+ 6% pour les bovins, + 8% pour les porcs, + 10% pour les lapins et +16 % pour les volailles&nbsp;: telle est l&rsquo;&eacute;volution du niveau d&rsquo;exposition des animaux d&rsquo;&eacute;levage en 2023, comparativement &agrave; 2022. Toutes esp&egrave;ces confondues, incluant les animaux de compagnie, l&rsquo;exposition a augment&eacute; de 6,5% selon l&rsquo;Anses tout en restant inf&eacute;rieure &agrave; celle de 2021. &laquo;&nbsp;Apr&egrave;s une baisse de 48 % de l&rsquo;exposition des animaux aux antibiotiques entre 2011 et 2022, l&rsquo;inflexion observ&eacute;e en 2023 pourrait t&eacute;moigner de l&rsquo;atteinte d&rsquo;un palier&nbsp;&raquo;, rel&egrave;ve l&rsquo;agence sanitaire. Celle-ci se base sur l&rsquo;indicateur dit ALEA, rapportant les tonnages d&rsquo;antibiotiques vendus &agrave; la posologie,&nbsp;&agrave; la dur&eacute;e d&rsquo;administration des m&eacute;dicaments et &agrave; la biomasse animale potentiellement utilisatrice d&rsquo;antibiotiques. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/2/9/8/6398925-1-fre-FR/e59a555606ba-animaux-png" alt="Evolution de l&rsquo;exposition des animaux d&rsquo;&eacute;levage aux antibiotiques entre 2011 et 2023 (Source&nbsp;: Anses)" height="696" width="1198" /><figcaption>Evolution de l&rsquo;exposition des animaux d&rsquo;&eacute;levage aux antibiotiques entre 2011 et 2023 (Source&nbsp;: Anses)</figcaption></figure>

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Bien qu&rsquo;en hausse, les niveaux d&rsquo;exposition des animaux d&rsquo;&eacute;levage en 2023 demeurent proches de ceux estim&eacute;s en 2021 et 2022.&nbsp;En outre, les baisses d&rsquo;exposition d&eacute;passent largement les 50 % par rapport &agrave; 2011. Le niveau d&rsquo;exposition des bovins aux antibiotiques est 18 % plus faible qu&rsquo;en 2011. Le nombre de traitements intramammaires antibiotiques par vache laiti&egrave;re a lui diminu&eacute; de 35 % par rapport &agrave; 2011.Autre satisfaction&nbsp;: les antibiotiques dits critiques, dont le maintien de l&rsquo;efficacit&eacute; est crucial pour la m&eacute;decine humaine, ne sont pas concern&eacute;s par la hausse et les niveaux d&rsquo;exposition des animaux &agrave; ces antibiotiques restent faibles.<h2>D&eacute;stockage et pr&eacute;m&eacute;langes m&eacute;dicamenteux</h2>Selon l&rsquo;Anses, plusieurs hypoth&egrave;ses peuvent expliquer la hausse observ&eacute;e en 2023, notamment d&rsquo;&eacute;ventuels ph&eacute;nom&egrave;nes sanitaires ayant n&eacute;cessit&eacute; d&rsquo;utiliser plus d&rsquo;antibiotiques, ou encore une l&eacute;g&egrave;re sous-estimation de l&rsquo;exposition en 2022, due au d&eacute;stockage de m&eacute;dicaments achet&eacute;s les ann&eacute;es pr&eacute;c&eacute;dentes. Ce ph&eacute;nom&egrave;ne de d&eacute;stockage en 2022 serait li&eacute; &agrave; l&rsquo;entr&eacute;e en vigueur en d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e de la nouvelle r&eacute;glementation sur les m&eacute;dicaments v&eacute;t&eacute;rinaires et les aliments m&eacute;dicamenteux, qui a restreint drastiquement les possibilit&eacute;s d&rsquo;utilisation d&rsquo;antimicrobiens &agrave; titre pr&eacute;ventif. Ainsi, en 2023, l&rsquo;exposition aux antibiotiques via les poudres et solutions orales a particuli&egrave;rement augment&eacute; pour les porcs, lapins et volailles, esp&egrave;ces traditionnellement utilisatrices d&rsquo;aliment m&eacute;dicamenteux. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/2/9/8/6398928-1-fre-FR/81f1073085c9-critiques-png" alt="Evolution de l&rsquo;exposition aux C&eacute;phalosporines de derni&egrave;res g&eacute;n&eacute;rations, aux Fluoroquinolones, aux Quinolones, &agrave; la colistine et &agrave; l&rsquo;ensemble des antibiotiques depuis 2011 (Source Anses)" height="880" width="1296" /><figcaption>Evolution de l&rsquo;exposition aux C&eacute;phalosporines de derni&egrave;res g&eacute;n&eacute;rations, aux Fluoroquinolones, aux Quinolones, &agrave; la colistine et &agrave; l&rsquo;ensemble des antibiotiques depuis 2011 (Source Anses)</figcaption></figure>

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En 2023, l&rsquo;indicateur ALEA s&rsquo;est &eacute;tabli &agrave; 0,309 contre 0,290 en 2022. Il est donc repass&eacute; au-dessus du seuil de 0,3 fix&eacute; dans&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ecoantibio-3-conforter-les-excellents-resultats-des-plans-ecoantibio-1-et-2" target="_blank" title="">le plan Ecoantibio 3, lanc&eacute; en novembre 2023</a>.&nbsp;&laquo;&nbsp;Il est possible que le niveau d&rsquo;exposition ait atteint un palier et que l&rsquo;on observe d&eacute;sormais des fluctuations autour du seuil de 0,3. Cette hypoth&egrave;se sera &agrave; confirmer en 2024. Une attention est n&eacute;anmoins &agrave; maintenir pour &eacute;viter une tendance g&eacute;n&eacute;rale &agrave; la hausse dans certaines fili&egrave;res&nbsp;&raquo;, conclut l&rsquo;Anses.

En 2023, le niveau d’exposition aux antibiotiques a augmenté dans des proportions comprises entre 6% et 16% selon les espèces, tout en demeurant proche du seuil fixé par le plan Ecoantibio 3.

La baisse de l’usage des antibiotiques marque le pas en élevage

En premier lieu, il faut comprendre que, de droit, la moyenne triennale prend en compte les revenus des trois derni&egrave;res ann&eacute;es (N-1, N-2, N-3). De ce fait, cette m&eacute;thode de calcul a un avantage : elle permet, en effet, de lisser les variations de revenus (fr&eacute;quents dans le secteur agricole) tout en stabilisant les cotisations sociales. Par exemple, en cas de fluctuations importantes des revenus, la moyenne triennale apporte de la stabilit&eacute; en &eacute;vitant que les cotisations soient li&eacute;es &agrave; une seule ann&eacute;e exceptionnelle (bonne ou mauvaise).&nbsp;<h2>Les avantages de l&rsquo;option annuelle</h2>&Agrave; l&rsquo;inverse, en cas d&rsquo;ann&eacute;e difficile, l&rsquo;option annuelle N-1 va permettre de calculer les cotisations sur la seule ann&eacute;e qui a pr&eacute;c&eacute;d&eacute;. Ainsi, en cas de coup dur, cela &eacute;vite que les cotisations ne reposent que sur des ann&eacute;es plus prosp&egrave;res. Lorsque les conditions climatiques sont mauvaises et les r&eacute;coltes m&eacute;diocres, cette option peut &ecirc;tre b&eacute;n&eacute;fique et elle permet aux exploitants de mieux g&eacute;rer leurs finances en fonction de la r&eacute;alit&eacute; &eacute;conomique de l&rsquo;ann&eacute;e &eacute;coul&eacute;e.&nbsp;<h2>Choix de l&rsquo;option annuelle : il est volontaire</h2>Les agriculteurs qui choisissent l&rsquo;option annuelle devront d&eacute;poser une demande avant le 30 juin de l&rsquo;ann&eacute;e en cours. Ce choix sera alors valable pour les cinq ann&eacute;es &agrave; suivre et il sera tacitement renouvel&eacute;. Pour y mettre un terme, il faut d&eacute;noncer l&rsquo;option avant le 30 novembre de la 5&#7497; ann&eacute;e. Cette relative souplesse permet donc aux exploitants de s&rsquo;adapter en cas de fluctuation importante de leur situation. Attention, apr&egrave;s une 1&#691;&#7497; renonciation &agrave; l&rsquo;option annuelle, l&rsquo;exploitant doit attendre 6 ann&eacute;es (en moyenne triennale) pour proc&eacute;der &agrave; une nouvelle option annuelle.<h2>Quid du transfert entre &eacute;poux ?</h2>Dans le cas d&rsquo;une reprise d&rsquo;exploitation par l&rsquo;&eacute;poux sans variation de plus de 2 SMA, l&rsquo;option se poursuit pour le conjoint repreneur. Cela permet ainsi la continuit&eacute; dans le calcul des cotisations. Une transition est assur&eacute;e, car les cotisations vont alors rester align&eacute;es avec les revenus de l&rsquo;exploitation familiale.&nbsp;&nbsp;<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 En conclusion, entre la moyenne triennale et l&rsquo;option annuelle, chaque agriculteur a int&eacute;r&ecirc;t &agrave; &eacute;valuer attentivement sa situation financi&egrave;re. En effet, chacune des deux m&eacute;thodes de calcul pr&eacute;sente des avantages sp&eacute;cifiques et les incidences seront diff&eacute;rentes en fonction de la situation personnelle et professionnelle de l&rsquo;exploitant. C&rsquo;est un choix crucial qu&rsquo;il ne faut donc pas n&eacute;gliger : parlez-en avec votre conseiller comptable.
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Pour le calcul des cotisations, les exploitants agricoles peuvent choisir l’option annuelle “N-1”. Avant de faire ce choix, il est essentiel de comprendre les avantages et inconvénients de cette option.

Cotisations sociales des agriculteurs : choisir la meilleure option

Reprises dans le cadre familial, certaines fermes se r&eacute;inventent. C&rsquo;est le cas de l&rsquo;exploitation avicole d&rsquo;Eric Gillet &agrave; Esvres-sur-Indre, reprise par son fils Nicolas en mai dernier.&nbsp;A l&rsquo;heure de la retraite de son p&egrave;re, le jeune homme de 29&nbsp;ans a eu un d&eacute;clic&nbsp;:&nbsp;&laquo;&nbsp;on est tout proche de la m&eacute;tropole de Tours, le futur train m&eacute;tropolitain devrait passer par Esvres&hellip; Je ne me voyais pas abandonner la ferme alors que le potentiel de client&egrave;le est l&agrave;.&nbsp;&raquo;Reprendre oui, mais tout en innovant. Depuis la rentr&eacute;e, Nicolas Gillet propose &agrave; la client&egrave;le de la Ferme du peuplier des poulets &laquo;&nbsp;en kit&nbsp;&raquo;&nbsp;:&nbsp;&laquo;&nbsp;je suis convaincu qu&rsquo;il faut d&eacute;couper et transformer. Les jeunes ne cuisinent plus pour la plupart et vont au plus rapide.&nbsp;&raquo;<h6>&nbsp;</h6><h6>DEUX DISTRIBUTEURS AUTOMATIQUES&nbsp;</h6>Dans cette logique, il compte installer deux distributeurs automatiques r&eacute;frig&eacute;r&eacute;s de 150&nbsp;casiers cet automne, &agrave; Esvres et &agrave; Azay-le-Rideau. Y seront propos&eacute;s des poulets en kit, des &oelig;ufs, des plats pr&eacute;par&eacute;s, et environ 20&nbsp;% de produits de coll&egrave;gues. Sa compagne salari&eacute;e sur la ferme, issue du milieu de la restauration, s&rsquo;occupe de la transformation. Une gamme de pr&eacute;parations en bocaux est d&eacute;velopp&eacute;e &agrave; destination des &eacute;piceries fines, ainsi qu&rsquo;une gamme sous vide pour les distributeurs. L&rsquo;offre estivale aura aussi une place importante&nbsp;: brochettes, saucisses, viande marin&eacute;e&hellip;&nbsp;&nbsp;<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 La salle de d&eacute;coupe et le laboratoire de transformation ont &eacute;t&eacute; am&eacute;nag&eacute;s &agrave; la ferme pour un co&ucirc;t de 10&nbsp;000&nbsp;&euro;.&nbsp;
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La transformation en rillettes par Saveurs gourmandes (Truyes) est un segment porteur qui va &ecirc;tre p&eacute;rennis&eacute;&nbsp;:&nbsp;&laquo;&nbsp;elle nous donne la souplesse pour transformer les volailles qui ne seraient pas vendues&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise le jeune homme. La salle de d&eacute;coupe et le laboratoire de transformation ont &eacute;t&eacute; am&eacute;nag&eacute;s &agrave; la ferme pour un co&ucirc;t de 10&nbsp;000&nbsp;&euro;.&nbsp;&laquo;&nbsp;L&rsquo;id&eacute;e est de commercialiser 60&nbsp;% de la viande en d&eacute;coupe et transformation, pour garder une client&egrave;le jeune&nbsp;&raquo;, souligne le jeune agriculteur.&nbsp;Nicolas Gillet mise sur une commercialisation 100&nbsp;% vente directe, l&agrave; o&ugrave; son p&egrave;re travaillait en coop&eacute;rative et ne vendait que des volailles enti&egrave;res. Un nouveau site de r&eacute;servation a d&rsquo;ailleurs &eacute;t&eacute; mis en ligne sur le site internet cet &eacute;t&eacute;.Deux cents volailles sont abattues dans les Deux-S&egrave;vres toutes les semaines. L&rsquo;&eacute;leveur pr&eacute;voit d&rsquo;agrandir son cheptel actuel de 5&nbsp;500&nbsp;volailles (poulets, pintades, chapons et poulardes) &agrave; 15&nbsp;000 &agrave; l&rsquo;horizon 2026-2027. Quatre b&acirc;timents d&eacute;pla&ccedil;ables sont ainsi venus compl&eacute;ter les trois existants. Des chaines d&rsquo;alimentation ont par ailleurs &eacute;t&eacute; install&eacute;es dans tous les b&acirc;timents, &eacute;vitant d&rsquo;avoir &agrave; distribuer l&rsquo;alimentation au seau.&nbsp;<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 L&rsquo;&eacute;leveur pr&eacute;voit d&rsquo;agrandir son cheptel actuel de 5&nbsp;500&nbsp;volailles (poulets, pintades, chapons et poulardes) &agrave; 15&nbsp;000 &agrave; l&rsquo;horizon 2026-2027
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<h6>UN ATELIER COMPL&Eacute;MENTAIRE DE POULES PONDEUSES&nbsp;</h6>Nicolas Gillet a &eacute;galement mis en place un atelier de 1&nbsp;200&nbsp;poules pondeuses, qui produira 1&nbsp;000&nbsp;&oelig;ufs par jour lorsque les poules auront atteint leur maturit&eacute;, &agrave; 6&nbsp;mois. L&rsquo;&eacute;leveur a fait le choix de les acheter &agrave; l&rsquo;&acirc;ge d&rsquo;un jour, comme ses volailles de chair (hors volailles de f&ecirc;te) qui arrivent des Deux-S&egrave;vres.&nbsp;&laquo;&nbsp;L&rsquo;id&eacute;e est de bien les &eacute;lever et de garantir une qualit&eacute; d&rsquo;animaux pour pouvoir les garder trois ans. J&rsquo;ai choisi la race Sussex, pour avoir la possibilit&eacute; de les valoriser une fois r&eacute;form&eacute;es&nbsp;&raquo;,&nbsp;d&eacute;clare-t-il.Les grands parcs enherb&eacute;s o&ugrave; gambadent les volailles verront par ailleurs arriver une voli&egrave;re photovolta&iuml;que l&rsquo;ann&eacute;e prochaine.&nbsp;&laquo; &Ccedil;a permettra de sortir les volailles m&ecirc;me en cas de grippe aviaire, et de les prot&eacute;ger des pr&eacute;dateurs.&nbsp;&raquo;Sur les 109 ha de l&rsquo;exploitation, Nicolas Gillet envisage de r&eacute;duire la part de c&eacute;r&eacute;ales.&nbsp;&laquo;&nbsp;Je voulais installer une fabrique d&rsquo;aliments, mais au vu du prix d&rsquo;achat actuel de l&rsquo;aliment, il est plus rentable de l&rsquo;acheter en y ajoutant 30&nbsp;% de bl&eacute; de la ferme. C&rsquo;est ce qui me permet de garder un prix de vente du poulet &agrave; 8,50&nbsp;&euro;/kg&nbsp;&raquo;,&nbsp;justifie-t-il. Celui-ci conserve tout de m&ecirc;me l&rsquo;id&eacute;e de la fabrique d&rsquo;aliment dans un coin de sa t&ecirc;te, dans l&rsquo;objectif de prouver l&rsquo;origine locales de ses c&eacute;r&eacute;ales.

En reprenant l’élevage avicole de son père, Nicolas Gillet avait une idée en tête : l’adapter aux attentes de la clientèle jeune, en misant sur l’offre de viande découpée et la transformation à travers des plats préparés.

Découpe et plats préparés « pour garder une clientèle jeune »

Bovins d&rsquo;embouche et d&rsquo;&eacute;levage &ndash; Les volumes sont peu abondants pour cette semaine, avec des march&eacute;s perturb&eacute;s par le f&eacute;ri&eacute; du 11&nbsp;novembre et par des &eacute;leveurs pris par les semis de bl&eacute;. L&rsquo;offre sur les march&eacute;s est souvent plus h&eacute;t&eacute;rog&egrave;ne avec des &eacute;leveurs qui vendent les animaux non pr&eacute;par&eacute;s qu&rsquo;ils ne veulent pas hiverner. Les engraisseurs restent demandeurs dans les bonnes femelles Blondes d&rsquo;Aquitaine, Limousines avec du poids pour une finition rapide, avec des tarifs qui se maintiennent. La pression est plus sensible dans le b&eacute;tail plus commun ou avec une finition longue. Les tarifs dans ces cat&eacute;gories sont revus &agrave; la baisse, ce qui est couramment observ&eacute; &agrave; la saison.Broutards &ndash; Dans les r&eacute;gions o&ugrave; la production de broutards est essentiellement destin&eacute;e &agrave; l&rsquo;export, la vaccination des animaux se poursuit et les protocoles de latence apr&egrave;s la vaccination (diff&eacute;rente pour chaque vaccin) limite encore les volumes disponibles &agrave; la vente, m&ecirc;me si ces derniers tendent &agrave; progresser. Avec le f&eacute;ri&eacute; du 11&nbsp;novembre, et des &eacute;leveurs accapar&eacute;s par les semis de bl&eacute; dans les r&eacute;gions de polyculture/&eacute;levage, les volumes de la semaine sont modestes, et permettent de maintenir une belle tenue des prix &agrave; l&rsquo;export pour les sujets pr&eacute;par&eacute;s. Les march&eacute;s tiers sont &eacute;galement dynamiques que ce soit en direct de la France ou &agrave; travers le march&eacute; Espagnol. La pr&eacute;f&eacute;rence des acheteurs est donn&eacute;e aux sujets vaccin&eacute;s qui &eacute;vitent les contraintes li&eacute;es &agrave; la recherche par PCR. Des &eacute;carts de valorisation sont observ&eacute;s entre ces deux gammes de marchandise. Pour les broutards mis en place sur la France, les acheteurs constatent un recul des mises en place li&eacute; aux travaux saisonniers, mais &eacute;galement par le fait que les ateliers ne se vident pas en raison de la r&eacute;tention de JB par les engraisseurs. Les besoins seront d&eacute;cal&eacute;s. Le commerce est plus compliqu&eacute; dans les broutards issus de croisement divers, souvent plus l&eacute;ger et non-vaccin&eacute;s pour le march&eacute; int&eacute;rieur. L&rsquo;offre en femelles pr&eacute;par&eacute;es pour le march&eacute; italien reste insuffisante, ce qui permet une tr&egrave;s belle valorisation pour les bonnes Charolaises ou Limousines. Cette bonne tenue des prix profite aux cat&eacute;gories plus communes.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins maigres +18 mois&nbsp;: Les volumes seront plus &eacute;toff&eacute;s ce qui devrait engendrer un tri plus marqu&eacute; de la part des engraisseurs. Broutards&nbsp;: Les volumes d&rsquo;animaux vaccin&eacute;s vont progresser, mais la demande restera soutenue notamment du c&ocirc;t&eacute; de l&rsquo;Espagne. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

[Analyse des marchés] semaine 42 - novembre 2024 - BOVINS-MAIGRE - Avis d'expert

Les mâles vaccinés sont activement recherchés.

Le Groupe Cogedis, sp&eacute;cialiste en expertise comptable, conseil et strat&eacute;gie sera pr&eacute;sent au Salon Biogaz de Nantes les 5 et 6 f&eacute;vrier 2025, stand G76. Venez rencontrer notre &eacute;quipe pour d&eacute;couvrir nos solutions d&eacute;di&eacute;es &agrave; une gestion durable et performante des exploitations.

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Agneaux &ndash; La consommation saisonni&egrave;re est peu soutenue avec tr&egrave;s peu de commandes en pr&eacute;vision pour la fin du mois. Les abatteurs attendent avec impatience les premi&egrave;res sorties de Lacaunes, mais en attendant ils subissent la loi d&rsquo;un march&eacute; d&eacute;ficitaire avec des tarifs qui se sont s&eacute;rieusement relev&eacute;s, pour l&rsquo;ensemble des cat&eacute;gories d&rsquo;agneaux. En brebis, le commerce est assez fluide avec des tarifs qui restent tr&egrave;s attractifs dans les bonnes brebis lourdes.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: La faiblesse saisonni&egrave;re de l&rsquo;offre sera favorable &agrave; la bonne tenue des prix des agneaux. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Ovins – Les tarifs restent élevés.

Veaux d&rsquo;engraissement et d&rsquo;&eacute;levage &ndash; M&ecirc;me si les int&eacute;grateurs adaptent leurs mises en place des vacances de P&acirc;ques, le niveau de l&rsquo;offre et la concurrence de la demande espagnole, permettent une bonne animation du march&eacute;. L&rsquo;Espagne qui souffre du manque de disponibilit&eacute; de broutards, mise de plus en plus sur le veau pour assurer ses d&eacute;bouch&eacute;s. La France d&eacute;veloppe &eacute;galement la production de jeune bovin &agrave; partir de veaux crois&eacute;s. Les int&eacute;grateurs, qui ne souffrent pas de rentabilit&eacute; de la production du veau de boucherie, ont plus de marge pour faire face &agrave; cette concurrence, m&ecirc;me si les tarifs actuels sont 50 &agrave; 80&euro; au-dessus de l&rsquo;an pass&eacute;. La tendance est positive sur l&rsquo;ensemble des march&eacute;s, quelle que soit la cat&eacute;gorie de veaux recherch&eacute;e.Veaux de boucherie &ndash; L&rsquo;activit&eacute; commerciale reste tr&egrave;s favorable, avec un march&eacute; qui subit la loi de l&rsquo;offre et de la demande. Celle-ci est favorable &agrave; la production, alors que la progression des prix l&rsquo;est moins pour la vente dans les magasins ou les boucheries. La RHF travaille avec de l&rsquo;import, mais les tarifs sont &eacute;galement &agrave; la hausse. Le commerce se porte plut&ocirc;t bien avec un march&eacute; plus fluide et des tarifs qui restent fermes.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Veaux&nbsp;: Le commerce restera fluide, m&ecirc;me si les int&eacute;grateurs vont &oelig;uvrer pour stabiliser les prix&nbsp; Veaux de boucherie&nbsp;: Le commerce restera fluide avec des tarifs tr&egrave;s int&eacute;ressant pour les int&eacute;grateurs. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Veaux – La hausse se précise.

Bovins de boucherie &ndash; L&rsquo;actualit&eacute; commerciale ne montre pas de grande &eacute;volution dans le domaine des races &agrave; viande, m&ecirc;me si le niveau des ventes montre toujours quelques signes de faiblesse &agrave; cette p&eacute;riode de l&rsquo;ann&eacute;e, notamment dans les pi&egrave;ces nobles. Les nombreuses campagnes promotionnelles sur les pi&egrave;ces composant les aloyaux sont l&agrave; pour d&eacute;sengorger les frigos. Les stocks se r&eacute;sorbent, mais la dynamique n&rsquo;est pas favorable, d&rsquo;autant plus que nous passons doucement dans un climat hivernal (plus propice aux viandes &agrave; bouillir). Plus de 60&nbsp;% de la viande consomm&eacute;e en France est sous forme &eacute;labor&eacute;e (steak hach&eacute;&hellip;) ou dans les plats pr&eacute;par&eacute;s. Le taux de viande pi&eacute;c&eacute;e tombe &agrave; 35&nbsp;% en GMS et 27&nbsp;% en RHD, il est &agrave; 68&nbsp;% en boucherie traditionnelle. L&rsquo;&eacute;quilibre offre/demande permet un maintien des prix pour les Blondes d&rsquo;Aquitaine, Parthenaises ou les Charolaises lourdes de qualit&eacute; bouch&egrave;re. C&rsquo;est un peu plus dur dans les Limousines. Avec une nouvelle semaine &eacute;court&eacute;e, les abatteurs couvrent facilement leurs besoins, avec des tarifs qui peinent &agrave; se maintenir dans la grande majorit&eacute; des vaches Charolaises ou crois&eacute;es R de conformation.R&eacute;formes laiti&egrave;res &ndash; Les &eacute;leveurs sont dans les semis de bl&eacute;, et sont peu disponibles &agrave; la vente, mais la demande des industriels est couverte avec une semaine &eacute;court&eacute;e. Les industriels ont stabilis&eacute; leurs prix, tout en maintenant un tri s&eacute;v&egrave;re dans la valorisation des animaux de moindre conformation ou l&eacute;gers. Les &eacute;carts de prix avec nos voisins europ&eacute;ens se sont nettement att&eacute;nu&eacute;s ces derni&egrave;res semaines. La demande est peu soutenue dans les taureaux, car les besoins en minerai maigre (5&nbsp;%) sont limit&eacute;s.Jeunes bovins &ndash; L&rsquo;activit&eacute; commerciale est soutenue par la faiblesse des volumes disponibles sur le march&eacute;. Les &eacute;leveurs regardent la progression des prix des JB, et font de la r&eacute;tention pour gagner du prix et du poids. Attention &agrave; l&rsquo;effet &eacute;lastique quand le march&eacute; va se stabiliser. Pour le moment, la demande &agrave; l&rsquo;export ne faiblit pas, avec un march&eacute; qui devrait rester soutenu pour la fin de l&rsquo;ann&eacute;e. Le placement du JB sur le march&eacute; fran&ccedil;ais est en revanche plus pr&eacute;occupant. La tendance reste haussi&egrave;re pour l&rsquo;ensemble des cat&eacute;gories de marchandise.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins de races &agrave; viande&nbsp;: Le commerce sera calme avec des industriels qui vont observer de tr&egrave;s pr&egrave;s l&rsquo;ampleur de la mobilisation agricole et de leurs impacts sur les magasins. &nbsp; Bovins de races laiti&egrave;res&nbsp;: Le niveau de l&rsquo;offre restera modeste avec des abatteurs qui vont chercher &agrave; contenir les prix. Jeunes bovins&nbsp;: La fermet&eacute; des prix va se poursuivre encore quelques semaines. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Bovins viande – Les jeunes bovins progressent de nouveaux

C&rsquo;&eacute;tait, parmi bien d&rsquo;autres, un des motifs de m&eacute;contentement de la FNSEA et des JA qui, le 13 novembre dernier, appelaient &agrave; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/quatre-urgences-et-quatre-semaines-de-mobilisation-pour-les-ja-et-la-fnsea" target="_blank">relancer la mobilisation &agrave; compter du 18 novembre</a>, jour d&rsquo;ouverture du G20 &agrave; Rio de Janeiro, possiblement conclusif pour <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ue-mercosur-ce-qu-il-y-a-dans-la-balance-agricole" target="_blank">l&rsquo;accord commercial UE-Mercosur</a>, qualifi&eacute; &laquo;&nbsp;d&rsquo;&eacute;l&eacute;phant dans la pi&egrave;ce&nbsp;&raquo; par Arnaud Rousseau. Depuis l&rsquo;&eacute;t&eacute;, les syndicats r&eacute;clamaient des mesures d&rsquo;urgence pour soulager les tr&eacute;soreries, mises &agrave; mal par des <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/moisson-2024-des-rendements-moyens-en-baisse-pour-les-recoltes-d-automne" target="_blank">r&eacute;coltes en berne en grandes cultures</a> et en <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/en-2024-la-2eme-vendange-la-plus-faible-depuis-1945" target="_blank">vigne</a> sur fond de prix au plus bas et, dans le secteur animal, par des <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/fco-8-j-ai-perdu-28-brebis-sur-80-et-20-000-euros-en-deux-mois" target="_blank">&eacute;pizooties n&rsquo;&eacute;pargnant aucune esp&egrave;ce</a>, en partie amorties par des <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/epizooties-des-assises-du-sanitaire-en-janvier-2025" target="_blank">strat&eacute;gies vaccinales</a>&nbsp;et&nbsp;des <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/fco-3-et-fco-8-ovins-et-bovins-vers-une-generalisation-des-indemnisations-des-pertes-directes" target="_blank">mesures d&rsquo;indemnisation des pertes directes</a>.A la veille de la mobilisation, le gouvernement annonce le lancement d&rsquo;un &laquo;&nbsp;dispositif exceptionnel de soutien &agrave; la tr&eacute;sorerie&nbsp;&raquo; &eacute;labor&eacute; avec les &eacute;tablissements bancaires, et prenant la forme de pr&ecirc;ts assortis d&rsquo;une participation et/ou de garanties de l&rsquo;Etat.<h2>Premier dispositif&nbsp;: jusqu&rsquo;&agrave; 50.000&euro; sur 2 ou 3 ans, &laquo;&nbsp;dans les plus brefs d&eacute;lais&nbsp;&raquo;</h2>Destin&eacute; &agrave; appr&eacute;hender les difficult&eacute;s conjoncturelles, le premier dispositif prend la forme de pr&ecirc;ts de moyen terme (2 &agrave; 3 ans) jusqu&rsquo;&agrave; 50.000&euro; par exploitation, au taux de 1,75% sur 24 mois et 2,35% sur 36 mois, gr&acirc;ce &agrave; un effort partag&eacute; entre banques et Etat. Pour les jeunes install&eacute;s depuis moins de 5 ans, les taux seront abaiss&eacute;s &agrave; 1,5% sur 24 mois et 2,15% sur 36 mois.Seront &eacute;ligibles &agrave; cette aide les agriculteurs ayant perdu au moins 20% de leur chiffre d&rsquo;affaires en 2024, par rapport &agrave; leur moyenne historique de r&eacute;f&eacute;rence, et activ&eacute; au moins 60% du montant de leur &eacute;pargne de pr&eacute;caution, pour ceux qui en d&eacute;tiennent une. Les agriculteurs ne d&eacute;tenant pas d&rsquo;&eacute;pargne de pr&eacute;caution seront bien &eacute;ligibles au dispositif sous r&eacute;serve du respect du crit&egrave;re de perte de chiffre d&rsquo;affaires. Cette aide fera l&rsquo;objet d&rsquo;une convention sign&eacute;e entre l&rsquo;Etat et chaque banque participante &laquo;&nbsp;dans les plus brefs d&eacute;lais&nbsp;&raquo;.<h2>Second dispositif&nbsp;: jusqu&rsquo;&agrave; 200.000&euro; sur 12 ans, &laquo;&nbsp;d&eacute;but 2025&nbsp;&raquo;</h2>Destin&eacute; &agrave; juguler les difficult&eacute;s structurelles, le second dispositif prend la forme de pr&ecirc;ts de consolidation &agrave; long terme (12 ans maximum), plafonn&eacute;s &agrave; 200.000&euro;, octroy&eacute;s par les &eacute;tablissements bancaires, adoss&eacute;s &agrave; une garantie publique couvrant 70 %du montant du pr&ecirc;t et dont le co&ucirc;t sera rembours&eacute; par l&rsquo;Etat.Seront &eacute;ligibles &agrave; cette aide structurelle les agriculteurs dont le taux d&rsquo;endettement global est sup&eacute;rieur &agrave; 50% ou dont le rapport EBE/chiffre d&rsquo;affaires est inf&eacute;rieur &agrave; 25%. &laquo;&nbsp;En compl&eacute;ment, chaque banque s&rsquo;engagera &agrave; faire un effort sur les conditions financi&egrave;res pour en minimiser le co&ucirc;t pour le b&eacute;n&eacute;ficiaire&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, qui indique que ce dispositif sera op&eacute;rationnel &laquo;&nbsp;d&eacute;but 2025&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Afin de mesurer la pertinence des deux dispositifs mis en place, le comit&eacute; des financeurs publics sous l&rsquo;&eacute;gide du Pr&eacute;fet assurera un suivi r&eacute;gulier en lien avec les &eacute;tablissements bancaires&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise le communiqu&eacute; du minist&egrave;re.

Le gouvernement apporte sa caution à deux dispositifs d’aides à la trésorerie destinés à surmonter les difficultés conjoncturelles pour le premier, structurelles pour le second, opérationnels « dans les plus brefs délais, au plus tard début 2025 ».

Aides d’urgence : des prêts bonifiés jusqu’à 50.000€ ou garantis jusqu’à 200.000€

Bien rares sont les agriculteurs qui n&rsquo;ont pas mal au dos. Ou aux &eacute;paules. Ou aux poignets. Les m&eacute;tiers agricoles, qu&rsquo;ils soient d&eacute;di&eacute;s aux productions v&eacute;g&eacute;tales ou animales, qu&rsquo;ils soient sp&eacute;cialis&eacute;s ou diversifi&eacute;s, sont souvent p&eacute;nibles physiquement. Depuis plusieurs ann&eacute;es, cette p&eacute;nibilit&eacute; physique est de mieux en mieux reconnue et prise en compte par les organismes charg&eacute;s de la sant&eacute; et par la profession agricole elle-m&ecirc;me, qui sait que la p&eacute;nibilit&eacute; constitue un frein &agrave; l&rsquo;attractivit&eacute; du secteur.Dans ce contexte de prise de conscience de la p&eacute;nibilit&eacute;, le monde agricole a vu appara&icirc;tre de plus en plus de propositions commerciales d&rsquo;exosquelettes. Un exosquelette, c&rsquo;est une technologie externe, rev&ecirc;tue par une personne pour lui apporter une assistance physique par compensation ou par augmentation de ses capacit&eacute;s. Les exosquelettes peuvent &ecirc;tre passifs (avec des mat&eacute;riaux ou des ressorts qui stockent et lib&egrave;rent de l&rsquo;&eacute;nergie m&eacute;canique) ou actifs (c&rsquo;est-&agrave;-dire qui utilisent une &eacute;nergie &eacute;lectrique pour assister un mouvement).<h2>Des retours d&rsquo;exp&eacute;riences en situation de travail</h2>En parall&egrave;le de l&rsquo;arriv&eacute;e de ces dispositifs sur le march&eacute;, quelques &eacute;tudes en situation de travail ont &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;es, par des instituts techniques et des organisations professionnelles agricoles. Car m&ecirc;me si les exosquelettes disposent bien, avant leur mise sur le march&eacute;, de r&eacute;f&eacute;rences techniques, celles-ci sont &eacute;tablies en conditions contr&ocirc;l&eacute;es&nbsp;: soul&egrave;vement de poids dans un seul axe par exemple. Les conditions r&eacute;elles du travail agricole sont bien plus variables, complexes et impr&eacute;visibles.Fin septembre dernier, trois partenaires impliqu&eacute;s dans cette th&eacute;matique, le R&eacute;seau mixte technologique (RMT) travail en agriculture, la MSA et l&rsquo;Anact (Agence nationale pour l&rsquo;am&eacute;lioration des conditions de travail), ont consacr&eacute; un webinaire &agrave; quelques retours d&rsquo;exp&eacute;riences sur l&rsquo;utilisation d&rsquo;exosquelettes en situations de travail. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/0/8/7/6397805-1-fre-FR/89092a448c61-capture-d-ecran-2024-11-15-004144-jpeg" alt="" height="898" width="1599" /></figure>

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<h2>Traite&nbsp;: soulager les &eacute;paules</h2>Une &eacute;tude a &eacute;t&eacute; men&eacute;e par la chambre d&rsquo;agriculture de Normandie et la MSA sur l&rsquo;utilisation d&rsquo;exosquelette en salle de traite. Trois outils diff&eacute;rents ont &eacute;t&eacute; test&eacute;s dans trois fermes laiti&egrave;res, chacun pendant un mois. Cette &eacute;tude faisait suite &agrave; un premier essai r&eacute;alis&eacute; &agrave; la ferme exp&eacute;rimentale de la Blanche-Maison (50), qui n&rsquo;avait pas &eacute;t&eacute; concluant.Ce nouvel essai n&rsquo;a pas vraiment modifi&eacute; l&rsquo;&eacute;valuation, mais il a permis de mieux comprendre ce qui &laquo;&nbsp;coince&nbsp;&raquo;&nbsp;: m&ecirc;me si le dispositif apporte une r&eacute;elle aide sur certains gestes, et m&ecirc;me un soulagement lors de la premi&egrave;re utilisation, il s&rsquo;av&egrave;re, &agrave; l&rsquo;usage, plus g&eacute;n&eacute;rateur de contraintes que de b&eacute;n&eacute;fices. Les utilisateurs pointent le poids des dispositifs solides, la fragilit&eacute; des dispositifs plus l&eacute;gers (et donc la peur de les casser), le temps pass&eacute; &agrave; r&eacute;gler l&rsquo;exosquelette (surtout si on doit changer de trayeur), la g&ecirc;ne augment&eacute;e dans certains gestes, le salissement avec les bouses de vaches - &laquo; &ccedil;a n&rsquo;est pas agr&eacute;able &agrave; enfiler quand c&rsquo;est sale&nbsp;&raquo; -, l&rsquo;envergure du dispositif, qui coince dans les passages d&rsquo;homme ou qui s&rsquo;accroche dans des c&acirc;bles&hellip;Par ailleurs, le principe de l&rsquo;exosquelette &eacute;tant de compenser un muscle tr&egrave;s sollicit&eacute; par un autre, dans le cas de la traite, le soulagement de l&rsquo;&eacute;paule a finalement occasionn&eacute; des douleurs nouvelles au dos&hellip; M&ecirc;me si elles &eacute;taient tr&egrave;s motiv&eacute;es par le projet, aucune des fermes de l&rsquo;enqu&ecirc;te n&rsquo;en a achet&eacute;.<h2>Porc&nbsp;: soutenir le dos pendant la vaccination</h2>En Bretagne, la MSA Armorique et la chambre d&rsquo;agriculture ont conduit une &eacute;tude sur des dispositifs destin&eacute;s aux travailleurs en production porcine. L&rsquo;objectif de ces exosquelettes &eacute;tait de soutenir leur dos pendant la t&acirc;che de vaccination des porcelets o&ugrave; il faut se baisser, soulever les animaux et r&eacute;aliser des gestes r&eacute;p&eacute;titifs &agrave; un rythme soutenu.Douze personnes &eacute;taient volontaires et les enregistrements r&eacute;alis&eacute;s par &eacute;lectromyographie durant les essais ont montr&eacute; que les muscles du dos &eacute;taient assist&eacute;s quand l&rsquo;utilisateur travaillait &laquo;&nbsp;en face de lui&nbsp;&raquo;. Toutefois, la plupart des testeurs ont jug&eacute; que le service rendu &eacute;tait insuffisant, d&egrave;s qu&rsquo;il y avait un mouvement de torsion (ce qui est le cas souvent avec des porcelets bien actifs). A la fin de l&rsquo;essai, seule une personne sur les douze envisageait d&rsquo;acheter son &eacute;quipement.En Pays de la Loire, la chambre d&rsquo;agriculture et la MSA ont particip&eacute; &agrave; l&rsquo;&eacute;tude de deux dispositifs autour du gavage de canard gras, l&rsquo;un, motoris&eacute;, pour soulager la main qui tient le canard, l&rsquo;autre, passif, pour aider l&rsquo;&eacute;paule qui actionne la gaveuse. L&agrave; encore, si l&rsquo;&eacute;paule a &eacute;t&eacute; soulag&eacute;e, de nouvelles douleurs sont apparues dans le dos. Quant &agrave; la main, le dispositif &eacute;tait efficace, mais il s&rsquo;usait trop vite&nbsp;: un gant fait seulement 20&nbsp;000 cycles, soit seulement deux bandes de canard, ce qui est trop peu par rapport &agrave; son co&ucirc;t de 450 euros.<h2>Mara&icirc;chage et viticulture&nbsp;: test en cours</h2>En productions v&eacute;g&eacute;tales, quelques essais ont &eacute;t&eacute; conduits avec l&rsquo;exosquelette Exoviti sur la station de production maraich&egrave;re de la chambre d&rsquo;agriculture de Bretagne &agrave; Auray (56). Les trois agents qui l&rsquo;ont test&eacute; n&rsquo;ont pas &eacute;t&eacute; convaincus&nbsp;: en mara&icirc;chage diversifi&eacute;, les t&acirc;ches sont certes p&eacute;nibles physiquement, mais vari&eacute;es. Les salari&eacute;s ont trouv&eacute; que l&rsquo;outil manquait de souplesse, ne convenait pas &agrave; un travail &agrave; genou et ne permettait pas de monter sur le tracteur. &laquo;&nbsp;C&rsquo;est peut-&ecirc;tre adapt&eacute; en viticulture, pour une posture pench&eacute;e en avant, mais nous, on change naturellement de posture&nbsp;&raquo;.En viticulture, sur la t&acirc;che exclusive de la taille de vigne, un essai de plus grande ampleur est encore en cours, sous la supervision de la MSA du Languedoc. Il se tient sur trois ans, avec 33 participants et trois mod&egrave;les d&rsquo;exosquelettes&nbsp;: chaque mod&egrave;le a &eacute;t&eacute; test&eacute; quelques jours et chaque participant a choisi son mod&egrave;le pour la suite de l&rsquo;exp&eacute;rience. L&agrave; encore, l&rsquo;enthousiasme total des d&eacute;buts a vite recul&eacute;&nbsp;: plus de la moiti&eacute; des testeurs ont ressenti de nouvelles g&ecirc;nes, certains &eacute;tant m&ecirc;me tellement g&ecirc;n&eacute;s (9 personnes) qu&rsquo;ils ont arr&ecirc;t&eacute; l&rsquo;exp&eacute;rience. En revanche, chez 20 % des testeurs, il y a pour l&rsquo;instant (premi&egrave;re ann&eacute;e), un r&eacute;el soulagement, dans les douleurs et dans la p&eacute;nibilit&eacute;.<h2>&laquo;&nbsp;J&rsquo;ai retrouv&eacute; une condition physique alors que je songeais &agrave; arr&ecirc;ter mon activit&eacute; &raquo;</h2>Apr&egrave;s tous ces avis en demi-teinte, le t&eacute;moignage de Jean-Fran&ccedil;ois Craipeau, mar&eacute;chal-ferrant itin&eacute;rant, a redor&eacute; le blason des exosquelettes&nbsp;: pour lui, l&rsquo;outil a carr&eacute;ment chang&eacute; sa vie et remis &laquo;&nbsp;&agrave; z&eacute;ro&nbsp;&raquo; son compteur de ferrage de chevaux, lui qui, apr&egrave;s 20 ans de m&eacute;tier, s&rsquo;appr&ecirc;tait &agrave; cesser son activit&eacute; en raison de ses douleurs lombaires.&laquo;&nbsp;J&rsquo;ai d&eacute;couvert par hasard cet outil dans un reportage. J&rsquo;ai fait un premier achat en 2018 et j&rsquo;ai ressenti un soulagement imm&eacute;diat. J&rsquo;ai retrouv&eacute; une condition physique, alors que je ne fais pas sp&eacute;cialement de sport. L&rsquo;outil dispose de v&eacute;rins &eacute;lectriques qui contraignent le mouvement et m&rsquo;obligent &agrave; contracter les abdos, ce qui d&eacute;comprime les lombaires&nbsp;&raquo;. Le mar&eacute;chal-ferrant en a d&rsquo;ailleurs achet&eacute; aussi pour ses deux salari&eacute;s, convaincu qu&rsquo;il vaut mieux pr&eacute;venir que gu&eacute;rir. Sa conclusion apr&egrave;s plusieurs ann&eacute;es&nbsp;: &laquo;&nbsp;Il ne faut pas avoir d&rsquo;id&eacute;e re&ccedil;ue sur ce genre de dispositif, c&rsquo;est votre corps qui vous dit&nbsp;si c&rsquo;est fait pour vous &raquo;.&laquo;&nbsp;Ecouter son corps&nbsp;&raquo; est en effet l&rsquo;un des messages &agrave; retenir de ce webinaire, et c&rsquo;est ce qu&rsquo;exprime Maria-Gabriella Fazio-Tirrozzo, m&eacute;decin du travail &agrave; la MSA Languedoc&nbsp;: &laquo;&nbsp;Un exosquelette, c&rsquo;est comme une chaussure, il faut l&rsquo;essayer&nbsp;&raquo;. Les autres messages cl&eacute;s ont &eacute;t&eacute; de raisonner en balance b&eacute;n&eacute;fice-risque en situation de travail et en lien avec des professionnels de sant&eacute;, de penser pr&eacute;vention collective avant pr&eacute;vention individuelle, de r&eacute;fl&eacute;chir aussi &agrave; l&rsquo;organisation du travail et bien s&ucirc;r de ne pas oublier les bons conseils des kin&eacute;&nbsp;: &eacute;chauffements et &eacute;tirements.Tous les espoirs sont cependant permis&nbsp;: dans de nombreux cas, comme celui de Jean-Fran&ccedil;ois, des exosquelettes ont permis &agrave; des personnes de rester en poste alors qu&rsquo;elles songeaient &agrave; arr&ecirc;ter. En outre, la plupart des tests ont permis de recueillir de nombreuses donn&eacute;es, sur les gestes et postures, sur le travail effectif des muscles et sur la sant&eacute; physique des personnes&nbsp;: comme la robotique, les exosquelettes vont progresser techniquement en agriculture et probablement rendre bient&ocirc;t de r&eacute;els services aux travailleurs de ce secteur.

Quels sont les avantages et inconvénients de l’utilisation d’exosquelettes en situations réelles de travail agricole ? Les retours d’expérience sont plus que mitigés : la plupart des utilisateurs rencontrent plus de gêne que de soulagement. Pourtant, pour ceux chez qui « ça marche », le bénéfice est important.

« Un exosquelette, c’est comme une chaussure, il faut l’essayer »

&Agrave; l'exception de la journ&eacute;e du mardi 12 novembre (passage d&rsquo;une goutte froide), la France a connu, depuis le 28 octobre 2024, des conditions anticycloniques. Ce contexte persistera jusqu'&agrave; demain samedi. En revanche, &agrave; partir du dimanche 17 novembre, les conditions m&eacute;t&eacute;orologiques vont commencer &agrave; &eacute;voluer. En effet, les syst&egrave;mes d&eacute;pressionnaires reviendront circuler sur l'Europe, tandis que les hautes pressions se r&eacute;fugieront entre les A&ccedil;ores et le Maroc ainsi que vers le Groenland. L&rsquo;anticyclone groenlandais v&eacute;hiculera de l'air tr&egrave;s froid sur le nord de l'Atlantique Nord tandis que l'anticyclone des A&ccedil;ores fera remonter de l'air doux et humide en provenance des tropiques. En cons&eacute;quence, le continent europ&eacute;en se retrouvera en pleine zone de conflit de masse d&rsquo;air. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/5/7/7/6397755-1-fre-FR/b66cbbec7879-image1-png" alt="" height="367" width="605" /><figcaption>Source : ECMWF https://charts.ecmwf.int</figcaption></figure>

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Dans le d&eacute;tail, apr&egrave;s le passage d'une premi&egrave;re perturbation, plut&ocirc;t moribonde, au cours de la journ&eacute;e de dimanche sur la moiti&eacute; nord du pays, nous attendons une nouvelle zone perturb&eacute;e d&egrave;s lundi. Celle-ci sera plus active, sur le nord du pays, avec de la pluie et du vent. Les r&eacute;gions m&eacute;ridionales resteront encore provisoirement au sec. En effet, entre mardi et la nuit de mardi &agrave; mercredi, nous pr&eacute;voyons le passage d'une salve pluvieuse et vent&eacute;e, beaucoup plus dynamique, sur l'ensemble de nos r&eacute;gions avant l'installation d'un ciel de tra&icirc;ne, c'est-&agrave;-dire avec un ciel changeant et le d&eacute;veloppement de nombreuses averses/giboul&eacute;es, pour le mercredi 20 novembre. Il neigera, de fa&ccedil;on cons&eacute;quente, sur l&rsquo;ensemble des reliefs &agrave; des altitudes de plus en plus basses en liaison avec la baisse des temp&eacute;ratures pr&eacute;vue.Pour la suite, nous envisageons l'arriv&eacute;e, toujours par l&rsquo;ouest de la France, d&rsquo;un syst&egrave;me d&eacute;pressionnaire, accompagn&eacute; d'une perturbation tr&egrave;s active, entre le jeudi 21 et le vendredi 22 novembre. Elle devrait occasionner des pr&eacute;cipitations assez soutenues sur la plupart de nos r&eacute;gions. La neige pourrait &eacute;galement tomber jusqu'&agrave; tr&egrave;s basse altitude, voire jusqu&rsquo;en plaine, selon le niveau des temp&eacute;ratures. Enfin, il faudra surveiller le vent. En effet, cette d&eacute;pression pourrait &ecirc;tre tr&egrave;s creuse, c'est-&agrave;-dire avec une pression atmosph&eacute;rique tr&egrave;s basse en son centre.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 A noter que si la fiabilit&eacute; est tr&egrave;s bonne sur la persistance de cette m&eacute;t&eacute;o humide et perturb&eacute;e, il est encore d&eacute;licat de pr&eacute;voir, avec certitude, le comportement de cette d&eacute;pression. Occasionnera-t-elle des vents temp&eacute;tueux, ou non, et de la neige en plaine, ou non&nbsp;? Il faudra attendre la journ&eacute;e du mercredi 20 novembre pour fiabiliser au mieux cette situation.
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Quant aux temp&eacute;ratures, elles chuteront au cours de la journ&eacute;e de mercredi et se maintiendront assez nettement en-dessous des normales climatiques jusqu'au samedi 23 novembre, avant une nouvelle hausse attendue &agrave; partir du dimanche 24 et principalement entre le lundi 25 novembre et le dimanche 1er d&eacute;cembre. N&eacute;anmoins, cette franche progression des temp&eacute;ratures s'accompagnera toujours d'une m&eacute;t&eacute;o humide pour la derni&egrave;re semaine de ce mois de novembre 2024. Les passages pluvieux et vent&eacute;s seront toujours d&rsquo;actualit&eacute; mais, cette fois-ci, sous l'influence d'un vent de secteur sud &agrave; sud-ouest, v&eacute;hiculant une masse d&rsquo;air plus doux. Dans ce genre de contexte, il faudra surveiller des pr&eacute;cipitations parfois soutenues en m&eacute;diterran&eacute;e (C&eacute;vennes). Sur le reste du pays, nous pr&eacute;voyons, en 15 jours, jusqu&rsquo;&agrave; l&rsquo;&eacute;quivalent d&rsquo;un&nbsp;mois de pr&eacute;cipitations. Le niveau des cours d&rsquo;eau sera donc, de nouveau, &agrave; surveiller&nbsp;!&nbsp;<h4>Nicolas Le Friant, expert m&eacute;t&eacute;o&nbsp;</h4> 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/medium/0/5/8/6/6076850-1-fre-FR/e387be8f14f1-capture-d-e-cran-2024-05-03-a-16-40-27-png" alt="&copy;Nicolas le Friant" height="200" width="162" /></figure>

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"Passionn&eacute; de M&eacute;t&eacute;orologie depuis mon enfance, j&rsquo;ai appris le m&eacute;tier aupr&egrave;s d&rsquo;un M&eacute;t&eacute;orologue professionnel chez M&eacute;t&eacute;o- France. Je travaille depuis 25 ans au sein d&rsquo;entreprises priv&eacute;es de m&eacute;t&eacute;orologie avec, comme sp&eacute;cialit&eacute;s, les m&eacute;dias, les formations et la p&eacute;dagogie. Je suis &eacute;galement titulaire d'un Master en Climatologie (2010), dont le m&eacute;moire de fin d&rsquo;&eacute;tude est ax&eacute; sur le changement climatique en cours et ses&nbsp;cons&eacute;quences sur la hausse du niveau marin."&nbsp;

La France vit actuellement la période météorologique la plus sèche et calme depuis la première moitié d’octobre 2023. Les conditions anticycloniques se sont franchement imposées mais n’ont pas souvent engendré un bon ensoleillement, principalement sur la moitié nord du pays. En effet, la grisaille persiste très souvent en automne et en hiver du fait, d’une part, de la baisse d’intensité du rayonnement solaire, et de la diminution de la durée du jour d’autre part.

Météo : quelles sont les prévisions pour la fin novembre 2024 ? La chronique de Nicolas Le Friant, expert météo

&laquo;&nbsp;Le monde est fait d'herbivores et de carnivores. Si on d&eacute;cide de rester des herbivores, les carnivores gagneront et nous serons un march&eacute; pour eux&nbsp;&raquo;. Cette m&eacute;taphore pour le moins agraire a &eacute;t&eacute; utilis&eacute;e par Emmanuel Macron lors du sommet de la Communaut&eacute; politique europ&eacute;enne &agrave; Budapest le 7 novembre 2024, au lendemain de l'&eacute;lection de Donald Trump aux Etats-Unis.&nbsp;&laquo;&nbsp;Je pense qu'au moins ce serait pas mal de choisir d'&ecirc;tre des omnivores&nbsp;&raquo;, a-t-il temp&eacute;r&eacute;, appelant l&rsquo;Europe &agrave; agir pour d&eacute;fendre ses int&eacute;r&ecirc;ts, sa souverainet&eacute; et son autonomie strat&eacute;gique.C&rsquo;est peu dire que la victoire de Donald Trump est un s&eacute;isme g&eacute;opolitique et une source d&rsquo;inqui&eacute;tude pour plusieurs secteurs, notamment agricoles. Sa politique protectionniste &laquo;&nbsp;America first&nbsp;&raquo; avait d&eacute;j&agrave; eu un impact significatif sur le commerce mondial lors de sa pr&eacute;c&eacute;dente pr&eacute;sidence (2017-2021).<h2>Les droits de douane, l'arme ultime de Trump</h2>Le secteur viticole est celui qui en a fait le plus les frais. En 2019, Trump avait impos&eacute; des droits de douane punitifs de 25% sur certains vins et spiritueux fran&ccedil;ais, entra&icirc;nant une chute drastique des ventes vers les Etats-Unis (les plus gros clients de la fili&egrave;re &agrave; l&rsquo;export) et ayant co&ucirc;t&eacute; environ 600 millions d'euros au secteur viticole fran&ccedil;ais, avant d&rsquo;&ecirc;tre suspendus par l'administration Biden. La r&eacute;&eacute;lection du milliardaire nationaliste fait craindre aux viticulteurs le retour de ces fameuses &laquo;&nbsp;taxes Trump&nbsp;&raquo;, alors que la fili&egrave;re est d&eacute;j&agrave; en butte aux affres climatiques et &agrave; la d&eacute;consommation.<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/climat-deconsommation-geopolitique-rien-ne-vin-plus" target="_blank">Climat, d&eacute;consommation, g&eacute;opolitique&hellip; : rien ne &laquo; vin &raquo; plus</a>
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Le pr&eacute;sident-&eacute;lu a d&eacute;j&agrave; affich&eacute; son intention de mettre en place des mesures protectionnistes, en &eacute;voquant une augmentation des droits de douane sur les produits import&eacute;s, allant de 10 &agrave; 20% sur l'ensemble des produits &eacute;trangers entrant aux Etats-Unis. Dans une interview r&eacute;cente, il a d'ailleurs qualifi&eacute; les droits de douane comme &eacute;tant &laquo; les plus beaux mots du dictionnaire&nbsp;&raquo;... Un traitement particulier est r&eacute;serv&eacute; &agrave; la Chine, son grand rival&nbsp;: Trump menace d'imposer des droits de douane allant jusqu'&agrave; 60% sur les produits chinois import&eacute;s aux &Eacute;tats-Unis.&nbsp;Lors de sa mandature pr&eacute;c&eacute;dente, la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine avait perturb&eacute; les march&eacute;s agricoles mondiaux, en particulier ceux du soja et du ma&iuml;s. Les exportations de grain am&eacute;ricain vers la Chine avaient chut&eacute;, P&eacute;kin s&rsquo;&eacute;tant tourn&eacute; vers d&rsquo;autres fournisseurs. Les &laquo;&nbsp;farmers&nbsp;&raquo; am&eacute;ricains, bien que victimes de cette guerre commerciale, adh&egrave;rent largement &agrave; l&rsquo;approche protectionniste de Trump et l&rsquo;ont soutenu massivement lors de l&rsquo;&eacute;lection pr&eacute;sidentielle, tout comme lors de ses pr&eacute;c&eacute;dentes candidatures (2016 et 2020). Il faut dire que pour compenser les pertes des agriculteurs am&eacute;ricains, l'administration Trump avait mis en place un programme d'aides record, atteignant jusqu'&agrave; 32 milliards de dollars par an. En 2024, l&rsquo;homme d&rsquo;affaires new-yorkais a remport&eacute; la plupart des &Eacute;tats ruraux et agricoles, comme l'Iowa, le Kansas, le Nebraska, les Dakotas, et le Montana.Bien que la viticulture soit la plus expos&eacute;e au possible regain de protectionnisme am&eacute;ricain, c&rsquo;est par ricochet l&rsquo;ensemble des fili&egrave;res exportatrices fran&ccedil;aises qui pourraient &ecirc;tre impact&eacute;es. Il faudra attendre le 20 janvier 2025, date officielle de l&rsquo;investiture de Donald Trump, pour savoir quelles seront les d&eacute;cisions prises par le nouveau pr&eacute;sident. Et &agrave; quelle sauce il d&eacute;cidera de manger ses &laquo;&nbsp;partenaires&nbsp;&raquo; commerciaux.

[Edito] La victoire du milliardaire républicain Donald Trump à l'élection présidentielle américaine a provoqué une onde de choc sur la scène internationale, ravivant les craintes de certaines filières agricoles, en particulier celle du vin. Face à un Trump plus déterminé que jamais à mener une politique protectionniste et à défendre les intérêts américains de manière agressive, l'Europe saura-t-elle s'unir pour protéger efficacement ses secteurs économiques vulnérables et affirmer sa souveraineté ?

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