<p>Conc&eacute;der un suppl&eacute;ment de 60 centimes &agrave; l&rsquo;achat de 400 grammes de cerises, le panier moyen annuel des consommateurs fran&ccedil;ais&nbsp;: c&rsquo;est ce que les producteurs de cerises estiment n&eacute;cessaire pour pouvoir vivre de leur production, investir dans le renouvellement du verger et la transition phytosanitaire, offrir des perspectives aux futurs install&eacute;s et au final, marquer des points dans la qu&ecirc;te de souverainet&eacute; alimentaire, selon des t&eacute;moignages recueillis par les promoteurs de la marque &laquo;&nbsp;C&rsquo;est qui le patron&nbsp;?!&nbsp;&raquo;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/sans-filet-contre-la-mouche-asiatique-la-cerise-de-ceret-est-condamnee" target="_blank" title="">&laquo; Sans filet contre la mouche asiatique, la cerise de Ce&#769;ret est condamne&#769;e &raquo;</a>
</aside>
<p>M&ecirc;me si la cerise de table n&rsquo;est pas la production la plus mal lotie, avec <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/comment-rehausser-le-taux-d-approvisionnement-en-fruits-et-legumes-frais" target="_blank">un taux d&rsquo;auto-approvisionnement de 69%</a> selon les donn&eacute;es de FranceAgriMer et d&rsquo;interfel, la cerise est mise &agrave; mal par les retraits successifs d&rsquo;insecticides (dim&eacute;thoate, phosmet) tandis que la concurrence internationale s&rsquo;av&egrave;re <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-france-interdit-l-importation-et-la-vente-de-cerises-traitees-au-phosmet" target="_blank" title="">moins sourcilleuse au plan des normes sociales et environnementales</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/9/9/0/6710994-1-fre-FR/839ef510cac9-cerise-png" alt="Les principaux pays et r&eacute;gions fran&ccedil;aises producteurs de cerises (Source : C&rsquo;est qui le patron ?!)" height="1056" width="1844" /><figcaption>Les principaux pays et r&eacute;gions fran&ccedil;aises producteurs de cerises (Source : C&rsquo;est qui le patron ?!)</figcaption></figure>

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<p>Quant aux techniques alternatives, elle sont encore balbutiantes (pi&egrave;ges &agrave; ph&eacute;romones) sinon trop on&eacute;reuses, si l&rsquo;on songe aux filets &laquo;&nbsp; insect proof&nbsp;&raquo; requ&eacute;rant un mode de conduite en haie, pas forc&eacute;ment &agrave; port&eacute;e de bourse de producteurs vieillissants, &agrave; l&rsquo;image de leurs vergers. R&eacute;sultat&nbsp;: le verger r&eacute;tr&eacute;cit&nbsp;: -2% sur un an, -3% sur cinq ans selon Agreste.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/fruits-et-legumes-le-gouvernement-a-l-assaut-de-la-souverainete" target="_blank" title="">Fruits et l&eacute;gumes : le gouvernement &agrave; l&rsquo;assaut de la souverainet&eacute;</a>
</aside>
<p>Depuis sa cr&eacute;ation il y a 8 ans, la d&eacute;marche &laquo;&nbsp;C&rsquo;est qui le patron&nbsp;?!&nbsp;&raquo; s&rsquo;est concentr&eacute;e sur le lait et les produits laitiers, totalisant 17 r&eacute;f&eacute;rences, non sans un certain succ&egrave;s&nbsp;: la brique de lait demi-&eacute;cr&eacute;m&eacute; est n&deg;1 des venets, celle de lait entier n&deg;2, le beurre bio n&deg;1 et les &oelig;ufs plein air par 6 n&deg;3 est la plus vendue en France, le tout sans promotion et sans commercial en rayon. La marque lancera cette ann&eacute;e l&rsquo;emmental r&acirc;p&eacute;. Et donc deux fruits (cerise, pomme), un l&eacute;gume (carotte) et trois condiments (&eacute;chalotte, oignon et ail). Au moyen d&rsquo;un <a href="https://cestquilepatron.com/produits/cerises/" target="_blank">questionnaire en ligne</a>, elle invite les consommateurs &agrave; fixer le prix d&rsquo;achat de la cerise en rayon, en d&eacute;finissant le mode de production et le niveau de marge consenti au producteur.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/2/1/1/6711128-1-fre-FR/eae91cc5c2da-interieur-jpg" alt="Sous le coup d&rsquo;al&eacute;as &eacute;conomiques et sanitaires, nombre de producteurs sont dans l&rsquo;incapacit&eacute; de renouveler leur verger, hypoth&eacute;quant l&rsquo;avenir de la fili&egrave;re" height="1320" width="2106" /><figcaption>Sous le coup d&rsquo;al&eacute;as &eacute;conomiques et sanitaires, nombre de producteurs sont dans l&rsquo;incapacit&eacute; de renouveler leur verger, hypoth&eacute;quant l&rsquo;avenir de la fili&egrave;re</figcaption></figure>

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D’ici au mois de septembre, la marque « C’est qui le patron ?! » va co-construire avec les consommateurs le cahier des charges visant à garantir un prix fixe, stable et rémunérateur aux producteurs de cerises, de pommes, de carottes, d’échalotes, d’oignons et d’ail.

Après les produits laitiers, la démarche « C’est qui le patron ?! » gagne le rayon des fruits et légumes

<p style="text-align:justify;">Le toastage consiste &agrave; chauffer les graines &agrave; 310&deg;C &agrave; l&rsquo;aide d&rsquo;un br&ucirc;leur &agrave; fioul pour que le c&oelig;ur de la graine atteigne 120&deg;C. Selon les r&eacute;sultats d'une &eacute;tude r&eacute;alis&eacute;e au CIIRPO, sur le site d&rsquo;innovation et de recherche du Mourier, l'am&eacute;lioration est moins importante qu&rsquo;attendue : seulement 8 &agrave; 10 g de Prot&eacute;ines Digestibles Intestinales (PDI) par kg brut pour les deux lots de pois utilis&eacute;s, soit un par essai. Il est possible que le toastage n&rsquo;ait pas &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute; correctement par les prestataires. En cons&eacute;quence, les croissances des agneaux n&rsquo;ont pas &eacute;t&eacute; am&eacute;lior&eacute;es par rapport &agrave; la graine crue incorpor&eacute;e dans un m&eacute;lange fermier avec du triticale. Le co&ucirc;t suppl&eacute;mentaire du toastage n&rsquo;est pas compens&eacute; non plus par une am&eacute;lioration des indices de consommation lorsque les agneaux ont acc&egrave;s au concentr&eacute; &agrave; volont&eacute;. Enfin, les qualit&eacute;s de carcasse, &eacute;tat d&rsquo;engraissement, conformation, couleur et fermet&eacute; du gras n&rsquo;ont pas &eacute;t&eacute; modifi&eacute;es par le toastage du pois. Pour en savoir plus, <a href="https://idele.fr/detail-article/du-pois-toaste-dans-un-melange-fermier-pour-les-agneaux" target="_blank">c'est ici</a></p>


D’un coût d’environ 55 € la tonne, le toastage permettrait d’augmenter le taux de protéines assimilables par les ruminants.   Une étude réalisée au CIIRPO indique des résultats décevants.

Des résultats décevants avec le pois toasté

<p>&laquo; <em>Il faut qu'on se mette tous autour d'une table, non seulement les professionnels, les &eacute;leveurs, mais aussi les laboratoires, les instituts de recherche, les services de l'Etat et qu'on r&eacute;fl&eacute;chisse &agrave; une strat&eacute;gie partag&eacute;e pour qu'on puisse reprendre un peu la main, ne pas toujours subir ces &eacute;pid&eacute;mies </em>&raquo;&nbsp;: c&rsquo;est ce qu&rsquo;avait d&eacute;clar&eacute; la ministre de l&rsquo;Agriculture Annie Genevard &agrave; l&rsquo;occasion de sa visite dans un &eacute;levage du Tarn en novembre dernier, au cours de laquelle elle avait annonc&eacute; la tenue prochaine des <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/epizooties-des-assises-du-sanitaire-en-janvier-2025" target="_blank">Assises du sanitaire animal</a>.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-aout-les-maladies-vectorielles-cernent-la-france-ruminante" target="_blank" title="">[R&eacute;tro 2024] En ao&ucirc;t, les maladies vectorielles cernent la France ruminante</a>
</aside>
<p>Apr&egrave;s une phase de concertation, au cours de laquelle toutes les fili&egrave;res ont &eacute;t&eacute; associ&eacute;es, les Assises sont officiellement lanc&eacute;es ce 30 janvier au minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture. Objectif&nbsp;: &laquo;&nbsp;<em>d&eacute;finir collectivement l&rsquo;organisation sanitaire de demain &agrave; travers les futurs contrats sanitaires de fili&egrave;res</em>&nbsp;&raquo;. L&rsquo;apr&egrave;s-midi sera rythm&eacute;e par quatre tables rondes, dressant notamment un &eacute;tat des risques sanitaires qui exposent la France et l&rsquo;UE dans le contexte des &eacute;volutions climatiques et de la mondialisation.&nbsp;Les atouts et faiblesses de l&rsquo;organisation sanitaire en place ou encore les opportunit&eacute;s et menaces envers les fili&egrave;res seront &eacute;galement abord&eacute;s.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-avril-la-france-gagne-une-bataille-contre-l-influenza-aviaire" target="_blank" title="">[R&eacute;tro 2024] En avril, la France gagne une bataille contre l&rsquo;Influenza aviaire</a>
</aside>
<p>L&rsquo;ann&eacute;e 2024 a &eacute;t&eacute; particuli&egrave;rement &eacute;prouvante pour les bovins et les ovins, avec <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/fco-mise-en-place-d-une-zone-regulee-le-long-de-la-frontiere-belge" target="_blank">l&rsquo;irruption du s&eacute;rotype 3 de la FCO</a> &agrave; la fronti&egrave;re belge et l&rsquo;extension de la <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/maladie-hemorragique-epizootique-453-foyers-detectes-dans-6-departements-du-sud-ouest" target="_blank">MHE</a>, d&eacute;tect&eacute;e pour la premi&egrave;re fois en France &agrave; l&rsquo;automne 2023. Dans le sud-ouest, c&rsquo;est la <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/fco-8-j-ai-perdu-28-brebis-sur-80-et-20-000-euros-en-deux-mois" target="_blank">FCO-8</a> qui met &agrave; mal les &eacute;levages. Dans la fili&egrave;re volailles, si l&rsquo;Influenza aviaire hautement pathog&egrave;ne (IAHP) reste mena&ccedil;ante, la France a remport&eacute; une bataille en d&eacute;ployant <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-avril-la-france-gagne-une-bataille-contre-l-influenza-aviaire" target="_blank" title="">une campagne vaccinale</a> dont les b&eacute;n&eacute;fices semblent se v&eacute;rifier pour la deuxi&egrave;me ann&eacute;e cons&eacute;cutive. Dans la fili&egrave;re porcine, c&rsquo;est <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/peste-porcine-africaine-2-millions-d-euros-pour-realiser-3000-audits-en-elevage" target="_blank">la peste porcine africaine</a>, pr&eacute;sente &agrave; nos fronti&egrave;res et en phase de progression en Europe, qui est porteuse d'une lourde menace.</p><p>Il y a quelques semaines, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/fievre-aphteuse-l-anses-sur-le-qui-vive" target="_blank">la fi&egrave;vre aphteuse</a>&nbsp;s&rsquo;est rappel&eacute;e au mauvais souvenir des &eacute;leveurs allemands, avec la d&eacute;couverte d&rsquo;un foyer dans un &eacute;levage de buffles, une premi&egrave;re au sein de l&rsquo;UE depuis 2011.</p>


Face à l’émergence d’épizooties telles que la MHE et la FCO, ou encore la menace de la peste porcine africaine, le ministère de l’Agriculture réunit toutes les parties prenantes pour construire les futurs « contrats sanitaires de filières ».

Le ministère de l’Agriculture lance les Assises du sanitaire animal

<p>A quelques semaines de l&rsquo;ouverture du Salon de l&rsquo;agriculture, l&rsquo;agenda agricole du Parlement se garnit notablement avec l&rsquo;examen au S&eacute;nat, &agrave; partir du 4 f&eacute;vrier, du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-mai-la-loi-d-orientation-agricole-adoptee-pour-12-jours" target="_blank">Projet de loi d&rsquo;orientation pour la souverainet&eacute; agricole et le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations en agriculture</a>, abandonn&eacute; en rase campagne apr&egrave;s <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dissolution-le-projet-de-loi-d-orientation-agricole-en-jachere" target="_blank">la dissolution de l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale</a>. En attendant, le S&eacute;nat a adopt&eacute; le 27 f&eacute;vrier &agrave; une large majorit&eacute; une proposition de loi (PPL) d&eacute;fendue par Laurent Duplomb (LR) et Franck Menonville (Union centriste) et visant &agrave; &laquo;&nbsp;<em>lever les contraintes &agrave; l&rsquo;exercice du m&eacute;tier d&rsquo;agriculteur</em>&nbsp;&raquo;, cens&eacute;e apporter des &laquo;&nbsp;<em>rem&egrave;des urgents</em>&nbsp;&raquo; et des &laquo;&nbsp;<em>r&eacute;ponses concr&egrave;tes dans les cours de ferme</em>&nbsp;&raquo; et mettre fin aux &laquo;&nbsp;<em>surtranspositions et surr&egrave;glementations</em>&nbsp;&raquo; franco-fran&ccedil;aises. L&rsquo;essentiel des articles portent sur les moyens de production, &agrave; commencer par les produits phytosanitaires, aux c&ocirc;t&eacute;s de l&rsquo;acc&egrave;s &agrave; l&rsquo;eau et de la l&eacute;gislation entourant la construction et l&rsquo;extension des b&acirc;timents d&rsquo;&eacute;levage.</p><h2>Le retour du conseil phyto par les distributeurs</h2><p>La proposition de loi enterre <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-cooperation-agricole-reclame-l-abrogation-de-la-loi-sur-la-separation-vente-conseil-des-phytos" target="_blank" title="">la s&eacute;paration de la vente et du conseil des produits phytosanitaires</a>. Inscrite dans la loi Egalim 1 d&rsquo;octobre 2018 et entr&eacute;e en vigueur le 1er janvier 2021, la loi a intronis&eacute; la s&eacute;paration capitalistique des entreprises assurant la vente et le conseil, pour &laquo; <em>garantir l&rsquo;ind&eacute;pendance et la qualit&eacute; du conseil d&eacute;livr&eacute; aux agriculteurs </em>&raquo; et &laquo; <em>pr&eacute;venir tout risque de conflit d'int&eacute;r&ecirc;ts</em> &raquo; li&eacute; &agrave; la coexistence de ces deux fonctions au sein de la m&ecirc;me entit&eacute;, avec en filigrane la r&eacute;duction d&rsquo;usage inscrite dans le Plan Ecophyto. &laquo; <em>Sur le terrain, rien n&rsquo;a vraiment chang&eacute;&#769; dans les faits, les technico-commerciaux des entreprises de vente / ne&#769;goce continuent a&#768; prodiguer du conseil correspondant dans les faits au conseil spe&#769;cifique </em>&raquo;, relevait le CGAAER dans <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vers-une-exemption-partielle-de-la-separation-de-la-vente-et-conseil-des-produits-phytos" target="_blank">un rapport publi&eacute; en mai 2024</a>. La s&eacute;paration vente-conseil a notamment d&eacute;bouch&eacute; sur la cr&eacute;ation du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-conseil-strategique-phytosanitaire-obligatoire-d-ici-a-fin-2023" target="_blank">Conseil strat&eacute;gique phytosanitaire</a> (CSP), qui s&rsquo;est av&eacute;r&eacute; &ecirc;tre un fiasco. Les fabricants de pesticides restent interdits de dispenser des conseils aux agriculteurs.&nbsp;Le &laquo;&nbsp;<em>conseil strat&eacute;gique global&nbsp;</em>&raquo; devient facultatif.</p><h2>AMM : un Comit&eacute; pour prioriser les usages orphelins et les projets de recherche</h2><p>Face &agrave; l&rsquo;amenuisement des Autorisations de mise sur le march&eacute; (AMM), &agrave; l&rsquo;insuffisance voire &agrave; l&rsquo;absence de solutions alternatives et au d&eacute;faut d&rsquo;harmonisation entre les diff&eacute;rentes agences nationales, un &laquo;&nbsp;<em>Conseil d&rsquo;orientation pour la protection des cultures</em>&nbsp;&raquo;, h&eacute;ritier du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-comite-anti-impasses-phytosanitaires-a-la-relance">Comit&eacute; des solutions</a>, est cr&eacute;&eacute; avec pour mission de suivre la disponibilit&eacute; des m&eacute;thodes et moyens de protection des cultures, chimiques et non chimiques, de donner un avis sur les priorit&eacute;s attendues par les fili&egrave;res sur leurs usages et de suivre le calendrier d&rsquo;instruction des autorisations de mise sur le march&eacute; par l&rsquo;Anses sur les usages prioritaires, lesquels seront d&eacute;finis par arr&ecirc;t&eacute;. &laquo;&nbsp;<em>Il ne s&rsquo;agit en aucune mani&egrave;re de remettre en cause l&rsquo;ind&eacute;pendance de l&rsquo;&eacute;valuation scientifique de l&rsquo;Anses mais d&rsquo;am&eacute;liorer la connaissance sur les d&eacute;lais et les perspectives potentielles sur la disponibilit&eacute; des moyens de protection de cultures en France, particuli&egrave;rement concernant les usages orphelins, ou mal pourvus qui sont critiques pour la survie de nombre de fili&egrave;res&nbsp;</em>&raquo;.&nbsp;Le texte introduit par ailleurs une phase contradictoire dans la proc&eacute;dure d&rsquo;AMM permettant au demandeur de faire valoir ses arguments avant toute d&eacute;cision de rejet.</p><h2>La pulv&eacute;risation par drone, d&eacute;rogatoire et sous conditions</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Le texte adopt&eacute; par le S&eacute;nat affirme le principe g&eacute;n&eacute;ral d&rsquo;une interdiction de la pulv&eacute;risation de produits phytos par voie a&eacute;rienne, en vigueur depuis d&eacute;cembre 2015, hors situations exceptionnelles, comme ce fut le cas en 2020 pour combattre le mildiou dans l&rsquo;Aude et dans l&rsquo;H&eacute;rault, avec des applications de bouillie bordelaise par h&eacute;licopt&egrave;re. Mais il entrouvre <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pulverisation-par-drone-encore-hypothetique-assurement-restrictive-meritant-des-etudes-complementaires" target="_blank">une fen&ecirc;tre d&eacute;rogatoire r&eacute;serv&eacute;e aux drones</a>, &laquo;&nbsp;<em>pour lutter contre un danger sanitaire grave qui ne peut &ecirc;tre ma&icirc;tris&eacute; par d&rsquo;autres moyens</em>&nbsp;&raquo; et lorsque&nbsp;&laquo; l<em>&rsquo;application par drone pr&eacute;sente des avantages manifestes pour la sant&eacute; humaine et pour l&rsquo;environnement par rapport aux applications par voie terrestre&nbsp;</em>&raquo;. La pulv&eacute;risation sera autoris&eacute;e sur les bananeraies et sur les vignes m&egrave;res de porte-greffes&nbsp;ainsi que sur tout type de culture pr&eacute;sente sur des parcelles comportant une pente sup&eacute;rieure ou &eacute;gale &agrave; 30 %. Enfin, les produits applicables seront ceux relevant du biocontr&ocirc;le, de l&rsquo;agriculture biologique ou &agrave; faible risque.</p><h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">L&rsquo;ac&eacute;tamipride sur le retour</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">La proposition de loi ouvre la possibilit&eacute; d&rsquo;autoriser par d&eacute;cret, &agrave; titre exceptionnel, et pour une dur&eacute;e limit&eacute;e dans le temps, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-acetamipride-passe-une-premiere-etape-au-senat" target="_blank">l&rsquo;usage de l&rsquo;ac&eacute;tamipride</a>, un insecticide foliaire de la famille des n&eacute;onicotino&iuml;des, au motif que la substance est autoris&eacute;e dans l&rsquo;Union europ&eacute;enne (jusqu&rsquo;en 2033), que les alternatives sont inexistantes ou manifestement insuffisantes et qu&rsquo;il existe un plan de recherche sur les alternatives, en l&rsquo;occurrence le <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/phytos-50-millions-d-euros-pour-sortir-des-impasses" target="_blank">Parsada</a>, le Plan d&rsquo;action strat&eacute;gique pour l&rsquo;anticipation du potentiel retrait de substances actives au niveau europ&eacute;en et le d&eacute;veloppement de techniques alternatives pour la protection des cultures, inspir&eacute;&nbsp;du Plan national de recherche et d&rsquo;innovation (PNRI) cons&eacute;cutif au&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-betteravenir-2023-ou-le-serieux-espoir-de-maitriser-la-jaunisse" target="_blank">retrait des n&eacute;onicotino&iuml;des en traitement de semences de betteraves</a>. Outre la noisette et la betterave sucri&egrave;re avec une cible puceron/jaunisse, de nombreuses autres productions l&eacute;gumi&egrave;res (pomme de terre, carotte, radis, navet, oignon, &eacute;chalote, ma&iuml;s doux, endive, lentille, poireau&hellip;) et fruiti&egrave;res (pomme, poire&hellip;) pourraient tirer profit d&rsquo;une r&eacute;introduction.</p><h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Un cadre r&eacute;glementaire pour la Technique de l&rsquo;insecte st&eacute;rile (TIS)</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Le texte adopt&eacute; introduit dans le droit national la possibilit&eacute; de recourir, &agrave; la suite d&rsquo;une &eacute;valuation scientifique, au l&acirc;cher inondatif de m&acirc;les st&eacute;riles de nuisibles produits en conditions de laboratoire, afin de r&eacute;guler la population des m&ecirc;mes nuisibles cibl&eacute;s dans les vergers. L&rsquo;efficacit&eacute; de cette technique ayant d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; d&eacute;montr&eacute;e depuis plusieurs d&eacute;cennies dans le monde entier, le recours &agrave; la lutte autocide est consid&eacute;r&eacute; par la fili&egrave;re arboricole fran&ccedil;aise comme une solution &agrave; explorer, en particulier au regard du manque de solutions op&eacute;rationnelles pour lutter contre les mouches des fruits. L&rsquo;objectif est de s&eacute;curiser le recours &agrave; la technique de l&rsquo;insecte st&eacute;rile (TIS)&nbsp;et de r&eacute;pondre par avance aux interrogations soci&eacute;tales relatives &agrave; la diss&eacute;mination de ces macro-organismes.</p><h2>Un r&eacute;gime adapt&eacute; et simplifi&eacute; pour &laquo;&nbsp;les zones humides fortement modifi&eacute;es&nbsp;&raquo;</h2><p>Alors que le texte initial pr&eacute;voyait de r&eacute;viser la d&eacute;finition des zones humides, afin de r&eacute;duire &laquo;&nbsp;<em>l&rsquo;ins&eacute;curit&eacute; juridique des agriculteurs&nbsp;</em>&raquo;, le gouvernement a propos&eacute; la cr&eacute;ation de cr&eacute;er un nouveau statut de zone humides, d&eacute;nomm&eacute; &laquo;&nbsp;zone humide fortement modifi&eacute;e&nbsp;&raquo; concernant les milieux qui ne sont plus en mesure de remplir leurs fonctionnalit&eacute;s &eacute;cosyst&eacute;miques (hydrologique, biog&eacute;ochimique et biologique). Dans les zones humides en question, tout projet d'installations, ouvrages, travaux et activit&eacute;s (Iota) ne serait pas contraint par la rubrique zone humide de la nomenclature Iota, ce qui dispenserait les porteurs de projets &laquo; <em>des &eacute;tudes de caract&eacute;risation de la zone humide et des impacts et de l'application pour cette rubrique, de la s&eacute;quence &eacute;viter-r&eacute;duire-compenser </em>&raquo;.</p><h2>Le stockage de l&rsquo;eau&nbsp;d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t g&eacute;n&eacute;ral majeur</h2><p>Les ouvrages de stockage d&rsquo;eau et les pr&eacute;l&egrave;vements sur les eaux superficielles ou souterraines associ&eacute;s qui poursuivent &agrave; titre principal une finalit&eacute; agricole sont pr&eacute;sum&eacute;s d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t g&eacute;n&eacute;ral majeur dans les zones affect&eacute;es d&rsquo;un d&eacute;ficit quantitatif p&eacute;renne compromettant le potentiel de production agricole lorsqu&rsquo;ils sont issus d&rsquo;une d&eacute;marche territoriale concert&eacute;e sur la r&eacute;partition de la ressource en eau entre l&rsquo;ensemble des usagers, qu&rsquo;ils s&rsquo;accompagnent d&rsquo;un engagement dans des pratiques sobres en eau et qu&rsquo;ils concourent &agrave; un acc&egrave;s &agrave; l&rsquo;eau pour ces usagers. L&rsquo;acc&egrave;s &agrave; la ressource aux fins d&rsquo;abreuvement des animaux est par ailleurs pr&eacute;serv&eacute;.</p><h2>Elevage&nbsp;: l&rsquo;autorisation environnementale assouplie</h2><p>Le texte adopt&eacute; par les s&eacute;nateurs assouplit l'autorisation environnementale&nbsp;pour la construction ou l'extension de b&acirc;timents destin&eacute;s &agrave; l'&eacute;levage&nbsp;: les r&eacute;unions publiques, pr&eacute;vues &agrave; l&rsquo;ouverture et &agrave; la cl&ocirc;ture de la demande d&rsquo;autorisation environnementale pour tenir le voisinage inform&eacute; du projet, deviendraient facultatives.</p><h2>Un plan pluriannuel de renforcement de l&rsquo;assurance prairie</h2><p>Le plan porte sur l&rsquo;information des &eacute;leveurs en cours de campagne, le perfectionnement et l&rsquo;accroissement de la performance de l&rsquo;approche indicielle, la meilleure int&eacute;gration de l&rsquo;ensemble des al&eacute;as climatiques dans l&rsquo;assurance r&eacute;colte des prairies et la simplification et l&rsquo;acc&eacute;l&eacute;ration de la proc&eacute;dure de recours pour les &eacute;leveurs. S&rsquo;agissant des &eacute;valuations des pertes de r&eacute;coltes ou de cultures fond&eacute;es sur des indices, le plan &eacute;tudie la possibilit&eacute; pour les instances d&eacute;partementales, plac&eacute;es sous l&rsquo;autorit&eacute; du repr&eacute;sentant de l&rsquo;&Eacute;tat dans le d&eacute;partement, de se r&eacute;unir post&eacute;rieurement &agrave; chaque fin de campagne de production sur demande des organisations syndicales d&rsquo;exploitants agricoles repr&eacute;sentatives. Ces instances d&eacute;partementales pourraient &ecirc;tre charg&eacute;es de pr&eacute;senter et expliquer les r&eacute;sultats des indices utilis&eacute;s, d&rsquo;&eacute;changer sur les &eacute;ventuels points de contestation et de les analyser. Le repr&eacute;sentant de l&rsquo;&Eacute;tat dans le d&eacute;partement transmettrait une synth&egrave;se des travaux de l&rsquo;instance au comit&eacute; national des indices.</p>


Le Sénat a adopté le 27 janvier une proposition de loi destinée à mettre fin aux « surtranspositions et surrèglementations » franco-françaises, ayant pour dénominateur commun la limitation des capacités productives de la ferme France. Le texte sera examiné à l’Assemblée nationale dans le cadre d’une « semaine gouvernementale ».

Proposition de loi anti-entraves : l’essentiel du texte adopté par le Sénat

<p>Longtemps, les agriculteurs ont d&ucirc; se contenter de pr&eacute;visions g&eacute;n&eacute;rales et de relev&eacute;s avec un pluviom&egrave;tre manuel. Ces m&eacute;thodes pr&eacute;sentent des limites : les pr&eacute;visions restent des estimations et les relev&eacute;s manuels, bien que pr&eacute;cis sur un point donn&eacute;, sont contraignants et limit&eacute;s &agrave; quelques param&egrave;tres.</p><p>Les avanc&eacute;es technologiques permettent aujourd&rsquo;hui <strong>un suivi plus pr&eacute;cis et automatis&eacute; des conditions agro-climatiques</strong>. Voici trois solutions innovantes pour une gestion optimale de la m&eacute;t&eacute;o agricole sur vos parcelles.</p><h2>1. Les stations m&eacute;t&eacute;o agricoles connect&eacute;es</h2><p>La <strong><a href="https://weenat.com/station-meteo-agricole/">station m&eacute;t&eacute;o agricole</a></strong> connect&eacute;e a radicalement chang&eacute; la mani&egrave;re dont les agriculteurs surveillent leur environnement. Install&eacute;e directement dans les parcelles, elle capture en continu des donn&eacute;es agro-climatiques pr&eacute;cises :</p><ul><li><strong>Pluviom&eacute;trie</strong></li><li><strong>Temp&eacute;rature</strong></li><li><strong>Hygrom&eacute;trie</strong></li></ul><p>Son principal atout ? <strong>La connectivit&eacute;</strong>. Ces stations transmettent les donn&eacute;es en temps r&eacute;el vers une application mobile ou un ordinateur. Vous suivez ainsi l'&eacute;volution de la m&eacute;t&eacute;o sur vos parcelles sans vous d&eacute;placer, et pouvez r&eacute;agir rapidement aux al&eacute;as m&eacute;t&eacute;orologiques.</p><p>Davantage de param&egrave;tres de m&eacute;t&eacute;o agricole peuvent &ecirc;tre monitor&eacute;s gr&acirc;ce &agrave; d'autres capteurs agricoles connect&eacute;s :</p><ul><li>La <strong>vitesse et la direction</strong> <strong>du vent</strong> avec un an&eacute;mom&egrave;tre</li><li>Et un <strong>capteur d'humectation foliaire</strong> pour mesurer la quantit&eacute; d'eau &agrave; la surface de la feuille</li></ul><h2>2. Les r&eacute;seaux m&eacute;t&eacute;o partag&eacute;s</h2><p>Si une station m&eacute;t&eacute;o individuelle offre des mesures pr&eacute;cises sur un point donn&eacute;, elle ne couvre pas l'ensemble des parcelles dispers&eacute;es d'une exploitation. C'est ici qu'interviennent les r&eacute;seaux m&eacute;t&eacute;o collaboratifs.</p><p>Ce concept repose sur la mutualisation des donn&eacute;es : <strong>des coop&eacute;ratives, n&eacute;goces ou groupements agricoles installent un maillage de stations m&eacute;t&eacute;o sur un territoire</strong> et partagent les informations avec leurs adh&eacute;rents. En souscrivant &agrave; un abonnement, un agriculteur acc&egrave;de aux donn&eacute;es de plusieurs stations, m&ecirc;me sans poss&eacute;der la sienne.</p><p>Ce syst&egrave;me offre une vision plus large et plus fiable des conditions m&eacute;t&eacute;o sur une r&eacute;gion, permettant d&rsquo;optimiser la prise de d&eacute;cision sur l&rsquo;ensemble d&rsquo;une exploitation.</p><h2>3. La m&eacute;t&eacute;o spatialis&eacute;e</h2><p>La <strong><a href="https://weenat.com/meteo-spatialisee/" title="">m&eacute;t&eacute;o spatialis&eacute;e</a></strong> utilise les donn&eacute;es issues de satellites, radars et mod&egrave;les m&eacute;t&eacute;orologiques pour cartographier les conditions m&eacute;t&eacute;orologiques sur de vastes zones.</p><p>Cette technologie permet de suivre en temps r&eacute;el des param&egrave;tres cl&eacute;s tels que :</p><ul><li><strong>Pluviom&eacute;trie</strong></li><li><strong>Rayonnement solaire</strong></li><li><strong>Temp&eacute;rature du sol et de l'air</strong></li><li><strong>Evapotranspiration potentielle (ETP)</strong></li></ul><p>Elle est particuli&egrave;rement utile pour les grandes exploitations agricoles qui souhaitent analyser les besoins en irrigation ou organiser des travaux agricoles &agrave; l'&eacute;chelle d&rsquo;un territoire.</p><p>Cependant, pour des applications locales pr&eacute;cises comme la pr&eacute;vention du gel ou le suivi de l&rsquo;humidit&eacute; du sol, <strong>les stations connect&eacute;es restent la meilleure solution.</strong></p><h2>En r&eacute;sum&eacute;</h2><p>Investir dans une station m&eacute;t&eacute;o connect&eacute;e ou rejoindre un r&eacute;seau collaboratif est aujourd&rsquo;hui un choix strat&eacute;gique pour tout agriculteur. Ces technologies modernes offrent des donn&eacute;es pr&eacute;cises et accessibles en temps r&eacute;el, facilitant ainsi la prise de d&eacute;cision et l&rsquo;optimisation des pratiques culturales.</p><p>R&eacute;sultat ? <strong>Moins de d&eacute;placements inutiles, une meilleure anticipation des al&eacute;as m&eacute;t&eacute;orologiques, et des &eacute;conomies sur les intrants agricoles.</strong> Des solutions adapt&eacute;es &agrave; chaque besoin, pour une agriculture plus efficace et r&eacute;siliente.</p>


La météo influence chaque étape du travail agricole, du semis à la récolte. Bien connaître la météo est essentiel pour planifier les chantiers, optimiser l'irrigation ou protéger les cultures. Mais comment obtenir des données fiables et locales ?

Météo agricole : 3 technologies modernes pour surveiller vos parcelles

<p>Depuis plus de dix ans, cette unit&eacute; transforme les effluents d&rsquo;&eacute;levage et les sous-produits agricoles en biogaz, utilis&eacute; pour produire de l&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; et de la chaleur. &laquo; Cette solution nous permet de r&eacute;duire nos charges &eacute;nerg&eacute;tiques tout en am&eacute;liorant la fertilit&eacute; de nos sols gr&acirc;ce au digestat &raquo;, explique Gilles Tremouille, agriculteur et membre du projet.</p><p>&nbsp;</p><figure  style="text-align: center;">
    <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/BJ6CmYF6iM8?autoplay=0"
            frameborder="0"></iframe>
    <figcaption>La m&eacute;thanisation : une solution durable pour l&rsquo;&eacute;conomie locale et l&rsquo;environnement</figcaption>
</figure>
<p>En plus de r&eacute;duire les nuisances olfactives et de renforcer le lien avec les habitants, la m&eacute;thanisation repr&eacute;sente un levier pour maintenir les jeunes agriculteurs sur le territoire. Gr&acirc;ce &agrave; une organisation rigoureuse et une volont&eacute; d&rsquo;innovation (panneaux solaires, autoconsommation&hellip;), la COOP CUMA d&eacute;montre que l&rsquo;agriculture durable est non seulement possible, mais aussi b&eacute;n&eacute;fique pour tous.</p><p>Le <a href="https://nouvelle-aquitaine.cuma.fr/" title="">r&eacute;seau des CUMA</a> travaille les <a href="https://nouvelle-aquitaine.cuma.fr/faire-bouger-lagriculture/transition-agroecologique/" title="">transitions </a>sous plusieurs angles, comme par exemple la m&eacute;thanisation, o&ugrave; le r&eacute;seau est en charge, en collaboration avec la Chambre R&eacute;gionale d&rsquo;Agriculture, de l&rsquo;animation du dispositif&nbsp; <a href="https://methanaction.com/" title="">M&eacute;thanN-Action</a> initi&eacute; et pilot&eacute; par la R&eacute;gion Nouvelle-Aquitaine et l&rsquo;ADEME.</p>


Face aux défis environnementaux et économiques, de plus en plus d’agriculteurs se tournent vers la méthanisation pour valoriser leurs déchets organiques et produire de l’énergie renouvelable. À Marcillac-Saint-Quentin, en Dordogne, la COOP CUMA de Saint-Quentin en est un exemple inspirant.

La méthanisation : une solution durable pour l’agriculture et l’environnement

<p>Ouvert depuis le 15 janvier, le scrutin des Chambres d&rsquo;agriculture se refermera le vendredi 31 janvier &agrave; minuit. D&rsquo;ici l&agrave;, il est possible de voter par correspondance avec le cachet de la Poste faisant foi ce 31 janvier, sinon par voie &eacute;lectronique, et donc jusqu&rsquo;&agrave; minuit,&nbsp;<a href="https://jevote2025.chambre-agriculture.fr/pages/identification" target="_blank">sur une plateforme d&eacute;di&eacute;e</a>.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/elections-chambres-morceaux-choisis-du-grand-debat-lcp-assemblee-nationale" target="_blank" title="">Elections Chambres&nbsp;: morceaux choisis du grand d&eacute;bat LCP-Assembl&eacute;e nationale</a>
</aside>
<p>En 2019, le taux de participation des exploitants et assimil&eacute;s s&rsquo;&eacute;tait &eacute;lev&eacute; &agrave; 46,22%. L&rsquo;union entre la FNSEA et les JA avait obtenu 54,94% des suffrages (soit 97 Chambres), devan&ccedil;ant la Coordination rurale (20,17%, 3 Chambres), la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne (18,66%, 1 Chambre) et le Modef (1,92%). Les r&eacute;sultats seront proclam&eacute;s le 6 f&eacute;vrier, au plus tard le 8 f&eacute;vrier.</p><table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td><p><u><strong>Mat&eacute;riel de vote non re&ccedil;u&nbsp;?</strong></u></p><p>La Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne et le Modef ont d&eacute;nonc&eacute; plusieurs &laquo;&nbsp;dysfonctionnements&nbsp;&raquo; et &laquo;&nbsp;anomalies&nbsp;&raquo; dans l&rsquo;organisation du scrutin, notamment l&rsquo;absence de r&eacute;ception du mat&eacute;riel de vote par certains &eacute;lecteurs ou encore le retour des courriers de vote &agrave; la Chambre d&rsquo;agriculture et non &agrave; la pr&eacute;fecture. A d&eacute;faut de mat&eacute;riel de vote d&ucirc;ment re&ccedil;u &agrave;&nbsp;domicile, il&nbsp;est possible de le r&eacute;cup&eacute;rer en adressant un mail &agrave; la pr&eacute;fecture qui en retour adressera les professions de foi, les bulletins de vote et le code d&rsquo;acc&egrave;s &agrave; la plateforme de vote en ligne.</p></td></tr></tbody></table><h2>Les principales positions de l&rsquo;union FNSEA-JA</h2><p>- des agriculteurs nombreux sur tout le territoire&nbsp;: renforcer la formation initiale et continue, accompagner toutes les personnes souhaitant travailler en agriculture, faciliter l&rsquo;acc&egrave;s au m&eacute;tier pour les femmes, soutenir les agriculteurs de l&rsquo;installation &agrave; la transmission, renforcer l&rsquo;attractivit&eacute; financi&egrave;re des dispositifs d&rsquo;accompagnement&hellip;</p><p>- des agriculteurs qui vivent dignement de leur production&nbsp;: garantir le revenu des agriculteurs au sein des fili&egrave;res, redonner leur pleine comp&eacute;titivit&eacute; aux exploitations agricoles fran&ccedil;aises&hellip;</p><p>- des agriculteurs acteurs engag&eacute;s et reconnus des transitions climatiques, &eacute;cologiques et &eacute;nerg&eacute;tiques&nbsp;: donner s&eacute;curit&eacute; et r&eacute;silience aux agriculteurs &laquo; victimes &raquo; du climat<strong>,</strong> appuyer le r&ocirc;le &laquo; d&rsquo;acteur &raquo; des agriculteurs dans la lutte contre le changement climatique</p><p>- des agriculteurs qui retrouvent le go&ucirc;t d&rsquo;entreprendre dans leur territoire&nbsp;: d&eacute;fendre la place structurante des agriculteurs pour une ruralit&eacute; dynamique, faciliter l&rsquo;activit&eacute; au quotidien dans les territoires ruraux et favoriser l&rsquo;&eacute;mergence de projets porteurs pour l&rsquo;avenir, prot&eacute;ger activement les agriculteurs de la pr&eacute;dation et des d&eacute;g&acirc;ts de gibiers</p><p>- des agriculteurs au c&oelig;ur des politiques europ&eacute;ennes&nbsp;: une juste et saine concurrence au sein de l&rsquo;union europ&eacute;enne et des clauses miroir dans les accords internationaux, une PAC &eacute;quilibr&eacute;e et tourn&eacute;e vers l&rsquo;avenir, redonner une ambition agricole &agrave; l&rsquo;Europe et faire cesser les ambitions d&eacute;croissantes</p><p>- des Chambres d&rsquo;agriculture agissant au plus pr&egrave;s de tous les agriculteurs, orient&eacute;es sur l&rsquo;innovation et le progr&egrave;s, en charge de mettre en &oelig;uvre un projet politique issu des urnes</p><h2>Les principales positions de la Coordination rurale</h2><p>- mise en place d&rsquo;une r&eacute;gulation des productions et des march&eacute;s, inspir&eacute;e duprogramme &nbsp;de responsabilisation des march&eacute;s con&ccedil;u avec l&rsquo;EMB pour r&eacute;guler le march&eacute; du lait et permettre un prix r&eacute;mun&eacute;rateur et stable pour les &eacute;leveurs</p><p>- garantir la libert&eacute; d&rsquo;entreprendre&nbsp;: r&eacute;former du statut du fermage afin qu&rsquo;il devienne plus attractif pour les propri&eacute;taires, am&eacute;nager la fiscalit&eacute; pour les conditions de transmission du foncier (diminution des droits de succession) compl&eacute;t&eacute; par une fiscalit&eacute; plus avantageuse des revenus fonciers agricoles</p><p>- revalorisation des retraites&nbsp;: calcul sur les 25 meilleures ann&eacute;es d&rsquo;activit&eacute;, instauration d&rsquo;un minimum retraite, reconnaissance de la notion de p&eacute;nibilit&eacute;, &eacute;volution vers un statut de collaboratrice pour les conjointes, possibilit&eacute; de cumuler retraite et emploi &agrave; temps complet, lib&eacute;ralisation du b&eacute;n&eacute;volat au sein des exploitations agricoles</p><p>- harmoniser la politique sanitaire au niveau europ&eacute;en en mati&egrave;re de produits phytosanitaires, modifier la r&eacute;glementation pour que toutes les importations respectent les normes de production UE, renforcer les contr&ocirc;les</p><p>- une irrigation gratuite sans complexe &agrave; partir du moment o&ugrave; elle respecte les &eacute;quilibres vitaux, sans volucompteurs et en d&eacute;veloppant les retenues dans les bassins versants</p><p>- faciliter l&rsquo;embauche et instaurer une TVA sociale en agriculture pour assurer le financement de la protection sociale des agriculteurs et de leurs salari&eacute;s, proposer des formations adapt&eacute;es</p><p>- instaurer des contrats transparents et bipartites, promouvoir l&rsquo;agriculture locale, faciliter la conversion en bio, pouvoir vendre en direct ses c&eacute;r&eacute;ales, libert&eacute; d&rsquo;utiliser ses propres semences</p><p>- remettre de l&rsquo;humain dans les contr&ocirc;les (stage d&rsquo;immersion pour les nouveaux contr&ocirc;leurs, d&eacute;sarmement temporaire, pr&eacute;sence d&rsquo;un tiers)</p><p>- un syst&egrave;me assurantiel choisi et pas obligatoire, cr&eacute;ation d&rsquo;une exception agriculturelle, simplification administrative de grande ampleur, transparence et ind&eacute;pendance des Chambres, des agricultrices soutenues et reconnues &agrave; l&rsquo;&eacute;gal des agriculteurs&hellip;</p><h2>Les principales positions de la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne</h2><p>- des prix r&eacute;mun&eacute;rateurs en pr&eacute;cisant la notion de &laquo; prix abusivement bas &raquo; afin qu'elle permette une r&eacute;elle interdiction, pour l'aval, d'acheter des produits agricoles en dessous des co&ucirc;ts de production en France (hors contrat ou sous contrat, sauf dans les coop&eacute;ratives) et en &eacute;tendant cette notion de &laquo; prix abusivement bas &raquo; aux produits import&eacute;s, afin de lutter contre la concurrence d&eacute;loyale et instaurer des prix minimums d'entr&eacute;e</p><p>- int&eacute;grer la r&eacute;mun&eacute;ration paysanne et la protection sociale dans la notion l&eacute;gislative de &laquo; co&ucirc;t de production &raquo;</p><p>- retraite&nbsp;: pension au moins &eacute;quivalente au Smic (environ 1425&euro;) et index&eacute;e sur le Smic</p><p>- mettre fin aux accords de libre-&eacute;change et instaurer des m&eacute;canismes de protection &eacute;conomique</p><p>- favoriser l'installation, augmenter le nombre de paysans et cr&eacute;er de la valeur ajout&eacute;e.</p><p>- protection et acc&egrave;s au foncier&nbsp;: z&eacute;ro artificialisation, priorit&eacute; &agrave; la production alimentaire face &agrave; la concurrence des productions &eacute;nerg&eacute;tiques (photovolta&iuml;que, m&eacute;thanisation, agrocarburant), lutte contre la sp&eacute;culation fonci&egrave;re et la financiarisation des terres (compensation, march&eacute; des cr&eacute;dits carbone, r&eacute;ensauvagement&hellip;), transparence et d&eacute;ontologie du march&eacute; (vente de terres, baux, transferts de parts sociales), acc&egrave;s au foncier r&eacute;serv&eacute; aux personnes physiques qui travaillent effectivement sur la ferme</p><p>- g&eacute;n&eacute;raliser les pratiques d'agro&eacute;cologie paysannes coh&eacute;rentes avec le cahier des charges de l'agriculture biologique, sans pesticides et intrants de synth&egrave;se et sans OGM, avec en prime le maintien du taux de mati&egrave;re organique des sols, la pr&eacute;servation de la biodiversit&eacute;, les &eacute;conomies d'&eacute;nergie</p><p>- eau&nbsp;: nouvelle gouvernance, fin des m&eacute;ga-bassines, pr&eacute;dilection pour les retenues aliment&eacute;es par ruissellement, soutien de l'irrigation pour des productions prioritaires, comme le mara&icirc;chage et les cultures qui relocalisent l'alimentation</p><p>- multirisque climatique&nbsp;: cr&eacute;ation d&rsquo;un fond professionnel mutuel et solidaire abond&eacute; par abond&eacute; par les interprofessions, les fournisseurs d'agro&eacute;quipements et d'intrants, les transformateurs et la grande distribution, apportant une couverture universelle de toutes les fermes</p><p>- instauration d&rsquo;un droit r&eacute;el &agrave; l'alimentation via la souverainet&eacute; alimentaire telle que d&eacute;finie par la FAO et instaurer une s&eacute;curit&eacute; sociale de l&rsquo;alimentation</p><h2>Les principales positions du Modef (17 listes)</h2><p>- mise en place de prix minimum garantis par l'&Eacute;tat pour les produits agricoles afin de r&eacute;mun&eacute;rer le travail paysan</p><p>- encadrement des marges de la grande distribution, des transformateurs et de l'agroalimentaire gr&acirc;ce au coefficient multiplicateur</p><p>- interdiction des promotions sur les produits agricoles et la vente &agrave; perte</p><p>- maitrise des productions agricoles par l&rsquo;instauration de quotas pour toutes les productions (quotas laitiers, sucriers) et un retour aux droits de plantation pour la vigne</p><p>- fin des des accords de libre-&eacute;change (Mercocur, Ceta Tafta ...) et sortie de l'agriculture de l'OMC</p><p>- arr&ecirc;t des importations agricoles ne r&eacute;pondant pas aux m&ecirc;mes r&egrave;gles environnementales, sanitaires et sociales</p><p>- transparence sur l&rsquo;information des consommateurs concernant la provenance des produits agricoles.</p><p>- gestion de l'eau pour le bien commun</p><p>- sauvegarde du droit des semences de fermes et opposition &agrave; la brevetabilit&eacute;</p><p>- en mati&egrave;re d&rsquo;installation-transmission&nbsp;: aide compl&eacute;mentaire afin de garantir un Smic durant 5 ans lors d&rsquo;une installation, aide &agrave; la transmission des exploitations de 30.000&euro; &agrave; destination des chefs d&rsquo;exploitations en fin de carri&egrave;re, installation progressive avec le syst&egrave;me de location-vente des terres aux jeunes, exon&eacute;ration du patrimoine &agrave; hauteur de 100.000&euro; pour favoriser la transmission hors cadre familial, retour des pr&ecirc;ts bonifi&eacute;s &agrave; l&rsquo;agriculture afin de favoriser l&rsquo;installation des jeunes, mise en place d&rsquo;un pr&ecirc;t &agrave; taux z&eacute;ro, plafonn&eacute; &agrave; 30.000 &euro;, pour tout projet d&rsquo;installation, assouplissement des r&egrave;gles permettant d&rsquo;obtenir les aides &agrave; l&rsquo;installation en&nbsp;repoussant la limite d&rsquo;&acirc;ge &agrave; 45 ans, Une politique de partage du foncier par la Safer avec un syst&egrave;me de location-vente</p><p>- retraite&nbsp;: abrogation de la r&eacute;forme des retraites et retour &agrave; la retraite &agrave; 60 ans avec une dur&eacute;e de&nbsp;cotisation de 37,5 ans, pension minimum pour toutes et tous au niveau du Smic, suppression de la CSG et du RDS pour les pensions inferieures au Smic, passage du taux de pension de r&eacute;version de 54 % &agrave; 74 %,</p><p>- r&eacute;forme de la Pac&nbsp;: plafonnement obligatoire des paiements directs &agrave; 50.000 &euro;/actif, priorit&eacute; &agrave; une agriculture paysanne de proximit&eacute;, riche d&rsquo;emplois, de diversit&eacute; et de paysages, convergence des aides &agrave; 100%, doublement du paiement redistributif &agrave; 20 %, instauration d&rsquo;une aide annuelle de 5.000&euro; aux exploitations de moins de 20ha, renforcement des aides en faveur de l&rsquo;&eacute;levage, de la diversification des cultures et des prairies, aide forfaitaire pour les aides &agrave; l&rsquo;installation en lieu et place d&rsquo;une aide &agrave; l&rsquo;hectare,</p>


Le vote, qui va déterminer la représentativité des syndicats agricoles pour les six prochaines années, est ouvert jusqu’au 31 janvier à minuit. Les résultats seront proclamés le 6 février, au plus tard le 8 février.

Elections Chambres : J-2 avant la fermeture du scrutin, l’essentiel des programmes

<h2>Webinaire : Prendre en compte les Conditions de travail des personnes et la bientraitance animale lors du choix de mat&eacute;riel de contention</h2><h2><strong>Vendredi 7 f&eacute;vrier 2025</strong></h2><h2><strong>de 14h &agrave; 15h</strong></h2><h2><a href="https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSc8FD4vKwba6WgKkHVtlOHKOVBBkuZ2j5X0E6kCsbsR5s7N-A/viewform" target="_blank"><strong><strong>S&rsquo;inscrire au webinaire</strong></strong></a></h2>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/5/5/9/6709552-1-fre-FR/112bfa65f0fe-07-02-24-les-ateliers-d-echanges-du-reseau-cuma-jpg" alt="" height="1080" width="1080" /></figure>

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<p>Barbara DUCREUX, chef de projet &agrave; l&rsquo;IDELE, assure le montage et la conduite de projets de recherche et de d&eacute;veloppement sur le sujet des conditions de travail des Hommes et de la bientraitance animale en abattoir et en centre de rassemblement. Elle assure &eacute;galement la mise en &oelig;uvre de la d&eacute;marche d&rsquo;accompagnement novatrice Bouv&rsquo;innov.</p><p><a href="https://nouvelle-aquitaine.cuma.fr/agenda/" target="_blank" title="">D&eacute;couvrez tous les &eacute;v&eacute;nements des Cuma de Nouvelle-Aquitaine</a></p>


A partir de l’exemple du matériel de contention, Barbara DUCREUX de l’IDELE montrera comment choisir un matériel en prenant en compte les besoins de l’éleveur mais également le comportement de l’animal (perceptions sensorielles, ..). Cette présentation sera complétée par le témoignage d’un éleveur et une séance de questions / réponses

webinaire : Conditions de travail et bientraitance animale

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    <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/oeAm7L537ME?autoplay=0"
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    <figcaption>Comprendre la classification des diff&eacute;rents types de sorghos en trois minutes - ARVALIS-infos.fr</figcaption>
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<p><em>Retrouvez toutes les vid&eacute;os d&rsquo;ARVALIS sur </em><a href="http://www.youtube.com/"><em>http://www.youtube.com/</em></a></p>


La diversité génétique des sorghos est telle que bien souvent, le terme « sorgho » ne renvoie pas vers le même aliment suivant les personnes, les régions, etc. La valorisation du sorgho peut être très variée suivant leur type : production de fourrage pour l’alimentation animale ou de biomasse pour l’industrie, production de grain, couvert végétal… Le point sur le champ lexical autour des différents profils et caractères des variétés de sorgho.

Sorgho : comprendre les types génétiques pour mieux les valoriser

<p>&laquo;&nbsp;<em>Conform&eacute;ment &agrave; cet arr&ecirc;t de la Cour de justice de l&rsquo;Union europ&eacute;enne, le Conseil d&rsquo;&Eacute;tat juge ill&eacute;gaux, comme contraires &agrave; la r&eacute;glementation europ&eacute;enne les d&eacute;crets de 2022 et 2024 qui interdisaient l&rsquo;usage de noms usuels ou descriptifs, constitu&eacute;s de termes issus des secteurs de la boucherie, de la charcuterie et de la poissonnerie, pour d&eacute;crire, commercialiser ou promouvoir des denr&eacute;es comportant des prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales</em>&nbsp;&raquo;&nbsp;: telle est la d&eacute;cision de justice prise par le Conseil d&rsquo;&Eacute;tat le 28 janvier. La juridiction supr&ecirc;me de l&rsquo;ordre administratif avait &eacute;t&eacute; saisie par les associations Prot&eacute;ines France, l&rsquo;Union v&eacute;g&eacute;tarienne europ&eacute;enne, l&rsquo;association v&eacute;g&eacute;tarienne de France ainsi que les soci&eacute;t&eacute;s 77 Foods, Beyond Meat, Nutrition &amp; Sant&eacute;, Les Nouveaux Fermiers, NxtFood, Olga, Umiami etc&hellip;</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/adieu-steaks-lardons-et-autres-jambons-vegetaux" target="_blank" title="">Adieu &laquo;&nbsp;steaks&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;lardons&nbsp;&raquo; et autres &laquo;&nbsp;jambons&nbsp;&raquo; v&eacute;g&eacute;taux</a>
</aside>
<p>En 2022, le Conseil d&rsquo;Etat avait d&eacute;j&agrave; suspendu un d&eacute;cret interdisant le recours au champ lexical s'approchant de pr&egrave;s ou de loin de la viande pour d&eacute;signer des denr&eacute;es &agrave; base de prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tale. En f&eacute;vrier 2024, le gouvernement avait publi&eacute; un nouveau d&eacute;cret r&eacute;servant aux seuls produits carn&eacute;s les appellations &laquo;&nbsp;filet, faux filet, rumsteck, entrec&ocirc;te, aiguillette baronne, bavette d'Aloyau, onglet, hampe, bifteck, basse c&ocirc;te, paleron, flanchet, steak, escalope, tendron, grillade, longe, travers, jambon&nbsp;&raquo;.</p><p>En octobre dernier, la CJUE a jug&eacute; que la r&eacute;glementation europ&eacute;enne traitait compl&egrave;tement la question au niveau europ&eacute;en et s&rsquo;opposait &agrave; ce que les &Eacute;tats membres de l&rsquo;Union europ&eacute;enne puissent, de leur c&ocirc;t&eacute;, &eacute;dicter des mesures nationales qui r&eacute;glementent ou interdisent l&rsquo;usage de noms usuels ou descriptifs, autres que des d&eacute;nominations l&eacute;gales, pour d&eacute;crire, commercialiser ou promouvoir des denr&eacute;es alimentaires contenant des prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales</p>


Le Conseil d’État s’est appuyé sur un arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne pour faire valoir les requêtes d’associations et d’entreprises et annuler deux décrets gouvernementaux interdisant par exemple les mentions « steak de soja » ou « saucisse végétale ».

Les appellations bouchères et charcutières (ré)autorisées pour désigner des produits végétaux

<table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td><p><strong><a href="https://www.pleinchamp.com/les-guides/le-guide-de-la-retraite-agricole~bienvenue-sur-ce-guide-consacre-a-la-retraite-apres-une-carriere-agricole" target="_blank">&gt;&gt; Consultez le guide de la retraite agricole sur Pleinchamp</a></strong></p></td></tr></tbody></table><p>&nbsp;</p><p>Ce guide met en lumi&egrave;re les &eacute;tapes cl&eacute;s pour une transition r&eacute;ussie vers la retraite, en traitant les d&eacute;fis sp&eacute;cifiques au monde agricole. La pr&eacute;paration est essentielle : discuter avec sa famille et ses partenaires (associ&eacute;s, salari&eacute;s, voisins&hellip;) permet de clarifier les projets de transmission, qu&rsquo;ils soient familiaux ou vers un tiers. Des outils comme la m&eacute;diation familiale ou l&rsquo;accompagnement par des Chambres d&rsquo;agriculture facilitent ces d&eacute;marches d&eacute;licates.</p><p>L&rsquo;exploitation devra &ecirc;tre pr&eacute;par&eacute;e au mieux pour que la reprise se fasse dans les meilleures conditions. Si les biens personnels ne sont pas clairement s&eacute;par&eacute;s des biens professionnels, un montage juridique peut &eacute;ventuellement &ecirc;tre envisag&eacute;. Le guide souligne l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t d&rsquo;un accompagnement par des experts comptables, juridiques et fiscaux pour &eacute;viter des erreurs co&ucirc;teuses. Il explique &eacute;galement le calcul des pensions de retraite et les diff&eacute;rentes options pour se constituer un compl&eacute;ment de revenu &agrave; la retraite.</p><p>Au-del&agrave; des aspects techniques, le guide aborde la pr&eacute;paration psychologique et &eacute;conomique &agrave; la retraite. Il propose des pistes pour rester actif : cumuler retraite et activit&eacute; professionnelle, s&rsquo;investir dans des projets personnels ou associatifs, ou encore explorer ses passions. La retraite peut ainsi devenir une p&eacute;riode riche en opportunit&eacute;s, mais n&eacute;cessite anticipation et organisation pour &ecirc;tre pleinement v&eacute;cue.</p><p>&nbsp;</p><p><strong>Au sommaire de ce guide&nbsp;: </strong></p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/les-guides/le-guide-de-la-retraite-agricole~le-projet-de-retraite-agricole-une-preparation-indispensable" target="_blank">1.Le projet de retraite agricole, une pr&eacute;paration indispensable</a></p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/les-guides/le-guide-de-la-retraite-agricole~prevoir-ses-activites-apres-la-retraite" target="_blank">2.Pr&eacute;voir ses activit&eacute;s apr&egrave;s la retraite</a></p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/les-guides/le-guide-de-la-retraite-agricole~comprendre-le-calcul-de-votre-retraite-agricole" target="_blank">3.Comprendre le calcul de votre retraite agricole</a></p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/les-guides/le-guide-de-la-retraite-agricole~des-revenus-supplementaires-pour-votre-retraite" target="_blank">4.Des revenus suppl&eacute;mentaires pour votre retraite</a></p><p>&nbsp;</p><table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td><p><strong><a href="https://www.pleinchamp.com/les-guides/le-guide-de-la-retraite-agricole~bienvenue-sur-ce-guide-consacre-a-la-retraite-apres-une-carriere-agricole" target="_blank">&gt;&gt; Cliquez ici pour d&eacute;marrer le guide sur la retraite agricole</a></strong></p></td></tr></tbody></table><p>&nbsp;</p>


Réussir sa retraite agricole, ça se prépare ! Pleinchamp publie un guide pour vous accompagner dans les différentes étapes à envisager : discussions familiales cruciales, transmission de l'exploitation, paperasserie administrative et stratégies financières. Mais la retraite, c'est aussi un nouveau chapitre : de l'activité professionnelle au bénévolat, en passant par les loisirs, ce guide explore les possibilités post-carrière, témoignages d'agriculteurs à l'appui.

[Nouveau] Le guide de la retraite agricole

<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Le S&eacute;nat a adopt&eacute; le 27&nbsp;janvier une proposition de de loi (PPL) visant &agrave; &laquo;&nbsp;<em><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/produire-sans-entraves-mais-pas-sans-controverses" target="_blank">lever les contraintes &agrave; l&rsquo;exercice du m&eacute;tier d&rsquo;agriculteur</a></em>&nbsp;&raquo;, notamment dans le domaine de la protection phytosanitaire, avec la fin partielle de la s&eacute;paration du conseil et de la vente, la priorisation des travaux de l&rsquo;Anses sur les usages prioritaires en manque de solutions, la r&eacute;autorisation &agrave; titre exceptionnel et temporaire de l&rsquo;ac&eacute;tamipride, un insecticide foliaire de la famille des n&eacute;onicotino&iuml;des ou encore la possibilit&eacute; d&rsquo;appliquer des produits phytosanitaires au moyen d&rsquo;un a&eacute;ronef autopilot&eacute;, autrement dit un drone. Autant de dispositions qui doivent encore &ecirc;tre soumises au vote des d&eacute;put&eacute;s.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/drones-agricoles-et-pendant-ce-temps-en-chine" target="_blank" title="">Drones agricoles : et pendant ce temps, en Chine&hellip;</a>
</aside>
<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Le texte adopt&eacute; par le S&eacute;nat affirme le principe g&eacute;n&eacute;ral d&rsquo;une interdiction de la pulv&eacute;risation de produits phytos par voie a&eacute;rienne, en vigueur depuis d&eacute;cembre 2015, hors situations exceptionnelles, comme ce fut le cas en 2020 pour combattre le mildiou dans l&rsquo;Aude et dans l&rsquo;H&eacute;rault, avec des applications de bouillie bordelaise par h&eacute;licop&egrave;re.</p><h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Des conditions tr&egrave;s restrictives</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">L&rsquo;amendement entrouvre une fen&ecirc;tre d&eacute;rogatoire r&eacute;serv&eacute;e aux drones, &laquo;&nbsp;<em>pour lutter contre un danger sanitaire grave qui ne peut &ecirc;tre ma&icirc;tris&eacute; par d&rsquo;autres moyens&nbsp;&raquo; et lorsque l&rsquo;application par drone pr&eacute;sente des avantages manifestes pour la sant&eacute; humaine et pour l&rsquo;environnement par rapport aux applications par voie terrestre</em>&nbsp;&raquo;. D&rsquo;autres conditions restreignent le champ d&rsquo;application de l&rsquo;amendement. La pulv&eacute;risation sera autoris&eacute;e sur les bananeraies et sur les vignes m&egrave;res de porte-greffes&nbsp;ainsi que sur tout type de culture pr&eacute;sente sur des parcelles comportant une pente sup&eacute;rieure ou &eacute;gale &agrave; 30 %. Enfin, les produits applicables seront ceux relevant du biocontr&ocirc;le, de l&rsquo;agriculture biologique ou &agrave; faible risque.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">L&rsquo;amendement pr&eacute;voit tout de m&ecirc;me la possibilit&eacute; d&rsquo;autoriser ult&eacute;rieurement le recours aux drones sur d&rsquo;autres types de parcelles ou de cultures, par arr&ecirc;t&eacute; interminist&eacute;riel, pour les m&ecirc;mes cat&eacute;gories de produits phytopharmaceutiques que celles concern&eacute;es par l&rsquo;autorisation initiale, lorsque des essais pr&eacute;alablement autoris&eacute;s, dont les r&eacute;sultats devront &ecirc;tre &eacute;valu&eacute;s par l&rsquo;Anses, montreront qu&rsquo;elle pr&eacute;sente &eacute;galement des avantages pour la sant&eacute; et l&lsquo;environnement par rapport aux applications par voie terrestre.</p><h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">D&rsquo;autres limites point&eacute;es par l&rsquo;Anses</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">En 2022, l&rsquo;Anses avait publi&eacute; une note d&rsquo;appui scientifique et technique relative &agrave; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/machinisme~la-pulverisation-par-drone-autorisee-a-titre-experimental" target="_blank">l&rsquo;exp&eacute;rimentation pr&eacute;vue &agrave; l&rsquo;article 82 de la loi Egalim d&rsquo;octobre 2018</a>, destin&eacute;e &agrave; d&eacute;terminer les b&eacute;n&eacute;fices li&eacute;s &agrave; l&rsquo;utilisation de drones dans les parcelles agricoles pr&eacute;sentant des pentes sup&eacute;rieures ou &eacute;gales &agrave; 30 % pour limiter les risques d&rsquo;accidents du travail et pour l&rsquo;application de produits en mati&egrave;re de r&eacute;duction des risques pour la sant&eacute; et l'environnement. Elle concernait la vigne, les bananeraies et les vergers de pommiers.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">En ce qui concerne l&rsquo;efficacit&eacute;, l&rsquo;Anses avait jug&eacute; le recours &agrave; des traitements par drone comme &laquo;&nbsp;<em>une solution int&eacute;ressante pour prot&eacute;ger les cultures des bio-agresseurs probl&eacute;matiques</em> &raquo; dans certaines conditions biologiques (faibles pressions en maladies), v&eacute;g&eacute;tatives (volume foliaire limit&eacute; et/ou port ouvert), climatiques (sols instables) et/ou topographiques (tr&egrave;s fortes pentes). &laquo;&nbsp;<em>Toutefois, en conditions plus limitantes, les performances des drones de pulv&eacute;risation apparaissent inf&eacute;rieures &agrave; celles de pulv&eacute;risateurs terrestres classiques&nbsp;</em>&raquo;, &eacute;crivait l&rsquo;Anses.</p><h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Des donn&eacute;es partielles sur la d&eacute;rive</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">En ce qui concerne la d&eacute;rive, l&rsquo;analyse de l&rsquo;Anses souffrait d&rsquo;un jeu de donn&eacute;es tr&egrave;s restreint, ne permettant pas de &laquo; d<em>&eacute;gager des conclusions g&eacute;n&eacute;rales robustes compte tenu des incertitudes observ&eacute;es</em>&nbsp;&raquo;. Ainsi, l&rsquo;agence sanitaire concluait que &laquo;&nbsp;<em>l&rsquo;utilisation des drones pourrait permettre de r&eacute;duire l&rsquo;exposition des op&eacute;rateurs, ce qui pourrait &ecirc;tre confirm&eacute; par des essais additionnels</em>&nbsp;&raquo;, s&rsquo;agissant notamment l&rsquo;exposition des travailleurs dans les conditions de rentr&eacute;e. &laquo;&nbsp;<em>Plusieurs &eacute;tudes montrent que les d&eacute;p&ocirc;ts sur les cultures pr&eacute;sentent une variabilit&eacute; sup&eacute;rieure apr&egrave;s utilisation de drones en comparaison avec les mat&eacute;riels d&rsquo;application classiques</em><strong>&nbsp;</strong>&raquo;<strong>.</strong></p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">En ce qui concerne la d&eacute;rive, sur vigne, dans certaines conditions (vitesse de vol, hauteur de vol, type de buse,&nbsp;vent), les niveaux de cette d&eacute;rive peuvent &ecirc;tre inf&eacute;rieurs &agrave; ceux d&rsquo;un chenillard ou d&rsquo;un atomiseur &agrave; dos. Dans d&rsquo;autres conditions et en fonction des buses utilis&eacute;es, les niveaux de d&eacute;rive g&eacute;n&eacute;r&eacute;s par les drones peuvent &ecirc;tre sup&eacute;rieurs. La m&ecirc;me variabilit&eacute; &eacute;tait relev&eacute;e dans les bananeraies et les vergers de pommiers, n&eacute;cessitant le recueil de donn&eacute;es compl&eacute;mentaires, selon l'Anses.</p>


Le Sénat a adopté un amendement ouvrant la possibilité de traiter par aéronef sans pilote les vignes-mères et bananeraies, si non les parcelles en pente de 30% et plus, à l’aide de produits à faible risque, ce que l’Assemblée nationale doit encore entériner. En 2022, l’Anses avait dressé un bilan mitigé et partiel de l’expérimentation permise par la loi Egalim d’octobre 2018.

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