<h2>Allemagne :</h2>&nbsp;L&rsquo;activit&eacute; d&rsquo;abattage en Allemagne conna&icirc;t un ralentissement marqu&eacute;, atteignant son plus bas niveau pour un d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e depuis trois ans. Avec un retard accumul&eacute; et une demande particuli&egrave;rement faible, les prix ont chut&eacute; de 10 centimes la semaine derni&egrave;re.<h2>Espagne :</h2>Les abattages en Espagne ont diminu&eacute; de 25 % par rapport &agrave; l'ann&eacute;e derni&egrave;re, bien que la hausse des poids moyens des porcs soit limit&eacute;e (+1,5 kg). Rappelons que le pays a connu l&rsquo;&eacute;quivalent d&rsquo;une semaine compl&egrave;te en jours f&eacute;ri&eacute;s pendant les f&ecirc;tes. Malgr&eacute; la baisse des abattages, les stocks restent raisonnables et la demande semble soutenue. Aucun retard important n&rsquo;est anticip&eacute; d&rsquo;ici deux &agrave; trois semaines, et le prix est rest&eacute; stable cette semaine. Cependant, la position des autres pays pourrait influencer le march&eacute; &agrave; moyen terme.<h2>Belgique :</h2>En Belgique, les volumes d&rsquo;abattage pour la premi&egrave;re semaine de 2025 ont diminu&eacute; de moiti&eacute; par rapport &agrave; 2024, accompagn&eacute;s d&rsquo;une forte hausse des poids moyens (+3 kg). Ce recul significatif s&rsquo;est traduit dans le prix belge qui a lui aussi fortement baiss&eacute; la semaine derni&egrave;re.<h2>Italie :</h2>La situation en Italie est similaire &agrave; celle de fin 2024, avec une faible demande post-f&ecirc;tes et un retard pr&eacute;vu tout au long du mois de janvier. Le red&eacute;marrage des activit&eacute;s de transformation reste lent, ce qui devrait entra&icirc;ner une baisse des prix. Cette tendance reste cependant conforme &agrave; une saisonnalit&eacute; classique pour cette p&eacute;riode de l&rsquo;ann&eacute;e.<h2>&Eacute;tats-Unis :</h2>L'activit&eacute; des abattages aux &Eacute;tats-Unis reste mod&eacute;r&eacute;e en ce d&eacute;but d'ann&eacute;e, avec des niveaux l&eacute;g&egrave;rement inf&eacute;rieurs &agrave; 2024. Le prix du porc affiche une l&eacute;g&egrave;re baisse, tandis que les poids, apr&egrave;s une hausse notable la semaine derni&egrave;re, devraient se r&eacute;&eacute;quilibrer rapidement. Les perspectives &agrave; court terme laissent entrevoir un march&eacute; dynamique, avant un probable recul de l'offre au printemps, conform&eacute;ment aux anticipations exprim&eacute;es par les op&eacute;rateurs am&eacute;ricains.<h2>Chine :</h2>&nbsp;Dans un contexte de grande fluctuation, les prix du porc enregistrent une hausse momentan&eacute;e, bien qu&rsquo;ils restent 24,5 % en dessous du pic du troisi&egrave;me trimestre 2024. La stabilit&eacute; globale est marqu&eacute;e par des disparit&eacute;s r&eacute;gionales. &Agrave; court terme, des augmentations ponctuelles sont pr&eacute;vues, stimul&eacute;es par une demande saisonni&egrave;re accrue li&eacute;e aux pr&eacute;paratifs de la F&ecirc;te du Printemps. Du c&ocirc;t&eacute; de l&rsquo;offre, la r&eacute;duction de la surcapacit&eacute; et la r&eacute;ticence des &eacute;leveurs &agrave; accro&icirc;tre leur production contribuent &agrave; limiter la pression sur les prix. Cependant, la reprise g&eacute;n&eacute;rale de la consommation reste lente malgr&eacute; les facteurs saisonniers favorables.<h2>Au March&eacute; du Porc Fran&ccedil;ais,&nbsp;La stabilit&eacute; reste malgr&eacute; le contexte europ&eacute;en</h2>La stabilit&eacute; des prix a pr&eacute;domin&eacute; lors des march&eacute;s du lundi 6 et jeudi 9 janvier 2025. L&rsquo;offre est bien pr&eacute;sente, tout comme la demande, avec des &eacute;carts faibles entre les ench&egrave;res et une absence notable d&rsquo;offres &agrave; la baisse. Ce contexte permet au march&eacute; fran&ccedil;ais de r&eacute;sister &agrave; la tendance baissi&egrave;re qui s&rsquo;installe progressivement en Europe. Sur la zone UNIPORC, l&rsquo;activit&eacute; des abattages a &eacute;t&eacute; particuli&egrave;rement dynamique la semaine derni&egrave;re, d&eacute;passant non seulement celle de la semaine du jour de l&rsquo;An mais aussi celle de la m&ecirc;me p&eacute;riode en 2024. L&rsquo;augmentation des poids a fortement ralenti, avec seulement +170 g, t&eacute;moignant d&rsquo;une fluidit&eacute; qui devrait limiter les reports prolong&eacute;s. f&#150;&#151;&nbsp;<a href="https://www.marche-porc-francais.com/extranet/extranetMPF/function/afficher_note.php?nom_fichier=nth0225.pdf" target="_blank" title="">Lire la note avec les graphiques&nbsp;</a>&nbsp;

Note hebdomadaire 02/2025 - Le marché du Porc Français : détail

En Europe, le rééquilibrage offre/demande entraine une baisse des prix de certains pays

<h1 style="text-align:center;">Saint-Vincent Tournante &agrave; Ladoix-Serrigny Les 25 et 26 Janvier 2025</h1> 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/main_image/4/9/6/2/6692694-1-fre-FR/61cb9f9f0775-saint-vincent-ladoix-serrigny-jpg" alt="" height="418" width="267" /></figure>

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<h3>La Saint-Vincent Tournante, c'est l'occasion de d&eacute;couvrir le village et l'appellation de mani&egrave;re ludique!</h3> - Plongez-vous, entre amis ou en famille, dans un jeu de piste grandeur nature au sein du village de Ladoix-Serrigny ! Petits et&nbsp;grands, en qu&ecirc;te d'indices, r&eacute;soudront les codes et les &eacute;nigmes de ce passionnant City-Game. Pour jouer, rien de plus simple :&nbsp;scannez le QR code sur le plan de votre Rit ou sur les panneaux dans les rues du village et laissez-vous guider ! Saurez-vous arriver au bout du parcours? Pour le savoir, rendez-vous les 25 et 26 janvier &agrave; Ladoix-Serrigny !&nbsp;Ce jeu est en libre acc&egrave;s, enti&egrave;rement gratuit.&nbsp;- En 2025, le site des Climats du vignoble de Bourgogne f&ecirc;tera ses 10 ans d'inscription sur la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO! Des &eacute;v&eacute;nements et manifestations se tiendront tout au long de l'ann&eacute;e pour c&eacute;l&eacute;brer cet anniversaire exceptionnel,&nbsp;marqueur de la reconnaissance historique, culturelle et paysag&egrave;re du mod&egrave;le viticole bourguignon. La Saint-Vincent Tournante ouvrira les festivit&eacute;s de cette ann&eacute;e toute particuli&egrave;re! Sur son stand, les 25 et 26 janvier, l'Association des Climats (gestionnaire et animatrice du site) partagera avec le public des jeux interactifs pour d&eacute;couvrir ou red&eacute;couvrir les Climats, et plus particuli&egrave;rement ceux de Ladoix ! Un stand d&eacute;di&eacute; aux enfants et des cadeaux seront aussi au rendez-vous.- Droit de Cit&eacute; :&nbsp;V&eacute;ritable ambassadrice de la Bourgogne, des Appellations et des Vignerons, la&nbsp;Cit&eacute; des Climats et vins de Bourgogne nous apporte une aide pr&eacute;cieuse dans&nbsp;l'organisation de notre manifestation. Gr&acirc;ce &agrave; l'implication d'Olivier Le Roy et de ses &eacute;quipes, la Cit&eacute; &agrave; Beaune proposera, d'octobre &agrave; mars, de nombreux rendez-vous autour de la Saint-Vincent Tournante : Table ronde sur l'histoire des Soci&eacute;t&eacute;s de Secours Mutuel, d&eacute;gustations th&eacute;matiques sur les cuv&eacute;es de la Saint-Vincent Tournante de Ladoix, et bien d'autres surprises, m&ecirc;me pour les plus jeunes ...<h3>Vous pouvez r&eacute;server vos kits de d&eacute;gustation sur la boutique en ligne de la Saint-Vincent. Plusieurs kits sont &agrave; votre disposition : Kit de d&eacute;gustation, Kit Sam et Kit Enfant.</h3>De nombreux points de restauration vous seront propos&eacute;s durant ce week-end de f&ecirc;te et vous proposerons des plats majoritairement issus du terroir Bourguignon.Dix producteurs affili&eacute;s &agrave; la marque, associ&eacute;s &agrave; dix chefs locaux, Ambassadeurs 100% C&ocirc;te d'Or, vous feront d&eacute;couvrir le savoir-faire gastronomique de notre belle r&eacute;gion !Tout savoir : <a href="http://www.saintvincent2025.fr">www.saintvincent2025.fr</a>&nbsp;ou sur les r&eacute;seaux sociaux.L'abus d'alcool est dangereux pour la sant&eacute;, &agrave; consommer avec mod&eacute;ration.&nbsp;

Saint-Vincent Tournante à Ladoix-Serrigny

C&rsquo;&eacute;tait une nouveaut&eacute; de la Pac 2023-2027 mais la France avait fait le choix, comme 15 autres Etats membres de l&rsquo;UE, d&rsquo;user d&rsquo;une d&eacute;rogation pour acter sa mise en &oelig;uvre le 1er janvier 2024, puis le 1er janvier 2025. Cette fois c&rsquo;est officiel&nbsp;: la BCAE 2, relative &agrave; la protection des zones humides et des tourbi&egrave;res, vient s&rsquo;ajouter au floril&egrave;ge de conditionnalit&eacute;s &agrave; respecter pour b&eacute;n&eacute;ficier des diff&eacute;rentes aides de la Pac.Lors de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-janvier-les-paysans-sur-le-bitume-le-premier-ministre-sur-la-paille" target="_blank">la crise XXL de l&rsquo;hiver dernier</a>, le Premier ministre <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/malaise-agricole-les-mesures-d-urgence-de-gabriel-attal" target="_blank">Gabriel Attal avait temporis&eacute; sur la question</a>, en affirmant qu&rsquo;il n&rsquo;y aurait &laquo;&nbsp;pas de surtransposition&nbsp;&raquo; et que le gouvernement prendrait &laquo;&nbsp;le temps de la concertation&nbsp;&raquo;, la profession craignant un zonage tr&egrave;s extensif pr&eacute;judiciable &agrave; la production. En juillet, un arr&ecirc;t&eacute; avait simplifi&eacute; et lev&eacute; les contraintes relatives &agrave; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dans-les-zones-humides-la-creation-de-plans-d-eau-de-moins-d-un-hectare-simplifiee" target="_blank">la cr&eacute;ation de plan d&rsquo;eau de moins de 1 ha en zone humide</a>,<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/role-du-bocage-mares-et-haies-retiennent-l-eau-dans-les-parcelles" target="_blank" title="">R&ocirc;le du bocage : mares et haies retiennent l&rsquo;eau dans les parcelles</a>
</aside>
Durant l&rsquo;&eacute;t&eacute;, les diff&eacute;rentes DRAAF se attel&eacute;es &agrave; la d&eacute;finition du zonage de la BCAE 2, en croisant les donn&eacute;es Ramsar (Convention sur les zones humides d&rsquo;importance internationale) des zones humides et la codification Corine Biotope des tourbi&egrave;res, avec&nbsp;le Registre parcellaire graphique (RPG). R&eacute;sultat&nbsp;: le r&eacute;f&eacute;rentiel BCAE 2 couvre 194.714 hectares de SAU en zones humides auxquels s&rsquo;ajoutent 5369 hectares de tourbi&egrave;res.&nbsp;Selon l&rsquo;OFB, il n&rsquo;existe pas d&rsquo;inventaire exhaustif de la surface couverte par les milieux humides, 30% du territoire hexagonal &eacute;tant estim&eacute; &laquo;&nbsp;propice&nbsp;&raquo;. En revanche, l&rsquo;OFB estime que seuls 6% des habitats humides sont en bon &eacute;tat de conservation.<h2>Les exigences de la BCAE 2</h2>Dans les zones humides, la BCAE 2 interdit les remblais et d&eacute;p&ocirc;ts, en dehors du produit des tubercules et racines avant transport, et des boues de curage des canaux et de mat&eacute;riaux d&rsquo;entretien des digues. ne sont pas consid&eacute;r&eacute;s comme des remblais et d&eacute;p&ocirc;ts. Est aussi proscrite la cr&eacute;ation de nouveaux r&eacute;seaux de drainage mais les travaux d&rsquo;entretien des r&eacute;seaux existants sont possibles, de m&ecirc;me que le remplacement de certains ouvrages, &agrave; condition de ne pas augmenter les volumes d&rsquo;eau drain&eacute;s.&nbsp;Dans les tourbi&egrave;res, sauf d&eacute;rogation, les pr&eacute;l&egrave;vements et brulages sont interdits.<h2>Vertus et menaces</h2>Outre le r&ocirc;le social, culturel, patrimonial et esth&eacute;tique, les zones humides fournissent de multiples services utiles aux &eacute;quilibres naturels et aux activit&eacute;s humaines : r&eacute;tention des eaux en p&eacute;riode d&rsquo;inondation, pr&eacute;servation de la ressource en eau en p&eacute;riode de s&eacute;cheresse, &eacute;puration de l&rsquo;eau en particulier l&rsquo;azote et le phosphore, limitation de l&rsquo;&eacute;rosion des sols, stockage du carbone, r&eacute;gulation climatique, fourniture de ressources naturelles (foin, bois, produits laitiers, poisson, viande, plantes m&eacute;dicinales&hellip;), r&eacute;servoir de biodiversit&eacute; pour de nombreuses esp&egrave;ces.Les principales menaces sont, par ordre d&eacute;croissant, l&rsquo;artificialisation des sols par l&rsquo;urbanisation et la cr&eacute;ation d&rsquo;infrastructures de transports, l&rsquo;intensification de l&rsquo;agriculture (drainage, pollutions, pesticides), l&rsquo;introduction d&rsquo;esp&egrave;ces exotiques envahissantes, l&rsquo;am&eacute;nagement des cours d&rsquo;eau et la cr&eacute;ation de plan d&rsquo;eau, la d&eacute;prise agricole et la plantation de peupliers et r&eacute;sineux et enfin les pr&eacute;l&egrave;vements excessifs d&rsquo;eau.

L’application de la BCAE 2 proscrit les prélèvements et brulages dans les tourbières et interdit, dans les zones humides, les remblais et dépôts, ainsi que la création de réseaux de drainage. Les zones humides et tourbières concernées couvrent respectivement 194.714 et 5369 hectares de SAU.

En 2025, une nouvelle BCAE, relative aux zones humides et tourbières

Apr&egrave;s cette ann&eacute;e pour le moins atypique, l&rsquo;hiver semble bien vouloir s&rsquo;installer en 2025. Il y a en revanche une plus grande biomasse de prairie disponible qu&rsquo;&agrave; l&rsquo;accoutum&eacute;e, car le p&acirc;turage automnal et hivernal a &eacute;t&eacute; perturb&eacute; par les cumuls de pr&eacute;cipitations, et la pousse a continu&eacute; gr&acirc;ce &agrave; la douceur des temp&eacute;ratures. Ainsi, on peut s&rsquo;attendre &agrave; ce que les prairies disposent d&rsquo;une biomasse p&acirc;turable plus t&ocirc;t que d&rsquo;habitude.&nbsp;Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/en-2024-l-herbe-jamais-plus-verte-ou-presque" target="_blank" title="">En 2024, l&rsquo;herbe jamais plus verte, ou presque</a>Tenir compte de la portance des solsTout d&rsquo;abord, il est primordial de ne pas matraquer ses parcelles en d&eacute;but de saison. Le sol est suffisamment portant lorsque les vaches laissent une empreinte profonde au maximum de la longueur des doigts de la main, soit environ 7-8 cm. En &eacute;quivalence, on estime qu&rsquo;un coup de talon dans la prairie ne devrait pas laisser une trace de plus de 1,5 cm de profondeur. Pour &eacute;viter les ph&eacute;nom&egrave;nes de matraquage, il est utile et n&eacute;cessaire de restreindre le temps au p&acirc;turage (si on r&eacute;duit son temps d&rsquo;acc&egrave;s &agrave; deux heures, une vache laiti&egrave;re peut ing&eacute;rer 5 kg MS au p&acirc;turage), et de bien distinguer les zones d&rsquo;entr&eacute;e, de sortie, et d&rsquo;abreuvement dans une parcelle p&acirc;tur&eacute;e.&nbsp;Respecter les hauteurs d&rsquo;herbeIl est important de respecter les hauteurs d&rsquo;herbe &agrave; l&rsquo;entr&eacute;e mais surtout &agrave; la sortie de parcelle. L&rsquo;entr&eacute;e des animaux sur la parcelle ne peut se faire qu&rsquo;&agrave; partir de 8 cm (id&eacute;alement 10 cm) herbom&egrave;tre, et la sortie doit se faire &agrave; 5 cm herbom&egrave;tre, surtout pas moins. Une sortie en dessous de 5 cm est consid&eacute;r&eacute;e comme un p&acirc;turage trop ras, ce qui va affaiblir les prairies et ralentir leur croissance. Le temps de s&eacute;jour des animaux dans la parcelle est &agrave; ajuster en fonction de la hauteur de l&rsquo;herbe, de la biomasse disponible et des conditions de portance. Plus les conditions sont difficiles, plus il est conseill&eacute; de r&eacute;duire la surface p&acirc;tur&eacute;e et de bouger souvent les animaux afin de limiter le souillage de l&rsquo;herbe et la dur&eacute;e du pi&eacute;tinement.Faire une transition alimentaireIl est n&eacute;cessaire de faire une transition alimentaire de plusieurs semaines (trois &agrave; cinq) pour que la flore du rumen s&rsquo;adapte. Plus la mise &agrave; l&rsquo;herbe est pr&eacute;coce et le changement de r&eacute;gime important (forte part de ma&iuml;s dans la ration d&rsquo;hiver, forte ingestion d&rsquo;herbe en pleine p&eacute;riode de pousse, &hellip;), plus la transition alimentaire doit &ecirc;tre longue et progressive.&nbsp;Adapter les horaires de compl&eacute;mentation en p&eacute;riode de p&acirc;turageLes vaches sont motiv&eacute;es &agrave; manger apr&egrave;s la traite, et le principal repas a lieu le matin. Pendant la phase de transition, mieux vaut distribuer une compl&eacute;mentation pauvre et fibreuse le matin (foin), et compl&eacute;ter le soir apr&egrave;s le p&acirc;turage. Mais une fois cette phase pass&eacute;e, pour augmenter l&rsquo;ingestion au p&acirc;turage, mieux vaut donner le compl&eacute;ment le soir. Dans tous les cas, il convient de toujours laisser un acc&egrave;s libre &agrave; de la fibre de qualit&eacute; (foin au r&acirc;telier, par exemple).&nbsp;Des apports min&eacute;raux parfois indispensables&nbsp;L&rsquo;effet combin&eacute; de l&rsquo;ingestion d&rsquo;herbe jeune et des faibles temp&eacute;ratures est souvent pr&eacute;curseur de fatigues musculaires, de pertes d&rsquo;&eacute;tat, voire dans des cas plus extr&ecirc;mes, de t&eacute;tanies d&rsquo;herbage. En plus d&rsquo;une transition lente (dix-quinze jours) et d&rsquo;une compl&eacute;mentation au p&acirc;turage efficace (fibre et &eacute;nergie en priorit&eacute;), la distribution de 40 &agrave; 60 g/j d&rsquo;oxyde de magn&eacute;sie ou magn&eacute;sie calcin&eacute;e est une s&eacute;curit&eacute; &agrave; prendre en cas de mise &agrave; l&rsquo;herbe rapide et/ou en conditions froides et humides.&nbsp;&nbsp;Des abreuvoirs propres&nbsp;En r&egrave;gle g&eacute;n&eacute;rale, les abreuvoirs sont rest&eacute;s inutilis&eacute;s durant la p&eacute;riode hivernale, et des d&eacute;p&ocirc;ts ind&eacute;sirables peuvent faire leur apparition. La mise &agrave; l&rsquo;herbe est donc le moment &agrave; privil&eacute;gier pour faire le tour de ces abreuvoirs, afin de les vider et de les nettoyer si n&eacute;cessaire. Il est en g&eacute;n&eacute;ral inutile de traiter davantage l&rsquo;eau de boisson dans ce but-l&agrave;.Lire aussi l'outil :&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/les-outils/assechement-de-l-herbe" target="_blank" title="">Ass&egrave;chement de l'herbe</a>

Voici quelques recommandations pour que la mise à l’herbe 2025 se présente sous ses meilleurs auspices.

[Pâturage] Préparer sa mise à l’herbe

Le rapport 2024 du Copernicus Climate Change Service (C3S), publi&eacute; le 10 janvier, indique que 2024 a &eacute;t&eacute; l'ann&eacute;e la plus chaude jamais enregistr&eacute;e et la premi&egrave;re &agrave; d&eacute;passer de 1,5&deg;C les niveaux pr&eacute;industriels pour la temp&eacute;rature moyenne annuelle de la plan&egrave;te. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/2/3/2/6692329-1-fre-FR/c97e526edb19-graph1-png" alt="Les chiffres-cl&eacute;s des temp&eacute;ratures 2024 (Source&nbsp;: C3S-ECMWF)" height="616" width="2032" /><figcaption>Les chiffres-cl&eacute;s des temp&eacute;ratures 2024 (Source&nbsp;: C3S-ECMWF)</figcaption></figure>

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Les donn&eacute;es de Copernicus pr&eacute;cisent que la temp&eacute;rature moyenne mondiale &eacute;tait sup&eacute;rieure de 1,6&deg;C &agrave; la moyenne pr&eacute;industrielle entre 1850 et 1890. L&rsquo;ann&eacute;e 2024 a &eacute;galement &eacute;t&eacute; l&rsquo;ann&eacute;e la plus chaude pour toutes les r&eacute;gions continentales, y compris l'Europe, &agrave; l'exception de l'Antarctique et de l'Australasie (Australie, Nouvelle-Z&eacute;lande) s&rsquo;agissant de la surface terrestre et de l&rsquo;oc&eacute;an Atlantique Nord, l&rsquo;oc&eacute;an Indien et l&rsquo;oc&eacute;an Pacifique occidental, s'agissant des oc&eacute;ans. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/5/3/2/6692353-1-fre-FR/110c986273b3-graph2-png" alt="Augmentation mondiale de la temp&eacute;rature de surface par rapport &agrave; la moyenne pr&eacute;industrielle 1850-1890 (Source&nbsp;: C3S-ECMWF)" height="1125" width="2440" /><figcaption>Augmentation mondiale de la temp&eacute;rature de surface par rapport &agrave; la moyenne pr&eacute;industrielle 1850-1890 (Source&nbsp;: C3S-ECMWF)</figcaption></figure>

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&laquo;&nbsp;Le changement climatique d&rsquo;origine humaine reste le principal facteur des temp&eacute;ratures extr&ecirc;mes de l&rsquo;air et de la surface de la mer, tandis que d&rsquo;autres facteurs, tels que l&rsquo;oscillation australe El Ni&ntilde;o ont &eacute;galement contribu&eacute; aux temp&eacute;ratures inhabituelles observ&eacute;es au cours de l&rsquo;ann&eacute;e&nbsp;&raquo;, indique dans un communiqu&eacute; le Centre europ&eacute;en pour les pr&eacute;visions m&eacute;t&eacute;orologiques &agrave; moyen terme (ECMWF), qui pilote au service Copernicus pour le compte de la Commission europ&eacute;enne.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dereglement-climatique-un-terme-trompeur" target="_blank" title="">D&eacute;r&egrave;glement climatique, un terme trompeur</a>
</aside>
En outre, chaque ann&eacute;e de la derni&egrave;re d&eacute;cennie (2015-2024) a &eacute;t&eacute; l'une des dix plus chaudes jamais enregistr&eacute;es. Selon le rapport Copernicus, &laquo;&nbsp;nous sommes d&eacute;sormais sur le point de d&eacute;passer le niveau de 1,5 &deg;C d&eacute;fini dans l'Accord de Paris et la moyenne des deux derni&egrave;res ann&eacute;es est d&eacute;j&agrave; sup&eacute;rieure &agrave; ce niveau. Ces temp&eacute;ratures mondiales &eacute;lev&eacute;es, associ&eacute;es &agrave; des niveaux record de vapeur d'eau atmosph&eacute;rique mondiale en 2024, ont entra&icirc;n&eacute; des vagues de chaleur et des pr&eacute;cipitations abondantes sans pr&eacute;c&eacute;dent, provoquant la mis&egrave;re de millions de personnes &raquo;.&nbsp;Le rapport Copernicus pr&eacute;cise que les donn&eacute;es enregistr&eacute;es en 2024 n&rsquo;&eacute;quivalent pas &agrave; un d&eacute;passement du seuil de l&rsquo;Accord de Paris, dont la moyenne est calcul&eacute;e sur au moins 20 ans.&nbsp;<h2>L&rsquo;Europe en premi&egrave;re ligne</h2>Selon un rapport de l&rsquo;Agence europ&eacute;enne de l&rsquo;environnement (AEE), publi&eacute; en mars 2024, l&rsquo;Europe est le continent qui se r&eacute;chauffe le plus rapidement.&nbsp;<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-l-annee-meteo-2024-douchee-coulee" target="_blank" title="">[Dossier] L&rsquo;ann&eacute;e m&eacute;t&eacute;o 2024 : douch&eacute;e, coul&eacute;e !</a>
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En octobre dernier, le gouvernement fran&ccedil;ais a pr&eacute;sent&eacute; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/un-diagnostic-de-resilience-climatique-pour-les-nouveaux-installes-a-compter-de-2026" target="_blank">le Plan national d&rsquo;adaptation au changement climatique</a> (PNACC), 3&egrave;me du nom depuis 2006, vise &agrave; pr&eacute;parer chacun d&rsquo;entre nous &laquo; &agrave; habiter la France &agrave; +4 &deg;C, &agrave; travailler &agrave; +4 &deg;C, &agrave; nous d&eacute;placer &agrave; +4 &deg;C et &agrave; vivre dans une France &agrave; +4 &deg;C &raquo;. Pourquoi +4&deg;C ? &laquo; Le sc&eacute;nario qui se dessine est une poursuite du r&eacute;chauffement climatique au-del&agrave; des ambitions de l&rsquo;Accord de Paris avec un r&eacute;chauffement qui devrait atteindre +3&deg;C au niveau mondial par rapport &agrave; l&rsquo;&egrave;re pr&eacute;industrielle d&rsquo;ici la fin du si&egrave;cle, soit +4&deg;C en moyenne en France hexagonale &raquo;, indiquait le minist&egrave;re de la Transition &eacute;cologique.Selon M&eacute;t&eacute;o-France, avec une temp&eacute;rature moyenne d&rsquo;environ 14,0&deg;C et une anomalie de +1,0&deg;C par rapport &agrave; la normale 1991-2020, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/2024-annee-tropicale-et-sans-soleil" target="_blank">l'ann&eacute;e 2024 se situe parmi les cinq ann&eacute;es les plus chaudes</a> depuis le d&eacute;but des mesures en 1900.

Selon les données du programme spatial européen Copernicus, 2024 a été l'année la plus chaude jamais enregistrée et la première à dépasser de 1,5 °C les niveaux préindustriels pour la température moyenne annuelle de la planète.

2024, année la plus chaude de l’ère industrielle, avec +1,6°C de température moyenne

Historiquement implant&eacute;e dans le secteur depuis sa cr&eacute;ation en 1994, la SARL Bourmaud s&rsquo;est, au fil des ann&eacute;es, impos&eacute;e comme un acteur essentiel du ramassage de volaille dans le grand Ouest : elle couvre le Sud de la Loire en passant par les Deux-S&egrave;vres ou les c&ocirc;tes vend&eacute;ennes. Fabienne Bourmaud, fille du fondateur, est aujourd&rsquo;hui &agrave; la t&ecirc;te de l&rsquo;entreprise familiale depuis la retraite de son p&egrave;re en 2006.&nbsp;<h3>Un parcours atypique pour une r&eacute;ussite familiale</h3>Fabienne n&rsquo;&eacute;tait pas pr&eacute;destin&eacute;e &agrave; rejoindre l&rsquo;entreprise familiale. Issue d&rsquo;une formation en h&ocirc;tellerie-restauration, elle a commenc&eacute; en 1998 dans un premier temps pour aider son p&egrave;re dans la gestion administrative de l&rsquo;entreprise. &laquo; Il avait besoin de mains en plus donc je n&rsquo;ai pas h&eacute;sit&eacute;, car c&rsquo;&eacute;tait l&rsquo;entreprise familiale, et je m&rsquo;entendais tr&egrave;s bien avec mes parents. &raquo; Dans un premier temps salari&eacute;e, elle devient associ&eacute;e en 2001 lors de l&rsquo;achat de leur premi&egrave;re machine de ramassage de volaille avant de prendre la g&eacute;rance en 2006 &agrave; la retraite de son p&egrave;re. Aujourd&rsquo;hui, la SARL Bourmaud emploie 47 personnes et dispose de sept machines pour r&eacute;pondre aux besoins croissants de ses nombreux clients.<h3>Un service indispensable pour les &eacute;leveurs</h3>L&rsquo;entreprise propose un service de ramassage de volailles vari&eacute;es : poulets, dindons, pintades, cailles et lapins. &laquo; Chaque volaille a sa mani&egrave;re d&rsquo;&ecirc;tre ramass&eacute;e&nbsp;&raquo;, explique Fabienne. Si le poulet reste le produit le plus consomm&eacute; et donc le plus ramass&eacute;, l&rsquo;entreprise maintient une expertise diversifi&eacute;e. Elle collabore en direct avec environ 250 &eacute;leveurs ; ce chiffre grimpe &agrave; pr&egrave;s de 500 exploitations par le biais de sa collaboration avec le groupement Ciab (Coop&eacute;rative interd&eacute;partementale des aviculteurs du bocage). Chaque jour, ce ne sont pas moins de 200 000 poulets qui sont ramass&eacute;s, preuve de son importance pour la fili&egrave;re. Fabienne regrette parfois le manque d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t pour sa profession, mais note une &eacute;volution positive depuis plusieurs ann&eacute;es&nbsp;: &laquo; Les &eacute;leveurs reconnaissent de plus en plus notre importance. Sans nous, leur travail serait tr&egrave;s compliqu&eacute;. &raquo; Ce besoin mutuel renforce la relation de confiance avec leurs clients.<h3>Des d&eacute;fis majeurs pour le secteur</h3>Tout comme pour les &eacute;leveurs, la grippe aviaire a fortement impact&eacute; l&rsquo;entreprise, entra&icirc;nant un arr&ecirc;t total de l&rsquo;activit&eacute; de cinq mois de ch&ocirc;mage&nbsp;: &laquo; Honn&ecirc;tement, j&rsquo;ai failli tout l&acirc;cher, mais j&rsquo;ai tenu pour mes salari&eacute;s, qui sont comme une famille pour moi &raquo;, confie Fabienne. Malgr&eacute; ces difficult&eacute;s, la SARL Bourmaud a su faire face en s&rsquo;adaptant aux besoins du secteur t&eacute;moignant de son dynamisme et de sa r&eacute;silience. &laquo;&nbsp;Le fait que nous soyons de moins en moins &agrave; faire ce m&eacute;tier nous rend indispensable aux yeux des &eacute;leveurs. C&rsquo;est pourquoi il n'y a aucune concurrence entre nous, nous ne sommes que des coll&egrave;gues dans notre profession.&nbsp;&raquo;<h3>Une rel&egrave;ve assur&eacute;e</h3>L&rsquo;avenir de l&rsquo;entreprise est aujourd&rsquo;hui assur&eacute;e. En effet, Fabienne peut compter sur ses deux fils, Mathieu (25 ans) et Thomas (21 ans), pour reprendre progressivement les r&ecirc;nes de la soci&eacute;t&eacute;&nbsp;: &laquo;&nbsp;Pour Thomas, le plus jeune, c'&eacute;tait une &eacute;vidence. Il ne voyait pas autre chose que venir travailler dans l'entreprise familiale. Pour Mathieu, l&rsquo;a&icirc;n&eacute;, il a fait des &eacute;tudes un petit peu plus diff&eacute;rentes, qui lui plaisaient &eacute;norm&eacute;ment. Malheureusement, l&rsquo;entreprise dans laquelle il travaillait a ferm&eacute; les portes et il s'est naturellement d&eacute;cid&eacute; &agrave; venir travailler avec nous et chacun a su trouver sa place&nbsp;: Mathieu pr&eacute;f&egrave;re le terrain, tandis que Thomas est plus orient&eacute; vers le bureau. &raquo; Avec cette rel&egrave;ve, Fabienne envisage de d&eacute;l&eacute;guer davantage &agrave; ses fils tout en explorant de nouveaux projets, comme le lavage de b&acirc;timents. Pr&eacute;sente sur des &eacute;v&eacute;nements comme Tech &Eacute;levage, Fabienne Bourmaud cherche avant tout &agrave; entretenir cette relation familiale avec l&rsquo;ensemble de ses collaborateurs&nbsp;: &laquo; Je veux mieux conna&icirc;tre mes clients. L&rsquo;objectif n&rsquo;est pas d&rsquo;en avoir davantage mais de renforcer la confiance mutuelle. &raquo; Une entreprise r&eacute;solument ancr&eacute;e dans son territoire, et ouverte sur l&rsquo;avenir.

À l’aube de son trentième anniversaire, la SARL Bourmaud, entreprise spécialisée dans l’enlèvement de volaille, voit arriver la troisième génération à sa tête avec Mathieu (25 ans) et Thomas (21 ans), les petits-enfants du fondateur.

L’enlèvement, une histoire sur trois générations

La F&eacute;d&eacute;ration des Mara&icirc;chers nantais a tenu son assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale fin d&eacute;cembre. Le dialogue. Un outil essentiel pour faire avancer des projets, r&eacute;gler des litiges, d&eacute;nouer des malentendus, comprendre les contraintes des uns et des autres&hellip; La table ronde, organis&eacute;e par la F&eacute;d&eacute;ration des Mara&icirc;chers nantais lors de sa 97e assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale fin d&eacute;cembre &agrave; Pont-Saint-Martin, en a &eacute;t&eacute; la parfaite illustration. Trois maires ont &eacute;t&eacute; convi&eacute;s pour t&eacute;moigner en toute transparence de leur rapport avec les mara&icirc;chers, de leurs attentes ou de leurs difficult&eacute;s.&nbsp;&laquo;&nbsp;On peut le dire, ma premi&egrave;re rencontre avec les mara&icirc;chers n&rsquo;a pas &eacute;t&eacute; facile. A l&rsquo;&eacute;poque, le m&eacute;tam-sodium &eacute;tait pulv&eacute;ris&eacute;. J&rsquo;avais d&ucirc; fermer un village. On avait organis&eacute; des r&eacute;unions, c&rsquo;&eacute;tait assez tendu. On &eacute;tait plut&ocirc;t dans l&rsquo;affrontement. Quelques ann&eacute;es plus tard, on s&rsquo;est dit qu&rsquo;il fallait aller dans la construction pour am&eacute;liorer les choses. Aujourd&rsquo;hui, la relation est plut&ocirc;t apais&eacute;e, avec la mise en place de projets communs comme la plantation de haies&nbsp;&raquo;, raconte Patrick Bertin, maire de Saint-Colomban.Le politique, parfois, peut &ecirc;tre vu comme &laquo;&nbsp;un emp&ecirc;cheur pour le monde agricole, note V&eacute;ronique Dubettier-Grenier, maire de Carquefou. L&rsquo;agriculture fait partie de l&rsquo;ADN de la commune donc je consid&egrave;re que l&rsquo;on doit redonner aux agriculteurs leur juste place&nbsp;&raquo;. En ce sens, &agrave; Saint-Julien-de-Concelles, le maire actuel Thierry Agasse a fait &laquo;&nbsp;entrer des agriculteurs dans le conseil municipal&nbsp;&raquo;.&nbsp;<h3>L&rsquo;&eacute;pineuse question du logement des travailleurs</h3>C&rsquo;est par le &laquo;&nbsp;respect mutuel&nbsp;&raquo; et une relation &laquo;&nbsp;de confiance&nbsp;&raquo; que les choses peuvent avancer. Cette table ronde a donc permis de &laquo;&nbsp;se dire les choses&nbsp;&raquo;. Le sujet du logement des travailleurs &eacute;tait au c&oelig;ur des &eacute;changes. Les trois &eacute;lus ont pos&eacute; un constat&nbsp;: dans la m&eacute;tropole nantaise, la pression fonci&egrave;re sur le b&acirc;ti est forte. &laquo;&nbsp;Le D&eacute;partement accueille 15 &agrave; 17 000 nouveaux habitants par an. Pour la majorit&eacute;, ils s&rsquo;installent dans la M&eacute;tropole et sur la fa&ccedil;ade Ouest&nbsp;&raquo;, rappelle V&eacute;ronique Dubettier-Grenier. &Agrave; cela s&rsquo;ajoute l&rsquo;impossibilit&eacute; de construire sur les zones agricoles. Pour loger les quelque 5 000 saisonniers auxquels les mara&icirc;chers ont recours, les difficult&eacute;s sont grandes. &laquo;&nbsp;Aujourd&rsquo;hui, nous sommes sans solution, il faut bien l&rsquo;avouer&nbsp;&raquo;, admet Patrick Bertin. Alors qu&rsquo;ils n&rsquo;en ont pas l&rsquo;obligation, certains mara&icirc;chers en arrivent &agrave; cr&eacute;er des logements pour les saisonniers. &laquo;&nbsp;Certains ach&egrave;tent m&ecirc;me des maisons&nbsp;&raquo;, souligne Thierry Agasse.&nbsp;Tous, &eacute;lus comme mara&icirc;chers, s&rsquo;accordent &agrave; dire qu&rsquo;il faudrait &laquo;&nbsp;assouplir les r&egrave;gles&nbsp;&raquo;. Anthony Lafage, mara&icirc;cher &agrave; Pont-Saint-Martin, a &eacute;galement point&eacute; du doigt le prix du foncier. &laquo;&nbsp;Pour p&eacute;renniser l&rsquo;exploitation, on a voulu construire du neuf&nbsp;: 280&nbsp;&euro;/m2. Et certains salari&eacute;s permanents n&rsquo;ont pas d&rsquo;autres choix que d&rsquo;acheter un bien immobilier en Vend&eacute;e car les prix sont trop &eacute;lev&eacute;s ici.&nbsp;&raquo; Cette situation, et donc l&rsquo;impossibilit&eacute; de mettre en place des solutions p&eacute;rennes, exasp&egrave;re les mara&icirc;chers. &laquo;&nbsp;Nous sommes la seule profession &agrave; qui on demande de loger les salari&eacute;s. Des patrons d&rsquo;usine prennent des int&eacute;rimaires et ne les logent pas. Pourtant, nous, on nous accuse d&rsquo;attirer des populations pr&eacute;caires, de cr&eacute;er des bidonvilles&hellip; Si tout le monde faisait les m&ecirc;mes efforts que nous, on n&rsquo;en serait pas l&agrave;. Si les dossiers de logement avan&ccedil;aient, &ccedil;a permettrait d&rsquo;arranger les choses demain&nbsp;&raquo;, estime Louis Vinet, mara&icirc;cher &agrave; Bouguenais.&nbsp;

Le sujet du logement des travailleurs était au cœur des échange .

[Maraîchage] Des échanges constructifs entre Maraîchers nantais et maires

La douceur de l&rsquo;hiver dernier et les conditions pluvieuses connues depuis ont &eacute;t&eacute; particuli&egrave;rement propices aux limaces. Pour limiter leurs d&eacute;g&acirc;ts sur les cultures, les ventes de molluscicides sont soutenues comme jamais. Gr&acirc;ce aux pr&eacute;mices d&rsquo;une saison exceptionnelle visibles ce printemps, Inoxa, la plus grande centrale d&rsquo;achat en agrofournitures de France, s&rsquo;est s&eacute;curis&eacute;e &laquo; d&egrave;s le mois d&rsquo;avril &raquo;, pr&eacute;cise Christophe Hamez, responsable sant&eacute; v&eacute;g&eacute;tale chez Inoxa. &laquo;&nbsp;La situation est tendue au niveau europ&eacute;en. Nous avons beaucoup de questionnements sur nos disponibilit&eacute;s de produits pour les lev&eacute;es des c&eacute;r&eacute;ales.&nbsp;&raquo;, s&rsquo;inqui&egrave;te Aur&eacute;lie Dubief, pour Certis Belchim.Une demande qui explose de 320 % au printemps 2024Sur le premier semestre 2024, toutes firmes confondues, les ventes d&rsquo;antilimaces en France s&rsquo;&eacute;tablissent &agrave; 21 M&euro;, contre 5 M&euro; sur la m&ecirc;me p&eacute;riode en 2023 (+ 320 %). Habituellement, les produits fabriqu&eacute;s au printemps servent pour les semis d&rsquo;ao&ucirc;t &agrave; novembre. Face au fort besoin, ils ont &eacute;t&eacute; utilis&eacute;s d&egrave;s le printemps, provoquant des ruptures en d&eacute;but d&rsquo;&eacute;t&eacute;. Du jamais vu. La demande a vis&eacute; en priorit&eacute; le m&eacute;tald&eacute;hyde, avant de se reporter sur les phosphates ferriques. &laquo; Les d&eacute;lais de livraison s&rsquo;allongent. Certains antilimaces &agrave; base de m&eacute;tald&eacute;hyde, partiellement produit &agrave; l&rsquo;&eacute;tranger, arriveront en f&eacute;vrier-mars ! &raquo;, pr&eacute;cise Christophe Hamez.Des usines &laquo; pied au plancher &raquo; mais des d&eacute;lais qui s&rsquo;allongentPourtant, aucune interruption n&rsquo;est survenue dans les usines, bien au contraire. Chez Certis Belchim, qui formule chez un sp&eacute;cialiste europ&eacute;en du phosphate de fer, &laquo;&nbsp;les industriels sont au maximum de leur capacit&eacute;. C&rsquo;est du flux tendu &raquo;, indique Aur&eacute;lie Dubief. Pour Christophe Hamez, il n&rsquo;est donc pas question de p&eacute;nurie, mais d&rsquo;usines qui arrivent &agrave; saturation : &laquo; en trois mois, nous avons achet&eacute; pour nos associ&eacute;s plus que toute l&rsquo;ann&eacute;e derni&egrave;re, qui &eacute;tait d&eacute;j&agrave; au double de l&rsquo;ann&eacute;e pr&eacute;c&eacute;dente &raquo;. Aux contraintes climatiques s&rsquo;ajoutent des &laquo;&nbsp;achats de pr&eacute;caution &raquo;, consid&egrave;re-t-il, arguant qu&rsquo;en-dehors des colzas, peu de soles sont d&eacute;j&agrave; emblav&eacute;es. Quelles que soient les causes de cette demande soutenue, elle a pour cons&eacute;quence une tension qu&rsquo;il anticipe au moins jusqu&rsquo;au printemps 2025.

Le marché des antilimaces est particulièrement tendu, que ce soit sur le phosphate ferrique - solution de biocontrôle - ou sur le métaldéhyde, comme le confirment Certis Belchim et Inoxa.

Protection des cultures : les ventes d’antilimaces soutenues comme jamais

Agneaux &ndash; Le recul des ventes &agrave; la consommation est marqu&eacute; face &agrave; des tarifs de l&rsquo;agneau encore tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;s sur les &eacute;tals et des promotions de viande porcine agressives. Mise &agrave; part quelques besoins de r&eacute;approvisionnement chez quelques grossistes apr&egrave;s les f&ecirc;tes, la demande est prudente. La baisse est mesur&eacute;e dans les bons agneaux laitons &agrave; la faveur de volumes limit&eacute;s, mais le tri se montre beaucoup plus s&eacute;v&egrave;re dans les agneaux gris avec une baisse marqu&eacute;e dans le second choix. Les abatteurs leur pr&eacute;f&egrave;rent les bons Lacaunes dont l&rsquo;offre tend &agrave; progresser, avec des tarifs plus discut&eacute;s m&ecirc;me s&rsquo;ils restent encore assez &eacute;lev&eacute;s. En brebis, le commerce est r&eacute;gulier face &agrave; la faiblesse saisonni&egrave;re de l&rsquo;offre en cette p&eacute;riode d&rsquo;agnelage et dans l&rsquo;attente de la fin de r&eacute;tention pour primes PAC. Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Le commerce sera plus calme, mais les volumes seront r&eacute;duits. Les cours vont se maintenir dans les bons agneaux.<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Ovins – La demande se tasse, mais les prix se tiennent.

Veaux d&rsquo;engraissement et d&rsquo;&eacute;levage &ndash; L&rsquo;activit&eacute; reprend avec des volumes plus cons&eacute;quents sur les march&eacute;s apr&egrave;s la coupure de fin d&rsquo;ann&eacute;e. La demande est pr&eacute;sente pour compenser les retards de mises en place apr&egrave;s 15 jours de tr&egrave;s faible activit&eacute;. La qualit&eacute; des veaux est souvent plus relev&eacute;e. Les mouvements &agrave; l&rsquo;export vers l&rsquo;Espagne, reprennent doucement, mais ils vont monter en puissance dans les prochaines semaines.&nbsp; Les tarifs se maintiennent sans difficult&eacute; dans l&rsquo;ensemble des veaux, Holsteins, Normands ou Montb&eacute;liards. Le commerce est &eacute;galement r&eacute;gulier dans les crois&eacute;s laitiers (taupes ou Blanc bleus) convenables. Les veaux l&eacute;gers ou fragiles restent p&eacute;nalis&eacute;s, quelle que soit la race. Les bons crois&eacute;s mixtes ou jaunes se maintiennent sans difficult&eacute; face &agrave; la faiblesse de l&rsquo;offre. Dans les Limousins, la modestie de l&rsquo;offre permet des tarifs attractifs dans les bons sujets. Veaux de boucherie &ndash;&nbsp;L&rsquo;activit&eacute; est plus soutenue apr&egrave;s la p&eacute;riode des f&ecirc;tes ou les ventes se sont bien tenues. La demande est suivie face &agrave; la modestie de l&rsquo;offre (mise en place en juin). Cela permet un commerce fluide avec des tarifs facilement maintenus. Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Veaux&nbsp;: Les volumes vont consid&eacute;rablement s&rsquo;amoindrir, pour redonner de la tonicit&eacute; aux &eacute;changes. Veaux de boucherie&nbsp;: Le march&eacute; restera &eacute;quilibr&eacute; &nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Veaux – Offre plus importante pour ce début d’année.

Arnaud Rousseau, pr&eacute;sident de la FNSEA, Pierrick Horel, pr&eacute;sident de JA, V&eacute;ronique Le Floc&rsquo;h, pr&eacute;sidente de la Coordination rurale, Laurence Marandola, porte-parole de la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne&nbsp;: c&rsquo;est dans cet ordre que le Premier ministre Fran&ccedil;ois Bayrou recevra les responsables des syndicats agricoles lundi matin, &agrave; raison d&rsquo;une heure par leader. Il s'agit d'une &laquo;&nbsp;premi&egrave;re rencontre avec les organisations pour &eacute;voquer les sujets et les urgences&nbsp;&raquo;, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-syndicats-agricoles-recus-a-matignon-le-13-janvier-la-cr-maintient-son-appel-a-manifester" target="_blank">soulignait Matignon le 3 janvier dernier &agrave; l&rsquo;annonce du rendez-vous</a>.La rencontre intervient quatre semaines apr&egrave;s la nomination de Fran&ccedil;ois Bayrou &agrave; Matignon, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-gouvernement-barnier-renverse-l-agriculture-atterree" target="_blank">en remplacement de Michel Barnier, d&eacute;fait par une motion de censure</a> sanctionnant son recours au 49.3 sur le vote du budget 2025. Une p&eacute;rip&eacute;tie qui privait le secteur agricole de quelque 400 millions d&rsquo;euros d&rsquo;all&egrave;gements sociaux et fiscaux, que <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-gouvernement-promet-de-tenir-tous-les-engagements-financiers-inscrits-dans-l-ex-projet-de-budget" target="_blank">le gouvernement s&rsquo;est cependant engag&eacute; &agrave; faire valoir par r&eacute;troactivit&eacute;</a>, sous r&eacute;serve qu&rsquo;un budget 2025 soit effectivement vot&eacute; d&rsquo;ici &agrave; la mi-f&eacute;vrier.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-les-12-temps-forts-de-2024-annee-erratique" target="_blank" title="">[R&eacute;tro 2024] Les 12 temps forts d'une ann&eacute;e agricole sacrificielle</a>
</aside>
L&rsquo;&eacute;pisode n&rsquo;a pas manqu&eacute; d&rsquo;exasp&eacute;rer la profession, malmen&eacute;e comme jamais durant tout l&rsquo;exercice 2024 par une pluie, au sens propre et figur&eacute;, d&rsquo;al&eacute;as climatiques, sanitaires et &eacute;conomiques, avant d&rsquo;&ecirc;tre crucifi&eacute;e par <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-decembre-en-guise-de-feu-d-artifice-la-finalisation-de-l-accord-ue-mercosur" target="_blank">la finalisation de l&rsquo;accord de libre-&eacute;change entre l&rsquo;UE et le Mercosur</a>,&nbsp;alors m&ecirc;me que <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-janvier-les-paysans-sur-le-bitume-le-premier-ministre-sur-la-paille" target="_blank">2024 s&rsquo;ouvrait sur une crise XXL</a>.Le S&eacute;nat a par ailleurs donn&eacute; des gages &agrave; la profession en inscrivant &agrave; son agenda l&rsquo;examen du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-mai-la-loi-d-orientation-agricole-adoptee-pour-12-jours" target="_blank">projet de loi d&rsquo;orientation agricole, aux airs d&rsquo;arl&eacute;sienne depuis plus de deux ans</a>.<h2>D&eacute;bat sur LCP-Assembl&eacute;e nationale</h2>La rencontre intervient &agrave; l&rsquo;avant-veille de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/elections-des-chambres-d-agriculture-un-mois-pour-preparer-son-vote" target="_blank" title="">l&rsquo;ouverture des votes aux &eacute;lections des Chambres d&rsquo;agriculture</a>. Le vote par correspondance d&eacute;bute en effet mi-janvier, les bulletins devant &ecirc;tre envoy&eacute;s avant le 31 janvier &agrave; minuit pour &ecirc;tre pris en compte, le vote &eacute;lectronique &eacute;tant ouvert quant &agrave; lui du 15 au 31 janvier 2025 &agrave; minuit.La chaine LCP-Assembl&eacute;e nationale organise ce lundi un d&eacute;bat r&eacute;unissant les leaders de la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne, de la CR, de la FNSEA et des JA.<blockquote class="twitter-tweet">&#128668;EVENEMENT | Lundi 13 janvier &agrave; 18h suivez le Grand D&eacute;bat sur l&#39;Agriculture avec 4 repr&eacute;sentants des syndicats agricoles qui d&eacute;battront et r&eacute;pondront aux questions de <a href="https://twitter.com/Myriamencaoua?ref_src=twsrc%5Etfw">@Myriamencaoua</a>, en collaboration avec <a href="https://twitter.com/CharlotteMurat?ref_src=twsrc%5Etfw">@CharlotteMurat</a> (<a href="https://twitter.com/EBRApresse?ref_src=twsrc%5Etfw">@EBRApresse</a>) &amp; Patrice Moyon (<a href="https://twitter.com/OuestFrance?ref_src=twsrc%5Etfw">@OuestFrance</a>) <a href="https://t.co/j4yUX7LO7v">pic.twitter.com/j4yUX7LO7v</a>&mdash; LCP (@LCP) <a href="https://twitter.com/LCP/status/1877694432746614894?ref_src=twsrc%5Etfw">January 10, 2025</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>
Le d&eacute;bat est &agrave; suivre en direct sur <a href="https://www.youtube.com/channel/UCHGFbA0KWBgf6gMbyUCZeCQ" target="_blank">la chaine Youtube de LCP-Assembl&eacute;e nationale</a> et Twitch d&egrave;s 18 heures et sur LCP (canal 13) &agrave; 19h30, avant de multiples rediffusions.

Le Premier ministre reçoit successivement lundi matin les leaders de la FNSEA, des JA, de la CR et de la Confédération paysanne, lesquels débattront en fin d’après-midi sur la chaine LCP-Assemblée nationale, à l’avant-veille de l’ouverture du scrutin des Chambres d’agriculture.

Les syndicats à Matignon avant un débat sur LCP-Assemblée nationale

Bovins de boucherie - Apr&egrave;s la p&eacute;riode des f&ecirc;tes, les familles contraignent leur budget alimentaire. Le prix d&eacute;termine de plus en plus l&rsquo;acte d&rsquo;achat, avec une partie de la population qui n&rsquo;aura bient&ocirc;t plus acc&egrave;s aux viandes nobles. La consommation de viande rouge domestique est &agrave; la baisse apr&egrave;s les vacances, avec des reports de commande pour les abattoirs vers la reprise de la restauration scolaire, contrainte par les parents (et la loi Egalim) d&rsquo;acheter Fran&ccedil;ais. Le temps froid est plus favorable aux viandes &agrave; bouillir, moins ch&egrave;res, mais n&eacute;cessitant un temps de pr&eacute;paration &agrave; domicile.Au niveau commercial, cette nouvelle ann&eacute;e d&eacute;bute avec une activit&eacute; mesur&eacute;e dans les abattoirs. Les commandes des magasins ne sont pas au rendez-vous avec des stocks qui se reconstituent dans certaines pi&egrave;ces. Les promotions de porc prennent beaucoup de place dans la communication des GMS. Les industriels sont prudents, car la seconde moiti&eacute; de janvier est traditionnellement plus compliqu&eacute;e &agrave; la vente, car apr&egrave;s les f&ecirc;tes de fin d&rsquo;ann&eacute;e, le budget des m&eacute;nages est plus compliqu&eacute; &agrave; boucler. Ce sera encore plus vrai cette ann&eacute;e.&nbsp;N&eacute;anmoins, apr&egrave;s deux semaines de faible activit&eacute; de n&eacute;goce (priv&eacute; ou coop&eacute;ratif), le niveau de l&rsquo;offre reste mesur&eacute; en ce d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e. L&rsquo;&eacute;quilibre offre/demande permet un maintien des prix pour les femelles Aubracs, Parthenaises, Blondes d&rsquo;Aquitaine, Charolaises ou Limousines de qualit&eacute; bouch&egrave;re. Dans les Charolaises R et les allaitantes de choix secondaire, le commerce est assez r&eacute;gulier face &agrave; la modestie de l&rsquo;offre avec des tarifs stables.R&eacute;formes laiti&egrave;res &ndash; Apr&egrave;s la faible activit&eacute; impos&eacute;e par les f&ecirc;tes de fin d&rsquo;ann&eacute;e, le niveau de l&rsquo;offre est plus en ad&eacute;quation avec les besoins des industriels. Les tarifs pratiqu&eacute;s sont stables et sans les plus-values qui &eacute;taient traditionnellement accord&eacute;es aux entreprises et aux &eacute;leveurs qui ont livr&eacute; les abattoirs pendant les f&ecirc;tes. Les Prim&rsquo;holsteins, Normandes, Montb&eacute;liardes ou Abondances convenables (P= 2-3 ou O) avec du poids restent correctement valoris&eacute;es. Les animaux maigres et en manque de viande restent en revanche p&eacute;nalis&eacute;s.Jeunes bovins &ndash; L&rsquo;ann&eacute;e red&eacute;marre avec une offre limit&eacute;e, apr&egrave;s la grosse activit&eacute; de fin d&rsquo;ann&eacute;e. L&rsquo;animation commerciale reste tr&egrave;s convenable pour un d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e, avec des besoins pour la Turquie &agrave; quelques semaines du Ramadan (28 f&eacute;vrier au 30 mars). Le flux vers l&rsquo;Allemagne reste r&eacute;gulier, et le march&eacute; halal reste un d&eacute;bouch&eacute; important pour nos JB de moyenne gamme.&nbsp; Le commerce est fluide avec des tarifs qui restent sur des bases soutenues dans les Charolais, les Limousins ou les Blonds d&rsquo;Aquitaine. La demande est plus r&eacute;guli&egrave;re dans les JB mixtes et les laitiers.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins de races &agrave; viande&nbsp;: Le commerce sera r&eacute;gulier avec des tarifs sans grand changement dans les femelles de race &agrave; viande.Bovins de races laiti&egrave;res&nbsp;: Le recul de l&rsquo;offre devrait amener les industriels &agrave; rel&acirc;cher quelques centimes.Jeunes bovins&nbsp;: Les disponibilit&eacute; seront insuffisante pour couvrir les besoins &agrave; l&rsquo;export.<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

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