<figure style="text-align: left;">
 <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/KtjvaUymj2I?autoplay=0"
 frameborder="0"></iframe>
 <figcaption>Stockage de la g&eacute;n&eacute;tique mondiale du Lin - ARVALIS-infos.fr</figcaption>
</figure>
&nbsp;Retrouvez toutes les vid&eacute;os d&rsquo;ARVALIS sur <a href="http://www.youtube.com/">http://www.youtube.com/</a>

De Natasha à Bolchoï, des variétés ont marqué l’évolution génétique du lin depuis les années 1970. Rétrospective avec Isabelle Chaillet, ingénieur variétés lin fibre chez ARVALIS.

50 ans de progrès génétique en lin fibre

Les centrales solaires photovolta&iuml;ques au sol &nbsp;sont en plein d&eacute;veloppement. Beaucoup plus puissantes que toiture, ces installations permettraient d&rsquo;atteindre plus rapidement les objectifs que l&rsquo;Etat fran&ccedil;ais s&rsquo;est fix&eacute; en terme de puissance install&eacute;e &agrave; l&rsquo;horizon 2028, dans le cadre de sa PPE (programmation pluriannuel de l&rsquo;Energie).Les r&eacute;cents d&eacute;crets&nbsp; sur l&rsquo;agrivolta&iuml;sme&nbsp;&raquo; d&rsquo;avril et juillet 2024 ont pris le relais des doctrines d&eacute;partementales et encadrent d&eacute;sormais l&rsquo;implantation de ces projets sur les zones agricoles, naturelles et foresti&egrave;res.Apr&egrave;s avoir explor&eacute; le potentiel des parcelles d&eacute;grad&eacute;es (anciennes d&eacute;charges, terrains militaires, &hellip;), les &eacute;nerg&eacute;ticiens portent d&eacute;sormais leurs efforts de prospection vers les zones agricoles en n&eacute;gociant aupr&egrave;s des propri&eacute;taires la mise &agrave; disposition de terrains potentiellement compatibles avec un projet.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/photovoltaique-en-toiture-ou-tracker-solaire-quelle-technologie-choisir">Photovolta&iuml;que en toiture ou tracker solaire&nbsp;: Quelle technologie choisir&nbsp;? - Pleinchamp</a>
</aside>
<h2>Point de d&eacute;part de la d&eacute;marche&nbsp;: la signature d&rsquo;une promesse de bail.</h2>Ce contrat d&eacute;finit les conditions essentielles de cette mise &agrave; disposition. Il ne garantit en rien que le projet aboutira mais c&rsquo;est un moyen pour l&rsquo;&eacute;nerg&eacute;ticien de s&eacute;curiser la disponibilit&eacute; du foncier.Parce qu&rsquo;il est engageant pour le propri&eacute;taire, il convient d&rsquo;&ecirc;tre vigilant sur son contenu&nbsp;:Dans un guide complet, Les Chambres d&rsquo;Agriculture du Centre Val de Loire listent 10 points d&rsquo;attention &agrave; ma&icirc;triser avant de s&rsquo;engager :<ol><li>Les parties signataires&nbsp;;</li><li>Les diff&eacute;rents montages juridiques&nbsp;;</li><li>Quelle dur&eacute;e pour la promesse et le bail ?</li><li>Les engagements de chacun&nbsp;;</li><li>La constitution de servitudes conventionnelles&nbsp;;</li><li>Les d&eacute;dommagements financiers&nbsp;;</li><li>La prise en charge des frais et indemnit&eacute;s&nbsp;;</li><li>Le changement de contractant&nbsp;;</li><li>Quelle obligation d&rsquo;assurance&nbsp;;</li><li>Le d&eacute;mant&egrave;lement de l&rsquo;installation.</li></ol><aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://loiret.chambres-agriculture.fr/sinformer/energies/photovoltaique">Photovolta&iuml;que - Chambre d'agriculture du Loiret (chambres-agriculture.fr)</a>
</aside>
Contact&nbsp;: Sylvain Deseau &ndash; Chambre d&rsquo;Agriculture du Loiret &ndash; sylvain.deseau@loiret.chambagri.fr&nbsp;&nbsp;

Guide pour la signature d’une promesse de bail et de constitution de servitudes.

Beaucoup plus puissante : la centrale solaire au sol sur parcelle agricole

<h2>Qu&rsquo;est-ce que Aura Retail, l&rsquo;alliance entre Intermarch&eacute;, Auchan et Casino&nbsp;?</h2>Les Mousquetaires/Intermarch&eacute;, Auchan et Casino ont officialis&eacute; le 23 septembre leur alliance hors norme dans les achats, pour une dur&eacute;e de dix ans et nomm&eacute;e &laquo;&nbsp;Aura Retail&nbsp;&raquo;. Respectivement 3e, 5e et 7e distributeurs alimentaires en France, ils vont mutualiser leurs forces d'achat au sein d'une kyrielle de soci&eacute;t&eacute;s, dont deux bas&eacute;es hors de France.Concr&egrave;tement, deux centrales d'achat de denr&eacute;es alimentaires (des biscuits aux yaourts en passant par les sodas par exemple) seront bas&eacute;es &agrave; Massy (Essonne) et pilot&eacute;es par le plus gros des trois distributeurs, Intermarch&eacute;. Une centrale d'achat de denr&eacute;es non-alimentaires (du textile par exemple) sera bas&eacute;e &agrave; Villeneuve-d'Ascq (Nord) et pilot&eacute;e par Auchan. Deux centrales vendant des services aux grands fournisseurs agroalimentaires ou industriels comme Coca-Cola, Mondelez ou L'Or&eacute;al par exemple, vont &eacute;galement &ecirc;tre implant&eacute;es &agrave; Bruxelles pour l'alimentaire et au Luxembourg pour le non-alimentaire.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-egalim-dans-la-cour-de-ferme-saisons-1-2-3-et-bientot-4" target="_blank" title="">[DOSSIER] Egalim dans la cour de ferme : saisons 1, 2, 3 et bient&ocirc;t 4</a>
</aside>
Dernier point dans cet &eacute;cheveau : Intermarch&eacute; et Auchan ont annonc&eacute; dans un second communiqu&eacute; lundi soir que cette entit&eacute; nouvellement cr&eacute;&eacute;e allait rejoindre deux puissantes centrales europ&eacute;ennes rassemblant des concurrents distributeurs europ&eacute;ens, Epic et Everest. C'&eacute;tait auparavant le 4e distributeur fran&ccedil;ais, Coop&eacute;rative U, qui faisait partie de ces deux centrales, mais le m&eacute;dia sp&eacute;cialis&eacute; LSA a indiqu&eacute; samedi qu'il l'avait quitt&eacute;. Ce que l'enseigne n'a pas souhait&eacute; commenter.<h2>Quels sont les objectifs d&rsquo;Aura Retail&nbsp;?</h2>L'objectif de l'ensemble est de &laquo;&nbsp;n&eacute;gocier les meilleures conditions tarifaires aupr&egrave;s des plus puissants industriels multinationaux&nbsp;&raquo;, dixit Auchan et Intermarch&eacute;, qui assurent que cela permettrait &laquo;&nbsp;aux consommateurs de b&eacute;n&eacute;ficier de prix plus avantageux&nbsp;&raquo;. Les enseignes parlent aussi d'op&eacute;rer &laquo;&nbsp;des synergies &agrave; l'achat&nbsp;&raquo;, sans pr&eacute;cision sur un &eacute;ventuel impact sur l'emploi. Premier syndicat au sein d'Auchan, la CFTC a r&eacute;cemment pr&eacute;cis&eacute; qu'il n'y avait &laquo;&nbsp;pas de pertes d'emplois annonc&eacute;es &raquo;&nbsp;mais que &laquo;&nbsp;plusieurs inqui&eacute;tudes subsistent&nbsp;&raquo;. Le leader du secteur E.Leclerc dispose lui aussi d'une centrale &agrave; l'&eacute;tranger, Eurelec, partag&eacute;e avec l'allemand Rewe. Elle vise &laquo;&nbsp;non pas &agrave; d&eacute;tourner une loi, mais &agrave; avoir le poids suffisant&nbsp;&raquo; face aux multinationales, avait expliqu&eacute; fin septembre 2023 &agrave; l'Assembl&eacute;e nationale Philippe Michaud, copr&eacute;sident du groupement.Ces centrales sont toutefois soup&ccedil;onn&eacute;es de permettre de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/egalim-a-l-amende-mais-sans-les-amendes" target="_blank">s'affranchir des lois nationales</a>, notamment la loi fran&ccedil;aise. Eurelec a d'ailleurs &eacute;t&eacute; sanctionn&eacute;e en ao&ucirc;t d'une amende de 38 millions d'euros par la R&eacute;pression des fraudes (DGCCRF) pour avoir d&eacute;pass&eacute; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/prix-des-aliments-agriculteurs-industriels-et-distributeurs-debattent-d-un-nouveau-calendrier" target="_blank">la date limite des n&eacute;gociations commerciales</a> avec 62 de ses fournisseurs.En avril, le patron de Coop&eacute;rative U Dominique Schelcher plaidait : &laquo;&nbsp;on peut aussi respecter les &eacute;l&eacute;ments d'Egalim&nbsp;&raquo; sur la r&eacute;mun&eacute;ration des agriculteurs &laquo;&nbsp;au niveau europ&eacute;en&nbsp;&raquo;. Il indiquait que &laquo;&nbsp;la Commission europ&eacute;enne en la mati&egrave;re [&eacute;tait] tr&egrave;s ouverte, en disant que ces centrales [&eacute;taient] bonnes pour le pouvoir d'achat des Europ&eacute;ens&nbsp;&raquo;.<h2>Qu&rsquo;en pensent les agro-industriels&nbsp;?</h2>Lors de la crise agricole en d&eacute;but d'ann&eacute;e, les centrales d'achat et de services ont toutefois &eacute;t&eacute; point&eacute;es du doigt par des syndicats agricoles et par des responsables politiques, jusqu'au plus haut niveau de l'&Eacute;tat. Emmanuel Macron avait ainsi estim&eacute; qu'il fallait s'assurer qu'il n'y ait pas &laquo;&nbsp;au niveau de l'Europe un contournement&nbsp;&raquo; des r&egrave;gles &laquo;&nbsp;par les grandes centrales d'achat europ&eacute;ennes&nbsp;&raquo;.L'une des principales organisations repr&eacute;sentant les agro-industriels, l'Association nationale des industries alimentaires (Ania), a fustig&eacute; mardi des distributeurs qui &laquo;&nbsp;cr&eacute;ent ou rejoignent des centrales d'achat europ&eacute;ennes pour contourner all&egrave;grement la loi fran&ccedil;aise&nbsp;&raquo;.Faute de mesures, &laquo;&nbsp;le probl&egrave;me des centrales d'achat internationales, qui organisent le contournement de la loi fran&ccedil;aise, ne concernera plus uniquement les grandes entreprises, mais s'&eacute;tendra d'ici peu aux ETI et aux PME&nbsp;&raquo;, entreprises de plus petite taille, a estim&eacute; le pr&eacute;sident de l'organisation, Jean-Fran&ccedil;ois Loiseau.

Vaste réorganisation pour Intermarché, Auchan et Casino, départ de Coopérative U d'une centrale européenne : la mutualisation des achats par les supermarchés, faite au nom du moindre coût, est impopulaire auprès de nombreux fournisseurs et de certains responsables politiques.

La grande distribution se réorganise en super-centrales d’achat européennes

Pour relever ce d&eacute;fi titanesque, les chambres d&rsquo;agricultures accompagnent de nombreux futurs c&eacute;dants. Et bien souvent, le lien qui existe entre eux et le potentiel repreneur est primordial dans le processus.&nbsp;Leur premi&egrave;re rencontre, c&rsquo;&eacute;tait en 2016. Aujourd&rsquo;hui, &Eacute;milie Masclaux, 26 ans, et Michel Gravegeal, 55 ans, ont un GAEC ensemble, et continuent &agrave; travailler tous les deux sur la ferme jusqu&rsquo;au d&eacute;part de Michel, dans 8 ans ou 10 ans. Ce r&eacute;cit de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/une-transmission-reussie-chloe-s-installe-en-saone-et-loire" target="_blank" title="">transmission</a> &laquo; id&eacute;ale &raquo; est surtout celui du lien qui existe entre ces deux personnes, et de leur collaboration &agrave; la ferme qui doit aboutir &agrave; une transmission en douceur.Petit retour en arri&egrave;re : en 2016, &Eacute;milie est en BTS production animale en apprentissage, dans deux fermes de Haute-Loire. Elle a toujours baign&eacute; dans l&rsquo;agriculture (ses deux parents sont fils et fille d&rsquo;agriculteurs) et souhaite continuer dans cette voie. Durant son apprentissage, l&rsquo;une des deux fermes o&ugrave; elle est form&eacute;e est situ&eacute;e tout pr&egrave;s de chez elle, en Haute-Loire, &agrave; Sanssac-l&rsquo;&Eacute;glise. Il s&rsquo;agit de l&rsquo;exploitation de Michel Gravegeal, en <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/polyculture-elevage-pourquoi-ca-marche" target="_blank" title="">polyculture</a> &eacute;levage, qui fonctionne avec un syst&egrave;me de traite robotis&eacute;e. Quand son apprentissage se termine, &Eacute;milie Masclaux part commencer une autre formation, qui ne lui correspond pas, puis travaille quelques mois en tant que technicienne PAC, aux JA de la Haute-Loire et au contr&ocirc;le laitier du d&eacute;partement, comme conseill&egrave;re technicienne production. Mais d&egrave;s qu&rsquo;elle a un moment de libre, elle retourne aider Michel sur sa ferme. &laquo; Il n&rsquo;y avait pas une semaine o&ugrave; je n&rsquo;y allais pas. Je m&rsquo;y suis toujours sentie bien &raquo;, explique-t-elle.A ce moment-l&agrave;, en 2021, &Eacute;milie a 23 ans, et Michel Gravegeal d&eacute;cide de prendre une d&eacute;cision capitale : &laquo; &ccedil;a faisait 30 ans que j&rsquo;&eacute;tais seul sur ma ferme de 50 vaches laiti&egrave;res, que je ne l&acirc;chais jamais, donc j&rsquo;ai d&eacute;cid&eacute; d&rsquo;arr&ecirc;ter et de vendre mes animaux &raquo;.<h2>Installation en GAEC &agrave; deux&nbsp;</h2>Sauf que voir les vaches partir, &Eacute;milie Masclaux le con&ccedil;oit difficilement : &laquo; c&rsquo;&eacute;tait presque &laquo; mes &raquo; vaches, finalement. J&rsquo;y suis tr&egrave;s attach&eacute;e &raquo;. Elle propose donc &agrave; Michel de reprendre sa ferme. &laquo; Quand elle m&rsquo;a dit qu&rsquo;elle voulait s&rsquo;installer, j&rsquo;avais 53 ans, il me restait encore 10 ans &agrave; travailler. On a d&eacute;cid&eacute; de cr&eacute;er un GAEC &raquo;. Ensemble, ils contactent la chambre d&rsquo;Agriculture. Elodie Bozzi, conseill&egrave;re installation &ndash; transmission, les oriente alors vers un parcours de transmission. Michel est surpris : &laquo; je lui ai dit que je ne pensais pas encore &agrave; mon d&eacute;part ! Mais elle a eu raison de nous en parler, car 8 ou 10 ans, c&rsquo;est tr&egrave;s vite pass&eacute;. &raquo; Voil&agrave; le projet dessin&eacute; : travailler ensemble jusqu&rsquo;au d&eacute;part &agrave; la retraite de Michel, pour qu&rsquo;&Eacute;milie soit accompagn&eacute;e en douceur vers le moment o&ugrave; elle reprendra la ferme. Un soulagement pour l&rsquo;agriculteur, qui craignait de voir son exploitation dispara&icirc;tre et se fondre dans une autre d&eacute;j&agrave; existante. Depuis leur installation en GAEC, en 2023, les deux d&eacute;crivent un quotidien qui leur convient parfaitement, un fonctionnement fluide. &laquo; Je me fais plaisir, car on touche &agrave; tout &agrave; la ferme. S&rsquo;il s&egrave;me les c&eacute;r&eacute;ales, c&rsquo;est logique que je m&rsquo;occupe des vaches le soir &raquo;, indique &Eacute;milie.&nbsp; Leur entente semble aussi tenir &agrave; leur vision commune de la ferme : &laquo; On est raccord sur les investissements, d&eacute;montre la jeune agricultrice. Pour moi, la priorit&eacute; est d&rsquo;installer des matelas, pour am&eacute;liorer le confort des vaches dans la stabulation, et Michel est ok. On est souvent sur la m&ecirc;me longueur d&rsquo;ondes &raquo;.<h2>L&acirc;cher du lest</h2>Transmettre, Michel Gravegeal le dit lui-m&ecirc;me : il a &laquo; bien un caract&egrave;re pour &ccedil;a &raquo;. Celui qui s&rsquo;est lanc&eacute; dans la ferme en 1994 en bin&ocirc;me avec sa m&egrave;re a commenc&eacute; &agrave; former des apprentis en 2008. &laquo; Les jeunes ont besoin d&rsquo;&ecirc;tre accompagn&eacute;s, mais quand on accueille un apprenti, il faut faire des concessions et accepter des changements !&nbsp; D&rsquo;autant plus depuis qu&rsquo;&Eacute;milie est officiellement install&eacute;e. Je lui l&acirc;che du lest, c&rsquo;est normal. &raquo;&nbsp; La jeune associ&eacute;e confirme cet &eacute;tat d&rsquo;esprit : &laquo; Michel me laisse de la place dans les d&eacute;cisions, il me demande souvent mon avis &raquo;.&nbsp; Au-del&agrave; de ce fonctionnement, le travail a rapproch&eacute; les deux associ&eacute;s. &laquo; Je consid&egrave;re Michel comme un deuxi&egrave;me papa. Il a toujours &eacute;t&eacute; l&agrave; pour moi, notamment quand j&rsquo;&eacute;tais encore un peu adolescente, vers 20 ans, et que &ccedil;a n&rsquo;allait pas. &raquo; Michel et &Eacute;milie partagent plus que la ferme, et plus que certains associ&eacute;s : il n&rsquo;est pas rare qu&rsquo;ils se retrouvent, avec d&rsquo;autres amis, pour des balades &agrave; v&eacute;lo ou des repas.D&eacute;sormais, &Eacute;milie se sent bien sur la ferme : &laquo; Je veux garder notre petit rythme, &agrave; deux pour 60 vaches, en continuant &agrave; accueillir des apprentis. &raquo; L&rsquo;objectif, &agrave; terme, serait d&rsquo;avoir trouv&eacute; un autre associ&eacute; au moment o&ugrave; Michel partira &agrave; la retraite. &laquo; Il nous reste une grosse dizaine d&rsquo;ann&eacute;es. Qui sait, je trouverai peut-&ecirc;tre un apprenti avec qui j&rsquo;accrocherai, et l&rsquo;histoire se reproduira ! &raquo; C&rsquo;est tout ce qu&rsquo;on leur souhaite.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 Lire le guide :&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/les-guides/le-guide-de-la-transmission-en-agriculture~il-n-est-jamais-trop-tot-pour-une-transmission-reussie">Il n&rsquo;est jamais trop t&ocirc;t pour une transmission r&eacute;ussie - Pleinchamp</a>
</aside>
&nbsp;Plus d'informations :Site internet : <a href="https://www.sommet-elevage.fr" target="_blank" title="">www.sommet-elevage.fr</a> R&eacute;seaux sociaux : <a href="https://www.facebook.com/SommetElevage/" target="_blank" title="">Facebook</a> - <a href="https://www.instagram.com/sommetelevage/" target="_blank" title="">Instagram</a> - <a href="https://www.tiktok.com/@sommetelevage?" target="_blank" title="">TikTok</a> - <a href="https://twitter.com/sommetelevage" title="">X</a> - <a href="https://fr.linkedin.com/company/sommet-de-l-elevage" target="_blank" title="">LinkedIn</a>

Récit de passation entre Émilie et Michel, installés en Haute-Loire. La transmission des exploitations sera l’un des thèmes clés abordés, cette année et pour cause : plus d’un tiers des exploitants agricoles pourront prendre leur retraite à partir de 2026.

[Sommet de l’Élevage]  : la transmission largement abordée 160 100 agris à la recherche de repreneurs

Le constructeur &eacute;largit sa gamme de produits en grandes cultures avec le d&eacute;chaumeur &agrave; dents superficiel tra&icirc;n&eacute; Plano VT 6060, d'une largeur de travail de 6&nbsp;m&egrave;tres et dot&eacute; d'un ch&acirc;ssis &agrave; 6 rang&eacute;es de dents. La combinaison de la structure du ch&acirc;ssis, des dents, des socs et du guidage en profondeur pr&eacute;cis sur l'ensemble de la surface de travail est con&ccedil;ue pour garantir un travail du sol constant et superficiel. Dans ce but, le d&eacute;chaumeur int&egrave;gre des roues de jauge simples ou doubles &agrave; l'avant et &agrave; l'arri&egrave;re, r&eacute;glables hydrauliquement et agissant automatiquement sur les rouleaux par des bielles. Dans le sens lat&eacute;ral, la rectitude est garantie par la disposition sym&eacute;trique des 37 dents rigides, elles-m&ecirc;mes toujours en position et prot&eacute;g&eacute;es contre les obstacles jusqu'&agrave; 200&nbsp;kg par un ressort de compression.<h2>Socs, outils et options</h2>R&eacute;servant une hauteur sous ch&acirc;ssis de 60 cm, les dents peuvent &ecirc;tre &eacute;quip&eacute;es de socs &agrave; patte d'oie Durastar Plus de 200&nbsp;mm de large ou de socs Durastar de 50&nbsp;mm de large. De par leur forme, les socs &agrave; patte d'oie sont pr&eacute;destin&eacute;s au scalpage sur toute la surface. Un effet de m&eacute;lange suffisant est assur&eacute; par le faible angle d'attaque. En raison de la r&eacute;sistance &agrave; l'usure, le degr&eacute; de chevauchement a &eacute;t&eacute; optimis&eacute; au profit de la r&eacute;sistance g&eacute;n&eacute;r&eacute;e dans le sol. Les socs &eacute;troits conviennent surtout pour les travaux plus profonds et le m&eacute;lange intensif. Mais ils peuvent tout aussi bien travailler en d&eacute;chaumage superficiel. A l&rsquo;arri&egrave;re, le Plano peut recevoir un rouleau hacheur, une Frontboard ou encore une herse &eacute;trille. Parmi les options figurent le dispositif hydraulique de report de charge Traction Control, capable de transf&eacute;rer activement jusqu'&agrave; 1100&nbsp;kg de poids additionnel sur l'essieu arri&egrave;re du tracteur, &agrave; pression r&eacute;glable pour diff&eacute;rentes profondeurs de travail. Le d&eacute;chaumeur aussi &ecirc;tre coupl&eacute; &agrave; la tr&eacute;mie polyvalente Tegosem.

L’appareil assure le scalpage des pousses et des racines mais également dans le mélange intensif lors de la préparation du lit de semences et l'ameublissement modéré jusqu'à 15 cm de profondeur. Il est propos en 6 mètres.

Plano VT 6060, le déchaumeur à dents superficiel de Pöttinger

Apr&egrave;s &laquo;&nbsp;2169 jours et nuits&nbsp;&raquo; d&rsquo;exercice minist&eacute;riel dont 850 (28 mois exactement) en charge de l&rsquo;Agriculture, Marc Fesneau a pass&eacute; la main &agrave; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/annie-genevard-nommee-a-l-agriculture-les-syndicats-aux-aguets" target="_blank">Annie Genevard, nomm&eacute;e le 21 septembre ministre de l&rsquo;Agriculture</a>, de la souverainet&eacute; alimentaire et de la for&ecirc;t, par le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique sur proposition de Michel Barnier, le nouveau chef de gouvernement.Parmi les &laquo;&nbsp;2169 nuits&nbsp;&raquo;, l&rsquo;ex-ministre a &eacute;voqu&eacute; lors de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/annie-genevard-nous-menerons-rapidement-la-loi-d-orientation-agricole-a-son-terme" target="_blank">la passation de pouvoir</a> une nuit tragique. &laquo;&nbsp;Je n&rsquo;oublie pas au milieu de cette crise agricole immense le coup de t&eacute;l&eacute;phone re&ccedil;u un matin de janvier, c&rsquo;&eacute;tait le 23 janvier &agrave; 6h30, qui m&rsquo;a appris l&rsquo;accident qui avait co&ucirc;t&eacute; la vie &agrave; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/face-au-desarroi-des-agriculteurs-le-devoir-de-tous-les-francais" target="_blank">Alexandra et Camille Sonac en Ari&egrave;ge&nbsp;</a>&raquo;, a-t-il relat&eacute;. 
<div class=" ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/0/0/9/6349009-1-fre-FR/87946781454f-macron-jpg" alt="Au Salon de l&rsquo;agriculture le 24 f&eacute;vrier 2024" height="1202" width="1876" /><figcaption>Au Salon de l&rsquo;agriculture le 24 f&eacute;vrier 2024</figcaption></figure>

</div>
Durant son mandat, Marc Fesneau aura en effet affront&eacute; une crise agricole XXL, partie du Tarn fin octobre avec le retournement &agrave; 180&deg; des panneaux de signalisation des villages &agrave; l&rsquo;origine du slogan &laquo;&nbsp;on marche sur la t&ecirc;te&nbsp;&raquo;. Une fronde &agrave; bas bruit qui conna&icirc;tra son paroxysme &agrave; Paris le 24 f&eacute;vrier porte de Versailles, o&ugrave; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/sia-2024-pour-l-ouverture-un-debat-improvise-et-le-soulevement-de-terriens" target="_blank">le pr&eacute;sident Emmanuel Macron sera emp&ecirc;ch&eacute; par des agriculteurs en col&egrave;re</a>, retardant l&rsquo;ouverture du Salon de l&rsquo;agriculture. Du jamais vu, de m&eacute;moire des services d&rsquo;ordre, en d&eacute;pit de l&rsquo;apaisement obtenu quelques semaines plus t&ocirc;t par <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/malaise-agricole-les-mesures-d-urgence-de-gabriel-attal" target="_blank">le Premier ministre Gabriel Attal sur le barrage de Carbonne</a> (Haute-Garonne). 
<div class=" ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/3/0/6/6346037-1-fre-FR/fd4e8ff59bb6-domremy-jpg" alt="Durant son mandat, Marc Fesneau aura affront&eacute; une crise XXL, partie &agrave; bas bruit du Tarn avant de se propager &agrave; tout le territoire, avec le retournement &agrave; 180&deg; des panneaux de signalisation des villages, &agrave; l&rsquo;origine du slogan &laquo; on marche sur la t&ecirc;te &raquo;" height="1124" width="1880" /><figcaption>Durant son mandat, Marc Fesneau aura affront&eacute; une crise XXL, partie &agrave; bas bruit du Tarn avant de se propager &agrave; tout le territoire, avec le retournement &agrave; 180&deg; des panneaux de signalisation des villages, &agrave; l&rsquo;origine du slogan &laquo; on marche sur la t&ecirc;te &raquo;</figcaption></figure>

</div>
<h2>Une course-poursuite aux rattrapages &agrave; tout-va</h2>Entre-temps, le gouvernement se sera lanc&eacute; dans une course-poursuite aux rattrapages &agrave; tout-va en mati&egrave;re de reconnaissance, de reconsid&eacute;ration, de revalorisation, de r&eacute;g&eacute;n&eacute;ration, de lib&eacute;ralisation, de non-surtransposition etc., rassembl&eacute;s dans <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/egalim-ecophyto-revenu-et-statut-des-agriculteurs-le-premier-ministre-fait-le-point" target="_blank">62 puis 70 engagements</a>, greff&eacute;s pour certains au <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/loi-d-orientation-pour-la-souverainete-agricole-les-10-principales-mesures-du-projet-de-loi" target="_blank">projet de Loi d&rsquo;orientation agricole</a> alors en cours de finalisation. Las, la <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dissolution-le-projet-de-loi-d-orientation-agricole-en-jachere" target="_blank">dissolution de l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale</a> le 9 juin n&rsquo;a pas permis au gouvernement d&rsquo;achever le travail,&nbsp; le suspens politique qui s'en&nbsp;est suivi incitant la&nbsp;FNSEA et les JA &agrave; proposer durant l'&eacute;t&eacute;&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/faute-de-gouvernement-le-syndicat-majoritaire-depose-son-propre-projet-de-loi">leur propre texte de loi</a> pour &laquo;&nbsp;entreprendre en agriculture&nbsp;&raquo;. 
<div class=" ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/4/9/5/6345943-1-fre-FR/37454479e966-sia23-jpg" alt="Au Salon de l&rsquo;Agriculture en 2023" height="1170" width="1880" /><figcaption>Au Salon de l&rsquo;Agriculture en 2023</figcaption></figure>

</div>
<h2>&laquo;&nbsp;Il n&rsquo;y a pas de grand soir de la simplification&nbsp;&raquo;</h2>Concernant les 70 engagements, dans son dernier pointage dat&eacute; du 13 septembre, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture fait &eacute;tat de 67% &laquo;&nbsp;faits&nbsp;&raquo;, 19% &laquo;&nbsp;avanc&eacute;s&nbsp;&raquo; et 14% &laquo;&nbsp;engag&eacute;s&nbsp;&raquo;.&nbsp;En plus des 70 engagements, le gouvernement avait ouvert en janvier un Plan de simplification en agriculture destin&eacute; &agrave; &laquo;&nbsp;simplifier et faciliter la vie des agriculteurs face &agrave; un empilement de normes qui peut parfois leur faire perdre le sens de leur travail&nbsp;&raquo;, et d&eacute;clin&eacute; aux plans local, national et europ&eacute;en.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://api.prod.pleinchamp.com/content/download/404676/file/Bilan%20du%20Plan%20de%20simplification%20en%20agriculture%20%E2%80%93%20ministe%CC%80re%20de%20l%E2%80%99Agriculture%20-%20septembre%202024.pdf?version=1" target="_blank" title="">Bilan du Plan de simplification en agriculture &ndash; minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture - septembre 2024</a>
</aside>
Le minist&egrave;re s&rsquo;est abstenu de tenir une comptabilit&eacute; de son action en la mati&egrave;re mais il a publi&eacute; quelques jours avant la fin du mandat de Marc Fesneau&nbsp;&nbsp;<a href="https://api.prod.pleinchamp.com/content/download/404676/file/Bilan%20du%20Plan%20de%20simplification%20en%20agriculture%20%E2%80%93%20ministe%CC%80re%20de%20l%E2%80%99Agriculture%20-%20septembre%202024.pdf?version=1" target="_blank" title="">un &laquo;&nbsp;avant / apr&egrave;s&nbsp;&raquo; en 42 cas pratiques</a> des plus instructifs, balayant&nbsp;les 4 axes du Plan (comp&eacute;titivit&eacute;, transitions, attractivit&eacute;, administration au quotidien). &nbsp;&laquo; Il n&rsquo;y a pas de grand soir de la simplification, c&rsquo;est une &oelig;uvre de tous les jours&nbsp;&raquo;, a dit Marc Fesneau lors de la passation, conseillant &agrave; Annie Genevard de poursuivre &laquo;&nbsp;le travail massif&nbsp;&raquo; engag&eacute; en la mati&egrave;re. &laquo;&nbsp;Toutes les r&egrave;gles, les dates agronomiques choisies sans r&eacute;alisme, all&eacute;ger la paperasse, r&eacute;duire les interdits, je vais m&rsquo;y atteler, dans la continuit&eacute; et avec m&eacute;thode&nbsp;&raquo;, a dit la nouvelle ministre.&nbsp;Message re&ccedil;u &agrave;... 100%.

Le prédécesseur d’Annie Genevard a pris soin de faire le bilan de ses 28 mois passés au ministère de l’Agriculture, percutés par une crise agricole inédite, enjoignant à la nouvelle ministre de poursuivre cette « œuvre de tous les jours » qu’est la simplification.

Marc Fesneau, 2169 « jours et nuits », une crise XXL et 67% d’engagements réalisés

Vous avez certainement d&eacute;j&agrave; rep&eacute;r&eacute; cette pastille dor&eacute;e r&eacute;compensant les meilleurs produits fermiers. Avant d&rsquo;&ecirc;tre appos&eacute; fi&egrave;rement sur les pr&eacute;cieux fromages, saucissons, ou encore pains d&rsquo;&eacute;pices, un jury de consommateurs les &eacute;tudie attentivement, pour &eacute;lire les laur&eacute;ats.Ce jeudi 19 septembre, devant la Chambre d&rsquo;Agriculture Puyd&ocirc;moise, une petite foule s&rsquo;amasse au soleil. Apr&egrave;s quelques minutes, Alain Marty, charg&eacute; de la promotion des produits &agrave; la Chambre r&eacute;gionale d'agriculture AURA (Auvergne Rh&ocirc;ne-Alpes), vient leur souhaiter la bienvenue. &laquo; Cette ann&eacute;e, plus de 350 produits vont &ecirc;tre go&ucirc;t&eacute;s, et vous avez r&eacute;pondu pr&eacute;sents &raquo;, annonce-t-il, avant de rappeler que tous ces pr&eacute;cieux mets ont &eacute;t&eacute; con&ccedil;us de A &agrave; Z &agrave; la ferme : de la mati&egrave;re premi&egrave;re, &agrave; la vente, en passant par la transformation. Apr&egrave;s cette introduction, on annonce les cat&eacute;gories et leur lieu de d&eacute;gustation : Saint-Nectaire, fromage aux artisons (&laquo; Je l&rsquo;ai fait l&rsquo;ann&eacute;e derni&egrave;re ! &raquo;, souffle une jur&eacute;e), Cantal, Salers, nougat... Direction le miel de montagne, de notre c&ocirc;t&eacute;.En arrivant dans une salle de r&eacute;union r&eacute;am&eacute;nag&eacute;e en salle de d&eacute;gustation, six petits pots de miel sont d&eacute;j&agrave; dispos&eacute;s aux places des six jur&eacute;s. Parmi eux, une journaliste ind&eacute;pendante, et trois retrait&eacute;s, dont l&rsquo;une, Marie-Claire, pr&eacute;cise qu&rsquo;elle n&rsquo;ach&egrave;te ses produits qu&rsquo;en direct avec les producteurs.&nbsp; &laquo; Vous pouvez d&eacute;j&agrave; voir des diff&eacute;rences entre les miels &raquo;, commence Aude Miehe, qui animera la session.Et en effet, la couleur (du jaune p&acirc;le &agrave; l&rsquo;orang&eacute;), la transparence et la consistance varient. Tr&egrave;s peu d&rsquo;informations filtrent sur l&rsquo;origine de ces miels : ils sont tous polyfloraux, issus de la r&eacute;gion Auvergne Rh&ocirc;ne-Alpes, et s&rsquo;ils sont certifi&eacute;s &laquo; de montagne &raquo;, c&rsquo;est qu&rsquo;ils ont &eacute;t&eacute; r&eacute;colt&eacute;s sur des communes situ&eacute;es entre 500 et 2300 m&egrave;tres d&rsquo;altitude. Mais aucun d&eacute;partement, aucun nom, aucun autre indice ne nous est pr&eacute;cis&eacute;, pour garantir la plus grande neutralit&eacute; dans la notation.<h2>Acidit&eacute;, fra&icirc;cheur, ar&ocirc;mes bois&eacute;s&hellip;</h2>Apr&egrave;s un tour de table des pr&eacute;sentations, Aude Miehe glisse quelques derniers conseils pour la d&eacute;gustation : des craquottes et de l&rsquo;eau sont en libre-service afin de &laquo; laver &raquo; le palais entre chaque miel, il est possible de revenir &agrave; un produit pour &eacute;talonner, il ne faut pas m&eacute;langer les cuill&egrave;res, et enfin, les &eacute;changes entre les jur&eacute;s sont proscrits, afin de ne pas risquer de s&rsquo;influencer. &laquo; Il n&rsquo;y a pas de bonne ou de mauvaise r&eacute;ponse &raquo;, conclut Aude : &laquo; on ne vous demande pas d&rsquo;&ecirc;tre expert, mais de dire ce qui vous pla&icirc;t ou non, de fa&ccedil;on personnelle &raquo;. Et en effet, le silence se fait au point qu&rsquo;on pourrait entendre une abeille voler au-dessus des tables. Chaque jur&eacute; observe, sent, puis go&ucirc;te attentivement les miels un par un, avant d&rsquo;apposer leur note, associ&eacute;e &agrave; des commentaires, sur la grande feuille A3 mise &agrave; disposition. Le bar&egrave;me, bien pr&eacute;cis, distingue trois aspects : l&rsquo;examen visuel, olfactif, et gustatif. C&rsquo;est ce dernier qui compte le plus dans la note finale, compos&eacute;e des trois cat&eacute;gories additionn&eacute;es, sur 20. Pour nous aider &agrave; poser des mots sur nos ressentis, des termes sp&eacute;cifiques au miel sont indiqu&eacute;s : limpide, lumineux, sirupeux, onctueux, &eacute;pais, saveur bois&eacute;e, florale, chaude, chimique, texture fondante, friable, soluble, etc.Quand tout le monde a rendu sa copie, Aude Miehe renseigne nos notes dans un tableur Excel. &laquo; Marie-Christine, vous, vous savez quand vous aimez et quand vous n&rsquo;aimez pas ! &raquo;, r&eacute;agit-elle. D&egrave;s qu&rsquo;elle nous annonce quel miel a rafl&eacute; le Fermier d&rsquo;Or, certains sont &eacute;tonn&eacute;s, et d&rsquo;autres ravis : &laquo; je l&rsquo;ai trouv&eacute; trop sucr&eacute; par rapport aux autres ! &raquo;, avance &Eacute;milie, une des jur&eacute;s. Si le groupe a &eacute;t&eacute; (presque) unanime sur le 1er prix, d&rsquo;autres ont pu diviser les consommateurs, d&rsquo;o&ugrave; les d&eacute;bats qui ont anim&eacute; la pi&egrave;ce. Vient ensuite la restitution officielle : miel par miel, tous les jur&eacute;s &eacute;changent sur ce qu&rsquo;ils ont aim&eacute;, ou non, sur la note donn&eacute;e et les commentaires qu&rsquo;ils ont faits. Le but de cet &eacute;change : r&eacute;diger un commentaire commun que le producteur de miel recevra. &laquo; Pensez &agrave; ce que vous lui diriez si vous l&rsquo;aviez en face de vous &raquo;, oriente l&rsquo;animatrice. &Agrave; l&rsquo;heure de conclure la s&eacute;ance, Marie-Christine Lebraud, fra&icirc;chement retrait&eacute;e, semble ravie du moment pass&eacute; : &laquo; C&rsquo;est une exp&eacute;rience tr&egrave;s enrichissante, on apprend des tas de choses, y compris qu&rsquo;il existe du miel r&eacute;colt&eacute; &agrave; 2300 m&egrave;tres d&rsquo;altitude ! &raquo; Une question persiste : qui sont les prim&eacute;s ? R&eacute;ponse lors du Sommet de l&rsquo;&Eacute;levage, du 1er au 4 octobre prochains.&nbsp;Plus d'informations :Site internet : <a href="https://www.sommet-elevage.fr" target="_blank" title="">www.sommet-elevage.fr</a> R&eacute;seaux sociaux : <a href="https://www.facebook.com/SommetElevage/" target="_blank" title="">Facebook</a> - <a href="https://www.instagram.com/sommetelevage/" target="_blank" title="">Instagram</a> - <a href="https://www.tiktok.com/@sommetelevage?" target="_blank" title="">TikTok</a> - <a href="https://twitter.com/sommetelevage" title="">X</a> - <a href="https://fr.linkedin.com/company/sommet-de-l-elevage" target="_blank" title="">LinkedIn</a>

Reportage au cœur de la finale dans la catégorie « miel de montagne ». Les jurés bénévoles du concours Fermier d’Or se sont réunis, dans les locaux de la Chambre Régionale d’Agriculture et de la Chambre d’Agriculture du Puy-de-Dôme, pour départager les meilleurs produits fabriqués à la ferme et attribuer les fameux prix.

[Sommet de l'élevage] dans les coulisses du concours Fermiers d'Or

Bennage au moyen d&rsquo;un v&eacute;rin t&eacute;lescopique ou d&rsquo;un compas de bennage, ouverture/fermeture de la porte arri&egrave;re, ouverture/fermeture du filet, d&eacute;ploiement de la b&eacute;quille de la fl&egrave;che, alimentation de la fl&egrave;che &agrave; suspension hydraulique, alimentation du suiveur forc&eacute; &eacute;lectronique, alimentation de la barre anti-encastrement hydraulique&hellip;. Toutes ces fonctions sont d&eacute;sormais &agrave; port&eacute;e de clic sur le terminal Isobus du tracteur, gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;option Isothiev. D&eacute;velopp&eacute; en partenariat avec Dintec, l&rsquo;option est d&eacute;crite par le constructeur comme &laquo;&nbsp;la premi&egrave;re solution du march&eacute; qui permet de g&eacute;rer int&eacute;gralement toutes les fonctions hydrauliques et &eacute;lectriques de la remorque gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;Isobus du tracteur&nbsp;&raquo;.<h2>Gestion des feux et documentation des chantiers</h2>L&rsquo;option assure en prime la gestion des fonctions &eacute;lectriques telles que l'alimentation des feux, du bip de recul et des gyrophares, ainsi que le partage d&rsquo;informations par t&eacute;l&eacute;matique (compteur de distance, pes&eacute;e&hellip; ). &laquo; La gestion &eacute;lectronique du syst&egrave;me est assur&eacute;e par des calculateurs &eacute;lectroniques compatibles Isobus, ce qui nous permet d'utiliser l'interface des tracteurs pour g&eacute;rer les diff&eacute;rentes fonctions, pr&eacute;cise Nicolas Guillon, responsable commercial agricole chez Thievin. Isothiev utilise un bloc hydraulique en alimentation Load Sensing pour alimenter les diff&eacute;rentes fonctions &raquo;.L&rsquo;option Isothiev est disponible sur l&rsquo;ensemble de la gamme de remorques agricoles (Cortal, Cobra, Cobalt) et sur les mod&egrave;les de remorques travaux publics (Master, Leader et Bibenne).

Disponible sur l’ensemble des gammes agricoles et TP, l’option Isothiev permet de gérer de nombreuses fonctionnalités depuis le terminal Isobus du tracteur.

La gestion intégrale Isobus accessible sur les remorques Thievin

&laquo;&nbsp;Nous avons constat&eacute; qu&rsquo;il manquait des &eacute;l&eacute;ments importants dans la strat&eacute;gie relative au secteur biologique, comme des valeurs cibles quantifiables et des moyens de mesurer les progr&egrave;s accomplis&nbsp;&raquo;.&nbsp;Tel est le constat dress&eacute; par la Cour des comptes europ&eacute;enne dans un rapport publi&eacute; le 23 septembre. Il repose sur un audit r&eacute;alis&eacute; dans quatre pays membres de l&rsquo;UE (Autriche, Italie, Pologne, Roumanie), choisis parce que &laquo;&nbsp;la superficie consacr&eacute;e &agrave; l&rsquo;agriculture biologique et les perspectives de d&eacute;veloppement y sont tr&egrave;s diff&eacute;rentes&nbsp;&raquo;.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-decroissance-c-est-pour-la-bio" target="_blank" title="">La d&eacute;croissance, c&rsquo;est pour la bio</a>
</aside>
La Cour des comptes europ&eacute;enne s&rsquo;est s&rsquo;int&eacute;ress&eacute;e &agrave; l&rsquo;AB au motif qu&rsquo;elle concentre 14,7 milliards d&rsquo;euros de soutien dans le cadre des <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/bruxelles-valide-le-plan-strategique-national-de-la-france" target="_blank">Plans strat&eacute;giques nationaux</a> (PSN) pour la p&eacute;riode 2023-2027 (apr&egrave;s les 12 milliards d&rsquo;euros pour la p&eacute;riode 2014-2022) et que l&rsquo;UE s&rsquo;est fix&eacute;e <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/avec-le-pacte-vert-l-europe-se-fait-peur" target="_blank">un objectif de 25% de SAU bio &agrave; l&rsquo;horizon 2030</a>. &laquo;&nbsp;Pour atteindre l&rsquo;objectif de 25 % d&rsquo;ici a&#768; 2030, le rythme actuel d&rsquo;adoption de pratiques agricoles biologiques devrait doubler&nbsp;&raquo;, pointe le rapport, qui d&eacute;plore par ailleurs qu&rsquo;&laquo;&nbsp;il n&rsquo;existe aucune strat&eacute;gie ni valeur cible au niveau de l&rsquo;UE pour le secteur biologique au-del&agrave; 2030&nbsp;&raquo;.<h2>Le taux de SAU bio, l'alpha et l'om&eacute;ga</h2>La Cour des comptes regrette que l&rsquo;objectif de 25% constitue l&rsquo;alpha et l&rsquo;om&eacute;ga de la politique europ&eacute;enne, au d&eacute;triment des objectifs environnementaux et de marche&#769;, insuffisamment pris en compte. Le rapport tacle au passage &laquo;&nbsp;le recours fr&eacute;quent aux d&eacute;rogations pour l&rsquo;utilisation de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/2022-le-nouveau-reglement-bio-europeen-entre-en-vigueur" target="_blank">semences non biologiques&nbsp;</a>&raquo;, compris entre 23 % (pour l&rsquo;avoine) et 75 % (pour les carottes) et qui &laquo;&nbsp;n&rsquo;encourage pas les agriculteurs a&#768; produire des semences biologiques et a&#768; d&eacute;velopper ce marche&#769;&nbsp;&raquo;. La Cour rel&egrave;ve &eacute;galement des manquements en mati&egrave;re de bien-&ecirc;tre animal, s&rsquo;agissant notamment de l&rsquo;attache des bovins, les Etats membres n&rsquo;&eacute;tant pas tenus d&rsquo;informer la Commission des autorisations qu&rsquo;ils accordent, en mati&egrave;re d&rsquo;attache et de mutilations par exemple.<h2>Les trois recommandations de la Cour des comptes</h2>Dans la perspective de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-dialogue-strategique-premiere-amorce-de-la-future-reforme-de-la-pac-post-2027" target="_blank">la r&eacute;forme de la Pac post-2027</a>, dont le top d&eacute;part devrait &ecirc;tre donn&eacute; courant 2025 avec les propositions l&eacute;gislatives de la Commission europ&eacute;enne, la Cour des comptes recommande&nbsp;:- de renforcer le cadre strat&eacute;gique de l&rsquo;UE pour le d&eacute;veloppement du secteur biologique, en &eacute;tablissant un moyen de mesurer les progr&egrave;s accomplis et en d&eacute;finissant une vision au-del&agrave; de&nbsp;2030- de mieux int&eacute;grer les objectifs environnementaux et de march&eacute; dans le soutien de la Pac et de mieux cibler les fonds de l&rsquo;apr&egrave;s-2027 de sorte &agrave; d&eacute;velopper le secteur biologique&nbsp;;- de veiller &agrave; la disponibilit&eacute; de donn&eacute;es pertinentes pour &eacute;valuer le d&eacute;veloppement de l&rsquo;agriculture biologique et son incidence sur l&rsquo;environnement et le climat en utilisant plus efficacement les outils et les informations existants.

C’est le constat de la Cour des comptes européenne, critique à l’endroit des politiques nationales et de l’UE, qui se résument à une valeur cible en SAU mais sans objectifs ni environnementaux ni de marché, et sans études d’impacts, faute d’indicateurs. Et de formuler des recommandations pour la prochaine Pac.

Agriculture biologique dans l’UE : peut (beaucoup) mieux faire

"Bonjour, nous venons vous informer sur vos droits": &agrave;<a href="https://www.pleinchamp.com/meteo/36-heures/51700-igny-comblizy" target="_blank" title=""> Igny-Comblizy, petit village de la Marne</a>, la CGT distribue des tracts aux abords des vignes aux saisonniers venus d'Europe de l'Est.&nbsp;Depuis le d&eacute;but des vendanges le 7 septembre, le syndicat sillonne les communes de l'appellation &agrave; bord de son camion rouge. Son tract, disponible en huit langues (polonais, bulgare, russe, ukrainien, espagnol, italien, roumain, fran&ccedil;ais) rappelle le salaire horaire minimum, le nombre maximum d'heures de travail, les pauses obligatoires ...Sur cette m&ecirc;me parcelle de pinot noir, des salari&eacute;s de la maison de Champagne Veuve Clicquot contr&ocirc;lent leur prestataire charg&eacute; d'organiser la cueillette. En 2023, la pr&eacute;fecture de la Marne a ferm&eacute; trois h&eacute;bergements collectifs de vendangeurs jug&eacute;s "insalubres" et "indignes". "Des agisseurs voyous qui ont menac&eacute; l'image de la Champagne", condamne le copr&eacute;sident du Comit&eacute; Champagne, David Chatillon.&nbsp;Apr&egrave;s ces fermetures, deux enqu&ecirc;tes ont &eacute;t&eacute; ouvertes par le parquet de Ch&acirc;lons-en-Champagne pour "traite d'&ecirc;tre humains". Une soci&eacute;t&eacute; de prestation de services et sa g&eacute;rante comparaitront le 26 mars 2025, la seconde enqu&ecirc;te est toujours en cours. La m&ecirc;me ann&eacute;e, quatre saisonniers sont d&eacute;c&eacute;d&eacute;s dans un contexte de fortes chaleurs.<h2>"Normes trop dures"</h2>"Nous avons sonn&eacute; la mobilisation g&eacute;n&eacute;rale de toute la fili&egrave;re", assure le pr&eacute;sident du syndicat des vignerons, Maxime Toubart. L'h&eacute;bergement est l'un des enjeux centraux, explique Jos&eacute; Blanco, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral de l'intersyndicat CGT du Champagne. Il souligne "des am&eacute;liorations" mais rel&egrave;ve encore "des campements dans les bois". Selon lui, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vigne-vin~champagne-trop-taxes-certains-petits-vignerons-renoncent-a-vendre-des-bouteilles" target="_blank" title="">la nouvelle g&eacute;n&eacute;ration de vignerons</a> a "failli &agrave; sa mission": "beaucoup se sont d&eacute;sengag&eacute;s du logement, pointant parfois des normes trop dures", et "prennent un prestataire pour une r&eacute;colte cl&eacute; en main".Pour Maxime Toubart, les conditions d'h&eacute;bergement fix&eacute;es par les services de l'Etat - imposant par exemple une surface minimale de 4,5 m2 par vendangeur dans les chambres - sont en effet trop strictes et d&eacute;couragent les vignerons. L'encadrement de la prestation de services est l'un des axes majeurs du plan d'actions adopt&eacute; en r&eacute;ponse aux "d&eacute;rives" de 2023, comme l'h&eacute;bergement<h3>Le recrutement et la s&eacute;curit&eacute; des travailleurs.</h3>Les maisons de Champagne "doivent garder un &oelig;il sur leurs prestataires, mais beaucoup se mettent la t&ecirc;te dans le sable", d&eacute;plore Jos&eacute; Blanco, insistant sur la n&eacute;cessit&eacute; de condamner conjointement les donneurs d'ordre et les prestataires en cas de manquements. Apr&egrave;s "l'&eacute;lectrochoc", tout le monde "reprend le contr&ocirc;le sur son activit&eacute;", note Maxime Mainguet, vice-pr&eacute;sident de la f&eacute;d&eacute;ration des prestataires en Champagne, r&eacute;cemment cr&eacute;&eacute;e. Au moment de signer les contrats, les vignerons sont plus regardants, note-t-il.<h3>"difficult&eacute;s &agrave; recruter"&nbsp;</h3><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/trouvez-votre-stage-agricole-grace-au-site-stage-agricole" target="_blank" title="">Pour attirer les vendangeurs</a>, la maison de Champagne Mo&euml;t &amp; Chandon accueille dans ses propres locaux<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/une-proposition-de-loi-pour-pallier-le-manque-de-saisonniers-et-si-les-mineurs-etaient-la-solution" target="_blank" title=""> 1.900 saisonniers sur les 3.500 n&eacute;cessaires</a>. A Pierry, une centaine de vendangeurs loge dans l'une de ses r&eacute;sidences, &eacute;quip&eacute;e de dortoirs, sanitaires, buanderie et r&eacute;fectoire. Les travailleurs peuvent profiter de s&eacute;ances de kin&eacute;sith&eacute;rapie et d'animations comme des cours de stretching. "Il faut que les gens aient envie de venir et de revenir vendanger", insiste Fr&eacute;d&eacute;ric Gallois, directeur du vignoble et des approvisionnements de Mo&euml;t &amp; Chandon. Les salari&eacute;s gagnent entre 1.200 et 2.000 euros bruts pour une vendange de 10 jours en moyenne.Si la CGT d&eacute;plore le recours massif aux travailleurs &eacute;trangers, qui contribue &agrave; "la baisse des salaires", M. Toubart assure qu'"il n'y a pas de traitement de salaire diff&eacute;renci&eacute;" <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-livret-des-emplois-saisonniers-agricoles-2024-vient-de-sortir" target="_blank" title="">et soul&egrave;ve "les difficult&eacute;s &agrave; recruter"</a>.&nbsp;"L'appellation Champagne n'a aucun int&eacute;r&ecirc;t &agrave; mal accueillir et mal payer, il s'agit aussi de son image, on n'a pas envie de jouer avec &ccedil;a", insiste-t-il. Pour ces vendanges 2024, 22 inspecteurs du travail et 84 gendarmes sont mobilis&eacute;s quotidiennement sur le terrain, indique la pr&eacute;fecture de la Marne

Recruter et héberger 120.000 saisonniers pour vendanger 34.000 hectares de vignes à la main: la campagne 2024 est un défi pour la filière Champagne, mobilisée pour protéger sa réputation ébranlée en 2023 par la fermeture d'hébergements indignes et la
mort de quatre vendangeurs.

Vendanges en Champagne : la filière sous pression pour préserver sa réputation

Le Space de Rennes a ferm&eacute; ses portes la semaine derni&egrave;re apr&egrave;s avoir accueilli plus de 100&nbsp;000 visiteurs, 1200 exposants, mais&hellip; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/space-le-gouvernement-attendu-de-pied-ferme" target="_blank" title="">pas de ministre, ni de l&rsquo;agriculture ou ni de ministre tout court, une premi&egrave;re depuis 30 ans</a>. Malgr&eacute; cette vacance, ce salon professionnel a tenu toutes ses promesses, avec ses animaux de prestige, ses innovations technologiques, ses stands tr&egrave;s anim&eacute;s surtout &agrave; l&rsquo;heure de l&rsquo;ap&eacute;ro et ses nombreuses d&eacute;l&eacute;gations internationales. Au-del&agrave; de la technique et des &eacute;changes commerciaux, le Space s&rsquo;int&eacute;resse aussi de plus en plus au &laquo;&nbsp;facteur humain&nbsp;&raquo;, puisque c&rsquo;est ce dernier qui va conditionner l&rsquo;avenir de l&rsquo;&eacute;levage fran&ccedil;ais. C&rsquo;est pourquoi cette 38 e &eacute;dition du Space a beaucoup mis&eacute; sur la jeunesse, notamment avec son &laquo;&nbsp;Espace pour demain&nbsp;&raquo;, l&rsquo;un des espaces phare du salon.<h2>La G&eacute;n Z veut un m&eacute;tier qui a du sens&nbsp;: &ccedil;a tombe bien pour l&rsquo;agriculture&nbsp;!</h2>Au sein de cet espace, une table-ronde &eacute;tait organis&eacute;e, le mardi 17 septembre, sur la th&eacute;matique &laquo;&nbsp;Se comprendre entre g&eacute;n&eacute;rations et travailler ensemble&nbsp;&raquo;. Ce n&rsquo;est pas un secret, la g&eacute;n&eacute;ration qui va arriver en agriculture, dite g&eacute;n&eacute;ration Z (les personnes n&eacute;es entre 1995 et 2010), est assez diff&eacute;rente des pr&eacute;c&eacute;dentes, en particulier sur son rapport au travail. Pour mieux conna&icirc;tre et comprendre ce rapport au travail,<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/journees-nationales-de-l-agriculture-place-a-l-agri-2024-avec-l-anefa" target="_blank" title=""> l&rsquo;Anefa (Association nationale pour l&rsquo;emploi et la formation en agriculture)</a> du Finist&egrave;re a r&eacute;alis&eacute; r&eacute;cemment une grande enqu&ecirc;te aupr&egrave;s de 840 jeunes en formation agricole. &laquo;&nbsp;Ce qu&rsquo;ils demandent en premier lieu, c&rsquo;est d&rsquo;exercer un m&eacute;tier qui a du sens et &agrave; ce titre, les m&eacute;tiers agricoles sont particuli&egrave;rement bien plac&eacute;s&nbsp;&raquo;, relate Louise Maurice, animatrice &agrave; l&rsquo;Anefa. 
<div class=" ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/7/8/4/6344876-1-fre-FR/9353b3827f82-pcspacejeune1-jpg" alt="" height="2160" width="2873" /><figcaption>V&eacute;ronique Vannier, charg&eacute;e de mission travail &agrave; la chambre d&rsquo;agriculture de Bretagne et Louise Maurice, animatrice de l&rsquo;Anefa, estiment que le secteur agricole peut attirer la g&eacute;n&eacute;ration Z, particuli&egrave;rement attach&eacute;e au sens du travail. photo Catherine Perrot</figcaption></figure>

</div>
Autres facteurs importants sur leur rapport au travail&nbsp;: cette g&eacute;n&eacute;ration n&rsquo;est pas tr&egrave;s branch&eacute;e &laquo;&nbsp;hi&eacute;rarchie autoritaire&nbsp;&raquo;&nbsp;: &laquo; ils veulent plut&ocirc;t une relation d&rsquo;&eacute;gal &agrave; &eacute;gal, leur patron id&eacute;al est compr&eacute;hensif et gentil&nbsp;&raquo;. Ces jeunes sont aussi en attente d&rsquo;autonomie et de libert&eacute;. C&rsquo;est pourquoi ils peuvent ne pas h&eacute;siter &agrave; changer d&rsquo;entreprise si quelque chose ne leur convient pas. &laquo;&nbsp;C&rsquo;est la fin du culte du CDI qu&rsquo;avaient les g&eacute;n&eacute;rations pr&eacute;c&eacute;dentes &raquo;, souligne Louise Maurice.<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/renouvellement-des-generations-et-si-vous-re-passiez-la-seconde" target="_blank" title=""> Enfin, cette g&eacute;n&eacute;ration se caract&eacute;rise aussi par une culture de l&rsquo;imm&eacute;diatet&eacute;</a>. &laquo;&nbsp;N&rsquo;oublions pas que ce sont des gens qui sont n&eacute;s &agrave; l&rsquo;&egrave;re du smartphone&nbsp;&raquo;.<h3>La valeur travail ne prend plus le pas sur tout</h3>Mais alors comment attirer, comment fid&eacute;liser cette g&eacute;n&eacute;ration qui ne voue pas le m&ecirc;me &laquo;&nbsp;culte au travail&nbsp;&raquo; que les pr&eacute;c&eacute;dentes&nbsp;? D&eacute;j&agrave; en acceptant cette diff&eacute;rence. &laquo; &Ccedil;a a du bon de se remettre en cause&nbsp;&raquo;, d&eacute;crit V&eacute;ronique Vannier, charg&eacute;e de mission travail &agrave; la <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-chambres-d-agriculture-de-bretagne-lancent-un-concours-trucs-et-astuces" target="_blank" title="">chambre d&rsquo;agriculture de Bretagne</a>. &laquo;&nbsp;Chez les anciennes g&eacute;n&eacute;rations, la valeur travail prenait le pas sur tout. Les jeunes ont envie de s&rsquo;&eacute;panouir, d&rsquo;adapter leur charge et leurs conditions de travail. Cela nous pousse &agrave; repenser l&rsquo;organisation du travail, &agrave; trouver des fa&ccedil;ons de faire diff&eacute;rentes. Et l&rsquo;am&eacute;lioration des conditions de travail, est b&eacute;n&eacute;fique pour tout le monde&nbsp;&raquo;.Pour Louise Maurice et V&eacute;ronique Vannier, en dehors de la mise en place de techniques, d&rsquo;&eacute;quipements ou d&rsquo;organisation du travail nouvelles, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-transmission-largement-abordee-lors-du-sommet-de-l-elevage-le-recit-de-passation-entre-emilie-et-michel-installes-en-haute-loire" target="_blank" title="">l&rsquo;un des enjeux principaux pour bien travailler avec la g&eacute;n&eacute;ration Z, est de mieux communiquer.</a> &laquo;&nbsp;On se rend compte que, parfois, la transmission des consignes n&rsquo;est pas claire. Et les jeunes sont en recherche de feedback sur leur travail&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Le management, cela s&rsquo;apprend&nbsp;&raquo;, poursuit V&eacute;ronique Vannier, &laquo;&nbsp;la p&eacute;dagogie, ce n&rsquo;est pas inn&eacute;&nbsp;&raquo;. De nombreux organismes para-agricoles proposent ainsi des formations qui permettent de mieux communiquer au sein d&rsquo;un collectif de travail : &laquo;&nbsp;On peut s&rsquo;exercer, progresser. Apprendre &agrave; &eacute;couter les besoins, s&rsquo;adapter, se mettre &agrave; la place de l&rsquo;autre pour se rendre compte de l&rsquo;impact de ce que l&rsquo;on dit, savoir mieux valoriser le travail de ses salari&eacute;s et de ses associ&eacute;s&nbsp;&raquo;.<h3>Une bonne image de marque qui donne envie</h3>L&rsquo;Anefa et la chambre d&rsquo;agriculture sensibilisent aussi les &eacute;leveurs, qu&rsquo;ils soient employeurs ou en recherche d&rsquo;associ&eacute;s, &laquo;&nbsp;&agrave; mettre en avant leur marque employeur&nbsp;&raquo;. Il s&rsquo;agit en effet de &laquo;&nbsp;donner envie de travailler&nbsp;&raquo;, et cela passe par un soin apport&eacute; aux abords de la ferme, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/4-materiaux-pour-stabiliser-les-chemins-d-acces-au-paturage" target="_blank" title="">aux b&acirc;tis, aux chemins d&rsquo;acc&egrave;s</a>, et, bien s&ucirc;r, &agrave; l&rsquo;existence d&rsquo;une salle de pause chauff&eacute;e avec cuisine, sanitaires et vestiaires&nbsp;: &laquo;&nbsp;Les exploitations porcines sont tr&egrave;s en avance sur ce point&nbsp;&raquo; soulignent les sp&eacute;cialistes. 
<div class=" ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/1/8/4/6344810-1-fre-FR/969dffd509bc-anefa-jpg" alt="Catherine Perrot" height="436" width="375" /><figcaption>Louise Maurice&nbsp;: &laquo;&nbsp; 20 % des jeunes qui sont en formation agricole sont venus &agrave; la suite d&rsquo;un stage de d&eacute;couverte&nbsp;&raquo;. photo Catherine Perrot</figcaption></figure>

</div>
Donner envie de travailler, c&rsquo;est aussi savoir accueillir des stagiaires, et pas uniquement des stagiaires en formation agricole ou issus du milieu. L&rsquo;enqu&ecirc;te de l&rsquo;Anefa 29 montre en effet que 20 % des &eacute;l&egrave;ves qui sont en formation agricole ont choisi cette voie apr&egrave;s un stage de d&eacute;couverte. Les agriculteurs ont donc tout int&eacute;r&ecirc;t, aujourd&rsquo;hui, &agrave; prendre un peu de temps pour accueillir des jeunes de troisi&egrave;me ou de seconde&nbsp;: leurs futurs salari&eacute;s ou futurs associ&eacute;s figurent peut-&ecirc;tre dans leurs rangs&nbsp;!

Le Space de Rennes a accueilli plus de 100 000 visiteurs professionnels du 17 au 19 septembre dernier. L’une des thématiques majeures était le renouvellement des générations d’éleveurs, et, dans ce cadre, une table-ronde s’est tenue sur le thème « Se comprendre entre générations et travailler ensemble ».

Space : se comprendre entre générations, c’est possible

<h2>Un Projet de Vie</h2>Originaire du Finist&egrave;re, Franck a g&eacute;r&eacute; pendant 11 ans une ferme c&eacute;r&eacute;ali&egrave;re bio de 130 hectares et une soci&eacute;t&eacute; de distribution de semences bio. Cherchant &agrave; retrouver un &eacute;quilibre de vie et &agrave; changer de r&eacute;gion, il choisit <a href="https://www.feve.co/les-feves-financees/la-ferme-de-reguyon?utm_source=plein_champ&amp;utm_medium=referral&amp;utm_campaign=nouvelle_feve&amp;utm_content=reguyon" title="">la ferme de Reguyon</a> pour ses vastes prairies, favorisant une rotation optimale des cultures. La localisation id&eacute;ale &agrave; Saint-Philbert-de-Grand-Lieu, pr&egrave;s de Nantes, offre un cadre propice &agrave; ses ambitions agricoles.<div class="citation">
 "Dans mon projet d&rsquo;installation et pour vivre de mon m&eacute;tier, il me fallait une ferme relativement importante, c&rsquo;est pour &ccedil;a que j&rsquo;ai choisi la Ferme de Reguyon."
</div>
<h2>Un d&eacute;fi financier</h2>Confront&eacute; aux d&eacute;fis financiers de cette reprise, Franck a fait appel &agrave; <a href="https://www.feve.co/transmettre-ma-ferme?utm_source=plein_champ&amp;utm_medium=referral&amp;utm_campaign=nouvelle_feve" title="">FEVE</a>, une fonci&egrave;re solidaire. Gr&acirc;ce &agrave; <a href="https://www.feve.co/transmettre-ma-ferme?utm_source=plein_champ&amp;utm_medium=referral&amp;utm_campaign=nouvelle_feve" title="">FEVE</a>, en collaboration avec La Nef et MiiMOSA, il a pu concr&eacute;tiser son projet. Ce financement innovant permet &agrave; Franck de diversifier sa production tout en pr&eacute;servant les prairies pour la vente de foin aux exploitations voisines.<h2>Engagement agro&eacute;cologique</h2>Gr&acirc;ce &agrave; cette reprise, la ferme de Reguyon sera maintenue en Agriculture Biologique. Le travail du c&eacute;dant continuera d&rsquo;&ecirc;tre valoris&eacute;. Franck pr&eacute;f&egrave;re diminuer sa surface c&eacute;r&eacute;ali&egrave;re et avoir une bonne rotation pour avoir un bl&eacute; &ldquo;propre&rdquo; et &ecirc;tre s&ucirc;r d&rsquo;avoir une bonne production. La majeure partie des productions sera &agrave; destination de l&rsquo;alimentation humaine et non animale.Franck utilisera des semences anciennes pour une partie de sa production. Ces semences paysannes, non trait&eacute;es chimiquement, permettent de restaurer une diversit&eacute; vari&eacute;tale et r&eacute;sistent mieux aux conditions de leur environnement. Ce sont les meuniers partenaires qui fourniront directement ces semences. Cela lui permettra de ressemer avec des semences non hybrid&eacute;es et de meilleure qualit&eacute;.Si vous aussi vous souhaitez transmettre votre ferme, n'h&eacute;sitez pas &agrave; visiter le&nbsp;<a href="https://www.feve.co/les-feves-financees/la-ferme-de-reguyon">site officiel de FEVE</a><a href="">.</a>

Franck, après plus de 20 ans d'expérience dans la filière biologique, a décidé de se lancer dans une nouvelle aventure avec la ferme de Reguyon en Loire-Atlantique. Anciennement une exploitation laitière en polyculture-élevage, il la transforme en une ferme céréalière biologique de 240 hectares, diversifiant les cultures avec du seigle, sarrasin, blé noir, épeautre, lentilles et pois chiche.

Vos résultats de recherche

Tous les résultats (17449)

Les actualités (17425)

L'agenda (2)

Les outils (6)

Les guides (16)