Dans la s&eacute;rie 6, John distinguait jusqu'&agrave; pr&eacute;sent des sous-s&eacute;ries 6M, 6MC et 6RC. Le constructeur a simplifi&eacute; son offre et l'a r&eacute;duite aux 6M, lesquels comptent d&eacute;sormais 10 mod&egrave;les d'une puissance maxi comprise entre 100 ch et 216 ch. Dans le d&eacute;tail, 4 mod&egrave;les (du 6090M au 6120M) re&ccedil;oivent un bloc 4 cylindres 4,5 l PowerTech EWL pour un empattement de 2,4 m et un PTAC de 10,45 t, soit une charge utile de 4,7 t pour un rayon de braquage de 4,35 m.Les trois autres mod&egrave;les 4 cylindres (6130M, 6140M et 6145M) sont &eacute;quip&eacute;s du moteur John Deere PowerTech PSS de 4,5 l. Leur empattement est de 2,58 m pour les 6130M et 6140M contre 2,765 m pour le 6145M, leur PTAC &eacute;tant de 10,45 t.Les trois mod&egrave;les sup&eacute;rieurs (du 6155M au 6195M) re&ccedil;oivent un bloc 6 cylindres 6,8 l PVS. L'empattement et le PTAC du 6155M s'&eacute;tablissent respectivement &agrave; 2,765 m et 11 t contre 2,8 m et 12,3 t pour les 6175M et 6195M.Tous les tracteurs de la s&eacute;rie 6M sont &eacute;quip&eacute;s du syst&egrave;me de gestion intelligente de la puissance (IPM), ce qui augmente les performances de 20 ch pour le travail en prise de force et le transport<h2>Trois transmissions</h2>L'offre de transmissions compte les deux semi-PowerShift PowrQuad et AutoQuad &agrave; quatre rapports sous charge, tandis que la version CommandQuad Plus propose un changement de vitesse et de gamme enti&egrave;rement automatique sans embrayage. Cette version peut recevoir en option l'accoudoir CommandARM&trade; compact.La technologie EcoShift permet d'atteindre la vitesse maximale de 40&nbsp;km/h avec un r&eacute;gime moteur r&eacute;duit &agrave; 1&nbsp;590&nbsp;tr/min. L'embrayage automatique AutoClutch permet &agrave; l'op&eacute;rateur d'arr&ecirc;ter et de red&eacute;marrer facilement le tracteur en utilisant simplement la p&eacute;dale de frein.Jusqu'&agrave; quatre distributeurs auxiliaires m&eacute;caniques ou &eacute;lectriques, une premi&egrave;re sur les 6M, sont disponibles. Les contacteurs du joystick &eacute;lectrohydraulique sont enti&egrave;rement programmables et le sens de la marche peut &ecirc;tre modifi&eacute; &agrave; la fois sur celui-ci et sur le joystick m&eacute;canique via un bouton-poussoir.<h2>Services connect&eacute;s</h2>Les nouveaux 6M sont dot&eacute;s d'une cabine plus lumineuse et plus silencieuse, avec un niveau sonore de 70 dB.Le confort du conducteur est &eacute;galement am&eacute;lior&eacute; par la suspension m&eacute;canique de la cabine et l'essieu avant TLS (suspension &agrave; triple bras), tandis que l'&eacute;clairage LED &agrave; 360&deg; est disponible en option.Les solutions d'agriculture de pr&eacute;cision (AMS), les services connect&eacute;es (FarmSight) et la t&eacute;l&eacute;matique (JDLink) peuvent &ecirc;tre command&eacute;es en sortie d'usine avec un abonnement gratuit de cinq ans. Tous les tracteurs peuvent &ecirc;tre &eacute;quip&eacute;s d'un r&eacute;cepteur satellite StarFire 6000 et de consoles GreenSta 4240 ou 4640. Selon le niveau de pr&eacute;cision requis lors de l'utilisation de la direction automatique AutoTrac, les signaux SF3 et RTK ainsi que l'option gratuite SF1 sont disponibles.&nbsp;Commandes possibles &agrave; partir de la fin septembre.


La série compte 10 modèles à moteur John Deere 4 ou 6 cylindres d’une puissance maxi comprise entre 100 ch et 216 ch, sans compter 20 ch supplémentaires fournis par la gestion moteur. Trois transmissions sont proposées. La série peut être livrée d’usine avec les services connectés FarmSight.


John Deere renouvelle sa série 6M

A l'aube des ann&eacute;es 2020, quelles sont les grandes &eacute;volutions auxquelles doivent s'adapter les agriculteurs&nbsp;?Sylvette Brissaud : Les agriculteurs font face aujourd'hui &agrave; des &eacute;volutions &agrave; la fois d&eacute;mographiques (un couple sur trois se s&eacute;pare par exemple), techniques (les mat&eacute;riels sont de plus en plus sophistiqu&eacute;s) et soci&eacute;tales (mouvements v&eacute;gan, demande pour la bio, etc.). Il est demand&eacute; aux agriculteurs de maintenir, voir d'accro&icirc;tre, leurs niveaux de production, tout en r&eacute;duisant leur impact sur l'environnement et en faisant face &agrave; une diminution de main d'&oelig;uvre&nbsp;! S'adapter &agrave; ce contexte n&eacute;cessite du changement. C'est d'ailleurs le propre d'une entreprise de changer pour rester performante. Or, tout le monde n'a pas les m&ecirc;mes capacit&eacute;s face au changement.&nbsp;Quelles sont nos diff&eacute;rentes r&eacute;actions face au changement&nbsp;?&nbsp;S.B. : Le changement peut s'apparenter &agrave; un processus de deuil. Il commence par une phase de d&eacute;ni - par exemple, &laquo;&nbsp;cette r&eacute;glementation ne s'appliquera pas &agrave; ma structure&nbsp;&raquo;. Vient ensuite une phase de r&eacute;sistance, qui est tout &agrave; fait naturelle car elle fait partie de notre instinct de survie. Mais selon nos niveaux de peurs, cette phase de r&eacute;sistance se transforme soit en action, soit en r&eacute;sistance permanente, ce qui peut mener &agrave; des &eacute;tats de stress chroniques.&nbsp;Comment cet &eacute;tat de stress se caract&eacute;rise-t-il&nbsp;?S.B. : Face au stress, notre corps mobilise &eacute;norm&eacute;ment d'&eacute;nergie ce qui, &agrave; la longue, peut entra&icirc;ner un &eacute;puisement. Les sympt&ocirc;mes du stress sont multiples&nbsp;: troubles du sommeil, maux d'estomac, d&eacute;motivation, irritabilit&eacute;, perte de confiance en soi, agressivit&eacute;, conduites addictives... Dans ces cas, il ne faut pas h&eacute;siter &agrave; demander de l'aide.&nbsp;Pourquoi le changement fait-il peur&nbsp;?&nbsp;S.B. : Les causes des peurs sont multiples. Il y a la peur du regard des autres, celle d'&ecirc;tre critiqu&eacute;, celle de l'inconnu. Il y a la peur de l'&eacute;chec, de perdre sa s&eacute;curit&eacute;. Et puis il y a la peur d'&ecirc;tre incomp&eacute;tent face &agrave; la nouveaut&eacute;. Pour les agriculteurs, c'est par exemple la peur que l'on remette en question ses comp&eacute;tences agricoles.&nbsp;Quels conseils donnez-vous pour mieux appr&eacute;hender le changement&nbsp;?&nbsp;S.B. : Changer, c'est sortir de sa zone de confort. On peut commencer par de tout petits changements, comme par exemple&nbsp;prendre un trajet diff&eacute;rent pour se rendre &agrave; sa coop&eacute;rative. De cette fa&ccedil;on, on habitue son cerveau au changement. On peut ensuite se lancer un petit d&eacute;fi par semaine&nbsp;: parler de ses projets &agrave; d'autres agriculteurs, visiter un salon agricole, prendre rendez-vous avec sa banque, etc. Sortir de sa zone de confort, c'est aussi se former, acqu&eacute;rir de nouvelles comp&eacute;tences et se confronter &agrave; d'autres opinions pour affronter ses peurs et se remettre en question. En rencontrant des personnes non issues du milieu agricole, des experts, des &eacute;trangers, des saisonniers, des enseignants... Elargir son cercle social est l'une des cl&eacute;s pour faire face au changement.&nbsp;


Comme toute entreprise, l’exploitation agricole doit s’adapter aux évolutions sociétales, technologiques ou encore réglementaires. Mais cette adaptation nécessite des changements qui peuvent être mal vécus par certains agriculteurs, impactant leur santé et la pérennité de leur activité. Comment rester performant tout en s’adaptant aux évolutions agricoles ? 5 questions à Sylvette Brissaud, conseillère en prévention des risques à la MSA et psychologue du travail.


"C’est le propre d’une entreprise de changer pour rester performante"


Chaque semaine FranceAgriMer effectue un suivi précis de l'évolution des marchés ; bovins, ovins et porcins et publie des informations de conjoncture.Voir la pièce jointe : Semaine 36 (du 02 septembre au 08 septembre 2019)


Elevage : retrouvez l'analyse hebdomadaire par France AgriMer semaine 36

Gare&nbsp;: si vous &ecirc;tes un tantinet diversifi&eacute;, avec une mixit&eacute;&nbsp;cultures / &eacute;levage doubl&eacute;e d'une pluralit&eacute; d'esp&egrave;ces v&eacute;g&eacute;tales / animales, multifonctionnalit&eacute; oblige, deux jours ne seront pas de trop pour glaner les derniers acquis technico-&eacute;conomiques dispens&eacute;s par plus de 150 experts, via 120 conf&eacute;rences et ateliers et 100 d&eacute;monstrations, sans compter les solutions mises en avant par plus de 350 exposants.Exhaustivit&eacute; (toutes productions v&eacute;g&eacute;tales et animales), transversalit&eacute; (r&eacute;glementation, installation, conversion, commercialisation), multidisciplinarit&eacute; (sol, eau, &eacute;nergie)&nbsp;: Tech &amp; Bio fait dans le super intensif. On serait tent&eacute; d'ajouter l'universalit&eacute;, si l'on se r&eacute;f&egrave;re &agrave; certaines &eacute;tudes scientifiques, qui accr&eacute;ditent la th&egrave;se que la g&eacute;n&eacute;ralisation de la bio serait en capacit&eacute; de nourrir l'Humanit&eacute; &agrave; l'horizon 2050.Pourquoi 2050&nbsp;? Parce que la population devrait alors atteindre les 10 milliards d'individus. 2050, c'est aussi l'horizon que s'est fix&eacute;e la France pour atteindre la neutralit&eacute; carbone, ce qui n'est pas sans incidence sur les syst&egrave;mes agricoles et la balance &eacute;missions / s&eacute;questration, l'agriculture g&eacute;n&eacute;rant 17,8% des gaz &agrave; effet de serre dans notre pays, 20% si l'on tient compte des &eacute;missions li&eacute;es &agrave; la consommation d'&eacute;nergie, selon l'Inra.<h2>&Eacute;tudes internationales</h2>En 2014, une m&eacute;ta-&eacute;tude am&eacute;ricaine (une compilation 115 &eacute;tudes de 38 pays, portant sur 52 esp&egrave;ces v&eacute;g&eacute;tales et couvrant 35 ann&eacute;es), publi&eacute;e dans Proceedings of the Royal Society, concluait que le diff&eacute;rentiel de rendement entre agriculture conventionnelle et biologique n'&eacute;tait que de 20%, et qu'il pouvait &ecirc;tre ramen&eacute; &agrave; moins de 10% moyennant l'adoption de cultures associ&eacute;es et de rotations longues.En 2017, une &eacute;tude r&eacute;alis&eacute;e par le FIBL, l'Institut de recherche de l'agriculture biologique (Suisse), parue dans la revue Nature Communications, &eacute;laborait un sc&eacute;nario de conversion &agrave; l'agriculture biologique au plan mondial &agrave; l'horizon 2050 Celui-ci se traduirait par la mise en culture suppl&eacute;mentaire de 16% &agrave; 33% de terres, comparativement &agrave; la p&eacute;riode 2005-2009, ce qui passerait par une d&eacute;forestation comprise entre 8% et 15%. Le gain en terme de bilan carbone serait compris entre 3% et 7%, comparativement au sc&eacute;nario de r&eacute;f&eacute;rence de la FAO, qui fait quant &agrave; lui &eacute;tat d'un accroissement des terres cultivables de 6% pour voir nourrir 10 milliards d'humains en 2050, sur la base du mod&egrave;le conventionnel actuel, repr&eacute;sentatif de 99% de l'agriculture mondiale, contre 1% pour le bio.En 2019, le Cirad, associ&eacute; &agrave; la Banque mondiale, au Programme des nations unies pour l'environnement (PNUE), au Programme des nations unies pour d&eacute;veloppement (PNUD) et &agrave; l'Inra, n'ont pas d&eacute;menti, dans leur rapport intitul&eacute; &nbsp;&laquo; Cr&eacute;er un avenir alimentaire durable &raquo;&nbsp;la possibilit&eacute; de nourrir la plan&egrave;te &agrave; ce m&ecirc;me horizon 2050 tout en r&eacute;duisant les impacts environnementaux.<h2>L'autosuffisance avec 50% de bio en France</h2>Pour ce qui est de la France, en 2016, l'association Solagro publiait avec Afterres une &eacute;tude prospective sur la transition agricole, alimentaire et &eacute;nerg&eacute;tique en France, &agrave; l'horizon 2050. Conclusion&nbsp;: une agriculture fran&ccedil;aise bio &agrave; 50% (pourrait nourrir 72 millions de fran&ccedil;ais en 2050, &agrave; surfaces arables &eacute;gales, en divisant par trois l'usage des pesticides et par deux les &eacute;missions de gaz &agrave; de serre, la consommation d'&eacute;nergie et la consommation d'eau en &eacute;t&eacute;, les autres 50% respectant les principes de l'agro&eacute;cologie. Moyennant deux conditions&nbsp;: mettre fin au gaspillage &agrave; parts &eacute;gales entre les trois maillons (production, distribution, consommation), &eacute;quivalant &agrave; un tiers de la production totale de denr&eacute;es alimentaires, et inverser le ratio actuel (deux tiers / un tiers) entre prot&eacute;ines animales et v&eacute;g&eacute;tales dans notre r&eacute;gime alimentaire. Plus r&eacute;cemment, l'Institut du d&eacute;veloppement durable et des relations internationales (Iddri), rattach&eacute; &agrave; l'Institut d'&eacute;tudes politiques de Paris, a estim&eacute; cr&eacute;dible une transition agro&eacute;cologoqique &agrave; l'horizon 2050, s'affranchissant des engrais et pesticides de synth&egrave;se.Pour rappel, en France, le Plan Ambition Bio vise 15% de SAU en bio en 2022. En 2018, la SAU bio a progress&eacute; de 17% pour atteindre 2 millions d'ha, soit 7,5% de la SAU.<h2>Quel mod&egrave;le &eacute;conomique ?</h2>Ces diff&eacute;rentes &eacute;tudes se veulent donc rassurantes quant &agrave; la possibilit&eacute; d'une transition bio et agro&eacute;cologique, respectueuse de l'environnement au sens large (pollutions, climat, ressources, biodiversit&eacute;...).&nbsp;Accro&icirc;tre la production sera n&eacute;cessaire pour potentiellement nourrir la population mondiale, mais pas suffisant. Encore faudra-t-il faciliter l'acc&egrave;s des populations &agrave; la nourriture, une des causes majeures de la faim dans le monde, qui touche en 2019 une personne sur neuf selon l'ONU, un ph&eacute;nom&egrave;ne r&eacute;surgent depuis quelques ann&eacute;es apr&egrave;s plusieurs d&eacute;cennies de progr&egrave;s.Au plan agronomique, le d&eacute;veloppement de l'agriculture bio devra r&eacute;soudre l'&eacute;quation de la fertilisation, dont les sources et l'assimilabilit&eacute; par les syst&egrave;mes agro&eacute;cologiques (semis direct, semis sous couvert) peuvent appara&icirc;tre limitantes, malgr&eacute; le d&eacute;veloppement des l&eacute;gumineuses fixatrices d'azote.Autre point commun aux &eacute;tudes pr&eacute;cit&eacute;es et non des moindres&nbsp;: l'absence de projection &eacute;conomique inh&eacute;rente &agrave; cette trajectoire bio. A quel prix pour les agriculteurs&nbsp;? A quel prix pour les consommateurs&nbsp;? Avec quelles politiques publiques&nbsp;? Avec quel impact sur l'emploi en agriculture et dans l'agroalimentaire&nbsp;? Avec quels filets de s&eacute;curit&eacute;&nbsp;? Autant de questions sans r&eacute;ponse &agrave; cette heure.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 D&eacute;velopper une production agricole bio &agrave; hauteur de 80&nbsp;%, augmenter les emplois agricoles de 20%&nbsp;: ce sont deux des objectifs&nbsp;de l&#039;association Biovall&eacute;e, f&eacute;d&eacute;rant trois intercommunalit&eacute;s de la vall&eacute;e de la Dr&ocirc;me (Diois, Crestois-Pays de Saillans et Val de Dr&ocirc;me). L&#039;association, qui &oelig;uvre depuis plus de 20 ans &agrave; la transition &eacute;cologique en milieu rural, est l&#039;un des 24 laur&eacute;ats des Territoires d&#039;innovation grande ambition (TIGA), d&eacute;voil&eacute;s par le Premier ministre le 13 septembre dernier. Elle va b&eacute;n&eacute;ficier d&#039;une enveloppe d&eacute;di&eacute;e de 19,4 millions d&#039;euros pour poursuivre la transformation de son &eacute;cosyst&egrave;me en mati&egrave;re de mobilit&eacute;, d&#039;&eacute;nergie, d&#039;agro&eacute;cologie, d&#039;&eacute;conomie circulaire et de transition num&eacute;rique. Le territoire est actuellement orient&eacute; &agrave; 32% en bio. Les repas servis dans les cantines des intercommunalit&eacute;s sont d&#039;ores et d&eacute;j&agrave; constitu&eacute;s de 50% de produits locaux, dont 25% de bio.
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Sous l’égide des Chambres d’agriculture, l’agriculture bio a rendez-vous à Valence (Drôme) les 18 et 19 septembre 2019 pour la 7ème édition de Tech & Bio. Son exhaustivité, sa transversalité et sa multi-disciplinarité en font un salon super intensif. La préfiguration d’un horizon 100% bio d’ici à 2050 ?

Tech & Bio, un salon super intensif

L'agriculture bio sous couvert est par&eacute;e de toutes les vertus ou presque&nbsp;: structuration du sol par la colonisation racinaire, pr&eacute;servation de la vie biologique des sols, pr&eacute;vention de l'&eacute;rosion, diminution des risques lessivage des &eacute;l&eacute;ments fertilisants, limitation de l'&eacute;vapotranspiration, s&eacute;questration de carbone, enrichissement en mati&egrave;re organique, contribution &agrave; la fertilisation, sans oublier l'&eacute;conomie d'engrais min&eacute;raux et de produits de synth&egrave;se, bio oblige. Un verrou subsiste&nbsp;: la maitrise des adventices, doublement impossible du fait du non travail du sol (on oublie les bineuses) et de l'inexistence d'herbicide bio. Cette derni&egrave;re probl&eacute;matique d&eacute;passe la bio, avec le retrait programm&eacute; du glyphosate &agrave; l'horizon 2021, hors &eacute;ventuelles d&eacute;rogations transitoires. M&ecirc;mes- si des alternatives s'esquissent, du c&ocirc;t&eacute; de l'eau additiv&eacute;e ou de l'&eacute;lectricit&eacute;, l'impasse demeure.<h2>Quand les adventices percent le mulch</h2>Comin Industrie va peut-&ecirc;tre participer &agrave; la d&eacute;verrouiller. La PME bas&eacute;e &agrave; N&eacute;rac (Lot-et-Garonne) et dirig&eacute;e par Denis Vicentini, un agriculteur ing&eacute;nieur en m&eacute;canique, s'&eacute;tait d&eacute;j&agrave; distingu&eacute;e par la mise au point d'un rouleau Faca particulier, constitu&eacute; de roues modulaires de 5 cm de largeur et flottantes de plus ou moins 2,5 cm sur l'axe. Une conception qui assure l'efficacit&eacute; du rouleau sur toute la largeur de travail, sur les bosses comme dans les creux, ce qui est interdit aux rouleaux Faca monobloc. Mais l'outil a n&eacute;anmoins ses limites. &laquo; Un rouleau hacheur, c'est tr&egrave;s efficace en pr&eacute;sence d'une biomasse importante, donc sur les couverts tr&egrave;s d&eacute;velopp&eacute;s, en intervenant autour du semis&nbsp;&raquo;, explique Denis Vicentini. &laquo;&nbsp;Le probl&egrave;me, c'est qu'en d&eacute;pit d'un beau paillage, les adventices finissent par lever&nbsp;&raquo;. Impossible d'aller gratter quoi que ce soit dans un mulch. Sauf &agrave; imaginer un nouveau type de bineuse.<h2>Des bineuses &agrave; effet de ripage</h2>Le sens de l'observation met l'agriculteur sur une piste&nbsp;: &laquo;&nbsp;dans les tourni&egrave;res, sous l'effet du ripage des roues du tracteurs, les mauvaises herbes ne poussent pas&nbsp;&raquo;, rel&egrave;ve-t-il. L'ing&eacute;nieur fait le reste&nbsp;: il con&ccedil;oit une bineuse constitu&eacute;e de disques de 300 mm de diam&egrave;tre, &eacute;pais de 10 mm, espac&eacute;s de 5 cm, mont&eacute;s par paire sur un bras, dot&eacute;s d'un angle de 30&deg; par rapport au sens de l'avancement et dispos&eacute;s sur deux rang&eacute;es inversant l'angle d'attaque. &laquo;&nbsp;Les disques roulent sur le paillage sans travailler le sol et donc sans risquer d'induire des lev&eacute;es&nbsp;&raquo;, explique Denis Vicentini. &laquo;&nbsp;L'efficacit&eacute; herbicide s'op&egrave;re &agrave; deux niveaux&nbsp;: les disques parviennent &agrave; d&eacute;raciner de jeunes adventices, y compris des gramin&eacute;es. Les mauvaises herbes plus d&eacute;velopp&eacute;es sont quant &agrave; elles &eacute;corch&eacute;es sur toute leur longueur, ce qui finit par les faire mourir sinon &agrave; les affaiblir&nbsp;&raquo;.<h2>Bient&ocirc;t au catalogue</h2>Deux mat&eacute;riels de pr&eacute;-s&eacute;rie ont fait leur preuve dans le Gers et dans le Maine-et-Loire. La vitesse de travail oscille dans une plage comprise entre 5 et 12 km/h selon les situations. Comin Industrie finalise actuellement la conception et son offre, qui pourrait &ecirc;tre d&eacute;ploy&eacute;e sur des largeurs de 5 ou 6 m en version repliables, avec un syst&egrave;me de guidage par cam&eacute;ra. Le caract&egrave;re potentiellement escamotable des bras permettra de s'adapter &agrave; diff&eacute;rents inter-rangs. Rien n'interdit d'imaginer un usage en plein et sur sol nu, histoire de flatter la polyvalence des bineuses dans le cadre d'un d&eacute;chaumage tr&egrave;s superficiel. Les bineuses Roll'N'Sem seront disponibles pour la saison prochaine. Le constructeur s'est d&eacute;j&agrave; attel&eacute; un autre d&eacute;fi, en lien avec ces bineuses, et consistant &agrave; faciliter l'assimilation de l'azote sur le rang, autre facteur limitant au semis sous couvert en bio.


Comin Industrie développe des bineuses à disques inclinés, douées pour extirper ou lacérer les mauvaises herbes y compris les graminées, le tout sur mulch et sans travailler le sol. Un espoir sérieux pour le semis direct et sous couvert en bio.


Des bineuses à disques Roll’N’Sem efficaces sur mulch


Benoît Rouyer, économiste au Cniel, revient sur la collecte et le prix du lait en France et dans le monde pour les mois de septembre 2019.


Conjoncture laitière : une donne plutôt favorable pénalisée par les incertitudes géopolitiques ! (septembre 2019)

Clermont-Ferrand accueillera d&eacute;but 2020, le premier salon international des vins volcaniques. Du nom de Vinora, l'&eacute;v&egrave;nement a pour ambition de r&eacute;unir, aux pieds des volcans d'Auvergne, les vignobles cultiv&eacute;s &agrave; flanc de volcans. Vins de l'Oregon (USA), du Japon, de Sicile, de Santorin (Gr&egrave;ce), d'Italie... Ils sont seulement une dizaine par le monde dont les racines courent &agrave; travers la lave. Une liste restreinte dont font partie les C&ocirc;tes d'Auvergne. Nos chers vins puyd&ocirc;mois sont les seuls et uniques vins fran&ccedil;ais &agrave; &ecirc;tre produits sur des sols basaltiques et de pierre ponce, h&eacute;ritage de la naissance bouillonnante de notre territoire. Hormis cette g&eacute;ologie particuli&egrave;re, tous ces vignobles ont un autre point commun &laquo; &ecirc;tre petits, m&eacute;connus &raquo; et pourtant &laquo; attirer de plus en plus les consommateurs &agrave; la recherche de vins de niche aux singularit&eacute;s marqu&eacute;es &raquo; explique Pierre Desprat, n&eacute;gociant en vin et pr&eacute;sident de l'association Vinora. &Agrave; travers ce salon, vignerons coop&eacute;rateurs, vignerons ind&eacute;pendants, entreprises de distribution et de n&eacute;goces veulent ainsi attirer la lumi&egrave;re sur ces cuv&eacute;es si particuli&egrave;res.David P&eacute;lissier, vigneron ind&eacute;pendant &agrave; Boudes (63) et tr&eacute;sorier de l'association t&eacute;moigne : &laquo; les consommateurs doivent enfin prendre conscience que nos vins sont issus de terroirs rares &raquo;.<h2>Des sols et des ar&ocirc;mes communs</h2>&laquo; Des ar&ocirc;mes de pierre &agrave; fusil, une min&eacute;ralit&eacute; tr&egrave;s marqu&eacute;e, des vins tendus et pointus. &raquo; Gustativement, voil&agrave; &agrave; quoi ressemblent les vins volcaniques selon Pierre Desprat. Des ar&ocirc;mes et des parfums typiques des sols o&ugrave; ils prennent vie. David P&eacute;lissier ne dira pas le contraire. &laquo; Les raisins tirent leur essence des sols. Le basalte et la pierre ponce, caract&eacute;ristiques des zones volcaniques, donnent cette palette aux vins. &raquo; Des similitudes mais loin d'&ecirc;tre semblables, les vins volcaniques se diff&eacute;rencient bien entendu par leurs c&eacute;pages, leur &acirc;ge, le climat ou encore les savoirs faire des vignerons. Des qualit&eacute;s gustatives aujourd'hui recherch&eacute;es par les consommateurs mais qui peinent &agrave; percer &agrave; travers l'imposante gamme de vin propos&eacute;e au niveau mondial. Car si la saveur du vin est primordiale, la notori&eacute;t&eacute; du vignoble n'en est pas moins cruciale dans ce march&eacute; tr&egrave;s concurrentiel. &laquo; Il n'est pas commode de trouver de telles cuv&eacute;es dans les restaurants &raquo; affirme le n&eacute;gociant auvergnat. Alors Vinora, c'est l'occasion d'apporter un coup de projecteur sur ces vignobles &laquo; ancestraux qui ont r&eacute;sist&eacute; malgr&eacute; les al&eacute;as &raquo;. Quoi de mieux alors pour l'accueillir que de l'installer au pied de la plus grande cha&icirc;ne de Volcans au monde, et qui plus est class&eacute;e au Patrimoine mondial de l'UNESCO ? &laquo; La profession viticole du d&eacute;partement va porter les couleurs de cette reconnaissance &raquo; assure Pierre Desprat. Vinora n'a donc pas eu de difficult&eacute; &agrave; trouver pl&eacute;thores de partenaires publics et priv&eacute;s(*).<h2>Un salon semi-professionnel</h2>Ce salon se veut promotionnel mais aussi et surtout professionnel. Une journ&eacute;e sera ainsi ouverte exclusivement aux producteurs, &oelig;nologues, sommeliers, cavistes... &laquo;&thinsp;C'est l'occasion pour nous, vignerons ind&eacute;pendants, de rencontrer des coll&egrave;gues d'autres pays travaillant sur un terroir poss&eacute;dant des similitudes avec le n&ocirc;tre &raquo; esp&egrave;re David P&eacute;lissier. C'est &eacute;galement l'opportunit&eacute; pour les professionnels d'assister &agrave; des conf&eacute;rences et des d&eacute;gustations en pr&eacute;sence de grands noms du vin. Vinora promet ainsi &agrave; travers une &laquo; classe num&eacute;rique &raquo; la pr&eacute;sence de John Szabo, master sommelier, journaliste et &eacute;crivain canadien, expert des terroirs volcaniques. Philippe Faure-Brac, Meilleur Somme- lier du Monde, animera quant &agrave; lui une d&eacute;gustation th&eacute;matique de vins volcaniques. Les trois jours suivants seront ouverts au public dans l'enceinte m&ecirc;me de Vinid&ocirc;me avec des d&eacute;gustations gratuites.M&eacute;lodie Comte*La R&eacute;gion AuRA, la ville de Clermont-Ferrand, le Conseil d&eacute;partemental du Puy-de-D&ocirc;me, la marque Auvergne, la Fondation Cha&icirc;ne des Puys-faille de Limagne, Vulcania, le Volcan de Lemptegy, Limagrain, le Cr&eacute;dit Agricole, la F&eacute;d&eacute;ration des viticulteurs du Puy-de-D&ocirc;me, la CCI du Puy-de-D&ocirc;me et le Sommet de l'&eacute;levage.


Le premier salon international des vins volcaniques aura lieu à Clermont-Ferrand du 30 janvier au 3 février 2020. 


Clermont-Ferrand, capitale des vins volcaniques

L'heure de la vendange va bient&ocirc;t sonner et mettra un terme &agrave; cette ann&eacute;e de tous les records. Froid tardif, d&eacute;ficit hydrique fr&ocirc;lant les 70%, canicules longues et r&eacute;p&eacute;titives, cette campagne 2018-2019 laisse un go&ucirc;t amer. M&ecirc;me les vignes d'ordinaire r&eacute;sistantes, ont souffert de cette m&eacute;t&eacute;o. La densit&eacute; de v&eacute;g&eacute;tation est divis&eacute;e par deux et la taille des grappes &eacute;galement. D'ici une huitaine de jours, elles seront pourtant pr&ecirc;tes &agrave; &ecirc;tre vendang&eacute;es sous l'&oelig;il dubitatif des vignerons.<h2>&laquo; Un mill&eacute;sime sp&eacute;cial &raquo;</h2>Aux Martres-de-Veyre, en plus de 30 ans de m&eacute;tier, Marc Pradier n'a &laquo; jamais vu une vigne si peu d&eacute;velopp&eacute;e en cette saison &raquo;. Le vigneron ind&eacute;pendant cultive 5 hectares dans lesquels poussent les c&eacute;pages tradi- tionnels du Puy-de-D&ocirc;me (Pinot, Gamay, Chardonnay). Comme partout dans le d&eacute;partement, ses vignes ont eu des difficult&eacute;s de pousse. &laquo; L'impact de la s&eacute;cheresse est plus ou moins important selon le versant, le sol mais aussi le porte-greffe et le c&eacute;page. &raquo;Ainsi, ses vignes sur le versant sud du Puy de Corent sont plus ch&eacute;tives que celles sur le versant nord o&ugrave; il y a quelques r&eacute;surgences d'eau. &laquo; La perte de rendement sera quand m&ecirc;me important &raquo; selon le vigneron. Les raisins sont petits et contiennent peu de jus.A cette s&eacute;cheresse, il doit ajouter un l&eacute;ger passage de gr&ecirc;le au d&eacute;but de l'&eacute;t&eacute;. Environ 10 &agrave; 30% de ses vignes ont &eacute;t&eacute; touch&eacute;es. &laquo; S'il y avait eu de l'eau dans le sol ou m&ecirc;me de la pluie, elles se seraient r&eacute;g&eacute;n&eacute;r&eacute;es parce que les d&eacute;g&acirc;ts n'&eacute;taient pas tr&egrave;s importants.&raquo; Ses premi&egrave;res vendanges devraient d&eacute;buter dans une dizaine de jour.Pour l'heure, &laquo; tant que le raisin n'est pas dans la remorque &raquo;, Marc Pradier ne se risque pas &agrave; donner une estimation sur la quantit&eacute;. Quant &agrave; la qualit&eacute;, il assure d&eacute;j&agrave; qu'il s'agira d'&laquo;&thinsp;un mill&eacute;sime sp&eacute;cial &raquo; ayant subi &laquo; deux ann&eacute;es de s&eacute;cheresse &raquo;.<h2>&laquo; Pr&egrave;s de 70% de perte &raquo;</h2>Un peu plus au nord, &agrave; C&eacute;bazat, ces prochaines vendanges promettent &eacute;galement d'&ecirc;tre am&egrave;res pour Jean-Pierre Prugnard. Sur ses 6 hectares de vignes, la gr&ecirc;le a fait de lourds d&eacute;g&acirc;ts avec une destruction allant jusqu'&agrave; 100%. La s&eacute;cheresse n'a &eacute;videmment pas am&eacute;lior&eacute; les choses. &laquo; Sur cette ann&eacute;e, je pense avoir perdu environ 70% de ma production. C'est la premi&egrave;re fois en 35 ans de m&eacute;tier que je vois une chose pareille ! &raquo; Les premi&egrave;res analyses des raisins montrent leur maturit&eacute; mais ils restent tr&egrave;s acides. Le viticulteur a donc d&eacute;cid&eacute; d'attendre encore huit jours avant de vendanger. Malgr&eacute; tout, il t&eacute;moigne : &laquo; je ne sais pas o&ugrave; l'on va [...] les raisins ne se d&eacute;crochent m&ecirc;me pas de la grappe parce qu'ils sont trop petits &raquo;. Jean-Pierre Prugnard, &eacute;quip&eacute; d'une machine &agrave; vendanger s'interroge donc sur son utilisation ou non pour cette campagne. &laquo; J'ai peur qu'elle casse la vigne parce que le bois n'est m&ecirc;me pas assez m&acirc;ture pour supporter un tel choc. &raquo;Dans une grosse semaine, les premi&egrave;res vendanges d&eacute;buteront et les vignerons seront fix&eacute;s. N&eacute;anmoins nul besoin d'&ecirc;tre devin pour comprendre que cette ann&eacute;e restera a jamais atypique dans l'histoire du vignoble puyd&ocirc;mois.


Vendanges : Les premières récoltes devraient avoir lieu d’ici une huitaine de jours selon les secteurs et les vignerons ignorent encore quoi attendre de cette année exceptionnelle. 


Dans huit à dix jours, les premières vendanges débuteront

Pour sa 34e &eacute;dition, le Salon du V&eacute;g&eacute;tal avait choisi de se recentrer sur sa mission premi&egrave;re : la valorisation de la production v&eacute;g&eacute;tale, de sa naissance (fili&egrave;re amont) &agrave; sa commercialisation (la distribution). Du 10 au 12 septembre, les obtenteurs, les producteurs et les distributeurs sp&eacute;cialis&eacute;s s&rsquo;&eacute;taient donc donn&eacute; rendez-vous au Parc des expos de la Beaujoire &agrave; Nantes, pour des &eacute;changes, des rencontres et des rendez-vous prospectifs techniques, entre professionnels du V&eacute;g&eacute;tal. 
Mais comme tous travaillent aussi pour les consommateurs, pour la premi&egrave;re fois, le salon a d&eacute;cid&eacute; de leur d&eacute;dier une demi-journ&eacute;e : &laquo; Les attentes des consommateurs sont au coeur de la r&eacute;flexion des professionnels, le salon leur ouvre ses portes pour permettre cette opportunit&eacute; d&rsquo;&eacute;changes entre consommateurs et professionnels &raquo;, confie Jean-Eric Ponthou, le commissaire g&eacute;n&eacute;ral du Salon. 
La r&eacute;ponse &agrave; ces attentes de garanties d&rsquo;origine, d&rsquo;&eacute;co-responsabilit&eacute; et de qualit&eacute;, via l&rsquo;innovation, c&rsquo;est aussi tout le propos du concours Innovert&reg; l&rsquo;un des &eacute;v&eacute;nements phare du Salon.&nbsp; Son palmar&egrave;s a &eacute;t&eacute; d&eacute;livr&eacute; la veille de l&rsquo;ouverture. 
 
Mottes en vrac 
 
Parmi les innovations prim&eacute;es : le bar &agrave; fraises imagin&eacute; par Cerdys. Surfant sur la mode du vrac d&eacute;j&agrave; tr&egrave;s r&eacute;pandu en alimentaire, Cerdys propose un &eacute;tal compos&eacute; de diff&eacute;rentes mottes de vari&eacute;t&eacute;s de fraises certifi&eacute;es AB. Le consommateur est invit&eacute; &agrave; composer son propre m&eacute;lange de vari&eacute;t&eacute;s en se servant directement en mottes. Sans conditionnement plastique, les mottes sont pr&eacute;hensibles et munies d&rsquo;une bague vari&eacute;tale avec Gencod pour le passage en caisse. 
Autre innovation prim&eacute;e cette ann&eacute;e et coup de c&oelig;ur du jury : le Teucrium fruticans Cura&ccedil;ao&reg; des P&eacute;pini&egrave;res La For&ecirc;t. Bas&eacute;e aux Sorini&egrave;res, aux portes de Nantes, cette entreprise se f&eacute;licite d&rsquo;avoir &eacute;t&eacute; la premi&egrave;re p&eacute;pini&egrave;re de France &agrave; obtenir le label HVE, il y a deux ans. Elle envisage &agrave; pr&eacute;sent de convertir une partie de son exploitation en bio. 
Cette d&eacute;marche &eacute;coresponsable &eacute;tait une &eacute;vidence pour cette entreprise productrice de jeunes plants situ&eacute;e tr&egrave;s en amont de la fili&egrave;re. Mais un sacr&eacute;e gageure au niveau technique, car elle &eacute;l&egrave;ve plus de 2000 vari&eacute;t&eacute;s de plantes diff&eacute;rentes. &laquo; Nous sommes comme les agriculteurs, nous devons bien conna&icirc;tre la biologie de nos plantes, leur fertilisation, leurs ravageurs, nous devons savoir intervenir au bon moment, et nous sommes, comme eux, tr&egrave;s d&eacute;pendants de la m&eacute;t&eacute;o ! &raquo;, relate Emilie Carr&eacute;, ing&eacute;nieure horticole et directrice adjointe de la soci&eacute;t&eacute;. 
Beaucoup d&rsquo;observations, de r&eacute;flexions et de formation des personnels, sont donc mises au service de cette d&eacute;marche &eacute;coresponsable, sans perdre de vue la n&eacute;cessit&eacute; de produire de la qualit&eacute; et de la beaut&eacute; : le Teucrium&nbsp; fruticans Cura&ccedil;ao qui vient d&rsquo;&ecirc;tre r&eacute;compens&eacute; est le fruit d&rsquo;un long travail de recherche, issu d&rsquo;une hybridation entre deux vari&eacute;t&eacute;s existantes. Le r&eacute;sultat est une plante qualifi&eacute;e de moderne, r&eacute;sistante &agrave; la s&eacute;cheresse et aux maladies, et dont les fleurs, larges et d&rsquo;un bleu &eacute;lectrique, sont r&eacute;put&eacute;es particuli&egrave;rement attirantes pour les abeilles. &nbsp; 
 
Transition agro&eacute;cologique dans l&rsquo;enseignement agricole aussi 
 
Un espace du Salon du V&eacute;g&eacute;tal &eacute;tait d&eacute;di&eacute; au recrutement et &agrave; la formation, tr&egrave;s importants pour ces fili&egrave;res sp&eacute;cialis&eacute;es. Plusieurs conf&eacute;rences ont &eacute;t&eacute; organis&eacute;es, dont celle de R&eacute;gis Triollet, du r&eacute;seau Hortipaysage et Educagri, autour de l&rsquo;&eacute;volution de l&rsquo;enseignement agricole. 
&laquo; Pour la premi&egrave;re fois depuis 10 ans, les effectifs sont en hausse &raquo;. En cette rentr&eacute;e 2019, l&rsquo;enseignement agricole compte 138 000 &eacute;l&egrave;ves, 35 000 &eacute;tudiants et 35 000 apprentis. Une augmentation r&eacute;sultant, selon R&eacute;gis Triollet, des bonnes campagnes de communication, r&eacute;alis&eacute;es autour de &laquo; l&rsquo;aventure du vivant &raquo;. 
Pr&eacute;parer les futurs professionnels au contexte dans lequel ils vont travailler : la mission des &eacute;tablissements est d&eacute;licate, tant le secteur agricole est en mutation. R&eacute;gis Triollet explique que le rapport &agrave; la nature change : il ne s&rsquo;agit plus d&rsquo;&oelig;uvrer &laquo; contre elle &raquo;, mais de l&rsquo;accompagner. 
Les r&eacute;f&eacute;rentiels de formation &eacute;voluent : &laquo; On n&rsquo;est plus dans des mod&egrave;les descendants, on ne donne plus de fiches techniques pour produire. L&rsquo;enseignant devient un accompagnateur : il apprend aux &eacute;l&egrave;ves &agrave; observer, &agrave; comprendre et &agrave; adapter leurs choix. Il ne pr&eacute;sente plus &laquo; un mod&egrave;le &raquo;, mais une diversit&eacute; de mod&egrave;les, avec leurs avantages et leurs limites. &raquo;. 
Et d&rsquo;&eacute;voquer de nombreuses exp&eacute;riences mises en place dans les exploitations des lyc&eacute;es agricoles, qui incitent les &eacute;l&egrave;ves &agrave; r&eacute;fl&eacute;chir et d&eacute;couvrir des syst&egrave;mes &laquo; plus complexes et &eacute;quilibr&eacute;s &raquo; : des associations arboriculture/maraichage, ou encore aquaculture/horticulture, des bandes fleuries non productives dans les serres pour h&eacute;berger les auxiliaires, l&rsquo;utilisation de films biologiques bact&eacute;riens protecteurs, l&rsquo;agroforesterie, l&rsquo;&eacute;cop&acirc;turage&hellip; Selon R&eacute;gis Triollet, l&rsquo;enseignement agricole ne communique pas suffisamment sur toutes ces exp&eacute;rimentations. Pour les d&eacute;couvrir : www.adt.educagri.fr. 
 
Pour retrouver quelques photos du Salon, rendez-vous sur notre page<a href="https://www.facebook.com/media/set/?set=ms.c.eJxFkdsRRDEIQjvaMYqv~%3BhvbiV7N7xkQSDhDjpqkUlKY~%3BbgBx3F1BQacE2Aw~_wdc9CogA8LyAiEZhdm1kPMAqqOwPWqoFIoFdC3HB3gWIMSmSIAlXTeFbnWHrsK7xyqI66jYWqQtU8yiY~%3BXFRiloxplyPZDuuCO1RXMU0LqRq~_AsQKMIQm2RNz97~%3BlgsuyneN2h~%3Bw3t1rljQVu8ekX~%3Boal2N.bps.a.2983155758424263&amp;type=1&amp;__xts__[0]=68.ARBnsd2B45F-ytNu1mldIT042m0Q_stThIpRDvPh3a_o-kzwlHGJd9tjGAxGFf79CiwwS6ErTbsvogqc6w5oWbhiDGUXmMDGSHYccyukhJeL0X57mGi_GzWZ-_0G1dv63NpY-14gxHehVkk23lXXxCEGKmY4akOL7HSK3zyJmhi4MpDTJT33L_XyM5vQ4YjMLujDPjA-eY1LoZrcNP2pS-ogup9LQzYLgQq9qDDA2mUmxnx3bO0H9fcMxmRd3XMDu6W1I2ukDm2h7Hv-MTKGL0KVhJ5G8P4sXYVRw1Tkmc7Up8qbHDnHfweWXOo0zBI4n-W4PZk4xVf24oPumhujfMMaXkbCTmVOzaHk6u7Q3BKa3ZmOKTZL6CIzvKB-pNcqPsladfqG_fSvpoeMPRerLUWo7deBu_f2B65SXpM-U85vL2ct1M9jqMk-ke8ZD5Pe0_HHE7a5xQViCK5GsPh9-3q-o256aLg2gcBidQh0ZgAt6VMoO03o29vdNHcXIQ73ibNsXgk&amp;__tn__=HH-R"> Facebook</a> 
 
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Le grand rendez-vous de la production horticole et pépinière s’est tenu à Nantes du 10 au 12 septembre. Ces filières sont de plus en plus impliquées dans des pratiques écoresponsables.

Loire-Atlantique - Le Salon du végétal promeut les productions innovantes et écoresponsables 

Les partenaires du salon aux champs organisent jeudi 19 septembre &agrave; 14h00 une conf&eacute;rence-d&eacute;bat sur les &eacute;pandages liquides (lisier, digestats).Cette rendez-vous s'articulera autour d'interventions&bull; d'experts du r&eacute;seau cuma (volet r&eacute;glementation routi&egrave;re, mat&eacute;riels, co&ucirc;ts...)&bull; d'Arvalis (volet tassement des sols)&bull; et du minist&egrave;re de l'agriculture (volet qualit&eacute; de l'air)Un t&eacute;moignage de cuma viendra &eacute;galement compl&eacute;ter les apports techniques.Venez nombreux, nos intervenants r&eacute;pondront &agrave; vos questions.Plus d'informations sur le projet Transport et Epandage de Lisier (TEpLis)&nbsp;: iciRendez-vous au Salon aux champs &nbsp;les 18 et 19 septembre prochains &agrave; Broons S&eacute;vignac &nbsp;en Bretagne dans les C&ocirc;tes d'Armor &nbsp; &nbsp;Retrouvez le programme de l'&eacute;v&eacute;nement ici


Cette activité, importante pour les cuma de l’Ouest, est aujourd’hui confrontée à de multiples enjeux : circulation routière, tassements des sols, qualité de l’air…


L'épandage liquide ça pose des tonnes de questions même au Salon aux champs 

Si "Les Terres de Jim" sont la grande f&ecirc;te annuelle de l'agriculture, leur racine reste le labour ; c'est avant tout la Finale nationale du Championnat de France de Labour. Voil&agrave; pourquoi les Jeunes Agriculteurs de Haute-Loire ont voulu d&eacute;marrer les festivit&eacute;s avec le labour, et c'est donc la Finale r&eacute;gionale Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes qui a ouvert le bal, r&eacute;unissant cette ann&eacute;e 6 candidats en planche et 11 &agrave; plat, dont Antoine Renard du Puy-de-D&ocirc;me arriv&eacute; en 9&egrave;me position.&Agrave; l'heure de la proclamation des r&eacute;sultats, il est deux d&eacute;partements qui ont eu la part belle. C'est en effet un doubl&eacute; qui est mont&eacute; sur le podium.Deux candidats de l'Ain ont rafl&eacute; les premi&egrave;res places sans discussion. Cl&eacute;ment Thievon termine premier en labour en planche et Romain Thievon en labour &agrave; plat&#8200;; une famille de passionn&eacute;s et de comp&eacute;titeurs.Et c'est la Haute-Loire, pour le plus grand plaisir du public et des JA43 organisateurs, qui montera sur la deuxi&egrave;me marche avec Cl&eacute;ment Vaille en planche et Cyril Chabalier &agrave; plat. Tous les espoirs &eacute;taient donc permis pour la Grande finale de dimanche.Une belle f&ecirc;te&Agrave; l'heure de la remise des prix, en pr&eacute;sence des JA43, JA Aura et JA Nat, des &eacute;lus locaux et d&eacute;partementaux, et des parlementaires altilig&eacute;riens, chacun a pu saluer la performance des JA &agrave; organiser un tel &eacute;v&eacute;nement, leur dynamisme et leur motivation, voire leur folie face &agrave; l'ampleur des Terres de Jim.Apr&egrave;s une premi&egrave;re journ&eacute;e d&eacute;di&eacute;e plus particuli&egrave;rement aux scolaires, le pr&eacute;sident Anthony Fayolle ne cachait pas sa satisfaction : &laquo;on est super content&raquo; a-t-il lanc&eacute; d'embl&eacute;e. &laquo;Y'a vraiment une ferveur autour de cette Nationale ; une implication forte des agriculteurs mais pas que...&raquo;. .<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Classement en planche1.&#8200;Cl&eacute;ment Thievon (01), 221 pts2. Cl&eacute;ment Vaille (43), 189,5 pts3.&#8200;Julien Laloi (03), 176,5 pts4. Emmanuel&#8200;Belin (07), 170,25 pts5. Fran&ccedil;ois Grataloup (42), 148 pts&thinsp;6. Mickael Permezel (73), 145,5 pts.Classement &agrave; plat1. Romain Thievon (01), 200 pts2.&#8200;Cyril Chabalier (43), 179,12 pts3. Antoine Guillemet (03), 167,25&thinsp;pts4. Guillaume Chaze (07), 156,75 pts5. Sylavin Buffet (73), 154,25 pts&thinsp;6. Franck Fragne (42), 149 pts7. Florian Thizy (69), 145,25 pts8. Blandine Salamand (38), 142,12 pts9. Antoine Renard (63), 104,62 pts10. Teddy Filiol (15), 81,12 pts11. Corentin Cros (26), 71,87 pts.
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En ouverture des Terres de Jim, la Finale régionale de labour donnait le ton ; elle a réuni 17 compétiteurs vendredi 6 septembre à Bains en Haute-Loire


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