80 ha d'exposition, 45 ha de d&eacute;monstrations dont 25 ha pour les seuls chantiers de r&eacute;colte, 400 marques, 1000 machines&nbsp;: voil&agrave; pour les chiffres de la 25&egrave;me &eacute;dition d'Innov-Agri, qui f&ecirc;te cette ann&eacute;e ses 30 ans d'existence. Le salon fait la part belle aux productions v&eacute;g&eacute;tales repr&eacute;sentatives du grand Sud-Ouest.<h2>Village l&eacute;gumineuses et village ma&iuml;s</h2>Les l&eacute;gumineuses en particulier seront &agrave; l'honneur, via une plate-forme de 24 vitrines d'esp&egrave;ces diverses et vari&eacute;es, destin&eacute;es &agrave; l'alimentation animale et humaine. Le salon sera l'occasion pour le Gnis et Terres Inovia d'acter le lancement de Fileg, la filie&#768;re re&#769;gionale de le&#769;gumineuses pour l'alimentation humaine et animale en Occitanie, laquelle repre&#769;sente une opportunite&#769; de diversification pour les agriculteurs du Grand Sud-Ouest. Du c&ocirc;t&eacute; du village ma&iuml;s, inge&#769;nieurs et techniciens experts aborderont notamment le semis sous couvert, la faune auxiliaire verte&#769;bre&#769;e des bords de champ ou encore le semis &agrave; diff&eacute;rents &eacute;cartements.<h2>Village irrigation </h2>En Occitanie et en Nouvelle Aquitaine, l'irrigation est cruciale pour la culture de nombreuses espe&#768;ces, comme le mai&#776;s, le soja, ou encore le tournesol. Pour exemple, les cultures irrigue&#769;es repre&#769;sentent 15% de la SAU en Haute-Garonne. Dans ce de&#769;partement, un quart des agriculteurs sont irrigants. Innov-Agri 2019 consacrera un Village entier a&#768; cette the&#769;matique. Les spe&#769;cialistes de la chambre d'agriculture pre&#769;senteront les outils et les techniques autorisant une optimisation de l'irrigation. Le visiteur pourra de&#769;couvrir les fonctions du de&#769;bime&#768;tre a&#768; ultrasons, qui permet de ve&#769;rifier que pivot ou enrouleurs sont en bon e&#769;tat de fonctionnement. L'usage des sondes tensiome&#769;triques et capacitriques pour une gestion au plus juste de l'eau sera e&#769;galement explique&#769;.<h2>Village vigne</h2>Au sein du village vigne, le visiteur pourra assister a&#768; des de&#769;monstrations de taille par les experts 'mai&#770;tres tailleurs' de la socie&#769;te&#769; italienne Simonit et Sirch. Des de&#769;monstrations de mate&#769;riel autour des engrais verts seront e&#769;galement organise&#769;es. Par ailleurs, des experts de la chambre d'agriculture animeront des re&#769;unions de partage d'expe&#769;riences autour de l'optimisation de la pulve&#769;risation en viticulture, notamment sur le sujet des pulve&#769;risateurs a&#768; jets porte&#769;s et la re&#769;duction de la de&#769;rive.Le sujet de la faune auxiliaire des bords des parcelles implante&#769;es en vigne sera e&#769;galement de&#769;taille&#769; par un spe&#769;cialiste. L'implantation de couverts v&eacute;g&eacute;taux ainsi que la conversion au bio seront &eacute;galement abord&eacute;s. Une d&eacute;gustation de vins issus de c&eacute;pages r&eacute;sistants est &eacute;galement programm&eacute;e. Enfin une table ronde r&eacute;pondra &agrave; la question suivante&nbsp;: quel label pour quelle commercialisation&nbsp;? (mercredi 4 &agrave; 14 h).<h2>Village agro&eacute;cologie et village conseil</h2>Sur plus de 2,5 ha, la village agro&eacute;cologie abordera, sous la forme d'ateliers ou sous la tente ou devant vitrine, de nombreuses th&eacute;matiques&nbsp;: diagnostic de l'e&#769;tat du sol, agroforesterie, pa&#770;turage tournant dynamique, agriculture biologique, pre&#769;servation de la faune auxiliaire, pneumatiques et sante&#769; des sols. Le village conseil sera le th&eacute;&acirc;tre des conf&eacute;rences suivantes&nbsp;:- &eacute;volution des charges de me&#769;canisation&nbsp;: quel e&#769;quilibre entre course technologique et mai&#770;trise des cou&#770;ts ? (mercredi 4, 10h30 a&#768; 11h30)- l&eacute;gumineuses&nbsp;: quelles esp&egrave;ces, quelles cr&eacute;ations vari&eacute;tales au service d'une fili&egrave;re durable (mercredi 4, 11h45 a&#768; 13h15)- comment mieux piloter l'irrigation a&#768; l'heure du changement climatique ? (mercredi 4, 13h30 a&#768; 14h30)- se former autrement pour renouveler son Certiphyto (mercredi 4, 4h45 a&#768; 15h45)- &eacute;volution de la fertilite&#769; des sols en agriculture biologique (mercredi 4, 16h00 a&#768; 17h00)- comment rester performant en s'adaptant aux e&#769;volutions agricoles ? (jeudi 5, 10h15 a&#768; 11h15)- boostez votre rentabilite&#769; : calculez votre prix de revient et utilisez les outils nume&#769;riques pour vendre votre re&#769;colte au bon prix (mercredi 5, 11h30 a&#768; 12h30)- la robotique (mercredi 5, 12h45 a&#768; 13h45)- produire pour la charte soja en France, un inte&#769;re&#770;t pour les agriculteurs (mercredi 5, 14h00 a&#768; 15h00)- pa&#770;turage tournant dynamique : booster le cycle sol/plante/animal (mercredi 5, 15h15 a&#768; 16h15)


Les légumineuses, le maïs, la vigne, l’irrigation et l’agroécologie feront l’objet de présentations et d’animations dédiées. Un village conseil rassemblera les instituts techniques, qui dispenseront dix conférences. On n’oublie pas les 1000 machines en présence. Rendez-vous à Ondes (31) les 4 et 5 septembre.


Innov-Agri fait la part belle à des villages thématiques

La 66e&nbsp;&eacute;dition de &laquo;&thinsp;Terre en F&ecirc;te&thinsp;&raquo;, organis&eacute;e par les Jeunes Agriculteurs de la Creuse, a pos&eacute; pied cette ann&eacute;e sur un site de plus de 10 hectares, situ&eacute; sur les communes de Villard et de Dun-le-Palestel, les 17 et 18 ao&ucirc;t. Un v&eacute;ritable week-end de&nbsp;festivit&eacute;s autour du&nbsp;monde agricole &laquo;&thinsp;Deux jours de f&ecirc;te pour aller &agrave; la rencontre du public et promouvoir notre m&eacute;tier, malgr&eacute; un contexte plus que difficile&thinsp;&raquo; explique Micha&euml;l Magnier, pr&eacute;sident des JA 23. L'&eacute;v&eacute;nement a fait carton plein avec pr&egrave;s de 5&thinsp;000 visiteurs sur l'ensemble du week-end venus admirer, profiter et soutenir les agriculteurs.<h2>Comice Agricole</h2>Le lieu l'oblige, le comice agricole du canton de Dun-le-Palestel et les JA 23 se sont associ&eacute;s pour que le 43e&nbsp;comice agricole de Dun-le-Palestel et Terre en f&ecirc;te se d&eacute;roule simultan&eacute;ment. Pendant que des visiteurs contemplaient les 128 ovins et 135 bovins pr&eacute;sents en &eacute;changeant avec les &eacute;leveurs, d'autres observaient les d&eacute;monstrations de camion cross, s'envolaient pour un bapt&ecirc;me en h&eacute;licopt&egrave;res, divaguaient dans la brocante, admiraient l'exposition de mat&eacute;riel agricole, et les plus jeunes s'amusaient sur le circuit &agrave; faire la course au volant de tracteurs &agrave; p&eacute;dales. Au-del&agrave; de toutes les animations propos&eacute;es tout au long du week-end, des concours de labour &agrave; plat et labour en planche ont eu lieu.<h2>Concours de Labour</h2>Le moment fort de ce dimanche a &eacute;t&eacute; la finale d&eacute;partementale du concours de labour qui a rassembl&eacute;e une douzaine de concurrents, tous not&eacute;s par le jury sur l'aspect, la r&eacute;gularit&eacute; et la profondeur des sillons. Les deux premiers repr&eacute;senteront notre d&eacute;partement lors du concours r&eacute;gional de labour dimanche 25 ao&ucirc;t prochain &agrave; B&eacute;nesse-L&egrave;s-Dax dans les Landes. Une mention sp&eacute;ciale a &eacute;t&eacute; attribu&eacute;e &agrave; Camille Bry, 17 ans, la seule f&eacute;minine du concours, tr&egrave;s soutenue et applaudie par l'ensemble du public, arriv&eacute;e en 10e&nbsp;position.<h2>R&eacute;sultats du concours d&eacute;partemental de labour &agrave; plat</h2>1.&#8239;Penot Vivian, Dun-le-Palestel, 196,86 points&thinsp;; 2.&#8239;Berger Cl&eacute;ment, Dun-le-Palestel, 188,50&thinsp;; 3.&#8239;De Brawer Anthony, Le Grand-Bourg, 171,36&thinsp;; 4.&#8239;Merou Thierry, Gu&eacute;ret, 170,14&thinsp;; 5.&#8239;Degay Fabien, La Souterraine, 165,21&thinsp;; 6.&#8239;Peinturier Remy, Bonnat, 160,21&thinsp;; 7.&#8239;Poujaud Adrien, La Souterraine, 147,79&thinsp;; 8.&#8239;Navarre Alexandre, Pontarion, 134,57&thinsp;; 9.&#8239;Pannetier Alexandre, Le Grand-Bourg, 113,36&thinsp;; 10.&#8239;Bry Camille, Gu&eacute;ret, 99,43&thinsp;; 11.&#8239;Peyrot Alan, Pontarion, 84,86&thinsp;; 12.&#8239;Maillien Mathieu, Le Grand-Bourg, 83,43. Meilleure ouverture&nbsp;: De Brawer Anthony Meilleure d&eacute;rayure&nbsp;: Berger Cl&eacute;ment<h2>R&eacute;sultats du concours d&eacute;partemental de labour &agrave; planches</h2>1.&#8239;Rougeron Thibault, Gu&eacute;ret, 202,50 points&thinsp;; 2.&#8239;Brigonnet Cyrille, Pontarion, 195,75&thinsp;; 3.&#8239;Peinturier Damien, Bonnat, 150,25&thinsp;; 4.&#8239;Dubois Quentin, Dun-le-Palestel, 146,25&thinsp;; 5.&#8239;Perigaud Fabien, Chambon/&Eacute;vaux, 142,50. Meilleure ouverture&nbsp;: Brigonnet Cyrille Meilleure d&eacute;rayure&nbsp;: Rougeron Thibault.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Effet de surprise ou peur de&nbsp;repr&eacute;sailles&thinsp;? Dimanche, alors que le d&eacute;put&eacute; de la Creuse, Jean-Baptiste Moreau &eacute;tait attendu pour la visite officielle dans l&#039;apr&egrave;s-midi, il a pr&eacute;f&eacute;r&eacute; se rendre &agrave; Terre en F&ecirc;te, accompagn&eacute; de son suppl&eacute;ant, Vincent Turpinat, en fin de matin&eacute;e et n&#039;a pas attendu les discours de cl&ocirc;ture ni les remises de r&eacute;compenses.
Les repr&eacute;sentants des syndicats agricoles et les agriculteurs l&#039;attendaient de toute fa&ccedil;on de pied ferme comme nous l&#039;indique Thierry Jamot, pr&eacute;sident de la FDSEA de la Creuse&nbsp;: &laquo;&thinsp;Nous souhaitons des explications sur sa prise de parole &agrave; l&#039;Assembl&eacute;e, utiliser la casquette d&#039;&eacute;leveur pour faire basculer les votes, c&#039;est pour nous une trahison&thinsp;&raquo;.Un climat de tension
Alors que le d&eacute;put&eacute; de la Creuse a d&eacute;but&eacute; sa visite dans le calme, il n&#039;aura pas fallu longtemps pour qu&#039;il soit interpell&eacute; par les agriculteurs en attente d&#039;explications. C&#039;est dans ce climat houleux que le d&eacute;bat a commenc&eacute;. &laquo;&thinsp;Tu as mouill&eacute; la chemise sur la loi EGALIM, m&ecirc;me si tu n&#039;es pas all&eacute; au bout, et je te tire mon chapeau pour le boulot que tu as fait, mais pour le CETA, je ne suis pas d&#039;accord avec toi&thinsp;&raquo;. M&ecirc;me si le d&eacute;put&eacute; a souhait&eacute; rassurer en expliquant qu&#039;il y avait et qu&#039;il y aurait une tra&ccedil;abilit&eacute; sur les viandes import&eacute;es, les agriculteurs lui demandent comment vont s&#039;effectuer ces contr&ocirc;les &laquo;&thinsp;les contr&ocirc;les seront faits au Canada et nous n&#039;aurons pas de possibilit&eacute; de v&eacute;rification, tu as des douaniers fran&ccedil;ais pour contr&ocirc;ler&thinsp;?&thinsp;&raquo;Promouvoir la qualit&eacute;
Jean-Baptiste Moreau explique qu&#039;il faut promouvoir la qualit&eacute; de notre production mais les agriculteurs ne l&#039;entendent pas de cette mani&egrave;re &laquo;&thinsp;je suis d&#039;accord pour monter en gamme, apporter des am&eacute;liorations, je suis &agrave; 200&thinsp;% derri&egrave;re toi mais &agrave; condition qu&#039;on ne fasse pas rentrer de la merde de l&#039;autre c&ocirc;t&eacute; en m&ecirc;me temps&thinsp;!&thinsp;&raquo; r&eacute;torque Pascal Lerousseau, pr&eacute;sident de la Chambre d&#039;Agriculture de la Creuse.
&laquo;&thinsp;On a l&#039;impression d&#039;assister &agrave; un dialogue de sourd, j&#039;ai toujours l&#039;impression d&#039;&ecirc;tre &agrave; l&#039;&eacute;cole, avec le d&eacute;put&eacute; Jean-Baptiste Moreau comme grand professeur, donneur de le&ccedil;on, qui n&#039;&eacute;coute personne&thinsp;&raquo; conclut Christian Arvis.
Tr&egrave;s prochainement une r&eacute;union va &ecirc;tre organis&eacute;e avec tous les op&eacute;rateurs de la fili&egrave;re pour essayer de finaliser la mise en place des EGA dans le d&eacute;partement. &laquo;&thinsp;Le d&eacute;put&eacute; Jean-Baptiste Moreau sera convi&eacute; &agrave; cette r&eacute;union et on compte vivement sur lui pour passer de la parole aux actes et enfin mettre en place les co&ucirc;ts de productions&thinsp;&raquo; a confirm&eacute; Thierry Jamot.
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5 000 visiteurs venus dans le week-end un événement incontournable du monde agricole creusois

Les avantages du glyphosate sans les inconv&eacute;nients&nbsp;: c'est la promesse soutenue par l'entreprise suisse Zasso et son syst&egrave;me XPower, d&eacute;velopp&eacute; avec Case IH. Produit par une g&eacute;n&eacute;ratrice de courant, attel&eacute;e &agrave; l'arri&egrave;re et anim&eacute;e par la prise de force, le courant continu (5.000 &agrave; 15.000 V) est achemin&eacute; vers une premi&egrave;re rang&eacute;e d'applicateurs m&eacute;talliques, dispos&eacute;es frontalement &agrave; l'avant du tracteur. Le courant progresse au contact de la v&eacute;g&eacute;tation jusqu'aux racines, &eacute;clate les vaisseaux et endommage les cellules. Il transite par le sol et remonte dans une seconde rang&eacute;e d'applicateurs, ce qui a pour effet de fermer le circuit.L'&eacute;lectrocution est efficace contre les gramin&eacute;es et dicotyl&eacute;dones&nbsp; annuelles. Elle est moindre sur certaines plantes p&eacute;rennes, notamment celles &agrave; syst&egrave;mes racinaires diffus, o&ugrave; deux &agrave; trois passages peuvent &ecirc;tre n&eacute;cessaires. L'effet destructeur est amplifi&eacute; en conditions s&eacute;chantes. Les conditions relativement moins favorables se rencontrent &agrave; l'aube, en pr&eacute;sence de ros&eacute;e et de plantes proches du sol. Selon la m&eacute;t&eacute;o et les adventices en pr&eacute;sence, le fl&eacute;trissement s'op&egrave;re dans un laps de temps compris entre quinze minutes et plusieurs jours.<h2>Commercialisation cette ann&eacute;e</h2>L'applicateur XPower propos&eacute; par Case IH d&eacute;veloppe une largeur de travail comprise entre 1,2 m et 3 m. La vitesse d'ex&eacute;cution est comprise entre 3 et 5 km/h mais le constructeur escompte atteindre les 6 &agrave; 10 km/h avec des applicateurs avanc&eacute;s. Le constructeur apporte une valeur ajout&eacute;e au syst&egrave;me au niveau du pilotage de l'avancement et de la charge &eacute;lectrique, gr&acirc;ce &agrave; diff&eacute;rents capteurs, capable d'interf&eacute;rer sur les commandes du tracteur gr&acirc;ce &agrave; l'Isobus de classe 3.Le syst&egrave;me, qui sera commercialis&eacute; cette ann&eacute;e, fait l'objet d'une &eacute;valuation de la part d'Arvalis et de l'IFV. Selon Zasso, il pr&eacute;sente tous les gages de s&eacute;curit&eacute; vis &agrave; vis des op&eacute;rateurs (z&eacute;ro contact entre les applicateurs, arr&ecirc;t automatique en cas de court-circuit...). Il est aussi conforme aux valeurs seuils de compatibilit&eacute;&#769; &eacute;lectromagn&eacute;tique (CEM). Il serait aussi sans impact sur les organismes vivants du sol.<h2>Mara&icirc;chage et espaces verts</h2>Distribu&eacute; en France par Stecomat, le d&eacute;sherbeur Rootwave Pro a lui aussi recours &agrave; l'&eacute;lectricit&eacute; au moyen d'une lance, pour mais des applications cibl&eacute;es &agrave; destination du maraichage et les collectivit&eacute;s. L'&eacute;lectricit&eacute;, jusqu'&agrave; 5.000 V, parcourt les feuilles et tiges jusqu'aux racines, d&eacute;truisant plantules, plantes et petits arbustes dans un laps de temps compris entre une fraction de seconde et 10 &agrave; 15 secondes.Contrepartie de cette efficacit&eacute; av&eacute;r&eacute;e par des instituts britanniques &eacute;quivalents &agrave; l'Inra&nbsp;: les plantes d&eacute;sirables doivent &ecirc;tre &eacute;pargn&eacute;es. Si Rootwave Pro ne pourra pas se frotter de trop pr&egrave;s aux planches de salades et de carottes, il a vocation &agrave; d&eacute;sherber entre les planches sinon avant les semis, sans perturber le sol. Son usage requiert le port de bottes isolantes sp&eacute;cifiques. Une double s&eacute;curit&eacute; est incluse dans la poign&eacute;e.<h2>Buses &agrave; pulsation &eacute;lectrique</h2>L'&eacute;lectricit&eacute; s'invite aussi dans la pulv&eacute;risation, via &nbsp;les buses &agrave; pulsation &eacute;lectrique PWM (Pulse Width Modulation). Celles-ci, ouvrent la voie &agrave; du d&eacute;sherbage cibl&eacute;, en association avec des syst&egrave;mes de reconnaissance automatique des adventices. Int&eacute;grant un ou plusieurs sol&eacute;no&iuml;des, la technologie permet de s'affranchir de la relation entre vitesse, d&eacute;bit et pression. Autrement dit, on peut passer de 0 &agrave; 30 km/h &agrave; dose constante. On peut aussi modifier la dose &agrave; vitesse constante. On peut enfin jouer sur la pression, en bordure de parcelle par exemple, pour limiter les risques de d&eacute;rive.En jouant sur la longueur d'impulsion et sur la fr&eacute;quence d'impulsion, la technologie offre aussi la possibilit&eacute; de faire varier le d&eacute;bit chaque buse sinon de couper chaque buse individuellement, le tout avec une pression et une taille de gouttelettes constantes, garantes de la qualit&eacute; d'application. Cette propri&eacute;t&eacute; ouvre la voie au d&eacute;sherbage cibl&eacute;, une piste explor&eacute;e par plusieurs constructeurs, dont Amazone, Berthoud ou encore Kuhn.<h2>Du d&eacute;sherbage non s&eacute;lectif toujours plus s&eacute;lectif</h2>Baptis&eacute; I-Spray, le concept pr&eacute;sent&eacute; par Kuhn repose sur des capteurs hyperspectraux dispos&eacute;s sur la rampe. L'intelligence artificielle est mobilis&eacute;e afin de afin de diff&eacute;rencier les diff&eacute;rentes familles d'adventices. Berthoud met de son c&ocirc;t&eacute; en &oelig;uvre son syst&egrave;me de pulv&eacute;risation buse &agrave; buse Spraytronic, associ&eacute; au syst&egrave;me d'intelligences artificielle &laquo;&nbsp;Bilberry Intelligent Spot Spraying&nbsp;&raquo;. Les tests en condition r&eacute;elles sont programm&eacute;s pour cette ann&eacute;e.L'alliance entre des constructeurs de pulv&eacute;risateurs et des start-up sp&eacute;cialis&eacute;es dans l'analyse d'images ouvre &agrave; la voie &agrave; une r&eacute;duction drastique des doses, pouvant atteindre 80%. La technologie ouvre en prime la possibilite&#769; d'une gestion du risque de re&#769;sistance aux herbicides, avec l'usage de matie&#768;res actives plus cible&#769;es. Enfin, les cartographies de flore adventices ame&#768;neront une meilleure connaissance agronomique de l'e&#769;tat de salissure des parcelles, permettant de mesurer, tester et de&#769;velopper de nouvelles pratiques culturales. Encore faudra-t-il disposer des mol&eacute;cules idoines...<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Ce troisi&egrave;me volet consacr&eacute; &agrave; l&#039;incursion de l&#039;&eacute;lectricit&eacute; dans la protection des cultures compl&egrave;te et cl&ocirc;t un sujet entam&eacute; avec l&#039;apport de l&#039;&eacute;nergie &eacute;lectrique dans la traction des automoteurs agricoles ainsi que dans l&#039;animation des outils attel&eacute;s.
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L’électricité pourrait très prochainement se poser en alternative au glyphosate grâce à l’électrocution tandis que son incursion dans les buses à pulsation servirait le désherbage ciblé, en association avec des systèmes de reconnaissance automatique des adventices.


Électricité : au service de la protection des cultures (3/3)

"Notre maison br&ucirc;le. Litt&eacute;ralement. L'Amazonie, le poumon de notre plan&egrave;te&nbsp;qui produit 20% de notre oxyg&egrave;ne, est en feu. C'est une crise internationale.&nbsp;Membres du G7, rendez-vous dans deux jours pour parler de cette urgence", a&nbsp;&eacute;crit le chef de l'Etat fran&ccedil;ais sur Twitter.&nbsp; &nbsp;Cette d&eacute;claration fait &eacute;cho &agrave; la phrase prononc&eacute;e en 2002 par son&nbsp;pr&eacute;d&eacute;cesseur Jacques Chirac &agrave; propos du r&eacute;chauffement climatique: "Notre&nbsp;maison br&ucirc;le et nous regardons ailleurs".&nbsp;M. Macron a accompagn&eacute; son message, r&eacute;dig&eacute; en fran&ccedil;ais et en anglais, d'une&nbsp;photo vieille d'au moins seize ans.<blockquote class="twitter-tweet">2019, ann&eacute;e noire pour l'<a href="https://twitter.com/hashtag/Amazonie?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#Amazonie</a>. Depuis janvier, les feux de for&ecirc;t y sont en hausse de 83 % La ville de <a href="https://twitter.com/hashtag/SaoPaulo?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#SaoPaulo</a> a m&ecirc;me &eacute;t&eacute; plong&eacute;e dans le noir &agrave; cause de ces immenses incendies<a href="https://twitter.com/hashtag/PrayForAmazonas?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#PrayForAmazonas</a> <a href="https://twitter.com/hashtag/PrayforAmazonia?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#PrayforAmazonia</a> <a href="https://t.co/A04pDZBZrw">pic.twitter.com/A04pDZBZrw</a>&mdash; FRANCE 24 Fran&ccedil;ais (@France24_fr) <a href="https://twitter.com/France24_fr/status/1164211828928471045?ref_src=twsrc%5Etfw">August 21, 2019</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>
<h2>&laquo; Psychose environnementale &raquo;</h2>Climato-sceptique, le pr&eacute;sident br&eacute;silien Jair Bolsonaro&nbsp;a lanc&eacute; jeudi une nouvelle charge contre les ONG, "soup&ccedil;onn&eacute;es" d'&ecirc;tre&nbsp;responsables des feux de for&ecirc;t en Amazonie, tout en accusant la presse de&nbsp;faire du tort au pays avec une "psychose environnementale".&nbsp;Le pr&eacute;sident d'extr&ecirc;me droite a expliqu&eacute; qu'il pourrait tout aussi accuser de ces "incendies criminels (...) les indig&egrave;nes, les Martiens ou les&nbsp;grands propri&eacute;taires terriens". "Tout le monde peut &ecirc;tre suspect. Mais les&nbsp;plus forts soup&ccedil;ons viennent des ONG". "Les ONG perdent de l'argent, qui venait de la Norv&egrave;ge et de l'Allemagne.&nbsp;Elles n'ont plus d'emplois, elles essaient de me renverser", a-t-il assur&eacute;&nbsp;jeudi, en r&eacute;f&eacute;rence &agrave; la suspension par ces deux pays de leurs subventions au&nbsp;Fonds Amazonie affect&eacute; &agrave; la pr&eacute;servation de l'immense for&ecirc;t tropicale.&nbsp; &nbsp;"L'argent dans les caisses des ONG ne sert ni &agrave; lutter contre les incendies&nbsp;ni &agrave; replanter des arbres", a dit le pr&eacute;sident qui, d&egrave;s son arriv&eacute;e au pouvoir&nbsp;en janvier, a pris pour cible les d&eacute;fenseurs de l'environnement et des&nbsp;populations indig&egrave;nes. "La presse br&eacute;silienne passe son temps &agrave; inventer des histoires, mais&nbsp;m'accuser d'&ecirc;tre (un) N&eacute;ron qui met le feu est irresponsable, c'est faire&nbsp;campagne contre le Br&eacute;sil", a-t-il dit. "Il y a toujours eu des feux de for&ecirc;t&nbsp;et il y en aura toujours. Malheureusement cela arrive en Amazonie".<h2>&laquo; Cramer l'image du Br&eacute;sil &raquo;</h2>Dans une tribune commune, 118 ONG se sont &eacute;lev&eacute;es contre&nbsp;"l'irresponsabilit&eacute;" pr&eacute;sidentielle. "Bolsonaro n'a pas besoin des ONG pour cramer l'image du Br&eacute;sil dans le&nbsp;monde entier", lit-on dans ce texte, qui d&eacute;nonce un pr&eacute;sident "qui manipule&nbsp;l'opinion publique contre le travail r&eacute;alis&eacute; par la soci&eacute;t&eacute; civile, avec des&nbsp;all&eacute;gations irresponsables et incons&eacute;quentes".&nbsp; &nbsp;La forte hausse du nombre d'incendies en Amazonie br&eacute;silienne est avant&nbsp;tout caus&eacute;e par la progression de la d&eacute;forestation. Le feu est utilis&eacute; pour nettoyer des zones d&eacute;j&agrave; d&eacute;forest&eacute;es, pour ouvrir&nbsp;des pistes ou pour pr&eacute;parer des terres &agrave; la culture. Le manque de pr&eacute;vention&nbsp;fait que ces incendies se propagent &agrave; des zones qui n'&eacute;taient pas destin&eacute;es &agrave;&nbsp;&ecirc;tre br&ucirc;l&eacute;es.


Emmanuel Macron a estimé jeudi soir que les incendies en cours en Amazonie constituaient une "crise internationale". Près de 2.500 nouveaux départs de feu auraient été comptabilisés au Brésil ces dernières 48 heures. Le président brésilien, qui accuse les ONG, a répliqué vertement au chef de l’Etat français.


Les feux en Amazonie s’invitent au G7

C'est ce qui s'appelle faire... chou blanc. Dans une pr&eacute;c&eacute;dente &eacute;tude datant de 2017, l'UFC-Que choisir avait d&eacute;j&agrave; d&eacute;nonc&eacute; les taux de marges pratiqu&eacute;s par la grande distribution. R&eacute;sultat deux ans plus tard : +165 % sur les poireaux bio, +149% sur les pommes bio, +109% sur les tomates bio et +83% sur les pommes de terre bio&nbsp;: tels sont les niveaux de sur-marge, comparativement aux m&ecirc;mes produits en conventionnel, constat&eacute;s par l'UFC-Que choisir en grande distribution. L'association a conduit une &eacute;tude bas&eacute;e sur les cotations des produits biologiques et conventionnels, publi&eacute;es sur la p&eacute;riode allant de mai 2018 &agrave; mai 2019 par le R&eacute;seau des Nouvelles des March&eacute;s, pour 24 fruits et l&eacute;gumes repr&eacute;sentant 86 % de la consommation des m&eacute;nages.&laquo;&nbsp;Les niveaux de marge brute sont en moyenne, 75&nbsp;% plus &eacute;lev&eacute;es qu'en conventionnel&nbsp;&raquo;, rel&egrave;ve l'association. &laquo;&nbsp;Pire, cette moyenne masque de tr&egrave;s fortes disparit&eacute;s selon les produits, et ce sont sur les plus consomm&eacute;s que la grande distribution se gave le plus, &agrave; savoir la pomme de terre, la tomate et la pomme&nbsp;&raquo;.<h2>+ 121 euros par m&eacute;nage et par an</h2>Par rapport &agrave; l'&eacute;tude de&nbsp;2017, la marge brute globale pratiqu&eacute;e par la grande distribution sur la consommation de bio a tout de m&ecirc;me baiss&eacute; de 6%, pointe l'association, qui relativise aussit&ocirc;t cette inflexion. &laquo;&nbsp;Il ne faut pas s'y tromper&nbsp;: pour les consommateurs, ce qui compte n'est pas le taux de marge, mais bien le montant de marge dont ils doivent s'acquitter. Comme le prix de revient agricole est bien plus &eacute;lev&eacute; en bio, lui appliquer un taux de marge proche de celui appliqu&eacute; aux produits conventionnels se traduit immanquablement par une marge en euros bien sup&eacute;rieure sur le bio&nbsp;&raquo;.Si la grande distribution appliquait au bio la m&ecirc;me marge qu'en conventionnel, le budget annuel d'une consommation de fruits et l&eacute;gumes bio diminuerait de 18&nbsp;%, repr&eacute;sentant 121&nbsp;&euro; d'&eacute;conomie par m&eacute;nage.<h2>&laquo; naming and shaming &raquo;</h2>La grande distribution profite de l'engouement pour les produits bio, dont la consommation en France a bondi de 36% entre 2016 et 2018, selon l'Agence Bio. Elle en profite m&ecirc;me doublement, dans la mesure o&ugrave; elle gagne des parts de march&eacute;&nbsp;: 49% en 2018 contre 45% en 2016.Sur la base de son &eacute;tude, l'UFC-Que&nbsp;Choisir, qui encourage la consommation du bio au vu de ses b&eacute;n&eacute;fices sanitaires et environnementaux, &laquo;&nbsp;exhorte l'Observatoire de la formation des prix et marges &agrave; une transparence totale et salutaire en publiant les niveaux de marges par enseigne et par rayon&nbsp;&raquo;, autrement dit &agrave; pratiquer le &laquo;&nbsp;naming&nbsp;&raquo; (d&eacute;signer) et &laquo;&nbsp;shaming&nbsp;&raquo; (couvrir de honte), dans le cadre de ses prochains travaux&nbsp;sur les produits de l'agriculture biologique. Elle recommande par ailleurs aux consommateurs de &laquo;&nbsp;faire jouer la concurrence entre les modes de distribution, afin de trouver les prix du bio les plus comp&eacute;titifs&nbsp;&raquo;.


L’UFC-Que choisir dénonce les sur-marges pratiquées par la grande distribution sur les fruits et légumes bio les plus consommés. L’association presse l’Observatoire de la Formation des prix et des marges de publier les niveaux de marges par enseigne et par rayon. 


La grande distribution use et abuse du bio

"Nous nous plaignons de la r&eacute;introduction de l'ours", une d&eacute;cision prise&nbsp;"sans prendre en compte la vie des villages et des &eacute;leveurs" de la r&eacute;gion, a&nbsp;d&eacute;clar&eacute; &agrave; l'AFP Felix Bariain, pr&eacute;sident du syndicat agricole UAG de Navarre&nbsp;(nord de l'Espagne). "Nous demandons que les ours violents soient retir&eacute;s des Pyr&eacute;n&eacute;es", a-t-il&nbsp;ajout&eacute;. "Ours, la ruine du monde rural et de l'&eacute;levage extensif", "les ours&nbsp;non, des Pyr&eacute;n&eacute;es s&ucirc;res", pouvait-on lire sur les banderoles dans des vid&eacute;os&nbsp;retransmises par des m&eacute;dias locaux.&nbsp; &nbsp;Parmi les organisations pr&eacute;sentes, de nombreuses branches locales de&nbsp;syndicats agricoles et coop&eacute;ratives alimentaires, ainsi que les syndicats&nbsp;agricoles fran&ccedil;ais F&eacute;d&eacute;ration d&eacute;partementale des syndicats d'exploitants&nbsp;agricoles (FDSEA) et Jeunes Agriculteurs.&nbsp; &nbsp;Le programme de r&eacute;introduction des ours dans les Pyr&eacute;n&eacute;es, menac&eacute;s&nbsp;d'extinction, date de 1996 et fonctionne gr&acirc;ce &agrave; des l&acirc;chers d'ours slov&egrave;nes.&nbsp;Mais les &eacute;leveurs se plaignent r&eacute;guli&egrave;rement d'attaques contre leurs&nbsp;troupeaux, notamment c&ocirc;t&eacute; fran&ccedil;ais, en Ari&egrave;ge, d&eacute;partement o&ugrave; la col&egrave;re des&nbsp;anti-ours est vive.&nbsp;Ces derniers mois, deux ours ont particuli&egrave;rement concentr&eacute; les critiques:&nbsp;Goiat, un m&acirc;le d'environ 13 ans qui s'est notamment attaqu&eacute; &agrave; des chevaux dans&nbsp;les Pyr&eacute;n&eacute;es espagnoles, et Claverina, une femelle l&acirc;ch&eacute;e d&eacute;but octobre dans&nbsp;les Pyr&eacute;n&eacute;es-Atlantiques en France, accus&eacute;e d'avoir tu&eacute; des brebis des deux&nbsp;c&ocirc;t&eacute;s de la fronti&egrave;re.Plusieurs ONGs fran&ccedil;aises et espagnoles ont toutefois pris la d&eacute;fense du plantigrade, affirmant que "la cohabitation avec l'ours est possible".&nbsp;"L'ours brun ne peut servir d'otage face aux difficult&eacute;s de l'&eacute;levage de&nbsp;montagne pour s'adapter au nouveau contexte de l'exode rural, du manque de&nbsp;main d'oeuvre, des maladies et des r&egrave;glements sanitaires, de la concurrence&nbsp;f&eacute;roce des importations de viande &agrave; bas prix dans le contexte de la&nbsp;mondialisation", soulignent ces organisations dans un communiqu&eacute; publi&eacute; jeudi."L'ours n'a cr&eacute;&eacute; aucun des probl&egrave;mes actuels qui rendent difficile la&nbsp;rentabilit&eacute; de l'&eacute;levage extensif dans les Pyr&eacute;n&eacute;es", ont-ils insist&eacute;,&nbsp;proposant la mise en place d'un "contrat" avec le secteur de l'&eacute;levage. La&nbsp;pr&eacute;sence de l'ours, loin d'&ecirc;tre antinomique avec l'&eacute;levage de montagne,&nbsp;pourrait g&eacute;n&eacute;rer un "tourisme de nature" avec des retomb&eacute;es &eacute;conomiques non&nbsp;n&eacute;gligeables, selon eux. "Si dans les Monts cantabriques (Espagne), on a pu obtenir ce r&eacute;sultat, on&nbsp;peut &eacute;galement y parvenir dans les Pyr&eacute;n&eacute;es", ont relev&eacute; ces ONGs, notamment&nbsp;la coordination Cap Ours, c&ocirc;t&eacute; fran&ccedil;ais, et SEO Birdife, Amigos de la tierra,&nbsp;Fundaci&oacute;n para la conservaci&oacute;n del Quebrantahuesos, c&ocirc;t&eacute; espagnol.&nbsp; &nbsp;Selon un d&eacute;compte de la Fondation Oso Pardo en mai, environ 45 ours sont&nbsp;recens&eacute;s dans la partie centrale des Pyr&eacute;n&eacute;es fran&ccedil;aises et espagnoles, et&nbsp;quatre dans les Pyr&eacute;n&eacute;es occidentales sur les deux versants.


Plusieurs centaines de personnes ont manifesté jeudi à Ainsa en Espagne contre les réintroductions d'ours dans les Pyrénées, à l'appel d'une quarantaine d'organisations agricoles espagnoles et françaises. 


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