Ce soir-l&agrave;, 28 mars 2023, Thomas Bouju &eacute;leveur laitier &agrave; Ciral dans l&rsquo;Orne, est tout sourire. Trois jeunes en formation par alternance &agrave; la <a href="https://www.agriculteur-normand.com/mfr" target="_blank">MFR d&rsquo;Alen&ccedil;on</a> s&rsquo;affairent &agrave; sa place dans la fosse de sa salle de traite 2 x 7 en &eacute;pi. La traite des 60&nbsp;Prim&rsquo;Holste&iuml;n de l&rsquo;EARL est int&eacute;gralement prise en charge par les jeunes entra&icirc;n&eacute;s, mais qui ne connaissent pas cette exploitation. &nbsp;

<h3>Tous volontaires</h3>

D&egrave;s les premiers gestes, l&rsquo;&eacute;leveur per&ccedil;oit la maturit&eacute; des &eacute;tudiants et leur capacit&eacute; &agrave; prendre en charge la traite de A &agrave; Z. Tr&egrave;s vite, il s&rsquo;&eacute;loigne. Pauline, Quentin et Fabien (16&nbsp;&agrave; 17 ans) en CAPa 2 M&eacute;tiers de l&rsquo;agriculture sont volontaires pour cette op&eacute;ration.

<div class="encadre">Qu&rsquo;est-ce qu&rsquo;un open badge ?</div>

<div class="encadre">La norme &laquo; open badge &raquo; est apparue en 2010 &agrave; l&rsquo;initiative de la fondation Mozilla et s&rsquo;est d&eacute;velopp&eacute;e dans plusieurs pays dont la France. Un open badge est un fichier num&eacute;rique avec des informations sur le porteur du badge, son &eacute;metteur, les crit&egrave;res et les conditions d&rsquo;attribution&hellip; L&rsquo;open badge atteste aussi bien de comp&eacute;tences acquises (comme dans notre cas) mais peut &eacute;galement prouver l&rsquo;engagement dans un projet par exemple&hellip;</div>

A c&ocirc;t&eacute;s d&rsquo;eux, en salle de traite, Anita Duboust, pr&eacute;sidente du Service de remplacement sur Alen&ccedil;on, et Anne Breemeersch, formatrice technique en MFR, observent d&eacute;tendues tous les faits et gestes des apprenants et cochent les cases de la &laquo; check list &raquo; des crit&egrave;res d&rsquo;attribution.

Animatrice des Services de remplacement de l&rsquo;Orne, Camille Champain veille non loin. Une heure trente plus tard, la traite est finie, les vaches reparties en stabulation, les installations nettoy&eacute;es, les jeunes souriants. Arrive le temps du d&eacute;briefing en pr&eacute;sence de l&rsquo;&eacute;leveur.

<div class="encadre">Lire aussi : <a href="https://www.agriculteur-normand.com/lalternance-la-force-du-reseau-mfr-en-normandie" target="_blank">L&rsquo;alternance, la force du r&eacute;seau MFR en Normandie</a></div>

<h3>Sens pratique</h3>

&laquo; Comment avez-vous v&eacute;cu l&rsquo;op&eacute;ration ? &raquo;, lance Anne Breemeersch la formatrice. Chacun s&rsquo;exprime. Fabien sugg&egrave;re un rehaussement du quai pour &ecirc;tre davantage &agrave; la bonne hauteur et des griffes un peu plus souples pour &eacute;viter les d&eacute;branchements de manchons. Pauline habitu&eacute;e &agrave; un autre syst&egrave;me de traite explique ses gestes et compare&hellip; Une v&eacute;ritable discussion s&rsquo;engage &laquo; entre professionnels &raquo;, d&rsquo;&eacute;gal &agrave; &eacute;gal. Les &eacute;l&egrave;ves n&rsquo;en sont pas &agrave; leur premi&egrave;re traite, loin s&rsquo;en faut. C&rsquo;est tout l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t, non pas &laquo; sanctionner des connaissances &raquo;, mais plut&ocirc;t &laquo;&nbsp;reconna&icirc;tre et valoriser des comp&eacute;tences d&eacute;j&agrave; acquises &raquo;.

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 <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item"> <img loading="lazy" src="https://www.agriculteur-normand.com/sites/agriculteur-normand/files/styles/normal_size/public/photo_2_open_badge_traire_en_autonomie_orne.jpg?itok=LmqyytqE" width="747" height="560" alt="" /></div>
 
 <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">De gauche &agrave; droite, Thomas Bouju et son fils ; Fabien, Quentin et Pauline &eacute;l&egrave;ves en alternance &agrave; la MFR d&rsquo;Alen&ccedil;on ; Camille Champain animatrice du Service de remplacement de l&rsquo;Orne, Anne Breemeersch formatrice &agrave; la MFR d&rsquo;Alen&ccedil;on et Anita Duboust, pr&eacute;sidente du Service de remplacement sur Alen&ccedil;on, partenaires de la MFR sur l&rsquo;open badge &laquo; Traite en autonomie &raquo;.</div>
 
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 DR

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L&rsquo;&eacute;leveur appr&eacute;cie leur retour et se r&eacute;jouit de leur sens pratique. S&rsquo;ensuit le commentaire des deux observatrices officielles sur le travail de chacun. Chaque jeune est confort&eacute; dans ses bonnes pratiques, mais &eacute;galement corrig&eacute; dans ses petites erreurs. Anita Duboust est sensible au calme des interventions, mais surtout &agrave; la capacit&eacute; d&rsquo;observation et de communication des &eacute;tudiants. &laquo; Si l&rsquo;&eacute;leveur ne vous a pas parl&eacute; des bracelets par exemple, il faut tout de suite le questionner pour savoir comment &ccedil;a marche avec les couleurs et prendre des notes !&nbsp;&raquo; 

Au final, l&rsquo;open badge &laquo; Traite en autonomie &raquo; est valid&eacute; pour les trois jeunes. Camille Champain des Services de remplacement profite de l&rsquo;occasion : elle saisit les &laquo;&nbsp;06 &raquo; des &eacute;l&egrave;ves dans son mobile professionnel afin de les solliciter ult&eacute;rieurement pour des missions. Ayant rep&eacute;r&eacute; l&rsquo;attirance des trois CAPa pour le mat&eacute;riel, Thomas Bouju leur propose un &laquo; tour d&rsquo;exploitation&nbsp;&raquo; avant leur retour &agrave; la MFR.

<div class="encadre">Lire aussi : <a href="https://www.agriculteur-normand.com/des-eleves-de-la-mfr-de-percy-cree-une-emission-de-z" target="_blank">Des &eacute;l&egrave;ves de la MFR de Percy cr&eacute;ent une &eacute;mission de A &agrave; Z</a></div>

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<div class="encadre">Questions &agrave; Eric Leroy, directeur de la MFR d&rsquo;Alen&ccedil;on : "Identifier les comp&eacute;tences en traite"</div>

<div class="encadre">&nbsp;</div>

<div class="encadre">Comment est n&eacute;e cette id&eacute;e d&rsquo;un open badge &laquo;&nbsp;Traire en autonomie &raquo; ? 
Nous avons &eacute;t&eacute; sollicit&eacute;s par notre F&eacute;d&eacute;ration pour r&eacute;fl&eacute;chir &agrave; l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t des open badges dans notre p&eacute;dagogie. Nous avons pens&eacute; &agrave; un open-badge &laquo; Traite &raquo; pour valoriser les comp&eacute;tences de nos jeunes. Leur profil &laquo; terrain &raquo; correspond compl&egrave;tement aux besoins de main-d&rsquo;&oelig;uvre. Nous avons sollicit&eacute; le Service de remplacement pour d&eacute;finir ensemble les crit&egrave;res et les conditions d&rsquo;attribution dans le cadre de notre Conseil de perfectionnement avec nos ma&icirc;tres d&rsquo;apprentissage.</div>

<div class="encadre"> 
L&rsquo;id&eacute;e &eacute;tait de permettre d&rsquo;identifier les comp&eacute;tences en traite car un dipl&ocirc;me CAPA, Bac Pro ou BTS ne valide pas sp&eacute;cifiquement la capacit&eacute; &agrave; traire en autonomie qui est pourtant une capacit&eacute; tr&egrave;s recherch&eacute;e aujourd&rsquo;hui.</div>

<div class="encadre">&nbsp;</div>

<div class="encadre">Comment les jeunes ont-ils r&eacute;agi &agrave; cette proposition ?</div>

<div class="encadre">La quasi-totalit&eacute; des jeunes de la classe de CAPa 2 M&eacute;tiers de l&rsquo;agriculture se sont montr&eacute;s int&eacute;ress&eacute;s. Il n&rsquo;y a aucune obligation, il s&rsquo;agit d&rsquo;une approche bas&eacute;e sur la motivation. Cinq de nos jeunes ont d&eacute;j&agrave; obtenu cet open badge dont quatre ne sont pas d&rsquo;origine agricole. Un vrai succ&egrave;s.</div>

La MFR d’Alençon s’est emparée du dispositif des « open badges », nouveau système de badges numériques servant à reconnaître les compétences pour valoriser le savoir-faire de ses jeunes en formation par alternance.

Open Badge : donner le goût  de traire aux jeunes

Voici 6 &eacute;tapes cl&eacute;s pour r&eacute;ussir cette transition :1.&Eacute;valuer les pratiques actuellesEvaluer les pratiques actuelles de votre exploitation agricole et identifier les domaines o&ugrave; des am&eacute;liorations peuvent &ecirc;tre apport&eacute;es en termes d'agro&eacute;cologie. Cela peut inclure la gestion des sols, la r&eacute;duction de l'utilisation des intrants, l'am&eacute;lioration de la biodiversit&eacute; et la gestion de l'eau par exemple. Vous pouvez le faire seul selon vos propres crit&egrave;res ou utiliser des diagnostics pr&eacute;&eacute;tablis qui vous donneront une id&eacute;e de comment vos pratiques se situent par rapport &agrave; des &laquo;&nbsp;standards&nbsp;&raquo; et &agrave; d&rsquo;autres exploitations agricoles de la m&ecirc;me fili&egrave;re que la v&ocirc;tre.2.D&eacute;finir des objectifsD&eacute;finir des objectifs &agrave; courts, moyens et longs termes afin d&rsquo;&ecirc;tre clair sur le chemin &agrave; suivre. Ces objectifs se veulent ambitieux mais r&eacute;alistes.3.Planifier la transitionElaborer un plan de transition agro&eacute;cologique qui d&eacute;finit les &eacute;tapes cl&eacute;s de la transition, les pratiques &agrave; mettre en place, les investissements n&eacute;cessaires, les risques et les opportunit&eacute;s. De nouveau, vous pouvez le faire vous-m&ecirc;me ou faire appel &agrave; un conseiller agricole.4.Se faire aiderIl est illusoire de r&eacute;aliser la transition agro&eacute;cologique de son exploitation agricole seul sans recourir &agrave; de l&rsquo;aide ext&eacute;rieure. Cela peut passer par de la formation finan&ccedil;able par le VIVEA notamment sur les sujets suivants&nbsp;: (non)-travail des sols, culture de vari&eacute;t&eacute;s adapt&eacute;es, gestion de la biodiversit&eacute;, r&eacute;duction de l'utilisation des intrants ou encore la gestion de l'eau. Le fait de collaborer avec d'autres acteurs, tels que les organisations de producteurs, les organisations non gouvernementales, les scientifiques et/ou les autorit&eacute;s publiques, renforcent la capacit&eacute; &agrave; r&eacute;ussir la transition agro&eacute;cologique.5.Tester de nouvelles pratiquesTester de nouvelles pratiques agro&eacute;cologiques sur une petite &eacute;chelle pour &eacute;valuer leur efficacit&eacute; et leur rentabilit&eacute; avant de les &eacute;tendre &agrave; toute l'exploitation. La m&eacute;thode &laquo;&nbsp;tester et apprendre&nbsp;&raquo; a fait ses preuves, elle est &agrave; utiliser &agrave; son propre compte mais peut &eacute;galement &ecirc;tre mutualis&eacute;e ce qui, outre le fait de limiter les risques, augmenter la dynamique et le nombre de tests possibles.6.&Eacute;valuer l'impactEvaluer r&eacute;guli&egrave;rement l'impact des pratiques agro&eacute;cologiques sur l&rsquo;exploitation agricole est primordial pour faire les ajustements n&eacute;cessaires. C&rsquo;est un apprentissage en permanence qui s&rsquo;effectue. Le suivi de la productivit&eacute;, des co&ucirc;ts, des marges, l&rsquo;impact sur l'environnement et les communaut&eacute;s locales seront, entre autres, &eacute;valuer.

La transition agroécologique d'une exploitation agricole nécessite une approche globale qui prend en compte les aspects économiques, sociaux et environnementaux.

Les 6 clés pour réussir la transition agroécologique d’une exploitation agricole ?

Nuffield France est une association de loi 1901, membre du r&eacute;seau Nuffield International.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Nous pensons que l&rsquo;agriculture de demain se fera gr&acirc;ce &agrave; des femmes et des hommes passionn&eacute;s, comp&eacute;tents, curieux et ouverts, capables de partager leur exp&eacute;rience.
</aside>
C'est pourquoi, chaque ann&eacute;e, nous s&eacute;lectionnons des laur&eacute;ats qui, &agrave; l'aide de nos bourses et avec le soutien du programme Nuffield, peuvent approfondir un sujet de recherche de leur choix, coh&eacute;rent avec les <a href="https://www.undp.org/fr/sustainable-development-goals" target="_blank" title="">objectifs de d&eacute;veloppement durable </a>de l'ONU.Nos bourses s&rsquo;adressent &agrave; des candidats ayant une exp&eacute;rience professionnelle et souhaitant soit approfondir un sujet d&rsquo;&eacute;tude, soit mener une r&eacute;flexion sur leurs orientations et celles de leur m&eacute;tier.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Nos bourses sont r&eacute;serv&eacute;es &agrave; des professionnels du secteur agricole, c&rsquo;est-&agrave;-dire en priorit&eacute; &agrave; des agriculteurs mais aussi aux entrepreneurs, collaborateurs des entreprises et organismes li&eacute;s &agrave; l&#039;agriculture.
</aside>
Vous souhaitez en apprendre plus sur le contenu du programme Nuffield ?&nbsp; Voyez-donc <a href="https://sh1.sendinblue.com/vxvkdsr5xpfe.html?t=1681890683" target="_blank" title="">notre derni&egrave;re infolettre</a> !Vous aimeriez candidater vous-m&ecirc;me ou connaissez une personne int&eacute;ress&eacute;.e ?&nbsp; N'h&eacute;sitez pas &agrave; nous <a href="">contacter </a><a href="https://www.nuffieldfrance.fr/contact/" target="_blank" title="">ici</a><a href=""> !</a>Et si vous voulez postuler, c'est <a href="https://www.nuffieldfrance.fr/candidature/" target="_blank" title="">par ici !</a>

Chaque année, nous sélectionnons des leaders agricoles potentiels qui, avec l'aide de nos bourses, peuvent approfondir des sujets pertinents pour l'agriculture durable et chers à leur coeur.  
Elles/ils participent au programme Nuffield de deux ans, obtiennent accès au réseau international exceptionnel d'experts et de pairs qu'est la famille Nuffield, développent leurs compétences humaines et professionnelles, et voyagent autour du monde pour rechercher leur sujet choisi.
Et si c'était vous en 2024 ?

Les candidatures pour la bourse Nuffield France 2024 sont ouvertes !

Le 8 mars, le dernier b&oelig;uf Limousin a &eacute;t&eacute; abattu. La date moyenne d&rsquo;abattage de nos 7 b&oelig;ufs n&eacute;s en 2020 est le 19 f&eacute;vrier. Cette date est tr&egrave;s proche de celle de l&rsquo;ann&eacute;e derni&egrave;re. En comparaison des 10 derni&egrave;res campagnes, nous avons avanc&eacute; notre date moyenne&nbsp; d&rsquo;abattage&nbsp; de&nbsp; 1&nbsp; mois.&nbsp;&nbsp; Les&nbsp; b&oelig;ufs sont finis de plus en plus jeunes ces derni&egrave;res ann&eacute;es gr&acirc;ce &agrave; un travail sur la g&eacute;n&eacute;tique, une augmentation de la compl&eacute;mentation &agrave; l&rsquo;automne (+0.5 UF/jour sur 60-90 jours) mais &eacute;galement &agrave; une meilleure gestion du syst&egrave;me fourrager (qualitative et quantitative).&nbsp; Le&nbsp; cahier&nbsp; des&nbsp; charges&nbsp; Agriculture&nbsp; Biologique&nbsp; ayant&nbsp;&nbsp; &eacute;volu&eacute;&nbsp;&nbsp; depuis&nbsp;&nbsp; quelques ann&eacute;es, le seuil de concentr&eacute;s autoris&eacute;s est maintenant de 40% de la ration tout au long de la vie de l&rsquo;animal (30% puis 40% en finition auparavant). Cette ann&eacute;e, un record de poids a &eacute;t&eacute; atteint avec deux b&oelig;ufs partis &agrave; des poids sup&eacute;rieurs &agrave; 1000 kg vif pour 600 kg carcasse. Les poids carcasses moyens sont donc sup&eacute;rieurs de plus de 60-70 kg par rapport aux moyennes pluriannuelles. Les 9 b&oelig;ufs ont en moyenne &eacute;t&eacute; class&eacute;s U= 3, ce qui est assez classiques avec ces animaux.Les b&oelig;ufs ont &eacute;t&eacute; engraiss&eacute;s les derniers mois avec de l&rsquo;enrubannage de prairie multi-esp&egrave;ce &agrave; volont&eacute; et compl&eacute;ment&eacute;s avec 5.5 &agrave; 6 kg de m&eacute;teil grain (m&eacute;lange avoine-triticale-pois ou triticale-f&eacute;verole-pois). 


 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/5/0/4/7/5437405-1-fre-FR/7e2d112a6a9a-tableau-png" alt="OIER FERME EXPERIMENTALE DES BORDES" height="717" width="3779" /></figure>

Comme chaque ann&eacute;e, c&rsquo;est sur les p&eacute;riodes de p&acirc;turage que les croissances des b&oelig;ufs sont les meilleures (GMQ au p&acirc;turage de 1150 g/j en 2020), gr&acirc;ce &agrave; une gestion fine du p&acirc;turage qui leur permet d&rsquo;avoir toujours acc&egrave;s &agrave; de l&rsquo;herbe de qualit&eacute;. Au total, nos b&oelig;ufs n&eacute;s en 2020 ont eu une croissance naissance-abattage de 783 g/j.


 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/8/0/4/7/5437408-1-fre-FR/fbf2bd0356c1-graph-artcile1-png" alt="OIER FERME EXPERIMENTALE DES BORDES" height="437" width="756" /></figure>

Bilan de production des bœufs Limousins

Les herbicides n'ont vraiment plus la cote en agriculture. Dans toutes les productions v&eacute;g&eacute;tales, on cherche &agrave; r&eacute;duire leur usage, voire &agrave; les remplacer. Parfois volontaire, cette r&eacute;duction est de toute fa&ccedil;on souvent contrainte par les retraits de produits ou d'homologation sur certaines cultures.Ce challenge de la r&eacute;duction de l'emploi des herbicides est particuli&egrave;rement difficile &agrave; relever sur les productions v&eacute;g&eacute;tales &agrave; forte valeur ajout&eacute;e que sont les PPAM (plantes &agrave; parfum, aromatiques et m&eacute;dicinales) et les cultures porte-graines (production de semences). Pour elles, le d&eacute;sherbage approximatif n'est pas une option&nbsp;: elles ont des standards de qualit&eacute; &eacute;lev&eacute;s, qu'il s'agisse de puret&eacute; du produit ou de garantie d'absence de contaminants (chimiques ou naturels, issus des adventices par exemple). En outre, dans ces deux fili&egrave;res, la demande de produits certifi&eacute;s bio est importante.<h2 class="Standard">Un projet pour trouver des solutions techniques</h2>Pour &ecirc;tre p&eacute;rennes, ces deux fili&egrave;res doivent donc continuer &agrave; ma&icirc;triser efficacement leurs adventices et les enjeux &eacute;conomiques sont importants&nbsp;: la fili&egrave;re de production de semences en France repr&eacute;sente 360&nbsp;000 hectares, implique 19&nbsp;000 exploitations et p&egrave;se pour environ 3,3 milliards d'euros de chiffre d'affaires chaque ann&eacute;e. Celle des PPAM occupe 65&nbsp;000 hectares, 6&nbsp;500 exploitations, pour un chiffre d'affaires estim&eacute; de 150 millions d'euros. Difficult&eacute; technique suppl&eacute;mentaire&nbsp;: ces deux fili&egrave;res couvrent une grande diversit&eacute; d&rsquo;esp&egrave;ces&nbsp;: 152 en semences et 150 en PPAM, souvent cultiv&eacute;es selon des modalit&eacute;s sp&eacute;cifiques, comme des cycles de cultures tr&egrave;s longs ou encore des densit&eacute;s de produits faibles...C'est autour de ce sujet que s'est mont&eacute; en 2021 et pour 3 ans, le projet AgroPAMS. Port&eacute; par la&nbsp;FNAMS (F&eacute;d&eacute;ration nationale des agriculteurs multiplicateurs de semences),&nbsp;l&rsquo;Iteipmai (Institut technique des plantes aromatiques, m&eacute;dicinales et &agrave; parfum), la coop&eacute;rative&nbsp;Hemp-it&nbsp;(coop&eacute;rative de production de semences de chanvre industriel) et le p&ocirc;le de comp&eacute;titivit&eacute;&nbsp;Vegepolys Valley,&nbsp;il vise &agrave; identifier les techniques et &eacute;quipements utilisables&nbsp;sur ces cultures sp&eacute;cialis&eacute;es, &agrave; les tester en collaboration avec les constructeurs, puis &agrave; partager avec les agriculteurs utilisateurs les connaissances acquises.Dans le cadre de cette mission de partage, une journ&eacute;e &laquo;&nbsp;D&eacute;sherb'expo&nbsp;&raquo; a &eacute;t&eacute; organis&eacute;e le 13 avril dernier &agrave; Loire-Authion (49), en plein c&oelig;ur de l'Anjou, l'un des bassins de production de ces cultures. Une vingtaine de constructeurs et de distributeurs ont &eacute;t&eacute; invit&eacute;s &agrave; pr&eacute;senter leurs mat&eacute;riels sur des stands, mais surtout in situ, sur des parcelles de PPAM et de cultures porte-graines.&laquo;&nbsp;A l'issue de cette journ&eacute;e, les retours des exposants sont tr&egrave;s positifs, d&eacute;crit Val&eacute;rie Trijean, responsable communication de la Fnams. C'&eacute;tait l'occasion pour eux de rencontrer leur public&nbsp;&raquo;. Ce &laquo;&nbsp;public&nbsp;&raquo; de producteurs de semences et de PPAM, n'est en effet pas toujours tr&egrave;s bien identifi&eacute; par les constructeurs de mat&eacute;riels comme cible de march&eacute;s &agrave; conqu&eacute;rir. C'&eacute;tait aussi l'un des enjeux d'AgroPAMS&nbsp;: montrer aux constructeurs tout le potentiel de ces fili&egrave;res.<h2 class="Standard">De la bineuse am&eacute;lior&eacute;e au pulv&eacute;risateur intelligent</h2>C&ocirc;t&eacute; visiteurs, plus de 500 personnes sont venues &agrave; Desherb'expo, dont une majorit&eacute; d'agriculteurs et de techniciens. L&agrave; encore, retours tr&egrave;s positifs, notamment &laquo;&nbsp;sur la diversit&eacute; des mat&eacute;riels pr&eacute;sent&eacute;s&nbsp;&raquo;, commente Camille Gu&eacute;rin, responsable du projet AgroPAMS &agrave; la Fnams. Les partenaires du projet ont en effet pris soin de s&eacute;lectionner des mat&eacute;riels innovants, certains tr&egrave;s technologiques, mais d'autres pr&eacute;sentant des innovations seulement de l'ordre &laquo;&nbsp;m&eacute;canique&nbsp;&raquo;.Parmi les innovations les plus &laquo;&nbsp;accessibles&nbsp;&raquo;, purement m&eacute;caniques, on trouvait ainsi le Rotosark, d'Oliver Agro, une bineuse &eacute;quip&eacute;e d&rsquo;outils sarcleurs con&ccedil;us pour arracher les adventices au plus pr&egrave;s du rang sans ab&icirc;mer le syst&egrave;me racinaire de la culture en place. Le constructeur pr&eacute;cise que cette bineuse peut travailler sur toutes les cultures ayant un &eacute;cartement entre les rangs sup&eacute;rieurs &agrave; 40 cm.Dans la cat&eacute;gorie des mat&eacute;riels assez accessibles, on trouvait aussi le Toutilo, du constructeur Touti Terre, un outil polyvalent l&eacute;ger &agrave; motorisation &eacute;lectrique, pouvant &ecirc;tre t&eacute;l&eacute;command&eacute; &agrave; distance et d&eacute;j&agrave; tr&egrave;s pr&eacute;sent dans le monde du mara&icirc;chage diversifi&eacute; (150 Toutilos sont en service en France). Le Toutilo peut porter des personnes (il est connu notamment pour son &laquo;&nbsp;lit de d&eacute;sherbage manuel&nbsp;&raquo;), mais peut aussi &ecirc;tre &eacute;quip&eacute; de modules intelligents et de pr&eacute;cision. Le Toutilo pr&eacute;sent&eacute; &agrave; Desherb'expo comprenait un module de microbinage de pr&eacute;cision, avec cam&eacute;ra, capable de travailler dans des inter-rangs de quelques centim&egrave;tres d'une culture de coriandre. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/6/4/6/5436467-1-fre-FR/ca4146c0d924-pcagropams3bis-jpg" alt="" height="1833" width="1697" /><figcaption>Outil l&eacute;ger, pilot&eacute; par t&eacute;l&eacute;commande, le Toutilo de Touti Terre est ici muni d&#039;un syst&egrave;me de d&eacute;sherbage hyper pr&eacute;cis capable de travailler sur des rangs de jeunes plants de coriandre. (Photo Catherine Perrot)</figcaption></figure>

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Du c&ocirc;t&eacute; des outils plus technologiques et on&eacute;reux, le distributeur Mac a pr&eacute;sent&eacute; le pulv&eacute;risateur Ara du suisse Ecorobotix, un outil tract&eacute; capable de pulv&eacute;riser des produits avec une pr&eacute;cision de 6 cm sur 6 cm, soit plante par plante&nbsp;! Gr&acirc;ce &agrave; son intelligence artificielle&nbsp;en perp&eacute;tuelle am&eacute;lioration, ce pulv&eacute;risateur distingue les adventices des cultures et calcule les concentrations de produits &agrave; pulv&eacute;riser. L'&eacute;conomie de produit peut aller jusqu'&agrave; 95 % par rapport &agrave; une pulv&eacute;risation standard. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/9/4/6/5436496-1-fre-FR/20433abcb642-pcagropams2-jpg" alt="" height="562" width="1000" /><figcaption>Le pulv&eacute;risateur intelligent Ara, de l&#039;entreprise Ecorobotix, ici en cours de d&eacute;pliement. Ce pulv&eacute;risateur est capable de distinguer les adventices des cultures et de r&eacute;aliser des pulv&eacute;risations hyper localis&eacute;es. (Photo Catherine Perrot)</figcaption></figure>

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<h2 class="Standard">Robot autonome &agrave; tout faire</h2>Enfin, tr&egrave;s repr&eacute;sent&eacute;s &eacute;galement parmi les mat&eacute;riels innovants, les robots autonomes ont &eacute;galement montr&eacute; leur efficacit&eacute; de d&eacute;sherbage. C'&eacute;tait le cas notamment du nantais Trektor, de l'entreprise Sitia, un tracteur robot tr&egrave;s polyvalent, capable de travailler en viticulture, mara&icirc;chage, arboriculture et donc &eacute;galement en cultures porte-graines.Le directeur g&eacute;n&eacute;ral de Sitia, Fabien Arignon, entend faire de son Trektor le nouveau tracteur polyvalent &agrave; tout faire dans les exploitations&nbsp;: &laquo;&nbsp;C'est un tracteur d'entr&eacute;e de gamme, de 50 &agrave; 60 CV, et qui peut &ecirc;tre attel&eacute; avec tous les outils d&eacute;j&agrave; pr&eacute;sents sur les exploitations&nbsp;&raquo;. En d&eacute;veloppement depuis plusieurs ann&eacute;es, le Trektor est d&eacute;sormais pr&ecirc;t &agrave; passer &agrave; une &eacute;chelle de production de masse, et il est en recherche de partenaires industriels. Il vient de recevoir une belle reconnaissance de sa pertinence pour la r&eacute;duction des produits phyto en figurant dans la liste <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-23-materiels-eligibles-aux-300-millions-d-euros-d-aides-pour-la-3eme-revolution-agricole" target="_blank">des 23 outils &eacute;ligibles neufs</a>&nbsp; &agrave; une subvention dans le cadre du plan France&#8196;2030 de FranceAgriMer.

Le challenge de la réduction des herbicides est particulièrement difficile à relever pour les végétaux à haute valeur ajoutée comme les plantes aromatiques et médicinales ou les cultures porte-graines. Dans le Maine-et-Loire, une démonstration de matériels de désherbage mécanique et de précision a été organisée le 13 avril dernier auprès d'agriculteurs et de techniciens.

Des outils innovants pour désherber des cultures à haute valeur ajoutée

Ovins &ndash; L&rsquo;activit&eacute; commerciale est fortement influenc&eacute;e par la m&eacute;t&eacute;o, quand les ventes saisonni&egrave;res sont essentiellement li&eacute;es &agrave; la sortie des barbecues. Le temps agit&eacute; pour ce week-end est pr&eacute;judiciable aux grillades. Le prix de l&rsquo;agneau dans les magasins est &eacute;galement un frein &agrave; l&rsquo;achat, m&ecirc;me s&rsquo;il est le reflet d&rsquo;une juste r&eacute;mun&eacute;ration des &eacute;leveurs. Apr&egrave;s la tr&egrave;s bonne tenue des prix pour les f&ecirc;tes Pascales, la tendance est &agrave; un l&eacute;ger repli des cours dans les agneaux, m&ecirc;me si ces derniers restent encore tr&egrave;s convenables pour les &eacute;leveurs. En brebis, la demande reste soutenue. Avis d&rsquo;expert&nbsp;: La demande va se tasser pour la fin du mois, avec des tarifs qui vont rester tr&egrave;s convenables malgr&eacute; une nouvelle pression sur les prix.<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Ovins – Léger recul des prix.

Veaux d&rsquo;&eacute;levage et d&rsquo;engraissement &ndash; M&ecirc;me si les volumes sont un peu plus &eacute;toff&eacute;s, apr&egrave;s les march&eacute;s perturb&eacute;s par le lundi de P&acirc;ques la semaine pass&eacute;e, le nombre de veaux reste suffisant pour les besoins du march&eacute;. Le commerce est fluide avec des tarifs facilement reconduits dans l&rsquo;ensemble des veaux Holsteins, Normands de moyenne conformation. Le recul de l&rsquo;offre est plus favorable aux Abondances ou Montb&eacute;liards dans le Sud-Est, avec une demande export qui tient le march&eacute; dans les veaux lourds. Les tarifs se d&eacute;tendent avec une demande plus ferme dans les crois&eacute;s laitiers, jaunes ou Blanc bleus R de conformation. Les Blonds d&rsquo;Aquitaine, les Charolais et les Limousins, restent peu offerts au regard des tarifs pratiqu&eacute;s dans les broutards.Veaux de boucherie &ndash;&nbsp;L&rsquo;activit&eacute; commerciale a &eacute;t&eacute; assez bonne pour les f&ecirc;tes pascales, et les commandes restent &agrave; un niveau tr&egrave;s convenable pour que les tarifs se maintiennent. &nbsp;

Veaux – Les bons croisés sont recherchés.

Bovins d&rsquo;embouche et d&rsquo;&eacute;levage &ndash; Les march&eacute;s sont fortement approvisionn&eacute;s apr&egrave;s la semaine &eacute;court&eacute;e par le f&eacute;ri&eacute; du lundi de P&acirc;ques. Le commerce du b&eacute;tail maigre est plus calme face &agrave; la tension observ&eacute;e sur les prix de la viande, mais les engraisseurs sp&eacute;cialis&eacute;s restent &agrave; l&rsquo;achat et profitent de tarifs un peu plus abordables dans certaines cat&eacute;gories. Les tarifs plafonnent dans les bonnes g&eacute;nisses et jeunes vaches, proches de la finition. Les allaitantes et les laiti&egrave;res d&rsquo;herbage avec du gabarit demeurent demand&eacute;es, mais le tri se montre plus s&eacute;v&egrave;re dans les animaux de moindre conformation ou long &agrave; finir. Broutards &ndash;&nbsp;Si les &eacute;leveurs vendent les animaux qu&rsquo;ils ne veulent pas herbager, l&rsquo;offre globale reste modeste en raison de la d&eacute;cheptelisation de ces derni&egrave;res ann&eacute;es. La demande italienne est mesur&eacute;e avec des op&eacute;rateurs qui cherchent &agrave; faire baisser le prix des broutards. Ce qui n&rsquo;est pas facile, compte tenu des volumes disponibles. &nbsp;L&rsquo;activit&eacute; commerciale est assez r&eacute;guli&egrave;re dans les bons Charolais ou Limousins notamment s&rsquo;ils sont vaccin&eacute;s FCO. Les mises en place sur la France restent soutenues. Le commerce demeure fluide dans les Limousins et les Blonds d&rsquo;Aquitaine, la demande cible les m&acirc;les de qualit&eacute; avec du poids avec des tarifs qui se maintiennent sans difficult&eacute;. L&rsquo;activit&eacute; sur l&rsquo;Espagne est peu soutenue. Dans les femelles, pas de grands changements dans les bonnes laitonnes Charolaises ou Limousines, mais le placement, reste compliqu&eacute; dans la moyenne marchandise l&eacute;g&egrave;re. &nbsp;Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins maigres +18 mois&nbsp;: le commerce sera plus calme, car les herbagers sont couverts Broutards&nbsp;: La demande restera soutenue dans les bons broutards d&rsquo;automne.<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Bovins maigres – Les bons broutards restent recherchés.

Bovins de boucherie &ndash; L&rsquo;ambiance commerciale de cette semaine est assez calme sur les march&eacute;s, mais le recul de l&rsquo;offre permet n&eacute;anmoins une stabilisation des prix dans les tr&egrave;s bonnes femelles Parthenaises, Blondes d&rsquo;Aquitaine ou Limousines. Les magasins et les bouchers qui ont &eacute;coul&eacute; leurs achats de P&acirc;ques auront des besoins pour les prochains week-ends rallong&eacute;s qui seront plus favorables aux grillades, si le temps est de la partie. &nbsp;Les g&eacute;nisses et les jeunes vaches Aubracs et Charolaises se stabilisent apr&egrave;s les baisses de ces derni&egrave;res semaines. La commercialisation demeure tr&egrave;s calme dans les allaitantes de choix secondaire ou d&rsquo;entr&eacute;e de gamme avec des tarifs qui restent discut&eacute;s. R&eacute;formes laiti&egrave;res &ndash; Alors que la consommation p&acirc;tit de l&rsquo;augmentation des prix et que les industriels restent focalis&eacute;s sur les faibles prix propos&eacute;s &agrave; l&rsquo;import, les abatteurs profitent d&rsquo;un &eacute;quilibre offre/demande ponctuellement plus favorable pour r&eacute;ajuster &agrave; la baisse le prix des r&eacute;formes laiti&egrave;res. N&eacute;anmoins, le repli de l&rsquo;offre sera de nouveau d&rsquo;actualit&eacute; dans un proche avenir avec les travaux de saison et de pluie en abondance pour les prairies. Les tarifs des vaches Holsteins, Normandes ou Montb&eacute;liardes restent l&eacute;g&egrave;rement baissiers avec les reports de la semaine &eacute;court&eacute;e de P&acirc;ques.Jeunes bovins &ndash; Le climat commercial est tendu, avec une demande en tr&egrave;s net repli. Les march&eacute;s exports sont p&eacute;nalis&eacute;s par le prix des JB allemand et polonais &agrave; 4,70&euro; dans les R, mais les volumes travaill&eacute;s sont &agrave; la baisse. Les prix se r&eacute;tractent en Italie avec une consommation qui p&acirc;tit &eacute;galement du recul du pouvoir d&rsquo;achat. La tendance de la semaine est baissi&egrave;re dans les JB Charolais ou Limousins. Dans les JB laitiers, les tarifs sont l&eacute;g&egrave;rement baissiers. Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins de races allaitantes&nbsp;: Le commerce restera tr&egrave;s calme avec des tarifs qui vont se stabiliser dans les Charolaises et les allaitantes d&rsquo;entr&eacute;e de gamme. Bovins de races laiti&egrave;res&nbsp;: Le recul de l&rsquo;offre devrait apporter une stabilisation dans les r&eacute;formes laiti&egrave;res. &nbsp;&nbsp;&nbsp; Jeunes bovins&nbsp;: Le commerce sera tr&egrave;s calme avec un nouveau recul des prix. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Viande bovine – Les laitières restent sous pression.

Conjoncture - Le climat commercial est pesant dans les outils industriels, face &agrave; des commandes peu soutenues dans les pi&egrave;ces nobles &agrave; griller. Malgr&eacute; une m&eacute;t&eacute;o plus propice aux grillades, ce mois d&rsquo;avril confirme le repli des achats des m&eacute;nages sur la viande bovine &agrave; la coupe, que ce soit dans les GMS ou les boucheries traditionnelles. Certains abatteurs parlent d&rsquo;un recul de 10 voire 15% selon les magasins. Ce repli est &agrave; mettre sur le dos des nombreuses augmentations de ces derni&egrave;res semaines qui ont amen&eacute; les m&eacute;nages &agrave; faire des choix. Le recul de la consommation est &eacute;galement un ph&eacute;nom&egrave;ne r&eacute;curent, en p&eacute;riode de tension sociale.Alors que les prix des bovins rendus en abattoirs ont atteint un point d&rsquo;apog&eacute;e fin mars, les industriels ont profit&eacute; d&rsquo;un r&eacute;&eacute;quilibrage du ratio offre/demande pour inverser la tendance. Ce changement d&rsquo;orientation de march&eacute; est &eacute;galement et surtout impos&eacute; par la tr&egrave;s forte pression des viandes d&rsquo;importation sur notre march&eacute; int&eacute;rieur. Cette concurrence intraeurop&eacute;enne montre &eacute;galement les limites de notre syst&egrave;me et surtout sa fragilit&eacute; quand le prix de l&rsquo;import donne le tempo. C&rsquo;est bien l&agrave;, toute la r&eacute;flexion sur les orientations que nous souhaitons donner &agrave; notre agriculture et nos &eacute;levages pour nous nourrir dans les prochaines ann&eacute;es. &nbsp;Chacun s&rsquo;accorde &agrave; recentrer le sujet sur la d&eacute;pendance alimentaire et &agrave; la d&eacute;fense de la plan&egrave;te. Un repli sur un march&eacute; hexagonal pour prot&eacute;ger les &eacute;leveurs, avec une population qui reste attach&eacute;e au VBF, mais qui faute de moyen pourrait rapidement se tourner vers des viandes plus abordables notamment pour les populations aux revenus pr&eacute;caires. Les grands pays producteurs sont &agrave; l&rsquo;&oelig;uvre pour faire aboutir les accords de libres &eacute;changes. La position de l&rsquo;ensemble de la production et de notre gouvernement est farouchement oppos&eacute;e &agrave; ce sc&eacute;nario, mais ce n&rsquo;est pas le cas de tous les pays de l&rsquo;UE. &nbsp;Le &laquo;&nbsp;garde-fou&nbsp;&raquo;, mis en &oelig;uvre par la loi Egalim, prot&egrave;ge pour le moment notre march&eacute;, mais la tentation de certains circuits de distribution est grande pour reconqu&eacute;rir une client&egrave;le qui a d&eacute;sert&eacute; les rayons boucherie. L&rsquo;aspect psychologique d&rsquo;un produit cher est un marqueur de la viande bovine, mais quand les achats se rabattent sur la viande hach&eacute;e ce n&rsquo;est pas toujours pour le prix, mais surtout par une modification profonde des habitudes alimentaires. Le steak hach&eacute; est un marqueur g&eacute;n&eacute;rationnel.Dans un contexte o&ugrave;&nbsp;depuis de nombreux mois, les abatteurs subissaient un march&eacute; d&eacute;ficitaire en r&eacute;formes allaitantes, le recul de la demande tend &agrave; stabiliser les prix, notamment dans la viande de qualit&eacute; bouch&egrave;re. Les c&ocirc;tes de b&oelig;uf, faux-filets ou entrec&ocirc;tes, restent dans les frigos. Les abattoirs adaptent leur activit&eacute; &agrave; la demande. Les usines de transformation ont continu&eacute; leurs productions de viande hach&eacute;e avec des disponibilit&eacute;s plus &eacute;quilibr&eacute;es dans les r&eacute;formes laiti&egrave;res sur le d&eacute;but du mois.Ce retournement de tendance dans les r&eacute;formes laiti&egrave;res et allaitantes d&rsquo;entr&eacute;e de gamme va-t-il perdurer, alors que les temp&eacute;ratures tendent &agrave; se r&eacute;chauffer avec des conditions climatiques id&eacute;ales pour le ramassage de l&rsquo;herbe et pour les implantations des cultures de printemps&thinsp;? Les &eacute;leveurs s&rsquo;affairent dans les champs et ils seront moins disponibles pendant cette p&eacute;riode pour vendre leurs animaux. Cela devrait engendrer un net recul de l&rsquo;offre pour les semaines &agrave; venir.

L’aspect psychologique d’un produit cher est un marqueur de la viande bovine, mais quand les achats se rabattent sur la viande hachée ce n’est pas toujours pour le prix, mais surtout par une modification profonde des habitudes alimentaires.

La viande bovine va-t-elle subir la pression des distributeurs ?

Camix, Deflexo S, Dual Gold Safeneur et S-Metolastar Safeneur&nbsp;: tels sont les quatre sp&eacute;cialit&eacute;s auxquelles l&rsquo;Agence nationale de s&eacute;curit&eacute; sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) a retir&eacute; l&rsquo;autorisation de mise sur le march&eacute; (AMM) le 20 avril. Le m&ecirc;me jour, l&rsquo;agence sanitaire a par ailleurs proc&eacute;d&eacute; au retrait de certains usages pour les sp&eacute;cialit&eacute;s Amplitec, Basar, Deluge 960 EC, Mercantor Gold et S-Metolastar. Cinq sp&eacute;cialit&eacute;s sont enfin concern&eacute;es par un retrait de certains usages&nbsp;: Cazomercanto, Melano Gold, Orcan et S-Metop. La fin de vente et de distribution est fix&eacute;e au 20 octobre 2023 et la fin d&rsquo;utilisation des stocks de produits au 20 octobre 2024. 
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 <figure class="ezimage-field"><a
 href="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/7/2/4/5/5435427-1-fre-FR/747547fd87ec-anses-s-me-tolachlore-png"
 target="_blank" ><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/2/4/5/5435427-1-fre-FR/747547fd87ec-anses-s-me-tolachlore-png" alt="Anses S-me&#769;tolachlore.png" height="884" width="1490" /></a><figcaption>Anses S-me&#769;tolachlore.png</figcaption></figure>

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&laquo;&nbsp;Cette d&eacute;cision r&eacute;sulte de la saisine minist&eacute;rielle du 17 mai 2021 relative &agrave; la demande de r&eacute;examen des autorisations de mise sur le march&eacute; des produits phytopharmaceutiques contenant du S-m&eacute;tolachlore, de l&rsquo;avis de l&rsquo;Anses du 20 janvier 2023 relatif &agrave; la saisine susvis&eacute;e, ainsi que des conclusions de l&rsquo;EFSA relatives &agrave; l&rsquo;&eacute;valuation des risques li&eacute;s aux pesticides contenant la substance S-m&eacute;tolachlore&nbsp;&raquo;, justifie l&rsquo;Anses.En 2022, l&rsquo;Agence europ&eacute;enne des produits chimiques (ECHA) a class&eacute; le S-m&eacute;tolachlore comme susceptible de provoquer le cancer. L&rsquo;herbicide est suspect&eacute; d&rsquo;&ecirc;tre un perturbateur endocrinien.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/au-robinet-des-metabolites-de-chlorothalonil-et-de-s-metolachlore" target="_blank" title="">Au robinet, des m&eacute;tabolites de chlorothalonil et de S-m&eacute;tolachlore</a>
</aside>
En 2021, l&rsquo;Anses avait adopt&eacute; des restrictions d'usage de&nbsp;produits &agrave; base de S-m&eacute;tolachlore, en particulier une r&eacute;duction des doses maximales d&rsquo;emploi (1000 g/h) pour le ma&iuml;s (grain et fourrage), le tournesol, le soja et le sorgho, assortie d&rsquo;une ZNT de 20 m&egrave;tres vis-&agrave;-vis des points d&rsquo;eau. &laquo;&nbsp;L&rsquo;&eacute;valuation du risque de transfert aux eaux souterraines des m&eacute;tabolites du S-m&eacute;tolachlore montre des concentrations en m&eacute;tolachlore-ESA, m&eacute;tolachlore-OXA et m&eacute;tolachlore-NOA inacceptables du fait de d&eacute;passements du crit&egrave;re des principes uniformes de la l&eacute;gislation, fix&eacute; &agrave; la limite de qualit&eacute; de 0,1 &micro;g/litre, ce qui remet en cause l&rsquo;autorisation actuelle de certains usages des produits pour des raisons de protection des ressources hydriques, dans un souci de limitation aussi bas que possible de la pollution de celles-ci&nbsp;&raquo;, avait indiqu&eacute; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vers-un-retrait-des-herbicides-a-base-s-metolachlore" target="_blank">l&rsquo;Anses dans un avis publi&eacute; le 15 f&eacute;vrier</a>.Plusieurs associations sp&eacute;cialis&eacute;es, dont l&rsquo;AGPM, la CGB et la FOP, avaient alors d&eacute;nonc&eacute; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-future-interdiction-du-s-metolachlore-ne-passe-pas-aupres-des-cerealiers" target="_blank">un nouveau cas de surtransposition &agrave; la fran&ccedil;aise, sur fond de multiplication des interdictions et des impasses phytosanitaires</a>.&nbsp;Au plan europ&eacute;en, les Etats membres de l&rsquo;UE doivent statuer sur le sort de l&rsquo;herbicide d&rsquo;ici au mois de novembre, m&eacute;nageant potentiellement une sortie align&eacute;e sur le calendrier fran&ccedil;ais.

L’agence sanitaire a procédé au retrait de quatre autorisations de mise sur le marché (AMM) de spécialités à base de  S-métolachlore et au retrait d’usage pour cinq autres AMM. La fin de vente et de distribution est fixée au 20 octobre 2023 et la fin d’utilisation au 20 octobre 2024. Au plan européen, les Etats membres de l’UE doivent statuer sur le sort de l’herbicide d’ici au mois de novembre.

L’Anses entérine le retrait des principaux usages du S-métolachlore

Apr&egrave;s des ann&eacute;es de crises cons&eacute;cutives &agrave; la fin des quotas sucriers, marqu&eacute;es par des prix bas, des fermetures d&rsquo;usines et une baisse de la production europ&eacute;enne, il est arriv&eacute; ce qui devait arriver en vertu de la loi de l&rsquo;offre et de la demande&nbsp;: les prix du sucre ont fini par remonter. Et pas qu&rsquo;un peu&nbsp;! En Europe, les cours du sucre n&rsquo;ont cess&eacute; de grimper en fl&egrave;che depuis plusieurs mois et ont atteint un record en f&eacute;vrier 2023 &agrave; plus de 800&euro;/t. Et sur le march&eacute; mondial, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/betteraves-les-prix-du-sucre-au-plus-haut-depuis-11-ans" target="_blank" title="">les prix sont au plus haut depuis 11 ans</a>, en raison non seulement des perspectives de production mitig&eacute;es en Europe et aux Etats-Unis, mais aussi de la baisse de production dans des pays majeurs comme l'Inde, la Tha&iuml;lande, la Chine.Cette envol&eacute;e des prix a permis aux groupes sucriers fran&ccedil;ais de proposer des prix pay&eacute;s au betteraviers nettement plus &eacute;lev&eacute;s que les ann&eacute;es pr&eacute;c&eacute;dentes. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/cristal-union-annonce-45-euros-la-tonne-de-betteraves-pour-2023" target="_blank" title="">La tonne de betteraves sera ainsi achet&eacute;e 45 euros par Cristal Union</a> en 2023, contre un peu plus de 40 euros en 2022, et moins de 30 euros en 2021. Une fa&ccedil;on pour les industriels d&rsquo;inciter les agriculteurs &agrave; continuer de produire. Mais cela suffira-t-il &agrave; limiter la d&eacute;saffection pour cette culture&nbsp;?Malgr&eacute; les prix &eacute;lev&eacute;s annonc&eacute;s, malgr&eacute; une moindre concurrence des autres cultures de printemps, comme le colza, dont les cours ont nettement diminu&eacute; par rapport &agrave; l&rsquo;an pass&eacute;,<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-semis-de-betteraves-sucrieres-en-baisse-de-4-9" target="_blank" title=""> les surfaces betteravi&egrave;res fran&ccedil;aises poursuivent leur baisse.</a>Pour cette saison 2023, les surfaces de betteraves industrielles passeraient pour la premi&egrave;re fois depuis la fin des quotas sous le seuil des 400.000 hectares. La sole betteravi&egrave;re fran&ccedil;aise a perdu plus de 100.000 hectares depuis 2017. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-etat-donne-des-gages-financiers-aux-betteraviers-en-cas-d-attaque-de-jaunisse" target="_blank" title="">L&rsquo;interdiction des semences trait&eacute;es aux n&eacute;onicotino&iuml;des </a>entraine craintes et incertitudes pour la fili&egrave;re. Un nouvel &eacute;pisode de jaunisse comme en 2020, o&ugrave; les rendements avaient chut&eacute; de 25% en moyenne, d&eacute;couragerait de nouveau un certain nombre de planteurs pour les ann&eacute;es &agrave; venir.Cette campagne sera donc cruciale pour une fili&egrave;re cr&eacute;atrice d&rsquo;emplois, qui contribue positivement &agrave; la balance commerciale fran&ccedil;aise, qui assure un r&ocirc;le cl&eacute; dans les rotations des cultures et qui offre des d&eacute;bouch&eacute;s pour l&rsquo;alimentation humaine (sucre), l&rsquo;alimentation du b&eacute;tail (pulpes), l&rsquo;&eacute;nergie (bio&eacute;thanol) et accessoirement les gels hydroalcooliques&nbsp;: un exemple de contribution aux enjeux de souverainet&eacute; alimentaire et &eacute;nerg&eacute;tique du pays.

[Edito] Malgré les prix du sucre élevés, les surfaces de betteraves continuent de diminuer en France et repassent sous leur niveau d’avant-quota. La campagne 2023 sera cruciale pour la filière.

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